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Résultats de recherche pour pologne

(442 résultats)
Il y a 12 jours

Augmenter la circularité grâce à la facilité d'utilisation de ReStart®

Regardez l’interview de Tarkett avec Dariusz Marnic, Responsable marketing, et Daniel Turzyński, Responsable des opérations chez Algeco Pologne et Europe de l’Est.
Il y a 47 jours

Spie poursuit son expansion en Pologne

RACHAT. Dans la lignée de sa stratégie de croissance externe, Spie a annoncé le 16 avril 2025 avoir signé un accord pour l'acquisition d'un groupe polonais, spécialisé dans les solutions d'automatisation et de gestion des bâtiments.
Il y a 141 jours

Le Groupe Apave renforce son offre de certification en Pologne avec l’acquisition d’Isocert

Apave, groupe international avec plus de 150 ans de tradition, spécialisé dans la maîtrise des risques techniques, environnementaux, humains et numériques, a annoncé le 9 janvier l'acquisition d’ISOCERT, une entreprise spécialisée et reconnue dans la certification des systèmes de Management en Pologne.
Il y a 258 jours

Eolien offshore : les prises de commandes d'Eiffage s'envolent

CONTRATS. La major, via sa filiale Smulders, a remporté deux nouveaux marchés dans le cadre du développement de parcs éoliens au large de la Pologne, portant la prise de commandes en 2024 dans le secteur à un niveau particulièrement élevé.
Il y a 328 jours

Varso Tower à Varsovie en Pologne : Le plus haut gratte-ciel de l’Union Européenne s’habille de solutions acoustiques sur-mesure en métal KNAUF CEILING SOLUTIONS

Le plus grand gratte-ciel de l’Union Européenne, d’une hauteur de 310 m, s’élève au coeur de Varsovie en Pologne. Baptisé Varso Tower et imaginé par l’agence d’architecture Foster + Partners, ce programme accueille des bureaux sur 53 étages. Il a été construit par l’entreprise HB Reavis et s’inscrit dans le complexe d’affaires Varso Place qui […]
Il y a 343 jours

knauf ceiling solutions habille varso tower varsovie le plus haut gratte ciel de l ue de solutions acoustiques sur mesure en m tal

Le plus grand gratte-ciel de l’Union Européenne, d’une hauteur de 310 m, s’élève au cœur de Varsovie en Pologne. Baptisé Varso Tower et imaginé par l’agence d’architecture Foster + Partners, ce programme accueille des bureaux sur 53 étages. Il a été construit par l’entreprise HB Reavis et s’inscrit dans le complexe d’affaires Varso Place qui se compose de deux autres tours de 90 m et 81 m. Située à l'angle de deux rues, la Varso Tower constitue la porte d'entrée de ce nouveau quartier.
Il y a 1 ans et 34 jours

7e édition des rencontres européennes de l’architecture à Metz

Après une édition consacrée à la Pologne en 2023 à Strasbourg, les trois Maisons de l’architecture de la région Grand Est organisent les 3 et 4 mai prochains les rencontres de l’architecture européennes à Metz. Cette année, la Maison de l’architecture de Lorraine met en avant l’Irlande en y accueillant trois de ses architectes les plus prestigieux. Les rencontres se dérouleront à l’Arsenal de Metz, ancienne bâtiment militaire réhabilité en 1989 par Ricardo Bofill en auditorium...
Il y a 1 ans et 130 jours

Julien TCHERNIA – Fondateur d’EKWATEUR

FOURNISSEUR D’ÉNERGIES RENOUVELABLES FRANÇAIS AUX PLUS DE 600M€ DE CHIFFRE D’AFFAIRES AVANT EKWATEUR Originaire d’Aix-en-Provence et diplômé de Telecom Bretagne, Julien Tchernia a d’abord travaillé comme ingénieur en Télécommunications. Après Brest sa carrière le mène en Pologne, en Italie, en Bourgogne et finalement en Belgique où il rejoint le groupe Altran. Après quelques années, il […]
Il y a 1 ans et 142 jours

OKNOPLAST

OKNOPLAST primavera ven 12/01/2024 - 12:29 En savoir plus sur OKNOPLAST Partager Fondée en 1994 à Cracovie, en Pologne, par Adam Placek, OKNOPLAST est une entreprise familiale qui a su s'imposer comme un acteur majeur dans le domaine de la menuiserie PVC. Dirigée aujourd'hui par Mikołaj Placek, fils du fondateur, l'entreprise a connu une expansion rapide, devenant le principal fabricant de fenêtres PVC en Pologne avant de s'étendre à l'échelle européenne dès 2004. Avec près de 3 500 points de vente répartis dans 15 pays d'Europe, OKNOPLAST se positionne comme un leader européen, produisant plus de 4000 fenêtres par jour.
Il y a 1 ans et 202 jours

Varso Tower, la plus haute tour d’Europe, a été inaugurée à Varsovie en Pologne

PlanRadar, plateforme de digitalisation des projets de construction et d’immobilier dans le Cloud, a accompagné pendant deux ans, la construction du plus haut bâtiment jamais construit dans l’union Européenne. D’une hauteur de 310 mètres de haut, ce gratte-ciel comprend 53 étages et offre une surface de 70.000 m².
Il y a 1 ans et 221 jours

Varso Tower, la plus haute tour d’Europe, a été inaugurée à Varsovie (Pologne)

Communiqué de presse – Le 18 octobre 2023 PlanRadar, plateforme de digitalisation des projets de construction et d’immobilier dans le Cloud, a accompagné pendant deux ans, la construction du plus haut bâtiment jamais construit dans l’union Européenne. D’une hauteur de 310 mètres de haut, ce gratte-ciel comprend 53 étages et […] L’article Varso Tower, la plus haute tour d’Europe, a été inaugurée à Varsovie (Pologne) est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 221 jours

Eiffage participe à la construction du premier parc éolien offshore en Pologne

CONTRAT. La filiale Smulders s'impose un peu plus sur le marché des pièces de transition avec cette nouvelle commande.
Il y a 1 ans et 236 jours

zoom sur les initiatives et ressources d di es au renforcement du r seau de revendeurs dako

Basée en Pologne, DAKO se positionne comme un acteur incontournable de la menuiserie en Europe. Elle offre une palette de solutions de menuiseries en PVC, aluminium et bois, reconnues pour leur qualité exceptionnelle et leur excellent rapport qualité-prix. Au-delà de ses produits, DAKO mise fortement sur une collaboration étroite avec ses partenaires via un programme spécifique. Alors, quelles sont ces initiatives et ressources mises à disposition pour appuyer le réseau de revendeurs DAKO en France ? Découvrons ensemble.
Il y a 1 ans et 257 jours

Kingfisher : un bénéfice en baisse au premier semestre

RÉSULTATS. Le groupe britannique d'enseignes de bricolage Kingfisher accuse une baisse de 36,5% de son bénéfice net sur le premier semestre 2023. En cause, selon l'entreprise : une situation économique tendue en Pologne et un moral des ménages au plus bas en France depuis dix ans.
Il y a 2 ans et 46 jours

Concrete roads 2023

Le 14e symposium international sur les routes en béton “Concrete roads 2023” se tiendra à Cracovie, en Pologne.
Il y a 2 ans et 78 jours

Holcim s'empare d'un spécialiste du béton préfabriqué en Pologne

ACQUISITION. Le cimentier suisse, Holcim, annonce avoir racheté un fabricant polonais de solutions préfabriquées en béton.
Il y a 2 ans et 95 jours

La France et dix États de l'UE s'unissent pour défendre l'énergie nucléaire

"L'énergie nucléaire est l'un des nombreux outils permettant d'atteindre nos objectifs climatiques, de produire de l'électricité de base et de garantir la sécurité de l'approvisionnement", affirment ces pays dans une déclaration commune signée en marge d'une réunion des ministres européens de l'Energie à Stockholm.Les 11 Etats (France, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Hongrie, Finlande, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Slovénie) s'accordent pour "soutenir de nouveaux projets" nucléaires, basés notamment "sur des technologies innovantes" ainsi que "l'exploitation des centrales existantes".Le texte prévoit des projets communs de formation, "des possibilités de coopération scientifique accrue" et le "déploiement coordonné des meilleures pratiques dans la sécurité".Le cabinet de la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avait affiché avant la réunion l'objectif de "créér une alliance du nucléaire (...) et d'envoyer un signal fort dans les différentes négociations européennes".Paris avait déjà remporté une victoire mi-février avec la proposition de la Commission européenne de considérer comme "vert" l'hydrogène produit à partir d'un mix électrique comportant du nucléaire, sous certaines conditions.Désormais, la France défend la prise en compte de cet "hydrogène bas carbone" dans un texte en discussions fixant pour chaque Etat européen des objectifs d'hydrogène renouvelable dans l'industrie ou les transports. Plusieurs Etats, dont l'Allemagne et l'Espagne, y sont totalement opposés. Dans le cadre d'une réforme du marché européen de l'électricité, la France préconise par ailleurs des contrats de longue durée à prix garanti, y compris au bénéfice de la production nucléaire, ce que refuse Berlin.Energie "stable""Le nucléaire représente 25% de notre production électrique européenne, émet moins de carbone que l'éolien et le photovoltaïque", avait martelé lundi Mme Pannier-Runacher, y voyant un outil "complémentaire" des renouvelables "pour atteindre la neutralité carbone" visée par l'UE en 2050. "Nous devons unir nos forces" pour innover et "développer de nouvelles installations", avait-elle plaidé."Etats-Unis, Royaume-Uni, Corée du Sud, Chine, Inde et même Japon envisagent le nucléaire comme moyen important de décarboner leur économie. Nous devons être sur un pied d'égalité", a-t-elle souligné.La Pologne, qui mise sur le nucléaire pour se désengager du charbon, et la République tchèque avaient salué dès lundi ce projet d'"alliance", même si ce terme n'a pas été retenu dans la déclaration finale."Les renouvelables peuvent s'avérer instables. Il faut une énergie stable et durable, faiblement carbonée: nous n'en connaissons qu'une, le nucléaire", a observé le ministre tchèque Jozef Sikela.Les onze pays signataires sont les mêmes qui soutenaient fin 2021 la reconnaissance du caractère "durable" du nucléaire, énergie n'émettant pas de CO2, dans la "taxonomie" européenne, une labellisation verte permettant de faciliter certains investissements. Ils avaient obtenu gain de cause dans le texte finalement adopté mi-2022, au grand dam des antinucléaires.La Suède, dont l'actuel gouvernement est pro-nucléaire, n'a pas signé la déclaration de mardi, étant contrainte à la neutralité durant les six mois de sa présidence du Conseil de l'UE. Elle s'est néanmoins montrée accommodante. "Nous respectons le fait que les Etats choisiront des solutions différentes pour leur transition, le but essentiel étant de se passer des énergies fossiles", a insisté la ministre Ebba Busch.L'initiative de la France intervient à l'heure où le modèle énergétique allemand, basé sur des importations de gaz bon marché, est mis à mal par la guerre en Ukraine et les efforts de l'UE pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.L'hostilité de Berlin à l'atome est partagée notamment par l'Autriche et le Luxembourg."Pour gagner la course contre le changement climatique, nous devons être rapides. Les nouvelles centrales nucléaires, c'est 15 ans de construction, deux à trois fois plus cher que l'éolien et le solaire. C'est de l'idéologie, pas du pragmatisme", a déclaré lundi le ministre luxembourgeois Claude Turmes. "Il faut se concentrer sur les solutions disponibles, bon marché, sans effets indésirables, sans danger: les énergies renouvelables", a abondé la ministre autrichienne Leonore Gewessler.
Il y a 2 ans et 95 jours

