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Résultats de recherche pour turquie

(246 résultats)
Il y a 34 jours

A Istanbul, Sainte-Sophie entre en travaux pour se protéger des séismes

INTERNATIONAL. Dans la métropole turque, des travaux vont être menés sur la mosquée Sainte-Sophie pour lui assurer une sécurité sismique. Sujette aux tremblements de terre, la Turquie veut mieux protéger ce joyau architectural byzantin.
Il y a 177 jours

Séisme en Turquie : de la prison pour l'architecte et le propriétaire d'un hôtel

DRAME. Deux ans après le puissant séisme qui a frappé la Turquie, révélant tragiquement de nombreux manquements aux normes de construction, la justice du pays continue de poursuivre les professionnels du bâtiment et de l'immobilier impliqués.
Il y a 208 jours

Saint-Gobain se renforce en Turquie

Le géant des matériaux, qui a inauguré récemment une nouvelle usine Weber/Chryso dans le pays (sa 11e) a fait l'acquisition d'un producteur de...-Industrie
Il y a 209 jours

Saint-Gobain finalise la cession de PAM Building et se renforce en Turquie

CESSION D'ENTREPRISE. Le groupe vient de finaliser le 29 novembre la cession définitive du spécialiste de l'évacuation sanitaire et pluviale pour les bâtiments. Par cette vente, le géant des matériaux de construction se désengage de l'activité canalisation qui ne fait plus partie de sa stratégie sur le long terme. Saint-Gobain a également annoncé lundi 2 décembre avoir fait l'acquisition d'un producteur de laine de roche en Turquie.
Il y a 291 jours

JOHNSON CONTROLS étend son usine à IZMIR pour tripler la capacité de production de ses pompes à chaleur commerciales

Cet investissement va également permettre de réduire les délais de livraison pour les clients en Europe. Cork, Irlande, 9 septembre 2024 – Johnson Controls (NYSE : JCI), leader mondial des bâtiments intelligents, sains et durables, annonce aujourd’hui l’extension de la capacité de production de son usine d’Izmir, en Turquie. Cet investissement de trois millions de dollars […]
Il y a 1 ans et 135 jours

Istanbul Modern, hymne à la transparence signé Renzo Piano

Sur les rives du Bosphore, en lieu et place du premier musée d’art moderne de Turquie fondé il y a vingt ans dans un ancien entrepôt maritime, Istanbul Modern accueille aujourd’hui les visiteurs dans son nouvel espace ouvert sur la ville et la mer. Un édifice signé de l’architecte italien Renzo Piano, tel un hymne […] L’article Istanbul Modern, hymne à la transparence signé Renzo Piano est apparu en premier sur Archi.
Il y a 1 ans et 143 jours

VitrA investit dans l’IA, la croissance durable et l’égalité des chances dans son usine phare de Turquie

VitrA, la marque vedette d’Eczacıbaşı Building Products et premier exportateur turc d’appareils sanitaires en céramique, représentant la moitié des exportations du pays dans ce secteur depuis des décennies, a célébré l’ouverture de sa dernière installation.
Il y a 1 ans et 155 jours

BÜROTIME

Fondée en 1994, Bürotime est un acteur clé du mobilier de bureau durable. Avec une usine de 140 000 m² et une présence dans 50 pays, Bürotime se focalise sur la durabilité, la qualité et l’innovation. Première en Turquie à obtenir la certification GREENGUARD Gold, Bürotime valorise la satisfaction client, la R&D, et le bien-être […] L’article BÜROTIME est apparu en premier sur Archi.
Il y a 1 ans et 199 jours

Les investissements innovants de VitrA en matière d’IA se concentrent sur la croissance durable et l’égalité des chances dans l’usine phare d’équipements sanitaires de Turquie

Le 18 octobre 2023, VitrA, la marque vedette d’Eczacıbaşı Building Products et premier exportateur turc d’appareils sanitaires en céramique, représentant la moitié des exportationsdu pays dans ce secteur depuis des décennies, a célébré l’ouverture de sa dernièreinstallation. S’appuyant sur 65 ans d’expérience dans la production de céramique, cetteouverture souligne l’engagement […] L’article Les investissements innovants de VitrA en matière d’IA se concentrent sur la croissance durable et l’égalité des chances dans l’usine phare d’équipements sanitaires de Turquie est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 344 jours

VitrA investit dans les énergies renouvelables

VitrA s’engage pour un avenir durable en investissant dans les énergies renouvelables. Eczacıbaşı Building Products (EBP) a installé une centrale solaire sur le toit de son usine de Bilecik, en Turquie. EBP a pour objectif d’installer des panneaux solaires sur les toits de tous ses bâtiments d’ici la fin de l’année 2025, afin de produire un total de 5,4 millions de kWh d’énergie en 2023 grâce à la centrale solaire.
Il y a 2 ans et 5 jours

Le musée d'art moderne d'Istanbul en Turquie retrouve son bâtiment futuriste

Le musée d'art moderne d'Istanbul s'est de nouveau installé mardi 20 juin dans son bâtiment futuriste rénové au bord du Bosphore conçu par l'architecte du gratte-ciel Shard à Londres et du Centre Pompidou à Paris.
Il y a 2 ans et 17 jours

À la London Design Biennale, fenêtre (polonaise) ouverte sur le monde

À la London Design Biennale 2023 (LDB), la France brille par son absence. Pour autant, nombre de pays, et leurs pavillons, brillent par leur présence. Herbert Wright, notre correspondant, en témoigne. Chronique d’Outre-Manche. Sur place à la London Design Biennale 2023, J’étais sur le point de goûter le pain que le pavillon autrichien préparait quand […] L’article À la London Design Biennale, fenêtre (polonaise) ouverte sur le monde est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 31 jours

VitrA, investissements dans les énergies renouvelables.

VitrA s’engage pour un avenir durable en investissant dans les énergies renouvelables. Eczacıbaşı Building Products (EBP) a installé une centrale solaire sur le toit de son usine de Bilecik, en Turquie. EBP a pour objectif d’installer des panneaux solaires sur les toits de tous ses bâtiments d’ici la fin de l’année 2025, afin de produire… Lire la suite VitrA, investissements dans les énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 57 jours

Prix d’Architecture en zone sismique

L’Association Française du Génie Parasismique (AFPS) a lancé l’édition 2023 du prix d’architecture en zone sismique destiné aux architectes et étudiants en architecture. Des réalisations qui peuvent sauver des vies ? Jusqu’au 9 juin 2023. Nous avons tous en tête le désastre humain du séisme qui a dévasté le sud-est de la Turquie et le nord […] L’article Prix d’Architecture en zone sismique est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 79 jours

La Roumanie, vulnérable en cas de tremblement de terre

Matei Sumbasacu traque les fissures à chaque coin de rue, un œil sur les macarons rouges signalant les nombreux bâtiments à risques à Bucarest. Depuis le séisme en Turquie et Syrie, l'inquiétude grandit en Roumanie.
Il y a 2 ans et 102 jours

Saint-Gobain fusionne ses activités avec Dalsan, spécialisé dans le plâtre

INDUSTRIE. Saint-Gobain, le géant français des matériaux de construction, vient d'annoncer son rapprochement avec Dalsan en Turquie, afin d'y développer ses activités de plâtre et plaques de plâtre. Le groupe compte y acquérir une position de leader.
Il y a 2 ans et 127 jours

seisme en turquie 564 enquetes visent des professionnels du batiment

Suite au séisme ayant fait plus de 40 000 morts en Turquie, le gouvernement a annoncé 564 enquêtes visant le secteur du bâtiment. Des professionnels sont tenus responsables de l’effondrement de dizaines milliers d’immeubles.
Il y a 2 ans et 127 jours

Séisme : en Turquie, des centaines d'enquêtes ciblent des acteurs du bâtiment

JUSTICE. Les procédures suivent leur chemin, en Turquie, contre des acteurs du secteur de la construction, concernant les nombreux effondrements d'immeubles lors des séismes du 6 février 2023, et dans les jours qui ont suivi.
Il y a 2 ans et 129 jours

Séisme en Turquie : Erdogan promet de reconstruire 200.000 logements

"Aucun des immeubles ne fera plus de trois ou quatre étages", a déclaré M. Erdogan depuis la province d'Hatay (sud), la plus affectée par le tremblement de terre d'une magnitude 7.8 qui a fait plus de 41.000 morts en Turquie et détruit ou gravement endommagé plus de 118.000 bâtiments."Tous les bâtiments seront reconstruits de zéro (...) sur des sols solides et selon les bonnes pratiques", a insisté le chef de l'Etat, précisant que la construction de ces logements débutera en mars.Ces logements seront bâtis à distance des lignes de faille, "plus proches des montagnes, pour se protéger des problèmes émanant des sols mous", a-t-il dit encore."Nous construirons des nouveaux Antakya, Iskenderun et Arsuz. Nous les reconstruirons de zéro", a lancé M. Erdogan, citant trois villes de la province d'Hatay."Nous commencerons à transférer nos citoyens vivant dans des villes de tentes et de conteneurs vers leurs [nouveaux] logements d'ici un an", a promis le président turc, qui s'exprimait pour la première fois en public depuis six jours.Cent-trente mille des logements annoncés seront construits dans les provinces d'Hatay, de Kahramanmaras et de Malatya, les plus affectées des onze provinces touchées par le séisme.Les mosquées et autres lieux de culte seront également reconstruits, a assuré M. Erdogan.Le président, qui a indiqué que plus de 114.800 personnes ont été sauvées des décombres, a précisé que les banques publiques allaient effacer les dettes des personnes mortes dane le séisme.Au total, "les besoins en abri de 1,69 million de personnes ont été satisfaits", a indiqué le président turc, qui a ajouté que quelque 375.000 sinistrés ont été évacuées des provinces affectées vers d'autres villes du pays, dont les trois quarts par avion.
Il y a 2 ans et 129 jours

seisme en turquie erdogan prevoit la reconstruction de 200 000 logements

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la construction de 200 000 nouveaux logements dans les onze provinces turques affectées par les tremblements de terre du début du mois de février. Le séisme a en effet détruit ou gravement endommagé plus de 118 000 bâtiments.
Il y a 2 ans et 132 jours

Séisme : quels risques pour les habitants d'Istanbul ?

