Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour grues

(830 résultats)
Il y a 2 jours

Entre béton et "baston", Rudy Ricciotti livre un manifeste brut pour sauver l'architecture

LECTURE. Dans Insoumission, son nouvel ouvrage, l'architecte Rudy Ricciotti règle ses comptes avec le BTP et rend un vibrant hommage aux artisans qui construisent à l'ombre des grues. Entre provocations et lucidité, le concepteur du Mucem signe un essai engagé.
Il y a 8 jours

La 7e édition des Trophées grues à tour est lancée

CONCOURS. La Fédération des matériels DLR a annoncé fin mai 2025 le lancement de la nouvelle édition de ses Trophées grues à tour. Les candidats pourront concourir dans quatre catégories.
Il y a 30 jours

salaire btp focus sur le metier de grutier

Le grutier manœuvre grues mobiles ou à tour pour déplacer des charges lourdes. Métier clé du BTP, il exige précision, sécurité et qualifications.
Il y a 47 jours

À la Bauma 2025, Potain a présenté sa plus grande grue à montage automatisé Igo-T 139

Les grues à tour Potain sont connues pour leurs capacités de levage, leur fiabilité et leurs conceptions innovantes. À la Bauma 2025, la marque a présenté sa plus grande grue à montage automatisé Igo-T 139.
Il y a 167 jours

Découvrez les lauréats des Trophées grues à tour 2024

CONCOURS. La cérémonie de remise des prix de la 6ème édition des Trophées grues à tour a eu lieu le 18 décembre 2024, à Lyon. La fédération des matériels DLR a ainsi dévoilé les lauréats des quatre catégories.
Il y a 173 jours

Les flying doctors Potain : experts… et aventuriers

Spécialistes des grues à tour de la marque du groupe Manitowoc, ces docteurs itinérants sont sélectionnés en interne pour leurs...-Vie du BTP
Il y a 199 jours

Sur la riviera athénienne en Grèce, une cité "de trois fois la taille de Monaco" sort de terre

Les grues de la future tour luxueuse de plus de 200 mètres de hauteur regardent le golfe Saronique, une légère houle plisse la surface scintillante de la mer Egée. A leur pied des engins de chantier brassent la poussière.
Il y a 260 jours

La formation de monteur de grues à tour compte ses premiers diplômés

La fédération DLR, et les partenaires avec lesquels elle a monté une formation au métier de monteur de grues à tour GMA-GME ont mis à...-Formation BTP
Il y a 329 jours

Nouveauté : la gestion des équipements auxiliaires est désormais disponible !

Océan lance une nouvelle fonctionnalité pour la gestion des équipements auxiliaires. Ils désignent les dispositifs supplémentaires installés sur un véhicule ou sur un engin, destinés à soutenir sa fonction principale (grues, pelles mécaniques, balayeuses, chargeuses, chariots élévateurs…). Gestion des équipements auxiliaires : pour qui ? Les équipements auxiliaires constituent une part essentielle de nombreuses opérations […]
Il y a 341 jours

Manitowoc dévoile la MDLT 1109 compacte et efficace, la plus puissante grue à tour d’Europe de Potain

Leader parmi les constructeurs de grues, Manitowoc dévoile la MDLT 1109, la plus grande et la plus avancée des grues à tour de Potain spécifiquement pensée pour le marché Européen.
Il y a 350 jours

Dans l'Arsenal de Brest, les grues portuaires s'effacent de l'horizon

DÉMOLITION. Le chantier de démantèlement de deux engins de manutention et de maintenance de la première génération de sous-marins nucléaires s'étalera jusque fin 2025. L'ancien bassin servant à leur mise hors-d 'eau lors des interventions techniques sera également démoli. Pour l'heure, cette future friche industrielle n'a pas encore trouvé d'affectation foncière bien définie.
Il y a 1 ans et 140 jours

Premier montage mondial de la grue à tour à flèche relevable MR 229 de Potain à Londres, au Royaume-Uni

Le groupe Radius, une société britannique de location de grues et partenaire de Potain depuis 2008, a récemment érigé la toute première grue à flèche relevable MR 229 de Potain. Ce déploiement est intervenu dans le cadre d’un projet pour le groupe immobilier L&Q, qui concerne 476 nouveaux logements sur la péninsule de Greenwich, à Londres.
Il y a 1 ans et 230 jours

Le nouveau cœur de ville des Sorinières poursuit sa construction

C'est parti ! Les grues sont installées, signal que les travaux de gros oeuvre du programme immobilier L'Essor sont pleinement démarrés. Le projet porté par Ataraxia, filiale de Crédit Mutuel Immobilier et le Groupe Chessé vient répondre aux besoins croissants de la commune des Sorinières, avec 81nouveaux logements et 1.840 m2 de surfaces commerciales.
Il y a 1 ans et 258 jours

A Nantes, le plus grand hôpital en construction d'Europe emploie du béton bas carbone

Au milieu d'un champ de grues, la benne à béton, suspendue en l'air, s'approche du bâtiment des urgences du futur CHU de Nantes en construction. En flot épais, elle vomit deux mètres cubes de béton liquide sur les armatures d'acier du plancher.
Il y a 1 ans et 344 jours

L'OPPBTP publie un ouvrage sur l'installation des grues en sécurité

BONNES PRATIQUES. Comment installer une grue en toute sécurité ? C'est l'objet d'un guide spécifique publié par l'Organisme professionnel de prévention de la branche (OPPBTP).
Il y a 2 ans et 0 jours

Un incendie fragilise les grues d'un chantier du métro de Toulouse

VANDALISME. Dans la nuit du 1er au 2 juin 2023, un incendie a endommagé deux grues sur le chantier de la troisième ligne de métro toulousaine, dans le quartier du Raisin. Les travaux ont été suspendus le temps de sécuriser le site, et une enquête est ouverte.
Il y a 2 ans et 110 jours

Les vols d'équipements de grue sont "en forte augmentation"

ALERTE. Certains éléments indispensables au fonctionnement des grues mobiles sont de plus en plus souvent dérobés sur les chantiers. Confrontée à cette recrudescence situation, l'Union française du levage (UFL) alerte les pouvoirs publics.
Il y a 2 ans et 132 jours

New York, personne n’oubliera jamais

New York ne change pas mais elle prend de la hauteur et évolue dans le temps alors que d’autres métropoles sont immuables, nous pensons à Paris… Chronique de l’architecte Jean-Pierre Heim. La vie trépidante, le bruit, les sirènes  de police, la construction, les sites de démolition, les grues, les bennes de déchargement ; la fumée […] L’article New York, personne n’oubliera jamais est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 138 jours

Tendance : Grues à tour sur porteur : au plus près de la construction

Le montage des installations industrielles est l’une des utilisations des grues à tour sur porteur. Ici, la MK 88-4.1 signée Liebherr. [©Liebherr] Une grue mobile capable de lever une charge au plus près d’une construction avec une portée importante : voici le projet. Un défi relevé par l’Allemand Liebherr et le Néerlandais Spierings Mobile Cranes. La solution : une grue déployable automatiquement. Un équipement constituée d’un mât vertical, d’une cabine et d’une flèche de distribution horizontale en structure treillis, relevable, montée, via une tourelle rotative, sur un porteur routier multi-essieux. Concurrentes des grues mobiles télescopiques conventionnelles, les grues à tour sur porteur ne nécessitent ni le montage d’une fléchette, ni celui de contrepoids additionnels. Le transport se limite à la machine elle-même, conduite, mise en œuvre et opérée par une seule personne. « Une grue sur porteur à quatre essieux Spierings Mobile Cranes est dépliée en 7 mn », indique le constructeur néerlandais. La mise en station des Liebherr prend, elle, une demi-heure, dont 10 mn pour le déploiement… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 165 jours

Grue connectée : Spie batignolles et la start-up CAD.42 signent un contrat de partenariat de 3 ans

D'une durée de 3 ans, ce partenariat porte sur le co-développement de nouveaux services aux chantiers, basés sur une technologie d'Intelligence Artificielle (IA) alimentée par les données captées sur les grues des projets Spie batignolles.Pour Alexis Hermet : « Ce partenariat répond à notre quête continue de solutions d'optimisation de nos engins et de nos process pour gagner en productivité, en logistique et en planification. »Pour Jean-Philippe Panaget : « Ce partenariat est à la fois l'occasion d'enrichir massivement la banque de données exploitée par nos algorithmes d'intelligence artificielle, mais aussi de co-construire les services de demain pour les chantiers, et les méthodes/études de prix. »Un partenariat formalisé après deux années de collaboration fructueuseDans sa recherche de solutions d'optimisation du fonctionnement de ses grues, Spie batignolles a sollicité, début 2021, le savoir-faire de la start-up CAD.42, experte en matière de capteurs sur grue et engins mobiles.Dans le cadre d'un POC (Proof of Concept), un premier chantier de la branche construction de Spie batignolles a été équipé d'un boîtier connecté au cloud, conçu par CAD.42, afin de monitorer l'utilisation de la grue.Celui-ci intégrait 3 technologies :Capteur de géolocalisation pour mesurer en temps réel tous les déplacements d'une grue au cours d'une journée.Capteur dynamométrique, une technologie de mesure du poids soulevéTechnologie d'identification visuelle des charges de la grue (banche, benne à béton, poutre préfabriquée…).Le croisement de ces 3 capteurs a permis de recueillir de précieuses données sur l'exploitation de la grue et d'identifier des développements à initier, notamment le lien avec le BIM 4D (planification) ou l'élaboration de tableaux de bords.De nouvelles méthodes constructives pour gagner en productivitéDans le cadre du partenariat, une équipe projet a été mise en place, réunissant à la fois des collaborateurs de Spie batignolles et de CAD.42.Le protocole prévoit l'acquisition par Spie batignolles de boîtiers intelligents supplémentaires dans un objectif de massification des données alimentant la technologie d'IA. Ils sont notamment équipés de cellules photographiques alimentant une photothèque exhaustive, l'un des objectifs principaux étant, à terme, la reconnaissance de tous les matériaux et matériels soulevés par la grue. Ces boîtiers seront déployés sur plusieurs chantiers de construction menés par le Groupe sur l'ensemble du territoire français.L'équipe projet sera alors chargée d'analyser les données réceptionnées par chacune des grues équipées, d'exploiter les rapports journaliers de la grue, et de faire progresser conjointement cette solution. Ce travail permettra de parfaire le fonctionnement et codévelopper de nouvelles fonctionnalités.Le partenariat « gagnant-gagnant » vise à la fois un bénéfice pour Spie batignolles, à travers l'amélioration de sa productivité, et à la fois un accompagnement de la startup CAD.42 pour entraîner et améliorer sa solution.Pour Alexis Hermet : « C'est la grue qui donne le rythme d'un chantier de construction. Or nous ne nous servons pas actuellement des données instantanées de la grue pour mesurer la performance et la productivité d'un chantier. Notre collaboration avec CAD.42 vise à mieux comprendre l'exploitation de nos grues grâce à des données croisées particulièrement précises. Cela nous permettra d'en optimiser l'utilisation, comme réduire les temps de déplacements à vide, ou encore réaliser des chrono-analyses automatisées. Les tableaux de bord de productivité seront des outils précieux d'aide à la décision pour nos conducteurs de travaux et d'amélioration continue afin de définir et fiabiliser nos standards et nos bibliothèques de temps unitaires. »Au-delà de la construction, des tests avec les boîtiers connectés sont déjà en cours sur des usages complémentaires tel que la gestion des interférences de grues chez Spie batignolles fondations et Spie batignolles génie civil.
Il y a 2 ans et 188 jours