Nexity atteint ses objectifs dans un marché "en fort repli"

Le chiffre d'affaires s'est établi à 4,7 milliards d'euros l'an dernier, supérieur à l'objectif de 4,6 milliards que le groupe s'était fixé début 2022.Il recule de 2,7% par rapport à 2021, année où Nexity s'était séparé du réseau d'agences immobilières Century 21 et du spécialiste des résidences séniors Aegide-Domitys. Sans tenir compte de ces deux anciennes filiales, le chiffre d'affaires progresse de 1,7%.Nexity va proposer à ses actionnaires un dividende de 2,50 euros, comme l'année précédente.Dans la promotion de logements neufs, son coeur de métier historique, il a obtenu 18.015 réservations, 10% de moins, mais sa part de marché grimpe à 15%, mieux qu'espéré, dans un contexte général de recul très prononcé des commercialisations.Le chiffre d'affaires de cette branche augmente de 3%, à 3,39 milliards d'euros. "Notre résilience est unique dans un marché (...) en fort repli en 2022", a déclaré à la presse la PDG Véronique Bédague, qui a pris seule la tête du groupe le 1er janvier après un an et demi aux commandes en tant que directrice générale.Pour 2023, Nexity table sur un chiffre d'affaires d'au moins 4,5 milliards d'euros. Une baisse due à son recentrage sur la France, avec la cession prévue de ses activités en Pologne et au Portugal."Clairement, 2023 sera une année de transition, avec je pense une nouvelle baisse du marché du logement neuf", a dit Véronique Bédague. Le groupe anticipe une érosion temporaire de ses marges, prises en étau entre la hausse des coûts de construction et la réduction du pouvoir d'achat des acquéreurs, à cause de la forte hausse des taux d'intérêt.Il va poursuivre sa stratégie de développement de l'immobilier géré (résidences étudiantes, coworking...), qui a permis à sa branche services d'afficher un chiffre d'affaires en hause de 10%, à 938 millions d'euros. "On voit, chez nos acheteurs, que ce soit des acheteurs institutionnels ou des particuliers, qu'il y a une appétence, de plus en plus, pour tout ce qui est géré", a expliqué Véronique Bédague.La troisième branche du groupe, la promotion immobilière de bureaux, a elle souffert, avec un chiffre d'affaires en chute de 23% à 380 millions d'euros, la demande ne s'étant toujours pas relevée des conséquences de la pandémie de Covid-19.
Il y a 2 ans et 100 jours

Brutalisme et Modernisme en Pologne

[©Zupagrafika] Tour en forme de marteau, logements en panneaux préfabriqués, soucoupe volante cosmique, monolithes en béton brut… Ce sont quelques-unes des constructions de l’ère socialiste qui ont remodelé les paysages urbains polonais détruits pendant la Seconde Guerre mondiale. L’ouvrage bilingue (polonais et anglais) “Brutal Poland” permet d’explorer l’architecture moderniste et brutaliste érigée dans l’ancienne République populaire de Pologne. Mais aussi et surtout, de construire de manière ludique certains de ces édifices les plus emblématiques. En effet, la deuxième partie du livre contient neuf modèles réduits en papier pré-découpés et pré-pliés à assembler avec des instructions faciles à suivre. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de la colle ! Richement illustré de photos et de textes informatifs, “Brutal Poland” fournit un aperçu précieux des bâtiments et de leur histoire. Editeur : ZupagrafikaAuteurs : David Navarro, Martyna Sobecka et Anna CymerPrix : 36 €TTC Retrouvez l’ouvrage sur le site de l’éditeur. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 113 jours

L’Union Européenne aide Holcim sur les CCUS

Holcim a obtenu un financement européen pour ses projets de CCUS. [©Holcim] Holcim annonce avoir été choisi par l’European Union Innovation Fund, le fonds européen pour l’innovation. Et obtenu un financement de 328 M€ pour deux projets d’entreprise. Cette manne va lui permettre d’accélérer le développement de deux projets de captage et de stockage du carbone (CCUS), en Allemagne et en Pologne. Ces projets font partie de l’ambition d’Holcim de posséder 50 sites de CCUS dans le monde. « En tant que leader global des solutions de construction, Holcim a la mission de décarboner l’industrie de la construction, explique Miljan Gutovic, responsable de la région Europe. Nous sommes encouragés par ce financement dans nos technologies de nouvelle génération. Ce financement contribue à rendre les projets de CCUS plus viables et pérennes. Ce qui pourra fondamentalement transformer notre industrie pour un futur à zéro carbone. » Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 116 jours

Onduline élargit son offre grâce à sa croissance externe

Suite au rachat de Corotop il y a deux ans, Onduline propose depuis janvier 2023 Ondutiss, une large gamme d’écrans sous-toiture, de pare-vapeur et de pare-pluie fabriqués en Pologne.
Il y a 2 ans et 143 jours

Retraites : les Français sont-ils mieux lotis que leurs voisins ?

L'âge légal: comparaison n'est pas raisonL'âge légal est l'âge à partir duquel un travailleur a le droit de partir à la retraite. Cet âge ne garantit toutefois pas une retraite pleine et sans décote. En France, il est fixé à 62 ans et le gouvernement prépare actuellement une réforme pour le reporter.En comparaison, il s'établit à 67 ans en Allemagne, en Italie, au Danemark et bientôt en Espagne, à 66 ans au Royaume-Uni.Mais l'âge légal ne suffit pas à comparer la situation réelle d'un pays à l'autre, car les systèmes de retraite sont différents et la notion même d'âge légal varie beaucoup. Ce seuil est par ailleurs souvent assorti d'exceptions permettant de partir plus tôt, notamment pour les personnes ayant commencé à travailler très jeunes.D'autres indicateurs permettent une meilleure comparaison entre pays, comme l'âge de départ à la retraite réellement constaté.Les Français partent tôtAinsi, les Français quittent le marché du travail à 62,3 ans en moyenne, selon les dernières données de la Commission européenne (2019).Dans l'Union européenne, seuls les seniors de quatre petits pays partent plus tôt. Ce sont les Luxembourgeois qui prennent leur retraite le plus tôt, à 60,2 ans en moyenne.La France est en revanche très loin de l'Italie, pays de l'Union européenne où les travailleurs demandent leur pension le plus tard (65,5 ans), mais également de l'Allemagne (64,6 ans), le Portugal (64,3 ans), l'Espagne (64,2 ans).En moyenne, les habitants de l'UE prennent leur retraite à 63,8 ans. Dans la plupart des pays de l'Union, les femmes partent à la retraite plus tôt que les hommes. L'Espagne, l'Italie et la Belgique sont de rares exceptions. En France, la différence est minime, les femmes partant à 62,2 ans, contre 62,3 ans pour les hommes.Leurs retraites moins généreuses qu'au SudEn moyenne, les retraités français touchent une pension s'élevant à 54,4% de leur dernier salaire, selon la Commission.Ils sont mieux lotis que la moyenne des retraités de l'UE, qui en perçoivent 46,2%, ou que leurs homologues allemands, qui touchent en moyenne 39,8% de leur ancien salaire.La France est en revanche devancée par les grands pays du sud de l'Europe, comme l'Espagne, championne avec une pension de 77% du dernier salaire, le Portugal (74%) ou l'Italie (66,9%).Mais cette situation durera-t-elle ? La Commission européenne s'attend à voir les pensions baisser en France à 39,6% de l'ancien salaire en 2040 et à 34,7% à horizon 2070. Les retraités français seraient alors rétrogradés sous la moyenne européenne (40,4% en 2040 et 37,5% en 2070).Beaucoup d'argent consacré aux pensionsLa France consacre en moyenne 14,8% de son Produit intérieur brut (PIB) aux pensions, toujours selon la Commission.Dans l'Union européenne, seules la Grèce (15,7%) et l'Italie (15,4%) y consacrent plus d'argent.Ces trois pays dépensent beaucoup plus pour les retraites que la moyenne européenne (11,6%) et que des pays comme la Pologne (10,6%), l'Allemagne (10,3%) ou la Roumanie (8,1%).C'est l'Irlande qui ferme la marche, ne consacrant que 4,6% de son PIB aux retraites.
Il y a 2 ans et 164 jours

Comment la pandémie a-t-elle redéfini l’usage et la conception du logement dans le monde entier ?