La plus grande ville de Turquie - officiellement 16 millions d'habitants - est située à proximité de la faille nord-anatolienne, sur laquelle s'était produite en août 1999 une secousse qui avait fait plus de 17.000 morts. Cependant, selon Murat Güney, chercheur indépendant spécialiste en transformation urbaine, Istanbul compte suffisamment de logements vacants, construits récemment, pour mettre en sécurité les habitants vivant actuellement dans les immeubles les plus à risque.QUESTION : Combien d'immeubles sont à risque en cas de séisme majeur à Istanbul ?REPONSE : Un tremblement de terre d'une magnitude pouvant atteindre 7,5 est attendu à Istanbul. Un tel séisme pourrait entraîner la mort de centaines de milliers d'habitants, et 50.000 à 200.000 bâtiments pourraient s'effondrer ou être gravement endommagés. L'estimation la plus élevée - 200.000 immeubles - correspond à 17% du parc immobilier de la métropole. Ces bâtiments à haut risque nécessiteraient une transformation immédiate, car même un tremblement de terre mineur pourrait les faire s'effondrer. Au total, il y a environ 1.166.000 bâtiments résidentiels à Istanbul. Parmi eux, 817.000 (environ 70%) ont été construits avant le tremblement de terre de 1999, quand il n'y avait aucune inspection concernant leur résistance aux séismes.Q : Est-il possible de reloger tous leurs habitants dans des logements sûrs ?R : Il y a à Istanbul plus de 150.000 bâtiments neufs résistants aux tremblements de terre, construits après 2008, qui sont actuellement inoccupés, soit parce que les appartements sont en attente d'acquéreurs, soit parce que ce sont des résidences secondaires de personnes aisées qui ne les louent pas.Il n'y a pas besoin de construire davantage. Le nombre de logements vacants est suffisant pour reloger ceux qui vivent dans les bâtiments à haut risque. Mais c'est une décision politique - que le gouvernement ne prend pas.Q : Un "impôt tremblement de terre" a été créé après le séisme de 1999 pour rendre les villes turques plus résilientes et un programme de transformation urbaine mené à Istanbul. Ces mesures ont-elles produit des effets ?R : Depuis le tremblement de terre de Marmara de 1999, quelque 38 milliards de dollars ont été perçus auprès des contribuables via cet impôt spécial afin de rendre les villes turques plus résistantes aux séismes. Cet argent public n'a pas été utilisé correctement mais pour couvrir d'autres dépenses du gouvernement.Par ailleurs, la loi dite "loi sur les catastrophes" a accordé au gouvernement un droit d'expropriation au nom de la protection des résidents contre les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles. Mais cette loi a été utilisée pour saisir des terrains ayant une valeur à Istanbul.Jusqu'à présent, la majorité des bâtiments à risque n'ont pas été inclus dans les projets de transformation urbaine. En revanche, des terrains situés dans le nord d'Istanbul, loin de la ligne de faille mais proches du Bosphore, ou ayant une vue sur le Bosphore (...) ont été réquisitionnés par le gouvernement via la loi sur les catastrophes.
Il y a 2 ans et 136 jours

Plus d'énergie solaire en France mais avec quels panneaux ?

La loi d'accélération des énergies renouvelables votée cette semaine au Parlement fixe le cap à plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050, cinq fois plus qu'aujourd'hui: "c'est très bien du point de vue citoyen", "un bon signal", "de toute façon favorable", applaudissent les industriels interrogés par l'AFP."Mais la loi n'offre pas de différenciation pour les industriels locaux", redoute Paul Toulouse, directeur général de Systovi, fabricant de modules à Carquefou près de Nantes. Il résiste grâce à de l'innovation, des certifications et le soutien d'un actionnaire militant, le groupe Cetih. Il vient d'inaugurer une nouvelle ligne de production. Mais avec 90 salariés, 20 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, il reste un nain en comparaison des sites chinois qui produisent en un jour ce qu'il fabrique en une année."Ce sont donc surtout les industriels asiatiques, en l'occurrence chinois, qui vont disposer d'opportunités de ventes additionnelles en France", dit-il.Marché totalement ouvertComme ses collègues, il espère voir arriver rapidement des règles et des aides pour s'affranchir de la domination chinoise et ne pas rester à la traîne face aux Etats-Unis et à l'Inflation Reduction Act, le plan climat de Joe Biden aux mesures favorisant l'industrie américaine.La Chine réalise déjà 95% des panneaux photovoltaïques distribués en Europe.L'Asie, en général, réalise aussi la majeure partie de la première étape de fabrication des panneaux solaires, à savoir la production dans des fours très chauds du cristal de silicium qui, une fois épuré et découpé en fines tranches, donne naissance à des cellules capables de transformer des photons provenant de la lumière en électrons.La dernière étape de fabrication, l'assemblage du module dans lequel les cellules sont protégées par des couches de colles liquides, un verre de face et un cadre aluminium, est encore effectuée sur le sol européen. Avec les prix de l'électricité qui s'envolent, le marché européen n'a jamais été aussi porteur."On est sur une dynamique qui s'est redressée après les années noires 2015-2017", observe Ian Bard, directeur technique et commercial chez Solarwatt France, filiale d'un fabricant allemand qui a doublé son chiffre d'affaires en 2022. Solarwatt produit à Dresde en Allemagne pour le haut de gamme, et en Asie.Il prévient: "Si les législateurs restent sur la position d'avoir un marché totalement ouvert, à l'inverse de ce que font les Etats-Unis, on restera sur le schéma d'aujourd'hui, avec des fabricants européens qui seront doublés sur les gros volumes par des fabricants plus attractifs en terme de prix".Derniers des MohicansCela se joue au centime près. Et pour le Lyonnais Pierre-Emmanuel Martin, qui porte avec des associés le projet Carbon d'une giga-usine de panneaux à 1,3 milliard d'euros, il y a également danger.Outre "la Chine qui domine outrageusement" et les Etats-Unis "qui émergent", il cite la concurrence de l'Inde, et dans une moindre mesure l'Indonésie et la Turquie."Installer des panneaux, ce n'est pas les fabriquer" et "la loi ne traite pas la question industrielle, c'est le prochain combat", dit-il en référence au projet de loi Industrie verte préparé par le gouvernement.Le texte "Industrie verte" est censé faire les beaux jours du "made in France" avec tout un arsenal de mécanismes fiscaux, réglementaires et de critères d'achat.Du protectionnisme à peine déguisé ? La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'en défend mais estime "loyal" de se passer des usines chinoises qui ont bénéficié d'aides d'Etat.A Carquefou, Paul Toulouse qui se décrit comme "l'un des derniers des Mohicans" a dans ses cartons un plan d'investissement de 17 millions d'euros. Cela permettrait de multiplier par huit les capacités de production de Systovi : "mais la visibilité n'est pas suffisante pour que ce soit un investissement prudent", juge-t-il pour l'instant.
Il y a 2 ans et 137 jours

