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Résultats de recherche pour pharaonique

(143 résultats)
Il y a 14 jours

Au Festival de Cannes, un architecte écrasé par son œuvre dans "L'inconnu de la Grande Arche"

Son cube de verre domine l'horizon parisien mais l'Histoire a oublié son nom. "L'inconnu de la Grande Arche", présenté à Cannes, saisit la vertigineuse trajectoire de Johan Otto von Spreckelsen, l'architecte danois qui finira consumé par le chantier pharaonique de la Défense.
Il y a 211 jours

En mer du Nord, une "île énergétique" belge confrontée à une explosion des coûts

Sur un chantier naval de la mer du Nord, des ouvriers s'affairent au pied de blocs de béton de la taille d'un immeuble. La Belgique se targue de construire la "première île artificielle au monde" d'énergies renouvelables, un projet pharaonique dont l'explosion des coûts fait grincer des dents.
Il y a 256 jours

U-Boot-Bunker de Bordeaux : Un patrimoine “par défaut”

La base sous-marine de Bordeaux est l'une des cinq bases construites sur le littoral atlantique durant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands. Retour sur une construction pharaonique à l’architecture brutaliste tout en béton.
Il y a 288 jours

L'Indonésie inaugure sa nouvelle capitale, toujours en construction

INTERNATIONAL. Le chantier du projet pharaonique de construction de la nouvelle capitale indonésienne est toujours en cours. Palais présidentiel, ministères, maisons, autoroutes, aéroport, barrages... De nombreuses infrastructures sont prévues mais le projet est contesté par certains.
Il y a 1 ans et 95 jours

JO-2024 : à cinq mois des JO, Macron va couper le ruban du village olympique

A cinq mois des Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août), Emmanuel Macron va inaugurer jeudi 29 février le village olympique à Saint-Denis, épicentre pharaonique de ces JO qui doit accueillir près de 14.500 athlètes avec leur staff, et dont les clés vont être remises aux organisateurs.
Il y a 2 ans et 81 jours

Le Carlton de Cannes, l'hôtel des stars, rouvre après trois ans de travaux

Après trois ans de travaux pharaoniques, l'hôtel Carlton de Cannes, établissement emblématique de la Côte d'Azur, inauguré il y a 110 ans, a rouvert ses portes lundi 13 mars, prêt à accueillir ses nouvelles stars après avoir vu défiler Alfred Hitchcock, Grace Kelly ou Barack Obama.
Il y a 2 ans et 113 jours

L'essor des plateformes logistiques géantes ne fait pas que des heureux

"Réseau sanguin" de l'économie, sans qui "rien n'est possible", selon l'association des acteurs de l'immobilier logistique Afilog, la logistique française représente 200 milliards d'euros de chiffre d'affaires, près de deux millions d'emplois et 87 millions de mètres carrés d'entrepôts.Longtemps à la traîne, la demande française s'est fortement développée depuis cinq ans dans ce secteur, malgré un ralentissement en 2022, "contribuant à la très forte augmentation de l'immobilier logistique", souligne un rapport de Terra Nova paru en octobre.De fait, l'e-commerce nécessite "trois fois plus de surface que la vente en magasin", explique Cécile Tricault, directrice générale Europe-Sud chez le promoteur Prologis.Aller chercher un tee-shirt dans une palette de 500, l'emballer et l'expédier nécessite des entrepôts plus gourmands en foncier. Le traumatisme des ruptures d'approvisionnement pendant le Covid a aussi joué en faveur des stocks de sécurité.Pour se rapprocher de leurs consommateurs, des entrepôts ont poussé un peu partout, même si la "dorsale" Lille-Paris-Lyon-Marseille, qui concentre historiquement l'essentiel des activités, continue de s'étendre."Comme le foncier devient rare et cher près des métropoles, des zones logistiques ont émergé au milieu de nulle part", observe François Le Levier, du cabinet CBRE, avec des entrepôts qui ont triplé de taille en dix ans, à plus de 150.000 m2 pour les plus gros."Schizophrénie"Mais comme l'entrepôt a mauvaise presse, "accusé de paupériser l'emploi et de générer du trafic de camions, les permis sont régulièrement attaqués", ajoute-t-il.En deux ans, le géant américain du secteur Amazon a ainsi dû renoncer à plusieurs projets, à Nantes, Rouen ou dans le Gard. Selon un porte-parole interrogé par l'AFP, le groupe, qui compte 37 sites en France, étudie "régulièrement de nouvelles opportunités pour (...) développer un réseau de proximité". Il assure privilégier la réhabilitation d'infrastructures existantes et les bâtiments en hauteur."Il y a une schizophrénie à réclamer toujours plus de mètres carrés comme consommateur et à ne pas en vouloir en tant que citoyen", remarque Patrick Remords, du cabinet JLL. "Plus vous réduisez le nombre d'entrepôts, plus vous mettez de camions sur les routes", argumente-t-il.L'objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050, qui vise à limiter l'étalement urbain, a par ailleurs accentué la compétition sur le foncier. Et même si la logistique représente moins de 1% de l'artificialisation, les méga-entrepôts sont particulièrement visibles et souvent concentrés au même endroit. A Illiers-Combray (Eure-et-Loir), le Combray d'"A la recherche du temps perdu" de Proust, le projet "Mountpark" prévoit trois plateformes pour un total de 270.000 mètres carrés sur 60 hectares de terres autrefois agricoles. "C'est une mini-ville qui se construit, un projet d'arrière-garde qui conduit à transporter toujours plus de marchandises mondialement, détruit de l'emploi local et artificialise des terres céréalières de manière démente", fustige Quentin Guillemain, de Génération Ecologie.Michel Géray, agriculteur retraité, dénonce lui une "hausse de 30% à 50% du prix du foncier". "On nous demande de désintensifier l'agriculture, donc moins produire à l'hectare, alors il ne faut pas nous enlever des hectares", prévient-il.DésindustrialisationMais pour Philippe Schmit, président de la communauté de communes, Mountpark est une aubaine pour l'emploi avec 1.000 postes attendus, là où le taux de chômage caracole à 10,2%.Quant aux poids-lourds, quelque 1.150 chaque jour, ils ne sillonneront pas Illiers, mais uniquement l'autoroute A11, située à quelques centaines de mètres, rassure-t-il.Carrefour stratégique, le Centre-Val de Loire est une terre bénie pour la logistique. Depuis 2021, une quinzaine de collectifs d'opposants y ont également vu le jour contre des projets de plateformes à Romorantin, Beaugency ou Vierzon...A Mer (Loir-et-Cher), Noé Petit, fondateur d'"A bas le béton", recense des projets qui feraient "doubler les surfaces d'entrepôts" dans cette commune de 6.000 habitants. "Ces projets pharaoniques ne sont pas adaptés à nos communes.Les élus ont une vision court-termiste et sautent sur les gros chèques pour boucler leur budget", dénonce-t-il.Non loin, à Lamotte-Beuvron, le maire Pascal Bioulac crie au "gâchis" après le renoncement d'un investisseur face à l'hostilité de la population. "La désindustrialisation a été très violente dans les années 1990. Je me bats pour une économie vivante, seul moyen de ne pas fermer les écoles", regrette-t-il. Pour Laurent Livolsi, directeur du Centre de recherche sur la logistique (CRET-LOG), il faudrait "revenir à une planification de l'immobilier logistique" pour ne pas "le déconnecter du transport, notamment ferroviaire, faute de quoi on s'expose à un développement anarchique".
Il y a 2 ans et 123 jours

L'Indonésie lance la construction de sa nouvelle capitale

INTERNATIONAL. Le projet pharaonique de l'Indonésie de construire une nouvelle capitale politique au coeur d'une forêt tropicale millénaire fait débat. Le chantier, colossal, a débuté avec la construction d'infrastructures.
Il y a 2 ans et 178 jours

la rehabilitation de la maison de radio france s acheve enfin

Décembre 2022 signe la fin du chantier pharaonique de la réhabilitation du bâtiment de Radio France. Conçue par Architecturestudio et achevée par SRA Architectes, la rénovation de Maison de la Radio et de la Musique, figure emblématique du paysage parisien, s'est terminée avec un coût total de 493 millions d’euros hors taxe.
Il y a 2 ans et 179 jours

Le projet de pont sur le détroit de Messine redevient prioritaire pour le gouvernement italien

Evoqué depuis 4 décennies, ce chantier pharaonique avait été abandonné en 2013. Matteo Salvini, nouveau ministre des Infrastructures, a...-International
Il y a 2 ans et 181 jours

Fin du chantier pharaonique de réhabilitation de la Maison de Radio France

"2022 marque la fin d'un chantier historique: la réhabilitation de la Maison de la Radio et de la Musique" dont "l'apparence et l'âme originelles" ont été conservées mais qui a été "modernisée sur les plans technique, avec une remise aux normes du bâtiment, mais aussi technologique", précise Radio France dans un communiqué.Inaugurée en grande pompe par le général de Gaulle en 1963, la Maison Ronde, au 116, avenue du Président-Kennedy à Paris, avait dû être mise en conformité avec les normes anti-incendie et désamiantée.Au total, 90.000 m2 ont été rénovés, dont l'auditorium de Radio France d'une superficie de 2.300 m³ et 1.461 places, 38.000 m2 de bureaux ou le fameux studio 104 qui peut accueillir 856 visiteurs.Les discussions concernant ces travaux avaient démarré en 2005. Il était alors prévu de les lancer début 2006 pour une durée de six ans et un coût d'environ 240 millions d'euros.Le chantier, initié finalement en 2008, avait été épinglé en 2015 par la Cour des comptes qui pointait "une dérive financière" contribuant au "déséquilibre des comptes de l'entreprise" publique.En février 2019, la Cour relevait encore des "allongements de calendrier" - fin des travaux repoussée à 2022 au lieu de 2018 - qui "dégradent le climat social" et "une augmentation continuelle des coûts, désormais portés à 583 millions d'euros".Radio France a souligné vendredi que la rénovation de son bâtiment s'achevait "dans le respect du calendrier établi en 2018 et sans dépassement de budget", soit un coût total de 493 millions d'euros hors taxes.En 2018, "le projet avait en effet fait l'objet d'une mise à jour pour assurer un pilotage efficace, intégrer les nouveaux enjeux numériques, ainsi que les modes de production de demain" et s'adapter "aux aléas inhérents" à un tel chantier, selon la direction.Le conseil d'administration avait alors fixé le coût total maximum de l'opération à 510 millions d'euros, selon un périmètre différent de celui de la Cour des comptes.Un montant que "l'équipe de réhabilitation est parvenue à faire diminuer au fur et à mesure de la modération des risques", a précisé à l'AFP Radio France.
Il y a 2 ans et 251 jours

