Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Bati journal

(5302 résultats)
Il y a 3 ans et 80 jours

Réhabilitation du siège de RTL – Forum Bois Construction 2022

L’ancien siège de RTL a été déconstruit et remplacé par une construction neuve qui donne la place à 50 % de bois… Avec Axel Schoenert, architecte Axel Schoenert Architecte
Il y a 3 ans et 80 jours

Construire en feuillus – Forum Bois Construction 2022

Frênes et hêtres locaux ont été utilisés pour faire la nouvelle patinoire de Porrentruy en Suisse. Le chêne a été utilisé pour l’extension du théâtre de Boulogne sur Mer… Avec Johann Maître, ingénieur bois – Timbatec Ingénieurs bois SA et Simon Himpens – Co-gérant – Simon&Capucine Architectes
Il y a 3 ans et 80 jours

Densification biosourcée – Forum Bois Construction 2022

Le Belvédère est un projet de 17 logements. L’aménageur souhaitait avoir la certification E3 C1 avec une prédominance pour le bois. L’agence Belus et Henocq Architectes a été retenue… Avec Adrien Henocq, architecte – Belus et Henocq Architectes
Il y a 3 ans et 80 jours

La neutralité carbone – Forum Bois Construction 2022

Aujourd’hui, on a besoin de mesurer notre empreinte carbone, à travers d’outils d’analyses de cycles de vie appliqués aux opérations. On mesure le poids du carbone sur les bâtiments… Avec Thomas Martal, président de Stock CO2 et David Bruchon, directeur technique National et RSE, Icade Promotion
Il y a 3 ans et 81 jours

Les métiers du bois : attractivité et formation

Arborescence est un projet entre l’interprofession Fibois Grand-Est et les huit maisons de l’emploi du Grand-Est pour développer les compétences et l’emploi des entreprises afin répondre au fort potentiel de la filière bois dans la région…   Avec Mélanie Collin, chargée de projet filière forêt-bois – Maison de l’emploi Grand Nancy et Pascal Triboulot, professeur à l’université de Lorraine, directeur honoraire de l’ENSTIB, Vice-Président de Fibois Grand Est
Il y a 3 ans et 81 jours

Nouvel isolant biosourcé : la parole à Knauf

Présentation d’un nouvel isolant biosourcé de Knauf : Thermasoft® natura. Il contient du coton issu de chutes textiles, du lin français et du jute issu de sacs de denrées alimentaires… Avec Audrey Colantuono, Chef de produits Aménagement Intérieur – Knauf
Il y a 3 ans et 81 jours

Atteindre zéro émission nette – Forum Bois Construction 2022

La neutralité carbone est un terme ambigu, le moins 50 % ne concerne que la phase exploitation du bâtiment, il faut regarder le secteur industriel avec son objectif à moins 35 % pour trouver tous les matériaux de construction, il y a également la restauration des puits de carbone… Avec Cécile Thévenin, Directrice de la transition environnementale – Bouygues Bâtiment France Europe
Il y a 3 ans et 81 jours

Stratégies forêt bois de la Grande Région – Forum Bois construction 2022

Personne ne s’attendait à cette crise majeure. Aujourd’hui nous avons compris que nous devons relocaliser. On a le défi climat avec la construction de logements qui ne consomment plus d’énergies fossiles… Le bois est un des attouts des économies zéro carbone… Avec Claude Turmes, Ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire du Luxembourg Jean Rottner, Président de la région Grand Est
Il y a 3 ans et 81 jours

Toutes les vidéos du plateau TV Bati-Journal au Forum Bois Construction

Découvrez dès maintenant toutes les vidéos plateau TV du Forum Bois Construction 2022. Une animation organisée par Wood Surfer et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’interprofessionnel Nationale France Bois Forêt. >> Découvrez toutes les vidéos sur notre chaîne Youtube   Au programme du jeudi 7 avril sur le plateau TV : Stratégies forêt bois de la Grande Région avec Claude Turmes, Ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire du Luxembourg et Jean Rottner, Président de la région Grand Est Atteindre zéro émission net avec Cécile Thévenin, directrice de la transition environnementale à Bouygues Bâtiment France Europe Les métiers du bois : attractivité et formation, avec Mélanie Collin, chargée de projet forêt-bois à la Maison de l’emploi Grand Nancy et Pascal Triboulot, professeur à l’université de Lorraine, directeur honoraire de l’ENSTIB et Vice-Président de Fibois Grand Est La neutralité carbone avec Thomas Martal, président de Stock CO2 et David Bruchon, directeur technique National et RSE de Icade Promotion Mise en œuvre de la RE 2020 avec Yves Hustache, co-gérant de Karibati et Rodrigue Leclech, responsable Pôle Construction de Pouget Consultants Densification biosourcée avec Adrien Henocq, architecte chez Belus et Henocq Architectes Construire en feuillus, avec Johann Maître, ingénieur bosi chez Timbatec et Simon Hippens, architecte chez Simon&Capucine Architectes Réhabilitation – Siège RTL avec Axel Schoenert, architecte chez Axel Schoenert Architectes Réhabilitation avec Sébastien Eymard, architecte associé chez Encore Heureux    
Il y a 3 ans et 81 jours

6ème édition d’ARCHITECT@WORK LYON

La 6ème édition d’ARCHITECT@WORK LYON ouvrira ses portes les 11 & 12 mai prochains. Cet événement apprécié par l’ensemble des prescripteurs a sélectionné à nouveau plus de 500 nouveaux produits présentés par 176 industriels participants. Réservé exclusivement aux architectes et architectes d’intérieur, ARCHITECT@WORK dispose d’une scénographie originale qui lui confère une atmosphère feutrée et raffinée. Cet événement s’inscrit dans une démarche qualitative, un comité de sélection choisit les nouveautés qui peuvent être présentées. Cette procédure apporte, pour le visiteur, la garantie de réaliser une visite enrichissante. ARCHITECT@WORK LYON 2022 LA HALLE TONY GARNIER – 11 & 12 mai 2022 – 10h-19h Pour s’enregistrer…  
Il y a 3 ans et 81 jours

Tuiles pour toutes les pentes

Les trois tuiles expertes d’Erlus Karat®, E58 RS® et la nouvelle tuile Level RS® sont fabriquées à partir d’argile naturelle. Elles absorbent l’humidité et la restituent rapidement. Elles ont un double ou triple emboîtement latéral et de tête. Cette conception permet une parfaite évacuation de l’eau sur la surface de la tuile. Désormais, il n’est plus nécessaire de mettre en place des solutions d´étanchéité complémentaire qui sont coûteuses et contraignantes. Une toiture en pente avec ces tuiles ne nécessite pratiquement pas d’entretien, se met en œuvre facilement et résiste à la pénétration des eaux pluviales. Dans le cas d’une inclinaison de toiture inférieure à la pente réglementaire, les contraintes imposées à la sous-construction augmentent. Il convient dès lors de se référer aux prescriptions de pose détaillées dans les documentations de chacun des modèles pour une fonctionnalité de toiture parfaite.
Il y a 3 ans et 81 jours

Poutres contrecollées 100 % bois français chez Dispano

Avec une nouvelle gamme de poutres contrecollées 100 % bois français, Dispano franchit un pas de plus dans ses engagements en matière de développement durable. Elle provient de forêts jurassiennes, certifiées PEFC. Les poutres sont assemblées dans une usine française. Il s’agit de sapin-épicéa, intervenant dans la composition d’un grand nombre de produits. La gamme 100 % bois français distribuée aujourd’hui par Dispano est utilisée pour le bois de charpente ainsi que pour des maisons à ossatures bois, dans un cadre intérieur uniquement puisque le bois n’est pas traité. L’enseigne dispose de 6 références de poutres, disponibles dans les 40 agences Dispano sous un délai d’une dizaine de jours. L’enseigne bénéficie d’une vision totale sur la traçabilité du produit et sur toute la chaîne de production, de la forêt au produit fini. Elle peut ainsi garantir à ses clients une disponibilité des produits et s’engager sur des délais fiables, évitant ainsi tout risque d’interruption de chantiers. Elle répond aussi à une véritable tendance de fond qui tend à privilégier de plus en plus de produits locaux dont la production est parfaitement maîtrisée.
Il y a 3 ans et 81 jours

Un guide pratique pour mieux déconstruire

Le principe de déconstruction sélective, dans une logique d’économie circulaire, repose sur la volonté d’éviter le gaspillage et de gérer de façon optimisée l’allongement de la durée de vie des produits, équipements et matériaux, et de les valoriser au mieux en fin de vie. Pour en assurer le succès, la démarche doit s’appliquer aux étapes successives des chantiers, sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment, et impliquer l’ensemble des intervenants. Afin d’accompagner la filière dans cette voie, l’Association ORÉE et le CSTB publient un guide dédié : « Secteur du bâtiment : comment mieux valoriser & déconstruire ? ». Un ouvrage pratique et opérationnel qui a vocation à partager les bonnes pratiques afin d’accompagner la nécessaire montée en compétence de l’ensemble de la filière. https://bit.ly/guide_deconstruction_2022_pdf  
Il y a 3 ans et 83 jours

