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Résultats de recherche pour vents

(331 résultats)
Il y a 15 jours

Immobilier : "La reprise est bien ancrée, bien installée"

IMMOBILIER. Si la baisse des taux et la stabilité des prix des biens portent la reprise du marché immobilier, les vents contraires ne manquent pas selon les professionnels de l'immobilier : instabilité politique, faible croissance, crise de la dette, chute de la production neuve ou encore suspension partielle de MaPrimeRenov'...Autant d'éléments qui pourraient plomber la reprise au second semestre.
Il y a 15 jours

Transformer le bâti existant est "une saine obligation" (Ph. Prost, architecte)

ARCHITECTURE. Les architectes Philippe Prost et Gilles Perraudin, tous deux lauréats du Grand Prix national d'architecture, en 2022 et 2024, ont discuté de leur pratique lors des Assises nationales du logement et de la ville. Ces professionnels sont des fervents défenseurs d'une architecture sobre, durable et respectueuse du déjà-là.
Il y a 29 jours

Pour la préparation du budget 2026, le gouvernement doit composer avec la fragilité de l’économie française

Croissance fragile, guerre commerciale, fébrilité politique : à six semaines de l'échéance qu'il s'est fixée pour présenter ses choix budgétaires, le gouvernement français affronte des vents contraires qui compliquent la préparation du budget 2026, à haut risque pour les finances publiques.
Il y a 70 jours

Stade de France : GL Events officiellement titulaire pressenti pour la concession

CONCESSION. Le groupe lyonnais, candidat face au groupement Vinci-Bouygues, a été officiellement désigné titulaire pressenti pour devenir le prochain concessionnaire du stade, dont la concession actuelle s'achève dans les prochaines semaines.
Il y a 88 jours

Vents porteurs pour Goldwind, champion du boom chinois de l'éolien

Goldwind est un champion du boom de l'énergie éolienne en Chine et un fer de lance de l'expansion tous azimuts des technologies vertes chinoises à l'international, un débouché rendu crucial face à une surproduction devenue endémique, suscitant les inquiétudes des pays occidentaux.
Il y a 94 jours

Face aux vents contraires, le secteur du paysage fait preuve de résilience

CONJONCTURE. La filière continue de croître malgré les tensions économiques, avec un chiffre d'affaires en hausse. L'année 2025 s'annonce stratégique bien que le défi de recrutement reste majeur.
Il y a 98 jours

L'éolien citoyen, levier pour gérer localement la "richesse verte des vents"

C'est quand les champs qui entourent la commune de Martigné-Ferchaud, en Ille-et-Vilaine, ont été déclarés "zone de développement éolien" qu'un groupe de citoyens a eu l'idée d'investir dans son propre parc : "Quitte à en avoir un, autant que la richesse verte de nos vents reste locale."
Il y a 113 jours

la construction modulaire un secteur qui r siste la crise

Alors que le BTP fait face à des vents contraires, le marché des constructions modulaires poursuit sa progression. Entre croissance maîtrisée et innovations constantes, il s’impose comme une réponse concrète aux défis du secteur.
Il y a 113 jours

Concession du Stade de France : l'Etat joue les prolongations

Le Stade de France patiente. L'Etat, propriétaire de l'enceinte située à Saint-Denis, est en négociations exclusives avec le groupe GL Events depuis décembre, mais tarde à prendre sa décision définitive pour renouveler la concession.
Il y a 166 jours

Etalement urbain, climat, mode constructif : les causes des feux de Los Angeles

DÉCRYPTAGE. Les incendies qui ravagent actuellement une partie de la capitale californienne ont fait de nombreux dégâts. L'étalement urbain, combiné aux vents de Santa Ana, a exacerbé cette catastrophe liée au dérèglement climatique. Explications avec deux experts de ces sujets.
Il y a 166 jours

Foot/Stade de France : la FFF met la pression sur GL Events

Le président de la Fédération française de football Philippe Diallo a mis la pression jeudi 16 janvier sur GL Events, entré en négociations exclusives avec l'Etat pour l'exploitation future du Stade de France, déclarant vouloir obtenir "des conditions optimisées" pour l'utilisation de l'enceinte.
Il y a 196 jours

Concession du Stade de France : écarté, le consortium Vinci-Bouygues veut aller en justice

L'actuel concessionnaire du Stade de France, le consortium Vinci-Bouygues, va contester en justice la procédure de renouvellement de la concession qui a vu l'Etat décider la semaine dernière d'entrer en négociations exclusives avec son concurrent GL Events, a appris l'AFP mercredi 18 décembre de source proche du dossier.
Il y a 204 jours

L'Etat entre en négociations avec GL Events pour la concession du Stade de France

CONCESSION. L'État a choisi d'entrer en négociations exclusives avec GL Events, au détriment du concessionnaire historique Vinci-Bouygues.
Il y a 205 jours

Exploitation du Stade de France : le consortium Vinci-Bouygues écarté

L'Etat est entré en négociations exclusives avec le groupe d'évènementiel GL Events pour exploiter l’enceinte sportive à partir de...-Entreprises
Il y a 208 jours

Querelles autour du Grand Palais Ephémère, qui cherche finalement une nouvelle adresse

COLLECTIVITÉS. L'entreprise GL Events, propriétaire et gestionnaire du Grand Palais Éphémère, paie des pénalités depuis le 30 novembre, date de la fin de sa convention d'occupation. Elle cherche désormais un nouveau lieu pour accueillir sa structure, qu'elle souhaite pérenniser.
Il y a 236 jours

Malgré un chiffre d'affaires en recul, comment Altarea prépare la reprise

STRATÉGIE. En attendant des vents plus favorables en 2025 et 2026, le promoteur adapte son offre pour dynamiser le marché de promotion et prépare le prochain cycle immobilier.
Il y a 246 jours

travers le monde la construction expos e des vents contraires

Allianz Trade a consacré une étude sur les directions politiques et financières, dans le domaine de la construction.
Il y a 254 jours

Architecture hospitalière : automne maussade, pluies et grands vents

Déficit abyssal, caisses vides, crise récurrente de l’hôpital, manque de personnels tous azimuts, urgences saturées, déserts médicaux loin des grandes villes, priorités à rediscuter autour du plan climat avec, in fine, la recherche d’une économie hélas frugale malgré elle pour parvenir quand même à limiter le bilan carbone. Autant d’évènements qui amènent à remettre en […] L’article Architecture hospitalière : automne maussade, pluies et grands vents est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 284 jours

En Irak, sauver les forêts de l'emblématique montagne kurde

Dans une pépinière de Souleimaniyeh, des centaines de jeunes pins, eucalyptus, oliviers et grenadiers poussent doucement, protégés du soleil estival par des auvents. Au Kurdistan d'Irak, les efforts se multiplient pour contrer les ravages de la déforestation.
Il y a 296 jours

Solaire résidentiel : le norvégien Otovo sabre ses effectifs de 46%

Le groupe norvégien Otovo, qui se présente comme le leader du solaire résidentiel en Europe, va sabrer ses effectifs de 46% pour faire face aux "vents contraires" qui soufflent actuellement sur le secteur, a-t-il annoncé mardi 10 septembre.
Il y a 1 ans et 57 jours

L’approche multicritère des projets de réhabilitation

Entretien avec Laure Wipf, architecte, cheffe de projet Recherche et Expertise, Camille Moreau, ingénieure Recherche et Expertise, Cécile Deloffre, cheffe de projet Recherche et Expertise à la direction Énergie-Environnement, CSTB Quels sont aujourd’hui les enjeux des bâtiments existants ? Laure Wipf : 80 % des bâtiments qui existeront en 2050 existent déjà aujourd’hui. Ce bâti existant, autrefois conçu par une main-d’œuvre adaptée aux techniques constructives, avec des matériaux plus ou moins locaux en fonction de l’époque, sous un climat et avec des usages liés aux critères de confort de l’époque, doit désormais répondre aux normes et usages actuels, ainsi qu’aux enjeux de demain, à savoir l’adaptation face au changement climatique. Il est donc nécessaire de travailler à la fois sur les aspects énergétique et environnemental, et sur le confort thermique en toute saison. Il faut aussi, et surtout, effectuer la remise aux normes des différents composants et espaces des bâtiments. Nous parlons ainsi de « réhabilitation » énergétique pour mettre l’accent sur l’effort technique à entreprendre pour que ces espaces et bâtiments soient conformes aux normes actuelles. Pour favoriser ces projets de réhabilitation, le CSTB a élaboré une méthode d’analyse multicritère. À quelle problématique répond-elle ? La sobriété énergétique des bâtiments est l’un des principaux leviers d’action dans la lutte contre le changement climatique. La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) vise, en ce sens, à diminuer la consommation de tous les bâtiments d’ici à 2050, y compris celle des bâtiments existants. Mais la performance énergétique ne peut pas être le seul déterminant des projets : 5,6 millions de ménages sont aujourd’hui en précarité énergétique, et un tiers d’entre eux occupe un logement présentant un ou plusieurs défauts graves de confort (fenêtres laissant anormalement passer l’air, infiltrations d’eau par les murs, le toit, le sol ou les ouvertures, façades dégradées, manque d’aération, signes d’humidité, installation électrique dégradée, plomberie défaillante, fuites, etc.). Quelque 600 000 logements sont considérés comme indignes, et 900 000 à 1 300 000 personnes vivent dans des conditions difficiles à très difficiles – sans parler des effondrements d’immeubles enregistrées ces dernières années –, menaçant leur santé et leur sécurité. Tout projet de réhabilitation doit donc répondre à des exigences fondamentales comme la solidité, la sécurité et la fonctionnalité. La réglementation thermique des bâtiments existants (RTex) impose essentiellement un niveau de performance avec un seuil de consommation énergétique à ne pas dépasser et un certain niveau de confort à respecter. La RE2020 impose un niveau de performance aux constructions neuves tant sur les consommations énergétiques que sur les émissions de gaz à effet de serre et les impacts environnementaux. Les projets de réhabilitation du bâti existant devraient être soumis aux mêmes exigences (exemple : effectuer un bilan carbone de l’opération). Pour réhabiliter dans les Règles de l’Art, il faut un triptyque de connaissances et d’expertise adaptées à la typologie du bâti existant : structure et architecture, énergie et environnement, habitabilité et usage. Ce triptyque peut rarement être porté par une seule personne. Une équipe pluridisciplinaire est essentielle afin de prendre des décisions éclairées, objectivées et réalistes. Elle doit être guidée par un chef d’orchestre qui accompagne le décideur dans toutes les phases du projet, le plus tôt possible, c’est-à-dire dès la phase de programmation. Le principe de l’analyse multicritère est de mettre sur la table tous les enjeux de la réhabilitation (pathologies et potentiels), et de mettre en lumière les besoins, les interdépendances et les co-bénéfices d’une intervention sur le bâti. Sur quoi cette méthode multicritère est-elle fondée ? La performance énergétique trouve toute sa pertinence à condition qu’elle ne se fasse pas au détriment d’un autre aspect, que ce soit la sécurité, le confort thermique, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI), la santé et l’hygiène. Autrement dit, l’excellence dans un domaine ne peut justifier que l’on s’affranchisse d’un bon niveau de performance dans les autres. Une approche multidisciplinaire, donc multicritère, offre l’opportunité de trouver des solutions mutualisées. La démarche et la philosophie adoptées dans une approche globale sont un tremplin pour les autres disciplines techniques, dans la perspective d’identifier leurs interactions et de concevoir un projet de réhabilitation frugal. Le résultat post-travaux attendu est un bâtiment équilibré, adapté à son contexte environnemental et climatique. Le but de la démarche est de faire en sorte que l’intervention sur l’existant offre au bâtiment la possibilité de s’adapter à un contexte en évolution constante et de répondre aux besoins des occupants aujourd’hui et demain. Pour le CSTB, une réhabilitation multicritère performante et raisonnée d’un bâtiment existant doit répondre à 24 critères clés regroupés en cinq grandes familles : l’économie de ressources ; la qualité de vie des espaces, avec anticipation du climat futur ; l’optimisation des usages ; la maîtrise des risques ; la transition numérique. Comment la méthode se décline-t-elle concrètement pour les acteurs impliqués dans les projets de réhabilitation ? Elle les invite à réfléchir de manière transversale, sachant que les 24 critères ciblés interagissent, ce qui se traduit par autant de convergences que d’antagonismes potentiels. La démarche les incite également à considérer le bâti sur son site d’implantation, là aussi multicritère, ce qui permet d’identifier, en amont, les contraintes et les opportunités bioclimatiques du site (apports gratuits du soleil, masque et potentiel solaire, nuisances sonores, potentiel de végétalisation, vents dominants pour le rafraîchissement passif, orientation des façades en fonction des usages et des saisons, etc.) et sert de base à la hiérarchisation des cibles à atteindre post-réhabilitation. La méthode et les outils sont pensés pour accompagner un maître d’ouvrage en phase amont selon sa politique environnementale, sa stratégie patrimoniale et les modalités de financement des projets de réhabilitation. Ils couvrent le champ de l’aide à la décision et de l’aide à l’optimisation sous contrainte. La méthode a-t-elle déjà été déployée sur le terrain ? Absolument. Sollicité par le conseil départemental du Var, le CSTB l’a expérimenté avec sept collèges du département, qui souhaitaient répondre aux exigences de réduction des consommations énergétiques liées au décret tertiaire, tout en garantissant le confort d’été. L’approche multicritère a permis d’identifier les travaux à bénéfices multiples, notamment en termes de confort acoustique, de ventilation et d’adaptation au climat futur. Cette méthode a été réfléchie pour la réhabilitation de l’existant, mais l’idée est aussi de la tester sur la reconversion et le changement d’usage en pondérant des critères d’analyse différents. Plusieurs leviers de diffusion sont envisagés. La méthode alimentera en premier lieu la future charte de rénovation énergétique des bâtiments scolaires, en cours d’élaboration dans le cadre du programme Edurénov porté par la Banque des Territoires et à laquelle le CSTB contribue de manière active. Une déclinaison dans des labels est également envisagée, par exemple ceux portés par la filiale du CSTB, CERTIVEA, ou les labels régionaux. De façon plus générale, l’enjeu est que cette méthode puisse à terme infuser dans les outils et approches employés par les acteurs sur le terrain : maîtres d’ouvrage, AMO, architectes et bureaux d’études. Dans certains cas, la démolition-reconstruction est privilégiée par rapport à la rénovation. Quels sont les facteurs déterminants et à quel moment l’approche multicritère entre-t-elle en jeu ? Cécile Deloffre : La prise de décision en faveur d’une conservation de l’existant, avec une réhabilitation-reconversion, ou d’une démolition-reconstruction est complexe. Elle repose en effet sur la prise en compte et le croisement de multiples critères : techniques, économiques, sociaux, juridiques ou de résilience. Les acteurs évoquent régulièrement une approche au cas par cas, les critères retenus dépendant autant de l’opération elle-même que du projet urbain et du contexte territorial. Si les enjeux environnementaux et sociétaux ont tendance à ouvrir le champ de la réflexion, certains critères ressortent aujourd’hui comme prépondérants, voire déterminants. Le caractère patrimonial, la viabilité économique d’un scénario et le potentiel d’hybridation, de mutualisation et d’intensification des usages sont cités par les acteurs comme trois facteurs clés dans la décision. Camille Moreau : Chaque opération ayant ses spécificités propres, il n’existe pas de réponse unique. Pour ces raisons, le CSTB propose, via une approche multicritère, la construction et la mise à disposition d’une méthodologie pour l’identification et la priorisation des facteurs décisionnels, l’examen et la collecte des informations nécessaires à la décision, et, in fine, l’évaluation des différents scénarios. L’étude du meilleur choix entre une rénovation ou une démolition-reconstruction a été engagée avec le ministère chargé du logement à la suite des réflexions qui ont émergé lors de l’élaboration de la feuille de route de décarbonation du secteur du bâtiment. La poursuite de cette étude et son enrichissement seront menés avec des parties prenantes décisionnaires variées (institutionnels, maîtres d’ouvrage, etc.). CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 113 jours