Dans le bâtiment en Turquie, une multitude de normes mais trop peu respectées

L'énormité des bilans qui enflent de jour en jour suscite des interrogations sur l'état des constructions dans un pays très exposé aux tremblements de terre et réputé pour la vigueur du secteur du bâtiment. Selon un décompte officiel, plus de 12.000 bâtiments ont été détruits ou endommagés en Turquie, où près de 20.000 personnes ont été tuées.Compte tenu de l'intensité de la première secousse qui a ébranlé le sud du pays (7.8), "on pouvait redouter des dégâts, mais pas ce qu'on observe aujourd'hui", relève le Pr Mustafa Erdik, expert joint par l'AFP."Même quand les immeubles s'effondrent, les gens sont normalement capables de trouver des poches dans lesquelles s'abriter jusqu'aux secours", insiste cet ingénieur sismique, président de la Turkish Earthquake Foundation."Ici on observe un effondrement en crêpes avec des étages qui s'empilent les uns sur les autres" - laissant très peu de chances de survie aux occupants.Béton de mauvaise qualitéL'écroulement est généralement dû à la mauvaise qualité du béton, trop mouillé, avec une proportion d'eau et de gravier trop importante par rapport au ciment.Et les tiges d'aciers sont souvent trop fines pour tenir les colonnes, qui affectent la solidité de l'édifice, dénonce le professeur Zihni Tekin.Mais cet ingénieur et consultant rattaché à l'Université technique d'Istanbul met aussi en cause la faible qualification des ingénieurs et architectes du pays."On a ouvert des universités privées partout en Anatolie (...) Mais le niveau de formation y est très bas. Ils ne savent pas faire un calcul", tempête-t-il, affirmant que la plupart des diplômés "seraient tout juste bons à faire le café".Les autorités sont les premières à prendre leurs aises avec les normes édictées ou pas au niveau requis pour exercer leur contrôle, poursuit-il.Le corpus général, calqué sur celui de la Californie, a pourtant été régulièrement révisé depuis le séisme de 1999 à Izmit (nord-ouest, 17.000 morts), la dernière fois en 2018."Sur le papier, les normes sont respectées, avec des contrats confiés à des sociétés privées chargées de les contrôler", rapporte l'architecte stambouliote Aykut Köksal."Mais chaque constructeur passe le sien", note-t-il, dans une sorte de négociation entre les deux parties laissant à l'entrepreneur trop de latitude.Négligence et cupiditéLa bureaucratie et l'empilement de démarches finit aussi par diluer les responsabilités, souligne le Pr Erdik: "Les étapes et les signataires sont si nombreux à la fin qu'il est difficile d'identifier les responsables".Pour y remédier, il suggère d'imposer à tous ces acteurs une assurance obligatoire contre les mauvaises pratiques qui garantirait l'indemnisation des victimes et responsabiliserait les entrepreneurs."Ca se passe comme ça ailleurs dans le monde et ça devrait être ainsi en Turquie", estime-t-il.Cette négligence et la cupidité de certains constructeurs est dénoncée avec rage depuis lundi par la population. Selon la chaîne de télévision privée NTV, la première plainte en justice a été déposée vendredi à Diyarbakir (sud-est) et d'autres commencent à suivre.Vendredi, le promoteur de la luxueuse résidence Renaissance – 250 appartements avec piscine - dans la province d'Hatay (sud), Mehmet Yasar Coskun, complètement effondrée sur ses habitants, a été arrêté à l'aéroport d'Istanbul alors qu'il essayait de prendre la fuite.En Turquie, le secteur du bâtiment a fait flamboyer l'économie depuis les années 2000 et l'arrivée au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan et de son parti, l'AKP (Justice et développement, islamo-conservateur).Selon le rapport budgétaire général du secteur pour l'année 2020 (avant la pandémie) et l'Institut turc des statistiques, le nombre d'entreprises opérant dans le secteur immobilier a augmenté de 43% en dix ans (de 88.700 à 127.000). Dont une écrasante majorité de très petites entreprises (99.220).Un programme de "transformation urbaine" censé mettre aux normes les plus vieux logements leur a largement profité ainsi que le développement de résidences touristiques.Et la promesse vendredi du chef de l'Etat de "reconstruire dans l'année les logements détruits" par le séisme n'est pas de nature à calmer la frénésie immobilière dans le pays.Pour le Pr Erdik, ce ne sont pas tant les grandes tours rutilantes de plusieurs dizaines d'étages, comme il en a poussé à Istanbul, qui sont inquiétantes mais "plutôt les immeubles de six, sept, huit étages, souvent construits par de petites sociétés, voire par les familles elles-mêmes".Depuis lundi, son téléphone, dit-il, ne cesse de sonner avec, au bout du fil, des promoteurs qui lui demandent d'expertiser d'urgence la solidité de leurs tours.
Il y a 2 ans et 137 jours

seisme en turquie 12 professionnels du batiment arretes

Alors que la Turquie compte encore les victimes du séisme qui a ravagé le sud du pays il y a une semaine, une douzaine de professionnels du bâtiment ont été arrêtés.
Il y a 2 ans et 137 jours

Séisme : des dizaines d'acteurs du secteur du bâtiment arrêtés en Turquie

JUSTICE. Des dizaines de responsables du secteur du bâtiment et de la promotion immobilière ont été arrêtés, en Turquie, à la suite de l'effondrement de milliers d'immeubles touchés par les séismes du 6 février 2023. Les normes de construction anti-sismiques pourraient, dans certains cas, ne pas avoir été respectées.
Il y a 2 ans et 140 jours

Alep, Antakya, Sanliurfa : des sites historiques frappés par le séisme du 6 février

AlepAlep est habitée depuis au moins 4.000 ans avant Jésus Christ, grâce à sa position stratégique entre Méditerranée et Mésopotamie. Spécialisée dans l'industrie manufacturière, capitale du célèbre savon, c'était la deuxième ville de l'Empire ottoman au XIXe siècle.Pendant la guerre civile en Syrie (2012-2016), les combats entre l'armée syrienne, aidée par son allié russe, et les insurgés dans cette ville du nord-ouest du pays l'avaient déjà fortement endommagée.La citadelle du XIIIe siècle avait vu une section de ses remparts s'effondrer, tout comme le minaret seldjoukide de la mosquée des Omeyyades, tandis que le souk aux boutiques parfois centenaires avait été partiellement détruit par les flammes. "Plus de 10 % des monuments historiques d'Alep" avaient été détruits", selon l'Unesco.Après le séisme de lundi, "des parties du moulin ottoman à l'intérieur de la citadelle" sont tombées, et "des parties des murs défensifs du nord-est se sont fissurées", a signalé la Direction générale des antiquités et des musées à Damas. "De grandes parties du dôme du phare de la mosquée ayyoubide", à l'intérieur de la citadelle, se sont également effondrées, "dont l'entrée de la tour défensive mamelouke".L'Unesco avait inscrit en 1986 la vieille ville au patrimoine mondial, et l'a placée en 2013 sur la liste des sites en péril.AntakyaAntakya, l'antique Antioche, est aujourd'hui en ruines. La ville fut la rivale d'Alexandrie, romaine, grecque, ottomane, puis une villégiature prisée du mandat français au bord de la Méditerranée après la Première Guerre mondiale.Elle est située dans le sud de la Turquie, à quelques encablures de la frontière avec la Syrie dont elle accueille de très nombreux réfugiés chassés par la guerre.Fondée vers -300 avant JC par Séleucos, un général d'Alexandre le Grand, elle fut la capitale de l'immense empire séleucide, qui s'étendit pendant près de trois siècles le long de la Méditerranée et régna sur une partie de l'Asie mineure, de Babylone à la Mésopotamie et l'Anatolie jusqu'à l'Iran. Elle fut aussi une des villes clés de la route de la soie.Intégrée ensuite à l'empire romain, puis byzantin, Antioche est connue pour son multiculturalisme, Grecs et Juifs notamment s'y côtoient. Elle devint ensuite une ville clé du christianisme naissant et reste importante pour les églises chrétiennes d'Orient.SanliurfaSituée dans le sud-est de la Turquie, non loin de la frontière avec la Syrie, la province de Sanliurfa ("Urfa la Glorieuse") abrite notamment le plus vieux sanctuaire connu au monde, Göbekli Tepe.Ce site inscrit depuis 2018 au patrimoine mondial de l'Unesco figure parmi ceux qui pourraient avoir été endommagés, signalait lundi l'organisation.Plus de 7.000 ans avant Stonehenge en Angleterre et les pyramides égyptiennes, des milliers d'humains se réunissaient à Göbekli Tepe ("la colline ventrue" en turc), pour se recueillir entre ses mégalithes richement ornés.Göbekli Tepe est une manne pour cette province pauvre et longtemps négligée, où les réfugiés syriens représentent désormais un quart de la population.Située sur une route utilisée depuis l'antiquité pour voyager entre l'Anatolie et le nord de la Mésopotamie, l'ancienne Edesse fut un centre majeur de la culture syrienne et occupa une place importante dans les conflits entre les Parthes et Rome.Le comté d'Edesse fut en 1098 l'un des Etats créés au Moyen-Orient par les croisés, avant d'être annexé à l'Empire ottoman et d'être, sous le nom d'Urfa, le théâtre de massacres d'Arméniens en 1895 et 1915. Pendant la guerre d'indépendance, Urfa s'est illustrée en 1920 par sa résistance aux troupes françaises.
Il y a 2 ans et 153 jours