"Un safari de sons" : le philharmonique de New York a un nouvel écrin

A deux semaines du lancement, c'est l'heure des derniers ajustements pour les musiciens et leurs instruments. Mais aussi pour les spécialistes de l'acoustique qui apportent les dernières retouches aux murs et aux plafonds du David Geffen Hall."C'est un peu comme si vous partiez pour un safari de sons. Il s'agit vraiment de réinventer le son de l'orchestre", explique à l'AFP Jaap van Zweden, chef d'orchestre et directeur musical du "Phil".Selon lui, la conception datée du David Geffen Hall, ouvert depuis 1962 au sein du Lincoln Center, ne contribuait guère à une bonne acoustique. Désormais, les musiciens vont "retrouver beaucoup de sons et de beauté" mais "cette lune de miel entre eux et la salle a besoin de temps", prévient-il.Né en 1995, le projet pharaonique à 550 millions de dollars a longtemps traîné. Paradoxalement, la pandémie, en contraignant la salle à fermer au public, a accéléré les choses.Bois de hêtrePlus de 600 ouvriers et techniciens travaillaient en permanence sur le chantier.La rénovation réduit la capacité de 2.738 à 2.200 places, mais la visibilité sera améliorée et certains spectateurs seront placés derrière l'orchestre, dont la scène a été légèrement avancée pour renforcer l'effet surround.Les murs ont été revêtus de bois de hêtre pour soutenir les basses fréquences de la salle, explique l'acousticien en chef Paul Scarbrough. Autre nouveauté: une verrière acoustique modulable."Nous avons pu régler à la fois avec précision la quantité d'énergie renvoyée aux musiciens sur la scène (...) et la quantité dirigée vers le public", ajoute Paul Scarbrough.L'acoustique a été testée et ajustée avec différentes œuvres musicales, pour mieux faire ressortir les "différentes couleurs, textures, timbres et couches d'instruments", explique-t-il aussi.Une expérience "incroyable" pour la violoniste Yulia Ziskel, 22 saisons au compteur, qui raconte qu'avec certains changements, "le son devenait soudainement différent".Le réglage de la salle depuis août marque un retour au bercail pour le philharmonique, plus vieille institution musicale américaine, il a été créé en 1842, qui a dû se produire dans d'autres espaces du Lincoln Center depuis mars 2020."J'ai hâte de voir ce que le public verra", confie le trompettiste Ethan Bensdorf, à l'aube de sa quinzième saison. "C'est pour ça qu'on est musiciens (...) c'est pour ça que la musique vivante est si magique", ajoute-t-il.Le tout premier rendez-vous est fixé au 8 octobre, avec "San Juan Hill: une histoire de New York", un spectacle composé par le trompettiste Etienne Charles sur la vie des communautés afro-américaine, caribéenne et portoricaine vivant dans le quartier de l'Upper West Side avant l'opération de rénovation urbaine massive qui vit naître le Lincoln Center, l'un des centres artistiques de Manhattan, où se produisent aussi le Metropolitan Opera et le New York City Ballet.La saison officielle démarre le 12 octobre avec la première mondiale d'"Oya", du Brésilien Marcos Balter.
Il y a 2 ans et 270 jours

En Guadeloupe, l'avenir du Centre des arts, occupé, en question

Cet imposant bâtiment de 6 étages et 4.000 mètres carrés qui se dresse en plein centre-ville "était le cœur, le fleuron de la culture en Guadeloupe pendant trois décennies, des années 1970 aux années 1990", se souvient Laurence Maquiaba, membre du Kolèktif Awtis Rézistans (collectif des artistes en résistance).Avec une trentaine d'autres, cette quadragénaire organisatrice de spectacles occupe les lieux depuis le 5 juillet 2021 pour "faire bouger les lignes". Le chantier de la rénovation et de l'agrandissement du CAC était alors à l'arrêt "après des faillites d'entreprises".Depuis, les murs de béton brut ont pris des couleurs, le silence de l'abandon a laissé place à la musique de la création."On y a dormi pendant huit mois", explique Laurence Maquiaba. Ateliers créatifs, spectacles de danse, théâtre, concerts, œuvres picturales, sculptures, au total "300 artistes environ, venus de différents pays, ont participé", raconte l'artiste.Certains caressent désormais l'espoir qu'il devienne "un tiers lieu" et que "le côté laboratoire puisse continuer", précise-t-elle."Belles réalisations"Antonwé Vila, un Guadeloupéen de 54 ans, barbe grisonnante tressée et yeux verts perçants, accueille les visiteurs. En blouse et baggy bleus tachetés de peinture, l'artiste formé aux Beaux-Arts montre la balustrade ornementale de l'entrée."Au tout début, il y avait un tas de fers à bétons et je me suis amusé à piocher dedans pour créer des choses".Présent "quasiment tous les jours pendant un an", Antonwé Vila se dit "un peu fatigué maintenant" par l'occupation.A côté de lui, Freah, un jeune papa, salue quelques "belles réalisations". "Il y a enfin une âme sur le lieu. C'est mieux qu'un gros bloc de béton au milieu de la ville mais j'aimerais qu'il soit sécurisé".Car à l'étage, les créations d'artistes, de type mur végétal, ne suffisent pas à combler certains espaces donnant sur le vide. Des gouttières en plastique permettent à peine de cacher le jour entre deux bâtiments et les fientes de chauves-souris commencent à recouvrir certaines œuvres.Le bâtiment n'est pas étanche et les flaques d'eau y apparaissent à chaque épisode pluvieux.Elu en 2020, le maire de Pointe-à-Pitre Harry Durimel trouve "de plus en plus joli" ce qu'il voit sous ses fenêtres. Mais refuse de visiter le site tant qu'il n'a pas d'existence légale."Ça commence à égayer ma vue, je vois Maryse Condé (écrivaine guadeloupéenne dont le visage peint en géant orne la façade du CAC, NDLR), des visages, de la couleur et grâce à eux, on parle du Centre des arts ", se réjouit le maire.FinancementsHarry Durimel a proposé aux artistes de "passer une convention" afin de "les responsabiliser".Non, a répondu la communauté d'agglomération, Cap Excellence, maître d'ouvrage du projet. Elle a opté pour un programme de travaux "en deux phases" à partir du premier semestre 2023, selon Francesca Faithful, sa vice-présidente en charge de la culture.La première concerne "la mise hors d'eau et hors d'air du bâtiment", l'aménagement du hall d'accueil ou d'une grande salle de spectacle de 1.200 places. La seconde la réalisation d'un restaurant, d'espaces commerciaux, d'un studio d'enregistrement ou de bureaux."Du bluff", répond le maire, pour qui ce projet "pharaonique (...) annoncé à 17 millions d'euros avant d'être finalement évalué à 39 millions" est loin d'être bouclé financièrement.En attendant, certains artistes comme Antonwé espèrent quitter le CAC "le plus rapidement possible et avoir la garantie que les travaux seront entamés et, enfin, finis".Pour Florence Naprix, la porte-parole du Kolèktif Awtis Rézistans, l'occupation ne visait pas à s'approprier le bâtiment mais, au-delà, à ouvrir des discussions pour "déterminer une politique culturelle propre à la Guadeloupe".Laurence Maquiaba, elle, "réfléchit à créer un comité culturel guadeloupéen pour que les collectivités ne puissent plus faire des choses comme ça".
Il y a 2 ans et 354 jours

La gestion des déblais, l'autre chantier "pharaonique" du Grand Paris Express

DÉCRYPTAGE. La construction des 200km du futur réseau du Grand Paris Express nécessite d'extraire des sous-sols franciliens 47 millions de tonnes de terres d'ici à 2030. Leur gestion représente un défi environnemental et logistique immense pour la Société du Grand Paris. Un chantier dans le chantier dont la feuille de route en la matière tient en quatre étapes : caractérisation, traçabilité, évacuation et valorisation.
Il y a 3 ans et 5 jours

Xella : « Derrière chaque industrie, il y a une réalité économique »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Unité de production d’éléments en béton cellulaire. [©Xella] « La feuille de route mis en place par l’Etat est une bonne chose. Elle permet aux industriels de disposer d’un échéancier clair, jusqu’en 2031, pour faire baisser leur empreinte carbone, d’une manière progressive. Ceci, en adéquation avec leurs impératifs industriels et commerciaux », résume Dominique Granseigne, directeur commercial et marketing de Xella.  Sur cette base, le spécialiste du béton cellulaire s’est engagé dans sa démarche de décarbonation. Car, même si les émissions de CO2 liées aux matières premières rentrant dans la composition du béton cellulaire ne sont pas pharaoniques, elles restent tout de même présentes… « Notre matériau, c’est avant tout 80 % d’air, emprisonné dans de petites cellules ne communiquant pas entre elles. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 60 jours

