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Résultats de recherche pour terrassement

(578 résultats)
Il y a 161 jours

Travaux publics : Strasbourg est diplômée en bonnes conduites

Le renouvellement par tubage et gainage d'une canalisation dans l'hypercentre permet de réduire les terrassements au...-Travaux publics
Il y a 182 jours

Castor’Lab 74, diversité des savoir-faire

Depuis les deux Savoie, Castor’Lab 74 travaille autant les essais autour des bétons, que ceux pour le terrassement et les carrières. Mais les bétons bas carbone pourraient remodeler les priorités... 
Il y a 336 jours

Pyrénées-Atlantiques : travaux de sécurisation de la RN134 entre les communes d’Ogeu-les-Bains et de Herrère

Le chantier de sécurisation de la RN134 se poursuit avec des travaux de terrassement entre Ogeu-les-Bains et Herrère, dans le département...-Vie du BTP
Il y a 339 jours

Des plots pour terrasses en dallage, en bois ou composite

La terrasse sur plots crée un espace extérieur fonctionnel, esthétique et facile à mettre en œuvre. Cette méthode de pose sans joints, qui ne nécessite pas de lourds travaux de terrassement, favorise l’évacuation de l’eau de pluie qui ne stagne pas et permet d’accéder aisément aux réseaux situés sous la terrasse, tels que les conduites d’eau ou les câbles électriques.
Il y a 352 jours

Terrassement : le tri des déchets se met à flot

Le recours à une bassine a permis de séparer les gravats réutilisables in situ des déchets des anciens bâtiments de l'hôpital de...-Chantiers
Il y a 1 ans et 7 jours

JOUPLAST – Des plots pour terrasses en dallage, en bois ou composite

La terrasse sur plots crée un espace extérieur fonctionnel, esthétique et facile à mettre en œuvre. Cette méthode de pose sans joints, qui ne nécessite pas de lourds travaux de terrassement, favorise l’évacuation de l’eau de pluie qui ne stagne pas et permet d’accéder aisément aux réseaux situés sous la […] L’article JOUPLAST – Des plots pour terrasses en dallage, en bois ou composite est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 41 jours

Les CHARPENTES FOURNIER lancent les travaux de leur usine « CAMBIUM » au Poiré-sur-Vie (85) : une conception écoresponsable et technologique

Ce mercredi 3 avril, les travaux de la future usine « CAMBIUM » des CHARPENTES FOURNIER débutent au Poiré-sur-Vie. Premières étapes : la mise en place des différents réseaux, le terrassement et la voirie. La pose de la première pierre du bâtiment démarrera courant juin. Au total, 25 entreprises ont été retenues et interviendront au […]
Il y a 1 ans et 47 jours

Fabemi Terrasse & Jardin - Pose de dalles sur assise souple

Fabemi Terrasse & Jardin - Pose de dalles sur assise souple primavera ven 05/04/2024 - 11:46 Les collections s’adaptent aux petites ou grandes surfaces, resplendissent en terrasse, subliment les piscines et dessinent de ravissants patios. Les superbes gammes de dallages Manoir, Nashira et Calypso, ainsi que le séduisant pavé Québec, font partie des nombreuses créations Fabemi à installer sur assise souple par le paysagiste ou le particulier. La pose sur assise souple, qui consiste à assembler un ensemble de dalles d’épaisseur supérieure ou égale à 3 cm sur une base compacte et stable de sable ou de gravillons, est une technique beaucoup plus simple à mettre en œuvre et moins coûteuse que la pose sur chape en béton. Lorsqu’ils sont posés sur lit de sable, les dallages permettent également un drainage efficace de l’eau de pluie qui évite la formation de flaques d’eau stagnante. En favorisant le cycle naturel de l’eau et en permettant son infiltration par les joints en sable, les dallages Fabemi apportent une solution concrète pour rétablir la perméabilité des sols des espaces privés ou publics. Un niveau de pente correct étant essentiel pour assurer un drainage optimal. Réussir un ouvrage en dallage Fabemi sur assise souple est à la portée de tous, à condition de respecter toutes les étapes de mise en œuvre. Collection Manoir Fabemi Valeur sûre `Parmi les riches collections Fabemi, Manoir a depuis longtemps assis sa notoriété dans le paysage. L’aspect ancien et authentique des dallages Manoir s’intègre à tout type d’ambiance - classique, régional, moderne - en apportant une indéniable touche d’originalité. Paysagistes et particuliers choisissent volontiers ces dallages  pour leurs qualités techniques et esthétiques. Dans cette collection unique, Fabemi propose plusieurs dallages multiformats de 4 cm d’épaisseur adaptés à une pose sur assise souple : les packs A de 6 formats et B de 4 formats, les Opus 60 comprennant 2 packs de 3 formats et l’Opus 45 triformat de 45 cm de côté. Le beige légèrement ocré de la teinte Gironde des dallages Manoir Fabemi contribue à l’élégance de l’ouvrage. Collection Nashira Fabemi Modernité assumée Les lignes épurées et l’aspect béton ciré chic et tendance du dallage Nashira Fabemi s’inscrivent avec naturel dans des décors variés. Associant finition lisse et teinte nuancée, le dallage Nashira se présente sous forme d’un grand carré de 60 cm de côté sur 3 cm d’épaisseur. Il autorise une pose en bande sobre et moderne sur assise soupe. Les trois coloris (Aquitaine, Ardèche et Gris minéral nuancé) facilitent les accords visuels entre végétaux, matériaux environnants et volumes extérieurs. Collection Calypso Fabemi Carré contemporain Le dessin discret et l’aspect finement texturé, inspiré de la fibre naturelle, du dallage Calypso Fabemi créent des ambiances inédites et apportent une touche résolument contemporaine à ce produit grand format. À poser sur assise souple, ce dallage de 60 cm de côté et 3 cm d’épaisseur, excelle sur de belles surfaces, trace d’élégantes lignes droites, dans un espace ouvert. Disponible en deux gris très tendance (Ardèche et Gris minéral nuancé), le dallage Calypso Fabemi se pose simplement sur un lit de sable ou de gravillons. Pavé Québec Fabemi Décoratif et circulable N’ayant subi aucune finition spécifique, le pavé brut Québec Fabemi affiche une structure épurée et légèrement ondulée. Conçu pour les aménagements privés ou publics, ce multiformat en 3 dimensions et quatre teintes (Anthracite, Gris, Gris nuancé et Pierre) conjugue qualités techniques et charme du pavage d’antan revenu à la modernité. Circulable, le pavé brut Québec correspond à une classe de trafic T5. Posé en bande sur lit de sable ou de gravillons, il supporte la circulation de véhicules (charge totale ≥ à 3.5 T) dans la limite de 25 véhicules par jour et par sens. Chaque pavé Québec est équipé de distanceurs intégrés pour faciliter la réalisation des joints et éviter le contact entre les produits. Fabemi propose une gamme étendue de pavés 6 cm (T5) multiformats ou monoformat. Pose d’un dallage sur assise souple, sable ou gravillons La technique consiste à assembler des dallages sur une base compacte et stable de sable ou de gravillons. Pour réaliser la terrasse, il suffit de suivre quelques règles techniques de base et de choisir un dallage d’une épaisseur minimale de 3 cm. Les matériaux utilisés Géotextile Tout-venant 0/31,5 Sable lavé de granulométrie 0/4 ou 0/6,3 ou gravillons de granulométrie 2/4, 4/6,3 ou 2/6,3 Sable fin pour les joints ou sable polymère Bordure ou autres matériaux pour arrêter l’ouvrage aux extrémités Les étapes du chantier Réaliser un terrassement sur une profondeur de 15 cm. Le fond de forme doit respecter une pente de 2 %, soit 2 cm par mètre. Dérouler le géotextile sur le fond de forme. Étendre du tout-venant de granulométrie 0/31,5 sur une épaisseur de 15 cm. Vérifier le niveau de la pente (2 %). Compacter le tout-venant. Placer les réglets en respectant une pente de 2 %. La partie supérieure des réglets doit dépasser de 3 cm la couche du tout-venant. Répartir et compacter la couche de pose de sable de rivière de 0/4. Cette couche peut être remplacée par du sable de 0/6,3 ou du gravillon de 2/4, 4/6,3 ou 2/6,3. Enlever les réglets et reboucher les empreintes. Positionner une règle qui servira de base pour la pose du premier rang. Poser les dalles en réglant le niveau avec un maillet en caoutchouc. La largeur des joints entre les dalles doit être de 5 mm minimum. Réaliser les joints avec du sable fin. Répartir le sable sur toute la surface avec un balai. Taper sur les dalles avec le maillet en caoutchouc afin de faire descendre le sable dans les joints. Compléter le remplissage des joints si nécessaire. Vérifier que le dallage a bien une pente de 2 %. Réaliser un drainage dans la partie basse de l’ouvrage. Poser une bordure sur la périphérie du dallage. Sur la partie basse, la bordure doit effleurer le dessus des dalles afin de laisser libre l’écoulement des eaux. Choisir la Marque® - Associer l'article FABEMI Une méthode simple, à suivre pas à pas La variété des formats, des coloris, et l’élégance des dallages, pavés et accessoires Fabemi font naître des décors aux lignes sobres, personnalisés et dans l’air du temps. Fabemi : Sublimez Votre Extérieur avec Élégance et Simplicité Méthode Accessible pour un Aménagement Extérieur Réussi L'univers de l'aménagement extérieur se renouvelle constamment, offrant des solutions à la fois esthétiques et pratiques pour embellir jardins, terrasses et allées. Au cœur de cette dynamique, Fabemi se distingue par la richesse et l'élégance de ses collections de dallages, pavés et accessoires. Avec une variété de formats et de coloris, ces éléments sont conçus pour créer des espaces extérieurs harmonieux, adaptés à toutes les envies et configurations. Les collections Manoir, Nashira, Calypso, et le pavé Québec incarnent l'excellence de Fabemi. Elles permettent de réaliser des aménagements extérieurs personnalisés, allant de la terrasse majestueuse au charmant patio, en passant par les abords élégants de piscine. Ces gammes offrent une liberté créative, avec des produits adaptés tant aux espaces vastes qu'aux surfaces plus modestes. La pose sur assise souple est une technique plébiscitée pour son accessibilité et son coût avantageux par rapport à la pose sur chape de béton. Elle consiste à installer des dalles d'une épaisseur minimale de 3 cm sur une base de sable ou de gravillons, garantissant stabilité et drainage optimal. Ce mode de pose facilite l'infiltration de l'eau de pluie, contribuant ainsi à la gestion durable des eaux pluviales et à la préservation de la perméabilité des sols. Un savoir-faire accessible à tous L'installation des produits Fabemi, qu'il s'agisse des dallages ou des pavés, est à la portée de tous, pourvu que l'on suive attentivement les étapes recommandées. Cette accessibilité démocratise l'aménagement de qualité, permettant à chacun de réaliser des projets extérieurs avec assurance et satisfaction. Des Collections Raffinées pour Tout Type d'Environnement Manoir : Cette gamme se distingue par son aspect authentique et intemporel, capable de s'harmoniser avec divers styles décoratifs. Proposant des dallages multiformats, elle invite à la création d'espaces au charme certain. Nashira : Modernité et élégance définissent cette collection, offrant des dallages à l'aspect béton ciré, idéals pour des aménagements contemporains. Calypso : Avec son design subtil et sa texture inspirée des fibres naturelles, Calypso est parfait pour instaurer une atmosphère contemporaine et chaleureuse. Pavé Québec : Ce pavé se distingue par son aspect brut et sa robustesse, conçu pour les zones de passage, mariant esthétique et fonctionnalité. Technique de Pose sur Assise Souple : Étapes Clés La réalisation d'une terrasse ou d'un chemin en dallage sur assise souple requiert une préparation minutieuse. Voici les étapes essentielles : Préparation du terrain : Inclure un terrassement et l'application d'une pente minimale pour le drainage. Installation du géotextile : Pour éviter la repousse des mauvaises herbes et garantir la stabilité du sol. Création de la base : Utilisation de tout-venant compacté suivi d'une couche de sable ou de gravillons pour la pose. Mise en place et ajustement des dalles : Respecter l'alignement et l'espacement pour un résultat harmonieux. Jointoiement : Application de sable fin pour solidariser l'ensemble et faciliter le drainage. Finitions et drainage : Assurer une évacuation efficace de l'eau et poser des bordures pour délimiter l'ouvrage. Cette méthode offre flexibilité et créativité dans la conception d'espaces extérieurs, tout en respectant l'environnement grâce à une gestion optimale des eaux pluviales. Les produits Fabemi se révèlent être des alliés précieux pour concrétiser des projets d'aménagement extérieur de haute qualité, durables et esthétiquement satisfaisants. En alliant facilité de mise en œuvre, variété des designs et respect de l'environnement, les solutions d'aménagement proposées par Fabemi transforment tout espace extérieur en un lieu de vie agréable et fonctionnel. Leur installation sur assise souple ouvre la voie à des projets diversifiés, accessibles à tous, des amateurs aux professionnels. Thématique : Aménagement extérieurCatégorie : Terrasse & JardinSous-Catégorie Pose de Dalles Partager
Il y a 1 ans et 55 jours

Villeneuve-de-la-Raho (P-O) : pour les manifestants, c'est non au projet de golf !

Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi autour du lac de Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales) afin de s'opposer à un projet de golf dont les terrassements ont débuté à proximité.
Il y a 1 ans et 65 jours

Des milliers de manifestants contre un projet de golf dans les Pyrénées-Orientales

Plusieurs milliers de personnes - 4.500 selon les organisateurs, 1.500 selon la gendarmerie - ont défilé samedi 16 mars autour du lac de Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales) pour s'opposer à un projet de golf dont les terrassements ont débuté à proximité, a constaté l'AFP.
Il y a 1 ans et 99 jours

Terrassement - Service commandé en zone risquée

En Maurienne, Bianco emploie des pelles radioguidées pour déblayer un éboulement sans mettre en danger ses équipiers. Une...-Chantiers
Il y a 1 ans et 106 jours

A Poissy, Bouygues TP utilise une pelle électrique Volvo de 23t

La filiale de Bouygues Construction opère actuellement sur un chantier de terrassement privé des Yvelines l’une des deux pelles EC230 à...-Travaux publics
Il y a 1 ans et 112 jours

Délais de paiement : lourdes sanctions pour deux OPH, un négoce et une entreprise de terrassement

Les dernières sanctions publiées par la DGCCRF en matière de délais de paiement touchent notamment l'univers du BTP. Dans le top 3, deux...-Négoce
Il y a 1 ans et 134 jours

Canal Seine-Nord Europe : un premier marché attribué pour la construction d'une écluse

CONTRAT. La Société du canal Seine-Nord Europe a notifié fin 2023 son premier marché "Ecluse", portant notamment sur les travaux de terrassement et de génie civil de l'ouvrage de Montmacq-Cambronne-lès-Ribécourt.
Il y a 1 ans et 315 jours

Dalle de revêtement de sol perméable Purple Solo

La dalle PURPLE SOLO est fabriquée à partir de déchets plastiques et composites, simples de mise en œuvre, robustes et respectueuses de l’environnement. Elles permettent l’infiltration des eaux de pluie et d’économiser sur les terrassements, de réduire le volume d’apport granulaire, de diminuer les volumes de bassin de rétention et se démontent pour faciliter l’accès aux réseaux enterrés.
Il y a 2 ans et 70 jours

En Anjou, un chantier de terrassement complexe et innovant

EN IMAGES. Sur le projet de déviation de la départementale 323, au sud de Seiches-sur-le-Loir, des aléas géotechniques ont obligé le département du Maine-et-Loire, maître d'ouvrage, a lancé un marché de terrassement complémentaire. Cumulant plusieurs difficultés, il a été confié à TPPL qui met en place différentes solutions et innovations pour relever le défi. Un chantier candidat au titre de Meilleur Chantier de France 2023.
Il y a 2 ans et 108 jours

Charente-Maritime : Un port agrandi par Vinci Construction

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Le 7e port de pêche français bénéficie désormais d’un 3e bassin portuaire accessible 24 h/24. [©Département de la Charente-Maritime] Situé sur l’île d’Oléron, le port de pêche de La Cotinière a été réhabilité et agrandi. Rénovée en 1987, l’infrastructure portuaire s’est révélée trop petite pour accompagner la croissance de la production locale. Le programme de réaménagement a été porté par le département de la Charente-Maritime. Il a nécessité le coulage de plus de 11 000 m3 de béton. Débutés en février 2019, les travaux se sont achevés en mars 2022. Des opérations menées par plusieurs filiales de Vinci Construction (GTM Bâtiment Aquitaine, Vinci Construction Terrassement et Vinci Construction Maritime et Fluvial). Le défi principal était de créer un nouveau bassin portuaire de 4,3 ha. Un chantier soumis au rythme des marées a commencé dans un espace protégé. « Face à l’interdiction de recourir au minage, nous avons procédé par fracturation et extraction mécanique », explique Antoine Blandin, chef de service travaux chez Vinci Construction Terrassement. Pendant cette phase, 250 000 m3 de matériaux ont ainsi été excavés sous 1 à 5 m d’eau. Lire aussi : Nouvelle-Aquitaine : Une région dynamique La pièce maîtresse du projet concerne le nouveau quai de déchargement optimisé pour les bateaux de pêche. Long de 250 m et haut de 11 m, il est constitué de près de 500 pièces en béton préfabriqué, conçues par des partenaires locaux puis, assemblées sur site. « Les plongeurs sont intervenus pour les mettre en place, précise Nicolas Marsaud, directeur travaux chez Vinci Construction Maritime et Fluvial. C’est une responsabilité énorme, car les éléments en béton doivent être empilés avec des joints de 10 mm d’épaisseur. Il est essentiel de respecter une tolérance de plus ou moins 3 mm sur les 11 m de hauteur du quai… » En plus de l’infrastructure, le projet de modernisation du port de La Cotinière comprend la réalisation d’une nouvelle criée, un bâtiment de 11 000 m2. Sur deux étages, il permet de transformer, conditionner, stocker, vendre et exporter le poisson. Un atout qui permet ainsi de faire de La Cotinière, un port industriel et touristique majeur. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 125 jours

CBGreen : Telle une start-up du recyclage

CBGreen assure la production de granulats à partir de déblais de terrassement et de bétons de démolition. [©Groupe CB] C’était latent au sein du groupe CB depuis un moment déjà. Le recyclage, l’industriel le pratique depuis 2015… Ne restait plus qu’à franchir le pas. Chose faite en juin 2020 avec la création de l’entité CBGreen. « Nous agissons telle une start-up. Nous en avons l’esprit, l’agilité, la structure légère constituée d’une dizaine de personnes. Nous profitons d’une véritable liberté », résume Nicolas Moreau, directeur “Solutions bas carbone” au cœur de la division. Bas carbone : la phrase est aussi lancée, tout comme la spécialité. Second pan de l’activité de CBGreen, elle est aujourd’hui en phase de développement. « Le bas carbone est véritablement une réponse à l’attente du marché et de nos clients », reprend Nicolas Moreau. L’idée est de proposer des solutions à base de fillers calcaires, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 126 jours

Les défaillances d'entreprises explosent en 2022 avec plus de 40.000 procédures soit une hausse de 49,9% sur un an

Le groupe Altares – expert historique et référent de l’information sur les entreprises - dévoile aujourd’hui les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 4e trimestre et l’ensemble de l’année 2022.Le nombre global de procédures reste toutefois inférieur de 10.000 par rapport aux niveaux de 2019. Si le retour aux normes d’avant Covid s’amorce depuis un an, l’augmentation des défaillances s’accélère de manière alarmante pour les PME dont plus de 3200 ont défailli en 2022 avec le tiers sur le seul 4e trimestre. Dans ces conditions, 143.000 emplois directs sont aujourd’hui menacés.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis 2020, 103.000 entreprises ont fait défaut contre 162.000 durant les trois années précédentes. 59.000 défaillances ont ainsi été « épargnées » grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution. Or, l’Observatoire du Financement des Entreprises notait dans son rapport de mai 2021 sur les fonds propres des TPE et PME que si l’essentiel de ces entreprises a affronté la crise avec des situations en fonds propres renforcées avant la Covid, une partie disposait, en revanche, de structures financières très dégradées (un tiers des TPE) ou était insuffisamment capitalisée (20% des PME analysées). De son côté, la Commission européenne alerte sur le poids excessif de la dette des entreprises non financières de l'Union qui représentait 111% du PIB des 27 à fin 2020, soit 14.900 milliards d'euros. Or, le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance. »Le volume des défaillances encore contenu mais la hausse des ouvertures accuse un taux historiqueAvec 42 514 procédures enregistrées, le volume des défaillances remonte à son niveau de mai 2020. La hausse sur un an est quant à elle exceptionnelle (+49,9%), un rythme annuel jamais connu qui confirme l’accélération de la sinistralité entrepreneuriale.La tendance est restée forte sur le dernier trimestre (+48%) après l’envolée de l’été (+70%) et les augmentations du début d’année (+35% au 1er trimestre et +50% au 2ème trimestre).A fin 2022, sur douze mois, le nombre d’ouvertures reste inférieur de 18% à celui enregistré fin 2019 ; un écart qui n’est déjà plus que de 9% sur le seul dernier trimestre, après un mauvais mois de novembre déjà identique à celui de 2019.Nombre de défaillances d’entreprises par type de procédure par annéeLes procédures de sauvegardes et redressements sont en hausse mais restent minoritairesAvec 1.125 jugements prononcés en 2022, le nombre de procédures de sauvegarde est au plus haut sur cinq ans. En augmentation de 54,3% sur un an, son rythme accélère encore au quatrième trimestre (350 ; +73%). Toutefois, ce dispositif réservé aux seules entreprises n’étant pas en cessation de paiement représente toujours moins de 3% de l’ensemble des procédures. Fin janvier 2023, les tribunaux devraient « seulement » prononcer la 6000e sauvegarde, un chiffre bien dérisoire, 17 ans après l’entrée en vigueur de cette procédure.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) augmentent plus vite encore. 10.132 jugements ont été prononcés, soit 55,8% de plus sur un an. Mais moins d’un jugement sur quatre (23,8%) est une ouverture de RJ, un taux très en-dessous des 30% observés avant crise. Sur le dernier trimestre, le nombre de RJ (3027) est encore en hausse rapide, +57%.Depuis la crise, les liquidations directes sont devenues la norme31.257 liquidations judiciaires (LJ) ont été ouvertes (+47,9%) en 2022 et 8.879 (+44,8%) au cours du quatrième trimestre. Depuis 2020, les LJ concentrent les trois quarts des jugements prononcés contre les deux tiers avant Covid.L’éphémère procédure de traitement de sortie de crise reste anecdotiqueParmi ces procédures, Altares distingue seulement 72 traitements de sortie de crise (PTSC) contre 15 en 2021. Cette nouvelle procédure, qui s’apparente à un redressement judiciaire express, vise à faciliter le rebond des entreprises de moins de vingt salariés en cessation de paiement mais disposant des fonds nécessaires pour payer les créances salariales. En 2021, 11 des PTSC engagées avaient permis l’adoption d’un plan visant à assurer la pérennité de l'entreprise. En 2022, 38 PTSC ont validé un plan d’apurement, 16 ont finalement été converties en redressement judiciaire et/ou en liquidation, tandis qu’il est encore trop tôt pour connaitre l’issue des dossiers ouverts en novembre ou décembre.Le nombre d’emplois menacés repasse au-dessus de la barre des 140.000L’augmentation des défaillances touche toutes les tailles d’entreprises. Cependant, la situation est particulièrement préoccupante pour les PME de 10 à 99 salariés. 3.214 ont défailli en 2022 contre 1.804 en 2021, soit une envolée de +78% sur un an. Le 4e trimestre concentre le tiers de ces défauts (1.037) soit une augmentation de + 93% par rapport à la même période en 2021 (538). Ce quatrième trimestre se clôture sur la plus forte dégradation enregistrée depuis 2014 (1163).Les sociétés les plus grandes ne sont pas épargnées puisque près d’une centaine (95) a fait l’objet d’une procédure. La hausse des procédures sur ce « segment » (+28%) est très en-dessous de la moyenne globale (+50%).Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés bondit. Tombé en 2021 sous le seuil des 100.000, il augmente très nettement et atteint 143.500. C’est près de 50.000 de plus sur un an mais encore 40.000 de moins par rapport à 2019.Les activités B2C sont en première ligne sur le front des défauts, mais le B2B est aussi en tensionConstruction Le secteur de la construction, qui concentre le quart des faillites, repasse au-dessus des 10.000 défauts avec 10.033 procédures ouvertes soit 33,6% de plus qu’en 2021. Une tendance inférieure à la moyenne nationale (+49,9%), portée par le gros œuvre (2.874 ; +22,8%) et en particulier la maçonnerie générale (+22,3%) et la construction individuelle (+20,6%). Le second œuvre en revanche affiche une dégradation rapide (4.932 ; +51,5%). C’est particulièrement le cas dans les travaux d'isolation (+94%) qui retrouvent déjà le niveau des défaillances de 2019 (208). Les travaux publics accusent une hausse de 43,7% en dépit d’une relative résistance des travaux de terrassement courants (+30,7%). C’est la promotion immobilière qui enregistre la meilleure performance (+ 12,4%) tandis que la hausse atteint 41,9% dans les agences immobilières. Commerce Le commerce approche également 10.000 défauts (9 418), en hausse de 55,6%. C’est dans le commerce de détail que les tendances sont les plus sévères notamment dans le multi-rayons (827 ; + 85%) et plus particulièrement en épicerie dont le nombre des défaillances a doublé en 2022 (635) dépassant ainsi déjà largement celui de 2019 (568). Le détail alimentaire (990) est également fragilisé (+76,2%) et plus encore le e-commerce (+ 79%) qui compte désormais plus de défaillances qu’en 2019 (739 contre 543). 20% des commerçants défaillants se situent dans la vente et la réparation de véhicules (1871 ; + 36,7%). Le commerce de gros résiste un peu mieux (1873 ; +30,9%). Services Dans les services aux entreprises (5554), la hausse est limitée à +32,3%. Toutefois, quelques activités accusent des évolutions sévères. C’est notamment le cas de l’ingénierie qui compte désormais plus de défauts qu’en 2019 (598), mais aussi des services d'aménagement paysager qui enregistrent 374 procédures contre 359 en 2019. Dans les services aux particuliers, la fragilité est beaucoup plus marquée. Ils enregistrent 1.911 défaillances, en augmentation de 70,3%. Une dégradation très rapide dans les activités de coiffeurs, soins de beauté et corporels (+87,9%).IndustrieDans le secteur de l’industrie, les défaillances d’entreprises augmentent rapidement (+68%). 3083 procédures ont été ouvertes dont 1314 en agroalimentaire, parmi lesquelles 874 boulangers-pâtissiers (+124,7%).En manufacture, l’imprimerie accuse la dégradation la plus forte (182 ; +65,5%). Les activités de l’énergie, eau et environnement (production d'électricité, eaux usées, déchets) enregistrent une hausse à peine moindre (+ 49%).TransportsPlus d’un millier (1079) de transporteurs de marchandises ont défailli (+60,8%), soit seulement une centaine de moins qu’en 2019. 404 sont des transporteurs interurbains (+58,4%), un nombre désormais très proche de celui constaté en 2019 (415). 612 sont des transporteurs de proximité (+63,6%), ils étaient 693 en 2019.Restauration4434 établissements de restauration ont défailli en 2022, c’est 112,7% de plus qu’en 2021. Sur le dernier trimestre, le rythme ne faiblit pas (+108%).Au cours de l’année 2022, 2473 restaurateurs traditionnels (+ 119,8%) et 1787 établissements de restauration rapide (+109%) sont entrés en procédure ainsi que 803 débits de boisson (+101,3%). L’hébergement résiste mieux (279 ; +23,5%).La résistance des entreprises provençales et franciliennes ralentit la dégradation nationaleUne défaillance sur trois se concentre en Provence-Alpes-Côte-D’azur et Ile-de-France. Dans ces deux régions, la hausse des procédures est contenue sous les 40%, maintenant la tendance nationale sous la barre des +50%.En PACA, 4.493 procédures ont été ouvertes soit une hausse de +37,9% sur un an. Elles sont 9.197 en Ile-de-France (+35,3%). Au quatrième trimestre, le rythme n’accélère pas.Dans trois régions l’augmentation avoisine 50%. Bourgogne-Franche-Comté (+48,6%), Grand-Est (+50,9%) et Pays-de-la-Loire (+51,9%). La première parvient à ramener la hausse à +22% sur le dernier trimestre contrairement au Grand Est où les défauts s’envolent de 67% en fin d’année.Trois autres régions enregistrent des augmentations comprises entre +55% et +60%. Il s’agit de Centre-Val-de-Loire (+55,3%), Nouvelle-Aquitaine (+56,4%) et Auvergne-Rhône-Alpes (+58,4%). Dans chacune de ces régions, la tendance se dégrade encore sur le quatrième trimestre.Dans quatre régions la hausse est comprise entre +60% et +70%. C’est le cas de la Bretagne (+60%), la Normandie (+64,5%), la Corse (+65,8%) et l’Occitanie (+67,9%).Les Hauts-de-France ferment la marche avec un nombre de défaillances qui flambe de +77,1%. A noter toutefois, la région s’inscrit dans une meilleure tendance au 4e trimestre avec une hausse de 37,4%.2023, une année de transition à bien négocierPour Thierry Millon : « Il y a un an, nous rejetions l’hypothèse d’une explosion des défaillances en 2022, en anticipant malgré tout une hausse sensible des défauts. Si le cataclysme n’a pas eu lieu, le rythme est plus soutenu qu’envisagé, faisant craindre un retour aux valeurs d’avant crise plus tôt que prévu. 2019 s’était achevé sur 52.000 défaillances, 2023 pourrait dépasser ce seuil et nous ramener aux valeurs de 2017 au-delà de 55.000. Un nombre certes important mais plutôt raisonnable au regard du contexte très difficile que nous traversons. Pour certaines TPE et PME, les chances de survie sont compromises. Pour certaines, la fragilité de leur structure financière est en cause. Pour d’autres c’est paradoxalement leur incapacité à honorer des carnets de commande pourtant bien remplis qui pourrait les amener au défaut. En cause, les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des coûts des matériaux et les problèmes de recrutement. Dans tous les cas, les prêteurs seront plus exigeants et se concentreront sur les sociétés dont les bilans seront les plus solides. Les contraintes financières (remboursement des dettes Covid et notamment PGE ; inflation ; hausse des taux ; facture énergétique, etc.) sont malheureusement vouées à peser toujours plus lourd. Alors que les tensions sur les trésoreries des entreprises se font déjà ressentir, le financement de l’exploitation et donc du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) aura à n’en pas douter l’attention des directions financières des TPE PME comme des ETI. »[1] L’Observatoire du Financement des Entreprises (OFE) est présidé par le Médiateur National du Crédit. Rapport sur les fonds propres des TPE et PME - 12 mai 2021 [2] EPRS | European Parliamentary Research Service - Debt-equity bias reduction allowance (DEBRA) - Briefing 04-10-2022[3] Les traitements de sortie de crise (PTSC), nouvelle procédure entrée en vigueur le 18 octobre 2021 qui devrait s’appliquer jusqu’au 1er juin 2023, s’adressent aux entreprises de moins de vingt salariés présentant sur le dernier exercice comptable un total du passif hors capitaux propres inférieur à 3 M€. Ils sont confondus statistiquement avec les redressements judiciaires. Méthodologie : Les statistiques Altares de défaillances d’entreprises comptabilisent l’ensemble des entités légales disposant d’un numéro SIREN (entreprises individuelles, professions libérales, sociétés, associations) et ayant fait l’objet d’un jugement d’ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou Judiciaire (ex TGI - TI)Glossaire : La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Cela concerne aussi les ouvertures après résolution du plan de redressement. En revanche, les statistiques de défaillances ne considèrent ni les procédures amiables (mandat Adhoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).
Il y a 2 ans et 158 jours

