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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

(61844 résultats)
Il y a 3 ans et 44 jours

REDÉCOUVRIR LA VILLE ROSE - Livre

Attribuée à la Toulouse School of Economics, conçue par le duo irlandais pritzkerisé Grafton avec Vigneu & Zilio, l'Equerre d'argent 2020 aura notamment contribué à donner un coup de projecteur sur une ville dont on connaît trop peu la richesse architecturale. Pour le pire et le meilleur, Toulouse est en effet enfermée dans son […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 44 jours

L'Académie d'Architecture renoue avec ses prises de positions publiques

Le 8 mars dernier, l’Académie d’Architecture a rendu un rapport sur le Logement. Fruit du travail collectif effectué par les membres titulaires et associés de l’Académie d’Architecture : Patrick Céleste, Cloud de Grandpré, Catherine Jacquot, Pascale Joffroy, Roland Peylet et Bertrand Mathieu, il fait écho au plaidoyer du CNOA « Habitats, Villes, Territoires, l’architecture comme solution » mis en ligne en mars. Ces travaux s’adressent aux ministères, dans le but de faire...
Il y a 3 ans et 44 jours

A Rennes, accueillir plus d'habitants est un exercice d'équilibriste

"C'est pas New York ici!", "Non à la tour infernale !". A l'entrée de Rennes, une dizaine de banderoles accrochées aux façades de petites maisons expriment l'exaspération d'habitants face à l'arrivée d'une tour de 17 étages."Accueillir des gens, on n'a rien contre, ce qui nous dérange c'est la hauteur, on n'est plus dans le raisonnable", s'inquiète Benjamin Hubert, membre du collectif "L'Enchanteur désenchanté".Plus à l'est, un autre collectif, "Voir le ciel à Rennes", tente lui de "faire descendre" un projet d'immeuble de 15 étages. "On construit ce qu'on veut où on veut sans concertation, comme dans les années 1960. Les gens sont effarés par tant de béton, avec des maisons qui tombent comme des petits pains", s'emporte Philippe, riverain.Certains se plaignent aussi des embouteillages. "Je ne reconnais plus la ville à taille humaine où je suis née. Il n'y a plus de fluidité dans les transports, et les tensions montent entre les habitants", juge Françoise, 44 ans, membre du collectif Coudurr (collectif uni pour une densification urbaine rennaise raisonnée). Il réclame une pause des projets "défigurant les quartiers" et un débat public sur la "croissance folle de la métropole".Selon l'Insee, la métropole rennaise connaît une "forte croissance démographique" depuis 30 ans, et devrait compter 100.000 habitants supplémentaires en 2040. Face à ces prévisions et aux 22.000 demandes de logement social en attente, la métropole envisage 30.000 nouveaux logements d'ici 2028."La vraie question n'est pas de dire +il nous faut 30.000 logements+ mais de savoir jusqu'où on peut densifier une ville sans la rendre impossible à vivre", interroge Jean-Pierre Renault, président de l'association "Les amis du patrimoine rennais".Traumatisme"Rennes c'est aussi la vie de ses quartiers au tissu pavillonnaire important, où règne une certaine nonchalance. Or quand la ville se construit sur elle-même à toute vitesse, on peut faire des erreurs et ne pas toujours respecter l'harmonie avec l'environnement", poursuit cet architecte, qui craint une "monotonie des gabarits d'immeubles" et une "perte de repères" des habitants.Selon Alain Bénesteau, directeur de l'Audiar, l'agence d'urbanisme de Rennes, l'agglomération rennaise reste deux fois moins dense que sa cousine nantaise. "Le phénomène de décohabitation, avec les séparations et le départ d'étudiants du domicile parental, mais aussi le vieillissement de la population, font qu'on a besoin de davantage de logements à population égale", explique-t-il.A cela s'ajoutent une démographie dynamique et un solde migratoire positif dû à l'attractivité de la ville, qui conjugue faible taux de chômage et proximité avec le littoral et Paris grâce au TGV."Sur 5.000 nouveaux habitants annuels, 2.800 sont issus du solde naturel", martèle Marc Hervé, premier adjoint PS à l'urbanisme, rappelant que la densification concerne "une surface marginale, mais très visible car sur les grands axes"."Ce sont d'abord les Rennais qu'il faut loger, car les Franciliens ne représentent que 10% des transactions immobilières", assure l'élu. Il reconnaît que le développement à la verticale de la ville "peut constituer un traumatisme".Afin d'améliorer la concertation, une charte incite désormais les promoteurs à informer la population avant le dépôt du permis de construire."On essaye de satisfaire une partie des revendications", assure Marc Hervé.Face à la hausse des prix de l'immobilier à Rennes - +11% en un an dans l'ancien - pas question toutefois d'arrêter de construire. "Il faut que tout le monde puisse trouver un logement, notamment les bas revenus, car on a besoin de tous les métiers", prévient Jean-Yves Chapuis, ancien adjoint à l'urbanisme.Pour Ana Sohier, ex-élue UDB (Union démocratique bretonne, autonomistes) au patrimoine, "il faut réinterroger le concept des métropoles". "On concentre, puis on se plaint de la densification. Aujourd'hui la question se pose de mieux répartir l'activité économique pour mieux répartir les habitants", argumente-t-elle.
Il y a 3 ans et 45 jours

Architecture : Quatre nouvelles stations de métro épurées pour la ligne 14

DIAPORAMA. Le prolongement de la ligne 14 du métro dans le cadre du Grand Paris Express a donné l'occasion à l'agence d'architecture Atelier Zündel Cristea d'imaginer quatre nouvelles gares. À la fois lumineuses et modernes, elles font écho à la ligne historique qui les traverse.
Il y a 3 ans et 45 jours

Copropriétés : les architectes peuvent élaborer le plan pluriannuel de travaux

MÉTIERS. Un décret publié le 27 avril ouvre de droit aux architectes inscrits à l'Ordre la possibilité de proposer l'élaboration des plan pluriannuels de travaux des les copropriétés, rendus obligatoires par la loi Climat et résilience.
Il y a 3 ans et 45 jours

Knauf Ceiling Solutions : 13 millions d'euros pour améliorer sa capacité de production

STRATÉGIE. Né en 2019 de plusieurs rachats dont celui d'Armstrong Ceiling Solutions, le fabricant de plafonds Knauf Ceiling Solutions a rapatrié des productions dans ses unités françaises et débloquer une enveloppe de plus de 10 millions d'euros pour améliorer ses process. Des initiatives révélatrices de ses ambitions.
Il y a 3 ans et 45 jours

Amélioration des moyens de lutte contre l’incendie à la cathédrale d’Amiens

Les travaux d’amélioration des moyens de défense et de lutte contre l’incendie à la cathédrale Notre-Dame d’Amiens, financés dans le cadre du « plan cathédrales » du plan de relance de l’État, débuté à l’automne 2021 se poursuivent sur un rythme soutenu. Le projet est divisé en deux tranches. La première, la tranche ferme, a débuté mi-octobre 2021 pour une durée de quatre mois avec un montant des opérations qui s’élève à environ 220 000 € et s’est achevée à la fin du mois de février 2022. La deuxième, la tranche optionnelle (TO1), qui a commencé début février, s’achèvera fin octobre 2022. Elle comprend l’installation d’une quatrième colonne sèche en tour Nord depuis le sol jusqu’en haut de la tour à 57 mètres, la création d’une échelle à crinoline à l’arrière de la tour Nord pour permettre un accès plus rapide des secours au chemin de ronde de la nef, un aménagement d’un accès direct aux combles du chœur depuis le chemin de ronde, la mise en place de deux murs coupe-feu supplémentaires dans le grand comble du vaisseau principal de la nef… Suivi des travaux – CRMH Hauts-de-France, site d’Amiens – ACMH : M. R. DUPLAT – Contrôle Scientifique et Technique (CST) : UDAP de la Somme – Bureau d’études techniques : AXIOME – Bureau de contrôle : BUREAU VÉRITAS CONSTRUCTION – Coordinateur Système de sécurité incendie (SSI) : HEXA INGÉNIERIE – Coordonnateur Sécurité et protection de la Santé (SPS): BUREAU VÉRITAS CONSTRUCTION – Entreprises : CHARPENTIER PM ; TEMPERE et SATELEC Drac des Hauts de France
Il y a 3 ans et 45 jours