Les street-artistes Lek et Sowat s’exposent à Rueil-Malmaison

Lek et Sowat investissent l’atelier Grognard, à Rueil-Malmaison. [©Maya Angelse] Jusqu’au 3 juillet prochain, l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison (92) accueille l’exposition “Duography”. Une rétrospective dédiée au Street–Art du duo de graffeurs Lek (né en 1971) et Sowat (né en 1978). Ces derniers sont disciples de l’Urbex, ou exploration urbaine, qui consiste à sillonner la ville à la recherche de ruines contemporaines. Tout l’art est de trouver et de créer dans des lieux vierges et abandonnés. Des ruines modernes… Lek et Sowat, un duo depuis 2010 Lek et Sowat travaillent en binôme depuis 2010. Ils repoussent les limites du graffiti traditionnel vers des expérimentations in situ, qui réunissent vidéos, abstractions architecturales et installations éphémères. Créant ainsi une forme moderne de land art urbain. En collaboration avec la galerie photographique parisienne Polka, Lek et Sowat proposent dans l’exposition “Duography” un parcours immersif au cœur de leur travail. Ceci, à travers des photos, des esquisses et des croquis préparatoires, des films en stop motion. Mais aussi à travers des polaroids et des souvenirs ramenés du terrain, des fragments d’expositions et d’installations passées, des artefacts de murs, de toiles et de sculptures. Le tout patiemment collecté au fil des années et mis en scène sur les 650 m2 de l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison, de façon colorée, ludique et rythmée. Dans “Duography”, le public est ainsi invité à déambuler depuis les méandres du Mausolée aux sous-sols du Palais de Tokyo. En passant par le ciel éternellement bleu de la villa Médicis, à Rome. Ou encore, le chantier souterrain du futur Grand Paris de la ligne 14 et le parvis du Centre Pompidou. Toujours plus de lieux inédits Lek et Sowat sont à l’origine du projet “Mausolée”, résidence artistique clandestine et sauvage réalisée dans un supermarché abandonné de 40 000 m2 à Aubervilliers (93). « Lek connaissait très bien ce lieu, où il allait jeune avec ses parents. On y a vécu presque un an en secret. Nous y avons mené en quelque sorte une résidence artistique », se souvient Sowat. Là, ils invitent pendant près d’un an plus de 40 artistes. De ce projet, tenu secret jusqu’en 2012, découlera un livre, un film et une exposition collective. Répondant à l’invitation de Jean de Loisy, l’ancien président du Palais de Tokyo et l’actuel directeur des Beaux-Arts, Lek et Sowat investissent ensuite les sous-sols durant plus d’un an du Palais de Tokyo. Ceci, avec une cinquantaine d’artistes, initiant aux côtés du commissaire d’exposition Hugo Vitrani ce qui deviendra le “Lasco Project”. Fin 2013, à nouveau entourés d’une vingtaine d’artistes, dont Jacques Villeglé, ils réalisent le film “Tracés directs”. Grâce à ce projet, leur œuvre a été la première à rentrer dans la collection permanente du Centre Pompidou provenant d’artistes issus du graffiti. Ils ont également participé à la Tour Paris 13 et au projet des Bains Douches. Lek et Sowat ont été de plus les premiers graffeurs à pouvoir faire l’expérience de la villa Médicis, à Rome de septembre 2015 à août 2016. « Notre projet romain s’articulait autour du tunnelier de la nouvelle ligne 3 du métro. De plus, le mot graffiti vient du latin et on en retrouve déjà à Pompéi. Donc, tout concordait avec notre univers. Pour des raisons politiques, cette rencontre n’a pas eu lieu, mais nous gardions cela dans un coin de notre tête », explique Sowat. Lek & Sowat avec Dem189 et Seth – Mausolée, Paris 2011 [©Chrixcel]Mausolée by Lek & Sowat. [©Yann Skyronka]Underground doesn’t exist anymore par Lek & Sowat & Futura & Mode 2. [©Nicolas Gzeley Le tunnelier : Une expérience grâce à NGE De tous les projets que Lek et Sowat avaient à cœur de réaliser pendant leur année à la villa Médicis, le seul qu’ils n’aient pas pu mener à bien est la peinture d’un tunnelier. Ce n’est qu’en 2018, à la faveur de plusieurs rencontres avec le groupe NGE, et surtout avec Jérôme Jeanjean, directeur administratif et financier des grands projets, que le duo parvient à partir à l’assaut d’un monstre d’acier de 10 m de diamètre pour 100 m de long. « Je suis moi-même collectionneur d’art contemporain urbain. J’ai rencontré Lek et Sowat lors de vernissages par hasard et nous avons sympathisés. Nous nous sommes croisés plusieurs fois. Début 2018, le projet de peinture d’un tunnelier est venu dans la conversation. Et j’ai donc proposé à la direction de NGE un partenariat. J’en ai parlé à Orso Vesperini, notre directeur délégué à l’international et aux grands projets et Olivier Coly et Christophe Denat, alors directeurs des équipes de travaux souterrains », se souvient Jérôme Jeanjean. Et tout ce petit monde a dit « oui » à ce projet qui tenait très à cœur au duo. L’idée était d’offrir une carte blanche aux deux artistes. Seule contrainte : répondre à la charte couleur de la RATP. Ainsi, a débuté l’aventure qui s’est réalisée en plusieurs étapes. « Cela faisait sens pour nous, on retourne à la matrice. Et ce, dans un univers XXL. Et nous aimons tellement le béton », insiste Sowat. Direction l’Allemagne Dans un premier temps, ce projet les a amenés en Allemagne, à Schwanau, dans les hangars du constructeur Herrenknecht où ils ont peint le bouclier et divers éléments du tunnelier S1174 acquis par le groupe NGE. Aidés pour la logistique de l’association Xpo F.M.R. et sa présidente, Olivia Martinetti. Complétée par un lettrage “Subway Art” dessiné par leurs soins, cette première réalisation était à la fois un clin d’œil au livre éponyme de Martha Cooper et Henry Chalfant. Dont la publication dans les années 1980 a favorisé la diffusion de cet art à travers le monde. Mais aussi un hommage aux architectes, ingénieurs et ouvriers qui construisent ces innovations techniques gargantuesques. « Ils ont peint pendant 4 j d’affilée. Quinze j après, tout était prêt pour la livraison sur le site de la ligne 14. Et ça plaisait déjà beaucoup », reprend Jérôme Jeanjean. Koumba par Lek & Sowat en collaboration avec NGE & XPO F.M.R. – Puits de Morangis, Paris 2019. [©Nicolas Gzeley]Subway Art Breakthrough par Lek & Sowat en collaboration avec NGE & XPO F.M.R., Paris 2020 [©NGE Stéphane Bouquet] Direction la ligne 14 du métro parisien L’aventure s’est poursuivie ensuite en France, sur le chantier du prolongement de la ligne 14, où le tunnelier a été baptisé du prénom de Koumba Larroque, la vice-championne du monde de lutte. Par la réalisation de deux fresques peintes par Lek et Sowat sur les tympans d’entrée et de sortie du tunnelier. A 30 m de profondeur, les deux peintures se sont détruites à mesure que la machine poursuit son chemin dans les entrailles du Grand Paris. « C’est aussi ça le Street-Art, ça peut être éphémère. » Réalisée le 20 juillet 2020, l’ultime étape de ce projet pharaonique, appelé “Breakthrough”, a permis aux deux artistes d’assister en direct à la destruction et l’effondrement de leur travail. « Il y a eu une vraie alchimie, un véritable lien entre Lek, Sowat et NGE. Pour ma part, je pense que notre groupe a permis une réelle liberté d’exécution aux deux artistes. Une fois, la direction convaincue que c’était une bonne idée, elle a foncé », conclut Jérôme Jeanjean. Muriel Carbonnet Exposition présentée jusqu’au 3 juillet 2022Atelier Grognard6 avenue du Château de Malmaison92500 Rueil-MalmaisonTél : 01 47 14 11 63
Il y a 3 ans et 113 jours

Lancement du chantier controversé de la tour Triangle, un des projets-phares de Paris

La Tour Triangle, projet pharaonique chiffré à 660 millions d'euros, commence à sortir de terre dans le XVe arrondissement. Des silos de plusieurs mètres de haut y ont fait leur apparition sur le site des travaux.Une fois terminé, ce gratte-ciel de 180 mètres et 42 étages, dont la livraison est prévue au premier semestre 2026, doit devenir le troisième immeuble le plus haut de Paris, derrière les tours Eiffel et Montparnasse."Ça participe de la philosophie de développement du groupe, qui est un opérateur des grandes villes", s'est félicité auprès de l'AFP le président d'URW, Jean-Marie Tritant. "Cette tour fait une couture urbaine entre Issy-les-Moulineaux et Paris, elle participe à l'évolution de la ville de demain".Le projet, lancé en 2008, a été validé en 2015 sous la mandature d'Anne Hidalgo malgré la vive opposition de ses alliés écologistes et d'élus de droite dont Philippe Goujon, le maire (LR) du XVe."Le quartier va être sinistré pendant plusieurs années", s'est-il indigné auprès de l'AFP, dénonçant déjà un "ballet ininterrompu de camions qui vont délivrer du béton, quatre grues géantes..."Le parquet de Paris a ouvert en juin une enquête préliminaire pour "favoritisme" autour de la concession sur laquelle doit être bâtie la tour.Prévue essentiellement pour des bureaux, qui occuperont les trois quarts de ses 91.000 mètres carrés de surface, elle abritera également un hôtel de 130 chambres, une crèche et des commerces, mais est conçue comme "réversible", c'est-à-dire facilement transformable en logements.Redresser la barreSigne de sa fragilité financière, le groupe a réduit à 30% sa participation au chantier en lançant une coentreprise avec l'assureur Axa pour réduire ses coûts.En 2021, la foncière, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon, a vu ses résultats s'éroder encore, largement à cause des restrictions anti-Covid en Europe pendant le premier semestre.Son chiffre d'affaires s'est établi à 1,72 milliard d'euros, soit moins qu'en 2020 (-3,7%, -1,6% à périmètre constant), tandis que son résultat net récurrent, indicateur de référence pour les foncières, a rétréci à 1,01 milliard (-4,9%).Mais le groupe a redressé la barre, avec un taux de vacance qui a nettement reculé au second semestre (à 7%, -1,3 point en un an), grâce aux réouvertures permises par la campagne de vaccination."C'est quand même une entreprise qui a subi un énorme +stress test+ en 2020 et 2021. On a fermé à plusieurs reprises les centres commerciaux, l'activité événementielle, et là, on voit une reprise", note Florent Laroche-Joubert, analyste chez Oddo BHF.L'activité événementielle du groupe, qui possède plusieurs parcs d'expositions dont celui de Villepinte (Seine-Saint-Denis), s'est relevée avec 32 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 6 en 2020.Bye bye USA ?Mais le groupe est toujours corseté par une dette de 22,6 milliards d'euros (contre 24,2 milliards fin 2020), produit de l'absorption en 2018 du groupe Westfield et de son large portefeuille aux Etats-Unis, jamais totalement digérée.Il n'engage ainsi plus de nouveaux investissements seul, et a promis de céder pour 4 milliards d'actifs en Europe d'ici à la fin de l'année.Il en est pour l'heure à 2,5 milliards, la dernière cession en date étant une part de 45% dans le centre commercial Carré Sénart, en région parisienne, reprise par les filiales assurances de la Société Générale et BNP Paribas."La deuxième partie de cet effort, c'est la réduction drastique de notre exposition au marché américain", explique à l'AFP Jean-Marie Tritant, qui avait pris la tête d'URW après une fronde d'actionnaires menée par Xavier Niel, premier actionnaire du groupe, et Léon Bressler, l'ancien patron, opposés à l'acquisition de Westfield."On aura engagé dans le courant de l'année 2022 la sortie de tout ou partie des Etats-Unis", a assuré Jean-Marie Tritant lors d'une conférence téléphonique.A la Bourse de Paris, vers 09h40, le titre URW prenait 5,79% à 70,48 euros dans un marché en légère hausse de 0,13%.
Il y a 3 ans et 198 jours