En s'appuyant sur les données provenant de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient, PlanRadar fournit une analyse détaillée de l'influence de la pandémie sur la conception et l'usage du logement. Ainsi portée par le développement du travail à distance, la maison du futur se doit d'être davantage fonctionnelle, durable et connectée pour s'adapter aux nouveaux besoins de ses occupants. Le logement sera plus grand et modulableAujourd'hui en Europe, la République Tchèque est le pays en Europe où la surface minimum d'une pièce de vie est la plus grande : 16 m². L'Italie suit de près, avec une surface minimum de 14 m². La France semble se situer dans la moyenne (9 m²), loin des Etats-Unis (6,5 m²) et des Emirats Arabes Unis (3 m²).L'enquête de PlanRadar révèle surtout que dans la plupart des pays étudiés, la taille minimale des logements augmente, alors que les surfaces moyennes par habitant restent très disparates d'un pays à l'autre : 46 m² en Allemagne et 27,5 en Pologne par exemple. En Autriche, la taille des logements est passée de 86 m² dans les années 90 à 99,2 m² en 2015. En France, la taille minimum des logements pouvant bénéficier d'aides fiscales immobilières (Pinel) va doubler en 2023, pour passer à 28m² pour un T1. La tendance va donc vers une augmentation de la taille minimale des surfaces.Avec l'émergence du télétravail et du travail hybride, la frontière entre espace privé et espace de travail s'est progressivement amincie participant à l'émergence de nouveaux besoins et désirs de ses occupants. Ainsi, des millions de propriétaires et de locataires recherchent désormais des logements dotés d'un espace où ils peuvent travailler sans être interrompus par la vie de famille. Lorsque cela n'est pas possible, ils recherchent un mobilier flexible qui leur permet de transformer certaines pièces en bureau pendant la journée, avant de les réaménager en cuisine, salon ou chambre, la journée de travail terminée.L'étude de PlanRadar montre que les espaces multifonctionnels sont à présent une priorité dans 7 pays sur les 12 étudiés (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Slovaquie, Italie et les Émirats Arabes Unis). Certains pays comme la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Autriche affirment même que les bureaux à domicile seront une tendance clé à l'avenir.De nouvelles aspirations vers des espaces partagés et durablesDe plus en plus préoccupés par la crise climatique, les citoyens se tournent vers le « vivre durable ». Cette aspiration partagée dans la majorité des pays, se décline sous différents prismes. L'Allemagne, la France et la République Tchèque misent sur les matériaux biosourcés tandis que le Royaume-Uni priorise les maisons passives. De leur côté, les États-Unis orientent leurs efforts vers la mobilité durable avec le développement de bornes de recharge pour les véhicules électriques. Tous sont soucieux de l'impact du mobilier sur l'environnement. 9 pays sur les 12 interrogés s'attendent à ce que leurs meubles soient fabriqués à partir de matériaux recyclés, durables ou d'origine naturelle. Ainsi, quatre pays (Allemagne, Autriche, France et Hongrie) montrent un intérêt pour les meubles d'origine locale, à la fois pour soutenir les efforts de durabilité et pour éviter les retards d'approvisionnement observés pendant la pandémie de COVID-19. L'Allemagne quant à elle est le seul pays à exprimer un intérêt pour les surfaces autonettoyantes et les matériaux antibactériens.Enfin, l'enquête révèle que durabilité rime avec partage des usages. Privés d'espaces extérieurs pendant la pandémie, les habitants ont de nouvelles attentes en termes d'espaces verts. Ainsi, les Américains, les Britanniques et les Italiens sont particulièrement désireux de disposer d'un espace extérieur directement accessible depuis leur maison. Il ne s'agit pas nécessairement d'un jardin privé ; beaucoup s'intéressent aux espaces extérieurs communs.La maison connectée : une priorité pour la France et les Etats-UnisGrâce aux progrès technologiques, la domotique se développe et les maisons connectées ou « intelligentes » deviennent réalité. Ces équipements connectés doivent rendre les logements plus confortables, plus faciles à gérer et plus sûrs, mais doivent aussi permettre de réaliser des économies. C'est ce que révèle l'étude PlanRadar qui montre que l'ouverture aux technologies intelligentes se généralise dans le monde entier. Parmi les technologies les plus populaires, on retrouve les systèmes d'éclairage intelligents, les thermostats connectés et les dispositifs de sécurité domestique connectée. La France et les États-Unis sont les plus en avance de phase et prévoient l'adoption de 14 des 24 technologies répertoriées dans cette étude tels que (le thermostat et éclairage intelligents ainsi que les dispositifs de sécurité connectés).Retrouvez l'étude complète de ce troisième volet sur ce lien.*Étude menée par PlanRadar en juin 2022 sur les tendances et priorités des architectes concernant la construction, l'habitat et les bureaux du futur dans 12 pays Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Italie, Emirats arabes unis et Pologne. Les sources proviennent principalement des données publiques d'experts, d'instituts indépendants et d'organismes professionnels et gouvernementaux. En France, il s'agit principalement du Conseil national des architectes, du Ministère de la Transition écologique et de l'UNSFA.
Il y a 2 ans et 169 jours

Le bureau du futur : comment la pandémie a-t-elle profondément redéfini leur conception dans le monde entier ?

En s’appuyant sur les données provenant de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient, PlanRadar fournit une analyse de l’influence de la pandémie sur la conception et l’usage des bureaux. Ainsi, portés par le développement du travail à distance, les espaces de travail individuels tendent drastiquement à se réduire dans 80% des pays étudiés au profit du développement de bureaux davantage modulables et collaboratifs.92 % des pays s’attendent à ce que les environnements de travail flexibles se généralisent ;L’Espagne est le seul pays à prédire un déclin du travail à distance et hybride ;Les États-Unis est le pays qui a le plus augmenté la surface de bureau par employé après la pandémie (de 13,9 m2 à 18,2 m2 en moyenne) ;La France est le pays qui accorde la surface minimale légale de bureau par employé la plus élevée.Les 12 pays étudiés : Allemagne, Autriche, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni et Slovaquie.Le boom du télétravail : une dynamique généralisée…L’émergence du télétravail et du travail hybride, à savoir la possibilité pour un salarié de combiner le travail en présentiel et à distance, s’est répandu dans le monde entier depuis bientôt trois ans. L’étude de PlanRadar révèle que 22,9% de l’ensemble des salariés travaillent aujourd’hui à distance de manière occasionnelle ou permanente. Aux États-Unis, 58% des travailleurs déclarent travailler à domicile au moins un jour par semaine. L’Allemagne, la France et l’Autriche sont les pays européens où le travail à distance est le plus développé : plus de 20% des salariés y travaillent à distance de manière exclusive ou très régulière (au moins plusieurs fois par semaine) . En Europe centrale et orientale, cette tendance est moins suivie : seuls 8,3% des employés hongrois et 7% du personnel polonais travaillent exclusivement à domicile.Le travail à distance peut ainsi être considéré comme un moyen de faire baisser le ratio coût/employé : les pays qui développent le plus le travail à distance sont également ceux dont la loi impose le plus de m² par travailleur, comme la France (10m²), l’Allemagne ou l’Autiche (8m² chacun). L’Espagne (4m²) s’attend à un déclin du télétravail, et la Pologne (2m²) n’y a que peu recours.L'augmentation du nombre de travailleurs à distance a durablement transformé la manière d’occuper les espaces de travail. Le bureau est aujourd’hui devenu davantage un lieu de collaboration, modulable en fonction des besoins. Un changement de paradigme qui a également encouragé le développement du bureau flexible (sans place attitrée) et des espaces de coworking.En faveur du développement de bureaux flexibles et des espaces de co-workingCertains pays comme le Royaume-Uni et les Etats-Unis en sont particulièrement friands. Le Royaume-Uni comptait déjà en 2020 près de 6.075 espaces flexibles et de coworking, soit 9,5 millions de m². Un chiffre qui devrait quasiment doubler pour atteindre 15,5 millions de m2 d’ici 2023. Les États-Unis comptent 6.200 espaces de coworking en 2022. Dans son ensemble, l’Europe occidentale a également développé une affinité pour les espaces de coworking : l’Allemagne en recensait 1.200 en 2020, tandis qu’en 2021, la France en comptait 2.787 et l’Espagne 1.483, l’Italie et les pays de l’Est comme la Slovaquie sont en retard. D’autres pays, à l’image de la Hongrie, enregistrent même une baisse du nombre d’espaces de coworkings ces dernières années.Des bureaux davantage fonctionnels et collaboratifsMoins fréquentés, les salariés attendent de leurs bureaux d’être davantage ouverts et mieux adaptés au travail en groupe et aux activités en équipe. Cet intérêt croissant pour les espaces flexibles implique la mise en place de cloisons mobiles, de salles de réunion modulaires et de mobilier léger qui permettent d'adapter l'aménagement du lieu de travail aux fluctuations des effectifs et des besoins de l'entreprise.La conception des bureaux dans le monde prend également en compte des enjeux environnementaux : concevoir des bureaux durables est considéré comme une priorité dans la majorité des pays étudiés pour contribuer à l’atteinte des objectifs carbone.Retrouvez l’étude complète de ce deuxième volet sur ce lien.
Il y a 2 ans et 177 jours

oknoplast france fete ses 10 ans avec une croissance de plus de 30 entre 2020 et 2021

Le Groupe OKNOPLAST, dont le siège est basé à Cracovie en Pologne, est une entreprise familiale spécialisée dans la production de fenêtres PVC, portes et volets roulants. Créé en 1994, le Groupe remporte des succès spectaculaires sur son marché et a connu, en 2021, une année record avec un chiffre d’affaires qui inscrit une croissance de +25 % par rapport à 2020. Le chiffre d’affaires France a lui aussi connu une progression remarquable avec plus de 30 % de croissance, passant de 38 millions en 2020 à 50 millions d’euros en 2021 (estimation de 60 millions pour 2022).
Il y a 2 ans et 179 jours

Christian Bouigeon, nouveau Président du FILMM

Ingénieur diplômé de l’école ESPCI Paris – Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de Paris – il débute sa carrière en tant qu’ingénieur de recherche au sein du Groupe Saint-Gobain. Il l’a poursuivie dans différentes entités du Groupe en France et en Pologne. Occupant des fonctions de Direction Générale depuis 2004, il a été nommé à la Direction Générale des marques Isover et Placo France depuis mai 2021.Christian Bouigeon et les membres du FILMM souhaitent rappeler le rôle fondamental de l’isolation pour une véritable sobriété énergétique des bâtiments. A l’heure du dérèglement climatique et des crises énergétiques, des décisions fortes doivent être prises sur la rénovation des bâtiments en France en utilisant tous les dispositifs incitatifs et financiers pour passer à l’action.Les adhérents du FILMM (Eurocoustic, Isover, Knauf Insulation, Rockwool, Ursa), produisant tous en France, proposent des laines minérales de verre et de roche permettant de répondre à cette urgence collective.« Je suis très heureux de prendre la présidence du FILMM et de pouvoir m’associer à l’ensemble de ses membres pour valoriser le rôle fondamental que joue l’isolation dans la sobriété énergétique des bâtiments et la réduction de leurs émissions de CO2. » - Christian Bouigeon
Il y a 2 ans et 186 jours

