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Résultats de recherche pour hydrocarbures

(116 résultats)
Il y a 160 jours

Après Shell, BP confirme sa marche arrière sur le renouvelable

Le géant britannique des hydrocarbures BP va réduire "de manière significative" ses investissements dans les énergies renouvelables : comme son compatriote Shell la semaine dernière, il confirme son rétropédalage sur la transition énergétique, pour doper sa rentabilité.
Il y a 1 ans et 103 jours

ACO FRANCE

ACO FRANCE dmarp mar 06/02/2024 - 12:22 Fondée en 1946 par Joseph Severin Ahlmann, ACO s'ancre dans une riche tradition industrielle remontant au XVIIIe siècle. Initialement concentrée sur la production de composants en béton, l'entreprise a révolutionné le secteur avec le lancement d'ACO Drain en 1970, un système de drainage en béton innovant. Sous la direction actuelle de Hans Julius Ahlmann, ACO perpétue un héritage familial axé sur l'esprit d'entreprise, le développement humain, la qualité des produits et la préservation des ressources naturelles. L'expansion internationale d'ACO s'appuie sur une maîtrise des matériaux haut de gamme et la production de solutions de drainage reconnues mondialement. Avec des filiales en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Suisse, et une présence étendue en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et en Afrique, ACO illustre son succès global. L'inauguration de l'usine de production à Jacareí au Brésil en 2016 marque une étape importante, renforçant sa capacité à répondre aux besoins spécifiques des marchés émergents. Engagement et valeurs ACO se distingue par son engagement envers une gestion efficace et durable des eaux, reflétant une profonde compréhension des défis environnementaux actuels, tels que les changements climatiques. La vision de l'entreprise place le client au cœur de ses préoccupations, s'efforçant d'innover et de fournir des solutions adaptées à des besoins spécifiques. Les valeurs d'ACO, centrées sur l'innovation, la réactivité et la satisfaction client, sont le moteur de son développement et de sa capacité à s'adapter dynamiquement aux exigences du marché. Des solutions innovantes ACO propose une gamme étendue de solutions de gestion des eaux adaptées à divers contextes, de l'habitat individuel aux grands projets de génie civil. Pour les maisons individuelles, ACO assure la sécurité et le bien-être à travers des systèmes de drainage pour jardins, terrasses et voies d'accès, ainsi que des solutions pour l'éclairage naturel des sous-sols et la ventilation. Dans le secteur du bâtiment et de l'industrie, l'entreprise répond aux besoins spécifiques en matière d'hygiène et de sécurité avec des systèmes de drainage intérieurs, la gestion des eaux de toiture et des solutions pour la séparation des graisses. Le génie civil et les travaux de voirie bénéficient également de l'expertise d'ACO, avec des solutions de drainage linéaire et ponctuel, des systèmes pour l'aménagement urbain et la protection de l'environnement, ainsi que des équipements spécialisés pour les terrains de sport et la gestion des hydrocarbures. Principaux services proposés ACO se distingue par une offre de services et de produits diversifiée, conçue pour répondre aux besoins spécifiques de chaque segment de marché, de l'habitat individuel aux infrastructures de génie civil. Voici une liste des principaux services proposés par ACO : Solutions résidentielles : Drainage pour jardins, terrasses et allées Systèmes de récupération des eaux pluviales Solutions d'éclairage naturel pour les sous-sols Solutions pour le bâtiment et l'industrie : Drainage intérieur pour sanitaires et cuisines commerciales Gestion des eaux de toiture et terrasses Séparateurs de graisses et prétraitement des eaux usées Solutions pour le génie civil et VRD (Voirie et Réseaux Divers) : Drainage linéaire et ponctuel pour chaussées et parkings Systèmes de régulation et stockage des eaux pluviales Solutions d'infiltration pour la gestion durable des eaux de surface Innovations environnementales : Traitement des eaux pluviales contaminées par les hydrocarbures Protection de la faune avec des passages sécurisés Aménagement urbain intégrant le design et la fonctionnalité du drainage Services techniques et de support : Conseil en conception de projets de drainage Assistance technique sur site Formations pour les professionnels sur les produits et leur installation Impact global de l’enseigne La présence mondiale d'ACO, avec plus de 5 300 collaborateurs et 37 sites de production répartis dans 18 pays, témoigne de son impact significatif dans le domaine de la gestion des eaux. L'entreprise familiale, restée fidèle à ses racines tout en embrassant l'innovation et l'expansion internationale, joue un rôle crucial dans la protection de l'environnement, l'amélioration de l'hygiène des bâtiments et la sécurité des espaces urbains. ACO incarne une fusion réussie entre tradition et innovation, engagement environnemental et portée internationale. Ses solutions de gestion des eaux, développées avec une attention particulière aux besoins des clients et aux défis écologiques, font d'ACO un leader incontesté dans son domaine, dédié à la préservation de notre ressource la plus précieuse : l'eau. Catégorie Métier : Ingénierie environnementaleSous-catégorie Métier : Gestion des ressources en eau 02 32 51 30 55 contact@aco.fr https://www.aco.fr Titre de la page de marque (H1) ACO France : Actualités & carrières en ingénierie environnementale ACO est une marque synonyme d'innovation et de durabilité dans la gestion des eaux, se distingue par son approche globale et son engagement envers l'environnement. Partager Sous titre de l'article (H2) Un acteur spécialisé dans la gestion de l’eau
Il y a 1 ans et 201 jours

ACO Vseptor - P - Décanteur dépollueur hydrodynamique

ACO V-Septor, conçu et fabriqué par les équipes ACO, nettoie efficacement les eaux de surface.Les eaux de ruissellement des zones imperméabilisées sont soumises à diverses pollutions : les résidus d‘hydrocarbures, les matières polluantes d‘abrasion de pneumatiques, les particules fines et encore toutes sortes de pollution organique.
Il y a 1 ans et 220 jours

Sobriété énergétique : où en est l'Europe ?

Chauffage réduit, compteurs intelligents ou recours aux panneaux solaires : l'Europe poursuit sa "chasse au gaspi" de consommation d'énergie tout en réduisant sa dépendance aux hydrocarbures importés.
Il y a 1 ans et 255 jours

Au moins 100 milliards de livres nécessaires dans l'énergie offshore pour la neutralité carbone au Royaume-Uni

Au moins 100 milliards de livres d'investissements du secteur privé dans les hydrocarbures ou l'éolien "offshore" sont nécessaires pour que le Royaume-Uni atteigne en 2050 son objectif de neutralité carbone et pour son approvisionnement énergétique, plaide mercredi 6 septembre OEUK, le lobby sectoriel.
Il y a 1 ans et 297 jours

Equinor affecté par le repli des cours au deuxième trimestre

Le géant norvégien de l'énergie Equinor a fait état mercredi 26 juillet d'un fort recul de ses résultats trimestriels, lestés par le repli du cours des hydrocarbures par rapport aux sommets atteints l'an dernier sur fond de guerre en Ukraine.
Il y a 1 ans et 324 jours

oknoplast re duit sa consommation e nerge tique et investit dans les e nergies renouvelables

La recherche d’une meilleure efficacité énergétique des entreprises tient à la fois à un souci de produire de façon durable et moins polluante, et à une nécessité de réduire les coûts de fabrication. La hausse des prix des hydrocarbures et le besoin d’indépendance des producteurs les obligent ainsi à accélérer la transition écologique en investissant dans les énergies renouvelables. De nombreuses actions ont déjà été menées par OKNOPLAST pour réduire de 50 % la consommation de gaz dans ses unités de production par rapport à la saison précédente, et abaisser significativement sa consommation d’électricité. Le fabricant investit également dans les énergies renouvelables.
Il y a 1 ans et 347 jours

 OKNOPLAST réduit sa consommation énergétique et investit dans les énergies renouvelables

La recherche d’une meilleure efficacité énergétique des entreprises tient à la fois à un souci de produire de façon durable et moins polluante, et à une nécessité de réduire les coûts de fabrication. La hausse des prix des hydrocarbures et le besoin d’indépendance des producteurs les obligent ainsi à accélérer la transition écologique en investissant… Lire la suite  OKNOPLAST réduit sa consommation énergétique et investit dans les énergies renouvelables
Il y a 2 ans et 85 jours

TotalEnergies alimentera en électricité renouvelable l'usine d'oxygène sud-africaine d'Air Liquide

"TotalEnergies développera une centrale solaire photovoltaïque de 120 MW et une ferme éolienne de 140 MW dans la province du Western Cape", a annoncé le groupe dans un communiqué."Ces projets fourniront environ 850 GWh par an d'électricité verte au site de Secunda de Sasol, situé à environ 700 kilomètres au nord-est, où Air Liquide opère la plus grande unité de production d'oxygène au monde", précise la major française des hydrocarbures.Ce site constitué de 16 usines - des unités de séparation des gaz de l'air qui peuvent produire 42.000 tonnes d'oxygène par jour - a été racheté mi-juin 2021 par Air Liquide à Sasol, pour environ 480 millions d'euros. Les deux groupes avaient alors annoncé avoir lancé un appel d'offres en vue de fournir 600 mégawatt (MW) d'énergie renouvelable au site à l'horizon 2025.Un premier contrat avait été annoncé en janvier avec Enel Green Power, pour une capacité de 220 MW. "Ensemble, ces contrats portent à 480 MW les capacités en énergies renouvelables acquises par Air Liquide et Sasol, dans le cadre de leur engagement à sécuriser une capacité totale de 900 MW d'énergies renouvelables", a salué Air Liquide dans un communiqué séparé."Les contrats d'achat d'électricité avec les entreprises sont un marché dynamique, dont nous voulons que TotalEnergies soit l'un des principaux leaders"", a déclaré Vincent Stoquart, directeur Renewables de TotalEnergies, cité dans le communiqué.La multinationale investit davantage dans les énergies renouvelables : 5 milliards de dollars en 2023 (contre 4 en 2022), sur 16 à 18 milliards d'investissements totaux.Mais TotalEnergies continue de développer des projets de gaz - comme au États-Unis, au Liban et au Qatar- ou pétroliers en Afrique, au point que des experts du Giec l'ont accusé début février dans une tribune publiée sur Franceinfo de "disqualifier les feuilles de route pour la transition énergétique basées sur la réduction de la demande en énergie".
Il y a 2 ans et 88 jours

La Tanzanie donne son feu vert à la construction d'un oléoduc controversé

Evalué à 3,5 milliards de dollars, l'oléoduc s'insère dans un méga projet destiné à transporter les hydrocarbures d'Afrique de l'Est aux...-International
Il y a 2 ans et 103 jours

La présence de TotalEnergies en Irak crée des tensions mais Bagdad espère négocier

S'exprimant sous couvert de l'anonymat en raison de la sensibilité du sujet, un haut responsable gouvernemental irakien a confié à l'AFP que TotalEnergies était "mécontent et (avait) décidé de se retirer d'Irak", sans donner plus de détails.Sollicité par l'AFP, TotalEnergies n'a souhaité faire "aucun commentaire".L'entreprise française a signé en septembre 2021 un ambitieux contrat de 10 milliards de dollars avec l'Irak. Mais le partenariat tarde à se concrétiser et les médias se font régulièrement l'écho de discordes."Nous nous sommes donné du temps pour poursuivre le dialogue et arriver à une solution satisfaisante (...) au sujet de certains points de contentieux, dont le pourcentage de participation au projet", a indiqué à des journalistes le porte-parole du ministère irakien du Pétrole, Assem Jihad.Il a expliqué à l'AFP que les autorités irakiennes souhaitaient participer à hauteur de 40% aux investissements, contre 60% pour TotalEnergies.Le géant français des hydrocarbures souhaite, lui, réduire la participation irakienne, selon une source au ministère irakien du Pétrole.Concernant la durée des négociations, M. Jihad a reconnu "un délai qui pourrait durer plusieurs mois".Bagdad est "favorable" à un maintien de l'accord, a précisé M. Jihad qui n'a pas voulu commenter des informations sur le départ d'Irak d'employés de TotalEnergies. "vous pouvez poser la question à Total", a-t-il dit aux journalistes.Le contrat porte sur la construction d'unités de récupération, de collecte et de traitement de gaz pétrolier sur trois champs différents. Il prévoit aussi la construction d'une unité de grande capacité de traitement d'eau de mer, ainsi que d'une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW de capacité qui fournira le réseau de la région de Bassora (sud).Les tensions interviennent quelques jours après la première visite à Paris du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani. Au cours de cette visite, M. Soudani avait signé avec le président français Emmanuel Macron un "traité de partenariat stratégique".
Il y a 2 ans et 106 jours

Les Emirats s'apprêtent à démarrer l'une des plus grandes centrales solaires au monde