Précadres saillants pour extension d’une polyclinique à Caen

Le projet d’extension de la Polyclinique du Parc à Caen, entrepris par GCI Construction début 2019 et livré en octobre dernier, a pour ambition d’accompagner son développement médical et d’améliorer l’accueil des patients. D’une superficie de 5 360 m2 sur 5 niveaux, ce bâtiment héberge notamment 60 chambres d’hospitalisation supplémentaires (en ambulatoire et en hospitalisation), un pôle de douleur chronique et une salle de rééducation physique. Le programme constructif et l’insertion urbaine ont été imaginés par l’architecte Colin SUEUR, qui souhaitait créer en façades des jeux de volumes 3D. Cette enveloppe animée se compose de panneaux de béton brut en extrémité Ouest et d’un bardage, en position intermédiaire, assurant la liaison avec l’existant. 18 précadres d’habillage saillants « PrecHab Façade », verticaux et horizontaux, ont été fabriqués et livrés prêts à installer par LOUINEAU. Leurs dimensions variées et XXL (jusqu’à 8 400 mm de longueur et 8 600 mm de hauteur), conjuguées à une masse vue imposante de 220 mm, participent à la dynamique visuelle de ce bâtiment apparaissant comme une proue à l’angle de deux rues**. Le bureau d’études LOUINEAU et l’entreprise locale ALUTIL, qui les a mis en œuvre, ont travaillé de concert pour retranscrire à l’identique cette signature architecturale. Pour les 83 ouvertures sans précadre d’habillage, des bavettes en aluminium LOUINEAU recouvrent les appuis de fenêtre. Tous les châssis sont posés en applique, nécessitant l’utilisation de cornières filantes (CFIL) pour garantir la reprise de charge. Ces solutions de l’industriel disposent d’une rupture de pont thermique intégrée qui renforce les performances de l’ouvrage et le confort des occupants. Exploitant : Polyclinique du Parc – ELSAN Maîtres d’ouvrage : ICADE Santé – ELSAN Maître d’œuvre : GCI Construction Architecte : Colin SUEUR Entreprise de pose : ALUTIL Photo et menuiseries : LOUINEAU
Il y a 3 ans et 83 jours

Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire

En qualité de mandataire d’un groupement de conception réalisation, Spie batignolles grand-ouest conduit la réhabilitation énergétique du complexe sportif B9 de l’Université de Poitiers, au cœur de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet soutenu par l’Etat dans le cadre du plan France Relance, a pour première ambition d’améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d’énergie primaire de 60 %, et d’énergie finale de 64 %. L’Université de Poitiers vise la réalisation d’un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l’un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l’expertise et la proximité de l’équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d’études Climat Conseil et la société d’ingénierie 3Ia. La réhabilitation debutera par l’isolation des façades qui recevront une ITE en laine de bois, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage. La couverture qui a bénéficié de travaux d’entretien récents et dispose déjà d’un bon niveau de performance, sera conservée en l’état, dans le cadre d’une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance. Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d’un nouveau ballon d’eau chaude sanitaire électrique, le changement de l’armoire électrique et l’installation de centrales de traitement d’air double flux. Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d’une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur. Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial. Visuel : Créature Architectes
Il y a 3 ans et 83 jours

Nouvelle cheville DuoXpand

La cheville DuoXpand se compose d’un corps bi-matière et d’une vis (tête fraisée ou hexagonale). Le corps principal gris en nylon de haute qualité garantit la résistance de la fixation, tandis que l’expansion des lamelles rouge apporte une sécurité supplémentaire. Sa géométrie brevetée assure une expansion douce dans le matériau de construction évitant ainsi d’endommager les parois des matériaux creux et permettant un ancrage près du bord. Pour une installation sûre, des ergots anti-rotation empêchent la cheville de tourner dans le trou lors de l’installation. La zone d’expansion, avec 2 profondeurs d’ancrage, permet une utilisation flexible dans tous les matériaux de construction selon l’ETE : 50 mm dans le béton, les briques pleines et creuses et 70 mm dans tous les autres matériaux.    
Il y a 3 ans et 84 jours

Le Groupe BOUYER LEROUX renonce à l’acquisition du Groupe RIAUX

Le Groupe BOUYER LEROUX renonce à l’acquisition du Groupe RIAUX, leader sur le marché de l’escalier sur-mesure, à cause du contexte géopolitique actuel. Cette acquisition qui s’inscrivait dans la stratégie de développement du Groupe devait lui permettre de renforcer son offre de solutions éco-performantes et de se développer dans l’aménagement intérieur des logements. Le Groupe affiche, fin février, 5ème mois de son exercice 2021- 2022, une croissance de 22% de ses activités et se dit confiant quant à sa capacité à être résilient face au ralentissement des marchés de la construction. Un ambitieux programme de transition énergétique permettra au leader français des briques de mur en terre cuite de décarboner 90% de sa production à horizon 2025-2027.
Il y a 3 ans et 87 jours

Certification et gestion forestière durable au cœur des enjeux de la construction bois

Dans le cadre de la Journée internationale des forêts, Fibois Île-de-France, l’ONF et PEFC France ont organisé une matinée en forêt de Villefermoy (77), dédiée à la gestion durable des forêts et à la certification forestière. Architectes, aménageurs, maîtres d’ouvrage et prescripteurs de la construction ont été conviés pour cette visite inédite. Ils ont ainsi pu être sensibilisés à la certification forestière PEFC, avec, en ligne de mire, le développement du secteur bois-construction en France. Les invités ont pu découvrir la réalité de la gestion durable grâce à une visite commentée par Benoît Bocquet, responsable du service commercial bois pour l’Île de France à l’ONF et Grégory Coué, chargé des activités forêts au sein de PEFC Ouest. La visite a notamment fait une étape sur une parcelle dont sont issus des bois sélectionnés pour la reconstruction de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Certifiée PEFC pour sa gestion durable, la forêt de Villefermoy, en Seine-et-Marne, produit principalement du chêne mais également du charme et du hêtre.
Il y a 3 ans et 87 jours

Massification de façades isolantes en bois

Plurial Novilia, filiale d’Action Logement, expérimente actuellement l’industrialisation et la massification des façades isolantes en bois dans le cadre de la réhabilitation de 127 logements à Reims. Le procédé s’appuie sur la pose en extérieur de la solution Panobloc© de la société Techniwood, une solution de façade en bois de 200mm d’épaisseur isolée avec de la laine de roche, préfabriquée en usine puis assemblée sur site. Outre son excellente performance énergétique, ce treillis structurel en bois composé d’un empilage de plis croisés à 90%, décalés et collés entre eux, permet de réduire de manière drastique le temps de travaux, les délais et les nuisances pour les locataires lors de la mise en œuvre. Cette solution bas carbone s’appuie sur un matériau bois biosourcé de fabrication française, sa mise en œuvre ne nécessite que peu d’intervenants et peu d’équipements, limitant ainsi les nuisances et les déchets. Elle offrira un gain de 20 à 30% sur la performance thermique, tout en supprimant les ponts thermiques et améliorant l’acoustique et l’étanchéité aux éléments naturels (air, eau, vent). Au total, les logements qui présentent actuellement une étiquette énergétique de E ou F selon les lots passeront en moyenne à une étiquette C, pour une réduction des consommations estimée à environ 40% en moyenne. Visuel : Equateur Architecte
Il y a 3 ans et 89 jours