En Egypte, une "nouvelle capitale" pharaonique sort des sables du désert

Alternant avec des portraits du raïs, des panneaux le long de la route indiquent la "nouvelle capitale": des chantiers à perte de vue en plein désert à 25 kilomètres à peine du Fifth Settlement, l'un des derniers nés des faubourgs selects du Caire.En 2019, M. Sissi avait inauguré une vaste mosquée -- nommée "al-Fattah al-Alim", un des noms de Dieu dans l'islam, mais aussi le prénom du président -- et une cathédrale copte, copie conforme de sa jumelle inaugurée il y a plus d'un demi-siècle au Caire.Le Parlement, des ministères ou des quartiers -- chics pour lesquels les promoteurs démarchent depuis des mois les Cairotes par téléphone, ou à loyer modéré dessinés par le ministère du Logement -- sortent de terre.Des facultés, des hôpitaux et des écoles sont encore en construction alors que l'inauguration prévue le 30 juin a été repoussée, notamment à cause de l'épidémie de Covid-19.Cette date est symbolique pour le pouvoir car ce jour-là, il y a huit ans, une foule immense donnait "mandat" à l'armée contre le président islamiste d'alors, Mohamed Morsi, renversé peu après par le maréchal Abdel Fattah al-Sissi."Enigme"L'inauguration dont la nouvelle date reste inconnue actera selon M. Sissi la "nouvelle République" lancée à sa première élection en 2014.Peu après, il avait annoncé vouloir une nouvelle capitale, en lieu et place du Caire, cité tentaculaire de plus de 20 millions d'habitants à l'immense richesse architecturale, comme en témoigne la mosquée Ibn Touloun, vieille de plus d'un millénaire.Mais pour Galila el-Kadi, urbaniste de l'Institut de recherche pour le développement basé en France, cette nouvelle capitale ne vient pas concurrencer Le Caire, comme Brasilia a pu le faire avec Rio de Janeiro et Sao Paulo, mais prolonger un peu plus une mégalopole déjà engorgée.La stratégie derrière cette nouvelle capitale est "une énigme", estime cette professeure d'université: "Avant même d'être habitée, elle touche déjà Le Caire. Dans quelques années, elle va s'agrandir et sera complètement absorbée et cela ne fera qu'ajouter aux problèmes de gestion d'une forte concentration de population dans un espace encore plus grand".M. Sissi a déjà été à l'initiative de villes nouvelles, comme à Mansoura (nord) ou Assouan (sud), mais celle qui est appelée pour le moment "la nouvelle capitale administrative" est "le plus grand projet de l'Etat", indique à l'AFP Khaled al-Husseini, porte-parole de l'entreprise publique chargée de sa construction.Le site de 730 kilomètres carrés (l'équivalent de sept fois Paris) doit être construit en trois étapes, dont "la première couvre 250 km2 qui pourront accueillir deux millions d'Egyptiens", détaille M. Husseini.La ville "offrira une vie meilleure avec des équipements modernes et écologiques et des caméras de surveillance", assure-t-il, évoquant panneaux solaires et énergies renouvelables.Des fonctionnaires viendront y travailler dès décembre et ils seront 100.000 en tout "d'ici trois ans", assure M. Husseini. Pour eux, "il a fallu créer un réseau routier et prévoir des moyens de transport", dont un train monorail à près de quatre milliards d'euros pour relier la nouvelle capitale au Caire, connue pour ses embouteillages monstres.Une débauche de moyens qui en exaspère plus d'un alors qu'un tiers des 102 millions d'Egyptiens vivent sous le seuil de pauvreté."Où sont les priorités?""C'est une certaine vision de la modernisation" à l'occidentale, déplore le politologue Moustafa Kamal al-Sayyed, qui s'interroge: moderniser l'Egypte ne passerait-il pas plutôt par "garantir une éducation de qualité" dans un pays où l'analphabétisme touche près d'un habitant sur trois.Récemment, note-t-il, le ministère de l'Education disait "manquer de 250.000 instituteurs". "Où sont les priorités?".En Egypte, souligne Mme Kadi, depuis l'époque pharaonique la construction de nouvelles capitales a eu comme motivation "de séparer le souverain du peuple", rappelle-t-elle.Pour M. Sayyed, "tous les présidents de l'Egypte moderne ont voulu imprimer leur nom dans l'Histoire comme Gamal Abdel Nasser avec le Haut barrage d'Assouan"."M. Sissi veut que l'histoire le retienne comme celui qui a déplacé le centre du pouvoir", assure-t-il à l'AFP: "Et ce, pour toujours".
Il y a 3 ans et 208 jours

La Réunion : la nouvelle route du littoral cumule retard et surcoût

A la Réunion, la nouvelle route du littoral, chantier pharaonique censé désengorger l'île, sera livrée avec 7 ans de retard et un coût supplémentaire de 600 millions d'euros, selon le conseil régional.
Il y a 4 ans et 41 jours

La province Argentine de Mendoza, son terroir, son malbec et ses bodegas architecturales

Un cabinet d'architecture a particulièrement dessiné cette transformation paysagère et sociale: celui d'Eliana Bormida et Mario Yanzon qui accompagnent l'essor du vin argentin avec plus de 30 édifices construits en dialogue "profond" avec le paysage andin.A la fin des années 1990, Mendoza est devenue terre attractive pour des investisseurs désireux "de faire des vins capables de rivaliser sur les marchés internationaux" et qui ont fait appel au cabinet Bormida et Yanzon "pour planter leurs bodegas dans le décor", raconte Eliana Bormida lors d'un entretien avec l'AFP."Nous n'aurions jamais imaginé qu'une décennie plus tard, il y aurait eu un tel boom à créer des établissements vinicoles qui soient non seulement un lieu de production de grands vins, avec les outils d'une œnologie moderne et contemporaine, mais aussi un lieu d'accueil de visiteurs", explique-t-elle.Et depuis Mendoza, le cabinet Bormida et Yanzon a exporté son savoir-faire à travers les frontières et crée désormais des espaces viticoles en Bolivie, en Uruguay, au Mexique, au Portugal et en Russie.Ailleurs dans le monde, dans le vignoble bordelais, de nombreux crus prestigieux déjà pourvus en bâtiments avaient aussi souhaité à l'aube des années 2000 investir dans le bâti pour augmenter la valeur du domaine et surtout sa notoriété. L'adaptation technologique à une vinification encore plus précise avait déclenché une rivalité pour s'arracher de grandes signatures de l'architecture internationale et construire de nouveaux chais en harmonie ou disruption avec le classicisme bordelais."Architecture du paysage"En Argentine, les bodegas ont elles aussi évolué de "lieu de vinification à centre d'interprétation de la viticulture de Mendoza", estime Eliana Bormida. "En suivant le concept d'architecture paysagère, nous avons cherché non seulement à concevoir des bâtiments utiles, mais aussi à créer un dialogue profond avec le paysage des montagnes enneigées" qui les entourent."Architecture du paysage" est le nom du recueil dans lequel l'architecte décrit certaines de leurs réalisations les plus emblématiques comme les bodegas Salentein, O. Fournier ou Diamandes, certaines ayant été primées.Ce que leurs créations expriment "c'est une très grande appréhension du design, de l'architecture, de la culture, du climat et du paysage. Peu d'architectes dans le monde ont la profondeur et l'étendue de ces connaissances", estime auprès de l'AFP Paul Nakazawa, professeur d'architecture à l'université de Harvard.Dans la vallée de l'Uco et son immense plaine désertique de végétation xérophile, trône la gigantesque bodega Salentein, à la démesure de la nature qui l'entoure.Le long d'un axe de 1,5 km de long, dans un complexe de 2.000 hectares de vignoble irrigué par les eaux de fonte des sommets enneigés de la Cordillère, se mêlent les chais de vinification, la pharaonique cave de vieillissement, un centre d'accueil, un lieu de restauration, d'exposition, et même une chapelle.Les matériaux des façades sont un mélange de sable et de cailloux prélevés dans le sol de la région. Tout en couleurs terreuses.Dans l'étendue de la province de Mendoza, où est produit plus de 70% du vin argentin, les desseins des propriétaires sont divers et l'architecture est aussi influencée par le lieu où est érigé l'édifice.A la fin des années 1990, un jeune Espagnol s'est présenté au cabinet Bormida et Yanzon avec une vision claire: construire une bodega "qui exprimerait le XXIe siècle et le Nouveau Monde".Le résultat architectural se nomme Alfa Crux (anciennement O. Fournier), qui intègre différentes échelles d'espaces extérieurs et intérieurs dans la vaste plaine aride.L'œuvre, comme tous les projets conçus par le duo d'architectes, a été conçue à partir de l'émotion provoquée par le lieu.Pour Mario Yanzon, Mendoza est devenue "l'une des capitales du vin non seulement pour la qualité de ses vins mais aussi pour l'architecture de ces temples dédiés au vin".Et de s'empresser de préciser: "C'est aussi grâce au paysage andin, car nulle part ailleurs dans le monde on ne trouve cette chaîne de montagnes" en toile de fond.
Il y a 4 ans et 74 jours