Michel Virlogeux, docteur honoris causa de l’Ecole polytechnique de Wroclaw

« Je suis honoré, car je ne suis qu’un concepteur de ponts et un ingénieur qui enseigne la conception et la construction », a déclaré Michel Virlogeux, lors de la cérémonie de remise du titre de docteur honoris causa de l’Ecole polytechnique de Wroclaw, en Pologne. [©PWr] Le titre de docteur honoris causa a été décerné à Michel Virlogeux par l’Ecole polytechnique de Wroclaw (PWr). C’est une reconnaissance pour celui qui a conçu des ouvrages exceptionnels en France et à l’international. A l’image du viaduc de Millau ou du pont Yavuz Sultan Selim, sur le Bosphore, en Turquie. D’ailleurs en Pologne, il est intervenu sur de nombreux ponts, notamment le viaduc le long de l’A1, à Milówka ou le pont routier, actuellement en construction sur l’Oder, à Kostrzyn. Depuis des années, il coopère avec la Faculté de génie civil de l’Ecole polytechnique de Wroclaw. Il est déjà venu à l’université deux fois en 2010 et en 2013, publiant des articles clefs lors de séminaires scientifiques et techniques. Lire aussi : Michel Virlogeux, quid de l’entretien des ponts après Gênes ? « Je suis honoré, car je ne suis qu’un concepteur de ponts. Ainsi qu’un ingénieur qui enseigne la conception et la construction, a déclaré Michel Virlogeux lors de la cérémonie. Créer et ériger des ponts est une partie spécifique de l’architecture. Mais très importante pour la qualité de vie dans la région où ils sont construits, ainsi que pour la communication et le transport dans nos communautés. » Retour sur son parcours En 1967, Michel Virlogeux est diplômé de l’Ecole polytechnique de Palaiseau, près de Paris. Et en 1970, de l’Ecole nationale des ponts et chaussées. Il obtient son doctorat en ingénierie de l’université Pierre et Marie Curie, à Paris, en 1973. Et un doctorat honorifique de l’université de Loughborough (Royaume-Uni), en 2009. De 1970 à 1973, il se rend en Tunisie pour participer à la construction du réseau routier. En janvier 1974, il entre au département du Service technique d’études des routes et autoroutes (Setra). Ceci, dans la direction de la conception des ponts en béton. En 1980, il devient chef de division responsable des ponts et, en 1987, de la division des ponts en acier et béton. Pendant vingt ans, il concevra plus de 100 ponts, y compris le Pont de Normandie. En 1995, il quitte l’administration française et assure les fonctions d’ingénieur conseil indépendant. Dans ses réalisations principales, on doit noter sa participation à la construction de la seconde traversée du pont sur le Tage (pont Vasco de Gama), à Lisbonne. Avec Norman Foster, la conception du viaduc de Millau en France, et son travail sur le double viaduc TGV d’Avignon. De nombreux ouvrages auxquels il a collaboré ont reçu des récompenses françaises ou internationales. Les travaux de Michel Virlogeux ont contribué aux directives françaises de conception des ponts en béton précontraint et des ponts à haubans. Qui sont utilisées par les ingénieurs du monde entier. Actuellement, il travaille comme expert indépendant dans le domaine de l’ingénierie des ponts, à travers le monde.
Il y a 2 ans et 192 jours

Christian Bouigeon, nouveau Président du FILMM (Syndicat des Fabricants d’Isolants en Laine Minérale Manufacturée)

Christian Bouigeon a été élu à la Présidence du FILMM et succède à Pierre-Emmanuel Thiard, appelé à d’autres fonctions.Ingénieur diplômé de l’école ESPCI Paris – Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de Paris – il débute sa carrière en tant qu’ingénieur de recherche au sein du Groupe Saint-Gobain. Il l’a poursuivie dans différentes entités du Groupe en France et en Pologne. Occupant des fonctions de Direction Générale depuis 2004, il a été nommé à la Direction Générale des marques Isover et Placo France depuis mai 2021. Christian Bouigeon et les membres du FILMM souhaitent rappeler le rôle fondamental de l’isolation pour une véritable sobriété énergétique des bâtiments. A l’heure du dérèglement climatique et des crises énergétiques, des décisions fortes doivent être prises sur la rénovation des bâtiments en France en utilisant tous les dispositifs incitatifs et financiers pour passer à l’action.Les adhérents du FILMM (Eurocoustic, Isover, Knauf Insulation, Rockwool, Ursa), produisant tous en France, proposent des laines minérales de verre et de roche permettant de répondre à cette urgence collective. Je suis très heureux de prendre la présidence du FILMM et de pouvoir m’associer à l’ensemble de ses membres pour valoriser le rôle fondamental que joue l’isolation dans la sobriété énergétique des bâtiments et la réduction de leurs émissions de CO2.Christian Bouigeon
Il y a 2 ans et 194 jours

Aliénor Ciments : Le principe de proximité

Avec Aliénor Ciments, l’industriel Cem’In’Eu met son premier outil de production en service à Tonneins, en Nouvelle-Aquitaine. [©ACPresse] Cement Innovation in Europe – ou Cem’In’Eu, pour faire simple – est né en 2015, avec une concept simple en tête. « L’idée était de créer une offre nouvelle en matière de ciments, plus adaptée aux besoins des acteurs locaux et de grande proximité. Ceci, dans les principales zones économiques du pays », résume Vincent Lefebvre, président de Cem’In’Eu. Aujourd’hui, le premier site industriel répondant au nom d’Aliénor Ciments est en service à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, en Nouvelle-Aquitaine. « Cette commune possède une localisation idéale, car proche des grands centres de consommation que sont Toulouse et Bordeaux. Le marché de cette région représente une demande de l’ordre de 3 Mt/an de ciment. Par ailleurs, le site est proche de la ligne de chemin de fer Bordeaux – Toulouse, ce qui facilite l’approvisionnement en matières premières. » A commencer par le clinker, importé d’Espagne jusqu’au port de Bordeaux, avant de rejoindre Tonneins dans des conteneurs spéciaux, par train. « L’embranchement ferroviaire est la clef de notre modèle économique, explique Vincent Lefebvre. Chacune de nos unités de production en bénéficiera. » Le train est même l’avenir pour Cem’In’Eu. Une locomotive diesel a un rendement de CO2/t de marchandises transportées 7 à 8 fois moindre qu’un poids lourd. « Les transports massifs devraient toujours se faire par le rail. » Une gamme de 4 ciments Le clinker est acheminé par train depuis Bordeaux, dans des conteneurs spéciaux. [©ACPresse] Le pont roulant assure l’alimentation du basculeur, qui permet de vidanger les conteneurs. [©ACPresse]Une fosse dépoussiérée permet de réceptionner le clinker issu des conteneurs de transport. [©ACPresse]D’une capacité de 4 500 t, le hall assure aussi le stockage du calcaire et du gypse. Au fond se situent les trémies d’alimentation dédiées du broyeur. [©ACPresse] Le dispositif de réception du clinker bordelais sera renforcé dans un second temps par un terminal basé à Sète, dans les Bouches-du-Rhône. Celui-ci pourra accueillir et stocker quelque 60 000 t de clinker Il approvisionnera ainsi l’usine de Tonneins, puis celle de Porte-lès-Valence, dès qu’elle sera opérationnelle. Avec une capacité annuelle de 240 000 t, l’usine de Tonneins sera en capacité de produire 8 % des besoins locaux en ciment. Disponibles depuis quelques mois et bénéficiant d’un marquage CE, les produits proposés sont au nombre de quatre. Ils s’appellent CEM I 52,5 R, CEM II/A-LL 42,5 R et N, et CEM II/B-LL 32,5 R. Aucun CEM III n’est prévu au programme… « Mais nous espérons obtenir le droit d’usage de la marque NF au cours de l’été 2019 », affiche Vincent Lefebvre. Un train complet compte 21 wagons transportant chacun 2 conteneurs de 20 pieds renfermant entre 31 t et 32,5 t de clinker, soit une charge utile totale de l’ordre de 1 350 t. « C’est l’équivalent de 52 semi-remorques sur la route ! » Entrée dans l’enceinte de l’usine sur sa voie dédiée, la rame est divisée en 2 parties pour simplifier les manœuvres de déchargement. Le pont roulant saisit les conteneurs pleins qu’il met en stock, et dépose en échange sur les wagons les conteneurs vides. L’opération est gérée de manière automatique et combinée avec les mouvements de la rame. Elle est achevée en moins de 6 h. Le cœur de l’usine Cœur de l’usine, le broyeur à boulets InterCem offre un diamètre de 3,20 m pour 10 m de long. La puissance installée de l’équipement est de 1 300 kW. [©ACPresse] Le pont roulant assure en parallèle l’alimentation du basculeur, dont le rôle est de vidanger, en toute sécurité, les conteneurs dans le hall de stockage des matières premières, via une fosse dépoussiérée. De là, une chargeuse sur pneumatique équipée d’un godet de 4 700 l reprend le clinker pour le déverser dans la trémie d’alimentation dédiée du broyeur. D’une capacité de 4 500 t, le hall assure aussi le stockage du calcaire et du gypse, les deux autres additions principales du ciment. Chacune de ces matières premières, dont des partenaires locaux assurent la fourniture, bénéficie de sa propre trémie d’alimentation du broyeur. Les capacités en sont de 80 t pour le calcaire et 35 t pour le gypse. Avec ses 250 t, celle du clinker est plus imposante. Cœur de l’usine, le broyeur à boulets est signé InterCem. Fonctionnant en circuit fermé en association avec un séparateur vertical de haute performance de même marque. D’un diamètre de 3,20 m pour 10 m de long, le broyeur est séparé en 2 compartiments. Le premier assure un broyage grossier, et le second, le broyage fin. La puissance installée de l’équipement est de 1 300 kW, tandis que la séparation finale est réalisée par filtre Air Jet, d’un débit de 70 000 m3/h. Afin de ne générer aucune nuisance, l’ensemble du bâtiment “broyeur” est étanche et insonorisé. Des sacs en polyéthylène Le stockage des produits finis est réalisé dans 6 silos de 500 t unitaire. [©ACPresse]Les 2 ponts de chargement sont chacun alimenté par 4 silos différents. [©ACPresse]Développée par Haver & Boecker, l’ensacheuse Adams assure le conditionnement des ciments en sacs. [©ACPresse] Le stockage des produits finis est réalisé dans 6 silos de 500 t unitaire, placés au-dessus de 2 ponts de chargement. Chacun d’eux peut être alimenté par 4 silos différents. Le chargement des semi-remorques est géré en automatique par bornes de commande. Une partie de la production est proposée en sacs. La ligne d’ensachage peut être approvisionnée à partir de 4 silos également. Pour ce conditionnement, Aliénor Ciments a fait le choix de sacs en polyéthylène (PE). Une première en France pour le ciment. « Tels qu’ils sont conçus, les sacs multi-couches en papier sont impossibles à recycler, contrairement aux sacs PE, justifie Vincent Lefebvre. Ce matériau peut être valorisé 7 fois et un sac de ce type peut aussi servir pour les gravats, sans risque de se percer. » L’autre avantage est de proposer une solution 100 % étanche et refermable à l’aide d’une pince prévue à cet effet et faisant office de poignée de transport. Fini les ciments qui font prises à l’intérieur même du sac… Développée par Haver & Boecker, l’ensacheuse est de type Adams. Elle offre 10 stations de remplissage. Elle est alimentée en sacs PE d’une épaisseur de 150 µm à partir d’une bobine. L’ensacheuse assure la découpe, la soudure du fond, le remplissage et la soudure du dessus. Le débit de l’unité est de 1 100 sacs de 35 kg/h. Commander via son smartphone Pour ce conditionnement, Aliénor Ciments a fait le choix de sacs en polyéthylène (PE). Une première en France pour le ciment. [©ACPresse] Aliénor Ciments commercialise son offre en sacs sous la marque “Le Ciment Européen”. Deux qualités sont disponibles, à commencer par le CEM II/B-LL 32,5 R en conditionnement de 35 kg. Là, l’industriel offre le choix entre une palette classique de 1,47 t (ou 42 sacs), et une palette réduite de 980 kg (ou 28 sacs). Le second ciment est le CEM I 52,5 R en conditionnement de 30 kg. « Au cours des prochains mois, nous prévoyons de proposer notre CEM II/B-LL 32,5 R en un sac de contenance réduite à 20 kg et équipé d’une poignée », dévoile Vincent Lefebvre. Côté clients, Cem’In’Eu vise les producteurs de BPE comme les préfabricants indépendants pour le ciment proposé en vrac. Et les petits professionnels et les particuliers pour le ciment vendu en sacs. Pour en faciliter la commercialisation, l’industriel va déployer son application pour smartphones Cem’In’App. Une manière simple et rapide de commander et de se faire livrer une palette au minimum, dans la zone de chalandise de l’usine. Le dispositif Cem’In’Eu, en France et au-delà… Aliénor Ciments constitue la première des cinq implantations françaises de Cem’In’Eu. Les autres ouvriront leurs portes en Alsace (qui fournira aussi le Sud de l’Allemagne et la Suisse), en Auvergne - Rhône-Alpes. Mais aussi en Bourgogne - Franche-Comté et dans les Pays de la Loire. Deux autres usines sont prévues hors de nos frontières. La première dans le port de Gdynia, sur la mer Baltique, en Pologne, et la seconde, à proximité de Londres, au Royaume-Uni.   Frédéric Gluzicki
Il y a 2 ans et 206 jours

