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Résultats de recherche pour pelleteuse

(174 résultats)
Il y a 5 jours

A Kinshasa, après de graves inondations la guerre contre les "constructions anarchiques"

"Nos maisons détruites et nos affaires volées, où irons-nous ?" s'indigne Passy, une mère de famille de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), en regardant une pelleteuse en train de démolir son logement.
Il y a 18 jours

Le Mulet : une solution innovante pour un transport sécurisé et rationnel desgodets de pelleteuse

L’entreprise CAMILLE, spécialisée dans la conception d’équipements pour engins de chantier, dévoile la gamme Le Mulet, des paniers de transport pour godets de pelleteuses. Pensé pour renforcer la sécurité et la productivité sur les chantiers, Le Mulet constitue une réponse aux problématiques de manutention et de sécurité du transport des […] L’article Le Mulet : une solution innovante pour un transport sécurisé et rationnel desgodets de pelleteuse est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 82 jours

A Lagos au Nigeria, un quartier démoli et des habitants à la rue malgré une décision de justice

Des pelleteuses sont entrées en action il y a quelques jours dans le quartier populaire d'Otumara de Lagos, la capitale économique du Nigeria, détruisant des centaines de maisons sous les regards désemparés des habitants forcés de quitter leur domicile.
Il y a 255 jours

En Normandie, un camping déménagé pour échapper à la montée des eaux

La mâchoire d'une pelleteuse s'enfonce dans le toit des sanitaires : la destruction du camping municipal de Quiberville-sur-mer, en Seine-Maritime, a démarré vendredi 20 septembre pour échapper à l'inexorable montée des eaux.
Il y a 292 jours

Les plages en Tunisie, fleurons du tourisme, menacées par une érosion côtière accélérée

Des pelleteuses aplanissent des monticules de sable blanc pour restaurer une plage en voie de disparition à Hammamet, l'une des principales destinations touristiques de Tunisie, où l'érosion côtière s'accélère sous l'effet d'une urbanisation désordonnée et du changement climatique.
Il y a 1 ans et 231 jours

Face-à-face musclé autour d'un projet de complexe religieux en Ardèche

Des religieux qui protègent une pelleteuse, une sœur qui plaque au sol un militant écologiste... opposants et défenseurs d'un projet de complexe religieux dans un village d'Ardèche en sont venus aux mains lundi 16 et mardi 17 octobre autour du chantier.
Il y a 2 ans et 196 jours

A Grandpuits, la raffinerie TotalEnergies a tourné la page du pétrole

"Il y en avait quatre de plus, qui sont déjà partis", lance le directeur du site, Michiel Van Raebroeckx. "Celui-là, c'est le suivant."Vestiges de l'ancienne installation pétrolière, plusieurs gros tuyaux gisent, déconnectés, avec de petits panneaux jaunes et rouges: "entrée interdite, danger"."Là, c'est la partie qui dégage", décrit à l'AFP le responsable lors d'une visite de ce site gigantesque où se dessine, selon TotalEnergies, l'avenir plus "vert" du géant pétrolier.Dans le cadre d'une reconversion annoncée en septembre 2020, Grandpuits, qui était la seule raffinerie d'Ile-de-France, doit accueillir à horizon 2025 une bioraffinerie et fabriquer des carburants à partir d'anciennes huiles de cuisson recyclées et non plus de pétrole.La production fossile est à l'arrêt depuis 2021 et, au total, 14 réservoirs d'hydrocarbures, ainsi que deux unités de production, ont déjà disparu. Il s'agit d'une nouvelle étape de la reconversion des activités de raffinage du groupe français. Premier projet emblématique, le site de La Mède (Bouches-du-Rhône) a été transformé il y a plusieurs années déjà en "bioraffinerie"."On fait le deuil du raffinage", mais le projet est "exemplaire" pour "l'avenir de TotalEnergies", se félicite le directeur de Grandpuits.Production d'hydrogèneUne soixantaine de personnes œuvrent au démantèlement, et jusqu'à 1.000 emplois sont attendus sur les différents chantiers: la bioraffinerie, une unité de recyclage de plastique, et un site de production de plastique biodégradable et recyclable à base de céréales.S'y ajoutent une centrale photovoltaïque de 25 hectares déjà ouverte et une unité de production d'hydrogène d'Air Liquide, pour un investissement de 130 millions d'euros annoncé mardi.Les quelque 20.000 tonnes d'hydrogène produits par an serviront surtout à la fabrication de "SAF", du carburant d'avion "durable" au bilan carbone inférieur à celui du kérosène.La bioraffinerie produira 400.000 tonnes de différents carburants, dont 210.000 de "SAF".L'hydrogène ne sera pas "vert": son bilan carbone ne sera pas nul. Il sera fabriqué à partir de vapeur d'eau et de gaz: naturel habituel d'un côté, et issu de la bioraffinerie de l'autre.Quelque 60% des émissions de CO2 de la production d'hydrogène, soit 110.000 tonnes par an, seront "captés" pour réutiliser le carbone dans "des applications agroalimentaires et industrielles".Le volume de CO2 non-émis représente un tiers des émissions totales du site de Grandpuits une fois intégralement opérationnel. Mais ce n'est qu'une infime proportion des émissions totales du groupe TotalEnergies, évaluées par lui à plus de 400 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an dans le monde, ce que Greenpeace estime sous-estimé.Le groupe de Patrick Pouyanné continue par ailleurs à développer les projets d'hydrocarbures dans le monde, désireux de répondre à une demande qui continuer de croître, notamment sur le gaz."Démantèlement chirurgical"La réorientation du site entraîne la suppression de 150 postes sur 400, dont des départs anticipés à la retraite et de la "mobilité interne" et donc "aucun licenciement", selon TotalEnergies. Le projet avait suscité l'émotion et entraîné une grève de 40 jours. Il s'est, depuis, matérialisé.Sur un ancien parking, les pelleteuses s'activent pour poser les fondations du recyclage de plastique -- "le projet le plus avancé", selon M. Van Raebroeckx.Les travaux sont moins avancés sur le futur site de la raffinerie de "SAF", qui accueillait jusqu'à peu une partie cruciale -- la réduction du taux de souffre -- de la fabrication de carburants fossiles.Des ouvriers en vestes imperméables jaunes installent une grue pour le prochain jalon de la transformation: remplacer le réacteur, au cœur de l'unité de production, où aura lieu la réaction chimique. Ici, "on ne fait pas de démantèlement complet, mais un démantèlement chirurgical" pour "réutiliser et adapter" des éléments de l'ancienne installation, note M. Van Raebroeckx.Petit à petit, la silhouette du gigantesque site va donc changer, mais pas complètement: sur neuf sphères réservoirs de gaz, quatre resteront. Et une vingtaine des 80 réservoirs de carburant.
Il y a 2 ans et 205 jours

JCB lance un ravitailleur a hydrogène mobile

Un système rapide et facile pour se ravitailler en hydrogène sur siteJCB a investi 100 millions de livres sterling dans un projet destiné à produire des moteurs à hydrogène performants. L’entreprise a d’ailleurs déjà présenté des prototypes fonctionnels d'une chargeuse-pelleteuse et d'un chariot télescopique alimentés à l'hydrogène.Aujourd'hui, la société annonce une autre première mondiale : un ravitailleur à d'hydrogène mobile monté sur un FASTRAC JCB, qui offre aux clients un moyen rapide et facile de ravitailler leurs machines sur site. 97 % environ des engins de chantiers sont approvisionnés en carburant lorsqu'ils travaillent sur site. Les clients sont donc déjà habitués à un carburant transportable, permettant de faire le plein en quelques minutes.Lord Bamford, président de JCB, qui dirige le projet hydrogène de JCB, a déclaré : « Depuis que nous sommes devenus la première entreprise d’engins de construction à dévoiler des machines alimentées à l'hydrogène, nombreux sont ceux qui ont demandé comment les ravitailler.Aujourd'hui, nous avons une réponse avec notre nouveau système mobile de ravitaillement en hydrogène. L’hydrogène est délivré grâce à une cuve mobile qui alimente les engins directement sur le chantier.Ce n'est pas différent de ce qui est pratiqué aujourd'hui lorsque le diesel est transporté dans des camions-citernes pour ravitailler les engins.Les combustibles fossiles ne sont pas l'avenir. L'hydrogène est la solution pratique pour alimenter nos machines dans les décennies à venir. Nos ingénieurs britanniques font un travail fantastique pour développer cette technologie et de nombreux autres développements passionnants sont à venir. »Une technologie présentée en 2020Une équipe de 100 ingénieurs travaille sur ce développement. La première machine fonctionnant à l'hydrogène dévoilée était une chargeuse-pelleteuse JCB suivie, il y a un an, par un chargeur télescopique JCB. La technologie a ensuite été présentée en 2021 dans la « Zone Verte » de la COP26 à Glasgow, alors que les dirigeants du monde entier débattaient des mesures à prendre pour réduire de manière drastique les émissions de gaz à effet de serre.Pour mémo, JCB fabrique des moteurs depuis 2004, dans ses usines situées dans le Derbyshire (Grande-Bretagne) et à Delhi, en Inde. L'année passée, JCB a célébré une étape importante avec la production de son 750 000ème moteur.
Il y a 2 ans et 215 jours

l usine case de lecce fete ses 50 ans d activite

Le mercredi 28 septembre a marqué le début des célébrations auxquelles ont participé des représentants des institutions locales, et qui se sont poursuivies par une journée familiale le dimanche 2 octobre. L'usine de Lecce fabrique des engins CASE - des chargeuses sur pneus, des niveleuses, des chargeuses-pelleteuses et des mini chargeuses articulées sur pneus - qui sont distribuées dans le monde entier.
Il y a 2 ans et 246 jours

La mer monte mais l'homme tarde à déménager faute de moyens

"On a décidé de relocaliser notre camping", actuellement à 50 m du rivage, "ici à 700 m de la mer pour éviter les inondations qui ont meurtri ce camping et prendre en compte le changement climatique, le recul du trait de côte", explique Jean-François Bloc, maire depuis 34 ans de Quiberville (Seine-maritime), une station balnéaire qui affiche 2.500 habitants l'été. Derrière lui s'affairent les pelleteuses sur le terrain du futur "camping nature" annoncé pour l'été 2023.Ce "repli stratégique" dans les terres face aux risques de submersion les plus importants est prôné depuis une dizaine d'années par l'Etat, après des décennies "où on a bétonné un peu partout", et accéléré ainsi l'érosion, selon un haut fonctionnaire. La tempête Xynthia en 2010 a marqué un tournant.La mise en œuvre de cette "relocalisation" demeure pourtant "très rare", souligne Stéphane Costa, référent scientifique de la stratégie nationale de gestion du trait de côte.Pour lui, il est "urgent" d'agir. D'ici à 2100, le niveau de la mer devrait augmenter d'un mètre environ. Et "au moins 50.000 logements" devraient être concernés en France par l'érosion et le risque de submersion, selon le ministère de la Transition écologique.Le recul du trait de côte, le maire de Quiberville en est plus que conscient. Il vient d'exproprier pour destruction une maison en bord de falaise. Ce n'est ni la première ni la dernière. Et le camping en bord de plage, poumon économique de la commune, a été inondé plusieurs fois dans les années 2000. La ville n'a plus le droit d'y laisser de caravanes l'hiver."En 1999, on a eu 140 caravanes qui flottaient. En 1977, j'ai vu la mer casser la route. Les morceaux de béton sautaient, c'était comme un bombardement. On peut assister à nouveau à ça", souligne M. Bloc. "Pendant des décennies, ce territoire comme tant d'autres, a lutté contre la nature. Aujourd'hui au lieu de faire des murs, mettre des pompes, on choisit d'enlever les équipements submersibles pour ouvrir la vallée à la mer", explique Régis Leymarie, délégué adjoint du Conservatoire du littoral de Normandie, coordinateur du projet.Après le déménagement du camping, le tuyau étroit (1,5 m de diamètre) par lequel la Saâne se jette actuellement dans la mer va être remplacé par un pont de 10 m de long. En 2025, le fleuve retrouvera ainsi un lit plus large, incluant l'actuel camping, et sa biodiversité. Les campeurs n'auront plus la vue sur la plage mais sur la vallée réconciliée avec le fleuve, régulièrement élargi par la mer, selon le maire qui est aussi conseiller régional.Ce déménagement effraie toutefois certains habitués aux revenus modestes. Ils craignent que leurs mobil-homes n'aient pas leur place dans le futur camping qui va monter en gamme. "Avec nos petites retraites, on n'aura pas les moyens", s'inquiète Monique Delépine, 70 ans, même si le maire promet une "attention particulière" pour les habitués.Sans fonds européens, pas de projetEt "un jour ou l'autre, il faudra (aussi) déplacer" la route littorale "très fortement menacée", avertit M. Costa.Ce projet est "une première étape", qui a déjà mis 10 ans à aboutir, souligne Nicolas Leforestier le président du syndicat des bassins versants de la Saâne.Il n'a dû son salut qu'à l'obtention de fonds européens. Le nouveau camping évalué à 8,7 millions d'euros a été financé à environ 70% par l'UE et 30% par les collectivités locales, selon le Conservatoire.Car en "France il n'y a quasi pas d'argent pour l'adaptation au changement climatique", constate M. Leymarie. Et "pour l'instant tout le monde se refile la patate chaude", estime aussi M. Costa.A 40 km de Quiberville, Criel-sur-mer mène aussi une "étude pour laisser entrer la mer". Mais au-delà du financement, "le repli stratégique, il va se faire où ?", alors qu'il faut également éviter l'artificialisation des terres agricoles, interroge le maire Alain Trouessin.Flambée de l'immobilierA Montmartin-sur-mer (Manche), David Lecordier, éleveur de moutons de prés-salés s'est fait lui aussi à l'idée de quitter son "cadre idyllique resté un peu sauvage". Le Normand a vu un hectare de la ferme héritée de ses parents partir à la mer et trois autres devenir inondables.Mais le prix que lui propose le Conservatoire du littoral pour racheter ses terres est loin de financer son projet d'achat de gîtes pour accueillir des touristes un peu plus loin du rivage. La flambée continue des prix de l'immobilier sur le littoral "n'arrange pas les choses", déplore-t-il."On va pas non plus aller à 20 km dans les terres", où l'immobilier est moins cher mais "où les touristes ne passent pas", argumente-t-il. Et sa communauté de communes n'a pas prévu de l'aider financièrement. Au total, "l'impact financier de l'érosion est estimé à plusieurs dizaines de milliards d'euros", selon l'Association nationale des élus du littoral (ANEL) qui "attend depuis longtemps les outils et les ressources nécessaires à l'adaptation à l'érosion côtière".Interrogé par l'AFP, le ministère de la Transition écologique indique "réfléchir" à la question des financements à long terme, qui pourront inclure le privé, et souligne avoir débloqué 10 millions d'euros en tout pour 2021-2024 pour Gouville-sur-mer (Normandie), Saint-Jean-de-Luz et Lacanau (Nouvelle Aquitaine). "S'il y avait eu plus de territoires matures, on aurait pu accompagner plus de territoires", assure-t-on.A l'exception du déplacement dans les terres de parkings à Saint-Jean-de-Luz et d'un poste de secours et une boutique à Lacanau, les 10 millions, même abondés par les collectivités, ne financent dans les faits pas de travaux de relocalisation mais uniquement l'étude du déménagement de campings, habitations, commerces, station d'épuration, selon les collectivités concernées.En attendant, Lacanau (5.000 habitants) projette une digue à 30 millions d'euros en co-financement, après avoir constaté "l'infaisabilité financière et juridique" du déplacement de 1.200 logements évalués à 300 millions d'euros en 2013.Et Gouville (2.300 habitants) vient à nouveau d'investir 650.000 euros dans d'énièmes enrochements au printemps sur sa plage, autorisés provisoirement par l'Etat, alors que la justice administrative doit se prononcer prochainement sur de précédents enrochements jugés illégaux par le préfet.
Il y a 2 ans et 256 jours