La centrale Al Dhafra "a commencé à produire ses premiers kilowattheures en fin d'année dernière et devrait être mise en service avant l'été", a affirmé à l'AFP Olivier Bordes, à la tête de l'entreprise pour le Moyen-Orient.Situé en plein désert, à 35 kilomètres au sud d'Abou Dhabi, le projet présenté comme "la plus grande centrale solaire à site unique au monde" est détenu à 60% par les compagnies publiques émiraties, TAQA et Masdar, le chinois Jinko Power Technologie et le français EDF se partageant les 40% restant.Les panneaux photovoltaïques, installés sur une surface totale de 20 kilomètres carrés --soit un cinquième de la superficie de Paris-- auront à terme la capacité de produire 2,1 gigawatts (GW) et pourront "proposer de l'énergie décarbonée à 160.000" foyers, a affirmé à l'AFP Olivier Bordes.En visite mardi sur le site, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire s'est félicité de la "coopération extrêmement étroite" entre la France et les Emirats arabes unis dans le domaine des énergies renouvelables.Le pays du Golfe, qui est l'un des plus grands exportateurs de pétrole au monde, accueillera fin novembre une conférence de l'ONU sur le climat, d'ores et déjà controversée.Le président de sa compagnie pétrolière nationale, désigné président de la COP28, Sultan Al Jaber, ne manque pas une occasion de souligner l'importance des hydrocarbures pour l'économie mondiale.Mais les Emirats investissent aussi massivement dans les énergies propres, avec l'ambition d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Selon un communiqué publié mardi par Masdar, l'entreprise émiratie d'énergies renouvelables, les projets franco-émiratis ont permis d'installer plus de 6,2 GW de capacité de production d'énergies propres aux Emirats et ailleurs dans le monde, pour un montant de plus de 6 milliards de dollars (5,5 milliards d'euros).Bruno Le Maire, qui s'est rendu aussi en Arabie saoudite et au Qatar, a dit vouloir "accompagner" les pays pétroliers de la région dans la voie de la "décarbonation", en développant des projets dans les énergies renouvelables, le nucléaire, notamment en Arabie saoudite, et l'hydrogène vert.
Il y a 2 ans et 121 jours

Jean-Charles Colas-Roy est nommé Vice-Président de l'association Coénove

Cette nomination s'inscrit dans une stratégie de renforcement de la gouvernance de l'association et de mobilisation en faveur d'un mix énergétique pluriel et diversifié où l'énergie gaz, à terme renouvelable, doit prendre toute sa place pour l'atteinte de la neutralité carbone dans le bâtiment. Jean-Charles COLAS-ROY est ingénieur, doublement diplômé de l'Institut polytechnique de Grenoble (PHELMA 2002 puis ENSE3 2003). En 2004, il co-fonde la société H3C-énergies qui accompagne ses clients dans l'optimisation de leurs consommations énergétiques.Il s'engage parallèlement en politique et il devient conseiller municipal de la commune de Saint-Martin-d'Hères en 2016.En 2017, il est élu député de la 2ème circonscription de l'Isère.À l'Assemblée nationale, il siège au sein de la Commission du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire, pour laquelle il a été le rapporteur du projet de loi mettant fin à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures en France. Spécialiste de la transition énergétique, il occupe diverses fonctions :Co-Président du groupe d'études « Énergies vertes ».Vice-Président du groupe d'études « Enjeux économiques de la filière industrielle énergétique ».Whip (Coordinateur) des députés LREM de la Commission DDAT.En 2022, dans le cadre de la campagne présidentielle d'Emmanuel MACRON, il est nommé relais programmatique « transition écologique » du Président-Candidat.De 2017 à 2022, Jean-Charles COLAS-ROY est membre du Conseil d'Administration de l'Agence de la transition écologique (Ademe).Bernard AULAGNE, Président de Coénove : « Nous sommes heureux et fiers d'accueillir Jean-Charles COLAS-ROY comme Vice-Président de l'association Coénove. Son implication de longue date sur les questions liées à l'environnement et à l'énergie constitue une valeur ajoutée indéniable pour Coénove afin d' asseoir encore notre expertise et poursuivre nos actions en faveur de la reconnaissance du gaz renouvelable dans le bâtiment comme réponse aux enjeux de souveraineté nationale, de flexibilité du système électrique et de pouvoir d'achat. »Jean-Charles COLAS-ROY, Vice-Président de Coénove : « Je suis très honoré de rejoindre l'association Coénove et d'œuvrer au service de l'efficacité énergétique dans le bâtiment. En s'appuyant sur la baisse des consommations, la complémentarité des énergies et le gaz, de plus en plus renouvelable, nous parviendrons à accélérer la décarbonation et à améliorer la résilience de notre système énergétique français et européen. »
Il y a 2 ans et 168 jours

Au Maghreb, des centaines de jours de soleil, mais un gros retard à rattraper dans l'exploitation de cette énergie

Face à un développement poussif des énergies renouvelables, la flambée des prix des hydrocarbures qui a suivi l'invasion russe de l'Ukraine a provoqué une prise de conscience, selon les experts."La pression extrême sur le gaz naturel, en particulier en Europe, a changé la logique pour ce type d'investissements", souligne auprès de l'AFP le professeur Michael Tanchum, un expert en énergie.Or, "l'Algérie, la Tunisie et le Maroc disposent d'abondantes ressources en énergies solaire et éolienne", rappelle-t-il.Omar Bey, un dirigeant de Qair, un producteur d'énergie renouvelable fondé en France, espère que son prototype de centrale flottante de 200 KW, la première de la zone Moyen-Orient et Afrique du nord, stimulera des projets plus ambitieux.La Tunisie, aux ressources en hydrocarbures très limitées, "n'a pas d'autre choix que miser sur les renouvelables", souligne-t-il.L'avantage d'une centrale flottante est de permettre un refroidissement naturel des panneaux, qui les rend plus efficaces, tout en réduisant l'évaporation et cela, sans accaparer de terres cultivables ou constructibles, explique-t-il.Ensoleillée des milliers d'heures par an, la Tunisie a le potentiel de produire pour ses propres besoins et d'exporter vers l'Europe située à quelques centaines de kilomètres.Mais aujourd'hui, seuls 2,8% de son électricité sont tirés des renouvelables, contre un objectif de 35% d'ici à 2030."Paralysie politique"Le professeur Tanchum, chercheur non résident au Middle East Institute, explique ce retard par une "paralysie politique", avec une dizaine de gouvernements qui se sont succédé depuis la révolution qui a renversé le dictateur Ben Ali en 2011.Le pays est en outre très endetté ce qui mine le financement de grands programmes.Sans compter les obstacles juridiques et administratifs : les panneaux importés "restent parfois bloqués pendant un mois, un mois et demi à la douane. Il faut des lois plus flexibles, tout le processus doit être accéléré", plaide Ali Kanzari, président de l'Union des entreprises solaires.M. Bey évoque pour sa part des "malentendus" avec des syndicalistes qui, redoutant une privatisation du groupe public Steg, ont retardé le raccordement de centrales photovoltaïques.Une centrale de 10 MW, construite il y a plus de deux ans à Tataouine (sud) pour alimenter 10.000 foyers, a ainsi été mise en route en octobre seulement."Aujourd'hui, tous ces problèmes sont derrière nous", assure M. Bey.Pour l'heure, toutefois, "seul le Maroc a émergé comme un leader" dans la région, pointe M. Tanchum. Le Royaume qui a décidé en 2009 d'investir massivement dans les renouvelables pour les hisser à 52% de son mix énergétique d'ici à 2030, produit déjà un cinquième de son électricité à partir de cette ressource. Au total, 111 projets sont "terminés ou en cours de développement", selon le ministère de l'Energie.L'un des programmes phare est "X-links" combinant solaire et éolien, capable de générer plus de 10 gigawatts et de les expédier en Grande-Bretagne grâce à 3.800 kilomètres de câbles sous-marins, pour y alimenter 7 millions de foyers en 2030.La Tunisie s'est lancée dans un projet plus modeste : en octobre, elle a déposé une demande d'aide européenne pour un câble de 200 kilomètres la reliant à l'Italie, un projet de 800 millions d'euros, à horizon 2027."Si le câble était déjà en place, avec 4 ou 5 gigawatts provenant de centrales solaires dans le désert, on vendrait de l'électricité à l'Europe et on engrangerait déjà d'importants revenus", regrette M. Kanzari.L'Algérie voisine, consciente d'un possible épuisement de ses ressources, s'est fixé, elle aussi, l'ambitieux objectif d'installer 15.000 MW d'énergie solaire d'ici à 2035, dont un méga-projet de 1 GW (Solar 1000) qui entrera en service fin 2023 ou début 2024.Pour le moment, le pays n'en est qu'aux balbutiements avec 3% de son électricité provenant du solaire.Malgré des assouplissements législatifs, "des obstacles persistent pour les investissements étrangers, dont la fameuse bureaucratie algérienne", souligne Intissar Fakir, analyste au Middle East Institute.En outre, note-t-elle, même si les exportations de gaz génèrent des milliards de dollars, Alger va devoir les "injecter dans la modernisation d'infrastructures vieillissantes dans les hydrocarbures plutôt que dans les renouvelables".
Il y a 2 ans et 178 jours

A Grandpuits, la raffinerie TotalEnergies a tourné la page du pétrole

"Il y en avait quatre de plus, qui sont déjà partis", lance le directeur du site, Michiel Van Raebroeckx. "Celui-là, c'est le suivant."Vestiges de l'ancienne installation pétrolière, plusieurs gros tuyaux gisent, déconnectés, avec de petits panneaux jaunes et rouges: "entrée interdite, danger"."Là, c'est la partie qui dégage", décrit à l'AFP le responsable lors d'une visite de ce site gigantesque où se dessine, selon TotalEnergies, l'avenir plus "vert" du géant pétrolier.Dans le cadre d'une reconversion annoncée en septembre 2020, Grandpuits, qui était la seule raffinerie d'Ile-de-France, doit accueillir à horizon 2025 une bioraffinerie et fabriquer des carburants à partir d'anciennes huiles de cuisson recyclées et non plus de pétrole.La production fossile est à l'arrêt depuis 2021 et, au total, 14 réservoirs d'hydrocarbures, ainsi que deux unités de production, ont déjà disparu. Il s'agit d'une nouvelle étape de la reconversion des activités de raffinage du groupe français. Premier projet emblématique, le site de La Mède (Bouches-du-Rhône) a été transformé il y a plusieurs années déjà en "bioraffinerie"."On fait le deuil du raffinage", mais le projet est "exemplaire" pour "l'avenir de TotalEnergies", se félicite le directeur de Grandpuits.Production d'hydrogèneUne soixantaine de personnes œuvrent au démantèlement, et jusqu'à 1.000 emplois sont attendus sur les différents chantiers: la bioraffinerie, une unité de recyclage de plastique, et un site de production de plastique biodégradable et recyclable à base de céréales.S'y ajoutent une centrale photovoltaïque de 25 hectares déjà ouverte et une unité de production d'hydrogène d'Air Liquide, pour un investissement de 130 millions d'euros annoncé mardi.Les quelque 20.000 tonnes d'hydrogène produits par an serviront surtout à la fabrication de "SAF", du carburant d'avion "durable" au bilan carbone inférieur à celui du kérosène.La bioraffinerie produira 400.000 tonnes de différents carburants, dont 210.000 de "SAF".L'hydrogène ne sera pas "vert": son bilan carbone ne sera pas nul. Il sera fabriqué à partir de vapeur d'eau et de gaz: naturel habituel d'un côté, et issu de la bioraffinerie de l'autre.Quelque 60% des émissions de CO2 de la production d'hydrogène, soit 110.000 tonnes par an, seront "captés" pour réutiliser le carbone dans "des applications agroalimentaires et industrielles".Le volume de CO2 non-émis représente un tiers des émissions totales du site de Grandpuits une fois intégralement opérationnel. Mais ce n'est qu'une infime proportion des émissions totales du groupe TotalEnergies, évaluées par lui à plus de 400 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an dans le monde, ce que Greenpeace estime sous-estimé.Le groupe de Patrick Pouyanné continue par ailleurs à développer les projets d'hydrocarbures dans le monde, désireux de répondre à une demande qui continuer de croître, notamment sur le gaz."Démantèlement chirurgical"La réorientation du site entraîne la suppression de 150 postes sur 400, dont des départs anticipés à la retraite et de la "mobilité interne" et donc "aucun licenciement", selon TotalEnergies. Le projet avait suscité l'émotion et entraîné une grève de 40 jours. Il s'est, depuis, matérialisé.Sur un ancien parking, les pelleteuses s'activent pour poser les fondations du recyclage de plastique -- "le projet le plus avancé", selon M. Van Raebroeckx.Les travaux sont moins avancés sur le futur site de la raffinerie de "SAF", qui accueillait jusqu'à peu une partie cruciale -- la réduction du taux de souffre -- de la fabrication de carburants fossiles.Des ouvriers en vestes imperméables jaunes installent une grue pour le prochain jalon de la transformation: remplacer le réacteur, au cœur de l'unité de production, où aura lieu la réaction chimique. Ici, "on ne fait pas de démantèlement complet, mais un démantèlement chirurgical" pour "réutiliser et adapter" des éléments de l'ancienne installation, note M. Van Raebroeckx.Petit à petit, la silhouette du gigantesque site va donc changer, mais pas complètement: sur neuf sphères réservoirs de gaz, quatre resteront. Et une vingtaine des 80 réservoirs de carburant.
Il y a 2 ans et 186 jours

La Hongrie met en place un ministère séparé pour faire face à la crise de l'énergie