Règles strictes pour le partage d'un trésor

Le code civil en attribue la moitié au propriétaire des lieux et l'autre moitié à "l'inventeur", c'est-à-dire à celui qui l'a découvert, a rappelé la Cour de cassation.A la suite de la découverte de lingots d'or par des ouvriers d'une entreprise de terrassement, un accord avait été signé qui attribuait plus de la moitié au propriétaire du terrain et répartissait le reste entre toute l'équipe des ouvriers ainsi qu'entre des cadres de l'entreprise.Par la suite, l'un des ouvriers avait contesté avoir donné un accord éclairé pour ce partage car il ignorait la législation. Il revendiquait la moitié réservée à l'inventeur.Une répartition différente de celle prévue par la loi est possible, a répondu la Cour de cassation, mais dans la mesure où elle suppose que certains renoncent à la quantité que leur accorde la loi, il faut prouver qu'ils étaient parfaitement éclairés pour y consentir. Ce qui n'était pas le cas cette fois.Par ailleurs, ont ajouté les juges, ce n'est pas parce que la loi parle de "celui qui l'a découvert" que le trésor ne peut pas avoir été découvert par plusieurs personnes simultanément, et celles-ci doivent alors se partager la part de l'inventeur.Dans cette affaire, l'accord a été annulé, le propriétaire n'a eu droit qu'à la moitié et l'autre moitié a été partagée entre deux ouvriers seulement qui étaient seuls occupés à creuser le trou lors de la découverte.(Cass. Civ 1, 16.6.2021, K 19-21.567).
Il y a 2 ans et 169 jours

Grand Est : 28 logements passifs en Jackodur Atlas

C’est sur la commune de Bréviandes, en région Grand Est que quelque 18 logements passifs profitent de la performance Jackodur Atlas. [©ADS Architecture] C’est sur la commune de Bréviandes, en région Grand Est, qu’un projet de construction passive de 28 logements est en cours. Il se développe sur un terrain de 3 050 m2 prévoyant la réalisation de 3 bâtiments distincts, avec une emprise au sol de 2 x 280 m2 et de 265 m2. Les deux premiers compteront 10 logements individuels. Ils seront constitués à l’identique de 5 logements type 3 en duplex accolés. Le troisième bâtiment comprendra 8 logements collectifs de type 2 superposés. Des exigences élevées L’ensemble s’envisage dans une démarche environnementale forte avec la certification de ces habitations en construction passive. Le maître d’ouvrage (Troyes Aube Habitat) a choisi une structure à ossature bois et des isolants extérieurs issus de la filière bois. Il a prescrit le procédé Jackodur Altlas, qui offre une solution performante permettant de réaliser une isolation très efficace, sans ponts thermiques. Le procédé accorde aussi une rapidité et une simplicité de mise en œuvre. Les exigences de la certification sont les suivantes : des besoins de chauffage ≤ 15 KW/h/an/m, une infiltrométrie 0,6 h-1 à N50, un maintien du confort d’été. Mais aussi un contrôle de l’air intérieur et enfin, l’interdiction des fibres minérales dans les filtres. Lire aussi : Jackon Insulation dans le giron du groupe Bewi Une solution idéale pour l’architecte Pour l’architecte Sébastien Da Rosa, le système Jackodur Atlas a permis d’obtenir une isolation parfaite du radier béton. C’était une première pour lui. « Il est sans conteste très efficace, mais aussi simple à mettre en œuvre, ce qui n’est pas forcément le cas des autres techniques proposées sur le marché. C’est exactement ce que je recherchais et l’expérience a été concluante. L’absence de pont thermique est un atout incontestable pour atteindre les critères imposés par les constructions passives. Il faut aussi souligner l’accompagnement actif des équipes Jackon Insulation. La mise en place d’un système assurant le hors-gel de la construction a pu être élaborée très rapidement et simplement par l’encastrement vertical d’un écran thermique en XPS sur le pourtour du fond de forme. Le bureau technique de Jackon Insulation nous a immédiatement orientés vers cette solution technique qui devait avoir lieu avant la pose du système Jackodur Atlas. La décision a été à la fois rapide, pertinente et en parfaite conformité avec les hautes exigences de ce chantier. » Réalisée par l’entreprise Geciba Les équipes de l’entreprise Geciba se sont chargées du terrassement et de la mise en place des dalles Jackodur Atlas. Pour Bernard Lebreton, gérant de Geciba, contrairement à l’architecte, ce n’était pas une première. Il connaît le procédé et apprécie en particulier sa facilité et rapidité de pose. Tout est préparé sur mesure en usine pour être livré prêt à poser selon un plan qui indique l’emplacement précis des éléments. L’ancrage supplémentaire pour le hors-gel n’a pas non plus posé de problème. « En plus de la facilité et de la rapidité de mise en œuvre, il faut insister sur l’absence de pénibilité du travail en raison de la légèreté des éléments, ainsi que sur la propreté du chantier permise avec le procédé Jackodur Atlas. » Une mise en œuvre sans aucun problème La pose du système s’effectue sur une chape en béton maigre de 3 à 4 cm. Les blocs de coffrage sont emboîtés au fur et à mesure dans les éléments latéraux spécifiques. Et les éléments de surface se posent aisément grâce aux feuillures alternées. Quant à la mise en œuvre et le repérage des éléments à l’avancement du chantier, ils sont définis par un plan de pose et de colisage précis. Les réservations à travers les panneaux sont, elles, réalisées avec une scie-sabre. La mousse de fixation Jackodur permet ainsi de verrouiller thermiquement et efficacement les sorties VRD. La pose a été effectuée en 1 journée et demie. Un film polyéthylène est mis en place par pose flottante et en recouvrement de 150 mm minimum. Les bâtiments passifs seront équipés par la suite de ballons de production d’eau chaude sanitaire avec panneaux solaires. Ceci, en corrélation avec la démarche environnementale souhaitée. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 245 jours

L'entreprise Le Foll TP rejoint le groupe Spie batignolles

Historiquement implantée dans l'Eure, à Corneville-sur-Risle, Le Foll TP est une entreprise familiale créée en 1922 et reprise par Madame Sophie Le Foll au décès de son fondateur, Monsieur Pierre Le Foll. Elle est dirigée depuis plusieurs années par Monsieur Pierre Gil. En plus de son siège social, Le Foll TP dispose de 3 agences situées à Pont-Audemer (27), Caen (14) et Andrésy (78).Le positionnement client et la zone géographique couverte par cette entreprise complètent parfaitement l'offre proposée par Spie batignolles et sa branche Travaux Publics et Environnement composée de Spie batignolles malet, Spie batignolles valérian, Spie batignolles favier et Spie batignolles vallia (travaux routiers, terrassement, paysage).Pour Eric de Balincourt, directeur général de la branche infrastructures de Spie batignolles : « Spie batignolles a toujours affirmé sa volonté d'élargir ses positions à l'ensemble du territoire national sur ces métiers. Fort de notre ancrage sur toute la moitié sud de la France avec les équipes de Spie batignolles malet et de Spie batignolles favier, l'acquisition de la société Le Foll TP va désormais nous permettre de rayonner sur toute la Normandie mais aussi l'Ile de France et de développer des synergies clients fortes. Nous sommes très heureux d'accueillir ces équipes au sein de notre Groupe ! »Trois autres sociétés sont également concernées par ce rachat :Transloc, spécialisée dans le transport et la location de matérielsLennuyeux, entreprise de démolition dans le bâtiment, l'industrie et les ouvrages d'artSepra, société de construction qui intervient sur des petits programmes résidentiels et des équipements publics.L'ensemble représente un chiffre d'affaires annuel de 45 millions d'euros et 270 collaborateurs.Parmi les références en grands projets de ces équipes, citons la construction de l'A28 sections Rouen (76) - Alençon (61) et Rouen - Neufchâtel (76) ou encore de l'A29 entre Beuzeville (27) et Honfleur (14), de l'A88 de Sées à Falaise (61) ou l'élargissement autoroutier de l'A13 et de l'A31 de Crimolois (21) à Langres (52).Pour Sophie Le Foll qui transmet la présidence de l'entreprise à Jean-Charles Robin, président de Spie batignolles : « Je tiens à remercier chaleureusement l'ensemble des collaborateurs de la filiale historique du Groupe pour tout le chemin parcouru au cours de ces longues années, parfois dans des conditions de marché difficiles et suis satisfaite de passer la main à un acteur majeur et reconnu qui partage nos valeurs. Je suis convaincue que ce rapprochement est une magnifique opportunité de croissance et de développement pour le futur groupe constitué. »Les différents acteurs de l'opération ont été assistés des conseils de Natixis Partners et de Fieldfisher pour les cédants et de ceux de King & Spalding, Pwc et Arsène pour Spie batignolles.
Il y a 2 ans et 249 jours

Le Département de la Seine-Saint-Denis pose la première pierre du nouveau collège Pierre Sémard à Bobigny

Un budget de 27 millions d'euros de travaux est prévu pour cette opération qui s'inscrit dans le cadre du plan « Éco-collège » du Département. La livraison des nouveaux bâtiments est prévue pour le premier trimestre 2024. Étaient présent·e·s pour la pose de cette première pierre Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-Denis, Abdel SADI, Maire de Bobigny et Conseiller départemental délégué aux relations internationales et européennes, Pascale LABBE, Vice-présidente en charge de l'Observatoire départemental des violences envers les femmes et de l'égalité Femmes-Hommes, Hélène ENGASSER et Matthieu HEMERY de l'agence d'architectes Engasser & associés ainsi que les élèves, parents d'élèves et équipes éducatives du collège Pierre Sémard.Cet événement a été l'occasion pour chacun·e de découvrir les équipements du futur établissement lors d'une présentation faite par l'agence d'architectes Engasser & associés (qui a également réalisé le nouveau collège Jean Vilar à La Courneuve) : un réfectoire pour 400 demi-pensionnaires, quatre logements de fonction, une salle de sport de 360 m², un plateau sportif extérieur couvert de 2 000 m², une salle polyvalente de 120 m², une salle d'exposition de 60 m², un espace parents...Situé à côté du parc départemental de la Bergère, le nouveau collège sera mieux inséré dans la ville et entouré d'espaces verts. Il accueillera 700 élèves dans des locaux tournés vers la transition écologique, avec notamment une cour oasis, un jardin potager, des terrasses végétalisées et des espaces intérieurs largement vitrés pour favoriser l'éclairage naturel. Il utilisera le réseau CPCU de chaleur urbain pour un chauffage plus respectueux de l'environnement. Les travaux du nouveau collège se déroulent sur un terrain de plus de 11 000 m² situé au 45-62 rue des Coquetiers à Bobigny. Ils ont débuté en avril 2021 par une période de protection et de dévoiement des réseaux, suivie d'une phase de dépollution, de renforcement des sols et de terrassements afin de préparer l'installation du chantier de construction. La livraison de l'établissement est prévue pour le premier trimestre 2024.« Un chantier très attendu est officiellement lancé à Bobigny : celui du nouveau collège Pierre Sémard ! L'éducation est une priorité pour le Département, et construire de beaux collèges, où les élèves ont le plaisir d'apprendre et les équipes celui d'enseigner, c'est aussi contribuer à la réussite scolaire et à l'épanouissement de chacun·e. C'est tout le sens du plan Éco-collège que nous avons lancé fin 2020 avec Emmanuel Constant, Vice-président chargé de l'éducation et des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, pour proposer des établissements modernes et de qualité, exemplaires en matière d'écologie, où s'instruire et grandir dans les meilleures conditions. » - Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-DenisÀ propos du plan Éco-collège 2021-2030 du Département de la Seine-Saint-DenisDepuis plus de dix ans, le Département de la Seine-Saint-Denis place l'éducation au coeur de ses priorités et investit massivement dans les collèges. Avec l'adoption du Plan « Éco-collège » fin 2020, ce sont un milliard d'euros qui seront consacrés d'ici 2030 à la construction, la rénovation et la résilience écologique des collèges publics du territoire. Cela représente au total 8 nouveaux établissements, 43 rénovés et 7000 places créées.
Il y a 2 ans et 251 jours