Verdun classée au titre des sites patrimoniaux remarquables

Une partie de la commune de Verdun est désormais classée au titre des Sites patrimoniaux remarquables. La commune « en raison de la qualité et de la valeur d’ensemble de son patrimoine, la conservation, la restauration, la réhabilitation et la mise en valeur de la partie du territoire de la commune de Verdun caractérisée par la densité de son tissu urbain et la diversité de son patrimoine, ainsi que son environnement paysager proche » présente un intérêt public au point de vue historique, architectural, archéologique, artistique et paysager. La ville est implantée sur un éperon rocheux surplombant la plaine alluviale de la Meuse. Son histoire est associée aux guerres qui se sont succédées sur son territoire, marquant de leur empreinte la ville et son architecture. Ainsi, au XIXe siècle, la commune devient le centre d’un système militaire qui comprend aux alentours, le fort de Vaux ou de Douaumont. Mais la naissance de la ville est bien antérieure aux conflits contemporains, preuve en est les nombreux vestiges conservés : caves XIIIe siècle sous un édifice de la seconde reconstruction ou hôtel XVIe à l’arrière d’une façade remaniée au XXe siècle. Le classement d’une partie de la commune est l’aboutissement d’un projet de longue haleine impulsé par le maire et président de la Communauté d’Agglomération du Grand Verdun (CAGV), Samuel Hazard, et soutenu au niveau scientifique et technique par l’architecte des bâtiments de France de la Meuse, Nadia Corral Trevin. Le classement SPR s’est appuyé sur une étude financée par la DRAC Grand Est et menée par les historiens de la Manufacture du patrimoine et les architectes de l’agence Hame. Les autres SPR de la région Grand Est sont : Saint-Dié des Vosges (88), Reims (51), Saint-Mihiel (55) et Vic-sur-Seille (57). D’autres devraient prochainement être classés : Epinal (88), Neuf-Brisach (68) et Bouxwiller (67).
Il y a 3 ans et 45 jours

Lames sur Tribord

Implanté port des Minimes, à La Rochelle, le centre Tribord Sailing Lab a été équipé de 18 modules (12 droits livrés montés ; 6 d’angle non montés) de brise-soleil à lames fixes en aile d’avion, posés en casquette contre les façades. Les lames en aluminium extrudé et usiné (57 longueurs et découpes ; 198 lames en coupe droite ; 54 en coupe d’angle) sont reprises sur structure porteuse métallique par visseries inox entre plats usinés (36 dimensions) en aluminium. Cette solution d’ombrage passive contribue à l’obtention de la certification Breeam du bâtiment dédié à l’univers nautique. Maîtrise d’ouvrage : Décathlon Maîtrise d’œuvre : groupe Essor Architecte : PVA Architecture Fabricant : Tellier Brise-Soleil Entreprise : CSI Réseau Miroiterie Mélusine
Il y a 3 ans et 45 jours

La crue de la Roya a mis au jour d’anciens moulins

À Saorge, dans la vallée de la Roya, les pluies diluviennes de la tempête Alex ont emporté végétation, chaussée, terrains bordiers et de nombreux aménagements, mais également mis au jour des vestiges : un ancien pont traversé de part en part un bâtiment voûté qui dateraient de la fin du XVIIIe. La crue a également nettoyé la façade d’un second bâtiment, enfouie sous les remblais, par les ouvertures duquel on distingue des espaces voûtés partiellement effondrés. La présence d’ouvertures à la base des murs ouvrant sur des chambres des eaux ne laisse aucun doute sur l’identification de ces bâtiments comme d’anciens moulins accolés et installés sous le pont. Deux moulins à grain, presque alignés, étaient charpentés et couverts de schistes ardoisiers rouges. Ils sont dotés de chambres des eaux, à l’aplomb des meules, où se trouvent les turbines. Le premier en possède trois qui sont couvertes de voûtes et dont les ouvertures donnent sur le mur gouttereau ; le second n’en a que deux qui se partagent un exutoire commun. Ces deux moulins étaient alimentés par un canal qui captait l’eau en amont de la rivière et à partir duquel la distribution était assurée par des déversoirs dotés de martelières. Les conduites forcées qui les reliaient aux chambres des eaux, situées quatre mètres plus bas, étaient probablement en bois. Ultérieurement, un troisième moulin a été édifié en contrebas, alimenté par un canal adjacent au premier moulin qui s’est retrouvé intégré dans son extension. La crue de la Roya, après avoir détruit ses murs pignons, en a lessivé l’intérieur. Une meule, bien que déplacée, a résisté au charriage et permet d’attester qu’il s’agit d’un moulin à huile. L’étude du sol, également irréguliers, et des voûtes sur lesquels il reposait, permet d’exclure la présence de chambre des eaux. Contrairement au moulin à grain, la transmission se fait par le dessus, le lien entre la turbine et la meule se faisant par le biais d’une série de grands engrenages en bois qui occupent tout l’espace au-dessus des cuves. Plusieurs petits bassins, destinés certainement à la décantation de l’huile, sont situés à l’extérieur, au-dessous du lit actuel de la rivière dont le niveau de l’eau était certainement plus bas à l’époque. Photo : Le couvrement du moulin bas, en partie une arche du pont. Au premier plan, la nappe phréatique dans la fosse creusée par la crue. © Bernard Sillano, Inrap Fouille de sauvetage prise en charge par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes et la Drac PACA Responsable scientifique : Bernard Sillano, Inrap Équipe : Françoise Paone et Gerlinde Frommherz, Inrap Contrôle scientifique : Franck Sumera, Service régional de l’archéologie, Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur
Il y a 3 ans et 45 jours

Étude annuelle sur les placements immobiliers : "40 ans de performances comparées – 1981-2021"