Nouveau siège régional d'Orange à Nancy | Mise en œuvre de différents complexes en façade

Mise en œuvre de différents complexes en façade sur structures béton et métallique Lames ST 450 JDB, cassettes de auvents, cassettes perforées, treille végétale et métal déployé.
Il y a 1 ans et 120 jours

L’île antique de Délos à travers les yeux d’Erieta Attali

Délos, balayée par les vents, la plus sacrée des îles, dans la mythologie grecque lieu de naissance du dieu de la Lumière, Apollon, se dresse au centre d’un cycle magique d’îles, les Cyclades, également bénies de spiritualité et du sens du divin. Chronique-photos d’Erieta Attali. La présence protectrice des îles est constamment ressentie lorsque l’on […] L’article L’île antique de Délos à travers les yeux d’Erieta Attali est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 128 jours

Énergie : la France a fini 2023 sans avoir atteint ses objectifs en matière d'éolien

EN CHIFFRES. La puissance des nouvelles installations raccordées au cours de l'année dernière est restée relativement faible mais la production a fortement augmenté en raison du développement des parcs et de vents favorables. Le stock de projets assure encore une marge de manoeuvre à la filière.
Il y a 1 ans et 132 jours

La Révolution de la Tuile

La Révolution de la Tuile Batipole mer 21/02/2024 - 23:17 Histoire de la Tuile L'Odysée de la Tuile : du Berceau de l'antiquité à l'innovation contemporaine Depuis les premières civilisations jusqu'à nos jours, la tuile a traversé les époques, se transformant et s'adaptant pour répondre aux besoins et aux esthétiques de chaque période. Cet article retrace le parcours historique de la tuile, marquant les innovations et les évolutions qui ont façonné son usage dans la construction mondiale. Des Origines Anciennes à l'Innovation Permanente L'aventure de la tuile débute il y a des millénaires, dans l'Antiquité, où les premières tuiles en terre cuite apparaissent comme une solution révolutionnaire pour protéger les habitations des intempéries. Inventée par les Grecs, la tuile connaît rapidement un succès qui s'étend à l'Empire romain, où elle devient un élément architectural de prédilection, symbole de durabilité et de protection. La Renaissance de la Tuile Après une période de déclin au Moyen Âge, où les matériaux comme la chaume étaient préférés pour leur simplicité, la tuile fait un retour remarqué à la Renaissance. L'Europe redécouvre les avantages de la tuile en terre cuite, qui offre une meilleure résistance au feu par rapport aux toits de chaume. Cette période marque le début d'une ère d'innovation, où la tuile devient un élément décoratif en plus de sa fonction protectrice. L'Ère Industrielle et l'Expansion de la Tuile L'avènement de l'ère industrielle au XIXe siècle transforme radicalement la production de tuiles. L'introduction de techniques de fabrication mécanisées permet de produire en masse, rendant la tuile accessible à une plus large partie de la population. Cette démocratisation s'accompagne d'une diversification des formes et des couleurs, enrichissant le paysage architectural. Innovations du XXe Siècle : vers la modernité Le XXe siècle est marqué par des avancées technologiques majeures dans le domaine de la tuilerie. L'apparition de tuiles en béton dans les années 1920 offre une alternative économique à la tuile en terre cuite. Parallèlement, le développement de tuiles innovantes, telles que les tuiles photovoltaïques, souligne l'engagement du secteur vers des solutions éco-responsables et énergétiquement efficaces. L'Époque Contemporaine : durabilité et esthétique Aujourd'hui, la tuile est au cœur des préoccupations environnementales et esthétiques de l'architecture contemporaine. Les fabricants rivalisent d'ingéniosité pour proposer des tuiles toujours plus performantes, écologiques et adaptées aux designs modernes. Les tuiles solaires, qui intègrent des cellules photovoltaïques, illustrent parfaitement cette quête d'innovation, conjuguant préservation de l'esthétique traditionnelle et production d'énergie renouvelable. Diversité et Évolution : les types de tuiles à travers le temps Au cœur de l'histoire de la tuile se trouve une incroyable diversité de formes, de matériaux et de techniques, qui ont évolué pour répondre aux exigences climatiques, esthétiques et fonctionnelles des différentes régions du monde. Cet article ne serait pas complet sans un focus sur les principaux types de tuiles qui ont marqué l'architecture à travers les âges. Tuiles en Terre Cuite : l'héritage antique La tuile en terre cuite est sans doute la plus ancienne et la plus emblématique. Fabriquée à partir d'argile cuite, elle est appréciée pour sa durabilité, sa résistance aux éléments et sa palette de couleurs naturelles. De la tuile canal, typique des toitures méditerranéennes, à la tuile plate, plus courante dans les régions du nord, la tuile en terre cuite traverse les siècles, s'adaptant sans cesse aux besoins et aux goûts de l'époque. Tuiles en Béton : modernité et résistance Introduites au XXe siècle, les tuiles en béton représentent une alternative économique et résistante. Composées de ciment, de sable et de pigments pour la couleur, elles offrent une grande variété de formes et de finitions. Moins chères à produire que les tuiles en terre cuite, elles permettent une diffusion plus large, notamment dans les constructions modernes, tout en garantissant une excellente performance thermique et une bonne étanchéité. Tuiles Métalliques : légèreté et flexibilité Les tuiles métalliques, souvent fabriquées en acier galvanisé ou en aluminium, sont une innovation plus récente. Elles se distinguent par leur légèreté, facilitant l'installation sur des structures moins robustes. Elles sont également appréciées pour leur résistance à la corrosion et leur capacité à refléter les rayons solaires, contribuant à l'efficacité énergétique des bâtiments. Tuiles Photovoltaïques : vers une toiture écologique Les tuiles photovoltaïques incarnent la frontière de l'innovation en matière de tuilerie. Intégrant des cellules solaires capables de convertir la lumière du soleil en électricité, ces tuiles allient esthétique traditionnelle et technologie verte. Elles permettent aux propriétaires de contribuer à la production d'énergie renouvelable tout en préservant l'aspect visuel de leur toiture. Tuiles Composites : la synthèse des avantages Enfin, les tuiles composites, fabriquées à partir d'un mélange de matériaux recyclés et de résines synthétiques, offrent une solution polyvalente et durable. Résistantes aux impacts, légères et disponibles dans une large gamme de styles et de couleurs, elles combinent les avantages des tuiles traditionnelles et modernes, s'adaptant à une variété de préférences esthétiques et de contraintes techniques. Une Mosaïque de Choix pour l'Architecture Contemporaine La tuile, dans toute sa diversité, continue d'être un élément fondamental de l'architecture, offrant aux concepteurs et aux bâtisseurs une mosaïque de choix pour répondre aux critères esthétiques, fonctionnels et environnementaux. De l'antiquité à nos jours, chaque type de tuile raconte une partie de l'histoire humaine, illustrant notre capacité à innover et à nous adapter à notre environnement. Diversité Actuelle des Tuiles : styles et innovations Les Tuiles Classiques La Tuile Plate : Élégance et Tradition au Cœur de la Toiture : Traditionnelle et appréciée pour son esthétique sobre et élégante, idéale pour les toitures à faible pente. Elle représente un choix classique dans de nombreuses régions et s'adapte parfaitement à l'architecture traditionnelle et contemporaine. La Tuile Canal : Héritage Méditerranéen et Adaptabilité : Emblématique des régions méditerranéennes, sa forme arrondie favorise l'écoulement de l'eau. Elle est souvent choisie pour son look authentique et sa capacité à s'intégrer dans des environnements spécifiques. Les Tuiles Mécaniques La Tuile Romane : Variante des tuiles mécaniques, la tuile romane se caractérise par sa forme incurvée et son aspect traditionnel. Elle offre une esthétique classique très prisée dans certaines régions. Les Tuiles Grand Moule et Petit Moule : Ces tuiles mécaniques se distinguent par leur taille et leur système d'emboîtement. Les tuiles à grand moule offrent une couverture rapide et efficace, tandis que les tuiles à petit moule sont privilégiées pour leur esthétique plus détaillée et traditionnelle. Les Tuiles en Béton : Offrant une alternative durable et économique, les tuiles en béton sont appréciées pour leur solidité et leur variété de couleurs et de finitions. Elles peuvent imiter l'apparence de tuiles classiques tout en offrant des performances améliorées. Les Tuiles Innovantes Les Tuiles Photovoltaïques : Ces tuiles allient esthétique et production d'énergie. Elles permettent de générer de l'électricité tout en préservant l'harmonie esthétique de la toiture. Les Tuiles Spécifiques Les Tuiles en Fibro-Ciment : Légères et résistantes, ces tuiles sont souvent utilisées pour les bâtiments industriels ou agricoles. Elles offrent une excellente durabilité et sont disponibles dans une gamme variée de formes et de couleurs. Les Tuiles à Traitement Particulier Tuiles Émaillées : Recouvertes d'un émail, elles offrent une vaste palette de couleurs et une protection supplémentaire contre les éléments. Tuiles à Impression Numérique : Utilisant la technologie d'impression numérique, ces tuiles permettent de créer des designs uniques pour un rendu esthétique personnalisé. Tuiles Anti-Grêle : Conçues pour résister aux impacts de grêle, ces tuiles garantissent une protection accrue dans les régions exposées à ce type de risque. Les Types de Tuiles Populaires par Région en France Le choix des tuiles varie considérablement d'une région à l'autre, principalement en fonction du climat, de l'architecture locale et des réglementations en vigueur. Auvergne-Rhône-Alpes : Plates ou canal, adaptation au climat montagneux. Bretagne : Préférence pour les tuiles mécaniques, adaptées au climat humide. Centre Pays de Loire : Flexibilité avec des tuiles plates, canal ou mécaniques. Est : Diversité avec des tuiles plates, canal et mécaniques. Hauts-de-France : Utilisation des tuiles mécaniques à petit moule, adaptation au climat. Normandie : Prédominance des tuiles plates pour leur aspect traditionnel. Ile-de-France : Combinaison de tuiles plates et mécaniques. Sud-Est : Choix entre tuiles plates ou canal, avec parfois des tuiles mécaniques. Sud-Ouest : Variété avec des tuiles plates, canal et mécaniques. Explorez les Leaders de la Tuilerie sur Batipole.com Batipole.com, portail de référence pour les professionnels du BTP et de l'habitat, vous invite à découvrir les marques leaders de la tuilerie, reconnues pour leur engagement en faveur de l'innovation et de la qualité. Que ce soit pour des projets de restauration patrimoniale ou de construction contemporaine, ces marques offrent une gamme de produits répondant aux plus hautes exigences techniques et esthétiques : EDILIANS : est le fruit de la fusion et l’intégration réussies de plusieurs grands acteurs de la fabrication de tuiles en terre cuite. Le périmètre s’est élargi suite aux entrées successives dans le groupe de célèbres marques. ERLUS : Les toits parlent une langue, et c'est avec une élégance et une qualité inégalée que la marque allemande ERLUS s'exprime dans cet art de la couverture. ONDULINE : travaille dans le domaine des systèmes légers de couverture, avec une gamme étendue de solutions pour toitures et façades. CACTILE : La start-up CACTILE révolutionne la transition écologique avec des tuiles innovantes pour stocker l'eau de pluie   Zoom sur les tuiles classiques Les Tuiles Plates : élégance et tradition au cœur de la toiture TUILES PLATES MÉLANGÉES ANCIENNESParmi les nombreuses innovations et styles dans le domaine de la couverture, les tuiles plates occupent une place de choix, alliant avec brio tradition et modernité. Leur design simple et épuré, hérité de siècles d'histoire, continue de séduire et de s'adapter aux tendances architecturales contemporaines. Caractéristiques et Avantages des Tuiles Plates Les tuiles plates se distinguent par leur forme mince et leur surface lisse, offrant une esthétique sobre et raffinée. Elles permettent une grande liberté dans la conception des toits, grâce à leur capacité à s'adapter aussi bien aux courbes qu'aux lignes droites des structures. Cette polyvalence fait des tuiles plates un choix privilégié pour la restauration de bâtiments historiques ainsi que pour la réalisation de projets architecturaux modernes. Un Matériau Ancien pour des Constructions Modernes Fabriquées à partir d'argile ou de béton, les tuiles plates combinent robustesse et légèreté, garantissant une protection efficace contre les intempéries tout en contribuant à l'esthétique générale du bâtiment. Leur pose, réalisée par emboîtement ou recouvrement, nécessite un savoir-faire spécifique, assurant ainsi une étanchéité parfaite et une résistance au vent optimale. Variété et Personnalisation des Tuiles Plates Disponibles dans une large gamme de couleurs et de finitions, les tuiles plates permettent de créer des toitures uniques, reflétant le caractère et le style de chaque habitation. De la terre cuite naturelle aux teintes plus audacieuses obtenues par engobage ou émaillage, elles offrent un vaste éventail de possibilités pour personnaliser et valoriser le patrimoine bâti. Durabilité et Respect de l'Environnement Les tuiles plates sont également appréciées pour leur durabilité et leur faible impact environnemental. Fabriquées à partir de matériaux naturels et recyclables, elles contribuent à la construction durable en favorisant l'utilisation de ressources renouvelables et en optimisant l'isolation thermique des bâtiments. Les Tuiles Plates dans l'Architecture Contemporaine L'utilisation de tuiles plates dans les projets de construction et de rénovation modernes témoigne de leur capacité à transcender les époques. Elles incarnent un choix esthétique intemporel, capable de s'harmoniser avec une variété de styles architecturaux, du plus classique au plus avant-gardiste. En somme, les tuiles plates représentent une solution de couverture à la fois traditionnelle et adaptée aux exigences contemporaines. Leur simplicité, leur élégance et leur fonctionnalité en font un choix privilégié pour ceux qui cherchent à combiner performance, esthétique et respect de l'environnement dans leurs projets de construction. Les Tuiles Canal : héritage méditerranéen et adaptabilité Clin d'oeil à Céramiques EstLes tuiles canal, symboles emblématiques des toitures méditerranéennes, portent en elles un riche héritage historique tout en se prêtant à des applications contemporaines. Leur forme singulière, courbée comme un canal, est le fruit de méthodes de fabrication ancestrales, adaptées au climat chaud et aux fortes pluies saisonnières de la région méditerranéenne. Conception et Fonctionnalité de la tuile Canal La conception unique des tuiles canal repose sur deux pièces distinctes : la tuile couverte et la tuile de dessous. Cette dualité permet une évacuation efficace de l'eau, tout en offrant une ventilation naturelle sous la toiture. L'assemblage de ces tuiles crée un toit