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Résultats de recherche pour pont-thermique

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Il y a 3 ans et 54 jours

Podcast #11 – Comment bien gérer les ponts thermiques ?

Sujet réalisé le 30 mars 2020 – Mis à jour le 25 mars 2022 1 – Qu’est-ce qu’un pont thermique ? Les ponts thermiques sont des zones ponctuelles ou linéaires, qui présentent une variation de résistance thermique. Ils sont créés lorsqu’il y a une différence de températures entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Un cas plus que courant. Le pont thermique se forme, lorsque la barrière isolante est rompue, en général à la jonction d’un voile de béton et d’une dalle. La conséquence est une mauvaise isolation vis-à-vis du froid, en hiver, et de la chaleur, en été. Le rupteur de pont thermique est l’élément principal pour lutter contre les problèmes d’humidité, en limitant la condensation.  ACPresse · Béton Pratique – Comment bien gérer les ponts thermiques ? De façon classique, la sensation de froid était traitée, en ajoutant des surépaisseurs d’isolant sur les parois coupables. Mais au milieu des années 2000, on a commencé à développer les rupteurs de ponts thermiques, qui traitent le problème en amont lors de l’édification du bâtiment. Avec la RT 2012, plus exigeante en termes de performances énergétiques, l’utilisation de rupteurs s’est imposée par l’introduction de normes et s’est, de ce fait, généralisée. L’Isotec RT+, modèle VI de Plaka, permet de traiter les ponts thermiques dans un cas classique de voile associé à un plancher. [©Plaka] 2 – Comment se structure un rupteur de ponts thermiques ? Un rupteur de ponts thermiques est un élément de liaison mécanique entre deux parties d’un bâtiment. Grâce à son principe isolant, souvent en laine de roche ou en polystyrène, il limite les ponts thermiques à travers la structure. C’est un élément structurel, puisqu’il est composé par des armatures de liaison, dimensionnées en fonction des éléments transmis par le bureau d’études. Chez certains fabricants, notamment Plaka, ces armatures sont à 100 % en acier inoxydable. A noter que le rupteur de ponts thermiques doit aussi être coupe-feu et doit répondre aux normes acoustiques en vigueur.  L’Isotec RT+ VIP, utilisé en cas de prédalles. [©Plaka] 3 – Mise en œuvre de ponts thermiques Elément qui peut être structurel, le rupteur de ponts thermiques débute sa liaison avec la construction d’un bâtiment au moment des études. Les rupteurs sont dimensionnés pour reprendre des charges différentes, en fonction des besoins du chantier. La première étape consiste à les étudier, notamment grâce aux plans DWG, et de préconiser des rupteurs “porteurs” ou “non porteurs”. Les industriels se chargent ensuite du calepinage, afin de choisir le bon modèle. Ni surdimensionné en armatures et encore moins sous-dimensionné !  Arrive après cela la phase d’exécution, qui débute par le coulage des voiles verticaux. Il conviendra de coffrer la rive de plancher. Il existe des solutions, permettant de couler la rive de plancher au moment du coulage du voile (voir les caissons de réservation Modula de Plaka). Cette opération permet ainsi d’éviter la fastidieuse étape du coffrage de rive. Les rupteurs pour balcon – ici l’Isotec RT+, modèle MVI – n’ont pas de boucles à l’arrière, mais des aciers (100 % Inox) des deux côtés, permettant de reprendre les efforts tranchants et fléchissants. [©Plaka] Enfin, c’est la pose à proprement parler du rupteur. Une étiquette présente sur le haut du produit permet de le placer dans le bon sens. Le rupteur est posé directement sur le coffrage. Des aciers filants sont incorporés dans la boucle arrière du rupteur, comme défini par le bureau d’études. Il faut ensuite réaliser l’armature du plancher, de façon classique. Lors de la phase suivante – à savoir le coulage -, il est conseillé de débuter par les abords du rupteur, afin d’en assurer le positionnement.  4 – Les particularités des prédalles et des balcons  Dans le cas d’une prédalle, la pose d’un rupteur ne varie pas beaucoup de la mise en œuvre classique. A ceci près, que la prédalle doit être située à 80 mm du voile béton vertical, afin d’y insérer le rupteur. Après la mise en place des armatures filantes, il suffit de passer au coulage, en débutant à nouveau par les bords du rupteur.  En utilisant le caisson de réservation Modula de Plaka, les rives et réservations en tête de voile sont réalisées aisément, afin d’y placer les rupteurs. [©Plaka] Traiter les ponts thermiques au niveau des balcons nécessite d’utiliser un modèle de rupteur adapté, reprenant les efforts tranchants et fléchissants. Il faut se référer à ses étiquettes pour que le sens de pose soit le bon. Ensuite, a lieu la mise en place d’un coffrage de balcon standard. Une fois encore, le coulage devra débuter par les abords du rupteur.  5 – Sciage, mise à dimension  Utilisation du caisson de réservation Modula de Plaka. [©Plaka] Eléments produits dans une longueur standard de 1 m, les rupteurs se doivent d’être continus sur l’ensemble du bâtiment pour être efficaces. Ainsi, ils doivent, tout simplement, être coupés pour correspondre aux linéaires des façades. Pour ceci, les compagnons utilisent une disqueuse classique pour mettre le rupteur à la taille souhaitée. Mars 2020 Sujet réalisé en collaboration technique avec Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France.www.plakagroup.fr Plaka France en quelques mots Depuis ses usines situées en France et en Belgique, Plaka France conçoit, produit et distribue une large gamme d’accessoires pour la construction. Grâce à son réseau commercial et logistique, la marque intervient sur des chantiers sur l’ensemble du territoire tricolore. Pour toute demande d’études : info@plakagroup.fr
Il y a 4 ans et 33 jours