Le sujet était auparavant intégré dans un large portefeuille de la Technologie et de l'Industrie, dirigé par Laszlo Palkovics qui a préféré quitter son poste.Le dirigeant nationaliste Viktor Orban, peu habitué à voir partir les ministres depuis son retour au pouvoir en 2010, a accepté sa démission, a indiqué à la presse son chef de cabinet Gergely Gulyas.Désormais il existera un ministère distinct pour répondre "à la hausse des prix provoquée par la guerre en Ukraine et à la politique de sanctions (de l'Union européenne)", a-t-il expliqué.C'est un économiste et homme d'affaires de 60 ans, Csaba Lantos, qui va en prendre la tête. Selon des médias hongrois, Laszlo Palkovics a claqué la porte après des désaccords avec d'autres membres du gouvernement sur le développement des énergies renouvelables."Il est attaché de longue date à l'énergie verte (en particulier parcs éoliens et centrales photovoltaïques), alors que d'autres y sont fermement opposés", a écrit le site d'informations Telex.L'intéressé, figure influente du gouvernement Orban depuis 2018, ne s'est pas exprimé publiquement.Au cours de la dernière décennie, le Premier ministre hongrois a privilégié le recours au nucléaire et aux hydrocarbures russes, dont le pays d'Europe centrale est fortement dépendant.Depuis le début du conflit en Ukraine, le dirigeant a pris soin de préserver de bonnes relations avec le Kremlin pour continuer à recevoir gaz et pétrole. Il a par ailleurs obtenu des dérogations à l'embargo européen sur le brut russe.
Il y a 2 ans et 191 jours

Eolien, solaire, pompe à chaleur : l'Europe propose un texte "d'urgence"

ÉNERGIES RENOUVELABLES. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est félicitée d'un plan qui devrait simplifier les processus d'autorisation d'énergies renouvelables. L'Union européenne souhaite à la fois sortir de sa dépendance aux hydrocarbures russes et atteindre ses objectifs environnementaux.
Il y a 2 ans et 191 jours

Solaire, pompes à chaleur : l'UE veut simplifier et accélérer les autorisations

Dans le cadre de l'ambitieux plan climat européen, un projet législatif visant à renforcer le déploiement des énergies renouvelables avait déjà été présenté par la Commission en juillet 2021, et fait actuellement l'objet de négociations serrées entre les eurodéputés et les Etats membres.En attendant l'accord final sur ce texte et sa transposition dans les droits nationaux, Bruxelles propose donc des mesures provisoires applicables dès leur approbation par les Etats et sans consultation du Parlement européen, en vue de "remédier au +goulet d'étranglement+ des procédures d'autorisation qui entravent le déploiement accéléré des projets".L'objectif est de cibler "les technologies spécifiques et projets qui ont le plus grand potentiel de déploiement rapide et le moins d'impact sur l'environnement, pour contribuer à notre sécurité énergétique" à l'heure où l'UE cherche tous azimuts à réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes.L'exécutif européen propose que les infrastructures d'énergies renouvelables soient "présumées d'intérêt public supérieur", permettant aux nouvelles procédures d'autorisation de bénéficier d'une "évaluation simplifiée" et des dérogations prévues dans les réglementations environnementales.Par ailleurs, afin d'accélérer le déploiement des pompes à chaleur, Bruxelles veut accélérer les procédures d'octroi de permis, qui ne pourront plus excéder trois mois. Les connexions au réseau seront automatiquement autorisées pour les pompes jusqu'à 12 kW.La Commission propose également de restreindre à un délai maximum d'un mois le processus d'autorisation pour l'installation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments ou structures existantes, et pour leur connexion au réseau. Ces installations solaires seraient exemptées d'évaluation d'impact environnemental. Et pour les petites installations, Bruxelles suggère même que l'approbation soit tacite, via la notion de "silence administratif positif".Enfin, pour toute augmentation de la puissance des infrastructures d'énergies renouvelables existantes (solaire, parcs éoliens, géothermie...), l'octroi du permis devra prendre au maximum six mois, en incluant les évaluations environnementales, lesquelles seraient restreintes.Dans ce cadre, la procédure d'autorisation pour des raccordements aux réseaux d'électricité de toutes les infrastructures d'énergies renouvelables sera limitée à un mois et drastiquement simplifiée, dans les cas où l'augmentation de la capacité totale ne dépasse pas 15%.Gonfler la puissance des sites existants "offre un potentiel important pour augmenter rapidement la production d'électricité à partir de toutes les sources renouvelables", selon la Commission.D'ici juillet 2023, Bruxelles pourra proposer de prolonger l'application de ces mesures d'urgence si elle le juge nécessaire, notamment "en fonction de l'évolution de la sécurité d'approvisionnement et des prix de l'énergie".Avec cette proposition, "d'une durée et d'une portée limitées", "nous pourrons débloquer une myriade de projets d'énergies renouvelables dès les douze prochains mois", a fait valoir la présidente de la Commission Ursula von der Leyen devant le Parlement européen."D'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE), nous pourrions déjà remplacer 14 milliards de m3 de gaz l'an prochain (...) rien qu'en accélérant les procédures d'autorisation de ces projets", a-t-elle indiqué.Les capacités des énergies renouvelables dans l'UE devraient gonfler de plus de 50 GW en 2022, une année record, dont un accroissement de 40 GW pour les seules installations solaires photovoltaïques, principalement des panneaux sur toiture, selon la Commission. Mais le déploiement du solaire doit s'accélérer à 60 nouveaux GW/an pour atteindre les objectifs de renouvelables pour 2030, avertit-elle.
Il y a 2 ans et 197 jours

Le plus grand gisement de gaz français se met à l'heure verte

Si le gaz n'est plus exploité commercialement, il est toujours extrait pour un usage industriel: la société Arkéma, plus gros pourvoyeur d'emplois du bassin industriel avec quelque 750 salariés, exploite du sulfure d'hydrogène (H2S), hautement toxique et corrosif. Le reste, du gaz "épuré", sert à alimenter en énergie des sites locaux.Le pic de production du gisement, exploité de 1951 à 2013, a été atteint en 1982. Depuis 2010, la source s'épuise doucement."On visait les années 2060 pour la fin, mais aujourd'hui on sait qu'on pourra aller un peu plus loin parce que l'on tire un filet gazier moins important que prévu", explique Patrice Bernos, directeur général du groupement d'intérêt public ChemParc, voué au développement du complexe.Lacq a bénéficié d'une dérogation à la loi qui a mis fin, en 2017, à la recherche et l'exploitation des hydrocarbures en France.Au plus fort de l'exploitation, 8.500 salariés dépendaient directement du gisement. Ils sont encore 7.500 aujourd'hui, soit 24% de l'emploi local.Patrice Laurent, maire (DVG) de Mourenx et président de la communauté de communes de Lacq-Orthez, milite pour l'exploitation de cette poche de gaz dans un contexte de crise énergétique mondiale. "On ne pourra pas se passer des énergies carbonées du jour au lendemain. Là, elle est sous nos pieds, il y a juste à la prendre et à s'en servir."Lacq, "territoire pionnier", doit séduire de nouveaux arrivants, abonde David Habib, député socialiste de la circonscription.En septembre, les élus ont ainsi annoncé que la société lyonnaise Elyse Energy allait investir 350 millions d'euros dans un site de fabrication de méthanol "vert", qui récupérera le CO2 émis par les industries locales, avec 110 emplois créés sur le papier."On apporte une solution aux émetteurs et on se concentre sur (...) le carbone inévitable, sans alternative", explique Benoît Decourt, directeur des opérations de cette PME."Acceptabilité"Fin 2021, une centrale photovoltaïque, financée par TotalEnergies, est entrée en service à Lacq. Le géant français a également racheté un méthaniseur pour la production de biogaz, lancée en août."Nous avons tous collectivement réussi la reconversion", affirmait Thierry Renard, représentant du groupe à Pau, mercredi dans le quotidien La République des Pyrénées.Les associations environnementales qui surveillent depuis des années les rejets et émanations des usines de Lacq restent, elles, sceptiques."Plutôt que de régler le problème des pollutions déjà existantes et des seuils d'émission qui ne sont pas respectés, on nous dit qu'on va faire venir des entreprises plus vertes les unes que les autres, tout en continuant l'exploitation du gaz et de ses dérivés", dénonce Cathy Soublès pour la Sepanso64, affiliée à France nature environnement.En 2018, la préfecture avait mis à l'arrêt un site de production de Sanofi à Mourenx, après un signalement de cette association. Des émissions de bromopropane, qui entre dans la composition du valproate de sodium, le principe actif de l'antiépileptique Dépakine, dépassaient très largement les seuils autorisés."Le cas Sanofi, une fois révélé, a été résolu en quatre mois", pointe Cathy Soublès, persuadée que "les industriels savent résoudre les problèmes une fois au pied du mur". Une information judiciaire a été ouverte pour mise en danger d'autrui et délit d'obstacle à agent habilité.Les salariés de ces grands sites sont aussi inquiets. "On est les premiers exposés aux agents cancérigènes mutagènes et reprotoxiques", souligne Timothée Esprit, représentant CGT."Les entreprises sont hyper fliquées par la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), par les plaintes et la pression mise par la Sepanso", répond Patrice Bernos, pour qui le degré d'"acceptabilité" de la population a changé."Le risque industriel était bien plus élevé avant, mais les inconvénients de l'industrie sont moins supportés aujourd'hui", considère le directeur général de ChemParc.
Il y a 2 ans et 218 jours

Dans le sud du Niger, le plus grand oléoduc d'Afrique prend corps

A Gaya, dans le sud-ouest du Niger, près du Bénin, l'oléoduc le plus grand d'Afrique prend corps. Long de près de 2.000 km - dont 1.250 km au Niger – le pipeline doit relier les puits pétroliers du gisement de l'Agadem, dans l'extrême-est théâtre d'incursions meurtrières des jihadistes, au port béninois de Sèmè d'où sera évacué pour la première fois du brut nigérien.Avec une modeste production de 20.000 barils par jour, le Niger, un des Etats les plus pauvres au monde, est devenu un producteur de pétrole en 2011.L'or noir extrait par la China National Petroleum Corporation (CNPC) est jusqu'ici acheminé par des pipelines jusqu'à Zinder (centre-sud du Niger), où il est raffiné.Initialement, le Niger avait prévu d'évacuer son brut par le port camerounais de Kribi via le Tchad voisin, avant d'opter pour le corridor béninois.Lancé en 2019, le chantier était censé s'achever en 2022, mais la pandémie de Covid-19 l'a ralenti, a expliqué à l'AFP Nafiou Issaka, l'adjoint au directeur général de la West African Oil Pipeline Company (Wapco), le maître d'ouvrage.La Wapco, filiale de la CNPC, met désormais les bouchées doubles: plus de 600 km de tuyaux ont été déjà posés, soit 51,5% de taux de réalisation, et le Niger pourrait écouler son brut sur le marché international dès juillet 2023, selon le ministère nigérien du Pétrole.Plus de 700 soldats sont déployés pour assurer "en permanence la sécurité" de l'ouvrage même si une large partie des zones qu'il traverse est jusqu'ici épargnée par les violences jihadistes, a dit à l'AFP une source sécuritaire sous le couvert de l'anonymat.Avec l'effondrement continu des revenus tirés de l'uranium dont le Niger est grand producteur, le pays mise sur l'or noir pour doper son budget, dont une bonne partie est injectée dans la lutte contre les groupes jihadistes dans le sud-est et l'ouest.Ce sont six milliards de dollars qui seront investis, dont 4 milliards de dollars pour développer les champs pétroliers (dans l'Agadem) et 2,3 milliards de dollars pour la construction de l'oléoduc, selon le gouvernement."C'est le plus gros investissement du Niger (ex-colonie française) depuis son indépendance (en 1960)", observe Kabirou Zakari, le directeur des Hydrocarbures au ministère nigérien du Pétrole."Contrebande" depuis le NigeriaDès 2023, la production pétrolière sera portée à 110.000 barils par jour, sur lesquels 90.000 barils seront exportés, selon lui.Le pétrole va ainsi "générer le quart du PIB du pays" (plus de 13,6 milliards de dollar en 2020 selon la Banque mondiale) et "à peu près 50% des recettes fiscales du Niger", contre respectivement 4% et 19% actuellement, relève M. Zakari.D'après lui, les réserves du Niger "tournent autour de deux milliards de barils". Et selon les projections officielles, le Niger produira 200.000 barils par jour en 2026.La Sonatrach, le groupe public pétrolier algérien, a annoncé avoir fait une "découverte encourageante" de pétrole à Kafra (nord), vaste zone de 23.737 km2 près de la frontière avec l'Algérie, qui jouxte le bassin pétrolier algérien de Tafassasset, également exploité par la Sonatrach.La compagnie britannique Savannah Petroleum assure pour sa part avoir découvert de nouveaux gisements dans l'Agadem où opèrent déjà les Chinois. Malgré la production locale, le marché noir des hydrocarbures fleurit à Niamey et dans les grandes villes.Selon la douane nigérienne, ce marché "est régulièrement ravitaillé par des réseaux du Nigeria" voisin et producteur géant de pétrole.Au noir, le litre d'essence coûte 300 francs CFA (0,4 euro) contre 540 F CFA (0,8 euro) à la pompe, tarif "jugé cher" par les syndicats.Mardi, le président nigérien, Mohamed Bazoum, a dénoncé l'ampleur de "la contrebande du carburant" à partir du Nigeria voisin qui est devenue une source de "ravitaillement des terroristes" par le "fleuve Niger (en pirogues) et sur des motos" jusqu'au Mali."Nous devons trouver une bonne réponse" pour couper "les terroristes" de cette source "de ravitaillement en carburant", a exhorté le président nigérien qui s'exprimait devant les forces de sécurité à Dosso, la grande ville du sud-ouest proche du Nigeria.
Il y a 2 ans et 229 jours

