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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

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Il y a 3 ans et 15 jours

A Clichy-sous-Bois, les commerces vitrines de la rénovation urbaine

"C'était beau avant. On a eu tout le monde ici : Pierre Tchernia, Michel Drucker, Sim. Il y avait un fleuriste, un aquariophile, une boucherie chevaline", raconte Olivier Klein, 55 ans, enfant du quartier devenu maire de cette ville de Seine-Saint-Denis, où le centre commercial avait été construit dans les années 1970.Mais les rêves d'autoroute qui devaient renforcer l'attractivité du quartier densément peuplé se sont évaporés dans les années 1980, et avec eux l'éclat des 4.000 m2 de la galerie marchande.Quarante ans plus tard et l'implantation non loin de supermarchés, seuls un café, des épiceries et une douzaine de commerces vivotent encore sous les néons et le carrelage blanchâtre du centre, construit en partie sous les barres aux façades calamiteuses."Avec la fermeture du magasin de vêtements discount et les départs de professionnels de santé, on a perdu 20-25% de notre activité", déplore le pharmacien Christian Moafo.Ce manque à gagner a été accentué, selon les commerçants interrogés, par le départ de centaines de personnes lié à l'opération de requalification des copropriétés dégradées. Entamé en 2015, ce programme titanesque aujourd'hui piloté par l'établissement public foncier d'Ile-de-France prévoit la destruction d'une dizaine de bâtiments et la construction de plus de 1.300 logements."Je vis un enfer", assure M. Moafo. A chaque orage, le pharmacien dit redouter que les fuites n'inondent son local. "Je rêve de voir les bulldozers détruire le centre". Ils devraient arriver en 2026.Boulangerie, coiffeur, caféD'ici là, des jalons se posent. Il s'agit de choisir les commerces du nouveau Chêne-Pointu, chevilles ouvrières de la métamorphose censée désenclaver le quartier et réduire les obstacles à la mixité sociale. Ils seront répartis au rez-de-chaussée de nouveaux immeubles.Les candidats ont jusqu'à fin mai pour présenter un dossier avant une présélection d'ici juillet et l'examen de leur situation financière, indique Isabelle Labaye de Immobilière 3F, le bailleur en charge du transfert et de l'accompagnement des commerces. S'agissant des commerces envisagés, "on reste dans le basique" avec une boulangerie, un coiffeur, un café. "Le but est de créer une zone commerçante pour donner de la vie et créer du lien. L'enjeu est énorme pour les habitants", explique-t-elle.Mais comment combiner le "panier moyen" de la population actuelle avec la "montée en gamme" souhaitée par la mairie ?La Cour des comptes relevait en 2019 "un phénomène de déprise économique et commerciale" dans les quartiers prioritaires de la ville tels que celui de Clichy-sous-Bois, et ce malgré dix ans de programmes de rénovation, impuissants à embellir durablement l'image de ces territoires. Dans ces quartiers, le taux de pauvreté est de 42%, trois fois plus élevé qu'ailleurs, et le taux de chômage de 22,5%, selon des données gouvernementales.Rue de l'AvenirLe Chêne-Pointu entend donc initier un cercle vertueux. "Refaire la ville c'est s'intéresser à l'école, aux mobilités, à l'emploi, et à l'accès aux commerces", résume M. Klein.Dans la rue de l'Avenir, la Poste servira de "locomotive d'attractivité" tout comme le futur conservatoire, une gare du Grand Paris toute proche, et, espère la mairie, des moyennes surfaces de type Aldi et Lidl avec qui des discussions sont en cours.Si la mairie dit n'avoir pas les moyens financiers pour draguer les commerces, elle a une ambition : "avoir la capacité d'être plus sexy" et d'"empêcher qu'un kebab moche soit remplacé par un kebab moche".Cela passera par un accompagnement dans la présentation des vitrines, par la présence de médiateurs commerciaux et de "gardiens très en lien avec les commerces", selon I3F.Tous les commerçants actuels ne pourront s'aligner sur les nouveaux loyers. Le pharmacien du quartier voisin tout juste réhabilité confirme que son loyer a plus que doublé depuis la rénovation.Mais pour certains professionnels du Chêne-Pointu, "on en a tellement marre d'être ici, c'est tellement toxique qu'on ne réfléchit même pas à cette problématique des loyers", dit M. Moafo. "On prie juste pour qu'il n'y ait pas de retard" dans les travaux.
Il y a 3 ans et 15 jours

Balcon effondré à Angers : prison avec sursis pour trois prévenus, l'architecte relaxé

La relaxe de l'architecte de 66 ans a provoqué des soupirs et des pleurs sur les bancs des parties civiles dans la salle comble du tribunal d'Angers."Je suis en colère, je ne l'accepte pas. Comment peut-il être relaxé, continuer son bonhomme de chemin ?", s'est étonnée Nathalie Ferchaud, mère de Baptiste, mort à 25 ans dans l'effondrement.Lors de la lecture du jugement, la présidente du tribunal a souligné que "les manquements aux obligations professionnelles de l'architecte" étaient "sans lien de causalité certain avec l'effondrement du balcon".C'est pourtant à l'encontre de M. Rolland que la peine la plus lourde, quatre ans de prison dont deux ferme, avait été requise début mars, à l'issue de près de quatre semaines d'audience."Quel message donne-t-on aux jeunes architectes ? C'est une décision douloureuse", a lancé Pascale Chéné, mère de Lou, 18 ans, également morte dans l'accident.Le tribunal a en revanche reconnu la responsabilité civile de l'architecte, qui devra indemniser les victimes au même titre que les trois condamnés sur le volet pénal.L'avocat de Frédéric Rolland s'est dit "satisfait" du jugement. "Il ne s'agit ni d'une victoire, ni d'une défaite, mais de la restitution de la réalité d'un chantier", a affirmé à la presse Me Cyrille Charbonneau."Le tribunal a estimé que toutes les fautes sans lien de causalité certain, de même que les fautes ne revêtant pas le caractère d'une faute qualifiée, ne devaient pas être retenues pour asseoir la responsabilité pénale", a précisé la juridiction dans un communiqué.Le conducteur des travaux, Éric Morand, 53 ans, a ainsi été lui aussi relaxé alors que le parquet avait requis trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, à son encontre. Les fautes qui lui sont reprochées "sont sans lien avec l'effondrement du balcon", a estimé le tribunal dans ce communiqué.DouleurLe patron de l'entreprise de construction, Patrick Bonnel, 73 ans, a en revanche été condamné pour blessures et homicides involontaires à trois ans de prison avec sursis et près de 25.000 euros d'amende.M. Bonnel "ne s'est pas assuré de la formation et de la compétence du chef de chantier et des ouvriers", ce qui a entraîné un "risque qu'il ne pouvait pas ignorer en tant que professionnel de la construction", a dit la présidente du tribunal.Trois ans de prison, dont un an avec sursis, avaient été requis à son encontre.Le chef de chantier Jean-Marcel Moreau, 63 ans, et le représentant du bureau de vérification Apave, André de Douvan, 84 ans, ont tous deux été condamnés à 18 mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende, des peines conformes aux réquisitions."L'essentiel est qu'il y ait des condamnations pénales", a réagi Me Marc Morin, avocat des parties civiles. "Toute la difficulté de ce dossier, c'est que les conséquences sont dramatiques mais que la condamnation pénale est pour des faits à caractère involontaires. Les victimes ont le sentiment que la peine prononcée est sans rapport avec la douleur qu'ils ont subie.""bricolage"Le soir du drame, ils étaient 18 étudiants, âgés d'une vingtaine d'années, à discuter sur un balcon de la résidence "Le Surcouf", dans le centre d'Angers, lorsque celui-ci avait soudain basculé dans le vide.Dans les décombres, les pompiers avaient découvert les corps de Lou, 18 ans, Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, et Baptiste, 25 ans. Quatorze autres victimes avaient été hospitalisées.Entendus lors du procès, les experts avaient listé toute une série de malfaçons dans la construction des balcons, allant jusqu'à évoquer une "forme de bricolage".Dans leur décision, les juges ont retenu deux causes à l'origine du drame: "la mauvaise position des aciers supérieurs destinés à reprendre les efforts de traction" et une "reprise de bétonnage non conforme avec les règles de l'art", selon le communiqué du tribunal.
Il y a 3 ans et 15 jours

A Lyon, mise à l'eau réussie pour la structure béton du futur théâtre flottant

DIAPORAMA. A Lyon, les travaux du futur théâtre flottant, imaginé par l'agence Waterstudio, se poursuivent. Fin mai, la structure béton d'environ 500 tonnes s'est posée sur l'eau après une manoeuvre délicate. Désormais, place à deux mois de chantier, avant l'acheminement vers son point d'attache final.
Il y a 3 ans et 15 jours

De salle blanche en salle blanche, une visite qui laisse tout à l’imagination

La visite est déjà bien avancée et nous, la presse locale surtout, en cette journée de printemps 2022, passons d’une salle blanche à une autre. Il faut imaginer une salle nue, quasi vide, de la taille d’une grande salle à manger, lumineuse avec une vue sur le grand paysage. Nous sommes à Amiens, dans la […] L’article De salle blanche en salle blanche, une visite qui laisse tout à l’imagination est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 15 jours

Au Blanc-Mesnil, David a gagné une bataille, Goliath n’a pas perdu la guerre

Depuis un an, la cité Pierre Semard du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) a fait l’objet de divers articles de presse. La raison : le combat des locataires contre leur bailleur social, Seine-Saint-Denis Habitat, qui souhaitait démolir une partie de l’ensemble construit par l’architecte Iwona Buczkowska pour financer la réhabilitation tout en cédant une partie des terrains à Cogedim. […] L’article Au Blanc-Mesnil, David a gagné une bataille, Goliath n’a pas perdu la guerre est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 15 jours

Ecologie urbaine, petite nature, gros dégâts

Quand l’urbanité met la pression sur la ruralité… Ces derniers temps, le monde a le regard tourné vers la crise ukrainienne. Celle-ci sert de prétexte pour les politiques afin de s’affranchir de notre dépendance aux énergies fossiles. Cette pression met cruellement en exergue l’effet induit par nos volontés écologiques urbaines sur nos campagnes. En effet, […] L’article Ecologie urbaine, petite nature, gros dégâts est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 15 jours

Saint-Gobain et Nexity s’associent pour la construction durable

Véronique Bédague, directrice générale de Nexity, et Thierry Fournier, directeur général de Saint-Gobain France, lors de la signature du partenariat. [©Nexity] Saint-Gobain et Nexity ont signé un partenariat pour développer ensemble la construction bas carbone, pour les marchés des logements et des bureaux. L’idée de ce partenariat d’innovation et de co-conception est de combiner le savoir-faire de ces deux acteurs majeurs de la construction. Ceci, afin d’élargir les gammes Ywood Résidentiel et Essentiel de Nexity. La première est basée sur des bâtiments bas carbone réalisés grâce à un mode constructif léger en bois. Quant à la seconde, elle mise sur des bâtiments bas carbone. Qui sont conçus avec le moins possible de chauffage, de ventilation mécanique ou de climatisation. Une manière de proposer au marché une offre durable à coûts maîtrisés. Marché bas carbone en France « Le travail commun réalisé visera à optimiser les conceptions de l’ensemble des projets immobiliers, avec des solutions légères, performantes en qualité, bas carbone et économiques. Et ce, en s’appuyant sur la présence de Saint-Gobain sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception jusqu’à la distribution et livraison des matériaux », explique Nexity. Ce partenariat renforcera la présence des deux groupes sur le marché de la construction bas carbone en France. Il s’inscrit dans la lignée du plan stratégique “Grow & Impact” de Saint-Gobain. Ainsi que dans la stratégie bas carbone abordable de Nexity. Saint-Gobain ayant pris pour sa part, l’engagement d’atteindre zéro émission nette de carbone d’ici 2050. Nexity a, de son côté, annoncé rehausser les ambitions de sa trajectoire carbone. Et vise à l’horizon 2030 des objectifs 10 % plus ambitieux que ceux rendus obligatoire par la RE 2020.
Il y a 3 ans et 15 jours