résistant, capable de supporter les variations climatiques extrêmes, de la forte chaleur estivale aux pluies torrentielles. Un Matériau Adapté à Diverses Architectures La polyvalence des tuiles canal leur permet de s'intégrer harmonieusement à divers styles architecturaux. Elles sont particulièrement prisées dans la rénovation de bâtiments historiques, où elles contribuent à préserver l'authenticité et le charme d'antan. Cependant, leur aspect esthétique et leur fonctionnalité les rendent également attrayantes pour les constructions modernes, ajoutant une touche de caractère méditerranéen. Avantages Écologiques et Durabilité de la tuile Canal Fabriquées principalement à partir d'argile, les tuiles canal sont un choix écologique, favorisant l'utilisation de matériaux naturels et durables. Leur capacité à réguler naturellement la température intérieure des bâtiments en fait un atout pour l'efficacité énergétique, réduisant le besoin en climatisation durant les mois chauds. Diversité et Personnalisation de la tuile Canal Disponibles dans une variété de teintes, allant des couleurs terreuses traditionnelles à des nuances plus contemporaines, les tuiles canal offrent de nombreuses possibilités de personnalisation. Cette diversité permet aux architectes et aux constructeurs de créer des toitures uniques, reflétant le caractère et l'identité de chaque projet. Les Tuiles Canal dans la Construction Moderne Leur esthétique intemporelle, alliée à leur performance en matière de protection et d'isolation, fait des tuiles canal un choix privilégié pour les projets souhaitant allier tradition et modernité. Elles incarnent une solution de couverture adaptable, capable de répondre aux exigences esthétiques et fonctionnelles des bâtiments d'aujourd'hui. En conclusion, les tuiles canal continuent de jouer un rôle prépondérant dans l'architecture, prouvant que des techniques séculaires peuvent parfaitement s'adapter et enrichir le paysage architectural contemporain. Leur charme méditerranéen, leur durabilité et leur flexibilité en font une option de choix pour une variété de projets de construction et de rénovation. Zoom sur les tuiles mécaniques  Romane Sans d'EdiliansLes tuiles Romane La tuile romane est un type de tuile mécanique qui se distingue par sa forme unique et ses qualités esthétiques. Héritière d'une longue tradition architecturale, elle est profondément ancrée dans l'histoire de la construction en Europe, particulièrement dans les régions méditerranéennes. Voici un aperçu détaillé de ses caractéristiques et avantages : Caractéristiques de la Tuile Romane Forme : Elle présente une courbure prononcée, avec un profil en S qui permet un emboîtement efficace entre les tuiles. Cette forme spécifique facilite l'évacuation de l'eau et renforce l'étanchéité de la toiture. Matériau : Traditionnellement fabriquée en terre cuite, la tuile romane peut également être produite en béton. La terre cuite offre une résistance naturelle aux éléments et une belle patine avec le temps, tandis que le béton permet une uniformité de couleur et une résistance accrue. Couleurs et finitions : Disponible dans une large gamme de couleurs naturelles et de finitions, de la terre cuite classique aux teintes plus modernes grâce à des traitements de surface spécifiques. Avantages de la Tuile Romane Esthétique : Sa forme élégante et son aspect traditionnel confèrent un charme et un caractère authentique aux toitures. Elle est particulièrement appréciée pour la rénovation de bâtiments historiques ou pour apporter une touche d'élégance à des constructions neuves. Durabilité : La tuile romane est reconnue pour sa longévité. La terre cuite résiste aux variations de température, aux UV et à la corrosion par les éléments, garantissant ainsi une toiture durable avec peu d'entretien. Performance : Son design permet une excellente ventilation de la toiture, réduisant ainsi le risque de condensation sous les tuiles. La forme de la tuile romane contribue également à une meilleure résistance au vent et aux intempéries. Installation et Utilisation de la Tuile Romane Adaptabilité : Grâce à son système d'emboîtement, la tuile romane s'adapte à divers types de pentes de toit, offrant une grande flexibilité dans la conception architecturale. Isolation : Quand elle est associée à une sous-toiture adéquate et à une isolation performante, elle contribue à l'efficacité énergétique du bâtiment, en maintenant une température intérieure stable. Entretien : Bien que la tuile romane nécessite peu d'entretien, un nettoyage périodique peut être requis pour éliminer les mousses et les lichens, surtout dans les régions humides. En conclusion, la tuile romane représente un choix idéal pour ceux qui recherchent à combiner esthétique traditionnelle, performance et durabilité. Sa capacité à s'intégrer harmonieusement dans différents contextes architecturaux en fait une solution privilégiée par de nombreux professionnels de la construction et propriétaires de maison. Les Tuiles Grand Moule et Petit Moule Les tuiles Grand Moule et Petit Moule représentent deux catégories distinctes dans l'univers des tuiles mécaniques, chacune ayant ses spécificités et avantages. Elles se différencient principalement par leur taille et leur mode de pose, ce qui influence directement l'esthétique du toit, sa résistance et sa capacité d'étanchéité. Voici un développement détaillé sur ces deux types de tuiles. Les Tuiles Grand Moule Caractéristiques des Tuiles Grand Moule Taille : Comme leur nom l'indique, les tuiles Grand Moule sont plus grandes que les tuiles traditionnelles. Cette taille supérieure permet de couvrir une plus grande surface de toit avec moins de tuiles. Poids : Bien qu'elles soient plus grandes, les innovations dans les matériaux les rendent relativement légères, facilitant ainsi leur manipulation et leur pose. Aspect : Elles offrent une esthétique moderne et épurée. La réduction du nombre de tuiles nécessaires pour couvrir le toit diminue les joints, créant ainsi une surface plus uniforme et visuellement agréable. Avantages des Tuiles Grand Moule Rapidité de pose : Leur grande taille permet de réduire le temps de pose, ce qui peut diminuer les coûts de main-d'œuvre. Étanchéité améliorée : Moins de tuiles et donc moins de joints signifient une réduction des risques d'infiltration d'eau. Isolation : La possibilité d'espacer davantage les liteaux (les supports sur lesquels les tuiles sont posées) peut faciliter l'installation d'une isolation sous toiture, améliorant ainsi les performances thermiques du bâtiment. Les Tuiles Petit Moule Caractéristiques des tuiles petit moule Taille : Les tuiles Petit Moule sont plus petites et souvent utilisées pour respecter une esthétique traditionnelle ou régionale. Variété de formes : Elles existent en plusieurs formes et profils, permettant de créer des toitures aux aspects variés et personnalisés. Flexibilité : Leur petite taille les rend particulièrement adaptées aux toitures complexes, avec de nombreux décrochés ou angles. Avantages des tuiles petit moule Adaptabilité : Excellente pour les toitures de forme irrégulière, permettant une meilleure adaptation aux particularités architecturales. Esthétique traditionnelle : Elles sont idéales pour les rénovations de bâtiments anciens ou pour les constructions souhaitant conserver un style régional authentique. Résistance au vent : Leur format plus petit et leur pose plus serrée offrent une meilleure résistance dans les zones exposées à des vents forts. En conclusion, le choix entre les tuiles Grand Moule et Petit Moule dépendra principalement du style architectural recherché, des conditions climatiques locales et des contraintes techniques du toit. Les Grandes Moules, avec leur esthétique moderne et leur pose rapide, conviennent parfaitement aux nouvelles constructions ou aux projets privilégiant l'efficacité. Les Petites Moules, quant à elles, sont plus adaptées aux rénovations ou aux constructions cherchant à respecter un cachet traditionnel, offrant une grande flexibilité pour les toits aux formes complexes. Dans tous les cas, une installation professionnelle et une sous-toiture adéquate sont essentielles pour garantir la longévité et l'efficacité de la couverture. Les Tuiles en Béton Les tuiles en béton constituent une alternative moderne et durable aux tuiles traditionnelles en terre cuite. Fabriquées à partir d'un mélange de ciment, de sable, d'eau et parfois de colorants, elles offrent une résistance et une longévité remarquables face aux conditions climatiques extrêmes. Voici une exploration plus approfondie de leurs caractéristiques, avantages et considérations. Caractéristiques des Tuiles en Béton Composition : Les tuiles en béton sont composées de ciment Portland, de sable fin, de pigments naturels pour la couleur, et d'eau. Cette combinaison est moulée sous pression pour former des tuiles de différentes formes et tailles. Coloration : Les pigments ajoutés au mélange de béton peuvent imiter une large gamme de couleurs, allant des tons de terre traditionnels aux nuances plus vives et contemporaines. La couleur est intégrée dans la masse, assurant une teinte durable qui résiste à la décoloration. Texture et finition : Elles peuvent être fabriquées avec différentes textures, des surfaces lisses aux finitions plus rugueuses, imitant l'aspect des tuiles en terre cuite ou d'autres matériaux. Poids : Les tuiles en béton sont généralement plus lourdes que leurs homologues en terre cuite, ce qui peut nécessiter une structure de support renforcée pour la toiture. Avantages des Tuiles en Béton Durabilité : Très résistantes aux intempéries, aux incendies et aux parasites, les tuiles en béton peuvent durer plusieurs décennies avec peu d'entretien. Isolation thermique et acoustique : Leur densité offre d'excellentes propriétés d'isolation, aidant à maintenir les bâtiments plus frais en été et plus chauds en hiver, tout en réduisant le bruit extérieur. Résistance au vent et à la grêle : Le poids et la solidité des tuiles en béton leur confèrent une excellente tenue face aux vents violents et aux impacts de grêle. Polyvalence esthétique : Grâce à la variété de couleurs et de textures disponibles, elles peuvent s'adapter à de nombreux styles architecturaux, du traditionnel au moderne. Écologique : Constituées de matériaux naturels et souvent fabriquées localement, les tuiles en béton ont un impact environnemental relativement faible, notamment si elles sont produites sans additifs chimiques nocifs. Considérations Poids : Leur poids important nécessite une vérification préalable de la capacité de la structure porteuse, ce qui peut impliquer des coûts supplémentaires pour le renforcement de la charpente. Coût : Bien que le coût initial des tuiles en béton puisse être plus élevé que certains autres matériaux de couverture, leur durabilité et leur faible entretien compensent cet investissement sur le long terme. Absorption d'eau : Les tuiles en béton ont tendance à absorber plus d'eau que les tuiles en terre cuite, ce qui peut nécessiter un traitement hydrofuge pour éviter les mousses et lichens, surtout dans les régions humides. En conclusion, les tuiles en béton offrent une solution robuste et esthétiquement polyvalente pour la couverture des bâtiments. Leur sélection devrait tenir compte de l'architecture du bâtiment, des conditions climatiques locales, ainsi que des contraintes structurelles et budgétaires du projet. Zoom sur la tuile écologique CACTILE : Une Innovation Écologique pour les Toitures Origine et Concept : La start-up française CACTILE se positionne à l'avant-garde de la transition écologique avec une solution innovante visant à stocker l'eau de pluie directement depuis les toitures. Face à la menace croissante de pénurie d'eau, CACTILE développe un système de tuiles capables de récupérer et de gérer intelligemment cette ressource précieuse, offrant une réponse concrète aux enjeux environnementaux actuels. Caractéristiques Techniques de la tuile Cactile Matériaux : Utilisation de propylène recyclé, avec une évolution vers des biomatériaux, pour la première couche de la tuile, garantissant la mise hors d'eau du bâtiment. Capacité de Stockage : Intègre un réservoir capable de stocker jusqu'à 40 litres d'eau de pluie par mètre carré, situé sous un couvercle métallique esthétiquement conçu en forme de tuile. Gestion de l'Eau : Equipé d'un boîtier connecté permettant une gestion automatisée de l'eau stockée, utilisable pour alimenter les toilettes, arroser le jardin, ou être redistribuée dans le réseau collectif pluvial en prévision de fortes pluies. Poids : Le poids total du système n'excède pas celui d'une couverture traditionnelle, facilitant son intégration sur tout type de toiture en pente. Développement et Commercialisation de la tuile Cactile Phase de Prototype : Un prototype fonctionnel est en cours de finalisation, avec des tests en laboratoire prévus pour évaluer sa résistance et son étanchéité. Installation de Démonstrateurs : En 2024, plusieurs démonstrateurs seront mis en place, dont un projet spécifique à l'école des Mines d'Albi, avec l'intérêt déjà manifesté par des acteurs tels que Gaillac Graulhet Agglomération et différents promoteurs immobiliers ou bailleurs sociaux. Protection et Financement : Protégé par un brevet français obtenu en juillet 2022, CACTILE a également remporté le prix régional Inn'Ovations 2023 dans la catégorie transition écologique, accompagné d'une subvention de 320 000 euros pour soutenir son développement. En conclusion, la tuile CACTILE représente une avancée significative dans la gestion durable de l'eau de pluie, avec une approche innovante adaptée aux toitures en pente. Ce système de tuiles révolutionnaire s'inscrit parfaitement dans les efforts de réduction de l'impact environnemental des bâtiments, en offrant une solution pratique et efficace pour préserver l'eau, une ressource de plus en plus précieuse. La tuile est plus qu'un simple composant architectural ; elle est le reflet d'une région, de son histoire et de ses traditions. Grâce aux avancées technologiques, les fabricants proposent désormais des tuiles qui allient esthétique, performance et respect de l'environnement. Que ce soit pour une construction neuve ou une rénovation, le choix de la tuile idéale nécessite une compréhension des caractéristiques spécifiques de chaque type de tuile ainsi que des exigences locales. Ce dossier offre un aperçu complet pour guider les propriétaires et les professionnels dans leur sélection de tuiles, en harmonie avec le patrimoine architectural français et les contraintes climatiques de chaque région. Catégorie : Matériaux de ConstructionSous-catégorie : Couverture et Toiture       Choisir la Marque® - Associer l'article Batipôle : Actualité BTP Histoire, Types et Préférences Régionales en France La tuile, élément incontournable de la toiture française, possède une histoire riche qui remonte à l'Antiquité. Au fil des siècles, elle s'est adaptée aux besoins, aux styles architecturaux et aux contraintes climatiques des différentes régions. Aujourd'hui, la diversité des tuiles disponibles sur le marché permet une personnalisation poussée des toitures, tout en respectant les normes et réglementations locales. Partager
Il y a 1 ans et 152 jours

