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Résultats de recherche pour performance-energetique

(36 résultats)
Il y a 39 jours

Nouvelle gamme de boites d’encastrement et de dérivation pour une installation simplifiée et une performance énergétique optimale

Le groupe français HBF, spécialiste de l’équipement électrique, lance noairbox, une gamme innovante de boîtes d’encastrement et de dérivation, commercialisée sous sa marque Protec. Fabriquée en France et conformes aux exigences de la règlementation thermique 2020 (RE2020), cette gamme allie performance et praticité. Avec noairbox, ProTec enrichit son catalogue avec […] L’article Nouvelle gamme de boites d’encastrement et de dérivation pour une installation simplifiée et une performance énergétique optimale est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 331 jours

Élégance et performance énergétique : Les volets coulissants EHRET pour le projet Minergie P à Fällanden »

La réalisation de projets de construction respectant les normes écologiques les plus strictes est bien souvent un défi majeur dans le domaine de l’architecture contemporaine. Les volets coulissants EHRET ont participé à ce défi avec brio en contribuant de manière significative au projet Sunnehof à Fällanden, en Suisse, pour une […] L’article Élégance et performance énergétique : Les volets coulissants EHRET pour le projet Minergie P à Fällanden » est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 29 jours

L'intracting, dispositif dédié aux travaux de rénovation énergétique (bâtiments publics)

Tous les bâtiments publics peuvent faire l'objet de travaux de rénovation énergétique grâce au dispositif Intracting, comme ici la piscine Jean Clément, à Avignon (1 582 543€ d'intracting, soit 41 % de la somme totale).
Il y a 1 ans et 211 jours

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) sera-t-il modifié ?

Le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire souhaite une modification du diagnostic de performance énergétique pour s'adapter notamment "aux modalités de chauffage" et à "la taille des surfaces".
Il y a 1 ans et 227 jours

Interdiction de louer des passoires thermiques : et si on demandait leur avis aux maires ?

Avis à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie : les équipes municipales sont en première ligne pour observer l’inadéquation des nouvelles mesures environnementales avec la réalité. Tribune de François de Mazières, maire de Versailles. Questionné par des lecteurs du Parisien (26/09), Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, confronté à la crise de l’immobilier, s’interrogeait sur l’opportunité […] L’article Interdiction de louer des passoires thermiques : et si on demandait leur avis aux maires ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 310 jours

Le Conseil d'Etat suspend un décret sur la performance énergétique des bungalows

Le Conseil d'État a suspendu la nouvelle réglementation imposant aux fabricants de bungalows des normes de performance énergétique et environnementale renforcées, qui serait nuisible à l'activité du secteur et au climat.
Il y a 1 ans et 319 jours

Programme PROFEEL – Un nouvel axe de travail pour l’équipe SEREINE : la performance énergétique réelle des logements collectifs

Depuis le début de l’année 2023, le groupe de travail SEREINE, l’un des 8 projets du programme PROFEEL, applique sa méthode de mesure de la performance énergétique réelle aux bâtiments de logements collectifs. Après avoir passé l’année 2022 à la concevoir et la tester dans de nombreuses simulations numériques, l’expérimentation […] L’article Programme PROFEEL – Un nouvel axe de travail pour l’équipe SEREINE : la performance énergétique réelle des logements collectifs est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 2 ans et 24 jours

DPE : le Gouvernement se mobilise pour renforcer les compétences des diagnostiqueurs

Le ministre Olivier Klein a annoncé le renforcement des formations des techniciens qui réalisent les DPE, ainsi que plus de contrôles. Un Mooc est d’ores et déjà mis à disposition des diagnostiqueurs.
Il y a 2 ans et 55 jours

Observatoire National des Contrats de Performance Energétique : bilan de six ans de travaux

Photo : Arnaud Bouissou / TerraL'ONCPE a récemment présenté les résultats de ses études quantitatives et qualitatives. Fruit de six ans de travaux, ces enseignements permettent d'avoir une cartographie plus précise des projets et des actions d'efficacité énergétiques mises en place. L'Observatoire National des Contrats de Performance Energétique (ONCPE) a été lancé par l'ADEME, le CEREMA et le CSTB en 2016 avec pour objectif de capitaliser les enseignements des contrats de performances énergétiques (CPE) sur l'ensemble du territoire national et de valoriser ces différentes expériences. Les principales missions de l'ONCPE sont de répertorier les projets de rénovation énergétique des bâtiments menés avec le CPE afin de dresser la cartographie du marché ainsi que de favoriser le développement d'une culture de la garantie de performance énergétique et la diffusion de cet outil contractuel auprès des acteurs du marché. Des économies d'énergie sur mesure avec le contrat de performance énergétique Le CPE est un contrat passé entre un maître d'ouvrage et un opérateur spécialisé dans les services énergétiques qui vise à améliorer la performance énergétique d'un ou plusieurs bâtiments. Il se distingue des autres opérations de rénovation par la contractualisation d'une garantie de diminution des consommations énergétiques. La réalisation des actions d'amélioration s'accompagne d'une période d'exploitation-maintenance pendant laquelle la performance est mesurée et vérifiée. L'atteinte des engagements conditionne la rémunération de l'opérateur, qui peut être un groupement d'entreprises. Grâce à sa garantie de résultats sur la performance énergétique, le CPE est ainsi un levier efficace pour l'intensification de la rénovation du parc immobilier français. Depuis six ans, l'ONCPE mène de concert deux actions majeures : Un recensement des CPE signés pour dresser une cartographie des projets publics et privés menés sur le territoire national. Cette action a conduit à caractériser le type de maître d'ouvrage, l'implantation des projets, la taille et les particularités des bâtiments, les actions d'efficacité énergétique mises en œuvre, les objectifs d'économies d'énergie, le coût des projets… ; la rédaction d'études de cas pour capitaliser et partager les bonnes pratiques des maîtres d'ouvrage publics et privés. Contrats de performance énergétique : les derniers chiffres-clés Un webinaire s'est tenu en novembre 2022, l'occasion pour l'ONCPE de présenter la synthèse des enseignements liés aux CPE publics et privés recensés par les équipes du CSTB, du CEREMA et de l'OID, ainsi que leur évolution. Les derniers chiffres clés de l'observatoire ont ainsi été dévoilés : 380 CPE publics ont été recensés entre 2007 et 2021, avec une tendance relativement stable depuis 2012, malgré des fluctuations lors des périodes électorales ou des confinements liés à la pandémie de COVID-19. Avec une quarantaine de nouveaux contrats signés et la publication de plus de 70 avis de marchés publics, l'année 2021 marque un rebond qui constitue vraisemblablement un rattrapage de 2020 ; Les bâtiments qui font l'objet d'un CPE sont, par ordre d'importance : 1/ les bâtiments d'enseignement, propriété des régions, des départements et des communes ; 2/ les divers bâtiments tertiaires des communes et intercommunalités ; 3/ les bâtiments résidentiels des bailleurs sociaux ; Les CPE visent des économies d'énergie de l'ordre de 30% en moyenne, pour une durée d'engagement souvent comprise entre 5 et 12 ans ; Si les CPE systèmes restent majoritaires, ceux correspondant à des rénovations globales représentent 36% des CPE recensés et permettent d'atteindre des gains énergétiques de l'ordre de 40% en moyenne, qui sont compatibles avec les objectifs de 2030 du décret éco-énergie-tertiaire ; Pour la seconde fois, les CPE du secteur privé ont fait l'objet d'une analyse spécifique par l'Observatoire de l'Immobilier Durable (OID) qui a collecté et étudié 124 CPE déclarés par ses membres. Les contrats de performance énergétique : quelques retours d'expérience Les retours d'expérience de plusieurs maîtres d'ouvrage ont également été présentés lors du webinaire de novembre 2022. Ils ont donné lieu à la publication de quatre études de cas produites par le CSTB et le CEREMA : Les stratégies des maîtres d'ouvrage après un premier CPE – Exemple des villes de Tours et de Courbevoie ; La massification des marchés de performance dans le cadre d'un groupement de commande - Exemple du Havre Seine Métropole ; Les caractéristiques des CPE dans les copropriétés et le retour d'expérience du bureau d'études PLENETUDE ; La mise en œuvre d'un CPE en réhabilitation globale - Cas du siège de la CARSAT Rhône-Alpes à Lyon. Ces études de cas ont complété celles déjà publiées en juin 2022 : Les impacts de la crise sanitaire sur les contrats de performance énergétique ; L'Intracing pour financer la rénovation du patrimoine immobilier – Cas de l'université Clermont Auvergne En complément, l'ONCPE a élaboré un guide pédagogique de « Découverte et mise en œuvre du Contrat de Performance Energétique » à destination des maîtres d'ouvrage qui souhaitent s'engager dans un CPE. Ce guide recense, aux différentes étapes de la réalisation d'un CPE, les ressources et documentations disponibles. Les perspectives de l'Observatoire National des Contrats de Performance Energétique Les travaux de l'ONCPE se poursuivent avec une troisième phase qui couvre la période 2023-2024. Ils s'orientent autour de deux axes majeurs : Un renforcement de l'analyse qualitative basée sur des études de cas conçues à partir d'entretiens avec les maîtres d'ouvrage et les titulaires des contrats. L'accent sera mis sur les CPE déjà achevés ou avec plusieurs années d'exploitation afin de mettre en avant les résultats réellement obtenus, mesurer l'atteinte des engagements contractuels de performance énergétique et identifier de potentiels facteurs de succès ou d'échec ; L'organisation de groupes de travail réunissant des acteurs clés du CPE autour de sujets actuels et prospectifs en lien avec la garantie de performance énergétique des bâtiments : CPE/contrats d'exploitation avec intéressement/travaux de rénovation avec suivi d'exploitation : quels atouts et limites des différentes options ? Garanties de performances énergétiques associées à des constructions neuves ou des réhabilitations complètes ; Nouveaux indicateurs de performances : émissions de gaz à effet de serre, qualité d'air intérieur, confort d'été ; Dynamiques régionales et relais locaux à accompagner pour dynamiser la diffusion du CPE. Le travail de cette phase 3 devrait conduire à objectiver les leviers à activer pour favoriser la réussite des futurs projets et améliorer la diffusion des CPE afin de tendre vers la massification recherchée. Les résultats de cette nouvelle phase de travaux seront présentés lors de deux restitutions prévues en novembre 2023 et 2024. En savoir plus : L'Observation National des Contrats de Performance Energétique Webinaire du 24 novembre 2022 Chiffres-clés de l'ONCPE – Novembre 2022 Études de cas
Il y a 2 ans et 56 jours

Révision de la directive sur la performance énergétique

Révision de la directive sur la performance énergétique Le texte adopté réhausse le niveau d'ambition des rénovations des logements individuels et dmarp jeu 23/03/2023 - 17:47 En savoir plus sur Révision de la directive sur la performance énergétique Partager
Il y a 2 ans et 56 jours

La filière des laines minérales isolantes salue l’adoption par le Parlement européen de la révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments (DPEB)

Le Syndicat français des fabricants d’isolants en laines minérales manufacturées (FILMM) se félicite de l’adoption par le Parlement européen, avec une nette majorité, de la directive DPEB révisée. Cette proposition ambitieuse est structurante pour accélérer la rénovation énergétique du parc résidentiel et non résidentiel en Europe. Le texte adopté réhausse le niveau d’ambition des rénovations… Lire la suite La filière des laines minérales isolantes salue l’adoption par le Parlement européen de la révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments (DPEB)
Il y a 2 ans et 111 jours

Une décarbonation peu rapide, selon le baromètre de la performance énergétique de l'OID

L'Observatoire de l'Immobilier Durable (OID) a publié son baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments 2022 et a signé un partenariat avec l'Ademe le 17 janvier.
Il y a 2 ans et 119 jours

Calixta, l'assistant digital au service de la performance énergétique

Calixta, l'assistant digital au service de la performance énergétique Un assistant digital au service des pros
 La nouvelle application en ligne Calixta, accessible andresudrie jeu 19/01/2023 - 14:26 En savoir plus sur Calixta, l'assistant digital au service de la performance énergétique Partager
Il y a 2 ans et 126 jours

Hello Watt répond à la CDI Fnaim : comparer DPE et consommation a-t-il un sens ?