L'économie française dans la tourmente

Une salve d'indicateurs publiés par l'Insee mardi 31 mai matin dressent un tableau peu réjouissant de la situation économique française, conséquence notamment des répercussions de la guerre en Ukraine.Au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) s'est finalement contracté de 0,2%, a indiqué l'Institut national de la statistique, révisant ainsi à la baisse sa précédente estimation publiée fin avril d'une croissance de 0%.Signe inquiétant : la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance française, a chuté de 1,5%, contre un recul de 1,3% estimé précédemment, et qui avait déjà surpris la plupart des économistes qui ne s'attendaient pas à un tel coup de frein si tôt dans l'année.Les ménages sont frappés de plein fouet par l'accélération de l'inflation, qui avait grimpé à 4,5% en mars, amputant leur pouvoir d'achat de 1,9% au premier trimestre.Et les choses ne se sont pas améliorées depuis, avec des prix qui ont continué de flamber, avec une inflation de 4,8% en avril et de 5,2% en mai, selon un chiffre également publié mardi. L'inflation dépasse les 5% pour la première fois depuis septembre 1985."Nous savons que les prix sont tirés vers le haut à la fois par la situation sur les marchés de l'énergie, également par la situation sur les marchés alimentaires", avait déjà prévenu lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, ajoutant que "nous allons entrer dans une période nouvelle où l'inflation ne sera plus aussi basse qu'elle l'a été au cours des années passées".Conséquence : en avril, la consommation des ménages a encore reculé, de 0,4% a aussi indiqué l'Insee mardi, ces derniers ayant en particulier réduit leurs dépenses alimentaires, dont les prix sont tirés vers le haut par la guerre entre l'Ukraine et la Russie, deux pays exportateurs majeurs de céréales ou huiles par exemple.Des mesures après les électionsLa pression monte donc sur le nouveau gouvernement qui a fait de la protection du pouvoir d'achat sa priorité, alors que l'Insee prévoit une nouvelle baisse de ce dernier au deuxième trimestre.Il ne doit y avoir "ni oubliés ni angles morts", a ainsi assuré la Première ministre Élisabeth Borne vendredi dernier à l'issue d'une réunion avec le gouvernement.Ce sera d'ailleurs l'objet des premiers textes soumis à la future Assemblée nationale issue des législatives de juin, qui doivent entériner les promesses d'Emmanuel Macron, avec notamment le maintien de la remise carburant, les indexations des pensions de retraites et des prestations sociales, le dégel du point d'indice des fonctionnaires, une baisse des cotisations des indépendants ou encore la création d'un chèque alimentaire.La prolongation jusqu'à la fin de l'année du "bouclier tarifaire" sur le gaz et l'électricité est elle aussi actée.Ces aides s'ajouteront aux plus de 26 milliards d'euros mis sur la table depuis la fin 2021 pour réduire l'impact de l'inflation, même si le gouvernement se défend de prolonger le "quoi qu'il en coûte" déployé au plus fort de l'épidémie de Covid-19, en assurant vouloir davantage cibler les mesures d'aide.Le sujet est explosif, à deux semaines des élections législatives, alors que le Rassemblement national et la Nupes ont multiplié les promesses et montent au créneau pour dénoncer l'inaction de l'exécutif.Lundi, le ministre de l'Économie a improvisé un point presse alors que des inquiétudes, relayées par Marine Le Pen, s'élevaient sur la perspective d'un rattrapage du gel du prix de l'électricité sur les factures de l'an prochain. "Il n'y aura aucun rattrapage" sur les factures d'électricité, a-t-il martelé, tout en reconnaissant que le gouvernement devrait prendre des mesures supplémentaires pour financer ce gel.
Il y a 3 ans et 15 jours

Apprendre l’architecture : réflexions autour d’autre chose que la charrette

Ces dernières années, plusieurs articles de presse ont évoqué les conditions d’étude en écoles d’architecture avec à chaque fois pour sujet fantasmé : la charrette. Le dernier du genre (Libération 3/05/22*) m’invite aujourd’hui à relever quelques réflexions et propos entendus en école d’architecture et ailleurs. Journal d’une jeune architecte. Aujourd’hui jeune professionnelle, étudiante il n’y a […] L’article Apprendre l’architecture : réflexions autour d’autre chose que la charrette est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 15 jours

Impasse des Lilas, MBL enquête sur le périurbain

Jusqu’au 28 août 2022, arc en rêve centre d’architecture à Bordeaux (Gironde) présente l’exposition « Impasse des Lilas », une carte blanche offerte à la jeune agence parisienne MBL architectes qui mène l’enquête dans un « impensé urbain » : le lotissement pavillonnaire. Visite. Lors de la présentation de l’installation le 19 mai 2022, Fabrizio Gallanti, nouveau directeur depuis 2021 […] L’article Impasse des Lilas, MBL enquête sur le périurbain est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 15 jours

Jour jauni, Sahara mieux demain

A Lyon comme dans beaucoup de villes françaises, plusieurs fois par an, des pluies de sable viennent jaunir voitures et mobilier urbain. Parfois, au petit matin, un ciel surréaliste jaune orangé enveloppe complètement la ville et donne comme une impression de fin du monde. Chronique-photos du photographe Thierry Allard. Il faut une conjonction de plusieurs […] L’article Jour jauni, Sahara mieux demain est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 15 jours

L'Assemblée nationale, mode d'emploi

Quatre missionsVoter la loi, contrôler l'action du gouvernement, évaluer les politiques publiques, et aussi représenter sa circonscription: telles sont les fonctions des députés, élus au suffrage universel direct.Avec le Sénat, l'Assemblée nationale détient le pouvoir législatif. Les parlementaires peuvent déposer des propositions de lois et des amendements, et examinent les projets de lois du gouvernement. En cas de désaccord sur un texte avec la chambre haute, actuellement dominée par la droite, ce sont les députés qui ont le dernier mot.Ils contrôlent l'action du gouvernement au travers de questions orales ou écrites, de commissions d'enquête ou missions d'information. En outre, évaluer les politiques publiques consiste, pour la majorité comme pour l'opposition, à vérifier que les dépenses engagées atteignent bien les objectifs fixés – une mission que les parlementaires cherchent à développer.Sous la Ve République, l'Assemblée nationale dispose en théorie de plusieurs outils pour mettre en cause la responsabilité du gouvernement. Principale arme, la motion de censure doit, pour faire chuter le gouvernement, être votée à la majorité absolue, par au moins 289 suffrages.Depuis les débuts de la Ve République, une seule motion de censure a été adoptée, en 1962, contre le gouvernement de Georges Pompidou. Le général de Gaulle, président de la République, avait alors dissous l'Assemblée, et les législatives s'étaient soldées par une large victoire de ses partisans.À Paris, en circonscriptionRichard Ferrand, président de l'Assemblée depuis 2018, fait valoir que les députés se doivent en outre de "porter les préoccupations des Françaises et des Français de leurs territoires d'élection, et défendre les dossiers essentiels de leur territoire". En tant que représentant de la Nation toute entière, ils doivent cependant se déterminer par rapport à l'intérêt général.Les députés sont habituellement au Palais Bourbon chaque semaine du mardi au mercredi ou jeudi, pour les réunions de leur groupe politique, la séance hebdomadaire des questions au gouvernement et le travail législatif. Chacun siège dans une commission permanente, au nombre de huit (Finances, Lois, Développement durable, Affaires culturelles, Affaires étrangères, Affaires économiques, Affaires sociales, Défense), pour le travail préparatoire aux séances ainsi que des auditions.Les parlementaires passent le reste de la semaine en circonscription, "pour rendre des comptes, expliquer ce qu'on fait", rapporte Richard Ferrand (LREM). Rencontres dans les permanences parlementaires, réunions publiques, visites d'entreprises ou d'administrations, et rendez-vous avec les acteurs locaux sont au menu.Moyens et statutChaque député emploie un à cinq collaborateurs, qu'il rémunère grâce à une enveloppe mensuelle de 10.581 euros que lui attribue l'Assemblée. Les députés eux-mêmes, pour pouvoir se consacrer à leur fonction et ne plus exercer d'activité professionnelle autre, touchent une indemnité de 7.240 euros bruts mensuels (5.680 euros nets), soumise à l'impôt. Ils ne peuvent cumuler leur mandat avec une fonction exécutive locale (maire, adjoint, président de conseil départemental...) et le cumul des indemnités est plafonné.Les députés disposent aussi d'une avance pour leurs frais de mandat de 5.373 euros mensuels, et ces dépenses sont contrôlées depuis 2018. Ils doivent respecter un code de déontologie, ont interdiction d'user de leur qualité à des fins publicitaires, et encore déclarent leur patrimoine en début et fin de mandat à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour que celle-ci vérifie qu'il n'y ait pas d'enrichissement personnel.Enfin, ils bénéficient d'une immunité parlementaire, un principe qui remonte à la Révolution française et garantit notamment qu'un député ne saurait être inquiété pour les opinions exprimées dans le cadre de son mandat.
Il y a 3 ans et 15 jours

Regarde ce qu’ils font du Foyer Maurice Ravel. Lettre à Victor Hugo

Le foyer Maurice Ravel de Nanterre (Hauts-de-Seine) semble promis à démolition. Il est vrai que le propriétaire de l’ouvrage y est allé à la manœuvre pour surtout ne pas entretenir cet équipement prestigieux loué par tous à sa livraison. Guerre aux démolisseurs ? Qu’en penserait Victor Hugo ? Tribune. « Il faut le dire et le dire […] L’article Regarde ce qu’ils font du Foyer Maurice Ravel. Lettre à Victor Hugo est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 15 jours

Le prix d’architecture 2022 de la Royal Academy of Arts célèbre l’œuvre de Renée Gailhoustet

Le 31 mai 2022, à Londres (Royaume-Unis), la Royal Academy of Arts a célébré la carrière de l’architecte française Renée Gailhoustet en lui décernant son Prix d’architecture 2022. Elle a également sélectionné les finalistes du prix Dorfman 2022. Communiqué. La Royal Academy a décerné le Prix d’architecture 2022 à l’architecte Renée Gailhoustet pour honorer sa […] L’article Le prix d’architecture 2022 de la Royal Academy of Arts célèbre l’œuvre de Renée Gailhoustet est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 15 jours

9ème édition du prix Michel Gelrubin : les lauréats

La 9ème édition du prix d’architecture Michel Gelrubin, organisé par le département d’architecture de l’Université de Tel-Aviv (Israël), a récompensé en mai 2022 trois projets d’étudiants d’écoles d’architecture internationales et trois projets d’étudiants israéliens. Communiqué. Crée en 2014, le Prix Michel Gelrubin, distingue chaque année les étudiants les plus talentueux du département d’architecture de l’Université […] L’article 9ème édition du prix Michel Gelrubin : les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 15 jours

Bruno Pillon, élu président du Sfic

Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) vient d’élire Bruno Pillon à sa présidence. [©Sfic] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) vient d’élire Bruno Pillon à sa présidence. Il succède à François Petry, dont le mandat est arrivé à échéance. « Confiance et fierté seront les deux maîtres-mots de mon mandat. L’industrie cimentière française est engagée dans une profonde transformation pour relever le défi climatique. Et contribuer à la préservation de nos ressources naturelles et de la biodiversité. Dans ce contexte, la confiance, c’est d’abord celle que nous avons au sein de la filière pour réussir notre transformation. Et prendre part au succès de la transition écologique », explique Bruno Pillon. Et de poursuivre : « C’est aussi ce qui doit caractériser les relations entre notre industrie et les pouvoirs publics. Fierté ensuite, car nous sommes une industrie de proximité, essentielle à l’aménagement et à la vitalité de nos territoires. Qui œuvre chaque jour au développement d’une économie plus circulaire. Les 4 500 collaborateurs de notre secteur, les élus de la nation, et plus largement nos concitoyens, peuvent être fiers de notre industrie. L’industrie cimentière française est un formidable atout pour construire la France de demain ». Son parcours Ingénieur en génie civil, Bruno Pillon est diplômé de l’ENTPE et titulaire d’un Dess en commerce extérieur de l’université Panthéon – Sorbonne. Il débute sa carrière au ministère des Affaires étrangères en tant que responsable des travaux et de la maintenance du parc immobilier français au Royaume-Uni. En 1990, et pendant une dizaine d’années, il officie dans la société Glauser International comme directeur de travaux à Londres, puis au Pakistan. Avant d’exercer la fonction de directeur commercial et développement. En 2001, Bruno Pillon devient Pdg de BravoSolution, entreprise spécialisée dans la vente de progiciels supply chain et dans le conseil stratégique en optimisation des coûts. A compter de 2013, il rejoint Italcementi (aujourd’hui filiale du groupe HeidelbergCement), tout d’abord au poste de directeur des achats. Puis, en tant que directeur commercial et marketing pour la filiale Ciments Calcia, avant d’être nommé, en 2019, président des activités France pour le groupe.
Il y a 3 ans et 15 jours

Balcons effondrés à Angers: l’architecte et le conducteur de travaux relaxés

Trois prévenus ont été condamnés mardi par le tribunal correctionnel d’Angers à des peines allant de 18 mois à trois ans de prison avec sursis pour l’effondrement d’un balcon qui avait fait quatre morts en 2016. Mais l’architecte et le conducteur de travaux sont relaxés.
Il y a 3 ans et 15 jours

Septième Défis du bois 3.0, les loges sylvestres en majesté

Une semaine durant dans les locaux de l’ENSTIB à Epinal, 10 équipes ont conçu et réalisé des loges sylvestres pour un hébergement en forêt pour 4 personnes, à implanter sur la commune de Fontenoy-le-château (88).
Il y a 3 ans et 16 jours

Matterport propose de nouvelles solutions pour le monde bâti avec Amazon Web Services