A Shanghai, un quartier historique disparaît sous les pelleteuses

Laoximen ("la Vieille Porte de l'Ouest"), ainsi nommé en raison de sa localisation au niveau des anciens murs d'enceinte du 16e siècle, était jadis le centre culturel de la ville.Construits autour d'un temple confucéen, les bâtiments de deux voire trois niveaux, en pierre ou en bois, semblent anachroniques au milieu des immeubles modernes et étincelants de Shanghai.Le quartier est habité par de vieilles familles shanghaïennes ou des travailleurs migrants venus des campagnes et attirés par les loyers bas. Tous avaient reçu l'ordre de quitter leur logement d'ici la fin 2017.Mais plusieurs années après l'échéance, certains s'accrochent encore à leurs maisons malgré les indemnisations offertes par la municipalité pour déménager ailleurs.Monsieur Yang, qui ne souhaite pas révéler son prénom, est l'un d'eux. Pour lui, pas question de quitter son logement de Laoximen, labyrinthe humide de longs couloirs encombrés de vieux meubles et appareils électroménagers."Ce terrain, c'est mon grand-père qui l'a acheté", explique à l'AFP M. Yang, dont la famille vit ici depuis plusieurs décennies, avant même l'arrivée au pouvoir du Parti communiste en 1949.La plupart de ses voisins ont accepté de déménager. Mais lui dit attendre une compensation à la hauteur de "la valeur de la maison".BanderoleSelon la municipalité, les habitants peuvent recevoir au moins 20.000 yuans (2.900 euros) par mètre carré.Le prix moyen d'un appartement d'occasion à Shanghai dépasse toutefois les 55.000 yuans (8.000 euros) par mètre carré, avec évidement de grandes variations suivant les quartiers, selon le groupe d'agences immobilières Anjuke. La dernière phase de démolition avait été reportée en raison de la pandémie. Mais les pelleteuses ont repris leur travail après la fin, début juin, du long confinement de Shanghai.A l'endroit où de populaires petits restaurants accueillaient les clients du quartier, de larges bannières appellent les derniers récalcitrants à coopérer."Transparente, juste, équitable : promouvons la rénovation de la vieille ville", exhorte l'une d'entre elles, en caractères blancs sur fond rouge. Dans les rues sinueuses du quartier, encombrées de vieilles chaises et de planches, des portes et des fenêtres sont déjà scellées.Laoximen est l'un des milliers de quartiers vieillissants du pays, où les habitants sont progressivement expropriés afin de laisser la place à des bâtiments plus modernes et plus grands.De nombreux logements de ce quartier de Shanghai sont vétustes et ne disposent par exemple pas de système de chauffage.Dans une Chine en développement constant, les expropriations sont monnaie courante. Les habitants se voient généralement proposer de nouveaux appartements ou de l'argent afin de quitter les lieux."Feux d'artifice"Les compensations parfois trop faibles, peuvent susciter la colère des personnes délogées voire des affrontements avec les autorités locales.Ancien habitant de Laoximen, Wu Weigang a déjà déménagé dans un autre district de Shanghai. Mais ce retraité retourne régulièrement dans le quartier, où il a passé son enfance et garde un souvenir ému des fêtes d'antan."Tout le monde allumait des feux d'artifice et accrochait des lanternes en forme de lapin pendant la Fête des lanternes", qui clôt les festivités du Nouvel an chinois, raconte-t-il à l'AFP.La plupart des bâtiments de Laoximen ont été construits au 20e siècle dans le style "shikumen" : c'est-à-dire des maisons mêlant éléments chinois et occidentaux, édifiées en rangées dans des venelles de Shanghai.La nuit, la lueur jaune des réverbères enveloppe les ruelles presque vides du quartier, tandis que la "Perle de l'Orient", la tour de télévision emblématique de la ville, resplendit au loin.Cette zone de Laoximen est réaménagée afin de répondre à "l'intérêt public", a indiqué la municipalité.Mais Wu Weigang espère que le charme de l'ancien quartier survivra aux travaux."Ils m'ont dit que ma maison sera conservée", se félicite-t-il, avant d'ajouter : "Si elle n'était plus là, je ne viendrais pas la voir. Et ça me ferait mal au cœur".
Il y a 2 ans et 319 jours

En Seine-Saint-Denis, les JO-2024 dopent la transformation urbaine

En bords de Seine, des dizaines de grues zèbrent le ciel lourd de juillet. Etalé sur une cinquantaine d'hectares à cheval sur les villes de l'Ile-Saint-Denis, Saint-Ouen et Saint-Denis, le chantier du futur village des athlètes bat son plein, à deux ans de la cérémonie d'ouverture des prochains Jeux.Dans le fracas de marteaux-piqueurs et le crissement des scies sauteuses, les structures de bâtiments commencent déjà à s'élever. Une fois les sportifs du monde entier repartis et les clameurs retombées, le tout nouveau quartier accueillera 6.000 habitants.Quelques centaines de mètres plus loin, une avenue est coupée pour la construction d'un échangeur autoroutier controversé, destiné à faciliter le transport des délégations et améliorer la desserte du secteur.Trois pas de plus et le promeneur arrive au pied des travaux de la tour Pleyel, édifice emblématique du "93". A moitié désossée à l'heure actuelle, cette ancienne tour de bureau doit achever sa mue en hôtel de luxe pile à l'heure pour les Jeux olympiques. A travers la Seine-Saint-Denis, ces norias d'ouvriers et de pelleteuses sont devenues familières, au point que le département donne parfois l'impression d'être un vaste chantier à ciel ouvert."Opportunité exceptionnelle""Les JO sont une opportunité exceptionnelle qui ne se représente pas deux fois dans une vie", déclare Adrien Delacroix, maire-adjoint de Saint-Denis. "Accueillir les JO, c'est des investissements qu'on n'aurait pas eus autrement, cela permet d'accompagner plus rapidement la transformation du territoire".Avec les chantiers olympiques eux-mêmes ou les projets afférents, l'octroi de la compétition à la France a donné un coup d'accélérateur à la revitalisation urbaine que connaît actuellement la Seine-Saint-Denis."Dans la décennie qui vient, il va y avoir plusieurs milliards d'investissements publics et privés en Seine-Saint-Denis. Les JO sont un peu le catalyseur de tout cela", analyse pour l'AFP Stéphane Troussel, le président du conseil départemental.La dynamique portée par les Jeux et le vote en 2018 d'une loi olympique, qui facilite pour l'occasion les chantiers d'aménagement en simplifiant certaines procédures d'urbanisme, ont permis la mise en œuvre de projets qui, pour certains, patientaient depuis des années dans les cartons.Ainsi du village des médias, qui émerge actuellement dans un parc de la ville de Dugny. Jugé par ses opposants comme d'une utilité très relative dans l'organisation des Jeux, son sort a été longtemps incertain.LiftingS'il n'hébergera que 1.500 journalistes et techniciens sur les 25.000 annoncés, son chantier permet incidemment la création d'un nouveau quartier de 1.400 logements dans cette petite commune de 10.000 habitants, et répond ainsi à une demande de longue date du département.À Saint-Denis, les Jeux se manifestent aussi à travers le lifting des berges de Seine ou la construction de passerelles autour du Stade de France. Eux aussi réclamés depuis des années, ces ponts piétons vont relier entre eux des quartiers aujourd'hui séparés par des obstacles rendus infranchissables par un développement urbain chaotique."Il s'agit de recoudre un territoire qui a été fracturé par des infrastructures de transports, l'autoroute, le faisceau ferroviaire...", explique Adrien Delacroix, en charge de l'urbanisme et de l'aménagement durable pour la ville.Ajoutés aux importants programmes de rénovation urbaine, au Grand Paris Express et à l'installation croissante d'entreprises et organismes publics à la recherche de locaux plus abordables, les JO s'inscrivent dans un mouvement plus large de redécollage d'un département sinistré par la désindustrialisation et l'échec de la politique des grands ensembles.Cette renaissance urbaine, dont beaucoup reste à faire, les acteurs locaux en datent généralement le début symbolique à une autre compétition sportive : la Coupe du monde de football 1998 et la décision d'installer le Stade de France à Saint-Denis."Au-delà des trente jours de compétition, c'est surtout trente ans d'héritage que les Jeux vont laisser à la Seine-Saint-Denis", souligne Stéphane Troussel.
Il y a 2 ans et 359 jours

Les machines JCB défilent lors de la parade du Jubilé de platine de la Reine à Londres

