Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie CSTB

 Comment savoir si le bâtiment construit il y a quelques années selon un cahier des charges offre toujours à ceux qu'il héberge ce qu'ils en attendent ? Comment faire du patrimoine immobilier un levier de productivité des organisations ? Le CSTB et ICF ont mis au point [...] 

  Une galerie d'essai, représentant un projet de tunnel ferroviaire à échelle 30%, a été construite sur le site du CSTB à Marne-la-Vallée.

 L'incendie du tunnel sous le Mont-Blanc, puis celui du Tauern en Autriche ont conduit les autorités françaises à accélérer le processus - déjà engagé - de renforcement de la sécurité des tunnels routiers. La nouvelle réglementation définit des mesures spécifiques pour assurer la sécurité des usagers et des services de secours. Sont concernés, notamment, le génie civil et les équipements de sécurité. De nouvelles exigences de résistance au feu s'appliquent aux structures concernées par la sécurité des usagers, des pompiers et des personnes présentes dans les constructions voisines du tunnel. Absentes dans la réglementation précédente, ces spécifications font désormais partie des exigences de conception des projets de tunnel. Pour les tunnels en exploitation ou déjà construits, les maîtres d'ouvrage sont amenés à effectuer un diagnostic des structures et à identifier les moyens de remettre à niveau ou les mesures compensatoires permettant d'apporter un niveau de sécurité équivalent.

 Structures, menuiseries, composants d'enveloppe, chauffage, sanitaires, canalisations? Les matériaux composites à matrice polymère et à renfort textiles carbone ou verre ont désormais une place reconnue dans le secteur de la construction. Ainsi, les entreprises ont de plus en plus recours aux résines d'injection pour la reprise des fers à béton. Encore faut-il connaître le comportement au feu de ces résines. Le CSTB a mis au point une méthode d'évaluation de la résistance au feu des résines d'injection pour reprise des fers à béton. Elle repose sur une approche mixte s'appuyant sur des essais spécifiques et une modélisation numérique.

  Pour qu'un fabricant puisse mettre son produit de construction sur le marché européen, il doit désormais prouver, via le marquage CE, que son produit est apte à l'usage et qu'il respecte les six exigences essentielles prévues par la directive Produits de construction (DPC). Quel est le dispositif européen harmonisé en matière de comportement au feu des produits? Où en est l'adaptation de la réglementation française pour respecter ce dispositif ? Réponses.

 Matériau traditionnel, le béton est l'objet de nombreuses innovations : béton hautes à performances, béton auto-plaçant, béton renforcé de fibres voient le jour. Mais ces nouvelles générations présentent des risques d'écaillage et d'éclatement sous l'effet des hautes températures qui peuvent mettre en péril la stabilité au feu des structures.

 L'ingénierie de la sécurité incendie permet d'adapter les mesures de prévention à appliquer en fonction des constructions, des matériaux considérés et des feux rencontrés. Elle fait l'objet d'un projet national, le ??PN ISI??, en phase avec la normalisation européenne.

 La mise en action des systèmes de sécurité incendie répond à des normes et à des protocoles bien établis. Avec, pour chaque construction considérée, trois niveaux d'intervention : compartimentage, désenfumage et gestion des alarmes.

 Les fumées sont la principale cause des décès liés aux incendies. Différentes mesures sont prises pour protéger les personnes contre les effets des fumées pendant leur évacuation : systèmes de détection et d’alarme, issues de secours, systèmes de désenfumage… Elles font l’objet de réglementations dont l’une d’entre elles, relative aux établissements recevant du public (ERP), a été modifiée récemment (cf arrêté du 22 mars 2004 publié au Journal Officiel du 1er avril 2004).

 Des détecteurs de fumées aux dispositifs actionnés de sécurité, les "SSI" ? Systèmes de Sécurité Incendie - se composent d'une suite de dispositifs high-tech, indissociables les uns des autres.