Matterport, Inc. (« Matterport ») (Nasdaq : MTTR), l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde bâti, a annoncé la mise en ligne de sa plateforme sur AWS Marketplace, la boutique de logiciels en ligne permettant de trouver, acheter et utiliser les logiciels et services qui fonctionnent sur Amazon Web Services (AWS). La puissance et les capacités des jumeaux digitaux de Matterport seront ainsi à la portée des utilisateurs d’AWS, renforcés par les modules complémentaires d'Amazon Web Services. Matterport et AWS proposeront également des offres conjointes en associant leurs équipes techniques pour réaliser d’importantes intégrations technologiques, mais aussi leurs équipes de vente et de marketing pour accompagner de nouveaux clients.« Parmi les centaines de services AWS, nous sommes ravis que nos clients puissent désormais capturer leurs espaces et utiliser la plateforme de données spatiales Matterport », a déclaré Prabal Acharyya, responsable mondial des partenaires IoT pour l’énergie et les industries de transformation chez AWS. « Unique sur le marché, Matterport accompagne des clients de toute sorte dans la numérisation de leurs espaces et dans l’exploitation des données des jumeaux numériques notamment via le cloud AWS. »Des centaines de milliers d'entreprises dans plus de 170 pays utilisent la plateforme de données spatiales de Matterport pour transformer n'importe quel espace en un jumeau numérique photoréaliste aux dimensions précises. En tant que partenaire officiel de l'AWS Independent Software Vendor (ISV) et membre de l'AWS Partner Network (APN), Matterport pourra s’adresser à touche les entreprises dans le monde à la recherche d'un moyen simple et rentable de numériser leurs bâtiments et leurs espaces. Il est d’ailleurs possible de tester gratuitement la technologie Matterport via l’application disponible sur les appareils iOS ou Android. « Bien que l’objectif premier de nos jumeaux numérique était d’améliorer le quotidien des opérateurs et des mécaniciens, nous avons rapidement élargi leur usage à la formation, l'orientation des employés et l'optimisation des espaces de bureau. À l'avenir, je prévois d'utiliser Matterport pour d’autres opportunités au sein de notre organisation », déclare Dane Laughlin, ingénieur en innovation chez INVISTA, leader mondial dans la fourniture d'intermédiaires chimiques, de polymères et de fibres de nylon 6,6 utilisés dans les industries de l'automobile, de l'électronique, des tapis et des vêtements.Matterport propose une solution IoT innovante pour les entreprisesAvec plus de six millions d'espaces capturés à ce jour, Matterport constitue la plus grande bibliothèque de données spatiales, accessible aux développeurs via des programmes d’innovation. Les interfaces de programmation d'applications (API) et les kits de développement logiciel (SDK) de Matterport permettent à ses partenaires de créer de nouvelles solutions et des modules complémentaires à partir de sa plateforme pour répondre à de multiples besoins dans un large éventail de secteurs.Matterport travaillera avec AWS pour développer et fournir des solutions d'entreprise de premier ordre qui s'appuient sur les jumeaux numériques Matterport. La première offre lancée aujourd'hui par AWS est AWS IoT TwinMaker, un nouveau service qui permet aux développeurs de créer plus facilement des jumeaux numériques pour l'IoT (Internet des objets), les bâtiments intelligents, l'industrie et la fabrication. Avec Matterport comme partenaire de lancement, AWS IoT TwinMaker permet aux clients de contextualiser leurs données de jumeaux numériques, de recueillir des informations et des analyses, ainsi que d'accéder virtuellement à des répliques en temps réel et à l’évolution chronologique de leurs espaces. Les capacités innovantes comprennent :La possibilité de créer des scènes 3D avec des ancrages spatiaux liés à des données du monde réel. Les clients peuvent prendre un jumeau numérique Matterport, y superposer des équipements, puis étiqueter l'espace avec des ancres pour connecter ces modèles avec un graphe de connaissances créé et géré par AWS IoT TwinMaker. Ce graphe de connaissances permet d'intégrer des données, telles que la cartographie thermique ou le contrôle de la température, dans le jumeau numérique Matterport. Une meilleure gestion des installations en établissant une surveillance à distance en temps réel, une optimisation des processus et une analyse historique des causes profondes. Les clients peuvent se connecter à des sources de données disparates pour optimiser les visites sur site et évaluer les problèmes immédiatement. La possibilité de créer des applications web centrées sur l'utilisateur à partir des jumeaux numériques, qu'il s'agisse d'une application pour la formation des employés ou d'une application pour déclencher des notifications en cas de changement anormal dans les données de l'appareil.« AWS IoT TwinMaker est un parfait exemple de la façon dont des entreprises comme AWS peuvent travailler avec Matterport pour créer des expériences uniques pour leurs entreprises clientes communes. Matterport permet de visualiser n'importe quel espace et d’accéder à une vue contextuelle des données et des analyses associées à cet espace, notamment en temps réel et en série temporelle », a déclaré Conway Chen, vice-président du développement commercial et des alliances chez Matterport. « Nous constatons que Matterport est utilisé pour de nombreux usages dans le monde bâti, des smart buildings aux maisons intelligentes, grâce aux capacités inédites des jumeaux numériques fondées sur l’intelligence artificielle et le deep-learning."
Il y a 3 ans et 16 jours

Un programme social de 66 villas   Laudun-L’Ardoise 30 s’équipe de planchers MILLIWATT CHAUFFANT , RAFRAÎCHISSANT

Sobriété énergétique poussée, budgets des foyers maîtrisés, délais de construction raccourcis… Les prescripteurs de logements sociaux doivent s’adapter sans cesse et imaginer des constructions innovantes qui répondent à ces cahiers des charges de plus en plus exigeants. Le programme social de 66 villas, à Laudun-L’Ardoise (30), est l’une des illustrations du défi technique et économique […]
Il y a 3 ans et 16 jours

A Madagascar, vive l’auvent dessiné par Nicolas Moulin

Pour Ravinala Airports maître d’ouvrage, Nicolas Moulin (NMA) signe à Madagascar les auvents de dépose et d’accueil du nouveau terminal international d’Antananarivo inauguré en 2021. L’ouvrage de 1100 m² a fait appel aux savoir-faire et matériaux locaux. Communiqué. Le projet La commande est portée par Ravinala Airports, maître d’ouvrage du nouveau Terminal International d’Antananarivo et […] L’article A Madagascar, vive l’auvent dessiné par Nicolas Moulin est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 16 jours

Renée Gailhoustet célébrée par la Royal Academy of Arts

Ce mardi 31 mai 2022 à Londres, la Royal Academy vient d'annoncer que son Prix d’architecture 2022 sera décerné à l’architecte Renée Gailhoustet. Cette récompense attribuée outre-Manche entend « honorer sa contribution extraordinaire au logement social en France et son approche inspirante de la création de communautés et de la planification urbaine ». Renée Gailhoustet a conçu des quartiers et des logements sociaux à Paris et en région parisienne, au cours d’une carrière...
Il y a 3 ans et 16 jours

Le Donjon de Vez accueille des cabanes d’architectes

L’exposition estivale du donjon de Vez (Oise), en complicité avec le galeriste Philippe Gravier, invite des architectes, tels Odile Decq ou Kengo Kuma, à explorer la thématique de la cabane. Quand la folie des uns se confronte au refuge de l’âme d’un autre. Jusqu’au 30 octobre 2022. Nostalgie de l’enfance, refus de l’habitat classique, réflexion […] L’article Le Donjon de Vez accueille des cabanes d’architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 16 jours

En Nouvelle-Calédonie, un accord pour décarboner le nickel

L'ambition consiste en une inversion des proportions dans le mix énergétique du territoire : la part des énergies renouvelables, versus celle des sources carbonées, doit passer respectivement de 20/80% aujourd'hui à 70/30% à l'horizon 2030, selon l'accord.Cet accord-cadre pour une "évolution du paradigme énergétique de la métallurgie du nickel: décarbonation" constitue une avancée "historique", a indiqué Christopher Gygès, membre de l'exécutif calédonien chargé notamment de la transition énergétique, lors d'une conférence de presse.L'accord-cadre prévoit d'intégrer à terme la troisième usine de traitement du minerai de nickel implantée dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie, Koniambo Nickel (KNS), quand la société le souhaitera. Des discussions sont en cours.Cette conversion du modèle énergétique dans cet archipel du Pacifique Sud est devenue primordiale pour "la restauration de la compétitivité de l'activité métallurgique" d'après le document, mais aussi au regard du changement climatique.La trajectoire repose sur trois piliers: la mise en production d'énergies renouvelables d'origine photovoltaïque à hauteur de 100 mégawatts-crête (puissance maximale) par an, "soit cinq fois plus que la moyenne annuelle calculée depuis 2016", la création de moyens de stockage tels qu'une station de transfert d'énergie par pompage (Step), et des batteries à grande capacité, ainsi que l'installation d'unités de production d'électricité à base de moteurs au gaz afin de stabiliser le réseau.La société centenaire SLN, filiale d'Eramet, ne produira plus la majorité de son énergie sur son site. Et l'électricité issue du barrage de Yaté, jusqu'alors très largement orientée vers le métallurgiste, rejoindra le réseau.Des analyses techniques doivent désormais s'enchaîner, avec notamment l'intervention de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Des financements restent également à préciser.
Il y a 3 ans et 16 jours

Vente aux enchères pour accueillir les étudiants et chercheurs touchés par la guerre en Ukraine

Une vente aux enchères pour l’avenir de la jeunesse ukrainienneSolidaire du peuple ukrainien, la Cité internationale universitaire de Paris souhaite accueillir et accompagner, dès la rentrée 2022, jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre en Ukraine. La Cité internationale ne dispose pas d’une Maison de l’Ukraine mais, pour offrir à ces personnes les meilleures conditions d’accueil, elle a demandé à l’architecte Jean-Michel Wilmotte d’imaginer une Maison virtuelle de l’Ukraine. Ce projet, hautement symbolique mais ancré dans la réalité, vise trois objectifs : offrir aux étudiants, chercheurs et universitaires un logement au sein des 43 maisons que compte le campus, les accompagner tout au long de leur séjour et préparer l’avenir de la jeunesse et de la communauté universitaire ukrainienne.Pour concrétiser son projet, la Cité internationale met en vente aux enchères chez Sotheby’s deux lots : 3 tirages signés des dessins de Jean-Michel Wilmotte et une maquette conçue par l’architecte.Les fonds recueillis permettront d’héberger des étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre en Ukraine dans les 43 maisons du campus, de les accompagner tout au long de leur séjour (aides administratives, suivi médical et psychologique, apprentissage du français, offre culturelle…) et de constituer un fonds d’aide d’urgence. Ce dispositif s’adresse également aux résidents ukrainiens présents sur le campus au moment du déclenchement de la guerre et à leurs familles proches qui les auront rejoints.Une campagne d’appel aux dons et une vente en NFT des 3 dessins de Jean-Michel Wilmotte sont déjà en cours depuis le 19 avril 2022 : maisondelukraine.fr.Le talent de Jean-Michel Wilmotte au service d’une œuvre collectiveL’architecte Jean-Michel Wilmotte a accepté de participer à ce projet innovant et d’accompagner la Cité internationale, haut lieu architectural chargé d’histoire, dont il partage l’ambition d’accompagner et de préparer l’avenir de la communauté universitaire et académique ukrainienne en pariant sur la jeunesse, le savoir et la raison.L’agence Wilmotte & Associés a imaginé un pavillon, réminiscence de l’architecture constructiviste, dont les volumes et l’utilisation des matériaux rappellent le drapeau ukrainien. Cette œuvre numérique est aussi une façon de mettre en avant l’art et la culture comme réponse au fracas et aux destructions de la guerre. Trois œuvres ont été dessinées : la façade de la maison, une chambre et un espace collectif avec un piano.« Fidèle à ses valeurs fondatrices, la Cité internationale universitaire de Paris s’est toujours engagée en faveur de la paix aux côtés de la jeunesse, des étudiants et des chercheurs du monde. Elle a une longue tradition d’accueil des étudiants réfugiés. Aujourd’hui, nous nous nous mobilisons pour construire la Maison virtuelle de l’Ukraine et accueillir jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires dont la guerre compromet gravement l’avenir. »Jean-Marc Sauvé, président de la fondation nationale Cité internationale universitaire de Paris« Je ne pouvais qu’accepter ce projet qui m’est apparu comme une évidence. La Maison de l’Ukraine est un projet virtuel, hautement symbolique, qui évoque le drame d’un pays que j’affectionne tout particulièrement. J’ai souhaité suggérer un lieu où les étudiants pourraient habiter, vivre et travailler. La Maison de l’Ukraine est une perspective positive de l’avenir. » Jean-Michel Wilmotte, architecte, président de Wilmotte & AssociésUne Maison virtuelle de l’Ukraine pour accueillir les talents de demain, accompagner leur réussite et préparer leur avenirAccueillir les talents de demainPremier site d’accueil des étudiants et chercheurs internationaux à Paris depuis bientôt 100 ans, la Cité internationale universitaire de Paris est solidaire du peuple ukrainien. Il n’existe pas de Maison de l’Ukraine sur le campus, mais le projet de Maison virtuelle de l’Ukraine permet de pallier de façon très concrète cette absence. Grâce à ce projet, depuis le début de la guerre, des étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre sont accueillis au fil de l’eau dans les chambres qui se libèrent sur le campus puis, à compter de la rentrée 2022, ils le seront dans des hébergements réservés au sein des 43 maisons du campus.Accompagner leur réussiteLes étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre seront accompagnés dans leurs démarches. Ils pourront bénéficier gratuitement de toute notre offre d’accompagnement : soutien financier, social, psychologique, médical et linguistique. Ils pourront également trouver un appui dans l’offre culturelle et artistique proposée sur le campus. Ils partageront la vie quotidienne de près de 7 000 résidents de 150 nationalités. En lien avec les universités et les grandes écoles franciliennes, nous accompagnerons également les étudiants ukrainiens logés dans d’autres résidences en Île-de-France pour constituer une communauté ukrainienne bien réelle mais symboliquement réunie sous cette bannière de la maison de l’Ukraine. La Cité internationale se place ainsi en pivot de l’accueil en lien avec l’opérateur Campus France, les Crous et les établissements d’enseignement supérieurs franciliens.Protéger et préparer leur avenirLa Maison virtuelle de l’Ukraine symbolise l’espoir d’un renouveau fondé sur la connaissance et les valeurs de tolérance. Elle permettra de préserver l’avenir des étudiants, chercheurs et universitaires en exil dans une perspective de moyen terme : préserver la jeunesse et la communauté universitaire et académique ukrainienne. L’université ukrainienne ne doit pas être sacrifiée et toute une génération d’étudiants venant de ce pays meurtri doit retrouver sa place au milieu de la jeunesse du monde et de ce campus international unique chargé d’histoire qu’est la Cité internationale universitaire de Paris.Informations pratiquesVente aux enchères du 1er au 10 juin 2022 : à cette adresseExposition du 31 mai au 7 juin76, rue du Faubourg Saint Honoré CS 10010 75384 Paris CEDEX 08
Il y a 3 ans et 16 jours