Pourquoi cette étude ?Dans sa mission de favoriser la transition énergétique des ménages, Hello Watt propose une application gratuite de suivi de sa consommation énergétique via les compteurs Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz.Pour compléter son offre et suite à l’annonce des restrictions qui seraient appliquées aux passoires thermiques, Hello Watt a cherché à estimer le DPE des logements dont la consommation était connue.Cependant, contre toute attente l’équipe data a conclu que connaître la consommation d’un logement ne permettait pas d’estimer le DPE de façon fiable.Comment est calculé le DPE ?Suite à cette étude, de nombreux acteurs du diagnostic ont réagi avec plus ou moins de virulence, le principal reproche étant qu’on ne peut pas comparer directement DPE et consommation, car le DPE se fonde sur un usage standard du logement.La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a publié un communiqué de presse en ce sens, et un article de diagnostiqueur-immobilier.fr rappelle à juste titre que le ministère de la transition énergétique indique : « cette estimation ne peut être comparée aux factures réelles des usagers ».Comme le résume bien l’article de infodiag en réaction à l'étude, dans le cadre du DPE-3CL 2021 qui est la méthode utilisée pour pour les diagnostics qu'y a étudié : « on s’intéresse uniquement aux performances du bâti et de ses équipements, peu importe qui occupe le bien. Qu’une personne vive dans son pavillon deux mois de l’année, ou qu’elle soit présente 365 jours /365, sept jours sur sept, 24h sur 24, peu importe, l’estimation reste la même. Le législateur en a voulu ainsi pour faciliter la comparaison entre les biens à l’achat ou la location. »Donc le DPE, même s’il est exprimé en kWh/an, ignore délibérément les facteurs pouvant influencer la consommation qui ne sont pas liés au bâtiment lui-même. Certains postes de dépense sont même totalement exclus comme la cuisine ou l’électroménager.Cela dégrade sa fiabilité en tant qu’indicateur de consommation, et en échange en fait un meilleur indicateur pour guider la rénovation des bâtiments.Alors comparer DPE et consommation a-t-il un sens?Suite à la publication de l’étude, certains acteurs se sont insurgés car comparer une consommation réelle et un DPE n’aurait aucun sens. Cependant, il s’agit là exactement de la méthode de « DPE sur facture » qui était utilisable jusqu’au 1er Juillet 2021.Alors certes la nouvelle méthode 3CL est censée être plus fiable et mieux représenter la qualité énergétique du bâtiment, mais Hello Watt défend qu’il est très pertinent de la comparer avec la consommation réelle aussi bien individuellement qu’en moyenne.Après tout, on rénove les logements dans le but de réduire leur consommation d’énergie avant tout plutôt que pour augmenter une note, et il y a d’autres moyens de réduire la consommation comme la sensibilisation des particuliers ou la mise en place d’outils de suivi de la consommation.À quoi s’attend-on en comparant DPE et consommation moyenne par classe ?Même si à l’échelle d’un unique logement les usages peuvent faire varier la consommation bien plus que l’efficacité énergétique du logement, en effectuant une moyenne sur un grand nombre de logements on s’attendrait à ce que ces variations s’annulent.Par exemple, la classe C regroupe les logements donc la consommation estimée (pour les usages pris en compte par le DPE) est entre 110 et 180 kWh/an/m² pour un usage standard.Si l’usage standard qui est pris en compte par la méthode 3CL est un comportement moyen réaliste, alors on s’attend à ce que la consommation moyenne d’un logement de classe C pour les usages pris en compte par le DPE soit d’environ 145 kWh, et on peut rajouter 50% pour les usages non pris en compte (électroménager, numérique… d’après l’ADEME, les usages pris en compte pour le DPE représentent en moyenne 66% de la consommation des logements) ce qui nous amène à 217 kWh/an.Pour la classe F on s’attend à une consommation moyenne de 375 kWh/an/m², soit 562 kWh/an/m² une fois tous les usages intégrés.Qu’observe-t-on en termes de consommation moyenne par classe DPE ?Dans l’étude présentée ici, 462 logements sont considérés, contre les 221 de l’étude initiale. En revanche, Hello Watt se limite aux classes C à F car les autres classes contiennent moins de 20 logements, ce qui pourrait fausser les moyennes.Hello Watt s’attendait à ce que les logements mieux classés en termes de DPE consomment moins, et c’est le cas, heureusement ! Le graphique ci-dessous montre que les logements mal notés consomment plus que les logements bien notés.En revanche, la tendance est finalement assez faible :Si on reprend les estimations d'Hello Watt, pour la classe C les 195 kWh/an/m² sont assez proches des 217 estimés.Par contre pour la classe F Hello Watt s’attendait à avoir une consommation de 562 kWh/an/m², et on en est très loin puisque les logements F ne consomment que 256 kWh/an/m² en moyenne.C’est encore plus flagrant si on considère la médiane :La moitié des logements classés C consomme plus de 195 kWh/an/m², et l’autre moitié moins.Et pour les logements labellisés F, la moitié consomme plus de 219 kWh/an/m² et la moitié moins.Autrement dit, presque la moitié des logements F consomment moins que la moitié des logements C !Que signifie cette différence importante entre moyenne et médiane pour la classe F ? La consommation moyenne de cette classe est tirée vers le haut par quelques rares logements très énergivores, mais la plupart des logements de cette classe a une consommation comparable aux logements des autres classes, ce que reflète la médiane.On voit que (dans les classes les plus courantes C à F) même en moyenne, les logements avec un DPE plus élevé ne consomment pas beaucoup plus que les logements avec un DPE plus faible.Pourquoi les logements moins bien notés ne consomment pas beaucoup plus ?Comme dit dans l’étude originale, une possibilité serait que le DPE soit mal conçu ou mal appliqué. Une autre hypothèse serait que les usages varient de façon à contrer l’impact de la performance énergétique du logement.Kézaco ? Par exemple, peut-être que les logements F ne consomment pas plus que les logements C parce qu’ils sacrifient leur confort pour chauffer moins. On rejoint là l’idée de précarité énergétique.Une autre formulation de cette dépendance entre isolation et usages est l’effet rebond, qui part du constat qu'après des travaux de rénovation, le confort augmente mais la consommation ne diminue pas autant qu’espéré.On voit donc que ces résultats ne sont pas nécessairement en contradiction avec l’intérêt des DPE ! Le DPE est un indicateur de la performance énergétique du logement, qui a un impact sur la consommation mais également sur le confort des habitants.Qu’observe-t-on en termes de dispersion ?En statistiques, on distingue les indicateurs de tendance centrale, comme la moyenne ou la médiane, et les indicateurs de dispersion comme la variance, l’écart-type ou l’écart interquartile.Là où les indicateurs de tendance centrale lissent les disparités pour indiquer des tendances, les indicateurs de dispersion permettent de quantifier la proximité des mesures.Le graphique suivant donne, pour chaque classe DPE, la consommation médiane mais aussi les premiers et troisièmes quartiles, et les 5ème et 95ème percentiles.On voit immédiatement que la différence de médiane entre les classes est insignifiante par rapport à la très grande variance au sein d’une même classe. Une explication possible est que les habitudes de consommation d’une personne à l’autre sont tellement grandes que finalement le DPE n’a que peu d’influence sur la consommation.On voit également que plus la classe DPE est mauvaise, plus l’incertitude est grande.Que peut-on dire à une personne qui aurait un DPE C ? On peut lui dire qu’elle a une chance sur deux que sa consommation soit comprise entre 137 et 234 kWh/an/m².Mais que dire à une personne qui aurait un DPE F ? Elle a une chance sur deux que sa consommation soit entre 107 et 387 kWh/an, ce qui est une fourchette énorme, et il reste tout de même une chance sur deux qu’elle soit hors de la fourchette !Autrement dit, un quart des logements F consomment moins de 107 kWh/an/m², ce qui est le seuil entre les classes B et C !Faut-il modifier le DPE pour qu’il reflète mieux la consommation ?On a établi la pertinence de comparer DPE et consommation, et on a établi que le DPE était un mauvais prédicteur de la consommation, aussi bien de façon absolue (le DPE est souvent éloigné de la consommation) qu’en moyenne (les logements mal classés ne consomment pas beaucoup plus que les logements bien classés).Quelles conclusions en tirer ? Jusqu’en 2021, Les DPE pouvaient utiliser la méthode sur facture qui par définition correspondait exactement à la consommation. Quelles seraient les conséquences d’un retour à la méthode sur facture ?Une des principales variables qui n’est pas prise en compte par le DPE est l’intermittence : une résidence secondaire mal isolée (par exemple un chalet de montagne) aura une consommation moyenne basse donc un très bon DPE sur facture, mais un mauvais DPE 3CL. Si on se fonde sur les DPE pour prioriser les rénovations énergétiques, cela signifie :En se basant sur le DPE 3CL, on rénove en priorité les logements mal isolés, peu importe qu’ils soient utilisés de façon saisonnière ou non.En se basant sur la consommation ou un DPE sur facture, on rénove en priorité les logements qui consomment le plus.Le choix entre ces alternatives est politique par nature, et il n’est présenté ici que de manière simplifiée et comme une expérience de pensée. Notamment le DPE est certes utilisé dans plusieurs domaines et notamment l’identification des passoires thermiques, mais les travaux de rénovation sont précédés d’un audit énergétique qui obéit à des règles différentes et est beaucoup plus précis.De nombreuses autres variables entrent en compte comme le confort des occupants, les possibilités de fraude, la qualité des DPE 3CL, les autres usages résidentiels de l’énergie comme le chauffage des piscines ou le rechargement des véhicules électriques.En conclusionHello Watt, par sa position, a la chance d’avoir accès simultanément aux données de consommation et DPE pour un grand nombre de logements, mais leur jeu de données peut comporter des biais difficiles à quantifier. Comme relevé par Libération, leur échantillon n’est pas représentatif de la population, par exemple il se compose uniquement de logements ayant réalisé un DPE récemment, et on peut supposer que les utilisateurs de l’application Hello Watt sont plus soucieux de leur consommation énergétique. Cette base de données contient peut-être également moins de résidences secondaires qu’attendu, ce qui pourrait biaiser les résultats.Même en supposant que cet échantillon n’est pas biaisé, le lien entre performance du logement et consommation est complexe, donc beaucoup de phénomènes pourraient expliquer la disparité entre DPE et consommation, aussi bien pour les logements individuels qu’en moyenne.Divers acteurs analysent chaque composante de cette chaîne, des propriétés des matériaux isolants à l’influence des rénovations sur le comportement (effet rebond) en passant par la répétabilité des diagnostics.Il est dans l’intérêt de notre planète et dans notre intérêt à tous, Hello Watt, particuliers, diagnostiqueurs et pouvoirs publics d’agir sur les variables qui sont à notre portée :Améliorer l’information aux usagers sur leur consommation réelle et futureInciter à améliorer le confort des logements et réduire leur consommationMaximiser la fiabilité des diagnosticsLutter contre la précarité énergétique
Il y a 2 ans et 129 jours

Les Diagnostiqueurs Immobiliers répondent à l’enquête d’Hello Watt qui remet en cause la fiabilité des DPE