NGE, premier groupe de BTP à mesurer les émissions réelles de CO2 de son parc matériel

Le groupe va piloter la réduction de l'empreinte carbone de ses chantiers grâce à une fonctionnalité développée par Hiboo, pour calculer de la consommation carburant de ses engins, a-t-il annoncé le 22 novembre.
Il y a 2 ans et 193 jours

Eiffage Construction installe une grue à tour au 26e étage de la Tour Hopen à Paris-La Défense

Celle-ci a été installée sur la terrasse du 26e étage de la Tour à l'aide d'une grue mobile de 750 tonnes équipée d'une flèche à volée variable de 84 mètres, elle-même mise en place grâce à trois autres grues mobiles. Cette opération vient d'être réalisée avec succès pour le chantier démarré cet été pour le compte de différents investisseurs représentés par Primonial REIM France.Imaginé par le cabinet d'architecture Ateliers 2/3/4, accompagné d'Orfeo Développement en tant que maître d'ouvrage délégué, le projet a pour ambition de contribuer à donner une dynamique nouvelle au plus important quartier d'affaires de France. L'immeuble tertiaire, construit en 2002 et classé IGH, a ainsi été repensé pour en faire une tour à usage mixte emblématique du quartier d'affaires.Les travaux, réalisés par Eiffage Construction et Goyer aux côtés des entreprises Phibor et Lefort-Francheteau, consistent en la restructuration et la surélévation de la Tour qui culmine à 218.00 NGF. Rehaussée de trois niveaux et dotée d'une extension latérale sur 26 niveaux en structure métallique, sa surface de plancher va passer de 61 000 m² à près de 66 000 m² et pourra accueillir 7 400 personnes.Afin de répondre aux meilleurs standards internationaux, ce projet qui aura recours au réemploi d'éléments issus du curage de la tour existante, vise plusieurs certifications et labels : HQE bâtiment durable et BREEAM niveau Excellent, Well Gold, Well HSR et Ready to Osmoz.D'une durée de 25 mois, les travaux s'achèveront au cours du troisième trimestre 2024.Ce marché a été remporté en groupement en mai 2022 à la suite d'une consultation lancée en 2021 et une phase de travail en exclusivité.Eiffage Construction est intervenu à plusieurs reprises ces dernières années dans le quartier d'affaires de Paris - La Défense tant en neuf avec la construction de la Tour Majunga qu'en rénovation avec l'ensemble Carré Michelet, l'immeuble Window, les Tours Pascal ou encore la Grande Arche de La Défense.
Il y a 2 ans et 298 jours

Revitaliser les centres-villes : un défi toujours en chantier

Les sénateurs à la tête de la mission Revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs en ont fait un premier bilan le 7 juillet et doivent rendre un rapport complet fin septembre.D'après une consultation menée par Opinion Way pour cette mission, une majorité des 856 élus répondants juge positivement les mesures de la loi Evolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan), votée en 2018.Les sénateurs constatent aussi un retour positif des maires engagés dans Action cœur de ville (ACV), lancé en 2017, doté de 5 milliards d'euros de financements et auquel ont souscrit 234 communes de taille moyenne.51% des répondants concernés par ce programme jugent que la situation de leur centre-ville s'est améliorée, contre seulement 25% pour l'ensemble des élus.C'est le cas à Tarare, une ancienne cité textile du Rhône, autrefois célèbre pour sa mousseline, ses rideaux puis son voile Tergal, à une quarantaine de kilomètres de Lyon.Le projet Cœur de ville y a été signé en septembre 2018 et vient d'être prolongé jusqu'en 2026.A première vue, Tarare ressemble à de nombreuses villes moyennes victimes de l'effondrement de leur industrie unique. Mais les bâtiments et usines, longtemps désaffectés, y laissent peu à peu place aux grues et édifices neufs.Mise en œuvreInstallation d'un établissement du brasseur lyonnais Ninkasi en 2023, ouverture du tiers-lieu La Bobine, avec espace de coworking et campus connecté : la ville connaît un nouvel élan.Le taux de chômage a reculé de 7,3 à 4,8% de 2016 à 2022, se réjouit le maire DVD Bruno Peylachon, élu en 2014. "On tire un bilan extrêmement positif du projet +Cœur de ville+ (...) la plupart des objectifs ayant été atteints", poursuit l'élu.En recul, la population est aujourd'hui stabilisée autour de 10.500 habitants, note M. Peylachon."Forcément, dans les années à venir la population va croître", anticipe-t-il, "sur le logement, d'ici 2026 nous aurons entre 400 et 500 nouveaux logements neufs et 322 rénovés".Selon une étude de l'Agence nationale de la cohésion des territoires, publiée en juin, les ventes immobilières ont augmenté de 17% dans 200 villes moyennes en France, bénéficiant du programme Action cœur de ville.Les sénateurs pointent toutefois des limites aux dispositifs de revitalisation, dont "des difficultés de mise en oeuvre" et "des objectifs locaux pas toujours bien précis".Ainsi à Villers-sur-Mer (Calvados), où le programme Petites villes de demain a été signé en mai, la mairie peine à détailler les "problèmes structurels" qu'elle entend régler.Pour le maire Thierry Granturco, le principal défi de cette cité balnéaire - 2.700 habitants l'hiver, dix fois plus l'été - est l'évolution du quartier Villers 2000."Des gens à petits moyens ont acheté leurs 30m2 à la mer il y a quarante ans pour venir de Paris passer le weekend sur la côte. Aujourd'hui ils sont retraités et vivent ici à l'année", dit-il.Eloigné du centre-ville, Villers 2000 doit bénéficier d'un programme de désenclavement, avec construction d'un centre sportif traversant et d'une voie verte végétalisée, pour permettre à ses habitants du quartier d'accéder plus facilement au centre-ville et à ses commerces.Mais sans garantie que les résidents de Villers 2000, souvent âgés, s'y rendront effectivement. Le flou règne aussi sur l'occupation réelle du quartier en hiver."Déficit de notoriété"Les sénateurs relèvent en outre une autre inquiétude: les financements sont jugés "difficiles" voire "illisibles". Des élus s'interrogent aussi sur leur pérennisation, surtout pour les petites villes.Rollon Mouchel-Blaisot, le préfet directeur du programme national ACV, a tenu à rassurer les maires réunis au Congrès des villes de France le 11 juillet.Il veut aller "plus fort, plus vite et plus loin" pour la phase 2 d'ACV, étendue jusqu'en 2026. Il préconise ainsi de remettre en question la différence entre zones tendues (fort déséquilibre entre l'offre et la demande de logements) ou détendues: "il n'y a pas assez de logements adaptés".Il veut également élargir la revitalisation "aux quartiers de gare et aux entrées de ville" et poursuivre les programmes de défiscalisation des travaux de rénovation dans l'immobilier locatif."La politique publique de revitalisation souffre d'un déficit de notoriété manifeste qui nuit à son efficacité", constate la mission sénatoriale. Les élus ont de nombreux outils à leur disposition, insiste-t-elle, mais ils ne se sentent pas assez accompagnés par l'Etat.
Il y a 2 ans et 318 jours