La Dynamique Renouvelée de la Construction Métallique

La Dynamique Renouvelée de la Construction Métallique schilling ven 02/02/2024 - 09:25 Un premier bilan des activités 2023 de la construction métallique française (25.000 personnes) fait apparaître des résultats supérieurs à l’exercice 2022, avec une croissance attendue de + 3,5 %. Une tendance positive, selon le président du SCMF, Roger Briand, qui assure aux constructeurs métalliques tricolores de faire face à leurs investissements, tant en matière de personnel que de modernisation de leurs outils industriels. Rappelons que les 800 entreprises de construction métallique françaises, pour l’essentiel des PME et des ETI à structure familiale, octroient annuellement 10 % de leur activité dans la modernisation de leurs unités de production. Le chiffre d’affaires 2023 s’établit donc à environ 4,3 milliards d’euros, dont 10 % réalisés à l’export, ce qui représente une production de quelque 780.000 tonnes d’acier. Un secteur d’activité qui se base essentiellement sur de l’investissement privé, les sources publiques se faisant plus rares. Par ailleurs, Roger Briand précise que les constructeurs métalliques ont dû faire face à des difficultés dans la gestion de leur planning d’activité. Les donneurs d’ordres étant de plus en plus hésitants, les reports de prises de décision ont en effet affecté directement la programmation de l’activité. Mais Roger Briand pondère : « Toutefois, depuis 3 mois, nous constatons une reprise des dossiers et des lancements de projets, les carnets de commande représentent aujourd’hui entre 6 mois et 12 mois d’activité. Un volume confortable pour aborder sereinement 2024. » Activité de la construction métallique par type d’ouvrages Les marchés de la construction métallique en développement sont nombreux. Au premier plan, la construction d’ouvrages d’art tels que les viaducs, les ponts, les passerelles, les gares, avec notamment les ouvrages des lignes de métro 16 et 17 du Grand Paris ont permis de développer l’activité. Une autre part importante de l’activité concerne les bâtiments industriels et commerciaux, avec la réindustrialisation de la France en toile de fond, même s’il est vrai que ce n’est pas l’unique raison. Mentionnons ensuite la construction des ombrières et des supports de centrales photovoltaïques, représentant un marché devenu très dynamique, sans compter sur la réhabilitation d’ouvrages métalliques existants, qui se développe également. A ce titre, précisons que la construction métallique s’avère particulièrement bien adaptée pour les marchés de rénovation et réhabilitation. Evolution des affaires conclues Productivité Le taux d’activité de notre profession s’avère étroitement lié à l’indice publié par la banque de France du taux d’utilisation des capacités de toutes les productions en France. Roger Briand constate, que, depuis mai 2023, le taux baisse légèrement pour atteindre en décembre 2023 : 76 %. Si la décroissance de ce taux se confirme, l’évolution de l’activité générale de la profession pourrait être impactée, sachant que le 1er marché des constructeurs métalliques concerne les bâtiments industriels (78% de part de marché). Evolution des effectifs Les besoins en recrutement des constructeurs métalliques se chiffrent à plus de 20 000 emplois sur les 4 ans à venir. Le manque de formations pour ces métiers contraint les entrepreneurs à développer des formations internes mais aussi à multiplier les contrats d’alternance. Les principaux enjeux de la construction métallique Roger Briand en profite également pour faire le point sur les grands enjeux à relever pour la construction métallique. « Comme l’ensemble des secteurs liés à la construction et à l’énergie, ce sont l’environnement, la décarbonation, l’économie circulaire qui nous conduits à innover et concevoir nos constructions à travers le prisme des bilans carbone et de l’économie des ressources. De ce fait, nous orientons nos pratiques vers le réemploi qui présente la manière la plus vertueuse pour la construction. »  A ce sujet, Roger Briand rappelle que les constructeurs métalliques français possèdent le matériau le plus irréprochable en matière de recyclage et donc d’économie circulaire. Avec 97 % des aciers longs recyclés et recyclables cela contribue effectivement à la préservation des ressources naturelles. Et Roger Briand de développer :  « Il faut dire que nous bénéficions d’un matériau exceptionnel qui est recyclable à l’infini tout en conservant ses caractéristiques mécaniques, sans aucune altération dans le temps. Nos constructions présentent l’avantage d’être facilement démontables et remontables, cette propriété constitue un atout pour favoriser le réemploi. Surtout qu’il s’agit d’une pratique tendant à se développer. C’est la raison pour laquelle nous venons de déposer la première recommandation professionnelle concernant le réemploi de matériaux structurels en acier, un document rédigé par le Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), qui est le bureau de recherche de la profession. » Avant de conclure :  « Nous n’avons pas attendu la RE2020, la loi AGEC ou la REP pour nous engager dans une démarche d’économie responsable. Parallèlement, aujourd’hui, le développement des aciers bas carbone et demain celui à zéro émission de CO2 grâce à l’énergie verte place l’acier au premier plan. Les bilans carbone de nos bâtiments se veulent ainsi très compétitifs, ils répondent, d’ores et déjà aux enjeux environnementaux à venir. » LE SCMF plaide contre le projet d’arrêté modifiant le cahier des charges des eco-organismes Fort du constat que la Direction Générale de la Prévention des Risques a débuté ce mois-ci une consultation visant à revoir, pour la filière bois, les modalités de financement de la REP PMCB (produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment), Roger Briand déplore que l’administration souhaite faire porter, à l’ensemble des acteurs des autres produits et matériaux de construction (hormis le béton), une partie des coûts correspondants aux traitements de ces bois en fin de vie. « Les acteurs de la filière métallique refusent une telle option. Depuis plus d’un siècle, les produits et matériaux de la construction métallique sont largement recyclés, atteignant aujourd’hui un niveau d’excellence avec plus de 90 % de taux de recyclage (taux reconnu dans le cahier des charges des éco-organismes). Au regard de l’investissement accompli par notre filière, il va sans dire que nous considérons comme une double peine de devoir financer le verdissement d’activités d’autres secteurs, alors que le métal est déjà 100 % circulaire. Aujourd’hui, nous développons le réemploi de nos produits et nous portons aussi tous nos efforts et investissements pour décarboner au plus vite nos productions d’acier recyclé, notamment en utilisant des fours électriques alimentés par de l’énergie verte. Les effets économiques de l’adoption d’une telle mesure auraient pour conséquence, une distorsion de concurrence, des impacts plus que significatifs sur tout notre écosystème et mettraient en péril nos investissements en cours et notre filière. Aussi, nous considérons légitime d’être exemptés de ce dispositif, compte-tenu de l’exemplarité de nos activités au regard des objectifs poursuivis par la REP. Nous avons d’ailleurs sollicité à ce sujet le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires pour une rencontre prochaine. »   Exemples de quelques références de rénovations réalisées en construction métallique Viaduc autoroutier d’Autreville (54) par Berthold Datant de 1971, ce pont à tablier toute largeur d’autoroute rend difficile son remplacement à neuf. De plus, l’augmentation importante du trafic et les défauts de conception d’époque ont excessivement « fatigué » le pont aujourd’hui menacé. Après diagnostic et analyse du CEREMA, la DIR Est a octroyé le marché de réparation pérenne de l’ouvrage à hauteur de 32 M€ au groupement Demathieu / Baudin Chateauneuf / Berthold. Il s’agit d’une rénovation exceptionnelle de par son ampleur et par son principe qui combine le réemploi de la structure métallique existante avec l’ajout de structures relais neuves. Plus précisément, il s’agit d’un renforcement de l’existant par le dessous, avec une structure neuve à caissons métalliques, par le dessus avec une dalle entièrement connectée en Béton Fibré à Ultra haute Performance. Et les rives n’ont pas été publiées avec le remplacement à neuf des dispositifs de retenue (nouvelles parties de structure recevant de nouveaux équipements de sécurité aux normes d’aujourd’hui). Outre la remise en peinture complète de l’ossature métallique, les travaux ont consisté en la création de nouveaux chevêtres béton et métal entre les piles ainsi que d’une nouvelle structure porteuse (4 poutres caissons) installée par voie fluviale sous l’ouvrage existant (environ 3.500 tonnes d’acier). Notons aussi l’ajout de renforts sur la structure existante (environ 50 tonnes d’acier) et le transfert de charges de l’ancien sur le nouveau (environ 200 appuis en simultanée), comme le remplacement des caissons de rives de l’ouvrage pour mise aux normes des dispositifs de retenue (environ 400 tonnes d’acier). Autres faits marquants de cette référence, le soudage sur la dalle métallique de goujons connecteur (environ 100.000 goujons) comme le coulage d’une dalle de répartition en BFUP (pour stopper la progression de la fatigue dans le platelage). Rénovation du Parc des Expositions de Béziers (34) par Cabrol Afin de s’adapter aux besoins des acteurs économiques locaux, la CCI de l’Hérault a investi dans la rénovation et l’extension du Parc des Expositions de Béziers (7.200 m2). Un chantier qui s’est décomposé en plusieurs phases entre : études, fabrication en atelier, dépose de l’existant, montage de la charpente, mise en œuvre de la couverture et du bardage. La dépose du bâtiment existant (1.640 m2 de bardage, 4.000 m2 de couverture, contreventements, pannes et auvents) a devancé les travaux de remplacement des pannes IPE par des pannes galva en Z, mais aussi le renforcement de la charpente existante (36 tonnes) et la remise en peinture. Notons aussi la création de la charpente métallique du hall 4 (25 tonnes), du hall 3 (19 tonnes), d’un atelier (7 tonnes) ainsi que d’un logement gardiens (6 tonnes), tout comme la mise en œuvre de la nouvelle couverture (4.000 m2) et du bardage (2.100 m2) principalement en panneaux sandwich. Maître d’ouvrage : CCI de l’Hérault - Architecte : ID&M – ARCAN Business resort Paris Pleyel par SMB Constructions Métalliques SMB, filiale de SOPREMA Entreprises, intervient sur le chantier du Business resort Paris Pleyel pour la réalisation des structures en acier de l’ouvrage. Un programme d’envergure qui n’a pas laissé place à l’improvisation, des études poussées à la logistique chantier, en passant par la mise en œuvre à une hauteur dépassant les 100 m. Le volet hôtelier (4*) de cet ambitieux complexe, imaginé par l’architecte Sretchko Markovic (163 Ateliers), sera livré au printemps 2024, à l’aube des Jeux Olympiques de Paris. Il comprend la restructuration lourde et la reconversion de l’emblématique tour d’affaires Pleyel, qui accueillera près de 700 chambres, des espaces de restauration, un bar et une piscine panoramiques au 40e étage à plus de 130 m de haut. Deux nouveaux bâtiments tertiaires, de plus de 18 000 m2 chacun, sont parallèlement en cours de construction. Le premier de 6 étages, baptisé « Music-Hall », est implanté au pied de la tour historique. Le second, « Maestro », est une nouvelle tour de 25 étages. Le centre de conférences, socle commun à ces deux nouveaux immeubles, offrira un espace de réceptions multifonction et modulable de 8 000 m2, capable d’accueillir jusqu’à 2 500 personnes. Sur la tour Pleyel, 3 niveaux supplémentaires, dont celui dédié à la piscine, ont été ajoutés pour atteindre 41 étages au total. Entre 6 à 9 compagnons ont monté la coiffe métallique de 250 tonnes entre juillet et décembre 2022. Les conditions d’accès et la hauteur vertigineuse de cette réhabilitation lourde ont été intégrées dès la phase étude en réduisant le poids et la longueur des éléments de charpente. Cette nouvelle structure stylisée permet l’installation des parois de verre du rooftop offrant une vue imprenable sur Paris. L’ossature porteuse de la tour Maestro de 25 étages sort de terre depuis novembre 2022 et devrait s’achever courant 2024. Il s’agit du seul IGH 100 % métallique* en cours de construction actuellement en France. Cet exosquelette à l’architecture originale atteint un poids total de près de 5.000 tonnes. Les caissons métalliques formant les diagonales, de 18 à 20 m de long**, sont reliés entre eux par des nœuds en forme de X ou de K. Chacun de ces nœuds représente une prouesse technique nécessitant, jusqu’à 1.500 heures de fabrication et près de 600 kg de métal d’apport par pièce pour les plus complexes. La géométrie complexe de l’ouvrage a imposé des tolérances de fabrication et de mise en œuvre proche du millimètre. Notons enfin que la charpente possède une finition blanche en écho à la nouvelle enveloppe en aluminium de la tour. * Uniquement un noyau béton pour les ascenseurs. ** Section de 800 x 800 mm, reconstituée et soudée en tôles S355 ou S460 allant jusqu’à 150 mm d’épaisseur. Développeur/Investisseur - Maîtrise d’ouvrage : Pleyel Investissement (filiale de la société d’assurance vie, installée à Strasbourg : AFI.ESCA - Groupe Burrus) - propriétaire de l’ensemble AMO : Financière des Quatre Rives, représentée par Boris LITTY, Directeur Général - Fondateur - Groupe Liberg MOE : Pangéa Design et Ingénierie Architecte : Sretchko Markovic (163 Ateliers) Exploitant de l’hôtel et du centre de conférences : H-Hotels (1er établissement de l’enseigne allemande en France) Architecte d’intérieur de l’hôtel : Agence Axel Schoenert architectes Structures en acier : SMB Constructions Métalliques   Réhabilitation de l’immeuble de bureaux Bel’Air à Nanterre (92) par Vilquin (Fayat Group) Situé au cœur de la ville de Nanterre, l’ancien siège de l’INPI était vacant depuis 2016. Il a été intégralement dépollué et désamianté avant d’être recyclé. Le nouveau bureau s’étend sur plus de 5.400 m2 répartis sur 7 étages (comprenant une cafétéria au rez-de-chaussée – ERP-, un espace collaboratif, un local vélos, un toit-terrasse, et une terrasse végétalisée de 500 m2) pour un montant de travaux de 14,3 millions d’euros et quelques 125 tonnes d’acier. La structure en béton a été en majorité conservée pour la nouvelle construction, ce qui notamment a permis de diminuer le rejet de CO2 de 60 % par rapport à une construction neuve ex nihilo (370 tonnes). Côté environnemental, l’immeuble BEL’AIR est efficient énergétiquement et vise l’obtention de plusieurs certifications et labels (BBC Effinergie Rénovation, HQE® Rénovation Excellent, BREEAM Very Good et WiredScore Gold). Précisons que Vilquin a réalisé la création de nouveaux planchers, la conservation des façades existantes (sauf ajout de profilés métalliques pour maintien des planchers en portes à faux), ainsi que l’ajout d’une surélévation (création d’un étage en plus). Maître d’ouvrage : NOVAXIAAMO : AMO Environnement IDEAM/ELANArchitecte : CALQ Architectes Choisir la Marque® - Associer l'article SCMF Conjoncture et activité des constructeurs métalliques Ce communiqué de Presse détaille la croissance et les innovations de la construction métallique en France, soulignant son importance pour l'économie et l'environnement. Conjoncture Favorable et Innovations Sectorielles La construction métallique bénéficie d'un environnement propice, avec des projets variés allant des ouvrages d'art comme les viaducs et les ponts, aux bâtiments industriels et commerciaux, en passant par les structures supportant les centrales photovoltaïques. La réindustrialisation de la France et la réhabilitation d'ouvrages existants contribuent également à ce dynamisme, prouvant l'adaptabilité de la construction métallique aux marchés de rénovation et de réhabilitation. Les acteurs du secteur font face à des enjeux majeurs tels que l'environnement, la décarbonation, et l'économie circulaire, poussant à l'innovation et à la conception de constructions à travers le prisme des bilans carbone et de l'économie des ressources. L'acier, matériau principal de ce secteur, se distingue par sa recyclabilité à l'infini, sans altération de ses caractéristiques mécaniques, contribuant ainsi à la préservation des ressources naturelles. Le Combat pour l'Éco-Responsabilité Face à la consultation débutée par la Direction Générale de la Prévention des Risques concernant les modalités de financement de la REP PMCB pour la filière bois, Roger Briand, président du SCMF, exprime son mécontentement. Il défend la position de la filière métallique, arguant que, compte tenu de l'excellence de ses pratiques de recyclage, il serait injuste de faire porter à cette filière une partie des coûts de traitement des bois en fin de vie. Briand souligne l'importance du réemploi et des efforts déployés pour décarboner la production d'acier, notamment grâce à l'utilisation d'énergie verte, et appelle à une exemption de cette nouvelle mesure, en faveur de l'exemplarité de la filière métallique. Références de Rénovation en Construction Métallique L'article présente également des exemples de projets de rénovation en construction métallique, témoignant de la polyvalence et de l'efficacité de cette méthode de construction. Parmi eux, le viaduc autoroutier d’Autreville, la rénovation du Parc des Expositions de Béziers, le Business resort Paris Pleyel, et la réhabilitation de l'immeuble de bureaux Bel’Air à Nanterre, illustrent l'innovation et l'engagement envers une construction durable et éco-responsable. En conclusion, la construction métallique en France se positionne à l'avant-garde des pratiques de construction durable, avec une croissance solide et une orientation claire vers l'innovation et la responsabilité environnementale. Ses acteurs sont engagés dans la modernisation de leurs outils et méthodes de production, tout en faisant face aux défis de l'économie circulaire et de la décarbonation, avec l'acier recyclable au cœur de leurs pratiques. Catégorie : BTP et ConstructionSous-catégorie : Construction Métallique Partager
Il y a 1 ans et 227 jours