Entretien avec Pierre Knoché, DG France de Kiloutou

D’où vient Kiloutou ? Depuis quand l'entreprise existe-elle ?Pierre Knoché : Le groupe Kiloutou a été fondé en 1980 par Franky Mulliez avec la volonté de devenir la première chaîne française de location de petits matériels et outillage. Tout a commencé avec 3 agences dans le Nord, aujourd’hui elles sont 564 réparties en France, en Allemagne, Espagne, Italie, Pologne et depuis peu au Danemark et au Portugal. Aujourd’hui la société s’est considérablement développée avec un élargissement de sa gamme sur le matériel de terrassement, d'élévation et de véhicules et l'extension à l'international. Le parc matériel compte actuellement 265.000 matériels.Quelle est la place de Kiloutou sur le marché ? Comment décririez-vous l’évolution du marché de la location de matériel ?Pierre Knoché : Kiloutou est actuellement le 3ème loueur de matériel européen et 95% des clients sont des professionnels (aussi bien les grands acteurs du BTP, que les artisans ou les industriels).L’évolution du marché de la location de matériel est désormais orientée vers la lutte contre le réchauffement climatique :On sait que 20% des émissions de CO2 d’un chantier sont liées au fonctionnement du matériels (Etude Carbone 4 pour la FNTP - périmètre France). De sa fabrication à sa fin de vie, en passant par son usage et sa maintenance, un matériel à motorisation électrique rechargée sur le réseau, à hydrogène vert ou biogaz, permet jusqu’à 60% de réduction des émissions de CO2 par rapport à un modèle thermique.Notre principale préoccupation est donc de pouvoir proposer des matériels plus respectueux de l’environnement et moins émetteurs de CO2, sans faire de compromis sur leur performance. Désormais nous devons composer avec un mix énergétique (électrique, hybride, H2 et les biocarburants qui ont chacun leurs limites). Ces nouvelles technologies manquent encore de maturité (manque d’infrastructures de recharge à proximité des chantiers par exemple), mais nous ne pouvons pas passer à côté étant donné les avantages qu’elles apportent : réduction des émissions de CO2 et de particules fines, mais également des nuisances sonores pour les riverains ou encore des vibrations pour les compagnons.Ces grandes évolutions supposent aussi que l’on accompagne nos équipiers : notre force commerciale, formée à analyser chaque chantier pour déterminer le parfait mix usage / performance ; et dans nos ateliers, nos équipes techniques qui seront garantes de la pérennité de cette flotte.Quelles innovations pensez-vous avoir apporté au secteur ?Pierre Knoché : Dès 2007, Kiloutou a formalisé une stratégie RSE d’ampleur et est devenu en 2012 le premier loueur à établir le bilan carbone de ses locations. En 2012 nous avons signé le Global Compact qui nous engage à aligner notre stratégie sur 10 principes touchant les droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.Plus récemment, en 2021, Kiloutou a lancé la gamme iMPAKT qui réunit plus de 3500 matériels électriques ou hybrides, tous recensés dans le Guide des Matériels alternatifs, qui permet aux clients de comparer chaque matériel avec son équivalent thermique et ainsi de rendre compte des économies de carburant réalisées et les émissions de CO2 et de bruit évitées.Par la même occasion, le Groupe a lancé la première édition des Rencontres du Matériel Durable (RMD), qui réunit fabricants, clients et fédérations professionnelles afin de débattre et d’imaginer les solutions des chantiers de demain. Parce qu’il est évident que pour atteindre nos objectifs de réduction des émissions carbone à tous, c’est ensemble que nous devons travailler.Grâce aux études commandées par Kiloutou aux cabinets Carbone 4 et Arthur D.Little, les participants ont pu peser les pour et les contres des diverses énergies alternatives et avoir un aperçu du mix énergétique projeté à 2030 suivant deux scénarios : l’un conservateur, l’autre plus agressif. Ils ont également débattu de plusieurs propositions qui seront faites au Gouvernement. Rendez-vous est déjà donné en février prochain pour la 4ème édition.Et parce que la RSE comprend évidemment l’environnement, mais aussi l’Humain, Kiloutou s’est doté depuis plusieurs années d’une gamme de matériel dédiés à la sécurité et l’ergonomie sur les chantiers nommée Kare. On y retrouve notamment l’ergosquelette - qui permet de soulager les épaules dans une posture bras hauts, le gabarit laser - qui crée une frontière invisible pour éviter l’intrusion sur des chantiers à risque, le gilet connecté - qui prévient le risque de heurt engin-piéton, et le bras 0 gravité - qui soutient le poids d’un outil (jusqu’à 15kg) sans altérer la dextérité de son utilisateur. Ces dispositifs sont imaginés et conçus par des entreprises partenaires et nous fournissons à nos clients tout le conseil et leur mise en place directement sur les sites et chantiers.Quelle est la direction stratégique de Kiloutou dans les années à venir ? Avez-vous notamment des projets en cours en termes de digitalisation ?Pierre Knoché : Kiloutou a lancé son premier site internet vitrine en 2000. Aujourd’hui, il permet d’obtenir un devis et de réserver son matériel en ligne. Il est agrémenté de tutos vidéos pour permettre aux utilisateurs d’être le plus autonome possible. L’objectif est aujourd’hui de le rendre toujours plus personnalisé pour le client et d’en faire un réel apporteur d’affaires pour nos agences.Dans les en-cours, nous finalisons actuellement des projets qui avaient été mis en stand-by durant la crise sanitaire, notamment Youse : un système de partage de matériels qui vise principalement les clients industriels. L’objectif est de leur permettre, à travers une interface digitale, de mettre à disposition l’ensemble des matériels détenus ou loués à leurs équipes et prestataires et d’organiser un système de réservation. Cela permet d’amortir l’investissement, de limiter le nombre de matériels (et les émissions qui les accompagnent) sur un seul et même site et de verrouiller la responsabilité de chaque utilisateur.Nous poursuivons également notre partenariat avec l’entreprise Apizee pour la visio-assistance. L’objectif est de faire intervenir nos techniciens à distance afin de répondre aux questions de fonctionnement ou pannes légères. Sans application à télécharger, il permet 80% de résolution en moins de 4h et économise les déplacements.
Il y a 2 ans et 271 jours

Les nouveaux visages du Syndicat Français de l'Industrie Cimentière (SFIC)

Bruno Pillon a été élu président du SFIC depuis le 27 mai 2022. Parallèlement, trois nouveaux directeurs ont été nommés, en charge respectivement des questions de Bâtiment, Génie Civil, Routes et Terrassements.
Il y a 2 ans et 271 jours

Une nouvelle centrale mobile pour l’Aerolithys

L’Unité mobile génie civil est la dernière-née des centrales de production in situ du béton mousse Aerolithys. [©Béton Mousse Technologie] Matériau de remplissage léger, fluide et isolant, Aerolithys est aujourd’hui diffusé en exclusivité sur le marché français par la société Béton Mousse Technologie (BMT). Ce produit est en priorité utilisé en bâtiment pour la réalisation de ravoirage permettant la remise à niveau des sols. Les chapistes et autres carreleurs en sont les principaux applicateurs. L’autre emploi de l’Aerolithys est le remblaiement technique en génie civil. A savoir, en comblement de cavités ou de conduites, en remplissage de l’extrados des murs de soutènement, en couche d’assise en élargissement de chaussée, en rehaussement de quai… C’est pour ces dernières applications que BMT vient de développer une centrale mobile de malaxage d’une capacité de production in situ de près de 100 m3/h… « Ce véhicule a été conçu à 100 % en interne, explique Jacky Fronteau, président de BMT. Nous en avons aussi assuré le montage, à partir de sous-ensembles identifiés sur le marché. De fait, notre centrale mobile est un modèle unique. » Cinq fois plus léger qu’un ravoirage classique BMT l’a baptisé UMGC pour Unité mobile génie civil. Cette dernière complète une première centrale mobile sur porteur d’une capacité de 25 m3/h, davantage utilisée en bâtiment. En 2023, un autre véhicule d’une taille intermédiaire viendra sans doute compléter le dispositif. En attendant, l’UMGC constitue le fleuron de la flotte BMT. Outre son débit, il offre aussi la possibilité de pomper le béton mousse sur une longueur proche de 500 m, grâce à la présence de tuyaux flexibles intégrés. Ainsi, BMT sait livrer son béton mousse Aerolithys prêt à l’emploi, assurant en même temps une assistance technique au coulage. Pour mémoire, de par sa fluidité, ce béton garantit le remplissage de toutes les formes, ainsi qu’un enrobage parfait des gaines et canalisations, sans risque de les endommager. Il est cinq fois plus léger qu’un ravoirage classique, réduisant d’autant les charges sur la structure portante. 100 % recyclable et sans COV Coulage d’un béton mousse Aerolithys sur un chantier de bâtiment. [©Béton Mousse Technologie] En génie civil, Aerolithys permet d’améliorer le rendement des chantiers, en éliminant la multiplication des couches de terrassement nécessaires dans les procédés classiques. Le matériau offre une compacité homogène sur toute l’épaisseur du remblai et prévient, de fait, les risques de tassement différé. Le béton mousse Aerolithys est proposé dans une gamme de densité allant de 300 à 500 kg/m3, pour une résistance en compression de 1,2 à 2,5 MPa. Il constitue un bon isolant thermique, affichant une coefficient thermique ʎ de 0,08 à 0,11 W/(m.K). Son côté acoustique est tout aussi intéressant, avec un affaiblissement au bruit d’impact ΔLw de 12 dB à partir d’une épaisseur de 90 mm. Enfin, le béton mousse Aerolithys est 100 % recyclable, ne contient pas de COV et ne produit pas de déchets. Le procédé de fabrication permet aussi de réduire le nombre de camions sur la route. Car, avec une seule citerne à ciment, il est possible de produire sur place quelque 100 m3 de béton mousse. Soit un volume nécessitant environ 13 voyages de toupies entre la centrale et le chantier de mise en œuvre, s’agissant d’un béton classique.
Il y a 2 ans et 301 jours

Vinci Construction Terrassement aménage des écrans acoustiques ultra bas carbone sur l’A10 à Saint-Avertin (37)

Axe de grande liaison entre Paris et Bordeaux, l'A10 constitue l'autoroute la plus longue de France avec 557km de longueur. L'installation en bordure d'écrans acoustiques ultra bas carbone au niveau de la commune de Saint-Avertin, au sud de Tours, vient compléter des écrans existants au niveau de la Sagerie. Ces écrans répondent aux objectifs de protection sonore pour les habitants de la rue des Fontaines et de la rue de Grand Cour, ainsi qu'à un objectif fort de limitation du bilan carbone fixé par VINCI Autoroutes.Cette volonté commune de réduire l'empreinte carbone de nos ouvrages, s'illustre dans cette synergie entre VINCI Autoroutes et VINCI Construction pour décarboner le matériau béton et tendre vers les 90% d'utilisation de béton bas carbone annoncé par le groupe VINCI comme ambition pour 2030.VINCI Construction Terrassement a ainsi mobilisé en phase de préparation un ensemble de moyens et de fournisseurs répondant à cette exigence, non seulement pour le béton mais aussi pour tous les matériaux du projet : la mobilisation de fournisseurs locaux pour les armatures, les poteaux et les longrines ; l'emploi systématique de matériaux recyclés pour les aménagements provisoires ; l'utilisation pour la préfabrication des longrines de béton bas carbone ; et la mixité des matériaux bois / béton pour les écrans acoustiques ultra bas carbone.Les travaux d'aménagement des écrans absorbants sur 280 mètres linéaires ont débuté le 23 mars 2022 pour une durée de 4 mois et pour un montant de 500 000 euros. Ils couvrent notamment la fabrication et la pose de 60 panneaux acoustiques ultra bas carbone d'une dimension de 5 mètres de large et de 3 mètres de hauteur, en partenariat avec l'entreprise CAPREMIB qui travaille depuis plusieurs années à réduire l'empreinte carbone de son activité, en utilisant de nouvelles compositions béton et en substituant les ciments historiques par des liants alternatifs.CAPREMIB a ainsi développé avec Hoffmann Green Cement Technologies une solution innovante alliant des bétons ultra bas carbone de structure et des panneaux absorbants en béton de bois à base de ciments Hoffmann Green solution qui permet de diviser par 3 l'empreinte carbone de l'ensemble de l'ouvrage, soit une économie de près de 4 tonnes de CO2 sur le poste écrans en béton de bois.La solution ainsi mise en oeuvre par L'Agence Lyonnaise de Travaux d'Écrans Acoustiques (ALTEA) de VINCI Construction Terrassement s'intègre pleinement dans la démarche EXEGY® de VINCI Construction qui consiste à généraliser les bétons bas carbone en s'appuyant sur un préfabriquant comme CAPREMIB et des fournisseurs de liants décarbonés comme Hoffmann Green pour optimiser les performances techniques et environnementales des bétons mis en oeuvre avec l'objectif de rester à prix compétitif.Clément BLANC, CAPREMIB: « Le mariage du bois, de ciment H-UKR de chez Hoffman Green, et des solutions EXEGY® se retrouve au travers d'un produit protégeant les riverains des nuisances sonores. Ces alliances sont pertinentes et permettent d'imaginer l'ensemble des solutions pour un futur en béton décarboné, en conservant les propriétés intrinsèques et de durabilité des ouvrages. »David GUGLIELMETTI, Hoffmann Green: « L'utilisation de ciments Hoffmann Green, 0% clinker, fabriqué à froid à partir de co-produits industriels permet de diviser par quatre les émissions de CO2 par rapport à un ciment traditionnel. C'est donc un signal fort envoyé au monde de la construction car il est aujourd'hui possible de se passer du ciment. Nous partageons avec VINCI Construction le même constat sur la nécessité de décarboner le béton et nous les remercions de nous avoir intégré dans ce projet. »Florian CHARTIER, Agence Lyonnaise de Travaux d'Écrans Acoustiques, VINCI Construction Terrassement: « Nous avons travaillé en phase de préparation avec CAPREMIB et les équipes d'EXEGY® pour proposer à VINCI Autoroutes une solution respectant le cadre du cahier des charges qui allie performance acoustique et performance environnementale. C'est important pour nous d'intégrer à nos projets cette performance bas carbone qui nous pousse à nous réinventer. »Bruno PAUL-DAUPHIN, Directeur EXEGY®: « Après une première expérimentation de tuyaux de fonçage EXEGY® ultra bas carbone avec BESSAC, CAPREMIB démontre une nouvelle fois sa capacité à innover pour décarboner. Cet ouvrage de 280 mètres linéaires présente un panel des solutions bas carbone disponibles dont l'une mixant notamment le béton et le bois. C'est en travaillant dans cet esprit partenarial au service de nos clients en amont des chantiers que nous arriverons à faire du béton un matériau d'avenir. »
Il y a 2 ans et 316 jours

JO-2024 : touchée mais pas coulée, la piscine d'entraînement d'Aubervilliers validée par la justice

"Le projet sur lequel la Cour s'est prononcée avait très nettement évolué par rapport au projet initial", a estimé la cour administrative d'appel de Paris dans un communiqué."Deux permis modificatifs sont intervenus, qui ont profondément modifié le projet d'origine en supprimant d'abord le restaurant initialement prévu, puis les équipements qui devaient empiéter sur le périmètre des jardins ouvriers", a-t-elle justifié.Pour obtenir ce feu vert, la ville d'Aubervilliers, sommée de revoir sa copie, a présenté au juge une nouvelle version du projet, délesté de certains équipements annexes.Elle a pour cela exclu l'objet central des crispations: la construction d'un "solarium", sorte de terrasse minérale grignotant 4.000 m2 de parcelles vivrières sur les 2,5 hectares (25.000 m2) des Jardins des Vertus.Les opposants voyaient dans cet équipement un symbole de la "bétonisation" qui asphyxie davantage les villes, à rebours selon eux de l'urgence écologique.Les travaux auraient causé "des conséquences difficilement réversibles" dans ce "noyau primaire de biodiversité", avait estimé le juge des référés en mars, sommant la ville d'arrêter cette partie du chantier.Les jardins concernés avaient déjà été détruits par les tractopelles."Le projet a été abandonné. Le solarium ne se fera pas", a affirmé jeudi la Ville d'Aubervilliers à l'AFP.Des engins de chantiers sont toujours présents sur site, a constaté l'AFP."Conformément à la décision du juge, il y a eu une remise en état pour éviter l'effondrement" du secteur, impliquant le comblement de fontis, des effondrements du sol en surface, a expliqué la Ville.Il reviendra à Grand Paris Aménagement, propriétaire du lieu, de décider de l'utilisation de ce terrain, accolé à d'autres parcelles de verdure demeurées intactes, a-t-elle ajouté."Cette décision est une victoire car elle prend acte du fait que les jardins sont sanctuarisés, le permis ne touche plus à ces espaces verts", a réagi auprès de l'AFP Ziad Maalouf, un des jardiniers à l'origine des recours, aux côtés de deux associations de défense de l'environnement."J'appelle Grand Paris Aménagement à pendre acte de cette décision et à reconstituer ces jardins détruits", a-t-il ajouté.Calendrier serréAprès deux interruptions par la justice, le chantier va donc pouvoir reprendre sur la partie autorisée."Deux grues se sont installées courant juin pour préparer la reprise des travaux", a d'ailleurs dévoilé la Ville. Le terrassement est "en cours d'achèvement" et le gros-oeuvre doit démarrer "d'ici fin juillet".La livraison de l'équipement est prévue en "avril 2024", juste à temps pour les Jeux (26 juillet-11 août).La tenue du calendrier est d'autant plus cruciale que le comité d'organisation de Paris-2024, sollicité à maintes reprises sur ce projet, a indiqué qu'il trouverait un autre site pour l'entraînement des nageurs si la piscine d'Aubervilliers ne voyait pas le jour dans les temps.Aubervilliers, qui rêve d'un bassin olympique depuis longtemps, bénéficie d'une enveloppe de 10 millions d'euros de la Solideo, la société chargée des ouvrages olympiques.Soit environ un tiers du budget total de la piscine, réévalué à 32 millions d'euros, la nouvelle version sans solarium faisant baisser la facture d'un million d'euros, a indiqué la Ville.A deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la Seine-Saint-Denis tente d'engranger le maximum d'infrastructures pérennes qu'elle veut constituer en "héritage".La carte des sites a encore bougé fin juin, puisque les épreuves de tir quittent le département, qui accueillera en échange les phases de qualifications du tournoi de boxe.
Il y a 2 ans et 333 jours