L’étude d’Hello Watt s’appuie sur les données des compteurs Linky et Gazpar (via Enedis et GRDF) afin de les comparer aux notations des DPE. Puis une corrélation a été faite avec la base de données de l’Observatoire du DPE et l’INSEE. Hello Watt a donc mis en opposition les consommations réelles d’énergie et les étiquettes des DPE. Or, les usages des uns et des autres concernant sa consommation varient fortement d’une personne à une autre.Un peu comme la consommation théorique d’une voiture affichée par le constructeur : l’automobiliste le sait, selon sa conduite, cette consommation reste souvent purement théorique, mais elle n’en est pas moins précieuse pour acheter un véhicule.Pour Yannick Ainouche, Président de la CDI Fnaim : « Le moment est bien choisi. Alors qu’il prend encore un peu plus de poids avec les premières interdictions de location de passoires en vigueur depuis le 1er janvier, cette étude tente à accréditer la thèse que le DPE n’est pas fiable afin de permettre à ceux qui ne veulent pas faire de travaux de rénovation de trouver une échappatoire ; c’est purement scandaleux. »Analyse technique :La méthode 3CL 2021 (méthode de Calcul de la Consommation Conventionnelle des Logements pour l'élaboration d'un DPE) intègre un usage standard des occupants afin d’avoir une homogénéité des étiquettes : usage standard sur le chauffage, la production d’eau chaude etc.La méthode 3CL ne prend pas en compte les équipements des ménages.Sans cela, le DPE aurait comme incidence par exemple :d’avoir des logements bien classés, car les personnes ne disposeraient que de peu d’équipements, ou d’équipements très performantsd’avoir des logements mal classés, exemple : une famille nombreuse qui habiterait un logement et donc utiliserait plus les douches, les éviers, les équipements types lave-vaisselle, lave-linge...d’avoir des disparités entre les occupants qui chauffent à 21 ou 23°C, tandis que d’autres chauffent à 19°C, ou que d’autres ne chauffent qu’une partie de leurs logements...L’enquête d’Hello Watt indique :Page 2 : « dans la section 4 nous montrons que le DPE est un mauvais prédicteur de la consommation d’ ́énergie d’un logement. »De plus on peut y lire : « La plupart des analyses de cette étude n’est pas directement fondée sur les ́étiquettes DPE mais sur la consommation ́énergétique. »Page 8 : « La méthode 3CL elle-même est fiable, mais les professionnels qui l’appliquent prennent des raccourcis pour réduire sa complexité, ou ne l’implémentent pas de façon fiable pour une autre raisonPage 9 en conclusion « Le DPE est un mauvais prédicteur de la consommation énergétique des logements, au point qu’une estimation purement aléatoire aurait des performances similaires. Même si le DPE n’est pas conçu pour être un estimateur précis de la consommation, puis qu’il simule un comportement normalisé et ne prend en compte qu’une part de la consommation énergétique, le manque de corrélation entre DPE et consommation est inquiétant et pourrait indiquer un problème dans sa méthodologie, sa pertinence ou son implémentation »Pour Yannick Ainouche : « Le DPE n’est en aucun cas un « prédicateur » de la consommation d’énergie d’un logement, puisque la consommation d’énergie est inhérente aux modes de vie de chaque usager. Le DPE est un indicateur qui donne une tendance de consommation, et cette tendance va être plus ou moins accentuée par l’usage du logement par ses habitants. Bien entendu une passoire énergétique reste une passoire énergétique dès lors que l’appartement ou la maison en question serait mal isolé(e), avec des fenêtres en simple vitrage... Cette étude n’a aucun sens. »
Il y a 2 ans et 135 jours

La fiabilité des diagnostics de performance énergétique (DPE) de nouveau mise en cause par une nouvelle étude

Une nouvelle méthode d’étude qui aboutit aux mêmes résultatsLa fiabilité des DPE est souvent remise en cause. En témoigne notamment cette étude de l’UFC Que Choisir qui, pour certains logements, avait obtenu des résultats très différents selon les diagnostiqueurs. L’étude Hello Watt, réalisée sur plus de 200 logements d’après les données de consommation et les DPE, corrobore les résultats de l’étude UFC Que Choisir réalisée sur 7 logements.Hello Watt a comparé l’étiquette énergétique des 221 logements pour lesquels leurs équipes possédent le DPE* avec leur consommation d’énergie par m2**. Résultat :Dans 29% des cas, l’étiquette énergétique correspond à notre calcul de consommation par m2Dans 40% des cas, l’étiquette ne correspond pas, et c’est une étiquette voisine qui est attribuée (par exemple : B ou D au lieu de C)Dans 31% des cas, l’étiquette ne correspond pas, et ce n’est même pas une étiquette voisine qui est attribuée (par exemple B pour D ou, plus grave, G au lieu de E)Au total, ce sont donc, d’après ces calculs, 71% des DPE qui ne sont pas corrects, c’est à dire qu'ils ne correspondent pas à la consommation du logement en kWh/m²/an.Une approximation qui pose problème, puisqu’avec les nouvelles exigences de la Loi Climat, une différence - même d’une tranche - peut avoir des conséquences importantes. Par exemple, entre un classement E et un classement F, c’est le statut de passoire thermique qui se joue, et avec lui une interdiction de mise en location et une importante décote de la valeur immobilière.La méthode est différente des études réalisées par des associations de consommateurs (UFC que choisir notamment) - où différents diagnostiqueurs donnaient des DPE différents pour un même logement - mais le résultat est le même : les DPE ne sont actuellement pas fiables sur le marché.Des DPE pas beaucoup plus précis que si la lettre du DPE était attribuée au hasardSi on imaginait un diagnostiqueur peu scrupuleux qui attribuerait les étiquettes au hasard (en respectant la répartition nationale et sans même regarder le logement), il aurait bon dans 25% des cas (vs 29% ci-dessus) !En conséquence, il y a urgence à améliorer la fiabilité des DPE, ce qui passe par une meilleure formation et un meilleur encadrement de la filière, qui est encore jeune.Comment l’étude Hello Watt a-t-elle été réalisée ?Pour rappel, les DPE analysent les caractéristiques d’un logement pour estimer sa consommation par m2. A partir de ces estimations, une étiquette est attribuée.Parmi les logements possédant une étiquette énergétique et répertoriés dans la base de l’ADEME, Hello Watt en a identifié 221 qui utilisent l’application Hello Watt. Pour ces logements, leur consommation réelle est connue, ainsi que leur superficie.Il est possible ainsi de faire correspondre leur consommation/m2 réelle avec leur étiquette énergétique, et donc avec leur consommation/m2 estimée.*ADEME Open Data Portal**A partir des adresses postales indiquées pour chaque DPE au sein du dataset de l’ADEME, on peut, grâce à l’application Hello Watt, retrouver la superficie du logement et sa consommation énergétique.L'étude complète est disponible en cliquant ici.
Il y a 2 ans et 171 jours

Qualité de l'air intérieur : concilier renouvellement d'air et performance énergétique

Les effets nocifs de la pollution de l’air intérieur sur la santé des occupants ne sont plus à démontrer. Le renouvellement d’air et la ventilation sont donc fondamentaux afin de satisfaire les exigences de confort et de santé des occupants.Afin d'atteindre les objectifs ambitieux en matière d'économie d'énergie et de lutte contre le réchauffement climatique, l’enjeu majeur est de maintenir un environnement intérieur de qualité (confort thermique, qualité d'air intérieur - QAI, confort acoustique) tout en réduisant les consommations énergétiques du bâtiment.La nécessité d’une bonne qualité de l’air et du renouvellement d’airNous passons aujourd'hui 90% de notre temps en milieux clos (logements, entreprises, crèches, écoles, transports…) où l'air intérieur peut révéler un taux de pollution jusqu’à dix fois plus élevé que l’air extérieur. Les effets nocifs de la pollution de l’air intérieur sur la santé des occupants ne sont plus à démontrer : syndrome du bâtiment malsain, asthme, effets cocktails, effets sur les performances du travail. On estime aujourd’hui le coût des effets socio-économiques d’une mauvaise qualité de l’air intérieur en France à 19 milliards d’euros par an pour 6 polluants seulement (voir sources 1). Véritable problématique sociétale car liée à la santé publique, l’amélioration de la qualité de l’air intérieur (QAI) passe par une ventilation performante avec des systèmes qui doivent répondre à un double défi : celui d’assurer un renouvellement de l’air suffisant tout en limitant au maximum l’impact énergétique. Pour ce faire, il faut travailler sur la réduction des consommations énergétiques directes liées à la consommation des auxiliaires et celles indirectes liées au renouvellement d'air (besoins de chauffage et de refroidissement).Les leviers d’action sont au nombre de trois : Agir sur la consommation électrique des ventilateurs avec l’utilisation de moteurs à commutation électronique (EC), dont la vitesse régulée permet de réduire sa consommation, et l'optimisation des rendements des ventilateurs. Optimiser le renouvellement d’air. Cela s’effectue de deux façons principalement : via la notion de balayage (amenée d'air dans les pièces de vie et extraction dans les locaux pollués), très présente en France, et via la modulation des débits en habitat et en tertiaire. Cette modulation permet d’adapter les débits d'air au besoin réel.Récupérer l’énergie sur l’air extrait en utilisant des échangeurs de chaleur (à plaque ou à roue) entre l'air extrait et l'air neuf et en utilisant l’air extrait comme source pour les appareils multifonctions (pompe à chaleur ou chauffe-eau thermodynamiques). Quels sont les enjeux du renouvellement de l’air ? Le premier enjeu est de satisfaire les exigences de santé et de confort des occupants en amenant l’air neuf de l’extérieur, en évacuant l’air vicié et en diluant les polluants. Le deuxième enjeu est de contribuer à la préservation du bâtiment en évitant les risques de condensation et donc le développement de moisissures. Le renouvellement d’air peut se faire de trois façons : les infiltrations d’air résultant de la perméabilité du bâtiment. Non maîtrisables, elles sont aujourd’hui incompatibles avec les exigences d'étanchéité à l'air des bâtiments. l’ouverture des fenêtres qui permet d'amener de façon ponctuelle un débit d'air élevé, notamment après un pic d’activité. Cependant, cette méthode reste étroitement liée à l’usager et aux contraintes extérieurs (climatique, acoustique, effraction…). Il n'est donc pas possible de s’en remettre à cette seule solution pour assurer une bonne QAI. un système de ventilation pour assurer le renouvellement d’air des bâtiments. Grâce à un apport d'air localisé, une maîtrise des débits et un traitement complet du bâtiment, cette solution est la plus probante et la plus efficiente. Ces systèmes de ventilation doivent satisfaire à des exigences portant notamment sur la performance énergétique, la sécurité incendie, le confort acoustique, le développement durable. Le cas échéant, ils doivent également être compatibles avec le bon fonctionnement des appareils à combustion, afin d'éviter les inversions de tirage. Il existe plusieurs leviers d'action afin d'améliorer l'efficacité du système de ventilation pour préserver une bonne QAI tout en réduisant les consommations énergétiques. Épurer l’air, un levier d’amélioration de la QAI bien connu Une première solution consiste à épurer l'air, soit avec différents types de média filtrant (fibres de verre, fibres, filtres avec traitement électrets…), soit par d'autres technologies (ionisation, photocatalyse, etc.). Cela va ainsi permettre de réduire le niveau de particules de l'air venant de l'extérieur, les pollens, les micro-organismes, les germes ou autres bactéries pénétrants dans les locaux (épuration intégrée à la ventilation) ou présents dans l'air ambiant (épurateur d'air autonome). Toutefois, à l'inverse d'un système de ventilation qui extrait tous les polluants de l'air sans distinction, l'épuration d'air ne traite qu'une famille cible de polluants (chimiques, bactériens ou particulaires). Il faut donc associer plusieurs techniques d'épuration si l'on veut traiter tout le panel des polluants. De plus, certains polluants ne sont pas traités par l'épuration (CO2 par exemple). L'épuration ne peut donc pas être à elle seule la solution. Elle doit être associée à une ventilation performante. La ventilation intelligente, un levier d'avenir La définition donnée par l'AIVC (sources 2) pour la ventilation intelligente des bâtiments est la suivante : "La ventilation intelligente est un processus d'ajustement permanent du système de ventilation au cours du temps, et éventuellement selon l'emplacement, pour fournir la qualité d'air intérieur (QAI) souhaitée tout en minimisant la consommation d'énergie et la facture énergétique, ainsi que d'autres inconvénients non liés à la QAI, comme par exemple l'inconfort thermique ou le bruit". Un système de ventilation intelligente réagit notamment à la présence d’occupants, à des critères de QAI, des besoins du réseau électrique, de température ou d’humidité relative extérieure, à de la pollution intérieure ou au fonctionnement d’autres systèmes. D’après une étude du CETIAT concernant les bâtiments tertiaires (sources 3), le taux d’occupation moyen d’un bureau est de 40 % et de 10 % pour une salle de réunion, ce qui tend à prouver l’intérêt de recourir à la modulation des débits. Cette modulation va être liée à des capteurs d’humidité (ce qu’on connaît surtout dans le secteur résidentiel avec les systèmes hygroréglables), de détection de présence (dans les toilettes et dans les bureaux dans le tertiaire), un comptage optique et des capteurs de CO2. La modulation de débit peut se faire soit par zone, au niveau des terminaux ou d'une branche complète du réseau aéraulique, soit à l'échelle complète du bâtiment en agissant directement sur le ventilateur. Afin de vérifier et de valoriser l'efficacité des systèmes de modulation de débit, différentes certifications existent tant au niveau français (NF, QB) qu'européen (Eurovent, Passivhaus). Les performances des produits et les valeurs annoncées par les fabricants sont ainsi contrôlées par un organisme tiers indépendant. Les équipements de ventilation, une fois installés, doivent être vérifiés. Dans le résidentiel neuf, la réglementation environnementale RE2020 a inscrit dans ses textes l’obligation de vérification des systèmes de ventilation par un professionnel indépendant. Un indicateur de conformité sera inscrit dans l’attestation RE2020, l’usager pourra donc avoir une information précise sur la conformité de son installation.La QAI est l’affaire de tous lors de la construction d’un bâtiment : de la programmation à la phase d’exploitation et au fonctionnement, tous les corps de métiers liés à la construction des bâtiments sont acteurs de cette qualité d'air intérieur. On perçoit depuis quelques temps que l'impact des bâtiments sur la santé et le bien-être des occupants prennent une place de plus en plus importante au sein de l'opinion publique, au même titre que la performance énergétique.1 : Rapport ANSES-CSTB, avril 2014 - https://www.oqai.fr/fr/campagnes/cout-socio-economique-de-la-pollution-de-l-air-interieur - Polluants étudiés : benzène, radon, trichloroéthylène, CO, particules, fumée de tabac environnementale2 : F. DURIER, R. CARRIÉ et M. SHERMAN. "Qu'est-ce que la ventilation intelligente (smart ventilation) ?". Ventilation Information Paper n° 38, mai 2018 - https://www.aivc.org/sites/default/files/VIP38_french.pdf3 : Note Technique CETIAT NTV 2000/071, "Modulation de débit", 176 pages, Septembre 2000Tribune de Benoît Golaz, chargé d'affaires Systèmes Aérauliques Ventilation au CETIAT (Linkedin)
Il y a 2 ans et 199 jours

