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Il y a 3 ans et 8 jours

BATIMAT, le salon de toutes les innovations

Le meilleur de l’InnovationAu delà du concours, les Awards de l’Innovation sont avant tout un dispositif qui permet de diffuser encore plus largement les innovations que les industriels lancent sur le marché, leur apportant ainsi plus de visibilité et de notoriété.Être candidat aux Awards de l’Innovation garantit en effet de bénéficier de plusieurs vecteurs de communication, et ce sur la durée, depuis le lancement des inscriptions et jusqu’après la tenue des salons.L’innovation est également le centre d’intérêt prioritaire des utilisateurs quel que soit leur métier ou leur profil (artisan, PME, majors…) et un véritable moteur pour les industriels de la construction.À chaque édition, les Awards de l’Innovation démontrent le dynamisme de la filière. En 2019, ce sont ainsi 140 innovations que les visiteurs des trois salons ont pu découvrir.Les Awards de l’Innovation 2022, un temps fort incontournable En 2022, l’organisation des Awards de l’Innovation change en intégrant un parcours d’inscription et de sélection digitalisé pour faciliter la saisie des données mais aussi les échanges.Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 10 mai 2022. Neufs catégories « métiers » ont été définies dans lesquelles les innovations pourront être inscrites :Gros Œuvre, Structure et Enveloppe,Hors site,Construction Tech,Menuiseries & façades,Matériel, Outillage, Véhicules et équipements,Génie Climatique,Salle de bains,Aménagement Intérieur et Extérieur,Formations et ServicesNouveauté 2022 : cinq thématiques d’usage ont été définies, dans lesquelles les solutions seront présentées. Elles illustrent les grands défis auxquels sont confrontés tous les acteurs de la filière :Construction 4.0L’environnementLe climatLes métiersUsager et habitantLes dossiers seront examinés par un jury d’experts métiers et un grand jury dès le mois de juin pour sélectionner les Nominés et les Lauréats des Awards de l’Innovation 2022. La remise officielle des prix des Awards de l’Innovation 2022 aura lieu le 3 octobre, en direct sur le salon.Du 3 au 6 octobre, les visiteurs auront la possibilité de découvrir la totalité des innovations candidates sur l’Espace Innovation du Pavillon 1 grâce à des sessions de pitchs thématiques quotidiennes, des écrans interactifs pour voter en direct pour leur innovation préférée.Un programme de visites guidées sera a également proposé pour découvrir les innovations 2022. Par ailleurs, le catalogue digital des innovations sera mis à disposition avant, pendant et après le salon sur un site internet dédié.Réserver son badge dès maintenant et consulter les infos pratiques sur www.batimat.com
Il y a 3 ans et 8 jours

Bati-Journal et son plateau TV seront à Eurobois 2022 !

À l’occasion du salon Eurobois, qui se tiendra à Eurexpo Lyon du 14 au 17 juin, les équipes de Bati-Journal seront présentes avec une nouvelle édition de son plateau TV. Cet événement est organisé par Wood Surfer et Eurobois, avec le soutien de l’Interprofession nationale France Bois Forêt. Ce plateau sera animé par Stéphane Miget (rédacteur en chef des magazines Planète Bâtiment et 5façades). Plus de 20 émissions seront organisées autours des grandes thématiques de l’événement : agencement & design, innovation, formation & emploi, outillage, construction bois, 1ère et 2nd transformation. Découvrez le programme du plateau TV Bati-Journal :  Mardi 14 juin : 10h00 – Pitch innovation Eurobois Awards 12h30 –Inauguration Eurobois 14h30 – La parole à Eco-Mobilier avec Dominique Mignon (Présidente – Eco-Mobilier) 16h45 – Usages du sapin en construction et aménagement avec Anaïs Laffont (Responsable pôle Auvergne – Fibois AuRa), Cyrille Ducret (Dirigeant – Scierie Ducret) et Gaëlle Goutadier (Architecte – Agence MTA)   Mercredi 15 juin : 09h30 – Emploi : quelles solutions pour recruter ? avec Bénédicte Muller (Chargée de mission emploi/formation – Fibois AuRa), Christelle Veyriere (Conseillère – Pôle Emploi) et Stéphanie Langlet (Directrice RH – Groupe Bois du Dauphiné) 10h30 – CO-HOME avec Julie Millet (Responsable de marchés – L’Ameublement Français), Stéphane Veron (Dirigeant – MSA France), Carole Péridier (Directrice Générale Adjointe – Servitex), Yann Colfaux (Directeur national prescription – Pfleiderer) et Régis Blandin (Directeur ventes – 2020 Technologies) 11h30 – La parole à Cadwork avec Denis Roblin (Directeur vente France – Cadwork) 12h00 – PRO-A : agenceurs et responsables avec Pascal There (Directeur – Grizard Agencement), Vincent Houot (Directeur – Houot Agencement) et Vincent Blécon (Responsable activité Agencement – Rousseau Agencement) 13h45 – Agenceurs PRO-A : acteurs et soutien de la formation à l’agencement avec Pierre Haesebrouck (Président – Groupe Hasap) 15h00 – Les scieries de service par Maurice Chalayer 16h00 – La parole au SECIMPAC avec Pierrick Auboiron (Président – SECIMPAC) 16h30 – Remise des Trophées Eurobois Awards   Jeudi 16 juin : 09h30 – Solutions bois en acoustique avec Benjamin Mermet (Prescripteur bois construction – Fibois AuRa) 10h45 – Renouveler nos forêts et promouvoir l’utilisation du bois pour lutter contre le changement climatique : une cause d’intérêt général ! avec Christian Lallia (Directeur de Finnso Bois et Mécène de Plantons pour l’Avenir), Jean-Philippe Bazot (Dirigeant de la scierie Bazot-Bongard, Président de Fibois Bourgogne Franche-Comté et administrateur de Plantons pour l’Avenir) et Tancrède Neveu (Directeur délégué de Plantons pour l’Avenir) 12h00 – Valorisation innovante du châtaignier avec Alain Feougier (Président des Communes Forestières de l’Ardèche) et Pierre Gay (Consultant – Ceribois) 14h30 –  La parole à BLUM avec Rachel Mugnier (Directrice générale de Blum France) 15h00 –  La formation SMARTISAN avec Diana Gonzalez (Présidente de ConstructeurvClub) et Ara Shahnazaryan (Fondateur de S.H. Conseil) 16h15 – La main et le numérique avec Mathieu Hugon (Responsable de l’Institut Européen de la Menuiserie, de l’Agencement et de l’Ébénisterie – Les Compagnons du Devoir) et Laurent Mazies (Directeur Général – Biesse France)   Vendredi 17 juin : 09h30 – Prévention sécurité au travail avec Frédéric Fayard (Ingénieur Conseil – Carsat), Chrystel Medina (Directrice des sites – Entreprise Minot) et Véronique Berraud (Responsable QSE & Amélioration – Entreprise Ossabois) 10h45 – La parole au SNAFOT avec Jérôme Henry (Président – SNAFOT) 12h00 – Les nouveaux outils de l’innovation avec Xylofutur avec Marc Vincent (Directeur de Xylofutur) 13h45 – Plateforme Dumetier.orgavec Mathieu Hugon (Responsable de l’Institut Européen de la Menuiserie, de l’Agencement et de l’Ébénisterie – Les Compagnons du Devoir) et Fabien Le Quellec (Coordinateur de projet – Les Compagnons du Devoir) Toutes les vidéos seront à retrouver dès le 14 juin sur bati-journal.com, woodsurfer.com et sur le site de franceboisforêt.fr > Obtenez votre entrée gratuite pour assister aux émissions et visiter le salon avec le code : PMSTP sur le site d’Eurobois. > Retrouvez le programme des animations d’Eurobois en intégralité.  
Il y a 3 ans et 8 jours

INTAIRIEUR, le label pour la Qualité de l’Air Intérieur s’étend aux bâtiments tertiaires

INTAIRIEUR® : Un nouveau référentiel à destination des bâtiments tertiairesD’abord réservé aux logements collectifs neufs et maisons individuelles neuves en bandes, INTAIRIEUR®, étendait en mai 2021, le champ de son référentiel aux maisons individuelles diffuses, permettant ainsi aux futurs acheteurs de connaître la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) du bien qu’ils acquièrent et aux acteurs de l’immobilier neuf de valoriser leur engagement en matière environnementale et de santé publique.En cette année 2022, l’outil évolue pour permettre de valoriser la QAI des bâtiments réservés aux activités du tertiaire. Destinés à recevoir du public (bureaux, établissements de petite enfance, enseignement, hôtellerie, centres médico-sociaux) ces immeubles sont soumis à des normes strictes en matières de sécurité et d’environnement.Avec le label INTAIRIEUR®, les constructeurs, promoteurs du secteur peuvent désormais offrir à l’acquéreur professionnel le gage supplémentaire d’une démarche responsable et de qualité innovante de leur construction.La QAI résulte d’un équilibre fragile entres différents facteurs, qu’il s’agisse du choix des matériaux, des équipements, du mobilier, des conditions d’aérations, des systèmes de ventilation…Afin de pouvoir afficher la labellisation INTAIRIEUR®, les promoteurs et constructeurs doivent tenir compte de l’ensemble de ces facteurs en s’inscrivant dans une véritable démarche vertueuse, et ce, dès la conception du projet jusqu’à sa livraison.Une exigence partagée par tous les acteurs impliquésParce qu’il répond parfaitement à une problématique incontournable de notre société, le label INTAIRIEUR® fédère unanimement les grands acteurs du bâtiment.Maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage privés et publics, entreprises du bâtiment, institutions et professionnels de santé publique œuvrent ensemble pour l’amélioration de la Qualité de l’Air Intérieur.Le label permet maintenant :aux maîtres d’ouvrage de valoriser leurs projets immobiliers et de se démarquer,aux AMO, d’accompagner leurs clients dans une démarche où la sécurité et le bien-être des occupants sont au cœur des préoccupations,aux institutionnels, collectivités et aménageurs de mettre en œuvre des actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air intérieur,aux architectes de se démarquer à travers des projets innovants et responsables,aux particuliers de choisir leur logement en exigeant un air intérieur de qualité pour leur famille,INTAIRIEUR®, un outils de référenceAvec presque 5 années d’existence, le label INTAIRIEUR® a su s’imposer comme une référence en matière de valorisation et de contrôle de QAI sur l’ensemble du territoire.Aujourd’hui de nombreux maîtres d’ouvrage ont obtenu la labellisation pour leurs projets (ou sont en cours d’obtention) : Bouygues Immobilier, CDC Habitat, Cogedim, Coop Immo, Covivio,, Coop Immo, Crédit Agricole Immobilier, Elgea Habitat, Franco Suisse, Green City Immobilier, Groupe Arcade, Groupe Duval, Habitalys, Icade Promotion, Immobilière 3F, Kermarrec Promotion, La Cité Jardins, Linkcity, Mairie de Courbevoie, Marignan, Nacarat, Nodi, Pitch Immo, Promeo, Promologis, Promomidi, Saint-Georges Promotion, Searim, Toulouse Métropole Habitat, Vinci Immobilier.En 2019 le label a obtenu une récompense à l’ESSEC Business School aux Trophées de la Transformation et de l’Innovation.La Qualité de l’Air Intérieur, une préoccupation de santé publiqueLes français passent en moyenne 90% de leur temps dans des espaces clos dont l’air est 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur. La Covid et les confinements qui ont suivi n’ont guère inversé la tendance et ont pour effet une véritable prise de conscience des dangers liés à la qualité de l’air intérieur. Irritations, nausées, céphalées, pathologies respiratoires…Chaque année en France, cette pollution est responsable de près de 20 000 décès prématurés et on estime à 19 milliards d’euros son coût socio-économique (prise en charge des soins, perte de productivité...).L’ensemble de la population est concerné par le problème et plus que jamais, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) est devenue un enjeu majeur de santé publique.Fruit d’une réflexion collective menée depuis plusieurs années entre pouvoirs publics, opérateurs privés et citoyens, le label INTAIRIEUR® permet au grand public de pouvoir choisir son logement en toute connaissance, avec la certitude que tout a été mis en oeuvre pour préserver la qualité de l’air intérieur de leur logement. Désormais, les usagers, gestionnaires et investisseurs pourront eux aussi choisir leurs locaux tout en tenant compte de ce paramètre.Le label INTAIRIEUR® propose un référentiel simple et fiable qui à l’image des autres certifications environnementales, permet de mettre en place un affichage clair et facilement reconnaissable par tous.
Il y a 3 ans et 8 jours

Parution du guide pratique CSTB "Planchers et rupteurs de ponts thermiques - 3e édition"

Le guide « Planchers et rupteurs de ponts thermiques » présente les différents types de planchers :planchers béton, coulés intégralement sur le site ou préfabriqués pour partie ;planchers à bacs acier collaborants ;planchers classiques en bois, à poutres et solives ;planchers mixtes bois-béton que l’on rencontre de plus en plus souvent en rénovation.Pour chaque type de plancher, la mise en œuvre et le calcul sont décrits en s’appuyant sur les textes techniques de référence, pour la plupart nouveaux ou révisés, en particulier les Eurocodes, les nouvelles règles parasismiques ainsi que les nouvelles normes et les NF DTU.L’auteur insiste ensuite sur les divers points à risques propres à chaque technique, tels que les réservations et trémies ou le traitement des sous-faces, par exemple.L’isolation et le traitement des ponts thermiques restent indispensables pour respecter les exigences de la RE2020 qui remplace progressivement la RT 2012. Le guide propose un chapitre sur les performances thermiques des planchers et présente les systèmes de rupteurs de ponts thermiques adaptés aux différents types de planchers.Les autres fonctions du plancher sont aussi traitées : tenue au séisme avec les nouvelles règles parasismiques, tenue au feu, isolation acoustique, etc.Ce guide s’adresse à tous les professionnels du plancher : maître d’ouvrage, architecte, BET, bureau de contrôle, entreprise, maçon, charpentier-menuisier.Pour acheter ou consulter un extrait du guide, cliquez ici.
Il y a 3 ans et 8 jours