En Seine-Saint-Denis, les JO-2024 dopent la transformation urbaine

En bords de Seine, des dizaines de grues zèbrent le ciel lourd de juillet. Etalé sur une cinquantaine d'hectares à cheval sur les villes de l'Ile-Saint-Denis, Saint-Ouen et Saint-Denis, le chantier du futur village des athlètes bat son plein, à deux ans de la cérémonie d'ouverture des prochains Jeux.Dans le fracas de marteaux-piqueurs et le crissement des scies sauteuses, les structures de bâtiments commencent déjà à s'élever. Une fois les sportifs du monde entier repartis et les clameurs retombées, le tout nouveau quartier accueillera 6.000 habitants.Quelques centaines de mètres plus loin, une avenue est coupée pour la construction d'un échangeur autoroutier controversé, destiné à faciliter le transport des délégations et améliorer la desserte du secteur.Trois pas de plus et le promeneur arrive au pied des travaux de la tour Pleyel, édifice emblématique du "93". A moitié désossée à l'heure actuelle, cette ancienne tour de bureau doit achever sa mue en hôtel de luxe pile à l'heure pour les Jeux olympiques. A travers la Seine-Saint-Denis, ces norias d'ouvriers et de pelleteuses sont devenues familières, au point que le département donne parfois l'impression d'être un vaste chantier à ciel ouvert."Opportunité exceptionnelle""Les JO sont une opportunité exceptionnelle qui ne se représente pas deux fois dans une vie", déclare Adrien Delacroix, maire-adjoint de Saint-Denis. "Accueillir les JO, c'est des investissements qu'on n'aurait pas eus autrement, cela permet d'accompagner plus rapidement la transformation du territoire".Avec les chantiers olympiques eux-mêmes ou les projets afférents, l'octroi de la compétition à la France a donné un coup d'accélérateur à la revitalisation urbaine que connaît actuellement la Seine-Saint-Denis."Dans la décennie qui vient, il va y avoir plusieurs milliards d'investissements publics et privés en Seine-Saint-Denis. Les JO sont un peu le catalyseur de tout cela", analyse pour l'AFP Stéphane Troussel, le président du conseil départemental.La dynamique portée par les Jeux et le vote en 2018 d'une loi olympique, qui facilite pour l'occasion les chantiers d'aménagement en simplifiant certaines procédures d'urbanisme, ont permis la mise en œuvre de projets qui, pour certains, patientaient depuis des années dans les cartons.Ainsi du village des médias, qui émerge actuellement dans un parc de la ville de Dugny. Jugé par ses opposants comme d'une utilité très relative dans l'organisation des Jeux, son sort a été longtemps incertain.LiftingS'il n'hébergera que 1.500 journalistes et techniciens sur les 25.000 annoncés, son chantier permet incidemment la création d'un nouveau quartier de 1.400 logements dans cette petite commune de 10.000 habitants, et répond ainsi à une demande de longue date du département.À Saint-Denis, les Jeux se manifestent aussi à travers le lifting des berges de Seine ou la construction de passerelles autour du Stade de France. Eux aussi réclamés depuis des années, ces ponts piétons vont relier entre eux des quartiers aujourd'hui séparés par des obstacles rendus infranchissables par un développement urbain chaotique."Il s'agit de recoudre un territoire qui a été fracturé par des infrastructures de transports, l'autoroute, le faisceau ferroviaire...", explique Adrien Delacroix, en charge de l'urbanisme et de l'aménagement durable pour la ville.Ajoutés aux importants programmes de rénovation urbaine, au Grand Paris Express et à l'installation croissante d'entreprises et organismes publics à la recherche de locaux plus abordables, les JO s'inscrivent dans un mouvement plus large de redécollage d'un département sinistré par la désindustrialisation et l'échec de la politique des grands ensembles.Cette renaissance urbaine, dont beaucoup reste à faire, les acteurs locaux en datent généralement le début symbolique à une autre compétition sportive : la Coupe du monde de football 1998 et la décision d'installer le Stade de France à Saint-Denis."Au-delà des trente jours de compétition, c'est surtout trente ans d'héritage que les Jeux vont laisser à la Seine-Saint-Denis", souligne Stéphane Troussel.
Il y a 2 ans et 329 jours

JO-2024 : touchée mais pas coulée, la piscine d'entraînement d'Aubervilliers validée par la justice

"Le projet sur lequel la Cour s'est prononcée avait très nettement évolué par rapport au projet initial", a estimé la cour administrative d'appel de Paris dans un communiqué."Deux permis modificatifs sont intervenus, qui ont profondément modifié le projet d'origine en supprimant d'abord le restaurant initialement prévu, puis les équipements qui devaient empiéter sur le périmètre des jardins ouvriers", a-t-elle justifié.Pour obtenir ce feu vert, la ville d'Aubervilliers, sommée de revoir sa copie, a présenté au juge une nouvelle version du projet, délesté de certains équipements annexes.Elle a pour cela exclu l'objet central des crispations: la construction d'un "solarium", sorte de terrasse minérale grignotant 4.000 m2 de parcelles vivrières sur les 2,5 hectares (25.000 m2) des Jardins des Vertus.Les opposants voyaient dans cet équipement un symbole de la "bétonisation" qui asphyxie davantage les villes, à rebours selon eux de l'urgence écologique.Les travaux auraient causé "des conséquences difficilement réversibles" dans ce "noyau primaire de biodiversité", avait estimé le juge des référés en mars, sommant la ville d'arrêter cette partie du chantier.Les jardins concernés avaient déjà été détruits par les tractopelles."Le projet a été abandonné. Le solarium ne se fera pas", a affirmé jeudi la Ville d'Aubervilliers à l'AFP.Des engins de chantiers sont toujours présents sur site, a constaté l'AFP."Conformément à la décision du juge, il y a eu une remise en état pour éviter l'effondrement" du secteur, impliquant le comblement de fontis, des effondrements du sol en surface, a expliqué la Ville.Il reviendra à Grand Paris Aménagement, propriétaire du lieu, de décider de l'utilisation de ce terrain, accolé à d'autres parcelles de verdure demeurées intactes, a-t-elle ajouté."Cette décision est une victoire car elle prend acte du fait que les jardins sont sanctuarisés, le permis ne touche plus à ces espaces verts", a réagi auprès de l'AFP Ziad Maalouf, un des jardiniers à l'origine des recours, aux côtés de deux associations de défense de l'environnement."J'appelle Grand Paris Aménagement à pendre acte de cette décision et à reconstituer ces jardins détruits", a-t-il ajouté.Calendrier serréAprès deux interruptions par la justice, le chantier va donc pouvoir reprendre sur la partie autorisée."Deux grues se sont installées courant juin pour préparer la reprise des travaux", a d'ailleurs dévoilé la Ville. Le terrassement est "en cours d'achèvement" et le gros-oeuvre doit démarrer "d'ici fin juillet".La livraison de l'équipement est prévue en "avril 2024", juste à temps pour les Jeux (26 juillet-11 août).La tenue du calendrier est d'autant plus cruciale que le comité d'organisation de Paris-2024, sollicité à maintes reprises sur ce projet, a indiqué qu'il trouverait un autre site pour l'entraînement des nageurs si la piscine d'Aubervilliers ne voyait pas le jour dans les temps.Aubervilliers, qui rêve d'un bassin olympique depuis longtemps, bénéficie d'une enveloppe de 10 millions d'euros de la Solideo, la société chargée des ouvrages olympiques.Soit environ un tiers du budget total de la piscine, réévalué à 32 millions d'euros, la nouvelle version sans solarium faisant baisser la facture d'un million d'euros, a indiqué la Ville.A deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la Seine-Saint-Denis tente d'engranger le maximum d'infrastructures pérennes qu'elle veut constituer en "héritage".La carte des sites a encore bougé fin juin, puisque les épreuves de tir quittent le département, qui accueillera en échange les phases de qualifications du tournoi de boxe.
Il y a 2 ans et 347 jours

Mercedes-Benz Trucks dévoile sa gamme de véhicules électriques

Mercedes-Benz Trucks propose une palette de véhicules pour ces secteurs. [©Mercedes-Benz Trucks] Les véhicules urbains sont utilisés de multiples façons. Ils peuvent servir pour le nettoyage des rues, le déneigement, la récupération des déchets ou les chantiers. De ce fait, les fabricants de matériels doivent adapter leurs produits pour assurer à la fois la performance, la sécurité et le respect de l’environnement. C’est pourquoi Mercedes-Benz Trucks propose une palette de véhicules pour ces secteurs. Et pour le prouver, la marque était présente à l’IFAT de Munich du 30 mai au 3 juin 2022. Ce salon mondial est dédié à la gestion de l’eau, des eaux usées, des déchets et des matières premières. Durant cette période, Mercedes-Benz Trucks a donnéun aperçu détaillé de sa gamme de véhicules. Parmi les produits majeurs de la marque figurent les camions eEconic, carrossés avec une benne de collecte de déchets Zöller, et eActros, ainsi que divers véhicules Unimog. Les véhicules de Mercedes-Benz Trucks « Nos produits entièrement électriques sont neutres, en termes de CO2, explique Ralf Forcher, responsable de Mercedes-Benz Trucks. Ils émettent peu de bruit et constituent donc la solution idéale, notamment pour une utilisation urbaine. » En ce qui concerne les caractéristiques des véhicules, les batteries de l’eEconic se composent de trois packs, chacun ayant une capacité de 112 kWh, dont environ 97 kWh, utilisable, tout comme l’eActros. Le cockpit multimédia interactif installé fournit un flux continu d’informations sur l’état de charge, l’autonomie restante et la consommation d’énergie actuelle. Lire aussi :Mercedes-Benz nomme un nouveau responsable de l’activité “occasion” Les camions sont équipés d’assistant au freinage d’urgence et aux virages. Et résistent aussi aux températures ambiantes comme les plus basses. Quant à l’eActros, Mercedes-Benz Trucks a installé la solution “tout-en-un” eWorX. Développée par ZF, cette dernière permet une grande variété de cas d’utilisation pour les véhicules utilitaires électriques. Le système se présente sous la forme d’une solution plug-and-work1 standard. Il permet de piloter une large gamme d’équipements de travail, tels que des élévateurs à crochet, des chargeurs multi-bennes ou des grues de chargement installées sur des véhicules commerciaux électriques. De plus, les deux moteurs génèrent une puissance continue de 330 kW et de pointe de 400 kW. Avec quatre batteries, l’autonomie de l’eActros peut aller jusqu’à 400 km. 1Installé et prêt à l’usage.
Il y a 3 ans et 12 jours