Incroyable système de toiture enterrée à l’abbaye de Sorde

C’est dans le cadre d’un projet de restauration du cryptoportique de l’abbaye de Sorde dans les Landes, porté par la Communauté de communes du Pays d’Orthe et Arrigans et réalisé sous le contrôle de la Conservation régionale des Monuments historiques que le Service régional de l’archéologie a prescrit une fouille archéologique préventive réalisée par la société Eveha. L’objectif, en amont des travaux, était d’acquérir de nouvelles connaissances sur l’architecture du cryptoportique construit au XVIIIe siècle, en surplomb du Gave d’Oloron, ainsi que sur les bâtiments antérieurs. L’équipe d’archéologues a mis au jour un insoupçonnable système de toitures complexe en tuiles. A priori enterré dès l’origine, le dispositif est installé directement sur l’ensemble des voûtes de la galerie du cryptoportique afin d’assurer l’étanchéité de ce dernier via un système de drains chargé d’évacuer les eaux pluviales vers le Gave. La rareté même de ces vestiges, dont on ne connaît pas d’autre exemple sur le territoire national, leur confère un caractère exceptionnel. La fouille, encore partielle, doit être poursuivie dans les prochains mois. Les observations futures permettront d’apporter des informations complémentaires et éventuellement d’affiner les premières conclusions des archéologues. Au terme des travaux, la terrasse sera à nouveau recouverte de terre afin d’assurer la conservation des vestiges. Une exposition prolongée de ces derniers aux aléas climatiques risquerait en effet de menacer leur pérennité ainsi que la structure du cryptoportique. Si des modélisations 3D permettront de conserver et de présenter l’aspect et le fonctionnement des toitures, des visites proposées le 1er avril 2022 conjointement par la Communauté de communes du Pays d’Orthe et Arrigans et la société Eveha constituent l’unique occasion de découvrir ces vestiges. Photo : Drac Nouvelle Aquitaine
Il y a 3 ans et 89 jours

Travaux sur l’église Saint-Christophe de Claix

L’église Saint-Christophe de Claix en Charente appartient à la commune. Elle est affectée par des désordres structurels et pathologiques déjà identifiés antérieurement mais non résolus en totalité. Les travaux d’urgence portent sur la mise hors d’eau et la stabilité de la nef et du chœur, problématiques prioritaires. Denis Dodeman, Architecte en chef des monuments historiques (ACMH) de l’agence Dodeman architecture et patrimoine, assure la maîtrise d’œuvre des travaux de restauration. Cette première opération de travaux est lancée pour un montant subventionnable de 125 000 € HT. La Drac de Nouvelle-Aquitaine apporte son soutien à hauteur de 43 750 € (soit 35 %) du total des travaux auxquels s’ajoutent 21 250 € du fond incitatif et partenarial pour les petites communes (soit 25 %). Ces travaux sont suivis dans le cadre du contrôle scientifique et technique par la Conservation régionale des monuments historiques – site de Poitiers et l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine de Charente.
Il y a 3 ans et 89 jours

Procédure de travaux d’office pour l’ancien château du duc d’Epernon

L’ancien château du duc d’Epernon (Seine-et-Marne), joyau du XVIe siècle en péril depuis plusieurs années, va bénéficier prochainement d’une restauration complète, avec l’accompagnement de la Drac Île-de-France. Après avoir été converti en local agricole dans les années 1970, il a été progressivement laissé à l’abandon. En 1986, la Drac a fait poser des étaiements pour assurer la conservation du château. Au fil des années, les dégradations se sont accentuées : bâchage aléatoire des charpentes, fenêtres brisées, prolifération de la végétation. En 2014, le château a été partiellement incendié et occupé par des squatteurs. En 2008, comme en 2019, la Drac accompagne les propriétaires successifs dans des projets de restauration et des programmes de reconversion abandonnés en dépit des autorisations délivrées. Face à cette situation qui met en péril la conservation de l’édifice, la Drac active une procédure de travaux d’office en 2019, avec plusieurs objectifs : mettre l’édifice hors d’eau, en sécuriser la structure et empêcher les intrusions. Le code du patrimoine prévoit que, pour les édifices classés dont la conservation est menacée, l’État peut faire procéder d’office aux travaux indispensables et faire supporter au propriétaire négligent ou défaillant une part du financement. Le propriétaire est auparavant mis en demeure de réaliser les travaux lui-même, puis en cas d’inaction de sa part, un rapport sur l’état du monument accompagné d’un programme de travaux est réalisé par l’architecte en chef des monuments historiques territorialement compétent et présenté devant la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA). La procédure est lancée en 2019 et le projet de l’architecte en chef recueille un avis favorable de la CNPA le 24 septembre 2020. En l’absence de réponse de la part des propriétaires, l’architecte en chef est désigné comme maître d’œuvre de l’opération en février 2021. À la suite des alertes conjointes de la Drac, de la ville de Fontenay-Trésigny, d’Histoire & Patrimoine et d’associations de défense du patrimoine, un nouveau propriétaire potentiel s’est manifesté au cours de l’année 2021 et s’est finalement porté acquéreur du château. Histoire & Patrimoine a d’ores et déjà obtenu l’autorisation de travaux relative à la restauration de l’édifice et a déposé un permis de construire pour l’aménagement de quinze logements à l’intérieur. Aucune nouvelle construction de bâtiment contemporain ne viendra modifier son architecture. Le parti de restauration qui a été défini va rendre toutes ses qualités patrimoniales au monument : mis hors d’eau, consolidé, l’édifice sera restauré avec des matériaux traditionnels (grès, enduits à la chaux, ardoises), redonnant au château une esthétique conforme à son architecture du XVIe siècle et offrant la perspective d’une conservation durable. Photo : Projet de restauration du château, façade nord. © Image de synthèse Agence Captiv – Histoire & Patrimoine – Atelier Monchecourt & Co, 2021  
Il y a 3 ans et 89 jours

Fouille préventive : 17 bracelets en bronze découvert

A Muzillac, une fouille préventive, prescrite par la Drac de Bretagne a été décidée en prévision de la création d’un lotissement privé et motivée par un diagnostic archéologique réalisé par Dominique Pouille, ingénieur de recherches à l’INRAP. La fouille menée par Éveha, bureau d’études archéologique privé, a été dirigée par Marine Gourmelon. Anne-Marie Fourteau et Anne Villard-Le Tiec en ont assuré le contrôle scientifique pour la DRAC-SRA. Elle a permis la découverte inédite d’un enclos fossoyé curviligne occupé au début de l’âge du Fer. Ce périmètre abrite contre le bord interne ouest un petit enclos quadrangulaire au centre duquel se trouvait une sépulture. Elle ne s’inscrit pas dans un tumulus, comme beaucoup d’entre elles dans une partie du Morbihan et du Finistère entre la fin du VIIe siècle et le Ve siècle av. J.-C., elle a pu être protégée et valorisée par une superstructure, probablement en bois, dont la tranchée quadrangulaire périphérique suggère la présence. Du dépôt funéraire, est conservé un exceptionnel ensemble de 17 bracelets en bronze retrouvés empilés contre le bord du coffrage. En revanche, le squelette et les autres éléments organiques ont été totalement dissous par l’acidité du sol. Ces bracelets à bossettes appartiennent à un type de parures bien connu des sépultures du Morbihan, où elles apparaissent en grand nombre sur les avant-bras et parfois sur les chevilles à la fin du VIIe siècle et au VIe siècle av. J.-C. Cette sépulture s’intègre dans une série de tombes de femmes richement parées de bracelets et d’anneaux de jambes déclinés en de multiples variantes. La quantité importante de métal mobilisée et la qualité de ces bijoux traduisent la richesse et le rang social éminent de leurs détentrices. Photo : Vue de l’ensemble funéraire © Éveha, 2022  
Il y a 3 ans et 89 jours

Bang Hai Ja crée quatre nouveaux vitraux pour la cathédrale de Chartres

La Conservation régionale des monuments historiques Centre-Val de Loire a engagé en 2017 la restauration extérieure de la chapelle Saint-Piat de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, dans le but de livrer un monument apte à recevoir le futur Trésor. Elle a également mené un projet de réaménagement du lieu, en cours de finalisation, en utilisant les deux niveaux de la chapelle, reliés par une circulation aménagée dans la tourelle sud. Ce projet est placé sous la maîtrise d’oeuvre de Mme Marie-Suzanne de Ponthaud, architecte en chef des monuments historiques. La salle capitulaire, sans aucune modification de l’accès au caveau des évêques, sera dévolue à la présentation du lapidaire avec, en particulier, les éléments sculptés du jubé du XIIIe siècle démonté à partir de 1763 et les statues colonnes déposées du Portail Royal. La chapelle Saint-Piat, accessible directement par un escalier droit depuis le déambulatoire du chœur de la cathédrale pour les visiteurs valides, recevra une série de vitrines principalement dédiées à l’orfèvrerie et aux textiles. Ses 7 verrières révisées dans les années 1950, ont été complètement restaurées avec suppression de la plupart des plombs de casse. Elles ont reçu des verrières de doublage extérieures pour assurer leur protection selon le principe de ce qui a été retenu depuis plusieurs années à la cathédrale. Pour les baies de la salle capitulaire qui disposaient de simples vitraux losangés modernes, le principe d’une création de verrières contemporaines a été retenu. En mars 2018, un jury dédié a retenu le projet artistique de Bang Ai Ja, calligraphe et peintre d’origine coréenne. Les vitraux ont été réalisés à l’atelier de maîtres-verriers Peters (Paderborn, Allemagne). Les quatre créations sont sous les thèmes de la lumière, de la vie, de l’amour et de la paix.
Il y a 3 ans et 94 jours

