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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

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Il y a 4 ans et 97 jours

L'architecte du théâtre contemporain Jean Perrottet est décédé

L’architecte Jean Perrottet est décédé le 26 février 2021 à Montreuil (Seine-Saint-Denis), à l’âge de 95 ans. Il avait reçu le prix de l’Equerre d’argent en 1960, et avait participé avec Jacques Allégret à fonder l’AUA, l’Atelier d’urbanisme et d’architecture. On lui doit, […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 98 jours

Artibat vous donne rendez-vous en octobre 2021 à Rennes

À quelques mois de cet événement incontournable de la filière, qui sera d'ailleurs probablement le premier grand rendez-vous sectoriel physique depuis le début de la pandémie, ARTIBAT constitue, pour les exposants, une véritable valeur sûre, tant pour la rencontre conviviale avec les professionnels que pour le business qu'il génère.Du côté des visiteurs (entreprises, artisans, prescripteurs), ARTIBAT s'annonce comme LE rendez-vous très attendu par la profession, surtout après cette année si particulière. Les visiteurs (40 000 attendus) connaissent bien le salon, savent et apprécient ce qu'ils viennent y trouver : le rapport direct avec les exposants, la possibilité de toucher les produits, les tester et découvrir les dernières nouveautés.Comme de coutume, ARTIBAT 2021 éditera son catalogue millésime des nouveautés et proposera une véritable vitrine technologique des produits de la filière. Ce guide des nouveautés, distribué gratuitement aux visiteurs, leur permettra de poursuivre l'expérience « Nouveautés vues sur ARTIBAT » après le salon.ARTIBAT, lieu d'échanges sur les sujets qui font l'actualitéARTIBAT, c'est aussi des temps forts dédiés à des sujets en phase avec l'actualité, tels que la rénovation énergétique et ses enjeux. Rappelons d'ailleurs qu'il sera possible de découvrir, sous la marque CIRQ* hébergée au cœur du salon, les innovations des 15 startups sélectionnées par un jury de professionnels. La Scène de CIRQ donnera également, pendant 3 jours, la parole à des architectes, des fabricants et institutions afin d'éclairer les visiteurs sur les bonnes pratiques en matière de rénovation énergétique et de débattre sur les moyens pour lutter activement contre le réchauffement climatique.L'édition d'ARTIBAT 2021 permettra également de vivre une expérience aussi unique qu'immersive grâce au partenariat engagé avec HB Développement**. Les organisateurs font le pari d'une approche sensorielle pour cette installation temporaire, déployée sur 130 m².Ce projet d'envergure a pour ambition d'inviter à innover, repenser et/ou apporter des aménagements et solutions qui permettraient d'améliorer ou d'adapter le quotidien des personnes âgées ou en situation de handicap.Concrètement, les visiteurs, vêtus de simulateurs de vieillissement, d'équipements 3D et autres dispositifs de simulation pourront tester des installations afin d'appréhender et ressentir les obstacles auxquels les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap doivent faire face dans leur quotidien.ARTIBAT oblige, les visiteurs pourront également tester les nouveaux matériaux et nouvelles solutions améliorant les conditions de vie des usagers.« C'est grâce à la confiance de nos exposants que nous gardons le cap et l'envie de préparer un salon exceptionnel pour la fin de cette année. L'éclaircie se devine sur le second semestre et l'équipe est pleinement mobilisée afin d'accompagner les exposants dans leurs préparatifs, organiser les projets ambitieux qui font l'actualité du bâtiment et évidemment, veiller au respect des mesures sanitaires indispensables au rassemblement de plus de 40 000 professionnels. Nous avons hâte de tous vous retrouver. Rendez-vous en octobre 2021 à Rennes ! »Valérie Sfartz, Directrice du Salon ARTIBAT* Une marque co-déposée par ARTIBAT et Novabuild.** HB Développement : détenteur de marques qui garantissent l'expertise des artisans du bâtiment pour tous types de travaux liés au confort d'usage, le maintien à domicile et l'accessibilité de l'habitat. Tous les projets ainsi que le salon seront évidemment organisés dans le strict respect des consignes sanitaires qui seront en vigueur en octobre 2021.
Il y a 4 ans et 98 jours

Comment entretenir une toiture-terrasse?

L’entretien de la toiture est une tâche que de nombreux propriétaires de maison omettent. En effet, il ne suffit pas de passer un coup d’aspirateur ou de balai pour la nettoyer. En raison de l’importance de son rôle, cet élément de la maison mérite une plus ample attention. En effet, le nettoyage du toit est une opération incontournable, et ce, qu’importe sa forme (pentu ou plat). Dans cet article, nous allons nous pencher sur l’entretien d’une toiture plate que l’on appelle également « toiture-terrasse ». Pourquoi entretenir sa toiture-terrasse ? Il faut rappeler que la toiture remplit une fonction protectrice. En effet, c’est la partie de la maison qui garantit son bon état et les autres éléments qui la composent (charpente, façade, fondation, etc.). En outre, la toiture peut être transformée en un espace de vie. C’est le cas de la toiture — terrasse. En général, on peut accéder à ce type de toit. Il est donc plus facile de l’entretenir. Encore faut-il utiliser le bon matériel pour obtenir un résultat impeccable. Au même titre que les autres sortes de toiture, la toiture-terrasse finit par être envahie par les mousses, les lichens et les algues à mesure que le temps passe. D’ailleurs, ces végétaux parasites ont tendance à se développer sur ce type de toit, et cela s’explique. À la différence de la toiture en pente, la forme plate de celle-ci favorise la stagnation des eaux de pluie du fait que leur évacuation s’opère difficilement. C’est une conséquence de la faible inclinaison de sa pente. Un toit humide est cependant un environnement favorable au développement et à la prolifération des champignons. Ces derniers n’affectent pas seulement le revêtement. Ils peuvent occasionner de sérieux problèmes d’infiltration d’eau. Il est donc primordial de les éradiquer pour que l’intégrité et la longévité de la toiture soient préservées. Pour cette tâche, vous pouvez vous adresser à une entreprise de couverture comme https://www.entreprise-couverture-60.fr/. Comment procède-t-on à l’entretien d’une toiture-terrasse ? Comme vous l’aurez compris, il faut nettoyer la toiture-terrasse à un intervalle régulier. Pour assurer sa propreté, il faudra : Nettoyer la toiture plate Les travaux de nettoyage se matérialisent par le retrait des impuretés présentes à sa surface. C’est le cas des débris de végétaux, des poussières et des champignons. Pour la mise en œuvre de cette opération, on peut se servir d’une brosse dure ou d’un nettoyeur à haute pression. Appliquer un traitement hydrofuge Après l’avoir nettoyé, il est vivement conseillé de pulvériser un produit hydrofuge sur la surface du toit. Cette opération est avantageuse sur différents plans. Elle empêche la formation et la propagation des pollutions vertes (mousses, lichens, algues). L’hydrofuge rend également le support plus étanche et moins sensible à l’encrassement. Toutefois, nous vous recommandons de solliciter les conseils d’un couvreur professionnel afin de savoir quel type d’hydrofuge convient le mieux aux caractéristiques de votre toit. Régénérer la membrane d’étanchéité Quand la membrane d’étanchéité n’a pas été entretenue depuis longtemps, des boursouflures finissent par apparaitre et l’altérer. Dans ce cas, il faut envisager sa rénovation complète ou partielle. Cette opération implique la mise en place d’un revêtement spécial sur les zones concernées. Il peut s’agir d’une feuille bitumée ou de l’asphalte. Ici encore, nous vous incitons à requérir les conseils d’un expert en travaux de toiture. Ce professionnel peut vous diriger dans votre choix du revêtement. Il peut même s’occuper de son installation. Nettoyer les gouttières Pour empêcher les stagnations d’eau, il est crucial de débarrasser les gouttières des saletés qui se longent dans leurs parois. L’idéal est de ramasser à la main les déchets qui sont vulnérables de les obstruer. Quant aux parties difficilement accessibles, un nettoyeur à haute pression sera utilisé pour leur nettoyage.
Il y a 4 ans et 98 jours

Impression 3D : LafargeHolcim entre au capital de XtreeE

XtreeE compte bien se positionner en un acteur majeur dans la croissance du marché de l’impression 3D. [©Plurial Novalia] LafargeHolcim entre au capital de XtreeE à hauteur de 20 %. Le nouvel administrateur rejoint ainsi les co-fondateurs de l’entreprise, Vinci Construction Invest et le fonds d’investissement Shibumi International. Pour les entités concernées, cette opération a pour but de renforcer leurs savoir-faire techniques et leur R&D. Et de poursuivre le développement et la commercialisation de solutions industrielles 4.0. Le tout, dans un objectif de décarbonation des bâtiments et infrastructures. « La transformation écologique du secteur de la construction et plus particulièrement du béton passe aussi par la révolution numérique et les nouvelles performances environnementales qu’offre l’impression 3D, explique François Petru, Dg de LafargeHolcim France. En renforçant notre partenariat stratégique avec XtreeE, un des leaders les plus innovants dans ce domaine, nous ouvrons un nouveau chapitre pour nos matériaux et pour l’évolution des modes constructifs. » [Inter] Booster le déploiement de l’impression 3D XtreeE pourra bénéficier de la forte implantation internationale du cimentier. Et par la même occasion, de ses capacités de R&D sur son site de L’Isle-d’Abeau (38) et de sa force de prescription. « L’expertise de LafargeHolcim dans les bétons à haute performance, ainsi que ses savoir-faire sur toute la chaîne de valeur de la construction vont venir enrichir le développement national et international de notre réseau d’unités d’impressions 3D connectées, poursuit Alban Mallet, président de XtreeE. Avec ce réseau, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché. Mais aussi, la maîtrise de la chaîne numérique, de la conception à la réalisation. » Retrouvez notre dossier complet sur l’impression 3D -> Ici.
Il y a 4 ans et 98 jours

Quelle maison individuelle pour demain ? High tech et imprimée 3D ou low tech et frugale ?

BATIACTU BUSINESS CLUB. Jeudi 8 avril 2021, le Batiactu Business Club consacrera une visioconférence à la maison individuelle de demain. High tech, imprimée en 3D, low tech : à quoi ressemblera-t-elle ? Plusieurs acteurs viendront débattre : Hexaom (Ex groupe Maisons France Confort), XtreeE, expert de l'impression 3D et l'architecte Philippe Madec.
Il y a 4 ans et 98 jours

Quelle évolution des taux et du pouvoir d'achat de biens immobiliers depuis 20 ans ?

CREDIXIA a calculé l'évolution de la capacité d'emprunt au cours des 20 dernières années. Et, grâce à la baisse des taux, elle a progressé de + de 68% en 20 ans. En revanche, dans certaines villes d'Ile-de-France, les prix immobiliers, eux, se sont envolés. En 20 ans, a-t-on gagné en pouvoir d'achat immobilier ?2001, début d'un nouveau millénaireSi l'euphorie des années 2000 et l'arrivée de l'euro ont entrainé une hausse du pouvoir d'achat en 2001 (+ 1,6% de pouvoir d'achat / an de 2000 à 2008), l'emprunt n'est pas favorisé à cette période. En effet, les taux sont très élevés (7% pour un prêt sur 20 ans) et la France connait une inflation des prix de l'immobilier. En 2001, les banques ont accordé seulement 66.182 millions d'Euros de crédits aux particuliers.2011, sortie de criseLa crise financière de 2008 marque un coup d'arrêt brutal dans l'économie et impact de plein fouet le secteur de l'immobilier. On assiste à un « retournement du marché », les taux et les prix dégringolent. Si la situation se stabilise aux alentours de 2011, la baisse des taux reste constante et dure notamment jusqu'en 2014. En 2011, les taux s'affichent aux alentours de 4,20% en moyenne sur 20 ans, et au mois de mars 2011 ils atteignent un taux record de 3,60% (selon l'Observatoire Crédit Logement). Malgré la chute des taux, l'année 2011 enregistre une baisse de - 6,1% des ventes immobilières par rapport à 2010.2021, les séquelles de la COVID 19Depuis 2014, le marché de l'immobilier connait de belles années, on relève notamment le cap du million de transactions immobilières dépassé en 2019 qui témoigne de son état favorable. Néanmoins, la crise sanitaire vécue en 2020 a fait baisser le pouvoir d'achat (-0,5%) et a entrainé une légère augmentation des taux d'intérêt sur une courte période (février à mai 2020). Le nombre de transactions immobilières annulées à cause de la COVID19 s'élève à 250.000. Heureusement, 2021 connait une augmentation de +10% des demandes de prêt par rapport à 2020, cette hausse se justifie en partie par des taux exceptionnellement bas : le taux moyen relevé en février 2021 est de 1,03% pour un emprunt sur 20 ans, CREDIXIA annonce même un taux record à 0,70% sur la même durée.Évolution des taux des crédits immobilier de 2001 à 2021Force est de constater que depuis 20 ans, les taux des crédits immobiliers sont à la baisse avec une dégringolade depuis 2015 comme le démontre le graphique ci-joint.En 20 ans, la capacité d'emprunt a grimpé de plus de 68%Prenons l'exemple d'un couple qui souhaite acheter un appartement ancien en Ile-de-France. Ils gagnent 60.000€ net par an et détiennent 10% d'apport. Afin de respecter les normes du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière), leur mensualité s'élève à 1713€ (33% d'endettement hors assurance).Le constat est clair, en 20 ans, la capacité d'emprunt de ce ménage a augmenté de + 68%. Entre 2001 et 2021, les taux d'intérêt ont énormément baissé, passant de 7% en moyenne à 1,03% sur 20 ans. Néanmoins, sur cette même période, les prix de l'immobilier ont flambé en Ile-de-France. Afin de calculer l'évolution réelle du pouvoir d'achat, CREDIXIA a comparé la surface achetable de ce couple par décennie.En 20 ans, un parisien a perdu 50% de sa surface habitable lors d'un achat immobilierCREDIXIA a choisi 3 villes où sont implantées ses agences pour calculer l'évolution des prix au m².A Paris et Versailles, si la capacité d'emprunt a augmenté grâce à la baisse des taux, le prix au m² a connu une telle inflation que la surface achetable s'est considérablement réduite en 2021 par rapport à 2001.A Versailles, le couple perd 94,78 m² de surface habitable, et à Paris, il perd 37,77 m² soit une perte respective d'environ 67% et 51% de la surface habitable.Même constat pour la ville de Chelles, malgré une capacité d'emprunt qui a doublé et une hausse du prix du m² moins important le couple perd 77,87 m² soit une perte d'environ 41% de la surface habitable.
Il y a 4 ans et 98 jours