Le chantier géant de "forêt urbaine" à Nice sur les rails

Candidat à un financement de l'Etat via le plan de relance, ce projet de végétalisation urbaine, très à la mode par temps de réchauffement climatique, a franchi une première étape avec la clôture de l'appel d'offres pour les cabinets d'architectes-paysagistes. Le lauréat sera désigné au dernier trimestre parmi cinq pré-sélectionnés.Coût des travaux: 75,6 millions d'euros, selon le montant donné à titre indicatif par l'appel d'offres qui regroupe plusieurs opérations pour prolonger sur huit hectares la "Promenade du Paillon", nom de la coulée verte existante, inaugurée en 2013 par M. Estrosi et plébiscitée par les Niçois.Le maire de droite avait créé la surprise en annonçant ce projet en janvier 2020, au début de la campagne ayant mené à sa réélection. En France, plusieurs municipalités écologistes ont lancé des programmes de végétalisation mais en privilégiant de "mini-forêts".A Nice, le projet est critiqué par l'opposition. Le Rassemblement national a dénoncé les "travaux répétitifs et massifs" qu'il entraînerait après le coûteux chantier tout juste achevé fin 2019 de la nouvelle ligne de tramway.La gauche, sans élu désormais au conseil municipal, a elle accusé M. Estrosi de ne s'intéresser "qu'à la façade de la ville et de déplacer le béton vers l'ouest"."Vos projets pharaoniques étaient déjà contestables avant la crise (sanitaire), maintenant alors que notre ville se désespère, ils ne sont plus acceptables! Ils nous endettent sur des décennies et contribuent au dérèglement climatique", a lancé l'élue d'Europe Ecologie les Verts au conseil municipal, Juliette Chesnel-Leroux.Vigilance"C'est très bien de planter des arbres, ça rafraîchit les villes, ça réduit la pollution. Sauf qu'il va falloir être très vigilant", notamment sur le choix des essences, prévient le géographe Philippe Rossello, membre du Groupe régional d'experts sur le climat en région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur (Grec-Sud)."Si la sécheresse en été s'accentue avec le changement climatique, à moins d'un arrosage massif, l'évapo-transpiration des arbres sera faible et le rafraîchissement aussi", prévient-il.Longeant le Vieux-Nice et construite sur une dalle enchâssant le fleuve Paillon, la Promenade du Paillon permet de déambuler de la mer au Théâtre national de Nice (TNN). Elle offre un pendant arboré à la Promenade des Anglais le long de la Méditerranée.Le prolongement de cet espace vert doit "offrir un espace de vie qualitatif et apaisé avec moins de nuisances sonores, moins de pollution, l'effacement d'équipements devenus inappropriés du fait de leur impact visuel et de leur positionnement --théâtre national et palais des congrès-- et des façades restaurées", souligne la mairie.M. Estrosi avait initialement annoncé la démolition de deux hôtels, pas prévenus du projet, qui finalement "feront tout pour s'intégrer au nouveau paysage", a précisé à l'AFP Pierre Messe, directeur du Novotel.Le bâtiment du TNN datant de 1989 sera démoli "début 2022", puis en "décembre 2022" le Palais des congrès Acropolis, 38.000 m2 rénovés il y a dix ans pour une capacité de 6.000 congressistes. Ce dernier sera reconstruit à l'entrée de la ville près de l'aéroport. La bibliothèque centrale et un parking seront maintenus sous le jardin, avec le Musée d'art moderne et contemporain (Mamac)."Ça se précipite", confirme à l'AFP le TNN, soutien au projet et amené à préparer deux saisons "hors les murs".Le Théâtre récupèrera une petite salle dans un ancien couvent en rénovation au Vieux-Nice où les travaux retardés par le Covid-19 doivent s'achever pour janvier-février 2022. Pour la grande salle, l'échéance est plus lointaine, 2024/2025.A Paris, l'éphémère candidat d'En Marche Benjamin Griveaux avait fait une proposition similaire pour créer un "Central Park parisien" et "planter une forêt" en dynamitant la gare de l'Est, avec une facture de 1,5 milliard d'euros à la clé. La mairie PS réélue préfère multiplier les mini-forêts urbaines.
Il y a 4 ans et 126 jours

Attaqué par les embruns, le Mont-Saint-Michel en travaux pour trois ans

"Le Mont-Saint-Michel, dans toute son histoire, ça a toujours été une lutte incessante contre les effets météorologiques. Il y a toujours eu des infiltrations. On va essayer à nouveau de les limiter et puis dans 50 ans, dans 100 ans, il faudra recommencer parce que c'est un éternel recommencement pour conserver et transmettre ce magnifique édifice à nos générations futures", explique François Jeanneau, architecte en chef des Monuments historiques, interrogé par l'AFP sur l'échafaudage 46 mètres de haut.L'abbaye française classée au patrimoine mondial de l'Unesco ne perd rien de sa superbe quand on l'approche depuis la côte, l'essentiel des travaux ayant lieu au nord, côté mer, sur un échafaudage qui va se déplacer au fil du temps.Il s'agit avant tout de "nettoyer les façades très encrassées par les lichens, les mousses, les algues qui attaquent la pierre" et de "remplacer des blocs de pierre qui sont en mauvaise état et pourraient chuter", précise M. Jeanneau.Il était donc "urgent d'intervenir", résume le haut fonctionnaire, qui date les derniers travaux de restauration de la deuxième moitié du XIXe, entre 1862 et 1885.Leur lancement a été presque aussi pharaonique que dût l'être l'édification de l'abbaye sur un rocher qui redevient une île lors des grandes marées. Il a fallu déjà 600 allers-retours en hélicoptère entre la côte et le Mont pour acheminer, de début novembre à fin décembre, les 90 tonnes d'échafaudage."Gigantisme"Ces travaux "sont exceptionnels par leur gigantisme. On est sur un rocher. Sur ce rocher a été construite une abbaye et contre cette abbaye, on a un échafaudage de la hauteur de l'Arc de Triomphe", souligne Thomas Velter, administrateur du monument le plus visité de France, hors région parisienne.Au total près de 100 m3 de pierres seront remplacés et 8.500 m2 de façade nettoyés.Depuis deux semaines, les maçons-tailleurs de pierre ont en toute discrétion commencé à redonner au granit sa couleur sable d'origine. Mais dans les rues quasi désertes d'un Mont-Saint-Michel aux devantures closes en raison du Covid-19, le silence continue à dominer.Il faut prendre l'ascenseur monté dans l'échafaudage et s'élever jusqu'au quasi sommet de la Merveille pour commencer à percevoir le son des travaux."On passe l'Algimousse, un produit à la fois curatif et préventif. On laisse agir normalement 12h et après on amène de l'eau avec les brosses et on arrive à décaper. Après on rejointe", explique Philippe Besnard, chef du chantier de nettoyage mené par Degaine, filiale de Vinci.Les pierres les plus attaquées sont marquées d'une tache rouge avant d'être changées. "C'est au nettoyage qu'on voit si c'est vraiment sableux, s'il y a beaucoup de grain qui s'en va. Et quand on tape si ça sonne un peu creux", précise M. Besnard alors qu'une dizaine d'ouvriers s'affairent autour des hauteurs du monument. 25 pierres ont déjà été enlevées, dit-il."Ce n'est pas un granit très dur. Ce n'est pas un granit des profondeurs c'est un granit de surface, de décomposition, qui pour beaucoup venait des îles Chausey qui ne sont pas loin", précise François Jeanneau.Outre le nettoyage des pierres, des travaux de charpente sont également prévus. Des ardoises de l'une des dernières carrières d'ardoises françaises, à Travassac, seront acheminées de Corrèze. Et quelques vitraux seront aussi restaurés.Fermée depuis octobre en raison du Covid-19, l'abbaye sera ouverte au public pendant les travaux, dès que les mesures sanitaires liées à l'épidémie le permettront.
Il y a 4 ans et 270 jours

Modernisation de la LGV Paris-Lyon : un chantier hors du commun

Le dernier TGV Paris-Lyon vient de passer et la nuit s'est abattue sur les immenses champs du tonnerrois, en pleine campagne bourguignonne, mais le silence sera de courte durée. Dans un vacarme assourdissant, un mastodonte des rails de plus de 700 mètres de long avance lentement, faisant trembler le sol de ses milliers de tonnes.Avec une facilité déconcertante, il soulève devant lui les rails comme des plumes, tout en les écartant. Tels des spaghettis, ils pendent dans le vide, tenus par des crochets, pendant qu'une "chaîne de dégarnissage", sorte de serpent formé de mini-pelles, passe sous les rails pour retirer des tonnes de ballast.Ainsi dégagées, les traverses de 320 kg chacune sont alors soulevées comme des jouets par d'immenses griffes, avant d'être hissées dans le ventre du "train-usine", tandis que, sur un autre tapis, de nouvelles traverses descendent et sont posées sur la voie. Ne reste alors plus qu'à remettre les rails, les fixer et recouvrir de ballast."On fait environ 500 mètres de rail par nuit", explique Richard Lopez, responsable de l'unité opérationnelle des travaux, qui ne cache pas sa fierté face au "P95", comme les cheminots l'appellent dans leur jargon. D'un coût de 18 millions d'euros, cette usine ambulante a été spécialement conçue pour le chantier par Colas, "une première en France et dans le monde", selon SNCF Réseau, gestionnaire des 30.000 km du réseau ferré national.C'est également "la première fois dans le monde ferroviaire à grande vitesse qu'on remplace autant de traverses", s'enorgueillit Alexandre Bertholet, directeur d'Infrapôle LGV Sud-Est, qui assure la maintenance de la ligne.Une marge de 15 minutesChaque nuit jusqu'en 2023, le P95 a pour mission de mener à bien un chantier pharaonique sans perturber le trafic et en respectant un coût supérieur à 300 millions d'euros."C'est la LGV plus circulée d'Europe", rappelle Alexandre Bertholet, directeur d'Infrapôle LGV Sud-Est, qui assure la maintenance. La ligne, qui représente un tiers du trafic national, transporte "52 millions de voyageurs en 2019" et fait circuler jusqu'à 300 TGV par jour, précise-t-il à l'AFP lors d'une visite de chantier.Pour éviter d'interrompre le trafic, les travaux ne démarrent qu'une fois le dernier TGV passé et doivent impérativement se terminer avant la circulation du premier train matinal. "Nous n'avons que huit heures, avec une marge de seulement 15 minutes", ajoute M. Bertholet.C'est une mauvaise surprise qui a rendu le chantier nécessaire. "En 2009, on a eu un incident de traverse qui nous a obligé à ralentir la ligne pendant plusieurs semaines. On a remplacé les traverses défectueuses mais le risque existe toujours, d'où ce chantier", explique le responsable.La modernisation de la LGV Paris-Lyon, qui a débuté en mai, vise ainsi à remplacer ballast et traverses sur 166 km de voie, sur les 790 de la ligne Paris-Marseille."Il s'agit de nos premiers travaux sur les LGV qui commencent à dater un petit peu", explique Jérôme Grand, directeur territorial SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté, rappelant que la LGV Paris-Lyon a été inaugurée en 1981, voilà bientôt 40 ans."C'est une étape importante pour la garantie de la pérennisation de la LGV", souligne le préfet de l'Yonne, Henri Prévost.Mais, outre la maintenance, la modernisation s'inscrit dans le cadre de la construction du "réseau haute performance", un projet de 700 millions d'euros qui vise à accroître la circulation et la régularité sur les axes les plus empruntés, en passant en 2025 de 13 à 14 trains par heure puis en 2030 à 16 sur la LGV Paris-Lyon.
Il y a 4 ans et 316 jours

Chantier : comment définir le gros matériel dont vous aurez besoin ?