En couvrant 4 décennies complètes, marquées par quatre crises économiques majeures (krach obligataire et boursier d’octobre 1987, éclatement de la bulle internet au début des années 2000, crise des subprimes en 2008 entraînant la crise financière globale, choc brutal sur l’économie mondiale à partir de 2020 avec l’irruption de la crise sanitaire), l’étude de l’IEIF aboutit à des conclusions robustes sur l’évolution longue des principaux placements.Cette édition 2022, avec les caractéristiques des placements à fin 2021, couvre la période de rebond économique et mesure les impacts majeurs laissés par la crise pandémique sur l’univers des placements quant à la hiérarchie des actifs.Au préalable, l’étude 40 ans de performances fait le point sur les caractéristiques des patrimoines des ménages pour appréhender leurs attentes en matière de placements mais également l’évolution de leurs comportements d’épargne.Un surplus d’épargne financière toujours très élevé en FranceSelon la Banque de France, le surplus d’épargne financière des ménages, constitué sur deux ans (entre le premier trimestre 2020 et le quatrième trimestre 2021) calculé comme la différence entre les flux d’épargne financière observés et les flux qu’on aurait obtenus en prolongeant la tendance pré-Covid, est estimé à 175 milliards d’euros, après 113 milliards à fin 2020.En moyenne sur l’année, le taux d’épargne des ménages en France s’établit à 19,5% en 2021 selon l’Insee après 21,4% en 2020. Le taux d’épargne financière a également reculé : il s’établit à 8,7% en 2021 après 12,2% en 2020.En 2021, l’épargne financière s’est principalement portée sur les dépôts bancaires qui ont progressé de plus de 104 milliards d’euros : dépôts à vue et dépôts rémunérés dont les encours s’établissent respectivement à 672 milliards d’euros et 1.161 milliards d’euros à fin 2021. L’assurance-vie a progressé de 39 milliards d’euros et représente désormais un encours de 2.178 milliards d’euros.En lien avec les performances de 2021, la Bourse continue d’attirer un nombre croissant d’investisseurs : 1,6 million de particuliers ont passé un ordre d’achat ou de vente en 2021, dont 217.000 nouveaux entrants.Des classements de performances différents selon les périodesSur 5 ans (2016-2021) : les performances des locaux Industriels (couvrant la logistique et les locaux d’activité) sont particulièrement élevées, en raison de la forte appréciation des valeurs vénales de la Logistique sur la période. Alors que les Actions présentent un TRI 5 ans de plus de 10%, l’immobilier coté est en territoire négatif, en lien notamment avec le comportement en bourse des Foncières Commerces.Sur 10 ans (2011-2021) : les Actions sont en tête du classement des performances avec un TRI 10 ans de 12,4% devant l’immobilier direct : les locaux Industriels sont en deuxième place avec un TRI 10 ans de 11,4% suivis par les Bureaux (7,8 %) et les Commerces (7,2%).Sur 20 ans (2001-2021) : comme sur 15 ans, les Commerces sont nettement en haut du classement avec un TRI 20 ans de 17,6%, suivi par les Foncières (TRI 20 ans : 12,3%). Les autres actifs immobiliers direct se positionnent ensuite : les locaux Industriels (TRI 20 ans : 10,4%) puis les Bureaux (TRI 20 ans : 10,3%) et le Logement (TRI 20 ans : 10,1% pour le Logement France et 9,4% pour le Logement à Paris).Sur longue période : Sur 30 ans (1991-2021), les Actions et l’Immobilier coté délivrent des niveaux de performances comparables. Le Logement est particulièrement performant sur 30 ans et distance les autres classes d’actifs immobiliers. Les TRI des SCPI et des Bureaux sont très proches, en lien avec la forte exposition historique des SCPI aux Bureaux. Sur 40 ans (1981-2021), les placements en bourse sont les plus performants : les Actions devancent l’Immobilier coté de 2 points. Le Logement à Paris présente un TRI supérieur à 10% sur 40 ans. L’immobilier non coté présente des performances supérieures à celles des obligations.Un couple rendement/risque toujours attractif pour l’immobilier vis-à-vis des autres classes d’actifsDe part ces caractéristiques, l’immobilier se positionne à mi-chemin entre les actions d’une part et les obligations d’autre part et présente un couple rendement -risque attractif par rapport à ces 2 références. Les couples rendement-risque permettent de positionner les différents placements les uns par rapport aux autres selon les durées observées, en distinguant pour un niveau de risque comparable, les niveaux de performances obtenus des différents placements ou à niveau de performance comparable, les placements qui se révèlent plus volatils, donc plus risqués.Les Bureaux et le Logement présentent des performances et des niveaux de volatilité proches sur 5 ans et sur 10 ans. Sur 10 ans, les Actions distancent les Foncières avec une performance plus élevée et une volatilité nettement plus contenue. Sur 15 ans, Le Logement, les Bureaux et les SCPI présentent des performances supérieures à celles des Actions. Comparés au Logement et aux Bureaux, les Commerces sont sur des niveaux de volatilité proches mais délivrent des performances plus faibles que ce soit sur 5, 10 ou 15 ans. Sur 30 ans, le Logement France présente une performance légèrement supérieure à celles des actifs côtés, mais avec deux fois moins de volatilité.Sur 40 ans, les Actions présentent des niveaux de performances et de volatilités plus élevés que ceux des autres actifs.ConclusionPour Stéphanie Galiègue, Directrice Générale déléguée de l’IEIF : « les résultats de l’édition 2022 confirment ceux de 2021 avec une dichotomie plus forte entre les classes d’actifs immobiliers dont les performances sont les plus robustes à l’image de l’Industriel, (en particulier la Logistique) et du Logement (faible volatilité) et celles dont le modèle a été fragilisé par la crise sanitaire malgré le rebond économique qui a suivi : Bureaux, Commerces. Seulement, les performances des actifs sur les 40 dernières années ont été portées par un environnement économique mondial particulier : les prochaines décennies risquent d’être marquées par la déglobalisation, les échéances climatiques et le vieillissement de la population, dans un contexte de faible croissance économique et d’inflation élevée. Cela modifiera nécessairement la structure de l’économie, de l’épargne et donc le comportement des différents placements. »
Il y a 3 ans et 45 jours

Stratégie'Réno, un outil numérique gratuit pour mieux conseiller ses clients lors de travaux de rénovation

Gratuit, ergonomique, ce service permet en quelques clics de déterminer et prioriser les impacts de travaux de rénovation énergétique sur d’autres lots de travaux. Accessible sur www.strategiereno.fr, cet outil se transforme en application en créant un bouton d’accès directement sur l’écran d’accueil de votre smartphone.Des recommandations de travaux générées en quelques clicsLors d’une première visite chez un client, cet outil permet à un artisan ou une entreprise d’évaluer en quelques minutes, l’état et la performance de chaque composant du logement : isolation des murs, du plancher bas, de la toiture, menuiseries, système de chauffage, ECS ou de la ventilation, etc. Des questionnaires simples et rapides, le guide pas à pas dans ce process.A l’issue de cette évaluation, l’outil identifie et priorise automatiquement les impacts des travaux envisagés sur les autres lots du logement.Il dispose alors d’un rapport d’évaluation, incluant des recommandations de travaux argumentées qui pourront être partagées à son client.Une prise en compte de la typologie du bâtimentLe professionnel est également accompagné dans l’identification de la typologie du bâtiment. Une sélection de typologies lui est proposée en fonction de la localisation du chantier et de la période constructive. L’outil s’appuie sur une base de données qualifiant 67 typologies de maisons individuelles et de logements collectifs. Cette étape permet de prendre en compte les spécificités du bâti dans l’établissement des recommandations de travaux.Un accès rapide à une bibliothèque techniqueUne bibliothèque technique permet d’accéder rapidement à des éléments clés sur les solutions de rénovation possibles, ainsi que sur les typologies de bâtiment rencontrés. Pour chaque solution technique possible, le professionnel retrouvera notamment les avantages de la solution, les diagnostics préalables à anticiper, les performances minimales recommandées, les points de vigilance à connaitre, etc.Pour chacune des 67 typologies de maisons individuelles ou de logement collectif, le professionnel retrouvera une présentation de leur représentativité et poids énergétique, de leur caractéristiques urbaines, architecturales et constructives, des risques à évaluer, ainsi que des stratégies de rénovation possibles.Cet outil a été élaboré de manière concertée avec les organisations professionnelles du bâtiment (CAPEB et FFB) et les pouvoirs publics (ADEME et DHUP), sous le pilotage de l’Agence Qualité Construction (AQC).
Il y a 3 ans et 45 jours

La section aérienne de la ligne 17 du Grand Paris Express confiée à NGE Génie Civil

La Société du Grand Paris a attribué à un groupement dont le mandataire est NGE Génie Civil le marché de génie-civil et d’aménagement de la section aérienne de la ligne 17 du Grand Paris Express.
Il y a 3 ans et 45 jours

A l'approche des législatives, le bâtiment adresse 85 propositions aux candidats pour une « France, terre de bâtisseurs »

Ce document couvre tous les champs législatifs qui impactent le quotidien des entreprises : urbanisme, fiscalité, droit du travail, développement des compétences, marchés, etc…Ces propositions s’articulent autour de 16 priorités : Soutenir l’accession à la propriétéConcilier le « zéro artificialisation nette » (ZAN) des sols et les besoins de développement des territoiresTenir compte des contrats d’apprentissage déjà en cours dans l’entreprise au titre de l’insertionInstaurer le permis déclaratif en lotissement et en zone d’aménagement concertéGénéraliser la dématérialisation de l’instruction des demandes d’autorisation d’urbanismeAutoriser la publicité sur les bâches de chantier pour financer la rénovationLimiter la durée de l’activité en microentrepriseLutter contre le dumping social et le travail illégalLever les freins au recrutementDécourager la permittence des intérimairesInstaurer un moratoire sur les « zones à faibles émissions mobilité » et accompagner les entreprisesAlléger la charge fiscale pour les TPELimiter la sous-traitance dans les marchés de travauxModifier les règles sur les variations de prixCompenser les surcoûts liés à la RE2020Encourager davantage la rénovation globalePour Olivier Salleron, président de la FFB : « Toutes les mesures fléchées vers le bâtiment depuis 5 ans, ont connu une traduction positive en termes d'emploi, de relance de la croissance, d'innovation et de hausse du pouvoir d'achat pour des centaines de milliers de français. Ces nouvelles propositions ont toutes un seul et même objectif : rappeler que la France est d'abord et avant tout une terre de bâtisseurs. C'est ce qui lui donne sa puissance, son identité, son équilibre territorial ! »Téléchargez les 85 propositions de la FFB en cliquant ici (PDF 6,3 MB).
Il y a 3 ans et 45 jours