Au Chili, l’étage libre qui fait la différence

Le bureau d’architectes et promoteur immobilier Norte Verde a remporté l’édition 2020 du prix Aporte Urbano avec son projet Ñuñoa Vida, récemment inauguré à Santiago du Chili. Ce double édifice relié par une passerelle aérienne vouée aux activités récréatives, « lui donne la possibilité d’une vie de quartier », selon le lauréat.
Il y a 4 ans et 98 jours

14 acteurs de la construction Bois se rassemblent au sein du « Groupe Feu » pour élaborer une nouvelle solution de façade bois

Piloté par Bois HD, le centre d’ingénierie de l'école d’ingénieurs ESB - Bois & matériaux biosourcés, le collectif s’est constitué dans l’objectif de développer des solutions complémentaires à celles du guide « Bois Construction et Propagation du feu par les façades » édité depuis 2016. Une quinzaine de réunions de travail et des expérimentations menées par le laboratoire Efectis - agréé en résistance & réaction au feu - ont permis d’obtenir un Essai LEPIR 2 (Local Expérimental Pour Incendie Réel à 2 niveaux) qualifiant, en décembre 2020. Une réglementation qui pousse les entreprises à se regrouper pour développer de nouvelles solutionsLa réglementation impose l’obtention d’une appréciation de laboratoire attestant de la non propagation du feu par les façades. Cette appréciation est liée à la réalisation d’un Essai LEPIR 2 dont le coût est estimé à 40 000 €. Un budget difficile à réunir pour des entreprises de la filière bois.Durant 3 ans, le “Groupe Feu” a ainsi rassemblé l’association Ingénierie Bois Construction (bureaux d’étude bois), l’organisation professionnelle UICB (Union des Industriels et Constructeurs Bois) et les entreprises Bouygues Construction (78), CMB (79), Construction Bois EMG (22), FP Bois (40), Groupe ISB (35), Lignalpes (74), Maître Cube (75), PIVETEAUBOIS (85), Protac (22), Siniat (84) Sivalbp (74) et Techniwood (75).Cette mutualisation des expertises et des moyens avait pour objectif d’élaborer une solution optimisée d’un “complexe” : l'ensemble du mur, composé de la structure, du parement extérieur/intérieur et de l’isolation, en structure et bardage bois. Cette dernière devait permettre d’obtenir une appréciation de laboratoire relative au comportement au feu d’un élément de façade selon le §5.3 de l’IT249 : 2010 et conforme à l’arrêté du 7 août 2019 du ministère de l’intérieur et du logement.Après une recherche des facteurs influençants par des essais petite échelle, de la modélisation numérique et un premier essai LEPIR 2 d’orientation réalisé en février 2020, le “Groupe Feu” a obtenu, en décembre dernier, un essai LEPIR 2 qualifiant sur la conception de façade.Les atouts de la solution développée par le “Groupe Feu” :Limitation du débord des déflecteurs à 50 mm maximumUtilisation du bardage bois avec un classement de réaction au feu minima D-s2-d0Affranchissement du dispositif d’obturation de la lame d’airMise en œuvre des isolants bio-sourcés avec un parement à minima Euroclasse DEmploi de plusieurs types de bardage, y compris en aspect claire-voie si pose horizontaleCette appréciation de laboratoire est nominative et donc réservée en exclusivité aux membres du groupe. La solution constitue une alternative aux propositions recensées dans le guide « Bois Construction et Propagation du feu par les façades » et qui répondent à l’objectif de limiter la propagation du feu d’un niveau à l’autre d’un bâtiment ou de manière latérale.Yves-Marie Ligot, dirigeant d'un bureau d'études techniques spécialisé dans la construction bois et représentant de l’association IBC au sein du « Groupe Feu » est à l’origine du regroupement. Il revient sur les raisons qui ont conduit à cette démarche collaborative : « Les solutions référencées dans le guide sont efficaces techniquement mais difficiles à mettre en œuvre d’un point de vue opérationnel. Elles génèrent des coûts supplémentaires et compliquent la prescription. A titre d’exemple, l’installation de déflecteurs pour écarter la flamme de la façade augmente la dimension extérieure d’un bâtiment et le marque d’un point de vue esthétique. Le « Groupe feu » a permis de réunir des industriels, des concepteurs et des fabricants afin de trouver une solution « universelle ». Cette dernière permet de mettre en valeur le matériau bois en bardage et doit désormais être appliquée dans le cadre de projets concrets. Les retours d’expériences des différents participants permettront de procéder, au besoin, à des ajustements. Tous les acteurs qui ont pris part à cette démarche ont confirmé leur satisfaction. En fonction des évolutions règlementaires, le groupe pourrait ainsi être réactivé dans la perspective de nouveaux projets collectifs.La solution développée permet désormais aux entreprises du groupe d’enrichir leur offre dédiée aux bâtiments de grande hauteur, à certains établissements recevant du public et aux bâtiments d’habitation de 3ème famille. Ces derniers représentent une part importante du marché pour les entreprises de construction de la filière bois.Bois HD : un rôle de structuration et de pilotageCréé en 2012 par l’école d’ingénieurs ESB - Bois & matériaux biosourcés (Nantes), le centre d’ingénierie Bois HD accompagne chaque année 120 entreprises dans leurs projets de recherche, de développement et d’innovation. Ses activités sont réparties entre essais, innovation, ingénierie, modélisation et formation continue. L’objectif : stimuler la filière bois en contribuant à l’amélioration des produits et des process. Une démarche professionnelle récompensée par une augmentation de la portée et de la flexibilité de l’accréditation délivrée par le Comité français d'accréditation (Cofrac).Bois HD a été associé dès les prémices du projet afin d’en assurer le montage et la coordination.Amélie Roux, ingénieure R&D en charge du projet, détaille : “Nous sommes tout d’abord intervenus pour structurer le projet : établir le budget, mobiliser des participants, mettre en place un contrat de partenariat, organiser les échanges et déterminer les différentes phases. La réalisation d’un essai LEPIR 2 dans un laboratoire agréé nécessite la création d’une façade complète de deux niveaux - 7,10 m de hauteur par 5, 60 m de largeur - pour un coût d’environ 40 000 €. Grâce à la mutualisation des moyens, nous avons pu disposer d’un budget global de 100 000 € qui a permis d’engager les études, l’élaboration des prototypes, l’essai d’orientation et, finalement, l’essai qualifiant. Ce “Groupe feu” est un très bel exemple de collaboration au sein d’une filière bois qui monte en puissance, notamment dans la perspective des JO 2024.”Les différentes étapes du projet : septembre 2017 : lancement du groupe de travailfévrier 2018 – septembre 2018 : recherche de solutions, détermination des contraintes acceptables (surcoûts, aspect esthétique, pérennité des solutions…)octobre 2018 – mai 2019 : détermination et analyse des critères influençants (via simulation numérique par Efectis et réalisation d’un essai moyenne échelle type SBI chez Efectis - Belfast, en avril 2019),juin 2019 – janvier 2020 : conception du prototype de façadefévrier 2020 : réalisation de l’essai LEPIR 2 d’orientation chez Efectisavril 2020 – novembre 2020 : révision de la conception de la façade en fonction des résultats de l’essai d’orientationdécembre 2020 : Réalisation de l’essai LEPIR 2 qualifiant chez Efectis
Il y a 4 ans et 98 jours

Construction d'un campus de formation écologique à Saint-Priest

Un complexe multiusageEn 2015, la SNCF a lancé un programme visant à remplacer plusieurs centres de formation vieillissants et ne répondant plus aux besoins actuels répartis sur l'ensemble du territoire par trois nouveaux campus implantés dans les agglomérations de Paris, Lyon et Bordeaux. Sur une surface de 12.900 m², l'aménagement du campus lyonnais consiste à construire trois bâtiments à usages différents : industriel, tertiaire, hébergement et restauration. On y trouve des espaces de formation théorique, un atelier pour la formation pratique, des locaux administratifs, des locaux d'hébergement (273 chambres) et de restauration, un espace événementiel pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes ainsi qu'un showroom digital de 100 m². Un parking de 80 places de stationnement ainsi qu'un aménagement paysager complètent l'ensemble.Réduire l'empreinte carbone des bâtimentsDès la phase de conception, SNCF Réseau a placé la performance environementale au coeur du projet, visant pour les bâtiments la certification HQE. Pour répondre à cette ambition, Eiffage Construction, en charge des travaux, a fait appel à CEMEX pour la fourniture d'un béton Vertua®, une gamme de bétons bas carbone éprouvés depuis plusieurs années. Ici, pour les fondations, voiles et planchers des bâtiments, c'est un béton Vertua® classic qui a été choisi, présentant une diminution de l'empreinte carbone de 20 à 35%. La formulation du béton conçu à partir de matières premières locales et de co-produits issus de processus industriels a été validée par le bureau d'études Inddigo spécialisé dans le développement durable. Les premiers coulages ont démarré en septembre dernier et devraient s'achever au printemps 2021, à la fin des travaux de gros œuvre. Au total, 6.500 m³ de Vertua® classic auront été livrés depuis les unités de production CEMEX de Lyon Herriot, Mions et Saint-Pierre-de-ChandieuFaciliter le travail des équipes de constructionSéduites par la présentation de CEMEX Go, une solution 100 % digitale spécialisée dans la gestion des commandes de matériaux de A à Z et le suivi des livraisons en temps réel, les équipes d'Eiffage Construction ont fait le choix de passer et de suivre l'intégralité de leurs commandes de bétons en utilisant cette plateforme créée par CEMEX en 2018 pour accompagner l'évolution du secteur de la construction. Ainsi Eiffage Construction a pu doter son chantier d'un nouvel élément de performance environnementale et sécuritaire, en évitant par exemple l'impression, le transfert et la manipulation de documents papier. Sans oublier le gain de temps et l'efficacité engendrés, un vrai plus pour le major du BTP.Les intervenantsMaître d'ouvrage : SNCF RéseauMaître d'œuvre : Eiffage ConstructionArchitecte : Reichen et Robet & AssociésBureau d'études environnental : InddigoUnités de production : Lyon Herriot, Mions et Saint-Pierre-de-Chandieu
Il y a 4 ans et 98 jours

La Biennale de Venise aura bien lieu, aperçu, en images, du pavillon français

Né en 2017, Edgar est l'acronyme de ses trois fondateurs, diplômés de l'école nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux : Stanislas Elluin, Igor Duolé et Ludovic Gillon. La pratique de l'agence EDGAR est fondée sur une culture commune autour de la notion d'habiter et de la conception des systèmes […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 98 jours

Chantiers communs: un mois d’architecture en Normandie

Né en 2017, Edgar est l'acronyme de ses trois fondateurs, diplômés de l'école nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux : Stanislas Elluin, Igor Duolé et Ludovic Gillon. La pratique de l'agence EDGAR est fondée sur une culture commune autour de la notion d'habiter et de la conception des systèmes […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 99 jours

A Senlis, un bâtiment aux teintes bronze signé Transform

L’agence parisienne Transform architecture (Benoit Imbert et Francesco Iaccarino Idelson) a livré en 2021 le vaste projet de restructuration de la Direction de la SANEF à Senlis (Oise). La teinte développée par Adapta Color pour le bâtiment neuf a permis de répondre aux exigences de l’ABF. Sur le site de la SANEF (Société des autoroutes […] L’article A Senlis, un bâtiment aux teintes bronze signé Transform est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 99 jours