Le rupteur de pont thermique DFi fait peau neuve

Le rupteur de pont thermique DFi de Schöck fait peau neuve en matière thermique, fort d’un nouveau corps isolant, du Néopor® (alliage de styrène et de graphite de granit) en…Cet article Le rupteur de pont thermique DFi fait peau neuve est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 4 ans et 194 jours

Bluevoûte RPT de Bluetek, un lanterneau filant à rupture de pont thermique

Une performance isolante accrueImaginé pour renforcer l'isolation des bâtiments neuf ou en rénovation (tertiaires, industriels, commerciaux, etc.) nécessitant une amélioration accrue de leur isolation thermique, le nouveau lanterneau filant Bluevoûte RPT (Rupture de Pont Thermique) de BLUETEK a été conçu avec une costière à double paroi avec une âme isolante de 90 mm.Afin de proposer un lanterneau facile à poser et parfaitement étanche, BLUETEK a équipé Bluevoûte RPT d'un profilé en PVC extrudé et d'un joint spécial entre la costière et sa voûte en PCA (polycarbonate alvéolaire). Ce dernier intègre des barrettes à rupture thermique à ses extrémités pour limiter la déperdition thermique de la voûte. Celle-ci étant généralement composée de plusieurs panneaux PCA pour les modèles de lanterneaux filant, un joint supplémentaire “spécial serreur” a également été ajouté entre chaque panneau pour offrir un produit fini parfaitement étanche à l'air offrant un URC (valeur déterminant les performances thermiques d'un lanterneau de toiture complet) allant jusqu'à 1.35 W/m2.k pour une modèle Bluevoûte de 3 x 10 m avec un PCA de 32 mm d'épaisseur.Options et accessoiresGrille de barreaudage fixeCostière droite RPT 350, 420 et 500 mmPCA en Pearl Inside : finition améliorant la performance acoustique de la voûte par l'intégration de microbilles de verre.Coloris de la costière : blanc (RAL 9010), noir (RAL 9005)Un système de désenfumage et d'aération optionnelAfin d'apporter plus de confort et de sécurité, Bluevoûte RPT peut être équipé d'un système de désenfumage et d'aération en option avec l'intégration d'un ou plusieurs modules d'Exuplus RPT, ouvrant à rupture de pont thermique. Ce module de désenfumage intégré à la Bluevoûte RPT dispose de deux types d'ouverture à vérins : pneumatique ou électrique (24V).Quelque soit le mécanisme utilisé, le module Exuplus RPT (également conçu avec une isolation thermique renforcée) autorise une ouverture totale ou partielle, selon la configuration choisie (ex. course 300 mm ou 500 mm d'ouverture).Caractéristiques techniques Exuplus RPT PNEU (pneumatique) et ELEC (électrique)* Finition Pearl Inside** Av (anciennement SGO, soit la Surface Géométrique d'Ouverture en m2)Aa (anciennement SUE, soit la Surface Utile d'Evacuation)Av et Aa sont les termes de la norme CE
Il y a 4 ans et 316 jours