Var : des aménagements pour améliorer les conditions de circulation et de stationnement

À Draguignan (Var), la municipalité continue d’investir dans l’aménagement et la rénovation de la voirie.
Il y a 3 ans et 45 jours

Vendée : démolition du château d’eau de Challans

La destruction du château d’eau de Challans, en Vendée, s’élève à 240 000 euros.
Il y a 3 ans et 45 jours

Zehnder ComfoTube Therm, nouvelle gaines de ventilation double-flux isolées

Adaptées au chauffage en hiver et au rafraîchissement sur l’air en été, les nouvelles gaines de ventilation isolées Zehnder ComfoTube Therm 90 et Zehnder ComfoTube Therm flat 51 offrent non seulement aux bâtiments performants une solution limitant les pertes de charge et les déperditions thermiques, mais évitent également la condensation générée par de trop grands écarts de température.Performances thermiques élevéesLes solutions de ventilation double-flux Zehnder récupèrent la fraîcheur en été et la chaleur en hiver. S’adaptant automatiquement, elles constituent un moyen durable pour créer un climat intérieur sain et confortable dans une habitation en toute saison. Dotées d’une couche extérieure d’isolation d’une épaisseur de 9 mm en caoutchouc cellulaire, les nouvelles gammes de gaines semi-rigides en PEHD Zehnder Comfotube Therm 90 et Zehnder Comfotube Therm flat 51(de forme oblongue et extra plate) participent aux performances thermiques du système de ventilation.Isolées, ces nouvelles gaines permettent de limiter les pertes de charge, d’éviter la condensation, mais également de réduire les déperditions thermiques liées au réseau, entre la batterie et le soufflage à la bouche. Elles sont particulièrement adaptées aux longueurs de gaines réduites (inférieures à 10 mètres) grâce à leur bonne conductivité thermique : λ=0,035 W/m*K à 20°C.FlexiblesLa couche d’isolation n’étant pas collée, les gaines de ventilation conservent tout leur rayon de courbure afin de s’intégrer facilement à l’architecture du bâtiment (en faux- plafond, au sol ou derrière des cloisons).DurablesLes nouvelles gaines isolées sont constituées d’une paroi extérieure ondulée et d’une paroi intérieure lisse, Clinside, favorisant le nettoyage à plus de 98% et garantissant la durabilité de l’ensemble. Sans couture, la couche d’isolation ne risque pas de se détacher dans le temps.Montage simple et rapideLivrées isolées, les gaines Zehnder Comfotube Therm et Zehnder Comfotube Therm flat 51 sont prêtes à installer et ne nécessitent ainsi pas de temps de main d’œuvre supplémentaire.Les manchons de raccordement isolés Zehnder ComfoFit Therm en polypropylène expansé complètent cette offre réseau afin de réaliser des connections sans pont thermique.Avec cette nouvelle offre complète de réseaux isolés, Zehnder pense à la fois au confort des habitants en toute saison mais aussi à celui des installateurs lors de la pose du système de ventilation double-flux.
Il y a 3 ans et 45 jours

Var : travaux sur la RD18 à La Seyne-sur-Mer

Une voie verte de 400 mètres est en cours d’aménagement sur la RD18 à La Seyne-sur-Mer, dans le Var.
Il y a 3 ans et 45 jours

L'architecte britannique Norman Foster propose de reconstruire la ville de Kharkiv en Ukraine

La Fondation de l'architecte de 86 ans a indiqué que Norman Foster s'était entretenu lundi 18 avril par visioconférence avec Igor Terekhov, le maire de la deuxième ville d'Ukraine située dans l'Est.M. Foster lui a présenté un plan pour reconstruire sa ville, connue pour son architecture dans le style Art nouveau et dont le quart des bâtiments ont été détruits depuis que la Russie a envahi l'Ukraine le 24 février.Située près de la frontière avec la Russie, la ville de Kharkiv a été le théâtre d'âpres combats au début de l'offensive russe mais est restée sous contrôle ukrainien.M. Foster a assuré vouloir "rassembler les meilleurs esprits avec les meilleurs talents du monde en termes de planification, d'architecture, de design et d'ingénierie", afin de commencer à travailler "immédiatement" pour permettre "la renaissance de la ville de Kharkiv".Il a affirmé que la première étape constituerait à dessiner un plan pour une "ville du futur", qui "combinerait l'héritage du passé le plus apprécié et vénéré avec des infrastructures et des bâtiments les plus désirables et écologiques".Dans des extraits vidéo de l'entretien publiés par les autorités de la ville mercredi, Igor Terekhov a affirmé à Norman Foster, en russe, "avoir vu (son) travail et vouloir vraiment voir ce style nouveau, progressif, dans notre ville"."J'aimerais que nous ayons un centre-ville qui devienne un des points forts de l'Europe", a encore dit le maire.Selon lui, quelque 25% des bâtiments de la ville ont été détruits et Kharkiv a besoin de nouveaux hôpitaux, de nouvelles écoles et crèches ainsi que de bureaux pour son secteur de la tech en plein essor.Tous ces bâtiments doivent être équipés d'abris antibombes, a-t-il précisé, soulignant que les immeubles résidentiels devraient aussi avoir des parkings souterrains ayant une "double fonction" et pouvant être convertis en abri en cas d'urgence.
Il y a 3 ans et 45 jours

Sur la future ligne 18 du Grand Paris Express, le tunnelier Caroline entre en gare

Employés du groupement Vinci-Spie, responsables de la Société du Grand Paris (SGP) ou élus, les 120 invités, installés à 30 m de la paroi à démolir, ont vu le bout du tunnel au bout d'une heure.Progressivement, la roue de coupe de Caroline, un monstre de 9 m de diamètre pour 110 tonnes fabriqué en Allemagne, a montré ses dents et mollettes derrière la paroi de béton prévue pour être facilement détruite, et méthodiquement laminée.Placés sous la protection de Sainte-Barbe, dont la statue est présente sur le chantier, les compagnons, qui ont le statut de mineurs, baptisent toujours les tunneliers d'un prénom féminin.Les débris ont commencé à tomber dans un bruit sourd. Progressivement déshabillée, l'ossature en fibre de verre a perdu pièce par pièce avant un final prévisible, l'écroulement de la paroi en deux temps.Depuis l'aurore, Caroline avait parcouru les deux derniers mètres pour entrer dans la "boîte-gare" de 23 m de profondeur et 65 m de long, future gare d'Antonypole qui doit accueillir à terme 12.000 voyageurs par jour.Des ouvriers ont hissé le drapeau de leurs entreprises entre les pales du tunnelier, mis au repos forcé pendant 36 heures, le temps de nettoyer la scène. "C'est un aboutissement, surtout que ça part de rien", savoure Christophe Orain, un ingénieur qui salue "une aventure humaine avec des machines révolutionnaires".15 m par jourL'arrivée de Caroline est un "gros événement: c'est le premier percement d'un tunnel dans une gare sur la ligne" 18, souligne Vianney Elzière, directeur de projet de la ligne. Mais il faudra patienter jusqu'à 2027 pour voir les trains circuler sur ce tronçon du Grand Paris express, constitué de quatre nouvelles lignes de métro (15, 16, 17 et 18) desservant la proche et la grande couronne.Lancé en décembre 2021, Caroline a creusé environ 800 m depuis sa base de départ de Massy (Essonne), à un rythme de 15 m par jour, pauses comprises. Le creusement d'une terre argileuse, et donc peu capricieuse, s'étant déroulé sans encombre, la première étape a été bouclée avec deux semaines d'avance. Mais devant les 5,2 km restant à parcourir jusqu'à Orly, M. Elzière veut "rester humble et modeste face à la nature".Au départ du tunnel, les chiffres donnent le tournis: 150 camions par jour pour évacuer les 9 fosses de déblai de 1.000 m2 chacune, deux silos d'accès de 36 mètres de profondeur pour 27 m de diamètre...Dans le tunnel, environ 2.500 voussoirs, ces morceaux de voûte pesant 7 tonnes chacun, ont été posés à un rythme d'une demi-heure par anneau de deux mètres. A l'intérieur de la jupe du tunnelier, situé à l'arrière de la roue et du bouclier qui garantit l'étanchéité, ils sont amenés par l'érecteur et fixés par deux ouvriers.Horizon 2030Dans le même mouvement, la terre forée, fluidifiée par une mousse, est évacuée via la vis d'extraction sur un tapis qui s'étire avec le tunnelier, long de 100 m dans sa version allongée. Quand Caroline atteindra Orly, le tapis convoyeur fera donc 6 km de long...Dans sa cabine, Giuseppe Sanchez fait avancer Caroline à l'aide de vérins hydrauliques de 6 m de long qui se propulsent sur les anneaux déjà posés. "Si je mets plus de pression vers la gauche, la direction bouge", explique le pilote qui s'oriente avec une cible millimétrée dont il doit dévier le moins possible.Les sept voussoirs d'un même anneau posés à l'intérieur de la jupe, la machine redémarre. Le vide créé par l'avancée du train est comblé par du mortier injecté entre le béton et la terre afin de consolider l'ouvrage. Entamée en 2020, la ligne 18 doit relier à l'horizon 2030 l'aéroport d'Orly à Versailles, à travers dix gares de la grande couronne pour un budget de 4,4 milliards d'euros, selon M. Elzière.A Massy, les travaux suscitent "plus une gêne qu'un enthousiasme" chez les habitants, reconnaît le maire (UDI) Nicolas Samsoen. "Mais ils savent que ça va changer leur vie."
Il y a 3 ans et 45 jours