La recherche française en ordre de bataille pour la course à l'hydrogène vert

L'organisme public a lancé mardi une fédération dédiée, regroupant 270 scientifiques, afin de structurer leurs travaux sur cette molécule non polluante et très intense en énergie, expliquent les chercheurs Olivier Joubert et Daniel Hissel, à sa tête. Mission: de la recherche fondamentale mais aussi appliquée, pour accompagner les industriels.QUESTION: Pourquoi créer une Fédération de recherche hydrogène (FRH2) au CNRS?OLIVIER JOUBERT: "Pendant 20 ans, le CNRS a structuré la recherche dans ce secteur en France via un +club+ réunissant les principaux acteurs. Mais voyant l'engouement autour de l'hydrogène, le CNRS s'est dit qu'il lui fallait améliorer sa propre visibilité.Le paysage français de la recherche hydrogène c'est le CNRS avec ses partenaires universitaires et le CEA, qui couvrent près de 80% des acteurs académiques, et la communauté industrielle: on a trois piliers bien visibles.Dans l'alignement actuel des planètes, et les industriels poussant, on a vu apparaître le plan Hydrogène de la France, consacré pour environ 1% à la recherche, soit environ 80 millions sur les 5 à 7 prochaines années, et nous en sommes très contents".DANIEL HISSEL: "Ce plan représente surtout une impulsion du gouvernement qui dit 'on y va'. Bien sûr les montants sont toujours insuffisants, mais ils seront complétés, et nous comptons sur l'effet de ruissellement venu de projets partenariaux, que nous menons déjà avec des industriels".Q: 96% de l'hydrogène produit aujourd'hui vient d'un processus de transformation énergivore basé sur du charbon ou du gaz. L'hydrogène "vert", obtenu avec de l'électricité renouvelable, est bien plus cher. Quelles sont les priorités et pistes de la recherche ? A quels horizons?OJ: "La première priorité est de remplacer par de l'hydrogène 'vert' le 'gris' utilisé actuellement par des industries comme la pétrochimie, la production d'ammoniac... Pour cela il faut produire des électrolyseurs. La deuxième est de développer la mobilité électrique à hydrogène pour la mobilité lourde, car cela permet un remplissage rapide, une autonomie importante, un poids limité.La recherche est alignée là-dessus. L'objectif est d'améliorer les performances, la robustesse, la durée de vie des électrolyseurs, et par là réduire les coûts: fabrication, matière (remplacer par exemple le platine d'un électrolyseur par un matériau moins coûteux), automatisation des process... Pareil pour les piles à combustible.Nous couvrons une gamme très large, de la recherche de matériaux jusqu'au test de systèmes."DH: "Nous continuons à travailler sur des sujets de rupture, mais il s'agit aussi d'accompagner le tissu industriel.Le basculement s'est en fait déjà opéré: depuis 2002-3, le prix des piles à combustible a été divisé par 50, et la performance améliorée d'autant. Il reste une 2e rupture à réaliser pour les rendre encore plus compétitives, mais l'accélération s'est accentuée ces 3-4 dernières années".OJ: "Et le plan de relance Hydrogène doit permettre d'améliorer tout cela dans les 5 ans".Q: Comment se situe la recherche française mondialement?DH: "La recherche française est à l'état de l'art mondial, dans le peloton de tête. Le nombre de chercheurs étrangers que nous recevons permet d'en juger".OJ: "L'Allemagne a plusieurs grands centres de recherche, mais pas de structure fédérative".DH: "La concurrence sur l'hydrogène est mondiale. La Chine met les moyens sur certaines applications, notamment la mobilité lourde. On est dans une course à l'échelle mondiale! Mais les jeux ne sont pas faits, contrairement à d'autres domaines comme le photovoltaïque.L'essentiel est de ne pas en rester aux bonnes idées, mais de les mettre en application d'un point de vue industriel et sur nos territoires. C'est l'année du Covid mais aussi de l'hydrogène, et les deux convergent sur la nécessité d'une relocalisation et d'une redynamisation industrielle de nos territoires. Ce qui a basculé est la prise de conscience du monde politique, et sur des questions comme celle-là, c'est fondamental".
Il y a 4 ans et 99 jours

Sannois : une nouvelle structure d’accueil médical sortira de terre en 2022

Sannois enrichit ses infrastructures dédiées aux personnes âgées et aux personnes handicapées en construisant une structure d’accueil médical dotée d’un Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) et d’un Établissement d’Accueil Médicalisé (EAM).
Il y a 4 ans et 99 jours

Bischwiller : le futur quartier du Baumgarten prévoit la création de 810 logements

À Bischwiller, le projet de création de la zone d’aménagement concertée (ZAC) du Baumgarten porte sur un espace agricole d’environ 22 ha. Il proposera, à terme, 810 logements.
Il y a 4 ans et 99 jours

MaPrimeRénov' : voici les logiciels homologués d'audit énergétique en maison individuelle

ARCHITECTES. Le ministère de la Transition écologique recense cinq logiciels permettant de réaliser des audits énergétiques éligibles au dispositif MaPrimeRénov'. Le Cnoa en propose une présentation.
Il y a 4 ans et 99 jours

Lancement d'un fonds privé pour développer la filière bois dans la construction

Objectif, lever "40 millions d'euros" : "une première levée de fonds a déjà eu lieu, financée conjointement par 24 caisses régionales du Crédit Agricole et Crédit Agricole SA", indiquent le Crédit Agricole et les "business angels" de Forinvest, des forestiers privés, dans un communiqué dont l'AFP a pris connaissance mercredi."Aujourd'hui ouvert à d'autres investisseurs institutionnels, ce fonds d'investissement à impact environnemental et sociétal a pour objet de soutenir et d'accompagner les entreprises de toute la chaîne de valeur de la filière bois dans leur développement en renforçant leurs fonds propres", ajoutent-ils."On a besoin de développement industriel, en première mais surtout deuxième et troisième transformation", a expliqué à l'AFP Eric Toppan, secrétaire général de Forinvest Business angels.D'autant plus, selon lui que la nouvelle règlementation environnementale des bâtiments neufs, (RE2020), qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2022, "vise à réduire l'empreinte environnementale des bâtiments et donne ainsi une dynamique très forte à tout ce qui est construction à base de produits bois".La demande en bois d'ingénierie "est d'ores est déjà plus importante que les capacités de production actuelles", selon M. Toppan."La dernière enquête nationale construction bois, de 2018, montrait qu'on était à peu près à 50% de bois français dans l'ensemble de la construction à base de bois", a rappelé M. Toppan.Il s'agit cependant d'une moyenne et la France peine bien davantage à fournir la demande pour des produits plus techniques, comme le CLT, ou bois lamellé-croisé, un des éléments essentiels pour construire des immeubles de grande hauteur."Aujourd'hui, on est à 15% de production nationale sur le CLT. Mais on était à zéro il y a cinq ans", a précisé M. Toppan."D'une manière générale, les bois, pour être utilisé dans la construction, doivent être séchés. Une fois que ces bois sont séchés, ils peuvent faire l'objet de transformations supplémentaires, et devenir des bois d'ingénierie, tout ce qui va être utilisé en lamellé-collé", a rappelé M. Toppan.Les capitaux levés par ce nouveau fonds permettront notamment d'investir dans des séchoirs, lors des quatre à cinq prochaines années.La filière espère limiter le recours à l'importation de produits finis d'Autriche, d'Allemagne ou d'Europe du Nord et ainsi améliorer la balance commerciale du secteur, qui accuse ces dernières années un déficit qui tourne autour de 7 milliards d'euros."Le Fonds prendra des participations minoritaires dans des entreprises en investissant des montants allant de 0,5 à 5 millions d'euros dans des projets de capital croissance, développement ou transmission", précisent les initiateurs du projet.
Il y a 4 ans et 99 jours

L’Afpa encourage les femmes qui osent !

Les 7 lauréates de gauche à droite : Cécile Dubois, Harmony Delacour, Marine Montin, Lisa Marteau, Florbela Loureiro Da Rocha Gil, Denitsa Hristova, Sylvie Linxe. [©Johanne Goudstikker] L’agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) se mobilise pour l’égalité professionnelle et la mixité des métiers. Opérateur majeur de la formation en Europe, l’Afpa a lancé un concours destiné à valoriser les femmes ayant choisi une formation dans un métier accueillant moins de 30 % de la gent féminine. Intitulé les “Trophées Afpa Métiers pour ELLES”, cet évènement est l’occasion d’inciter et d’encourager les femmes à s’ouvrir à des métiers encore stéréotypés. Les deux seules conditions pour participer étaient de suivre une formation dans des secteurs comme le BTP, l’industrie, les transports, la logistique ou encore l’informatique. Et d’être en stage à l’Afpa à la date de candidature. Un engagement pour l’évolution des genres dans les métiers Quelque 250 candidatures ont été examinées par un jury composé de 11 experts de l’entreprise, du sport ou encore de l’université. Mais seulement 7 femmes ont été désignées lauréates. « Cet évènement spécial met en valeur des femmes qui osent surmonter les préjugés et les difficultés. Et qui choisissent de se former à un métier dit “masculin” », déclare Pascale Gérard, directrice innovation sociale à l’Afpa. L’un des objectifs du gouvernement est de faire passer de 12 % à 30 %, d’ici 2025, la part des métiers considérés comme mixtes. Aujourd’hui, il existe 87 familles professionnelles. Et pourtant dans seulement 12 d’entre elles se trouvent 50 % de femmes. Aujourd’hui, leur présence reste concentrée dans les métiers du service, de l’éducation et du social. « Ces femmes font bouger les lignes, aussi bien chez nos formateurs, leurs collègues et leurs employeurs, indique Pascale Gérard. Dans cette ambiance de crise, nous avons voulu, avec cette première édition des Trophées, apporter une touche d’espoir aux femmes qui, on le sait, sont aussi les plus pénalisées en période de crise. » 7 trophées pour 7 femmes lauréates Quelque 7 femmes ont été honorées à travers 7 trophées : • Le trophée Sensation’Elle récompense une femme « bien dans ses baskets et dans sa formation ». Il a été attribué à Lisa Marteau, âgée de 33 ans et habitant en Nouvelle-Aquitaine. Elle suit une formation d’agent d’entretien du bâtiment. • Le trophée Passion’Elle récompense une femme, « qui sait ce qu’elle veut, s’y tient et ne lâche rien ». Il a été attribué à Denitsa Hristova, âgée de 28 ans et habitant en Ile-de-France. Elle suit une formation de technicienne électro-mécanicienne automobile. • Le trophée Pluri’Elle récompense une femme en reconversion. Il a été attribué à Sylvie Linxe, âgée de 53 ans et habitant en Occitanie. Elle suit une formation de développeuse web. • Le trophée Essenti’Elle récompense une femme « qui a confiance en elle et qui devenue indispensable au groupe de travail ». Il a été attribué à Cécile Dubois, âgée de 33 ans et habitant en Nouvelle-Aquitaine. Elle suit une formation de peintre en bâtiment. • Le trophée Profession’Elle récompense une femme « au grand potentiel professionnel brillant par ses réalisations et son investissement ». Il a été attribué à Harmony Delacour, âgée de 33 ans et habitant dans le Centre – Val de Loire. Elle suit une formation d’agente de sûreté sécurité privée. • Le trophée Exception’Elle récompense une femme pionnière, « qui ouvre la voie dans un métier où la place des femmes est particulièrement rare ». Il a été attribué à Florbela Loureiro da Rocha Gil, âgée de 43 ans et habitant en Provence – Alpes – Côte d’Azur. Elle suit une formation d’installatrice thermique et sanitaire. • La mention Univer’Elle correspond au prix spécial du jury. Elle a été attribuée à Marine Montin, âgée de 31 ans et habitant dans le Grand Est. Elle suit une formation de conductrice de transport routier de marchandises sur tous véhicules. Chacune de ces lauréates recevra une dotation de 1 000 €.
Il y a 4 ans et 99 jours

effeff France renforce sa présence dans l’environnement de la fermeture et du bâtiment

Proximité et modernitéPour répondre à de tels enjeux, à partir du 1er avril 2021, la société effeff, basée en Alsace va renforcer sa présence en France et sa proximité géographique, en disposant d’un ESPACE SHOWROOM implanté à PARIS.Cet espace d’exposition permanent, destiné à promouvoir les solutions de fermeture sera intégré dans un espace coworking spacieux, moderne et connecté, sur deux niveaux, pouvant accueillir les clients, les donneurs d’ordres, les prescripteurs et les partenaires sécurité de la société.Collaboration et innovationSitué dans le 11ème arrondissement de Paris, dans un environnement où les métiers de l’architecture sont très présents, cet ESPACE COWORKING facilitera les rencontres avec les partenaires sur le territoire national et contribuera à augmenter les manifestions et rencontres.Un espace collaboratif avec des espaces dédiés, des salles de réunions, un espace d’exposition permanente sur les solutions de fermeture, permettra de vous faire bénéficier de l’expertise d’effeff France mais aussi des compétences des spécialistes de la fermeture et de l’enveloppe du bâtiment dans un lieu unique et dans un environnement collaboratif agréable.En effet, la synergie et l’expérience apportée par la présence d’autres acteurs importants et reconnus dans l’univers du bâtiment : FORSTER, REYNAERS ALUMINIUM, sera porteur de nouveaux projets ambitieux et de nouvelles solutions globales de sécurité.Rencontre et échangesCet espace ouvert est un lieu de vie agréable et pouvant accueillir tous types d’évènements (formations, réunions, petit déjeuner, afterworks…) dans une ambiance conviviale et chaleureuse.Ces rencontres seront également facilitées par la proximité des transports en commun, un parking visiteurs et la proximité des restaurants, hôtels et bars…Si vous souhaitez découvrir CE SHOWROOM et les dernières innovations produits de effeff France, n’hésitez pas à prendre contact avec un interlocuteur pour convenir d’une date de rencontre sur PARIS en suivant ce lien.
Il y a 4 ans et 99 jours