Au moins six morts dans l'effondrement d'un immeuble en construction en Iran

"Des parties de l'immeuble Metropol de dix étages, à Abadan, dans la province du Khouzestan, se sont effondrées", a annoncé la télévision d'Etat."Six personnes ont perdu la vie et 27 autres sont blessées dans le sinistre", selon la même source.Un précédent bilan, donné à la télévision par le porte-parole du service national des secours, Mojtaba Khaledi, faisait état de quatre morts et 21 blessés.Trente-deux personnes piégées sous les décombres ont été secourues, selon l'agence de presse Ilna, citant le chef des opérations d'aide et de secours d'urgence du Croissant-Rouge iranien, Mehdi Valipour."Selon des témoins, 50 personnes se trouvent toujours sous les décombres", a ajouté le chef du service national des secours, Jafar Miadfar, cité par l'agence officielle Irna.Sous une épaisse poussière grise flottant dans l'air, des habitants et des passants observaient les ruines de l'ancien immeuble, certains encore hébétés, d'autres hurlant d'horreur, d'après des images de la télévision iranienne.Des pompiers déblayaient les décombres à l'aide de grues, à la recherche de survivants, selon la même source.D'autres vidéos sur les réseaux sociaux montrent l'évacuation de corps recouverts d'une couverture sur des brancards, tandis que des femmes pleurent.De nombreuses voitures ont été abîmées voire détruites par la chute de débris, certaines alors que leurs occupants étaient à bord, selon ces vidéos.Secours d'urgenceLe président iranien Ebrahim Raïssi, en visite à Oman, a ordonné aux sapeurs-pompiers de "déployer immédiatement des forces de secours et les équipements nécessaires pour déblayer les débris" à Abadan, selon l'agence Irna."Environ 40% de l'immeuble a été détruit et il risque de s'effondrer complètement", a averti le gouverneur de la ville, Ehsan Abbaspour, ordonnant l'évacuation des bâtiments voisins, très proches.L'immeuble était encore en construction, selon la télévision.L'entrepreneur supervisant les travaux et son propriétaire ont été arrêtés, a indiqué Hamid Maranipour, procureur de la ville, qui compte plus de 230.000 habitants.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident.Le bâtiment se trouvait sur la "rue centrale la plus fréquentée de la ville", où les immeubles environnants sont principalement dédiés à des activités "commerciales, médicales" ou accueillent "des bureaux", à l'instar de l'immeuble qui s'est effondré, a indiqué la télévision.Début 2017, le Plasco building, un centre commercial de 15 étages datant du début des années 1960, s'est effondré dans le centre de Téhéran alors que les pompiers luttaient depuis des heures contre un incendie et en évacuaient les occupants.Selon le bilan officiel, 22 personnes dont 16 pompiers avaient péris lors de ce drame, qui a provoqué environ des dégâts d'un coût total de 15.000 milliards de rials (365 millions d'euros) et mis 3.500 personnes au chômage.
Il y a 3 ans et 47 jours

Les juges des expropriations, témoins des mutations de la Seine-Saint-Denis

Par une grise après-midi à Saint-Denis, une nuée d'avocats arpente avec une juge des expropriations les 13.000 m2 d'un bâtiment de locaux professionnels à moitié vides, du parking jusqu'au toit. Les uns lui vantent l'emplacement idéal, les autres pointent des taches d'humidité aux murs.Dans le cadre de la diversification de la Plaine Saint-Denis, morne quartier d'entrepôts et bureaux, un aménageur public a préempté ces locaux au moment de leur mise en vente. Mais acquéreur et vendeur n'ont pu s'accorder sur le prix, nécessitant l'intervention d'une juge des expropriations pour trancher le litige.Ces magistrats spécialisés sont chargés, en cas de désaccord financier lors d'une préemption ou d'une expropriation ordonnée par la préfecture pour un projet d'utilité publique, d'arbitrer la somme que l'acteur public versera au propriétaire forcé de lui vendre.Cette mission fait de ces juges un maillon essentiel des grands projets d'urbanisme. "Nous sommes là pour assurer un équilibre entre intérêt général et protection des droits individuels et faire en sorte que l'expropriant n'abuse pas des prérogatives dont il dispose", explique Charline Cheruel, 36 ans, qui a rejoint le service en 2019.Dans ce département hérissé de grues, la patte des juges des expropriations se retrouve dans de nombreux chantiers emblématiques des évolutions du département : construction du village olympique pour les JO de Paris-2024, prolongement des lignes 11 et 14 du métro, des tramways T1 et T4, etc. En Seine-Saint-Denis, les besoins sont tels que le pôle compte désormais trois juges, contre une seule il y a quelques années. Une exception dans le paysage des tribunaux de France qui, dans leur immense majorité, n'ont pas même un seul magistrat consacré à plein temps à ce contentieux souvent marginal.Rattrapage historiqueCette particularité tient à la transition tardive que traverse actuellement la Seine-Saint-Denis.Historiquement défavorisé et sinistré par la désindustrialisation, ce territoire de 1,6 million d'habitants connaît ces dernières années un indéniable mouvement de revitalisation urbaine, une attention accrue des pouvoirs publics se conjuguant à la pression foncière de la capitale limitrophe."C'est un département sur lequel la rénovation urbaine ne s'est pas faite. Dans les autres départements autour de Paris, la rénovation s'est faite dès l'après-guerre, ce qui n'a pas eu lieu dans le 93 car les terrains n'étaient pas chers et étaient acquis par des sociétés industrielles qui avaient besoin de surface", analyse Sylvie Suply, 63 ans, juge des expropriations à Bobigny depuis onze ans.La lutte contre les marchands de sommeil et l'habitat insalubre, une priorité des autorités en Seine-Saint-Denis, les accapare beaucoup et les amène à écumer des villes comme Aubervilliers, Saint-Ouen et Saint-Denis.L'opération phare du service actuellement est le plan de rénovation urbaine, étalé jusqu'en 2030, du quartier du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois, copropriété parmi les plus dégradées de France, connue pour avoir servi de décor au film "Les Misérables".Pour procéder à la destruction des grandes barres insalubres, un nouvel immeuble est exproprié chaque année, soit plus de 150 nouveaux dossiers qui atterrissent à chaque fois sur le bureau des juges.Lors des visites sur place, "on entend dans les cages d'escaliers des dealers siffler pour prévenir qu'ils ne sont plus tout seuls. On va visiter les biens et c'est souvent vraiment terrible. Des cafards qui montent aux murs, une salle de bains avec de la moisissure partout, une multiprise pour l'ensemble des appareils électriques de la famille...", témoigne Bénédicte Baudoin, 44 ans.Petit à petit, un urbanisme remplace l'autre dans le département, observe Sylvie Suply : "il y a des créations de quartiers plus que de grands ensembles, avec des immeubles moins hauts, beaucoup de services de proximité comme des petits commerces, des crèches, des jardins aménagés pour les enfants".Pour les juges des expropriations en Seine-Saint-Denis, il reste toutefois encore du travail... "pour quelques décennies".
Il y a 3 ans et 54 jours

Des grues de chantier dansent dans le ciel de Bobigny en Seine-Saint-Denis

"C'est Boboche (surnom de Bobigny, ndlr), il n'y a qu'ici qu'on voit ça", sourit Thomas, un habitant venu assister au spectacle comme de nombreuses familles.Sous les yeux du public, dix grues se sont émancipées de leurs tâches répétitives pour s'adonner à une réalisation inhabituelle dans la lumière rasante du soir.Entre la mairie et la préfecture, au milieu des HLM, elles officient sur le chantier du centre-ville de Bobigny, en lieu et place d'un centre commercial vétuste, qui accaparait depuis les années 1970 le cœur de cette ville populaire de banlieue parisienne.Avec les grutiers, "on a fait des répétitions au sol, et on disait +quart de tour à droite+, +attendez le top+, ils ont chacun un plan avec leur chorégraphie", des indications par talkie-walkie et des repères visuels dans le paysage urbain, explique la chorégraphe Kitsou Dubois, connue pour son travail en apesanteur."On n'a pas l'habitude de ces engins, qui se déplacent très lentement, il y a une grande disparité de vitesse des grues. On a simulé les grues en 3D pour pouvoir ensuite écrire la musique", enchaîne Alexandre Bouvier, compositeur qui a mêlé aussi bien les sonorités enfantines d'une boîte à musique que le célèbre psaume de Vivaldi "Nisi Dominus".D'ici 2023 un quartier flambant neuf doit sortir de terre, avec des logements, commerces, espaces verts et même un cinéma. Une petite révolution urbaine pour les quelque 50.000 Balbyniens de cette commune marquée par des cités bétonnées, construites sur dalles.La ville communiste, qui a porté ce spectacle avec le promoteur Cogedim, veut que le chantier ne soit pas uniquement synonyme "du bruit, des gravats. On fait en sorte d'inverser un peu les choses, de lever les yeux et de regarder vers l'avenir", encourage Claire Dupoizat, adjointe au maire chargée de la culture.
Il y a 3 ans et 67 jours