Oknoplast France fête ses 10 ans avec une croissance de plus de 30% entre 2020 et 2021

Le chiffre d’affaires France a lui aussi connu une progression remarquable avec plus de 30% de croissance, passant de 38 millions en 2020 à 50 millions d’euros en 2021 (estimation de 60 millions pour 2022).Aujourd’hui présidé par Mikołaj Placek, fils du fondateur du Groupe, OKNOPLAST a réussi à devenir une marque solide et reconnue, comptant parmi les leaders dans le domaine de la menuiserie en Europe. « Nous répondons aux besoins du marché et investissons beaucoup dans des outils de production à la pointe de l’inno-vation. Nous sommes actuellement dans le top 3 des fabricants de fenêtres PVC et nous souhaitons aller plus loin. Nous disposons du deuxième plus grand réseau de vente et nos clients français apprécient la qualité des produits OKNOPLAST et notamment le design moderne et la technologie supérieure de notre marque. » explique Mikołaj Placek.Acteur mondial, OKNOPLAST est présent dans 19 pays en Europe (Autriche, République Tchèque, France, Allemagne, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Italie, Scandinavie…) et poursuit sa politique d’internationalisation avec de nouvelles implantations en Suède, Belgique, États-Unis, Portugual, Espagne et au Maroc. Depuis ses 4 usines qui produisent plus de 1,5 million de fenêtres chaque année, le fabricant a équipé, sur les six dernières années, l’équivalent de la population d’une ville comme Barcelone.
Il y a 2 ans et 240 jours

Les réserves françaises de gaz sont remplies à 100% selon la Commission de régulation de l'énergie

"La campagne de remplissage des stockages pour l'hiver 2022/2023 se termine avec des stockages remplis à plus de 99%", a indiqué dans un communiqué la CRE, la France devenant ainsi le troisième pays européen après la Belgique et le Portugal à remplir au maximum ses capacités de stockage de gaz naturel.Avec 130 TWh, ces réserves, qui ont atteint un "niveau supérieur à la moyenne des dernières années", représentent "environ 2/3 de la consommation hivernale des PME et des particuliers" en France, détaille-t-elle.La Commission met en garde contre "des situations de tension néanmoins possibles en fonction des conditions du passage de l'hiver". "Un effort collectif massif visant à réduire nos consommations d'énergie, associant entreprises, administrations, collectivités et particuliers, est donc indispensable", assène-t-elle.Une vision partagée par les deux sociétés chargées du stockage, Storengy, filiale d'Engie, et Teréga: "Afin d'anticiper d'éventuelles situations de tension dans les mois à venir, une utilisation raisonnée des stockages ainsi qu'un effort de sobriété sur les consommations de gaz et d'électricité apparaissent nécessaires dès maintenant", ont-elles affirmé dans un communiqué commun."Ce taux de remplissage des stockages confirme la fiabilité du système et des infrastructures gazières françaises", a salué le PDG de Teréga, Dominique Mockly, dont l'entreprise stocke un quart du gaz en France, principalement sur des sites situés dans le sud-ouest du pays.Les trois quarts restant sont répartis sur 14 sites de stockage éparpillés sur tout le territoire et opérés par Storengy, dans des sites souterrains naturels tels que des nappes aquifères.L'objectif du gouvernement de remplir les capacités de stockage du pays en gaz naturel d'ici novembre est donc atteint alors que les exportations de gaz russe vers la France sont totalement taries depuis le 1er septembre.Il doit présenter jeudi son "plan de sobriété énergétique", visant à mobiliser tous les secteurs de la vie économique et sociale pour réduire de 10% la consommation française d'énergie en deux ans et aider le pays à affronter un hiver tendu.Storengy et Teréga ont insisté sur les deux scénarios envisagés pour cet hiver. "Un hiver moyen sans pointe de froid marquée, montre un système globalement équilibré", écrivent-ils même s'il y a "peu de marge de manoeuvre".Mais en cas de vague de froid sévère ou durable, "le déficit hivernal peut atteindre 16 TWh, ce qui représente 5% de la consommation hivernale", préviennent les deux entreprises. Des mesures de sobriété seront alors essentielles pour éviter les coupures et malgré cela, "toutes les sources devront alors être mobilisées" pour satisfaire la consommation.Outre la France, la Belgique et le Portugal, la Pologne a aussi ses réserves presque pleines, avec un taux de remplissage de 98,34% selon la base de données de Gas Infrastructure Europe. En moyenne, les pays de l'Union européenne ont rempli leur capacité de stockage à 89%, en anticipation d'un hiver inédit sans gaz russe.Le pays le moins bien loti est la Lettonie, avec 52,75%.
Il y a 2 ans et 241 jours

Crises climatique, démographique et énergétique : comment chaque pays redéfinit ses priorités pour construire la ville de demain ?