Opération coup de pouce thermostat : Watts encourage la maîtrise des consommations énergétiques avec un Package Régulation Chauffage Electrique

Instaurée en 2020 dans le cadre du plan de relance, la prime « Coup de pouce thermostat » vise à inciter les particuliers à réguler l’utilisation de leur équipement de chauffage pour diminuer leur consommation d’énergie. Proposant une solution complète de contrôle des installations de chauffage, c’est tout naturellement que Watts encourage cette initiative et lance un Package Régulation Chauffage Electrique disponible dans les négoces du 1er mars au 30 septembre 2021. Pour accompagner les professionnels dans la réalisation d’une installation économe en énergie chez leurs clients propriétaires de leur logement, Watts lance une opération spéciale « coup de pouce thermostat » dans les négoces. Du 1er mars au 30 septembre, les installateurs peuvent ainsi trouver dans leurs points de vente un Package Régulation Chauffage Electrique. Destiné au système de chauffage individuel sans boucle à eau chaude, il inclut : • 1 centrale Watts Vision® permettant le pilotage du système de chauffage, • 2 thermostats BT-D03 RF, dont 1 offert, pour programmer de façon fiable la température d’ambiance dans les pièces, • 2 récepteurs BT-WR0 FC RF pour la gestion du chauffage par appairage.   S’inscrivant dans le cadre de l’offre « Coup de pouce thermostat avec régulation performante », le Package Régulation Chauffage Electrique de Watts garantit ainsi aux particuliers, non seulement de bénéficier d’un thermostat programmable supplémentaire, sans surcoût, mais en plus de recevoir la prime de 150 € versée, sans condition de ressources, par les signataires de la charte correspondante (liste sur www.ecologie.gouv.fr/coup-poucethermostat-regulation-performante). Rappelons, qu’outre le Package Régulation Chauffage Electrique, Watts dispose en complément d’une large gamme de produits éligibles aux Certificats d’Economies d’Energie. En tertiaire comme en résidentiel, ils permettent aux professionnels d’effectuer des travaux de rénovation des installations de chauffage, au service d’un confort maximum et d’une facture énergétique minimum ! http://www.wattswater.fr
Il y a 4 ans et 99 jours

Artibat, un rendez-vous très attendu

Le très attendu salon Artibat prend ses marques et attend encore des exposants. [©Artibat] Avec déjà plus de 700 inscrits, soit 85 % des 65 000 m2de surface d’exposition, le salon Artibat 2021 prend ses marques. Il se tiendra les 13, 14 et 15 octobre prochains au Parc des expositions de Rennes. D’autres exposants sont encore attendus ! A chacun de faire ses choix… Cet évènement incontournable de la filière sera le premier grand rendez-vous sectoriel physique depuis le début de la pandémie. Il est donc très attendu par les exposants, tant pour la rencontre conviviale avec les professionnels de la construction que pour le business qu’il génère. Pareil du côté des visiteurs ! Artibat s’annonce comme LE rendez-vous très attendu par la profession, surtout après cette année si particulière.  Un lieu d’échanges  Les visiteurs (40 000 espérés) connaissent bien le salon et apprécient ce qu’ils viennent y trouver. A savoir le rapport direct avec les exposants, la possibilité de toucher les produits, les tester et découvrir les dernières nouveautés. Le programme prévoit aussi les innovations de 15 start-up sélectionnées, des prises de parole d’architectes, de fabricants et d’institutions. Mais aussi une expérience immersive dans une installation temporaire, déployée sur 130 m², grâce au partenariat engagé avec HB Développement… « C’est grâce à la confiance de nos exposants que nous gardons le cap et l’envie de préparer un salon exceptionnel pour la fin de cette année. L’éclaircie se devine sur le second semestre et l’équipe est pleinement mobilisée. Ceci, afin d’accompagner les exposants dans leurs préparatifs, organiser les projets ambitieux qui font l’actualité du bâtiment. Et bien sûr, veiller au respect des mesures sanitaires indispensables au rassemblement de plus de 40 000 professionnels. Nous avons hâte de tous vous retrouver. Rendez-vous en octobre 2021 à Rennes ! », a déclaré Valérie Sfartz, directrice du salon Artibat.
Il y a 4 ans et 99 jours

Bordeaux inaugure sa première micro-forêt destinée à "casser le bitume"

"On n'est pas là depuis longtemps mais on commence à casser le bitume. C'est une plus-value pour tout un quartier, il y a une obligation de créer des îlots de fraîcheur", a expliqué le maire de Bordeaux devant la presse après avoir planté le premier chêne de cette nouvelle place."Un espace de 100m2 de forêt réduit de un degré la température dans les rues adjacentes", a affirmé Pierre Hurmic, rappelant qu'une "dizaine de micro-forêts" similaires étaient à l'étude à l'échelle de la métropole bordelaise.Encore en cours de plantation, cette place de 180m2 dans un quartier résidentiel du sud de Bordeaux, doit accueillir une micro-forêt très dense constituée de 600 plants forestiers, comprenant 25 espèces d'arbres et une soixantaine d'herbacés différents, pour un coût total de 50.000 euros, selon la mairie. "La plantation est un acte altruiste", explique Christophe Dangles, responsable du service arbre et forêt à Bordeaux métropole. "On plante pour les générations suivantes", poursuit-il, précisant que cette place "imaginée comme un décor" n'était pas vouée à accueillir du public.Sur place, les riverains accueillent sans véritable enthousiasme ce nouvel aménagement, à l'origine de la suppression de "13 places de parking" selon Cyrille, installé depuis une quinzaine d'années dans le quartier, "pas content" de devoir payer "15 euros par mois pour chercher une place de stationnement" (résidentiel).Michel, 69 ans, propriétaire d'une maison donnant sur la future micro-forêt, est "plutôt favorable" au projet mais le retraité regrette une décision politique "sans concertation" pour planter "des chênes qui vont mettre 30 ans à pousser"."Il faudra plusieurs dizaines d'années avant d'avoir un arbre adulte", concède Didier Jeanjean, adjoint au maire en charge de la nature en ville, conscient de "changer les habitudes" après des "décennies de culture de la voiture".Cette première micro-forêt est conçue comme la première "déclinaison" de la stratégie de végétalisation de l'espace public portée par Pierre Hurmic, visant à "passer d'une ville très minérale à une ville plus végétale".Fin 2020, la municipalité avait présenté son plan "Bordeaux grandeur Nature" prévoyant notamment le triplement du budget consacré aux plantations, fixé à 300.000 euros, et la protection d'espaces en friche de la bétonisation.
Il y a 4 ans et 99 jours

Alkern, leader des produits préfabriqués en béton, prêt pour le bas carbone et la RE2020

Ainsi, si en 2010 l'industriel affichait un CA de 122 millions d'euros avec près de 650 salariés, Alkern réalise aujourd'hui plus de 200 millions de CA avec un millier de collaborateurs, soit un doublement de sa taille en l'espace de 10 ans.Reconnaissons d'ailleurs le savoir-faire d'intégrateur du Groupe Alkern qui cible chaque acquisition, permet à des sociétés parfois sans succession de perdurer et de se développer au sein d'un groupe prônant la sécurité et la performance.Précisons que ce chiffre d'affaires est réalisé à 90% en France et 10% en Belgique, et qu'il est généré par trois domaines principaux d'expertise :le bâtiment avec une large gamme de solutions en béton pour la construction de maisons individuelles et bâtiments collectifs (blocs béton, poutres, planchers, appuis de fenêtre,…) qui représente 45% du CA ;l'aménagement extérieur : terrasses, pavés, margelles, pour 30% ;et les TP (voirie, aménagement urbain, assainissement et réseaux secs) à hauteur de 20%.Avec 51 sites répartis sur le territoire hexagonal (et 2 en Belgique), Alkern, dirigé depuis début 2020 par Xavier Janin, produit 100% localement et revendique désormais, par exemple, la fabrication de plus de 2 blocs béton par seconde.Cette production locale et le maillage densifié des usines Alkern s'accompagnent aussi d'une importante R&D. Un département qui se focalise notamment sur la réduction de son impact environnemental, tout en apportant des solutions aux problèmes majeurs d'aménagement du territoire (performance thermique des bâtiments, gestion des eaux de ruissellement, réduction des îlots de chaleur urbains…).Xavier Janin, président d'Alkern depuis 1 an, précise : « Nous avons la particularité de pouvoir intervenir sur toute la chaîne de décision : depuis la conception jusqu'à la livraison sur site. Nous avons 53 usines et des bureaux d'études, qui nous permettent, en amont des projets, d'assister les maîtres d'œuvre et les maîtres d'ouvrage à dimensionner nos offres pour leurs projets et leurs besoins. »La Proximité, le credo ALKERNLe marché de la préfabrication béton exige une grande proximité avec les clients, afin de répondre au mieux aux attentes régionales (formats, couleurs, réglementations, etc.) et apporter une assistance technique adaptée. Grâce à son maillage industriel particulièrement homogène, le Groupe Alkern répond parfaitement aux exigences de tous ses clients en leur proposant de larges gammes de produits, où qu'ils soient situés sur l'ensemble du territoire national. Les structures commerciales et administratives, décentralisées en région, favorisent et renforcent les relations directes entre le site de production et le client, créant ainsi un véritable gage de simplicité et d'efficacité dans les partenariats établis.2020 : Bilan d'une année hors normesAprès un démarrage dynamique en 2020, l'élan des premiers mois a été brutalement arrêté par la pandémie de COVID-19.Alkern a su réagir rapidement, suite à l'arrêt brutal de l'activité et s'organiser afin de reprendre les livraisons, à la demande de ses clients, sous une semaine.En terme d'activité, l'intérêt des ménages confinés pour leur extérieur s'est traduit par une croissance notable de l'activité Amex chez Alkern (+20% entre juin et décembre 2020 versus 2019). Le rattrapage des chantiers arrêtés et la mise en place de protocoles sanitaires plus simples sur les chantiers de maisons individuelles ont aussi permis à Alkern de réaliser une croissance de 10% de son activité bâtiment, sur la même période. En revanche, la baisse du nombre de permis de construire sur le 2nd semestre est une alerte. Enfin, l'activité TP a pâti du report des élections municipales, du décalage des chantiers et du faible niveau d'appels d'offres, se traduisant par une baisse de l'activité de 20%, sur la fin d'année.En parallèle, devant cette situation exceptionnelle, 2020 a aussi été un accélérateur de modernisation avec la mise en place de nouvelles manières de travailler (outil de réunion à distance, digitalisation de certains process) et une organisation commerciale plus proche des clients.En résumé, Alkern a su faire face à une année 2020 compliquée et a permis de lancer des chantiers structurants pour l'entreprise.Xavier Janin de préciser : « Lors du premier confinement, nous avons arrêté toutes nos activités tout comme la majorité des acteurs du BTP. Cela étant, dès le 24 mars nous pouvions livrer nos clients avec des mesures sanitaires strictes et nous avons su, par la suite, répondre à la demande de rattrapage des chantiers qui avaient été mis en veille. D'un point de vue organisation et management, la crise de la Covid-19 a été un véritable accélérateur de décision. Le fait d'avoir travaillé dans un environnement instable et imprévisible, nous a en effet amenés à mettre en place des points quotidiens pour prendre des décisions de façon très rapide. Cela nous a forcé à repenser notre façon de travailler. Le virage digital a été pris au sein de notre organisation, là où nous n'avions pas conscience de nos limites avant les restrictions de déplacement imposées par la Covid-19. Ces technologies sont désormais devenues des standards pour nos réunions. Nous avons ainsi réécrit notre stratégie : la modernisation de l'entreprise, l'intensification de la prescription de nos produits, une R&D plus soucieuse de l'environnement et la poursuite de notre croissance externe, sont désormais les sujets qui nous mobilisent ».Indicateurs de performance environnementale Alkern 2020Alkern affiche une politique environnementale volontariste et soutenue qui sera encore renforcée sur les prochaines années. À travers les indicateurs détaillés ci-dessous, Alkern suit son impact environnemental et met en avant les avantages du matériau béton :La décarbonation des bâtimentsAinsi grâce à l'utilisation de blocs rectifiés Alkern à la place de blocs traditionnels ; l'économie de l'impact carbone représente l'équivalent de 28 millions de kilomètres parcourus en voiture en 2020. De même, mentionnons le remplacement de produits d'origine pétrochimique (PSE) par une mousse 100% minérale (partenariat Airium®), qui a permis l'économie de quelques 5.525 m3 de PSE, soit le volume moyen d'un immeuble de 20 étages.Produits s'inscrivant dans l'économie circulaireDe même, l'utilisation de matières premières recyclées (remplacement de granulats par de la coquille Saint-Jacques broyée par exemple), est à l'origine d'une économie de 2,2 tonnes de granulats. Tout comme la réutilisation des palettes qui permet de préserver 37 300 m3 de bois ou encore le recyclage de déchets de laine de roche qui a atteint 8 237 tonnes l'an dernier.Gestion de la ressource en eauLa gestion de la ressource en eau constitue un autre axe de la politique environnementale du groupe Alkern. Ainsi, la diminution de la consommation d'eau par l'utilisation des blocs joints minces vs blocs traditionnels a permis d'économiser l'équivalent de 4 piscines olympiques. Autre aspect écologique d'avenir, la diminution de l'imperméabilisation des sols: en effet, grâce à la gamme O' et ses 5 références drainantes, Alkern a aménagé quelque 78.385 m2 de surfaces perméables (soit 13 terrains de foot). Enfin, précisons que le stockage d'eau de pluie par l'Hydrocyl (destiné à la réalisation de chaussées réservoirs) a permis de créer le stockage de 1.400 m3 d'eau pluviale.RE2020 Alkern ready : cap sur la performance environnementale pour des bâtiments mieux isolés au moindre impact carboneAlkern, et ses équipes R&D, travaillent depuis longtemps sur la performance thermique et bas carbone de ses produits et a ainsi lancé toute une gamme de blocs béton rectifiés et majoritairement isolés. Ces blocs d'une résistance thermique entre 0,3 et 2,14 m2.K/W répondent aux enjeux de la RE2020 pour la maison individuelle. Pour le bâtiment collectif et l'enjeu de traitement des ponts thermiques, Alkern a lancé en 2020 le système R+MUR, solution économique de paroi bas carbone affichant une empreinte carbone entre -30 et -70% moindre que les solutions standard actuelles.L'engagement d'Alkern pour améliorer l'impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d'€ ont été investis sur les sites d'Izeaux (38) et Mouy (77), d'une part dans l'intégration d'une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d'autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100% minérale Airium®, permettant de proposer un bloc 100% recyclable, sans étape de tri.Objectif : certification ISO 14001 pour l‘ensemble des sites pour 2024Au-delà de la certification de l'intégralité de ses sites ISO 14001 pour 2024, Alkern s'engage dès cette année à ce que chacun de ses 51 sites français s'approprie pleinement l'un de ces objectifs : réduction de la consommation de matières premières, réduction des consommations d'énergie, réduction de la consommation en eau, réduction de la production de déchets et réduction de l'impact local des opération.A ce propos Xavier Janin confirme : « Avec cette R&D plus soucieuse de l'environnement, nous répondrons aussi aux nouvelles réglementations environnementales. À l'évidence, les bâtiments de demain seront plus vertueux et émettront moins de CO2. La diminution de l'impact carbone de nos processus de fabrication comme de nos produits est au cœur de nos préoccupations. Nous avons la chance d'avoir déjà avec les blocs préfabriqués en béton une des solutions la plus bas carbone du marché mais nous travaillons à lancer des solutions encore plus vertueuses pour garder un coup d'avance sur les solutions constructives alternatives. »Les leviers de croissance pour soutenir cette stratégie :Une nouvelle vitrine digitale pour particuliers et professionnelsLe digital, durant le confinement, a connu un essor important, et Alkern a décidé de prendre le virage de ces outils, tant pour ses clients BtoB, ses partenaires (réseaux de distribution et de poseurs/installateurs), que pour le BtoC. Ainsi, Alkern lance en 2021 une initiative e-business pour apporter plus de supports et de réponses à ses clients.La 1ère étape est le lancement, le 1er mars, du nouveau site internet Alkern, nouvelle vitrine digitale présentant l'ensemble de l'offre.Plus moderne, développé en responsive design, le nouveau site web Alkern présente l'ensemble des produits fabriqués par Alkern, et fournit également aux visiteurs des contenus pédagogiques et utiles pour le choix des produits et leurs mises en œuvre.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de plus de 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 99 jours