Savoie : Soframat, nouveau représentant de Sipe

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Soframat assure la représentation de Sipe sur trois régions… pour le moment. [©Sipe] La société Soframat, loueur depuis 1979, a été reprise, il y a un an, par le groupe Tam. « Nous louons les centrales à béton de la marque italienne Sipe depuis plus de 20 ans sur la Savoie et la Haute-Savoie, explique Adrien Fernandez, gérant. Nous sommes désormais les représentants exclusifs pour l’Auvergne – Rhône-Alpes, la Bourgogne – Franche-Comté et le Grand Est. » Le choix a été fait par Soframat de se limiter, pour le moment, à trois régions, afin de rester à porter rapide d’intervention, si besoin. « Nous allons devenir le représentant de Sipe pour l’ensemble du territoire français dans les douze mois qui viennent. Mais nous avons décidé de temporiser pour installer notre structure, valider nos process et prendre le temps de trouver des partenaires. Nous cherchons aujourd’hui des représentants locaux, pour développer notre réseau. Dans l’idéal, un autre loueur de grues comme nous, les passerelles étant très nombreuses avec les centrales à béton… » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Sipe réalise la conception et la fabrication des centrales, Soframat gère la distribution, l’installation, le SAV et l’éventuel démontage des unités. « Le modèle qui est le plus sollicité reste la centrale à béton Torre 1700 Fast, qui possède un pré-chargement des granulats, et ne demande qu’une implantation au sol de 4 m x 4 m, hors rayon raclant. Elle offre une capacité de production de 35 m3/h. Et surtout, un malaxeur planétaire qui permet de garantir la qualité du béton.  Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 76 jours

Le Syndicat professionnel des monteurs et dépanneurs de grues à tour intégré à la fédération DLR

Le SPMDG, syndicat professionnel des monteurs et dépanneurs de grues à tour créé en 2010, a décidé de se dissoudre afin d'intégrer la fédération DLR, au sein de la commission CPMDG.
Il y a 3 ans et 89 jours

Würth innove avec Préci'Force « évolution » pour un serrage et desserrage sans effort

Grâce à son témoin de serrage et à sa technologie de roulements à billes, la Préci’force « Évolution » est une invention révolutionnaire qui permet d’assurer un serrage optimal et constant, mais surtout de réduire de 80% les efforts au desserrage. En plus, elle est réutilisable. Augmentation du rendement, réduction de la pénibilité et des risques de TMS… autant d’avantages qui sauront satisfaire les professionnels au mieux.L’écrou PRÉCI’FORCE « ÉVOLUTION » a été conçu pour le serrage et le desserrage sans effort des tiges de coffrage dans la réalisation de voiles/murs béton.Cet écrou en acier C45 zingué possède un filetage intérieur de Ø23 mm pas Dywidag, adapté aux tiges de coffrage standard, ainsi qu’une butée à rouleaux qui permet de réduire drastiquement les efforts au desserrage.Les + produits : Gain de temps : réduit le temps très coûteux de rotation des grues et le coût de main d’œuvre pour les opérations de serrage / desserrage des tiges de banches. Technologie de roulements à billes qui facilite le desserrage (réduction des efforts de 80%) : prévention des TMS et de la pénibilité au travail. Serrage maîtrisé : la Préci’Force permet un serrage optimal et constant qui évite la déformation des structures : voile ou mur. Sécurité par contrôle visuel : lorsque la platine entre en contact avec le panneau, il ne reste qu’un ou deux tours de clé à donner pour finaliser le serrage. Vous êtes assurés d’effectuer un serrage optimal, tout en réduisant les efforts au desserrage. Le temps ainsi gagné (jusqu’à 7 fois plus d’écrous desserrés en 1h) permet une augmentation de la productivité et des économies en coût de main d’œuvre. Solution durable et économique : la Préci’Force est réutilisable et donnée pour une utilisation de 20 000 cycles de serrage / desserrage.Caractéristiques techniques :Écrou de banche pour tige artéon,Surplat : 36 mm,Filetage intérieur : Ø 23 mm pas Dywidag,Matière : acier C45 zingué,Équipé d’une butée à rouleaux.
Il y a 3 ans et 95 jours

Pourquoi et comment acheter du matériel de travaux publics d’occasion ?

Étant donné le prix élevé des appareils neufs, il est mieux d’opter pour du matériel d’occasion. De plus, si les équipements et les outils sont dans le domaine des travaux publics, ils sont réputés pour être performants et de qualité. Ainsi, le choix d’acheter du matériel de travaux publics d’occasion allie non seulement une efficacité prouvée mais aussi, il permet de réaliser des économies. Cependant, comment s’y prendre pour profiter de cette petite astuce ? Les raisons d’acheter du matériel de travaux publics d’occasion L’achat du matériel de travaux publics d’occasion génère beaucoup d’avantages à savoir : La performance de l’outil Le matériel et les outils d’occasion sont idéals pour des usages occasionnels surtout s’ils proviennent des travaux publics. En vous fournissant auprès de ces derniers vous serez sûr de la performance du matériel, du fait que l’envergure des travaux engagés dans ce domaine est toujours conséquente. L’existence de plusieurs modèles Les équipements de travaux publics se présentent sous différents modèles avec plusieurs types de marques. Tous les goûts et tous les besoins seront donc comblés en se tournant vers l’occasion. Que ce soit des équipements récents ou anciens, il n’y a rien à redire sur la prestation et sur la variété des choix qui vous seront proposés Vous aurez même l’embarras du choix en découvrant des appareils comme les grues, les pelles ou encore un tractopelle d’occasion. L’économie et la facilité de mise en œuvre En se tournant vers le matériel d’occasion, vous pouvez bénéficier d’une économie considérable par rapport au prix du neuf. Vous avez le choix entre une vente aux enchères ou un déstockage. Certaines entreprises publiques réalisent également des ventes d’équipements en lots. Seulement, il ne faut pas se focaliser sur leur prix abordable, vous devez prendre en compte la qualité de vos trouvailles. D’autre part, vous pouvez aussi profiter d’une sécurité en optant pour du matériel de travaux publics d’occasion. En effet, ce dernier est réparé avant d’être soumis à la clientèle. Il subit également des tests de reconditionnement dans le but d’attester de sa conformité. Les astuces pour acheter du matériel de travaux publics d’occasion Avant d’acheter du matériel de TP d’occasion, il faut d’abord se renseigner sur l’état du matériel en question, en recherchant les défauts et les détériorations qu’il a pu subir durant sa précédente fonction. Vous pouvez vous approcher du revendeur, dans le but de mener une enquête sur l’historique du matériel, en le questionnant sur la présence ou non de dysfonctionnement. Mais aussi sur les dates de vidanges et d’entretiens qu’il a déjà subis. Même si une fiche comportant toutes les informations concernant le matériel vous est remise au moment où vous vous intéressez au modèle, il est mieux de consulter l’avis d’un expert en mécanique. Il pourra déterminer les caractéristiques comme la qualité et le niveau du liquide de refroidissement, de l’huile de moteur et des autres types de liquides qui participent au bon fonctionnement du matériel. Vous devez également évaluer le nombre d’heures de fonctionnement de l’appareil afin de connaître sa valeur. En sachant ces caractéristiques, vous pourrez entamer les négociations du prix. Par la même occasion, vous devrez contrôler les documents de ventes ainsi que les papiers qui concernent la machine. Également, assurez-vous d’approcher des revendeurs qui possèdent déjà une image de marque afin d’éviter les contrefaçons. En concluant un contrat de vente avec des revendeurs possédant une bonne réputation, vous serez sûr d’avoir les garanties nécessaires sur le matériel. Sachez qu’il existe des plateformes de commercialisation de matériel de travaux publics d’occasion que vous pouvez consulter avant de faire votre choix.
Il y a 3 ans et 115 jours

Lancement du chantier controversé de la tour Triangle, un des projets-phares de Paris

La Tour Triangle, projet pharaonique chiffré à 660 millions d'euros, commence à sortir de terre dans le XVe arrondissement. Des silos de plusieurs mètres de haut y ont fait leur apparition sur le site des travaux.Une fois terminé, ce gratte-ciel de 180 mètres et 42 étages, dont la livraison est prévue au premier semestre 2026, doit devenir le troisième immeuble le plus haut de Paris, derrière les tours Eiffel et Montparnasse."Ça participe de la philosophie de développement du groupe, qui est un opérateur des grandes villes", s'est félicité auprès de l'AFP le président d'URW, Jean-Marie Tritant. "Cette tour fait une couture urbaine entre Issy-les-Moulineaux et Paris, elle participe à l'évolution de la ville de demain".Le projet, lancé en 2008, a été validé en 2015 sous la mandature d'Anne Hidalgo malgré la vive opposition de ses alliés écologistes et d'élus de droite dont Philippe Goujon, le maire (LR) du XVe."Le quartier va être sinistré pendant plusieurs années", s'est-il indigné auprès de l'AFP, dénonçant déjà un "ballet ininterrompu de camions qui vont délivrer du béton, quatre grues géantes..."Le parquet de Paris a ouvert en juin une enquête préliminaire pour "favoritisme" autour de la concession sur laquelle doit être bâtie la tour.Prévue essentiellement pour des bureaux, qui occuperont les trois quarts de ses 91.000 mètres carrés de surface, elle abritera également un hôtel de 130 chambres, une crèche et des commerces, mais est conçue comme "réversible", c'est-à-dire facilement transformable en logements.Redresser la barreSigne de sa fragilité financière, le groupe a réduit à 30% sa participation au chantier en lançant une coentreprise avec l'assureur Axa pour réduire ses coûts.En 2021, la foncière, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon, a vu ses résultats s'éroder encore, largement à cause des restrictions anti-Covid en Europe pendant le premier semestre.Son chiffre d'affaires s'est établi à 1,72 milliard d'euros, soit moins qu'en 2020 (-3,7%, -1,6% à périmètre constant), tandis que son résultat net récurrent, indicateur de référence pour les foncières, a rétréci à 1,01 milliard (-4,9%).Mais le groupe a redressé la barre, avec un taux de vacance qui a nettement reculé au second semestre (à 7%, -1,3 point en un an), grâce aux réouvertures permises par la campagne de vaccination."C'est quand même une entreprise qui a subi un énorme +stress test+ en 2020 et 2021. On a fermé à plusieurs reprises les centres commerciaux, l'activité événementielle, et là, on voit une reprise", note Florent Laroche-Joubert, analyste chez Oddo BHF.L'activité événementielle du groupe, qui possède plusieurs parcs d'expositions dont celui de Villepinte (Seine-Saint-Denis), s'est relevée avec 32 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 6 en 2020.Bye bye USA ?Mais le groupe est toujours corseté par une dette de 22,6 milliards d'euros (contre 24,2 milliards fin 2020), produit de l'absorption en 2018 du groupe Westfield et de son large portefeuille aux Etats-Unis, jamais totalement digérée.Il n'engage ainsi plus de nouveaux investissements seul, et a promis de céder pour 4 milliards d'actifs en Europe d'ici à la fin de l'année.Il en est pour l'heure à 2,5 milliards, la dernière cession en date étant une part de 45% dans le centre commercial Carré Sénart, en région parisienne, reprise par les filiales assurances de la Société Générale et BNP Paribas."La deuxième partie de cet effort, c'est la réduction drastique de notre exposition au marché américain", explique à l'AFP Jean-Marie Tritant, qui avait pris la tête d'URW après une fronde d'actionnaires menée par Xavier Niel, premier actionnaire du groupe, et Léon Bressler, l'ancien patron, opposés à l'acquisition de Westfield."On aura engagé dans le courant de l'année 2022 la sortie de tout ou partie des Etats-Unis", a assuré Jean-Marie Tritant lors d'une conférence téléphonique.A la Bourse de Paris, vers 09h40, le titre URW prenait 5,79% à 70,48 euros dans un marché en légère hausse de 0,13%.
Il y a 3 ans et 139 jours