 Les fumées sont la principale cause de décès lors d'incendies. Les dangers du feu sur les personnes, les ouvrages et l'environnement représentent donc une préoccupation majeure des acteurs de la construction.

 L’incendie du tunnel sous le Mont-Blanc, puis celui du Tauern en Autriche ont conduit les autorités françaises à accélérer le processus - déjà engagé - de renforcement de la sécurité des tunnels routiers. De nouvelles exigences de résistance au feu s’appliquent aux structures et aux équipements de sécurité.

 Le CSTB sera bientôt équipé d'un nouvel équipement, Vulcain, capable de tester des éléments de grande dimension.

 Alain Maugard, président du Centre scientifique et technique du bâtiment, s'exprime sur le développement durable, l'innovation, la conception des bâtiments et l'Europe de la construction.

 L’Arche de la Défense, La Grande Bibliothèque de France, le Viaduc de Millau, le pont d’Assouan et même le TGV : ils sont tous là, alignés les uns à côté des autres ! Impossible ? Non, pas au CSTB de Nantes où une cinquantaine de personnes - menuisiers, mécaniciens, techniciens ou ingénieurs - travaillent, assemblant, testant, calculant et faisant souffler sur ces maquettes le vent de la vie !

 Le Salon international des technologies et protection de l'environnement se tient à Pékin du 7 au 10 juin 2005

 La Chine est confrontée à une très forte urbanisation. Problème que l'Europe a bien connu durant les années de reconstruction… Aussi, les autorités chinoises souhaitent-elles avoir connaissance des expériences étrangères pour transposer les meilleurs concepts et technologies et inciter l'industrie de la construction à adopter une démarche de haute qualité environnementale.

 Le réseau RSEIN (Recherche Santé Environnement Intérieur), en partenariat avec l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, organise, grâce à un financement de l'ADEME, une journée scientifique sur le thème de la "qualité de l'air intérieur dans les écoles"

 Quatre agences d’architecture en France disposent aujourd'hui de la certification MPRO® Architecte (Management de Processus de Réalisations Opérationnels), basée sur le respect d’exigences requises pour maîtriser les activités d’une agence et les risques associés : coût, qualité technique de l’ouvrage, respect des délais. Les deux dernières en date sont celles de Denis Wendling (en octobre 2004) et celle d'Alain Masson et Jean Yves Dorosz, Atelier d’Architecture AdA (en janvier 2005). Pourquoi avoir initié une telle démarche de certification ? Quels bénéfices en retirent-ils ? Réponses des intéressés.

 Véritable autorisation de mise sur le marché, le marquage CE des produits de construction est du domaine réglementaire. Mais est-il suffisant dans une économie où la concurrence est reine ? Peut-il subsister des certifications volontaires qui permettent aux industriels de disposer d’avantages commerciaux, sans entraver la libre circulation des produits ? Comment reconnaître la valeur du marquage CE et l’utilité des marques de qualité ?" Telles étaient les questions évoquées lors de la deuxième rencontre "8 h 30, l’heure de l’Europe au CSTB" sur le thème "Marquage CE et certification volontaire", qui s'est déroulée le 12 avril dernier.

 En moyenne, le Français qui acquiert une maison individuelle a 39 ans, vit en couple, gagne moins de 3 700 € par mois. Il dispose de 128 m2 de surface habitable et de 1 527 m2 de terrain. Il dépense 166 100 euros (46 100 pour l’achat du terrain ; 120 000 pour construire la maison) et s’endette pendant 18 ans. Tel est le portrait-robot de l’acheteur de maison individuelle récemment réalisé par une enquête Ipsos/Caron marketing pour EDF.