SPIE participe à la réalisation de la plus grande centrale solaire d’Alsace

Dans un contexte marqué par le développement des énergies renouvelables et la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, le groupe allemand Krannich a remporté le marché pour la réalisation de la centrale solaire « Mine Amélie » située sur la commune de Wittelsheim. Ce marché est attribué par la Commission de Régulation de l’Electricité (CRE). Cette nouvelle centrale solaire répond aux objectifs de croissance de la filière photovoltaïque, fixés par les Programmations Pluriannuelles de l’Energie (PPE) dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.Située sur le site des anciennes Mines de potasse d’Alsace, la centrale de Wittelsheim déploie 68.508 panneaux photovoltaïques sur une superficie de 27 hectares, pour une puissance de plus de 26 MWc ; ce qui la place parmi les plus gros projets de centrales photovoltaïques français. Elle répond ainsi à une demande de production d’énergie décarbonée, sans causer d’artificialisation des sols. Une solution technique unique de raccordement Grâce à une solution clé-en-main et une relation de confiance avec le client, la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire s’est vu confier la conception et la réalisation du poste d’évacuation connecté au réseau 63 kV, le réseau secondaire HTA 20 KV, le branchement des 173 onduleurs photovoltaïques ainsi que le contrôle-commande de l’ensemble. Un lot hautement technique, puisque la forte puissance de la centrale ne permettait pas de la raccorder directement au réseau de distribution. Cela a nécessité la mobilisation des équipes de la division Industrie pour challenger le client et proposer une solution innovante afin de raccorder la centrale au réseau public de transport de l’électricité (RTE). La direction Solutions & Expertises de la division Industrie a accompagné le groupe Krannich dès les études préliminaires afin de définir le raccordement au réseau public (RTE), de réaliser le design ainsi que le dimensionnement électrique de l’ensemble de l’installation. L’ingénierie d’ensemble, conduite dès la phase amont, a ainsi permis de garantir le respect des caractéristiques constructives et fonctionnelles de l’installation imposées par RTE au groupe Krannich. Cette solution, dont la maitrise du savoir-faire est rare, démontre la capacité de la division Industrie à résoudre des problématiques complexes et à créer des solutions sur mesure.« Le marché de l’énergie est un marché stratégique pour la division Industrie. La réalisation de cette centrale solaire nous permet ainsi d’asseoir notre positionnement d’expert sur le marché des énergies renouvelables et plus particulièrement sur celui du photovoltaïque. C’est également l’opportunité de démontrer notre capacité à maitriser le contrôle-commande d’un réseau électrique et à superviser la production d’électricité » déclare Benjamin Hamard, chef de département au sein de la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire.Une offre globale et intégrée Afin d’intervenir sur l’ensemble de la chaîne de valeur (de la conception à la mise en service jusqu’au contrôle des performances et la mise en exploitation du réseau HTB/HTA) et de se positionner en tant qu’interlocuteur unique auprès du groupe Krannich, la division Industrie s’est appuyée sur les expertises de deux filiales de SPIE France. Les équipes de SPIE CityNetworks ont ainsi réalisé les terrassements tandis que celles de SPIE Thépault, filiale de SPIE Nucléaire, avaient en charge la réalisation du poste HTB/HTA.« L’accompagnement des équipes de la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire dès les phases préliminaires, leur connaissance de nos enjeux et leur savoir-faire technique ont joué un grand rôle dans l’attribution de ce marché. De plus, la possibilité d’avoir un interlocuteur unique dans une approche de conception et de réalisation fait figure d’exception », déclare Zakaria Diddou, directeur général de Krannich Solar Projekt.La centrale solaire de Wittelsheim entre désormais dans sa phase de mise en service.
Il y a 2 ans et 337 jours

Trois nouveaux directeurs au sein du Sfic

Pôle “Application” du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), Cimbéton vient de nommer trois nouveaux directeurs. En charge respectivement des questions de bâtiment, de génie civil, et des routes et terrassements. « Ce renforcement des équipes s’inscrit pleinement dans les ambitions et les objectifs de l’industrie cimentière en faveur de la décarbonation et du développement d’une construction durable », indique le Sfic. Le parcours de Stéphane Herbin Stéphane Herbin est nommé directeur bâtiment. Il succède à Laurent Truchon. « Incontournable dans la construction, le béton est destiné à toutes formes d’ouvrages et doit, à ce titre, répondre aux enjeux majeurs du développement durable. Et accompagner les nécessaires mutations du secteur du bâtiment dans les prochaines années. RE 2020, économie circulaire, flexibilité et mixité, gestion de ressources et des déchets, sont les principales thématiques. Sur lesquelles l’industrie cimentière œuvre, met au point et diffuse des solutions », rappelle Stéphane Herbin, définissant ainsi les orientations qu’il entend porter en tant que directeur bâtiment. Architecte DPLG, Stéphane Herbin débute sa carrière, en exerçant pendant une dizaine d’années au sein de diverses agences d’architecture. En 2000, il rejoint le Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), qui lui confie une mission de développement et de promotion des systèmes constructifs à base d’acier pour le logement collectif. Par la suite, il dirige des projets de recherche et d’innovation sur les différents aspects du développement durable. Mais aussi sur la problématique de la corrosion des bâtiments et ouvrages, ainsi que de l’application du BIM dans la modélisation des données. Ces travaux se sont traduits par l’élaboration de Fdes collectives, la création du configurateur save-construction.com, et la participation active aux normes NF EN 15804 et NF EN 15978 aux niveaux français et européen. Après une vingtaine d’années au service du CTICM, il apporte ses compétences auprès d’UPFactor, spécialisé dans la surélévation de bâtiments existants. Puis, rejoint en mai 2022 Cimbéton, le pôle application du Sfic. Le parcours de Benjamin Daubilly Benjamin Daubilly rejoint le Sfic en mars 2022 en tant que directeur génie civil. Il succède à Patrick Guiraud, qui a fait valoir ses droits à la retraite. « Les solutions en béton offrent une large palette d’utilisations en génie civil, dont la pérennité n’est plus à démontrer. Les constituants du béton, le dimensionnement des ouvrages… font l’objet de nombreuses avancées techniques qui sont compatibles avec les enjeux de la société. A savoir, le respect de la biodiversité, l’économie circulaire, la réduction des émissions de gaz à effet de serre… Il convient de promouvoir ces avancées, en particulier auprès des maîtres d’ouvrage, comme des solutions efficaces et durables », rappelle Benjamin Daubilly. Et de conclure : « Si les attentes sont grandes, les possibilités du béton sont, elles, infinies ». Ingénieur, diplômé des Mines d’Alès en 1999, option génie civil, ressources et aménagement, Benjamin Daubilly débute sa carrière en Nouvelle Calédonie en tant que responsable d’exploitation sur une mine de nickel. Avant de revenir en métropole, intervenant sur des sites d’exploitation de granulats, de roches massives et de sablières. En 2006, il rejoint la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), prenant en charge les sujets de normalisation et de réglementation technique. Dans ce cadre, il participe à la révision de la norme béton EN 206 et de son complément national. Ainsi qu’à l’élaboration des fascicules du CCTG portant sur le référentiel “Génie civil 2010”. En 2015, il est nommé délégué général de l’Union des métiers de la terre et de la mer (UMTM), organisme affilié à la FNTP, qui regroupe quatre syndicats professionnels dans le domaine des fondations spéciales, des terrassements, des travaux maritimes et fluviaux et des travaux souterrains. Le parcours de Cédric Le Gouil Cédric Le Gouil rejoint le Sfic, en mai 2022, en tant que directeur routes et terrassements. Il succède à Joseph Abdo. « Les performances structurelles et de durabilité des infrastructures mises en œuvre à base de matériaux aux liants hydrauliques ne sont plus à démontrer. Aujourd’hui et demain, les produits cimentiers vont continuer d’apporter des solutions pérennes et innovantes, tant pour la construction que pour l’entretien des infrastructures routières », explique Cédric Le Gouil. HerbinEt de poursuivre : « Historiquement engagée dans les évolutions de l’aménagement territorial, la profession va poursuivre ses efforts et accélérer sa transformation des process industriels pour les rendre encore plus vertueux. Le développement de nouvelles formulations de liants et de matériaux, l’optimisation des méthodes de construction, ainsi que l’apport de nouvelles fonctionnalités au travers de produits innovants contribueront pleinement à cette démarche de développement responsable. En phase avec les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux. Je m’attacherai, dans mes nouvelles fonctions, à promouvoir toutes ces nouvelles solutions développées par l’industrie cimentière ». De formation universitaire scientifique et diplômé du Conservatoire national des arts et métiers de Paris, option matériaux avancés et management en 2002, Cédric Le Gouil travaille pendant 20 ans au sein de la Direction technique, R&D du groupe Colas, à Magny-Les Hameaux (78). Il y fait ses premières armes au service “Enrobés bitumeux”, avant de rejoindre celui des matériaux et liants hydrauliques. Poursuivant sa carrière chez Colas, Cédric Le Gouil intègre, en 2021, la direction développement en tant que responsable technique et développement.
Il y a 2 ans et 349 jours