Batimat : Elm.Leblanc présente une chaudière hydrogène ready

Elm.leblanc présente un prototype de chaudière hydrogène ready sur Batimat. Objectif, sensibiliser les pouvoirs publics sur un éventuel usage futur dans le résidentiel.  Elm.leblanc (Bosch) présente une petite curiosité sur son stand de Batimat. Une chaudière hydrogène ready dont « l’objectif est de fournir un produit de série, toujours compatible à 100% en gaz naturel, mais ayant la possibilité de fonctionner à 100% hydrogène vert », indique un animateur.  L’objectif de Bosch n’est pas de présenter une chaudière pouvant être installée sur un marché existant. Mais plutôt de proposer une offre qui s’inscrit dans une tendance long terme qui consiste à développer massivement les énergies renouvelables en France.  L’hydrogène au Royaume-Uni  Problème, dans l’hexagone, les pouvoirs publics ne poussent l’hydrogène que pour des usages industriels et le transport poids lourd. « A contrario, au Royaume-Uni, si ces deux usages sont bien prévus, il est également question de recourir à l’hydrogène pour un usage chauffage/eau chaude sanitaire », indique l’animateur. Grâce à cet attrait marché généré dans le résidentiel outre-manche, Elm.leblanc entend démontrer qu’un usage sur le marché français est possible.  Quid de l’hydrogène utilisé ? A l’heure actuelle, l’hydrogène est majoritairement produit à l’aide d’hydrocarbures, et est donc source d’émissions de gaz à effet de serre. De nouvelles techniques de production plus vertueuses, comme l’électrolyse, existent, mais n’ont pas encore atteint l’échelle industrielle.  
Il y a 2 ans et 229 jours

Batimat : Elm.Leblanc présente une chaudière hydrogène ready

Elm.leblanc présente un prototype de chaudière hydrogène ready sur Batimat. Objectif, sensibiliser les pouvoirs publics sur un éventuel usage futur dans le résidentiel.  Elm.leblanc (Bosch) présente une petite curiosité sur son stand de Batimat. Une chaudière hydrogène ready dont « l’objectif est de fournir un produit de série, toujours compatible à 100% en gaz naturel, mais ayant la possibilité de fonctionner à 100% hydrogène vert », indique un animateur.  L’objectif de Bosch n’est pas de présenter une chaudière pouvant être installée sur un marché existant. Mais plutôt de proposer une offre qui s’inscrit dans une tendance long terme qui consiste à développer massivement les énergies renouvelables en France.  L’hydrogène au Royaume-Uni  Problème, dans l’hexagone, les pouvoirs publics ne poussent l’hydrogène que pour des usages industriels et le transport poids lourd. « A contrario, au Royaume-Uni, si ces deux usages sont bien prévus, il est également question de recourir à l’hydrogène pour un usage chauffage/eau chaude sanitaire », indique l’animateur. Grâce à cet attrait marché généré dans le résidentiel outre-manche, Elm.leblanc entend démontrer qu’un usage sur le marché français est possible.  Quid de l’hydrogène utilisé ? A l’heure actuelle, l’hydrogène est majoritairement produit à l’aide d’hydrocarbures, et est donc source d’émissions de gaz à effet de serre. De nouvelles techniques de production plus vertueuses, comme l’électrolyse, existent, mais n’ont pas encore atteint l’échelle industrielle.   Cet article Batimat : Elm.Leblanc présente une chaudière hydrogène ready est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 232 jours

TotalEnergies et Engie promettent des remises pour récompenser la sobriété de leurs clients cet hiver

Ces initiatives sont amplifiées par les craintes de tensions sur le réseau, compte tenu des problèmes d'approvisionnement en gaz et des difficultés rencontrées par le parc nucléaire français.Le géant des hydrocarbures TotalEnergies a ainsi annoncé mercredi une remise sur facture allant de 30 à 120 euros pour ses clients qui réduiront leur consommation d'électricité cet hiver, dans le cadre des appels à la sobriété énergétique."Cette récompense, appelée Bonus Conso, est une prime allant de 30 euros à 120 euros selon la baisse de consommation qui sera réalisée par le client", a indiqué l'entreprise dans un communiqué.Pour en bénéficier, les clients devront être détenteurs d'un contrat électricité avec TotalEnergies depuis novembre 2021, être équipés d'un compteur Linky et ne pas avoir changé de logement depuis l'hiver dernier. Selon l'entreprise, cela concernerait "plus de trois millions de foyers".Concrètement, TotalEnergies comparera les données de consommation du foyer entre novembre 2022 et mars 2023 avec celles de la même période de l'année précédente, sans prendre en compte "l'effet météo", c'est-à-dire les variations de températures d'une année par rapport à l'autre."Le montant du bonus sera proportionnel à la baisse de consommation réalisée par le client" à la fin de l'hiver, de 30 euros pour 5% de réduction de la consommation jusqu'à 120 euros pour 20% de réduction.Ce montant sera ensuite déduit à partir d'avril sur les factures des clients concernés."Cette prime vient s'ajouter aux économies réalisées par le client grâce à sa baisse de la consommation", a tenu à souligner TotalEnergies dans son communiqué.DéfiUne démarche voisine de celle annoncée chez Engie, avec la première campagne "Mon Bonus Engie" lancée mi-octobre auprès des clients particuliers qui auront donné leur accord "pour accéder à leurs données de consommation d'électricité quotidienne et se seront déclarés intéressés pour participer à des défis journaliers les jours de tension sur le réseau électrique"."Le défi journalier consiste à réduire de x% sa consommation d'électricité par rapport à sa consommation prévisionnelle, basée sur la consommation du client le même jour des trois dernières semaines précédentes (J-7, J-14 et J-21)", a indiqué l'opérateur."Entre un et trois jours avant le jour dit, on lance un défi +Mon Bonus Engie+", qui fixe un objectif de réduction de consommation compris entre 10 et 20% selon la météo et les besoins du réseau, a expliqué à l'AFP Marion Deridder-Blondel, directrice marketing particuliers chez Engie France.La remise pourrait atteindre entre 5 et 10 euros par défi, selon elle.Chez EDF, l'approche est un peu différente, avec l'existence depuis de nombreuses années de contrats permettant de faire des économies sur son électricité en déportant ses consommations sur certains jours (bleus ou blancs) plutôt que d'autres (rouges).Tempo, qui a remplacé une offre effacement jour de pointe, est une option du tarif réglementé de vente, définie par les pouvoirs publics et la Commission de régulation de l'énergie (CRE) et commercialisée par EDF, en plus de l'option heures pleines/heures creuses.
Il y a 2 ans et 233 jours

Profits exceptionnels pour TotalEnergies qui investit dans les renouvelables et gratifie ses actionnaires

Devant "l'évolution des marchés du pétrole, du gaz et de l'électricité", le géant des hydrocarbures se félicite du "bilan très solide" qu'il affichera fin 2022, s'estimant "en position à la fois d'accélérer sa stratégie de transformation et d'offrir une politique attractive de retour à l'actionnaire".C'est pourquoi le conseil d'administration, "souhaitant partager avec ses actionnaires les résultats de la compagnie dans ce contexte de prix hauts", va "verser un acompte sur dividende exceptionnel de 1 euro par action en décembre 2022", sur 2,62 milliards d'actions, a-t-elle précisé dans un communiqué. Ses clients bénéficieront aussi de la manne. Ceux "qui réduiront leur consommation d'électricité cet hiver", toucheront une prime de 30 à 120 euros "en fonction du pourcentage de leurs efforts", a-t-elle annoncé parallèlement. Versé en avril sous forme de réduction de facture, ce "bonus conso" s'adressera aux foyers clients depuis novembre 2021 au moins et disposant d'un compteur Linky, "soit plus de 3 millions de foyers", a-t-elle précisé."Total est une entreprise plus rentable que par le passé, résultat de la discipline et de contrôle des coûts", s'est félicité mercredi son PDG Patrick Pouyanné, lors d'une conférence sur la stratégique de l'entreprise.Grogne socialeCelle-ci prévoit que ses flux de trésorerie augmenteront "de 4 milliards de dollars à horizon de 5 ans, dans des hypothèses modérées de prix de l'énergie" soit 50 dollars/baril pour le pétrole. Et pour chaque dizaine de dollars supplémentaire que prendrait le baril, TotalEnergies compte bénéficier "de plus de 3 milliards de dollars supplémentaires"."35 à 40%" de ces flux de trésorerie aux actionnaires, le reste allant à sa stratégie de transformation, "avec des investissements nets en hausse de 14 à 18 milliards de dollars par an sur 2022-2025".L'annonce de cet acompte sur dividende exceptionnel intervient alors que le débat fait rage en France autour d'une éventuelle taxe spéciale sur les "superprofits" des entreprises qui ont grassement bénéficié de l'inflation ou de la hausse des prix de l'énergie consécutive à la guerre en Ukraine.Une mission parlementaire "flash", qui doit rendre ses conclusions autour du 5 ou 6 octobre, planche sur la question et a entendu la semaine dernière M. Pouyanné.Au deuxième trimestre 2022, TotalEnergies a engrangé d'énormes bénéfices: le groupe français a plus que doublé son bénéfice net, à 5,7 milliards de dollars, contre 2,2 milliards lors du même trimestre en 2021.Les annonces de mercredi interviennent toutefois alors que le climat social est électrique au sein de l'entreprise: depuis mardi, TotalEnergies fait face à une grève pour le pouvoir d'achat au sein de ses raffineries françaises, devant même mettre à l'arrêt celle de Normandie, la plus importante de France.Les salariés, répondant à un appel de la CGT, réclament une revalorisation salariale à hauteur de 10% pour l'année 2022, le "dégel des embauches" en France et "un plan massif d'investissements" dans l'Hexagone, des revendications déjà à l'origine de mouvements le 24 juin et le 28 juillet derniers.Renforcer les renouvelablesUne partie des employés touchent des salaires "extrêmement faibles et il y a besoin de les revaloriser à hauteur de ce que le groupe dégage comme bénéfices", a souligné auprès de l'AFP Benjamin Tange, responsable syndical.Lors de la conférence donnée mercredi, M. Pouyanné a promis de "ne pas oublier" ses employés lors du partage de l'excédent de trésorerie, même s'il "n'y aura pas d'annonce aujourd'hui" car les discussions suivent leur cours, selon lui.Avec son "bilan solide", le géant des hydrocarbures a par ailleurs pris la décision de renforcer ses investissements dans les énergies renouvelables: ceux dans le solaire et l'éolien "dépasseront 4 milliards de dollars dès 2022", au lieu de 3 milliards de dollars en 2021.Mardi, Patrick Pouyanné avait déjà annoncé que son groupe allait investir 1 milliard d'euros pour améliorer la performance énergétique de ses entreprises, au moment où un effort de sobriété est demandé au monde économique et aux consommateurs.L'entreprise dit viser à terme la neutralité carbone au milieu du siècle et s'est engagée à réduire de plus de 30% par rapport à 2015 les émissions dégagées par ses produits pétroliers.
Il y a 2 ans et 239 jours

ITE vertueuse

Sous Avis Technique, StoTherm AimS® est le premier système complet constitué de plusieurs couches optimisées en matière de durabilité. En remplaçant 30 % du liant hydrocarboné de ses produits par de l’huile de pin, STO, économise des hydrocarbures. L’enduit de base, l’enduit de finition, et même la peinture d’entretien du système, avec sa technologie Lotus-Effect®, sont fabriqués à partir de matières premières renouvelables et largement disponibles. L’isolant, quant à lui, est le Sto-Panneau en laine de roche, fabriqué à partir de la roche (basalte), une matière première disponible en abondance. Pour chaque projet, cela se traduit par l’économie de nombreux litres d’hydrocarbures (exemple : 216 litres d’hydrocarbures économisés sur un immeuble collectif avec environ 1 000 m2 de surface de façade). Sans faire de concession, les propriétés de mise en oeuvre éprouvées et le rendu esthétique, qui sont la marque de fabrique des systèmes ITE StoTherm, restent inchangés. Tout comme leurs excellentes propriétés de protection contre les intempéries, les micro-organismes, les fissures et les sollicitations mécaniques.
Il y a 2 ans et 239 jours

ITE vertueuse

Sous Avis Technique, StoTherm AimS® est le premier système complet constitué de plusieurs couches optimisées en matière de durabilité. En remplaçant 30 % du liant hydrocarboné de ses produits par de l’huile de pin, STO, économise des hydrocarbures. L’enduit de base, l’enduit de finition, et même la peinture d’entretien du système, avec sa technologie Lotus-Effect®, sont fabriqués à partir de matières premières renouvelables et largement disponibles. L’isolant, quant à lui, est le Sto-Panneau en laine de roche, fabriqué à partir de la roche (basalte), une matière première disponible en abondance. Pour chaque projet, cela se traduit par l’économie de nombreux litres d’hydrocarbures (exemple : 216 litres d’hydrocarbures économisés sur un immeuble collectif avec environ 1 000 m2 de surface de façade). Sans faire de concession, les propriétés de mise en oeuvre éprouvées et le rendu esthétique, qui sont la marque de fabrique des systèmes ITE StoTherm, restent inchangés. Tout comme leurs excellentes propriétés de protection contre les intempéries, les micro-organismes, les fissures et les sollicitations mécaniques.
Il y a 2 ans et 261 jours