A Bagdad l'immobilier flambe, porté aussi par le blanchiment d'argent

Entre planification inadéquate et spéculation alimentée par le blanchiment d'argent dans un des pays les plus corrompus au monde, devenir propriétaire est un rêve qui s'éloigne pour une grande partie de la classe moyenne.Ces dernières années, la métropole de neuf millions d'habitants a retrouvé une stabilité toute relative et des tours rutilantes ont commencé à pousser.Porté par l'explosion de la demande, le prix du mètre carré dépasse dans certains quartiers les 8.000 dollars, quand le salaire médian plafonne aux alentours de 400 ou 500 dollars."Même si votre revenu augmente, ça ne sera jamais à la hauteur des prix exorbitants des maisons ou des terrains", résume Youssef Ahmed, employé dans le secteur des télécoms.Malgré un confortable salaire mensuel de 1.000 dollars, un prêt bancaire ne lui permettrait pas non plus d'acheter pour loger sa femme et leur fils de cinq ans car "les taux d'intérêts sont élevés", entre 5 et 10% actuellement, ajoute l'homme de 29 ans.Et "si on s'éloigne du centre, il y a le problème du transport et même ainsi, les prix ne baissent pas tant que ça"."J'ai beaucoup réfléchi, il n'y a pas de solution", déplore-t-il."Hausse faramineuse"Après l'invasion américaine de 2003 qui renversa Saddam Hussein – et inaugura une période sanglante marquée par la guerre civile et les exactions jihadistes -- particuliers et investisseurs ont souvent préféré un achat immobilier au Kurdistan autonome, dans le Nord, relativement épargné par les violences, voire à l'étranger, souvent en Turquie.Mais Bagdad ayant aujourd'hui retrouvé un semblant de normalité, l'immobilier a la côte.Dans le quartier commerçant de Kerrada, où d'anciennes villas en briques croulantes côtoient des immeubles neufs, le prix du mètre carré, autrefois de "1.200 ou 1.700 dollars, atteint désormais 3.000 dollars", voire parfois 5.000 dollars, indique Samer al-Khafagi, agent immobilier depuis huit ans. "Le marché est en croissance", confirme-t-il, expliquant que depuis un an la tendance s'est accélérée.Même constat dans le quartier de Jadriya, très prisé par la nouvelle élite politique et économique, où le mètre carré se vend à 4.000 dollars, voire 8.000 dollars pour l'usage commercial, selon son confrère Hussein al-Safar qui confirme "une forte demande immobilière" et une "hausse faramineuse des prix".Et le secteur est propice au blanchiment d'argent: un bien immobilier acheté avec des fonds frauduleux peut être ensuite revendu selon un contrat en bonne et due forme, pour ainsi donner un parfum de respectabilité à de l'argent sale.Le système bancaire étant encore très peu développé, seul un Irakien sur dix a un compte bancaire selon la Banque mondiale, "les transactions immobilières se font en liquide", souligne l'économiste Ali al-Rawi. Une manière de "cacher facilement et rapidement l'argent dans des terrains et des immeubles"."Blanchiment d'argent"Un phénomène récemment illustré par un énième scandale de corruption : à l'automne, l'Etat a révélé avoir découvert que 2,5 milliards de dollars avait été volés au fisc et le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani expliquait que la restitution des fonds était compliquée par le fait que l'argent était parti dans "l'achat d'importants biens immobiliers dans des quartiers prestigieux de Bagdad"."Plus d'un milliard de dollars" de cet argent aurait été investi dans "55 propriétés à Bagdad", et un milliard supplémentaire a été converti en "propriétés, terrains et autres actifs", explique Sajad Jiyad du think-tank Century International."L'augmentation des prix de l'immobilier n'est pas liée au marché, elle est liée aux mafias et au blanchiment d'argent", assène sans ambages Mohamed al-Rabie, responsable communication de la mairie de Bagdad. Il reconnaît aussi "la mauvaise planification" des gouvernements précédents concernant "l'investissement dans le logement" et des politiques publiques qui n'ont "rien apporté aux fonctionnaires ou aux pauvres".Le gouvernement de M. Soudani a toutefois récemment souligné sa volonté de faire construire des logements à bas prix, à destination des plus pauvres. En attendant, un million de personnes vivent à Bagdad dans des quartiers informels.Dans la périphérie, les terres agricoles et autres palmeraies luxuriantes qui ont fait la réputation de l'Irak, ont laissé place au béton visiblement plus lucratif que les cultures.
Il y a 2 ans et 200 jours

L’histoire inspirante du collectif en éco-construction Kolûba en Turquie

Le collectif Kolûba a débuté en octobre 2018 autour d’un projet appelé Ferme de permaculture Sihirli Tohumlar près d’Istanbul, qui est leur plus grand projet à ce jour. Dérivé de « kulübe » en turc, le mot kolûba désigne une petite cabane construite dans les bois avec des matériaux organiques trouvés sur place. [ Du Collectif ] […]
Il y a 2 ans et 212 jours

Michel Virlogeux, docteur honoris causa de l’Ecole polytechnique de Wroclaw

« Je suis honoré, car je ne suis qu’un concepteur de ponts et un ingénieur qui enseigne la conception et la construction », a déclaré Michel Virlogeux, lors de la cérémonie de remise du titre de docteur honoris causa de l’Ecole polytechnique de Wroclaw, en Pologne. [©PWr] Le titre de docteur honoris causa a été décerné à Michel Virlogeux par l’Ecole polytechnique de Wroclaw (PWr). C’est une reconnaissance pour celui qui a conçu des ouvrages exceptionnels en France et à l’international. A l’image du viaduc de Millau ou du pont Yavuz Sultan Selim, sur le Bosphore, en Turquie. D’ailleurs en Pologne, il est intervenu sur de nombreux ponts, notamment le viaduc le long de l’A1, à Milówka ou le pont routier, actuellement en construction sur l’Oder, à Kostrzyn. Depuis des années, il coopère avec la Faculté de génie civil de l’Ecole polytechnique de Wroclaw. Il est déjà venu à l’université deux fois en 2010 et en 2013, publiant des articles clefs lors de séminaires scientifiques et techniques. Lire aussi : Michel Virlogeux, quid de l’entretien des ponts après Gênes ? « Je suis honoré, car je ne suis qu’un concepteur de ponts. Ainsi qu’un ingénieur qui enseigne la conception et la construction, a déclaré Michel Virlogeux lors de la cérémonie. Créer et ériger des ponts est une partie spécifique de l’architecture. Mais très importante pour la qualité de vie dans la région où ils sont construits, ainsi que pour la communication et le transport dans nos communautés. » Retour sur son parcours En 1967, Michel Virlogeux est diplômé de l’Ecole polytechnique de Palaiseau, près de Paris. Et en 1970, de l’Ecole nationale des ponts et chaussées. Il obtient son doctorat en ingénierie de l’université Pierre et Marie Curie, à Paris, en 1973. Et un doctorat honorifique de l’université de Loughborough (Royaume-Uni), en 2009. De 1970 à 1973, il se rend en Tunisie pour participer à la construction du réseau routier. En janvier 1974, il entre au département du Service technique d’études des routes et autoroutes (Setra). Ceci, dans la direction de la conception des ponts en béton. En 1980, il devient chef de division responsable des ponts et, en 1987, de la division des ponts en acier et béton. Pendant vingt ans, il concevra plus de 100 ponts, y compris le Pont de Normandie. En 1995, il quitte l’administration française et assure les fonctions d’ingénieur conseil indépendant. Dans ses réalisations principales, on doit noter sa participation à la construction de la seconde traversée du pont sur le Tage (pont Vasco de Gama), à Lisbonne. Avec Norman Foster, la conception du viaduc de Millau en France, et son travail sur le double viaduc TGV d’Avignon. De nombreux ouvrages auxquels il a collaboré ont reçu des récompenses françaises ou internationales. Les travaux de Michel Virlogeux ont contribué aux directives françaises de conception des ponts en béton précontraint et des ponts à haubans. Qui sont utilisées par les ingénieurs du monde entier. Actuellement, il travaille comme expert indépendant dans le domaine de l’ingénierie des ponts, à travers le monde.
Il y a 2 ans et 240 jours

Enthousiasmante Bauma

Bauma a réuni quelque 3 200 exposants. Comme à son habitude, le stand Liebherr était le plus grand de la foire munichoise. [©ACPresse] Comme à chaque édition, les chiffres restent vertigineux, même s’ils restent en retrait pour cette année. Ainsi, Bauma 2022 a réuni un total de 3 200 exposants originaires de 60 pays… Ceux-ci étaient 3 684 en 2019 ! La part des exposants internationaux a presque dépassé les 65 %. Par ordre d’importance, les dix premiers pays exposants étaient : l’Allemagne, l’Italie, la Turquie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la France, les Etats-Unis, l’Autriche, l’Espagne et la Chine. Côté visitorat, plus de 495 000 personnes de plus de 200 pays ont fait le déplacement pour ce rendez-vous décalé de six mois par rapport aux dates initiales. Toutefois, elles étaient 627 603 en 2019. La proportion de visiteurs internationaux était d’environ 50 %. « Cette Bauma a de nouveau attisé l’enthousiasme et la fascination ! Nous sommes ravis que ce salon reste un moteur de l’industrie des équipements de construction. Ceci, grâce à la grande variété d’innovations, aux bonnes affaires et aux nombreux visiteurs de tous horizons », se réjouit Stefan Rummel, président de Messe München. Déjà impatient de se revoir Les grands exposants partagent cet enthousiasme. A l’image de Domenic Ruccolo, directeur de la stratégie de Wirtgen Group et vice-président commercial et marketing de la division Global Construction Equipment de John Deere : « Notre participation au salon Bauma a été la plus réussie de l’histoire de Wirtgen Group. Tout en étant l’occasion d’une première apparition commune avec notre maison-mère John Deere. » Quant à Steffen Günther, membre du conseil d’administration de Liebherr, il estime que : « Bauma s’est avérée être un salon très réussi pour nous. Nous avons généré beaucoup d’enthousiasme parmi un large public. Les échanges ont été exceptionnels. Nous attendons déjà avec impatience la prochaine édition. » En termes de transactions commerciales, Bauma a démontré une fois de plus qu’il était une plate-forme incontournable pour l’industrie de la construction. Comme le souligne Alexander Greschner, directeur des ventes de Wacker Neuson : « Les visiteurs ont afflué sur notre stand. Dès le premier jour, nous avons atteint un succès commercial d’un niveau similaire à celui de 2019… » Affaires conclues chez Peri Et Alexander Schwörer, propriétaire de Peri, de renchérir : « Toute l’équipe était très impatiente de voir comment le salon allait se développer en ces temps difficiles. Mais très vite, il était clair que cette Bauma serait un succès complet. Point important : la qualité des échanges que nous avons eus ont été exceptionnels à tous égards. Nous avons même signé un certain nombre de contrats directement sur le salon. En bref, Bauma 2022 a plus que dépassé nos attentes ». Des affirmations que Stefan Rummel et Reinhard Pfeiffer, co-présidents de Messe München, confirment largement : « En ces temps difficiles, Bauma a envoyé un signal fort au secteur des salons. Les industries ont besoin de tels événements où tout le monde peut découvrir directement les produits et avoir des échanges personnels ». Rendez-vous en avril 2025 Enfin, Bauma ne s’est pas contentée de montrer sa force en tant que plate-forme commerciale. Le salon a aussi ouvert la voie aux solutions de demain. « Les exposants proposaient des solutions pour relever les défis actuels liés à la neutralité en CO2, à l’automatisation et à la numérisation. C’est l’avenir, détaille Joachim Schmid, Dg de VDMA, l’association des machines et des matériaux de construction de la Fédération allemande des ingénieurs. On l’a vu avec les entreprises traditionnelles. Mais surtout avec la présence de près de 50 start-up, pour la première fois exposantes sur Bauma ». Tels les Montpelliérains de SoPump, ravis d’avoir été retenus par les organisateurs… Et Andreas Klauser, Pdg de Palfinger, de conclure : « En tant que premier salon mondial dans son domaine, Bauma donne aux exposants et aux visiteurs l’occasion de découvrir l’avenir dès aujourd’hui ! » Rendez-vous dans trois ans, du 7 au 13 avril 2025, pour la prochaine édition de Bauma.
Il y a 2 ans et 256 jours