Les cinq chargeuses-pelleteuses JCB ont défilé sur le Mall en direction de Buckingham Palace devant les membres de la famille royale et des dizaines de milliers de spectateurs enthousiastes qui longeaient le parcours.L'équipe d'opérateurs conduisant les machines JCB a fait part de sa fierté et de son émotion d'être impliquée dans l'hommage rendu à la Reine, au volant de machines fabriquées lors des jubilés de la Reine en 1977, 2002, 2012 et 2022, et d'une machine fabriquée lors de son couronnement en 1953.Julian Carder, 46 ans, Responsable du Marketing Produit des Chargeuses-Pelleteuses JCB, originaire d'Uttoxeter, conduisait une pelleteuse JCB de 1977, année du jubilé d'argent de la Reine, une machine qu'il a restaurée pour lui redonner sa gloire en 2012. Il a déclaré : "Il est difficile de trouver les mots pour décrire l'événement extraordinaire que nous avons vécu. L'accueil réservé aux machines JCB par la foule était tout simplement incroyable. Ils nous saluaient et nous encourageaient alors que nous conduisions les machines le long du Mall. C'était une expérience très émouvante. Nous sommes tous très fiers d'avoir participé à cet hommage fantastique rendu à la Reine".L'opératrice du site d'essai JCB, Georgina Williams, 30 ans, de Derby, a remis au goût du jour le défilé des chargeuses-pelleteuses JCB en conduisant un modèle 2022 alimenté à l'hydrogène. La machine est actuellement développée par JCB alors qu'elle explore le potentiel de l'hydrogène en tant qu'alternative ZERO EMISSION aux combustibles fossiles. Georgina a déclaré : "Le moment le plus intense est survenu lorsque nous avons traversé Admiralty Arch et que nous avons admiré la scène devant nous - les drapeaux dans The Mall et les dizaines de milliers de personnes qui saluaient et acclamaient. C'était tout simplement incroyable, une expérience unique dans une vie".En tête de la parade se trouvait l'une des premières chargeuses-pelleteuses jamais construites par JCB en 1953 - l'année du couronnement de Sa Majesté - conduite par Andy McLeod, d'ABM Plant Hire, de Derby. Le démonstrateur JCB Dan Potter, de Rocester, conduisait une autre pelleteuse JCB 3CX emblématique de 2012 - l'année du jubilé de diamant de la reine.À la fin du spectacle, l'équipe a été conduite devant les portes de Buckingham Palace avec tous les autres participants pour assister au point culminant de l'événement - une apparition au balcon de Sa Majesté la Reine et des membres de la famille royale.Le démonstrateur JCB et père de deux enfants, Matt Lucas, 50 ans, de Werrington, Stoke-on-Trent, conduisait une chargeuse-pelleteuse JCB de 2002, fabriquée l'année où la reine a célébré son jubilé d'or. Il a déclaré : "Le moment où la Reine est sortie sur le balcon était très émouvant. Le rugissement de la foule et le chant de l'hymne national devant Buckingham Palace à ce moment-là est quelque chose que je n'oublierai jamais."Le spectacle de dimanche a été le point culminant des célébrations marquant les 70 ans de règne de la Reine. Plus de 10 000 personnes y ont participé et ont raconté l'histoire des sept décennies de règne du monarque à travers la musique, la danse et la mode.
Il y a 3 ans et 25 jours

2 fast 2 furious ! Semblables mais différentes, deux nouveautés pour votre chantier

Deux cribles à étoiles qui facilitent le travail sur tous les chantiers où il est nécessaire d'aérer la terre tassée - par exemple, lorsqu'il faut aménager un espace vert, un jardin ou un parterre de fleurs ; ou lorsqu'il faut récupérer et nettoyer le sol de divers débris de démolition, de pierres ou de racines ; ou lorsqu'il faut sélectionner le matériau pour recouvrir les tuyaux ou les tranchées et faire le lit de pose.Les cribleurs broyeurs à rotors pour mini et midi-pellesDeux nouveaux modèles conçus pour les mini et midi-pelles : le MB-HDS207 et le MB-HDS21298 kg à installer sur des mini-pelles de 1,3 à 2.8 tonnes pour le premier.480 kg à installer sur les midi-pelles de 5 à 10 tonnes, sur les chargeuses-pelleteuses de 8 à 9 tonnes et sur les chargeuses de 4 à 5 tonnes pour le deuxième.Pensés et conçus pour les secteurs du jardinage, de l'aménagement paysager et de la construction urbaine, les nouveaux cribles à étoiles MB-HDS sont la solution pour tous les sites qui doivent combiner efficacité et polyvalence dans un équipement compact. Ils ont été conçus pour avoir une géométrie optimale qui facilite le travail, grâce également à la position de l'accessoire sur la partie centrale de la machine, qui est plus basse que le reste de la structure. Cela facilite le travail car vous avez plus de contrôle lors du chargement et du tri. De plus, la structure du godet permet une productivité élevée. L'entretien est facile - le graissage est centralisé et effectué sur place, comme pour tous les produits MB Crusher. Ils ont une structure solide conçue pour résister à une utilisation à long terme, mais aussi pour laisser entrer des matériaux tels que le sable ou la terre. Cela vous permet de travailler sur place sans vous soucier des temps d'arrêt. Une garantie de continuité.Comme les autres modèles HDS, les nouvelles machines ont des rotors qui peuvent être remplacés facilement et directement sur place.Le MB-HDS207 peut également être équipé d'un kit permettant d'augmenter la capacité de charge de 50 à 60 litres. Le MB-HDS212 peut également être monté sur des chargeuses compactes.Deux équipements qui deviennent indispensables lorsqu'on recherche la praticité, la fiabilité et la productivité sur un chantier. Compactes, polyvalentes et extrêmement faciles à manipuler, elles ont été conçues pour faciliter le travail, réduire les temps de travail et économiser sur les coûts de fonctionnement.Une vidéo de présentation des modèles est disponible ici.
Il y a 3 ans et 85 jours

JO-2024 : noyée sous les recours en justice, la piscine d'Aubervilliers prend l'eau

Le futur centre aquatique de cette ville en lisière de Paris pourra-t-il être livré à temps pour permettre aux athlètes de s'y entraîner, quelques semaines avant les JO ?La cour administrative d'appel de Paris a mis mercredi un nouveau coup de frein à ce projet au calendrier ultra serré en ordonnant l'arrêt "sans délai" des travaux, près d'un mois après avoir jugé qu'il ne respectait pas certaines dispositions en matière d'urbanisme.Plaine commune, la structure qui regroupe neuf communes dont Aubervilliers, présidée par le maire (PS) de Saint-Denis Mathieu Hanotin, est sommée de revoir son plan local d'urbanisme, modifié pour bâtir l'infrastructure sur un parking et quelques parcelles de jardins centenaires attenantes.La municipalité d'Aubervilliers, maître d'oeuvre, a indiqué que cette décision de justice faisait l'objet d'une "analyse" et qu'elle ne communiquerait pas avant qu'une "position commune" soit trouvée entre les différentes parties.Les pelleteuses étaient à l'arrêt sur le chantier jeudi matin, a constaté une journaliste de l'AFP.Une réunion entre les opposants et la municipalité, qui devait se tenir dans l'après-midi, a été reportée par la ville."Biodiversité"La disparition d'une partie de cette enclave de verdure au pied des tours a cristallisé les oppositions de certains jardiniers, militants et associations environnementales locales. Elle est devenue un symbole de la "bétonisation" qui asphyxie les zones urbaines, à rebours selon eux à l'urgence écologique.Pas opposés à la piscine en elle-même, ils fustigent ses annexes - solarium, plage minérale - qui doivent empiéter sur 4.000 m2 de parcelles vivrières - déjà détruites par les travaux - sur les 2,5 hectares (25.000 m2) du site. La justice administrative a validé d'autres projets liés aux JO comme le Village des médias à Dugny, aux confins d'un parc départemental, ou la création d'un échangeur autoroutier à proximité d'une école à Saint-Denis. Mais elle a cette fois-ci changé de ton."Ces travaux, par leur nature, sont susceptibles de causer des conséquences difficilement réversibles sur les parcelles de jardins des Vertus alors même qu'il s'agit d'un noyau primaire de biodiversité", estimait le juge des référés dans l'ordonnance rendue mercredi.C'est la seconde fois en six mois que le chantier est interrompu sur décision de justice.Il avait déjà été interrompu brièvement de septembre à novembre 2021 pour un litige autour du permis de construire, que la ville avait dû modifier. Ce volet doit encore être jugé au fond.Le projet est en réalité un serpent de mer qui fraie depuis longtemps dans les cartons de la mairie.Aubervilliers en rêve depuis 2005, alors que Paris, qui espérait décrocher les JO dès 2012, lui avait assuré qu'elle aurait son centre aquatique. Une aubaine pour cette ville populaire qui manque de bassins pour l'apprentissage de la natation.Sur la selletteLe projet, finalement calibré comme site d'entraînement ensuite rendu aux habitants, avait été enfin mis sur les rails en 2017, sous la houlette de Mériem Derkaoui la maire (PCF) de l'époque.Dès les premiers recours juridiques toutefois, le comité d'organisation de Paris-2024, piloté par Tony Estanguet, a expliqué que si la piscine ne voyait pas le jour, un autre site d'entraînement serait trouvé. Il a réaffirmé cette position jeudi.Mais alors quid des quelque 10 millions d'euros que la Solideo est censée investir dans le centre aquatique, soit un tiers du budget ? La société chargée des ouvrages olympiques "étudie les conséquences sur le calendrier" du jugement, a-t-elle fait savoir à l'AFP."La question du maintien du projet de centre aquatique en l'état, ainsi que son soutien financier par les Jeux olympiques est clairement posée", a déclaré le collectif de défense des jardins.Quant au conseil départemental, il soutient la création d'une piscine supplémentaire en Seine-Saint-Denis mais se garde de s'exprimer plus avant sur cet imbroglio.D'autant que d'autres nuages s'amoncellent sur le département, qui doit urgemment trouver une solution pour le Terrain des Essences, où les épreuves de tir olympique seraient trop à l'étroit.
Il y a 3 ans et 153 jours

14 morts sur un chantier après un glissement de terrain en Chine

L'éboulement s'est produit à Bijie, une localité dans le Guizhou située à 2.000 km à l'ouest de Shanghai.Quand le sinistre s'est produit lundi soir, des ouvriers travaillaient au renforcement d'une colline sur un chantier, a indiqué l'agence de presse Chine Nouvelle.Quatorze personnes ont péri et trois autres ont été blessées, a précisé l'agence.Les opérations de sauvetage se sont achevées mardi 4 janvier.Une enquête est en cours pour déterminer l'origine du sinistre, selon Chine Nouvelle.Des photos publiées par les médias montraient des sauveteurs travailler de nuit sous des projecteurs. Sur d'autres clichés, une structure en béton détruite était visible ainsi qu'une pelleteuse écrasée par des débris.La sécurité sur les chantiers s'est améliorée en Chine au cours des dernières décennies, tout comme la médiatisation de ces incidents dont beaucoup étaient autrefois passés sous silence.Mais des accidents surviennent encore régulièrement, en raison du danger inhérent au secteur et de l'application parfois aléatoire des consignes de sécurité.En décembre, deux ouvriers avaient trouvé la mort et une vingtaine d'autres avaient été blessés dans une mine inondée à Xiaoyi dans la province du Shanxi (nord).
Il y a 3 ans et 167 jours

Destruction controversée d'un îlot de maisons menaçant de s'effondrer à Perpignan

"L'Aspahr s'élève avec force contre cette destruction. Le quartier Saint-Jacques a une valeur d'ensemble qui, au fil des démolitions, disparaît", souligne cette association pour la sauvegarde du patrimoine roussillonnais.De son côté, la mairie dirigée par le RN Louis Aliot met en avant "deux rapports d'experts (qui) ont démontré que les fortes pluies de fin novembre ont sérieusement endommagé les derniers bâtiments de l'îlot Puig"."Cette évolution entraîne de facto un risque imminent d'effondrement", explique-t-elle dans un communiqué.Jean-Bernard Mathon, spécialiste du patrimoine de la région et membre de l'Aspahr, affirme ne "pas avoir connaissance de ces expertises" citées par la municipalité."Peut-être qu'il y a un risque avéré d'effondrement, mais le vrai problème c'est que ni l'ancienne municipalité, ni l'actuelle, n'ont fait le nécessaire pour éviter d'en arriver là", dit-il à l'AFP."Si on veut préserver le patrimoine architectural de Saint-Jacques, il faut y mettre les moyens", soutient-il.La démolition de cet îlot avait déjà été ordonnée par le précédent maire de Perpignan Jean-Marc Pujol (LR) mais une mobilisation inédite des habitants du quartier en 2018 avait permis de stopper net la pelleteuse.Nick Gimenez, l'un des patriarches de la communauté gitane, y avait participé, craignant qu'à long terme les gitans ne soient chassés de ce quartier du centre-ville. Il affirme aujourd'hui à l'AFP que "la violence ne mènera à rien", et prône le dialogue avec la mairie.Cette dernière a promis dans son communiqué "un projet de construction de logements en concertation avec les habitants"."Les constructions qui remplaceront celles que l'on rase aujourd'hui n'auront jamais le caractère ancien, ni les qualités de celles qui sont détruites. La ville va vers la banalité et la perte de mémoire", accuse pour sa part l'Aspahr.Peuplé d'environ 4.000 personnes, le quartier historique de Saint-Jacques, construit à partir du 13e siècle à l'initiative des rois de Majorque, possède une identité singulière car y cohabitent l'une des plus importantes communautés gitanes sédentarisées d'Europe, une population d'origine maghrébine et d'autres familles catalanes.
Il y a 3 ans et 175 jours

Tour Triangle : Lancement de travaux préparatoires avant le début du chantier courant janvier