Place publique : Travail de mémoire par Stefan Shankland

Pour piloter le traçage des différentes courbes, l’artiste Stefan Shankland a pris de la hauteur, grimpant au sommet d’un des immeubles entourant la place. [©ACPresse] « Nous avons un devoir de mémoire. » Ainsi, l’artiste Stefan Shankland résume-t-il l’essence de sa démarche. Celle qui consiste à relier le passé au présent et au futur aussi. A Ivry-sur-Seine (94), la Zac du Plateau vit une profonde mutation, qui voit la disparition des constructions anciennes et la naissance de bâtiments neufs. Le cycle naturel de la ville, de la vie… Mais que reste-t-il du temps d’avant ? Souvent, plus rien. Stefan Shankland a voulu changer cet ordre des choses. « Je souhaitais être là au moment des démolitions, à l’instant où la mutation commençait. J’ai demandé à récupérer quelques mètres cubes de gravats, sans pour autant savoir quoi en faire. » Si ce n’est de sauvegarder un peu d’histoire. Pour l’artiste, c’est là une seconde approche, après celle opérée en 2008, dans le même secteur. Et qui a vu la récupération de 40 m3 de gravats, transformés, après un tri rigoureux, en 40 gabions de 1 m3 installés au cœur du chantier du ministère des Finances, sur l’actuel mail Monique Maunoury. Mais il est possible d’aller plus loin, avec la réalisation d’un vrai béton. Le processus de création conduit à la naissance de la matière “Marbre d’ici”. Son objectif : « Réintroduire un siècle de patrimoine dans un projet neuf », résume Stefan Shankland. Très vite, la Ville d’Ivry-sur-Seine, maître d’ouvrage du réaménagement, joue le jeu. Et accepte de voir le concept intégrer le projet d’aménagement de la place du Général de Gaulle et de ses abords. Le souvenir des constructions passées Il n’est pas possible de faire plus urbain à ce niveau. La place est entourée sur trois de ses côtés par une série d’immeubles d’habitations, d’une hauteur de onze à douze étages. Des architectures modernes, soignées, tout à fait dans l’air du temps. L’enclave se développe sur 3 000 m2, auxquels s’ajoute toute la zone périmétrale située en arrière des constructions. « Cet aménagement est très minéral, dominé par le matériau béton, détaille Rudy Blanc, ingénieur paysagiste au sein de l’agence Urbicus, en charge de l’aménagement de la place. Trois grandes noues rompent cette minéralité, introduisant le végétal dans cet espace. » Graminées, plantes à fleurs et trois espaces de saules – qui culmineront à 10 m une fois adultes – et même un gléditsia composent ce parterre.   Au centre de la place, Urbicus a libéré un grand carré de 260 m2, zone d’accueil de l’œuvre “mémorial” de Stefan Shankland. « C’est le souvenir des constructions passées, mais aussi de ce qu’était le lieu avant, bien avant. Nous sommes ici dans un ancien lit de la Seine, qui coulait là il y a quelque 350 000 ans. Puis, quand on creuse le sol, on découvre toutes les strates souterraines. Celles que j’ai pu apercevoir au moment des démolitions et des terrassements. Enfin, avec les pluies se formaient des flaques d’eau, colorées par les terres, les reflets. » Tout était là, réuni au fil du temps sous les yeux de l’artiste. Vient alors l’esquisse. Celle d’une série de méandres, miroir d’une carte d’état-major avec ses courbes de niveaux, figurant la topographie d’un lieu… Avec l’aide du Cérib L’autre aspect est celui du matériau : le fameux béton à formuler à partir des gravats. Mais ces matières premières sont loin d’être nobles et prévues pour ce type d’utilisation. Qu’à cela ne tienne… La première étape reste classique et voit le tri des gravats par catégorie. S’en suit un concassage pour les réduire en poudre. A l’issue, cinq types de “sables et granulats” – un 0/2 et un 2/4 – ont été retenus pour le projet : tuiles et briques creuses, d’une couleur orangée, briques classiques, avec leur robe rouge, béton, de teinte grise, meulière, à la nuance ocre foncé, et enfin, pierre calcaire, caractérisée par une pigmentation ocre clair. Mais comment transformer ces matériaux en béton, esthétique qui plus est ? Pour ce faire, Stefan Shankland s’est rapproché de partenaires potentiels : la Fib pour commencer, puis du Cérib. La division “Matériaux et technologie du béton” de Patrick Rougeau pour être précis. « Nous sommes intervenus sur l’optimisation de la formulation du “Marbre d’ici”, tout en précisant sa technique de mise en œuvre », explique Patrick Rougeau. Une première expérimentation a eu lieu au château du Domaine de Chamarande (91) où 36 dalles de 1,10 m x 1,10 m, pour 3 cm d’épaisseur, ont été réalisées in situ, coulées sur un béton de masse servant de structure porteuse. Le “Marbre d’ici” du château a été formulé avec des gravats issus de démolition de bâtiment de Paul Chemetov, à Courcouronnes (91). Entre 2 cm et 3 cm d’épaisseur Pour Ivry-sur-Seine, la formule a été adaptée en conséquence, les matières premières n’étant pas du tout les mêmes. « La mise au point n’a pas été très simple, car nous devions obtenir une bonne fluidité pour la mise en place et sans trop de variation d’un béton à l’autre », poursuit Patrick Rougeau. Outre les cinq types de gravats, le “Marbre d’ici” intègre une part de granulats classiques – un sable 0/2 et une silice 3/8 -, du ciment blanc 42,5 ou gris 32,5 et un kit d’adjuvantation en poudre fourni par Moderne Méthode. Le “Tableau minéral” en “Marbre d’ici” prend place au centre de la place du Général de Gaulle. [©DR]Des tuyaux d’arrosage servent de coffrage pour limiter les zones de mises en place des différentes teintes de “Marbre d’ici”. [©ACPresse]Le “Marbre d’ici” est mis en œuvre de manière manuelle sur une épaisseur de 2 cm à 3 cm. [©ACPresse]La limite entre les différentes teintes de “Marbre d’ici” est nette ou floue, selon les prescriptions de l’artiste Stefan Shankland. [©ACPresse] La fabrication se faisait sur site, au sein du Mat Lab, un atelier mobile de production conçu par Stefan Shankland et son collectif (Atelier Trans305 et Raum Architectes). Cette installation, s’articulant autour de trois bétonnières de chantier, a permis la réalisation des bétons colorés en petites quantités et à la demande, de manière à respecter le rythme des travaux. Comme au château, le “Marbre d’ici” est coulé sur une dalle support en béton, sur laquelle a été épandu un primaire époxy d’accrochage. L’épaisseur oscille entre 2 cm et 3 cm. La mise en place est opérée à la main par une équipe dédiée de l’entreprise Minéral Service. Ce spécialiste des bétons esthétiques de sols assure la totalité des aménagements horizontaux de la place du Général de Gaulle et de ses abords.  Un tuyau d’arrosage comme coffrage Après le traçage des courbes devant figurer les méandres, la difficulté semblait provenir de la manière de suivre avec précision ce dessin avec les bétons. A ce niveau, c’est le savoir-faire de Minéral Service qui a joué. En lieu et place d’un système complexe de coffrage, l’équipe a tout bonnement utilisé un tuyau d’arrosage en caoutchouc, disponible dans n’importe quelle quincaillerie. Fixé au sol à l’aide de simples clous, ce dispositif très simple s’est révélé d’une redoutable efficacité. Après séchage complet de l’œuvre, les équipes ont égalisé la surface par ponçage, avant d’opérer la finition par polissage (deux passages de disque diamant de finesse 40, puis 80). « Le polissage met les granulats en valeur », indique Samuel Béard, chargé d’affaires Minéral Service.   Si le “tableau minéral” de Stefan Shankland occupe une place centrale, il n’en est pas moins un constituant de l’ensemble de l’aménagement. Imaginé par Urbicus, l’espace est scindé en trois zones. Tout d’abord, la partie “voirie”. « L’automobile n’a pas été chassée et peut traverser la zone sur une chaussée, dont le tracé est identifié par une série de potelets métalliques », indique Rudy Blanc. Cette identification est tout aussi importante pour les piétons, car il est essentiel que chacun sache où il se trouve. Viennent ensuite les zones piétonnes, qui occupent l’essentiel de la surface. Enfin, les noues végétales complètent l’aménagement. Trois couleurs et trois finitions Au départ, la pierre naturelle avait été envisagée. Mais c’était sans compter la détermination de Minéral Service qui, fort de sa très belle intervention place de la République, à Paris, a su faire pencher la balance côté béton. « Nous avons très vite repris le principe d’un traitement très foncé pour la partie carrossable », admet Rudy Blanc. Quant aux autres zones, elles dessinent un patchwork de dégradé de teintes de bétons… Des suggestions de Minéral Service. « Nous avons travaillé très en amont sur ce projet et avons réalisé nombre d’échantillons, en termes d’aspects et de textures », détaille Marjorie Debonnaire, responsable du bureau d’études de Minéral Service. Au final, seulement trois couleurs – gris clair, gris médian à 0,5 % de pigment noir et gris foncé à 2 % de pigment noir – et trois aspects de finition structurent la place. Le béton brossé reprend les trois couleurs, tout comme l’hydro-sablé, mis en œuvre sur la zone circulée. Le troisième aspect est le bouchardé, qui, lui, se distingue par ses granulats gris-noirs. En fonction des zones, les bétons présentent une épaisseur différente : 20 cm pour la chaussée, 18 cm pour les voies pompiers et 15 cm pour les trottoirs, qui restent carrossables (circulation des véhicules d’entretien). Afin de pallier tout risque d’erreur, Minéral Service a travaillé par zones et par types de béton. « Et par jour aussi », souligne Marjorie Debonnaire. Et de poursuivre : « Pour la mise en œuvre, nous avons utilisé un petit pompage à béton stationnaire. Les premiers centimètres de béton étaient vibrés, mais pas les derniers pour garantir une absence totale de ségrégation, même millimétrique ». Un délicat travail de calepinage Il était essentiel, en particulier pour les bétons bouchardés et hydro-gommés, que les granulats soient omniprésents en surface, après traitement. C’est pour cette même raison, que l’entreprise a opté pour des bétons de classe de consistance S2. « Difficiles à mettre en place, mais garant des résultats qu’on en attend… » Tous les bétons ont été formulés (suivant les indications de Minéral Service) et fabriqués par Eqiom. Cinq matières premières, en deux coupures, sont issues de la valorisation de gravats de démolition : briques classiques (rouge), tuiles et briques creuses (orangée), meulière (ocre foncé), béton (gris) et calcaire (ocre claire). [©ACPresse]Le Mat Lab, un atelier mobile de production, permet la production du Marbre d’ici sur site. [©ACPresse]Zone de circulation automobile, avant hydro-gommage. [©ACPresse]Zone périphérique de la place Charles de Gaulle, bénéficie d’une finition en béton brossé. [©ACPresse]Trottoir en arrière des immeubles, traité en bétons brossé et bouchardé. [©ACPresse] Pour lisser la surface des bétons, les équipes ont utilisé un rouleau araseur – le Lura de BMC Diffusion -, utilisé jusqu’à une largeur de 9 m. La finition “brossée” est opérée sur béton frais, dès que la surface présente un aspect humide sans aucun ressuage. A l’issue, le béton protégé par un agent de cure Grace ou Chryso. « L’utilisation du premier se fait par temps humide et du second par temps sec. » Les bétons hydro-sablés et bouchardés bénéficient du même traitement de protection. La dernière particularité du chantier concernait le plan de calepinage avec deux types de joints de dilatation : avec fourrures compressibles et à recouvrement par plat inox. En fait, les joints étaient positionnés de manière à souligner un axe piéton, un point singulier. Idem pour les joints de retrait-flexion, de type sciés ou par intégration de quart-de-rond. « Pour nous, ce chantier s’est avéré assez délicat, car il était très complexe de travailler, donc de gérer, différentes formulations de bétons sur un même aménagement », conclut Marjorie Debonnaire. Frédéric Gluzicki Repère Maire d’ouvrage : Ville d’Ivry-sur-Seine / Grand Paris Aménagement Maître d’œuvre “Marbre d’ici” : Stefan Shankland / Raum Arhcitectes Architecte paysagiste : Urbicus (Rudy Blanc) Entreprise d’aménagements de sols : Minéral Service Formulation (Marbre d’Ici) : Cérib BPE : Eqiom
Il y a 3 ans et 8 jours