Place publique : Travail de mémoire par Stefan Shankland

Pour piloter le traçage des différentes courbes, l’artiste Stefan Shankland a pris de la hauteur, grimpant au sommet d’un des immeubles entourant la place. [©ACPresse] « Nous avons un devoir de mémoire. » Ainsi, l’artiste Stefan Shankland résume-t-il l’essence de sa démarche. Celle qui consiste à relier le passé au présent et au futur aussi. A Ivry-sur-Seine (94), la Zac du Plateau vit une profonde mutation, qui voit la disparition des constructions anciennes et la naissance de bâtiments neufs. Le cycle naturel de la ville, de la vie… Mais que reste-t-il du temps d’avant ? Souvent, plus rien. Stefan Shankland a voulu changer cet ordre des choses. « Je souhaitais être là au moment des démolitions, à l’instant où la mutation commençait. J’ai demandé à récupérer quelques mètres cubes de gravats, sans pour autant savoir quoi en faire. » Si ce n’est de sauvegarder un peu d’histoire. Pour l’artiste, c’est là une seconde approche, après celle opérée en 2008, dans le même secteur. Et qui a vu la récupération de 40 m3 de gravats, transformés, après un tri rigoureux, en 40 gabions de 1 m3 installés au cœur du chantier du ministère des Finances, sur l’actuel mail Monique Maunoury. Mais il est possible d’aller plus loin, avec la réalisation d’un vrai béton. Le processus de création conduit à la naissance de la matière “Marbre d’ici”. Son objectif : « Réintroduire un siècle de patrimoine dans un projet neuf », résume Stefan Shankland. Très vite, la Ville d’Ivry-sur-Seine, maître d’ouvrage du réaménagement, joue le jeu. Et accepte de voir le concept intégrer le projet d’aménagement de la place du Général de Gaulle et de ses abords. Le souvenir des constructions passées Il n’est pas possible de faire plus urbain à ce niveau. La place est entourée sur trois de ses côtés par une série d’immeubles d’habitations, d’une hauteur de onze à douze étages. Des architectures modernes, soignées, tout à fait dans l’air du temps. L’enclave se développe sur 3 000 m2, auxquels s’ajoute toute la zone périmétrale située en arrière des constructions. « Cet aménagement est très minéral, dominé par le matériau béton, détaille Rudy Blanc, ingénieur paysagiste au sein de l’agence Urbicus, en charge de l’aménagement de la place. Trois grandes noues rompent cette minéralité, introduisant le végétal dans cet espace. » Graminées, plantes à fleurs et trois espaces de saules – qui culmineront à 10 m une fois adultes – et même un gléditsia composent ce parterre.   Au centre de la place, Urbicus a libéré un grand carré de 260 m2, zone d’accueil de l’œuvre “mémorial” de Stefan Shankland. « C’est le souvenir des constructions passées, mais aussi de ce qu’était le lieu avant, bien avant. Nous sommes ici dans un ancien lit de la Seine, qui coulait là il y a quelque 350 000 ans. Puis, quand on creuse le sol, on découvre toutes les strates souterraines. Celles que j’ai pu apercevoir au moment des démolitions et des terrassements. Enfin, avec les pluies se formaient des flaques d’eau, colorées par les terres, les reflets. » Tout était là, réuni au fil du temps sous les yeux de l’artiste. Vient alors l’esquisse. Celle d’une série de méandres, miroir d’une carte d’état-major avec ses courbes de niveaux, figurant la topographie d’un lieu… Avec l’aide du Cérib L’autre aspect est celui du matériau : le fameux béton à formuler à partir des gravats. Mais ces matières premières sont loin d’être nobles et prévues pour ce type d’utilisation. Qu’à cela ne tienne… La première étape reste classique et voit le tri des gravats par catégorie. S’en suit un concassage pour les réduire en poudre. A l’issue, cinq types de “sables et granulats” – un 0/2 et un 2/4 – ont été retenus pour le projet : tuiles et briques creuses, d’une couleur orangée, briques classiques, avec leur robe rouge, béton, de teinte grise, meulière, à la nuance ocre foncé, et enfin, pierre calcaire, caractérisée par une pigmentation ocre clair. Mais comment transformer ces matériaux en béton, esthétique qui plus est ? Pour ce faire, Stefan Shankland s’est rapproché de partenaires potentiels : la Fib pour commencer, puis du Cérib. La division “Matériaux et technologie du béton” de Patrick Rougeau pour être précis. « Nous sommes intervenus sur l’optimisation de la formulation du “Marbre d’ici”, tout en précisant sa technique de mise en œuvre », explique Patrick Rougeau. Une première expérimentation a eu lieu au château du Domaine de Chamarande (91) où 36 dalles de 1,10 m x 1,10 m, pour 3 cm d’épaisseur, ont été réalisées in situ, coulées sur un béton de masse servant de structure porteuse. Le “Marbre d’ici” du château a été formulé avec des gravats issus de démolition de bâtiment de Paul Chemetov, à Courcouronnes (91). Entre 2 cm et 3 cm d’épaisseur Pour Ivry-sur-Seine, la formule a été adaptée en conséquence, les matières premières n’étant pas du tout les mêmes. « La mise au point n’a pas été très simple, car nous devions obtenir une bonne fluidité pour la mise en place et sans trop de variation d’un béton à l’autre », poursuit Patrick Rougeau. Outre les cinq types de gravats, le “Marbre d’ici” intègre une part de granulats classiques – un sable 0/2 et une silice 3/8 -, du ciment blanc 42,5 ou gris 32,5 et un kit d’adjuvantation en poudre fourni par Moderne Méthode. Le “Tableau minéral” en “Marbre d’ici” prend place au centre de la place du Général de Gaulle. [©DR]Des tuyaux d’arrosage servent de coffrage pour limiter les zones de mises en place des différentes teintes de “Marbre d’ici”. [©ACPresse]Le “Marbre d’ici” est mis en œuvre de manière manuelle sur une épaisseur de 2 cm à 3 cm. [©ACPresse]La limite entre les différentes teintes de “Marbre d’ici” est nette ou floue, selon les prescriptions de l’artiste Stefan Shankland. [©ACPresse] La fabrication se faisait sur site, au sein du Mat Lab, un atelier mobile de production conçu par Stefan Shankland et son collectif (Atelier Trans305 et Raum Architectes). Cette installation, s’articulant autour de trois bétonnières de chantier, a permis la réalisation des bétons colorés en petites quantités et à la demande, de manière à respecter le rythme des travaux. Comme au château, le “Marbre d’ici” est coulé sur une dalle support en béton, sur laquelle a été épandu un primaire époxy d’accrochage. L’épaisseur oscille entre 2 cm et 3 cm. La mise en place est opérée à la main par une équipe dédiée de l’entreprise Minéral Service. Ce spécialiste des bétons esthétiques de sols assure la totalité des aménagements horizontaux de la place du Général de Gaulle et de ses abords.  Un tuyau d’arrosage comme coffrage Après le traçage des courbes devant figurer les méandres, la difficulté semblait provenir de la manière de suivre avec précision ce dessin avec les bétons. A ce niveau, c’est le savoir-faire de Minéral Service qui a joué. En lieu et place d’un système complexe de coffrage, l’équipe a tout bonnement utilisé un tuyau d’arrosage en caoutchouc, disponible dans n’importe quelle quincaillerie. Fixé au sol à l’aide de simples clous, ce dispositif très simple s’est révélé d’une redoutable efficacité. Après séchage complet de l’œuvre, les équipes ont égalisé la surface par ponçage, avant d’opérer la finition par polissage (deux passages de disque diamant de finesse 40, puis 80). « Le polissage met les granulats en valeur », indique Samuel Béard, chargé d’affaires Minéral Service.   Si le “tableau minéral” de Stefan Shankland occupe une place centrale, il n’en est pas moins un constituant de l’ensemble de l’aménagement. Imaginé par Urbicus, l’espace est scindé en trois zones. Tout d’abord, la partie “voirie”. « L’automobile n’a pas été chassée et peut traverser la zone sur une chaussée, dont le tracé est identifié par une série de potelets métalliques », indique Rudy Blanc. Cette identification est tout aussi importante pour les piétons, car il est essentiel que chacun sache où il se trouve. Viennent ensuite les zones piétonnes, qui occupent l’essentiel de la surface. Enfin, les noues végétales complètent l’aménagement. Trois couleurs et trois finitions Au départ, la pierre naturelle avait été envisagée. Mais c’était sans compter la détermination de Minéral Service qui, fort de sa très belle intervention place de la République, à Paris, a su faire pencher la balance côté béton. « Nous avons très vite repris le principe d’un traitement très foncé pour la partie carrossable », admet Rudy Blanc. Quant aux autres zones, elles dessinent un patchwork de dégradé de teintes de bétons… Des suggestions de Minéral Service. « Nous avons travaillé très en amont sur ce projet et avons réalisé nombre d’échantillons, en termes d’aspects et de textures », détaille Marjorie Debonnaire, responsable du bureau d’études de Minéral Service. Au final, seulement trois couleurs – gris clair, gris médian à 0,5 % de pigment noir et gris foncé à 2 % de pigment noir – et trois aspects de finition structurent la place. Le béton brossé reprend les trois couleurs, tout comme l’hydro-sablé, mis en œuvre sur la zone circulée. Le troisième aspect est le bouchardé, qui, lui, se distingue par ses granulats gris-noirs. En fonction des zones, les bétons présentent une épaisseur différente : 20 cm pour la chaussée, 18 cm pour les voies pompiers et 15 cm pour les trottoirs, qui restent carrossables (circulation des véhicules d’entretien). Afin de pallier tout risque d’erreur, Minéral Service a travaillé par zones et par types de béton. « Et par jour aussi », souligne Marjorie Debonnaire. Et de poursuivre : « Pour la mise en œuvre, nous avons utilisé un petit pompage à béton stationnaire. Les premiers centimètres de béton étaient vibrés, mais pas les derniers pour garantir une absence totale de ségrégation, même millimétrique ». Un délicat travail de calepinage Il était essentiel, en particulier pour les bétons bouchardés et hydro-gommés, que les granulats soient omniprésents en surface, après traitement. C’est pour cette même raison, que l’entreprise a opté pour des bétons de classe de consistance S2. « Difficiles à mettre en place, mais garant des résultats qu’on en attend… » Tous les bétons ont été formulés (suivant les indications de Minéral Service) et fabriqués par Eqiom. Cinq matières premières, en deux coupures, sont issues de la valorisation de gravats de démolition : briques classiques (rouge), tuiles et briques creuses (orangée), meulière (ocre foncé), béton (gris) et calcaire (ocre claire). [©ACPresse]Le Mat Lab, un atelier mobile de production, permet la production du Marbre d’ici sur site. [©ACPresse]Zone de circulation automobile, avant hydro-gommage. [©ACPresse]Zone périphérique de la place Charles de Gaulle, bénéficie d’une finition en béton brossé. [©ACPresse]Trottoir en arrière des immeubles, traité en bétons brossé et bouchardé. [©ACPresse] Pour lisser la surface des bétons, les équipes ont utilisé un rouleau araseur – le Lura de BMC Diffusion -, utilisé jusqu’à une largeur de 9 m. La finition “brossée” est opérée sur béton frais, dès que la surface présente un aspect humide sans aucun ressuage. A l’issue, le béton protégé par un agent de cure Grace ou Chryso. « L’utilisation du premier se fait par temps humide et du second par temps sec. » Les bétons hydro-sablés et bouchardés bénéficient du même traitement de protection. La dernière particularité du chantier concernait le plan de calepinage avec deux types de joints de dilatation : avec fourrures compressibles et à recouvrement par plat inox. En fait, les joints étaient positionnés de manière à souligner un axe piéton, un point singulier. Idem pour les joints de retrait-flexion, de type sciés ou par intégration de quart-de-rond. « Pour nous, ce chantier s’est avéré assez délicat, car il était très complexe de travailler, donc de gérer, différentes formulations de bétons sur un même aménagement », conclut Marjorie Debonnaire. Frédéric Gluzicki Repère Maire d’ouvrage : Ville d’Ivry-sur-Seine / Grand Paris Aménagement Maître d’œuvre “Marbre d’ici” : Stefan Shankland / Raum Arhcitectes Architecte paysagiste : Urbicus (Rudy Blanc) Entreprise d’aménagements de sols : Minéral Service Formulation (Marbre d’Ici) : Cérib BPE : Eqiom
Il y a 2 ans et 358 jours

Podcast #13 – Comment recycler les retours de béton ?

Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine – Publié le 28/05/2021 1 – Quelles sont les différentes méthodologies pour traiter les retours de béton frais ? Aujourd’hui, le BPE et la préfa peuvent profiter de différentes méthodologies pour assurer le recyclage et la valorisation de leurs retours de béton frais.  Historiquement, les bassins de décantation sont la première technique de traitement. La toupie déverse le béton dans un premier bassin, dans lequel les retours décantent. Les eaux chargées se clarifient par débordement vers un second bassin, puis un troisième, et ainsi de suite. Lorsqu’un bassin initial est plein, il faut effectuer un curage, réalisé par un sous-traitant ou par les équipes de la centrale BPE. Quant à l’eau du dernier bassin, elle est propre à une réutilisation en la fabrication et peut être envoyée via une bascule dans le process de production. Cependant, ce système implique un fort génie civil, une surface au sol importante et une adaptabilité limitée en cas de forte affluence.   Bibko propose un système complet comprenant le recycleur Comtec 30, la roue à godets pour la vidange de la pompe à béton, le bassin d’agitation et le filtre presse. [©Bibko] Une autre solution consiste à utiliser des bennes ou des moules, les retours béton étant tout simplement vidés, puis laissés là pour qu’ils fassent prise. Dans le cas des bennes, le béton est concassé. Dans celui des moules, le béton est ensuite commercialisé sous forme de “Lego”, notamment pour des retenues de terrassement.  Dernière solution, la mécanisation. Cela consiste en la mise en place d’un recycleur, qui va être alimenté par les eaux souillées de lavage du malaxeur, par des retours béton, provenant du lavage de la pompe à béton et du nettoyage de la zone de process. Les déchets sont alors séparés de l’eau. Les fines de sable et les résidus de ciment sont réutilisés dans le process de production sous forme d’eau chargée brassée dans un bassin par un agitateur. Cette agitation permet de maintenir les matières en suspension. Les systèmes de recyclage permettent de valoriser les retours de béton. Ici, le système RWS de Bibko. [©Bibko] Le process consiste à passer par une bascule, afin de charger et de réintégrer l’eau au circuit de production. En cas de besoin, un complément en eau claire est fait par automatisme, en fonction de la formulation. Pour les formulations excluant les eaux chargées, comme les bétons sous norme NF, celles-ci passent par un filtre-presse qui permet d’obtenir une eau claire et filtrée. 2 – Pourquoi opter pour le “système de recyclage automatisé” ? Le système de recyclage automatisé permet de séparer les granulats de l’eau chargée. Il peut être adapté aux besoins des clients, en taille et en volume de traitement, comme en accessoires. Par exemple, le filtre-presse qui permet de séparer les boues de l’eau et de compresser cette matière en galettes. On obtient ainsi une eau claire et filtrée, utilisable en production, sans aucune limitation. Et l’on recycle les déchets de production du béton.  Le filtre-presse permet de passer d’une eau chargée, à une eau recyclée industrielle. [©Bibko] 3 – Comment cela fonctionne-t-il ? Revenue à sa base, la toupie s’approche de la station de lavage. Le nettoyage de la cuve est effectué avec une canne spécifique. La quantité d’eau est définie en fonction de la quantité de matière en retour. Le but étant de noyer le béton, pour obtenir un coulis plus facile à introduire dans le système.  Les eaux de lavage de sous centrale, de même que les nettoyages de pompes à béton et de retours de lavage des bandes transporteuses sont déversés dans l’unité de traitement via un entonnoir amovible. Puis, elles sont remontées via une vis d’Archimède ou une roue à aubes. Bibko propose un système de retraitement de retours toupies et de ceux provenant de la vidange des pompes à béton. [©Bibko] Pour leur part, les retours de chape anhydrite doivent suivre un chemin spécifique, leurs eaux ne devant pas être mélangées avec celles destinées aux formulations à base cimentaire. Le passage dans le recycleur spécifique permet d’envoyer l’eau chargée dans un bassin dédié.  D’une manière générale, les fines de sables et ciments sont récoltées dans une coupure inférieure à 200 μm. Entraîné par l’eau dans unbassin dédié, l’ensemble reste en agitation grâce à une hélice et un arbre propulsé par un moto-réducteur. Ce système de brassage des boues évite la prise du ciment. Et élimine la fastidieuse activité de curage mécanique.  Les bassins d’agitation peuvent prendre deux formes : une première bétonnée et une seconde, métallique. Dans ce cas, les bassins sont posés au sol, ils peuvent être mobiles et s’intégrer à une plate-forme de lavage complète et transportable.  Des systèmes de recyclage pour la préfabrication sont disponibles, comme ici, pour le traitement des eaux d’un atelier de polissage. [©Bibko] Si l’utilisateur ne souhaite obtenir que de l’eau chargée, le process s’arrête ici. Au-delà, l’eau passe dans le filtre-presse. Ce dispositif secondaire permet d’obtenir une eau destinée à une utilisation industrielle. Elle est ainsi réinjectée dans le circuit industriel de production ou dans le système de lavage. En cas d’excédent d’eau claire, l’eau peut aussi être neutralisée en pH et en métaux lourds et rejetée dans la nature suivant les normes correspondantes.  4 – Quels peuvent être les accessoires complémentaires ?  Bien entendu, les systèmes de recyclage automatisés peuvent être complétés d’une série d’accessoires et d’options : Une gamme d’options sécuritaires et de mise en route ;Le vidangeur de pompes à béton ;Une trémie-tampon peut aussi être placée en amont du recycleur, afin de gérer les éventuels afflux de matière et de diminuer les temps d’attente pour vider les toupies ; Le crible à la sortie du recycleur réalise des coupures gravillonaires différentes ;Des moyens d’hivernage ;Le déferisateur permet, par aimantation, de récolter les fibres métalliques ;Le tamis récupère les fibres plastiques ;La gestion des chapes anhydrite. Bien dimensionné, un système de recyclage permet de gérer les eaux industrielles en circuit fermé. [©Bibko] Afin de répondre aux besoins de chaque utilisateur. Sujet réalisé en collaboration avec Jean-Marc Lotz, directeur général de Bibko Système Bibko, plus de 35 ans d’expérience Depuis 1985, Bibko est un précurseur du traitement du béton résiduel et des eaux de lavage. Dans l’industrie du BPE comme dans celle de la préfabrication. L’entreprise compte plus de 2 600 installations en fonctionnement dans le monde entier.  Le système de recyclage Bibko propose une solution performante et complète pour le recyclage du béton résiduel, qui préserve la nature. Grâce à celui-ci, les granulats et l’eau contenue dans le béton sont récupérés et réutilisables dans les processus de production. Cela crée une solution “zéro déchet” très respectueuse de l’environnement. De quoi éviter les principales problématiques du béton résiduel et de l’évacuation des eaux de lavage. En plus des centrales à béton, les systèmes de recyclage peuvent aussi être utilisés dans les usines de mortier et d’anhydrite. Une équipe d’ingénieurs et de commerciaux avec de nombreuses années d’expérience est disponible pour trouver une solution adaptée aux besoins de chaque client. Bibko assure un support technique complet avant et après l’installation. En 2014, la fusion avec Platz a créé une autre division, qui propose des solutions spécifiques aux clients pour les pompes, les systèmes et services de lavage. Plus d’information ici Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 5 jours

Les plaques stabilisatrices de gravier pour zone urbaine Urbangravel de Jouplast séduisent à Chambéry