« D'un clic sur un objet BIM, l'utilisateur connaît son potentiel de réutilisation », Elma Durmisevic, architecte

Architecte néerlandaise fondatrice de l’agence 4D, Elma Durmisevic planche depuis 20 ans sur la réversibilité des bâtiments comme sur le réemploi de leurs matériaux. Des travaux qui lui ont permis de concevoir un outil BIM spécifique.
Il y a 4 ans et 99 jours

RÉSEAU LORENOVE, BILAN DE LA 1ÈRE CONVENTION DIGITALE DES CONCESSIONNAIRES LORENOVE

CETTE CONVENTION 2021 EST TOUT À FAIT INÉDITE PUISQUE POUR LA 1ÈRE FOIS DE SON HISTOIRE LE RÉSEAU A PARTAGÉ CE MOMENT À DISTANCE. DANS LA CONTINUITÉ DE L’ANNÉE 2020, LE RÉSEAU LORENOVE S’ADAPTE AU CONTEXTE ET SE FAÇONNE AU GRÉ DES CONTRAINTES. AINSI, C’EST UNE CONVENTION DIGITALE, TOURNÉE DANS LE STUDIO BY CM’IN À CHARTRES, ET DIFFUSÉE SUR LA WEB TV DE CM’IN CHARTRES.LIVE, À LAQUELLE LES CONCESSIONNAIRES ET AGENCES INTÉGRÉES LORENOVE ONT ASSISTÉ LE 2 FÉVRIER DERNIER. 2020 a été marquée par la crise sanitaire qui a bousculé l’ensemble du marché de la fenêtre. Pour le réseau Lorenove, elle a été synonyme de responsabilité, d’engagement, et de professionnalisation. De responsabilité parce que la tête de réseau et le Groupe Lorillard ont mis en œuvre tous les moyens pour soutenir et assister les concessionnaires, auprès desquels ils ont mené un gros travail d’accompagnement. L’appartenance au Groupe a permis aux membres du réseau de bénéficier d’un soutien renforcé avec notamment des conseils de gestion et un suivi de trésorerie. D’un point de vue réglementaire, le Groupe a également tout mis en œuvre – avec les équipes internes et notamment le service HSE – pour instaurer et organiser les mesures barrières indispensables afin de garantir la sécurité des collaborateurs et celle des clients. Et, fort de cet accompagnement, le réseau n’a pas perdu un seul membre. Le chiffre d’affaires a même été maintenu, et la performance globale du réseau est bien meilleure que celle du marché. L’année 2020 a également été synonyme d’engagement pour la croissance du réseau, avec la mise en place de solutions inédites ou moins utilisées jusqu’à présent : investissement supplémentaire sur des leviers de communication digitale, formations en e-learning, communication intra-réseau au moyen de l’application MyLorenove, organisation de rencontres digitales, campagnes de marketing direct par e-mailing, sms ou messages vocaux, création de vidéos tutorielles, etc. Enfin, l’année 2020 a été synonyme de professionnalisation, avec une montée en compétences des membres du réseau par une offre de formations commerciales et techniques largement renforcée, et un accès à ces formations simplifié pour tous.   UN RÉSEAU CONFIANT Le bon démarrage de ce début d’année fait écho aux enquêtes de l’Observatoire Cetelem et Opinion Way qui traduisent une tendance des particuliers à aménager et rénover leur habitat. En effet, selon l’observatoire Cetelem, suite au confinement et à l’augmentation du télétravail, 63 % des clients estiment accorder plus de temps à leur confort, 72 % à l’aménagement de leur domicile, et 83 % font plus attention à l’achat de produit « Made in France ». De son côté, Opinion Way annonce que 85 % des français souhaitent faire baisser leur facture énergétique. Et, 1 français sur 2, estime que le changement de ses menuiseries est le premier élément de rénovation qu’il engagerait. Fortuitement, ces enquêtes reflètent le climat positif et serein qui règne au sein du réseau Lorenove, avec des clients enclins à rénover leurs menuiseries. Une tendance déjà engagée sur les derniers mois de l’année 2020 avec une très belle progression commerciale du réseau sur novembre et décembre : + 55 % de ventes par rapport à N-1. La sérénité c’est aussi le mot d’ordre du réseau qui, on peut le dire, enregistre une croissance prometteuse. 3 nouveaux arrivants (Aveyron nord, Loire et Pyrénées Atlantique) ont rejoint le réseau en 2020, et une nouvelle concession a déjà ouvert au Mans le 25 janvier dernier. Également, le directeur du réseau Gérard Coron-Dall’o recrute actuellement pour son équipe un développeur réseau et un animateur pour la région ouest. En 2021, le développement reste la priorité du réseau, tant au niveau de l’ouverture de nouveaux points de vente, qu’au niveau de la croissance des concessions en place. Lorenove a des objectifs à la hauteur de ses ambitions, et met en oeuvre des moyens adaptés en matière de formations et d’accompagnement des nouveaux entrants. Des projets sont bien avancés pour ce premier semestre avec 2 contrats signés pour des ouvertures dans les prochains mois et 3 DIP (Documents d’Information Précontractuels) signés par des candidats ayant manifesté un fort intérêt pour le modèle Lorenove. Et, la première participation de l’enseigne aux Rencontres Digitales de la Franchise le 11 mars prochain, lui permettra d’intensifier les potentiels contacts. De gauche à droite Thierry Luce, Président du Groupe Lorillard et Gérard Coron-Dall’o Directeur du réseau Lorenove. De gauche à droite, Paul Moriaud, animateur réseau région Sud, Nathalie Careaux, animatrice réseau région Nord-Ile de France et Gérard Coron-Dall’o Directeur du réseau Lorenove.   UNE OFFRE DE FORMATIONS RENFORCÉE Le 2ème axe prioritaire de l’enseigne est la formation. Des formateurs internes assurent une partie des modules proposés, et Lorenove s’est adjoint l’expertise d’un institut de formation pour les autres modules. En 2020, l’enseigne a consacré d’importants moyens à ce sujet, et proposait une offre de formations déjà très complète sur des sujets variés : commerce, pose, technique, finance, etc. Miser sur les compétences, faire performer les équipes, les faire évoluer et les challenger, tels sont les mots clé du management Lorenove. Ses efforts se poursuivent donc en 2021 avec 4 nouveaux modules de formations, soit 9 modules au total, pour s’adresser à tous les types de profil rencontrés dans le réseau : – LoreVente niveau expert : cette formation commerciale spécifique à l’enseigne Lorenove se dote d’une nouvelle version pour les commerciaux plus chevronnés. – Management : destinée aux dirigeants des concessions et à leurs salariés ayant une fonction d’encadrement, elle se focalise sur le leadership et la communication managériale. – Communication verbale et non verbale : sur la base de tests et d’exercices pratiques, cette formation permet aux profils commerciaux de maîtriser les techniques de communication. – Gestion des contacts entrant et qualification : ce module, qui s’adresse aux assistants commerciaux, est proposé en distanciel. En outre, 4 modules de formation e-learning, développés en 2020 et portant sur les gammes Twinéa 2, Khelys, et Evasion, et sur le dispositif d’aide financière MaPrimeRénov, sont également disponibles. Les modules relatifs aux gammes de menuiseries proposent une formation commerciale sur les produits, la présentation des gammes, les options, les bénéfices clients, un benchmark concurrentiel, mais offrent surtout la possibilité d’une mise à niveau pour les nouveaux arrivants. En 2020, les résultats ont été très satisfaisants : plus de 70 participants ont pris part aux 5 modules de formations présentielles. En 2021, 16 sessions de formations présentielles sont d’ores et déjà planifiées, et pourront accueillir 6 à 9 personnes, selon les modules.   GARANTIR L’OPTIMISATION DU RÉSEAU, TANT SUR L’ANIMATION QUE SUR LE DÉVELOPPEMENT La philosophie du réseau Lorenove c’est aussi des méthodes partagées par tous, une intelligence collective, la transmission des bonnes pratiques. En ce sens, l’enseigne favorise l’utilisation de nouveaux outils pour optimiser la croissance des concessions existantes et le développement du réseau, en ayant intégré en juin dernier la solution de géomarketing Easy Retail. Chaque animateur de région a pris en main cet outil, et va le mettre en place auprès des concessionnaires dont il a la charge. Ils pourront ainsi analyser leur secteur commercial pour exploiter au mieux leur territoire en croisant les performances commerciales réalisées avec des informations démographiques, les revenus, le type d’habitat, le nombre de propriétaires par commune, la tranche CSP, etc. La Convention annuelle Lorenove a également été l’occasion d’élire les représentants du Comité de pilotage interne H2E « Humain Enviable et Engagé ». Composé de concessionnaires, d’un représentant des agences intégrées et du Directeur du réseau, il fait l’objet d’élections tous les 2 ans. Cette année, 3 concessionnaires déjà membres durant le précédent mandat ont été réélus, et 2 nouveaux représentants ont fait leur entrée au sein du Comité. Autre temps fort de cette convention digitale, la traditionnelle remise des Trophées de la Performance a récompensé les membres du réseau dans 6 catégories différentes : – Trophée du meilleur chiffre d’affaires concessions : Sevestre Menuiseries à Bourges (18) – Trophée du meilleur chiffre d’affaires agences intégrées : Agence de Luisant (28) – Trophée de la meilleure progression des achats Lorenove : N’Co à Dreux (28) – Trophée du dynamisme sur les réseaux sociaux : AixPert Menuiseries à Venelles (13) – Trophée du meilleur taux de transformation sur les contacts web : Le Menuisier Alpin à Gap (05) – Trophée coup de cœur : Bati Menuiseries Fermetures à Moissy Cramayel (77). La campagne promotionnelle « Un début d’année serein » qui a eu lieu entre le 16 et 30 janvier dernier, a donné le coup de d’envoi d’une année 2021 avec une forte dynamique commerciale. Le dynamisme du réseau s’illustre aussi au travers de ses adhérents. Chez Lorenove, ils ne sont pas en reste : nombreux sont ceux à entreprendre cette année la rénovation de leur point de vente, ou à le déménager dans un emplacement à plus fort potentiel. Ainsi, c’est l’ensemble du réseau qui adopte une dynamique commune et volontaire, en s’adaptant au contexte, en innovant, et en se réinventant, pour relever les prochains défis qui s’annoncent et proposer la meilleure expérience client aux particuliers qui font appel à eux.
Il y a 4 ans et 99 jours