La justice rejette le recours d'opposants à un projet de gratte-ciel à Toulouse

Le permis de construire de cette tour de 40 étages, qui serait une première dans la 4e ville de France dépourvue de hauts immeubles, avait été délivré par la mairie de Toulouse en 2019.Quatre associations, dont France nature environnement (FNE) et Non au gratte-ciel de Toulouse, ainsi que trois particuliers, avaient estimé que le projet était disproportionné, pas abouti et polluant.Dans un communiqué jeudi, le tribunal administratif de Toulouse a considéré que les "incidences potentielles" de la Tour Occitanie avaient déjà été mesurées à l'échelle d'un ensemble urbain plus large dénommé "Grand Matabiau-quais d'Oc", soumis à une évaluation environnementale.Il a par ailleurs souligné l'absence d'infractions aux règles d'urbanisme, notamment en matière de hauteur, de places de stationnement et de logements sociaux "qui correspondent au parti pris d'urbanisme retenu dans cette zone".Ainsi, selon la justice, l'absence de places de stationnement pour les véhicules motorisés n'est "pas entachée d'erreur manifeste d'appréciation". Le tribunal a mis en avant "l'offre de transports en commun disponible à proximité du projet" ainsi que des "possibilités de stationnement dans des parcs de stationnement privés".Enfin, il a considéré que le risque induit par des transports réguliers de matières dangereuses à la gare Matabiau, à proximité immédiate du projet, fait l'objet de "mesures de sécurité spécifiques" et est "suffisamment pris en compte".Pour le président de l'association Non au gratte-ciel de Toulouse, Richard Mébaoudj, cette décision "comporte des erreurs de droit", notamment au sujet de l'absence de stationnement pour les personnes handicapées."On reste mobilisés et on se donne le temps de la réflexion avec les autres associations" pour éventuellement saisir le conseil d'Etat, a-t-il indiqué à l'AFP.Ce projet de l'architecte américain Daniel Libeskind est un bâtiment végétalisé de haut en bas, avec des façades de verre en spirale. La tour doit abriter 11.000 m2 de bureaux, des commerces, une centaine de logements, un restaurant-bar panoramique, un hôtel et des locaux SNCF dans le socle du bâtiment.Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR) voit dans la Tour Occitanie une "signature architecturale à la hauteur de l'ambition d'une métropole européenne". L'agglomération toulousaine, où se trouve le siège du géant européen Airbus, est en forte expansion démographique grâce au secteur de l'aéronautique.
Il y a 3 ans et 8 jours

Webinaire Myral : se préparer aux réglementations environnementales dans la réhabilitation

Le thème de ce webinair était : « Acteurs du bâtiment, comment préparer l’arrivée des réglementations environnementales dans la réhabilitation ? » Julien Bagnard (Myral), Pierre Laruaz (Isore Bâtiment) et Damien Cuny (Kompozite) ont échangé et ont répondu à des questions pertinentes pendant 70 minutes avec la centaine de spectateurs présents pour l'occasion. Ces participants ont d'ailleurs fait un retour très positifs de l'évènement proposé par le groupe Myral.Avec les objectifs de neutralité carbone prévus pour 2050, l'entrée en vigueur de la RE2020 dans le neuf et la lutte contre la passoires thermiques, le contexte actuel était propice au thème de « la préparation à l’arrivée des réglementations environnementales dans le secteur de la réhabilitation ». L'audience, constituée d'acteurs du bâtiment tels que des reponsables de groupes de la construction, de bailleurs sociaux, de collectivités et de la promotion immobilière, des architectes, des membres de bureaux d’études, des techniciens du bâtiment, des représentants d’industriels et d’organisations du secteur, ainsi que des journalistes spécialisés, a donc répondu présent.Les 3 experts présents pour débattre représentaient différents maillons de la filière de la réhabilitation de bâtiment mais ils sont également des ressources pour les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'oeuvre en matière du travail de l'enveloppe du bâtiment en prenant en compte la réduction de l'impact carbone.Julien Bagnard, responsable du développement du groupe industriel Myral spécialiste de l’ITE, Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment entreprise experte des travaux en filière sèche des façades ventilés ou des vêtures, et Damien Cuny, président de Kompozite la plateforme d'aide à la conception de bâtiment bas-carbone, ont commencé les débats en partageant le cheminement de leur prise de conscience sur les questions environnementales. Ils se sont tous les trois exprimé sur « leur sensibilité face à la part considérable de l’empreinte carbone du monde du bâtiment » et la nécessité de s’interroger face à l'urgence pour tous les acteurs à réagir, d’autant que le cadre réglementaire évolue.Les premiers labels qui annoncent la future réglementation dans le secteur de la réhabilitationPour Damien Cuny, président de Kompozite : « La prise en compte du carbone dans la construction c’est nouveau car la RE2020, qui vient d’entrer en vigueur dans le neuf, introduit cette notion, et c’est pour l’instant unique en Europe. Sur un bâtiment construit en 2022, 60 à 90% de l’impact carbone va venir des matériaux, contre 10 à 40% de l’énergie, si on regarde sur une période de 50 ans. Pour réussir le challenge de la neutralité carbone de la France en 2050 qui est l’objectif engagé par les pouvoirs publics, il va y avoir des seuils dégressifs dès 2025 et 2028. On voit d’ailleurs déjà en rénovation des labels qui commencent à analyser l’impact du carbone de ce type de projet. Ce sont les premières étapes à une législation comme cela s’est passé pour la RE2020. Donc si on n’est pas sur une temporalité immédiate, il est quasi-certain qu’il y aura dans les années à venir un cadre sur les matériaux et l’énergie économisée. »Malgré le changement probable de direction des réglementations du secteur de la réhabilitation pour aller dans le sens de la RE2020, ces questions ne semblent pas encore être au cœur des préoccupations.Pour Pierre Laruaz, président d’Isore Bâtiment : « On n’entend pas trop parler de carbone sur les chantiers. Autant sur l’énergie, il y a une vraie réflexion qui est engagée par les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre, mais sur le choix des matériaux et des modes constructifs, la prise de conscience doit encore progresser, même si on parle aujourd’hui beaucoup plus de recyclage et de réemploi. »Pour Julien Bagnard : « On sent une attente de plus en plus forte mais elle a souvent du mal à se formaliser et elle est accompagnée de pas mal d’idées reçues. Car le sujet de la baisse de l’impact carbone et du choix des solutions et systèmes est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Il faut réfléchir de façon pragmatique et sans idéologie. » Apprendre à lire la donnée carbone, choisir les bons matériaux aux bons endroits, hiérarchiser ses actions Une question de spectateurs, qui est revenue plusieurs fois lors de ce webinaire, concernant la rénovation des façades, était : les matériaux biosourcés sont-ils la seule solution pour baisser l’impact carbone de la réhabilitation ? Voici la réponse des 3 experts :« Quand on veut choisir un matériau intéressant, il faut penser système et prendre en compte les données du parement, mais aussi le poids carbone de l’ossature, qui change beaucoup de chose, a expliqué Pierre Laruaz d’Isore Bâtiment. Tous les matériaux ne conviennent pas à tous les projets. Un isolant biosourcé sera naturellement mieux adapté à une maison individuelle qu’à un bâtiment collectif en R+8 en zone sismique pour lequel la réglementation est bien plus stricte. D’autant que le sujet du risque incendie en façade vient réduire le nombre de solutions en biosourcé. » Alors quels sont les conseils à donner aux acteurs du bâtiment pour engager leur (ré)évolution environnementale ?Pour Damien Cuny : « Il faut surtout apprendre à lire la donnée carbone et les méthodes de calcul pour notamment avoir une vision réaliste de la durée de vie du produit rapporté à son poids carbone. C’est cela qui doit guider les choix. »Pour Pierre Laruaz : « C’est choisir les bons matériaux aux bons endroits en prenant en compte l’impact global : système + pose. »Pour Julien Bagnard : « La clé est dans la hiérarchie des actions : comprendre l’impact de ses produits et de leur mise en œuvre, travailler un plan réaliste avec des échéances claires et mettre en place des actions qui ont pour but au final de massifier la rénovation énergétique. »Retrouvez le webinaire dans son intégralité sur YouTube.
Il y a 3 ans et 8 jours

Les prédalles bas carbone Rsoft de Rector font leur jeu au Village des Athlètes

Situé sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et l’Île-Saint-Denis, le Village des Athlètes accueillera les sportifs en juillet et août 2024. Il laissera ensuite place à un quartier en symbiose avec l’exemplarité environnementale ambitionnée par Paris 2024 et la SOLIDEO / Société de Livraison des Ouvrages Olympiques grâce, notamment, à l’utilisation de matériaux participant à la réduction de l’impact carbone des bâtiments. Favorisant la construction durable, les prédalles bas carbone Rsoft de Rector, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, qui affichent une réduction de CO2 de 40% par rapport aux planchers de structure en prédalles classiques, ont été retenues par Eiffage Construction pour la réalisation des 19 bâtiments du secteur E du village des Athlètes. Village des Athlètes : un projet qui incarne les enjeux environnementaux du XXIème siècle Au-delà de l’esthétique moderne des bâtiments, ce sont les engagements en accord avec les ambitions de sobriété carbone et financière qui ont permis au groupement composé des sociétés Nexity, Eiffage Immobilier, CDC Habitat, EDF et Groupama d’être choisi pour réaliser le secteur E du Village des Athlètes. Situé à Saint-Ouen-sur-Seine, ce dernier comprend 19 bâtiments, répartis en 5 lots, mis à la disposition du comité olympique avant d’être convertis en logements (sociaux et accession) et en bureaux. « Pour répondre aux cahiers des charges et atteindre les exigences environnementales attendues*, le mode constructif de ces bâtiments repose sur la mixité des matériaux bois / béton bas carbone. En utilisant le bon matériau disposant d’une faible empreinte carbone au bon endroit, nous tirons le meilleur parti de chaque élément de structure et construisons durablement », explique Baptiste Retho, conducteur de travaux chez Eiffage Construction Habitat. Prédalles bas carbone Rsoft , la solution en préfabrication béton qui a fait la différence Les prédalles bas carbone Rsoft Rector intègrent des formulations béton à faible intensité carbone (1), des armatures issues d’aciers recyclés et profitent d’un processus de fabrication et d’étuvage optimisé afin de garantir la qualité et la performance de ses produits. Dans un bâtiment collectif, le plancher en prédalles Rsoft, associées à une dalle de compression béton à base de ciment CEM-III, affichent une réduction de CO2 de 40% par rapport à un plancher structurel en prédalle classique. Grâce à une empreinte carbone réduite certifiée par des FDES individuelles, les prédalles en béton armé bas carbone Rsoft de Rector se sont naturellement imposées comme l’élément de structure préfabriqué le plus pertinent pour la réalisation des planchers des 19 bâtiments du secteur E du Village des Athlètes. De plus, produites sur le site de Rector à Verberie (Oise), cette proximité avec le chantier participe également à la réduction de l’empreinte environnementale liée au transport. Enfin, les prédalles bas carbone Rsoft offrent tous les avantages de la préfabrication : mise en œuvre rapide, délais d’exécution maîtrisés, qualité de parement optimale, performances structurelles de l’ouvrage inchangé et identiques à des produits en béton classique. Zoom sur deux bâtiments du lot E4A Le lot 4A du secteur E du Village des Athlètes se compose de deux bâtiments (en R+6 et R+5) en cours de construction, qui comptent 59 logements. Le rez-de chaussée est réalisé entièrement en béton. La superstructure est fabriquée à partir de murs à ossature bois liaisonnés grâce à des poutres et des poteaux également en bois. Les planchers sont, quant à eux, constitués de prédalles bas carbone Rsoft de Rector sur lesquelles est coulée une dalle de compression. « A terme, nous aurons environ 35.000 m2 de prédalles Rsoft sur l’ensemble des îlots du secteur E. Nous réceptionnons une à deux livraisons par semaine. Sur chaque camion, il y a une vingtaine de prédalles correspondant à environ 130 m2 de plancher. A leur arrivée, elles sont immédiatement déchargées et posées facilement à l’aide d’une grue pour éviter tout encombrement et stockage sur le chantier » explique Baptiste Retho, conducteur de travaux chez Eiffage Construction. En faisant le choix des prédalles bas carbone Rsoft Rector pour un projet aussi prestigieux que le Village des Athlètes, Eiffage Construction offre au fabricant son premier chantier bas carbone d’envergure qui fera, sans nul doute, date dans l’histoire de la décarbonation des bâtiments. *NF Habitat HQE Très Perfomant à Excellent / E+C- : E3C2 pour les logements * HQE bâtiment durable niveau Excellent / BREAM niveau Excellent / E+C- : E2C2 pour les bureaux http://www.rector.fr/
Il y a 3 ans et 8 jours

Une extension bois qui se joue des contraintes de hauteur à Londres

Stanhope Avenue est un projet de conception biophilique conçu par Iguana Architects à Londres. L’objectif était à la fois de laissez entrer la lumière en rénovant l’intérieur et de se jouer des hauteurs de plafonds avec une extension !  [De l’architecte] Le rez-de-chaussée magnifiquement éclairé enveloppe l’extension et la rénovation intérieure d’une propriété d’époque sombre et fragmentée.  Ainsi, avec beaucoup […]
Il y a 3 ans et 8 jours

JO 2024 : Le chantier du village des athlètes

Saint-Ouen, Mai 2022. Le village olympique, qui doit recevoir plus de 15 000 athlètes et personnalités officielles pour les Jeux de 2024, est en construction en bord de Seine, à Saint-Ouen, au nord de Paris. Avec Dominique Perrault comme urbaniste en chef, 25 architectes et paysagistes œuvrent à la création d'un véritable quartier, qui […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 8 jours

Blum sur Eurobois 2022 : Inspirer et concrétiser les idées des menuisiers et agenceurs

Avec ses charnières, coulissants et systèmes pour portes relevables de grande qualité, Blum veut concilier esthétisme, fonctionnalité et durabilité. L’entreprise va encore plus loin avec des idées de meubles pratiques qui améliorent la qualité de l’habitat et des services performants pour aider menuisiers et agenceurs dans leur travail quotidien, de la conception jusqu’au meuble fini. L’objectif : rendre possible les idées créatives de ses clients ! Aussi, Blum convie tous les professionnels à Eurobois pour partager ses expériences et inspirations, et découvrir son nouveau tiroir Merivobox, pour sa présentation officielle sur le marché français. Combinaison parfaite entre variété de design et facilité de mise en œuvre et de montage, Merivobox devrait à coup sûr susciter enthousiasme et créativité. Le tout dans une ambiance conviviale propice aux échanges et discussions. Le rendez-vous est donné ! Découvrez…  
Il y a 3 ans et 9 jours