Vendée : le musée municipal de La Roche-sur-Yon installé provisoirement dans l’ancienne école André-Malraux

La ville de La Roche-sur-Yon a décidé de réaménager l’école André-Malraux pour y installer le musée municipal en attendant son déménagement dans l’ancien conservatoire.
Il y a 3 ans et 45 jours

La BnF Richelieu annonce sa réouverture en septembre

Cette réouverture "coïncide avec le tricentenaire de sa première installation dans l'ancien palais Mazarin, en 1721-1722", a-t-elle ajouté.La date choisie est le week-end des Journées européennes du patrimoine, les 17 et 18 septembre.Les visiteurs découvriront alors un nouveau jardin, rue Vivienne, qui "valorisera un ensemble de plantes papyrifères" dans un quartier peu pourvu en espaces verts, mais également un musée flambant neuf offrant quelques trésors des collections de la Bibliothèque comme des vases grecs ou le trône du roi Dagobert."Ces salles, dont certaines étaient accessibles au public, n'étaient pas pensées comme un musée. Cette fois, c'est exposé et ouvert à tous, des endroits exceptionnels comme l'ancienne salle de lecture du Cabinet des médailles, le Cabinet Louis XV", a expliqué à l'AFP la présidente de la BnF, Laurence Engel.Cet immense ensemble architectural, qui nécessitait une vaste remise aux normes, a été entièrement repensé pour le rendre plus ouvert, fonctionnel et aéré.Après l'ouverture en 1998 d'un autre site pour la BnF, la Bibliothèque François-Mitterand dans le 13e arrondissement, Richelieu a été réservé à des départements spécialisés : Manuscrits, Estampes et photographie, Monnaies, médailles et antiques, Arts du spectacle et musique, Cartes et plans.Si les chercheurs sont les utilisateurs historiques de cette bibliothèque, le grand public sera appelé à fréquenter sa majestueuse salle de lecture, la salle Ovale, pour y feuilleter entre autres 9.000 bandes dessinées en accès libre.Les travaux ont coûté 248 millions d'euros, indique le site internet de la BnF.
Il y a 3 ans et 46 jours

Un cadre hospitalier à Marseille jugé pour favoritisme

"Un système à la marseillaise marqué par une proximité inadaptée et illégale entre un agent public et un entrepreneur ami" : c'est ce qu'a dénoncé lundi le procureur du tribunal correctionnel de Marseille.Le prévenu, poursuivi pour prise illégale d'intérêts, favoritisme et recel d'abus de biens sociaux, était responsable des services techniques de l'hôpital psychiatrique Edouard-Toulouse à Marseille.De 2007 à 2011, le prévenu avait signé pour 1,2 million d'euros de contrats au profit d'une société, D2G Construction, dans laquelle il détenait un quart des parts. Parmi eux, ce sont trois marchés publics d'un montant global de 547.000 euros que le tribunal a disséqués. Le gérant de la société attributaire de ces contrats avec l'hôpital ne disposait d'aucun salarié ni même de matériel. Il faisait travailler un sous-traitant qui a reconnu n'employer que des salariés non déclarés, recrutés à la journée devant des distributeurs de matériaux et payés cent euros la journée pour un maçon, soixante euros pour un manœuvre.Contre le gérant de D2G Construction, le procureur a également réclamé deux ans de prison avec sursis, une amende de 20.000 euros et une exclusion durant cinq ans des marchés publics. Une amende de 50.000 euros a été requise contre la société D2G Construction, aujourd'hui en sommeil.A la barre, le cadre hospitalier recruté en 2003 par l'hôpital a reconnu avoir été "négligent".Selon le procureur, le responsable des services techniques faisait bénéficier son ami entrepreneur d'informations privilégiées permettant à D2G Construction de déposer des offres très offensives. Pour le chantier de rénovation des sanitaires d'un pavillon estimé à 250.000 euros, la société avait par exemple remporté le marché avec une offre inférieure de 100.000 euros.Dénonçant des "petits arrangements entre amis", l'avocate du centre hospitalier a évoqué "une trahison" et réclamé 100.000 euros de dommages et intérêts.Me Bernard Hini a plaidé "l'absence d'intention délictuelle" de son client, "un homme d'une parfaite honnêteté, bardé de diplômes", qui aurait fait l'objet d'une vengeance après avoir conduit une enquête sur des malversations commises par deux cadres de l'hôpital.Le tribunal rendra sa décision le 23 mai.
Il y a 3 ans et 46 jours

Découvrez les lauréats du prestigieux prix Mies van der Rohe 2022

CONCOURS. Deux agences d'architecture européennes ont remporté les prix du concours Mies van der Rohe cette année. Un établissement universitaire et un bâtiment de logements collectifs ont été récompensés.
Il y a 3 ans et 46 jours

Exposition Soutenir au Pavillon de l’Arsenal : l’architecture du soin, de la cure au « care »

Au Pavillon de l'Arsenal, l'exposition Soutenir (Ville, architecture et soin), commissionnée par la philosophe et psychanalyste ...More about Cet article Exposition Soutenir au Pavillon de l’Arsenal : l’architecture du soin, de la cure au « care » est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 46 jours

Potentiel des gaz renouvelables : l'Association française du gaz présente sa vision à horizon 2050