Plus tôt dans la journée, le maire (LR) du XVe arrondissement Philippe Goujon, opposé au projet, avait indiqué sur son compte Twitter que "malgré l'opposition résolue des habitants, des associations environnementales et de la mairie du XVe arrondissement, les travaux de la tour Triangle commencent : un mastodonte énergivore de 15.000 tonnes de béton, imposé par Anne Hidalgo, qui ne répond à aucun besoin".Il avait accompagné son tweet de deux photos montrant une pelleteuse à l'oeuvre sur le site, en train de déblayer des gravats.Malgré l’opposition résolue des habitants, des associations environnementales et de la Mairie du 15e arrondissement, les travaux de la #TourTriangle commencent : un mastodonte énergivore de 15 000 tonnes de béton, imposée par @Anne_Hidalgo, qui ne répond à aucun besoin. pic.twitter.com/NAHbm0Dgoh— Philippe Goujon (@Philippe_Goujon) December 10, 2021Contacté par l'AFP, Unibail-Rodamco-Westfield a indiqué qu'"il s'agitssait à ce stade de travaux préparatoires de déblaiement et de sondage. Le chantier de la construction de la tour Triangle - en tant que tel - devrait commencer courant janvier".La justice a ouvert en juin une enquête préliminaire pour "favoritisme" autour de la concession sur laquelle doit être bâtie cette tour, qui suscite depuis des années de vives contestations.Le projet à quelque 700 millions d'euros - selon des estimations qui ont circulé dans la presse - prévoit une tour de 180 mètres de haut et 42 étages qui sera érigée dans l'enceinte du Parc des expositions de la porte de Versailles. Elle hébergera notamment un hôtel quatre étoiles, plus de 2.000 mètres carrés d'espace de travail partagé ("coworking"), un centre de santé et un espace culturel.
Il y a 3 ans et 194 jours

Cemex a choisi Case comme fournisseur de machines de construction

Cemex a choisi Case comme fournisseur de machines de construction. [©Case] Le fabricant de machines, Case a été choisi comme fournisseur d’équipements par Cemex. Cet accord permet au cimentier de renforcer la coopération entre les deux marques à l’échelle européenne. La France a déjà reçu la première série de machines. Case a ainsi fourni deux bouteurs 1650M ou encore deux chargeuses-pelleteuses 580ST. D’ailleurs, ces véhicules offrent une faible consommation de carburant. Limitant ainsi les émissions de carbone.  Lire aussi : Cemex et la LPO : un renouvellement pour la biodiversité « Les véhicules que nous utilisons dans le cadre de notre travail sont un élément clef, déclare Craig Hooper, responsable des équipements mobiles pour Cemex. Ce contrat avec la société américaine apportera un avantage significatif en matière de durabilité aux opérations européennes de Cemex. Ces équipements intègrent une technologie avancée et une consommation de carburant réduite grâce à un meilleur rapport poids/puissance. » Et Andrea Rapali, directeur des grands comptes pour l’Europe chez Case, de poursuivre : « Cemex est une entreprise mondiale qui construit un avenir meilleur grâce à des produits et des solutions durables. Nous sommes heureux qu’ils aient choisi Case et nous nous réjouissons de travailler en collaboration avec eux ».
Il y a 3 ans et 204 jours

Focus sur les étapes clés du nivellement de terrain

Avant de nous lancer des travaux de construction, il est souvent nécessaire de niveler le terrain. Le nivellement permet en effet de l’aplanir en faisant disparaitre les pentes. Il peut de ce fait se matérialiser soit par le retrait de matières soit par le remblaiement. C’est pourquoi on le classe parmi les travaux de terrassement. Dans cet article, nous allons nous focaliser sur les étapes clés du nivellement de terrain. Découvrez ! La délimitation de la partie à niveler Avant toutes choses, il est essentiel de délimiter la partie à niveler. Pour ce faire, on peut se servir de piquets que l’on plantera à chaque extrémité du terrain et qu’on reliera entre eux par une corde. Les piquets en question n’ont pas besoin d’être à la même hauteur. Ce qui n’est pas le cas de la corde. Il faut veiller à ce qu’elle soit aussi horizontale que possible pour que le nivellement soit parfait. En outre, si vous désirez obtenir un résultat satisfaisant, nous vous conseillons de faire appel à une entreprise de terrassement. La détermination de la hauteur du nivellement L’étape suivante consiste à définir la hauteur du nivellement. Afin que le terrain soit bien plat, reliez deux piquets grâce à une corde. Généralement, la corde doit partir du point le plus haut du terrain vers le point le plus bas. Ici encore, il faut constamment vérifier son horizontalité. L’ameublissement de la terre Pour niveler un terrain, on déplace souvent de la terre en partant du point haut vers le point bas. En fonction de la dimension du terrain, il faudra utiliser certains outils. Pour une petite surface, il suffit de se munir d’une pioche et d’une fourche pour ameublir la terre. En revanche, il faudra utiliser un motoculteur ou une motobineuse. Ces engins vous permettront de soulever de la terre sur 20 à 60 cm de profondeur sans grande difficulté. Enfin, l’usage d’une mini-pelleteuse est incontournable pour les surfaces très vastes. Dans tous les cas, sachez que vous pouvez recourir aux services d’une entreprise de terrassement pour niveler votre terrain. L’enlèvement des racines et des pierres Une fois que la terre est ameublie, il est plus aisé de retirer les pierres et les racines qui peuvent entraver son nivellement. Bien qu’elle soit fastidieuse, cette tâche peut se faire manuellement. Pour travailler rapidement et efficacement, l’usage d’une déracineuse et d’une dépierreuse est vivement recommandé. Le nivellement du sol Vous disposez de plusieurs options pour cette étape. D’une part, vous pouvez vous servir d’une pelle et d’un râteau pour déplacer la terre en suivant le sens de sa pente avant de l’aplanir. D’autre part, vous pouvez rapporter la terre en partant du point le plus haut vers le point plus bas grâce à une longue planche de bois ou une échelle. Dans tous les cas, sachez qu’il faut au moins deux personnes pour réaliser cette tâche. Le tassement du terrain Pour tasser le sol, il faut un rouleau à aplanir. Cet outil permet de lui conférer une forme bien plane. En le faisant passer sur toute la surface du terrain, vous pourriez d’ailleurs faire ressortir quelques défauts. Ce qui vous permet de les corriger avant de travailler le terrain. Choisissez de préférence un modèle de rouleau en métal. Comme on le remplit d’eau, il est plus facile de le vider et de le ranger. Attendre que le sol se mette en place IL est crucial de laisser le sol se mettre en place pendant au moins 48 heures avant d’entamer la moindre chose sur le terrain nivelé. À cet effet, il faut éviter de le piétiner et d’y installer quoi que ce soit. Vous devez d’ailleurs faire passer à nouveau le rouleau à aplanir après 48 heures.
Il y a 3 ans et 204 jours

Paris-2024, métro du Grand Paris : la Seine-Saint-Denis en chantier

"La Seine-Saint-Denis va être en chantier dans les dix années qui viennent", glissait récemment à la presse Stéphane Troussel, le président socialiste du conseil départemental.Les travaux de gros oeuvre ont déjà démarré tambour battant sur plusieurs sites.Dans le secteur de l'immense tour Pleyel à Saint-Denis, elle-même en cours de réhabilitation pour devenir un hôtel haut de gamme, des dizaines de grues zèbrent le ciel.A quelques encablures, pelleteuses et camions s'affairent dans la fourmilière du chantier de la gare Saint-Denis-Pleyel, future plus grosse gare du Grand Paris Express. Elle devrait voir défiler environ 250.000 voyageurs par jour via quatre lignes de métro (opérationnelles entre 2024 et 2030), et d'autres connexions.A ses pieds apparaissent les prémices du franchissement urbain, une enjambée de béton longue de 300 mètres par-dessus les 42 voies du faisceau ferroviaire, conçue pour relier, par les mobilités douces, la gare à un quartier proche du Stade de France.Non loin de ces chantiers liés au transport, des projets-phares des Jeux olympiques de Paris-2024 prennent forme.Quelque 4.000 personnes s'affairent sur celui du village des athlètes, à cheval sur Saint-Ouen, l'Ile-Saint-Denis et Saint-Denis, non sans susciter des nuisances dénoncées par les riverains. A Saint-Denis, le terrain du futur centre aquatique olympique, seul équipement sportif construit pour les Jeux, est en phase de dépollution.Sur les plus de 1,5 milliard d'euros d'investissements publics nécessaires aux JO, "près de 80%" sont situées en Seine-Saint-Denis, "car les Jeux ont été avant tout pensés en termes d'héritage territorial pour les populations qui en avaient le plus besoin", a souligné le Premier ministre Jean Castex en septembre."Désenclaver des villes"Les JO doivent également se traduire par d'autres constructions comme des piscines et le village des médias à Dugny, convert après la compétition en 1.300 logements dont 20% de logements sociaux. Ces projets font toutefois l'objet de contestations locales voire d'actions en justice.Ces travaux sont "liés à une forme de rattrapage en termes de construction de logements" pour répondre aux besoins de la population, souligne Paul Lecroart, urbaniste à l'Institut Paris Région.Le métro va également "désenclaver des villes et permettre aux habitants d'accéder plus facilement aux emplois", ajoute-il en citant l'exemple de la ligne 16 qui passera par Sevran et Montfermeil."On considère que les JO vont être un accélérateur, sur des sujets sur lesquels on n'était pas en panne mais on aurait mis beaucoup de temps à intervenir", estime Emmanuel Constant, vice-président du conseil départemental chargé de l'éducation et des Jeux olympiques.Le département entend "maximiser les retombées économiques" des Jeux, notamment via une charte signée par l'ensemble des acteurs. Ainsi, 164 millions d'euros de marchés publics ont déjà été attribués à des PME du département (un tiers de l'objectif global), indiquait-il le mois dernier."La Seine-Saint-Denis profite des grands travaux engagés actuellement, ça se note dans les chiffres d'affaires dans la construction et dans l'emploi", rebondit Mickaël Le Priol, économiste à la chambre de commerce et d'industrie Paris-Ile-de-France.L'emploi dans le département est supérieur de 0,7% (+ 4.000 emplois) au niveau d'avant-crise, note cet expert, pour qui ce rebond s'explique aussi par d'autres domaines porteurs comme la livraison.Le chômage reste par ailleurs fort, à 10,9% au deuxième trimestre 2021 selon l'Insee.Ces projets d'envergure ne doivent pas masquer les maux chroniques du département, relevés en 2019 dans un rapport parlementaire. "Les inégalités de traitement de l'État vis-à-vis du département perdurent, notamment en termes de service public", nuance M. Constant.La Seine-Saint-Denis n'est d'ailleurs pas le seul département francilien à se transformer, "la première couronne de l'agglomération parisienne est vraiment dans une effervescence en ce moment", nuance aussi M. Lecroart, mettant en garde contre un effet de gentrification dû à cette transformation.
Il y a 3 ans et 216 jours

Au moins sept morts et des dizaines d'ouvriers coincés après l'effondrement d'un immeuble en construction au Nigeria

Au total, sept personnes ont été sauvées des ruines de l'immeuble de 21 étages, a déclaré à l'AFP Ibrahim Farinloye, un responsable de l'Agence nationale de gestion des urgences (Nema)."Il y a sept morts et sept rescapés", a-t-il affirmé à l'AFP, en ajoutant : "Il y a encore de l'espoir, beaucoup d'autres sont à l'intérieur. J'ai parlé à certains d'entre eux il y a quelques minutes et leurs voix sont fortes", a-t-il poursuivi.Les sauveteurs continuaient de s'activer mardi matin devant la montagne de gravats de cet immeuble situé sur une des avenues les plus chics de Lagos, dans le quartier d'Ikoyi, et qui s'est effondré lundi après-midi alors que des dizaines d'ouvriers se trouvaient sur le chantier.Dans la matinée, des journalistes de l'AFP présents sur place ont entendu la faible voix d'un homme criant à l'aide depuis les décombres, tandis qu'une douzaine de membres des services d'urgence et de la police tentaient de le localiser. Deux pelleteuses creusaient parmi les décombres.Dans un communiqué publié lundi soir, le président nigérian Muhammadu Buhari a exhorté les autorités "à intensifier les efforts dans les opérations de secours" aux victimes.Gerrard Road, l'artère très fréquentée où se situait l'immeuble, a été partiellement bloquée dans la matinée pour faciliter l'arrivée sur place des secours. La veille, un embouteillage monstre a empêché les secours et les équipes chargées de déblayer les gravats d'accéder au site pendant près de deux heures."Je déteste ce pays !"Plus de cent personnes, pour la plupart proches des victimes ou des portés disparus ainsi que des témoins, étaient rassemblées devant les gravats. Les services de secours ont extrait les deux rescapés des décombres sans que la foule, qui criait, ne puisse les voir. Une femme, dont le mari était à l'intérieur de l'immeuble quand il s'est effondré, pleurait.Témoin de l'effondrement la veille, Enahoro Tony est revenu sur place dire sa colère. "J'ai extrait trois corps et ensuite nous avons été chassés par l'armée", lâche-t-il."Qu'est ce qu'il se passe dans ce pays ?", souffle-t-il en montrant la montagne de gravats haute de plus de dix mètres. "Je déteste ce pays de merde !""Des gens sont en train de mourir sous les décombres !", criait un autre.L'effondrement de bâtiments est une tragédie fréquente au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, où des millions de personnes vivent dans des immeubles délabrés et où la législation concernant la construction est régulièrement bafouée.Assis près de la montagne de gravats de plus de dix mètres de hauteur, les frères Fawas Sanni, 21 ans, et Afolabi Sanni, 17 ans, attendent en état de choc des nouvelles de leur soeur. "Notre soeur est à l'intérieur", se lamente Fawas, une larme coulant sur la joue."Je suis le dernier à lui avoir parlé avant qu'elle aille au travail hier matin", raconte le frère aîné en se couvrant la tête de ses mains.Dans l'une des pires catastrophes de ce type, un immeuble appartenant à une église s'était effondré en 2014 à Lagos, faisant plus de 100 morts, pour la plupart des Sud-Africains.Une enquête avait ensuite révélé que l'immeuble avait été construit de manière illégale et présentait des défauts structurels.Deux ans plus tard, 60 personnes avaient perdu la vie dans l'effondrement d'un toit d'une église évangélique à Uyo, la capitale de l'Etat d'Akwa Ibom, dans l'est du pays.
Il y a 3 ans et 231 jours