Sto présente AimS : sa première ligne de produits vertueux à base d’huile de pin

À l’occasion de l’édition 2022 d’EnerJ-meeting qui aura lieu à Paris le 31 mars 2022, Sto présentera sa nouvelle gamme AimS® fabriquée à base de matières premières renouvelables et/ou disponibles en abondance. En remplaçant 30 % du liant hydrocarboné de ses produits par de l’huile de pin, le spécialiste de la façade contribue à préserver les ressources avec à la clé moins de consommation de pétrole, tout en maintenant la qualité reconnue de ses produits d’ITE. Disponible depuis février 2022, la nouvelle gamme AimS® intègre un sous-enduit, un enduit de finition taloché et une peinture d’entretien intégrant la technologie Lotus-Effect®, qui, ensemble, constituent le premier système ITE complet du marché respectueux de l’environnement.
Il y a 3 ans et 94 jours

David Macdonald remplace Henk Bassie à la direction générale de Kingspan Insulation

Henk Bassie, directeur général de Kingspan Insulation Europe continentale, a annoncé qu’il avait accepté une nouvelle mission chez Kingspan Insulation. À compter du 1er avril, il occupera le poste de directeur général de Kingspan Insulation pour la région Afrique, Moyen-Orient, Asie-Pacifique. David Macdonald lui succède, il prendra ses fonctions le 1er avril 2022. David connait très bien l’industrie des matériaux du bâtiment, il a de nombreuses années d’expérience chez Kingspan et y a occupé diverses fonctions. En plus de son rôle de directeur général de Kingspan Insulation Continental Europe, il sera toujours responsable des produits de l’ensemble de la gamme Kingspan Unidek .  
Il y a 3 ans et 95 jours

Sika au chevet de la corniche Kennedy

La corniche Kennedy, qui longe le littoral de la rade de Marseille retrouvera en mai prochain, sa célèbre promenade, et notamment son banc long de 4 km, après 4 années de travaux de rénovation menés par le groupement d’entreprises conduit par GTM et Eiffage Génie Civil, mandaté par la métropole Aix-Marseille-Provence. Sur une longueur totale d’environ 1,7 km, l’opération a consisté à réhabiliter les dalles, les bancs, les parapets et les trottoirs de la corniche Kennedy. Les travaux de réparation et de renforcement permettront à la promenade de retrouver son aspect initial. Seul le profil du parapet, désormais en BFUHP (béton fibré à ultra hautes performances), a été légèrement modifié. L’un des enjeux était de sceller le parapet et les dalles, et de réaliser le jointement des éléments préfabriqués (banc, parapet…) de la corniche, offrant une vue imprenable sur la mer mais exposée à un environnement marin agressif. Pour garantir la longévité de l’ouvrage, le choix s’est porté sur deux solutions Sika, dont les volumes nécessaires affichent des chiffres records : 4 660 sacs, soit 116 tonnes, soit 2 km, de Sikagrout®, 234 ont été nécessaires pour sceller les parapets préfabriqués et le clavetage de dalles et 3 000 cartouches, soit 2 km, de SikaHyflex® , 160, de couleur beige, ont été utilisées à ce jour pour réaliser les joints d’étanchéité de tous les éléments préfabriqués. En outre, l’ouvrage en béton armé construit, dans les années 60, en encorbellement au-dessus de la mer avait fini par être particulièrement dégradé. Pour mener à bien certaines réparations des bétons, deux solutions Sika ont également été utilisées : le système Sikadur Combiflex®, et le Sika MonoTop® -410 R.
Il y a 3 ans et 96 jours

Colloque « Patrimoines et architecture : quels risques, quelles expériences en Europe ? »

Face aux menaces qui pèsent sur les patrimoines et l’architecture, des réflexions et des échanges sont nécessaires au niveau européen pour améliorer le niveau de connaissances, anticiper les différents types de risques et échanger sur les solutions à mettre en œuvre. Ces enjeux feront l’objet d’un colloque organisé les 24 et 25 mars à l’Institut national du patrimoine (INP), à Paris. A l’occasion de six tables rondes, qui réuniront des représentants d’institutions patrimoniales, de l’Union européenne, de la société civile, des experts, spécialistes et personnalités, seront ainsi abordées les différentes typologies de risques et menaces qui pèsent aujourd’hui sur le patrimoine, les musées, les archives et l’architecture européenne. Programme
Il y a 3 ans et 96 jours

Début de restauration du grand orgue symphonique de Notre-Dame de Paris

Les 8 000 tuyaux du grand orgue symphonique de Notre-Dame de Paris répartis en 115 jeux en font le plus grand instrument de France en nombre de jeux. Lors de l’incendie, il n’a pas été inquiété par les flammes et a reçu très peu d’eau au cours de l’intervention des pompiers. Néanmoins, il a été recouvert de poussières de plomb et certaines parties ont souffert des variations thermiques subies par la cathédrale depuis l’incendie, notamment lors de la canicule de juillet 2019. Il nécessite donc un nettoyage approfondi et une restauration, qui ne peuvent être effectués sur place. Il a donc été déposé du 3 août au 9 décembre 2020. Un appel d’offres a été publié le 1er avril 2021. Le groupement attributaire des travaux de restauration de l’instrument – l’atelier Quoirin, à Saint-Didier (Vaucluse), l’atelier Cattiaux-Chevron, à Liourdres (Corrèze) et la Manufacture Languedocienne de Grandes Orgues, à Lodève (Hérault) – a été désigné à l’été 2021. Réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et sous la maîtrise d’œuvre de Christian Lutz (mandataire) et Eric Brottier, organologues, techniciens-conseils agréés par le ministère de la Culture pour les orgues protégés au titre des monuments historiques, les travaux de nettoyage et de restauration du grand orgue ont débuté l’automne dernier pour lui permettre de résonner dans la cathédrale lors de sa réouverture au culte et à la visite en 2024. L’ensemble des éléments déposés, stocké dans des entrepôts spécialement aménagés par l’établissement public, a ainsi été peu à peu transféré et réparti entre les trois ateliers : à la Manufacture Languedocienne de Grandes Orgues, les 19 sommiers, préalablement décontaminés cet hiver par l’Atelier Quoirin,sont en train d’être restaurés. à l’atelier Cattiaux-Chevron, les travaux de décontamination et de révision de la console et des 8000 tuyaux, commencent, à l’atelier Quoirin qui, après avoir décontaminé les 19 sommiers, se chargera cet été de la pose des 850 électro-aimants qui permettront d’ouvrir les soupapes des sommiers (par lesquelles l’air alimentera les tuyaux et les fera sonner), ainsi que par la pose des 180 vérins pneumatiques qui actionneront les registres (planches trouées en bois). Concomitamment, dans la cathédrale, la décontamination du buffet du grand orgue, se termine. Il bénéficiera ensuite d’une restauration, qui débutera en avril et durera jusqu’à l’été. L’opération, sous la maîtrise d’œuvre de Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, sera réalisée par une restauratrice de peintures. La restauration des quatre grands soufflets se tiendra cet été. L’opération consiste à renouveler tous les joints d’étanchéité, confectionnés en peau de mouton et qu’il ne serait pas possible de décontaminer sans altérer leurs propriétés. Destinés à garantir une réserve suffisante d’air sous pression, quelle que soit la consommation qui en est faite suivant les registres tirés par l’organiste, ils devront être rigoureusement étanches. Pour que la colle chaude adhère bien, il faudra que le bois soit à une température supérieure à 20°C, de manière à ce qu’elle pénètre bien dans les pores et ne se fige pas trop vite. C’est pourquoi cette opération se fera durant les mois les plus chauds de l’été 2022. Dernière étape du chantier de restauration du grand orgue, dans la cathédrale, la restauration des tuyaux de façade, restés sur place car trop fragiles pour être transportés, aura ensuite lieu en octobre 2022. En 2023, à l’issue de sa restauration, le grand orgue sera remonté dans la cathédrale. Il sera alors harmonisé et accordé afin de lui permettre de résonner lors de sa réouverture au culte et à la visite, en 2024. L’opération, qui exige le silence le plus complet, sera effectuée de nuit.
Il y a 3 ans et 96 jours

4eme Congrès National de Sites & Cités remarquables de France

Les inscriptions pour le 4eme Congrès National de Sites & Cités remarquables de France sont ouvertes. Il aura lieu le 30 juin et 1er juillet 2022 à Dax et aura pour thème « Centres anciens : enjeux climatiques & écologiques » . Deux grandes plénières sont prévues, une autour de « la Loi Malraux, 60 ans et après ? » et l’autre sur les « Centres anciens, nouveau climat ». Sept ateliers sont programmés. https://congres.dax-tourisme.com/event/registration?eventid=3&langue=FR
Il y a 3 ans et 97 jours