Au Royaume-Uni, l'espoir de relancer l'éolien terrestre, aujourd'hui au point mort

Lorsque l'hiver apporte son lot de tempêtes et vents violents, Ellis Jacklin est sans doute l'un des rares Britanniques à s'en féliciter. Grâce à une éolienne installée près de chez lui, il paye son électricité jusqu'à deux fois moins cher.
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CATASTROPHE. Les vents très violents, les rafales et fortes pluies de la tempête Ciaran ont causé de nombreux dégâts en France. La prudence est toujours de mise dans de nombreux départements.
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À Argenteuil, dans le département du Val-d’Oise, le nouveau groupe scolaire des Quatre-Vents accueille ses premiers...-Vie du BTP
Il y a 1 ans et 356 jours

À Carquefou, une copropriété se protège des intempéries grâce aux solutions Sto

Pour protéger cette résidence de 35 logements des dommages liés aux pluies et vents d’ouest, une solution d’étanchéité continue entre balcons et façades a été retenue, intégrant le système d’imperméabilité taloché Irtop S K de classe I3 de Sto.
Il y a 1 ans et 363 jours

La mairie de Paris "pas candidate au rachat du Stade de France", selon Hidalgo

La mairie de Paris n'est pas "candidate au rachat du Stade de France", a assuré mercredi 5 juillet la maire Anne Hidalgo, même si une société qui en est proche participe à "l'étude" d'une candidature pour l'exploitation de l'enceinte, portée par GL Events, a expliqué son adjoint aux sports.
Il y a 2 ans et 91 jours

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Rejoindre un site en périphérie est un processus ardu mais nécessaire, il implique parfois de marcher sur des kilomètres contre des vents violents, avec des averses de sable tranchant qui s’envolent des dunes par vagues successives. Chronique-photos d’Erieta Attali. Une vie de voyages sans résidence permanente m’a menée vers une vision particulière de la géographie […] L’article En périphérie, au bout du bout des géographies humaines est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 132 jours

La Chine et les Etats-Unis en première ligne face aux risques climatiques

La société XDI, basée en Australie et spécialisée dans l'évaluation des risques climatiques pour le compte d'investisseurs ou analystes financiers, a passé en revue plus de 2.600 territoires à travers le monde (Etats américains ou indiens, provinces chinoises, régions françaises...) pour classer leur vulnérabilité à l'horizon 2050."On obtient un signal très fort sur des pays comme la Chine, les Etats-Unis et l'Inde. Il s'agit en gros des moteurs de l'économie mondiale, où se concentrent de nombreuses infrastructures", a résumé Karl Mallon, directeur de la science et de l'innovation de XDI, lors d'une présentation à des journalistes.Ces trois pays concentrent ainsi à eux seuls 80% des 50 territoires les plus à risque, selon le classement dévoilé par XDI. Sur les 10 premiers, neuf sont chinois, à commencer par les provinces de Jiangsu, Shandong et Hebei à l'est du pays.La carte du monde publiée par XDI se colore ainsi nettement de nuances de rouge - signe du risque - en Chine.Des Etats américains à l'importance économique importante figurent également en bonne place dans le classement: Floride (10e), Californie (19e), Texas (20e)... Des régions d'Inde, d'Indonésie ou encore du Brésil sont aussi particulièrement menacées.Pour l'Europe, le land allemand de Basse-Saxe est le territoire le plus exposé (56e rang mondial). A l'échelle française, c'est la région des Hauts-de-France (121e rang)."Fuite des capitaux"La méthodologie de XDI se concentre sur le risque pour les bâtiments posé par huit conséquences du réchauffement climatique: les inondations fluviales et de surface, les inondations côtières, la chaleur extrême, les incendies de forêt, les mouvements de terrain (liés à la sécheresse), les vents extrêmes et le gel-dégel.Les calculs se fondent sur un scénario pessimiste des experts climat de l'ONU - le GIEC - d'un réchauffement de la planète supérieur à 3°C d'ici la fin du siècle, avec des émissions élevées. Il est généralement retenu comme base d'évaluation du risque par les banques, selon XDI."Nous diffusons cette analyse en réponse à des demandes provenant d'investisseurs qui réclamaient des données sur les risques à l'échelle régionale", a expliqué Rohan Hamden, le directeur général de XDI."Dans la mesure où les infrastructures bâties se superposent généralement à des niveaux élevés d'activité économique et de valeur en capital, il est impératif que le risque physique lié au changement climatique soit mieux compris et évalué", avance-t-il.Les auteurs soulignent que cet état des lieux doit encourager les pays à moins émettre de CO2 pour limiter le réchauffement et les catastrophes qui l'accompagnent.Mais ils soulignent qu'il aura aussi des conséquences financières – par exemple sur le prix de certaines obligations - et sur le comportement des acteurs économiques."Les gens qui voudront implanter une usine ou une chaîne logistique dans ces Etats et provinces vont y réfléchir à deux fois", prédit Karl Mallon. "On pourrait avoir dans le meilleur des cas une prime de risque dans ces territoires et au pire une fuite des capitaux de la part des investisseurs qui cherchent des refuges sûrs".
Il y a 2 ans et 133 jours

Une réplique de Notre-Dame dans le vent

Une maquette 3D de la cathédrale soumise à des simulations en soufflerie et à des simulations numériques au CSTB de Nantes a permis de s’assurer de la résistance aux vents de la future flèche avant sa restitution.
Il y a 2 ans et 145 jours

A Rouen, les énergies renouvelables s'installent sur un HLM

Sur cet immeuble d'un quartier populaire, géré par l'office HLM Rouen Habitat, huit éoliennes de toit sont en phase de test, avec une promesse : produire 20 à 30% de la consommation électrique des parties communes des 84 logements grâce à une énergie verte et (ultra) locale, selon WMR, qui commercialise ces "windbox".On ne voit rien depuis la rue, de ces huit cubes en tôle d'une tonne et six mètres-cube surmontés de panneaux solaires, installés à trente mètres du sol, à la jointure entre la façade et le toit plat de l'immeuble de 10 étages, "parce que c'est là que l'accélération du flux d'air est la plus importante", assure M. Maacha.L'ingénieur explique que "le flux d'air arrive sur la façade du bâtiment, est contraint de remonter jusqu'au toit, le vent horizontal qui souffle au sommet le guide alors vers la windbox pour faire tourner l'éolienne".A savoir un rotor horizontal, avec des pales en aluminium, relié par courroie à un générateur qui produit 1.500 watts. Les deux panneaux solaires sur le toit du cube produisent eux 750 watts, pour une emprise au sol de 4 m2. Multiplié par huit, le dispositif permettrait de produire l'équivalent de 20% à 30% de la consommation annuelle des deux ascenseurs, de l'éclairage et des VMC.C'est en moyenne 14MWh par an, "trois fois plus que la même surface occupée uniquement par des panneaux photovoltaïques", selon Yanis Maacha. Mais ces énergies sont intermittentes. "En hiver, les panneaux cessent de produire à 17h", reconnaît l'ingénieur. Toit platLes éoliennes produisent en moyenne 15 à 25% de leur capacité maximale (facteur de charge) et "quand elles produisent, le compteur de l'immeuble tire moins sur le réseau extérieur", selon lui.Pour pouvoir implanter ses windbox, WMR a un cahier des charges précis: une zone venteuse, la hauteur (8 à 10 mètres en plaine, 20 à 30 en ville), un toit plat pour cumuler vents horizontaux et ascendants, et aucun bâtiment de la même hauteur à moins de 100 mètres.Et une bonne isolation : "la toiture vient d'être refaite, nous avons veillé à l'étanchéité et l'absorption acoustique" du toit, détaille Paul Bernstein, 34 ans, chef de projet exploitation chez Rouen Habitat, le seul risque de nuisance étant les potentielles vibrations qui pourraient se transmettre au bâtiment.La start-up se veut aussi locale: "Toute l'éolienne est sourcée en France et assemblée à Saint-Nazaire, sauf le générateur, la Chine ayant le monopole des aimants permanents, les panneaux solaires viennent de Lituanie", précise M. Maacha.Fondée avec un ami rencontré à l'école des Ponts et Chaussées, sa start-up parisienne est arrivée à Rouen après une rencontre fortuite entre son associé et le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, également à la tête de la métropole, et de Rouen Habitat, qui a supporté le coût total de l'opération de 53.000 euros."C'est extrêmement important comme projet, très innovant et je crois, unique en France", a déclaré le maire à l'AFP."Nous cherchions des moyens de faire baisser les factures d'électricité avec des énergies renouvelables", se remémore l'élu, qui entend "répondre aux enjeux +fin du monde+ et +fin du mois+" avec ce projet "bon pour l'écologie et pour le pouvoir d'achat des locataires".Installées depuis novembre 2022, les windbox restent en test pendant un an, en cas de succès, quatre nouveaux bâtiments potentiels aux alentours sont sur la liste d'attente pour produire leur propre énergie renouvelable.
Il y a 2 ans et 146 jours