Sika cherche un acheteur pour les adjuvants de MBCC

Sika annonce vouloir revendre une partie de l’activité “adjuvants” de MBCC. [©MBCC] Thomas Hasler, Pdg du groupe Sika, l’a confirmé. L’acquisition de MBCC constitue un véritable attrait stratégique. Ceci, au point de revoir à la hausse les prévisions de croissance pour 2022. Ainsi, Sika s’attend à ce que les ventes en devises locales augmentent de plus de 15 %, avec une hausse surproportionnelle de l’Ebit. Toutefois, le chimiste suisse vient de lancer un processus de recherche d’un acheteur potentiel pour une partie de l’activité “adjuvants” de MBCC. Disons, pour les zones géographiques pour lesquelles Sika n’a pas reçu une approbation inconditionnelle des autorités. Des pays comme le Canada, les Etats-Unis, l’Espagne ou la France en feraient partie… MBCC s’inscrit bien dans la stratégie de Sika A contrario, les choses semblent actés dans la plupart des autres juridictions. A l’image de la Chine, du Japon, de la Thaïlande, du Brésil, de l’Afrique du Sud, de l’Arabie saoudite ou de la Turquie. Sika confirme donc bien l’adéquation stratégique de l’acquisition de MBCC, qui augmente considérablement la valeur du groupe. Tout en permettant des synergies annuelles de l’ordre de 160 à 180 M de CHF (165 à 185 M€).
Il y a 2 ans et 297 jours

Imerys dope ses ventes grâce à la hausse des prix

En raison de la guerre en Ukraine, des confinements en Chine et de la faiblesse du secteur automobile, le volume de ventes a baissé de 1,3% mais le chiffre d'affaires augmente de 14,8% au premier semestre, à périmètre et change constants par rapport à l'année précédente.Cela s'explique surtout grâce à une "hausse des prix de vente" dans un contexte de forte inflation, précise la multinationale dans un communiqué publié jeudi.Imerys bénéficie également d'un effet de change positif de 101 millions d'euros grâce au renforcement du dollar américain face à la monnaie européenne. Son bénéfice net part du groupe s'est établi à 192 millions d'euros, en hausse de 35% par rapport à la même période en 2021, année au cours de laquelle le groupe avait multiplié ses bénéfices par huit."Je suis très fier de la performance exceptionnelle de nos équipes, dans un contexte économique et géopolitique mouvementé, marqué par une progression de l'inflation ainsi que par des difficultés logistiques et de recrutement", a déclaré le directeur général Alessandro Dazza, cité dans le texte.Le second semestre devrait être moins dynamique, selon lui, "conséquence d'une baisse de confiance des consommateurs et du resserrement des conditions monétaires". Mais le groupe chiffre toutefois ses objectifs et vise un excédent brut d'exploitation courant de 810 à 840 millions d'euros pour 2022."Son empreinte géographique", "la diversité de ses marchés", la croissance des véhicules électrique et sa capacité "à répercuter l'inflation de ses coûts" lui permettront de poursuivre sur une bonne voie, est-il précisé.Le groupe est par ailleurs entré en négociations exclusives avec le fonds d'investissement Platinum Equity pour lui céder son activité Solutions de haute température pour environ 930 millions d'euros.Cette cession lui permettra de "se concentrer sur les solutions minérales" et de "poursuivre son expansion" notamment dans la mobilité verte et la construction durable.Enfin, le groupe, qui a suspendu ses activités sur deux sites en Ukraine et mis fin à ses activités en Russie, indique que les coûts de restructuration liés au conflit entre les deux pays ont été "compensés" par une plus-value sur une cession et l'inflation en Turquie.
Il y a 3 ans et 10 jours

Avec Chryso et GCP, Saint-Gobain veut devenir numéro 2 mondial de la chimie de construction

"40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales viennent de la construction, et on peut répondre à ces problèmes avec la chimie du bâtiment, un secteur en pleine croissance", a déclaré mardi à la presse David Molho, directeur général des Solutions hautes performances de Saint-Gobain lors d'une visite de presse du principal centre de recherche et site de production de Chryso, à Sermaises dans le Loiret.La chimie de la construction basée sur des adjuvants et des additifs permet à l'industrie du bâtiment d'imperméabiliser, de fixer, protéger, renforcer ou isoler aussi bien les façades que les fondations ou les enduits et mortiers, et de décarboner les ciments et bétons, très émetteurs de gaz à effet de serre.Sur un marché mondial estimé entre 80 et 90 milliards d'euros, en croissance de 6 à 8% par an, Saint-Gobain espère peser "environ 4 milliards d'euros" dans ces activités une fois intégré GCP, a indiqué M. Molho, contre près de 3 milliards actuellement.Soit derrière le numéro un mondial, le suisse Sika, qui vient lui de racheter l'ancien numéro deux, l'allemand Master Builders Solutions, en novembre 2021, pesant quelque 10 milliards d'euros au total."Il y a une incroyable consolidation dans le secteur", a commenté Thierry Bernard, directeur général de Chryso, créé il y a 80 ans, et passé dans le giron de Saint-Gobain en septembre 2021."Nous avions besoin d'investissements massifs à cause des thématiques de durabilité et j'ai considéré que c'était le moment de rejoindre un grand groupe", a dit M. Bernard qui dirigeait Chryso depuis 10 ans lors de la reprise, et est resté aux commandes opérationnelles.Dans les laboratoires Chryso, on teste toutes sortes de combinaisons de bétons, de ciments, auxquels sont ajoutés des adjuvants à base de polymères synthétisés industriellement sur place dans d'immenses réacteurs chauffés.Ces produits, ajoutés au béton frais, garantissent au client sa texture, son étalement, sa fluidité et permettent son transport en camion toupie jusqu'au chantier. Chryso en produit 60.000 tonnes par an.Béton durableLe groupe vient de participer à un essai grandeur nature après plus de deux ans de recherche et développement, d'un béton d'argile décarboné n'utilisant aucun clinker - l'élément du ciment dont la fabrication émet le plus de gaz à effet de serre - en lien avec la start-up Hoffmann Green et le groupe Bouygues construction.Les adjuvants de béton faits par Chryso, qui représentaient 76% de ses ventes en 2021, sont utilisés par les bétonniers mondiaux comme Holcim, Cemex ou USConcrete, ou constructeurs comme Bouygues, Heidelberg ou Vinci. Et se retrouvent aussi bien sur la route du littoral de l'île de la Réunion que sur les travaux du Grand Paris Express, ou le pont 1915 récemment inauguré en Turquie."Pendant 30 ans, on a surtout parlé amélioration de la performance (mécanique, chimique etc.) des matériaux et de leur productivité, en permettant de construire plus vite notamment", dit M. Bernard. "Maintenant il y a un troisième axe qui est en train de tout bousculer, le grand sujet c'est la réduction de l'empreinte carbone du ciment et du béton".En France, l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation RE2020 depuis le début de l'année, qui impose une limite de kilogrammes de CO2 par mètre carré construit, "pousse tout le secteur à bouger" ajoute M. Bernard, même si pour l'instant les grands acteurs sont encore en train d'affûter leur stratégie.Saint-Gobain compte sur Chryso pour faire évoluer l'ensemble des matériaux vers plus de "sustainability", le terme maison qui désigne durée de vie, bilan carbone et rentabilité. Saint-Gobain et Chryso prévoient notamment l'ouverture d'une nouvelle usine d'adjuvants en Inde fin 2023, et d'une en Côte d'Ivoire.Restera ensuite à décarboner la production elle-même des polymères utilisés comme additifs, pour l'instant largement issus du pétrole, alors que l'énergie des chaudières vient du gaz. "On est en train de regarder pour du chauffage électrique", indique Jean-Claude Maesano, directeur industriel de Chryso France.
Il y a 3 ans et 15 jours

Mitsubishi Electric investit en Turquie pour répondre à la demande de PAC en Europe

INVESTISSEMENT. Mitsubishi Electric annonce un investissement de près de 108 millions d'euros dans son usine MACT en Turquie. Objectif : améliorer les capacités de production, notamment des pompes à chaleur Air/Eau afin de répondre à la demande européenne.
Il y a 3 ans et 64 jours