Résister aux tentatives d'effraction : vos portes et fenêtres testées au CSTB

Photo : Florence JoubertPlusieurs centaines de milliers de cambriolages de logements sont constatés chaque année et, pour un quart d'entre eux, les cambrioleurs sont passés par une fenêtre ou une porte. Les fabricants, soucieux de répondre à cet enjeu de sécurité, proposent de plus en plus de systèmes de retardement à l'effraction que le CSTB teste selon les normes européennes. Ces tests sont proposés dans le cadre de la certification NF ou dans le cadre d'essais à la demande réalisés sur la plateforme Baies et Vitrages du CSTB. Les fenêtres sont classées en fonction de leur temps de résistance à l'effraction. Le temps de résistance d'un produit non conçu pour résister à l'effraction est estimé à 30 secondes, alors qu'un produit conçu spécialement pour résister pourra avoir un temps de résistance bien supérieur à deux minutes. Selon les types de fenêtres proposées par les fabricants, le temps de résistance peut aller jusqu'à une dizaine de minutes. Les essais permettent de faire reconnaître la capacité des fenêtres et portes à retarder l'effraction. La norme européenne fixe à 3 minutes le temps minimum de résistance pour faire reconnaître la qualité du système de conception et de fabrication d'une fenêtre au retardement à l'effraction. Les tests menés au CSTB simulent les différents gestes réalisés par les cambrioleurs : pressions fortes simulant des coups d'épaule (essai de charge statique) ou des coups de pied répétés (essai de charge dynamique), utilisation d'outils - du tournevis au pied de biche - (essai d'attaque humaine), tout ceci en un temps donné. Selon les résultats des tests, la fenêtre ou la porte obtient un classement qui indique la capacité du produit à résister à des tentatives d'effraction. Option à la certification NF-Certifié CSTB Certified Le test de retardement à l'effraction est une option proposée aux fabricants dans le cadre de la certification NF-Certifié CSTB Certified des fenêtres (NF220). Par ailleurs, dans le cadre de la certification, la vérification de la conformité au certificat est effectuée lors des audits de suivi, et les performances certifiées de retardement à l'effraction sont contrôlées tous les 5 ans. Essais à la demande L'essai de retardement à l'effraction peut être également demandé dans le cadre d'essais à la demande qui font l'objet de rapports d'essais. Contact retardement-effraction@cstb.fr Certifications bénéficiant des essais de retardement à l'effraction Certification Fenêtres et blocs-baies aluminium à rupture de pont thermique Certification Fenêtres et blocs-baies PVC
Il y a 5 ans et 264 jours