Une rentrée chargée pour le secteur de la rénovation énergétique

Menace de coupure d'approvisionnement en gaz russe, projet de loi de finances et nouveaux montants d'aides financières allouées aux travaux de rénovation énergétique et aux énergies renouvelables, annonces sur la stratégie climatique du prochain quinquennat, plan de sobriété, nouveau report de l'audit énergétique des logements mis en vente, interdiction d'augmentation des loyers pour les passoires thermiques…Hellio acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, fait le point sur les nombreux enjeux de la rentrée.Audit énergétique obligatoire en cas de vente d'une passoire thermique : un nouveau report au 1er avril 2023Initialement prévu par la Loi Climat et résilience pour le 1er janvier 2022, puis reporté une première fois au 1er septembre 2022, l'audit énergétique obligatoire des maisons et appartements en mono propriétés classés F ou G au Diagnostic de Performance Énergétique va faire l'objet d'un nouveau report par décret. Il deviendra obligatoire pour toute vente au 1er avril 2023. Réaction Hellio :Défendu par la plupart des fédérations du secteur de l'immobilier, le report de l'audit énergétique s'explique par le manque de formation et de préparation des professionnels chargés de la réalisation des audits qui pourrait entraîner une défaillance dans les résultats et obliger à réaliser des rénovations inadaptées aux réelles problématiques du logement.En effet, la fiabilité des audits est indispensable puisqu'ils visent à déterminer le prix de vente et à informer le futur acheteur du bien sur les travaux de rénovation énergétique à entreprendre ainsi que les frais à engager[1]”.[1] Cela concerne les DPE réalisés à partir du 1er janvier 2018. Si le DPE date d'avant cette date, il doit être refait.Passoires thermiques : le blocage des loyers depuis le 24 août 2022 pour les logements classés F ou G au DPESelon la loi du 22 août 2021[2] portant sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets, les loyers des logements classés F et G au DPE, qualifiés de “passoires énergétiques”, ne peuvent plus être augmentés depuis le 24 août 2022. Cette mesure concerne les nouveaux contrats de location et les contrats en cours, renouvelés ou tacitement reconduits, pour lesquels aucune hausse ne pourra être appliquée.[2] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046131733Aides financières aux travaux d'économies d'énergie: vers une hausse des budgets ?Prochaine loi de finances 2023 : vers une refonte de MaPrimeRénov' et un budget en hausse ?Pour rappel, le projet de loi de finances voté au dernier trimestre par le Parlement vise à déterminer chaque année l'ensemble des recettes et dépenses de l'État pour l'année suivante. Ce projet de loi contient le montant, la nature et l'affectation des ressources et des charges de l'État, il est présenté chaque année à l'automne par le Gouvernement.Il devrait figurer dans le projet de loi de finances pour 2023 :Le niveau du budget de MaPrimeRénov', de MaPrimeRénov'Sérénité, du chèque énergie si reconduit, etc. Ainsi que celui des autres aides dédiées aux économies d'énergie ;Le niveau de budget et de ressources humaines dédiées aux administrations compétentes en matière de transition énergétique : Ademe, Anah, France urbaine, etc.Réaction Hellio : « Afin d'atteindre les objectifs du Gouvernement en matière de rénovation énergétique des bâtiments et de diminuer drastiquement leur consommation d'énergie, outre l'augmentation du budget dédié à MaPrimeRénov', il serait pertinent de prioriser les financements dédiés aux bouquets de travaux et aux rénovations très performantes afin de garantir l'efficacité de l'opération. Hellio souligne également l'importance de renforcer certains effectifs d'agences d'État indispensables à la distribution de ces aides. »Une augmentation des montants des primes énergie versées pour les travaux d'économies d'énergieDans le cadre du plan de sobriété et de l'objectif de réduction de la consommation d'énergie de 40% d'ici 2050, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé un renforcement dès la rentrée du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE). Première aide financière dédiée aux économies d'énergie en France, elle est estimée aujourd'hui à près de 5 milliards d'euros par an versés sous forme de primes aux travaux par les énergéticiens (chauffage, isolation des murs, etc).Dispositif CEE d'aides aux travaux : une réhausse de l'objectif prévue pour septembre pour plus d'1,5 milliard d'euros de primes énergie par anUn projet de décret prévoit ainsi une réhausse de l'objectif de plus de 25%, correspondant à peu près à 1,5 milliard d'euros par an supplémentaires versés sous forme de primes aux travaux, réalisés principalement pour des ménages en situation de précarité[3].Enfin, dans le but de mieux encadrer le prix du marché issu du dispositif des CEE, le ministère de la Transition énergétique lancera, dès septembre 2022, une concertation avec les acteurs de la rénovation énergétique.Extension de la prime énergie Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs :L'arrêté du 12 juillet 2022[4] prévoit une extension de l'aide existante Coup de pouce Chauffage aux logements collectifs financée par le dispositif des CEE pour tous les travaux de remplacement de chauffage par des équipements à énergies renouvelables en habitat collectif – chaudière biomasse, pompe à chaleur collective et surtout raccordement aux réseaux de chaleur – pour tous travaux signés au 1er septembre 2022.Hellio fait partie des signataires de la charte d'engagement Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et collectifs tertiaires.[3] https://www.ecologie.gouv.fr/agnes-pannier-runacher-annonce-renforcement-des-dispositifs-soutien-aux-projets-defficacite[4] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046131733Exemple : Dans le cadre du raccordement d'un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur, deux critères techniques sont à respecter :Le bâtiment n'a jamais été raccordé à un réseau de chaleur avant la réalisation de l'opération ;Le réseau de chaleur est alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération. Dans ce cas, le montant de prime CEE pour un bâtiment de 100m² s'élève à 49.500 €.La mise en exécution du plan de sobriété énergétique dès la rentrée pour faire face à la menace d'un hiver sans gaz russeAfin de faire face à la menace d'une rupture des approvisionnements de gaz en Europe, la Commission européenne a présenté en urgence, le 20 juillet 2022, un plan de réduction de 15% de la consommation de gaz dans l'Union européenne. Au niveau national, le gouvernement a mis en place un plan de sobriété visant à réduire la dépendance de la France aux importations de gaz russe – même si celles-ci ne représentent que 17% -, favoriser les économies d'énergie et accélérer le déploiement des énergies renouvelables.Parmi les mesures arrêtées :Réduire de 10% la consommation d'énergie d'ici deux ans, par rapport à 2019 ;Faire appliquer les règles déjà en vigueur, notamment le respect des consignes de température : 19°C maximum pour le chauffage et 26°C pour la climatisation.Exécuter le volet du plan de sobriété dédié aux grandes surfaces commerciales à partir du 15 octobre 2022 : extinction des enseignes lumineuses et réduction de l'éclairage dans les surfaces de vente…Lancement de la concertation quinquennale sur la stratégie Énergie Climat du GouvernementLe 6 juillet 2022, Elisabeth Borne avait annoncé, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le lancement d'une concertation large dès le mois de septembre en vue de la préparation de la loi d'orientation énergie-climat.Cette concertation s'inscrit dans le cadre de l'élaboration de la loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat, prévue pour 2023, et qui viendra fixer les priorités d'action de la politique climatique et énergétique nationale en tenant compte des objectifs du plan climat européen.Réaction Hellio :« Cette loi d'orientation permettra de donner de la visibilité aux professionnels de la filière de l'efficacité énergétique pour investir, former et anticiper : Hellio appelle à ce que cette législation fixe un volume d'aides financières dédiées à la rénovation énergétique sur les 5 ans. »MonAccompagnateurRénov' : des modalités encore à préciser avant son extension au 1er janvier 2023Le décret MonAccompagnateurRénov' a été publié le 23 juillet 2022 au Journal officiel[5] et vient rendre obligatoire, à partir du 1er janvier 2023, l'accompagnement par l'organisme MonAccompagnateurRénov' pour les travaux de rénovation énergétique bénéficiant des aides de l'Anah conditionnées à une amélioration de la performance énergétique globale du logement.Le décret a d'ores et déjà précisé le contenu de la mission d'accompagnement. Les nécessaires conditions d'indépendance de l'accompagnateur au regard de l'exécution des travaux ainsi que les possibilités de sous-traitance seront détaillées dans un prochain arrêté.[5] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046081405Projet de loi sur les énergies renouvelables : une présentation au Conseil des ministres prévue pour septembreLe projet de loi sur les énergies renouvelables vise à permettre l'accélération d'installation d'énergies renouvelables sur le territoire. Selon Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, le texte est construit autour de trois enjeux : l'accélération des procédures, la libération du foncier et la planification[6].Cette future loi s'inscrit dans le sillon du plan européen RepowerEU. Emmanuel Macron, président de la République, avait annoncé, dans la traditionnelle interview du 14 juillet 2022, la présence de mesures relatives à l'accélération du déploiement des pompes à chaleur et du photovoltaïque dans le cadre de ce projet de loi[7].[6] http://videos.senat.fr/video.2967284_62df191b6eb96.audition-de-mme-agnes-pannier-runacher-ministre-de-la-transition-energetique?timecode=7691000[7] REPLAY – Interview d'Emmanuel Macron : “La France doit continuer d'investir pour son armée” : https://youtu.be/w6g054tLxgQEurope : La République Tchèque prend la présidence du Conseil de l'Union européenneLa Présidence française de l'Union européenne (PFUE) a pris fin le 30 juin 2022 et la République Tchèque a pris cette présidence tournante le 1er juillet dernier.Bouleversée par le conflit sur le territoire ukrainien, la PFUE a été marquée par une réelle prise de conscience des enjeux de la sobriété énergétique puisque la Russie a engagé un conflit énergétique, menaçant l'Union européenne de rompre ses approvisionnements en gaz.À l'agenda politique de la présidence Tchèque figurent des priorités centrées sur l'Ukraine et sur la préservation de la sécurité énergétique de l'Union, en s'affranchissant de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures russes.Les directives efficacité énergétique (DEE) et performance énergétique des bâtiments (DPEB) devraient être adoptées au cours de cette présidence.Les révisions de ces directives prévoient :La réhausse des objectifs de réduction de la consommation énergétique primaire et finale à 39% et à 36% d'ici 2030 pour la DEE ;La mise en place d'une stratégie pour une vague de rénovation multipliant au moins par deux le taux annuel de rénovation énergétique d'ici à 2030 dans le cadre de la DPEB.
Il y a 2 ans et 262 jours

L'explosion de l'inflation est le symptôme de notre dépendance aux hydrocarbures, selon le climatologue Rockström

"Depuis 1990, nous disons qu'il faut abandonner progressivement l'économie fondée sur les énergies fossiles au profit d'une économie basée sur les énergies renouvelables. Et maintenant, nous y voilà - nous nous prenons le mur", après "30 ans de sous- investissement", constate le scientifique, l'un des principaux artisans du concept de "limites planétaires" - seuils d'usage des ressources que l'humanité ne doit pas dépasser pour vivre dans un écosystème sûr.M. Rockström a travaillé deux ans sur sa contribution au rapport collectif "Earth For All : A Survival Guide for Humanity" (La terre pour tous: guide de survie pour l'humanité), publié mardi par le Club de Rome, ce groupe de réflexion de scientifiques et d'économistes fondé en 1968.L'ouvrage s'inscrit dans la lignée du célèbre rapport Meadows, publié en 1972 sous l'égide du Club de Rome. Ce document de référence, à l'origine de l'ouvrage "Halte à la croissance ?" ("Limits to Growth"), affirmait que le développement ne pouvait se poursuivre indéfiniment sans atteindre une limite de consommation des ressources.Cinquante ans plus tard, le nouveau rapport, auquel ont participé des auteurs du premier, prévoit deux scénarios de croissance.Le premier, surnommé "Too Little, Too Late" (trop peu, trop tard), verrait perdurer l'orthodoxie économique, aggravant les inégalités alors que le monde dépasse les objectifs de l'accord de Paris et s'oriente pour l'heure vers un réchauffement de 2,5 °C d'ici 2100 par rapport à la fin du 19e siècle.Le deuxième scénario, celui du "Great Leap" (Grand Bond), prévoit une mobilisation sans précédent des ressources pour mettre en oeuvre cinq changements sociétaux : l'éradication de la pauvreté et des inégalités, l'autonomie des femmes, une alimentation mondiale plus végétale et la décarbonation rapide de l'énergie.Les auteurs affirment que le Fonds monétaire international devrait accorder 1.000 milliards de dollars par an aux nations les plus pauvres pour créer des emplois verts et que les pays riches devraient annuler la dette de ceux à faibles revenus tout en accordant à leurs citoyens un "dividende de base universel".Scénario catastrophePour M. Rockström, le monde a atteint un "point d'urgence", car les catastrophes liées au climat - avec un réchauffement actuel de 1,1°C depuis l'ère industrielle - se produisent plus fréquemment que prévu."Nous y sommes: à 1,1 °C, les phénomènes que nous pensions voir à 2 °C se produisent beaucoup plus tôt et frappent plus durement", explique-t-il, après un été marqué par des records de sécheresse et de chaleur en Europe et en Chine, et des inondations cataclysmiques au Pakistan."Nous risquons de nous diriger vers un scénario catastrophe, non pas parce que nous injectons davantage de dioxyde de carbone et de gaz à effet de serre d'origine humaine, mais parce que le système terrestre lui-même commence à émettre ces gaz", compte tenu de la fonte de la calotte glaciaire du Groenland et de l'augmentation des feux de forêts.Les scientifiques devraient "envisager une palette beaucoup plus large de scénarios", afin de mieux intégrer des phénomènes certes peu probables mais extrêmement dévastateurs et qui pourraient conduire à un emballement du réchauffement.M. Rockström se dit toutefois "assez pessimiste" sur les capacités de réforme des gouvernements. "Il y a trois ans, j'aurais dit que j'étais optimiste - nous avons vu un élan post-Paris avec davantage de politiques publiques et d'entreprises qui s'engagent", a-t-il déclaré."Maintenant, avec l'effondrement post-Covid de la confiance du public et la montée du populisme, je n'ai pas l'impression que nous soyons vraiment prêts à mettre en œuvre tous ces pas de géant", s'inquiète-t-il."C'est pourquoi le timing est vraiment important. Nous devons relancer le débat et parler de l'urgence d'agir. Est-ce un défi ? Absolument."
Il y a 2 ans et 303 jours