Travaux estivaux dans les transports en Île-de-France, attention aux fermetures

Une fermeture remarquée concernera la ligne A du RER à l'ouest, entre Auber et La Défense, du 13 au 19 août inclus, ont détaillé mardi Ile-de-France Mobilités (IDFM), la SNCF et la RATP. Cette même ligne sera en outre fermée certains week-ends de l'été entre Nanterre, Cergy et Poissy.Sur le RER B, l'accès à l'aéroport de Roissy sera compliqué les week-ends des 2-3 juillet et des 13-15 août avec la fermeture de la ligne au nord de Paris.Au sud, divers tronçons de la ligne B vont être fermés à des dates variables, avec en particulier une coupure des Baconnets à Massy-Palaiseau du 16 juillet au 18 août.Autres ligne de RER affectée, la C, fermée du 15 juillet au 20 août entre Musée d'Orsay d'un côté, Pontoise, Versailles-Rive Gauche et Saint-Quentin-en-Yvelines de l'autre, ainsi qu'entre Pont de Rungis et Massy-Palaiseau.Les RER D et E seront aussi perturbés, avec notamment une fermeture entre Gare de l'Est et Haussmann-Saint-Lazare du 18 juillet au 22 août pour le E.Les travaux d'été toucheront également les trains de banlieue H, K, J, L, N et P. Les J et N seront en particulier fermés du 2 juillet au 28 août de Mantes-la-Jolie à Epône et Plaisir, et la H de Pontoise à Creil du 6 au 21 août. Côté métro, les principaux chantiers concerneront la ligne 10, fermée entre Duroc et Boulogne du 27 juin au 3 juillet et la 14, fermée entre Châtelet et Olympiades du 31 juillet à midi au 20 août inclus. D'autres travaux toucheront à des degrés divers les lignes 2, 3, 4, 11 et 13.La ligne de tram T1 sera fermée entre Asnières et Hôpital Delafontaine du 20 juin au 31 août, et en plus jusqu'à La Courneuve du 13 juillet au 24 août. La T8 sera pour sa part interrompue à Saint-Denis du 22 juin au 6 juillet et du 28 au 30 juillet.
Il y a 3 ans et 9 jours

Une réglementation "anti-Airbnb" suspendue au tribunal administratif au Pays basque

Le tribunal administratif, saisi début mai d'un référé-suspension formé par un collectif de plus de 50 requérants, propriétaires et sociétés de conciergerie, a estimé dans son ordonnance qu'il existait un "doute sérieux" sur la légalité de cette délibération, adoptée en mars et en vigueur depuis mercredi.Il juge que la mesure de compensation, qui oblige les propriétaires à produire, dans la même ville et avec une surface équivalente, un bien sur le marché locatif à l'année pour compenser un logement transformé en meublé touristique, "est susceptible de méconnaître le principe de proportionnalité".Dans les 24 communes basques classées en zone tendue, "la rareté voire l'inexistence de locaux éligibles à la compensation", ne permettent pas à l'obligation posée d'être satisfaite, écrivent les juges des référés.Les éléments produits par l'Agglomération Pays basque "ne permettent pas d'établir que la pénurie alléguée serait d'une telle ampleur qu'elle ferait obstacle à ce que de nombreuses personnes puissent se loger", ont également estimé les juges."C'est un immense soulagement pour eux car ils avaient retiré leurs annonces des plateformes depuis mercredi et il y avait un risque de licenciements économiques", a réagi Me Victor Steinberg, avocat du collectif requérant.Plus de 16.000 meublés touristiques sont recensés dans les 24 communes concernées, soit une augmentation de 130% entre 2016 et 2020 selon l'Agence d'urbanisme Atlantique et Pyrénées (Audap).En novembre, une manifestation pour le droit au logement avait rassemblé entre 6.500 et 8.000 personnes dans les rues de Bayonne.Après ce référé-suspension, moyen d'urgence fondé sur la forme de la délibération, une audience au fond, sur le contenu même de la mesure et sur sa légalité, aura lieu dans les prochains mois.De son côté, le président de la Communauté d'agglomération Pays basque et maire de Bayonne Jean-René Etchegaray a vivement réagi lors d'une conférence de presse, jugeant cette "décision cataclysmique" en faveur de "ces pauvres sociétés civiles immobilières qui ont explosé ces deux dernières années dans un but purement lucratif"."Notre collectivité ne comprend pas l'appréciation des juges de considérer que ces sociétés sont prises au dépourvu", a abondé Daniel Olçomendy, vice-président de l'intercommunalité basque."L'intérêt collectif a perdu face à l'intérêt privé, le sur-rendement gagné face au droit à se loger au Pays basque", a-t-il déploré.Les élus de l'agglomération ont annoncé qu'ils allaient "se pourvoir devant le Conseil d'Etat", pointant un "message très négatif envoyé à la population".Et de prévoir des "réactions à la hauteur de ce jugement".
Il y a 3 ans et 9 jours

On dirait le Sud, il y a des palmiers et le vent souffle en tempête

Dans 50 ans, 100 tout au plus, c’est-à-dire demain, quelle ville et quelle France à +5° ? Concernant le climat et la ville, les deux nous concernant absolument tous, que faire ? Eléments de réponse à Montpellier et à Baillargues (Hérault).*   « Nous vivons un moment historique avec des vents et des inondations de plus […] L’article On dirait le Sud, il y a des palmiers et le vent souffle en tempête est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 9 jours

Ginger acquiert Environnement - Investigations

Cette acquisition complète l’offre de services du groupe d'ingénierie en sondages et mesures environnementaux à destination des industriels, des acteurs de l’aménagement, de la construction et des collectivités territoriales. Elle conforte la position de leader de Ginger dans le domaine des sites et sols pollués.
Il y a 3 ans et 9 jours

Transports métropolitains : la solution d’Icare ?

De Londres à Paris en passant par Berlin, ce mois de mai a vu un florilège d’annonces concernant les voies ferrées. Visiblement, aucune solution ne semble remporter tous les suffrages économiques, politique, écologiques et sociaux. Et si la solution arrivait par les airs ? Mai 2022, Londres, Royaume-Uni. La « Élisabeth Line », nouvelle ligne de métro […] L’article Transports métropolitains : la solution d’Icare ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 9 jours

Christine Leconte plaide lors des Assises Nationales du Logement pour une grande politique transversale de l’Habitat

Christine Leconte, qui porte la voix des 30.000 architectes de France, a défendu au cours de son intervention le principe d’un véritable changement de paradigme en matière de logement, partant du constat que ce sujet essentiel pâtît d’une succession de crises (sociale, environnementale, etc.) qui affectent depuis des décennies nos cadres de vie. À l’heure où 12 millions de nos concitoyens sont touchés par le mal-logement (source : FAB, 2022), le CNOA plaide pour une politique interministérielle favorisant davantage de lien entre tous les acteurs du cadre de vie et de l’habitat et qui exploite les solutions offertes par la création architecturale. Pour Christine Leconte : « La politique du logement telle que nous la connaissons, avec un Ministère dédié, ne fonctionne pas depuis plusieurs décennies, nous devons prendre les problématiques ensemble avec un grand ministère de l'habitat et du cadre de vie, qui appréhende la transversalité des sujets : logement, emploi, mobilité, etc. »Parmi les positions défendues plus spécifiquement lors de son intervention : En matière de politiques urbaines, sortir de la « ville facile » et réinstaurer un lien de conseil entre architecte et élu, via notamment la généralisation du dispositif « un Maire, un architecte ». Selon Christine Leconte : « On a longtemps fait la ville facile, en s'étalant, en s'étendant hors des centres. Maintenant il faut faire autrement, avec davantage de complexité. Pour cela, nous pouvons nous inspirer des solutions pionnières qui existent partout et montrent la voie, avec des montages d'opérations différents, des coopératives d'habitants, etc. Cela demande du courage politique et de la pédagogie. Il faut pour cela soutenir les élus locaux. Il faut leur permettre de disposer d'une meilleure ingénierie, d'un meilleur conseil, d'un récit pour leur ville ». En matière d’habitat, penser systématiquement aux usages et prendre en compte le bâti existant, pour le rénover. Pour Christine Leconte, « Nous devons arrêter de nous focaliser sur des formes urbaines et d'opposer maisons individuelles et grands ensembles. Il faut travailler sur les typologies architecturales pour garantir les parcours résidentiels. Il faut aussi anticiper le vieillissement de la population, permettre aux personnes âgées de rester dans leur quartier en leur offrant des logements adaptés ». L’enjeu pour le CNOA est aujourd’hui de faire comprendre aux élus les solutions concrètes offertes par la création architecturale afin de « réparer la ville » : concevoir des bâtiments plus sobres en énergie et en matière, rénover dans le respect du patrimoine, réimaginer à partir de l’existant, penser au confort d’été dans les villes, etc.
Il y a 3 ans et 9 jours

Les Français unanimes sur l'intérêt et l'obligation de rénover les logements, même les propriétaires