Si en France, le secteur de la construction a déjà entamé sa propre transformation, qu’en est-il des autres pays européens et outre-Atlantique ? Comment envisagent-ils ces défis ? Quelles sont leurs priorités et leurs bonnes pratiques en matière de construction et d’habitat pour façonner la ville de demain ?Pour répondre à ces questions, PlanRadar, plateforme européenne de digitalisation des projets de construction et d’immobilier dans le Cloud, a étudié les principales tendances de construction de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient. L’entreprise livre aujourd’hui les résultats du premier volet de son enquête en trois parties, intitulée l’« Architecture du futur », et révèle les principales similitudes et divergences observées entre les pays dans le secteur de la construction. Les deux autres chapitres concerneront l’habitat et les bureaux de demain.Les 12 pays étudiés : Allemagne, Autriche, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni et SlovaquieRendre la construction plus durable et résiliente : un objectif partagé par une majorité de paysDans le monde, près de 2/5 des émissions de CO2 sont émis par le secteur du bâtiment (construction, usage et démolition). D’après l’enquête de PlanRadar, la plupart des pays étudiés considèrent la question environnementale comme une tendance moteur pour l’avenir du secteur. Ainsi tous les pays à l’exception des Etats-Unis et de la Hongrie, estiment qu’atteindre la neutralité carbone dans le secteur de l’habitat est un levier prioritaire. Pour y parvenir, ils misent majoritairement sur la réduction des émissions de CO2 lors du processus de construction et croient, dans une plus faible mesure, à l’accélération de l’intégration des énergies renouvelables dans les bâtiments par le biais de l’installation de panneaux solaires ou encore de pompes à chaleur géothermiques.Du côté de l’urbanisation, dans 10 pays sur 12, les architectes considèrent le développement de la piétonnisation au cœur des villes comme une tendance forte et voient en l’installation des infrastructures de proximité, une mesure efficace pour réduire l’utilisation de la voiture, à l’instar du concept de la ville « du quart d’heure » étudié par de nombreuses capitales.Seuls la Pologne et les Etats-Unis ne semblent pas considérer le potentiel piétonnier comme une bonne pratique pour rendre l’urbanisation plus durable. Aux États-Unis, cela pourrait être une simple question de faisabilité : la plupart des villes du pays ont été historiquement conçues pour l’utilisation de la voiture. Ainsi, la facilité d’accès à pied n’est souvent pas une option réaliste compte tenu de leur disposition préexistante.Si la plupart des pays ont pris conscience de l’urgence d’œuvrer en faveur de la réduction de l’impact carbone du secteur, les solutions identifiées par chaque pays en vue de sa réalisation, différent.…mais des moyens différents pour y parvenirFace au changement climatique, 5 pays sur 12 (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France et Italie) considèrent la résilience du secteur de la construction comme une tendance à prioriser. Un choix qui s’explique notamment par la position géographique de ces pays qui les rend davantage vulnérables aux catastrophes naturelles. Ces pays préconisent ainsi d’intégrer davantage les nouveaux bâtiments dans leur environnement (optimisation de l’orientation de l’habitat, utilisation de la lumière naturelle) tout en considérant ses potentiels risques.Cette résilience passe également, pour 6 d’entre eux (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque), par la réhabilitation ou la réutilisation de l’existant. Cette pratique reconnue pour diminuer le bilan carbone du secteur est donc loin d’être généralisée sur le globe. En cause, la rénovation nécessite des compétences complémentaires à celles nécessaires à la construction neuve, qui ne sont pas acquises de manière uniforme selon les pays.Seuls les États-Unis encouragent les architectes à se concentrer majoritairement sur la durabilité des chaînes d’approvisionnement. Les Émirats Arabes Unis sont quant à eux les seuls à considérer que des bâtiments plus petits et de moindre hauteur contribueront à rendre l’urbanisation plus durable ; un constat issu d’une expérience éprouvée dans la construction et la gestion d’immeubles de grande hauteur.L’utilisation de nouveaux matériaux : une tendance clé pour réduire l’impact carbone de la constructionÀ elle seule, la production de béton neuf représente aujourd’hui environ 7% des émissions mondiales de CO2. L’enquête de PlanRadar met en évidence un engouement pour 7 pays autour de l’utilisation de matériaux recyclés (Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Emirats arabes unis, Autriche, Pologne, République tchèque). Une tendance qui s’accélère et qui permet d’éviter les émissions liées à leur extraction et leur fabrication initiales.Alors que 8 pays manifestent leur intérêt pour les matériaux tels que le bois, le chanvre, ou encore la paille, 3 autres pays (Espagne, Italie et Pologne) estiment que l’utilisation du mycélium (champignons) est une tendance d’avenir.L’Italie est d’ailleurs le pays le plus en avance de phase, puisque c’est l’endroit où les experts envisagent le plus grand nombre de nouveaux matériaux à utiliser par les architectes dans la construction du futur. Il s’agit, entre autres, d’éléments tels que le graphène, les peintures photocatalytiques écologiques, le nylon régénéré, les matériaux composites et le béton renforcé de fibres de carbone. De son côté, la France est l’unique pays des 12 à citer le lin comme matériau d’avenir pour la construction.De son côté, le Royaume-Uni est le seul pays à manifester un intérêt pour le béton biosourcé et la France est la seule à s’intéresser au béton translucide.D’autres pays sont, à l’inverse, plutôt réticents en matière d’expérimentation de nouveaux matériaux. Par exemple, selon la Hongrie, le bois et le bois lamellé-croisé sont les seuls « nouveaux » matériaux qui seront utilisés au cours des prochaines années. A contrario, les Émirats arabes unis ne manifestent leur intérêt que pour les « matériaux intelligents ».Retrouvez l’étude complète de ce premier volet à ce lien.*Etude menée par PlanRadar en juin 2022 sur les tendances et priorités des architectes concernant la construction, l’habitat et les bureaux du futur dans 12 pays Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Italie, Emirats arabes unis et Pologne. Les sources proviennent principalement des données publiques d’experts, d’instituts indépendants et d’organismes professionnels et gouvernementaux. En France, il s’agit principalement du Conseil national des architectes, du Ministère de la Transition écologique et de l’UNSFA.
Il y a 2 ans et 254 jours

Cantillana passe sous giron Holcim

Holcim a complété le rachat de Cantillana. [©Cantillana] Holcim annonce avoir complété l’acquisition du Belge Cantillana, spécialiste des produits de gros œuvre, des enduits de façade et des granulats. Les bénéfices de Cantillana sont estimés à 80 M€ pour 2022. Les 200 employés et les neuf usines de production de la marque passent donc dans le giron d’Holcim. Avec les achats récents de PRB en France, de PTB-Compaktuna en Belgique et d’Izolbet en Pologne, Holcim renforce sa présence sur les marchés allemands, belges, français et hollandais. Les actifs et les solutions de la marque belge rejoignent le catalogue “Solution et Produits” d’Holcim. Lire aussi : Holcim en passe de racheter Cantillana « Je suis heureux d’accueillir tous les employés de Cantillana dans la famille Holcim, déclare Miljan Gutovic, responsable des marchés Europe, Moyen-Orient et Afrique d’Holcim. Cet achat constitue une nouvelle avancée dans l’expansion de notre catalogue “Solutions et Produits”. Et une progression dans notre “Stratégie 2025 -accéléré la croissance verte”. Ainsi, cette acquisition renforce notre présence en Europe. Notamment sur les secteurs de la rénovation, et des solutions d’efficience énergétique. » Cantillana a été fondée en 1875 à Sint-Niklaas, en Belgique. La société avait été acquise en 1982 pour la compagnie Stadsbader Group.
Il y a 2 ans et 262 jours

Entretien avec Pierre Knoché, DG France de Kiloutou

D’où vient Kiloutou ? Depuis quand l'entreprise existe-elle ?Pierre Knoché : Le groupe Kiloutou a été fondé en 1980 par Franky Mulliez avec la volonté de devenir la première chaîne française de location de petits matériels et outillage. Tout a commencé avec 3 agences dans le Nord, aujourd’hui elles sont 564 réparties en France, en Allemagne, Espagne, Italie, Pologne et depuis peu au Danemark et au Portugal. Aujourd’hui la société s’est considérablement développée avec un élargissement de sa gamme sur le matériel de terrassement, d'élévation et de véhicules et l'extension à l'international. Le parc matériel compte actuellement 265.000 matériels.Quelle est la place de Kiloutou sur le marché ? Comment décririez-vous l’évolution du marché de la location de matériel ?Pierre Knoché : Kiloutou est actuellement le 3ème loueur de matériel européen et 95% des clients sont des professionnels (aussi bien les grands acteurs du BTP, que les artisans ou les industriels).L’évolution du marché de la location de matériel est désormais orientée vers la lutte contre le réchauffement climatique :On sait que 20% des émissions de CO2 d’un chantier sont liées au fonctionnement du matériels (Etude Carbone 4 pour la FNTP - périmètre France). De sa fabrication à sa fin de vie, en passant par son usage et sa maintenance, un matériel à motorisation électrique rechargée sur le réseau, à hydrogène vert ou biogaz, permet jusqu’à 60% de réduction des émissions de CO2 par rapport à un modèle thermique.Notre principale préoccupation est donc de pouvoir proposer des matériels plus respectueux de l’environnement et moins émetteurs de CO2, sans faire de compromis sur leur performance. Désormais nous devons composer avec un mix énergétique (électrique, hybride, H2 et les biocarburants qui ont chacun leurs limites). Ces nouvelles technologies manquent encore de maturité (manque d’infrastructures de recharge à proximité des chantiers par exemple), mais nous ne pouvons pas passer à côté étant donné les avantages qu’elles apportent : réduction des émissions de CO2 et de particules fines, mais également des nuisances sonores pour les riverains ou encore des vibrations pour les compagnons.Ces grandes évolutions supposent aussi que l’on accompagne nos équipiers : notre force commerciale, formée à analyser chaque chantier pour déterminer le parfait mix usage / performance ; et dans nos ateliers, nos équipes techniques qui seront garantes de la pérennité de cette flotte.Quelles innovations pensez-vous avoir apporté au secteur ?Pierre Knoché : Dès 2007, Kiloutou a formalisé une stratégie RSE d’ampleur et est devenu en 2012 le premier loueur à établir le bilan carbone de ses locations. En 2012 nous avons signé le Global Compact qui nous engage à aligner notre stratégie sur 10 principes touchant les droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.Plus récemment, en 2021, Kiloutou a lancé la gamme iMPAKT qui réunit plus de 3500 matériels électriques ou hybrides, tous recensés dans le Guide des Matériels alternatifs, qui permet aux clients de comparer chaque matériel avec son équivalent thermique et ainsi de rendre compte des économies de carburant réalisées et les émissions de CO2 et de bruit évitées.Par la même occasion, le Groupe a lancé la première édition des Rencontres du Matériel Durable (RMD), qui réunit fabricants, clients et fédérations professionnelles afin de débattre et d’imaginer les solutions des chantiers de demain. Parce qu’il est évident que pour atteindre nos objectifs de réduction des émissions carbone à tous, c’est ensemble que nous devons travailler.Grâce aux études commandées par Kiloutou aux cabinets Carbone 4 et Arthur D.Little, les participants ont pu peser les pour et les contres des diverses énergies alternatives et avoir un aperçu du mix énergétique projeté à 2030 suivant deux scénarios : l’un conservateur, l’autre plus agressif. Ils ont également débattu de plusieurs propositions qui seront faites au Gouvernement. Rendez-vous est déjà donné en février prochain pour la 4ème édition.Et parce que la RSE comprend évidemment l’environnement, mais aussi l’Humain, Kiloutou s’est doté depuis plusieurs années d’une gamme de matériel dédiés à la sécurité et l’ergonomie sur les chantiers nommée Kare. On y retrouve notamment l’ergosquelette - qui permet de soulager les épaules dans une posture bras hauts, le gabarit laser - qui crée une frontière invisible pour éviter l’intrusion sur des chantiers à risque, le gilet connecté - qui prévient le risque de heurt engin-piéton, et le bras 0 gravité - qui soutient le poids d’un outil (jusqu’à 15kg) sans altérer la dextérité de son utilisateur. Ces dispositifs sont imaginés et conçus par des entreprises partenaires et nous fournissons à nos clients tout le conseil et leur mise en place directement sur les sites et chantiers.Quelle est la direction stratégique de Kiloutou dans les années à venir ? Avez-vous notamment des projets en cours en termes de digitalisation ?Pierre Knoché : Kiloutou a lancé son premier site internet vitrine en 2000. Aujourd’hui, il permet d’obtenir un devis et de réserver son matériel en ligne. Il est agrémenté de tutos vidéos pour permettre aux utilisateurs d’être le plus autonome possible. L’objectif est aujourd’hui de le rendre toujours plus personnalisé pour le client et d’en faire un réel apporteur d’affaires pour nos agences.Dans les en-cours, nous finalisons actuellement des projets qui avaient été mis en stand-by durant la crise sanitaire, notamment Youse : un système de partage de matériels qui vise principalement les clients industriels. L’objectif est de leur permettre, à travers une interface digitale, de mettre à disposition l’ensemble des matériels détenus ou loués à leurs équipes et prestataires et d’organiser un système de réservation. Cela permet d’amortir l’investissement, de limiter le nombre de matériels (et les émissions qui les accompagnent) sur un seul et même site et de verrouiller la responsabilité de chaque utilisateur.Nous poursuivons également notre partenariat avec l’entreprise Apizee pour la visio-assistance. L’objectif est de faire intervenir nos techniciens à distance afin de répondre aux questions de fonctionnement ou pannes légères. Sans application à télécharger, il permet 80% de résolution en moins de 4h et économise les déplacements.
Il y a 2 ans et 267 jours