1er chantier réalisé en France avec la nouvelle membrane d'étanchéité auto-adhésive Rubbergard EDPM SA d'Elevate

Cette solution innovante, conjuguant les performances de la membrane traditionnelle à la technologie Secure Bond brevetée, regorge d’atouts sur les chantiers : gain de temps multiplié par 2,5 en moyenne, qualité de mise en œuvre, confort de pose, durabilité...Autant d’avantages qui ont séduit la SARL HABIT-TOIT, spécialisée dans les travaux de couverture et de bardage. Son dirigeant Cyril Lebeury travaillait déjà depuis plusieurs années avec les membranes d’étanchéité ELEVATE (RUBBERCOVER EPDM et RUBBERGARD EPDM). Il a testé et approuvé cette nouvelle version auto-adhésive sur le toit de son propre bâtiment de 750 m2 devant accueillir ses bureaux, son atelier et une zone de stockage à Lessay (50), dans le Parc d’activité de Gaslonde.La mise en œuvre des 750 m2 de nappes RUBBERGARD EPDM SA a été réalisée le 12 octobre dernier par le dirigeant de la SARL HABIT-TOIT. S’agissant du premier chantier français avec cette membrane d’étanchéité EPDM auto-adhésive, trois experts techniques ELEVATE étaient présents ainsi que trois chez SVET, le distributeur agréé de la marque dans l’Ouest, pour les accompagner à chaque étape. En une seule journée, le bâtiment sur charpente bois était ainsi mis hors d’eau.Pour Jean-Luc ROUDAUT, Responsable Technique et Prescription des membranes ELEVATE chez Holcim Solutions and Products : « La formation a été effectuée directement sur le chantier. Les experts techniques d’ELEVATE ont montré une première fois la nouvelle technique de pose. L’entreprise, connaissant déjà bien les systèmes ELEVATE, a très vite pris ses marques. Cette solution auto-adhésive ouvre des possibilités pour les couvreurs, qui font face, comme beaucoup, à une pénurie de main d’œuvre qualifiée. Elle permet de traiter les chantiers plus efficacement tout en garantissant une qualité optimale. »* Depuis le 3 octobre 2022, le nom de la société FIRESTONE BUILDING PRODUCTS a changé pour Holcim Solutions and Products, et la marque de son offre de produits change et devient ELEVATE.Pose simplifiée, confort maximiséUne fois la membrane de 3m de large déroulée et placée au bon endroit sur le toit, en suivant le plan de calepinage, il suffisait aux deux couvreurs de décoller le film protecteur et de maroufler la nappe, repositionnable si besoin. Plus d’application de colle même en liaison, plus de temps d’attente entre la couche sur le produit et celle sur le support et plus d’émanations de solvants ! La colle étant directement intégrée à la membrane EPDM, nul besoin de déplacer des seaux d’adhésifs. Un confort supplémentaire pour le professionnel !Adhérence uniforme et pérenneL’adhésif Secure Bond est appliqué en usine sur toute la membrane RUBBERGARD EPDM SA. Le grammage est identique jusqu’aux extrémités pour une adhérence parfaite. Un gage de sécurité pour l’entreprise et les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, qui ne craignent plus les vents violents. Sur ce chantier, il faisait environ 10°C mais RUBBERGARD EPDM SA peut être installée même si les températures sont négatives (jusqu’à -7°C). Un réel avantage pour les professionnels qui souhaitent pouvoir poser toute l’année. Cette membrane, d’1,5 mm d’épaisseur, conserve les mêmes performances que la version classique. Grâce à une haute résistance à l’ozone, au rayonnement UV et aux températures extrêmes, elle jouit d’une durée de vie de plus de 50 ans.Pour Cyril Lebeury, Dirigeant de la SARL HABIT-TOIT : « Cette solution nouvelle génération constitue un vrai gain de temps sur chantier. La plupart des projets que nous réalisons sont résidentiels mais nous avons parfois du tertiaire ou des toitures de maisons individuelles de plus de 100 m2. Si nous avons un impératif de temps par exemple, on sait qu’on pourra prescrire les yeux fermés ce produit auto-adhésif. Pour le reste, on poursuivra avec la version EPDM classique d’ELEVATE. Cela fait 4 ans qu’on installe cette membrane d’étanchéité et nous en sommes plus que satisfaits. Elle est 3 fois plus légère que le bitume, limitant ainsi le poids en charpente. Elle est également plus facile à travailler et plus pérenne. »Fiche chantierChantier : Construction de bureaux, d’un atelier et d’une zone de stockageMaître d'ouvrage et entreprise de pose :SARL HABIT-TOIT - Zone d’activités de Gaslonde - 50430 – LessayCyril Lebeury, Dirigeant - 06 85 28 26 57 - lebeurycyril@orange.frTaille de l’entreprise : 2 salariésDistributeur agréé des systèmes Elevat :SVET - ZI Le Petit Bourbon - 85170 BellevignyAlexis Raison, Technico-commercial - 02 51 24 52 49 - alexis.raison@svet.frDescriptif du chantier : Construction d’un bâtiment de 750 m2 sur structure bois. Faux plafond avec une isolation laine de verre en intérieur.Pourquoi ces travaux ? Création de ses propres bureaux alors qu’auparavant l’entreprise était dans un bâtiment en location.Produits Elevate : 750 m2 de membranes d’étanchéité auto-adhésives RUBBERGARD EPDM SA (sur support bois - possible également sur panneaux de recouvrement ISOGARD HD 12,7 mm). Gain de temps multiplié par 2,5 en comparaison d’une solution EPDM classiqueAdhérence uniforme pour une qualité de mise en œuvre et une pérennitéConfort de pose : pas de colle, pas d’odeurs...Durabilité de plus de 50 ans de la membrane : anti-ultraviolets et anti-racineépaisseur d’1,5 mm pour une résistance maximale au poinçonnementélasticité de plus de 300% absorbant les mouvements de l’ossature boisnappes d’une largeur de 3 mFormation sur chantierDébut et fin du chantier : Mise en œuvre de l’EPDM le 12 octobre 2022 Début du chantier : Août 2022Fin du chantier : Janvier 2023
Il y a 2 ans et 151 jours

Sur la dune médocaine, la démolition du "Signal", symbole de l'érosion côtière

"Au travers de ce qui passe aujourd'hui", on voit "ce que la montée des eaux et l'érosion du trait de côte vont projeter dans plein d'autres endroits du littoral français", a déclaré sur place le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.D'ici 2100, 20% du littoral et "jusqu'à 50.000 habitations" sont "concernées" par le phénomène, a-t-il ajouté, tandis que les mâchoires d'une pelle hydraulique commençaient à croquer l'immeuble construit en 1967 à 200 mètres de l'océan, et désormais à flanc d'une dune à moins de 20 mètres des flots.Phénomène naturel à l'œuvre depuis 18.000 ans sur le littoral atlantique, le recul du trait de côte se caractérise par un déplacement massif de sédiments sous l'effet des vagues, des vents et des marées. Selon les scientifiques de l'Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine, le littoral sableux du golfe de Gascogne pourrait ainsi reculer de 50 mètres, et les côtes rocheuses du Pays basque de 27 mètres, d'ici 2050.Le changement climatique, qui devrait engendrer ces 30 prochaines années une montée des eaux similaire à celle mesurée sur tout le siècle dernier, menace également d'accentuer le repli de 20 mètres supplémentaires par endroits, indique Nicolas Bernon, ingénieur en risques côtiers à l'Observatoire.Pour Vincent Duprat, 76 ans, l'un des 75 copropriétaires évacués dès 2014 après une série de tempêtes et de grandes marées, présent vendredi devant le chantier, "ce sont des souvenirs pour quatre générations" qui disparaissent, la mer ayant "repris ses droits"."Erreur humaine"L'immeuble a été l'unique bâtiment achevé d'un vaste projet "Grande Motte" de plus d'un millier d'appartements, avec un boulevard 2x3 voies en bord de plage, à une époque "où il fallait créer des villes nouvelles", raconte Jean-José Guichet, ex-président du syndicat des copropriétaires.Une "erreur humaine" que les autorités "n'assument pas", estime Danielle Duprat, amère et en colère, désignant de ses mains le front de mer et ses villas "inondées dans les années 1930", et la zone du Signal "où l'on a construit sans jamais prévenir les acheteurs du risque".Fin 2020, après six ans de feuilleton juridico-administratif, les copropriétaires ont obtenu une indemnisation à hauteur de 70% de la valeur originelle de leur logement.Un "accord one shot" voté au Parlement, qui "ne fera pas jurisprudence" pour éviter d'élargir le fonds "Barnier" - dédié uniquement aux risques naturels majeurs - aux milliers de propriétaires menacés par l'érosion dunaire, relèvent des spécialistes du dossier.Car dans la région Nouvelle-Aquitaine, selon le Groupement d'intérêt public (GIP) littoral, principal acteur local de la gestion de l'érosion, jusqu'à 6.700 logements et commerces pourraient être avalés par l'océan d'ici la moitié du siècle, si rien n'est fait.Pour Nicolas Castay, directeur de cette structure financée par l'État, la Région et les collectivités du littoral, "l'affaire du Signal a été un révélateur, un drame pour avancer. Les collectivités se sont équipées et outillées avec des spécialistes" pour lutter."Il faudra relocaliser"Aidées jusqu'en 2027 par un fonds européen de 38 millions d'euros et, pour plusieurs d'entre elles, par des soutiens de l'État, les collectivités de la région ont mis en place des stratégies "mixtes", allant de la protection "en dur", via des enrochements et des digues, jusqu'au déplacement futur des bâtiments menacés.Selon l'ingénieur Nicolas Bernon, "à long terme, il faudra relocaliser" car les ouvrages en dur, qui "protègent à court terme", intensifient le recul à leurs extrémités et devront être renouvelés régulièrement.Les maires, rassemblés au sein de l'Association nationale des élus du littoral, ont lancé vendredi "une alerte" en réclamant à l'État "des moyens, un fonds dédié et une écoute" pour financer ces projets.Le gouvernement qui a mis en place, via un "fonds vert", des co-financements au cas par cas pour l'année 2023 uniquement, mène actuellement une "concertation" avec les élus, a rappelé M. Béchu."Il faut des centaines de millions d'euros pour accompagner ce type de choses. Qu'on prenne quelques mois pour se demander quel est le meilleur mécanisme pour collecter cette somme, ça me semble plutôt rationnel", a déclaré le ministre.Dans la région, la station balnéaire de Lacanau (Gironde), pionnière pour relocaliser plus d'un millier de logements, a repoussé ce projet à l'après 2050, faute de moyens juridiques et financiers; elle privilégie désormais la construction d'une digue fixant temporairement le front de mer.
Il y a 2 ans et 167 jours