Les menuiseries : Quels sont les enjeux environnementaux pour les fabricants ?

Aujourd’hui la question des impacts environnementaux se pose plus que jamais dans le monde, y compris en France, douzième pays ayant émis le plus de CO2 globalement entre 1850 et 2021, soit 35,5 milliards de tonnes de CO2. Pour lutter en faveur du développement durable, tous sont concernés, mais surtout dans le monde de la construction. En France, le secteur du bâtiment est responsable de près de  3 tonnes de carbone. Cela représente 25% de l’impact de “L’Hexagone”. Pour répondre à cet enjeu de taille, c’est en 2020 que la France a passé d’une réglementation thermique à une réglementation environnementale : il s’agit de la RE2020. Cette nouvelle réglementation, mise en vigueur le 1er janvier 2022, a pour vocation d’améliorer la performance énergétique et de réduire la consommation des bâtiments neufs.  Alors, quels sont les objectifs de cette RE2020 ? Quelles solutions mettre en place lorsque l’on est fabricant, et plus particulièrement en menuiseries ? Découvrons-le dans cet article, avec pour illustration l’approche adoptée par Actibaie pour répondre à ces enjeux. Les objectifs de la RE2020 Dans ce but de réduction de l’impact environnemental, quels sont les objectifs des acteurs du bâtiment, pour respecter cette réglementation ? Le premier objectif de la RE2020 est la réduction de l’impact carbone qu’ont les bâtiments neufs sur l’environnement.   La RE2020 introduit la notion de «performance environnementale». Cela propose de nouveaux indicateurs pour évaluer les impacts environnementaux du bâtiment, durant l’intégralité de son cycle de vie. Le «confort d’été» dans les logements est également introduit. L’objectif est de s’assurer que les habitants de logements neufs supportent bien les conditions climatiques futures. Ces notions visent une amélioration de la conception bioclimatique des bâtiments. Sans oublier le renforcement de la performance de l’enveloppement du bâtiment. Une fois cet impact carbone réduit pour les bâtiments neufs, l’objectif suivant est de continuer d’améliorer cette performance énergétique et la baisse des consommations.  Fabricants en menuiserie : les solutions concrètes Pour atteindre ces objectifs et réaliser des menuiseries de qualité, quelles sont les solutions concrètes que les fabricants en menuiserie peuvent mettre en place? Optimiser la durée de vie des matériaux Le cas des fenêtres Les fenêtres jouent un rôle important dans l’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment. « Le changement de fenêtres permet à lui seul de réduire les besoins de chauffage jusqu’à 27% », d’après une étude menée par Pouget Consultants.  D’après la FDES, Fiche Déclaration Environnementale et Sanitaire, leur durée de vie est de 30 ans, qu’il s’agisse de fenêtres en aluminium, PVC ou bois. Une solution pour les fabricants en menuiserie est ainsi d’optimiser cette durée de vie des matériaux. Par exemple les fenêtres, en les fabriquant avec des composants qui soient remplaçables, tels que des joints, vitrage.  Soigner la pose des menuiseries et mise en place de protections extérieurs  Utiliser des matériaux remplaçables n’est pas suffisant pour assurer une qualité et une performance énergétique aux menuiseries. Il s’agit également de soigner leur pose, notamment leurs liaisons vis à vis des parois verticales. Sinon, cela créera des ponts thermiques ou encore des défauts d’étanchéité, créant des pertes de chaleur dans une pièce. Pour pallier ce problème, le fabricant peut par exemple passer par des membranes ou des adhésifs spécifiques pour frein vapeur. Si les liaisons permettent d’éviter d’avoir trop froid, les protections extérieures telles que les bandeaux latéraux ou avancées de toiture, permettent de limiter une surchauffe.  L’utilisation de matériaux biosourcés De nouveaux matériaux devront voir le jour pour s’adapter à la demande environnementale. C’est l’avis de Vladimir LUZHBIN-ASSEEV, Responsable Technique du Groupement Actibaie. Actibaie est un syndicat membre de la Fédération Française du Bâtiment et un groupement professionnel des portes, portails volets et stores.  D’après Vladimir LUZHBIN-ASSEEV, la RE2020, via les exigences carbones, va favoriser l’émergence des matériaux biosourcés : “Ce ne sont pas vraiment des nouveaux matériaux mais plutôt des “anciens nouveaux matériaux”. Tout ce qui est bois, argile, chanvre va beaucoup se développer dans les années à venir.  Pour la menuiserie d’une manière générale, on verra beaucoup de produits mixtes, par exemple bois/aluminium pour les fenêtres ou bois/acier. Pour le secteur de la fermeture on a déjà beaucoup de volets en bois. Mais, on pourrait peut-être revoir des volets roulants en bois. Ce sont des choses qui ont disparu depuis un certain nombre d’années et qui pourraient peut-être refaire surface.” Le passage au BIM, solution pour réduire son impact environnemental Le BIM, Building Information Modeling, permet de coordonner la planification des coûts, la conception, la construction et la production dans un projet de construction. Ayant les données de leurs produits digitalisées avant de passer à leur fabrication, cette méthodologie permet aux fabricants de créer des éléments précis, et donc d’éviter les erreurs. Ainsi, la quantité de déchets est réduite, évitant les commandes de produits exagérés. Le BIM permet d’autre part aux fabricants en menuiserie d’obtenir une spécification de leurs produits. Si les équipes de conception d’un bâtiment en BIM connaissent les données et la géométrie des produits d’un fabricant, ils auront plus tendance à choisir les produits de ce fabricant dans ce projet BIM. BIM&CO, de par sa plateforme bimandco.com, permet aux fabricants en menuiserie de réduire leur impact environnemental. C’est le cas des fabricants en menuiserie adhérents de Actibaie : “BIM&CO nous permet de mettre en avant nos produits auprès des prescripteurs, de les rendre visibles. Les bureaux d’études qui utilisent le BIM pour leurs projets peuvent ainsi trouver facilement le produit idéal de fenêtres par exemple. Pour nos adhérents, cela leur permet de personnaliser les objets génériques que l’on a créé pour mettre leur logo et les paramètres techniques qu’il faut.” Découvrez-en plus sur l’approche proactive du groupement Actibaie, syndicat membre de la Fédération Française du Bâtiment, pour répondre aux enjeux environnementaux dans notre article de blog. Vous êtes fabricant en menuiserie et souhaitez passer au BIM pour réduire votre impact environnemental ? Nous nous ferons un plaisir de vous accompagner dans votre transition digitale. 
Il y a 2 ans et 234 jours

Stop au diagnostic low cost : la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers de la FNAIM répond à UFC-Que Choisir

Même s’il reste une estimation de la performance énergétique et non une étude thermique, le DPE doit bénéficier d’une confiance totale. Les enjeux liés à l’étiquette énergétique sont devenus bien trop importants. Au DPE de dire aujourd’hui si un bailleur a le droit d’augmenter son loyer ; à lui aussi, demain, de dire si un logement pourra encore être loué.Mais UFC-Que Choisir se trompe en faisant porter le chapeau uniquement au diagnostiqueur. La méthode a été révisée, mais elle n’est toujours pas parfaite. Elle ne le sera sans doute jamais, même si un travail colossal a été fourni depuis juillet 2021, et même si ce chantier se poursuit pour uniformiser les pratiques, remonter les incohérences rencontrées sur le terrain, harmoniser les logiciels… La CDI-FNAIM y veille, c’est la crédibilité même de la profession qui est en jeu. L’amélioration du DPE est un chantier permanent, il est à l’image des logements, il évolue sans cesse.Oui, certaines recommandations souffrent d’inexactitude et semblent inappropriées. Il va de soi que ces recommandations doivent être pertinentes : la CDI-FNAIM est d’accord. Mais la vocation première du DPE est de fournir un bilan énergétique, mission pleinement remplie. 2,5 millions de DPE réalisés depuis juillet 2021 (près de 50.000 chaque semaine) ont permis d’affiner la photographie du parc immobilier français comme jamais. Bizarrement, personne ne remet en cause cette photographie. Les recommandations formulées dans le diagnostic sont de simples suggestions, et sûrement pas une feuille de route. Ça, c’est le travail de l’audit énergétique qui s’imposera bientôt pour les passoires énergétiques mises en vente. Ne mélangeons pas tout.Ambitions & enjeux de la filière du diagnostic immobilier La filière du diagnostique s’est considérablement professionnalisée depuis plus de 20 ans, et la profession de diagnostiqueur continue année après année à gagner en compétences. Mais dans cette profession où les tarifs ne sont pas encadrés, le jeu concurrentiel peut faire des dégâts. Comme ailleurs. Heureusement, ces opérateurs low cost qui ternissent l’image de notre filière sont chaque année de moins en moins nombreux. La grande majorité des diagnostiqueurs a bien compris aujourd’hui les enjeux liés aux diagnostics, et n’accepte pas de brader ses prestations. Pour améliorer le DPE, UFC-Que Choisir propose de renforcer la formation des diagnostiqueurs. Nous y sommes favorables. Mais pas de n’importe quelle manière car ce n’est pas un ou deux jours de formation supplémentaires qui éviteront d’autres tempêtes dans l’avenir. Le chantier doit être plus ambitieux qu’un simple saupoudrage avec des formations initiales qui préparent réellement au métier et non juste à la certification, des formations continues qui soient vraiment garantes d’une montée en compétences. Parmi les solutions, la Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM plaide en faveur de l’apprentissage. Le dispositif de certification mérite réflexion aussi : est-ce que la certification de personne garantit vraiment la compétence des opérateurs ? La Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM souhaite un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne. Il est aussi temps de construire une véritable branche professionnelle, et, pourquoi pas, de réfléchir à une autorité qui pourrait sanctionner les diagnostiqueurs peu consciencieux qui ternissent l’image de notre filière. Les sujets ne manquent pas. Un dernier justement vient à l’esprit. Et pourquoi les tarifs du DPE ne seraient-il pas encadrés ? La CDI FNAIM propose d’instaurer un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Il aurait d’ailleurs été instructif qu’UFC-Que Choisir dans son dernier test renseigne sur les prix pratiqués et la durée passée sur le terrain. Eh oui, un bon DPE sans approximation, avec des mesures précises, des recommandations personnalisées, exige du temps, beaucoup de temps. En matière de DPE aussi, la qualité a un prix.
Il y a 2 ans et 258 jours