Construction, géométrie, maths et mesures…

L’étalonnage est un processus de certification de la fiabilité des instruments de mesure et de leur niveau de précision. Dans le BTP, l’étalonnage des techniques et du matériel de construction est une nécessité. En effet, c’est ce procédé qui garantit la qualité des ouvrages et leur durabilité dans le temps. Quels sont les avantages d’un étalonnage régulier et pourquoi est-il important de disposer des équipements d’étalonnage au sein de l’entreprise ? Quelle est l’importance des équipements d’étalonnage dans une entreprise de BTP ? L’étalonnage permet de comparer deux types d’appareils. Le premier instrument est celui que l’on souhaite étalonner. Le second quant à lui est une sonde de référence de température. C’est elle qui permet de définir le niveau de précision de votre appareil. Procéder à un étalonnage de vos instruments permet de garantir leur précision en rapport avec la mesure. Les équipements comme les thermocouples embarqués font régulièrement l’objet d’étalonnage. Pour ce faire, le recours à une sonde de température de référence est un impératif. À la suite de leur usure normale liée au temps qui passe, les appareils de mesure connaissent une dérivation au fil du temps. C’est pourquoi ces derniers nécessitent un étalonnage régulier. Le niveau de stabilité des sondes RTD est supérieur à celui des thermocouples. Autrement dit, leur pourcentage de dérivation est faible comparé à celui des thermocouples qui s’accroît à mesure que le temps passe. Que la tendance en matière de dérivation soit faible ou élevée, la nécessité s’impose de procéder à un étalonnage régulier de vos appareils de mesure. Cela permet de maintenir constamment une meilleure qualité des produits fabriqués et la fiabilité des données recueillies. L’indispensable étalonnage dans les techniques de construction L’utilisation et l’environnement déterminent la fréquence d’étalonnage des équipements. Cela va sans dire, les ondes dérivent plus rapidement dans des environnements difficiles et moins vite dans un environnement ayant moins de contraintes. Pour définir la nécessité d’un étalonnage, vous devez également prendre en compte la précision de la mesure. L’importance de l’étalonnage dépend en effet de la spécificité et du niveau de précision attendu lors du paramétrage de la mesure. L’étalonnage des instruments doit intervenir dans le cadre d’une procédure opérationnelle standard (SOP). Ce procédé peut d’ailleurs impacter de manière significative le résultat de la mesure au cas où un dysfonctionnement de la sonde survient. Dans un tel cas de figure, il peut advenir que de petits écarts soient constatés. Dans le BTP, le processus de fabrication des matériaux implique le maintien des températures. Un faible pourcentage d’écart de celle-ci pouvant entraîner des dommages irréparables telle la mauvaise qualité des produits ou carrément la perte d’un lot entier. Inspection et étalonnage des équipements de BTP Les grues et les appareils de levage sont parmi les équipements de BTP qui nécessitent une inspection constante. Cette précaution permet de s’assurer que les équipements de levage présents sur le chantier sont en parfait état de fonctionnement. L’évaluation de la conformité des grues et des appareils de levage peut se faire dans un cadre légal ou volontaire. En sollicitant l’expertise des organismes de certification agréés, vous pouvez bénéficier des formations ou des recyclages destinés à vos salariés exerçant comme opérateurs de grues ou de plateformes élévatrices. L’inspection des appareils proprement dite comporte différentes étapes. On peut citer pêle-mêle : l’inspection du matériel de levage, le contrôle des niveaux de ligne, la vérification des poutres de grues, des embrayages, des freins, des poulies, etc. En faisant contrôler régulièrement vos grues et appareils de levage, vous garantissez la fiabilité de vos équipements et la sécurité de toutes les personnes qui interviennent sur les sites des différents chantiers. Ces opérations permettent également d’assurer la conformité de vos équipements par rapport aux normes réglementaires. Étalonnage et certification des équipements dans l’univers de la construction En cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel à un service de certification et d’étalonnage agréé. Parmi les missions assignées à ces organismes, il y a la garantie de conformité de vos équipements aux directives et normes en vigueur. Fabricants et importateurs des biens industriels doivent donc veiller à ce que leurs équipements soient conformes aux directives nationales et internationales. Vous êtes propriétaire de grues, d’appareils de levage ou vous exploitez simplement ces équipements ? Quoiqu’il en soit, assurez-vous de la fiabilité de leur utilisation et de leur conformité aux exigences légales. Cela peut se faire au travers d’une inspection réalisée par les équipes assermentées sur les grues et les appareils de levage. Faire appel à un organisme agréé pour des besoins de cette nature est d’une extrême nécessité. Le contrôle, l’inspection, la vérification et la certification font partie des missions dévolues à ces experts. Il s’agit en réalité d’une expertise de haut niveau conjuguée à une expérience certaine et des outils de pointe qui permettent de réaliser des diagnostics de toutes natures. Ces inspections concernent aussi bien le dispositif de manutention des matériaux que ceux destinés aux déplacements du personnel.
Il y a 3 ans et 202 jours

Paris-2024, métro du Grand Paris : la Seine-Saint-Denis en chantier

"La Seine-Saint-Denis va être en chantier dans les dix années qui viennent", glissait récemment à la presse Stéphane Troussel, le président socialiste du conseil départemental.Les travaux de gros oeuvre ont déjà démarré tambour battant sur plusieurs sites.Dans le secteur de l'immense tour Pleyel à Saint-Denis, elle-même en cours de réhabilitation pour devenir un hôtel haut de gamme, des dizaines de grues zèbrent le ciel.A quelques encablures, pelleteuses et camions s'affairent dans la fourmilière du chantier de la gare Saint-Denis-Pleyel, future plus grosse gare du Grand Paris Express. Elle devrait voir défiler environ 250.000 voyageurs par jour via quatre lignes de métro (opérationnelles entre 2024 et 2030), et d'autres connexions.A ses pieds apparaissent les prémices du franchissement urbain, une enjambée de béton longue de 300 mètres par-dessus les 42 voies du faisceau ferroviaire, conçue pour relier, par les mobilités douces, la gare à un quartier proche du Stade de France.Non loin de ces chantiers liés au transport, des projets-phares des Jeux olympiques de Paris-2024 prennent forme.Quelque 4.000 personnes s'affairent sur celui du village des athlètes, à cheval sur Saint-Ouen, l'Ile-Saint-Denis et Saint-Denis, non sans susciter des nuisances dénoncées par les riverains. A Saint-Denis, le terrain du futur centre aquatique olympique, seul équipement sportif construit pour les Jeux, est en phase de dépollution.Sur les plus de 1,5 milliard d'euros d'investissements publics nécessaires aux JO, "près de 80%" sont situées en Seine-Saint-Denis, "car les Jeux ont été avant tout pensés en termes d'héritage territorial pour les populations qui en avaient le plus besoin", a souligné le Premier ministre Jean Castex en septembre."Désenclaver des villes"Les JO doivent également se traduire par d'autres constructions comme des piscines et le village des médias à Dugny, convert après la compétition en 1.300 logements dont 20% de logements sociaux. Ces projets font toutefois l'objet de contestations locales voire d'actions en justice.Ces travaux sont "liés à une forme de rattrapage en termes de construction de logements" pour répondre aux besoins de la population, souligne Paul Lecroart, urbaniste à l'Institut Paris Région.Le métro va également "désenclaver des villes et permettre aux habitants d'accéder plus facilement aux emplois", ajoute-il en citant l'exemple de la ligne 16 qui passera par Sevran et Montfermeil."On considère que les JO vont être un accélérateur, sur des sujets sur lesquels on n'était pas en panne mais on aurait mis beaucoup de temps à intervenir", estime Emmanuel Constant, vice-président du conseil départemental chargé de l'éducation et des Jeux olympiques.Le département entend "maximiser les retombées économiques" des Jeux, notamment via une charte signée par l'ensemble des acteurs. Ainsi, 164 millions d'euros de marchés publics ont déjà été attribués à des PME du département (un tiers de l'objectif global), indiquait-il le mois dernier."La Seine-Saint-Denis profite des grands travaux engagés actuellement, ça se note dans les chiffres d'affaires dans la construction et dans l'emploi", rebondit Mickaël Le Priol, économiste à la chambre de commerce et d'industrie Paris-Ile-de-France.L'emploi dans le département est supérieur de 0,7% (+ 4.000 emplois) au niveau d'avant-crise, note cet expert, pour qui ce rebond s'explique aussi par d'autres domaines porteurs comme la livraison.Le chômage reste par ailleurs fort, à 10,9% au deuxième trimestre 2021 selon l'Insee.Ces projets d'envergure ne doivent pas masquer les maux chroniques du département, relevés en 2019 dans un rapport parlementaire. "Les inégalités de traitement de l'État vis-à-vis du département perdurent, notamment en termes de service public", nuance M. Constant.La Seine-Saint-Denis n'est d'ailleurs pas le seul département francilien à se transformer, "la première couronne de l'agglomération parisienne est vraiment dans une effervescence en ce moment", nuance aussi M. Lecroart, mettant en garde contre un effet de gentrification dû à cette transformation.
Il y a 3 ans et 223 jours