Certivea remet au Centre Pompidou la certification NF HQE Exploitation, une 1ère pour un musée

La certification NF HQE Exploitation – Axe Utilisation durable, une feuille de route pour aider à concrétiser la politique environnementale ambitieuse du Centre PompidouLe Centre Pompidou devient la première institution culturelle publique à obtenir la certification NF HQE Exploitation - Utilisation Durable, qui atteste des performances environnementales en exploitation, permet de maîtriser les consommations d’énergie d’eau au quotidien, de mieux gérer les déchets et de renforcer le confort et la santé des collaborateurs. Cette distinction s’intègre dans un plan d’action ambitieux initié par le Centre depuis deux ans, construit à partir de son bilan carbone, dans le but de mieux maîtriser son empreinte écologique globale. Le premier audit annuel mené à l’automne dernier attribue au Centre Pompidou le niveau « Très bon », faisant de l’institution le premier établissement muséal du Ministère de la Culture à obtenir une telle certification. Le périmètre audité inclut les espaces muséaux ouverts aux publics. Les actions mises en place par le Centre Pompidou dans le cadre de la certification NF HQE Exploitation – Utilisation DurableThème Environnement Forte sensibilisation des occupants à l’utilisation du vélo en centre urbain. Réemploi favorisé.Processus de gestion des déchets très abouti.Thème Energie Optimisation des actions de pilotage et de maintenance de l’exploitation. Action possible grâce à la forte implication des occupants accompagnés en interne par les Contrôleurs, le Pôle Prévention et des intervenants externes.Réduction des consommations énergétiques du site grâce à la coupure de l’eau chaude sanitaire ou des coupures d’éclairage dans des zones non occupées.Thème Santé Validation par le Pôle Prévention de tous les produits d’entretien avant leur autorisation sur site. La pandémie a fait l’objet d’un renforcement des procédures d’entretien.Surveillance accrue de la qualité de l’air intérieur.Thème Confort Traitement de l’hygrométrie avec un maintien de 50 % d’humidité à 22°C. Objectifs : préserver les œuvres d’art et améliorer le confort des occupants dans tous les espaces du musée.Claire Tikhonoff, Directrice du développement et des opérations de CERTIVEA : « CERTIVEA est fier d’être impliqué depuis un an et demi aux côtés du Centre Pompidou pour l’aider à concrétiser une politique environnementale ambitieuse. La certification NF HQE Exploitation permet de questionner les usages quotidiens du bâtiment et d’insuffler auprès des équipes une véritable culture du développement durable. Nous saluons aujourd’hui la mobilisation des femmes et des hommes qui font vivre l’un des plus hauts lieux de la culture de notre pays. »Julie Narbey, Directrice générale du Centre Pompidou : « Le changement climatique et les atteintes à la biodiversité sont aujourd’hui douloureusement visibles et nous obligent à transformer à la fois nos façons de faire et nos façons de voir. À ce titre, le Centre Pompidou se doit d’être au cœur des réflexions et d’être créatif dans l’invention de nouveaux possibles. En ce sens, la stratégie environnementale de l’institution, dans la continuité d’actions nombreuses déjà réalisées, est double : le premier volet concerne l’amélioration des pratiques internes aux métiers du Centre Pompidou qu’il s’agisse de la production, des bâtiments, des politiques achats etc. Le second volet a vocation à sensibiliser les publics et à accompagner par la programmation cette nécessaire transition. L’application du référentiel NF HQE Exploitation sur l’Axe Utilisation Durable permet de créer de nouvelles valeurs fédératrices pour tout le personnel et de sensibiliser les publics. »
Il y a 3 ans et 16 jours

Mondial du bâtiment 2022 : Un programme de conférences inédit pour déterminer l'avenir du secteur

De nouveaux formats d’échanges font leur apparition afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : Préserver le climat et l’environnement, Bien vivre dans la ville en 2050, Transformer les méthodes, Valoriser les métiers. « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi, ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences du Mondial du Bâtiment en associant tous les acteurs du bâtiment mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un « Davos » du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du Bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du MONDIAL DU BÂTIMENT.Le programme de conférence est porté notamment par 4 grands thèmes :Préserver l’environnement : L’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant.Bien vivre dans la ville en 2050 : En 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050 c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis.Valoriser les métiers : A l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers.Transformer les méthodes : Assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts.BATIMAT : une nouvelle vision des enjeux du secteurSous la bannière de ces 4 thématiques, le salon BATIMAT ouvre ses portes à une grande diversité d’intervenants. Philosophes, neuroscientifiques, enseignants… et bien sûr acteurs du monde du bâtiment, décrypteront les enjeux de la filière et les solutions pour penser le bâtiment d’aujourd’hui et de demain.Les formats des conférences ont également été repensés pour proposer différentes expériences aux visiteurs, en adéquation avec leurs attentes. Ainsi, trois nouveaux formats de rendez-vous verront le jour, allant de prises de parole longues à des pitchs de quelques minutes :BATITALKS : Une immersion au coeur des sujets phares de la constructionNouveauté 2022, deux agoras prennent place au coeur des Pavillons 1 et 6, toutes deux équipées de cabines de traduction pour retransmettre les contenus en 2 langues différentes (français/anglais) et disponibles en replay après le salon.Elles accueilleront chacune, chaque jour, deux conférences rassemblant des experts d’horizons variés, pour aider à mieux comprendre les changements en cours dans le secteur du bâtiment et dans la société, inspirer et permettre d’inventer les solutions adaptées aux spécificités des métiers du bâtiment.4 sessions auront lieu chaque jour, de 11h00 à 12h30 et de 14h00 à 15h30 et mixeront 6 formats différents :Panel : des conversations entre expertsFireside Chat : des interviews exclusives d’acteurs du secteurKeynote : une prise de parole individuelle d’une personnalité inspiranteAsk me anything : une prise de parole nourrie par les questions de l’audienceTalks : 3 prises de parole de 5 minutes présentant une approche innovante autour d’un enjeu cléDébat : un échange de points de vue entre professionnelsAu total, ce sont plus de 90 intervenants d’horizons divers qui prendront la parole au cours de ces sessions. Parmi eux : Bernard Anselem, Médecin, Neuroscientifique, Auteur ; Rémy Babut, Ingénieur, Urbaniste, Chef de projet logement au Shift Project ; Anne Démians, Architecte ; Mark Farmer, Consultant, Auteur du rapport “The Farmer Review of the UK Construction Labour Model” ; Cynthia Fleury, Philosophe, Psychanalyste, Auteur ; Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, Président de l’association The Shift Project ; Carlos Moreno, Enseignant, Spécialiste d’innovation urbaine ; Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable ; Jean-Paul Philippon, Secrétaire général de l’Académie d’architecture ; Navi Radjou, Conseiller en innovation et leadership ; Jean-Christophe Repon, Président Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ; Yamina Saheb, Senior Energy Policy Analyst, Autrice principale du GIEC ; Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences ; Olivier Salleron, Président Fédération française du bâtiment (FFB) ; François Taddei, Chercheur, Fondateur du Learning Planet Institute.EXPERTS’ CORNER : des décryptages par des experts sur des problématiques précisesLes Experts’ Corner proposeront plus de 150 colloques et conférences animés par environ 300 experts, avec des contenus pointus sur des solutions et des innovations.Les Experts’Corner pourront être suivis sur les AGORA 1 (pavillon 1) et 2 (pavillon 6) mais aussi sur l’Arena Principale (Pavillon 1), les Ateliers Hors-Site, Low Carbon Construction, Photovoltaïque, et sur l’Espace 2 000 (Pavillon 1).Le Mastère Spécialisée® immobilier et bâtiment durables (IBD), transitions énergétique et numérique de l’école des Ponts Paris Tech organisera sa semaine de conférences internationales sur Batimat (Espace 2000 Pavillon 1). Les conférences seront traduites et hybrides. Les sessions de conférences seront proposées de 9H à 18H30 et ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux.Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carbone Jeudi 6 octobre : Industrie de la constructionINNOVATION LAB : les innovations et technologies mises à l’honneurLes Innovation Lab ont vocation à proposer des présentations et des démonstrations d’innovations et de technologies, à retrouver chaque jour sur l’Arena Innovation Awards ainsi que sur l’Arena Start-up. Les visiteurs pourront ainsi assister à environ 200 pitchs de 10 à 12 minutes qui présenteront les innovations et les nouvelles technologies. Les premières start-up participantes : Adroneex, Batisimply, Pubotim, Supervan.Enfin, des démonstrations seront proposées par de nombreux exposants dans le Pavillon 4 dédié au secteur du Matériel de chantier et de l’Outillage (voir liste des participants en annexe).IDÉOBAIN : 15 conférences ciblées sur 3 thèmesAu sein du Forum Salle de Bains et Intérieurs à Vivre, 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement intérieur. Des interventions des partenaires sont aussi prévues tels que le Pôle action des architectes d’intérieur et le Club de l’amélioration de l’Habitat. Enfin, le palmarès des salles de bains remarquables sera mis à l’honneur avec un focus sur les salles de bains remarquables depuis 2017 et un book spécifique sera remis sur le salon. Les Innovations seront également présentées dans un format Pitch.INTERCLIMA : Une part importante aux expériences de terrain, à la formation et à l’évolution du mix énergétiqueLe salon INTERCLIMA a imaginé un programme de conférences co-construit avec les principales organisations professionnelles impliquées dans les sujets liés à la performance énergétique et au confort thermique. Toutes les grandes thématiques du secteur trouveront leurs illustrations sur le salon avec des prises de parole quotidiennes. Les grandes thématiques Interclima 2022 sont : la rénovation des bâtiments tertiaires, l'amélioration des logements individuels et collectifs, la qualité de l’air intérieur : une question de santé publique, la maitrise et productivité sur chantier, les enseignements de la RE2020 depuis son entrée en vigueur, les énergies renouvelables et la récupération de chaleur.Les conférences du Forum Interclima12 créneaux de conférences de 2 heures ont déjà été confirmés sur le Forum Interclima, avec 6 à 8 témoins par session. Ces sessions sont construites en partenariat avec les organisations professionnelles représentant des maîtres d’ouvrage, dont l’Union Sociale de l’Habitat (USH), l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF) et le Pôle Habitat de la FFB, des maîtres d’oeuvre et les entreprises de maintenance et d’exploitation, avec le Synasav. Une session spéciale sur le sujet technique de l’évolution des chaudières gaz vers l’hydrogène et le gaz vert est également prévue.La qualité de l’air : un thème majeurUn espace est entièrement consacré à la qualité de l’air avec 56 créneaux de conférences et un atelier. Aux côtés d’Uniclima sera engagée l’ensemble de la filière professionnelle représentée par la nouvelle Association française de la ventilation.Forum QAICet espace est entièrement dédié à la qualité de l’air intérieur autour de conférences de 20 minutes qui se répartissent entre des prises de paroles d’exposants et des conférences menées par la filière professionnelle (Uniclima, Cetiat, Association Française de la ventilation, Agence Qualité Construction…). Les marques participantes à ce jour : Airzone, Aldes, Atlantic, Daikin, France Air, Hitachi, LG, Sauerman, VMI, Zehnder.Atelier QAICet espace animé par Uniclima en partenariat avec l’Association Française de la ventilation, propose trois « serious game » qui ont pour objectif de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs, exploitants-mainteneurs) à la qualité desinstallations de ventilation. L’Atelier sera co-animé par Uniclima, l’Association Française de la ventilation et plusieurs partenaires dont Cetiat, AQC…Ateliers Retour d’ExpérienceUn nouveau format de conférences prend place sur le salon en 2022. Une équipe projet comprenant au moins 3 personnes dont au moins un exposant replace une ou plusieurs solutions techniques dans le cadre d’un bâtiment neuf ou rénové, réalisé ou en projet. Il s’agit de donner la parole aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, entreprises ainsi qu’aux industriels et démontrer les performances globales d’un bâtiment (confort, qualité d’air, énergie, environnement).Les matinées sont consacrées à la rénovation dans un contexte où le décret tertiaire entrera tout juste en application. Les après-midis sont consacrés à la construction neuve dans le contexte de la nouvelle RE2020 dont la partie bâtiment tertiaire sera sur le point d’entrer en vigueur.Les 28 conférences prévues dureront 45 minutes et s’enchaîneront toutes les heures. Un espace de convivialité est intégré à cet atelier pour permettre aux visiteurs de prolonger les discussions avec l’équipe projet. Les marques participantes à ce jour : Ariston, Atlantic, BWT, Daikin, Eurovent, Viessman, VMI, Zehnder…INTERCLIMA Job ConnectSur l’Espace Métiers et Recrutement, un programme rythmé sera proposé pour favoriser les rencontres et les échanges entre les étudiants, les professionnels débutants et confirmés, et les établissements et centres de formation.En matinée, des conférences des écoles et centres de formation destinées aux professionnels seront organisées pour échanger autour des évolutions majeures, comme par exemple l’ouverture du nouvel éco-campus de Vitry (94), la transformation des DUT génie thermique de deux ans en Bachelor de trois ans, ou encore le développement de l’alternance…L’après-midi, des job datings seront organisés entre des jeunes d’Île-de-France et les DRH des exposants d’INTERCLIMA, les représentants des organisations professionnelles et les visiteurs en cours de recrutement.
Il y a 3 ans et 16 jours