"Où passent-elles les jeunes diplômées talentueuses?", Nicolas Dorval-Bory, architecte

Alors que la place des femmes architectes dans la profession est encore à valoriser, l'architecte Nicolas Dorval-Bory s'interroge sur les modalités d'action qui s'offrent au monde de l'architecture pour viser la parité.       On Wed, Feb 3, 2021 at 5:41 PM Nicolas Dorval-Bory wrote:   Chère Léa,   […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 99 jours

Des ormes pour replanter la Grande Allée des Tuileries

Grâce à la mobilisation et la générosité de plus de 4 500 donateurs, le musée du Louvre a rassemblé 1 million d’euros pour restaurer la Grande Allée des Tuileries. L’objectif de la campagne « Tous mécènes ! » est une nouvelle fois atteint. 92 ormes vont être plantés et 26 bancs rénovés, redonnant toute sa splendeur au joyau des jardins « à la française ». En 1665, André Le Nôtre, créateur des jardins de Louis XIV, conçoit cette perspective exceptionnelle, qui s’étend du palais des Tuileries jusqu’à la future avenue des Champs-Elysées. Or l’abattage des arbres sous la Révolution a dénaturé son dessin originel et transformé ce chemin arboré en un large espace minéral, peu propice à la promenade. Le musée du Louvre a donc conçu un ambitieux projet de rénovation de la Grande Allée, pour magnifier le grand axe historique de Paris. La replantation de deux alignements d’ormes permettra de retrouver les dispositions du jardin du 17e siècle. En apportant plus de fraîcheur et de nature, ce projet permettra d’améliorer le confort du public tout en favorisant la biodiversité. Le choix de l’orme s’est fait sur la base d’une abondante documentation historique, scientifique et paysagère. Il s’agit d’une essence présente au jardin des Tuileries depuis l’époque de Le Nôtre mais qui a presque disparu aujourd’hui. Les ormes ont en effet été décimés par une maladie, la graphiose, dans les années 1970. Depuis lors, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a mis au point une nouvelle variété résistante à la graphiose, Ulmus minor Vada ® ‘Wanoux’, qui a été choisie pour la Grande Allée.  Cet arbre est adapté au sol du jardin des Tuileries et à l’évolution des conditions climatiques. Le musée du Louvre remercie chaleureusement les 4 500 généreux donateurs, la Société des Amis du Louvre, Parfums Christian Dior, Moët Hennessy ainsi que Stéphane Marie, présentateur de l’émission « Silence, ça pousse ! » sur France 5 et ambassadeur de cette 11e campagne « Tous mécènes ! ».
Il y a 4 ans et 99 jours

Le Musée de Mossoul renaît progressivement

Six ans après l’attaque de Daech, le Musée de Mossoul renaît progressivement grâce à l’engagement des autorités irakiennes et d’un consortium international du patrimoine. Depuis 2018, les membres fondateurs de ce consortium ont stabilisé le bâtiment et la collection qu’il abritait, formé et équipé ses équipes, et contribué à préparer sa réhabilitation complète. En 2020, ils ont été rejoints par le WMF, qui va définir le programme de restauration et de réhabilitation du musée. L’objectif est de rendre le plus rapidement possible cette institution culturelle importante aux citoyens de Mossoul, et de permettre de présenter à nouveau la richesse de la culture irakienne. Première étape de la préservation de la collection, les fragments des artefacts ont été minutieusement triés, documentés, nettoyés et stockés par l’équipe du Musée de Mossoul, avec l’appui des experts du Musée du Louvre. Pour préparer la restauration de cette collection, le musée parisien, en étroite collaboration avec l’équipe du Musée de Mossoul, a livré du matériel et des produits de conservation. La Smithsonian Institution et l’équipe de Mossoul ont ensuite mis en place un laboratoire de conservation de première urgence, afin de pouvoir restaurer les objets sur place. Malgré les défis posés par la pandémie, les équipes locales ont poursuivi leur travail tout en respectant les consignes sanitaires. Ainsi, en juillet 2020, du matériel informatique a été livré au personnel du musée, en vue notamment de pouvoir suivre le programme complet d’études muséales préparé par le Musée du Louvre, et dont la première composante était dédiée à la conservation à distance. L’équipe du Louvre a en effet enregistré 18 vidéos de formation appliquée à la restauration de la pierre. Celles-ci proposent des conseils de restauration en arabe, étape par étape, illustrés par des exemples concrets, et complétés par des documents écrits et des exercices pratiques. Les futurs cours de formation du Musée du Louvre porteront sur des sujets tels que les techniques de restauration des métaux et du bois, ainsi que la gestion des collections. Ils incluront également des sessions avec des experts sur la conduite d’un projet de restauration de cette ampleur. Au second semestre 2020, la Smithsonian Institution a fourni du matériel au personnel du musée et a soutenu d’autres mesures de stabilisation du bâtiment, notamment relatives à la tombe assyrienne située à l’extérieur, ainsi que le déblaiement du sous-sol de l’aile administrative, la réparation des sanitaires ou encore le nettoyage des jardins, afin de garantir une meilleure sécurité, y compris contre les incendies. Le personnel de la Smithsonian Institution a par ailleurs dispensé des formations complémentaires de celles du Louvre. Cette formation professionnelle du personnel du musée va se poursuivre dans les mois à venir. Enfin, en 2020, le WMF a rejoint le consortium et s’est vu confier la tâche de définir le programme de restauration et de réhabilitation du bâtiment du musée et de ses abords. Une mission d’expertise a ainsi été menée sur le terrain en février 2021, qui va permettre d’ouvrir la voie à une nouvelle étape de cet effort collectif : la reconstruction et le développement du futur musée, qui devrait rouvrir au public d’ici quelques années. Photo : Musée de Mossoul ©Smithsonian Institution  
Il y a 4 ans et 99 jours

Rose-Marie Mousseaux, nouvelle Directrice du musée d’Archéologie national et domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Rose-Marie Mousseaux est nommée Directrice du musée d’archéologie nationale et domaine national de Saint-Germain-en-Laye. Elle est conservatrice en chef du patrimoine, spécialiste d’archéologie classique. Elle a successivement été responsable scientifique des collections préhistoriques, protohistoriques et antiques des réserves archéologiques de la Ville de Paris et de la crypte archéologique du Parvis Notre-Dame, puis directrice du musée Cognacq-Jay après avoir participé à la préfiguration de l’établissement public Paris Musées. Depuis 2018, Rose-Marie Mousseaux était conservatrice au sein de l’équipe du Louvre Abu Dhabi. Son expertise scientifique reconnue, son expérience internationale et ses compétences d’encadrement lui permettront de fédérer toutes les équipes et les partenaires de l’établissement autour de projets scientifiques, culturels et éducatifs qui renforceront le rayonnement du musée et son insertion dans son territoire ainsi qu’au niveau national et européen. Rose-Marie Mousseaux aura également pour mission de mener à bien les travaux en cours au sein du château et sur le domaine et de prolonger les actions entreprises pour porter le thème de l’archéologie vers le grand public mais aussi vers les professionnels et les institutions du réseau ArchéoMuse. Rose-Marie Mousseaux succède à Hilaire Multon qui a été nommé DRAC Hauts-de-France. Photo : Meule dormante et broyon – RMN Grand Palais
Il y a 4 ans et 99 jours

Valoriser le patrimoine culturel à travers la réalité augmentée : quels obstacles juridiques ?