Ces rendez-vous ont mis l’accent sur les technologies gazières d’aujourd’hui et de demain, leur potentiel et les mesures prises pour accélérer leur développement.Voici une synthèse de ces échanges qui ont rappelé le rôle primordial des gaz renouvelables et bas carbone pour favoriser la transition énergétique et ce pour plusieurs raisons : une production en continu, une facilité de stockage, des installations existantes, un réseau de transport et de distribution disponible, la contribution à la gestion des déchets, un enjeu des territoires... L’industrie gazière dispose actuellement de 5 briques technologiques et d’innovation : la méthanisation, le méthane par fermentation ;la pyrogazéification, le méthane par traitement de déchets carbonés ;la gazéification hydrothermale, le méthane par traitement aqueux à haute température ;la méthanation, le méthane issu du CO2 et de l'hydrogène ;l’utilisation des gaz fossiles couplés à la capture et stockage de carbone.Ces technologies se situent à différents stades de maturité être présentent un potentiel total significatif supérieur à 335 TWh à l'horizon 2050. Une vision d’ensemble montre que ce potentiel identifié s’inscrit dans une complémentarité des différents usages et couvre largement l’ensemble de ces usages.La méthanisation : le méthane obtenu par fermentation > un potentiel de 190 TWh en 2050 pour une production à cette même date de 135 TWh ;La pyrogazéification : le méthane par traitement thermique de déchets carbonés > un potentiel de 180 TWh pour une production à cette même date de 90 TWh ;La gazéification hydrothermale : le méthane par traitement aqueux à haute température > un potentiel de 100 TWh pour une production à cette même date de 50 TWh ;La méthanation : le méthane issu du CO2 et de l’hydrogène > un potentiel de 120 TWh pour une production à cette même date de 60 TWh. La troisième révolution gazière repose sur le développement de ces nouvelles technologies conditionné par un cadre réglementaire et financier stable. L’avis des experts participants* : Pour Jean-Marc Leroy, Président de l’Association française du gaz : « Les gaz renouvelables et bas carbone vont permettent d’assurer l’autonomie énergétique du pays et sa compétitivité. Nous souhaitons que ces nouveaux gaz soient complémentaires aux autres énergies pour tirer le meilleur parti de chacune d’entre elles. » Pour David MARCHAL, Directeur exécutif adjoint à l’expertise et aux programmes de l’Ademe : “Le gaz reste présent dans nos 4 scénarios prospectifs de neutralité carbone pour la France à horizon 2050 à des niveaux assez significatifs allant de 150 TWh à plus de 350 TWh. Dans 3 scénarios sur 4 le gaz est à plus de 80% renouvelable."Pour Alexis Masse, Délégué Stratégie chez GRDF : « Les 5 briques technologiques et d’innovation peuvent couvrir plus que les usages de la France à 2050. » Pour Élodie Le Cadre Loret, Lead Science Advisor chez Engie : « À ces chiffres sur le potentiel des technologies actuelles s’ajoutent différentes options pouvant apporter plus de souplesse, comme des solutions de capture de stockage de carbone, un potentiel de développement de bio-propane ; la France pourrait représenter une plaque tournante du e-méthane en transit ou importé ou encore la présence d’hydrogène renouvelable et bas carbone sur laquelle s’appuyer. » Pour Frédéric Martin, Directeur général adjoint chez GRDF : « La méthanisation a été deux fois plus vite que prévu nous avons 383 méthaniseurs opérationnels et 1000 autres sont en projet. » Pour Thierry Trouvé, Directeur général de GRTgaz : « Nous traversons une crise énergétique durable en Europe c’est pourquoi il faut aller à fond sur le solaire, l’éolien et le biométhane, nous n’avons plus le luxe de nous passer de quoi que ce soit. » Trois autres ateliers thématiques auront lieu prochainement, ils aborderont : la mobilité, l’industrie et le bâtiment.*Les intervenants ayant participé à ces ateliers : Élodie Le Cadre, Lead Science Advisor chez ENGIE - Laurent FULCHERI, Directeur de recherche au centre Persée de Mines-ParisTech - Frédéric Martin, Directeur général adjoint de GRDF - Thierry Caquet, Directeur scientifique Environnement à l’INRAE, Isabelle Moretti de l'Académie des technologies, pôles énergie et culture - Alexis Masse, Délégué Stratégie de GRDF, Président de la commission « Gaz renouvelables » de l’AFG - Jean-François DELAITRE, Président de l’AAMF, Thierry TROUVE, Directeur général de GRTgaz - David MARCHAL, Directeur exécutif adjoint à l’expertise et aux programmes de l’Ademe - Olivier GUERRINI, Senior Vice President Biogas Business Unit, TotalEnergies - Charles-Antoine GAUTIER, Directeur Adjoint pour l’énergie de la FNCCR - Frédéric MARTIN, Directeur Général Adjoint, GRDF - Philippe BOUCLY, président de France Hydrogène, Monique AXELOS - Directrice scientifique pour l’alimentation et la bioéconomie, à l’INRAE.
Il y a 3 ans et 46 jours

Une solution unique pour protéger le bois en couleur

Bois ColorParce que le bois habille de plus en plus de bardages ou de decks, parce que la couleur n’est plus le seul apanage des volets ou des portes, il fallait mettre au point une protection technique qui permette cette révolution en couleur garantissant à la fois décoration et durabilité.Comprendre la protection des bois : au moment du choix du produit se pose souvent la question de savoir combien de temps la protection durera. En effet, ne pas revenir trop rapidement à la maintenance est forcément un argument important. Parmi les différentes options de protection qui s’offrent aux bois : huiles, lasures ou saturateurs, Durieu recommande souvent les saturateurs qui ont comme qualité principale leur excellente imprégnation qui permet de nourrir le bois dans la masse sans laisser de film en surface. Les lasures peuvent durer plus longtemps mais la maintenance sera plus compliquée et le risque d’écaillage omniprésent du fait du film. Une finition non filmogène telle un saturateur limite les risques d’écaillement et permet un entretien simple. Durieu recommande aussi de choisir des saturateurs plutôt teintés quand il s’agit de protéger les bois dans des zones à fort ensoleillement car la présence de pigments renforce la protection dans le temps.Une solution pas comme les autres : à partir de ces constats, les équipes de recherche Owatrol ont su créer un produit hybride mi saturateur mi lasure qui associe le meilleur des deux solutions. BOIS COLOR imprègne le bois en profondeur pour le nourrir de l’intérieur et laisser en surface un film souple opaque de couleur avec une longévité incomparable.Bois Color : imprégner, protéger et durer dans toutes les situationsImprégner : bénéficiant de l’expertise d’Owatrol, BOIS COLOR abrite dans sa composition des résines alkydes de très haute qualité qui lui donnent d’excellentes qualités de pénétration indispensables pour assurer une vraie protection au support. En effet comme pour un saturateur, la capacité d’imprégnation du produit est l’assurance de protéger le bois dans la masse : il est nourri de l’intérieur et peut alors durer longtemps à l’extérieur.Protéger : BOIS COLOR laisse un film de couleur souple en surface qui protège et décore. La finition fait corps avec le support et le film épouse les déformations du bois dues aux variations hygrométriques, assurant ainsi la longévité de l’ouvrage.Durer : Prouesse technique - un produit filmogène qui participe à la longévité du support.Effet seconde peau : toute la réussite technique tient dans la souplesse du film. En épousant parfaitement la surface du bois, BOIS COLOR suit les variations dimensionnelles du matériau, en évitant ainsi que le film craque. Les risques d’écaillage sont donc limités et le support bénéficie d’une longévité vraiment durable. Il est nourri et protégé de l’intérieur et assuré de résister aux agressions climatiques grâce à la souplesse de son film.Pour tous les climats : BOIS COLOR est une vraie solution pour les zones de montagne ou très ensoleillées et ou en bord de mer où les températures varient beaucoup dans la journée.Résistance UV : la grande stabilité des pigments du BOIS COLOR offre une excellente résistance aux UV, et la garantie que les couleurs ne vont pas se délaver au bout de quelques mois aux intempéries.Dans toutes les situations : du sol au toit ! La qualité du film permet aussi aux terrasses de résister à l'abrasion grâce à sa technologie alliant souplesse et solidité.Également :Universel : BOIS COLOR est compatible avec toutes les essences des plus tendres aux plus dures grâce à son pouvoir de pénétration exceptionnel.Longévité garantie : l’excellence de sa tenue n’est pas une légende et BOIS COLOR est garanti 15 ans en application verticale et 5 ans en application horizontale contre les risques d’écaillage, ce qui en fait un produit désigné lorsque l’on souhaite protéger un support bois sans y revenir trop vite.Une palette dynamique aux 13 teintes pour rendre unique chaque ouvrage.Fiche technique Bois ColorDescription produit : Protection colorée mate destinée à protéger et à décorer les bardages et les terrasses en bois.Propriétés : Excellente durabilité sans écaillage :15 ans en bardage vertical et 5 ans en terrasse horizontale.Grande facilité d’application.Aspect décoratif mat tendance qui conserve l’aspect naturel du bois.S’applique sur tous les bois neufs ou anciens préparés.Produit microporeux, il laisse le bois respirer.Très haute tenue des couleurs.DestinationsUsage extérieur :Tous bois : résineux, feuillus, exotiques, thermochauffés ou transformés (Accoya et Kebony).Bois bruts neufs ou anciens préparés.S’applique aussi sur béton, PVC,...Retrouvez Bois Color sur la boutique Owatrol.
Il y a 3 ans et 46 jours