Recycler le béton au fil de la Seine pour freiner le réchauffement de la planète

La France, où sont basés plusieurs géants mondiaux du bâtiment et des routes, est "en tête des pays européens en termes de recyclage des déchets de la construction", indique à l'AFP Mathieu Hiblot, secrétaire général de l'Union nationale des producteurs de granulats, lors de la visite d'une ancienne usine en démolition.Le tiers des granulats consommés dans le pays vient du recyclage, qui fournit surtout des ouvrages routiers.Sur le chantier de "demol", les pelleteuses s'activent. 20.000 tonnes de caillasse de béton doivent sortir du site, l'équivalent d'une petite carrière de pierres.Cette pratique, qui permet d'économiser des ressources naturelles extraites de carrières, est encouragée par l'Association mondiale du ciment et du béton (GCCA) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.Le besoin de recyclage est d'autant plus fort que la fabrication du ciment - ingrédient essentiel du béton - génère trois fois plus d'émissions au niveau mondial que le transport aérien.Depuis 200 ans, pour en fabriquer, on cuit du calcaire dans des fours à 1.400°C, une cuisson qui dégage presque une tonne de CO2 par tonne de ciment fabriqué.La France s'est fixé des normes ambitieuses: à partir du 1er janvier 2022, une nouvelle réglementation intègrera l'impact carbone des bâtiments sur les trois phases de leur cycle de vie: construction, exploitation mais aussi fin de vie.Logistique des gravatsEn Ile-de-France, le recyclage est grandement facilité par le fait que la région densément urbanisée connaît de nombreux programmes de rénovation urbaine.Il bénéficie surtout d'un facteur unique: la Seine facilite le transport et la logistique des gravats. Ce qui réduit le nombre de camions sur les routes et permet de limiter le bilan carbone de la démolition.Sur le fleuve, d'immenses barges plates charrient chaque jour des milliers de tonnes de déchets de construction venus de toute la région parisienne.Des mini-ports répartis sur les berges d'est en ouest de la capitale servent de points de tri.A Saint-Denis, on charge. A Gennevilliers, on décharge. Sur le port, le site de recyclage de la filiale française du géant mexicain Cemex dispose d'une capacité de traitement de 200.000 tonnes de béton par an. Il y a 25 ans, ce recyclage a été impulsé par les géants des routes, les Vinci, Eiffage ou Colas (Bouygues).Toutes les barges ne vont pas au recyclage. Certaines filent jusqu'en Normandie, où elles sont déchargées... dans d'anciennes carrières de pierres.Mais "l'avenir, c'est démolir et réutiliser", juge le directeur adjoint de Cemex France, Francisco Aguilar, dans un nuage de poussière blanche.La "demande" en béton recyclé devient "de plus en plus forte" du côté du bâtiment, ajoute M. Hiblot.Derrière lui, une énorme concasseuse rouge avale et déchiquette les blocs qui arrivent sur un tapis roulant. Surnommé le "caviar", ce béton est issu des excédents de centrales à béton: celui qui a "pris" (séché) avant d'avoir eu le temps d'être utilisé.Le tout ressort en fin granulé. Il produira un béton très honorable.Sous son casque vert, le responsable de la centrale à béton du site Fodil Zemani affiche ses performances: son béton recyclé représente 60% de sa production totale.Le reste, pour 30%, est à base de granulat extrait de carrières, et pour 10%, un béton "ultra zéro carbone", où le liant du ciment, le clinker, particulièrement émetteur, est remplacé par des déchets de sidérurgie venant de Dunkerque.Pour l'instant, la part du béton recyclé dans les constructions neuves n'excède pas 5% en France, admet François Petry, patron du cimentier Lafarge Holcim France. Il demande une évolution des normes permettant l'incorporation de volumes plus importants de béton recyclé. L'ambition serait d'arriver à 20% pour certains types de béton.Pour Benoit Perez, responsable du concasseur de Cemex, "il y a aussi des progrès à faire côté démolition, mieux trier, enlever le bois, le plastique, le plâtre, afin de pouvoir faire du béton de qualité avec du vieux béton".
Il y a 3 ans et 277 jours

JO-2024: évacuation des occupants des jardins ouvriers d'Aubervilliers

Peu après 7H00, les forces de l'ordre ont pénétré dans la portion des jardins occupée par les "jadistes" (jardins à défendre) qui occupent les lieux depuis quelques mois afin d'empêcher le démarrage des travaux. Ce projet est, selon eux, le signe d'une urbanisation déraisonnée à contre-courant de l'urgence écologique."En exécution de la décision de justice qui a été rendue, nous avons procédé à l'évacuation de la dizaine d'occupants qui étaient présents", a déclaré à l'AFP une source officielle, précisant que l'opération s'était déroulée de manière globalement pacifique.Aussitôt les militants sortis, la destruction de leurs installations a commencé pour laisser libre champ aux engins de chantier. "Une entreprise de gardiennage va venir, tout cela va être clôturé et les travaux vont commencer", a poursuivi la source.Un occupant des lieux est actuellement en garde à vue pour des "insultes" et des "violences" envers des policiers lors de l'évacuation, a-t-elle ajouté.Les jardins ouvriers doivent être amputés de près de 4.000 m2 de parcelles pour la construction d'un nouveau centre aquatique.L'infrastructure doit servir à l'entraînement des athlètes pour les JO de 2024 puis sera ouverte aux habitants d'Aubervilliers, ville populaire de banlieue parisienne."On assiste complètement désarmés à la destruction des jardins par une pelleteuse, c'est une violence inouïe. On est entouré par des CRS qui nous prennent pour des terroristes", a témoigné Camille, un militant écologiste arrivé rapidement sur place, joint au téléphone par l'AFP.Les opposants ont déposé lundi un recours contre le permis de construire du projet d'un coût de 33,6 millions d'euros porté par la ville d'Aubervilliers, qui bénéficie notamment d'environ 10 millions d'euros de subventions de la part de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques.Les défenseurs des jardins ouvriers ont appelé sur les réseaux sociaux à une manifestation jeudi à 18H00 devant la mairie d'Aubervilliers.
Il y a 3 ans et 295 jours

Paris-2024 : la contestation peine à se faire entendre

Tokyo a éteint sa flamme olympique et désormais les yeux sont rivés sur Paris. Le temps presse et les chantiers sont lancés, notamment en Seine-Saint-Denis, qui accueillera l'athlétisme et le tir, le centre aquatique et les villages des médias et des athlètes.A l'exception du Stade de France à Saint-Denis, tout est à construire. Une opportunité "inespérée", louent les élus locaux qui récupéreront les infrastructures.A Dugny, le maire Quentin Gesell est soulagé du lancement des travaux du village des médias sur sa commune, construit sur une partie du parc départemental classé Natura 2000.Au terme d'une longue bataille judiciaire, la cour administrative d'appel de Paris a donné début juillet son feu vert, estimant qu'il n'existait pas "d'alternative satisfaisante". Aussitôt dit, pelleteuses et ouvriers ont envahi le site.En avril dernier, la même juridiction avait pourtant interrompu les travaux en suspendant une partie de l'autorisation préfectorale, à ses yeux pas assez argumentée, qui permet de déroger à certaines dispositions du code de l'environnement quand "l'intérêt public majeur" d'un projet est prouvé."Ce qu'on entend par intérêt général, c'est évidemment celui des JO et qui balaie d'un revers de main les arguments à la fois environnementaux et sociaux", regrette Cécile Gintrac, du comité citoyen de vigilance de Paris-2024.Pollution de l'air"C'est David contre Goliath. On est arrivé au bout des recours", soupire aussi Jean-Marie Baty, président du MNLE 93 nord-est parisien (Mouvement national de lutte pour l'environnement) qui a porté le combat avec des riverains.L'association n'a pas souhaité saisir le Conseil d'Etat. "Trop coûteux" et la décision pourrait prendre des mois.Sur un autre front, à Saint-Denis, une partie des parents d'élèves et riverains mènent depuis plus de deux ans la fronde contre l'aménagement d'un échangeur autoroutier situé tout près d'un groupe scolaire de près de 700 élèves. Ce gigantesque chantier doit fluidifier l'accès au village olympique."Les Jeux olympiques se font coûte que coûte, au prix de la santé des enfants", accuse Hamid Ouidir, parent d'élève à la FCPE 93.La cour administrative d'appel de Paris, qui leur avait donné raison en référé, les a finalement déboutés l'année dernière. Ils ont saisi le Conseil d'État."Les JO c'est un rouleau compresseur, on se bat avec nos petits moyens", explique Benjamin Darras, un habitant. Il est comme beaucoup de son quartier "favorable" à l'événement planétaire mais avec "quelques modifications".Même si la municipalité a promis d'y mesurer la qualité de l'air, les contestataires jugent le projet inconcevable à l'heure où la justice vient de condamner l'Etat à payer 10 millions d'euros pour ses manquements dans la lutte contre la pollution, qui fait 40.000 morts par an en France."Trouver un équilibre"Autre bataille, celle des jardins ouvriers d'Aubervilliers, dont une partie doit être détruite pour laisser place à une piscine d'entraînement.Grand Paris Aménagement, détenteur du terrain, a indiqué avoir relogé les jardiniers sur des parcelles voisines.Mais les "Jadistes" refusent de quitter cette "terre nourricière", explique la militante Dolores Mijatovic. "On n'est pas contre le centre aquatique, on leur demande juste de changer les plans pour ne pas empiéter sur les jardins"."Usée" par une année de lutte, la bénévole n'est "pas optimiste"."La montre tourne et il y a un calendrier à tenir, c'est pourquoi les décisions de justice vont dans le sens des JO, il n'est plus question de revenir en arrière", analyse Mme Gintrac, du comité de vigilance.Un argument rejeté par la Solideo, la société chargée de livrer les ouvrages. "Il n'existe pas de privilège olympique", y assure-t-on, rappelant que les recours ont fait suspendre les travaux."Les JO sont un accélérateur énorme pour des projets portés par les collectivités", insistent la Solideo et la Mairie de Paris. Le département va récupérer 70% des réalisations pérennes, soit 3,2 milliards d'euros d'investissements.La ville hôte s'accorde avec les opposants au sujet du village des médias et de la piscine d'entraînement qui "ne sont pas indispensables à l'organisation des JO", selon Pierre Rabadan, chargé des JO à la Mairie de Paris.Pour le maire PS de Saint-Denis Mathieu Hanotin, "un projet 100% positif n'existe pas, il s'agit de trouver un équilibre", dans un département longtemps oublié par les pouvoirs publics.
Il y a 3 ans et 346 jours