La production d’électricité photovoltaïque bat un record dans l'UE, permettant de réduire l'importation de gaz

Entre mai et août, la production solaire s'est élevée à 99,4 térawattheures (TWh), un quart de plus qu'en 2021 : à la même période l'an dernier, la part du solaire dans la production électrique européenne atteignait 9% (77,7 TWh), selon l'organisme spécialisé dans l'énergie.Selon ce rapport, 18 des 27 pays de l'UE ont enregistré cet été des records de production solaire, notamment les Pays-Bas (23% de son bouquet électrique), l'Allemagne (19%), l'Espagne (17%).La France se situe en revanche sous la moyenne avec seulement 7,7% de la production électrique venue cet été du solaire.La plus forte poussée du solaire depuis 2018 a eu lieu en Pologne où la production photovoltaïque a été multipliée par 26, suivie par la Finlande et la Hongrie (cinq fois plus de solaire), note Ember, qui tire ces données d'Entsoe, le réseau européen des gestionnaires de transport d'électricité.Sans cette production solaire, l'UE aurait dû acheter 20 milliards de m3 de gaz supplémentaires, ont calculé les analystes, pour une facture de 29 milliards d'euros, au prix du gaz quotidiennement relevé de mai à août.La progression de la production de l'été 2021 à l'été 2022 (22 TWh) a, à elle seule, permis d'économiser sur ces quatre mois 4 milliards de m3 de gaz, pour plus de 6 milliards d'euros.Pour autant, si le solaire accélère, son déploiement est encore largement insuffisant. Selon les projections d'Ember, le continent sera pour ces années à venir à moins de la moitié de ce qu'il faudrait pour tenir les objectifs énergétiques et climatiques de l'UE à l'horizon 2030.
Il y a 2 ans et 275 jours

Face à la crise énergétique, les pays riverains de la mer Baltique veulent septupler l'éolien d'ici 2030

"Nous nous sommes mis d'accord pour septupler l'énergie éolienne dans la mer Baltique d'ici 2030", a annoncé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, qui organisait la rencontre à Copenhague réunissant également l'Allemagne, la Pologne, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie."Nous sommes sur la ligne de front de la sécurité énergétique européenne", a-t-elle affirmé. "Dans cette guerre, Poutine utilise l'énergie comme une arme et a mis l'Europe, comme nous le savons tous, au bord d'une crise énergétique avec des prix de l'énergie qui s'envolent".Ces 20 gigawatts, qui devraient selon Copenhague permettre d'alimenter en électricité au moins 20 millions de foyers, "c'est plus que la capacité éolienne offshore actuelle dans l'ensemble de l'UE", a souligné Mme Frederiksen.D'ici 2050, la capacité de l'éolien en mer Baltique pourrait être portée à 93 gigawatts, d'après la déclaration."La tentative de Poutine de nous faire chanter avec les énergies fossiles échoue. Nous accélérons la transition verte. Nous nous débarrassons de la dépendance aux combustibles fossiles russes", s'est félicité la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.Bruxelles avait alors proposé de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%.Sur le plan climatique, l'UE vise une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050.Lundi, le Danemark a annoncé qu'il va augmenter de 2 à 3 gigawatts sa capacité éolienne au large de l'île de Bornholm en mer Baltique et relier cette production au réseau allemand.En mai, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique avaient déjà annoncé un accord similaire prévoyant d'installer pour près de 150 gigawatts d'éoliennes en mer du Nord d'ici 2050, pour en faire la "centrale électrique verte de l'Europe".
Il y a 2 ans et 279 jours

Des vélos indestructibles, en béton armé

La station vélo de Léopold Kessler prend place à côté du Musée d’art contemporain de Cracovie, en Pologne. [©ACPresse] Inutile de tenter de garer son Vélib’ au niveau de la Surrogate Citybike, à Cracovie, en Pologne. Malgré son apparence classique, avec borne de retrait et bicyclettes stationnées, nous ne sommes pas en présence d’une station urbaine pour vélos. Mais d’une œuvre signée de l’artiste contemporain Léopold Kessler. Né à Munich, en 1976, il aime à explorer la limite entre l’espace public et la sphère privée. Léopold Kessler réalise de petites interventions dans l’environnement urbain qui l’entoure. Ces travaux reposent sur des observations malicieuses et humoristiques de la vie urbaine. Et montrent une conscience aiguë des systèmes qui font fonctionner la société d’aujourd’hui. Ces œuvres sont parfois difficiles à remarquer, mais restent toujours très précises et spécifiques à chaque site. Léopold Kessler vit et travaille à Vienne, en Autriche. Ville où il a étudié la sculpture et obtenu son diplôme en 2004. A côté de l’usine d’Oskar Schindler La Surrogate Citybike (station vélo de substitution) s’inscrit tout à fait dans cette démarche artistique. De prime abord, on ne la remarque pas. C’est une station vélo comme une autre, installée sur le côté d’un bâtiment public. En l’occurrence, le Musée d’art contemporain de Cracovie, qui occupe une partie de l’ancienne usine de production de biens d’équipements en acier émaillé d’Oskar Schindler. L’œuvre de Léopold Kessler est un miroir de l’évolution des mentalités et des habitudes des urbains. Au cours des dernières années, le principe du vélo partagé a prospéré dans les villes du monde entier. En effet, la bicyclette semble constituer la solution adéquate à de nombreux problèmes contemporains, comme les embouteillages et la pollution. En outre, elle tend à améliorer la santé des personnes l’utilisant. Toutefois, les systèmes de vélos en libre-service exigent une société adulte, car ils incitent les gens à abandonner leur voiture. Et nécessitent la création de pistes cyclables. Il faut aussi outrepasser certains instincts archaïques-capitalistes : au lieu d’acheter son vélo pour un usage privé, on profite d’un véhicule collectif standardisé… Les vélos sont fabriqués en béton armé. [©ACPresse]Tout y est : cadre, selle, pédalier et même le petit panier accroché sur le guidon. [©ACPresse]Malgré son apparence, ce n’est pas une station de location de vélos. [©ACPresse]Le message sur le panneau d’informations est clair : “Merci de ne pas garer ou attacher de vélos sur l’installation de Léopold Kessler…” [©ACPresse]De loin, les vélos sont plus vrais que nature. De près aussi, mais la selle en béton semble tout de même un peu dure ! [©ACPresse]Le logo ne laisse planer aucun doute : c’est une station vélos. [©ACPresse] Ce n’est pas pour garer son vélo Aujourd’hui, le principe du vélo partagé prospère même dans des endroits qui semblent incompatibles avec son apparition. Du fait de l’absence de pistes cyclables, de la présence d’une circulation automobile dense et difficile, ou encore à cause d’un climat très rigoureux, en hiver.  La station Surrogate Citybike est entièrement construite en acier et en béton, selon un processus de fabrication standardisé, solide et bon marché. Elle n’est pas faite pour être utilisée, et ne peut pas l’être. C’est une installation permanente du musée. La vraie station se situe tout près, comme le précise un petit panneau d’informations : “Merci de ne pas garer ou attacher de vélos sur l’installation de Léopold Kessler. Un parking à vélos est présent au niveau de l’entrée principale du musée, à côté de la Galerie Re”. Frédéric Gluzicki
Il y a 2 ans et 310 jours

Saint-Gobain annonce des bénéfices semestriels en hausse malgré l'inflation

Son bénéfice net a progressé de 32,8% à 1,72 milliard d'euros sur les six premiers mois de l'année. Le chiffre d'affaires a pour sa part progressé de 15,1% à 25,48 milliards, porté par la rénovation en Europe et la construction dans les Amériques et en Asie.Les résultats sont "très bons malgré un environnement relativement chahuté avec la hausse des taux d'inflation, les difficultés d'approvisionnement qu'on connaît bien et la situation énergétique et géopolitique tendue", a salué Benoît Bazin, le directeur général, lors d'une conférence de presse.Le groupe a dans la foulée confirmé ses perspectives. "Saint-Gobain confirme viser une nouvelle progression du résultat d'exploitation en 2022 par rapport à 2021 à taux de change comparables", indique-t-il dans un communiqué.Saint-Gobain a par ailleurs revu à la hausse l'effet de l'inflation, avec des coûts d'énergie et de matières premières attendus en progression de près de 3 milliards d'euros cette année par rapport à 2021, contre 2,5 milliards attendu auparavant.Cette révision concerne "plutôt les matières premières", a précisé M. Bazin. "On avait été précautionneux, on avait couvert nos achats d'énergie par anticipation sur l'année 2022 : on est couverts à 80% sur nos besoins d'énergie et on a d'ores et déjà couvert 60% de l'année 2023".Saint-Gobain se dit en outre "confiant dans sa capacité à compenser l'inflation" cette année, bénéficiant notamment d'un "écart prix-coûts positif au premier semestre".Le groupe indique par ailleurs se préparer à une éventuelle coupure totale de l'alimentation en gaz russe dans les pays qui y sont le plus sensibles : Allemagne, République tchèque et Pologne.L'effet négatif serait limité à "environ 2% du chiffre d'affaires du groupe" grâce à divers leviers (qualification d'industrie prioritaire, recours au fioul plutôt qu'au gaz, moindre utilisation d'énergie dans les usines).
Il y a 2 ans et 313 jours

Daikin Europe va construire une usine de pompes à chaleur en Pologne

INVESTISSEMENT. Daikin Europe va investir 300 millions d'euros dans la construction d'un site de production dédié à la fabrication de pompes à chaleur résidentielles en Pologne.
Il y a 2 ans et 318 jours

Viessmann jette les bases d’une accélération de la production de pompes à chaleur en Europe et investit 200 millions d’euros dans un nouveau site technologique à Legnica, en Pologne.