La tour Higher Roch, "nouveau repère dans le ciel de Montpellier"

EN IMAGES. Une tour signal en coeur de ville, sur une ancienne friche ferroviaire. Un emblème dessiné par l'agence Brenac & Gonzalez & Associés. Higher Roch accueillera ses premiers habitants très prochainement.
Il y a 3 ans et 16 jours

12 enseignements à retenir du rapport « Pompe à chaleur en rénovation » publié par l'AQC

Ce rapport est mis à la disposition de toutes les parties prenantes des opérations de rénovation.À l’heure où les réglementations françaises et européennes imposent la chasse aux dépenses énergétiques et la réduction des émissions de CO2, des bâtiments de plus en plus économes en énergie sont construits ou rénovés, avec la baisse des besoins de chauffage comme fer de lance.Les 12 principaux enseignements tirésLes enquêtes réalisées pour ce rapport s’appuient sur les programmes de rénovation comprenant différents types de pompes à chaleur avec une logique d’amélioration de la production de chaleur et, parfois, de froid. Les différentes situations de mise en œuvre rencontrées mettent en évidence 12 enseignements à prendre en compte pour respecter les principes réglementaires, assurer un confort aux occupants et garantir le bon fonctionnement des équipements dans le temps.Enseignement 1 : Dimensionner l’installation après une synthèse complète des données du projet.Enseignement 2 : Prendre en compte l’évolutivité du projet lors du dimensionnement de l’installation.Enseignement 3 : Contrôler l’adéquation des équipements livrés avec les prescriptions.Enseignement 4 : Vérifier la compatibilité entre la puissance électrique disponible et la puissance nécessaire à la PAC.Enseignement 5 : Prévoir des locaux techniques de taille suffisante.Enseignement 6 : Anticiper l’accessibilité aux différents éléments.Enseignement 7 : Calorifuger intégralement le réseau frigorifique.Enseignement 8 : Calorifuger intégralement le réseau hydraulique.Enseignement 9 : Afficher les informations concernant les fluides frigorigènes.Enseignement 10 : Identifier clairement les éléments de l’installation.Enseignement 11 : Caractériser et transmettre une installation.Enseignement 12 : Effectuer un entretien régulier et complet du système.Le rapport “Pompe à chaleur en rénovation” a fait l’objet d’un webinaire animé par Samuel Daucé, Responsable Technique du Dispositif REX Bâtiments performants et Cyrielle Leval, Chargée de mission bâtiment et aménagement durables au sein d’Envirobat Grand Est et est disponible à cette adresse.
Il y a 3 ans et 16 jours

En Ukraine, course contre la montre technologique pour "mémoriser" les bâtiments historiques

L'ingénieur français Emmanuel Durand, spécialiste de l'acquisition de données en 3D, franchit un enchevêtrement de poutres, marche sur d'innombrables gravats pour aller planter son scanner-laser, une sorte de trépied avec une tête pivotante, à un coin stratégique de la caserne de pompiers. Celle-ci a été très endommagée par les frappes russes. Construit en 1887, l'édifice en briques rouges avec sa tour de surveillance est emblématique de la révolution industrielle de Kharkiv à la fin du 19e siècle. Avec son appareil, Emmanuel Durand "enregistre" le bâtiment sous toutes ses coutures. "Le scanner prend 500.00 points à la seconde. Sur cette station, on va avoir 10 millions de points. Ensuite, on va changer de station et faire tout le tour du bâtiment, extérieur comme intérieur. Un milliard de points...", explique-t-il. Le soir, M. Durand rassemble sur un ordinateur toutes les données, "comme des pièces de puzzle", pour reconstruire virtuellement le bâtiment. Le résultat fini est une reproduction parfaite à 5 millimètres, qu'on peut ensuite tourner dans tous les sens, ou couper en tranches. On peut aussi voir les cratères des explosions dont le souffle a ébranlé la structure. "Ca permet de fixer dans l'histoire la situation physique du bâtiment. Ca peut servir pour voir ce qui a bougé pour la sécurité. Pour aider à voir ce qu'on peut restaurer ou non, mais aussi pour des aspects muséographiques" ou historiques, poursuit-il. "On a la vraie scène du dommage provoqué par le missile et une réplique exacte de ce qu'était le bâtiment". Bénévole, M. Durand se déplace avec son scanner accompagné d'architectes, d'ingénieurs, de spécialistes de bâtiments historiques et d'un directeur de musée, se rendant à Kiev, Lviv, Tcherniguiv, et à Kharkiv. "Génocide culturel"Rien qu'à Kharkiv, quelques 500 bâtiments sont répertoriés comme ayant un intérêt historique, la plupart dans le centre ville sous le feu russe, explique l'architecte Kateryna Kouplytska, membre de la commission chargée de recenser les sites historiques endommagés. Une centaine d'entre eux ont été touchés à Kharkiv alors que plus de 350 édifices historiques ont été endommagés ou détruits dans le pays depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Culture.Si l'étau russe autour de la deuxième ville du pays s'est desserré, des obus tombent encore régulièrement.Nouvelles déflagrations et le souffle qu'elles provoquent, intempéries, travaux, visites... "Ces bâtiments fragilisés peuvent se dégrader encore plus rapidement. Et il faut enregistrer les détails de manière précise pour pouvoir les stabiliser" et conserver leur mémoire de manière exacte, explique-t-elle."L'enregistrement des dommages servira aussi pour des procès criminels. A travers tout le pays, on voit de sérieux dommages à notre patrimoine. C'est un génocide du peuple ukrainien et un génocide de la culture ukrainienne", lance-elle, évoquant des "crimes de guerre".Après deux jours sur la caserne, l'équipe d'Emmanuel Durand passe à la faculté d'économie de l'Université nationale Karazine de Kharkiv, située juste à côté de l'imposant siège des services de sécurité ukrainiens (SBU), cible des forces de Moscou qui a été atteint par des nombreux projectiles.La faculté, ancien bâtiment d'époque tsariste puis soviétique, est l'un des premiers bâtiments en béton armé du pays. Il est signé par l'architecte Serguiï Timochenko, figure du style "ukrainien moderne" au début du 20e.Ce travail d'enregistrement n'est-il pas futile alors que la guerre se poursuit et que des gens meurent tous les jours? "La culture c'est la base de tout. Si la culture s'était répandue comme il le fallait, probablement que les gens ne seraient pas en train de mourir et qu'il n'y aurait pas eu de guerre", répond Tetyana Pylyptchouk, membre de la commission mais aussi directrice du musée littéraire de Kharkiv.Elle a fait envoyer la plus grande partie de ses collections dans l'ouest de l'Ukraine pour éviter qu'elles ne soient endommagés par la guerre mais aussi pour éviter un vandalisme russe en cas de chute éventuelle de Kharkiv."Aujourd'hui les gens réalisent d'autant plus que le patrimoine culturel est important alors qu'on y faisait pas attention" avant la guerre, dit-elle.
Il y a 3 ans et 16 jours

Tour Triangle à Paris, les investigations confiées à un juge d'instruction

Les investigations sur des soupçons de favoritisme dans le contrat d'exploitation du Parc des expositions à Paris, où la Tour Triangle est en cours de construction, ont été confiées à un juge d'instruction en mars.
Il y a 3 ans et 16 jours

La maquette de la terre est ‘Elément Terre’

L’Institut Paris Région invite la matière terre à la Bap! de Versailles (Yvelines) jusqu’au 13 juillet 2022. Pour comprendre comment est constitué le socle naturel de la région, Cécile Diguet, commissaire d’exposition a choisi un support exceptionnel : une généreuse maquette vivante en terre à l’échelle 1/50 000e. Découverte en vidéo. Une maquette XXL en […] L’article La maquette de la terre est ‘Elément Terre’ est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 16 jours

Béton[s] le Magazine n° 100 explore le temps

L’aventure de Béton[s] le Magazine a commencé il y a 17 ans, en 2005, à l’occasion du salon Batimat. Le magazine fête aujourd’hui son 100e numéro. Mais il ne faut pas oublier les 25 numéros hors séries, presque 250 newsletters, le site internet et une communauté LinkedIn qui complètent le bimestriel. C’est une petite plongée dans le temps que l’on vous propose de faire à l’occasion du 100e numéro de Béton[s] le Magazine. L’évènement est d’importance et marque une étape symbolique de notre histoire. Pour fêter ce jubilé, nous vous avons concocté une édition particulière, qui revient sur cette aventure et celle du béton, dont nous avons accompagné les moments-clefs de développement récent. Pour fêter avec vous ce centième numéro, nous avons décidé d’ouvrir l’accès à notre liseuse et nous vous proposons de le découvrir en ligne, en version liseuse. Au-delà des pages consacrées à cet anniversaire, nous poursuivons notre voyage dans le monde de l’éco-construction en béton, avec la partie #2 du dossier consacré à ce sujet stratégique pour la filière. L’occasion aussi de (re)découvrir ce que proposent les bétonniers dans ce domaine particulier. Et une manière de s’interroger sur le futur. Le regard peut aussi se porter vers l’ailleurs, qui s’appelle Djibouti, cette fois-ci. C’est là que le cabinet d’architecture Richard + Schoeller achève la construction d’un centre de formation de dockers, avant d’entamer celle de l’Ecole française installée dans le pays. Ce n° 100 consacre aussi un large focus aux laboratoires béton (et ils sont nombreux) et un autre, aux coffrages et étaiements standards du marché. Enfin, Béton d’Antan revient sur la vie d’un grand capitaine d’industrie : Joseph Vicat, le fils même de l’inventeur du ciment artificiel, et surtout le fondateur du groupe cimentier éponyme. Retrouvez l’ensemble du dossier Evénement de Béton[s] le Magazine n° 100 : Comme le regard est le reflet de l’âme, le lecteur peut être considéré comme le reflet du magazine qu’il lit. A l’occasion de ce 100e numéro, nous avons proposé à plusieurs lecteurs de la première heure de prendre la parole. Un exercice amusant et parfois décalé… François Toutlemonde – Université Gustave Eiffel – « J’opte pour le Bfup »Denis Charon – CG de la Mayenne – « Le béton a encore de très beaux jours devant lui »Giovanni Lelli – Architecte – « Pier-Luigi Nervi a coulé les plus belles choses en béton »Alain et Jean-Louis Albizati – Albizzati Pères & Fils – « La construction en béton perdurera »Jean Ros – Soltec – « Le béton luminescent constitue un excellent moyen d’éclairer »Didier Bourqui – Losinger Marazzi – « Je dirais même un pilier centrifugé » A lire aussi : Une histoire de Béton[s] Shift Project : Réduire son empreinte carbone Il était une fois … le béton artistique Frédéric Gluzicki Directeur de la publication Feuilletez gratuitement en ligne le numéro 100 sur la liseuse acpresse.fr Retrouvez la lecture des articles en ligne du numéro 100 dans la boutique par le sommaire interactif
Il y a 3 ans et 16 jours

SilverwoodⓇ lance Woodafix™, sa nouvelle solution innovante de revêtement décoratif en bois