Bien que s’estimant encore mal informés sur la Loi climat, les Français sont unanimes sur les moyens d’agir et les aides nécessaires pour cela. C’est dans ce contexte qu’a été fondé il y a 6 mois Heero, la FinTech de la rénovation énergétique pour un réel impact positif sur le climat, avec la volonté de libérer les données des territoires.Un niveau d’information encore limité des Français concernant les mesures de rénovation énergétique des logements prévues par la loi ClimatPlus de la moitié des Français (54 %) déclarent être mal informés des obligations de rénovation énergétique des bâtiments/logements dans le cadre de la loi Climat du 22 août 2021.Si les propriétaires s’estiment légèrement mieux informés que les locataires, ils sont tout de même plus d’un sur deux (53 %) à mal connaître les dispositions prévues par la loi, soit juste un peu moins que les locataires (56 %). Seuls les propriétaires d’un bien en investissement locatif, premiers concernés par les obligations de rénovation énergétique dans le cadre de la loi Climat dès cet été, sont une majorité à se déclarer bien informés (58 % d’entre eux, + 12 points par rapport à la moyenne).Les jeunes, davantage sensibilisés aux problématiques climatiques, s’estiment mieux informés (62 % des 18-24 ans et 52 % des 25-34 ans contre 40 % des 50 à 64 ans), avec également des différences régionales : c’est en Bourgogne-Franche-Comté (51 % des habitants se disent bien informés) et en Bretagne et PACA (48 %) que le niveau de connaissance concernant les obligations de rénovation est plus élevé, suivi de l’Ile-de-France et des Hauts-de-France (47 %).« Il y a un vrai travail de pédagogie à effectuer de la part du gouvernement sur les obligations liées à la loi Climat, qui aura un an cet été, mais aussi les aides et l’intérêt de rénover son logement. L’étape de financement est le plus souvent celle qui freine la prise de décision des travaux de rénovation énergétique. C’est dans cette optique que nous avons créé Heero pour apporter une expérience du financement complète, avec un ensemble de solutions, et plus transparente avec des frais de services clairement affichés. Heero, c’est aussi la volonté d’amplifier les relations entre les différentes parties prenantes des travaux et de donner accès à l’information pour inciter à passer l’action. » explique Pierre Leroy, co-fondateur de Heero.Les Français majoritairement favorables à des mesures fortes pour encourager les propriétaires à engager des travaux de rénovation énergétique des logementsFace à l’ampleur du défi que représentent aujourd’hui les questions climatiques, les Français se montrent quasi unanimes sur les mesures à imposer aux propriétaires – y compris lorsqu’ils sont eux-mêmes concernés - pour accroître la rénovation énergétique du parc de logements en France. 9 Français sur 10 déclarent ainsi être d’accord avec le principe d’encadrer les loyers des logements dits « passoires énergétiques », 87 % sont favorables à la vente de ces logements prioritairement aux acheteurs s’engageant à effectuer des travaux de rénovation énergétique et ils sont presque autant à vouloir obliger les propriétaires à rénover énergétiquement les logements qu’ils mettent en location (84 %). Des résultats qui montrent un consensus sur la nécessité de mettre en place des obligations ou de fortes incitations pour rénover le parc de logements, avec toutefois d’importantes différences selon les classes d’âge, le statut des Français mais aussi leurs régions.Sans grande surprise, il existe un écart entre les propriétaires et les locataires, ces derniers étant davantage favorables à l’encadrement des loyers (92 %, + 2 points par rapport à la moyenne) et à l’obligation de rénover les biens mis en location (86 %, + 2 points). Pour autant, contre toute attente, les propriétaires y sont tout de même largement et majoritairement favorables : 89 % sont pour l’encadrement des loyers des passoires énergétiques et 82 % pour l’obligation de rénovation énergétique des biens loués. Même ceux ayant réalisé un investissement locatif, plus réticents à ce qu’on leur impose des mesures impactant leur rendement restent tout de même favorables à l’encadrement des loyers, mais dans une moindre mesure (75 %, - 9 points par rapport à la moyenne) ou à l’obligation de rénovation (83 %, -7 points par rapport à la moyenne).Concernant les classes d’âges, les jeunes retraités sont les plus favorables à ces propositions (93 % sont pour l’encadrement des loyers et 86 % pour l’obligation de rénover) alors que les moins de 24 ans sont relativement plus réticents à ces mesures (83 % et 78 % y sont favorables, respectivement).Enfin les 50-64 ans (90 %) mais aussi les propriétaires (88 %) se disent plus favorables à la vente des logements dits « passoires thermiques » aux acheteurs s’engageant à les rénover, que les locataires (86 %).Des différences sont également notables à l’échelle régionale. 97 % des habitants des régions Bourgogne Franche-Comté et 93 % de ceux des Hauts-de-France sont en accord avec l’idée d’encadrer les loyers des « passoires énergétiques » contre 84 % des habitants de la région Provence-Alpes- Côte d’Azur. En revanche on note peu de différence sur l’obligation de rénover les biens à louer. La vente des « passoires énergétiques » à des propriétaires s’engageant à effectuer des travaux de rénovation est une idée particulièrement bien accueillie en Occitanie (93% d’approbation, +6 points par rapport à la moyenne), mais beaucoup moins dans la région Centre-Val de Loire (81%, -6 points par rapport à la moyenne).Enfin globalement, les franciliens semblent moins favorables à ces mesures que le sont les habitants du reste de la France. Ils ne sont que 39 % à être tout à fait d’accord avec l’encadrement des loyers (contre 48 % en régions en moyenne), 32 % concernant la vente de logement à ceux qui pourront les rénover (contre 36 % en régions) et 38 % pour l’obligation de rénover les biens mis en location (contre 43 % de tout à fait d’accord en régions).Les Français jugent nécessaire d’aller plus loin sur le plan des incitations financières et des actions d’accompagnement Pour inciter les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique, les mesures d’aide financière sont perçues par les Français comme prioritaires qu’il s’agisse d’aides financières (59 % des réponses) ou de mesures d’économie d’impôt (56 %) suivies de la mise en place d’un meilleur accompagnement dans la rénovation (43 % des Français en font une priorité) et un d’assouplissement des règles administratives encadrant la rénovation (39 %).Directement concernés, les propriétaires souhaitent prioritairement une augmentation des aides financières et des économies d’impôt (61 % des réponses, à égalité ), tout comme les investisseurs, chez qui les économies d’impôt priment même sur l’aide financière (60 % des réponses contre 57 % pour l’aide financière).Les jeunes de moins de 24 ans, indiquant être mieux informés sur les obligations, semblent moins sensibles aux aides financières (41 % les priorisent contre que les 35-64 ans) ou à l’accompagnement dans la rénovation (31 % expriment leur besoin d’un meilleur accompagnement contre 51 % des 50-64 ans)Globalement deux Français sur trois se montrent favorables aux dispositifs d’accompagnement à la mise en œuvre des travaux de rénovation énergétique des logements. Concrètement, 43 % des Français souhaiteraient être accompagnés tout au long de la rénovation énergétique, et 35 % estiment important la mise en relation avec des artisans compétents. Un tiers souhaiterait également bénéficier d’une meilleure information sur les avantages liés à la rénovation énergétique (34 %).« Encore trop peu de Français connaissent les mesures leur permettant de réduire leur budget travaux de rénovation énergétique. Et lorsqu’ils en ont connaissance, le plus souvent ils prennent conscience de l’ampleur des démarches administratives pour disposer de l’ensemble des incitations auxquelles ils sont éligibles. Pour permettre à chacun de réaliser une économie réelle sur sa facture d’énergie, de gagner en confort et de valoriser son patrimoine mobilier, Heero offre une expérience la plus proche possible de leurs attentes : une estimation des aides et primes en 3 minutes, un seul point d’entrée pour l’obtention des certificats d’économie d’énergie et MaPrimeRénov’, et un accompagnement pour le financement du reste-à-charge.» explique Romain Villain, directeur marketing et des études de Heero.Les économies d’énergie et un meilleur confort dans le logement, principales motivations des propriétaires à engager des travaux de rénovation énergétiqueParmi les raisons ayant poussé ou poussant les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leurs logements, on note tout d’abord la réalisation des économies d’énergies (79 %) suivi du gain de confort (66 %), et en 3ème position le fait d’agir pour le climat pour plus d’un tiers d’entre eux (35 %)Si les propriétaires de plus de 50 ans sont les plus motivés par l’allègement de leur facture énergétique (85 %, + 6 points par rapport à la moyenne), dans une période où la question environnementale est centrale, l’impact des logements sur le climat est une motivation davantage présente auprès des jeunes propriétaires de 25 à 34 ans (43 %, + 8 points par rapport à la moyenne) et des catégories socio-professionnelles supérieures (41 %, + 6 points par rapport à la moyenne).Mais les propriétaires ont bien conscience également de l’intérêt pour eux de rénover leur logement, et notamment de la possibilité de réaliser une plus-value à la revente (une motivation pour plus d’un propriétaire sur 5) ou de conserver une capacité de louer (13 % expriment cette raison). Des motivations plus présentes chez les jeunes propriétaires, qui ont acheté lorsque les prix étaient élevés, qui cherchent davantage à maximiser la valeur de leur logement (30 % des 18-24 ans, 33 %, des 24-35 ans + 11 points par rapport à la moyenne), suivi par les investisseurs (27 % d’entre eux) qui, sont eux sont toutefois motivés par le fait de garder une capacité de louer (32 %, + 19 points par rapport à la moyenne).Au niveau régional, les propriétaires en Île-de-France sont plus fortement motivés par les questions financières, en lien avec le niveau élevé des prix de l’immobilier, et notamment la réalisation d’une plus-value à la revente (31 %, + 9 points par rapport à la moyenne) et la possibilité de louer (18 %, + 5 points par rapport à la moyenne) sans pour autant négliger l’aspect climatique qui est également plus important (44 %, + 9 points par rapport à la moyenne).En conclusion :Si la majorité des Français se déclarent mal informés quant aux obligations de réalisation de travaux énergétiques, une large part des interviewés est favorable à l’encadrement des loyers des logements dits « passoires énergétiques » et souhaitent que la vente de tels logements se fassent en faveur d’acheteurs s’engageant à les rénover. Les Français sont également favorables au principe de rendre obligatoire la rénovation énergétique des logements à la charge des propriétaires.Face au défi que représente la rénovation énergétique, les Français mettent en avant deux types de mesures pouvant inciter les propriétaires à réaliser de tels travaux : des aides financières, en particulier par le renforcement des montants octroyés ou des économies d’impôts, et un meilleur accompagnement dans la mise en œuvre des démarches de rénovation.Les propriétaires quant à eux soulignent comme facteurs poussant à la réalisation de travaux de rénovation l’aspect financier qui en découle, comme les économies d’énergies ou bien la plus-value à la revente, mais également le gain en confort et l’impact sur l’environnement.« Ce sondage révèle que les Français ont conscience de la nécessité de rénover énergétiquement les logements les plus énergivores, y compris les propriétaires, qui, pour répondre à ces obligations ont besoin à la fois de davantage d’informations, d’aides financières et d’accompagnement. C’est pourquoi nous avons créé Heero, afin de contribuer à notre modeste échelle, à les aider à reprendre le pouvoir sur leur logement. Pour autant cela ne sera possible qu’avec une vrai politique incitative à la rénovation des logements.. » conclut Pierre Leroy.Méthodologie : Etude réalisée par OpinionWay du 20 au 26 mai 2022 auprès d’un échantillon de 2547 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
Il y a 3 ans et 9 jours

(le) BEAU (en) HAUSSE, (le) BAUHAUS (en baisse) ?

La Commission Européenne présidée par Ursula von der Leyen a adopté en septembre 2021 le projet d’un « Nouveau Bauhaus européen » susceptible d’engager de nouvelles actions et de nouveaux financements pour associer la durabilité au style et à l’inclusion.  Bonne idée ? Traduisons ce volapuk communautaire en admettant qu’un tel programme vise à accélérer la transformation de […] L’article (le) BEAU (en) HAUSSE, (le) BAUHAUS (en baisse) ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 9 jours

Diffuse ou fléchée, la charge est reine, au détriment de l’architecture

Il existe deux grandes familles propices à la pêche aux fonciers : le diffus ou le fléché. Itinéraire ! Le diffus qualifie le terrain opportunément surgi au sein d’un tissu urbain dense : dent creuse, jachère ou expropriation (avec ou sans la complicité des élus susceptibles de sortir de leur chapeau des arrêtés de péril imminent opportuns ayant […] L’article Diffuse ou fléchée, la charge est reine, au détriment de l’architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 9 jours

TDF 2022 – Ecole de Viège, signée du malicieux duo Bonnard et Woeffray

Pour cette journée de reconnaissance sur sol helvétique, le suiveur part découvrir dans le Valais le tracé de la 9ème étape qui sera suivie par une journée de repos. Objectif du jour, se rendre jusqu’à Viège, en pays neutre, pour visiter l’Ecole Professionnelle de l’agence Bonnard et Woeffray. Cette neuvième étape – la première de […] L’article TDF 2022 – Ecole de Viège, signée du malicieux duo Bonnard et Woeffray est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 9 jours

Malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudières fioul, 40% des utilisateurs ne veulent pas changer