En matière de construction, il existe différents types de chantiers, variant en fonction du bien final qui est à construire ou à modifier. On a par exemple les travaux de construction de maisons individuelles ou encore les travaux de rénovation et d’aménagement, dont les chantiers sont généralement peu exigeants. D’autre part, on peut avoir affaire à des chantiers pharaoniques, devant déboucher sur la réalisation d’immeubles de grande envergure ou d’ouvrages d’art comme les ponts. Si en tant qu’entrepreneur, vous devez gérer des chantiers complexes, vous aurez besoin d’un parc d’engins et de matériel de construction plus lourds, qu’on regroupe généralement sous le vocable de « gros matériel ». Préparation et coulage du béton : la bétonnière Qu’il s’agisse d’un petit ou d’un grand chantier, la bétonnière reste un matériel indispensable dans la préparation et le coulage du béton. Cet engin procède à la fabrication du béton par malaxage des composants comme le sable, le gravillon, le ciment ou la chaux. Il existe plusieurs types de bétonnières, le choix est alors fonction de l’étendue des travaux à réaliser et surtout du cuvage de béton nécessaire. Lorsque le chantier l’exige, vous pouvez faire usage des modèles suivants : auto-bétonnière ou camion-toupie : elle est utilisée pour les travaux de chantiers plus ardus bétonnière manuelle : son fonctionnement dépend du déploiement de la force physique humaine bétonnière motorisée : électrique ou thermique, elle dispose d’un moteur essence ou diesel qui la fait fonctionner Il est utile de préciser qu’en plus de la bétonnière, les équipements comme les pompes à béton, les bennes distributrices ou les vibrateurs forment un ensemble indispensable d’engins pour la préparation, le transport et la fabrication du béton. La nacelle : un indispensable pour les travaux en hauteur D’une façon ou d’une autre, la réalisation de vos travaux de grands chantiers nécessitera assurément que vous travailliez en hauteur. Dans ce cas, la nacelle se présente comme la solution la plus adaptée. Toutefois, si vous n’en avez pas dans votre parc d’engins BTP, vous n’êtes pas obligé d’en acheter. Il vous suffit de vous adresser aux professionnels de la location d’engin de levage pour les chantiers de construction, et vous obtiendrez satisfaction. Chez ces fournisseurs, vous trouverez différents types et formats de nacelles à adapter à votre projet. Nacelle articulée Proposé en motorisation diesel ou électrique, ce modèle peut atteindre des hauteurs de travail allant jusqu’à 43 m, avec des capacités de charge variant de 230 à 272 kg. Il propose également un déport de plus de 20 m, peu encombrant et facile à manœuvrer. Nacelle télescopique Il s’agit d’un modèle tout terrain proposé en déport, avec des hauteurs de travail pouvant atteindre les 50 m. Pour la motorisation, vous avez le choix entre le diesel et l’électrique, et les capacités varient également. Souple et pratique, il s’adapte à tous types de travaux en hauteur. Nacelle en ciseaux Adapté à la construction aussi bien intérieure qu’extérieure, ce modèle, d’une largeur d’environ 2,25 m et d’une hauteur de travail allant jusqu’à 20 m, est employé pour les travaux d’envergure moyenne et supporte une charge d’environ 500 kg. Nacelle araignée Tout terrain et pour les travaux en hauteur les plus importants, la nacelle-araignée offre plus de sécurité et de praticité avec des capacités de charge très élevées. Nacelle tractable Encore appelée nacelle sur remorque, elle est compacte, légère et facile à transporter grâce à un véhicule. Camion nacelle Il s’agit d’un modèle pour les chantiers répétitifs. Des formats pouvant aller jusqu’à 70 m de hauteur de charge existent pour tous types de chantiers. Nacelle à mât vertical Surnommée nacelle toucan en moins large qu’une grue, elle est adaptée aux zones peu accessibles et peut effectuer une rotation sur 360°. Il faut noter que lorsque les limites de la nacelle sont atteintes, vous pouvez recourir à un autre dispositif de levage plus important : la grue. La grue pour les hauteurs et charges plus importantes Sur les chantiers de grande envergure, vous aurez forcément besoin d’une grue pour déplacer des charges importantes à des hauteurs très élevées. Si la principale et la plus utilisée est la grue à tour, elle est proposée en divers modèles et formats. De fait, dans la catégorie des grues à tour, deux modèles se démarquent. Les grues mobiles : montées sur chenilles ou sur pneumatiques, les grues mobiles font partie intégrante d’un engin et se déclinent en trois formats (automotrices, automotrices tout terrain et sur porteur. Les grues statiques : elles peuvent être fixées sur le sol du chantier ou lestées avec des blocs de béton. Elles sont proposées en format GMA (grue à montage automatisé) ou GME (grue à montage par éléments). En dehors de ces modèles et formats, les grues à tour sont conçues avec différents types de bras. Articulé : il s’agit des grues hydrauliques auxiliaires. Télescopiques : on retrouve ces bras sur les grues mobiles. Flèche unique : elle équipe les grues à montage automatisé GMA. Flèche, contre-flèche, porte-flèche et tirant : ce type de bras se retrouve sur les grues à montage par éléments GME. Il est utile de préciser qu’il n’existe pas de grue qui soit la meilleure à tout point de vue. Chaque grue dispose est adaptée à certaines exigences et correspond donc à des opérations de levage spécifiques. Engins et matériel indispensables Le parc de matériel et d’engins que vous aurez à utiliser sur un gros chantier ne se limite pas à la nacelle, la grue et la bétonnière. En fonction des besoins, il existe d’autres outils et équipements tout autant indispensables. Par exemple, au niveau du terrassement, vous pourriez avoir besoin de bulldozers ou bouteurs, rippers, scarificateurs, scrapeurs, niveleuses, chargeurs, tractopelles, compacteurs, etc. Au niveau des outillages et engins de génie civil, les échafaudages, les pompes d’épuisement, les treuils, les ascenseurs, les pompes d’enduits et mortiers sont autant d’éléments dont vous aurez besoin. D’un autre côté, à ces ressources matérielles s’ajouteront celles humaines. Il s’agira de l’équipe technique qui assurera le bon fonctionnement technique du chantier, et d’autre part du personnel de manœuvre.
Il y a 4 ans et 330 jours

Le projet de transformation de la Gare du Nord, va-t-il devenir un "Notre-Dame-des-Landes" parisien ?

Le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot a officiellement annoncé mardi qu'il avait signé le permis de construire, avec un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024", selon un communiqué."Le lancement des travaux se fera sans attendre selon les principes d'un chantier exemplaire et en respectant les conditions sanitaires imposées par le Covid", a réagi par communiqué la SA Gare du Nord 2024, "confiante quant au respect du calendrier".Mais l'annonce n'a pas soulevé un grand enthousiasme du côté de la mairie de Paris. "L'Etat va à l'encontre des besoins des habitants comme des usagers des transports et méprise le choix des électeurs franciliens", a par exemple tonné sur Twitter la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, annonçant que la "mobilisation" de l'équipe municipale "(continuerait) contre ce projet démesuré"."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a aussi écrit sur le même réseau social Emmanuel Grégoire, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo."Contraire aux exigences écologiques"La Ville de Paris, qui doit détailler "les points qui constituent des lignes rouges dans le projet" lors d'une conférence de presse mercredi, avait soutenu dans un premier temps cette rénovation.Elle avait ensuite jugé trop commercial le projet, porté par une coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan.Il prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels au sein de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour --un chiffre appelé à augmenter.Le projet, évalué à 600 millions d'euros, a aussi été fustigé par une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, qui ont jugé le projet initial "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".Dans son communiqué, le préfet d'Ile-de-France Michel Cadot a plaidé que "SNCF Gares & Connexions et la société +Gare du Nord 2024+ ont pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", le "lancement d'études pour améliorer l'accès à la gare par le nord" ou encore "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain" pour "libérer le parvis de la gare des déposes-minute".En outre, est prévu un "renforcement de la qualité environnementale du projet en augmentant les surfaces végétalisées et par le réemploi des eaux de pluie", plaide encore Michel Cadot.Mais dans son communiqué, la ville de Paris a fustigé un projet "contraire aux exigences écologiques et urbaines portées par l'exécutif parisien nouvellement élu", et appelé à poursuivre des discussions "afin de reconsidérer ce projet en profondeur pour le rendre viable et acceptable".De son côté Serge Rémy, de l'association "Retrouvons le Nord de la Gare du Nord" qui mobilise contre le projet de SNCF et Ceetrus, a fait le parallèle avec les ambitions vertes du nouveau gouvernement: "Alors que la convention Climat défend un nouveau modèle économique plus sobre et moins commercial, l'Etat délivre un permis de construire qui donne les clés de la gare du Nord à Auchan pendant 46 ans pour installer une énorme zone de boutiques".Mairie de Paris et opposants lâchent leurs coups contre le gouvernementMots vigoureux, menaces de "recours" en justice voire d'occupation: la mairie de Paris et les opposants au projet de transformation de la Gare du Nord, ont tonné mercredi contre la décision de l'Etat de délivrer le permis de construire, un "déni de démocratie" selon eux.Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, avait tweeté mardi que le gouvernement venait "de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris" en délivrant le permis de construire au volet commercial de la transformation de la Gare du Nord. Mercredi, il a enfoncé le clou en conférence de presse, aux côtés de la maire du Xe arrondissement, Alexandra Cordebard.Le projet, évalué à 600 millions d'euros? "Totalement surdimensionné" et sur "un modèle usé", qui "représente une menace sur le tissu local" environnant. Délivrer le permis de construire un jour de remaniement? Un "déni de démocratie" parce que les Parisiens souhaitent "un projet mieux inséré dans son environnement". L'échéance prévue, à savoir les Jeux olympiques 2024? "Pas crédible et pas sérieux", tance encore Emmanuel Grégoire.La veille, la coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan, avait pourtant promis que "le lancement des travaux se fera sans attendre" et s'était dite "confiante quant au respect du calendrier", le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot évoquant de son côté un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024"."Je mets au défi Ceetrus de me prouver (que les délais sont crédibles, NDLR) en produisant les plannings de chantier, auxquels nous n'avons pas accès", a répondu Emmanuel Grégoire, ménageant le préfet d'Ile-de-France - qu'il "pense aussi embarrassé que nous par cette décision" - pour mieux attaquer le gouvernement, accusé de "passé en force". "Un dossier de cette nature n'est pas décidé dans un petit bureau administratif secondaire", a-t-il aussi glissé.Occupation "possible"Sur le fond, et si elle ne conteste pas la nécessité de rénover la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par plus de 700.000 voyageurs chaque jour, la municipalité évoque plusieurs "lignes rouges", outre le calendrier.Elle demande d'abord une "dédensification" du projet, proposant de diviser la surface commerciale par quatre, de 20.000 à 5.000 m2; une "ouverture sur l'ensemble du quartier", en abandonnant "la séparation des flux d'entrée et de sortie" que la mairie juge "inadaptée pour une gare"; "l'amélioration de l'intermodalité avec les transports en commun, les vélos et les taxis".Mardi, Michel Cadot avait plaidé que les porteurs du projet avaient "pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", ou "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain".Insuffisant, estime Emmanuel Grégoire, qui brandit la menace de "recours judiciaires" pour faire pièce à ce projet.Les associations d'usagers et d'habitants, présentes mercredi dans la salle de la Mairie de Paris où se tenait la conférence de presse, sont sur la même longueur d'ondes.Sont-elles prêtes à aller jusqu'à une occupation de la gare? "Cela fait partie des choses possibles", estiment Chantal Henon et Jean-Pierre Leroux, du Comité des habitants Gare du Nord - La Chapelle. "Sur le jardin Villemin, quai de Valmy (Xe arrondissement, NDLR), on a occupé un chantier pendant six mois pour l'empêcher de fonctionner et on a gagné", explique le second, membre de la section PCF du Xe arrondissement."Il y a une demande de sens sur les projets, et un projet commercial en pleine gare du Nord, ça n'a pas de sens. La mobilisation est déjà forte dans nos associations, elle va grossir", abonde Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement Paris. "Les Parisiens, les habitants, les citoyens sont de plus en plus inquiets concernant les réponses gouvernementales ou parfois municipales à des enjeux sociétaux et écologiques graves".
Il y a 4 ans et 331 jours