L'ancien QG de Kadhafi, squatté par des dizaines de familles

Surmontée de citernes d'eau et d'antennes paraboliques, l'épaisse clôture métallique qui protège Bab Al-Aziziya, l'ancien complexe fortifié de Kadhafi, semble interminable. Devant la porte d'entrée, des voitures vont et viennent tandis qu'à l'intérieur, des jeunes Libyens tapent dans un ballon.Rasé par les bombardements de l'Otan en 2011 puis vandalisé par les rebelles, l'ancien QG est en grande partie en ruine, mais toute une zone de l'enceinte a été transformée en véritable quartier résidentiel par des familles alors sans logement.Elles vivent dans des dizaines de maisonnettes naguère occupées par des soldats ainsi que les villas d'anciens hauts gradés, construisant parfois de manière rudimentaire des garages et d'autres bâtiments.En tout, des "centaines" de Libyens sont venus vivre "après la révolution" dans cette zone auparavant réservée aux militaires, raconte Bachir, 68 ans. Lui-même vit depuis 2012 dans une maison de 400 m2 qu'il a restaurée."Je ne me plains pas", dit-il en tirant sur sa cigarette, un béret vissé sur la tête. Mais "ça m'a coûté cher. La maison avait brûlé, ça m'a pris un an pour la rénover", ajoute-t-il."Je ne partirai pas"Ancienne résidence personnelle de Kadhafi et QG de l'ancien régime, l'enceinte érigée au début des années 80 et renforcée après le bombardement américain de 1986 s'étend sur 6 km. Située dans la banlieue sud-ouest de Tripoli, elle comprenait un zoo, une piscine, une caserne et même des tentes, Kadhafi ayant toujours assuré suivre le mode de vie bédouin.La forteresse comportait aussi des tunnels qui permettaient au colonel de se déplacer discrètement à travers Tripoli.Après la chute du régime, les autorités de la transition ont songé à le reconvertir en zone verte, en parc d'attraction ou encore en monument à la mémoire des "martyrs", mais le chaos politique qui a suivi a enrayé tout projet.Les familles qui s'y sont installées vivent sous la menace d'une expulsion alors qu'à Tripoli, les pelleteuses rasent les constructions anarchiques qui ont fleuri au fil des ans.Selon des informations obtenues par l'AFP, les autorités envisagent désormais de transformer l'ancien QG en lieu de promenade."Je ne partirai pas", tempête Hassan, dont le prénom a été changé à sa demande et qui a dépensé l'équivalent de 27.000 euros pour rénover sa maison."Elle était dans un état lamentable, sans portes ni fenêtres", se souvient le quadragénaire qui s'y est installé "quand Kadhafi était vivant, peu avant sa capture".Dix ans après la traque mortelle du dictateur dans son fief de Syrte (nord-centre) en octobre 2011, la situation politique du pays reste instable, après des années de violences et d'affrontements entre factions ennemies.Le quotidien des Libyens reste marqué par d'importantes pénuries de liquidités, d'essence, d'électricité, auxquelles s'ajoute une crise du logement. Avec un salaire minimum qui varie entre 450 et 600 dinars (75 à 100 euros) pour les fonctionnaires et un secteur bancaire à la traîne, il est très difficile d'obtenir un prêt immobilier."Les logements sont rares, les chantiers à l'arrêt et les prix ont flambé", résume Bachir."Avant la révolution, se loger était possible, il y avait moins de monde (à Tripoli, NDLR). Aujourd'hui, un petit appartement coûte autour des 400.000 dinars (75.000 euros). Où trouver cet argent?", lance-t-il."Logement décent""La situation sécuritaire a poussé les entreprises étrangères de construction à partir, laissant en chantier quelque 200.000 logements", explique l'économiste Kamal Al Mansouri."Avec la croissance démographique couplée à la pression sur les grandes villes en raison des déplacements dus aux combats, il est devenu difficile de trouver un logement décent", souligne-t-il.Les affrontements autour de la capitale et les violences sanglantes dans l'Est ont mis sous pression Tripoli, qui a vu affluer des dizaines de milliers de familles affectées par la guerre."Les prix des loyers ont plus que doublé en dix ans", constate un agent immobilier à Tripoli.Récemment installé pour mener la transition d'ici la tenue d'élections législatives en décembre, le nouveau gouvernement a fait de l'amélioration du quotidien et la reconstruction du pays sa priorité.
Il y a 4 ans et 74 jours

Rénovation urbaine: ces banlieues à la recherche d'un centre-ville

Au pied de la mairie de Bobigny (Seine-Saint-Denis), au milieu des tours de logements sociaux, les pelleteuses abattent les derniers vestiges du vieux centre commercial à l'allure d'entrepôt qui accaparait depuis les années 1970 le cœur de cette ville-préfecture populaire.D'ici 2023, cette galerie marchande, ou "boîte à chaussures", doit laisser place à un quartier flambant neuf aux larges rues piétonnes à ciel ouvert.Elles offriront aux 50.000 Balbyniens une multitude de commerces de proximité, un cinéma de six salles, des bancs à l'ombre des arbres et des fontaines rafraîchissantes. A l'échelle locale, une petite révolution urbaine."C'est important d'avoir un endroit où vous ne faites rien du tout. Vous vous retrouvez, vous vous asseyez sur les bancs. Les ados se retrouvent, zonent ici. C'est le rôle d'un centre-ville", explique à l'AFP l'architecte Pierre Alain Trévelo, dont l'agence TVK a conçu ce nouveau quartier.Jusqu'ici à Bobigny, une commune rurale qui s'est transformée à la faveur de l'explosion urbaine et démographique après la Seconde guerre mondiale, "il n'y avait pas de centre-ville", rappelle Benjamin Dumas, le directeur de cabinet du maire (PCF) Abdel Sadi. "Le lieu pour se retrouver, c'était la dalle."Le chantier s'inscrit dans l'effort de renouvellement et de revitalisation au long cours du centre de la ville, où se côtoient cités montées sur des dalles surélevées et bâtiments administratifs.Revitaliser le centre-villePensé selon l'architecture moderne et politique de l'époque, le quartier a surgi de la campagne au tournant des années 1960-1970 pour intégrer une importante population ouvrière dans cette ville traditionnellement communiste et répondre à la crise du logement. Mais, un demi-siècle plus tard, ce modèle a mal vieilli et est de plus en plus contesté.Sans faire dalle rase du passé, Bobigny cherche toutefois depuis une vingtaine d'années à adapter son urbanisme.La municipalité veut ramener au niveau du sol la circulation des piétons, qui se faisait en hauteur sur les dalles ou passerelles, et créer une continuité nouvelle dans le tissu urbain.L'une des cités a vu sa dalle démolie et deux tours abattues, pour l'ouvrir sur le reste de la commune. Une autre devrait voir une partie de ses dalles disparaître. C'est au milieu de cet ensemble que doivent s'insérer les nouvelles rues commerçantes.L'ancien centre-ville "n'était plus adapté, notamment à cause de la voiture, de la confiscation du rez-de-chaussée", estime M. Trévelo. "Il fallait redonner la primauté au piéton et chercher à faire une pièce fédératrice de tout ce qu'il se passe autour".Vingt ans de travauxDe l'autre côté de l'Ile-de-France, Evry-Courcouronnes tient un raisonnement similaire. La mairie compte démolir une partie de sa dalle de centre-ville et réaménager le quartier. Un chantier d'au moins vingt ans.Le chef-lieu de l'Essonne est né de la fusion récente de Courcouronnes et d'Evry, une ville nouvelle des années 1960 imaginée autour d'une dalle et d'un gigantesque centre commercial qui occupe près de la moitié du coeur de la ville, à une époque où la voiture était reine."L'habitant moyen de l'Essonne qui vient une fois à Evry, il arrive dans un parking sombre et dégueulasse, il sort par un escalier qui sent l'urine et arrive sur une dalle", soupire le maire Stéphane Beaudet (ex-LR).Malgré la concentration dans cette zone des services essentiels aux 70.000 habitants (université, tribunal, préfecture, centre sportif, poste...), l'inhospitabilité des lieux les dissuadent de s'y attarder.Selon des études menées pour le projet, explique l'élu, une personne flânant dans un agréable centre-ville de province marche au maximum à 3 km/h.A Evry, la vitesse de déplacement moyenne d'un piéton est de 5-6 km/h."La sauce ne prend pas", constate l'architecte Xavier Lauzeral, qui travaille sur la réhabilitation du centre d'Evry, "les échanges qui ont été imaginés entre les différentes fonctions commerciales et urbaines ne se sont pas produits".Sur place, les commerçants ne sont pas tous informés des travaux en gestation, qui devraient débuter dans quelques années, mais en comprennent l'utilité. "Ce n'est pas très vivant comme centre, à part les banques et les restos, il n'y a pas de boutiques. On n'a qu'une clientèle de bureau mais ça serait bien de pouvoir se diversifier", témoigne Sandrine Chareunphol, qui y tient un restaurant.Pour Xavier Lauzeral, il faut "revenir sur les fondements et la conception initiale de la ville" et surtout attendre que les habitants s'approprient leur nouveau centre. Les villes nouvelles savent que Rome ne s'est pas faite en un jour.
Il y a 4 ans et 97 jours

En banlieue de Paris, un "joyau" de l'habitat social au coeur d'une polémique

Emblème des cités-jardins, imaginées pour loger les ouvriers de Paris, la Butte Rouge à Châtenay-Malabry fait l'objet d'un vaste plan contesté par des urbanistes, qui souhaitent préserver ce "joyau de l'habitat social".Les petits immeubles couleurs pastel édifiés dans un style inspiré du Bauhaus dans les années 1930 et entourés de jardins renvoient l'image de cité idéale de ses créateurs, les architectes Joseph Bassompierre, Paul Sirvin, Paul de Rutté et André Arfvidson.Une rénovation controversée et insuffisante avait été menée en 1985, et la cité s'est abîmée.La municipalité LR de Chatenay-Malabry dirigée par Carl Ségaud s'est félicitée de "l'avis favorable sans réserve" vendredi du commissaire enquêteur à son plan, à l'issue d'une enquête publique qui a collecté quelque 1.600 avis, du 10 décembre au 11 janvier."Gentrification"Le bras de fer est aussi socio-économique, entre majorité de droite et opposition de gauche qui redoute la "gentrification" du quartier."C'est un ensemble d'habitat social parmi les plus exceptionnels de France, modèle au niveau international. Il n'est pas imaginable de la voir disparaître sous les pelleteuses de la spéculation immobilière", écrivent, dans une lettre ouverte à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, de grands architectes dont Jean Nouvel et Christian de Portzamparc.Le quartier est actuellement composé à 100% de logements sociaux, avec des loyers très modestes.Mme Bachelot, qui exige son classement comme "site patrimonial et remarquable", assure vouloir préserver "un ensemble urbanistique de tout premier plan". Elle a reçu le 18 février le maire Carl Segaud, accompagné de Georges Siffredi, son prédécesseur, qui avait lancé ce projet de "Cité-jardin du 21e siècle" et qui est aujourd'hui président du Conseil des Hauts-de-Seine.Carl Ségaud s'est engagé devant elle à lancer ce classement au prochain conseil municipal. C'est après ce classement --cela peut prendre des mois-- que pourra être engagé un "plan de valorisation de l'architecture et du patrimoine" (PVAP) permettant d'assurer la protection du site, assure-t-on rue de Valois."On va construire ensemble un document protecteur", ajoute-t-on, soulignant la vigilance des autorités publiques.Des jardinets"Les habitants de la Cité Jardin qui se sont exprimés dans leur très grande majorité sont favorables au projet", a affirmé le commissaire-enquêteur. Car la Butte Rouge "est passée du projet utopiste originel à un état de +cité+ de banlieue" dégradée, a-t-il jugé, rejoignant la mairie, qui pointe des problèmes d'insalubrité.La rénovation est "attendue avec impatience par les 9.900 habitants", assure le maire, qui dit "respecter son engagement pris lors de la campagne électorale".Sur les 1.606 avis déposés pendant l'enquête publique, près de 74%, pour la plupart défavorables, "émanaient d'associations et personnes extérieures", selon la mairie."A quoi sert cette enquête publique?", s'est insurgée l'Association Châtenay Patrimoine Environnement, selon laquelle seule une minorité d'habitants ont rendu leur avis. Selon elle, le projet ne laissera en état que 15% de la Butte historique, chassant les personnes à faible revenu."Le pourcentage de 15% ne repose sur rien", réagit le maire auprès de l'AFP. "43% des immeubles seront conservés pour leur caractéristiques remarquables, 18% seront démolis et reconstruits, et pour 39%, le mode de rénovation sera déterminé en fonction de divers critères comme le bilan carbone"."C'est se payer de mots, on fait disparaître tous les petits jardinets, et les bâtiments sont traités comme de la matière première", rétorque Julien Lacaze de Sites et Monuments.
Il y a 4 ans et 139 jours

Kiloutou : vers la neutralité carbone

Le Groupe Kiloutou annonce la mise en place d’une nouvelle stratégie environnementale visant à réduire de 40 % ses émissions directes de CO2 d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour tenir ces objectifs, le groupe a défini une stratégie environnementale qui vise à réduire l’empreinte carbone de ses activités directes (les transports et les agences) et indirectes (l’utilisation de ses matériels). En ce qui concerne les transports : – Accélération du renouvellement de la flotte poids lourds dédiée aux livraisons de matériels par des véhicules à énergie alternative (Gaz Naturel Liquéfié, Gaz Naturel Comprimé). Aujourd’hui, 27 poids lourds composent cette flotte. – Intégration de fourgons fonctionnant au Gaz Naturel Comprimé pour les livraisons de petits matériels. À date, 23 fourgons GNC sont exploités. – Livraisons du dernier kilomètre, réalisées à vélo et remorque motorisée électrique pour les petits matériels (expérimentation actuellement en cours dans la ville de Marseille). – Renouvellement progressif de la flotte commerciale par des voitures hybrides et électriques. Actuellement, cette flotte intègre 22 véhicules. Baisser de 40% la consommation énergétique globale des agences d’ici 2030 : accélération du programme de rénovation et de construction d’agences pour répondre aux exigences réglementaires énergétique et environnementale : choix de solutions favorisant la maîtrise des consommations énergétiques et plus respectueuses de l’environnement (récupération des eaux de toiture pour lavage des matériels, éclairage leds dans toutes les agences, bardage bois, toitures végétalisées…). Matériels : Évolution vers des matériels à énergie alternative. – En France, 37% du parc matériel de terrassement et d’élévation proposé par Kiloutou fonctionne dès aujourd’hui avec des énergies plus responsables (hybride, bi-énergie, électrique et Stage V). – Anticipation de la réglementation Stage V effective en 2021 par l’intégration dès 2020 de près de 1500 matériels Stage V répartis dans les 5 pays où le Groupe est présent. – Déploiement d’un programme de maintenance préventive pour anticiper les pannes et augmenter la durée de vie des matériels grâce à des méthodes industrielles inédites. Ce programme permet par exemple d’allonger la durée de vie des pelleteuses de 2 ans. – Accompagnement des acteurs du BTP sur leur stratégie bas carbone par l’analyse des émissions carbone des matériels loués et co- construction de solutions plus vertueuses. – Lancement d’une gamme rassemblant plus de 3000 matériels alternatifs en France pour aider les acteurs du BTP dans leur politique bas carbone.  
Il y a 4 ans et 169 jours

Dans quels cas utiliser une mini pelle ?