Le Sénat plaide pour la construction effective d’au moins 14 EPR et souligne l’urgence d’agir

Lancée le 9 février, cette mission avait déjà publié un rapport d’étape, dès le 24 février, sur le risque de black-out, alertant très en amont sur les répercussions de la guerre russe en Ukraine et du phénomène de corrosion sous contrainte. À l’issue de six mois de travaux, qui leur ont permis d’entendre 60 personnalités, à l’occasion de 30 auditions, et de se rendre sur le site de l’EPR de Flamanville, le 11 juillet, les rapporteurs ont formulé 10 propositions pour relancer l’énergie nucléaire sérieusement et promouvoir l’hydrogène bas-carbone, parmi lesquelles la construction effective d’au moins 14 EPR. Pour Daniel Gremillet : « L’énergie nucléaire est cruciale pour atteindre les objectifs de décarbonation prévus par l’Accord de Paris de 2015. Elle l’est d’autant plus que le Paquet Ajustement 55 et le Plan RePowerEU nous obligent à accélérer, pour réduire de 55% nos émissions et sortir des hydrocarbures russes. Le discours de Belfort du Président de la République n’est ni suffisamment ambitieux, ni suffisamment suivi d’effet. Nous préconisons donc d’acter rapidement le scenario “N03” de RTE, qui permet de maintenir au moins 50% d’énergie nucléaire à l’horizon 2050. Pour nous, c’est un minimum ! Dans un monde changeant, ce scenario doit s’appuyer sur un parc nucléaire robuste, moderne, agile face aux évolutions climatiques, technologiques et géopolitiques. » Convaincue de l’intérêt de maintenir un mix majoritairement nucléaire à l’horizon 2050, tout en renforçant les énergies renouvelables et la sobriété énergétique, la commission, s’appuyant sur le scenario « N03 » de Réseau de transport d’électricité (RTE), estime impérative la construction de 14 EPR et de 4 GW de SMR, les petits réacteurs modulaires. Elle demande que cet objectif soit acté législativement dans la loi quinquennale sur l’énergie de 2023 et assortie d’un plan de financement et de compétences. De plus, elle alerte sur le fait que, même réalisé, ce scenario pourrait ne pas suffire, si les réacteurs existants ne pouvaient pas être prolongés au-delà de 60 ans et si les besoins en électricité atteignaient des niveaux plus élevés notamment en raison de la réindustrialisation. La commission souligne que, dans ces cas, pour RTE, il faudrait l’équivalent de 3 et 9 EPR supplémentaires. La construction éventuelle de ces autres réacteurs mérite d’être étudiée d’ici la loi quinquennale. Pour Jean-Pierre Moga : « C’est toute une filière qu’il faut relancer ! La relance de l’énergie nucléaire ne saurait être possible sans un financement robuste, notamment pour EDF, et une formation adaptée, sur lesquels le Gouvernement doit faire des propositions. Elle doit s’accompagner d’une attention à la sûreté et à la sécurité, pour répondre aux nouveaux défis : la résilience au changement climatique et la cyber-résilience. Elle doit aussi s’accompagner d’un effort de recherche et d’innovation, pour réussir la fermeture du cycle du combustible. Le recyclage des combustibles, les réacteurs et les combustibles du futur et le stockage des déchets doivent être promus. » Pour Jean-Jacques Michau : « Parce qu’elle n’émet que 6 grammes de CO2 par kilowattheure, l’énergie nucléaire constitue un levier de décarbonation indispensable, complémentaire des énergies renouvelables. Le GIEC la fait figurer parmi ses options d’atténuation, tandis que l’AIE envisage son doublement. C’est pourquoi nous devons prendre des décisions aujourd’hui pour faire face aux besoins de demain. En 2040, la quasi-totalité de nos centrales actuelles seront en fin de vie ! C’est aujourd’hui qu’il faut agir. » Pour Sophie Primas : « On a affaibli la filière, depuis 10 ans, à un moment essentiel, en inscrivant depuis la loi de “Transition énergétique” une baisse de la part du nucléaire. La majorité actuelle a perdu du temps. On doit la vérité aux Français Une politique énergétique fondée sur trois piliers, le nucléaire, le renouvelable et la sobriété suppose, dans tous les cas, une relance rapide et massive des constructions de centrales nucléaires. Elle permettra de faire face à un doublement des besoins en électricité, qui sera la conséquence mécanique de la décarbonation ! ».
Il y a 2 ans et 305 jours

Les énergies renouvelables plus compétitives face au pétrole et au gaz, selon un rapport

"Aujourd'hui, les énergies renouvelables sont sans conteste la forme d'énergie la moins chère", assure Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA, dans un communiqué."Les énergies renouvelables permettent aux économies de s'affranchir de la volatilité des prix et des importations de combustibles fossiles, réduisent les coûts énergétiques et renforcent la résilience du marché, et ce d'autant plus si la crise énergétique actuelle se poursuit", déclare-t-il encore.Selon l'IRENA, le coût de production des énergies renouvelables a encore baissé: en 2021, le coût de l'électricité produite par éoliennes a perdu 15%, 13% pour les éoliennes en mer et celui du photovoltaïque a baissé de 13%, par rapport à 2020.En revanche, le prix des énergies fossiles augmente, en particulier depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie étant un important producteur d'hydrocarbures. Les cours du pétrole ont pris environ 32% depuis le début de l'année et celui du gaz naturel européen a été multiplié par 2,5."L'exemple européen montre que les coûts du combustible et du CO2 pour les centrales à gaz existantes pourraient être en moyenne quatre à six fois plus élevés en 2022 que le coût du cycle de vie des nouvelles installations solaires photovoltaïques et éoliennes terrestres mises en service en 2021", indique l'organisation.Dans ce contexte de flambée du prix des énergies fossiles, "l'énergie renouvelable installée en 2021 permettra d'économiser environ 55 milliards de dollars sur les coûts mondiaux de production d'énergie en 2022", estime l'IRENA.À quelques mois de la COP27 en Égypte, le directeur général de l'IRENA rappelle également que les énergies renouvelables sont pour les Etats "un moyen abordable de se rapprocher de l'objectif zéro émission nette et de convertir leurs promesses climatiques en actions concrètes".L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estimait dans un rapport publié en mai 2021 qu'il fallait abandonner dès maintenant les projets d'exploration pétrolière ou gazière pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Il y a 2 ans et 313 jours

Griffon Kolmat® Easyfit Gaz certifié NF Rac-Gaz pour l’étanchéité des raccords filetés des installations de gaz

Depuis l’arrêté du 23 février 2018, entré définitivement en vigueur le 12 janvier 2020, les règles de sécurité pour les raccords de ces installations ont changé. Il est désormais interdit d’utiliser de la filasse, des rubans, des fils d’étanchéité ainsi que de la brasure tendre pour étanchéifier des raccords filetés de conduites de gaz. Pour remplacer ces produits, Griffon, le spécialiste des systèmes d’assemblage, de collage, d’étanchéité et de protection dédiés aux professionnels, lance KOLMAT® EASYFIT GAZ. Certifiée NF RAC-GAZ*, cette résine anaérobie efficace, ultra-résistante et sûre offre une étanchéité parfaite et immédiate à basse pression des canalisations transportant du gaz ou des hydrocarbures, pour le chauffage central et les installations industrielles.*certificat NF RAC-GAZ N°RAC004-00Nouveau KOLMAT® EASYFIT GAZ GRIFFONÉtanchéité et blocage parfaitement sûrs des raccords filetés métalliques pour les installations de gazSeules les solutions certifiées NF RAC-GAZ sont désormais autorisées pour l’étanchéité des installations de gaz combustibles. Soucieux d’apporter aux artisans et aux plombiers-chauffagistes des produits de qualité professionnelle dans le plus grand respect des réglementations en vigueur, Griffon lance KOLMAT® EASYFIT GAZ. Cette résine anaérobie assure l’étanchéité des raccords filetés métalliques des canalisations transportant du gaz, de l’eau, des acides et bases diluées, solvants et hydrocarbures. Certifiée NF RAC–GAZ par CERTIGAZ, elle offre une excellente résistance chimique, thermique et aux vibrations.Efficace sur l’acier, le laiton et l’inox, KOLMAT® EASYFIT GAZ apporte une étanchéité immédiate à basse pression et sécurise les raccords des installations de conduite de gaz, de chauffage central ou des installations de conduites industrielles.Incontournable dans les boîtes à outils de tous les professionnels, KOLMAT® EASYFIT GAZ Griffon est simple d’application grâce à son format pratique avec embout applicateur.KOLMAT® EASYFIT GAZFlacon de 50 mlTarif : 19,69 euros HTPoints de vente : distribution professionnelle uniquement
Il y a 2 ans et 330 jours

Éolien en mer du Nord : TenneT annonce un appel d'offres "à grande échelle"

Alors que l'annonce d'un recours accru au charbon en Allemagne et aux Pays-Bas suscite l'inquiétude de la Commission européenne, TenneT a indiqué dans un communiqué qu'il produira 40 gigawatts d'électricité en mer du Nord d'ici à 2030.Atteindre cet objectif "nécessite une nouvelle approche d'appel d'offres", selon TenneT, qui évalue sa capacité actuelle de connexion offshore à environ 7,2 gigawatts en mer du Nord allemande et environ 2,5 gigawatts en mer du Nord néerlandaise.Alors que les projets individuels ont "toujours fait l'objet d'appels d'offres consécutifs", ce vaste appel d'offres comprendra "une prévision de 15 à 20 systèmes de connexion au réseau offshore", selon TenneT, qui estime que le volume total des commandes pourrait aller jusqu'à 30 milliards d'euros.Le gestionnaire conclura un accord de coopération avec des partenaires clés du marché pour "une période pouvant aller jusqu'à huit ans", couvrant "les plates-formes offshore et les stations terrestres, ainsi que les convertisseurs".L'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique ont annoncé en mai vouloir installer pour près de 150 gigawatts d'éoliennes en mer du Nord d'ici à 2050, pour en faire la "centrale électrique verte de l'Europe" et se passer d'hydrocarbures russes. Un objectif intermédiaire de 65 gigawatts a lui été fixé pour 2030.Une puissance de 150 gigawatts dans l'éolien marin permet de fournir l'électricité nécessaire à 230 millions de foyers, selon les quatre pays.Alors que la Russie réduit progressivement ses flux de gaz vers l'Europe, les Pays-Bas ont annoncé en début de semaine la levée des restrictions de production électrique au charbon.L'Allemagne a activé jeudi le "niveau d'alerte" sur son approvisionnement en gaz, qui rapproche le pays de mesures de rationnement après la baisse drastique des livraisons de Moscou via le gazoduc Nord Stream.
Il y a 2 ans et 340 jours

Cacher ce sein… Les usines loin des yeux, loin du cœur !