Certifications RSE chez EQIOM

Les agences EQIOM Bétons d’Alsace, de Dijon, d’Île-de-France et du Nord Pas de Calais reçoivent la certification « Exemplarité », le niveau le plus élevé du label RSE décerné par l’UNICEM, tandis que les sites de Franche-Comté et de Lorraine conservent le même niveau d’excellence obtenu précédemment. Suite à une série d’audits externes, réalisée sur certains sites et dirigée par le CERIB sur chaque thématique de la charte (gouvernance, environnement, capital humain, ancrage territorial, relations avec les fournisseurs, clients et parties prenantes), EQIOM Bétons se distingue en tant que contributeur majeur de la transition environnementale du secteur. L’engagement RSE de l’agence Normandie vient d’être également salué par le niveau « Maturité ».
Il y a 3 ans et 97 jours

Configurateur de FDES pour les isolants

URSA lance son configurateur de FDES : BANKIZ. Cette nouvelle plateforme en ligne, disponible sur www.bankiz-fdes.fr, permet d’établir en quelques clics le profil environnemental, personnalisé et adapté, de chacun des produits de l’indusriel. En matière d’isolation, les FDES, disponibles sur la base INIES, sont établies à partir de données collectives ou liées à un produit en particulier. Elles n’apportent donc pas toujours les réponses attendues par le maître d’œuvre, dans le cadre de sa problématique spécifique. Ce nouvel outil permet d’associer la disponibilité des données environnementales des gammes d’isolants de la marque et l’adaptabilité de ces dernières à chaque projet. La plateforme web en accès libre, -permet de calculer et délivrer les profils environnementaux personnalisés des produits isolants en laine de verre ou polystyrène extrudé de toutes les gammes URSA, en 3 étapes : sélection du type de bâtiment et d’ouvrage à isoler, choix des paramètres pour trouver le meilleur produit répondant à sa demande en termes de résistance thermique, épaisseur, conductivité thermique, nature de l’isolant… Et, calcul du profil environnemental. Une fois ce calcul effectué, BANKIZ fournit le profil environnemental du ou des produit(s) utilisé(s), et la FDES et son attestation de vérification. Les profils environnementaux ainsi établis peuvent être directement exportés dans les logiciels ACV via la plateforme EDEC.  
Il y a 3 ans et 100 jours

Assises de la Forêts et du Bois : objectifs ambitieux et augmentation des aides

Le 16 mars 2022, Julien Denormandie et Bérangère Abba, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, ont clôturé les Assises de la Forêts et du Bois. Ces Assises ont été lancées en octobre 2021 à l’initiative du Premier ministre. L’objectif a été de faire converger les différentes stratégies et les intérêts de l’ensemble des acteurs autour d’une vision multifonctionnelle de la forêt, richesse de la France. Les Assises ont permis de réunir près de 480 participants via les quatre groupes de travail associant élus, représentants de la filière, scientifiques et principales ONG engagées sur le sujet. Les territoires de métropole et d’Outre-Mer ont participé aux travaux par des contributions des Commissions régionales de la Forêt et du Bois et du Comité consultatif des forêts d’Outre-Mer de l’Office national des forêts (ONF). Pour les membres du gouvernement, l’objectif est aujourd’hui pleinement atteint avec des avancées concrètes pour la pérennité des forêts et le développement de la filière bois-forêt et bois-construction. Quatres piliers ont été définis : relever le défi de la connaissance pour dresser un état détaillé de la forêt, suivre et anticiper ses évolutions, et accompagner les propriétaires forestiers dans leurs choix face au changement climatique ; poursuivre et pérenniser les financements dédiés au renouvellement de forêts plus résilientes et riches de biodiversité ; investir massivement pour assurer l’innovation et la compétitivité de la filière industrielle bois (plus de 400 millions d’euros nouvellement mobilisés avec France 2030 pour développer une industrie du bois souveraine) et expérimenter des nouvelles formes de dialogue national et territorial pour la conduite des politiques forestières et pérenniser la dynamique des Assises. Soutenir les maillons industriels de la filière Face aux besoins croissants liés à la construction bas-carbone, il est indispensable de disposer d’un outil industriel plus structuré et capable de mieux valoriser la ressource disponible au plan national. Face à l’importation massive de produits transformés à partir du bois, parfois même de bois français, il existe un véritable enjeu à renforcer le circuit court, en augmentant la part de produits issus de nos massifs forestiers et transformés sur le territoire national. 400 millions d’euros sont déployés dès le mois de mars 2022. Lancé en juillet 2021, l’appel à projets « Industrialisation des produits et systèmes constructifs bois et biosourcés » est renforcé de 180 millions d’euros, il s’inscrit dans le cadre du PIA 4, pour la stratégie d’accélération « Ville Durable et Bâtiments innovants » dont un des objectifs est de soutenir la massification de la construction et de la rénovation bois et d’anticiper une montée en charge de la construction bois et biosourcée avec la mise en œuvre de la RE2020. Cet appel à projets soutient des entreprises innovantes et mobilisées dans la valorisation industrielle du bois-construction. Il a déjà présenté en novembre 2021 les 10 premiers lauréats pour un montant global de près de 16 millions d’euros dont le projet « BLC » de l’entreprise MANUBOIS, située aux Grandes Ventes (76) qui a d’ores et déjà bénéficié du dispositif pour la création d’une unité de production industrielle de poteaux et poutres en bois lamellé collé valorisant les grumes de hêtres locales et de basses qualités pour le marché en France pour 1,6 M€. Le projet « CLT INNOVANT » de l’entreprise Schilliger Bois, située à Volgelsheim (68) pour la production d’une ligne de Bois lamellé croisé (CLT) a bénéficié de 1,8 M€. Ces investissements permettront également d’aider les entreprises à développer les outils en termes de numérisation, d’organisation de la chaine d’approvisionnement, et de modernisation des équipements pour favoriser notamment le développement des relations contractuelles entre les acteurs de la filière (mesurage fiabilisé, données interopérables, informatique embarquée pour optimisation logistique…).
Il y a 3 ans et 100 jours

Lidl ouvre son premier supermarché 100% bois

Lidl vient d’ouvrir dans le centre-ville d’Épinal son premier supermarché 100% bois, premier supermarché du pays labellisé BOIS DE FRANCE. Fruit d’un partenariat entre Lidl, CBI et Arbonis, la structure du bâtiment, murs et charpente, a été réalisée avec 460 m3 de sapin et épicéa, issus de deux massifs forestiers de proximité : le Jura et surtout les Vosges. 5 m3 de bardage en douglas français ont complété l’ensemble. L’utilisation de ce volume de bois correspond à 360 tonnes de CO2 captés par les arbres lors de leur croissance, grâce à la photosynthèse, et 100 tonnes de carbone stockées durablement dans ce bâtiment. Ce projet s’articule autour de la déconstruction d’une ancienne imprimerie et s’inscrit dans une séquence “Eviter Réduire Compenser” en privilégiant de s’implanter sur un site à requalifier et déjà artificialisé. Des aménagements paysagers viennent améliorer l’état existant, et quelques 6 000 tonnes de matériaux issus de la démolition ont également été réutilisés directement in situ pour construite la plateforme et les voiries du supermarché : un enjeu important en termes de réemploi, d’économie circulaire et de préservation des ressources. Le projet fait également la part belle aux énergies renouvelables – la toiture est équipée de 900 m2 de panneaux photovoltaïques – et à la mobilité douce avec ses points de charge pour véhicules et vélos électriques. Surnommée “La Wood Valley”, la région est un berceau de la filière bois grâce à la compétitivité de son capital bois remarquable, la représentation de tous les métiers dédiés de la filière et autant de laboratoires, centres de recherches et de développement. Du 6 au 8 avril 2022, Lidl sera présent aux côtés d’Arbonis au Forum International Bois Construction à Épinal et Nancy.
Il y a 3 ans et 102 jours