• Pose solennelle de la première pierre avec le premier ministre polonais : Mateusz Morawiecki salue le partenariat étroit et durable avec Viessmann en Pologne depuis 30 ans  • L’investissement de plus de 200 millions d’euros dans le nouveau site est un élément clé de l’offensive climatique verte d’un milliard d’euros de Viessmann  • L’entreprise […]
Il y a 2 ans et 318 jours

Viessmann va construire un nouveau site dédié au PAC en Europe

INVESTISSEMENT. Viessmann continue d'accélérer sur le marché des pompes à chaleur et annonce la construction d'un nouveau site dédié au secteur en Pologne. L'industriel a débloqué une enveloppe de 200 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 330 jours

Une copropriété s'engage dans la rénovation énergétique pour passer de la classe E à la classe B

La rénovation énergétique des copropriétés reste une décision difficile Les copropriétaires reculent devant les frais à engager, notamment lorsqu'ils ont des revenus modestes ou ne sont pas les occupants de leur logement. Le retour sur investissement peut s'avérer très long. À Rennes (Ille-et-Vilaine), la résidence le Galicie a pourtant franchi le pas. Cette copropriété de 95 logements, dont plus de la moitié en location, vient d'achever sa mue après plusieurs années de projet. Projet de ravalement « Les premières réflexions remontent à 2014 », se souvient Kévin Verger, gestionnaire pour Foncia, syndic de la copropriété. Cet immeuble du quartier de l'hôpital Sud, livré en 1969, avait besoin d'une rénovation. Un ravalement des façades vétustes s'impose. Une équipe de maîtrise d'œuvre est constituée autour de l'agence rennaise Séverine TouchetArchitecte DPLG dirigée par Séverine Touchet, architecte et ingénieure, spécialisée dans la réhabilitation de bâtiments existants. Celle-ci travaille avec la coloriste de la Ville de Rennes à une présélection de gammes de couleurs afin de redonner vie à cette façade neutre et pâle. « Les seuls reliefs de ce long bâtiment R+3 en U sont constitués par les voiles en béton saillants au niveau des douze cages d'escalier, décrit Séverine Touchet. Nous avons proposé de ponctuer ces entrées par de la couleur.» Deux camaïeux de mauve et de bleu sont proposés au groupe de copropriétaires désignés pour former la commission travaux. Ce sont trois mauves différents qui viendront rythmer les halls d'entrée, associés à deux beiges et un blanc pour les parties courantes et un gris en soubassement. Du ravalement à l'isolation des façades « En tant que premier syndic de France, Foncia a choisi d'être un acteur de la transition énergétique, en informant les conseils syndicaux et les copropriétaires sur les enjeux et les bénéfices de la rénovation énergétique, souligne Kévin Verger. Longtemps réticents à engager de tels travaux, ce qui est parfaitement compréhensible car il s'agit souvent de montants assez élevés, ceux-ci se montrent de plus en plus sensibles à l'utilité de telles interventions, notamment quand on leur explique qu'ils y gagneront en qualité de vie. »Á la résidence Le Galicie, parallèlement aux études architecturales, un audit énergétique est réalisé par le bureau d'études Acceo/E2C et la copropriété se voit sélectionnée par Rennes Métropole avec cinq autres résidences dans le cadre d'un programme d'aide à la rénovation énergétique nommé « Ville de demain » géré par la Caisse des Dépôt et Consignations, et ayant pour « vocation de financer des projets innovants, démonstrateurs et exemplaires de ce que sera la ville de demain ». Aux aides publiques de l'État s'ajoutent des subventions de la communauté de communes pour réaliser la rénovation, à condition d'obtenir le label BBC Rénovation après travaux.Le projet évolue donc vers une rénovation énergétique globale. Au simple ravalement se substitue une isolation thermique par l'extérieur, complétée par l'isolation du plancher haut du sous-sol et de la toiture terrasse et associée à la rénovation complète du système de ventilation de l'immeuble. Les menuiseries extérieures d'origine ont été remplacées par certains copropriétaires mais il reste encore 10 à 15 % de fenêtres en bois à simple vitrage. Puisqu'on ne peut pas imposer à tous les copropriétaires le remplacement des menuiseries de leur logement, l'équipe de maîtrise d'œuvre s'est assurée d'atteindre le niveau de performance énergétique du label BBC en équipant le toit terrasse de panneaux solaires thermiques destinés à produire une partie de l'eau chaude sanitaire. La chaufferie collective est rénovée et des robinets thermostatiques équipent tous les radiateurs.L'ensemble de ces mesures permet au bâtiment de passer de la classe énergétique E à la classe B et ainsi d'obtenir les financements attendus.« En fonction des revenus de chaque copropriétaire, les aides peuvent couvrir 30 à 50 % du coût des travaux, voire 90 % pour quelques personnes aux revenus très modestes », décrit Kevin Verger. La décision d'engager les travaux est votée en Assemblée Générale de copropriétaires en décembre 2018.Enduit sur laine de roche En façade, la solution préconisée par l'architecte est le système d'ITE StoTherm Mineral qui utilise un isolant incombustible en laine de roche. Pour atteindre une résistance thermique R de 3,7 m2K/W, les panneaux isolants auront une épaisseur de 140 mm. L'enduit de finition taloché retenu est le StoSilco K à base de résine siloxane, particulièrement résistant aux intempéries. La société rennaise SNPR décroche le marché de travaux de façade et démarre en septembre 2019 un chantier qui durera près de deux ans. Habituée à travailler avec les produits Sto, l'entreprise, forte de son expérience, respecte à la lettre les préconisations du maître d'œuvre. « Sto est un de nos principaux fournisseurs, confie Hervé Rouault, responsable du secteur façades de SNPR. Nous apprécions sa large gamme de produits, les conseils du commercial, les courts délais de livraison, les produits adaptés aux conditions de pose grâce à des versions été et hiver… » La fixation calée-chevillée des panneaux d'isolant minéral est réalisée avec le Sto-Mortier colle B et des chevilles à rosace. Une couche d'enduit de base StoLevell Uni armée d'un treillis en fibre de verre est ensuite appliquée, suivie d'une deuxième passe du même enduit. Les surfaces du rez-de-chaussée sont renforcées avec une armature de blindage noyée dans une première passe d'enduit. Le revêtement de finition taloché StoSilco K1.5 est décliné en trois teintes issues du nuancier StoColor System selon son emplacement sur la façade : blanc et deux tons de beige. Technologie X-black Les façades, des cages d'escalier non chauffées, ne nécessitent pas d'isolation. Elles font donc l'objet d'un ravalement technique en imperméabilité de façade de classe I3, comprenant une couche d'impression StoPrim, une sous-couche Irtop SC et une couche de finition talochée Irtop S K 1.5, permettant d'obtenir le même grain d'enduit de finition que les parties isolées. Les teintes mauves choisies (33400, 33401 et 33402 du nuancier StoColor System) étant soutenues, l'enduit bénéficie de la technologie X-black exclusive de Sto qui réduit son coefficient d'absorption solaire et limite l'absorption de chaleur en été. Les soubassements, les sous-faces et les nez de balcon sont quant à eux revêtus d‘une peinture microporeuse classe D2 à la finition mate StoColor Jumbosil. Confort d'hiver et d'été A l'automne 2021, alors que les travaux n'étaient pas totalement achevés, les copropriétaires ont confié leur satisfaction à Kévin Verger. Outre l'aspect esthétique de leur résidence, qui était leur objectif initial, ils apprécient désormais le confort accru de leur logement, été comme hiver. Ils ont constaté qu'il y faisait moins chaud pendant les périodes de canicule estivale et nombre d'entre eux n'ont pas eu besoin d'allumer leurs radiateurs au début de la période de chauffe. Fiche technique Type de bâtiment : réhabilitation d'immeuble de logement collectif Localisation : square de Galicie et avenue de Pologne, 35000 Rennes Surface de façade traitée : 5 200 m2 Maître d'ouvrage : représenté par Foncia Rennes Maître d'oeuvre : SARL « Séverine Touchet - Architecte DPLG » Bureau d'étude thermique : ACCEO/E2C Organismes : Rennes Métropole, écoTravo, Caisse des dépôts, CEE, Anah Entreprise applicatrice : SNPR Date de réception : fin 2021 Solutions utilisées : système StoTherm Mineral, enduit StoSilco K, revêtement d'imperméabilité Irtop S K avec technologie X- black, peinture StoColor Jumbosil
Il y a 2 ans et 354 jours

Iwona Buczkowska, architecte de l’oblique

Iwona Buczkowska est arrivée en France en 1973, et n’est jamais repartie en Pologne. Son atelier à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) est logé au rez-de-chaussée et au coin des rues qui accueille un ensemble de logements sociaux qu’elle a construit entre les années 80-86. La vitrine permet de voir les maquettes de son travail marquées par la […] L’article Iwona Buczkowska, architecte de l’oblique est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 357 jours

Architecture Student Contest : le palmarès

Saint-Gobain a annoncé le 10 juin 2022 le palmarès de la 17ème édition du prix international étudiant ‘Architecture Student Contest’ dont le thème était : redynamiser un territoire près de Varsovie (Pologne). Le challenge de cette édition, organisée en étroite collaboration avec la ville de Varsovie, consistait à développer un projet visant à redynamiser une […] L’article Architecture Student Contest : le palmarès est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.