Mini pelles VS pelles standardIl est important de comprendre les différences entre les mini pelles et les pelles standards.Les petites machines présentent certains avantages par rapport aux pelleteuses, qui les rendent mieux adaptées à certains travaux. Les pelles standard restent néanmoins des machines utiles dans certaines circonstances.Les mini pelles sont plus légères et plus petites, ce qui signifie qu'elles laissent moins de traces et endommagent moins le sol. La nature compacte des petites machines par rapport à celles plus grandes les rend beaucoup plus faciles à utiliser sur des sites très fréquentés. La grande taille d'une pelleteuse peut causer des problèmes pour les travaux de terrassement dans un parking, par exemple, tandis qu’une mini pelle peut s’y déplacer facilement.Un autre avantage de la taille réduite de ces machines est que vous pouvez facilement les transporter d'un site à l'autre. Vous pouvez charger votre mini pelle à l'arrière d'un camion ou d'une remorque utilitaire pour un transfert rapide entre les sites.Pour quels chantiers ?La mini pelle est adaptée à plusieurs types de chantiers. Elle est principalement utilisée pour des chantiers chez des particuliers où l’espace est restreint. Toutefois, sur de plus gros chantiers, où certaines zones sont difficiles d’accès, ou dans le cas où il est nécessaire d’agir rapidement, les mini pelles sont idéales.Réparation de canalisations d'égoutPour les travaux de base de réparation de canalisations d'égouts, une petite machine constitue souvent une meilleure option qu'une machine de grande taille. La raison pour laquelle vous pouvez opter pour une mini pelle pour la réparation des égouts est qu’elles font le même travail à un prix inférieur à celui des grosses machines. La seule chose que vous devez évaluer est la profondeur de fouille nécessaire pour la canalisation d'égout afin de vous assurer qu'elle est à la portée d'une mini pelle.Installation de piscinesDe nombreux Français aiment faire installer une piscine chez eux. La nature compacte des mini pelles les rend parfaites pour naviguer dans un jardin qui ne conviendrait pas à une plus grande pelleteuse.Chasse-neigeLes employés municipaux doivent souvent déblayer les routes couvertes de neige pendant les mois les plus froids de l'année. Les mini pelles peuvent déblayer la neige sans effort à l'aide d'une lame spéciale. La taille compacte et le faible poids de ces machines leur permettent de se déplacer plus rapidement sur les routes enneigées.Démolition de petites structuresDe nombreux chantiers nécessitent la démolition de petites structures. Un bon moyen de détruire sans effort toute petite structure est d'utiliser une mini pelle. Ces machines sont adaptées à cet usage, car elles peuvent se déplacer efficacement dans de petites zones et s'insérer dans des espaces restreints. Sans mini pelle, vous devrez peut-être démolir des structures avec des outils manuels, ce qui prend beaucoup plus de temps.Creuser des trousIl faut parfois creuser des trous dans les zones difficiles d'accès des sites sur lesquels on peut travailler. Les équipes de construction ont souvent recours à des méthodes lentes pour creuser dans ces zones, notamment à l'aide de pelles ou d'outils manuels à l'ancienne. La capacité d'une mini pelle à se déplacer dans les zones difficiles des sites en fait la machine idéale pour creuser des trous dans des endroits particulièrement difficiles à atteindre.Découvrir la mini-pelle chez MachineryZone.
Il y a 4 ans et 237 jours

8 morts et 10 blessés graves dans l'effondrement d'un immeuble à Lagos au Nigeria

"Un immeuble de trois étages s'est effondré hier (dimanche)", a expliqué à l'AFP Yemisi Shodipo, le responsable de la communauté Ikoyi-Obalende, un quartier populaire sur les îles de Lagos."Huit personnes ont perdu la vie, et de nombreuses autres ont été blessées", a-t-il ajouté."Huit corps sans vie, six hommes adultes et deux femmes, ont été sortis des décombres", ont annoncé de leur côté les secours de Lagos sur Twitter, ajoutant qu'il y avait 10 blessés graves qui avaient été transportés à l'hôpital. Des dizaines de personnes étaient venues assister aux opérations de déblayage, qui devraient durer toute la journée de lundi.Une pelleteuse sortait des gravats des tas de ferrailles et de grands échafaudages en bois, brisés dans l'effondrement, dont les causes ne sont pas encore établies."L'immeuble a commencé à s'affaisser et personne n'a pu s'enfuir, personne", raconte Femi Abalenawa, témoin de la scène. "Les secours ne sont pas arrivés tout de suite, ce sont les habitants d'Obalende qui sont allés les aider à sortir de là".L'effondrement de bâtiments est une tragédie fréquente au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, où des millions de personnes vivent dans des immeubles délabrés et où la législation concernant la construction est régulièrement bafouée.En juillet dernier, treize personnes sont mortes à Jos dans le centre du Nigeria lorsqu'un immeuble résidentiel de trois étages s'est effondré après des pluies torrentielles.En mars, 20 personnes sont mortes dans l'effondrement à Lagos d'un immeuble qui abritait une école maternelle et primaire.
Il y a 4 ans et 286 jours

Au cœur des quartiers populaires, les terrains de sport urbains sèment la discorde

A la cité des Raguenets à Saint-Gratien (Val-d'Oise), le city-stade de La Bombonera, du nom du stade mythique de Buenos Aires, ne vibre plus depuis le 29 mai sur décision de la mairie. Des blocs de béton ont été installés sur le terrain et la pelouse synthétique a été arrachée."A 7h du matin, des pelleteuses ont débarqué dans la cité et ils ont rasé le terrain, sans qu'il y ait d'affichage municipal. C'est un acte de vandalisme", juge Zaki Diop, un habitant du quartier.Pour ce consultant, la suppression du terrain "est plus qu'une punition. On sort de deux mois de confinement, ça a été dur pour tout le monde et on vous enlève l'un des rares espaces pour s'aérer l'esprit".Le city-stade, "c'est un lieu d'échanges (...) On parle de nos problèmes.Le terrain va avec la vie du quartier, il a traversé les générations, des joueurs pro sont sortis de ce terrain. C'est notre patrimoine", clame Zaki Diop qui, avec plusieurs habitants, a déposé une requête au tribunal administratif de Cergy-Pontoise pour contester la décision de la municipalité (LR).La mairie affirme vouloir éviter la tenue de "tournois clandestins" avec des "centaines" de joueurs qui "s'approprient l'espace public", engendrant "des nuisances pour les habitants"."Il suffisait de dire : vous avez fait trop de bruit", estime Malika Schiff dont les quatre garçons profitaient du terrain. Depuis, "les jeunes filles et garçons tournent en rond", explique la maman qui réside dans la cité depuis 1978.Pour Kacim Joly, 19 ans, amateur de ballon rond, "c'est mieux que les jeunes fassent du foot plutôt qu'ils traînent dans la rue".Selon une source policière, "ce terrain ne posait pas de problème si ce n'est quelques nuisances sonores mais de là à le détruire nous n'étions pas favorables"."De manière générale, les city-stades ne sont pas des lieux qui attirent particulièrement notre attention. Il peut y avoir des jeunes qui fument (de la drogue) mais actuellement ce ne sont pas des points de deal", poursuit cette source."Vitrine des quartiers"A Paris, dans le XVIIIe arrondissement, près de Montmartre, c'est la création d'un city-stade en 2018 qui suscite des remous."Le très joli jardin d'enfants a vu son bloc de jeux rasé au profit d'une cage de football grillagée, excluante pour les petits et les moyens", accuse Anne Thoumieux, habitante du quartier qui a lancé une pétition: "non au 100% foot!".Vidéos et photos à l'appui, elle dénonce le "mésusage de l'équipement" avec "des jeunes adultes qui font des parties de foot nocturnes" mais aussi "les problèmes de drogue".En contre-attaque, l'ancien joueur du PSG Vikash Dhorasso, ex-candidat aux municipales à Paris sur une liste LFI, a également lancé sa pétition: "touche pas à mon stade-city".Pour l'ancien Bleu, il s'agit "d'un espace de vie et de lien social" dans "un quartier gentrifié" qui "ne propose plus que de la consommation comme loisirs"."On nous parle de boboïsation alors qu'on se bat pour le retour de toboggans. A cause du city-stade, de mixité il n'y en a plus du tout notamment entre les filles et garçons", rétorque Mme Thoumieux.Prise entre deux feux, la mairie cherche un nouvel emplacement pour le mini-stade.A La Courneuve, Pantin ou encore Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), l'installation des city-stades se fait dans la concertation et les mairies soutiennent les habitants dans l'organisation de tournois "vitrine des quartiers".Ainsi, au coeur de la cité des 3.000 à Aulnay et avec le soutien du maire LR Bruno Beschizza qui fournit masques et gradins, se tient sur trois semaines la deuxième édition de la "CAN des quartiers", inspirée de la Coupe d'Afrique des nations.La rencontre du jour, France-Guinée, affiche complet (200 places) et l'ambiance est électrique, digne d'une compétition professionnelle.Cet événement, "c'est des petites vacances d'été post confinement parce qu'aujourd'hui on est tous bloqué ici", explique "micro3KS", co-organisateur de la compétition.
Il y a 4 ans et 303 jours

Acheter ou louer son matériel de BTP

Dans un chantier, de nombreux engins et équipements doivent être utilisés pour accomplir les différentes missions de terrassement, de compactage ou encore de transport. Les professionnels du bâtiment, notamment ceux qui se lancent, ont régulièrement la même problématique pour leur entreprise : Est-il plus rentable d’acheter ou de louer son matériel BTP ? Une question qui demande réflexion et analyse. Chaque solution a ses avantages et ses inconvénients. Cela dépend principalement de votre budget, de la fréquence d’utilisation du matériel et de votre chantier. Découvrez dans cet article, des conseils qui vous permettront de choisir la meilleure option pour votre entreprise. Louer son matériel professionnel : une rentabilité assurée L’acquisition d’une machine ou d’un équipement de chantier demande un véritable investissement. Ainsi, l’un des premiers critères à prendre en compte est la fréquence d’utilisation. Si vous comptez utiliser le matériel peu régulièrement, optez donc pour la location. En effet, louer cet engin de chantier pour un besoin ponctuel est davantage rentable. Le coût de cette option est logiquement inférieur à l’achat. Par exemple, la location de Bobcat vous reviendra, en moyenne, à 250€ HT par jour. Alors que le prix d’achat d’une mini-chargeuse peut atteindre 55 000€, selon son poids. Louer son matériel est également avantageux puisque vous disposerez systématiquement d’un équipement récent et à la pointe de la technologie. En effet, les loueurs proposent généralement des engins et des outils de qualité, robustes, mais également en parfait état de fonctionnement. Ainsi, votre personnel sera davantage productif et les missions seront plus sécurisées. Autre point à prendre en compte, l’espace de stockage. Grâce à la location, vous n’avez pas besoin d’avoir obligatoirement un lieu de stockage pour entreposer votre matériel. Dès que vous avez fini d’utiliser l’équipement, vous le rendez directement au loueur. De ce fait, vous réduisez considérablement vos coûts de stockage. De plus, cette option vous permettra également de choisir votre matériel en fonction de votre besoin et des exigences de votre chantier. Si dans un chantier vous avez besoin d’une mini-pelle et dans un autre d’une pelleteuse, la location sera la meilleure option. Cette solution vous permettra donc d’être plus flexible et davantage polyvalent dans vos activités. Enfin, cette alternative vous permet d’éviter, d’une part, les coûts liés à l’achat comme la maintenance, les contrôles, l’entretien puisque c’est au propriétaire du matériel qui doit s’en charger. Et d’autre part, d’acheter les accessoires complémentaires de la machine comme le BRH ou la fraise hydraulique pour une mini pelle. Acheter son matériel de chantier : la solution pour une utilisation régulière L’acquisition d’un matériel doit être longuement réfléchie et analysée en calculant notamment son amortissement à long terme. En effet, cette solution demande généralement un investissement important. Néanmoins, celui-ci est vite rentabilisé, si vous utilisez le matériel très régulièrement. L’autre avantage de l’achat est que vous aurez la certitude d’avoir le bon matériel au bon moment. En cas d’imprévu ou de travaux de dernière minute, vous disposerez de la machine adéquate à vote chantier. En achetant le matériel, vous n’aurez pas de problème d’indisponibilité, ce qui est souvent le cas lors de la location. Selon le constructeur, vous avez également la possibilité d’avoir un matériel fabriqué sur-mesure pour répondre à votre besoin. Grâce à un cahier des charges, vous pouvez personnaliser votre machine afin qu’elle soit adaptée à vos usages. Enfin, certaines plateformes proposent également l’achat de matériel en occasion. Néanmoins, acheter un équipement en occasion peut avoir quelques inconvénients. Même si la machine vous coûtera bien moins, sa qualité ne sera pas optimale. D’autant plus que les machines d’occasion demandent davantage de réparation et d’entretien que celles neuves. L’achat d’un matériel est donc recommandé pour les équipements indispensables à vote activité. Ainsi, le choix entre la location et l’achat d’un matériel de BTP repose principalement sur sa fréquence d’utilisation et sur votre trésorerie.
Il y a 4 ans et 349 jours

Un ouvrier tué dans un éboulement sur le chantier du centre d'entraînement de l'AS Monaco à La Turbie

"C'est un éboulement de falaise. Il y a un chantier avec des engins dans une partie rocailleuse et un rocher est tombé", a indiqué le service départemental d'incendie et de secours (SDIS). L'accident a également fait un blessé léger.La victime décédée, qui conduisait une pelleteuse, était âgé de 56 ans, selon la gendarmerie qui a ouvert une enquête à la suite de cet accident du travail: "un rocher s'est détaché, on n'a pas encore d'explication".Des travaux sont effectués au centre d'entraînement de l'ASM.Par ailleurs un nouveau centre de formation est en contruction à Monaco, près du stade Louis II. D'un coût de 50 millions d'euros initial, il doit en principe être livré au deuxième semestre 2021.
Il y a 5 ans et 216 jours

Où trouver des outils de bricolage pas cher ?