Harmonie entre un bâtiment contemporain et un bâtiment ancien

Situé au cœur de la ZAC de l’industrie dans le 9ème arrondissement de Lyon, le bâtiment « HIGH FIVE » est une création architecturale sans nulle autre pareille, qui associe la rénovation du bâtiment datant de 1882 et l’intégration d’une nouvelle construction à l’architecture moderne et discrète. Signé par l’agence d’architecture SOHO ATLAS IN FINE, cet ensemble immobilier de 3000m2 s’inscrit parfaitement dans les tendances architecturales et sociétales actuelles avec le besoin de créer des espaces de travail, de commerce et de vie au quotidien. Son emplacement privilégié ouvre les futurs occupants sur un parc situé au premier plan, sur les bords de Saône dans son prolongement et sur des immeubles de logements et de commerces à proximité. Selon Patrick Miton, président de l’agence SOHO, « Avant on concentrait les bureaux, c’est à dire les mêmes besoins, dans des zones de ségrégations spatiales, à l’image des gratte-ciel aux Etats-Unis, traduisant un véritable pragmatisme exacerbé. On était dans une conception architecturale mono pragmatique, alors qu’aujourd’hui la tendance s’oriente de plus en plus vers la mixité ». HIGH FIVE, une véritable passerelle entre le passé et le futur « Comment coller un bâtiment contemporain contre un bâtiment ancien en respectant celui-ci et en les faisant dialoguer entre eux », tel était le pari architectural auquel l’agence SOHO a dû répondre. Le projet consistait à faire coexister les valeurs patrimoniales avec celles d’une architecture moderne et affirmée pour donner vie à un seul et unique ensemble immobilier cohérent et parfaitement intégré dans son environnement. Pour y répondre, l’agence a créé un espace tampon entre le passé et le futur qui se matérialise par une rue intérieure distributive recouverte d’une verrière CW50 de la gamme Reynaers Aluminium, profitant ainsi des apports énergétiques et lumineux naturels. En fonction du moment de la journée et du rayonnement du soleil, l’espace intérieur de la rue est magnifié par les reflets dorés, plus ou moins marqués, des pierres de la construction traditionnelle. HIGH FIVE, moderniser sans trahir l’histoire Successivement utilisé comme brasserie, puis comme atelier de filature et enfin comme atelier d’artiste, l’exigence était totale quant à la conservation de l’esthétique du bâtiment existant. Sans être classé au patrimoine architectural, le projet a été réalisé en tenant compte des exigences des architectes des bâtiments de France. La partie ancienne a été entièrement rénovée dans les moindres détails tout en conservant l’architecture traditionnelle. L’agence SOHO a fait le choix des fenêtres en aluminium TS68 à ouvrants visibles permettant de s’adapter aux encadrements cintrés ou droits des ouvertures existantes. Pour faciliter et sécuriser les espaces de travail entre le bâtiment historique et la nouvelle construction attenante, les portes CD68 de Reynaers Aluminium font la jonction de part et d’autre de la rue intérieure. « Le nouveau bâtiment à l’architecture prismatique s’est voulue simple dans son volume. Cette nouvelle peau, vient exprimer une sorte d’amabilité avec le bâtiment ancien » explique Patrick Miton. Ce parti pris se voit renforcé par l’intégration de systèmes de type « shadow box » dans la façade mur rideau laissant apparaître une finition intérieure tôlée rappelant la couleur dorée des pierres du mur d’origine. « Cette technique permet de travailler les façades extérieures tout en offrant une esthétique vibratoire et aléatoire subtile entre les surfaces pleines et vitrées » conclût Patrick Miton. Une façade mur rideau « cadre » spécifique pour habiller la partie neuve La réussite de ce projet tient en partie au travail réalisé très amont entre les différents intervenants, maitre d’ouvrage, maitre d’œuvre, façadier et gammiste aluminium. « Un projet comme celui-ci demande une mobilisation rapide des équipes afin de respecter toutes les exigences techniques et esthétiques. Dès la phase de conception, on a pu apprécier le travail collaboratif dans la prise en compte de tous les détails et dans la réalisation des plans d’exécution ; éléments indispensables pour coller au plus près à l’image du projet architectural souhaitée » souligne Patrick Miton. Une attention particulière a été portée à la conception et à la mise en œuvre de la façade qui habille la partie neuve du bâtiment. La grille mur rideau aux trames soulignées et étroites a permis de répondre aux exigences esthétiques souhaitées et à un maximum de souplesse dans les aménagements intérieurs. « Dans un bâtiment prévu en blanc, comme « High Five », on ne connait pas à l’avance l’utilisation définitive des espaces ; cette contrainte a permis de concevoir un bâtiment au caractère affirmé, tout en offrant au futur occupant une vraie liberté dans la réalisation de bureaux fermés, de salles de réunions et/ou de larges espaces de travail ouverts » se félicite Patrick Miton. La façade grille, de type « cadre », a été réalisée sur la base du système à ouvrant caché TS68 HV. Pour répondre aux exigences économiques et esthétiques du projet, la création de profilés spécifiques s’est avérée indispensable. « Le principe technique a permis d’optimiser au maximum les étapes de la fabrication de menuiseries vitrées prêtes à poser et de réduire considérablement les temps de transport et d’intervention sur le chantier » poursuit Benjamin Marin, chargé d’affaires Reynaers Aluminium dans la région sud-est. D’un point vue esthétique, la solution a permis de répondre à l’exigence d’une façade sans rupture visuelle, au vitrage affleurant les parties fixes et ouvrants en aluminium. Le choix s’est porté sur des menuiseries thermolaquées au coloris gris anthracite rappelant la tonalité du vitrage utilisé. Quand un vitrage n’est pas éclairé de l’intérieur, il prend une couleur grise sombre, légèrement anthracite. Solutions techniques : Fenêtre à ouvrant visible Thermo System 68 Fenêtre à ouvrant caché Thermo System 68 HV Verrière Curtain Wall 50 Développement spécifique pour façade mur rideau cadre sur base Thermo System 68 HV Stores californiens (lames d’occultation verticales) Agence d’architecture : Agence SOHO ATLAS IN FINE (Lyon) Façadier entreprise de menuiseries : société GAUTHIER (43370 Cussac-sur-Loire)
Il y a 3 ans et 102 jours

Un lycée en bois paré de céramique

Implanté au pied de la colline de Gignac dans la vallée de l’Hérault, le lycée Simone Veil reprend les dominantes de ce paysage rural, camaïeux de bleus et de verts des vignes, et des premiers reliefs du massif du Haut-Languedoc en toile de fond. Pour réaliser un bâtiment biosourcé et respecter un délai de chantier très court, l’agence Hellin-Sebbag a choisi le bois pour la structure des bâtiments : poteaux en bois massif, poutres et planchers en CLT d’épicéa, murs à ossatures bois. Les façades ont été revêtues de terre cuite vernissée pour sa pérennité, son inertie et sa facilité d’entretien. Le bois est aussi présent à l’intérieur : parois des circulations habillées de panneaux de bouleau et, pour le Centre de Documentation et le restaurant, plafonds acoustiques aux lames ondulantes. 
Des panneaux photovoltaïques recouvrent les toits des deux bâtiments d’enseignement et de l’internat tandis qu’une verrière photovoltaïque, placée en surélévation du bâtiment d’entrée, rappelle aux usagers et aux visiteurs que cet ouvrage est à énergie positive en partie grâce aux énergies renouvelables. L’agence Hellin-Sebbag a conçu une organisation lisible autour d’une grande cour, avec les deux bâtiments d’enseignement en R+2 orientés nord-sud et le centre de documentation et restaurant – orientés est-ouest. Les toitures des bâtiments les plus bas sont des jardins soulevés en courbe douce telles des collines, comme si le sol naturel remontait sur les toits pour les modeler en formes libres et offrir au lycée un « cœur vert ». Maître d’ouvrage : REGION OCCITANIE Pyrénées-Méditerranée Mandataire : ARAC Occitanie Architectes : HELLIN-SEBBAG Architectes Associés (Montpellier-Paris) Bureaux d’Etudes Techniques : BET Structure TERRELL (Toulouse), BET Fluides ADRET (La Seyne-sur-Mer), Economiste EGIS Bâtiments Sud-Ouest (Montpellier), BET VRD UNDERGROUND Ingenierie (Montpellier), Cuisiniste INGECOR (Montpellier), Paysagiste GUILLEMET (Salon-de-Provence), OPC ARTEBA (Montpellier) Surface de planchers : 14 514 m2 sur une assiette foncière de 5,35 ha Effectifs : 1100 lycéens Photo : Jean-Pierre PORCHER
Il y a 3 ans et 102 jours

Edilteco propose de capturer le CO2 dans le béton

Edilteco® Group a conclu un partenariat de distributeur exclusif avec la société de technologie d’élimination du carbone « CarbonCure Technologies » pour la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et la Hollande. Ce partenariat va permettre à Edilteco® Group d’offrir à ses clients des solutions innovantes et éprouvées pour la réduction de leur empreinte carbone dans la construction. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. CarbonCure injecte du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium). Ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange. Photo : © CarbonCure
Il y a 3 ans et 103 jours

Découverte d’importants vestiges archéologiques à la croisée du transept de Notre-Dame de Paris