Feu vert du préfet de région à la rénovation de la Gare du Nord à Paris

La décision de délivrer le permis de construire, "valant autorisation d'exploitation commerciale", a été prise lundi "à la suite d'une instruction attentive et au regard de l'avis favorable émis par la commission (nationale) d'enquête (NDLR en octobre dernier) et de l'ensemble des concertations réalisées", a précisé la préfecture dans un communiqué."L'objectif de livraison des travaux nécessaires pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 demeure", souligne le communiqué.La Ville de Paris, qui avait d'abord soutenu ce projet controversé, s'y est ensuite opposée en le jugeant trop commercial."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a réagi mardi Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo.Le gigantesque chantier prévoit un véritable lifting de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour.Le projet, mené par SNCF Gares & Connexions et la foncière d'Auchan, Ceetrus, prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels."Cette gare moderne est non seulement nécessaire, dans la perspective de la Coupe du monde de Rugby en 2023 et des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 à Paris, mais elle permettra aussi de faire de la Gare du Nord un nouveau lieu de vie urbain, associant commerce, sport, culture et travail", a justifié le préfet dans son communiqué.Moyennant 600 millions d'euros, le projet prévoit un toit terrasse végétalisé d'un hectare avec vue sur le Sacré Coeur, doté d'une piste de trail, un parking pour 2.000 vélos, une grande nef transversale.Avec 88.000 m2 supplémentaires, la Gare du Nord devrait atteindre une superficie totale de 124.000 m2, dont 46.000 m2 consacrés à une salle de spectacle, des équipements culturels, une salle de sport ou encore des commerces et bureaux.Une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, ont jugé ce projet "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".
Il y a 5 ans et 46 jours

Il y a 60 ans, Brasilia devint la capitale du Brésil

Voici le récit de sa fondation, à partir des dépêches de l'AFP de l'époque.Ce projet pharaonique a émergé en moins de quatre ans, sur la savane rouge des hauts plateaux semi-désertiques dans le centre-ouest du pays, à un millier de kilomètres de Rio de Janeiro (capitale depuis 1763), explique l'AFP, avant le début de plusieurs jours de festivités. Un lac artificiel, Paranoa, de plus de 40 km carrés, a même été aménagé.Aux commandes de l'œuvre - classée en 1987 au patrimoine de l'humanité - l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste Roberto Burle Marx et l'architecte Oscar Niemeyer, récompensé en 1988 par le prix Pritzker, équivalent du Nobel pour l'architecture.Vaste circonférenceL'inauguration de la "capitale de l'espoir", suivant la formule popularisée par le ministre français de la Culture André Malraux, coïncide avec l'anniversaire de la mort du premier martyr de l'indépendance du Brésil, surnommé "Tiradentes" (arracheur de dents), qui appelait à établir la capitale au centre du pays.A l'approche de l'événement, 24 heures sur 24, "cent mille ouvriers ingénieurs et techniciens mettent la dernière main au plus grand chantier du monde"."Pour abriter les bâtisseurs de Brasilia, une ville de fortune est née" au "milieu de la savane", avec "cent cinquante mille habitants, soixante hôtels, quarante bars et sept banques", appelée à être rasée une fois Brasilia achevée.Le projet a été impulsé par le président brésilien Juscelino Kubitschek, pour qui "c'est une révolution géopolitique. Après avoir campé pendant presque deux cents ans au bord de l'eau, le Brésil va prendre possession de son territoire".Brasilia "a la forme d'une circonférence - tellement vaste que du sommet du gratte-ciel de 28 étages où seront logés les services administratifs relevant du Parlement, les limites n'en seront pas visibles", décrit l'AFP."A l'intérieur de cette circonférence", dont deux diamètres dessinent le signe de la croix, "les avenues (...) décrivent des cercles concentriques" ou "sont tracées suivant les rayons du cercle, mais ne débouchent jamais les unes sur les autres, des ponts et des tunnels ayant été aménagés à tous les croisements".Chefs-d'oeuvre d'architectureLe Parlement aux deux demi-sphères, le palais présidentiel du Planalto et la Cour suprême fédérale sont situés sur la Place des Trois Pouvoirs, "centre de la circonférence" et "cœur de la cité".Parmi les "plus beaux monuments", une cathédrale futuriste, avec une énorme gerbe liant les tiges de béton symbolisant l'amitié entre le Brésil et le Portugal, ou le palais d'Itamaraty (ministère des Affaires étrangères).Dans un premier temps, le transfert du pouvoir est surtout symbolique: "l'aménagement intérieur de nombreux édifices publics n'est pas achevé, les bureaux ne sont pas complètement installés, et surtout, le fonctionnement des ascenseurs est souvent précaire", explique l'AFP le 20 avril.Le réseau téléphonique intérieur n'est pas au point. Des difficultés de dernière minute surgissent dans les liaisons radio avec les autres villes.Difficile également de se déplacer dans une agglomération pratiquement dépourvue de transports publics, avec de longues distances.L'heure est néanmoins à la fête. Le 20 avril, "les Brésiliens qui, depuis 24 heures affluent dans la nouvelle capitale laissent libre cours à leur enthousiasme devant des chefs-d'œuvre de l'architecture". Pour bénir la cité, le cardinal Manuel Cerejeira, légat pontifical, apporte une croix au pied de laquelle fut dite en 1500 la première messe au Brésil.Le président reçoit les clés de la ville devant "une foule d'environ 3.000 personnes", composée d'ouvriers en blue jean, paysans de hauts plateaux au visage brûlé de soleil, touristes de Rio ou de Sao Paulo vêtus de blanc ainsi que de hauts fonctionnaires et parlementaires en costume sombre.Cérémonies religieuses, fêtes populaires kermesse, parade militaire, défilé des ouvriers ayant participé à la construction, rythment l'événement pendant plusieurs jours.Le 21, les pouvoirs sont installés à Brasilia."Les façades des édifices publics" et des immeubles d'habitation "sont toutes en baies vitrées. Ainsi, le peuple pourra +contrôler+ constamment le travail des serviteurs de l'État", explique l'AFP le 23 avril.Quatre années après l'inauguration de sa nouvelle capitale, qui a plombé ses finances pour plusieurs années, le Brésil connaît un coup d'État,instaurant une dictature militaire jusqu'en 1985.
Il y a 5 ans et 188 jours

Plus de 4.000 m² de murs coupe-feu Ytong pour le futur centre commercial Lillenium

Lillenium, le futur plus important centre commercial des Hauts-de-France, est un chantier pharaonique qui est en phase d'achèvement. La livraison est en effet prévue pour avril 2020.
Il y a 5 ans et 191 jours

Macron valide l'engagement de l’État pour le Canal Seine-Nord à hauteur de 1,1 milliard d'euros

Emmanuel Macron a validé vendredi dans la Somme l'engagement à hauteur de 1,1 milliard d'euros de l’État pour la construction du canal Seine-Nord, un projet pharaonique qui doit permettre de relier la Seine au réseau fluvial de l'Europe du Nord d'ici à 2028.
Il y a 5 ans et 223 jours

Édouard Philippe assure que "l'État sera au rendez-vous de ses engagements" pour le Canal Seine-Nord

Le Premier ministre Édouard Philippe a promis jeudi que l'État serait "au rendez-vous des engagements qui ont été pris" en faveur du futur canal Seine-Nord, projet pharaonique d'autoroute fluviale de plus de 100 km.
Il y a 5 ans et 224 jours