 Quels sont les risques liés au changement climatique ? Faut-il construire autrement ? Le point de vue d'Alain Maugard, Président du CSTB, pour qui on ne peut pas rester dans "l'à peu près" en termes d'application de la réglementation et qui est convaincu qu'il faut responsabiliser les citoyens…

 Dans le cadre des rendez-vous "2 heures au CSTB", le CSTB organisait une rencontre avec Jacques Ferrier. L’occasion pour l’architecte français de venir exposer deux projets de recherche dans lesquels il a engagé son agence : celui de "Concept Office" pour le tertiaire et de "Concept House Phénix" pour la maison individuelle. Une façon pour ce professionnel d’exposer sa vision d’une architecture qui "anticipe sur le futur en proposant une utopie réalisable".

 Comment situer les bâtiments dont on a la responsabilité par rapport à l’ensemble du patrimoine ? Quel type d’action initier lorsque les exigences de gestion et de protection de l’environnement ne sont pas remplies ? Les agents chargés de la gestion du patrimoine immobilier du ministère de l’Equipement ont désormais des outils pour répondre à ces questions : GPBAT (Gestion des Performances des bâtiments) et GDBAT (Guide d'aide au diagnostic des bâtiments). Et ce, grâce au concours du CSTB, qui a travaillé en étroite collaboration avec les utilisateurs.

 Les "Forums radon" (organisés par le CSTB et la FFB avec le soutien de la DGUHC et le concours de la DGSNR et de l'IRSN) s'inscrivent dans le cadre du programme européen ERRICCA 2. L'objectif est de contribuer à la diffusion de l’information sur la protection des bâtiments contre le radon, en associant les professionnels du domaine. Trois journées d’information ont eu lieu : l'une à Villeurbanne en décembre 2003, la deuxième près de Rennes en juin 2004, la troisième à Toulouse en octobre 2004. Une réunion de "debriefing" de ces journées a eu lieu en janvier. Premier bilan.

 L’Europe met tous les moyens possibles en place pour aider les états membres dans la transposition de la directive 2002/91/CE du Parlement européen et du conseil du 16 /12/2002 sur la performance énergétique des bâtiments.

 La SNCF souhaite améliorer le confort de ses gares : celui perçu par ses clients. Ni trop chaud, ni trop froid. Quelle est la température idéale ? En été ? En hiver ? Comment harmoniser toutes les zones que l’on trouve dans un espace aussi hétérogène qui sert à la fois de passage, d’attente et de transition entre l'intérieur et l'extérieur ?

 Maison de la Chimie, Paris Le choix du thème "Énergies renouvelables : habitat, urbanisme et territoires" souligne les multiples avantages des énergies renouvelables sur nombre de territoires, qu’il s’agisse de régions développées, de pays émergents, de zones insulaires ou reculées…

 Ça grouille, ça piétine, ça s’impatiente ! Vite, vite, ne rien rater, être bien placé… Les fauteuils d’orchestre sont pris d’assaut. Ambiance de grande première. Bienvenue au théâtre Mogador pour l’entrée sur scène de Carmen®. Pas celle de Bizet, celle du CSTB.

 L’ambassade de France à Varsovie vient d'être rénovée, à l'initiative de l’architecte Jean-Philippe Pargade. L’ouvrage, emblématique de l’architecture des années 60, présente une enveloppe formée de panneaux en aluminium, conçue par Jean Prouvé. Un atrium a été créé afin de relier deux corps de bâtiments séparés par un vide surplombé de poutrelles en acier. L’ensemble du bâtiment a été ouvert à l’éclairage naturel avec la mise en œuvre d’une verrière sur l’ensemble. Une ATEx (Appréciation technique d’expérimentation) a été déposée pour une double intervention conduite par la société Laubeuf, qui a également restauré les moules d’aluminium inventés par Prouvé.

 Généralisation des bétons auto-plaçants, programme national d'ingénierie pour la sécurité incendie, plate-forme vulcain au CSTB de Marne la Vallée : quand la recherche se conjugue avec le progrès.

 Les thèmes de la santé et de la qualité de l'eau se disputent la vedette avec celui de la gestion énergétique.

 Si les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont démontré leur importance dans le secteur de la construction (avec notamment l'adoption rapide et relativement massive du courrier électronique et le développement de la recherche d'informations sur le Web), reste que dans la pratique, on observe une certaine résistance à leur utilisation dans la gestion et la réalisation du projet de construction. Pourtant, l'objectif est simple : il s'agit, plutôt que d'échanger et travailler à rapprocher des plans papiers, de mettre en commun des fichiers informatiques.

 La prise en compte du développement durable s'est largement accrue depuis BATIMAT 2003, avec trois signes tangibles : l'énergie, les aspects environnementaux et les aspects sanitaires. Avec le Plan Climat, le Plan National Santé Environnement et le développement de la démarche HQE®, les axes structurant l'approche sur ces trois thèmes sont en place.

 La diffusion progressive de l'électronique dans les bâtiments conduit à revisiter la notion de bâtiment intelligent. La définition moderne de l'ouvrage intelligent intègre maintenant une large série de notions : bien sûr, le confort thermique et la performance énergétique, mais aussi la maintenance, la relation de l'ouvrage avec son environnement immédiat ou encore son adaptation au fil des années en fonction des usages.

 Le grand secteur innovant depuis BATIMAT 2003 est celui de l'enveloppe, qui pose directement la problématique de l'isolation et plus généralement du confort d'été. "Si le verre a gagné la bataille de l'hiver, résume Alain Maugard, reste à gagner celle de l'été, tout en restant dans le cadre du développement durable et de la notion de bâtiment à énergie positive." L'ouvrage, géré en fonction des phases climatiques et dont les coefficients d'apports solaires auront été optimisés, est à ce propos une idée développée par la "Fondation Bâtiment-Energie", une structure paritaire Etat-privé (réunissant l'État, EDF, GDF, Lafarge et Arcelor) dotée d'un budget de 8 millions d'euros.

  Disposer de produits qui traitent en même temps la thermique et l'acoustique, tel est le compromis permettant de ne pas pénaliser les performances acoustiques d'un ouvrage.

 Depuis son apparition au XVIe siècle sous sa forme moderne, le vitrage a longtemps été le point faible de la baie. Jusque dans les années 80, il possédait des performances thermiques et acoustiques médiocres. Puis, en quelques années, il est devenu plus technique, avec des performances qui varient selon la composition. Le taux de déperdition thermique a été réduit de moitié, passant, avec un vitrage traditionnel de 4 mm, de 5,5 W/m².K à 2,7 W/m².K pour un 4-12-4, avec vide d'air. Aujourd'hui, les vitrages les plus performants bénéficient d'un coefficient Uy de 1,1 W/m2.K.

 En une vingtaine d'années, les menuiseries PVC ont su conquérir des parts de marché. Il faut dire que les atouts ne manquent pas pour ce matériaux. Citons ses qualités isolantes ainsi qu'une production dans un cadre normatif très bien structuré.

 "Les logements devenant de plus en plus étanches vis-à-vis de l'extérieur, le législateur a mis en place des textes pour prévoir une ventilation pour renouveler l'air", explique

 Le Règlement Thermique 2000 (

 C'est indéniable : chaud et agréable au toucher, le bois est le matériau traditionnel apprécié. Il "respire", tout en assurant une isolation naturelle de bonne qualité. Et comme Frédéric Wielezynski, ingénieur au Centre Technique du Bois et de l'Ameublement (

 Pour pouvoir dire qu'un produit possède des propriétés particulières, il est indispensable de procéder à des contrôles rigoureux. En ce qui concerne la baie, plusieurs composants sont certifiés. Cartographie des certifications.

 En quelques années, le bloc-baie PVC a su conquérir des parts de marché non négligeables. Le bloc-baie en aluminium est, quant à lui, apparu depuis peu. Tous deux possèdent leurs propres qualités. Et leur marché est porteur : "Ce composant apporte une réponse globale ouverture / fermeture, répondant ainsi aux exigences actuelles en terme d'efficacité et de performances", explique