ZFE du Grand Paris : le calendrier d'application inquiète les professionnels

"On va être bloqués", explique Antony Hadjipanayotou, plombier-chauffagiste à Clamart (Hauts-de-Seine). Cinq de ses six véhicules sont classés Crit'Air 3 (diesel antérieur à 2011 et essence avant 2006) et ne pourront théoriquement plus circuler à partir de juillet.Une échéance qu'il redoute, n'étant pas en mesure de renouveler son parc automobile. "On ne pourra pas emprunter pour tous les véhicules en même temps", observe-t-il. Pour son véhicule au gaz naturel, classé Crit'Air 1, il a déjà déboursé 38.000 euros.L'interdiction du Crit'Air 3 est un pas de plus vers l'objectif "100% véhicules propres" fixé par la ville et la Métropole du Grand Paris pour 2030. Délimitée par l'autoroute A86, la ZFE francilienne concerne 77 communes, soit 5,61 millions d'habitants.Au-delà du Crit'Air 3, la crainte de devoir passer à un moteur électrique ou hybride domine.Christophe Dassonville, poissonnier, parcourt quotidiennement 240 kilomètres pour relier son entreprise, installée à La Chapelle-Moutils (Seine-et-Marne) aux marchés franciliens. Un trajet qu'il estime incompatible avec l'autonomie des utilitaires électriques, d'autant qu'"il faut y ajouter le poids des batteries qui diminue la charge utile et l'eau salée susceptible de les abîmer"."Et comment on recharge nos camions ? Il y a très peu de marchés avec des bornes électriques", appuie Maria Da Silva, charcutière à Drancy (Seine-Saint-Denis) et vice-présidente de la Fédération nationale des marchés de France.Dans le secteur réservé aux poissonniers de Rungis, il y a seulement quatre prises pour environ 5.000 camions.AlternativesMêmes tensions dans le secteur du transport de voyageurs. "Une majorité d'autocars viennent de province ou de l'étranger. Ils ne peuvent pas venir en véhicules électriques, qui n'ont qu'une autonomie maximum de 250 km", explique Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).Sur les 66.000 autocars de leur parc automobile, la FNTV en compte 69 électriques et 1.200 au gaz naturel.Ce qui semble impératif, selon lui, c'est de "sauver le véhicule diesel". En France, 52,5 % des autocars sont Crit'Air 2 (tous les diesel, et les essences d'avant 2011) et ne pourront plus rentrer dans la ZFE parisienne en 2024, selon le calendrier."Il faut un calendrier réaliste et cohérent avec la disponibilité du matériel proposé par les constructeurs, et des dérogations quand c'est nécessaire", appelle le président de la FNTV."Nous ne sommes pas à deux ans d'un régime drastique concernant les automobilistes", tempère Bruno Millienne (MoDem), député des Yvelines et rapporteur de la mission flash consacrée aux mesures d'accompagnement de la ZFE. "Il faut veiller à ce que les solutions les plus logiques puissent se mettre en place territoire par territoire"."Quand j'ai commencé à entendre parler de la ZFE, j'ai préféré anticiper", explique Sylvain Dey, gérant de la poissonnerie Vents et Marées dans le XIXe arrondissement de Paris.Depuis un an et demi il a opté pour le leasing (location) de deux camions hybrides à prolongateur d'autonomie électrique. Avec des mensualités de 600 euros et des rechargements à Rungis, Paris ou à son entreprise, cela lui revient à "bien moins cher qu'un achat direct"."L'électrification à 100% est envisageable pour les véhicules particuliers et les petits utilitaires. Pour les plus conséquents, il faut miser sur les carburants de synthèse", indique Bruno Millienne."Aujourd'hui, à l'exception de l'oléo100 (qui peut bénéficier de la vignette Crit'Air 1), tous les carburants alternatifs ne sont pas reconnus", explique Jean-Sébastien Barrault. "S'ils l'étaient, ce serait une solution pour nous inscrire dans la transition énergétique, sans devoir acheter de nouveaux véhicules".
Il y a 2 ans et 173 jours

La France commence l'année en redevenant exportatrice d'électricité

"Depuis le 1er janvier, le solde net d'exportation d'électricité s'élève à 1,4 térawattheure (TWh)", a indiqué mardi à l'AFP le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension, RTE. Ce solde équivaut à la puissance consommée sur un an par 450.000 foyers.La "remontada" de la production nucléaire, la douceur hivernale qui évite de pousser le chauffage et des vents favorables pour la production éolienne font que la France recommence à exporter plus d'électricité vers ses voisins européens qu'elle n'en importe, au moins provisoirement. "On a l'impression qu'on a changé de monde", a résumé auprès de l'AFP Nicolas Goldberg, expert énergie au cabinet Colombus Consulting."La consommation extrêmement basse, des éoliennes qui produisent à fond et un nucléaire qui produit dans la moyenne prévue par RTE, tout cela fait qu'on est exportateur net d'électricité et que plus personne ne parle de coupures" de courant, explique-t-il.Au moment où les parlementaires examinent un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables et rattraper un retard criant par rapport aux voisins européens, "l'énergie éolienne montre aussi qu'elle apporte un petit service en hiver", relève M. Goldberg.Dans le détail, la France a renoué, selon RTE, avec les exportations nettes dès la première semaine des vacances de Noël, soit tout l'inverse de 2022.Avec une production nucléaire historiquement basse estimée dans une fourchette de 275-285 TWh en 2022, la France avait été importatrice nette d'électricité sur presque l'ensemble de l'année (sauf février, mai et à partir de fin décembre), ce qui n'était pas arrivé depuis 42 ans.Historiquement premier pays exportateur d'électricité en Europe, la France avait dû en importer depuis l'Espagne, l'Allemagne ou le Royaume-Uni pour éviter les coupures."Rester prudent"L'an dernier, la France a été confrontée à un manque de disponibilité inédit du parc nucléaire en raison de maintenances programmées, mais prolongées, sur des réacteurs et de la découverte fin 2021 de problèmes de corrosion sur des portions de tuyauteries cruciales pour la sûreté des centrales, nécessitant de longues réparations. La France ne pouvait guère non plus compter sur ses stocks hydrauliques (les barrages), qui ont souffert de la sécheresse, même s'ils ont depuis été partiellement reconstitués cet automne.Sous pression du gouvernement, EDF a mis les bouchées doubles pour remettre en service depuis le 1er novembre 14 réacteurs."Les ingénieurs, les ouvriers, les salariés d'EDF viennent de remettre aujourd'hui en état (sur le réseau) les 45 gigawatts qu'ils avaient promis pour la mi-janvier" (sur une capacité totale installée de 61,4 GW), s'est félicité mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, devant les députés.Avec 44 réacteurs rebranchés sur 56, le parc nucléaire affichait lundi une disponibilité de 73,7%, niveau plus atteint depuis le 11 février 2022 (74,8%), selon des chiffres d'EDF analysés par l'AFP.La disponibilité du parc nucléaire devrait toutefois "décroître à nouveau à partir de février" 2023, relevait RTE fin décembre, alors que six réacteurs devront être arrêtés en 2023 pour des chantiers de corrosion."On peut être enthousiaste, mais il faut rester prudent", souligne M. Goldberg."Tout cela peut se retourner assez vite, si en février on a peu de vent et un coup de froid", prévient l'analyste. La France devra alors puiser dans ses stocks de gaz pour produire de l'électricité et aborderait l'hiver 2023-2024 avec moins de marge.En attendant, la baisse de la consommation électrique est confirmée par les dernières mesures publiées mardi soir par RTE. La semaine dernière, la consommation a diminué de 8,9% par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019) à la même période, selon des chiffres arrêtés au 8 janvier, retraités des effets calendaires et météorologiques.Un recul qui se maintient également côté gaz naturel: hors production électrique à partir du gaz, la consommation française a baissé de 16,6% entre le 1er août et le 8 janvier, selon GRTgaz.
Il y a 2 ans et 200 jours

vie veranda une franchise avec qui se lancer

Cette rentrée, Vie & Véranda, le fabricant de vérandas, extensions, pergolas et auvents haut-de-gamme, a misé sur une communication vidéo moderne et dynamique pour présenter son concept en franchise. Intitulées “Parlons franchise”, ces trois vidéos, à destination des collaborateurs et futurs franchisés du réseau, sont l’occasion pour l’enseigne de faire une analyse du marché de la véranda et de l’habitat individuel tout en mettant en avant les raisons de choisir Vie & Véranda pour se lancer en franchise.
Il y a 2 ans et 202 jours

1 Français sur 6 déclare avoir un projet immobilier pour 2023

Les investisseurs reviennent en force tandis que les primo-accédants sont moins nombreux et reportent leur projet immobilier. Quant aux principales raisons de ne pas s'engager dans un projet immobilier d'ici un an : les prix trop élevés des logements et le manque d'apport personnel sont les deux principales raisons. Ce sont là quelques-uns des enseignements de la 11e vague de l'indicateur DRIMKI, spécialiste de l'estimation immobilière, et BVA, société d'études et de conseils, réalisée en novembre auprès des Français, afin de connaître leurs projets immobiliers dans les 12 prochains mois.1 Français sur 6 déclare avoir un projet immobilierMalgré la situation actuelle peu propice à l'achat d'un bien immobilier, la part des Français engagés dans un projet immobilier est toujours stable, puisque 16 % d'entre eux déclarent avoir un projet immobilier dans les 12 prochains mois. Une décision davantage marquée chez les moins de 35 ans qui sont près d'un quart à se projeter dans une telle démarche dans les 12 prochains mois (25%). Cependant seulement 19% des cadres ont un projet immobilier durant l'année à venir contre 34% des cadres en mars 2022.Alors qu'elle était de 20% en mars 2022, la part des Franciliens ayant déclaré avoir un projet immobilier a baissé de 8 points et atteint seulement 12% (16% dans le reste de la France).La chute des primo-accédantsAlors qu'elle atteignait, en mars dernier 44%, la part des Français ayant pour projet d'acheter leur premier logement, parmi les Français ayant un projet immobilier, est en recul 8 mois plus tard (33% ; - 11 points vs. mars 2022). Après l'incertitude liée à la crise sanitaire, l'environnement économique actuel semble donc, lui aussi, impacter négativement les aspirations des primo-accédants qui préfèrent différer leur projet.La remontada de l'investissementA contrario, la proportion de Français souhaitant investir, en achetant un bien pour le louer, est en hausse ! C'est désormais le désir d'un quart des Français ayant un projet immobilier dans les 12 prochains mois (24% ; + 9 points vs. mars 2022). C'est le cas notamment des CSP+ (32%) et des Franciliens (51%). L'émergence d'opportunités financières, liées aux périodes de ralentissements économiques, pourrait être à la source de cet accroissement.Pour les autres types de projets immobiliers envisagés, l'intention de vendre son logement pour en racheter un autre (30%), la volonté de vendre son logement sans en racheter un (7%) et le désir d'acquérir une résidence secondaire (6%) gardent la même proportion qu'en mars 2022.Coût de l'immobilier élevé et difficultés d'obtention d'un prêtParmi les raisons de ne pas s'engager dans un projet immobilier sur les 12 prochains mois, les aspects extérieurs et notamment économiques ont leur importance. 24% des Français n'ayant pas de projet immobilier dans l'année à venir déplorent les prix trop élevés des logements (34% pour les 25-34 ans), 11% les difficultés d'obtention des prêts et 9% le coût excessif des matériaux pour les travaux.Les autres freins possibles à la mise en œuvre d'un projet immobilier paraissent moins paralysants à leurs yeux : 7% mentionnent l'augmentation des charges, 3% le durcissement des règlementations énergétiques, notamment via le DPE. Ces dernières ne semblent pas être encore une réelle barrière, notamment pour les investisseurs, bien qu'il sera interdit à partir de 2025 de mettre en location des logements évalués G.L'aspect personnel dans l'absence de projet immobilierLes questions financières constituent aussi un obstacle non négligeable : 21% des individus n'ayant pas de projet immobilier aujourd'hui le justifient par l'absence d'apport personnel ; une situation plus fréquente chez les personnes aux plus faibles revenus (28%) et les moins de 35 ans (22%), possiblement amplifiée par la baisse du pouvoir d'achat engendrée par l'inflation initiée ces derniers mois.Deux tiers des Français n'ayant pas de projet immobilier pour l'année à venir l'expliquent par l'inexistence d'un tel besoin ou le manque d'envie (65%). Les plus âgés sont, assez logiquement, davantage concernés (81%), mais c'est également le cas des personnes les plus aisées (71%). Pour ces derniers, une part d'entre eux est probablement déjà propriétaire mais cela traduit également des blocages moins importants liés à leur situation financière malgré la situation actuelle.“Si une chose est bien certaine, c'est le désir des Français pour la pierre qui résiste aux vents et marées ! La hausse des prix et des taux d'intérêt ainsi que l'inflation impactent bien entendu les Français, mais davantage sur le type de projet que sur l'intention d'avoir un projet immobilier les 12 prochains mois. Les primo-accédants sont moins nombreux à être engagés dans un projet et préfèrent repousser leur projet tandis que ceux qui souhaitent investir reviennent sur le devant de la scène en profitant du ralentissement économique pour trouver des opportunités financières dans la pierre.” analyse Olivier Colcombet, Président de Digit RE Group et porte-parole de DRIMKI.*Étude réalisée par BVA pour DRIMKI (disponible sur demande), du 16 au 17 novembre 2022 sur un échantillon de 925 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 2 ans et 207 jours

JO-2024 : trois mois de retard pour la livraison de l'Arena

Alors que le calendrier initial prévoyait une livraison de l'Arena à l'été 2023, la Ville mise désormais sur une livraison "à la fin de l'année, en décembre 2023, pour une ouverture en janvier 2024", a indiqué à l'AFP l'entourage de l'adjoint aux sports et aux JO Pierre Rabadan.Un nouveau calendrier confirmé par la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), pour qui ce retard "n'a pas de conséquence sur le calendrier olympique", a indiqué un porte-parole à l'AFP.Située dans le nord de Paris, à la limite avec Saint-Denis, l'Adidas Arena, baptisée ainsi en vertu d'un contrat de naming, et ses 7.800 places doivent accueillir les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique pendant les JO."Le Covid, les soucis d'approvisionnement liés à la guerre en Ukraine et l'inflation" expliquent ces "trois-quatre mois" de retard, selon la première source à la mairie, qui détient la maîtrise d'ouvrage.C'est le premier retard assumé sur les chantiers olympiques, de légers retards attribués à la pandémie de Covid-19 mis à part.Ce décalage aura toutefois des conséquences sur l'occupation du complexe durant la saison sportive pré-olympique, et notamment l'organisation de compétitions préparatoires, les "test events".Ainsi, l'édition 2023 des internationaux de France de badminton est-elle maintenue au stade Pierre-de-Coubertin (XVIe), les discussions sur l'édition 2024 étant "en cours", précise l'entourage de Pierre Rabadan.Quant au Paris Basketball, club d'élite qui devait élire domicile à l'Arena dès la rentrée 2023, "il reste à Carpentier", une halle sommaire du XIIIe arrondissement, jusqu'à la fin des travaux, précise la source à la mairie.Cette dernière est en train de voir avec l'exploitant de l'Arena, la société d'exploitation du Palais omnisports de Paris-Bercy (SAE POPB), et le comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) "si le club commence (à occuper l'Arena) en milieu de saison" ou pas.Cet été, la Ville avait donné un budget actualisé pour la construction de l'Arena, confiée à un groupement mené par Bouygues, de 106 millions d'euros, plus 32 millions pour les projets annexes sur le site.Mais avec la crise énergétique, l'adjoint à la construction Jacques Baudrier constate "depuis trois-quatre mois, une vraie augmentation des coûts de 10 à 15%" ainsi que des "problèmes d'approvisionnement ponctuels" sur certains chantiers, qui occasionnent des retards.
Il y a 2 ans et 211 jours