Ce monde n’existe pas puisqu’il fut. Chroniques-photos d’aujourd’hui

Jamais peut-être l’édition spéciale photographes de Chroniques n’a autant collé à l’humeur du temps qu’en ce printemps 2022. Ses auteurs font pourtant appel à ce qui ressemble à de la nostalgie. Parler d’hier pour mieux parler d’aujourd’hui ? Une réflexion sur la chute de l’empire ? En guise de carte blanche, les photographes ne font jamais que […] L’article Ce monde n’existe pas puisqu’il fut. Chroniques-photos d’aujourd’hui est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

Tout semble immobile, par Alban Lécuyer

Cette série, intitulée « Tout semble immobile », propose une réflexion sur l’imaginaire de la chute des grands ensembles et la place du vestige dans la ville contemporaine. Elle est un peu le contrechamp de la série Downtown Corrida* publiée en 2020. Tout semble immobile, certes, comme au cœur du cyclone. Un calme trompeur ? Les Merisiers L’imaginaire […] L’article Tout semble immobile, par Alban Lécuyer est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

Bizutage archit 87, par Chris Morin-Eitner

« Deux menaces planent sur le monde : l’ordre et le désordre ». Paul Valéry. La fête des corps d’architectes en joie, cela devrait donner envie. Ambiance reportage INA ! Un autre monde… Début novembre 1987, école d’architecture Paris la Seine, UP9, Beaux-arts. 18 heures, un lundi. La correction du premier exercice des nouveaux, les […] L’article Bizutage archit 87, par Chris Morin-Eitner est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

Autoroute du sud – Portraits de Famille, par Jean Pierre Porcher

16 août 2000. Unité de temps et de lieu. C’est-à-dire que le temps est un clin d’œil et le lieu l’infini de l’espace. Vingt ans plus tard, cette série témoigne d’un siècle, le XXe, dont chacun préfère garder les souvenirs sépia. Familles unies, séparées, recomposées, les vacances d’été rassemblent grands-parents, parents, enfants et animaux domestiques. […] L’article Autoroute du sud – Portraits de Famille, par Jean Pierre Porcher est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

Pékin 2008, avant les Jeux Olympiques, avec Aurélien Chen

Aurélien Chen a vécu 15 ans en Chine. Architecte et photographe d’architecture, il a été témoin de la transformation urbaine et sociale d’une ville olympique, deux fois. La nostalgie camarade ? Retour en cette folle année 2008. La Chine se prépare à accueillir les Jeux Olympiques d’été. Bientôt le monde entier affluera à Pékin et la […] L’article Pékin 2008, avant les Jeux Olympiques, avec Aurélien Chen est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

La traversée imprévue jusqu’à l’île aux Trésors d’Estelle Lagarde

En 2010, Estelle Lagarde publie La traversée imprévue, (édition La cause des livres), journal de textes et de photographies relatant une expérience de vie, le cancer du sein. Une traversée devenue aujourd’hui un voyage intemporel où chaque étape est la découverte que l’âme des lieux est l’âme de l’homme. Un cancer à la trentaine me […] L’article La traversée imprévue jusqu’à l’île aux Trésors d’Estelle Lagarde est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

Jeter un pont dans la photographie d’Erieta Attali

Élargissant son enquête de longue haleine sur l’architecture en tant que paysage, la photographe Erieta Attali concentre notre attention sur une entreprise sociotechnique particulière : l’acte de jeter des ponts. Méditation sur la face cachée de la photographie. Alors que les figures humaines sont ostensiblement absentes de ses photographies, l’affirmation du social est inhérente, émergeant […] L’article Jeter un pont dans la photographie d’Erieta Attali est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

L’heure bleue de Marie-Caroline Lucat

Photographe diplômée de l’Institut d’Estudis Fotogràfics de Catalunya à Barcelone, Marie-Caroline Lucat a fait ses armes dans la déco. Puis vint, à Montpellier, la rencontre avec l’architecture, devenue depuis une maîtresse impérieuse. Rétrospectivement, j’ai toujours accordé une grande importance à la lumière. C’est sans doute cela qui m’a amenée à « écrire avec la lumière […] L’article L’heure bleue de Marie-Caroline Lucat est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

Architecture Contemporaine Remarquable selon Clément Guillaume

Les photos de Clément Guillaume se passent de texte et d’explications. Tout est là, tout est dit, le mystère demeure. Un travail qui rassure et réconcilie avec l’architecture contemporaine : non, nous ne sommes pas voués à la médiocrité. Patrimoine ? Le ministère de la Culture a lancé en juillet 2020 une grande campagne photographique pour […] L’article Architecture Contemporaine Remarquable selon Clément Guillaume est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

Lumières d’hiver sur la Défense, par Alexis Paoli

La tour Hekla des Ateliers Jean Nouvel tutoie les plus hauts sommets de la Défense et marque de son empreinte le quartier de la Rose de Cherbourg. Alexis Paoli, après avoir beaucoup voyagé, quand il a trouvé un ‘turf’, s’y tient et l’explore sans relâche, y compris aux heures froides de l’hiver quand nul talon […] L’article Lumières d’hiver sur la Défense, par Alexis Paoli est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

De verre en reflets, les instants fugaces de Bruno Palisson

Dans le monde de Bruno Palisson, photographe, puis architecte, puis architecte et photographe, les miroirs de la maison des glaces sont sans tain. Rendez-vous avec le soleil, sans témoin. 8h00. Lors d’une matinée d’hiver, dès la fin du crépuscule, le soleil débordant de ses rayons m’offre pendant une heure un spectacle majestueux, renforcé par le […] L’article De verre en reflets, les instants fugaces de Bruno Palisson est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

GRAVITÉ (Bunker), considérations sur le poids des photos par Takuji Shimmura

Des architectes aiment à penser que leurs ouvrages défient la gravité. Mais le temps n’est pas de leur côté. Takuji Shimmura parvient à exprimer, malgré le temps long, une réalité fugitive. Dépouilles exposées sur une terre oublieuse du passé tragique de l’histoire, les bunkers continuent à surveiller l’horizon. Ces édifices massifs en béton armé sont […] L’article GRAVITÉ (Bunker), considérations sur le poids des photos par Takuji Shimmura est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 46 jours

Le préfabricant Citygie fait le choix d’un béton bas carbone

Le groupe Citygie exploite une nouvelle recette de béton bas carbone dans son usine de préfabrication, à Chaleins (01). [©CapCross] Le groupe Citygie est la maison-mère de Bihr Environnement et Francioli. Depuis peu, il exploite une nouvelle recette de béton dans son usine de préfabrication, à Chaleins (01). Celle-ci est dédiée au mobilier urbain et aux sanitaires publics. Le matériau est formulé autour de ciments CEM III/A développés par Lafarge Ciment dans son usine au Teil (07). Ceci, afin de réduire l’impact carbone du matériau. Le CEM III/A remplace dans sa composition une certaine quantité de clinker par du laitier de hauts fourneaux. Lire aussi : La préfabrication à la mode du bas carbone 20 à 25 % d’émissions carbone en moins Le choix de ce béton n’impacte en rien la qualité des produits finaux, mais impose de nouvelles contraintes à l’outil industriel, comme un temps de séchage plus long. « Nous avons travaillé avec les fournisseurs pour adapter le produit à notre processus de fabrication », souligne Eric Piroud, directeur général de Citygie. L’intégration de ce nouveau matériau permet de réduire de 20 à 25 % l’impact carbone des produits finis, en fonction de la quantité de béton utilisée. Pour les sanitaires publics, la structure béton représente plus de 95 % de la masse du produit fini. « L’intégration du ciment CEM III/A à nos processus de fabrication constitue la première étape d’une démarche globale de réduction de notre empreinte environnementale. Pour ce volet matériaux, nous expérimentons, d’ores et déjà, avec nos fournisseurs les futures générations de ciments et bétons bas carbone, conclut Eric Piroud. Nous sommes par ailleurs engagés dans une fabrication 100 % française, grâce à des approvisionnements locaux. »
Il y a 3 ans et 46 jours