Dans notre pays centralisé, nous avons perdu l’habitude de voir les centres de production. Les hydrocarbures viennent du diable Vauvert, les centrales nucléaires sont pour la plupart loin des agglomérations. Ne pas voir pour ne pas savoir ? La visibilité est une vertu ! La visibilité est une vertu quand il s’agit de fixer des objectifs, de […] L’article Cacher ce sein… Les usines loin des yeux, loin du cœur ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 345 jours

La France, 2e pays d'investissement en Europe pour le Qatar, avec 7,1 milliards dans l'immobilier

Sur ce total, 7,1 milliards sont investis dans l'immobilier (hors hôtellerie et investissements de particuliers).Dans le détail, l'étude réalisée avec le "Junior Conseil" de l'école de commerce française qui dispose également d'un campus au Qatar, précise que les actifs du pays organisateur de la prochaine Coupe du Monde de football sont valorisés à 5,3 milliards d'euros dans les secteurs de l'industrie et de la construction avec "des participations importantes dans des fleurons nationaux" comme Vinci, Total, Suez ou Airbus.Selon cette même source, les participations du Qatar dans le commerce de détail pèsent pour 4,2 milliards d'euros, celles dans le transport et le tourisme pour 3,4 milliards d'euros, celles dans les télécoms et médias pour 2,3 milliards d'euros.Le chiffre de 7,1 milliards d'euros pour l'actif immobilier correspond aux "activités immobilières et (à) la valeur totale de l'actif net immobilier détenu par des sociétés qataries ou affiliées". "Les investissements immobiliers résultant de personnes physiques ne sont pas comptés", précisent les auteurs de l'étude, selon qui "la valorisation des titres des entreprises et participations qataries en France fin 2021 est semblable à celle de 2019."Les échanges commerciaux entre les deux pays, tirés "par les exportations françaises de biens d'équipement" et le matériel militaire, "et les exportations qataries de gaz et produits dérivés des hydrocarbures", ont cru en moyenne de 16% par an depuis 2000.Le président de ce cercle économique créé en 2015, Omer Acar, a dit dans un communiqué s'attendre "à ce que cette dynamique se poursuive et s'intensifie dans les années à venir, notamment grâce à l'impulsion donnée par les nouveaux partenariats initiés entre nos entreprises dans le cadre de la Coupe du Monde".
Il y a 2 ans et 354 jours

Pour construire le métro du Grand Paris Express, 47 millions de tonnes de déblais à évacuer ou recycler

"Entre 10 et 20% des déblais en Île-de-France sont des déblais du Grand Paris Express", affirme Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), lors d'une visite de chantier ouverte à la presse à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), mercredi.Les chiffres sont à la hauteur de ce tentaculaire projet de transport en commun de 200 km autour de la capitale, qui comprend quatre lignes nouvelles de métro automatique, ainsi que des prolongements de la ligne 14.Les travaux nécessitent de creuser jusqu'à une cinquantaine de mètres de profondeur. Les 24,7 millions de tonnes de déblais déjà excavés sont de différentes natures (sables, gypse) représentatives de la diversité des sous-sols du bassin parisien, note la SGP, maître d'ouvrage des chantiers."98% des terres sont non polluées et non dangereuses donc peuvent être réutilisées", insiste M. Cathelain, évoquant les nombreuses analyses réalisées en laboratoire.L'infime portion restante, polluée par l'activité humaine (solvants, hydrocarbures), doit obligatoirement être conservée dans des installations de stockage dédiées, rappelle-t-il.Propriété de la SGP, les déblais sont pistés grâce à un système de traçage numérique des camions jusqu'aux destinations finales. "Les camions sont aussi pesés au départ à l'arrivée", indique Thomas Gaudron, responsable de la gestion des déblais et de la valorisation.L'entreprise s'est engagée à parvenir à "un objectif de valorisation à hauteur de 70%", un seuil qui n'est pas encore atteint à ce stade.Éviter les fraudesDans les faits, la majorité des déblais valorisés servent de remblais dans des carrières, des friches en reconversion ou des espaces publics à réaménager.Transportés principalement en camions mais aussi par le train ou des barges sur la Seine, ils finissent leur course en Île-de-France (80%) principalement en Seine-et-Marne qui accueille un important site à Villeneuve-sous-Damartin.Ce qui n'est pas sans susciter la réprobation de riverains, d'associations ou d'élus locaux, qui déplorent des nuisances dans des territoires qui ne sont pas concernés par l'arrivée du supermétro.Enfin une petite partie (2,3%) de ces déchets est réemployée dans l'éco-construction, via des matériaux recyclés.La gestion globale de l'ensemble des déblais nécessite un budget d'environ un milliard d'euros, estime M. Cathelain.Par ailleurs, pour parer à d'éventuelles fraudes comme il en existe dans le secteur des déchets, la SGP a annoncé avoir signé une convention pour faire du "partage d'informations" avec l'OCLAESP (office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique), rattaché à la gendarmerie."On n'a pas identifié de fraude sur les chantiers du Grand Paris Express", a cependant assuré Jean-François Monteils, le président de la SGP, vantant la qualité de la traçabilité. "Notre truc est solide."Après des retards, il est prévu que les nouvelles lignes de métro automatique, numérotées de 15 à 18, entrent en service de façon progressive à partir de 2025. Elles doivent notamment relier les aéroports parisiens, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aujourd'hui mal desservis.
Il y a 2 ans et 355 jours

La France et l'Irak veulent renforcer leur coopération énergétique

La France a aussi insisté sur son "attachement à un Irak stable", alors qu'il reste la cible d'"ingérences étrangères" avec une nouvelle opération de l'armée turque dans le nord du pays contre des kurdes turcs et une influence politique majeure du voisin iranien.Lors d'une rencontre à Paris, la nouvelle cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, et le ministre irakien du Pétrole, Ihsan Ismail, ont souligné "l'intérêt de renforcer la coopération entre la France et l'Irak dans le domaine des énergies".Ils ont pointé "les conséquences de l'agression russe contre l'Ukraine sur les équilibres énergétiques mondiaux et les approvisionnements de l'Europe", a relevé la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.Le ministre irakien, arrivé mercredi à Paris pour quatre jours, est en quête d'investissements nouveaux dans les activités énergétiques de son pays.L'Irak, deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures mais le secteur est miné par des décennies de conflit, de corruption et la vétusté des installations."Nous avons une énorme industrie pétrolière et nous avons besoin de plus d'acteurs, de plus de compétition", a-t-il expliqué à l'AFP, ajoutant avoir demandé aux compagnies françaises rencontrées d'être "plus impliquées dans le marché irakien"."L'Irak a une capacité de production de 4,8 millions de barils par jour" et "produit entre 4,4 et 4,5 mbj". "L'objectif est de parvenir à 8 mbj d'ici la fin 2027 et d'atteindre 5 mbj d'ici 2025" a précisé le ministre. "En ce moment, nous exportons 3,4 mbj", a-t-il ajouté.M. Ismail a notamment eu des entretiens avec des responsables du patronat français Medef et avec le PDG du groupe français TotalEnergies, Patrick Pouyanné.Catherine Colonna et son hôte ont marqué plus généralement la volonté des deux pays de "consolider leur relation", après une double visite du président Emmanuel Macron à Bagdad en août 2020 et août 2021, a relevé la porte-parole de la diplomatie française.Un consulat général de France devrait être "prochainement" ouvert à Mossoul, libérée en 2017 des jihadistes du groupe Etat islamique (EI), a ajouté Anne-Claire Legendre.Changer les contratsEmmanuel Macron s'est entretenu de son côté par téléphone avec l'ancien Président de la Région autonome du Kurdistan d'Irak, Massoud Barzani, figure incontournable à Erbil et au parti démocratique du Kurdistan (PDK).Ils ont parlé de "la situation politique en Irak et au Kurdistan irakien" ainsi que de "la situation sécuritaire et des ingérences étrangères" dans le pays, a précisé la présidence française.Le chef de l'Etat a présenté ses condoléances après la mort de deux enfants jeudi dans des tirs de roquettes au Kurdistan irakien imputés à des rebelles kurdes turcs.Lors de sa visite à Paris, le ministre irakien a évoqué le contentieux entre les Kurdes irakiens et le pouvoir fédéral de Bagdad qui exige que l'ensemble des exportations de pétrole pompé sur le territoire irakien passe par le gouvernement central, et réclame la révision des contrats unilatéralement négociés par le Kurdistan autonome.Interrogé par l'AFP, Ihsan Ismail a fait part de la volonté de Bagdad de "changer" les contrats en vigueur, tout en "préservant les droits de toutes les parties".Erbil refuse ce contrôle et estime avoir le droit d'exploiter à sa guise le pétrole sur son territoire sans devoir rendre de comptes à Bagdad.TotalEnergies, qui a annoncé en 2021 un contrat de 10 milliards de dollars en Irak, n'a pas souhaité commenter cette rencontre. Le contrat, signé en septembre, porte sur la construction d'unités de collecte et de traitement de gaz pétrolier, afin de générer de l'électricité. L'objectif est de supprimer les gaz à effet de serre issus du "torchage" (combustion des gaz d'échappement) des puits.L'accord comprend aussi la construction d'une unité de traitement d'eau de mer afin d'augmenter les capacités d'injection en eau dans les champs du sud de l'Irak sans augmenter les prélèvements d'eau douce, ainsi que la construction d'une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW pour la région de Bassora (sud).
Il y a 3 ans et 2 jours

Les engagements climatiques des géants des hydrocarbures manquent de crédibilité

Ces engagements manquent souvent de crédibilité et reposent sur des technologies coûteuses dont l'efficacité n'est pas démontrée à grande échelle, selon un rapport de Carbon Tracker.
Il y a 3 ans et 4 jours

Les eurodéputés veulent accélérer la réforme du marché carbone sans peser sur les ménages

La commission Environnement du Parlement européen se prépare à adopter lundi et mardi ses positions sur sept des quatorze textes de la feuille de route proposée en juillet 2021 par la Commission européenne ("Fit for 55") pour réduire de 55% d'ici 2030 par rapport à 1990 les émissions de gaz à effet de serre de l'UE.Axes majeurs: l'élargissement controversé du marché du carbone européen (ETS) au transport routier et au chauffage résidentiel, et la disparition des quotas gratuits accordés aux industriels européens, à mesure que seront taxées les importations de secteurs polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) sur base du prix du CO2.Les eurodéputés devraient endosser cette semaine le compromis déjà conclu entre groupes politiques. Après approbation en séance plénière début juin, cela constituera la position du Parlement lors des négociations avec les États pour finaliser les textes."Cette réforme du marché carbone est le navire amiral de la réglementation climatique", observe Pascal Canfin (Renew, libéraux), président de la commission Environnement.Actuellement, le marché carbone européen, où s'échangent depuis 2005 les "permis à polluer" que doivent acheter certains secteurs (industrie, énergie) représente seulement 40% des émissions des Vingt-Sept.Les eurodéputés approuvent l'élargissement aux transports et au bâtiment mais veulent le cantonner d'abord aux professionnels (chauffeurs routiers, immeubles de bureaux), à partir de 2025, avant d'évaluer en 2026 s'il est nécessaire de l'imposer aussi aux particuliers (voitures, logements). Le cas échéant, ce ne serait qu'à partir de 2029."C'est un sujet politiquement sensible dans un contexte de prix d'énergie élevés" sur fond de guerre en Ukraine, et alors que "l'immense majorité de la consommation de carburant est contrainte" pour les ménages, fait valoir Pascal Canfin."Message très clair"Le projet de Bruxelles obligerait les fournisseurs de carburants et fioul domestique à acheter des quotas d'émissions sur un second marché du carbone, au risque de répercuter ce surcoût sur les ménages: une partie des États s'y oppose déjà, redoutant des contestations populaires en dépit du fonds social proposé par la Commission.Peter Liese (PPE, droite), négociateur du Parlement et favorable à l'inclusion rapide des particuliers au marché carbone, regrette un "compromis douloureux" mais se félicite que son idée d'un "bonus-malus" ait été retenue."Les entreprises qui émettent beaucoup moins recevront des quotas (gratuits) supplémentaires, mais les mauvais élèves ne faisant aucun effort pour se décarboner paieront une facture plus élevée", explique-t-il, saluant aussi l'accord pour gonfler le "fonds pour l'innovation climatique" soutenant les investissements."Les entreprises qui prennent les devants seront récompensées, le message est très clair", abonde Michael Bloss (Verts), évoquant "un succès pour le climat, l'industrie et les citoyens".Les eurodéputés s'entendent aussi pour accélérer l'inclusion du transport maritime dès 2024 (la Commission proposait 2027), faire payer aux compagnies aériennes dès 2025 la totalité du carbone émis sur les vols intérieurs comme les vols internationaux au départ de l'UE, et imposer des quotas d'émissions pour l'incinération des déchets.DécarbonationPar ailleurs, ils devraient voter pour mettre en place dès 2025 l"ajustement carbone aux frontières" sur les importations, avec une application complète en 2030, plus rapidement que la montée graduelle proposée par la Commission (2026-2035).Pour rester dans les clous de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), les eurodéputés proposent d'éliminer complètement dès 2030 (contre 2036 dans le plan initial) les quotas gratuits offerts dans l'UE aux secteurs concernés par la taxe aux frontières... tandis que les quotas aux autres secteurs seraient conditionnés à des plans de décarbonation.Ce calendrier accéléré devrait être âprement négocié avec les États, soucieux de ne pas déstabiliser la compétitivité de l'industrie européenne.Ces votes parlementaires, scrutés par les ONG environnementales, interviennent alors que Bruxelles dévoilera mercredi le deuxième volet de son plan pour éliminer d'ici 2030 la dépendance de l'UE aux hydrocarbures russes, notamment en relevant l'objectif pour la part des renouvelables dans le mix énergétique européen.Avec cette conjonction "on a la possibilité d'accélérer le Pacte vert (de l'UE) de manière significative", commente M. Canfin.
Il y a 3 ans et 7 jours

Comment fonctionne l’évacuation de la terre polluée sur les chantiers ?