Retour sur la Journée technique Fenêtres 2019 au CSTB Marne-la-Vallée

Photo : Florence JoubertLe CSTB a réuni sur son site de Marne-la-Vallée 70 professionnels de la filière pour la Journée technique Fenêtres. Ce rendez-vous annuel est destiné à présenter les nouveautés et principales évolutions dans le domaine de la certification des fenêtres, qui constitue un repère de qualité, de performance et de fiabilité des produits. Retardement à l'effraction, certification du processus de recyclage, validation des croquis de principes de mise en œuvre étaient notamment au cœur des échanges. Méthodes d'essais et performances de retard à l'effraction Plusieurs centaines de milliers de cambriolages de logements sont constatés chaque année et, pour un quart d'entre eux, les cambrioleurs sont passés par une fenêtre. La capacité d'un produit à résister à des tentatives d'entrée en force dans un local ou un espace protégé, en utilisant la force physique ou des outils prédéterminés, appelée « retardement à l'effraction », peut désormais être évaluée par les laboratoires du CSTB et intégrée à la certification des fenêtres : NF Fenêtres. Ces performances sont déterminées selon les normes européennes. Ce critère a pour objet d'assurer que la conception et la fabrication des fenêtres permet un retard de plusieurs minutes lors d'une tentative de pénétration par un cambrioleur. Pour se voir délivrer cette certification, les produits doivent répondre positivement à différents essais statiques, dynamiques et manuels dans les halles d'essais du CSTB. Par ailleurs, la vérification de la configuration testée est effectuée lors des audits de suivi dans le cadre de la certification NF Fenêtres, et les performances certifiées de retardement à l'effraction sont vérifiées à nouveau tous les 5 ans. En savoir plus : Certification Fenêtres et blocs-baies aluminium à rupture de pont thermique Certification Fenêtres et blocs-baies PVC Le recyclage des matières PVC dans les fenêtres désormais valorisé par une certification Les fenêtres PVC peuvent être recyclées et, depuis 2018, deux référentiels certifient la prise en compte du recyclage de matières PVC dans la conception des fenêtres : « QB 34 composition vinylique et sa fabrication pour profilés de fenêtres en PVC », qui a pour objet de vérifier la durabilité des matières PVC vierges, la qualité de la matière recyclée – utilisée au cœur du profilé – et le processus de fabrication de celle-ci. « NF 126 profilés de fenêtres en PVC », qui vise à garantir la qualité de conception et de fabrication, des profilés PVC. Ces certifications sont validées par des essais spécifiques menés en laboratoire, dans l'usine de fabrication, sur les caractéristiques mécaniques et la soudabilité, et permettent aux recycleurs de valoriser le retraitement de la matière PVC et de rassurer la filière sur la constance des caractéristiques techniques. Il est à noter qu'il n'est pas possible d'évaluer la durabilité de la matière retraitée. Elle est en effet issue d'un mélange de formulations, différent selon les lots réceptionnés. C'est pourquoi elle doit nécessairement être recouverte de matière vierge, élaborée à partir d'une composition certifiée qui en assure la durabilité. La certification du processus d'élaboration des matières PVC recyclées constitue une réelle avancée dans la mise en œuvre de l'économie circulaire concernant le marché des fenêtres PVC. Le CSTB lance une offre de validation des croquis de principes de mise en œuvre des fenêtres Les concepteurs, fabricants et installateurs sont fréquemment confrontés à des cas de figures spécifiques concernant la mise en œuvre des fenêtres, car ils ne peuvent pas toujours justifier certains aspects techniques absents des DTA (Document Technique d'Application) sur les chantiers. En effet, les plans de mises en œuvre conformes au DTU 36.5 (Document Technique Unifié relatif à la mise en œuvre des fenêtres) ne sont pas publiés dans le DTA et, si les plans de mises en œuvre spécifiques au système le sont, ils ne le sont pas de manière exhaustive, ce qui peut entraîner de la part des bureaux de contrôle un refus d'accepter la configuration de mise en œuvre. La solution pour remédier à cette situation et répondre au besoin des demandeurs réside dans la validation des plans types de mise en œuvre, développés et proposés par le CSTB dans un document spécifique, gage de conformité auprès des professionnels du bâtiment. C'est le moyen pour le professionnel de disposer d'un catalogue complet des différentes mises en œuvre qu'il sera amené à rencontrer sur les chantiers, lui permettant ainsi d'éviter les rejets et retards. Cette solution suppose bien évidemment de répondre à certaines exigences. Ainsi, le demandeur doit lui-même réaliser ses plans de mise en œuvre, qu'il soumet ensuite à l'instructeur du CSTB qui vérifie le respect des exigences. La mise en œuvre proposée doit faire partie du domaine d'emploi de la fenêtre prévu dans le DTA, tout comme les profilés principaux et la configuration annoncée (fenêtre seule ou sur allège, nombre de ventaux, etc.). Contact : Pour plus d'informations, contacter Yann Faisant : yann.faisant@cstb.fr / 01 64 68 83 72