Avec URBANGRAVEL® de JOUPLAST®, des plaques alvéolées favorisant le drainage naturel et optimal des eaux de pluies, les professionnels du BTP disposent d’une solution fiable et performante qui permet d’aménager facilement des surfaces gravillonnées en milieu urbain. En voici une nouvelle illustration avec le chantier d’un parking de covoiturage sur la commune de Chambéry en Savoie. URBANGRAVEL®, la solution drainante pour parkings en milieu urbainLe covoiturage est de plus en plus prisé pour se déplacer. Cette pratique, qui répond à des exigences économiques, sociales et environnementales, fait aujourd’hui partie des habitudes d’un nombre croissant d’usagers. Afin de diminuer les émissions de polluants et les embouteillages, la commune de Chambéry continue de développer ses infrastructures, dont la dernière est un parking de covoiturage d’une vingtaine de places terminé en 2021. Pour les travaux, menés par Colas, la maîtrise d’ouvrage a choisi les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® de JOUPLAST®, le spécialiste en produits innovants et durables pour aménagements extérieurs.Faciles et rapides à mettre en œuvre, les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® de JOUPLAST® sont particulièrement efficaces pour stabiliser le gravier, drainer les eaux de pluie de façon naturelle et optimale et empêcher la dégradation des sols ou l’apparition de trous.Pour le parking de Chambéry, les plaques ont été posées après les travaux de terrassement et de mise en place des bordures délimitant la surface. Les opérations sur chantier n’étant pas sans comporter certains risques professionnels, des équipements adéquats ont été fournis aux ouvriers. Les consignes de sécurité ont également été respectées durant toute la durée des travaux.Haute résistance à la compression Préconisées pour résoudre les problèmes d’imperméabilisation des sols, et donc les risques d’inondations ou de saturation des réseaux, les plaques alvéolées URBANGRAVEL® de JOUPLAST® assurent à la fois un parfait maintien des graviers et une résistance remarquable à la compression, autorisant le passage de véhicules lourds.Les parois de forte section des cellules alvéolaires garantissent la résistance à la pression, exercée sur le gravier lors de la circulation sur parkings à forte rotation. Couplées à la souplesse de la matière utilisée (polyethylène recyclé), les parois assurent une résistance remarquable à la friction et à la rotation des roues. À combler avec du gravier 8/16 mm, les plaques URBANGRAVEL® de JOUPLAST® supportent ainsi jusqu’à 600 tonnes au m2, soit l’équivalent de 30 camions remplis. Elles peuvent être utilisées pour le passage de véhicules avec une charge à l’essieu de 20 tonnes, et sont compatibles avec les voies accès pompiers.Système d’assemblage exclusifFabriquées en France, les plaques URBANGRAVEL® structurées en nid d’abeilles sont simples et rapides à mettre en œuvre. Elles sont à même de répondre aux exigences de chantiers de grande envergure. En polyéthylène 100 % recyclé, elles permettent d’installer durablement une surface stable et perméable ne générant ni flaques, ni ruissellement, ni ornières, pour les aménagements gravillonnés. Antidérapantes, légères et faciles à découper avec une disqueuse, elles disposent également d’un système d’assemblage exclusif sur les 4 côtés qui assure le bon maintien des plaques entre elles, et empêche la désolidarisation lors de fortes charges de circulation.Plots de marquageLes plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® peuvent être associées à des plots de marquage blancs ou gris JOUPLAST®, vendus séparément, pour délimiter aisément un espace (des places de parking, par exemple).Plaque stabilisatrice de gravier en milieu urbain URBANGRAVEL® JOUPLAST®Matière : polyéthylène recycléCouleur : grisDimensions utiles : 591 mm x 378 mm x 40 mmSurface utile : 0,223 m² , soit 4,484 plaques pour 1 m²Poids : 0,850 kg soit 3,63 kg /m²Volume/poids gravier par m2 : 33 litres - 48 kgRésistance en compression à vide : 112 T/m² (soit 3 camions remplis)Résistance en compression remplie : 600 T/m² (soit 30 camions remplis)Résistance aux températures : entre - 30 °C et + 60 °CConditionnement : 104 pièces/palette, préassemblées par 4Points de vente : négoces en matériauxPlot de marquage JOUPLAST®Couleurs : blanc/grisConditionnement : 40 pièces/cartonPoints de vente : négoces en matériaux
Il y a 3 ans et 6 jours

AER Architectes accompagne la projection vers l'avenir du site de Rochexpo

Résultat d’un partenariat entre la mairie de La Roche-sur-Foron, le Conseil Départemental, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Rochexpo, la conception et la réalisation de la nouvelle halle du site Rochexpo à haute-performance énergétique ont été confiées à l’agence AER Architectes. Les études ont débuté en 2018 et le chantier a démarré en juillet 2020. L’inauguration a eu lieu le 18 février dernier en présence du Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, du Président du département de la Haute-Savoie Martial Saddier et Président de Rochexpo Philippe Carrier.Il résulte de l’alliance entre modernité, la multifonctionnalité, la qualité d’accueil et de réception ainsi qu’une identification forte au territoire.Restructuration spatiale ambitieuseLe programme audacieux s’articule autour de la création de 3 halls d’exposition, d’espaces de conférences et séminaires, d’espaces traiteur et l’embellissement d’un bâtiment « Forum » existant; les bâtiments existants exigus ne répondant plus aux objectifs fonctionnels et thermiques.La halle forme un continuum spatial dans lequel se sous-divisent trois espaces de réception. Le plus grand permet l’organisation de conférences et événements exceptionnels profitant de tribunes télescopiques d’une capacité de 1000 places et d’un traitement acoustique.Le hall d’exposition est en charpente bois-métal tridimensionnelle de grande dimensions : une portée de 54m qui a permis la création d’un espace de 6000m2 sans un seul poteau. La structure symétrique trellis avec des poteaux en force traction. La force ainsi descendante permet aux poteaux d’être fins et de jouer avec les lignes : une prouesse et signature architecturale du bâtiment.Un chantier éco-responsableLe projet a une dimension éco-responsable forte pour répondre aux nouvelles normes environnementales et sociétales.La réduction de l’empreinte carbone et de la consommation énergétique du bâtiment a été rendue possible par l’optimisation de l’ensemble de ses infrastructures notamment par : la végétalisation des accès et intégration dans le paysage et ses spécificités, l’utilisation des structures bois pour la charpente et les murs, le renforcement de l’isolation thermique, la réduction de -50% des consommations en eau, le travail sur l’éclairement naturel avec des bandeaux vitrés toutes façades et des éclairements en toiture (autonomie 50%) et le travail des matériaux recyclés, solution innovante dans les techniques d’architecture et d’urbanisme.Les bois sont issus de forêts labellisées FSC ou PEFC, de marque CE, dans une démarche préférentielle «Bois des Alpes» : bois massifs en résineux de pays (sapin, épicéa, pin...).Ré-emploi des matériaux existants : 2 000m3 sur les 5 200m3 issus des travaux de terrassement ont été criblés sur place pour être réutilisés et éviter ainsi le maximum de déchets éliminés en décharge. L’ancien enrobé a été raboté sur site pour être réutilisé par l’entreprise. et les anciennes fermes en lamellé collé ont été ponctuellement réutilisées en mobilier.Identité régionale ancréeFaire de l’architecture du bâtiment une ode au patrimoine naturel haut-savoyard et participer à son rayonnement national et international.Le travail de façade écrit la qualité architecturale et fonctionnelle symbolique pour une transformation durable de l’image du site : l’implantation aléatoire de poteaux fait référence à la forêt avoisinante et répond au relief de deux volumes blancs en écho aux montagnes et aux glaciers. L’accès au parvis haut de la halle a été sécurisé et embelli par un terrassement minéral agrémenté de «séracs» et la création de jardins «alpins». Son envergure et son architecture hors-norme en font sa signature et porte haut les couleurs régionales.
Il y a 3 ans et 17 jours

Vinci va réaliser le réservoir d’eau de Springbank, au Canada

L'ouvrage de régulation sur la rivière Elbow, un barrage en terre de 29 mètres de hauteur sur une longueur d’environ 3,8 km, fonctionnant avec une prise d’eau et un canal de dérivation de 4,3 km, nécessitera le terrassement d'environ 5 millions de mètres cubes de terre. Des travaux estimés à 263 millions d’euros.
Il y a 3 ans et 38 jours

Spie batignolles génie civil, Ferrovial et Spie batignolles valérian remportent la partie souterraine ouest de la ligne 18 du Grand Paris express

Ce nouveau marché, d’un montant de 438 M€, correspond aux travaux de creusement de 6,7 km de tunnel entre la gare de Saint-Quentin Est et Versailles Chantiers, du génie civil de trois gares et huit ouvrages de service. La durée totale du marché est de 104 mois.Les travaux mobiliseront près de 350 personnes en pointe et le groupement s’engage à réserver au bénéfice des personnes, aujourd’hui éloignées de l’emploi, un volume d’heures de travail d’au moins 10% du nombre d’heures prévues. Ces mesures importantes d’accueil de futurs salariés, représenteront une quarantaine de personnes accompagnées sur la durée du projet et bénéficieront principalement au territoire des Yvelines.Le creusement des 6.7 km du tunnel s’effectuera avec un tunnelier à densité variable pour assurer le passage dans les sables de Fontainebleau, et à l’approche des lignes SNCF de Versailles Chantiers. Le groupement s’est fixé des objectifs ambitieux de valorisation des déblais et notamment de ces sables. Les structures des gares seront réalisées par talutage ou en parois moulées en fonction de leur profondeur. Sur les huit ouvrages annexes, quatre puits seront forés dans de grandes profondeurs allant de 50 à 62 m du fait du relief accidenté de la vallée de la Bièvre.Déjà engagé sur de nombreux chantiers du Grand Paris Express (ligne 14, ligne 15 et ligne 18), Spie batignolles génie civil renforce ainsi sa position d’acteur incontournable sur les projets d’infrastructures majeurs du territoire.Pour Benoît Moncade, Directeur général de Spie batignolles génie civil : « Nous nous félicitons de l’attribution de ce nouveau contrat, qui représente à ce jour notre plus gros marché en tant que mandataire sur le Grand Paris Express et marque un peu plus notre présence significative au cœur de ce programme majeur. C’est une belle reconnaissance du savoir-faire et de la maîtrise technique de nos équipes génie civil et terrassement mobilisées depuis 6 ans sur les chantiers du Grand Paris Express. »Pour Ignacio Gastón, CEO de Ferrovial Construction : « Nous sommes ravis de participer à ce projet majeur qu’est le Grand Paris Express car il s'agit d'une reconnaissance de notre grande expérience internationale dans la conception et la construction de ce type d'infrastructures urbaines dans des villes telles que Londres, Sydney et Madrid. »
Il y a 3 ans et 48 jours

Demathieu Bard : Un projet de plus pour le Grand Paris Express

Chantier de la gare du Vert de Maisons à Maisons-Alfort (94). [©Demathieu Bard] Demathieu Bard, via sa filiale Demathieu Bard Bâtiment Ile-de-France, a remporté le marché d’aménagement de la gare du Vert de Maisons à Maisons-Alfort (94) pour la société du Grand Paris. Construite à 35 m de profondeur, la gare est implantée sur le tronçon de la ligne 15. A une dizaine de km du Centre d’Exploitation (CE), elle se situe à Champigny-sur-Marne (94). Le périmètre de ce marché comprend ainsi la réalisation du gros œuvre. Le groupe assurera aussi les travaux de l’enveloppe et de l’aménagement intérieur. Le projet s’élève à un montant de 27,3 M€. Et débutera en fin d’année pour une mise en service fin 2025. L’implication de Demathieu Bard Conçue par le cabinet d’architecture Valode et Pistre, la gare du Vert de Maisons dispose d’un puits de lumière qui s’élargit au fur et à mesure de la descente pour évoquer les anciennes carrières de calcaire de Maisons-Alfort. Ce rappel se matérialise par un parement en béton blanc de 4 000 m². Par ailleurs, la présence de la Seine impacte le projet et exige la mise en œuvre d’une congélation des sols1. Lire aussi : Accord décarboné entre Demathieu Bard et Hoffmann Green Cement Cette technique sera alors exécutée avant la réalisation des terrassements en taupe et avant la mise en place de mesures anti-crues en phase chantier et de barrières anti-inondations. Avec ce projet, Demathieu Bard Construction montre son implication dans le Grand Paris Express. En témoignent les équipes du groupe qui réalisent la future ligne 17, les gares d’Orly et du Bourget. De plus, ce nouveau projet remporté affirme l’intérêt de Demathieu Bard sur les marchés à forts enjeux pour les territoires et à fortes contraintes techniques. 1 La congélation des sols consiste à transformer l’eau du sol en glace. Assurant ainsi une étanchéité et une résistance de la zone à traiter.
Il y a 3 ans et 53 jours

Matériels : 2021 reste l’année du rebond post-épidémie

En 2021, les ventes de toupies ont progressé de plus de 29 % en France. [©ACPresse] A ne pas en douter, l’année 2021 fut celle de la reprise pour les constructeurs de matériels. Il est vrai qu’après le passage à vide de 2020 – pour cause de pandémie mondiale -, il ne pouvait pas en être autrement. Après tout, nous n’étions pas dans une crise conjoncturelle, mais plutôt dans une mise entre parenthèses forcée de l’activité. Ainsi, les ventes d’équipements pour la construction ont augmenté de 24 % sur la période, selon les données du Cece (Comité européen des équipements de construction). Dans le détail, ce sont les machines routières qui ont le plus progressé, avec une hausse de 30,3 % en comparaison à 2020. Elles sont suivies de très près par les équipements pour bétons, qui plafonnent à + 29,5 %. Le Cece distingue aussi les outils de vibration du béton, qui affichent une augmentation de leur vente de 21,5 %. A titre indicatif, la plus faible croissance a été celle des machines de terrassements compactes, avec un “modeste” + 18,4 %. L’Allemagne : n° 1 européen Côté perspectives dans le domaine plus particulier des équipements pour bétons, les industriels tablent sur une année 2022 stable en matière de ventes. Du moins sur le premier semestre. Seulement 24 % des intéressés attendent une hausse, mais limitée à 10 %. Tandis que 4 % des industriels pensent qu’un recul, de l’ordre 10 % est à prévoir… Pour l’année 2021, toujours selon les données du Cece, l’Allemagne s’octroie la première place, avec 23 % de parts de marché, toutes ventes de matériels confondues. Avec 13 %, le Royaume-Uni monte sur la deuxième marche, suivi de très près par la France et ses 12 % de parts de marché. Toutefois, la guerre en Ukraine devrait largement modifier ce classement et, sans doute, les perspectives de vente. Ainsi, les 8 % de parts de marché russes seront très certainement corrigés à la baisse ! Au niveau de la France, l’évolution du marché sur les douze mois de l’année 2021 a été de 11 %. Les industriels y ont écoulé quelque 54 000 machines, pour un chiffre d’affaires d’environ 2,7 Md€. Soit une hausse de 12,5 %, estime le Seimat. Un joli rebond par rapport à 2020, même si la comparaison devrait se faire vis-à-vis de 2019. Année qui avait vu s’écouler pas moins de 60 000 unités… Les toupies ont le mieux progressé Durant 2021, ce sont les toupies qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu, avec une progression de plus de 29 %. Et presque 900 toupies de vendues, mais moins bien que les 1 150 unités qui ont trouvé preneur en 2019 ! Les centrales à béton ont connu une hausse tout aussi belle, bien que moindre, car limitée à “seulement” 20 %. Sur l’année 2021, quelque 42 unités de production de béton ont été vendues, contre 35 en 2020 et 43 en 2019. Enfin, les pompes à béton ont connu une embellie de + 10,1 %, pour 76 équipements livrés chez les utilisateurs. En 2020, les ventes ont été à peine plus mauvaises, stabilisées à 76 unités. L’année 2019 reste plus l’heure, la référence, avec 84 pompes vendues en France. Et l’avenir ? Concernant 2022, le Seimat reste souriant, estimant la progression du marché à environ 5 %. Mais ça, c’était une conclusion qui date d’avant le début de la guerre de Poutine. Là aussi, la donne pourrait changer, mais pas forcément en bien.
Il y a 3 ans et 54 jours