L’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris (EPRNDP), maître d’ouvrage du chantier, a diligenté une opération de fouilles archéologiques préventives qui a permis la mise au jour de fragments de l’ancien jubé et révèle un sarcophage en plomb datant probablement du XIVe siècle. En amont du montage de l’échafaudage nécessaire aux travaux de reconstruction de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris, une fouille d’archéologie préventive a été prescrite par la DRAC Île-de-France au niveau de la croisée du transept de la cathédrale. La fouille, qui a démarré le 2 février 2022, est menée par l’INRAP. Bien que déjà entamé par les travaux d’Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle, et notamment par les carneaux de chauffage en brique mis à nu dans le cadre de la fouille, le sol de la croisée du transept a révélé des vestiges d’une qualité scientifique remarquable. L’ensemble de l’emprise est recouvert par un radier empierré, daté au plus tard du XVIIIe siècle. Il comprend de nombreuses sépultures et repose sur des niveaux d’occupation datés du XIVe siècle, lesquels sont installés sur des sols pouvant remonter au début du XIIIe siècle. Parmi les sépultures mises au jour, un sarcophage anthropomorphe en plomb intégralement conservé a été dégagé. La première analyse du mobilier contenu dans le niveau de remblais le surmontant pourrait conduire à dater cette inhumation au plus tard du XIVe siècle. Au regard des caractéristiques et de la localisation du sarcophage, l’hypothèse d’une sépulture d’un haut dignitaire semble probable. Cette opération a également mis en évidence, immédiatement sous le niveau de dallage actuel de la cathédrale, l’existence d’une fosse dans laquelle ont été enfouis des éléments sculptés polychromes identifiés comme appartenant à l’ancien jubé de Notre-Dame, construit vers 1230 et détruit au début du XVIIIe siècle. Lors de ses travaux au milieu du XIXe siècle, Viollet-le-Duc avait retrouvé d’autres fragments appartenant à ce jubé, aujourd’hui exposés au musée du Louvre. Il s’agit donc d’une découverte du plus grand intérêt, susceptible d’apporter des données nouvelles sur ce jubé et sur la qualité de son décor peint. Photo : Denis Gliksman, Inrap/EPRNDP
Il y a 3 ans et 103 jours

L’École du Louvre se dote de nouveaux espaces

L’École du Louvre a inauguré le 11 mars 2022 un ambitieux projet architectural (une bibliothèque, un centre de recherche et des lieux de vie) porté par Claire Barbillon, directrice de l’École du Louvre et rendu possible grâce au mécénat d’exception de Majid Boustany, président de la Francis Bacon MB Art Foundation. Il s’agit du plus important soutien jamais alloué à un établissement d’enseignement du ministère de la Culture. Ce projet architectural de près de 1300m2 est porté par l’architecte Heleen Hart (agence d’architecture HBAAT – Grand Prix du Jury d’Architecture 2021). Il répond à des besoins liés à la croissance même de l’École, aux évolutions pédagogiques et aux transformations des pratiques étudiantes. Éclatée dans diverses parties du palais et externalisée pour certaines parties jusqu’en 1993, l’École du Louvre s’est vue attribuer un espace d’environ 9000m2 dans l’aile de Flore du Palais du Louvre, aménagée à partir de 1997 par l’architecte Antoine Stinco et entièrement livrés au début de l’année 2000. Certains espaces nécessitaient d’être réaménagés afin d’adapter le fonctionnement de la bibliothèque en lien avec les nouvelles pratiques, de créer un centre de recherche qui pourra accueillir une communauté de chercheurs, qu’ils soient permanents ou temporaires, d’améliorer l’installation des services informatique et documentaire de l’École du Louvre et de réaménager la cafétéria et ses abords immédiats. En lui restituant l’intégralité de la galerie, la jauge de la salle de lecture de la bibliothèque a été fortement augmentée, pour passer de 101 places, à 156 places dont 74 collectives pour permettre un travail en petits groupes. Les magasins ont été transformés pour permettre un libre accès à l’ensemble des livres. La réorganisation des espaces a également permis la création de nouveaux lieux : une grande salle de formation ainsi qu’un centre de recherche. Le pôle informatique et documentaire, situé à l’entresol, a été réorganisé dans sa distribution, au regard de l’évolution des besoins. La cafétéria, constamment saturée pendant les périodes de cours, est étendue en profitant de l’adjonction d’un bureau, et propose une nouvelle esthétique en lien avec les interventions de la bibliothèque. Photo : Bibliothèque de l‘école du Louvre Witness VIII (premier plan) et Witness VII (arrière-plan), 2021 ©Antony Gormley Photo © Majid Boustany
Il y a 3 ans et 103 jours

Annonce des 18 sites emblématiques de la Mission Patrimoine 2022

Les 18 sites emblématiques des régions de métropole et d’outre-mer de la Mission Patrimoine ont été dévoilés. La Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, donne une nouvelle vie à des sites patrimoniaux, les projets dits emblématiques profitent d’une aide importante. Depuis son lancement, 645 sites, dont 90 projets emblématiques, ont pu bénéficier de la Mission Patrimoine et plus de la moitié (363) sont d’ores et déjà sauvés ou sur le point de l’être : 156 sont terminés et 207 chantiers sont en cours.` Voir les 18 sites…
Il y a 3 ans et 103 jours

Pérenniser la Maison d’Adam à Angers

Édifice incontournable du patrimoine de la ville d’Angers, la Maison d’Adam est considérée comme un chef d’œuvre de la charpenterie de la fin du Moyen-Âge en France. Après avoir constaté des défauts d’étanchéité sur la couverture et les menuiseries, la Soclova, bailleur emphytéotique depuis 1994, a pris conseil auprès de la Drac Pays de La Loire. Une phase de travaux qui durera 18 mois débutera en septembre prochain. Elle sera supervisée par Gabriel Turquet de Beauregard, architecte des Bâtiments de France. La conduite des travaux a été confiée par la SOCLOVA au groupement d’architectes ARCHITRAV / François Terrien. Grâce à une collaboration efficace entre cette équipe et les services de l’État, les travaux de réhabilitation permettront de garantir à la fois le respect du monument historique et de le doter de performances énergétiques aux normes. L’esthétique de la Maison d’Adam sera légèrement remaniée afin de protéger l’édifice et de le pérenniser. Concrètement, un clairis d’ardoises sera posé sur la pointe de pignon de la façade place Sainte-Croix afin de protéger le bâtiment des intempéries. La restauration est soutenue à hauteur de 614 296 € (soit environ 32%) par l’État grâce au plan France Relance.
Il y a 3 ans et 105 jours

La FFB demande au gouvernement des mesures d’urgence

Alors que la crise sanitaire a déclenché une crise des matériaux de construction, la guerre en Ukraine renforce dramatiquement les risques de pénuries et d’inflation de l’ensemble des coûts de production. La FFB demande d’urgence, aux pouvoirs publics, une mesure transitoire de baisse du taux de TVA sur les carburants ; un gel des prix de l’énergie et des carburants ; la prise en charge intégrale de l’activité partielle qui découlerait de pénuries ; dans les marchés publics, la prise en compte systématique des demandes d’indemnisation, d’avenant au marché, de non application des pénalités de retard ; la mise en œuvre de la théorie de l’imprévision tant dans les marchés publics que dans les marchés privés en vue d’imposer une renégociation des prix aussi longtemps que durera le conflit.
Il y a 3 ans et 109 jours