Qu’en est-il de la terre polluée sur votre chantier ? Comment en assurer l’évacuation ? Quels sont les bons à savoir ? Déchets issus d’un chantier : kézako ? Quand vous vous lancez dans une nouvelle construction, vous produisez forcément des déchets. Ce peut être des résidus en plastique ou des graviers, des restes de briques et de matériaux en tout genre. Ce peut être également de la terre. Le terme de déchets de chantier fait encore un peu débat en France. En effet, le Code de l’environnement n’est pas encore très précis sur ce sujet. En outre, le Conseil d’État tend à exclure certaines ordures issues des chantiers, de la liste des déchets. Ce qui ne facilite pas la gestion de ces derniers. Alors : quels sont réellement les déchets de chantier ? Selon les experts, on peut qualifier de déchets de chantier : l’amiante, les substances inertes comme le béton, le ciment ou l’ardoise, etc. Tel est aussi le cas des déchets non toxiques qui proviennent effectivement du chantier. Ils peuvent être recyclables ou non. On compte également dans les déchets issus d’un chantier les produits dangereux. Ce peut être entre autres le bois traité, les produits synthétiques, le goudron, etc. Certains peuvent être préparés pour être réutilisés, d’autres non. Enfin, la terre peut être comptée parmi les déchets de chantier. C’est le cas de la terre non souillée et qui ne nécessite pas de préparation. Tel est aussi le cas de la terre polluée qui nécessite des traitements spécifiques avant le recyclage. Qui est responsable de ces déchets ? Qui est donc responsable de ces déchets de chantier ? En la matière, l’article L.547-2 du code de l’environnement, n’est pas très précis. L’évacuation de la terre polluée incombe aux producteurs et aux détenteurs. Par interprétation, on peut dire qu’il s’agit du promoteur ou du maître d’ouvrage ou encore du propriétaire de la maison. Peuvent également être considéré comme des producteurs de ces déchets, tous les artisans qui interviennent sur le chantier et qui produisent effectivement la terre polluée en question. Comme quoi chacun est responsable de l’impact environnemental qu’il peut faire. Malgré tout, il est possible de confier l’évacuation de la terre polluée à des professionnels. Il ne suffit pas de s’en débarrasser L’évacuation de la terre polluée sur les chantiers devra respecter plusieurs étapes. Tel sera aussi le cas de tous les déchets du chantier. Il ne suffit pas de s’en débarrasser. Selon toujours le Code de l’environnement, il faudra passer par la préparation de ces derniers, puis par le recyclage et la valorisation avant de passer à l’élimination. Comme susmentionnée, la terre polluée fait partie des déchets de chantier. Elle est polluée par des produits de toutes sortes. D’où son nom. Mais cela n’empêche pas sa réutilisation. En la traitant avec des hydrocarbures, généralement, cela permet de neutraliser les produits et de la réutiliser. C’est ce que l’on appelle justement hiérarchisation de l’évacuation des déchets de chantier. Il faut commencer par préparer et traiter la terre polluée avant le recyclage. Confier la prise en charge de la terre polluée à des professionnels Comme susmentionnée, vous pouvez confier la prise en charge de la terre polluée de votre chantier à des professionnels. En effet, il faut une certaine compétence pour bien conditionner et transporter la terre polluée. Il faut tout autant de savoir-faire pour la traiter en vue d’une réutilisation. Les entreprises d’évacuation de la terre polluée proposent un service sur mesure et peuvent s’adapter à n’importe quelle taille de chantier. Elles mettent à votre disposition ses différents centres de traitement et se chargent aussi de l’acheminement des déchets en question. Le tout sera sujet à un devis personnalisable. Fort de leurs années de métier dans ce domaine, les entreprises d’évacuation de terres polluées seront plus à même de respecter les règles de conformité. Selon les besoins de l’acheminement et du traitement des déchets en question, les équipements utilisés peuvent varier. De quoi assurer aussi la sécurité des chantiers et des transporteurs. Les meilleurs spécialistes dans ce domaine peuvent même proposer à leurs clients une traçabilité et une géolocalisation de la terre polluée afin de faire le suivi du déplacement des déchets de chantier. Les avantages de confier l’évacuation de la terre polluée à des professionnels Actuellement, de plus en plus d’entreprises de construction et même de simples particuliers font appel à des entreprises d’évacuation de la terre polluée. Ce type de prestataire peut intervenir dès le début des travaux. Il vous permet d’économiser du temps dans l’évacuation de la terre de remblayage et des excès de terre sur le chantier. Évidemment, les entreprises d’évacuation peuvent aussi intervenir à la fin de chantier. Ce qui peut aider dans la remise en état des lieux et vous permettre de continuer dans l’aménagement de l’espace extérieur de la maison. Le Code de l’environnement impose des normes bien précises pour l’évacuation et la prise en charge des déchets de chantier et notamment de la terre polluée. Avec l’aide d’un professionnel en la matière, vous aurez la garantie de respecter les règlementations, ce qui vous évitera de devoir payer des pénalités. Il met à votre disposition tous les équipements et appareils de gros travaux dont vous aurez besoin pour la prise en charge, l’acheminement et le traitement de la terre polluée en question. Vous n’avez rien d’autre à faire que de superviser. En outre, les entreprises d’évacuation de la terre polluée sont des alliées incontournables pour réduire l’impact environnemental de votre projet de construction. Ce qui vous vaudra une meilleure image sur le marché, notamment si vous êtes un promoteur immobilier. Le devis sur mesure proposé par les prestataires de ce type vous permet de négocier le meilleur prix en fonction de l’importance de vos déchets de chantier.
Il y a 3 ans et 28 jours

Le Mur Manteau appelle le gouvernement à soutenir la filière de l'ITE

Malgré l'augmentation des aides MaPrimesRénov' pour favoriser l'installation de nouveaux systèmes de chauffage, l'indépendance énergétique et la lutte contre le changement climatique doivent passer par une réduction importante et surtout structurelle de la consommation électrique en France.Un soutien à l'isolation globale et performante permettrait de diminuer les besoins énergétiques des bâtiments et d'éliminer sur la durée la dépendance énergétique de la France vis-à-vis des hydrocarbures russes.Le Groupement du Mur Manteau attend donc du gouvernement, en complément des mesures encourageant à l'installation d'un système de chauffage, un soutien aux Travaux d'Isolation Thermique par l'Extérieur (ITE). Les aides pour tous les ménages et plus particulièrement les plus modestes ont en effet fortement baissé.Barbara Pompili mettait récemment en avant que "la solution [à la crise actuelle] n'est pas de ralentir la transition écologique mais de l'accélerer". Dans cette optique, le Mur Manteau encourage le gouvernement à soutenir la filière de l'isolation thermique par l'extérieur, une filière stratégique et créatrice d'emplois locaux et impossibles à délocaliser.
Il y a 3 ans et 29 jours

Biden rétablit des études d'impact environnemental restreintes par Trump

L'annonce concerne une loi, le National Environmental Policy Act (NEPA), selon laquelle tout projet de construction majeur aux Etats-Unis – autoroutes, oléoducs... -- doit être précédé d'une étude d'impact environnemental, menée par l'agence fédérale compétente.En 2020, le gouvernement du président républicain Donald Trump avait limité son application, notamment la nécessité de prendre en compte les impacts "cumulatifs" d'un projet (comme la contribution au changement climatique), arguant que ces études étaient trop complexes et prenaient trop de temps.L'administration Biden, qui depuis qu'elle est au pouvoir est revenue sur de nombreuses décisions environnementales prises par M. Trump, a ainsi choisi de rétablir les règles antérieures.Les agences fédérales devront à nouveau évaluer les conséquences "directes, indirectes et cumulatives d'une action", a écrit le Council on Environmental Quality (CEQ) de la Maison Blanche dans un communiqué. Cela inclut d'évaluer "de façon complète les impacts sur le changement climatique", ainsi que "la pollution supplémentaire relâchée pour des quartiers déjà accablés par un air pollué ou une eau sale", précise-t-il.Les agences fédérales pourront également de nouveau étudier des "approches alternatives susceptibles de minimiser le coût environnemental et de santé publique", en concertation avec les populations locales.La Maison Blanche promet que cela n'entraînera pas de délais supplémentaires pour les projets de construction à l'étude. Cette mesure va "aider à ce que les projets soient construits de la bonne manière dès le départ", a déclaré Brenda Mallory, à la tête du CEQ, citée dans le communiqué.Le gouvernement démocrate a également indiqué qu'il proposerait "dans les prochains mois" des changements supplémentaires pour cette loi. Ces derniers devront intervenir "le plus vite possible" et être "les plus forts possibles", a commenté Leslie Fields de l'ONG environnementale Sierra Club, tout en se félicitant que cette "protection environnementale de base" soit désormais rétablie.L'annonce du gouvernement est "un pas en avant essentiel", a abondé Abigail Dillen, de l'association Earthjustice, mais "l'administration Biden ne peut pas s'arrêter là."Le gouvernement de Joe Biden, qui a fait de la lutte contre le changement climatique une de ses priorités, s'est notamment attiré ces derniers jours les vives critiques des associations environnementales, après l'annonce de la reprise des ventes de concessions pour l'exploitation d'hydrocarbures sur les terres fédérales.
Il y a 3 ans et 30 jours

Le Danemark présente son plan pour se passer de gaz russe

La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé début mars un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible", alors que l'UE réfléchit à un arrêt des achats à la Russie pour sanctionner Moscou.Le plan présenté mardi par l'exécutif danois prévoit notamment que la moitié des 400.000 foyers du pays qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou vers les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.Pour les foyers restants et l'industrie, le plan prévoit aussi un développement du biogaz d'origine renouvelable, "qui assurera que nous soyons libres de Poutine", a déclaré le ministre du Climat et de l'Energie Dan Jørgensen lors d'une conférence de presse.Le Danemark va également "étudier la possibilité d'anticiper et d'augmenter temporairement la production de gaz de mer du Nord sur les gisements déjà exploités", en "dialogue avec les acteurs du marché", a expliqué le gouvernement dans un communiqué.Le gouvernement danois a également dopé son plan de développement des énergies renouvelables, et prévoit désormais un quadruplement des centrales solaires et surtout de l'éolien terrestre, à horizon 2030.Le royaume scandinave est déjà un des grands champions européens de l'éolien, qui lui fournit actuellement environ la moitié de son électricité - le reste étant dominé par la biomasse et le charbon."Nous voulons développer les énergies renouvelables autant qu'il est possible de le faire de façon intelligente", a assuré Mme Frederiksen.Le gaz fournit environ 18% de l'énergie consommée au Danemark chaque année, selon les statistiques officielles. Une grande partie est longtemps venue des gisements du pays en mer du Nord, mais ceux-ci sont en rapide déclin.En 2019, la production nationale n'a permis que de couvrir 72% du gaz consommé dans le pays, selon l'Agence danoise de l'énergie.La Russie figure parmi les principaux fournisseurs des importations danoises et fournit environ 40 à 45% du gaz importé dans l'Union européenne.Les 27 mettent les bouchées doubles pour sortir du gaz russe, mais cet effort prendra plusieurs années selon les analystes.Le Danemark avait voté en 2020 l'arrêt complet de sa production de gaz en mer du Nord d'ici à 2050, devenant le premier producteur significatif d'hydrocarbures à fixer une date de fin d'exploitation.L'exécutif ne prévoit pas de renoncer à cette mesure, a-t-il indiqué mardi.
Il y a 3 ans et 63 jours

Les bâtiments publics français incités à "baisser d'un degré" la température

"Nous lançons un plan de sortie accéléré des hydrocarbures pour les bâtiments de l’État" a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation par le Premier ministre Jean Castex du plan de résilience de l'économie lié à la flambée des prix de l'énergie et à la guerre en Ukraine."Cette action s'accompagnera de la mise en place d'un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de la consommation de gaz et de fuel, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables" a-t-elle précisé."Par souci d'exemplarité, le Premier ministre signera dans les jours à venir une circulaire appelant l'ensemble des services publics à réduire d'un degré la température de chauffage afin d'économiser l'énergie et de réduire la facture" a ajouté Mme Pompili.Ces "mesures seront accompagnées d'une campagne de promotion sur les eco-gestes" a dit la ministre.
Il y a 3 ans et 63 jours

Le gouvernement augmente les aides pour remplacer les chaudières à gaz ou au fuel par des solutions de chauffage renouvelable

"Nous allons renforcer MaPrimeRénov' afin d'accélérer le remplacement de chaudières à énergie fossile par des solutions de chauffage renouvelable" comme "les pompes à chaleur y compris hybrides, ou les chaudières biomasse", a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation du plan de résilience de l'économie face à la flambée des prix de l'énergie. "Le gouvernement a décidé d'augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril prochain et jusqu'à la fin de l'année 2022 les aides MaPrimeRénov' accordées pour l'installation d'un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fuel" et ainsi de réduire la dépendance du pays aux importations d'énergies fossiles, a-t-elle précisé."Pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l'installation de chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés", a ajouté la ministre.Mme Pompili a annoncé parallèlement des incitations pour les collectivités afin de changer de système de chauffage.Pour les entreprises, le gouvernement compte lancer début avril un "appel à projet exceptionnel" pour "accélérer la décarbonation de notre industrie". "Nous souhaitons cibler les entreprises les plus exposées à la hausse des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent les projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse", a ajouté la ministre.