La Bourse de Commerce, un écrin en béton pour l’art contemporain

Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault [©Vladimir Partalo] Retrouvez bientôt en exclusivité la video sur la Bourse de Commerce Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault. Son ouverture a eu lieu au printemps dernier. La Bourse de Commerce est le 3esite permanent de la collection d’art contemporain de l’entrepreneur français. Comme les deux précédents, le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana à Venise, il a été rénové et aménagé par l’architecte japonais Tadao Ando. Accompagné, cette fois, de Niney et de Marca Architectes et Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques. Pour le bâtiment parisien, Tadao Ando « a très vite eu l’intuition d’un cylindre dans la rotonde de la Bourse du Commerce », se souvient Thibault Marca, de Niney et Marca Architectes. Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. « Je pense que le béton est un matériau qui représente le XXIe siècle. Nous l’avons utilisé dans une forme géométrique simple au cœur d’un bâtiment pluri-centenaire. Non seulement la structure de ce bâtiment est conservée, mais elle reste vivante grâce à la création d’une nouvelle architecture », indique Tadao Ando. Un cylindre en écho à la circularité du bâtiment Il faut laisser glisser sa main sur ce béton lisse pour deviner combien ce travail a été minutieux et rigoureux. Lors de sa dernière visite du chantier, Tadao Ando a déclaré que ce béton figurait parmi les plus beaux qu’il ait jamais vus. Le cahier des charges pour le béton était de proposer une formulation innovante, qui puisse surprendre le public, tout en gardant le geste de l’architecte Tadao Ando. C’est-à-dire la reconstitution d’un béton à partir d’un calepinage de tatamis. « Le challenge consistait à proposer une solution démontable, car François Pinault n’est pas propriétaire du lieu. Il n’était donc pas question d’un voile massif en béton. Il a fallu imaginer une structure métallique habillée de part et d’autre, d’une peau de 12 cm d’épaisseur sur une hauteur de 9,33 m. Nous avons utilisé des bétons auto-plaçants, provenant de la centrale Unibéton d’Aubervilliers », explique Roland Merling, responsable national de la prescription chez Ciments Calcia. La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. [©Vladimir Partalo/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]La majestueuse verrière plafonne à 35 m de hauteur, datant de 1889. [©Marc Domage/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. Les ajouts techniques ont été réalisés, tout en préservant la structure « Celui-ci prend naissance en sous-sol, puis émerge au rez-de-chaussée, en s’immisçant à travers les trémies de la structure existante par la mise en œuvre d’une douzaine de poteaux. Ceci, pour éviter une réalisation massive et permettre de conserver la structure. Pour le plancher métallique, une dalle en béton a été coulée sur le dessus. Le cylindre est ici hybride, espace scénographique et symbolique, mais aussi technique. Il gère ainsi le climat, la lumière, l’acoustique… », insiste Thibault Marca. Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. Une formule de béton sur mesure Pour ce chantier d’exception, Unibéton et Ciments Calcia ont conçu une formule de béton sur mesure, qui a répondu à la complexité du coulage liée aux banches et aux armatures. Cette formule a aussi permis d’obtenir une teinte gris clair spécifique et homogène pendant toute la période de coulage, sur plusieurs mois. « Une caractérisation du béton avait lieu au départ de la centrale. Et ensuite, une deuxième lors de la mise en place à la pompe. » Quelque 650 m3 de béton esthétique ont été mis en œuvre, pour un total de 4 500 m3 pour la globalité du chantier. Composé de 863 panneaux perforés, le cylindre présente quatre ouvertures identiques. Autour de lui, un escalier en béton dessert quatre niveaux d’exposition, dont un en sous-sol. Il offre aux visiteurs des points de vue variés sur le bâtiment historique. Une fois avancé au centre de ce vaste espace, le visiteur lève naturellement le regard vers la majestueuse verrière, qui plafonne à 35 m de hauteur. Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Le geste de l’architecte Tadao Ando reconstitue un béton à partir d’un calepinage de tatamis. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. Restaurée, la verrière laisse aujourd’hui la lumière du jour inonder l’intérieur du bâtiment. Elle remet en valeur le panorama marouflé de 1889, qui dépeint le commerce mondial sur les 1 400 m² de la voûte. Cette œuvre qui renvoie près d’un siècle et demi dans le passé peut désormais être observée de plus près. En montant sur une coursive qui entoure la cime du cylindre de béton, conférant à ce dernier une fonction tant pratique qu’esthétique. Une attente forte de l’acoustique Etant donné la position de la Bourse de Commerce, au centre de Paris, dans un lieu exigu, il n’y pas eu de grues. Aussi les banches ont, elles, été transportées à la main. Il ne devait y avoir aucun défaut lors du décoffrage. Pas question non plus de détruire certaines banches comme souvent sur d’autres chantiers. Une grande rigueur était de mise. Les critères du cahier des charges mettaient en avant la maîtrise maximale de l’acoustique. « Comme il y a un vide entre les deux voiles, nous avons imaginé des pièges à sons. Certains écarteurs de banche ont été munis d’amortisseurs acoustiques. En plus de la réalisation d’un gommage de la peau du béton, outre le lissage de l’entièreté de la teinte du béton, a permis de casser le renvoi unidirectionnel des ondes sonores et de le provoquer de façon multidirectionnelle. Et de participer à l’amélioration de l’acoustique du lieu », conclut Roland Merling.  Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 251 jours

Découvrez les lauréats des 3èmes "Trophées grues à tour"

DISTINCTION. Ce sont quatre lauréats qui viennent d'être désignés, lors de la troisième édition des "Trophées grues à tour", organisés par la fédération des matériels de construction et de manutention (DLR) et le syndicat professionnel des monteurs et dépanneurs de grues (SPMDG).
Il y a 3 ans et 292 jours

Le juteux marché de la reconstruction en Libye attise les convoitises

Des grues rouillées sur les carcasses de bâtiments inachevés se succèdent le long de la corniche de Tripoli, la capitale, un témoignage d'une économie longtemps à l'arrêt.Des centaines de projets, estimés à eux seuls à plusieurs milliards de dollars, ont été abandonnés après la chute en 2011 du dictateur Mouammar Kadfhafi, en raison de l'instabilité. Ils avaient été lancés au tournant de la décennie 2000-2010 par des mastodontes mondiaux.Ces chantiers pourraient néanmoins bientôt reprendre de plus belle: la fin des combats, notamment aux portes de la capitale, et l'installation en mars dernier d'une autorité exécutive unifiée pour mener la transition ravivent l'espoir d'une reconstruction dans un pays où les infrastructures existantes ont aussi beaucoup souffert.D'après certaines estimations, les besoins après les dégâts infligés par une décennie de conflit "dépassent les 100 milliards de dollars", souligne l'économiste libyen Kamal Mansouri, qui voit "la Turquie, l'Italie et l'Egypte décrocher la plus grosse part du gâteau".Comparée à la Syrie, pays meurtri par dix ans de guerre, "la Libye représentera un plus grand champ de compétition pour la reconstruction", juge l'expert Samuel Ramani. Et cette "compétition pour les contrats sera beaucoup plus intense qu'en Syrie", ajoute-t-il."Se repositionner"Dès l'installation du nouveau gouvernement de transition en mars, Tripoli est devenue le théâtre d'un ballet diplomatique, où l'économie n'est jamais loin.Quand le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, s'est rendu dans le pays quelques jours après l'éclaircie politique du printemps, il était accompagné du patron du géant pétrolier italien ENI.Actif en Libye depuis 1959, le groupe italien se positionne désormais pour la construction d'une centrale photovoltaïque dans le sud de la Libye.Quelques semaines plus tard, lors d'un déplacement à Paris, le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah a été reçu par l'organisation patronale française, le Medef, qui souhaite voir les entreprises tricolores "prendre activement part à la reconstruction".Début juin, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, est, lui, venu accompagné de plusieurs hommes d'affaires, dans l'espoir de participer à "la reconstruction et au développement" du pays.Les voisins de la Libye ne sont pas en reste: le groupe algérien Sonatrach a récemment dit envisager une reprise de ses activités, alors que les responsables tunisiens ont multiplié les appels du pied pour réactiver une collaboration vitale pour leur économie, surtout celle du sud.Des discussions ont également eu lieu avec l'Egypte, pour qui la Libye était un important marché avant 2011, notamment dans le bâtiment.Profitant de sa proximité avec les élites de la Tripolitaine, la Turquie s'est déjà positionné sur d'importants projets dans l'Ouest.Depuis la désignation de M. Dbeibah, lui-même issu des milieu d'affaires, de nombreux "conseils" bilatéraux ont été réactivés, et les "forums économiques" se sont multipliés.Financements"La Libye n'a rien construit depuis 10 ans, elle n'a pas maintenu son infrastructure. C'est un pays riche qui a des besoins de travaux légitimes", confie à l'AFP Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye au sein du centre de réflexion Global Initiative.Le réseau électrique est défaillant, les infrastructures sont à plat: la plupart des aéroports ont été endommagés par les combats et il n'y a ni ligne ferroviaire ni autoroutes.Mais ce marché prometteur n'est pas sans risques: "avant 2011, il y a eu quantité exceptionnelle de chantiers lancés et attribués à la Chine, la Russie et la Turquie. Sauf que la Libye n'est plus ce qu'elle était en 2006, on ne sait pas où en sont les réserves de dollars, on ne sait pas si les conditions de sécurité sont bonnes", note M. Harchaoui."Dbeibah s'imaginait avoir le budget de l'Etat depuis mars, or, ce n'est toujours pas le cas", insiste-t-il.La sécurité reste à ce jour précaire. Les mercenaires étrangers sont toujours stationnés dans le pays, les milices n'ont pas été démantelées.Politiquement, les élections législatives et présidentielle annoncées pour décembre, censées boucler la phase de transition, semblent de plus en plus hypothétiques. Avec le risque persistant de voir le pays replonger dans le chaos.
Il y a 3 ans et 299 jours