Un manifeste commun pour le patrimoine

Le G7 Patrimoine réunit les 7 grandes associations du patrimoine, reconnues d’utilité publique et agréées au titre de l’environnement. Poursuivant chacune un objet large, elles sont unies par une même vision du développement durable et de la valeur éducative du patrimoine. À l’occasion des élections présidentielles de 2022, elles publient un manifeste commun dont les revendications précises pourraient permettre aux différents candidats d’appréhender les principaux enjeux patrimoniaux des cinq prochaines années. Renouveler la gouvernance du patrimoine Engagement n° 1 : Une protection renforcée La protection du patrimoine recevra une reconnaissance constitutionnelle, comme en Italie. La Charte de l’Environnement, déclinée dans une loi organique du patrimoine, en sera le modèle. La priorité attachée à la protection du patrimoine sera garantie par une loi-programme. Les architectes des bâtiments de France retrouveront le pouvoir d’autorisation qui était le leur avant l’intervention de la loi ELAN. Engagement n° 2 : Une société civile mieux associée Redonner vie aux consultations de la société civile d’une manière générale, ratifier sans délai la Convention de Faro, renforcer l’indépendance des commissions départementales de la nature, des paysages et des sites prouveront la volonté réelle d’associer la société civile. Engagement n° 3 : Des droits de recours pleinement restaurés Quelle que soit la date de leur création, les associations doivent pouvoir agir en justice pour défendre le patrimoine. Ecorné par des restrictions récentes, ce droit fondamental sera restauré et renforcé par l’institution d’un référé protection du patrimoine, sur le modèle du référé-liberté. Assurer la protection effective du patrimoine Engagement n° 4 : Un moratoire national de l’éolien pendant 2 ans La transition écologique qui s’impose à tous ne peut se faire contre les populations. Répondant aux votes de nombreuses collectivités, un moratoire national de l’éolien d’une durée de deux ans sera décrété. Il permettra de refonder la transition écologique sur des bases transparentes. Nulle installation ne pourra être décidée en passant outre l’avis majoritaire des populations et de leurs élus. Sur terre, la distance minimale des installations aux habitations sera égale à 10 fois leur hauteur ; l’avis des ABF et des inspecteurs des sites s’imposera pour toute installation projetée dans un rayon de 10 kms autour d’un monument ou d’un site protégé. En mer, l’avis rendu en juin 2021 par la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages servira de guide aux futures installations1 : ainsi, l’éolien flottant à grande distance sera privilégié. Le bilan économique des installations en projet intégrera tous les coûts ainsi que l’impact sur le bien- être des populations. Les subventions au prix d’achat du kWh éolien seront supprimées pour toutes les installations. Le contentieux éolien sera désormais soumis aux règles de droit commun. Engagement n° 5 : La reconnaissance de la valeur du patrimoine de proximité Insuffisamment reconnu en dépit de sa richesse, le patrimoine de proximité sera inventorié, en vue d’être labellisé puis protégé autant que de besoin. Les communes et les intercommunalités auront l’obligation de le répertorier dans les documents d’urbanisme (PLU et PLUI). En matière de logement, le réemploi et la restauration de ce patrimoine seront privilégiés. Engagement n° 6 : Priorité à l’éducation et à la formation L’éducation au patrimoine bâti et paysager dans chaque école donnera une leçon d’histoire concrète et favorisera l’insertion de la jeunesse ainsi que la citoyenneté. Dans les programmes scolaires, les actions d’éducation au patrimoine seront systématisées. Dans les classes primaires, une demi-journée par mois sera consacrée à découvrir le patrimoine de proximité. Les collaborations entre culture et éducation seront renforcées. 10 % des lycées professionnels, à comparer à 3 % actuellement, proposeront une formation à la restauration du bâti ancien. Protéger le patrimoine dans la durée Engagement n° 7 : Stabiliser les moyens budgétaires sur le temps long Entretenir régulièrement le patrimoine est la meilleure manière de le préserver : les bonnes dépenses d’entretien éviteront demain de coûteux sauvetages. L’entretien sera une priorité durable au sein d’une enveloppe budgétaire globale, consolidée au niveau actuel. La part du patrimoine monumental privé dans les crédits de restauration sera portée à 20 %. Pérennisé, le Loto du Patrimoine privilégiera le patrimoine rural. L’assistance à maîtrise d’ouvrage sera généralisée. Engagement n° 8 : Accompagner la transition énergétique du patrimoine ancien Plus vite encore que les ravages du temps, une rénovation thermique inadaptée peut saper le patrimoine ancien. Respecter les matériaux anciens, former les accompagnateurs rénovation au bâti ancien, doter les DRAC de référents transition énergétique, mobiliser des moyens dédiés éviteront cette erreur en servant pleinement la cause du développement durable. Engagement n°9 : Conforter le modèle économique du patrimoine protégé Une révision des valeurs locatives, aux effets mal évalués, pourrait ruiner les efforts d’une fiscalité des monuments historiques qui a fait ses preuves par sa pérennité : les taux esquissés pour 2026, déconnectés de la réalité économique, devront être abaissés. La protection du patrimoine mobilier sera mieux assurée tandis que la notion d’ouverture au public s’adaptera aux pratiques actuelles. De nouvelles incitations faciliteront la transmission et la sauvegarde des monuments historiques.     Les associations qui composent le G7 Patrimoine : La Demeure Historique. Association nationale fondée en 1924, reconnue d’utilité publique en 1965. Comptant 3 000 adhérents, propriétaires gestionnaires, elle se consacre à la sauvegarde du patrimoine historique privé. Les 3 000 monuments et jardins protégés qu’elle accompagne et conseille accueillent chaque année 9 millions de visiteurs. Maisons paysannes de France. Association nationale créée en 1965, reconnue d’utilité publique en 1985. Comptant 7 000 adhérents, elle œuvre à la préservation du patrimoine culturel rural et des paysages ruraux en accompagnant, par le partage de son savoir-faire, la restauration du bâti ancien13 non protégé. Son centre de formation au bâti ancien, certifié qualiopi, propose un programme adaptable à la demande des acteurs du patrimoine. Patrimoine-Environnement. Fédération nationale née en 2013 de la fusion de la Ligue urbaine et rurale (1928) et de la FNASSEM (1967). Reconnue d’utilité publique en 201314 et agréée pour la protection de l’environnement. Regroupant 200 associations et 600 membres, elle représente 40 000 adhérents indirects (hors membres du G7). Elle se consacre à la défense juridique du patrimoine et à la sauvegarde du patrimoine de proximité. Sauvegarde de l’Art français. Née en 1921 sous forme d’association nationale, reconnue d’utilité publique en 1925 et transformée en fondation en 2019, elle se consacre à la sauvegarde du patrimoine religieux (églises et chapelles rurales notamment) ainsi qu’à la restauration des œuvres d’art du patrimoine français. Sites & Monuments (SPPEF). Association nationale créée en 1901, reconnue d’utilité publique en 1936 et agréée pour la protection de l’environnement. Elle mène devant les tribunaux, les enceintes politiques et médiatiques le combat pour la préservation du patrimoine naturel, bâti et mobilier. Union Rempart. Union nationale d’associations locales et régionales. Créée en 1966, reconnue d’utilité publique en 1982. Réunissant près de 200 associations, 10 000 citoyens engagés, 4 000 bénévoles et 20 000 jeunes scolaires, elle promeut la sauvegarde et la transmission du patrimoine par l’éducation populaire. VMF Patrimoine (Vieilles Maisons Françaises). Association nationale fondée en 1958, reconnue d’utilité publique en 1961. Comptant 17 000 adhérents propriétaires ou passionnés, elle se mobilise pour faire connaître, sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine bâti et paysager.
Il y a 3 ans et 109 jours

En Charente, incroyable découverte d’une vaste grotte sépulcrale

La découverte fortuite d’un réseau souterrain menant à une impressionnante cavité occupée à l’âge du Bronze (2 200/800 av. J.C.), révèle l’existence d’une des plus vastes grottes sépulcrales connues à ce jour en France. Cumulant plus d’un kilomètre linéaire de galeries sous presque vingt mètres de profondeur, cette découverte baptisée « Réseau de la Licorne » par ses inventeurs revêt un caractère exceptionnel tant par sa richesse archéologique que par son état de conservation (traces de pas ; nombreuses céramiques dont plusieurs dizaines intactes : bols, vases, pots, assiettes… ; restes humains et animaux…). Il présente un potentiel scientifique remarquable, encore à déterminer mais probablement sous-estimé à ce jour, pour la documentation et la connaissance des traditions funéraires de l’âge du Bronze. La très grande dimension du site de la Licorne et sa fréquentation durant plus d’un millénaire suggèrent un contexte archéologique complexe dont l’étude représente, pour les années à venir, un défi scientifique. Découverte en février 2021 par des spéléologues, lors de travaux de voirie sur la commune déléguée de Saint-Projet-Saint-Constant (La Rochefoucauld-en-Angoumois) en Charente, une première expertise est diligentée début avril 2021 par le Service régional de l’Archéologie (SRA) de la Drac de Nouvelle-Aquitaine. Une fois authentifiée, cette découverte est baptisée « Réseau de la Licorne » par les membres de l’Association de recherches spéléologiques de La Rochefoucauld (ARS-LR), ses découvreurs. Les premières constatations confirment l’importance de la découverte et sa très probable datation à l’âge du Bronze. Une seconde expertise réunissant des protohistoriens s’est déroulée en juin 2021 pour documenter l’impressionnant contenu archéologique découvert et confirmer sa datation. L’implication et l’expertise des services de l’Etat dans la conservation de ce patrimoine archéologique, en lien avec les acteurs concernés, ont joué un rôle primordial. La priorité pour le ministère de la Culture est de préserver ce site exceptionnel, d’une très grande fragilité. Cela suppose de comprendre les conditions environnementales qui ont permis la conservation de ce site vieux de 3 à 4 millénaires, afin d’être capables de les maintenir. Photo : J. Primault – Drac Nouvelle-Aquitaine