Maine-et-Loire : Tracer sa route bas carbone

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Application du Ligexia de Ciments Calcia près de Monts-sur-Guesnes. [©Ciments Calcia] Courant mai 2021, Ciments Calcia lançait deux liants hydrauliques routiers bas carbone – les Ligexia M4 et M4+ -, pour le traitement des chaussées en place. De son côté, Travaux Publics des Pays de la Loire (TPPL) entend, dès 2022, « sortir des liants routiers traditionnels » pour favoriser les solutions décarbonés. Tout naturellement, Ciments Calcia et TPPL se sont unis pour développer de manière optimale l’usage des liants Ligexia sur les chantiers. « Au sein de notre agence de Saumur, nous avons réalisé un bilan carbone de nos activités et celui des liants routiers se place dans le top 5, indique Thomas Maudet, directeur chez TPPL. Mais nous avons, d’une part, demandé à nos fournisseurs d’optimiser le bilan carbone de leurs produits dédiés aux opérations de voirie et terrassement. Et, d’autre part, sensibilisé nos clients à cette démarche de substituer les liants routiers classiques par des solutions alternatives. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire D’où le rapprochement avec Ciments Calcia. « A partir du moment où Ciments Calcia a mis sur le marché ses deux liants Ligexia M4 et Ligexia M4+ – qui affichent respectivement une réduction de 20 à 30 % et de 10 à 20 % des émissions de CO2, par rapport au produit référant Ligex -, nous les avons préconisés sur nos chantiers. Deux réalisations intègrent déjà ces références, l’une à Monts-sur-Guesnes, dans la Vienne, l’autre à Saumur, dans le Maine-et-Loire. » Au total, ces deux chantiers ont requis l’utilisation d’environ 1 000 t de liants Ligexia. En effet, en septembre 2021, ce ne sont pas moins de 5 000 m2 de couches de forme traitées au Ligexia, qui ont été mises en œuvre sur le chantier de liaison des départementales RD 46, RD 24 et RD 14 et de la déviation de Monts-sur-Guesnes. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 55 jours

Nouveau laser rotatif connecté GRL 650 CHVG Professional Bosch : Une résistance extrême aux conditions les plus rudes

Une conception robuste pour une utilisation dans des conditions difficiles et par mauvais temps Bosch lance sur le marché un nouveau laser rotatif à laser vert longue portée : le GRL 650 CHVG Professional. Précis et facile à utiliser, il offre aux professionnels du bâtiment, du génie civil, des travaux publics, aux façadiers ou encore aux paysagistes une portée de travail jusqu’à 650 m de diamètre. Particulièrement robuste, il supporte les conditions et les environnements de chantier les plus rudes. Son boîtier, y compris le compartiment à piles/batterie, résiste aux chocs et aux poussières, et est étanche aux projections d’eau (IP 68), ce qui permet une utilisation même par mauvais temps. Les poignées latérales protègent efficacement le laser rotatif en cas de chutes  ou de renversement du trépied, jusqu’à 2 m. Un laser vert pour une meilleure visibilité Polyvalent, le laser rotatif GRL 650 CHVG Professional Bosch est idéal pour les travaux de mise à niveau en extérieur – terrassement, pose de coffrage pour béton, aménagement paysager, ravalement de façades… – mais aussi en intérieur : pose de plafonds et de murs, installation de systèmes de chauffage et climatisation… La technologie de laser vert lui assure une excellente visibilité quelles que soient les conditions d’éclairage sur le chantier. Une connectivité pour un travail plus rapide Le GRL 650 CHVG Professional Bosch peut être connecté par Bluetooth à un Smartphone pour être piloté, contrôlé et personnalisé via l’application Levelling Remote. L’écran intégré à commande intuitive permet d’avoir une vue d’ensemble des paramètres et de piloter le laser rotatif à distance pour gagner du temps. Grâce à la fonction «uCal», l’assistant de calibrage, le calibrage est facile, rapide et précis (± 1,5 mm par 30 m). Il suffit de suivre les instructions pas à pas de l’application. L’application Levelling Remote permet de garder en mémoire des valeurs d’inclinaison et d’utiliser la fonction de double pente, en ajustant les valeurs de pente sur les axes X et Y de ± 8,5 %. Pour les inclinaisons supérieures à 8,5 %, le professionnel peut passer en mode manuel. D’autres fonctionnalités sont également disponibles : l’angle de balayage, la vitesse de rotation et le système d’avertissement de chocs automatique (ADS). Ce dernier limite la sensibilité de l’appareil, empêchant qu’il ne se déclenche à cause des vibrations engendrées par des véhicules de chantier par exemple. Enfin, très pratique, le « mode masquage » de l’application évite les interférences avec les autres appareils connectés présents sur le chantier. Une détection rapide du faisceau de laser vert grâce à la cellule de réception LR65G Le laser rotatif GRL 650 CHVG Professional Bosch fonctionne avec une cellule de réception de grande qualité, la LR 65 G Professional. Cette dernière est équipée d’une longue fenêtre de réception (125 mm) et ses deux écrans LED rétro-éclairés – un à l’avant et l’autre à l’arrière – facilitent la lecture de la position du faisceau laser. Lorsque la fonction « CenterFind » est activée, le laser rotatif trouve automatiquement le centre du récepteur, il est alors aligné sur celui-ci et l’inclinaison est affichée en pourcentage. Par ailleurs, grâce à la nouvelle fonction « CenterLock », le laser rotatif peut conserver sa position exacte d’alignement au centre du récepteur tout au long de la journée. De conception robuste, cette cellule est idéale pour les chantiers les plus rudes. Elle est dotée de touches en caoutchouc très résistantes, d’une très bonne protection contre l’eau et la poussière (IP67) et d’un revêtement softgrip protecteur. Elle peut être tenue en main, suspendue par un crochet ou fixée à des surfaces métalliques. Une alimentation Dual Power Grâce à une double alimentation, le GRL 650 CHVG Professional est toujours prêt à fonctionner. Il offre une grande autonomie (50 à 60 h selon la batterie) et permet une utilisation prolongée avec une batterie 18 V ou des piles alcalines. Il est compatible avec toutes les batteries du système Bosch Professional 18 V jusqu’à 8,0 Ah.
Il y a 3 ans et 56 jours

La ville de Rochefort en Charente-Maritime met un prix sur ses arbres

"Dernièrement, un riverain a estimé que trois frênes le gênaient devant chez lui, alors il les a coupés", raconte à un correspondant de l'AFP Christèle Morin, adjointe au maire LR de Rochefort Hervé Blanché, en charge des Espaces verts."Dans un parc, des jeunes se sont amusés à arracher l'écorce. Parfois ce sont des travaux de terrassement qui détruisent le système racinaire. Mais les arbres c'est la vie, ça nous fait respirer ! Les gens ont oublié ce phénomène et les traitent comme du mobilier urbain", déplore-t-elle.Pour lutter contre ces dégradations, le service municipal qu'elle dirige calcule en ce moment leur valeur financière. Ainsi le majestueux hêtre qui surplombe le port de plaisance de la ville berceau du navire L'Hermione vient d'être estimé à 26.000 euros. La trentaine de platanes qui bordent le boulevard de la Résistance valent désormais entre 6 et 10.000 euros chacun. Les 11.000 arbres que compte la ville vont tous être estimés."Nous appliquons le 'barème de l'arbre' élaboré par le Centre technique national sur les espaces verts et la nature en ville Plante et Cité, le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) de Seine-et-Marne et Copalme" (association d'arboristes élagueurs grimpeurs), explique Christèle Morin."La loi ignore l'arbre"Ce barème s'articule autour de deux notions. La "Valeur intégrale évaluée" de l'arbre, exprimée en euros, intègre l'âge, les dimensions, l'espèce, le caractère remarquable ou non de l'arbre et son environnement paysager.Ensuite un second calcul est effectué pour définir le "Barème d'évaluation des dégâts" causés à l'arbre, qui permet d'estimer le préjudice en cas de dommages. Un montant auquel s'additionnent "le coût des heures d'intervention des agents et la location du matériel", souligne Eric Bourdajaud, directeur des Espaces verts rochefortais.Ce double barème de l'arbre est disponible sur le site internet éponyme depuis deux ans mais de tels modes de calcul existaient bien avant. "Les premiers sont le fait d'associations ou de collectivités. Ils remontent aux années 1960, détaille François Freytet, membre de Copalme et co-créateur de cet "outil modernisé, plus accessible et qui entre dans un ensemble de dispositions de protection de l'arbre déjà existantes".Outre Rochefort, port de quelque 25.000 habitants, plus de 640 villes ont adopté le barème de l'arbre pour protéger une végétation urbaine régulièrement malmenée. Le site baremedelarbre.fr recense des utilisateurs comme les municipalités de Lyon, Grenoble, Nancy, Orléans ou encore l'Office national des forêts (ONF).Les compagnies d'assurances ne le reconnaissent pas officiellement mais "on n'a pas de retour d'une assurance qui le refuse", indique François Freytet. "En revanche, ajoute-t-il, la loi ignore l'arbre, notamment au profit de la propriété privée. Des réflexions sont en cours pour une prise en compte".
Il y a 3 ans et 59 jours

BATP 44 rejoint Spie batignolles vallia

Dans ce cadre, elle est devenue en décembre dernier le nouvel actionnaire majoritaire de BATP 44, aux côtés de Laurent Blanloeil, associé et directeur d’exploitation de la société.BATP 44, basée à Carquefou, est une entreprise de travaux publics qui intervient dans les domaines du terrassement, de l’assainissement et des aménagements de voirie. En 2021, BATP 44 a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 4.5 M€ et emploie 29 collaboratrices et collaborateurs.Cette opération vient confirmer la stratégie du groupe Spie batignolles, qui mise sur une alliance innovante des métiers du paysage et des travaux publics pour répondre au mieux aux évolutions des besoins et des marchés liés à l’aménagement durable des territoires.Pour Julien Chappaz, directeur général délégué de Spie batignolles vallia et directeur général de BATP 44 : « Spie batignolles vallia était déjà présente à Nantes en tant qu’entreprise du paysage au travers de sa filiale Vallois. Les savoir-faire complémentaires de BATP 44 vont nous permettre d’élargir localement notre offre de travaux, en matière d’aménagements urbains, paysagers et environnementaux. »
Il y a 3 ans et 61 jours

Manitou se « modélise »

Manitou Group, référence mondiale de la manutention, de l’élévation de  personnes et du terrassement, choisit la plateforme BIM&CO pour la modélisation de ses produits Manitou. Cette solution permet, via un logiciel d’architecture, de digitaliser son catalogue de produits  et de les rendre disponibles gratuitement depuis une bibliothèque accessible sur le site manitou.com. Retrouvez l’interview complète de Manitou sous ce lien. Afin de poursuivre le développement de son offre de services et notamment celui des solutions  digitales, le groupe lance la modélisation de ses produits Manitou dédiés au marché de la construction.  Disponibles dans le monde entier (français et anglais) dans la bibliothèque BIM via le site manitou.com et sur la plateforme BIM&CO, les utilisateurs architectes BIM modeleurs, ou encore projeteurs,  peuvent facilement introduire les machines Manitou dans leurs environnements de travail lors d’un  projet de chantier. Le BIM (Building Information Modeling) désigne les outils de modélisation des  informations de la construction, englobant toutes les phases d’un chantier, de sa conception à sa  déconstruction. Cette modélisation assure à l’utilisateur une expérience totalement immersive, tout  en lui apportant une aide à la prise de décision et à la rationalisation des coûts. Cette base de données  est gratuite et facilement accessible : une simple création de compte est suffisante pour accéder à  l’ensemble des modèles 3D. Arnaud Boyer, VP Marketing & Product Development pour Manitou Group, explique la mise en place  de ce nouveau service : “Notre transformation digitale s’accélère et doit permettre à nos clients d’être  encore plus performants sur leurs chantiers. C’est pourquoi Manitou propose des fichiers dynamiques au format BIM, qui s’inscrivent dans une approche collaborative du développement de projets. »  Découvrez l’intégralité du communiqué de presse sous ce lien.
Il y a 3 ans et 67 jours

Chantier – Les plaques stabilisatrices de gravier pour zone urbaine URBANGRAVEL de JOUPLAST séduisent à Chambéry

580 m2 mis en œuvre pour créer un parking de covoiturage L’imperméabilisation des surfaces urbaines va de pair avec le phénomène de ruissellement des eaux pluviales, dont les conséquences dommageables sont connues : inondations, concentration de pollution, impact sur le cadre de vie et jusqu’à la sécurité des biens et des personnes. C’est pourquoi, les revêtements drainants sont de plus en plus mis en œuvre par les professionnels du BTP pour rétablir la perméabilité des sols. Avec URBANGRAVEL® de JOUPLAST®, des plaques alvéolées favorisant le drainage naturel et optimal des eaux de pluies, les professionnels du BTP disposent d’une solution fiable et performante qui permet d’aménager facilement des surfaces gravillonnées en milieu urbain. En voici une nouvelle illustration avec le chantier d’un parking de covoiturage sur la commune de Chambéry en Savoie. URBANGRAVEL®, la solution drainante pour parkings en milieu urbain Le covoiturage est de plus en plus prisé pour se déplacer. Cette pratique, qui répond à des exigences économiques, sociales et environnementales, fait aujourd’hui partie des habitudes d’un nombre croissant d’usagers. Afin de diminuer les émissions de polluants et les embouteillages, la commune de Chambéry continue de développer ses infrastructures, dont la dernière est un parking de covoiturage d’une vingtaine de places terminé en 2021. Pour les travaux, menés par Colas, la maîtrise d’ouvrage a choisi les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® de JOUPLAST®, le spécialiste en produits innovants et durables pour aménagements extérieurs. Faciles et rapides à mettre en œuvre, les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® de JOUPLAST® sont particulièrement efficaces pour stabiliser le gravier, drainer les eaux de pluie de façon naturelle et optimale et empêcher la dégradation des sols ou l’apparition de trous. Pour le parking de Chambéry, les plaques ont été posées après les travaux de terrassement et de mise en place des bordures délimitant la surface. Les opérations sur chantier n’étant pas sans comporter certains risques professionnels, des équipements adéquats ont été fournis aux ouvriers. Les consignes de sécurité ont également été respectées durant toute la durée des travaux. Haute résistance à la compression Préconisées pour résoudre les problèmes d’imperméabilisation des sols, et donc les risques d’inondations ou de saturation des réseaux, les plaques alvéolées URBANGRAVEL® de JOUPLAST® assurent à la fois un parfait maintien des graviers et une résistance remarquable à la compression, autorisant le passage de véhicules lourds. Les parois de forte section des cellules alvéolaires garantissent la résistance à la pression, exercée sur le gravier lors de la circulation sur parkings à forte rotation. Couplées à la souplesse de la matière utilisée (polyethylène recyclé), les parois assurent une résistance remarquable à la friction et à la rotation des roues. À combler avec du gravier 8/16 mm, les plaques URBANGRAVEL® de JOUPLAST® supportent ainsi jusqu’à 600 tonnes au m2, soit l’équivalent de 30 camions remplis. Elles peuvent être utilisées pour le passage de véhicules avec une charge à l’essieu de 20 tonnes, et sont compatibles avec les voies accès pompiers. Système d’assemblage exclusif Fabriquées en France, les plaques URBANGRAVEL® structurées en nid d’abeilles sont simples et rapides à mettre en œuvre. Elles sont à même de répondre aux exigences de chantiers de grande envergure. En polyéthylène 100 % recyclé, elles permettent d’installer durablement une surface stable et perméable ne générant ni flaques, ni ruissellement, ni ornières, pour les aménagements gravillonnés. Antidérapantes, légères et faciles à découper avec une disqueuse, elles disposent également d’un système d’assemblage exclusif sur les 4 côtés qui assure le bon maintien des plaques entre elles, et empêche la désolidarisation lors de fortes charges de circulation. Plots de marquage Les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® peuvent être associées à des plots de marquage blancs ou gris JOUPLAST®, vendus séparément, pour délimiter aisément un espace (des places de parking, par exemple).