Cem’In’Eu s’engage dans la démarche Fret21

Pour réduire encore de près de 2 000 t ses émissions de CO2 liées au transport, Cem’In’Eu a identifié 5 actions concrètes à mettre en œuvre. [©Cem’In’Eu] Cem’In’Eu a ratifié un engagement avec Fret21 dans le cadre du programme Eve Transport et Logistique (Engagement volontaire pour l’environnement). L’industriel renforce ainsi son engagement en faveur de la protection du climat. Il souhaite ainsi réduire ses émissions de CO2 de 20 % supplémentaires en 3 ans. Ceci, en agissant sur l’optimisation des taux de chargement, sur la modulation des modes de transport. Et enfin, sur les achats responsables grâce au choix de partenaires. Réduire encore de près de 2 000 t ses émissions de CO2 Chaque implantation d’usines Cem’In’Eu a en effet été choisie pour respecter cet impératif. A savoir, disposer de connexions fluviales et/ou ferroviaires pour garantir une logistique amont bas carbone. Au total depuis sa création, cette organisation a permis d’éviter l’émission de 2 500 t de CO2. Pour réduire encore de près de 2 000 t ses émissions liées au transport, Cem’In’Eu a identifié 5 actions concrètes à mettre en œuvre : Action 1 : pour le fret maritime, augmentation du remplissage des vraquiers en provenance de Turquie de 20 % par voyage.Action 2 : pour le fret ferroviaire, renforcement du remplissage des trains de 18 % par voyage. Et ce, grâce à la hausse de la taille de la rame, de nouveaux conteneurs et wagons en cours de mise en service.Action 3 : toujours pour le fret ferroviaire, passage d’une locomotive diesel à une hybride électrique/diesel, afin d’atteindre 80 % du flux réalisé par traction électrique.Action 4 : augmentation de 25 % par usine du nombre de transporteurs engagés dans une démarche Eve Transport et Logistique et dédiés à la livraison des clients.Action 5 : pour chacune des deux usines, transformation d’un véhicule gasoil en véhicule B100 pour le transport du vrac à destination des clients.
Il y a 3 ans et 85 jours

L’Europe peut s’affranchir des imports russes avant le milieu de la décennie grâce aux EnR

L'utilisation globale du gaz diminuera de 9% en 2024 par rapport au modèle d'avant-guerre de DNV. La plus forte croissance attendue est celle de l'énergie solaire qui, d'ici 2026, aura augmenté de 20%. Le report de la mise à la retraite de centrales nucléaires jouera également pour combler le déficit.Bien que le charbon soit nécessaire à très court terme pour répondre à la demande énergétique de l'Europe, d'ici 2024, le report de fermetures de centrales et la croissance du nucléaire joueront un rôle important pour combler le manque de gaz naturel. Les émissions liées à la consommation énergétique seront inférieures de 2,3% en Europe au cours de la période 2022-2030, par rapport à la trajectoire modélisée avant la guerre en Ukraine. Cela est dû à l'importance accrue des énergies à faible teneur en carbone (énergies renouvelables et nucléaire), à une plus grande efficacité énergétique et, à court et moyen terme, à une croissance économique plus faible."Comme ils l'ont fait pendant la pandémie de COVID-19, les dirigeants européens ont fait preuve de lucidité face à une crise, pour accélérer la transition énergétique du continent. Cette fois, l'Europe accroît sa sécurité énergétique tout en réduisant ses émissions", a déclaré Remi Eriksen, président du groupe et PDG de DNV.Le pivot de la Russie vers l'Est ne compensera pas entièrement la réduction des exportations de gaz vers l'Europe, en raison d'infrastructures limitées.En revanche, DNV estime que l'Europe elle-même produira 12% de gaz en plus en 2030, ce qui reflète la réaction de l'industrie à la hausse des prix du pétrole et du gaz à court terme et la réponse aux incitations de de l'UE. Le rôle du GNL importé est limité par la capacité de regazéification, la construction des infrastructures supplémentaires devant prendre de 2 à 5 ans. Toutefois, il constituera un volet de la stratégie globale de sécurité énergétique du continent.Il existe un risque de surcapacité dans le secteur du pétrole et du gaz vers la fin de la décennie, les entreprises cherchant à tirer parti des prix élevés et du déficit d'approvisionnement.La tendance à long terme reste baissière pour le pétrole, et la réduction de la croissance du PIB et le ralentissement de la mondialisation, conséquences du conflit, risquent de freiner davantage la demande. L'augmentation de la capacité pétrolière et gazière à l'horizon 2030 entraînera une baisse des prix, ce qui augmentera probablement un peu l'utilisation mondiale dans les années 2030."La guerre en Ukraine a secoué les marchés de l'énergie, mais la décarbonisation reste le thème central. Les entreprises du secteur de l'énergie devront trouver un équilibre prudent entre la nécessité de combler le déficit d'approvisionnement en pétrole et en gaz à court terme et celle d'éviter les actifs abandonnés à plus long terme", a déclaré Sverre Alvik, directeur de la recherche sur la transition énergétique chez DNV.Pour les consommateurs, il n'y a pas de fin immédiate en vue aux prix élevés de l'électricité. En 2024, les prix de l'électricité seront 12% plus élevés en Europe que si le continent ne s'éloignait pas de l'énergie russe. La hausse du coût des matières premières aura également un impact sur l'adoption des véhicules électriques, car le coût des batteries augmente. Pour l'Europe, cela signifie que la moitié des ventes de nouvelles voitures seront électriques en 2028 au lieu de 2027, bien que cela puisse être surmonté par des incitations politiques.*Dans le modèle de DNV, l'Europe comprend tous les pays européens, y compris les pays baltes, mais sans la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et la Turquie.
Il y a 3 ans et 97 jours

À Paris, l'architecte Shigeru Ban redonne un peu d'intimité aux réfugiés ukrainiens en transit

Les femmes et enfants défilant dans le gymnase Marie-Paradis situé près de la gare de l'Est, réquisitionné par la mairie de Paris début mars, peuvent désormais se reposer à l'abri des regards sur les 80 lits de camp: mercredi en seulement une heure et demie, une poignée d'élèves d'une école d'architecture de Versailles ont dressé 42 espaces privatifs à l'aide de tubes de cartons imbriqués et de tissus offerts par les fabricants.L'opération se répète jeudi dans le gymnase situé près de la gare de Lyon d'où les réfugiés ukrainiens quittent la capitale française pour le sud de l'Europe, afin de dresser une vingtaine de cellules."L'intimité est un droit humain fondamental", estime Shigeru Ban, 64 ans, inventeur de ces structures temporaires qu'il déploie dans le monde entier depuis le milieu des années 1990, au gré des catastrophes naturelles et des crises humanitaires.Conseiller du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), il a ainsi œuvré à l'hébergement d'urgence des victimes du génocide de 1994 au Rwanda, du séisme de 1995 à Kobe et des suivants qui ont eu lieu au Japon, celui de 1999 en Turquie, 2001 en Inde, 2016 en Italie...A Chelm, ville polonaise à la frontière de l'Ukraine qui accueille de nombreux réfugiés, il a fait construire 1.200 structures de ce genre, dont 880 pour être envoyées dans le pays en proie à l'invasion de l'armée russe.Certains déplacés lui ont témoigné "vraiment apprécier avoir de l'intimité", dit-il. "Une femme a arrêté de pleurer une fois qu'elle a intégré cet espace personnel."A Paris, où l'architecte de la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt et du centre Pompidou de Metz possède un bureau, il a proposé cet aménagement à la mairie.Ces chambres permettent aux réfugiés venus d'Ukraine de passer "deux-trois jours dans des conditions acceptables", sachant qu'"en général, ils restent entre 24 et 48 heures", estime Léa Filoche, adjointe (Générations) en charge des solidarités.Mercredi soir à Marie-Paradis, quasiment tous les lits étaient occupés, selon l'association Aurore qui gère l'accueil. La mairie "se prépare à ouvrir d'autres" gymnases en fonction des besoins formulés par l'Etat, a aussi indiqué Léa Filoche.
Il y a 3 ans et 112 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation internationale sans précédent sur le thème de la construction bas carbone