SEREINE, une solution inédite pour évaluer la performance énergétique réelle d'un bâtiment

Installation de capteursLe CSTB est le coordinateur technique du projet SEREINE – piloté par l'Agence Qualité Construction (AQC) –, l'un des neuf projets du programme PROFEEL, qui vise à faire progresser la mesure de la performance énergétique des bâtiments après travaux de rénovation. SEREINE permet de mettre au point des protocoles et dispositifs de mesure opérationnels adaptés à la réalité des acteurs de terrain et, plus spécifiquement, au contexte de réhabilitation. Après trois ans de travaux, les résultats encourageants de ce projet ont conduit à une prolongation du dispositif pour une durée de trois ans, dans le cadre de PROFEEL 2 (2022-2024). L'objectif sera d'optimiser la méthode et le protocole de mesure mis en place. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 297 jours

Une spécialité recherchée : Performance énergétique et environnementale des bâtiments

La licence professionnelle "métiers du BTP : performance énergétique et environnementale des bâtiments" de l'université de Caen Normandie prépare en 9 mois les demandeurs d'emplois.
Il y a 3 ans et 175 jours

Suite aux ratés du nouveau DPE, les diagnostiqueurs immobiliers demandent une indemnisation

Grâce à un travail de fond mené ensemble sur les coûts de revient des rééditions (coûts directs pour la vérification, la 2e visite sur certains biens, la saisie-réédition / coûts indirects de pédagogie, d’explications, de réponses aux clients, et de surcharge de travail), les fédérations CDI-FNAIM, FIDI et LDI ont obtenu pour la profession une indemnisation globale de réédition d’un montant de 60 € (montant non assujetti à TVA). Cette indemnité prend en compte la réédition ainsi que les points vus au paragraphe précédent, dont la revisite d’un certain nombre de biens, estimé entre 25 et 30 %.Cette réparation doit permettre de rééditer les DPE selon la procédure communiquée par le ministère du Travail et accessible de nouveau ici.
Il y a 3 ans et 191 jours

Hellio propose un Vrai / Faux sur les passoires thermiques et fait le point pour y voir plus clair

1/ En France, 4,8 millions de logements sont des passoires thermiques. VRAICette donnée a été publiée en 2020 par le ministère de la Transition écologique. Le Gouvernement a mis en place un plan massif de rénovation énergétique, notamment afin d'éradiquer les passoires thermiques, un fléau économique (factures exorbitantes), social (exclusion et problèmes sanitaires) et environnemental (émissions de CO2 et gaspillage des ressources pour chauffer).L'objectif ambitieux est de rénover 500.000 logements par an, dont 250.000 occupés par des ménages modestes (et près d'1/3 de logements sociaux afin de faire disparaître les passoires énergétiques du parc social).À cet effet, le budget de MaPrimeRénov' a été revu à la hausse en 2022 : 2 milliards d'euros. La cinquième période du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), de 2022 à 2025, consacre également plus d'importance aux opérations destinées aux ménages précaires ; en effet, il s'agit du public le plus représenté parmi les propriétaires ou locataires de passoires thermiques.2/ Les passoires thermiques sont des logements chauffés au fioul. FAUXLa désignation d'un logement en tant que passoire thermique (ou « passoire énergétique ») ne tient pas compte de l'énergie de chauffage – du moins directement. Il s'agit en fait des logements les plus mal classés sur l'étiquette énergie, soit F ou G, après un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les deux critères qui déterminent la classe énergétique sont :La consommation énergétique primaireLes émissions de gaz à effet de serrePlus un logement consomme de l'énergie et rejette du CO2, plus sa lettre est dégradée. En 2021, la réforme du DPE impose de nouveaux seuils de classification :Lettre F : consommation au-delà de 330 kWh/m2.an ou émissions au-delà de 70 kg CO2eq/m2.an ;Lettre G : consommation au-delà de 420 kWh/m2.an ou émissions au-delà de 100 kg CO2eq/m2.an.Indirectement, des logements chauffés avec un combustible polluant – comme le fioul – rejettent plus de gaz à effet de serre, ce qui favorise un mauvais classement. Mais le seul fait d'utiliser le fioul n'entraîne pas l'attribution automatique de l'étiquette F ou G.3/ Je n'aurai plus le droit de louer mon logement si c'est une passoire dès 2028. VRAI et FAUXLe calendrier d'interdiction des passoires à la location est étalé sur plusieurs années, afin d'inciter progressivement les propriétaires à rénover leur logement énergivore et le rendre plus décent :1er janvier 2025 pour les logements classés G ;1er janvier 2028 pour les logements classés F ;1er janvier 2034 pour les logements classés E.À noter qu'avec la réforme du DPE en 2021, de nouveaux seuils s'appliquent, ainsi qu'une nouvelle forme unique d'étiquette énergie.4/ Je dois faire un DPE plutôt qu'un audit avant de vendre mon logement. FAUXPour rappel, l'audit énergétique est un bilan plus complet que le diagnostic de performance énergétique. Le DPE, quant à lui, détermine la classe énergétique d'un logement, entre A et G, en fonction de sa consommation d'énergie primaire et de ses émissions de gaz à effet de serre.Dans le cas général, tout logement mis en vente doit être accompagné des résultats du DPE, valide 10 ans. Si des travaux d'efficacité énergétique ont été réalisés depuis le dernier diagnostic, il est conseillé mais pas obligatoire d'en effectuer un nouveau, afin d'obtenir une meilleure lettre et valoriser le bien.Avec la loi Climat et résilience de 2021, les logements individuels les plus énergivores mis en vente doivent faire l'objet d'un audit énergétique préalable, plus poussé que le DPE. Cette obligation est répartie sur 3 échéances :2022 : audit imposé pour les passoires thermiques (lettre F ou G) ;2025 : audit imposé pour la classe E ;2034 : audit imposé pour la classe D.5/ Si je fais mon DPE maintenant, il risque d'être invalidé. FAUXLa nouvelle version du DPE, entrée en vigueur le 1er juillet 2021, a rapidement fait l'objet de critiques. En effet, de nombreux logements ont vu leur classe énergétique se dégrader à cause d'une « anomalie dans la méthode de calcul », notamment ceux construits avant 1975.Résultat : les DPE pour ce type de bâtiment ancien ont été suspendus provisoirement le 24 septembre 2021. Mais une nouvelle méthode est entrée en vigueur depuis le 1er novembre, pour corriger les défauts relevés.Comme l'indique le service public :Pour les logements construits avant 1975 et classés F ou G, les DPE seront réédités de manière automatique par les diagnostiqueurs, sans frais pour les propriétaires.Pour les logements construits avant 1975 et classés D ou E, les propriétaires pourront demander une réédition de leur DPE, sans frais supplémentaire.En revanche, pour les logements plus récents, le calcul mis en place le 1er juillet a continué de s'appliquer, sans aucune invalidation.
Il y a 3 ans et 232 jours

SEREINE - Progresser dans la mesure de la performance énergétique intrinsèque

Le projet SEREINE est l'un des neuf projets du programme PROFEEL (Programme de la filière construction pour l'innovation en faveur des économies d'énergie dans le bâtiment). Lauréat de l'appel à programmes CEE 2018 de la direction générale de l'Énergie et du Climat, il est porté par l'Agence Qualité Construction, et sa coordination technique est assurée par le CSTB. Dans ce cadre, l'ambition est de mettre en place des solutions fiables qui doivent permettre, à terme, d'identifier et de comprendre les causes de non-performance, dans une démarche d'amélioration progressive de la qualité des rénovations et de montée en compétences de la filière. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises Au travers de ce premier rapport RSE, articulé autour de trois enjeux majeurs, le CSTB souhaite partager ses actions RSE - qu'elles concernent ses missions ou son fonctionnement interne - et ses projets phares de l'année 2020.
Il y a 3 ans et 295 jours

Le projet SEREINE recrute des maisons rénovées pour des mesures in situ de la performance énergétique