En effet, un décret publié au Journal Officiel le 6 janvier 2022 rend impossible l'installation de nouveaux appareils de chauffage fonctionnant au fioul ou au charbon en rénovation et dans le neuf, en fixant un seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre à respecter de 300gCO2eq/KWh.Un an après une première enquête réalisée auprès des consommateurs de fioul après l'annonce de l'interdiction, FioulReduc, site Internet indépendant de vente de fioul à prix bas, et Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, ont souhaité les interroger de nouveau afin d'observer les évolutions de comportement à l'approche de cette mesure.Cette étude, à laquelle 1.114 consommateurs de fioul ont répondu en ligne entre le 20 avril et le 12 mai 2022*, révèle que l'interdiction imminente ne semble pas provoquer de réel sursaut chez les utilisateurs de fioul : 40% d'entre eux souhaitent toujours conserver ce mode d'énergie pour se chauffer, malgré une hausse de son prix ces derniers mois, et sont de plus en plus inquiets.Cette étude fait apparaître quelques évolutions intéressantes à souligner, comme la désaffection des consommateurs pour la chaudière gaz, de moins en moins plébiscitée comme solution de remplacement, et un passage à l'acte plus rapide pour ceux décidés à franchir le pas.*Méthodologie : FioulReduc et Hellio ont organisé conjointement une consultation auprès des 124.000 clients de FioulReduc répartis sur toute la France, à laquelle 1.114 personnes ont répondu en ligne entre le 20 avril et le 12 mai 2022.Des consommateurs toujours satisfaits de leur équipement fioul en place malgré un prix variable et en hausseSelon les résultats de l'enquête, le profil des consommateurs de fioul reste similaire à celui de 2021 : leur foyer est composé de 2,2 personnes en moyenne, ils sont en majorité retraités, avec un âge moyen de 61 ans, le revenu moyen de leur foyer est de 38.885 €. Leur dépense annuelle moyenne de fioul s'élève à 1.710 €, elle était de 1.632 € en 2021, soit une augmentation de 5%.Pour Maëlle Ricard, directrice des opérations chez FioulReduc : « Le prix du fioul a augmenté de 78% en 1 an, sans compter une augmentation sans précédent de 135% pendant 1 mois due à la crise en Ukraine. Les dépenses des Français chauffés au fioul n'ont augmenté que de 5% sur un an. Plusieurs éléments peuvent expliquer cette différence : d'une part certaines personnes se sont restreintes sur leur chauffage, en remplissant leur cuve au minimum à chaque fois ; d'autre part, selon la date de leur dernier approvisionnement, ils ont pu répartir un peu le surcoût. Il est fort probable que la hausse de coût se fasse davantage ressentir l'année prochaine, si les prix ne baissent pas d'ici là. »Ces consommateurs apprécient toujours le fioul avant tout pour son confort de chauffe (38%), sa simplicité dans la gestion au quotidien (30%) et sa fiabilité (21%).Selon eux, cependant, le principal inconvénient du fioul reste son prix variable à 36% et son coût annuel arrive cette année en 2ème position des inconvénients avec 26% des répondants contre 18% en 2021. Preuve que l'augmentation des prix de l'énergie impacte aussi les utilisateurs de ce mode de chauffage.L'impact environnemental du fioul figure également parmi les inconvénients cités, mais de manière moindre et sans progresser par rapport à l'année dernière (14% en 2022 vs 15% en 2021).Perspectives d'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioul : plus d'inquiétude, moins de gaz et un passage à l'acte plus rapide L'entrée en vigueur imminente de cette mesure réglementaire, ne portant que sur les nouvelles installations, suscite encore plus d'inquiétude et de mécontentement chez les consommateurs qu'en 2021, l'inquiétude passant de 36% à 40%. Ils sont encore 40% à déclarer que cette interdiction ne va pas les pousser à changer d'énergie dans les 5 années à venir, une proportion en léger recul par rapport à 2021 (47%). 21% envisagent de changer le brûleur de leur chaudière pour la rendre compatible au biofioul, 17% pensent ne rien changer et 2% souhaitent installer une nouvelle chaudière fioul avant l'interdiction. La principale motivation invoquée par les consommateurs reste le bon fonctionnement de leur installation avec 44% des réponses exprimées (47% en 2021). La part des indécis a quant à elle progressé : elle est passée de 38% en 2021 à 43% cette année.Parmi les autres évolutions notables à souligner, la part des consommateurs voulant changer leur chaudière fioul pour passer à une autre énergie enregistre une légère progression : ils sont 17% à l'envisager (15% en 2021). La pompe à chaleur reste le mode de chauffage le plus plébiscité (51%), devant la chaudière à granulés de bois (35%). Fait marquant : la chaudière gaz n'obtient plus que 4% des suffrages (12% en 2021). La baisse des aides pour son installation (Coup de pouce supprimé le 1er juillet 2021 et suppression de MaPrimeRénov' à venir à partir du 1er janvier 2023) et le conflit russo-ukrainien ont certainement joué dans le choix des réponses. À noter enfin que la chaudière hybride, combinant un système de pompe à chaleur et une chaudière fioul, est désormais citée comme une autre alternative possible par 6% des répondants.Pour ces 17% de répondants qui envisagent de se séparer de leur chaudière fioul, ils pensent sauter le pas dans un laps de temps plus rapide qu'en 2021 : dans l'année pour plus de la moitié (54% vs 40% en 2021).La possibilité d'utiliser du biofioul2 (fioul comportant des biocarburants afin de le rendre plus écologique en diminuant son taux de soufre et ses émissions de CO2) en remplacement du fioul suscite la curiosité d'une bonne partie des consommateurs (49%). Les réserves évoquées à ce sujet concernent toujours la compatibilité de leur matériel, le surcoût lié à ce produit et son impact écologique.À noter que les chaudières biofioul 30 respecteront la nouvelle norme pour le remplacement d'un système de chauffage (seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre de 300gCO2eq/KWh). La date d'autorisation de ce futur carburant n'est pas encore connue à ce jour.Les aides financières : un élément de plus en plus considéré comme déclencheurAfin d'atteindre son objectif de changement de toutes les chaudières fioul dans les 10 prochaines années, le gouvernement français a mis en place plusieurs aides financières : MaPrimeRénov', incluant le tout récent bonus supplémentaire de 1 000 € accordé depuis le 15 avril jusqu'au 31 décembre 2022 pour le remplacement par un équipement à énergies renouvelables, et le Coup de pouce Chauffage. Pourtant, le frein lié aux moyens financiers pour changer d'équipement concerne davantage de répondants qu'en 2021, passant de 17% à 23%.Pour 2/3 des consommateurs de fioul déclarant ne pas encore envisager le renouvellement de leur équipement au fioul, des aides financières plus généreuses ou accessibles à un plus grand nombre pourraient les pousser à reconsidérer leur mode de chauffage. Cette tendance s'est accrue en 2022, passant de 69% à 74%. Preuve que malgré le bonus supplémentaire accordé depuis le 15 avril 2022, les aides ne sont toujours pas considérées comme suffisantes.Pour Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio : « Accompagner 3,5 millions de foyers chauffés au fioul vers une autre source d'énergie ne peut se faire en un claquement de doigts ! L'enjeu est important, tant pour chaque foyer que pour la filière fioul qui sait être force de proposition avec des biocombustibles. Il est primordial de souligner qu'un changement de système de chauffage doit être réfléchi en fonction de l'état du bien immobilier, de sa localisation, et de la composition du foyer occupant. Hellio conseille de ne pas se précipiter sur un système de chauffage qu'un foyer pourrait regretter ! Des professionnels comme Hellio sont mobilisés pour trouver la meilleure solution, et l'installer au meilleur moment. Notre objectif est de maximiser les économies d'énergies d'un foyer, d'améliorer son confort et de valoriser son bien immobilier. Ce triptyque doit primer sur le reste ! Attention aux vendeurs peu scrupuleux sur ces trois points. »Rappel des aides pour le remplacement d'une chaudière fioulMaPrimeRénov'Cette aide publique permet de financer, entre autres, les travaux de chauffage d'une maison individuelle ou d'un appartement en habitat collectif. Les travaux doivent être effectués par des entreprises labellisées RGE. MaPrimeRénov' est accessible à l'ensemble des propriétaires, occupants et bailleurs, quels que soient leurs revenus. Son montant varie en fonction des niveaux de revenus classés en 4 catégories : bleu (ménages très modestes), jaune (ménages modestes), violet (revenus intermédiaires), rose (revenus élevés).Depuis le 15 avril 2022 et jusqu'au 31 décembre 2022, le gouvernement accorde une prime supplémentaire de 1 000 € pour tout remplacement d'un système de chauffage par un équipement à énergies renouvelables.Hellio est mandataire de l'Anah depuis juillet 2020.Le Coup de pouce ChauffageLe dispositif “Coup de pouce” est une prime financière forfaitaire allouée à la réalisation de travaux d'économies d'énergie en échange d'exigences de qualité et de garantie de performance énergétique. Créé par le ministère de la transition écologique en janvier 2019, le dispositif “Coup de pouce Chauffage” aide les ménages à changer leur chaudière peu performante pour un équipement utilisant des énergies renouvelables.Hellio, signataire de la charte d'engagement de ce “Coup de pouce” accompagne les ménages dans ces changements.Le “Coup de pouce Chauffage” est cumulable avec MaPrimeRénov' et l'éco-PTZ.
Il y a 3 ans et 9 jours

Du noir, du blanc, de l’obscurité

L’architecture a toujours été considérée comme une entité fixe contrastant avec l’apparence toujours changeante de la nature. La photographie a consciencieusement suivi ce concept d’immobilité en essayant de fixer la présence « éternelle » de l’architecture comme une icône mémorable. Chronique-Photos d’Erieta Attali. En termes historiques, l’architecture et le paysage coexistaient donc dans le continuum humaniste de […] L’article Du noir, du blanc, de l’obscurité est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 9 jours

«Nous souhaitons concrétiser un projet de croissance externe en 2025», Alain Jourgnac, directeur général Mas BTP

Entreprise familiale de construction présente en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et, à plus petite échelle, en Haute-Savoie et en Suisse, Mas BTP fête ses 60 ans cette année. Une nouvelle ère démarre pour le groupe qui, depuis 30 ans et une période de croissance externe via des rachats, n’a pas modifié son champ d’action, ni son périmètre géographique. Le groupe de 525 salariés qui a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 123 millions d’euros, se prépare à de nouveaux rachats d’entreprises en 2025, tout en veillant à conserver la cohésion au sein de la structure et son indépendance. Rencontre avec Alain Jourgnac, directeur général depuis 2018, qui développe la stratégie du groupe.
Il y a 3 ans et 9 jours

Qu’y a-t-il de spécial à être une femme architecte ?

Jamais être une femme architecte ne m’a posé de question, et ne pas me poser cette question m’a donné des ailes. Pourtant il y a de quoi s’interroger. Sensibilité ? Approche créative ? Esprit critique ? A L’Atelier Brisac, c’est le genre ! Tribune de Cécile Brisac. Récemment, en identifiant comment l’Atelier Brisac se différenciait d’autres agences, et quels […] L’article Qu’y a-t-il de spécial à être une femme architecte ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 9 jours

Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?

Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ? Grand maître de l’architecture moderne et ancien directeur de l’école du Bauhaus entre 1930 et 1933, Mies Van der Rohe a marqué sa discipline pour bien des raisons. Partisan du “Less is more1”, il s’attache à ouvrir les espaces, créant des passerelles entre l’intérieur du bâtiment et son environnement extérieur. Béton, acier, verre, il conjugue les matériaux au gré de sa vision moderniste. Lire aussi :Constantin Brodzki : Le “style CBR”, moderne et brutaliste Né en 1886 en Allemagne, d’un père tailleur de pierre, l’architecte se fait connaître pour son dessin dans son pays natal, malgré la montée en puissance d’Hitler et de son parti national-socialiste. Il émigre aux Etats-Unis dès 1938 où il continue à cultiver son succès avec des bâtiments emblématiques parmi lesquels plusieurs gratte-ciels à Chicago ou encore du mobilier iconique. Un voyage dans l’architecture du XXe siècle Dans la BD “Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?”, Agustin Ferrer Casas retrace la vie de l’architecte. Et ce, à travers une discussion fictive entre Mies Van der Rohe et son petit-fils, à l’occasion d’un vol vers le chantier de la Neue Nationalgalerie à Berlin dans les années 1960. Lire aussi :Brutalisme, fascination et conservation Dans ce récit, balayant les souvenirs d’une vie mouvementée, tant d’un point de vue professionnel que personnel, le lecteur plonge aussi dans l’histoire architecturale du XXe siècle. L’auteur, lui-même architecte, en profite pour questionner la compromission des artistes sous le régime nazi. L’ouvrage de 176 pages se lit d’une traite et met bien en avant le désir ardent de Mies Van der Rohe pour l’acte de construire.1Moins, c’est plus. Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?Collection Nouveau monde grahicTraduit de l’espagnol par Eloïse de la MaisonPréfacé par Lord Norman Foster, architecte et prix Pritzker 199922 €https://www.nouveau-monde.net/catalogue/mies/
Il y a 3 ans et 9 jours

Le confort acoustique des bars et restaurants

Les solutions professionnelles by LiTT Les restaurants, les bars, les lieux de détente et de convivialité, doivent désormais accorder une attention particulière au confort acoustique mais sans faire de compromis sur la décoration… Aujourd’hui, 92% des clients se disent gênés par le bruit dans un restaurant et rencontrent des difficultés à suivre leurs conversations (Source : IFOP). L’acoustique […]
Il y a 3 ans et 9 jours

Menuiseries aluminium Sapa : des développements spécifiques pour la rénovation et une gamme riche pour les surélévations

Besoin de remplacer les menuiseries d’un appartement de style haussmannien ou d’un petit bâtiment tertiaire pour une mise en conformité thermique ? Envie de passer des fenêtres bois ou PVC à des modèles aluminium pour donner un esprit plus contemporain à une ancienne bâtisse ou à un pavillon des années 70 acquis récemment ? Pour […]
Il y a 3 ans et 9 jours

L'UE, l’État et la Région au soutien d'une usine contestée de laine de roche dans l'Aisne

L'usine Rockwool recevra 10,6 millions de fonds européens et de l'Etat dans le cadre du plan France Relance, a annoncé jeudi le groupe dans un communiqué.La région Hauts-de-France avait déjà annoncé fin mai 2 millions d'euros de financement, sur un investissement total annoncé de 130 millions d'euros. Le projet d'usine a été sélectionné par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en raison de sa contribution à la "décarbonation de l'industrie" selon Rockwool.Mais le développement de cette usine est régulièrement contesté depuis plusieurs mois par des habitants, qui étaient encore plusieurs centaines à manifester fin mai. Ils craignent qu'elle devienne "une des plus polluantes de France", en raison notamment du rejet dans l'air de produits toxiques comme les phénols, les formaldéhydes et l'ammoniac.La laine de roche, comme la laine de verre, isolant efficace et peu coûteux, est décriée en raison des pollutions entraînées par son processus de production, et de la difficulté à la recycler.Le 31 mars 2021, le préfet de l'Aisne avait délivré à Rockwool, leader mondial de la fabrication d'isolants en laine de roche, une autorisation d'exploiter dans une Zone d'aménagement concertée (ZAC) du village de Courmelles, au sud de Soissons.Le projet avait pourtant reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur. L'enquête publique concluait que les nuisances, liées notamment à l'impact environnemental de cette usine qui emploierait quelque 130 personnes, l'emporteraient sur ses avantages.Le conseil municipal de Courmelles s'était lui aussi prononcé, à l'unanimité, contre cette implantation, et un collectif de médecins a alerté sur le rejet de substances toxiques dans l'atmosphère (particules fines, ammoniac, acide chlorhydrique...).Parmi les opposants au projet, le député LREM candidat à sa réélection Marc Delatte.Des recours ont été déposés au tribunal administratif contre l'arrêté préfectoral.
Il y a 3 ans et 9 jours

Le Groupe LP Promotion obtient le label « Engagé RSE » niveau Confirmé

Un label qui vient récompenser les actions du Groupe LP PromotionDoté de quatre niveaux de labellisation – Initial, Progression, Confirmé et Exemplaire – le label « Engagé RSE » est délivré par l’AFNOR, un organisme de certification indépendant. Il vise à évaluer la maturité des démarches RSE des organisations sur la base de la norme internationale ISO 26000.En 2018, LP Promotion avait obtenu le label « Engagé RSE Progression » (second niveau de la certification). Quatre ans plus tard, à l’occasion de son audit de renouvellement, la progression significative de la démarche RSE du Groupe a été soulignée. La formalisation de sa raison d’être, l’entrée des managers au capital, le calcul de son empreinte carbone et la sensibilisation de ses équipes via des séminaires, des fresques de la construction ou la mise en place d’écogestes sont les points forts mis en œuvre depuis 2018 et relevés par les évaluateurs de l’AFNOR.La prise de participation du Groupe dans Briques Technic Concept (société tarnaise de fabrication et distribution de briques en terre crue compressée) en 2021 confirme également la maturité de sa démarche RSE. Un premier projet porté par LP Promotion à Biganos témoigne déjà de son soutien effectif à la filière terre crue (voir encadré). D’autres projets emblématiques sont en cours de développement.C’est grâce à ces actions que le promoteur reçoit aujourd’hui le label « Engagé RSE » Confirmé (niveau 3).Un plan d’actions ambitieux pour répondre aux enjeux de demain Pour aller plus loin et s’assurer d’améliorer sa performance RSE, le Groupe LP Promotion a d’ores et déjà engagé de nouvelles actions, en lien avec des prestataires spécialisés : La définition d’une stratégie climat afin de définir des leviers d’actions pour réduire son empreinte carbone. L’utilisation de la calculette biodiversité pour mesurer dès l’étude des opérations les impacts en termes d’artificialisation et de biodiversité. La mise en place d’une feuille de route économie circulaire pour favoriser l’expérimentation du réemploi sur des opérations.Zoom sur Elémen’Terre, premier projet en terre crue du Groupe à Biganos La résidence Élémen’Terre à Biganos se compose de 115 logements et d’un commerce en rez-de-chaussée. Ce projet innovant vise le niveau de performance E2C2, labellisant les bâtiments à Énergie positive et réduction Carbone.Chiffres-clés :1500 tonnes de matériaux biosourcées et géosourcés (majoritairement du bois et de la terre crue) utilisés pour la construction193 tonnes de CO2 par an économisés* grâce à l’intégration d’une chaufferie Biomasse avec granulés bois, provenant de forêts locales.530€ économisés sur la facture annuelle d’énergie pour les usagers d’un appartement T3**.25% de gaz à effet de serre en moins grâce à la brique en terre crue compressée (BTC) mise en place au niveau des murs par rapport au béton.*en comparaison avec un chauffage gaz** en comparaison avec un chauffage électrique
Il y a 3 ans et 9 jours