Parallèlement, le Mondial du Bâtiment déploie un programme spécial pour faire venir le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAINDepuis quelques années, le secteur de la construction innove pour proposer de nouveaux modes de construction en vue d’une décarbonation des bâtiments, un pré-requis pour atteindre la neutralité carbone dans de nombreux pays.Observatoire du secteur et de ses évolutions, les salons du Mondial du Bâtiment entendent être les porte-parole engagés dans les enjeux de la construction bas carbone. Objectif : valoriser des solutions, mettre en avant des exemples de projets portés par différents pays et croiser les bonnes pratiques.Première étape : aller à la rencontre des acteurs locaux grâce à l’organisation du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN. Celui-ci prévoit d’organiser, dans 12 pays (voir programme ci-après), une série de conférences et de moments d’échanges avec des experts locaux pour partager leurs visions globales et locales, et valoriser les solutions qui seront présentes sur les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, du 3 au 6 octobre prochain à Paris.Deuxième étape : accueillir les visiteurs internationaux en les accompagnant à la découverte des solutions contribuant à la neutralité carbone des bâtiments qui seront présentées dans les différents salons. Un espace d’échange sera également proposé en présence des experts rencontrés lors du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN,Autres temps forts proposés exclusivement sur BATIMAT :une conférence internationale sera organisée sur le thème de la construction bas carbone,un colloque international de la construction hors-site sur le thème « Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone »,un programme de conférences organisé par l’École des Ponts, prévoyant 27 sessions en présence de 27 conférenciers internationaux et retransmises en digitale.Le programme de tournée du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAIN (sous réserve de modifications)DateVille – Pays26/04 au 28/04Madrid – Espagne05/05Milan – Italie11/05 au 12/05Abidjan – Côte d’Ivoire17/05Tunis – Tunisie19/05Lisbonne – Portugal24/05 au 25/05Yaoundé – Cameroun31/05Dakar – Sénégal07/06Casablanca – Maroc14/06 Munich – Allemagne21/06 Londres – UK28/06 Bruxelles - Belgique18/07 Istanbul – TurquieQuelques noms des experts identifiés : Elaine Toogood, Head of Architecture at the Concrete Center (Royaume-Uni), Alberto Boriani, CEO Isnova (Italie), Ignasi Pérez Arnal, Directeur Rebuild (Espagne), Ibtissem Bouattay, Membre de l’alliance Global ABC-UNEP (Tunisie).Le top 100 des cabinets d’architecture internationaux engagés dans le bas carbone présent à Paris du 3 au 6 octobre 2022Les salons du Mondial du Bâtiment ont pour objectif d’attirer du 3 au 6 octobre 2022, à Paris au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Un programme privilégié de plusieurs jours sera proposé pour leur permettre de participer au programme de conférences, rencontrer les grands décideurs, visiter des chantiers et des bâtiments exemplaires. Ce dispositif sera déployé dans plusieurs pays et sera financé par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, dans le cadre du plan Destination France, de PROMOSALONS et de RX France. Ils seront accueillis dans le cadre du Club International dédié aux délégations internationales situé dans le Pavillon 6.
Il y a 3 ans et 126 jours

L'immobilier ancien de plus en plus cher, porté par les maisons

De quoi confirmer l'envie de vert et d'espace qui a surgi chez les Français après les confinements de 2020. En 2021, le prix des maisons en France a grimpé de 9%, alors que celui des appartements n'a augmenté "que" de 4,6%."2021 était une année exceptionnelle, ça se confirme", a déclaré en conférence de presse Thierry Delesalle, président de la commission Immobilier des Notaires du Grand Paris.Le nombre de ventes a atteint un niveau record depuis 2000, avec 1.178.000 transactions sur l'année 2021.En glissement annuel sur 12 mois, le record absolu a été atteint au troisième trimestre 2021, avec 1.212.000 transactions sur toute la France, une période qui prenait en compte les derniers mois de 2020, quand beaucoup de ventes consécutives à la sortie des confinements ont été conclues.David Ambrosiano, président du Conseil supérieur du notariat, voit dans cette tendance "un rattrapage post confinement dans les premiers mois et un effet d'anticipation pour 2022". Il s'attend à un volume de transactions qui "pourrait se stabiliser en 2022 à un niveau toujours élevé".Paris, "ouf, on souffle!"Une exception à cette hausse généralisée des prix : Paris. La capitale est le seul territoire où les prix ont baissé en 2021, de 1,6%. Ils restent néanmoins à des niveaux stratosphériques, avec un prix moyen au mètre carré de 10.550 euros."C'est +ouf, on souffle!+", a commenté Me Delesalle.Et plus on s'éloigne de Paris, plus les prix des appartements augmentent. +2,3% pour la petite couronne, +3,8% pour la grande couronne, +8% en métropole hors Île-de-France."Le Covid a marqué les esprits, parce qu'en étant confinés dans des appartements sans terrasse, sans balcon, sans pouvoir sortir, je pense que les gens ont pris conscience du fait que Paris ne fait pas tout", affirme à l'AFP Guillaume Martinaud, président du réseau d'agences Orpi. La capitale n'en est pas pour autant devenue un repoussoir : le nombre de ventes augmente, sans que cela se traduise pour l'instant sur les prix, a relevé Me Delesalle."Paris est en train de retrouver une vraie compétitivité, surtout par rapport aux autres capitales à l'étranger, qui augmentent beaucoup", a-t-il affirmé.Car là où le logement flambe dans plusieurs pays (Australie, Turquie, Europe du Nord...), en France, la hausse des prix, quoique sensible, est "égale à l'inflation" sur les derniers trimestres de l'année, note Me Delesalle.Une donnée clé, alors que la question du pouvoir d'achat est de plus en plus prégnante dans le débat public, et que le logement est le premier poste de dépenses des ménages en France."Il y a toujours autant d'envie de déménager, d'avoir de l'espace, mais les gens font tout de même attention au pouvoir d'achat", affirme Guillaume Martinaud du réseau Orpi.Ainsi, en 2022, si les carburants continuent de coûter très cher, cela pourrait avoir un impact sur l'attractivité des campagnes et "toutes les zones où vous avez besoin de voitures pour vous déplacer".
Il y a 3 ans et 133 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation sans précédent pour répondre aux défis actuels et futurs du bâtiment

En phase avec toutes les grandes mutations du secteur, il s’affirme comme un événement incontournable pour tous les acteurs de la filière qui trouvent, au cœur des salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, des sources précieuses d’information et de décryptage des tendances actuelles et futures. Grâce à une stratégie de transformation qui associe salons physiques et outils digitaux inédits, le Mondial du Bâtiment s’annonce déjà comme une édition exceptionnelle. Pour Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du Bâtiment : "Toute la filière s’est plus que jamais mobilisée pour que l’édition 2022 du Mondial du Bâtiment soit une pleine réussite. Nous sommes très heureux de la confiance que les exposants nous accordent et de la présence de nombreux leaders dans tous les secteurs. A huit mois de l’ouverture des salons, nous sommes totalement engagés, avec tous nos partenaires et les exposants, pour apporter aux visiteurs toutes les réponses aux grands défis d’aujourd’hui et de demain auxquels ils sont confrontés. Nous avons hâte de tous nous retrouver à la Porte de Versailles au mois d’octobre. »La mobilisation de toutes les filières du bâtiment et de la construction Organisés par RX France, l’Afisb1 et Uniclima2 , le Mondial du Bâtiment et ses trois salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont le lieu de convergence physique de tous les acteurs du secteur. A huit mois de l’ouverture des salons, ce sont déjà 968 exposants (listes en pièce jointe) qui ont répondu présents pour accueillir les visiteurs et leur apporter des réponses concrètes à toutes leurs interrogations.Le salon BATIMAT, organisé au sein des pavillons 1, 4, 5 et 6, enregistre l’inscription de 711 exposants dont 37 % de nouveaux venus. 70 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon IDÉOBAIN, organisé dans le pavillon 2, enregistre l’inscription de 81 exposants dont 42 % de nouveaux venus. 71 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon INTERCLIMA, organisé dans le pavillon 3, enregistre l’inscription de 176 exposants dont 35 % de nouveaux venus. 82 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus. À noter que parmi ces exposants figurent 39 adhérents UNICLIMA.Le Mondial du Bâtiment se mobilise pour faire venir et accueillir les professionnelsPlus que jamais, le Mondial du Bâtiment met tout en œuvre pour permettre à l’ensemble des professionnels de participer à cet événement majeur pour la filière.Des services de transport pour les visiteursLes salons INTERCLIMA et BATIMAT organisent des voyages de groupe par train au départ de Marseille, Avignon, Aix en Provence, Bordeaux, Angoulême, Poitiers, Lyon, Strasbourg, Nantes, Rennes, Angers, Le Mans… 1 800 visiteurs pourront bénéficier de ce service. Par ailleurs, des bus sont affrétés depuis les régions (Tours, Blois, Bourges, Vierzon, Orléans, Le Mans, Chartres, Le Havre, Evreux, Dreux, Rouen, Beauvais, Auxerre, Montargis, Troyes, Sens, Reims, Epernay, Lille, Lens, Amiens, Compiègne, Caen) afin de transporter 3 200 visiteurs vers Paris.Des espaces conviviaux pour se retrouverLe Mondial du Bâtiment, ce sont aussi des moments d’échanges riches et de convivialité et des événements dans l’événement. Toute la filière se donne rendez-vous durant ces 4 jours et de nombreux institutionnels ont choisi de profiter de cette occasion unique pour organiser leurs événements à destination de leurs adhérents. Déjà plus de 15 rendez-vous sont programmés dans les deux espaces dédiés : L’Espace 2000 sur le Pavillon 1 et la Salle Océanie sur le Pavillon 4.Des anniversaires40 ans de l’AQC30 ans du Club de l’Amélioration de l’Habitat20 ans de l’AFPACDes réunions privéesFFB UMGCCPFFBDes colloques et des conférencesL’Ecole des Ponts : Programme du Mastère Spécialisée® (conférences traduites et hybrides) - Des sessions de conférences ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carboneJeudi 6 octobre : Industrie de la constructionConférences organisées par OPQIBIGroupe Métallerie Syndicat SFECEDes remises de prixLe Prix National de la Construction BoisLe Trophées des bâtiments résilientsLancement des Green Solutions Awards par CONSTRUCTION 21Trophées de l’installateurTrophées de l’ingénierie performanteUne offre de restauration vertueuseLes exposants et les visiteurs ont à disposition plus de 40 espaces de restauration, à l’intérieur comme à l’extérieur des pavillons. Parmi ceux-ci, une offre de food trucks mais aussi des restaurants tels que Le Perchoir, Mama Paris West ou Pedzouille la Grange. L’ensemble de ces espaces travaillent par ailleurs, avec les équipes du Mondial du Bâtiment, sur des repas préparés sur site, avec des produits locaux. Il est aussi prévu de réduire au maximum l’utilisation des plastiques et PET et de valoriser les déchets issus de la restauration.Le Mondial du Bâtiment à l’internationalLe Mondial du Bâtiment est un événement international qui mobilise de nombreux exposants et visiteurs étrangers. Afin de toucher ces publics en amont des salons, une tournée internationale, Low Carbon Construction Tour sera lancée à partir du mois d’avril. Elle est principalement centrée sur un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment, et plus largement pour le monde de la construction, et qui sera incarnée sur le Mondial du Bâtiment dans un espace « Low Carbon Construction » (Pavillon 1).Cette tournée se déroulera sur 5 mois et permettra aux équipes d’aller à la rencontre des organisations professionnelles, des grands donneurs d'ordres, des prescripteurs et des ministères en Espagne, en Italie, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Sénégal, au Maroc, en Allemagne, en Belgique, en Turquie et en Tunisie.Par ailleurs, un programme inédit d’invitation du Top100 des architectes et influenceurs du bas carbone en Europe et en Afrique complète ce dispositif.
Il y a 3 ans et 161 jours