Arcadis enjambe les voies de la Gare d’Austerlitz

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, dévoile le pont de franchissement du faisceau ferré de la gare d’Austerlitz, visant à désenclaver le quartier de la Gare d’Austerlitz. Ce tablier en acier de 2 100 tonnes a été poussé, pour la seconde fois, au-dessus des voies ferrées avec une vitesse moyenne de 2m à l’heure entre samedi 16 et dimanche 17 avril. Par sécurité, le trafic ferroviaire a été complètement interrompu sur 7 voies. « Lancer le pont au-dessus des voies avec un seul point d’appui intermédiaire est à la fois une grande prouesse technique et une opération emblématique qui vient concrétiser le travail de plusieurs années. » déclare Arnaud NAËL, Directeur de projet chez Arcadis. Les équipes Arcadis ont dû faire face à des contraintes fortes liées aux infrastructures existantes (voies ferrées, ligne 10 du métro, hôpital de la Salpêtrière…) sans en impacter le fonctionnement quotidien. Au-delà de la complexité structurelle liée à l’architecture du pont, l’autre défi de taille était d’insérer harmonieusement la nouvelle liaison dans un contexte architectural très divers : de nombreux bâtiments historiques dont la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière côté boulevard de l’Hôpital et des nouveaux bâtiments dont le siège du groupe Le Monde côté avenue Pierre Mendès-France. Enfin, des obstacles climatiques ont donné du fil à retordre aux équipes : la crue du Rhin en juillet 2021 a ralenti le transport par voie fluviale de la charpente métallique, préassemblée dans l’usine de Lauterbourg en Alsace et acheminée sur site pour y être finalisée.D’une longueur de 87 mètres et d’une largeur variable de 19 à 32 mètres, le pont a été pensé comme une place publique visant à créer un nouveau lien piéton, cycliste et routier entre deux quartiers de Paris Rive Gauche en franchissant l’obstacle du faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz. En tant que maître d’œuvre (mandataire), Arcadis a remporté, aux côtés de Wilkinson Eyre Architects et Arpentère (paysagiste), le concours lancé en 2016 par la SEMAPA (aménageur de la ZAC Paris Rive Gauche) et la Ville de Paris, pour la réalisation du pont reliant les deux secteurs du quartier Austerlitz de part et d’autre des voies ferrées. « Avec le pont Mère-Teresa qui franchit le faisceau Saint-Lazare, nous sommes les concepteurs des deux derniers ponts enjambant des faisceaux ferrés parisiens : des opérations complexes et peu courantes dans un environnement bâti extrêmement dense. Notre maîtrise de l’opération dans son ensemble et notre expérience éprouvée avec le pont Mère-Teresa nous ont permis d’accompagner la SEMAPA dans ce projet emblématique qui constitue un défi à la fois technique, architectural et urbain, dont nous sommes très fiers. » déclare Claire RAVETTI, Cheffe de projet chez Arcadis. Le chantier, qui a démarré en juin 2020, devrait prendre fin courant 2023 avec les travaux d’accostage et d’aménagement de surface. En attendant l’ouverture du pont au public à l’issue des travaux du secteur Austerlitz, la SEMAPA a salué cette dernière grande opération de lançage. « Relier les berges de Seine aux quartiers existants du XIIIème arrondissement de Paris en franchissant l’obstacle du faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz est une véritable prouesse technique et offre une ouverture du quartier Austerlitz-Gare. Une fois mis en service, le nouveau pont devrait permettre aux piétons de gagner 15 minutes de marche ! » conclut la SEMAPA.Arcadis possède une expertise reconnue dans la conception d’ouvrages d’art et les projets d’ingénierie civile complexes avec des réalisations majeures comme le Viaduc de Millau, la couverture du périphérique à Porte de Vanves ou en encore les bâtiments-ponts tels que la Tour de la Biodiversité dans le 13ème arrondissement de Paris et l’ensemble immobilier « Les Vergers » à Cergy-Pontoise.
Il y a 3 ans et 46 jours

La certification A2P dévoile les résultats du premier Baromètre A2P de la Protection contre les Cambriolages

Après avoir lancé en 2021 une campagne de communication nationale avec un site internet dédié, au discours structuré, fédérateur et vulgarisateur, à destination tant des professionnels que des particuliers, la certification A2P initie en 2022 l’édition régulière d’un Baromètre A2P de la Protection contre les Cambriolages. Cette étude a été mandatée auprès de Kantar. 1010 […]
Il y a 3 ans et 46 jours

BYSprong, l’innovation de Bouygues Construction pour massifier la rénovation énergétique des bâtiments

Son caractère innovant : des solutions industrialisées pour réduire les coûts et la durée des travaux tout en augmentant la performance énergétique du bâti.Développée par la direction Recherche & Développement de Bouygues Construction, BYSprong apporte une réponse industrialisée pour accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier. Une offre qui permet à la fois aux clients de transformer un bâtiment énergivore en bâtiment à énergie positive, et aux occupants de respecter leur confort, grâce à une exécution des travaux dans un délai optimisé.Comment ? L’offre BYSprong repose sur 5 solutions majeures. Industrialisées et standardisées, ces solutions de rénovation énergétique apportent des économies d’échelle aux clients et peuvent être mises en place collectivement ou séparément selon les besoins :Automatisation des études : le bâtiment est scanné. Les données 3D obtenues sont traitées informatiquement pour produire un bilan carbone, une étude thermique, une analyse des coûts et des plans de fabrication.Préfabrication de l’enveloppe isolante en atelier : BYSprong fait appel à des partenaires locaux et recourt à des matériaux biosourcés pour réaliser une enveloppe sur mesure à assembler sur site.Optimisation de la production et de la consommation énergétique : un module énergétique « tout en un » est intégré. Il assure la production du chauffage, de l’eau chaude sanitaire, la ventilation et la gestion de l’éventuelle installation photovoltaïque. Il est accessible pour la maintenance sans gêner l’occupant.Compensation de la consommation énergétique par la production d’électricité issue de panneaux photovoltaïques.Contrôle et pilotage de la consommation : Le locataire, le bailleur et le mainteneur peuvent surveiller et optimiser la consommation. La détection en temps réel de tout dysfonctionnement permet une intervention extrêmement rapide.Pour Nicolas Borit, directeur général délégué de Bouygues Construction : « Le parc social français représente cinq millions de logements, dont 25% sont dits « énergivores ». La réhabilitation de ce patrimoine est essentielle pour répondre à l’urgence climatique et notre volonté avec BYSprong est clairement de contribuer à cet enjeu majeur. »D’abord mise en œuvre sur plusieurs opérations (exemple dans l’encadré ci-après), l’offre BYSprong peut maintenant être déployée massivement. Deux projets vont notamment commencer en 2022 : 207 logements pour Vilogia à Hem (département du Nord, 59) et de 318 logements pour Maisons & Cités dans les Hauts-de-France.Un exemple concret de rénovation énergétique avec BYSprong à Longueau près d'AmiensCe premier projet BYSprong a permis de rénover douze maisons des années 1960, près d’Amiens, en les rendant autonomes en énergie.Le projet, qui couvrait les phases conception, réalisation, exploitation et maintenance, a été mené par les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest et par Dalkia (groupe EDF) pour la maintenance.Les équipes ont réalisé le scan 3D des façades d’origine pour permettre la production d’une enveloppe préfabriquée (40 cm d’épaisseur) et adaptée à l’existant.Les systèmes énergétiques ont été installés dans un module à l’extérieur des maisons, et mutualisés pour des ensembles de trois logements.Grâce à ces améliorations, les logements affichent un niveau A de Diagnostic de Performance Energétique (DPE), contre D ou E avant les travaux.La production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques en toiture (7 000 kWh par logement) couvre la consommation énergétique des habitants.Chiffres clés :7 000 kWh /par logement. C’est la production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques.30 ans de garantie de performance énergétique.
Il y a 3 ans et 46 jours

De la difficulté de calculer la vraie empreinte carbone d'un bâtiment

Apparue discrètement en 2016 avec l'expérimentation du label Energie positive réduction de carbone (E+C-), la prise en compte du poids carbone des bâtiments devient un élément central du projet architectural, encadré par l'entrée en vigueur de la RE 2020, le 1er janvier 2022. La conception doit se repenser à l'aune d'une […] Lire l'article