Futur centre commercial Lillenium : plus de 4 000 m2 de murs coupe-feu Ytong

Lillenium, le futur plus important centre commercial des Hauts-de France, est un chantier pharaonique qui est en phase d’achèvement. La livraison est en effet prévue pour avril 2020. Xella a activement participé à ce projet au cahier des charges exigeant grâce notamment à la performance de ses solutions coupe-feu et à son accompagnement technique qui ont convaincu le maître d’ouvrage Vicity et le constructeur SOGEA Caroni/filiale de VINCI Construction France. Il est présenté comme la future première destination commerciale de la Métropole Européenne Lilloise… Lillenium doit ouvrir ses portes à ses premiers visiteurs en avril 2020. Un événement car, sur plus de 56 000 m² en bordure immédiate du centre-ville, le centre commercial XXL proposera un hypermarché, 105 boutiques, un hôtel, 19 restaurants autour d’une terrasse commune de 320 m², 1 rooftop, une Cité des Enfants et 900 places de parking, le tout réparti sur 6 niveaux. Ce projet spectaculaire est l’ultime élément du nouveau visage du quartier Lille Sud qui connait depuis plusieurs années une profonde rénovation urbaine. Pour répondre à l’enjeu, Rudy Ricciotti, grand Prix National d’Architecture, a imaginé et dessiné le bâtiment, et notamment sa structure drapée iconique, en souhaitant privilégier « la lumière, la fluidité, le ciel et la minéralité », tout en répondant aux critères environnementaux d’aujourd’hui. 1 000 m3 de béton cellulaire pour les cloisons coupe-feu Pour donner corps à cette ambition, le promoteur Vicity, qui mène ce projet avec les équipes de SOGEA Caroni/filiale de VINCI Construction France à la réalisation, a rédigé un cahier des charges rigoureux : adopter un mode constructif et des matériaux performants, responsables et adaptés aux difficultés techniques du chantier. Ces exigences se sont notamment exprimées sur toute la partie cloisonnement et séparation des cellules commerciales. Point très sensible en terme de sécurité. C’est le bureau d’études techniques, Projex qui a prescrit le béton cellulaire pour cette utilisation. « Vicity souhaitait des murs séparatifs facilement modulables, tout en assurant une garantie coupe-feu maximale », détaille Alexandre Thomas, le conducteur de travaux principal de SOGEA Caroni/filiale de VINCI Construction France. Le choix s’est porté sur la solution Ytong Compact 20. Les propriétés minérales du bloc parfaitement adaptées au tertiaire (très haute résistance au feu, aucun gaz toxique ou inflammable dégagé), ainsi que la capacité du groupe Xella à produire en quantité importante ont été des arguments décisifs. Car au total, pour cloisonner la grosse centaine de boutiques et restaurants, 4 150 m² de béton cellulaire, soit environ 1 000 m3, auront été nécessaires. Des réponses du service technique Xella « particulièrement pertinentes » L’autre atout de Xella qui a fait la différence dès la phase d’étude est la compétence et la réactivité de son service technique. Ludovic Dupont, l’ingénieur commercial qui suit le projet pour Xella : « Pour être au plus près des attentes et se démarquer de la concurrence, notre accompagnement a démarré très tôt avec la réalisation d’une analyse coupe-feu mais aussi d’une étude relative aux descentes de charges, l’une des contraintes techniques du chantier. Dans ces cas-là, la légèreté de notre produit, qui limite la surcharge des dalles à long terme, fait toute la différence. » « La plus grosse difficulté à résoudre était en effet celle de la surcharge linéique car les planchers ont été majoritairement traités en dalles alvéolaires précontraintes, ajoute Alexandre Thomas. Et les éléments techniques reprenant les directives de mise en œuvre, notamment les chaînages verticaux et horizontaux, transmis par le bureau d’étude Xella, ont été particulièrement pertinents. » Un choix environnemental Le béton cellulaire correspondait aussi à l’un des souhaits du promoteur, celui de réaliser un projet le plus respectueux possible de l’environnement. Avec Lillenium, Vicity espère obtenir la mention « Very good » de la labellisation BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method). Pour cette raison, le choix a été fait d’opter prioritairement pour des matériaux locaux et pérennes et de travailler sur l’optimisation de la gestion de l’eau, des déchets et des énergies. Or, le béton cellulaire s’inscrit parfaitement dans cette logique. Sa performance environnementale s’exprime sur tout le cycle de vie du produit : les matières premières, la fabrication, le transport, la mise en œuvre, l’utilisation et le recyclage. Et comme l’architecte Rudy Ricciotti voulait mettre l’accent sur la minéralité, le béton cellulaire cochait toutes les cases. Une pose simple et rapide, adaptée à la configuration du chantier Au moment de l’étude, et encore plus depuis le lancement des travaux, la localisation est un facteur central. Ce site est en effet implanté dans le quartier de Lille-Sud sur une parcelle triangulaire relativement étroite, surplombant le périphérique, bordée par deux boulevards et une voie de chemin de fer. Difficile dans ces conditions d’assurer des conditions normales d’acheminement et de stockage des matériaux. Il n’y a en réalité aucune aire de stockage et surtout un seul accès pour tout le chantier. Les véhicules étaient contraints de défiler les uns après les autres pour ensuite passer le relais aux équipes. Là encore, le choix du béton cellulaire a facilité le travail pour Alexandre Thomas. « Les blocs ont été approvisionnés et stockés à pied d’œuvre avant la dépose de nos grues à tour. La solution constructive Ytong a ensuite bien répondu à mes attentes grâce à sa simplicité et sa rapidité de pose. » Ainsi, le béton cellulaire, plus léger et facile à manipuler, à découper et à mettre en œuvre, a largement accéléré cette séquence.   « Nous avons été bien guidés lors de la pose » D’autant que la mise en œuvre a été réalisée dans les règles de l’art. « Franck Favier, notre formateur et technicien-démonstrateur, est intervenu à plusieurs reprises pour accompagner les hommes de SOGEA Caroni/filiale de VINCI Construction France et les entreprises partenaires, décrit Ludovic Dupont. De plus, le service technique a réalisé pour eux des plans de calepinage qui ont rassuré tout le monde. » Cette phase du chantier s’est déroulée fin 2018 et début 2019 sans difficulté et dans les temps. Ce que tient à saluer le conducteur de travaux : « Nous avons apprécié le suivi offert par le service technique Xella. Ses nombreuses visites ont notamment permis de bien guider nos partenaires en charge de la pose. » Une collaboration efficace qui va participer à donner vie au Printemps 2020 à ce nouveau moteur de la vie économique lilloise. www.ytong.fr  
Il y a 5 ans et 274 jours

Retards, surcoûts... le méga-projet de LGV britannique a du plomb dans l'aile

Le pharaonique projet HS2 va avoir près de 7 années de retard et coûter autour de 20 milliards de livres de plus que prévu, a annoncé le gouvernement britannique. L'avenir de la ligne, sur laquelle sont engagées les majors françaises, n'est pas totalement assuré.
Il y a 5 ans et 336 jours

Chantier: à Amiens, le musée de Picardie retrouve son prestige

À six mois de sa réouverture au public, le pharaonique et ambitieux chantier de rénovation des 5 000 m2 du musée de Picardie, mené par le duo d’architectes Catherine Frenak et Béatrice Jullien, se dévoile. Visite choisie.
Il y a 6 ans et 37 jours

En Asie, les projets urbains de la Chine sur des îles artificielles inquiètent

Avec ses projets d'extension urbaine sur des îles artificielles au Sri Lanka, en Malaisie ou aux Philippines, la Chine suscite des inquiétudes en Asie et ailleurs. Dans ces trois pays, des voix de plus en plus insistantes avertissent de l'impact environnemental de ces projets pharaoniques, du manque de transparence sur leur financement et du risque de voir se développer l'endettement local.
Il y a 6 ans et 212 jours

Cemex participe au projet pharaonique d'extension en mer de la ville de Monaco

Pour agrandir son territoire, la principauté de Monaco a lancé un chantier d'urbanisation en mer avec une première phase d'extension sur 6 hectares. Pour répondre à ce projet hors norme, CEMEX s'est associé à Lafarge pour fournir les bétons nécessaires à la construction des 18 caissons de la ceinture de protection de cette infrastructure maritime. Construite par Bouygues Travaux publics, elle accueillera un nouvel Éco quartier.
Il y a 6 ans et 225 jours

Norman Foster suspend sa collaboration le gouvernement Saoudien

L'architecte anglais Norman Foster vient d'annoncer qu'il suspendait son travail pour la pharaonique cité NEOM en Arabie Saoudite suite à la mystérieuse disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul. Le projet de ville aux 500 milliards de dollars est momentanément interrompu tant que la situation autour de l'éditorialiste du Washington Post n'est pas éclaircie. Nouvelle mégalopole futuriste, NEOM serait localisée en plein milieu du désert saoudien avec une...
Il y a 6 ans et 256 jours

Le Mur "artistique" de Berlin ne sera finalement pas reconstruit

Un projet pharaonique controversé d'un artiste russe de reconstruire temporairement et en partie le Mur de Berlin ne verra finalement pas le jour, a indiqué vendredi la Ville.
Il y a 6 ans et 309 jours

Les Tours jumelles pourront voir le jour à la Défense

Le conseil d'Etat a rejeté les recours des groupes Axa et Allianz visant le permis de construire des Tours Hermitage, un projet pharaonique de tours jumelles culminant à 320 m à La Défense.
Il y a 6 ans et 312 jours

Le conseil d'État valide le projet des Tours jumelles à la Défense

Le conseil d'État a rejeté jeudi les recours des groupes Axa et Allianz visant le permis de construire des Tours Hermitage, un projet pharaonique de tours jumelles culminant à 320 m à La Défense, a annoncé le promoteur immobilier vendredi.
Il y a 7 ans et 123 jours

Le pharaonique chantier de la rénovation du Parlement britannique débattu par les députés

Punaises, égouts percés, départs d'incendie... L'immense palais de Westminster, siège des deux chambres du parlement britannique, a besoin d'urgence d'une vaste rénovation, au coût évalué à plusieurs milliards de livres, qui déchire les députés.
Il y a 7 ans et 192 jours

Le Louvre Abu-Dhabi, le bien nommé

Le Samedi 11 novembre 2017, trois jours après son inauguration officielle, le Louvre Abu-Dhabi a ouvert au public. Une réalisation pharaonique dont les travaux ont duré une décennie et qui porte la griffe de l’architecte Jean Nouvel.    
Il y a 8 ans et 3 jours

BIG et Heatherwick pour Google à Londres

La collaboration entre l'agence d'architecture danoise, le studio de design britannique et la firme américaine semble entérinée. Déjà associés pour la conception du siège de Google en Californie, BIG et le studio Heatherwick viennent de dévoiler leur projet commun pour un bâtiment Google à Londres. Ce dernier prendra place au nord de la gare de King's Cross. A chaque géant de la technologie son architecte fétiche. Alors qu'Apple inaugure progressivement son pharaonique Apple...
Il y a 8 ans et 3 jours

La méga-barge accélère sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral

CHANTIER. Dix mois après le top départ des travaux en mer de la Nouvelle route du Littoral (NRL), la 11ème pile de ce chantier pharaonique est en cours de pose sur les 48 que comportera le viaduc. Les plus lourdes d'entre elles pèsent jusqu'à 4.500 tonnes. Point d'étape.