La réalité augmentée (RA) est un outil de développement stratégique qui permet de développer certaines initiatives culturelles et éducatives, et offre nombre d’opportunités commerciales. Le droit d’auteur génère toutefois des obstacles juridiques qui peuvent compromettre la viabilité des initiatives fondées sur la RA. La RA consiste à superposer des éléments calculés par un système informatique à la réalité en temps réel. Cette technologie permet ainsi de voir, à l’aide d’un dispositif – tel qu’un smartphone – des images élaborées par un logiciel dans un contexte réel. Un exemple célèbre est le jeu des Pokemons, où les images en mouvement de ces personnages de fantaisie apparaissent aux joueurs munis d’un smartphone doué d’une application spécifique en des lieux spécifiques. Elle s’applique à différents secteurs, dont le patrimoine culturel. La RA peut jouer un rôle dans l’éducation à l’histoire et à l’art d’une communauté. Ces éléments sont fondamentaux pour mieux développer une identité, aussi bien au niveau individuel que communautaire. À travers la RA, il est possible de valoriser les sites où se trouvent des biens culturels, ainsi que les collections des musées ou des archives qui hébergent ces biens. Ainsi, une RA sur un ou plusieurs tableaux du Louvre pourrait valoriser non seulement le tableau, mais également la collection du musée. À travers des reproductions et représentations d’objets culturels, un public large peut alors accéder non seulement aux objets qui composent actuellement le patrimoine culturel, mais aussi à des informations sur l’histoire de ce bien, les techniques qui ont permis de l’élaborer, ou le contexte historique de sa création. L’expérience de visite devient ainsi plus exhaustive, interactive, enrichissante ; en un mot, plus attrayante. On peut émettre l’hypothèse que tout cela peut avoir des retombées positives sur le développement culturel, ainsi que de façon plus indirecte, sur d’autres éléments, tels que l’évolution du secteur touristique alentour, mais aussi un intérêt croissant des opérateurs du marché qui développent des solutions RA. Les exemples de RA appliquée aux biens culturels se multiplient en France et ailleurs : citons le pont d’Avignon), l’Ara Pacis Augustae à Rome), des pièces du musée d’art Islamique à Berlin), les tableaux du musée Van Gogh à Amsterdam, ainsi que quelques tableaux de la Tate à Londres, ou de la Art Gallery of Ontario à Toronto ; ou encore les dinosaures exposés au musée de Trento. À travers ces exemples, on note que les objets concernés par la RA sont plutôt anciens ; ou bien il s’agit d’objets qui présentent un intérêt scientifique, mais pas artistique. Cette précision factuelle permet de comprendre qu’il est plus simple de développer une application RA sur des objets anciens ou de caractère scientifique que sur des objets à caractère artistique et ce en raison de l’absence de droit d’auteur sur les premiers. S’agissant des biens culturels à caractère artistique, ils incorporent une œuvre de l’esprit, c’est-à-dire la forme expressive d’une idée. C’est le cas pour la sculpture, la peinture, la littérature. Ce type d’œuvre peut faire l’objet d’un droit d’auteur. Ce droit couvre les œuvres originales, c’est-à-dire découlant de l’effort intellectuel d’une personne physique ; ainsi les œuvres générées par une machine, par un logiciel, ne pourraient pas être protégées. La protection concerne les œuvres qui ne sont pas particulièrement anciennes. En France et en UE, ainsi qu’aux États-Unis, les œuvres originales sont protégeables jusqu’à soixante-dix ans après la mort de l’auteur ou du dernier auteur. Ainsi, un bien culturel artistique peut être protégé par le droit d’auteur si son créateur est décédé il y a moins de soixante-dix ans. C’est le cas, par exemple, des tableaux de Jackson Pollock. La protection offerte par le droit d’auteur permet de jouir d’un droit exclusif sur les œuvres de l’esprit, ce qui confère une position sur le marché plutôt forte à son titulaire. En effet, en principe la présence du droit exclusif empêche d’exploiter une œuvre en l’absence du consentement de son titulaire. La protection des bases de données D’autre part, les collections des instituts du patrimoine culturel, c’est-à-dire les musées, bibliothèques, archives et instituts de dépôt légal pour le matériel audiovisuel ou radiophonique peuvent être qualifiés en tant que bases de données, c’est-à-dire comme recueils de données, informations, contenus et autres matériels, organisés de façon méthodologique et systématique et au sein desquels on peut accéder aux éléments individuellement. À certaines conditions, les bases de données dans l’UE peuvent jouir d’une protection qui limite l’extraction et l’exploitation des données les composant : il s’agit du droit sui generis sur les bases de données, une forme de protection juridique supplémentaire par rapport à celle offerte – éventuellement – par le droit d’auteur. En sa présence, il sera nécessaire d’obtenir l’autorisation du titulaire du droit avant de pouvoir copier et coller des éléments de la base de données dans un autre contexte. Cette forme de protection sur les bases de données peut venir se rajouter à celle couvrant les éléments qu’une telle base de données contient. Ainsi, une collection d’archives est une base de données et les documents contenus dans la collection peuvent être des œuvres de l’esprit protégées par le droit d’auteur. À titre d’exemple, la collection du musée George Pompidou peut être qualifiée en tant que base de données et elle est protégeable par le droit d’auteur de façon globale, ainsi que par le droit sui generis sur les bases de données, tout comme les œuvres de Pollock qui y sont contenues et exposées sont protégées par le droit d’auteur. Comment faire si on veut développer une application RA autour des œuvres de Pollock, Koons et d’autres auteurs contemporains ou de l’histoire récente exposés au centre Pompidou ? Il faut alors obtenir l’autorisation d’exploitation des droits d’auteur et sui generis auprès des titulaires, tout en étant attentif au respect de la paternité et de l’intégrité des œuvres exploitées, si l’autorisation est donnée. Globalement, le droit d’auteur peut faire obstacle à des exploitations telles que les reproductions et représentations nécessaires à des applications en RA. En effet, il s’agit d’un droit exclusif, et donc en l’absence d’autorisation l’œuvre ne peut pas être exploitée. Le consentement doit être fourni par le titulaire des droits patrimoniaux, c’est-à-dire des droits qui peuvent faire l’objet d’un contrat et qui couvrent les activités de reproduction et de représentation. Or, en raison des règles d’attribution de ces droits, il n’est pas toujours facile d’identifier qui détient les prérogatives et peut donc contrôler toute reproduction ou représentation. De plus, le créateur de l’œuvre – qui parfois ne détient plus les droits patrimoniaux en raison de la possibilité de les céder pour les monétiser – a toujours le droit d’être reconnu comme « père » de l’œuvre, ainsi que le droit au respect de la forme et de l’esprit de l’œuvre : c’est ce qu’on appelle les droits moraux, qui ne peuvent pas être cédés par contrat et qui durent au-delà des soixante-dix ans après la mort de l’auteur. De même, le droit sur les bases de données étant exclusif et se cumulant à la protection sur les éléments individuels composant la base de données peut vraisemblablement constituer une limite au développement de telles initiatives. Comment procéder alors ? Exceptions au droit d’auteur Les réponses sur la viabilité d’application RA peuvent être cherchées dans certaines exceptions au droit d’auteur, c’est-à-dire dans les règles qui permettent une exploitation des œuvres de l’esprit – ainsi que des bases de données – protégées même en l’absence d’une autorisation. On songe notamment à l’exception de citation, mais également à l’exception pédagogique, ainsi qu’à celles moins mentionnées par la presse et les œuvres de divulgation, telles que les exceptions sur les œuvres orphelines, et, plus récemment, sur les œuvres hors commerce, ou sur le data mining. Les exceptions sont expressément listées par le code de propriété intellectuelle français – à l’art. 122-5 notamment – et par les textes nationaux homologues au sein de l’UE. Une lecture creusée de ces dispositions révélant que seules certaines activités de reproduction et représentation pourraient être justifiées en l’absence du consentement du titulaire des droits, cette solution ne saurait être que partielle. D’autres solutions semblent par ailleurs pouvoir découler des normes exogènes aux droits de propriété littéraires et artistiques. On songe notamment aux règles sur la réutilisation des données publiques, qui peuvent s’appliquer également aux informations gérées par les instituts du patrimoine culturel et par les administrations et établissements publics voués à la gestion du patrimoine culturel. Mais là encore, il ne s’agit que de solutions partielles, puisque les conditions pour que ces normes interviennent ne sont pas toujours remplies. Il est possible que la pratique bien intégrée par le système français des accords collectifs entre les instituts du patrimoine culturel, les administrations gérant les biens culturels et les sociétés de gestion collectives (telle que l’ADAGP par exemple) fournisse, à terme, une solution plus exhaustive et vienne soutenir le développement de la RA. Cristiana Sappa, Professeur associé en droit des affaires, IÉSEG School of Management Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original. Photo : A la Conciergerie, la réalité augmentée permet de découvrir les lieux sous un autre oeil. La Conciergerie, Paris
Il y a 4 ans et 99 jours

Le bois comme manifeste du commun, un groupe scolaire à Drancy par Jean et Aline Harari

Né en 2017, Edgar est l'acronyme de ses trois fondateurs, diplômés de l'école nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux : Stanislas Elluin, Igor Duolé et Ludovic Gillon. La pratique de l'agence EDGAR est fondée sur une culture commune autour de la notion d'habiter et de la conception des systèmes […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 99 jours

Que faut-il retenir sur les travaux de ravalement de façade?

Nous décidons de ravaler la façade de notre habitation pour diverses raisons. Le ravalement de façade se définit comme la remise en bon état des murs extérieurs d’une maison ou d’un immeuble. À ce titre, il n’a pas pour vocation de modifier l’aspect originel de ceux-ci. Malgré cela, leur réalisation doit obéir à certaines règles. Justement, nous allons partager avec vous dans cet article tout ce que vous devez retenir sur ce procédé. Pourquoi procéder au ravalement de la façade de son logement ? La façade est une pièce maitresse de l’habitation. Elle supporte l’ensemble de la toiture et met les habitants à l’abri des intempéries. Pourtant, elle est constamment exposée aux différentes agressions. Des travaux de ravalement sont donc entrepris afin de la maintenir en bon état. Ils impliquent la réparation des imperfections des murs (fissures, décollement de la peinture, joints endommagés, etc.). Parfois, les travaux sont exécutés dans un but purement esthétique. Grâce à ceux-ci, nous procurons une nouvelle jeunesse à notre bâtisse. Dans tous les cas, il est conseillé de solliciter les services d’un façadier pour avoir un résultat irréprochable. En outre, il faut savoir que le ravalement de façade est une obligation légale. Aux termes de l’article L132-1 du Code de la construction et de l’habitation, tout propriétaire d’immeuble doit réaliser des travaux une fois au moins tous les 10 ans. Cette loi vise particulièrement à préserver la sécurité d’autrui. Effectivement, une façade en mauvais état peut s’effondrer à tout moment. Par conséquent, l’omission à cette obligation est punissable d’une peine pécuniaire qui s’élève à 3 750 €. Faut-il obtenir une autorisation préalable avant de ravaler sa façade ? Généralement, aucune autorisation préalable n’est requise pour remettre à neuf une façade. Pour éviter les mauvaises surprises, il est cependant plus prudent de s’informer sur les démarches administratives à suivre. Dans la majorité des cas, une déclaration préalable des travaux devra être déposée en mairie avant le ravalement de la façade. C’est surtout le cas si votre commune est assujettie à un Plan Local d’Urbanisme (PLU). Il est essentiel de consulter ce document. Il est fréquent qu’il impose ou interdise l’utilisation de certains matériaux de construction. Par ailleurs, si votre immeuble se trouve dans un espace protégé ou s’il a été classifié parmi les monuments historiques, il faudra obtenir un permis de construire. La même règle s’applique en cas de changement significatif de l’aspect extérieur du bâtiment ou de création d’une ouverture. Comment s’opèrent les travaux de ravalement de façade ? En raison de leur complexité, ces travaux ne peuvent être pris à la légère. C’est pourquoi il est préférable de les confier à un façadier professionnel comme https://www.facadier-93.fr/  . Le recours aux services de cet artisan constitue d’ailleurs une garantie de la solidité et de la durabilité de la structure. Pour ce qui est de leur déroulement, ils sont impérativement précédés d’un diagnostic approfondi de la façade. Ceci permet de détecter ses éventuels problèmes et de définir, par conséquent, la solution à adopter pour y remédier. À l’issue de cette première intervention, le façadier procède au nettoyage de la façade. C’est ce qui va lui donner un meilleur aperçu des défauts du mur dissimulés par les souillures. Pour ce faire, il peut choisir entre différentes techniques de nettoyage. Le plus courant demeure néanmoins le nettoyage à haute pression. Une fois bien propres, il passe à la réparation des murs. On peut également appliquer un traitement spécial sur leur surface afin de lutter contre le développement des algues et des mousses. Il réalise enfin les travaux de finition. Ces derniers se matérialisent par l’habillage des murs, en l’occurrence la pose d’un bardage, l’application d’une peinture ou d’un crépi. En plus d’enjoliver la façade, ces travaux offrent une protection optimale à celle-ci.
Il y a 4 ans et 100 jours

RPBW et Brunet Saunier lauréats pour dessiner le campus Hospitalo-Universitaire Grand Paris-Nord à Saint-Ouen

Le jury a désigné, le 4 mars, à l’unanimité le projet des équipes de Renzo Piano associés à Brunet Saunier Architectes, Ingerop Conseil et Ingénierie et SLETEC pour le futur hôpital et centre universitaire à Saint-Ouen. Le concours lancé en juillet 2019 vise à créer un nouveau lieu associant soins médicaux, enseignement et centre de recherche pour l’AP-HP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris) d’ici 2028. Renzo Piano Building Workshop s’est associé à l’agence Brunet...
Il y a 4 ans et 100 jours

Enquête préliminaire visant le port Vauban d'Antibes après un signalement d'Anticor

Anticor, dans un signalement au parquet, a dénoncé la procédure de mise en concurrence de la Délégation de service public (DSP) du port d'Antibes attribuée par la ville en 2016 à la société la SAS Vauban 21 (CCI, Caisse d'Epargne, Caisse des dépôts et consignation), et les travaux d'aménagement menés par la SAS."L'enquête sur les conditions du marché est en cours à la police judiciaire", a précisé à l'AFP la procureure de Grasse Fabienne Atzori.Selon Anticor, la commercialisation de contrats d'amarrage de longue durée ou "garanties d'usage" aux propriétaires de bateaux relèverait d'un "abus de confiance" et d'un "détournement de fonds publics" car aucun nouvel anneau n'aurait été effectivement créé, explique Jean Galli, membre d'Anticor du Var.Anticor affirme également que lors de l'appel d'offres pour l'attribution de la DSP, tous les dossiers avaient établi un plan de financement excluant les sommes perçues grâce aux Garanties d'usage, sauf un, Vauban 21. Ce n'est que plus tard, en 2019, que la mairie a autorisé la vente de garanties d'usage, pointe Anticor: "C'est une atteinte aux règles de la concurrence", estime M. Galli."Nous contestons les allégations sans fondement d'Anticor et sommes sereins sur l'issue de la procédure pénale", a réagi la société exploitante auprès de l'AFP.La SAS Vauban 21, dirigée par son directeur général Jacques Lesieur, avait commencé à commercialiser ces premières garanties d'usage au "Quai des milliardaires", prévu pour 18 super-yachts mesurant jusqu'à 160 mètres.Depuis janvier, ces contrats d'amarrage de longue durée sont aussi commercialisés sur le plan d'eau principal où 442 postes pour des embarcations de plus de 13 mètres attendent preneurs à partir du 1er janvier 2022, pour des durées de 10 ou 21 ans, en remplacement de contrats d'amodiation arrivant à échéance fin 2021, a expliqué la SAS Vauban 21.En plein changement, le port a aussi entamé en février la démolition de l'International Yacht Club of Antibes, qui marque le début de travaux de modernisation engagés "pour un investissement de 135 millions d'euros", selon le port.Le port d'Antibes compte au total 1.652 places.
Il y a 4 ans et 100 jours

Destruction à Mayotte de 230 habitations dans un bidonville en application de la loi Elan