Inauguration de Viliaprint : l’impression 3D réussit son examen d’entrée dans la construction de logement social

Plurial Novilia inaugure le 2 juin les 5 premières maisons entièrement réalisées en mix impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site. Un modèle entièrement reproductible et qui sera partagé au sein d’Action Logement pour un déploiement élargi partout en France.Après 4 années d’expérimentation, le projet Viliaprint mixant impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site sort de terre ; Les 5 maisons locatives (T3 au T5) qui ont été réalisées au cœur de l’écoquartier de Réma’Vert ont permis de valider la pertinence de l’approche portée par Plurial Novilia et ses partenaires en phase opérationnelle ;Certifié ATEx par le CSTB, le processus ouvre de nouvelles perspectives en matière de construction de logements sociaux, même si certains points techniques doivent encore être affinés pour renforcer davantage l’efficacité de la démarche.Comme l’explique Alain Nicole, Directeur Général de Plurial Novilia, « au bout de 4 années d’un travail acharné, c’est une vraie satisfaction pour nous de voir le projet Viliaprint enfin concrétisé. Tous les objectifs que nous nous étions fixés tant en termes de technique constructive que de modèle économique sont en passe d’être atteints : l’impression 3D a fait ses preuves en phase opérationnelle et ouvre des perspectives réjouissantes pour notre secteur, en matière de performances comme de délais de réalisation ».Viliaprint a en effet permis de démontrer la pertinence de l’approche globale de Plurial Novilia et de ses partenaires, aussi bien en termes de souplesse architecturale (intégration de courbes, paraboles, ellipses...) que de performances (étanchéité, résistance aux chocs, performance énergétique...), que de délais de construction puisqu’à terme, l’industrialisation du processus permettra de réduire grandement la durée des projets. En outre, l’assemblage de murs préfabriqués en usine permet de réduire grandement la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Pour Jérôme Florentin, Directeur de la Maîtrise d’Ouvrage chez Plurial Novilia : « notre plus grande fierté dans le cadre de Viliaprint est que cette innovation a permis de démontrer que l’impression 3D est parfaitement compatible avec notre vision d’un habitat social de haute qualité, atypique, confortable et performant. Ce procédé demande évidemment une certaine acculturation des acteurs en phase de conception comme en phase de réalisation. Il faut former des entreprises, adapter les filières et renforcer les circuits courts. Mais les performances plaident en faveur de cette technologie : si la volonté politique suit et si les bailleurs se saisissent du procédé, l’impression 3D est promise à un bel avenir ».Parallèlement à la réalisation des 5 maisons sur Réma’Vert, Plurial Novilia a d’ailleurs mis au point un dossier technique complet qui peut être mis à disposition de l’ensemble des bailleurs sociaux réunis au sein d’Action Logement qui souhaiteraient à leur tour développer des opérations similaires.Le procédé ayant été par ailleurs certifié ATEx par le CSTB, tous les freins semblent désormais levés pour une adoption massive de ce procédé constructif par les acteurs du logement social.Un projet collectif aux multiples ambitions A travers Viliaprint, Plurial Novilia a souhaité repartir d’une feuille blanche et imaginer ce qu’il serait possible de faire en matière de logement social grâce à la technologie de l’impression 3D imaginée par XtreeE. Tous les curseurs ont ensuite été poussés au maximum, en conception comme en réalisation, dans une optique de reproductibilité et de partage d’expérience avec les autres bailleurs.L’outil de conception numérique offrant une grande liberté architecturale, un travail original a pu être mené avec le cabinet Coste Architectures autour de la conception des maisons.Parallèlement, un objectif de réduction de 40 à 70% du volume d’encre (béton spécifique) fournie par Vicat a été fixé, grâce à l’optimisation des vêtures et des structures, en produisant davantage de creux que de pleins.En phase de réalisation, assurée par les entreprises Demathieu Bard Construction, Le Bâtiment Associé et Soprema ainsi que leurs sous-traitants, plusieurs objectifs ont été fixés – et atteints - notamment la réduction des délais de construction.En outre, le déploiement de la solution a permis de réduire la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Enfin, de nombreux équipements ont été intégrés au bâti afin d’en renforcer encore les performances et la qualité d’usage à tous les niveaux tels que les pompes à chaleur Atlantic.Les dimensions de ViliaprintUn projet à dimension sociale, visant à mettre l’impression 3D au service de la fonctionnalité du logement, du confort de ses occupants et du développement des territoires.Un projet à dimension économique, ayant permis de certifier une nouvelle technique de construction avec la volonté de la rendre reproductible, à travers un modèle économique pérenne.Un projet durable, ayant permis de valoriser les atouts de l’impression 3D en phase de chantier, aussi bien sur un plan environnemental (économies de matière, filière sèche...) que sur un plan sociétal (réduction de la pénibilité pour les équipes, réduction des nuisances pour les riverains...).Les grandes étapes du projetMai 2018 : Viliaprint, multiple lauréat des appels à projets innovantsViliaprint a été sélectionné en mai 2018 par la Caisse des Dépôts et l’USH dans le cadre de l’appel à projets « Architecture de la Transformation 2018 ». Ouverte à tous les bailleurs sociaux, cette initiative vise à faire émerger de nouvelles réponses architecturales, techniques et organisationnelles au service du logement social et intermédiaire - des réponses réplicables et qui seront partagées avec l’ensemble des bailleurs sociaux. Choisi parmi plus de 40 projets, Viliaprint a d’abord bénéficié d’un premier accompagnement du Hack’Archi, un atelier d’innovation ouverte, mobilisant autour d’eux 70 étudiants de formations variées, puis est passé pendant 9 mois en phase d’incubation afin de tester les solutions et valider les modalités de leur généralisation au sein du LabCDC, l’incubateur de projets innovants du groupe Caisse des Dépôts. Le projet a également obtenu le coup de cœur du jury d’ALINOV, le fonds d’innovation d’Action Logement.Avril 2019 : impression des premiers prototypes de mursAfin de tester « in situ » la fiabilité du concept, Plurial Novilia et XtreeE ont imprimé plusieurs prototypes de murs en béton 3D. Un important travail a été mené sur le béton, fourni et spécialement développé par le groupe cimentier Vicat – un mortier haute performance directement transformé dans la tête d’impression du robot de XtreeE. Les différents prototypes ont permis d’affiner le mélange afin de renforcer l’étanchéité ou la résistance aux chocs des murs - mais aussi de valider l’essentiel des intuitions de départ.Novembre 2020 : obtention de la certification ATExLa législation ne permettant pas d’utiliser d’éléments imprimés 3D comme éléments intégrés à la structure porteuse d’une construction, Plurial Novilia et XtreeE ont demandé au CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) de valider le principe technique imaginé à travers la certification ATEx. L’avis favorable, rendu après de nombreux échanges et ajustements techniques, a également permis de valider l’assurabilité du projet immobilier et par effet direct la possibilité de mise en location des maisons imprimées.Juin 2021 : liaisonnage des murs et montage des maisonsAprès 3 années de tests et de préparation, Viliaprint est rentré en phase opérationnelle à l’été 2021 avec le premier liaisonnage de murs imprimés en béton - et donc le montage des premières maisons. Sur la parcelle, tout était prêt pour accueillir les murs imprimés : les fondations avaient été réalisées, tout comme le dallage et la structure de poteaux et de poutres. Ne restaient plus que la pose et le liaisonnage à effectuer. Outre le chef de chantier, un chef d’équipe et deux maçons coffreurs expérimentés ont supervisé cette opération nécessitant un grutage au millimètre. Le montage sur site des murs a pris à peine plus d’une demi-journée pour une maison de plain-pied.
Il y a 3 ans et 9 jours

LE FUTUR DÉCARBONÉ DE LA STATION POLAIRE DUMONT-D'URVILLE

Saint-Ouen, Mai 2022. Le village olympique, qui doit recevoir plus de 15 000 athlètes et personnalités officielles pour les Jeux de 2024, est en construction en bord de Seine, à Saint-Ouen, au nord de Paris. Avec Dominique Perrault comme urbaniste en chef, 25 architectes et paysagistes œuvrent à la création d'un véritable quartier, qui […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 9 jours

A Montpellier, Higher Roch, nouveau repère signé Brenac & Gonzalez

Inaugurée en mai 2022, la tour Higher Roch à Montpellier (Hérault), conçue l’Atelier Brenac & Gonzalez, est un bâtiment mixte de cinquante mètres de haut (12 500 m²). Nouvelle folie (budget non communiqué) ? Communiqué. Initiée en 2017 par les co-promoteurs Vinci Immobilier et Sogeprom-Pragma, Higher Roch a accueilli ses premiers habitants en juin 2022. Emblématique du […] L’article A Montpellier, Higher Roch, nouveau repère signé Brenac & Gonzalez est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 9 jours

Votez pour les 20 architectures les plus remarquables construites en France au 21ème siècle

Pour fêter sa 300ème édition en juillet, d'architectures propose un regard rétrospectif sur 20 ans d'architecture en France. Ce numéro exceptionnel sera consacré aux vingt réalisations les plus remarquables ayant jalonné les vingt premières années de ce siècle. Elles ont été choisies par un jury constitué de 35 critiques, journalistes, chercheurs, historiens et personnalités institutionnelles françaises et étrangères à partir d'une liste de 300 bâtiments livrés entre 2000...
Il y a 3 ans et 10 jours

Les préalables à appréhender avant de lancer votre projet de rénovation

Pour avoir la sérénité de mener à bien vos travaux de rénovation maison, il est effectivement essentiel de prendre connaissance des étapes indispensables à préparer. En effet, que ce soit pour une rénovation globale ou partielle de votre habitat, vous devez appréhender les démarches préalables en consultant un blog sur la rénovation maison. Dans cette optique, vous devez noter qu’il y a le choix du meilleur professionnel pour assurer la prise en charge de votre chantier et garantir la conformité des opérations. Pareillement, les phases de planifications et de priorisation des tâches sont capitales, afin d’éviter les imprévus qui risquent de perturber le bon déroulement de votre plan. Privilégier la planification et la priorisation des travaux Dans la pratique, il est essentiel de distinguer deux types de travaux à planifier au préalable dans le cadre de votre rénovation, en sollicitant l’expertise d’un spécialiste confirmé. A savoir : Les rénovations techniques qui concernent entre autres les changements énergétiques à réaliser en priorité, afin de réduire votre consommation. Les rénovations esthétiques qui permettent d’apporter du rafraîchissement à votre aménagement intérieur ou des innovations dans votre style de déco. Pour ce faire, avec le soutien d’un expert qualifié, vous pouvez mettre en place la planification étape par étape de votre chantier, afin de maîtriser votre budget de rénovation. Vous aurez ainsi l’opportunité de voir de près les aides financières auxquelles vous pouvez prétendre en réalisant un projet de rénovation énergétique. A ce stade, il peut notamment vous conseiller sur l’adoption d’une solution qui vous donne la possibilité de combiner à la fois l’aspect esthétique et énergétique. Il peut s’agir à titre d’exemple des portes et fenêtres en PVC qui ont pour avantages de vous offrir la capacité de : Rehausser le design de votre intérieur, Optimiser votre confort, Réaliser des économies énergétiques. Réfléchir à une approche globale Lorsque vous projeter de mettre en œuvre un chantier de rénovation, cela signifie qu’il y a différents points que vous souhaitez changer dans votre aménagement actuel. Dans cette optique, il est utile de trouver de conseils pratiques pour vous permettre de connaître tous les aspects à prendre en considération au préalable. Dans le cadre de votre réflexion, penser à solliciter l’expertise d’un professionnel fiable en bâtiment pour vous accompagner dans votre démarche. Ainsi, vous aurez l’opportunité de bénéficier de ses lumières pour trouver des solutions pratiques à vos problématiques, telles que : L’installation de nouvelles fenêtres, Le constat manque de lumière, L’insuffisance d’aération, Le souci d’isolation… En effet, ses compétences vous aideront à avoir une approche globale de vos besoins, en vue de vous proposer les interventions spécifiques pour mener à bien votre projet de rénovation. En résumé, pour garantir le bon déroulement de vos travaux de renovation maison, vous ne devez pas négliger la planification et la priorisation des interventions. En effet, en regardant des astuces pratiques sur le blog sur la rénovation maison sur ce site : https://www.blog-renovation-maison.fr/ , vous constaterez qu’il s’agit d’une étape indispensable pour vous mettre à l’abri de mauvaises surprises. Pour ce faire, le mieux est de voir les détails des préparatifs avec l’aide d’un expert spécialisé dans ce domaine, afin d’assurer la réussite de votre plan.
Il y a 3 ans et 10 jours