Simple de mise en œuvre et fiable, elle est actuellement testée en conditions réelles pour consolider le protocole et faciliter son transfert à la filière. Sur les 40 à 50 essais terrain prévus dans des maisons individuelles et de petits bâtiments collectifs, une trentaine ont été réalisés ou sont programmés. C’est pour finaliser cette campagne que l’équipe projet lance un appel aux maîtres d’ouvrage. Ils peuvent proposer leurs maisons rénovées dès cet automne et bénéficier ainsi d’une mesure gratuite.Une mesure opérationnelle et fiableTout maître d'ouvrage (bailleur, gestionnaire de biens, …) ou propriétaire dont la maison a été rénovée il y a moins de 4 ans peut candidater aux essais. Une adresse mail de l’équipe projet SEREINE est dédiée pour vérifier si le bâtiment répond bien aux critères (sereine@qualiteconstruction.com). Une fois la maison sélectionnée et son installation électrique vérifiée, la mesure nécessite 4 jours durant lesquels elle doit être inoccupée. Elle démarre à l’issue d’un état des lieux.La procédure des essais in situUn opérateur formé ferme les ouvrants, éteint les systèmes de ventilation, de chauffage et d’eau chaude sanitaire et occulte les fenêtres. Puis il met en place le matériel de mesure, à savoir les capteurs, les dispositifs de chauffe, les ventilateurs et le concentrateur de données. Après avoir ouvert sa campagne de mesure en ligne et vérifié que tout fonctionne, il quitte les lieux et pose les scellés. Il suivra la mesure à distance, jusqu’à la clôture de la campagne. Une fois celle-ci terminée, il récupère le matériel, puis rend les clés au propriétaire, après un nouvel état des lieux. Les résultats de la mesure SEREINE sont analysés par l’équipe projet qui rédige un rapport que l’opérateur présentera et remettra au propriétaire ou gestionnaire de parc.Pourquoi participer aux essais ? Un maitre d'ouvrage répond« SEREINE est aujourd’hui la seule méthode opérationnelle capable de mesurer de façon fiable la performance thermique réelle d’un bâtiment dans des délais acceptables. En tant que bailleur social, à la tête d’un parc de 65 000 logements, dont 98 % de logements individuels datant des années 1920, cette méthode nous intéresse car nous rénovons beaucoup. La mesure se fait avant que les occupants n’intègrent les lieux. Nous n’avons strictement rien à faire et pour l’instant c’est gratuit. Il y a même un petit dédommagement de 100 € pour la consommation électrique. C’est pourquoi nous avons proposé à l’équipe SEREINE plusieurs maisons rénovées. Ces mesures nous permettent d’objectiver l’apport des travaux, en toute confiance. Mais elles nous permettent surtout de décorréler la performance énergétique de l’usage de nos locataires. En cas de dérive des consommations, cela nous donne une base objective pour les sensibiliser aux écogestes ». Alexandre Defrance, Chargé d'expertise spécialisé énergie chez MAISONS ET CITESUn dispositif d'expérimentation solide et des opérateurs formésPour mener à bien ces essais, l'équipe projet a mis en place un dispositif solide couvrant tout le territoire métropolitain, avec 8 antennes et un réseau de 34 opérateurs formés. Réparties dans toute la France, les antennes ont pour mission d'organiser et suivre les essais de leur région, sur le plan administratif, logistique et technique. A ce titre, elles supervisent le recrutement des maisons à évaluer, forment les opérateurs, gèrent le matériel et assistent les opérateurs dans leurs mesures.Les opérateurs font les mesures et présentent le rapport final. Mais leur mission est aussi de recruter des maisons et d'être de véritables ambassadeurs de SEREINE. C'est-à-dire de promouvoir la méthode auprès des maîtres d'ouvrage. Une mission exigeante qui explique la rigueur de leur sélection et de leur formation. Ils ont en effet été choisis en février/mars 2020, via un appel à manifestation d'intérêt (AMI) puis formés. Sur les 54 sociétés de mesure présélectionnées, seules 20 ont été retenues.Un double enjeu : consolider le protocole et faciliter le transfert aux professionnelsPourquoi faire des essais, alors que la mesure est opérationnelle et fiable ? Tout d’abord pour consolider la solution. C’est-à-dire perfectionner la méthode scientifique et définir le meilleur rapport entre la durée de la mesure et le niveau d’incertitude associé. Optimiser le matériel de mesure, son encombrement, son prix. Et caler les moindres détails de la mesure, de son lancement à la remise du rapport. Mais il s’agit aussi de faciliter le transfert de SEREINE aux professionnels. En démontrant à tous les acteurs de la filière que la solution est opérationnelle, prête à être déployée. Et en formant un réseau d’opérateurs, capables de réaliser les mesures SEREINE et d’en être de futurs ambassadeurs.Issu d’une collaboration entre 8 organismes partenaires, le projet est piloté par l’Agence Qualité Construction (AQC) et coordonné par le CSTB. De par son ampleur et ses enjeux, SEREINE est le projet le plus stratégique du programme PROFEEL.Plus d’informations sur SEREINE et le programme PROFEEL sur le site web : programmeprofeel.fr
Il y a 3 ans et 316 jours

Réalisation d'un éco quartier avec des logements à haute performance énergétique à Lunéville

Le 15 avril dernier, les premiers habitants de l’éco quartier Libération, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), emménageaient dans leur logement. Entre l’avenue de la Libération et l’allée des Lilas, sur un peu plus d’un hectare, une ancienne pépinière a laissé la place à un programme de construction neuve de 31 logements à haute qualité environnementale conduit par l’Office Public de l’Habitat (OPH) de Lunéville à Baccarat.Énergie positiveCe nouvel espace d’habitat social alliant urbanisme durable et performance énergétique combine habitat individuel et collectif tout en favorisant une forte mixité sociale. Il compte vingt maisons individuelles et un immeuble abritant onze appartements.« La performance énergétique est notre cheval de bataille, souligne Adrien Kremer, chargé d’opérations à l’OPH. Lorsque nous avons lancé le concours de conception-réalisation, notre cahier des charges imposait une consommation d’énergie inférieure de 20 % aux exigences de la réglementation en vigueur RT 2012. En option, nous envisagions une cibleRT2012 -50 %. Nous avons eu l’opportunité de répondre à l’appel à projetE+C- pour des bâtiments à énergie positive et faible empreinte carbone répondant à la future réglementation environnementale RE 2020. Le bâtiment collectif est labellisé avec un niveau E3C1. »Pour assurer la maîtrise des charges locatives, le bailleur social vise aussi la pérennité des performances. Celle-ci passe par l’utilisation de matériaux durables, recyclables et réutilisables. Adrien Kremer rejette tout gadget sophistiqué et favorise les solutions simples ayant fait leurs preuves, comme l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) pour une enveloppe de bâtiment pérenne et performante.Haute isolationL’ITE est la solution retenue pour assurer une haute isolation à l’immeuble collectif par l’équipe lauréate du dialogue compétitif, conduite par Eiffage Construction Lorraine. Pour abriter les onze logements, les architectes de l’agence Bagard & Luron et le bureau d’études Huguet conçoivent un bâtiment R+2 constitué de deux ailes encadrant les circulations verticales.« Cette partie centrale n’étant pas chauffée, les deux ailes nord et sud sont traitées comme des bâtiments séparés dotés chacun de leur enveloppe », décrit Jérôme Guillaumond, l’architecte de l’agence en charge de l’opération. Les deux parallélépipèdes construits en blocs de béton, simples et compacts, sans décrochements autres que les dalles de balcons, sont enveloppés d’une ITE sous enduit. Les façades sont animées par un jeu de contrastes entre des corps de bâtiments blancs et des pignons gris foncé.Label E+CCette conception simple du bâtiment et de son enveloppe s’avère très efficace, comme le confirme l’étude thermique réalisée par le bureau d’études Huguet. En effet le coefficient Bbio (besoin bioclimatique conventionnel), qui mesure la performance thermique du bâtiment indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre, est ici très favorable. Il est de 45,3 pour l’aile nord et 38,6 pour l’aile sud, soit respectivement 46,1 % et 54 % de moins que le Bbio maximum fixé par laRT 2012 (84) pour tous les bâtiments neufs.Autre exigence de la réglementation thermique RT 2012, la consommation d’énergie primaire conventionnelle est limitée à 76,1 kWh/m2.an pour l’aile nord et 77,9 kWh/m2.an pour l’aile sud. Or, elle n’atteint respectivement que23,7 kWh/m2.an (soit - 68,9 %) et 27,2 (soit - 65,1 %) pour les deux parties du bâtiment dotées de chaudières à gaz.Pour compléter ces excellents résultats, une quarantaine de mètres carrés de panneaux solaires posés sur le toit de l’immeuble fournissent suffisamment d’électricité pour offrir au bâtiment un bilan énergétique positif : il produit plus d’énergie qu’il en consomme. L’objectif du label E+C- est ainsi atteint avec un niveau E3C1.Des produits de qualité bien mis en œuvreL’application de l’ITE sur les façades de l’immeuble a été confiée à la société Enduiest. Depuis une trentaine d’années, cette entreprise familiale réalise des chantiers de ravalement et d’ITE en Lorraine et en Champagne. Recruté il y a deux ans et demi pour développer l’activité dans les bâtiments neufs, le chargé d’affaires Sébastien Piernot a suivi le chantier du quartier Libération de Lunéville depuis le chiffrage jusqu’à la réception. L’ITE prescrite sur cette opération est le StoTherm Vario 1. « Nous sommes très vigilants quant au choix des produits employés et la gamme Sto offre une solution complète permettant de répondre qualitativement à ce type d’opération. Mais un produit de qualité doit aussi être bien mis en œuvre.Pour cela le site internet de Sto est une aide appréciable, il permet de consulter les différents carnets de détails, les guides d’applications, etc…Toutefois, lorsqu’il y a une interrogation technique nous sollicitons l’avis du conseiller technique Sto, pour cette opération nous avons eu recours à lui deux fois, ce dernier a été très réactif et nous a apporté les solutions. »Système d’ITE hydrauliqueLes panneaux de polystyrène expansé Sto-Panneau PS 15 SE de 200 mm d’épaisseur sont d’abord collés sur les 650 m2 de façade en blocs de béton au moyen de Sto-Mortier Colle B. Puis est appliqué le sous-enduit minceStoLevell Uni armé d’un treillis Sto-Fibre de verre standard. Ce sous-enduit est obtenu en mélangeant une poudre à base de liant hydraulique avec de l’eau. « Le StoTherm Vario 1 est un système d’ITE que nous connaissons bien puisque l’entreprise Enduiest l’utilise sur 80 % de ses chantiers d’isolation thermique par l’extérieur. Habitués au gâchage de produits en poudre, nos compagnons enduiseurs apprécient le sous-enduit hydraulique livré en sacs », précise Sébastien Piernot.Afin de protéger des chocs les parties basses de l’immeuble, l’entreprise aposé sur toute la hauteur du rez-de-chaussée un treillis d’armature complémentaire renforcé en fibre de verre, le Sto-Fibre de Verre Blindaget. Cette armature est marouflée dans l’enduit StoLevell Uni avant une deuxième passe armée du treillis Sto-Fibre de verre standard.Couleurs contrastéesLa finition est enfin assurée par un enduit organique taloché prêt à l’emploi à base de résine acrylique Stolit K 1.5. Blanc sur les trois quarts de la façade, l’enduit est teinté d’un gris soutenu sur trois murs. Afin d’éviter l’absorption de chaleur qui pourrait réduire la durabilité du système en provoquant des fissures ou des déformations, cet enduit foncé est doté de la technologie X-black développée par Sto.Il ne reste plus aujourd’hui qu’à terminer l’aménagement du parc pour favoriser les rencontres entre les habitants et mettre en valeur les nouveaux bâtiments.
Il y a 3 ans et 321 jours

Le nouveau diagnostic de performance énergétique entre en vigueur le 1er juillet

Fruit d'une large concertation ayant associé toutes les parties prenantes, professionnels de l'immobilier, acteurs de la rénovation énergétique et associations de consommateurs, la refonte du DPE permet d'atteindre trois résultats :Un DPE dont la méthode de calcul est unifiée et fiabilisée et qui voit sa valeur juridique renforcée en devenant pleinement opposable.Un DPE plus lisible, plus simple à comprendre et plus complet, qui permet de mieux informer les Français quant à la qualité énergétique des logementsUn DPE qui prend mieux en compte l'enjeu de lutte contre le dérèglement climatique dans la notation du logement, avec un double-seuil énergie-carbone pour déterminer l'étiquette énergétique.Accompagnant la pleine opposabilité des diagnostics de performance énergétique (DPE) prévue par la loi ELAN promulguée en 2018, la refonte du dispositif entre en vigueur le 1er juillet 2021.
Il y a 4 ans et 32 jours

Comment obtenir une réelle performance énergétique d'un bâtiment et la maintenir dans le temps ?

Le colloque PREBAT du 6 avril a mis en évidence cinq enseignements marquants : Les bâtiments performants thermiquement consomment deux fois moins que la réglementation thermique précédente, avec des niveaux allant de 30 à 200 kWhep/m²/an en habitat et tertiaire. Ces très bons résultats peuvent être obtenus quelle que soit la situation du bâtiment en France Métropolitaine ; La faible consommation énergétique ne peut être obtenue qu’avec le concours de tous les acteurs du bâtiment, à toutes les étapes, lors de la conception et de la réalisation, mais aussi tout au long de l’utilisation et de l’exploitation des équipements… La ventilation, également clé pour le confort thermique d’été, en est le parfait exemple, avec la nécessaire maitrise des enjeux, dès la conception, de l’utilisation des locaux et selon la saison ; Les nouvelles marges de progrès dans la réduction des consommations sont sur les postes de consommation électrique qui ne sont pas actuellement soumis à la réglementation thermique, mais qui vont l’être « un peu » avec la RE2020 ; Le rôle de l’utilisateur est primordial pour la maitrise des consommations et le confort d’été, en étant par exemple plus sobre sur ses besoins l’hiver ou en gérant mieux le couple protections solaires / ventilation l’été. Cela doit être un vecteur fort des années à venir. Le Cerema y contribue en portant des programmes de type Cube.S pour la maitrise des consommations par les usages dans les collèges et lycées, ou des outils d’évaluation de solutions techniques pour le confort en climat chaud ; La réflexion en coût global doit devenir la norme car elle permet de justifier l’investissement, voire le surinvestissement pour une meilleure performance, par le gain en consommation (et émission) sur la longue période qui suit.Retrouvez sur le site internet du Cerema :Les livrets actions qui rassemble les actions concrètes à mener dans le bâtiment ; Le rapport de capitalisation ;L’infographie animée ;Les diaporamas et vidéos du colloque
Il y a 4 ans et 92 jours

Que comporte le projet de loi Climat et Résilience ?