"Cette opération loi Élan à Koungou est la plus importante depuis octobre dans le sens où c'est aussi la plus difficile, et elle est emblématique, tant nous connaissons les troubles à l'ordre public qui agitent cette commune", a déclaré le préfet, Jean-François Colombet, lundi lors d'une conférence de presse.Cette opération réunit deux critères demandés par la loi Elan à savoir des "risques pour la sécurité des occupants" et aussi "pour la sécurité et ordre public", a souligné le préfet en faisant référence au fait que le bidonville a été construit sur une zone instable, alors que la la saison des pluies bat son plein à Mayotte. C'est dans ce quartier qu'une coulée de boue avait provoqué la mort d'une mère et de ses quatre enfants en janvier 2018.Selon la préfecture, 230 cases doivent être rasées entre lundi et mercredi dans ce quartier dit de la "Jamaïque", ce qui concerne un total d'environ 450 personnes. Et 184 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés en amont de l'opération, grâce à l'important dispositif de gendarmerie et de police déployé depuis une semaine: chaque jour, une centaine de gendarmes et une quarantaine de policiers du Groupe d'appui opérationnel (GAO) quadrillent la zone.Le 26 février dernier, une opération d'interpellation d'étrangers en situation irrégulière dans ce quartier informel, prévue en amont de la destruction, avait provoqué un déferlement de violences. En représailles, des bandes de jeunes s'étaient attaquées aux résidences situées à l'entrée du bidonville, brûlant les maisons et provoquant le départ de plusieurs habitants.Prévue initialement le 9 mars, dans le respect du délai d'un mois et huit jours fixé par la loi, l'opération de "la Jamaïque" a finalement eu lieu dès ce lundi, prenant de court certains habitants, occupés à déménager leurs meubles dans la boue ce lundi dès l'aube, a constaté une journaliste de l'AFP.Votée en novembre 2018, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ÉLAN) permet au représentant de l'Etat d'ordonner par arrêté aux occupants de locaux illégaux et indignes d'évacuer les lieux afin de lutter contre l'habitat insalubre.
Il y a 4 ans et 100 jours

Ken Follett reverse des droits d'auteur pour restaurer une cathédrale en France

Ken Follett, dont l'ouvrage s'était vendu à travers le monde à plus de 113.000 exemplaires, reverse l'intégralité de ses droits d'auteur à la Fondation du patrimoine (FdP), a annoncé lundi cette dernière."Ensemble, ils choisissent d'affecter ce don aux travaux de restauration et de sécurisation d'une autre cathédrale, celle de Dol-de-Bretagne", poursuit le communiqué.La Fondation "reversera prochainement une somme d'un montant de 148.000 EUR à la commune", ajoute-t-il.Ken Follett est connu notamment pour "Les Piliers de la terre" (1989), qui relate la construction d'une cathédrale gothique à Kingsbride, ville fictive dans l'Angleterre du XIIe siècle. Pour cet ouvrage, il s'était inspiré de Notre-Dame de Paris, et une des scènes d'"Une colonne de feu", troisième volet de la trilogie, se déroule d'ailleurs dans la cathédrale parisienne.Dans "Notre-Dame", il revient sur l'émotion qui l'a submergé devant la vue de la cathédrale en flammes ainsi que sur son histoire.La cathédrale Saint-Samson à Dol-de-Bretagne est très dégradée. Des travaux, pour un montant de 2,4 millions d'euros, ont été engagés en 2019 et devraient s'achever en 2024.La couverture n'est plus étanche, les balustrades en granit sont abimées, certains parements doivent être remplacés ou consolidés, quatre verrières du XIIIe siècle, les plus anciens vitraux répertoriés en Bretagne, ne sont plus protégés.
Il y a 4 ans et 100 jours

L'OPQIBI lance une nouvelle qualification en génie écologique

FORMATION. L'OPQIBI, organisme de formation des ingénieurs, vient de lancer une nouvelle qualification en "maîtrise d'oeuvre de génie écologique".
Il y a 4 ans et 100 jours

Hôpital Grand Paris-Nord de Renzo Piano : une forêt pour cacher l’architecture ?

Le 5 mars 2021, l’AP-HP a révélé via un communiqué de presse que le groupement Renzo Piano Building Workshop est lauréat du concours d’architecture du futur Campus hospitalo-universitaire Saint-Ouen Grand Paris-Nord (Seine-Saint-Denis), plus important projet de construction de l’AP-HP depuis vingt ans. Un communiqué qui ne laisse pas d’étonner. Trois images, trois perspectives dont une […] L’article Hôpital Grand Paris-Nord de Renzo Piano : une forêt pour cacher l’architecture ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 100 jours

Les 10 commandements selon frère Grégoire

Le 02 mars 2021, Emmanuel Grégoire, premier adjoint parisien à l’urbanisme, entre autres, dévoilait sans sourciller son pacte pour la construction parisienne. Un vrai petit dico de la bien-pensance à la sauce verte. Mieux que rien quand on n’a pas d’idées à soi ? Grâce à la mairie de Paris, 2021 aura donc droit à son […] L’article Les 10 commandements selon frère Grégoire est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 100 jours

Les Blobs attaquent la plage

Le Blob ne serait que le détournement par les architectes des outils informatiques utilisés par l’industrie cinématographique. Entre horreur et science-fiction, esthétique post-humanisme ? Le « Blob » est bien connu des cinéphiles de films d’horreur de série B ou des fans de l’acteur Steve McQueen. En 1958, The Blob envahit les cinémas américains et le jeune McQueen […] L’article Les Blobs attaquent la plage est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 100 jours

Pour la tour Grenfell de Londres, un revêtement fantaisiste ?

En mai 2016, la tour Grenfell à Londres avait été entièrement rénovée pour un coût d’environ 11,5 M€. Elle avait alors été dotée d’une nouvelle isolation par l’extérieur. Un an plus tard, un incendie spectaculaire lui offrait un terrible quart d’heure de célébrité en mondiovision. La ‘cladding crisis’ n’en finit plus depuis d’agiter le Royaume-Uni. […] L’article Pour la tour Grenfell de Londres, un revêtement fantaisiste ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 100 jours

Singapour bâtit des fermes solaires sur l'eau faute d'espace

Le centre financier à la taille modeste est aujourd'hui l'un des plus gros émetteurs de CO² par habitant d'Asie.Les autorités s'efforcent de diminuer l'empreinte carbone de la cité, mais c'est un défi difficile dans un pays qui n'a pas de rivières pouvant produire de l'électricité hydraulique et où le vent n'est pas assez puissant pour faire tourner des éoliennes.Le pays tropical s'est donc tourné vers l'énergie solaire. Mais avec une superficie limitée, équivalente à celle de la moitié de Los Angeles, il a dû installer des panneaux solaires offshore et sur des réservoirs d'eau."Après avoir utilisé tous les toits et les terrains disponibles, ce sont les étendues d'eau qui représentent un important potentiel", explique Jen Tan, vice-présidente senior et responsable de l'énergie solaire pour la région d'Asie du Sud-Est chez Sembcorp Industries, compagnie en charge du projet.La cité-État menacée par la montée des eaux due au changement climatique, est bien consciente de l'urgence à réduire les émissions de CO², mais les observateurs trouvent ses efforts pour l'instant timides.Le gouvernement singapourien a dévoilé un "Plan vert" le mois dernier qui prévoit de planter des arbres, de diminuer les quantités de déchets envoyés vers les décharges et de multiplier les bornes de rechargement pour les voitures électriques.Il envisage aussi de multiplier par quatre la production d'énergie solaire, jusqu'à 2% de la consommation du pays en 2025, et 3% en 2030, ce qui correspond aux besoins de 350.000 foyers par an."Nouvelle frontière"Une nouvelle ferme photovoltaïque va de la côte au détroit de Johor qui sépare l'île de Singapour de la péninsule de Malaisie.Les 13.000 panneaux arrimés au fond marin représentent une capacité de cinq mégawatts (MW) d'électricité, soit assez pour alimenter 1.400 appartements."La mer est la nouvelle frontière pour les installations solaires", souligne Shawn Tan, vice-président pour l'ingénierie de Sunseap Group, groupe singapourien qui a terminé ce projet en janvier."Nous espérons que cela va encourager plus de projets flottants en mer à Singapour et dans les pays voisins".Un projet de plus grande ampleur est en cours sur le réservoir d'eau de Tengeh. Avec 122.000 panneaux solaire, importés de Chine, le projet d'une capacité maximum de 60 mégawatts (MW) sera l'une des plus grandes fermes solaires d'Asie du Sud-Est.Il devrait produire assez d'électricité pour couvrir les besoins des installations de retraitement d'eau de Singapour. Et permettre d'éviter des émissions de CO² équivalentes à celles de quelque 7.000 voitures sur les routes.Objectifs "insuffisants"Mais même en mer, Singapour, un important centre maritime et commercial, pourrait faire face à un manque d'espace, souligne Subhod Mhaisalkar, directeur exécutif de l'Institut de recherche sur l'énergie de l'Université technologique de Nanyang. "Est-ce que qu'on doit utiliser l'océan pour la navigation ou pour déployer des capacités d'énergie solaire?", s'interroge-t-il.Et malgré sa volonté de devenir plus verte, la cité-État aura du mal à s'affranchir de sa dépendance au gaz naturel, qui fournit 95% de son électricité, et à réduire ses émissions sans nuire aux secteurs du raffinage et de la pétrochimie.Les projets de fermes solaires ne suffiront pas s'ils ne sont pas accompagnés d'un engagement plus important pour la réduction des émissions, souligne Red Constantino, directeur exécutif de l'Institut pour le climat et les villes durables, basé aux Philippines.Singapour s'est engagé à réduire par deux d'ici 2050 son niveau d'émissions de 2030 et de parvenir à l'objectif de zéro émission "aussi tôt que possible" par la suite.Ces objectifs sont en retrait par rapport à ceux d'autres économies développées, et le Climate Action Tracker, un organisme indépendant d'évaluation les a qualifié de "très insuffisants".Singapour n'apporte pas une contribution équitable aux efforts mondiaux, a estimé Red Constantino auprès de l'AFP. Et les fermes solaires ne seront "que de la poudre aux yeux" si le gouvernement n'avance pas plus vite.
Il y a 4 ans et 100 jours

Matrimoine en danger

Hier, lundi 8 mars, nous parvenait cette tribune signée de l'historien Sébastien Radouan, appelant à la ...En savoir plus Cet article Matrimoine en danger est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 100 jours

Les Français de plus en plus adeptes du Do It Yourself pour leurs travaux de rénovation

Les Français veulent se débrouiller seulsEn matière de travaux, le sondage révèle que les Français sont adeptes du Do It Yourself. En effet, 35,8% des Français indiquent effectuer leurs travaux seuls. 34,6% précisent faire appel à un artisan pour certaines tâches et effectuer le reste seul. Enfin, 20,1% confient faire uniquement appel à un artisan pour leurs travaux. 1 Français sur 2 réalisant ses travaux seul indique le faire « à chaque fois ». 39,2% le font quant à eux « parfois »."La crise du COVID-19 a fait émerger une réelle envie des Français de vouloir améliorer leur habitat, ce par leurs propres moyens. Lorsque l'on reste à travailler chez soi, on prend conscience de l'importance d'avoir une pièce en plus, on a envie d'améliorer son jardin ou encore de repeindre les murs. "Aurélien De Nunzio, co-fondateur de Permettez-moi de construireFaire des économiesD'après les résultats du sondage de Permettez-moi de construire, les Français choisissent d'effectuer leurs travaux seuls car :C'est moins cher (60%)Ils sont passionnés par la rénovation (27,6%)Ils estiment que c'est « mieux fait » (12,4%)Quels types de travaux ?Concernant la nature des travaux que les sondés réalisent eux-mêmes, la rénovation des sols et des murs arrive en première position avec 38,8%. 23,1% optent pour l'aménagement du jardin. 21,8% se lancent dans des créations d'ouvertures / maçonnerie / construction (extension de maison par exemple). 13,6% s'attaquent à l'électricité et 2,7% à la plomberie / chauffage."Les résultats de notre sondage mettent en lumière le fait que 21,3% des Français s'attaquent eux-mêmes aux travaux du gros œuvre. Cela traduit une vraie prise de confiance en leurs capacités à se débrouiller seuls, sur une tâche aussi ardue."Aurélien De NunzioComment se forment-ils ?Pour se former à la réalisation de ces travaux, 49,3% des sondés indiquent avoir appris grâce à leurs parents / amis / famille. 43,1% se sont formés grâce à des tutos sur Internet. 7,6% ont quant à eux pris des cours de bricolage.Amélioration du confort et gain d'espaceLes raisons poussant les Français à entamer des travaux sont diverses. 43% le font pour améliorer le confort de leur logement. 27,8% effectuent des rénovations pour obtenir un gain d'espace. 11,9% anticipent la valorisation immobilière de leur bien pour la revente. 10,6% veulent rendre leur logement plus beau. Enfin, 6,6% souhaitent améliorer la performance énergétique de leur bien."Seulement 6,6% des Français effectuent des travaux pour améliorer la performance énergétique de leur bien. Ce chiffre ne devrait pas tarder à grimper avec la généralisation de MaPrimeRénov' mise en place au 1er janvier 2021."Aurélien De NunzioUn budget plutôt élevéCôté budget travaux, pour 33,3% des Français il est compris entre 5.000 et 20.000€. 22,4% des Français ont plus de 50.000€ de budget. 19,9% ont entre 20.000 et 50.000€ de budget. 16,7% entre 2.000 et 5.000€. Et 9% ont moins de 2.000€ de budget.Les amis à la rescoussePour un petit coup de main au moment d'attaquer la rénovation, 60,6% des sondés demandent du renfort à un(e) ami(e). 47,9% font appel à leur conjoint(e). 7% font quant à eux appel à un(e) voisin(e).