De nombreux tutoriels permettent aujourd’hui de faire soi-même sa décoration d’intérieur. Il existe même des vidéos qui vous offrent la possibilité de fabriquer des meubles sur mesure, de construire un abri de jardin ou d’aménager des combles. Si vous voulez vous mettre au bricolage, suivez ces astuces pour acheter vos outillages sans vous ruiner. Profitez de l’opération de déstockage des grandes marques Pour être à la hauteur des exigences des bricoleurs du dimanche, les grandes marques d’outils de bricolage ne cessent d’innover leurs produits. Des outils, à la fois performants et ergonomiques, arrivent périodiquement sur le marché. Avant le lancement de ces nouveaux produits, les magasins proposent un déstockage pour libérer de la place dans leurs rayons. Cette offre éphémère est une opportunité pour vous équiper d’un outil de qualité et fiable à un prix compétitif. Vous pourrez y bénéficier d’une remise allant jusqu’à plus de 50 % pour certains produits. Dénichez des codes promo Vous cherchez un bon plan pour vous offrir une perceuse électrique ? Il est aujourd’hui inutile d’attendre les soldes pour profiter d’un rabais. Sachez que de nombreuses boutiques en ligne proposent toute l’année des codes promotionnels. Ce « coup de marketing » peut être une aubaine pour acquérir une boîte à outils complète. Pour repérer ces offres, vous n’aurez qu’à faire quelques recherches sur internet. Les bons de réduction couvrent plusieurs domaines. Grâce au code promo Lapeyre par exemple, vous pourrez réaliser des économies sur l’aménagement intérieur. Accédez aux plateformes collaboratives Vous avez besoin d’une pelleteuse, mais vous ne voulez pas investir dans l’achat de ce matériel ? Pour maîtriser votre budget, vous pourrez « emprunter » cet outil auprès d’un bricoleur près de chez vous. Eh oui ! Cette option est tout à fait envisageable grâce aux plateformes qui mettent en relation les particuliers. Son avantage ? Vous ne débourserez aucun centime en contrepartie de l’utilisation de l’outil.  Optez pour un vide-grenier Avec le temps, vous avez sûrement accumulé des outils qui n’ont plus d’aucune utilité. Pour financer l’achat d’un nouveau matériel, gagnez quelques euros supplémentaires grâce au vide-grenier. Il vous suffit d’établir la liste des produits que vous envisagez de vendre, puis de fixer leurs tarifs. En vous débarrassant de vos anciens coffrets d’outillage, vous pourrez désencombrer votre espace de travail. Avec ces conseils, vous pourrez tranquillement renouveler vos outils de bricolage. Grâce à un matériel plus efficace, profitez de vos week-ends pour vous adonner à votre passe-temps favori !
Il y a 5 ans et 276 jours

Des pierres et des hommes : le casse-tête du quartier "gitan" de Perpignan

"On m'a dit: partez quelques jours, ne vous inquiétez pas". Dans le 15 m² où elle a été relogée, Dolores Moreno ressasse avec colère cette journée de 2016 où la pelleteuse a dévoré sa maison, dans le quartier "gitan" de Saint-Jacques, à Perpignan.
Il y a 5 ans et 351 jours

Des machines JCB sur la grille de départ du Grand Prix de France

Une flotte de machines JCB sont en pole position ce week-end sur le Circuit Paul Ricard au Castellet. Treize TELESCOPIC 531-70, (3,1t/7 m), un TELESCOPIC 540-180 (4t/20m) ainsi que deux chariots élévateurs TELETRUK mais aussi une chargeuse pelleteuse 3CX Compact et une chargeuse articulée 457ZX ont été fournis à l’organisation du Grand Prix de France pour aider pendant la préparation et la course qui aura lieu du vendredi 21 au dimanche 23 juin.
Il y a 6 ans et 236 jours

Une forêt "vierge" près de Paris, amputée par un projet de base de loisirs

Depuis plusieurs jours, les pelleteuses ont pénétré la jungle épaisse de la "Corniche des forts", à Romainville. A 2 km de Paris, la région veut créer une base de loisirs dans cette forêt de 27 hectares fermée au public, un "projet écologiquement aberrant" pour ses opposants.
Il y a 7 ans et 114 jours

Alerte enlèvement : "Pelle mécanique contre La Fourrière" qui va gagner ?

INSOLITE. Le conducteur d'un engin de chantier s'est opposé à l'enlèvement de sa camionnette par la fourrière en bloquant la remorqueuse au moyen... de sa pelleteuse. La raison : le chauffeur de la dépanneuse a endommagé le véhicule en stationnement lors de sa tentative (avortée) d'enlèvement.
Il y a 7 ans et 174 jours

La démolition des deux barres de la Coudraie à Poissy vue du ciel [Vidéo]

Pour démolir les deux derniers immeubles de la cité de la Coudraie à Poissy, les équipes d'Eiffage Chastagner ont utilisé une pelleteuse munie d'un bras gigantesque, qui peut monter jusqu'à 14 étages.
Il y a 7 ans et 176 jours

Carrière antique à Marseille : la mairie vote une protection partielle, les pelleteuses en action

Le conseil municipal de Marseille a voté lundi la protection d'une partie de la carrière antique du site de la Corderie au moment où les pelleteuses débutaient la destruction de la zone non protégée.
Il y a 7 ans et 176 jours

Événement : La fête des Lumières

Fête des Lumières... 18e ! Durant quatre jours, celle qui fut la capitale des Gaules a une nouvelle fois brillé de mille feux à l'occasion de cet événement populaire, d'origine religieuse, vieux de quatre siècles. Un voyage féérique au c"ur d'une cité chargée d'histoire. En 1643, les Lyonnais, craignant une épidémie de peste, prient Marie de les épargner. Leur v"u sera exaucé et, en remerciement de cette protection, ils promettent à la Vierge de lui rendre hommage chaque année au travers d'une procession. Plus tard, en 1850, ils décident d'ériger une statue à son effigie au sommet de la colline de Fourvière. En 1952, une fois la sculpture terminée, il leur faut encore patienter trois mois pour inaugurer officiellement le monument, suite à une crue de la Saône. Le jour J, le 8 décembre, le ciel s'obscurcit et fait craindre un nouveau report de la cérémonie. Mais tout d'un coup, les nuages se dissipent. La célébration peut enfin avoir lieu. Aux anges, les habitants disposent spontanément des luminions à leurs fenêtres. Une tradition est née. En 1989, la Municipalité décide de décliner l'événement à l'échelle de toute la ville, de ses paysages et de ses monuments. Mais il faudra attendre dix ans pour que la manifestation ne prenne l'ampleur qu'on lui connaît aujourd'hui, occupant la cité millénaire durant quatre jours et surtout quatre nuits. Quatre nuits durant lesquelles les curieux peuvent découvrir, sur un périmètre dorénavant limité à la Presqu'île, au Vieux-Lyon et à la colline de Fourvière, des "uvres lumineuses en tout genre : sculpture éclairée, projections, lampions géants, etc. Aux fenêtres des immeubles, on trouve toujours bien entendu les indémodables luminions " dont les profits réalisés par leur vente sont reversés à une association, cette année Laurette Fugain.Forte de son succès, la ville exporte aujourd'hui son savoir-faire en France " Montpellier a inauguré en 2017 un premier événement du genre ", et à l'étranger, dans des villes comme Hong-Kong, Shanghai (Chine) ou Quito (Équateur). Une réputation qui n'est plus à faire, qui n'empêche cependant pas la ville d'innover à chaque édition. " La Fête est aussi, un laboratoire où s'exprime la créativité des artistes. " Georges Képénékian, Maire de Lyon Du 7 au 10 décembre, 46 installations ont ainsi jalonné le c"ur de la métropole. Une programmation issue d'un processus de sélection opéré par les équipes de la Mairie, répartissant les concepts sur différents sites. Cette année, l'un des emplacements clés, la Cathédrale Saint-Jean, revient à la plasticienne Helen Eastwood et à l'autodidacte de la lumière Laurent Brunque. Un lieu emblématique que les deux comparses se sont amusés à construire et à déconstruire. La façade, figée depuis le XVe siècle, connaît ainsi une nouvelle vie. Côté Place des Terreaux, la plasticienne Nathanaëlle Picot nous fait réviser nos classiques du septième art, ici réinterprétés par les personnages animés de sa fille Enoha et de son chat dans un mapping géant prenant possession de la façade du Musée des Beaux-Arts et de l'Hôtel de Ville. Sur la Grande Poste, place au retro-gaming avec Insert coin, où les héros de jeux vidéo tels que Packman ou Tekken utilisent l'enveloppe du bâtiment comme terrain de jeu. En face, une réalisation plus terre à terre nous amène dans un jardin peuplé des fleurs et papillons lumineux. Tout un programme... Encore une fois, Lyon transporte donc petits et grands dans des pérégrinations nocturnes dont la multitude de formes ravit tous les publics et assure encore de belles années à venir à la manifestation. Pour en savoir plus, visitez le site de la Fête des Lumières Photographies :1) Genius Scala (Montée de la Grande Côte) " Ilex ©M.Chaulet3,4) Enoha fait son cinéma (Place des Terreaux) " Nathanaelle Picot ©M.Chaulet5,6) Insert Coin (Grande Poste) " Mr. Beam ©M.Chaulet7) Golden Hours (Place des Jacobins) " Jacques Rival ©M.Chaulet8) Les Pikooks (Place de la République) " Christophe Martine ©M.Chaulet9) La pelleteuse aquarium (Rue du Pdt Carnot) " Benedetto Bufalino et Benoit Deseille ©M.Chaulet10) Mètre (St Bonaventure) " Stéphane Durand et Patrick Laurino ©M.Chaulet11,12) Unisson (Cathédrale St Jean) " Helen Eastwood et Laurent Brun ©M.Chaulet13) Spider circus (Place Sathonay) " Groupe LAPS ©M.Chaulet14) Rayonnement (Hôtel-Dieu) " Laurent Langlois & Daniel Knipper ©M.Chaulet15) Promenons-nous (Place Bellecourt) " Tilt ©M.Chaulet
Il y a 7 ans et 182 jours

Une mini-pelle transformée en maxi aquarium !

INSOLITE. L'artiste plasticien Benedetto Bufalino a décidé de fêter les 10 ans de sa "cabine téléphonique aquarium" en proposant une nouvelle réalisation pour la Fête des Lumières à Lyon cette fois intitulée "pelleteuse aquarium". Installée dans le quartier Grolée, la machine JCB surprendra les passants.
Il y a 7 ans et 182 jours

Fête des Lumières : une mini-pelle JBC transformée en aquarium

La Fête des Lumières, organisée chaque année à Lyon, est l'occasion de découvrir des installations " inédites et surprenantes ". En 2016, les passants avaient notamment pu découvrir une bétonnière Lafarge transformée par l'artiste Benedetto Bufalino en boule à facette géante. Pour l'édition 2017, le plasticien s'est nouvellement inspiré de l'univers du BTP en créant une " pelleteuse aquarium ". Elle est à voir jusqu'au 10 décembre dans le quartier Grolée.