A Champigny, des compagnons équipent les voies du Grand Paris Express

Après le génie civil, place aux équipements: sur un tronçon de 2,5 kilomètres de cette commune du Val-de-Marne, le groupement Alstom et Colas Rail est à la manoeuvre. Protégés de la tête au pied, les ouvriers posent les chemins de câbles et les supports sur lesquels reposeront les caténaires et la passerelle piétonne du futur métro.Situés au sommet et sur les côtés du tunnel fraîchement creusé, ces éléments prennent place le long des 2,5 kilomètres du tronçon "de débranchement".Ce court secteur est l'un des plus avancés, avec l'arrière gare de Noisy-Champs à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), du chantier du Grand Paris Express et de ses 68 gares réparties sur 200 kilomètres autour de Paris.A terme, cette section de tunnel fermée au public permettra de relier la ligne 15 au site de maintenance de Champigny-sur-Marne."Tout sera prêt pour le 2 septembre", assure Selim Hmidy, responsable de la partie caténaire et équipement linéaire pour Alstom.Sans être un entraînement, c'est une sorte de "phase d'apprentissage" avec "des petites optimisations", poursuit-il, avant la réalisation des travaux ferroviaires sur le reste du tronçon, où circulera le métro avec ses voyageurs.Le groupement Colas Rail (spécialiste des infrastructures ferroviaires) et Alstom (constructeur ferroviaire) a été choisi en septembre 2018 par la Société du Grand Paris pour équiper les 17 kilomètres du secteur Est de la ligne 15 du Grand Paris Express, entre les stations Noisy-Champs et Vert de Maisons.Ce contrat de 155 millions d'euros mobilisera "jusqu'à 260 collaborateurs" sur une période de 69 mois.Au total, 46 kilomètres de caténaires et de voies ferrées, 34 kilomètres de chemins de câbles et 17 kilomètres de colonne sèche sont en cours de réalisation sur ce chantier.Mise en service "mi-2025"La zone de débranchement au niveau de la gare de Noisy-Champs, futur terminus de la ligne 15 Sud, est déjà entièrement équipée, ont affirmé à la presse les membres du groupement.Et sur le tronçon de débranchement de Champigny, le bétonnage et la pose des voies ferrées "est terminée" depuis deux semaines, a souligné Eric Hausherr, chef de la partie voie ferrée.Sur cette partie du chantier, 3.000 m3 de béton ont été coulés et quelque 6.000 traverses à coque rigide ont été posées, séparées de la voie par une couche élastique pour atténuer les vibrations.A quelques centaines de mètres du futur site de maintenance, une poignée d'ouvriers réalisent encore les dernières soudures, masques de protection sur la tête et aspirateur de fumée à la main.Pour "créer les voies" du futur métro, des morceaux de rail de 18 mètres de long ont été descendus dans le tunnel, avant d'être soudés pour former des sections de 250 à 400 mètres, elles-mêmes assemblées les unes aux autres.La semaine prochaine, les compagnons s'attelleront à la pose de la caténaire dont la structure, en aluminium, est encore entreposée à la surface du chantier entre les grues et les gravats.L'intérêt est "d'éprouver la méthodologie", affirme M. Hausherr, pour le moment satisfait du travail accompli.La fin de ce chantier de 17 kilomètres est attendue en 2024 et la mise en service de la ligne 15 Sud est prévue à la "mi-2025", avec un retard lié au Covid de "trois à huit mois", a rappelé Thomas Hantz de la Société du Grand Paris.
Il y a 3 ans et 313 jours

Le système RTK.42, l'allié sécurité des opérations de levage sur les chantiers du Grand Paris Express

Les cadences de production des chantiers du Grand Paris Express sont très soutenues. L’utilisation des Grues Mobiles en complément des Grues à Tour sont la norme pour assurer les délais ou pour réaliser des opérations spéciales. Néanmoins, les dangers de collision entre Grues Mobiles et Grue à Tour sont importants et peuvent impacter significativement la production du chantier. Les Grues Mobiles peuvent aussi être amenées à évoluer dans des environnements contraints en termes de risque, par exemple à proximité de voies ferrées en exploitation. Fort de ce constat, la quasi-totalité des lignes du Grand Paris Express comptent au moins un chantier qui utilise le système RTK.42 pour la sécurité des biens ou des personnes pendant les opérations de levage avec des Grues Mobiles :Ligne 14 : Gare du Kremlin Bicêtre Hôpital - NGE GC et Demathieu BardLigne 15 : Gare de Bagneux - Bouygues ConstructionLigne 16 et 17 : Chantiers SMI et SMR du Centre d’Exploitation d’Aulnay - BrézillonCDG Express : Zone F - NGE fondations et Eiffage infrastructuresRER Eole, prolongement du RER E : Gare Porte Maillot - Bouygues TPRTK.42RTK.42, acronyme de Real-Time Kinematics, désigne le nouveau dispositif de CAD.42 permettant d’aider les grutiers à travailler en toute sécurité. Le dispositif sur batterie (8 jours d’autonomie) s’aimante sur un moufle de grue ou une tête de flèche de grue mobile en quelques secondes et permet de géolocaliser à 10cm de précision en 3 dimensions. Aucune infrastructure sur site n’est nécessaire. Les données sont envoyées en 3G ou 4G en temps réel au calculateur en ligne Unifield qui va alerter les grutiers en cas de danger par une la tablette fixée en cabine qui elle aussi est connectée en 3G / 4G.
Il y a 3 ans et 320 jours

Higher Roch à Montpellier atteint les sommets

Parée de ses courbes ondulantes, Higher Roch se dresse de toute sa hauteur dans le ciel de Montpellier. Vient désormais le temps de l’habillage de la tour qui a débuté par la pose de la coiffe en acier Galva thermolaqué au 16e étage, culminant à 50 mètres. Afin d’assembler et d’installer tous les éléments qui composent cette couronne, des tours d’échafaudage ont été spécifiquement mises en place tout autour du sommet. Elles ont pu être retirées une fois l’ensemble des barres verticales de support fixé.Cette étape délicate, qui a nécessité le maintien de l’une des grues pendant une semaine supplémentaire, marque l’achèvement du gros œuvre de chantier hors-normes, initié par les co-promoteurs SOGEPROM-PRAGMA et VINCI Immobilier.
Il y a 3 ans et 348 jours

Construction hors site : l'incroyable montage d'un immeuble de 10 étages

L'entreprise chinoise Broad Group, qui fabrique une gamme d'unités de climatisation, de chauffage et de structures préfabriquées, a réalisé le travail en 28 heures et 45 minutes, avec l'aide de trois grues et d'une importante main-d'œuvre sur place.
Il y a 4 ans et 24 jours

Un nouveau président à la fédération DLR

Philippe Cohet, le nouveau président élu de la fédération DLR. [©DLR] A l’occasion de son assemblée générale de la fédération DLR1 a élu Philippe Cohet à sa présidence. Il succède à Bertrand Carret, président depuis 2016. « Les deux dernières années où nous avons vécu la crise sanitaire, ont été pour moi un très bel exemple de la puissance de la fédération, face à un certain nombre de défis », témoigne Philippe Cohet. Les objectifs de Philippe Cohet Au sein de la DLR, ce dernier souhaite poursuivre trois ambitions. Tout d’abord, l’accompagnement des entreprises du secteur dans la transformation numérique. Ensuite, Philippe Cohet axera ses missions sur la formation des acteurs de la filière. En effet, il est important pour le nouveau président de former les équipes du secteur, afin de rester à la pointe des évolutions du marché. Enfin, sa dernière ambition est de faire en sorte que la DLR soit encore plus présente dans les régions, de façon à répondre aux questions et aux attentes des membres. Et, ainsi pouvoir peser sur l’environnement dans lequel ils évoluent et apporter de plus en plus de satisfaction à ses adhérents.  Le parcours de Philippe Cohet  Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des mines, Philippe Cohet débute sa carrière dans le secteur de la chimie. Il intègre le groupe Rhône Poulenc, devenu Rhodia, où il restera une vingtaine d’années à des postes de direction. Il quitte ce secteur en 2004 pour rejoindre celui des grues. Il devient vice-président Europe, Moyen-Orient et Afrique de Manitowoc Cranes. Il y développe l’activité à l’international. C’est en 2014 qu’il prend la direction d’Arcomet, entreprise de location, distribution et service de grues à tour. La fusion avec l’entreprise Matebat verra naître Uperio. Philippe Cohet en est le président depuis 2019. En parallèle, il fait partie de la DLR depuis 5 ans, ayant aidé à la création de la commission des loueurs de grues à tour. Cette dernière permet la mise en chantier de nombreux projets. Enfin, Philippe Cohet a été l’investigateur des conditions générales de location de la grue à tour, signée par la FFB et la FNTP. 1Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de bâtiment, de travaux publics et de manutention.