Woodafix™ : un concept de pose très innovantToujours en accord avec son coeur de métier, Silverwood lance sa gamme de revêtement décoratif en bois, facile et rapide à poser : Woodafix™. Fort de sa capacité d’innovation, l’industriel du bois crée un tout nouveau produit au système de pose unique, répondant aux tendances actuelles du marché et aux besoins des consommateurs.Avec un revêtement décoratif fabriqué à partir de panneaux en contreplaqué certifiés FSCⓇ, imprimé en France avec des encres UV haute tenue, Silverwood joue la carte de la tendance Nature pour faire entrer le bois dans la maison tout en étant respectueux de l’environnement.Le système de pose Woodafix™ ne nécessitant ni trou, ni colle, ni vis, permet aux consommateurs de gagner du temps à l’installation et de changer facilement de décoration. Ce concept de pose ingénieux permet aussi une grande liberté d’utilisation : en tête de lit, en cadre, à la verticale ou à l’horizontale en pose décalé, les panneaux offrent des possibilités décoratives sans limite. Les nombreux décors disponibles à la vente subliment le bois et sont en parfait accord avec les tendances actuelles, pour répondre à toutes les envies décoratives et s’intégrer dans tous les intérieurs, des plus traditionnels aux plus contemporains.Tous les ingrédients sont réunis pour faire gagner du temps et privilégier le plaisir de décorer. Car, en plus d’être simple à poser, la gamme Woodafix™ est vendue en kit comprenant tous les accessoires de fixation et de finition, pour garantir la facilité de transport et la pose des produits.Brevet déposé pour ce concept uniqueL’innovation étant au coeur de l’ADN de Silverwood, le concept Woodafix™ vient en réponse aux besoins des consommateurs et apparaît comme une nouveauté significative dans le monde de la décoration. Dans une volonté de simplifier la pose, Silverwood a développé un système de clips et de patchs adhésifs se fixant directement sur les panneaux décoratifs et ne nécessitant que quelques secondes de pression pour garantir la fixation au mur. Aujourd’hui sous brevet déposé en France, et en cours de dépôt dans plusieurs autres pays, c’est le caractère innovant de ce système de pose et la créativité des équipes de Silverwood qui se voient récompensés.Notre ambition est d’offrir au consommateur une solution de décoration murale bois pertinente, innovante et en phase avec les tendances actuelles. Dès aujourd'hui, en France le concept Woodafix™ est disponible chez Mr Bricolage.4 collections, 4 univers exclusifsPour répondre à toutes les envies décoratives et s’associer à tous les intérieurs, la gamme Woodafix se décline en 4 collections uniques aux décors très variés, toutes plus tendances les unes que les autres. Chaque collection est composée de 4 décors et 2 motifs unis assortis pour permettre à chacun de composer sa décoration en fonction de ses goûts et de ses envies.Scandi-naturVéritable ôde aux matières naturelles, la collection Scandi-Natur s'intègre parfaitement dans les intérieurs aux tons naturels et aux styles scandinave et bohème.MinéralPour apporter des énergies positives dans les intérieurs, la collection Minérale s’inspire des éléments et des minéraux aux nombreuses vertus pour créer des motifs exclusifs rappelant la pierre fine, la terre cuite, les coquillages…FlashbackReprenant les codes art déco du début du 19ème siècle, les motifs des années rock’n roll ou encore les décors des sixties, la collection Flashback fait entrer les ambiances de ces années marquantes dans tous les intérieurs.TerritoiresInspirée du riche héritage des peuples primitifs, la collection Territoires séduit tous les aventuriers avec ses combinaisons de couleurs et ses formes incitant au voyage et à l’exploration.Les décors Woodafix™ sont dessinés en interne et les panneaux Woodafix™ sont, quant à eux, imprimés dans notre usine, à Rezé, à quelques kilomètres de Nantes (44).
Il y a 3 ans et 16 jours

Béton[s] le Magazine 100

Daté mai-juin 2022 A LIRE DANS CETTE EDITION : EVENEMENT. Spécial numéro 100 – A l’occasion de son numéro 100, Béton[s] le Magazine vous propose de parcourir 17 ans d’histoire avec « Une histoire de Béton[s] », un retour sur l’histoire récente du béton avec « Un voyage dans le temps » et de découvrir « De belles paroles de lecteurs ». EN COUVERTURE. Bétons et éco-construction #2. Vers un mouvement vertueux ? TECHNIQUES & ARCHITECTURE. Chantier à l’international. L’immaculé et soigné centre de formation de Djibouti. ZOOM SUR. Les laboratoires béton. FONDAMENTAUX. Cyber-malveillance – Partie II. Les clefs de la sécurité numérique pour les TPE et PME. BETON D’ANTAN. Joseph Bertrand Vicat. Capitaine d’industrie.
Il y a 3 ans et 16 jours