Le salon BePOSITIVE de retour en mars 2023

A l’heure du défi climatique et de la crise énergétique, les filières de l’énergie et du bâtiment vivent une révolution. Plus que jamais, la sobriété énergétique, les énergies renouvelables, le numérique, et l’innovation sont au cœur de la trajectoire à suivre pour une gestion optimisée et responsable de l’énergie. C’est pour accompagner cette démarche que le salon BePOSITIVE aura lieu du 21 au 23 mars 2023 à Eurexpo Lyon. Cette édition abordera également 3 thématiques phares qui sont au cœur de l’actualité des filières : l’emploi et la formation, la digitalisation de l’énergie et la construction durable. Durant 3 jours, tous les acteurs engagés pour la transition énergétique sont attendus pour échanger et découvrir les dernières innovations du marché ! BePOSITIVE rassemble l’ensemble des acteurs de la transition énergétique tels que les prescripteurs, les artisans et installateurs, les distributeurs, les négociants ou encore les collectivités publiques.   Photo : Alexandre Moulard   Le salon s’adresse à eux à travers 4 secteurs d’exposition : Nouveaux systèmes énergétiques : solaire photovoltaïque, stockage et mobilité durable seront ainsi présentés sur le salon. Solutions constructives pour un bâtiment plus durable et performant : menuiseries et fermetures, matériaux biosourcés… Energie dans le bâtiment : génie climatique, confort thermique, traitement de l’air et de l’eau… Bois énergie – Flam’expo, sur lequel seront installés jusqu’à 70 appareils en fonctionnement, pour le plus grand bonheur des visiteurs qui en avaient été privés lors de la dernière édition. « Le contexte actuel, et finalement celui que nous connaissons depuis quelques années, nous confirme que, pour avancer ensemble et dans le bon sens, il est nécessaire de réunir les filières concernées par la transition énergétique ». Florence Rousson Mompo, Directrice de la division GreenTech+ Photo : Alexandre Moulard     Cette édition 2023 sera aussi marquée d’animations et de temps forts qui rythmeront durant les 3 journées de salon : [NEW] Le Campus emploi-formation, pour mettre en relation les professionnels en recherche de savoir-faire et de montée en compétences. Les BePOSITIVE Awards mettront en lumière les dernières innovations et valoriseront les nouveautés et les évolutions technologiques des filières énergie et bâtiment. Un espace conférences, pour assister à des prises de parole d’experts, des retours d’expérience et tables rondes afin d’éclairer l’analyse des participants et nourrir les projets dans la durée. [NEW] Un forum exposants, un espace dédié aux prises de parole des exposants pour présenter leur entreprise, leurs produits et services, leurs innovations, ou encore leur démarche RSE. [NEW] 3 ateliers sur les thèmes de la « construction durable », la « digitalisation de l’énergie » et le « bois énergie & génie climatique » seront également proposés aux participants, qui pourront ainsi échanger autour de retours d’expérience et de cas concrets.   Pour plus d’information, rendez-vous sur bepositive-events.com/fr   Cet article Le salon BePOSITIVE de retour en mars 2023 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 221 jours

Salon des maires et des collectivités locales : accélérer la transition écologique par, pour et avec les territoires

3 questions à... Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresPourquoi le salon des maires et des collectivités locales est-il un rendez-vous important ?« Pour nous le salon des maires, c’est la possibilité d’échanger avec une très grande diversité d’elus, venus de communes rurales comme de grandes métropoles, en attente d’aides et d’accompagnements adaptés à leurs spécificités. Sur le Salon, on vous apporte des solutions et on prend vos solutions. »Pourquoi le ministère y est-il présent ?« C’est la première fois que nous serons présents au nom de ce grand ministère qui réunit la transition écologique et la cohésion des territoires et c’est en soi déjà tout un symbole.Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée fortement pour atteindre une baisse de 55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux années 1990. Pour tenir ces engagements ambitieux, l’État aura besoin du concours des collectivités locales et nous serons présents pour leur apporter des solutions.Aux côtés des citoyens, les élus locaux sont en première ligne face aux aléas climatiques. Les collectivités locales sont aussi, du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, les premières à investir pour le climat, à mettre en place des stratégies et des plans d’actions, à mobiliser les acteurs du territoire ou encore à imaginer des solutions innovantes. L’État souhaite s’appuyer sur cette dynamique. Ainsi, si les grandes priorités sont fixées et les moyens mobilisés au niveau national, c’est bien à l’échelon local, au bloc communal, de mettre en œuvre les actions pertinentes. L’accélération, indispensable, de nos politiques de décarbonation et d’adaptation au changement climatique doit s’appuyer sur les maires, qui tous les jours mesurent les effets des actions sur le quotidien des Français. Cette proximité est le gage de l’efficacité.Il nous faut alors unir les énergies et faire converger les actions aux échelles nationale et locale. Plus que jamais, l’État souhaite accompagner les collectivités locales sur ce terrain et les doter des outils et des moyens nécessaires. »Pourquoi un village avec nos partenaires ?« Cette année, notre présence au Salon des maires et des collectivités locales s’adapte à la nouvelle organisation ministérielle. Notre stand devient Le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires.Il regroupe nos principaux opérateurs : l’Agence de la transition écologique - Ademe, les Agences de l’eau, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le Bureau de recherches géologiques et minières, le Centre de ressources scientifiques et techniques dit Cerema, le Commissariat général au développement durable, l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Direction générale des collectivités locales, Météo France, l’Office français de la biodiversité, Voies navigables de France.Sur le Village, les opérateurs pourront échanger avec les acteurs locaux et les informer sur tous les programmes, solutions, aides, incitations que le ministère met à leur disposition pour accélérer la transition dans leurs territoires.La présence du ministère et de ses opérateurs sur le Village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires du Salon des maires répond à notre volonté d’écouter les élus et de leur fournir les solutions, l’expertise et l’ingénierie dont ils ont besoin. »3 questions à... Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétiqueComment les collectivités locales peuvent-elles être des moteurs en matière de sobriété énergétique ?« Eclairage public, transports, bâtiments, équipements sportifs ou culturels, les collectivités locales sont en première ligne pour porter la sobriété énergétique. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas attendu l’État pour agir contre le réchauffement climatique et pour réduire leur facture énergétique. Le plan sobriété, présenté le 6 octobre dernier, sous l’égide de la Première ministre, leur a permis de définir des mesures efficaces, pour économiser 10% de leur consommation d’électricité, de gaz et de carburant, d’ici fin 2024.Ma responsabilité est d’être en appui des élus, de remettre à leur disposition l’expertise de nos opérateurs, de faciliter le partage d’expérience et de bonnes pratiques, de lever des verrous législatifs et réglementaires. Je souhaite aussi que l’État accompagne financièrement les collectivités locales dans leurs investissements. C’est dans cette optique que j’ai mobilisé 220 millions d’euros supplémentaires dans le programme CEE ACTEE+ pour soutenir des projets d’éclairage public ou de rénovation de piscines. Plus largement, le Fonds vert doit aider à financer les projets de décarbonation. »Quelles sont les conséquences pour les collectivités du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables actuellement examiné au Parlement ?« Ce projet de loi, c’est un nouveau pacte territorial entre l’État et les collectivités locales pour que la France soit - enfin ! - à la hauteur de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables et donc, de ses objectifs climatiques. Les Maires sont remis au cœur du processus et décident des zones prioritaires où ils souhaitent voir se développer les projets. La planification se fait en partant de la réalité du terrain et évite un déploiement anarchique des installations.Le projet de loi donne aussi des outils financiers aux collectivités locales pour maîtriser à long terme leur coût de l’énergie sur le modèle des réseaux de chaleur, simplifie les procédures et rend possible l’installation de panneaux photovoltaïques dans des zones dégradées. C’était une demande des élus !Dans ce cadre, l’État doit avoir un rôle de facilitateur, par exemple, en mettant en avant les zones désignées par les Maires auprès des porteurs de projet et en assurant une instruction prioritaire des projets sur ces zones. Des effectifs nouveaux seront déployés au sein de l’État pour instruire plus vite les projets : nous avons aussi entendu ce message des élus ! »Face à la crise énergétique, comment l'État protège-t-il les collectivités ?« Face à cette crise inédite, des mesures fortes ont été prises dès le début de l’année 2022 : bouclier tarifaire pour les très petites collectivités locales, baisse de la fiscalité énergétique, augmentation exceptionnelle du volume d’Arenh pour l’année 2022 ou encore mécanisme du filet de sécurité.Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire et le filet de sécurité seront reconduits, de même que la baisse de la fiscalité sur l’électricité. Pour les collectivités plus importantes, un dispositif complémentaire est introduit pour amortir le coût de l’électricité. Il permet de réduire la facture d’environ 100 €/MWh pour une collectivité locale ayant signé un contrat à des prix de l’ordre de 500 €/ MWh. C’est donc 20% de la facture qui sera prise en charge par l’État, directement en pied de facture, sans dossier à instruire. Ce paquet de mesures de soutien pour 2023, complété par une Charte fournisseur et une publication toutes les semaines par la Commission de régulation de l’énergie des prix de référence de l’électricité, permettent aux collectivités locales de renouveler leur contrat dès maintenant dans les meilleures conditions !Face à la crise, nous ne laisserons pas tomber les élus de terrain ! »La parole à... Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales« Au plus des réalités du terrain et des besoins de nos concitoyens, les maires sont les premiers artisans de la réussite de nos politiques publiques.Notre ambition, c’est celle d’un État accompagnateur, et non plus prescripteur, qui soit au service de leurs projets et de leurs initiatives innovantes.Un État accompagnateur, qui leur permette de faire face à l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.Un État accompagnateur, qui leur donne la stabilité et la lisibilité nécessaires sur leurs finances pour continuer à investir.Un État accompagnateur, enfin, qui leur permettre d’accélérer leur transition écologique.Ensemble, construisons le développement durable de tous les territoires !Pour la première fois, les visiteurs seront accueillis par des élus ambassadeurs de la transition écologique, sur notre village. »Le Fonds vert, 2 milliards d’euros pour accélérer la transition écologique dans les territoiresL’État mobilise 2 milliards d’euros dès 2023 au titre du fonds vert. Ce nouveau fonds inédit permettra de concrétiser les projets des collectivités locales engagées dans la transition écologique. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert est un levier supplémentaire de soutien au développement des territoires.Le fonds vert répond à un triple objectifRenforcer la performance environnementaleCette action vise à encourager la performance énergétique, tout en favorisant le respect de la biodiversité : La rénovation énergétique des bâtiments publics locaux Le soutien au tri à la source et à la valorisation des biodéchets La rénovation des parcs de luminaires d’éclairage public Adapter les territoires au changement climatique Les risques climatiques auxquels sont exposés nos territoires imposent des actions d’adaptation pour préserver les vies humaines autant que les espèces animales et végétales: La prévention des inondations L’appui aux collectivités de montagne soumises à des risques émergents Le renforcement de la protection des bâtiments des collectivités d’outre-mer contre les vents cycloniques La prévention des risques d’incendies de forêt L’adaptation des territoires au recul du trait de côte La renaturation des villes Améliorer le cadre de vie La transition écologique est l’occasion d’améliorer nos cadres de vie tout en conciliant l’activité humaine avec la préservation de son environnement naturel : L’accompagnement du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) Le recyclage des friches L’accompagnement de la stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB)Les mesures de soutien aux collectivités localesAugmentation de la dotation globale de fonctionnementDans le cadre du PLF pour 2023, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel et historique s’agissant de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement augmentera de 320M€, ce qui permettra de préserver la dotation de près de 95% des collectivités.Accompagnement des collectivités face aux prix de l'énergiePour aider les collectivités locales face à la hausse des prix de l’énergie, l’État est pleinement mobilisé et a décidé de mettre en place plusieurs mesures, en 2023, pour réduire l’impact de la hausse de leurs factures d’électricité :Bouclier tarifaire (petites collectivités) Les petites collectivités de moins de 10 employés et de moins de 2M€ de recettes, ayant contractualisé une puissance inférieure à 36 kVa et qui sont éligibles aux TRVe, vont bénéficier, à nouveau, du bouclier tarifaire en 2023. Le bouclier tarifaire est maintenu en 2023 sur la base d’une hausse des tarifs réglementés d’électricité limitée à +15% en moyenne.Amortisseur électricité Les autres collectivités, quelle que soit leur taille, vont bénéficier d’un nouveau dispositif dit amortisseur électricité, qui sera mis en place début 2023. À titre d’exemple, pour un contrat conclu à 500 €/MWh, l’État prendrait à sa charge près de 20% de la facture de la collectivité locale. La baisse du prix apparaîtra directement sur la facture, et une compensation financière sera versée par l’État aux fournisseurs d’énergie, via les charges de service public de l’énergie.Filet de sécurité Pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, un filet de sécurité de 430M€ a été adopté à l’été 2022 dans le cadre de la loi de finances rectificatives qui permet aux communes et aux groupements de compenser une partie de la hausse des prix au titre de l’exercice 2022.Sont éligibles, les communes et groupements qui réunissent les trois critères suivants : avoir un taux d’épargne brute 2021 inférieur à 22% ; avoir un potentiel financier ou fiscal par habitant inférieur au double de la moyenne de la strate ; perdre au moins 25% d’épargne brute en 2022, du fait principalement de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation, et de la revalorisation du point d’indice. Les collectivités éligibles se verront compenser 50 % des effets de la revalorisation du point et 70 % des effets de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation constatée en 2022.Rendez-vous sur le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires : Pavillon 4 - Stand D118.