En Irak, réinventer les monumentaux palais en ruines de Saddam Hussein

Renversé en 2003 par l'invasion américaine, Saddam Hussein faisait construire à tour de bras palais et monuments publics, défiant allègrement l'embargo occidental des années 1990.Aux quatre coins de l'Irak, plus d'une centaine de villas, résidences et complexes présidentiels de toutes tailles affichent sans complexe sa mégalomanie et folie des grandeurs. Le plus souvent, Saddam ne s'y est rendu qu'une ou deux fois.Tel un empereur mésopotamien, son profil gravé sur les bas-reliefs, parfois au côté du roi Nabuchodonosor II, est toujours visible dans l'un de ces palais, à Babylone (centre)."Nous pourrions transformer ces palais en musées, du moins à Bagdad: un musée de la tapisserie par exemple, sur la famille royale ou l'art islamique", avance le directeur du Conseil irakien des Antiquités et du Patrimoine, Laith Majid Hussein.Mais il admet que la réhabilitation de certains "châteaux gigantesques" nécessiterait "des sommes astronomiques".Après 2003, ces sites ont été pillés, endommagés lors des conflits successifs ayant déchiré l'Irak ou servi de bases militaires aux forces étrangères.Aujourd'hui, les palais réhabilités demeurent l'exception. Les autres tombent en ruine ou ont été investis par des factions armées."La bureaucratie et la corruption entravent la restauration de ces palais pour en faire des complexes touristiques ou des centres du patrimoine", regrette un haut responsable gouvernemental, s'exprimant sous couvert d'anonymat."Symbole de la dictature"A Bagdad, trois palais construits par Saddam Hussein accueillent la présidence et les bureaux du Premier ministre.Après avoir servi un temps de base américaine, le somptueux complexe Al-Faw héberge lui depuis 2021 une très chic "Université américaine" sur les berges luxuriantes d'un lac artificiel, avec des amphithéâtres et même un "food court" dans des bâtiments en pierre et en marbre.Le directeur de l'université, Michael Mulnix, ne cache pas sa fierté. Si le palais principal était relativement préservé, "tous les autres bâtiments étaient endommagés. Les fenêtres étaient cassées, les oiseaux volaient à l'intérieur, il y avaient des serpents. C'était le désordre."Il désigne au plafond les initiales de l'ancien homme fort calligraphiées en arabe."On s'est demandé ce qu'il fallait en faire, les effacer ou les recouvrir", dit-il, louant la décision de les préserver dans ce "palais de dictateur (...) transformé en un établissement d'enseignement supérieur pour tous les Irakiens".A Bassora (sud), trois palais subsistent. Deux sont utilisés par le Hachd al-Chaabi, les paramilitaires pro-Iran intégrés aux forces régulières.Quant au troisième, c'est depuis 2016 un prestigieux musée d'antiquités."Nous avons réussi à transformer ce symbole de la dictature en un symbole de la culture", s'enorgueillit Qahtan al-Obeid, responsable des Antiquités de Bassora."Centre récréatif"A ce jour, Bassora est "la seule province à avoir transformé un palais en un bâtiment du patrimoine", dit-il, estimant que le pays compterait 166 résidences, villas et autres complexes construits par le dictateur."Les gouvernements successifs (depuis 2003, NDLR) n'ont rien construit et n'ont pas pu égaler ce que Saddam a érigé", lâche amèrement -- et sous anonymat -- un architecte de l'ancien régime.Laith Majid Hussein assure toutefois que dans la province centrale de Babylone, les autorités vont transformer en musée un palais surplombant les ruines inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco.Juché sur une colline artificielle, l'imposant château ocre aux ouvertures béantes est déjà une attraction locale.Dans les salons d'apparat abandonnés où pendent des lustres brinquebalants, les murs sont couverts de graffitis.Les dépendances ont été transformées en complexe hôtelier. "Quand on est venu en 2007 pour la première fois, le site était dans un état déplorable. Les autorités locales ont décidé d'en faire un centre récréatif pour les. habitants", assure le directeur du complexe, Abdel Satar Naji.C'est peut-être à Tikrit, ville natale de Saddam, que le constat est le plus saisissant.Sur les bords du Tigre, une trentaine de villas et de résidences sont en ruines. Un ponton et une bâtisse adjacente y sont devenus un lieu de commémoration du massacre de "Speicher", du nom d'une ancienne base militaire américaine.En juin 2014, les jihadistes du groupe Etat islamique y avaient exécuté des centaines de jeunes recrues. Selon des estimations, ce massacre aurait fait jusqu'à 1.700 morts.
Il y a 3 ans et 10 jours

Batimat crée l’espace Low Carbon Construction pour pour promouvoir les solutions émergentes de la décarbonation

Conçu en partenariat avec Construction 21, cet espace de 600 m2 permettra de découvrir toute la richesse de l’offre de ce marché en fort développement. Des conférences spécifiques, un parcours thématique ainsi que des démonstrations complèteront le dispositif d’exposition. Avant la présence inédite de ce thème sur le salon, qui se tiendra du 3 au 6 octobre, BATIMAT lance dès aujourd’hui une série d’outils d’information (podcasts, livres blancs…) disponibles sur Batiadvisor et Batiradio.Vitrine de l’innovation et des enjeux du secteur, BATIMAT entend valoriser toutes les solutions et produits proposés par les acteurs de la filière autour de la thématique de la décarbonation des ouvrages. Pour cela, un travail d’envergure a été engagé, en partenariat avec Construction 21, afin de co-construire des contenus pertinents disponibles avant et pendant le salon. Objectif : répondre aux véritables préoccupations exprimées par les artisans et prescripteurs, visiteurs du salon, en recherche d’informations précises sur les problématiques liées à l’environnement.Sur ce thème du "Low Carbon Construction", cinq thématiques ont été retenues : Matériaux de construction bio (et géo)sourcés, en rénovation et dans le neuf ; Matériaux de construction recyclés ; Biodiversité, du bâtiment à l’urbain ; Réemploi ; Construction frugale.Un univers décarboné au centre de BATIMATSitué en plein cœur du Pavillon 1, l’Espace Low Carbon Construction de BATIMAT mettra en lumière, sur plus de 600 m2, les solutions et matériaux pour la décarbonation des bâtiments.En totale cohérence avec la thématique, cet espace réconcilie événementiel et développement durable : politique zéro déchets, choix de bois d’origine française et transformé sur le territoire, de mobiliers éco-conçus, de moquettes 100 % recyclées, d’éclairage led... Sur cet espace, BATIMAT accueillera les exposants ainsi qu’un pôle dédié aux associations et organismes partenaires (ADIVET, BIOBUILD et GRAMITHERM, à date) autour d’un programme riche :Des démonstrations régulières pour informer les professionnels sur l’utilisation de ces produits ;Un programme d’ateliers sur l’Espace Low Carbon Construction avec les experts du secteur ;Un parcours thématique et des visites guidées quotidiennes pour découvrir les solutions des exposants.Plusieurs exposants sont déjà inscrits sur cet espace :Secteur BIOSOURCÉ, BIODIVIERSITÉ URBAINE ET VÉGÉTALISATION : ALEGINA ; PAREXGROUP ; PNR DES MARAIS DU COTENTIN ET DU BESSIN ; SIKA FRANCE SAS ; VERTIGE INTERNATIONALSecteur CONSTRUCTION DURABLE ET ÉCONOMIE CIRCULAIRE : A.R.Q.E ; CARMINE S.A. ; CYCLE UP ; LEADAX - THE NEW LEAD - LE NOUVEAU PLOMB ; PEG SAEn attendant BATIMATÀ partir d’aujourd’hui et jusqu’à l’ouverture du salon, en octobre 2022, BATIMAT proposera un panel d’actions et d’outils inédits pour mieux faire connaître l’ensemble des solutions disponibles pour la décarbonation des bâtiments. Des articles sont à découvrir sur Batiadvisor ainsi qu’une étude sur le bâtiment et le carbone et un guide sur les matériaux biosourcés. Des podcasts seront également à écouter sur Batiradio.Enrichis régulièrement, ces dispositifs d’échange permettront de profiter d’informations couvrant des thématiques telles que "Les matériaux de construction biosourcés en rénovation et dans le neuf" ; "Les matériaux de construction recyclés" ; "Biodiversité, du bâtiment à l’urbain" ou encore "Construction frugale".Dans ce cadre de la valorisation des solutions disponibles pour la décarbonation des bâtiments, le premier thème abordé concerne les matériaux biosourcés.Représentant aujourd’hui environ 10% du marché des isolants et reconnus pour leurs performances, ils répondent aux nouvelles attentes des particuliers, à l’évolution des normes et à l’urgence environnementale. Ce marché bénéficie par ailleurs d’un grand dynamisme et est porté par de nombreux acteurs très investis mais aussi très disparates. Les matériaux biosourcés sont aussi extrêmement diversifiés et ne cessent d’évoluer : bois, chanvre, paille, ouate de cellulose, terre crue, textiles recyclés, balles de céréales, miscanthus, liège, lin, chaume, herbe de prairie... il existe une infinité de produits. Ces matériaux représentent évidemment un atout de taille pour répondre aux enjeux environnementaux. Toutefois, les acteurs du biosourcé ont à faire face à plusieurs défis et notamment la capacité à tenir les engagements en termes de progression de volumes de production mais aussi savoir convaincre les prescripteurs d’utiliser ces matériaux alternatifs.Pour disposer d’une vision précise et exhaustive sur ces matériaux, BATIMAT propose le premier livre blanc sur le thème "Construire biosourcé". Il est dès à présent disponible à cette l’adresse.Des articles sont également à découvrir à cette adresse.Des podcasts sont également à écouter ici.Une tournée internationaleAvec l’ambition de faire venir le plus grand nombre de visiteurs internationaux à la recherche de solutions pour la construction bas carbone, le Mondial du Bâtiment a lancé le Low Carbon Construction Tour, une tournée dans 12 pays européens et africains, entre avril et juillet 2022.En parallèle, le Mondial du Bâtiment déploie une action spécifique pour faire venir le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone. Un programme privilégié de plusieurs jours sera proposé pour leur permettre de participer au programme de conférences, rencontrer les grands décideurs, visiter des chantiers et des bâtiments exemplaires.
Il y a 3 ans et 10 jours

Rénover avec le bois – carrefour International du Bois 2022

L’agence Urbanmakers utilise de plus en plus les murs à ossature bois et les façades à ossature bois dans les projets de construction et de rénovation… Avec Bruno Trovalet, Architecte Associé de l’agence Urbanmakers Cet article Rénover avec le bois – carrefour International du Bois 2022 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 10 jours

Aménagement urbain en bois – Carrefour International du Bois 2022

100 Détours est une société de fabrication de mobilier extérieur en bois recyclé, tout le bois utilisé provient d’anciennes menuiseries extérieures collectées sur l’agglomération de Bressuire dans les Deux-Sèvres… Avec Jérémie Kœmpgen, Designer et Associé – 100 Détours Benjamin Verger, Gérant – 100 Détours Cet article Aménagement urbain en bois – Carrefour International du Bois 2022 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 10 jours

Le Voyage à Nantes de Michael Beutler

Pour sa onzième édition, le Voyage à Nantes (Loire-Atlantique) a invité l’artiste allemand Michael Beutler à réagir à l’histoire et à l’architecture de béton de la HAB Galerie par une installation créée in-situ. Jusqu’au 2 octobre. Le Voyage à Nantes a choisi d’investir des sites inédits et explore ainsi de nouveaux quartiers de la ville […] L’article Le Voyage à Nantes de Michael Beutler est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 10 jours

« Cour Saint-Cyp », à Toulouse, ordonnancement classique selon TAA ?

L’agence TAA (Pierre-Louis Taillandier) a livré en 2021 à Toulouse (Haute-Garonne) cour Saint-Cyp, une opérations de 31 logements située sur la rive gauche de la Garonne, au cœur du centre-ville. Réalisé pour Green City Immobilier maître d’ouvrage, le bâtiment de 1 994 m² (construit avec un budget de 2,8 M€) propose un ordre contemporain rigoureux. […] L’article « Cour Saint-Cyp », à Toulouse, ordonnancement classique selon TAA ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 11 jours

« Les rendez-vous manqués de l’architecture » chez King Kong

L’exposition « Les rendez-vous manqués de l’architecture », installée à la galerie de l’atelier King Kong à Bordeaux (Gironde), offre l’opportunité à des projets lauréats mais aux destins contrariés de retrouver une place dans l’histoire. Jusqu’au 30 août 2022. Cette nouvelle exposition de la galerie de l’atelier d’architecture King Kong est la première à se tenir dans […] L’article « Les rendez-vous manqués de l’architecture » chez King Kong est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 11 jours

Quartier Empalot, à Toulouse, 110 logements signés CoBe

L’agence parisienne CoBe Architecture et Paysage a livré en 2022 quartier Empalot à Toulouse (Haute-Garonne) une opération de 110 logements (90 libres, 20 sociaux). Le projet de 7 624 m² SDP réalisé pour Bouygues Immobilier maître d’ouvrage, pour un montant de 10,2 M€ HT, compte encore un club house et deux locaux pour l’association Résilience […] L’article Quartier Empalot, à Toulouse, 110 logements signés CoBe est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 12 jours

A Valenton, 18 logements sur pilotis conçus par Benjamin Fleury

Benjamin Fleury a livré en 2021 à Valenton (Val-de-Marne), pour Valophis Habitat et l’OPH94 maîtres d’ouvrage, 18 logements sociaux. L’ouvrage de 971 m² Shab (pour un coût de 1,7 M€) est suspendu sur le vide pour répondre aux contraintes du PPRI. Communiqué. Patrimoine et insertion Le projet est situé sur l’ancien parking à l’air libre […] L’article A Valenton, 18 logements sur pilotis conçus par Benjamin Fleury est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.