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. [/DR] Mercredi 10 février 2021, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a présenté en conseil des ministres le projet de loi Climat et Résilience. Le texte, qui reprend en partie des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), tourne autour de six grandes thématiques : consommer, produire et travailler, se déplacer, se loger, se nourrir et renforcer la protection judiciaire de l’environnement. « Il ne s’agit pas seulement de changer les moteurs de nos voitures ou les machines de nos usines, déclare Barbara Pompili. Il s’agit de changer de civilisation, de culture et de mode de vie. C’est un texte qui mettra un coup d’arrêt à l’étalement urbain sans fin […] et qui permettra de mettre en location des logements décents sur le plan énergétique. » Le projet de loi impacte à différents niveaux l’industrie de la construction. Une nouvelle façon de se déplacer Tout un chapitre du projet de loi est consacré à l’optimisation du transport routier de marchandises et la réduction de ses émissions. Ainsi, l’article 30 propose la suppression progressive de l’avantage fiscal sur la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (Ticpe) entre 2023 et 2030. Le texte prévoit une formation à l’éco-conduite, l’intégration des émissions des transports de marchandises dans la déclaration de performance extra-financière (Dpef). Il compte aussi instaurer la mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus 150 000 habitants, d’ici le 31 décembre 2024. Rénover les passoires thermiques Une série d’articles du projet de loi Climat et Résilience s’intéresse à la rénovation énergétique des bâtiments. Dont la réforme du Diagnostic de performance énergétique (DPE) ou encore, le gel des loyers des bâtiments passoires énergétiques. Si la proposition de la Convention citoyenne pour le climat d’obliger les propriétaires à les rénover d’ici à 2040 n’a pas été retenue, le texte entend interdire la location de passoires thermiques (actuelles étiquettes F et G) dès le 1er janvier 2028. Outre ces mesures, la loi prévoit la mise en place d’un service public de la performance énergétique de l’habitat. C’est-à-dire, la création d’un guichet unique et gratuit de conseils décliné sur tout le territoire autour de la rénovation. Lutte contre l’artificialisation des sols La loi Climat et Résilience fixe comme objectif la réduction par deux du rythme d’artificialisation des sols sur les deux prochaines années par rapport à la décennie précédente. Elle en inclut aussi une définition. « L’objectif sera décliné dans les territoires, précise le gouvernement. Un principe général d’interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraîneraient une artificialisation des sols est posé [Ndlr : dans la loi]. » De plus, des mesures seront prises par ordonnance, permettant aux collectivités locales d’adapter leurs territoires côtiers au recul du trait de côtes. Transformer au lieu de démolir Dans le texte, le gouvernement entend donc impacter l’aménagement du territoire. Cela inclut les schémas régionaux de planification et les documents d’urbanisme. Mais aussi, la requalification des friches existantes avec le frein au développement de zones commerciales en périphérie des villes. Le projet de loi comprend aussi un potentiel de réversibilité. Ainsi, la requalification d’un bâtiment avant démolition doit être prise en compte. Selon un rapport de Boston Consulting Group, commandé par le ministère de la Transition écologique, les émissions en France sont en baisse tendancielle. Ces dernières sont de l’ordre de 445 MtCO2e émises en 2018 contre 548 MtCO2e en 1990 (année de référence dans la Stratégie nationale bas carbone). L’objectif à atteindre est à hauteur de 330 MtCO2e d’ici 2030. Pour le cabinet de conseils, « le potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre visé par l’ensemble des mesures déjà prises au cours du quinquennat et proposées dans le projet de loi Climat et Résilience est globalement à la hauteur de l’objectif de 2030. Sous réserve de leur exécution intégrale et volontariste ».
Il y a 4 ans et 138 jours

Top 10 des actualités les plus lues sur Batinfo en 2020

10 - Le Gouvernement valide les préconisations sanitaires proposées par les entreprises du BTP pour la reprise des chantiersLe Gouvernement et les organisations professionnelles des entreprises du BTP s’étaient engagés le 21 mars dernier à réunir les conditions d’une poursuite de l’activité du bâtiment et des travaux publics en sécurité pour les salariés. Cet engagement se concrétise par un guide de bonnes pratiques destinées aux entreprises du BTP diffusé depuis le 2 avril.Lire l'article9 - Le catalogue Collections d'extérieurs 2020 Bradstone et Carré d'Arc vient de paraîtrePaysagistes et particuliers accueillent toujours avec la même curiosité créatrice le catalogue annuel Collections d’extérieurs édité par Fabemi, richement fourni en dallages, pavages et accessoires des marques BRADSTONE et CARRÉ D’ARC. Sans oublier les produits de finition IDÉAL JARDIN qui déclinent leurs qualités et fonctions en fin d’ouvrage, suivis du Cahier technique dédié à la pose et à l’entretien.Lire l'article8 - Mise à jour des préconisations de sécurité sanitaire concernant le port de masques sur les chantiersLe Ministère du Travail vient d'informer l'OPPBTP de l'avis suivant de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur les conditions d'utilisation des masques alternatifs.Lire l'article7 - Coronavirus : Le bâtiment et le gouvernement proches d'un accord pour les chantiersLe ton se calmait vendredi entre le gouvernement et le secteur du bâtiment, après plusieurs jours de désaccord sur la nécessité ou non d'interrompre les chantiers face à la crise du coronavirus, les deux parties se disant proches d'un accord.Lire l'article6 - Coronavirus : Le BTP et le gouvernement trouvent un accord pour la poursuite des chantiersLe gouvernement et les professionnels du bâtiment et travaux publics ont annoncé samedi avoir trouvé un terrain d'entente afin de maintenir l'activité de la plupart des chantiers malgré l'épidémie de coronavirus.Lire l'article5 - Quelles sont les attentes des Français en matière de logement et d'aménagement intérieur ?L'Association QUALITEL publie la quatrième édition de son Baromètre annuel consacré à la Qualité du logement, en partenariat avec Ipsos. Cette étude de grande ampleur – 2600 personnes interrogées – mesure les attentes des Français en matière de logement et d'aménagement intérieur.Lire l'article4 - Les professionnels sidérés par les nouvelles règles d'urbanisme qui menacent la construction de logementPlusieurs ordonnances prises en application de la loi sur les mesures d'urgence liées à la crise du Coronavirus, adoptée le 22 mars dernier, viennent d'être publiées. La LCA-FFB alerte sur certaines d'entre elles qui menacent de porter un coup d'arrêt brutal à la filière bâtiment pour les six prochains mois.Lire l'article3 - Covid-19 : Les PME alertent sur les refus de chômage partiel malgré les promesses du gouvernementLa Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a alerté mercredi sur l'augmentation des cas de refus de chômage partiel, malgré l'élargissement de ce dispositif par le gouvernement pour préserver l'emploi face à la crise actuelle induite par le coronavirus.Lire l'article2 - Le secteur du bâtiment s'insurge contre la décision du gouvernement de poursuivre les chantiersFace à la crise du coronavirus, le conflit s'aggrave depuis plusieurs jours entre le secteur du bâtiment et le gouvernement: les professionnels veulent arrêter leurs chantiers, mais les autorités insistent pour maintenir une activité économique jugée essentielle.Lire l'article1 - En quoi le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique est-il inédit ?Auparavant un diagnostic destiné à informer sur la performance énergétique du bien, voire à encourager le potentiel acquéreur à réaliser des travaux de rénovation énergétique, le Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) deviendra le 1er juillet 2021 l'outil de référence dans la lutte contre les logements les plus énergivores et les plus polluants. Qu’est-ce qui va changer et quel sera l’impact sur le secteur de l’immobilier ?Lire l'article
Il y a 4 ans et 159 jours

Qu’est-ce que la conciergerie d’appartement?

Bon nombre de propriétaires se font un peu d’argent en mettant en location leurs appartements. Toutefois, la gestion d’une location saisonnière n’est pas de tout repos. Le mieux est de faire appel à une société de conciergerie. Les multiples missions de cette dernière sont énoncées dans cet article. Le minimum à savoir sur la conciergerie d’appartement Posséder plusieurs appartements et les proposer en location saisonnière peuvent prendre beaucoup de temps. Il faut rédiger les annonces, choisir des images attirantes, fixer un tarif concurrentiel, diffuser l’offre sur des sites spécialisés, estimer la part des charges, sélectionner le locataire, préparer le contrat de bail, etc. Toutefois, il y a une solution « zéro contrainte ». Le propriétaire peut recourir à  une société de conciergerie d’appartement. À ne pas confondre avec les concierges à domicile. Ces spécialistes soulagent leurs clients de toutes les obligations et les tâches fastidieuses associées à la mise en location à courte durée de leurs biens. Faire confiance à une conciergerie, c’est déléguer tout le travail. Ce prestataire se charge d’optimiser l’annonce en ligne et les photos relatives au logement concerné. Il peut organiser les visites et aider dans le choix des locataires. Par la suite, il accueille les intéressés et leur remet les clés en main. Sa mission ne s’arrête pas là. Effectivement, il prend également en main le check-in au début du séjour, le ménage, le linge, la fourniture des consommables. Au terme du séjour des invités, il se charge de la vérification et de la remise en état de la maison. De suite, il traite les éventuelles nouvelles demandes de location pour le bien en question. Dans tout cela, le propriétaire n’aura qu’à attendre un compte-rendu détaillé et percevoir son dû. Comment choisir une société de conciergerie d’appartement ? Comme principal inconvénient, le recours à une telle société peut s’avérer assez cher. Néanmoins, il y a des agences qui facturent leurs services sur-mesure à un juste prix. Le tout est donc de bien choisir le prestataire à qui l’on confie la mise en location et la gestion temporaire de son bien. Afin d’éviter les profiteurs, mieux vaut bien s’informer avant de signer tel ou tel contrat. D’ailleurs, sur internet, on ne compte plus le nombre d’entreprises qui se disent spécialisées dans ce domaine et qui garantissent une bonne gestion des biens. Mais toutes ne se valent pas. Afin de distinguer les meilleures conciergeries, l’astuce est de s’intéresser aux détails importants. En premier lieu, il ne faut pas manquer de vérifier les références de la société (code NAF ou APE, existence légale…). Après, il convient de s’assurer que le prestataire en question propose une tarification claire. Les coûts de chaque service offert doivent être précisés. Ensuite, il faut lire et comprendre les conditions générales liées aux prestations proposées. Enfin, on peut prendre en compte les avis des anciens clients qui se trouvent dans le livre d’or. À noter qu’il est également conseillé de demander l’avis des autres propriétaires en allant sur des sites ou des groupes de discussions abordant le sujet.
Il y a 4 ans et 210 jours

Une enquête passe au crible plus de 150 Contrats de Performance Énergétique (CPE)