Shift Project : Réduire son empreinte carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Eric Bergé est l’un des chefs de projet du rapport “Décarboner la filière béton/ciment”, édité par The Shift Project. [©ACPresse] Qu’est-ce que l’association The Shift Project ? Eric Bergé : The Shift Project est un groupe de réflexion et d’influence créé en 2010 à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, le créateur du bilan carbone, qu’il a développé au sein de l’Ademe1. C’est une association d’ingénieurs engagés en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et pour le passage à une économie décarbonée. Dans ce cadre, The Shift Project n’est pas contre le développement de l’énergie nucléaire civile. Aujourd’hui, The Shift Project est considéré comme une association d’intérêt général. Ce groupe publie des rapports autour du changement climatique, disponibles en libre accès sur son site Internet.  A ce propos, The Shift Project a élaboré ce qu’il appelle le Plan de transformation de l’économie française. De quoi s’agit-il exactement ? C’est très positif que nombre de secteurs d’activité se soient engagés, bon gré mal gré, dans la décarbonation. Chacun d’eux a rédigé une feuille de route qui lui est propre, souvent sans se préoccuper de ce que faisaient les autres… Mais la décarbonation est une démarche qui concerne tout le monde. L’important est donc d’avoir à disposition un plan cohérent, dont la finalité est de détecter les inévitables conflits d’usage, afin qu’il puisse être réalisé. C’est l’objectif de notre Plan de transformation de l’économie française, car il n’y a pas assez de matière pour tout le monde. Prenons l’exemple de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit sans recours aux combustibles fossiles. Sa disponibilité va fortement augmenter, mais restera limitée en raison de son gigantesque besoin en électricité pour le produire. Dans ce cas, vaut-il mieux le réserver à l’aviation civile comme carburant ou à l’industrie lourde, pour produire avec beaucoup d’efficacité de l’acier et des engrais décarbonés ? Les mêmes conflits d’usage existent pour la biomasse, le laitier de hauts fourneaux ou les terres cultivables. Est-ce intelligent de dédier des milliers d’hectares à la culture du colza pour produire du biocarburant, alors même qu’une partie de la population mondiale souffre de la faim ? Le Plan de transformation de l’économie française répond à beaucoup de questions de ce type. Il a été pensé au moment de la crise du Covid et du “quoiqu’il en coûte”, car chacun a pu constater les limites et les contraintes d’une économie mondialisée. La pénurie actuelle de matières premières en est la conséquence flagrante. La guerre en Ukraine le rappelle d’une manière tout aussi soudaine et brutale. ArcelorMittal prévoit de basculer vers la réduction directe par hydrogène, pour réduire son impact carbone. [©ACPresse] Vous parlez d’hydrogène vert et d’industrie lourde. Vous pensez à l’annonce faite par ArcelorMittal ? C’est en effet un bon exemple. Il y a peu de temps, ArcelorMittal a pris une décision historique, en annonçant la modification de son procédé de réduction directe. Pour faire simple, jusqu’à présent, la réduction s’opérait en associant, à haute température, d’oxyde de fer FeO et du monoxyde de carbone CO. Cela donnait naissance à du fer, d’un côté, et à du gaz carbonique, de l’autre. Beaucoup de gaz : environ 2 t de CO2 pour 1 t de fer ! A partir de maintenant, le monoxyde de carbone sera remplacé par de l’hydrogène. Dans les mêmes conditions, ArcelorMittal obtiendra, toujours du fer et, à la place du CO2, de l’eau, l’hydrogène se combinant à l’atome d’oxygène perdu par l’oxyde de fer. Lire aussi : Dossier : Béton et éco-construction #2 Nous sommes là sur un principe de décarbonation totale et immédiate… Le site de Dunkerque sera pilote dans ce domaine. Toutefois, cette évolution technologique ne sera viable, au plan environnemental, qu’à la condition expresse d’utiliser de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit à l’aide d’un procédé électrique, lui aussi décarboné. Revers de la médaille : on risque de voir une forte diminution de la quantité de laitier générée lors de la production du fer. The Shift Project vient de publier le rapport “Décarboner la filière ciment/béton”… Mais avant toute chose, peut-on se passer de béton et de ciment dans la construction ? Absolument pas ! L’habitat nécessite des qualités d’usage qu’il peut être difficile de réaliser avec d’autres matériaux que le béton. Il doit aussi être durable pour ne pas avoir à le reconstruire à court terme. Mais s’il est difficile de se passer du béton, ce n’est pas une raison pour ne pas le décarboner. Le problème est donc le ciment, et le clinker pour être précis. Pourtant, le béton peut aussi être formulé d’une manière différente. Il était précurseur dans le bas carbone. Déjà dans les années 1990, Bernard Clavaud avait formulé des bétons réfractaires à ultra basse teneur en ciment, moins de 5 % pour être plus précis… Le béton reste aussi le matériau incontournable du secteur des travaux publics et du génie civil. Car, qu’on le veuille ou non, il faudra adapter les infrastructures au changement climatique comme sociétal : construire des digues, des ponts, mais aussi des pistes cyclables ! Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Mais il est loin d’être le seul matériau. [©ACPresse] A contrario, le bois constitue-t-il vraiment la Panacée bas carbone pour la construction ? Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Il est l’un des puits carbone, largement avantagé par l’Analyse de cycle de vie dynamique introduit par la RE 2020. Mais il est loin d’être le seul matériau bas carbone utilisable pour la construction. Nombre de solutions vont naître dans les mois et années qui viennent. Le bois fait partie de la biomasse. Aujourd’hui, cette ressource est devenue aussi stratégique que peuvent l’être les carburants pour un pays comme la France. Il est donc vraiment temps que l’Etat s’en préoccupe pour mettre en place un cadre politique fort. De même, l’entrée d’industriels puissants est souhaitable, ne serait-ce que pour aider la filière bois à se structurer et envisager des concentrations. A l’échelle de la planète, les émissions de CO2 de la France sont d’à peine 1 %… Tous les efforts exigés, notamment par la RE 2020, ont-ils vraiment un sens ? Ces efforts sont indispensables. Deux raisons à cela. Quand il y a un problème à résoudre, il faut toujours faire sa part. D’autant que les choses ne sont jamais linéaires. La seconde raison est la disponibilité des ressources énergétiques et des matières premières. Même en étant une très faible émettrice, la France est touchée de plein fouet par les pénuries… De toute manière, il est indispensable d’anticiper les transformations pour éviter d’être démuni lorsque les choses s’emballent. Et même si nos émissions sont faibles, les industriels français ont une véritable carte à jouer, car si la filière ciment/béton réussit sa transformation historique, elle pourrait devenir la référence mondiale, en termes de décarbonation. En effet, celui qui occupe la première place technologique s’octroie une avance sur ses concurrents et prend d’importantes parts de marché. La France a toujours été n° 1 dans le domaine des ciments et des bétons. Pourquoi ne le deviendrait-elle pas sur le secteur des technologies de décarbonation ? Plus qu’une norme environnementale, la RE 2020 peut être un déclencheur d’innovations. Il est souhaitable de mettre en place un mécanisme d’inclusion carbone aux frontières de l’Europe. [©ACPresse] Pensez-vous réaliste la mise en place d’un mécanisme d’inclusion carbone (Carbon border adjustment mecanism) aux frontières de l’Europe pour lutter contre les importations de ciments non soumis aux EU-ETS2 ? Comment ce système fonctionnerait-il ? Lire aussi : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Cette mise en place est tout à fait souhaitable. Le gouvernement français est d’ailleurs très moteur sur ce sujet. L’idée serait d’appliquer une taxe carbone aux frontières sur les produits importés depuis des pays n’appartenant pas à l’Union européenne. Bien entendu, ce système serait valable à la condition sine qua non de baisser drastiquement et en même temps les quotas CO2 attribués de manière gratuite aux cimentiers européens. Personne ne sera donc empêché d’importer du ciment ou du clinker, mais ces matériaux intégreront leur véritable coût carbone, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Vous estimez qu’il sera nécessaire de réduire la demande en construction neuve pour pouvoir atteindre les objectifs de la filière à 2050. Il faut donc en passer par une phase de décroissance ? De sobriété seulement ! Nos projections se basent sur l’évolution de la demande en logements neufs dans les années à venir. Sur la période 2040-2050, elle se réduira pour atteindre un chiffre de l’ordre de 250 000 par an, contre 400 000 aujourd’hui. Mais à y regarder de plus près, il n’est pas exclu que l’on se rapproche de ce chiffre dès maintenant, compte tenu de la pénurie de matériaux, ce qui est dramatique, car personne n’est préparé à cela ! C’est ce qui se passe dans une économie non résiliente. La sobriété consiste aussi à préserver ce qui peut l’être. Rénover plutôt que démolir pour reconstruire devra être le nouveau leitmotiv. Réhabiliter et/ou transformer un bâtiment existant permet de diminuer de 90 % la facture carbone, en comparaison à une reconstruction neuve. Cela mérite de s’inscrire dans cette démarche. Un autre levier est de mieux exploiter l’existant pour éviter de sur-construire. A travers le pays, il y a beaucoup de logements vides, car situés dans les zones ou des villes peu attractives. Il y a donc un important travail à réaliser pour changer cet état de fait. A ce niveau, les mairies et les collectivités territoriales doivent vraiment engager une nouvelle réflexion autour de l’aménagement du territoire, afin de dynamiser tous les secteurs géographiques qui peuvent l’être. La maison individuelle reste un rêve pour nombre de personnes. [©ACPresse] En attendant, on risque de sonner le glas de la sacro-sainte maison individuelle ? Ou bien celle-ci sera en bois – comme aux Etats-Unis – ou ne sera pas ? Il faut considérer la maison individuelle sous un angle pragmatique. Elle reste un rêve pour nombre de personnes. Il ne faut pas briser les rêves. Mais ne nous voilons pas la face, il y aura une baisse du nombre de maisons individuelles construites. Du fait de la loi Climat et Résilience, qui vise à lutter contre l’artificialisation des sols. Mais aussi à cause de besoin de mobilité qu’engendre la maison individuelle. A un autre niveau, on parle de densification des villes. Mais attention à ne pas aller trop loin dans cette démarche pour de pas “sur-densifier” les zones urbaines, au risque de les rendre invivables. Une réponse peut être la construction d’immeubles qui proposent à chacun le confort ou la liberté qu’offre la maison individuelle. La ville à la campagne en quelque sorte. Aux architectes de concevoir de telles habitations… Quel sera le coût réel de la décarbonation pour la filière ciment/béton à l’horizon 2050 ? Les chiffres vont sembler rudes pour la filière. Il faut bien avoir en tête que la marche à franchir est énorme. L’ensemble de la filière doit réduire son empreinte carbone de 80 % d’ici à 2050. Et plus vite ce sera fait, mieux ce sera… Déjà, les progrès techniques classiques au niveau des process et des produits doivent permettre de baisser la note de 50 %. Manque encore 30 %. Les technologies de rupture, comme la capture et le stockage et/ou réutilisation du carbone feront gagner quelques pourcents complémentaires. La sobriété constitue donc le dernier cursus à activer… En résumé, The Shift Project estime nécessaire de passer à un taux de clinker de 60 %, contre 76 % aujourd’hui et les 66 % fixés comme objectif par la filière. Dans ce contexte et selon nos scénarii, la production de ciment culminera à 8 ou 10 Mt en 2050, contre 16 Mt à l’heure actuelle. De même, le dosage en ciment devra être réduit de 270 à 220 kg/m3. Bien entendu, une évolution rapide de la norme béton EN 206 est indispensable. Il faut libérer l’innovation dans les bétons. Sur le même horizon de 2050, la production globale de béton passera de 65 à 42 Mm3/an, soit un recul de 35 %, pour l’essentiel dans le bâtiment. En effet, les travaux publics et le génie civil devraient être moins impactés du fait du besoin d’adaptation des infrastructures au changement climatique, comme déjà expliqué. Les pertes d’emploi seront, bien entendu, inévitables dans la filière. Mais un transfert s’opérera en direction du secteur des matériaux biosourcés, en pleine mutation. Toutefois, des adaptations, formations et mises à niveau seront indispensables sur le long terme. En 2018, la filière ciment, de l’extraction des matières premières à la production du béton, comptait 44 500 collaborateurs. Il y en aurait 15 000 en moins en 2050. Dans ce scénario, la filière ciment/béton remplira son objectif, puisque ses émissions de gaz à effet de serre passeraient de 10,6 Mt CO2éq actuelles à 1,8 Mt/an à terme. Le béton restera indispensable en construction, mais il faudra le décarboner. [©ACPresse] Quels sont les leviers à la disposition de la filière ciment/béton pour continuer à exister ? L’innovation, l’innovation, l’innovation. La RE 2020 constitue la “norme” qui va libérer la créativité. Comme la norme Reach a pu le faire au niveau de l’industrie de la chimie. Grâce à cette réglementation, très critiquée lors de son entrée en application, la chimie européenne a fait une révolution environnementale incroyable ces dernières années. Personne ne la remet plus en cause aujourd’hui. Elle a permis à toute une industrie d’innover et de garder son leadership mondial.    Pour le ciment et le béton, ce sera pareil. Les dix prochaines années vont être bien plus passionnantes que les deux siècles qui viennent de s’écouler depuis l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat. L’innovation portera sur les produits, bien entendu. Cela permettra d’introduire beaucoup plus de valeur ajoutée – justifiée – sur les nouvelles solutions constructives. Donc de compenser les pertes dues aux baisses de volumes et, ainsi, de stabiliser la filière, en valeur. L’innovation concernera aussi la conception des bâtiments, les méthodes constructives, la mixité des matériaux. Elle sera présente à tous les niveaux. Les prix du ciment comme du béton vont flamber. Il faut en être conscient, multipliés par deux d’ici à 2030 ! Du fait des importants investissements opérés par les industriels. Du fait du renchérissement du prix du carbone. Et du fait des développements de solutions innovantes. Mais ce n’est pas grave, car ces matériaux resteront, de toute manière, d’un coût acceptable en regard du service rendu. Par exemple, même avec un ciment à 200 €/t, le surcoût pour une maison de 100 m2 sera d’à peine 1 300 €. Tout à fait supportable… L’industrie du béton n’est-elle pas à même de tirer le mieux son épingle du jeu ? En jouant à fond sur la mixité des matériaux ? En passant de la notion de “préfabrication” à celle de “construction hors site” ? Sans doute… Sur le papier, l’industrie du béton devrait être la première à pouvoir tirer profit de ces évolutions. Déjà en prenant des parts de marché au BPE. Aujourd’hui, l’industrie du béton sait concevoir des sous-ensembles. Mais pour aller plus loin, il faut qu’elle sorte du rôle de simple sous-traitant à celui de concepteur/poseur. Quelques industriels le font déjà… Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 2Système de droits d’émissions de CO2. Téléchargez le rapport : Décarboner la filière ciment/béton Qui est Eric Bergé ? The Shift Project en bref Agé de 54 ans, Eric Bergé connaît très bien le secteur du ciment et du béton, pour y avoir effectué la très grande partie de sa carrière. Chez Lafarge tout d’abord, puis à la présidence de Parex USA, avant d’assurer la direction générale de Chryso. Enfin, il a piloté la destinée de Parexgroup, jusqu’en juillet 2019, date de la cession définitive de l’entreprise au Suisse Sika. Fin 2019, Eric Bergé fonde Peachtree, un cabinet de conseil et de consulting dans les domaines de la décarbonation et de l’accompagnement du développement des entreprises. En parallèle, il assure une collaboration soutenue au think thank The Shitf Project, pour lequel il est aussi un donateur individuel. Il y assure la fonction de chef de projet “industrie lourde”. Par ailleurs, il siège au conseil d’administration de l’incubateur d’entreprises lyonnais Time for The Planet, qui soutient les start-up proposant des solutions pour décarboner la planète. Association loi 1901, The Shift Project a été fondé en 2010, à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, Geneviève Férone-Creuzer et Michel Petit. Il s’agit d’un laboratoire d’idées et d’influence ou “think tank” œuvrant à répondre à la double contrainte du carbone : le changement climatique et la raréfaction des ressources énergétiques fossiles. Reconnu d’intérêt général, The Shift Project assure, entre autres, la publication de rapports, de notes d’analyse autour de la transition écologique et de la transformation de l’économie. Des écrits disponibles en accès libre sur le site Internet de l’association. The Shift Project est soutenu par nombres d’acteurs économiques qui cherchent à faire de la transition énergétique leur priorité stratégique. Parmi les donateurs, on peut citer Bouygues, EDF, Rockwool, SNCF, Véolia, Vicat ou encore Vinci Autoroutes... Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 16 jours

« M Avenue », comme Marrakech, comme Maroc, comme DL2A

« M Avenue », conçue à Marrakech (Maroc) par l’architecte français Didier Lefort (DL2A), a été inauguré en 2022. Ce prestigieux projet de 500 m de long, dont l’investissement avoisine le milliard de dirhams (92 M€), est porté par la société́ de développement immobilier « Downtown Hotel Corporation » (DHC). Communiqué. En 2013 est confié […] L’article « M Avenue », comme Marrakech, comme Maroc, comme DL2A est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 16 jours

SO-IL - Portrait

Fondée en 2008 par le duo Jing Liu et Florian Idenburg, SO-Il est une agence new-yorkaise au cosmopolitisme revendiqué.  Jing Liu est née en Chine, a grandi au Japon et au Royaume-Uni, avant de sortir diplômée de la Tulane School of Architecture de la Nouvelle-Orléans ; Florian Idenburg est néerlandais, a étudié […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 16 jours

Mayotte : L’OPPBTP s’installe à Mamoudzou

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine L’OPPBTP se déploie à Mayotte. [©ACPresse] L’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) a mis en place le plan stratégique quinquennal “@Horizon2025”. Celui-ci prévoit de déployer auprès des entreprises du BTP des départements d’Outre-Mer un service équivalent à celui, dont bénéficient leurs homologues de métropole. Un déploiement qui commence par Mayotte. Une première séquence d’actions s’est déroulée dans cette île de l’océan Indien, fin mars dernier. Ceci, avec le concours de la Fédération mahoraise du bâtiment, de la Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités et de la Caisse de sécurité sociale de Mayotte. Ce programme a permis d’organiser des réunions d’information et d’échange. Parmi les sujets traités : les outils et services de l’OPPBTP. Mais aussi le travail en hauteur et les moyens de se prémunir du risque de chute. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Mayotte Ou encore, la formation destinée à développer la capacité d’observation, d’analyse et de réaction des équipes face aux risques. Des ateliers dédiés à l’élaboration du document unique d’évaluation des risques et des visites pédagogiques de chantier ont complété ces journées. Dans le dernier cas, l’idée était d’apprendre à repérer les principaux risques et à trouver des solutions de prévention. Ainsi, en tant qu’organisme de prévention des branches “Bâtiment” et “Travaux publics” et en accord avec l’Etat, l’OPPBTP veillera à être mieux connu des entreprises, en particulier avec son offre de service digital. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 17 jours

Une histoire de Béton[s]