Un vaste réseau pakistanais de travail dissimulé dans le BTP et de blanchiment d'argent démantelé

En moins de trois ans (de 2019 à 2021), le réseau aurait blanchi "41 millions d'euros", selon une estimation des policiers de l'OCRGDF (lutte contre la grande délinquance financière) et l'Ocriest (lutte contre le travail dissimulé).Le 10 janvier, 11 personnes (dirigeants de fait de sociétés du BTP et dirigeants de sociétés fictives) ont été interpellées, dont deux frères à la tête du réseau. Tous, Pakistanais ou originaires du Pakistan, ont été mis en examen et écroués le 13 janvier.L'enquête a débuté en 2020 par une information sur une filière approvisionnant un ressortissant pakistanais en France en faux documents administratifs (passeports, carte d'identité, permis de conduire...) issus de différents pays de l'espace Schengen.Depuis le Pakistan, les faux documents transitaient par la Grèce et la Turquie avant d'arriver en France.Les entreprises du BTP concernées utilisaient des salariés non déclarés et sans papiers, ce qui leur permettait de ne pas payer de cotisations sociales et ainsi d'augmenter leurs marges.Parallèlement, le réseau avait créé des sociétés fictives dites "taxi", destinées uniquement à faire transiter l'argent.Les fonds, dont l'origine est encore inconnue, étaient versés sur des comptes bancaires ouverts avec de faux documents (180 au total). La moitié des sommes allait vers des comptes au Pakistan et l'autre moitié était décaissée en espèces ou redirigée vers d'autres comptes.Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 134.000 euros en espèces, "plus d'un million d'euros sur plusieurs comptes" et des voitures de luxe.
Il y a 3 ans et 199 jours

Arkance fait une acquisition en Turquie

ACQUISITION. Arkance, filiale du groupe Monnoyeur, annonce l'acquisition de Prota Altar, spécialiste de la digitalisation des industries de la construction et de la fabrication en Turquie.
Il y a 3 ans et 239 jours

Erdogan inaugure un nouveau centre culturel à Istanbul

L'inauguration du nouvel opéra de 2.040 places a eu lieu à la date symbolique du 98e anniversaire de la fondation de la république turque par Mustafa Kemal Atatürk.Le Centre culturel Atatürk, situé place Taksim, a eu une histoire mouvementée. Ouvert en 1969, le Centre est presque aussitôt ravagé par un incendie avant sa réouverture en 1978. Il devient alors le pôle de la vie culturelle d'Istanbul, mais doit fermer en 2008 pour des travaux de restauration qui n'auront jamais lieu.M. Erdogan avait déclaré, lorsqu'il avait lancé le nouveau projet en 2017, que le nouveau bâtiment d'avant-garde donnerait une nouvelle vie à la place Taksim, qui avait été le lieu de rassemblement phare des manifestants protestant contre le gouvernement islamo-conservateur en 2013.Les opposants au projet de démolition du Centre culturel Atatürk avaient déploré la destruction d'un édifice qu'ils considéraient comme un symbole de la République et de ses valeurs.En mai, le président Erdogan avait inauguré la première mosquée sur la place Taksim, consacrant ainsi une transformation du paysage urbain dans le quartier.Bien que la Turquie soit un pays à majorité musulmane, la construction de la mosquée a été critiquée lorsqu'elle a commencé en 2017, certains opposants accusant M. Erdogan de vouloir "islamiser" la société.L'architecte du nouveau bâtiment de l'opéra, Murat Tabanlioglu, est le fils de Hayati Tabanlioglu, l'architecte qui avait conçu l'édifice de l'ancien Centre culturel Atatürk, signe que le gouvernement tient à montrer qu'il ne foule pas aux pieds le passé.La façade moderne recouverte de verre du nouvel édifice est aussi semblable à celle de l'ancien.Le nouveau complexe de 95.000 m2 abrite l'opéra, des salles de théâtre, une bibliothèque de deux étages, un centre culturel pour les enfants, des salles de cinéma et de concert, des lieux d'exposition, des cafés et des restaurants.Le London Philharmonic Orchestra doit se produire dimanche au nouveau Centre, montrant que la musique occidentale figure au programme.
Il y a 3 ans et 262 jours

La transition énergétique progresse trop lentement pour limiter le réchauffement climatique à 2°C

Des progrèsBoom des renouvelablesLes énergies renouvelables sont désormais la 2e source d'électricité dans le monde, à 26% du total en 2019, après le charbon mais avant le gaz ou le nucléaire.Éolien et photovoltaïque ont vu leurs prix dégringoler, et ont crû depuis 1990 à des taux annuels moyens de 22% et 36%. Même en 2020, année Covid, 260 gigawatts (GW) de capacités ont été ajoutés, dont la moitié en Chine, dépassant le précédent record annuel de 30%, selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).Mais cela ne suffit pas. La part des combustibles fossiles dans la consommation d'énergie finale (électricité, carburants, gaz et charbon utilisés directement dans les usines...) est aussi élevée qu'il y a dix ans: charbon, pétrole et gaz représentaient 80,2% en 2019 (80,3% en 2009).Virage dans l'autoPoussés par les normes ou encore le déclin du diesel, les constructeurs sont dans l'après-moteur thermique.Volvo, Jaguar, Lancia seront bientôt 100% électriques, Stellantis (Peugeot, Fiat etc) ne développe plus de moteur à essence.Mais les électriques composent moins de 5% des ventes de neuf (7,5% en Europe). La star reste le SUV: 42% du marché en 2020, un record qui lui a fait émettre plus de CO2 qu'en 2019, tandis que les autres secteurs voyaient leurs émissions fondre, note l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Ambitions dans l'hydrogeneChine, Japon, UE, Australie... des dizaines de pays et nombre d'entreprises sont lancés dans la course à l'hydrogène décarboné, c'est-à-dire produit sans recourir aux hydrocarbures et donc à même de vraiment verdir industrie et transports lourds.Mais la demande et la baisse des coûts doivent être mieux soutenues, appelle l'AIE, et les investissements quadrupler d'ici 2030.Un prix au carboneA mi-2021, 47 juridictions (pays, province ou groupement de pays/province), soit 60% du PIB mondial, disposaient d'un prix du carbone (taxe ou marché de quotas), selon I4CE, l'Institut de l'économie pour le climat.Cependant, ce prix oscille entre 1 et 123 dollars par tonne de CO2 et reste inférieur à 10 dollars pour plus de 75% des émissions couvertes. Or les prix devraient être entre 40 et 80 dollars pour suffisamment dissuader du recours aux fossiles.Engagements a foisonLes entreprises multiplient les promesses et comme des États, s'engagent à la neutralité carbone d'ici 2050. Mais leur impact reste difficile à évaluer.Des inquiétudesRelance grisePour le réseau d'experts Ren21, "2020 aurait pu changer la donne", mais les plans de relance des États accordent six fois plus d'investissements aux fossiles qu'aux renouvelables.Les émissions de CO2, après un recul de 7%, devraient atteindre un niveau record d'ici 2023 et continuer à croître, si les investissements ne sont pas réorientés.Émergents a la peineL'investissement dans les énergies vertes recule depuis quelques années dans les pays émergents et en développement (hors Chine), et le Covid n'a rien arrangé.Ces régions affichent à peine 20% des investissements nécessaires à leur décarbonation, selon l'AIE: elles "abritent deux tiers de la population mondiale, génèrent 90% de la croissance des émissions mais reçoivent 20% des financements consacrés aux énergies propres".Indétrônable charbonAvec la reprise, la demande de charbon, 1er vecteur du réchauffement, devrait dépasser son niveau de 2019, du fait des besoins électriques de l'Asie.Aujourd'hui, 82% des projets de centrales sont concentrés en Chine (55%), Inde, Vietnam, Indonésie, Turquie, Bangladesh. Depuis 2015, le nombre de projets a cependant baissé de 76%, selon le think tank E3G et 44 pays ont promis de ne plus ouvrir de sites. Pékin, premier bailleur public, a annoncé en septembre qu'il ne construirait plus de centrales charbon à l'étranger."Il est temps que le secteur privé - qui finance 87% du charbon à l'étranger - suive", pointe Kevin Gallagher, de la Boston University.Foret peau de chagrinLes forêts primaires tropicales ont perdu en 2020 une surface équivalente à la Hollande, selon Global Forest Watch. En cause, l'agriculture, la coupe de bois, l'activité minière, les incendies.En Amazonie brésilienne, la déforestation en 2020 a transformé ce puits de carbone fondamental en émetteur net de CO2.