A travers l'étude d'un panel de plus de 150 CPE recensés grâce aux adhérents du SNEC, l'enquête 2020 du syndicat, membre de la FEDENE, a permis de mettre en évidence pour la première fois les caractéristiques et les résultats concrets de la mise en place de ce type de contrat. Ce sont ainsi 7, 3 millions de m² couvrant environ 3.400 bâtiments dont la performance énergétique a été étudiée.Un développement significatif des CPE depuis 10 ans Le nombre de CPE engagés a été multiplié par deux entre 2011 et 2019. Cette dynamique se constate partout en France avec deux régions où le CPE est particulièrement développé : Auvergne Rhône Alpes et Ile-de-France.Un contrat qui s'adapte à tous les projets de rénovation énergétique et aux attentes des maîtres d'ouvrageL'enquête démontre la capacité des CPE à répondre aux nouvelles attentes des maitres d'ouvrages et à s'adapter à leurs exigences : engagement de baisse de consommations énergétiques pouvant atteindre plus 40%, introduction d'un engagement de réduction des émissions de CO2 dans près de la moitié des contrats recensés, mise en place de bouquets de solutions adaptés et efficients économiquement, atteinte des résultats énergétiques. L'enquête fait ressortir également que la mise en œuvre de CPE permet de traiter l'ensemble des projets de rénovation : qu'il s'agisse d'un projet de rénovation énergétique à gains rapides, de la rénovation énergétique pour atteindre par exemple les objectifs du décret tertiaire, ou encore la réhabilitation lourde d'un patrimoine dont l'objet n'est pas prioritairement la performance énergétique. Une performance énergétique au rendez-vousL'analyse des consommations énergétiques réelles constatées dans la durée montre l'atteinte des objectifs de performance énergique garantis dans les CPE.« L'enquête 2020 du SNEC démontre la pertinence des Contrats de Performance Energétique pour faciliter la mise en œuvre du plan France Relance sur la rénovation énergétique et garantir l'atteinte des objectifs tant en termes économiques qu'écologiques de baisse de consommations d'énergie dans la durée. »Olivier SALVAT – Président du SNECLes propositions du SNEC pour contribuer au développement des CPEUn projet de contrat-type CPE pour fin 2020Le SNEC travaille sur un modèle de contrat, simple et pédagogique, adapté aux copropriétés et aux bâtiments tertiaires. Sa publication est attendue pour la fin d'année 2020. Le syndicat contribue aussi au projet de CCAG1 pour la commande publique, avec la FNCCR2.Un « Coup de Pouce » CEE pour le décret tertiaireAfin d'engager au plus tôt les rénovations énergétiques nécessaires pour atteindre les objectifs du décret tertiaire à l'horizon 2030, le SNEC propose la mise en place d'un coup de pouce CEE qui soutiendrait le déploiement de CPE ambitieux dans le secteur.Un label QualitEEAprès sa signature en mai du Code de conduite européen sur les CPE, le SNEC souhaite engager un projet de labellisation capable d'assurer la performance et la qualité des services d'efficacité énergétique.Pour télécharger la synthèse des résultats de l'enquête SNEC 2020, cliquez ICI.1 Cahier des clauses administratives générales2 Fédération nationale des collectivités concédantes et régies
Il y a 5 ans et 110 jours

Tout savoir sur le diagnostic de performance énergétique en cas de location ou de vente

A l’heure de la transition écologique, climatique et énergétique, le secteur de l’immobilier est un domaine très réglementé. Avant une opération de vente ou de location, il est nécessaire de se renseigner sur les éventuels paramètres nécessaires à effectuer. Parmi ces démarches à connaitre figure le diagnostic de performance énergétique. Qu’est-ce que le diagnostic de performance énergétique ou DPE Un diagnostic de performance énergétique est un document où figurent la quantité d’énergie consommée ainsi que la classification selon une valeur de référence d’un bâtiment ou d’une zone précise dans l’édifice. Cette analyse relève d’une mesure effective ou d’une estimation, à partir d’une méthode conventionnelle 3CL.Il s’agit de la consommation conventionnelle des logements. Grâce à ce document, les particuliers peuvent avoir une idée sur l’évaluation de la consommation énergétique du bâtiment, et en faire une prévision de l’énergie qui sera consommée. Force est de mentionner que le DPE n’est émis qu’à titre informatif. Toutefois, depuis le 1er janvier 2011, les annonces de location ou de vente doivent inscrire le classement énergétique de chaque logement, sous peine de sanction. Le DPE est obligatoire dans 4 situations : La vente d’un ou d’une partie d’un logement ; La conclusion ou le renouvellement d’un bail ; L’extension ou la construction d’un immeuble ; Les bâtiments publics Présence obligatoire d’une étiquette DPE sur les annonces de vente ou de location La législation en vigueur oblige les professionnels dans la vente et la location immobilière d’indiquer l’étiquette DPE sur les annonces de location ou de vente d’un bien immobilier. Il arrive toutefois que cette étiquette soit encore vierge. La raison est que le recueil de l’information n’a pas été effectué ou est en cours de réalisation. Ainsi, cela signifie que le logement n’a aucun classement énergétique. Le recensement des informations peut se faire selon deux méthodes : Soit la méthode 3CL Soit sur la base des factures de consommation de gaz et d’électricité du logement, sur les 3 dernières années Cette dernière technique est utilisée pour les logements dont la construction a été réalisée avant le 1er janvier 1948 ou pour un logement situé dans un immeuble collectif pourvu d’un chauffage collectif. Que savoir sur le DPE dans le cadre d’une vente d’un appartement Le rapport de DPE concerne tous les logements clos et couverts soumis à la vente, sauf exception émises par l’article R134-1 du Code de la construction et de l’habitation. Ainsi, la vente d’un appartement entre dans cette réglementation. Ce document a la particularité d’indiquer une estimation du coût des travaux ainsi que les économies y afférant. De plus, le DPE présente également une estimation du temps de retour sur investissement. Valable pendant 10 ans, le DPE ainsi que son étiquette énergétique doit figurer dans le dossier de la promesse de vente de l’appartement. A défaut de promesse, il peut s’agir de l’acte authentique de vente. Le diagnostic de performance énergétique dans le cadre d’une location d’appartement Dans la location comme la vente, le diagnostic de performance énergétique est nécessaire. Ce rapport concerne tous les baux, sauf ceux ruraux et les locations saisonnières. Il touche ainsi tous les locaux qui disposent d’installations de chauffage ou encore tous les habitats produisant de l’eau chaude sanitaire. Le DPE doit être joint au contrat de bail, dès la signature à des fins d’information. Sont concernés par le DPE : La location d’habitation vide ou meublé La location des locaux d’activité (bail professionnel ou commercial) De ce fait, le futur locataire aura une idée de sa consommation énergétique dans l’appartement et pourra évaluer son budget.
Il y a 5 ans et 118 jours

La gestion digitale du traitement d’eau, clé de la performance énergétique des bâtiments

La transition énergétique dans le bâtiment passe par la digitalisation. Les solutions BWT B. CONNECT permettent la collecte, l’analyse et la valorisation des données du traitement d’eau des bâtiments afin…Cet article La gestion digitale du traitement d’eau, clé de la performance énergétique des bâtiments est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 174 jours

Appels à Manifestation d'Intérêt pour expérimenter la mesure de la performance énergétique réelle dans des logements

Capteurs de mesure utilisés pour la méthode ISABELE. Photo : Clément GuillaumeVous êtes opérateurs de mesure d'étanchéité à l'air ? Deux Appels à Manifestation d'Intérêt, coordonnés par le CSTB avec ses partenaires, vous sont adressés. En participant, vous avez l'opportunité de vous former à deux méthodes innovantes de mesure, et d'accompagner leur mise en œuvre dans des expérimentations à l'échelle nationale. Ces méthodes concernent la mesure du niveau global d'isolation thermique du bâtiment, qui va plus loin que la mesure de la perméabilité à l'air. Vous avez jusqu'au lundi 2 décembre 2019 au soir pour envoyer votre réponse. Les expérimentations Les expérimentations, coordonnées par le CSTB avec ses partenaires, ont pour objectif de bâtir un retour d'expérience unique sur les performances énergétiques réelles des logements. Elles seront réalisées à l'aide de méthodes innovantes de mesure in situ du niveau d'isolation thermique de l'enveloppe, et du protocole "PROMEVENT" pour les systèmes de ventilation. Les retours d'expérience permettront d'améliorer ces méthodes et de préparer leur utilisation future par l'ensemble de la filière. Ces méthodes de mesure seront déployées en France sur : 50 à 100 maisons individuelles neuves dans l'expérimentation DIANE une quarantaine de logements rénovés dans l'expérimentation SEREINE Des antennes sont mises en place en région pour accompagner les opérateurs de mesure au plus près de leur mission, en leur délivrant notamment des kits de mesure. Comment participer ? Vous pouvez candidater aux deux expérimentations ou seulement à l'une des deux, en répondant aux Appels à Manifestations d'Intérêt (AMI) avant lundi 2 décembre 2019 au soir. AMI DIANE : adressez votre candidature via ce questionnaire Pour toute question, contactez-nous à diane.ami@cstb.fr AMI SEREINE : adressez votre candidature au CSTB via ce questionnaire Pour toute question, contactez-nous à sereine.ami@cstb.fr En savoir plus : version intégrale des Appels à Manifestation d'Intérêt, précisant les expérimentations menées, les méthodes utilisées, les missions des opérateurs sélectionnés, et les modalités de participation. AMI DIANE AMI SEREINE À propos de DIANE : ce programme de DéploIement nAtional de mesures iN situ des performances Énergétiques des bâtiments, soutenu par l'ADEME, est porté par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) et le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema). Il est consacré à l'évaluation de la performance intrinsèque de l'enveloppe et des systèmes de ventilation des maisons individuelles neuves. Il s'appuie notamment sur une méthode de mesure in situ des performances énergétiques intrinsèques de l'enveloppe : ISABELE, développée par le CSTB. Un protocole pour la maison individuelle neuve est désormais opérationnel. À propos de SEREINE (Solution d'Évaluation de la peRformance Énergétique IN-trinsèquE des bâtiments). Ce projet, porté par l'AQC (Association Qualité Construction), réunit plusieurs partenaires dont le CSTB, dans le cadre du programme de la Filière pour l'innovation en faveur des Économies d'Energie dans le bâtiment et le Logement, PROFEEL. Il consiste à mettre au point un dispositif opérationnel de mesure réellement adapté aux besoins des professionnels (y compris les maîtres d'ouvrage et occupants) et plus spécifiquement en réhabilitation. Il s'agit pour cela, de développer une méthode innovante pour mesurer in situ l'isolation thermique globale réelle d'un logement rénové. Cette méthode est actuellement en cours de développement.     Aller plus loin que la mesure de l'étanchéité à l'air La mesure de la perméabilité à l'air est un test qui permet sur le terrain de mesurer le résultat d'un travail collectif des artisans, entreprises pour limiter les infiltrations d'air parasites dans le bâtiment. SEREINE et ISABELE proposent d'aller plus loin dans cette démarche en complétant le test de perméabilité à l'air par un test permettant de mesurer le niveau global d'isolation thermique du bâtiment, qui va conditionner de manière directe les consommations et donc la facture de chauffage du bâtiment.
Il y a 14 ans et 127 jours

"Les Pros de la performance énergétique"® sur la toile

Depuis le mardi 11 janvier 2011, " Les Pros de la performance énergétique® " s'adressent au grand public. Leur site www.performance-energetique.lebatiment.fr offre à l'utilisateur un rôle d'acteur grâce à un simulateur de consommation énergétique du logement, des espaces participatifs (quiz, vote, enquête...), un jeu pédagogique et surtout la mise en contact direct avec les Pros pouvant réaliser les travaux d'amélioration énergétique du logement.Parce que la performance énergétique devient un critère de choix déterminant pour les particuliers, le site www.performance-energetique.lebatiment.fr est accessible quelques jours seulement après l'obligation d'afficher l'étiquette énergétique sur les annonces immobilières. Ce...