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine L’équipe actuelle de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Souvent l’évidence nous échappe. Aussi loin que notre mémoire nous permet de remonter, la France a toujours été qualifiée de pays moteur, en matière de ciment et de béton. Le ciment artificiel y est né. La lente maturation du béton armé s’est déroulée au cœur de nos territoires. Et que dire de l’inventeur de la précontrainte et de la vibration. Plus tard, notre pays a vu le véritable envol des BHP, des Bfup et autres Bap… Ainsi, bon gré mal gré, la France reste indissociable de l’histoire du béton1. Mais en ce début de XXIe siècle, aucune revue professionnelle n’était pleinement consacrée à ce matériau. Alors que le béton est omniprésent dans la construction. Alors que les entreprises majors du BTP sont françaises. Alors que la filière emploie des milliers de collaborateurs. Et plus étonnante encore était la réaction de certains professionnels du secteur : « Mais qu’est-ce qu’il y a à dire sur le béton ? » C’est à l’aulne de ces observations que naît Béton[s] le Magazine. L’histoire dans l’Histoire. Une véritable aventure en soi. On part d’une feuille blanche ou presque, car l’expertise béton est là. La connaissance de l’édition aussi. Mais est-ce suffisant ? Pour le savoir, il faut accepter de se confronter à la réalité. Rendez-vous en bétons inconnus Dès juillet 2005, les premières esquisses se mettent en place. Les idées prennent forme. Les rubriques s’organisent. Il faut parler des chantiers, des techniques, des nouveautés. Mettre en avant l’actualité des acteurs de la filière. Leur donner la parole aussi. Avec à l’esprit de répondre aux besoins des lecteurs. Et ne pas hésiter à les emmener toujours plus loin dans l’univers des bétons. Le fait de “savoir” n’interdit de “réviser” ou “d’apprendre” de nouvelles choses. Montrer par l’exemple. Comment bien appliquer une huile sur un coffrage. Comment réparer une fissure. Comment entretenir au quotidien une toupie. Il est même possible de franchir d’autres limites. En vulgarisant les informations à caractère scientifique. En expliquant, avec des mots choisis et accessibles au plus grand nombre, l’alcali-réaction des bétons ou les étapes de transformation de l’argile et du calcaire en ciment. Puis, il faut surprendre. Aller là où personne ne vous attend. Créer une sorte de rendez-vous en bétons inconnus (de certains). Fouler les tapis rouges des expositions. Rencontrer des artistes qui ont choisi le béton comme matière première de leurs œuvres. Ce matériau peut être beau, ailleurs que sur un chantier ! La “dernière chose”… Vient enfin le moment où il faut clore le débat. On peut le faire en disant juste « Merci de votre attention ». Ou d’une manière suscitant un regain d’intérêt. Steve Jobs, le fondateur de la firme Apple, était un maître à ce petit jeu. Son fameux « One more thing » (Une dernière chose) avait le don de mettre en émoi les fans de la marque. La “dernière chose” de Béton[s] le Magazine est sa dernière page. Celle que l’on regarde avant de fermer la revue. Elle se doit de laisser une bonne et forte impression. Et quoi de mieux que de “conter une histoire”. Celle des hommes et des femmes qui ont fait la grande histoire des bétons. Celle des constructions emblématiques ou méconnues… En 2009, à la demande des organisateurs d’Intermat, Frédéric Gluzicki, directeur de la publication Béton[s] le Magazine, assure la visite guidée du salon d’Ahmed Taoufik Hejira, à l’époque le ministre marocain de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’espace. [©ACPresse]Le tout premier numéro de Béton[s] le Magazine, diffusé depuis le stand Chryso, sur Batimat. [©ACPresse]Mariola Gluzicki, directrice des Editions AvenirConstruction, qui publient Béton[s] le Magazine à l’occasion du 10e anniversaire de la revue, fêté en grande pompe. [©ACPresse]Quinze ans déjà pour Béton[s] le Magazine, célébré en comité restreint, en pleine pandémie du Covid, en octobre 2020… Mais autour d’un délicieux gâteau ! [©ACPresse] L’équipe des débuts peut être qualifiée de légère. Trois personnes – Frédéric Gluzicki à la rédaction, Mariola Gluzicki à l’organisation et Alexandre Legrand au commercial – et quelques collaborateurs extérieurs. Dont un maquettiste pour mettre en page écrits et photographies. A deux mois du lancement, les premières épreuves arrivent. Ça matche ! Le design proposé est en phase avec les attentes. Le graphisme des montages est élégant, dans l’air du temps. Mais le stress du bouclage monte. L’échéance de l’imprimeur approche : il reste encore tant à faire. Le rendez-vous de Batimat ne peut être décalé. Les soirées se prolongent, les yeux de plus en plus cernés, les nerfs parfois à vif. C’est une naissance et l’accouchement, sans être délicat, demande toute notre attention. L’heure des premiers abonnements On sonne à la porte. « Bonjour. Les Editions AvenirConstruction ? C’est pour une livraison. Des cartons de Béton[s] le Magazine. Signez ici. » Le moment est solennel, l’esprit centré sur les boîtes. Vite, des ciseaux, les rabats s’ouvrent. La première sensation est étrange : il est tout petit. On l’imaginait plus grand, ce magazine. Pourtant, il est au bon format. Un A4 comme il se doit. La prise en main et le toucher de la couverture sont agréables. Puis, on feuillette ses pages, une à une. On juge du résultat. Il est à la hauteur. Lundi 7 novembre 2005. Il est 9 h 00 du matin. Les stands sont parés. Les allées dégagées. La 25e édition du salon Batimat ouvre ses portes. Nous sommes là, fébriles, nos Béton[s] le Magazine sous le bras. Quel en sera l’accueil ? C’est le moment de vérité. Mais nous sommes confiants. Tout a été mis en œuvre pour proposer une édition au top. La suite, chacun la connaît, à son niveau. Dans les allées du salon, les réactions sont enthousiastes. Certains se posaient même la question de savoir si ce magazine existait depuis longtemps, étonnés de ne pas l’avoir vu ou lu auparavant. Des courriers et quelques fax – c’était encore très utilisé à l’époque ! – de “félicitations” et de “bonne continuation” ont suivi. Les premiers abonnements aussi, tout comme la confirmation des annonceurs de vouloir continuer à nous accompagner dans cette nouvelle aventure. L’inépuisable actualité des bétons Cela fait maintenant plus de dix-sept ans que Béton[s] le Magazine sort avec la régularité d’un métronome. C’est un minimum que d’arriver dans la boîte aux lettres de nos lecteurs tous les deux mois. C’est respecter l’engagement pris auprès des annonceurs quant à la bonne diffusion de leur message, en temps et en heure. Le professionnalisme implique un engagement total, justifié par un coût légitime. Voir arriver le premier numéro de Béton[s] le Magazine a été quelque chose d’extraordinaire. Le n° 4 a aussi été particulier, marquant notre première présence sur un salon – Intermat 2006 – avec un stand en propre ! Sur sa couverture, un gigantesque canon doré, encadré par deux grognards napoléoniens. Une image décalée, hors sujet, de prime abord. Sauf quand on apprend qu’il s’agit d’une centrale à béton ! Puis, le temps s’est comme emballé. De trois, nous sommes passés à presque dix personnes, toutes passionnées et engagées. Des centaines de reportages ont été publiés et des centaines d’interviews faites. Des centaines d’innovations présentées. Et le n° 100 a fini par arriver. Etrange sensation. Le franchissement d’un nouveau cap. Oui, nous le confirmons, il y a beaucoup à dire sur les bétons. Et les choses ne font que commencer ! 1Lire “Une histoire du ciment et du béton”, dans le hors-série n° 25 “Les bétons de A à Z” – 3e édition – 2021/2022. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 17 jours

Approvisionnements matériaux assurés jusqu'à la fin de l'année pour le chantier du village olympique

A l'occasion d'une visite de cet énorme chantier à Saint-Denis, Nicolas Ferrand a fait le point alors que la guerre en Ukraine et le Covid en Chine entraînent des pénuries et une flambée des prix dans le bâtiment."On a eu un moment de sueurs froides, au mois de mars jusqu'à mi-avril, où brutalement des constructeurs ont commencé à nous dire : On n'a plus de visibilité sur la disponibilité des matériaux", a-t-il dit, citant l'acier, le bois, les serrureries.... "Avec l'un des constructeurs, les fournisseurs ont dénoncé les contrats", a-t-il même expliqué. Mais, a-t-il ajouté, "depuis trois semaines, le message c'est qu'a priori on n'a pas de sujet d'approvisionnement à horizon de la fin de l'année".Le village olympique, principal ouvrage construit pour les JO de Paris 2024 qui sera ensuite transformé en quartier résidentiel, doit être terminé fin 2023. Le chantier tourne "cinq jours sur sept et ponctuellement le samedi jusqu'à 15h". "On devrait être en capacité de tout livrer fin 2023", a-t-il assuré, a priori sans recourir au travail dominical.Mais, "on a des sujets de coûts", a-t-il encore ajouté. Il avait déjà prévenu le 16 février que les chantiers seraient touchés par l'inflation mais pas par des surcoûts intrinsèques, assurant être "dans l'enveloppe en euros 2016 hors taxes", a-t-il dit. "On tient cet engagement", a-t-il encore assuré lundi.En euros courants, en revanche, le village coûtera plus cher du fait de l'inflation. C'est d'ailleurs pour cette raison, que la Solideo avait revu en juillet 2021 son budget de 4 milliards en euros courants. La partie publique avait été augmentée de 175 millions d'euros pour la faire passer de 1,38 milliard à 1,55 milliard d'euros.M. Ferrand a ajouté que des alternatives à l'utilisation de certains matériaux avaient été envisagées fin mars, mais qu'elles avaient été abandonnées quand le flou sur les approvisionnements s'est dissipé.Au passage, il a glissé que le pont prévu en béton imprimé, au dessus du canal Saint-Denis à Aubervilliers, ne se ferait finalement pas de cette manière innovante, après l'échec de deux prototypes. Il sera construit de manière classique.
Il y a 3 ans et 17 jours

Dossier : Béton et éco-construction #2

L’éco-conception est au cœur des problématiques des acteurs de la filière béton. [©Luc Boegly] Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Durant la dernière campagne présidentielle, la transition écologique et l’éco-construction ont largement été éclipsées par d’autres thématiques. Mais lorsqu’elles ont été abordées, certains candidats partaient du postulat que la France faisait déjà bien des efforts. Que la “contribution” française ne représentait rien par rapport aux autres pays émetteurs – comme la Chine ou les Etats-Unis : soit 1 % des émissions de carbone à l’échelle mondiale. Mais cette vision des choses reste assez simpliste. Lire aussi : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Déjà, comme le fait remarquer Eric Bergé, chef de projet “industrie lourde” au sein du Shift Project, chacun doit faire sa part, et pourquoi pas, être leader d’un mouvement vertueux. Puis, lorsqu’on rapporte ces chiffres de manière proportionnelle à la population, la lecture est tout autre. Est-ce qu’un Français émet autant de CO2 que les autres ? Si le Brésil et l’Inde sont respectivement responsables de 467 MtCO2 et 2 442 MtCO2 en 2020, le prorata représente 2,2 tCO2/hab et 1,8 tCO2/hab contre 4,2 tCO2/hab pour la France (277 MtCO2 en 20201) ! Et c’est sans compter les nombreux biens que nous importons, dont l’empreinte environnementale se volatilise à nos frontières… Autour du béton Notre façon de consommer, nos habitudes de vie ont une incidence directe sur le réchauffement climatique. Les choix politiques, concernant notre mix énergétique, l’industrialisation et la modernisation de nos outils ou encore la rénovation des bâtiments existants et la réglementation en construction neuve tiennent donc une place importante. Dans le précédent numéro de Béton[s] le magazine, nous avions insisté sur le fait que la transition environnementale ne peut se faire que de manière transversale, à tous les niveaux. L’éco-conception au cœur des problématiques des acteurs Pour poursuivre notre réflexion, nous avons questionné les acteurs qui gravitent autour du béton. Maîtrise d’œuvre et d’ouvrage, ingénieurs, entreprises de la “tech” et de construction, fabricants de matériels… Comment ces professionnels abordent-ils la question de l’éco-conception/construction et comment le matériau prend place dans cette réflexion ? Enfin, au regard de ces nouvelles pratiques et de l’évolution des réglementations, comment les industriels du BPE ont-ils structuré leur offre ? Dossier préparé par Sivagami Casimir Mini sommaire : Décarboner à tous les niveauxKompozite : Une vision multi-critères de la conceptionLes modèles numériques au service de l’éco-constructionTendance : Sous les chantiers, l’éco-constructionDemathieu Bard : « Le tournant “carbone” est nécessaire »AFGC : Sensibiliser à une éco-conception intelligenteXella : « Derrière chaque industrie, il y a une réalité économique »Procédé GBE : Un monolithe bas carboneVinci Construction France : Le bas carbone comme feuille de routeLe “shopping” du béton bas carboneA la manière des nutriscores alimentaires… Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 17 jours

Vinci Construction France : Le bas carbone comme feuille de route

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Voussoir préfabriqué en béton Exegy de Vinci Construction, dans l’usine Stradal d’Aubergenville (78). [©ACPresse] Le béton est un matériau d’avenir, à condition de réduire son empreinte carbone globale. En tant qu’entreprise du BTP, Vinci Construction en a très tôt pris conscience. « Depuis 2016, nous avons focalisé nos recherches sur la baisse de nos émissions carbone. Le béton se situe naturellement au centre de cette approche », résume François Cussigh, expert béton de Vinci Construction France. Le résultat s’appelle aujourd’hui Exegy. Un nom tiré d’une ode d’Horace : “Exegi monumentum” (“J’ai érigé un monument”)… Exegy constitue une gamme complète de solutions bas carbone. Mais sur quels critères se base Vinci Construction ? En effet, le béton bas carbone n’a pas encore de définition officielle et consensuelle ? L’entreprise a fait le choix de standards techniques, qui lui sont propres, mais qui restent, malgré tout, assez proches de la classification proposée par le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE). On ne parle pas ici d’un pourcentage de réduction par rapport à une “formule standard équivalente”, mais d’empreintes carbone concrètes, exprimées en kg CO2 éq/m3 de béton. Ceci, en fonction de la classe de résistance : C20/25 à C30/37, C35/45 à C45/55 et C60/60 et plus. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 17 jours

L’AFGC sensibilise à une éco-conception intelligente

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Aménagement marin en béton, support de biodiversité. [©OEC/Alexandra Agostini] Au sein de l’Association française de génie civil (AFGC), un groupe de travail constitué de différents acteurs du secteur s’est réuni autour de la question de l’éco-conception. Le but ? Formuler une série de recommandations, de documents et autres outils d’aide à la conception des ouvrages de génie civil en béton. A l’origine de cette initiative, la volonté de donner une réponse à la tendance actuelle de mettre le bas carbone à toutes les sauces. « C’est une aberration que de se focaliser sur un unique critère, explique Patrick Guiraud, membre de l’AFGC et directeur du pôle travaux publics chez Cimbéton. L’éco-conception demande une démarche multi-étapes et multi-critères. Tous les acteurs sont concernés. Et ce, dès la conception. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne