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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Chantiers - TP

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Il y a 4 ans et 328 jours

Relance : 4 à 5 milliards d'euros seront consacrés au bâtiment

ANNONCE. Le Premier ministre a indiqué, le 15 juillet devant les députés, vouloir "mobiliser plus de 20 milliards d'euros" pour la transition écologique. La ministre déléguée au logement Emmanuelle Wargon a évoqué, quelques jours plus tôt dans les médias, quatre à cinq milliards pour le bâtiment et la rénovation énergétique.
Il y a 4 ans et 328 jours

L'Anah annonce une baisse immédiate des aides sur l'ITE pour stopper au plus vite les nombreuses fraudes

60.000 dossiers déposés et 100M€ de budget supplémentaireLancée en janvier 2020 pour financer les travaux de rénovation énergétique dans les logements, la nouvelle aide de l'État MaPrimeRénov' rencontre un véritable succès. Malgré le ralentissement induit par la crise sanitaire, plus de 60.000 dossiers ont été déposés depuis janvier auprès de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah), qui en a d’ores et déjà instruit plus de 45 000 depuis début avril. Les demandes d’aide concernent majoritairement des ménages très modestes qui souhaitent le plus souvent changer des équipements de chauffage (installation de pompes à chaleur ou de chauffage au bois notamment) ou isoler leur maison, et ainsi gagner en confort tout en réduisant leurs factures d’énergie.Afin d’accompagner cette forte dynamique de demandes, et avec le souci d’accélérer dans le même temps la reprise de l’activité du secteur du bâtiment, le Gouvernement a soutenu un amendement au projet de loi de finances rectificatif, adopté le 2 juillet dernier, augmentant de 100 M€ le budget alloué à MaPrimeRénov' pour l’année 2020. Cela permettra de soutenir environ 20.000 ménages modestes et très modestes supplémentaires dans leur démarche de travaux.Évolution des forfaits concernant les travaux d’isolation par l’extérieurParallèlement, concernant spécifiquement les devis et travaux d’isolation thermique par l'extérieur, l’Anah a observé une recrudescence de pratiques commerciales agressives et frauduleuses, ainsi qu’un début de dérive inflationniste (hausse injustifiée des devis). Aussi, pour stopper ce phénomène au plus vite et protéger les ménages, des contrôles exceptionnels ont été déclenchés.Il a également été décidé de procéder dès le 15 juillet à un ajustement des forfaits d’aide MaPrimeRénov' pour les travaux d’isolation thermique par l’extérieur. Ces forfaits seront portés à 60€/m² (resp. 75€/m²) pour les ménages modestes (resp. pour les ménages très modestes). De plus, la surface de murs isolés éligible à l’aide sera limitée à 100m², afin d’éviter les surfacturations. Les autres forfaits de MaPrimeRenov’ restent inchangés pour préserver la dynamique de travaux.Ce nouveau barème entrera en vigueur au 15 juillet. Les dossiers déposés avant cette date ne seront par conséquent pas concernés par ce changement. Compte-tenu des ajustements nécessaires des systèmes d’information, les nouveaux dossiers de demande de prime pour l'isolation thermique par l’extérieur pourront être déposés puis instruits à compter du 1er septembre prochain sur la plateforme MaPrimeRénov' (maprimerenov.gouv.fr). Dans cet intervalle (entre le 15 juillet et le 1er septembre), à titre dérogatoire, les ménages concernés par ce type de travaux pourront débuter leurs travaux avant le dépôt formel du dossier.Enfin, afin d’améliorer dès les prochains mois les pratiques commerciales et la qualité des travaux, une concertation spécifique sera conduite sur le sujet de l’isolation thermique par l'extérieur avec les acteurs de la filière.
Il y a 4 ans et 328 jours

Le gouvernement prévoit d'affecter entre 4 et 5 milliards d'euros pour la relance du bâtiment

"On sera autour de 4 à 5 milliards rien que pour le bâtiment et la rénovation", a indiqué Mme Wargon au micro d'Europe1/Les Echos/Cnews, soulignant que des discussions sur ces enveloppes étaient en cours "avec Bercy". Elle a rappelé que le secteur représentait "10% du produit intérieur brut français"."Il n'y a pas de contradiction entre l'écologie et l'économie", a souligné Mme Wargon, précisant que beaucoup d'investissements seraient consacrés aux bâtiments publics tels que "des universités, des écoles, des hôpitaux" mais aussi "du soutien aux ménages", dont les modalités restent à définir."Quand on rénove massivement les bâtiments publics (...), quand on aide les particuliers à faire des travaux chez eux, on soutient un secteur économique et on avance vers une économie plus verte", a-t-elle ajouté.Le président Emmanuel Macron a annoncé fin juin que 15 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans seraient injectés pour la conversion écologique dans le plan de relance qu'il doit présenter le 14 juillet.Le plan de relance post-Covid doit être ciblé sur la transformation écologique et la préservation des emplois, a demandé jeudi le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans son rapport annuel.
Il y a 4 ans et 328 jours

LafargeHolcim France fête les 20 ans d’Agilia

Le béton Agilia Architectural blanc “tuffeau” choisi pour la réalisation du programme Nant’Ile. [©Willy Berré] Depuis son lancement en 2000, la gamme de bétons auto-plaçants Agilia de LafargeHolcim rencontre un franc succès auprès des professionnels du bâtiment. Ses caractéristiques techniques lui permettent de s’adapter à tous les types d’ouvrages. Qu’ils soient complexes, techniques, à forte valeur ajoutée ou esthétiques. Ou encore qu’il s’agisse de façades architectoniques.  Quelque 10 Mm3 ont été coulés en 20 ans d’existence. La technologie fluide d’Agilia rend inutiles certaines étapes physiques pénibles ou bruyantes nécessaires avec les bétons classiques. A l’image de la vibration. Sa rhéologie confère à l’Agilia une mise en œuvre facile, rapide et sécurisée pour tous les projets architecturaux. Des conditions qui permettent la distanciation sociale sur les chantiers en cette période de déconfinement. En effet, seulement deux compagnons sont nécessaires pour assurer le coulage.
Il y a 4 ans et 328 jours

Gare du Nord: feu vert du préfet de région à la rénovation

Le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot a donné son feu vert au volet commercial du projet controversé de rénovation et de transformation de la Gare du Nord à Paris, a indiqué la préfecture.
Il y a 4 ans et 328 jours

Grand Paris Express et Jeux Olympiques : le planning ne sera pas tenu

La crise liée au Covid-19 engendre des retards prévisionnels de 3 à 8 mois pour les lignes déjà en travaux et celles qui doivent desservir les sites des JPO, indique la Société du Grand Paris.
Il y a 4 ans et 328 jours

“Construction Moderne” en version numérique

Trois newsletters seront envoyées chaque mois. [©DR] La revue “Construction Moderne” de Cimbéton donne à voir autrement des projets d’architectes ou des chantiers d’envergure de bâtiments ou de génie civil, où le béton est roi. Jusqu’à présent, il y avait 4 numéros papier par an. Mais « face aux évolutions des habitudes de lectorat et pour préserver les usages de notre communauté de lecteurs fidèles, notre rédaction a fait le choix de digitaliser “Construction Moderne”. Tout en instaurant la publication papier annuelle d’une sélection d’articles », indique François Redron, directeur général de Cimbéton. C’est ainsi que 3 newsletters seront envoyées chaque mois. La première vient d’être reçue. « Le dernier “Construction Moderne” n° 162 classique sortira le 5 septembre prochain. Entre temps, les newsletters permettront d’accéder à une information complète sur les réalisations architecturales et sur les projets d’ouvrage d’art. Le futur numéro annuel les regroupera », conclut Patrick Guiraud, directeur travaux publics à Cimbéton.
Il y a 4 ans et 328 jours

Eclisse France dévoile Eclisse 40, l'huisserie invisible et architecturale

A nouveau, ECLISSE montre sa capacité d'innovation en développant une porte au design inédit, mélange d'invisible et d'architecture. L'oeil des professionnels vient d'ailleurs de récompenser l'huisserie ECLISSE 40 dans la catégorie « Product Design » du Prix international RedDot 2020.ECLISSE 40, l'huisserie sous un autre angleFrancesco Valentini et Lorenzo Ponzelli, deux designers italiens, ont imaginé transformer pour la première fois l'élément invisible et structurel des huisseries ECLISSE en élément décoratif et design. « Tout a commencé avec le sentiment qu'il manquait quelque chose dans le monde de la porte. Quelque chose qui ferait évoluer le concept de la porte d'intérieur : faire de l'invisible, une visibilité subtile sans négliger la fonctionnalité et la praticité. L'inspiration émane de l'observation du passé : l'ébrasement de la fenêtre pour diffuser de la lumière. »ECLISSE 40 est née de cette idée, le cadre métallique en aluminium s'incline à 40°, créant un sentiment de profondeur sans précédent et sans équivoque. Pour la première fois, l'huisserie est apparente. Elle émerge du mur avec finesse et subtilité. Le cadre n'est plus seulement un élément technique et fonctionnel, mais un matériau de finition à part entière. Ainsi d'un côté, les lignes géométriques donnent de la profondeur. De l'autre, la porte affleurante se fait discrète et élégante. L'inclinaison particulière de la structure définit le volume du seuil, ce qui donne à la porte une présence unique et une force expressive.Avec cette innovation, ECLISSE crée une nouvelle façon d'imaginer la porte d'intérieur, tout en conservant l'aspect d'une porte à fleur de mur.Une collection inédite et révolutionnaire« Il y a six ans la collection Syntesis® était déjà avant-gardiste dans le domaine de la porte à galandage et de la porte battante. De nouveau, avec l'huisserie ECLISSE 40, ECLISSE révolutionne la conception des portes invisibles. La mise en avant du cadre en aluminium est une approche encore inexistante sur le marché français. ECLISSE 40 reflète le design italien et l'exigence française à tous points de vue et fait bouger les lignes de la porte d'intérieur. »- Olivier Guilliec, Directeur commercial d'ECLISSE FranceLes particularités d'ECLISSE 40 ? L'inclinaison de 40° crée un sentiment de profondeur. L'aluminium, résistant et élégant, permet un jeu de lumière et une apparence originale. L'huisserie visible et raffinée laisse son empreinte dans la pièce, tout en s'adaptant à son environnement : d'un côté la porte affleurante se fait élégante et discrète, de l'autre la profondeur invite à passer. ECLISSE 40 s'associe parfaitement avec la collection Syntesis®.Les caractéristiques d'ECLISSE 40Ouverture dans les 2 sens : porte à tirer ou à pousserLargeur de porte : 716 à 1 016 mmHauteur de porte standard : 2 040 mm (Hauteur sur-mesure possible : de 1 650 à 2 700 mm)Panneau de porte : 45 mmFinition de l'huisserie : brut avec primaire, bronze clair, bronze foncé ou bronze graphitePack complet : huisserie, panneau de porte (pré-peint, laqué blanc ou noir) et quincaillerie (hors poignée)Poignée 40+Uno : disponible avec ou sans serrure, également créée par les designers italiensCommercialisation : septembre 2020
Il y a 4 ans et 328 jours

Du bois Kebony complète un luxueux éco-hôtel sur la côte de Cornouailles

De l'installation d'un Centre Énergétique sur place, qui alimente l'hôtel, le spa et les différents types de chambres, au revêtement de l'ensemble de l'hôtel en bois Kebony, l'un des leaders mondiaux des bois modifiés durables, le propriétaire de cet hôtel avant-gardiste s'assure que l'engagement en faveur d'un mode de vie écologique transparaisse dans tous les aspects de ce centre de vacances côtier.Le domaine familial, situé à St Ives, un lieu de villégiature très prisé, assure également l'entretien de sa plage, de la vie marine, et des vastes environs naturels plus sauvages, avec une promenade faite uniquement de plastique recyclé provenant des océans, une véritable première mondiale. Le Centre Énergétique fournit l'énergie de l'ensemble du site, tout en exploitant la chaleur créée par la production d'électricité pour chauffer une réserve constante d'eau chaude qui circule sur le site et dans les piscines, permettant d'économiser environ 70 tonnes de carbone par an.Les architectes, The Bazeley Partnership, ont pris soin de sélectionner des matériaux de construction innovants qui contribueraient positivement à l'empreinte écologique de l'hôtel. Ça a d'ailleurs été un facteur important dans le récent succès de l'hôtel aux AA Hospitality Awards 2019, lors desquels le projet a remporté le prix de « Meilleur Éco-Hôtel ». Le bois Kebony a été choisi pour le revêtement de l'ensemble de l'hôtel, en partie en raison de sa réputation mondiale en tant que leader de la production de bois durable, mais également pour son esthétique unique qui voit le bois se patiner délicatement et se fondre dans la beauté unique des environs.Développée en Norvège, la technologie révolutionnaire Kebony est un procédé respectueux de l'environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l'alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées. Ce processus n'améliore pas seulement significativement les propriétés physiques du bois, mais contribue également à l'apparence unique de celui-ci grâce à sa patine gris argent qui se développe au fil du temps.Le propriétaire du Carbis Bay Hotel, Stephen Baker, a commenté : « Nous sommes extrêmement fiers de cet hôtel et de son interaction avec le paysage environnant, qui a toujours été au centre de notre vision pour Carbis Bay. Nos installations écologiques sont de première qualité, et l'utilisation de matériaux durables tels que le bois Kebony témoignent de notre dévouement et de notre engagement envers l'environnement, maintenant et pour les années à venir. »Le Directeur International des Ventes Kebony, Adrian Pye, a ajouté : « L'hôtel Carbis Bay est un projet vraiment spécial, pionnier dans le domaine des hôtels de luxe au Royaume-Uni. Nous sommes incroyablement fiers d'avoir contribué à la construction de cet hôtel, qui établit un nouveau précédent pour les développements commerciaux respectueux de l'environnement. »* Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d'améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l'environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 4 ans et 328 jours

Lyon-Turin : le lot des puits d'Avrieux attribué

ATTRIBUTION. Telt, le maître d'ouvrage du Lyon-Turin, a fait connaître ce 10 juillet, le groupement désigné pour le lot 5A, la réalisation des travaux préparatoires des puits d'Avrieux pour la liaison Lyon-Turin.
Il y a 4 ans et 328 jours

Fraudes à l'ITE : coup de rabot sur les aides, avec effet immédiat

MALFAÇONS. Du fait de l'augmentation significative des cas de malfaçons lourdes sur l'isolation thermique par l'extérieur, l'Agence nationale de l'habitat (Anah) vient de décider de diminuer les aides de MaPrimeRénov pour ce type d'opérations, à effet immédiat au 15 juillet.
Il y a 4 ans et 328 jours

Devant certaines malfaçons, il faut parfois prouver une faute de l'entreprise

Certains défauts, jugés peu graves, ne sont pas couverts par cette assurance automatique mais ne sont indemnisés que s'ils sont la conséquence d'une faute prouvée de l'entrepreneur.En l'espèce, après la construction d'une extension de bâtiment, le propriétaire avait constaté des fuites dans la toiture. Selon lui, il s'agissait d'un défaut de l'ouvrage, le rendant impropre à l'usage, et donc couvert par l'assureur de l'entrepreneur au titre de la garantie obligatoire de dix ans.Il s'agit d'un "dommage intermédiaire", a rectifié la Cour. Un dommage intermédiaire est une malfaçon qui n'est pas jugée suffisamment grave pour déclencher la garantie décennale car elle ne rend pas l'ouvrage impropre à sa destination, n'affectant pas sa solidité. C'est un dommage qui n'est pas non plus couvert par la garantie de "parfait achèvement" puisqu'il n'était pas visible à la réception des travaux, ni par la garantie de "bon fonctionnement", puisque celle-ci, due par l'entrepreneur durant deux ans, ne concerne que les objets astreints à des mouvements.En l'espèce, les fuites n'ont pas été jugées comme rendant le bâtiment impropre à l'usage et ont donc été classées comme "dommage intermédiaire". Le propriétaire qui se plaignait devait alors apporter la preuve que l'entrepreneur avait commis une faute, comme le non-respect d'une norme, par exemple. Pour ce propriétaire des lieux, il n'était dès lors plus certain que ce dommage, qui n'entre pas dans l'assurance obligatoire de l'entrepreneur, soit couvert par une assurance, durant les dix ans au cours desquels il peut être invoqué.(Cass. Civ 3, 16.1.2020, Y 18-22.748).
Il y a 4 ans et 328 jours

Crise du Covid-19 : une baisse moyenne de 36 % sur le secteur du patrimoine

Selon une étude publiée par le Ministère de la culture, l’impact de la crise du Covid-19 se traduira par une baisse moyenne de chiffre d’affaires de 36 % en 2020 par rapport à 2019 sur le secteur du patrimoine, de -25 % sur le secteur de la restauration  et – 28 % sur l’architecture. Le Gouvernement a mobilisé plus de 5 Md€ depuis le mois de mars afin de faire face à l’impact de la crise sur les secteurs de la culture et des médias. Outre 331 M€ mobilisés en faveur du secteur de l’architecture au titre des dispositifs transversaux de soutien, et 131 M€ en faveur des patrimoines, ainsi que de l’extension du bénéfice de ces dispositifs aux guides conférenciers, le secteur des patrimoines bénéficiera de la mobilisation de 15 M€ de dégel en faveur de l’édition 2020 du Loto du Patrimoine, ainsi que de l’élargissement du champ du label de la Fondation du Patrimoine pour les communes jusqu’à 20 000 habitants pour un coût de 6 M€. Les grands opérateurs nationaux du patrimoine seront également soutenus à hauteur de 42 M€ afin de faire face à l’effondrement de leurs recettes tirées de la fréquentation touristique, notamment internationale, dont 33 M€ inscrits en PLFR3 et 9 M€ par dégel de la réserve du programme 175 « Patrimoines ». Graphique : Évolution mensuelle du chiffre d’affaires de la restauration du patrimoine attendue pour l’année 2020 par rapport à 2019, tenant compte des effets de la crise du covid-19. Sources : INSEE, MCC, DGP, Entretiens, Questionnaire
Il y a 4 ans et 329 jours

Un Palazzo de bois et d'acier

Dans le nouveau quartier Nice Méridia, l'immeuble Palazzo, de performance E3C2, conjugue exosquelette acier et structure bois de dix niveaux. Une mixité novatrice, et complexe, qu'il a fallu prendre en compte dans la conduite du chantier.
Il y a 4 ans et 329 jours

Pourquoi entreprendre des travaux de ravalement de façade?

Le style de votre maison repose sur l’aspect de sa façade. C’est la raison pour laquelle il est primordial de la soigner. La façade occupe aussi un rôle essentiel sur le plan énergétique. Multiples sont les bonnes raisons d’entreprendre des travaux de ravalement de façade. D’ailleurs, ils apportent de nombreux avantages tant à la maison qu’à son propriétaire. Cet article vous informe à ce sujet. Rehausser la valeur de votre bien immobilier La réfection de la façade apportera une plus-value à votre bien immobilier, surtout si vous souhaitez vendre votre maison. Une habitation avec des murs tout neufs attire les acquéreurs. Il s’agit donc d’un investissement très profitable. Seulement, tâchez de bien choisir les matériaux pour décorer votre façade. Préférez ceux qui sont capables de faire face aux intempéries. Optimiser la performance énergétique Une fois endommagés, les murs provoquent d’énormes pertes d’énergie. Les travaux de ravalement de façade qui consistent à rétablir l’état de vos murs contribuent donc à la limitation de ces déperditions de chaleur. D’ailleurs, durant la réfection de la façade, vous pouvez demander à votre ravaleur de mettre en place un isolant pour optimiser la performance énergétique de votre maison. Ainsi, vos factures baisseront, car une bonne isolation réduit l’utilisation des chauffages. Éviter les dépenses supplémentaires Le ravalement de votre façade permet d’éviter les dépenses supplémentaires qui peuvent être onéreuses. Faisant partie des actions d’entretien, il contribue à la maximisation de la longévité de la structure. Il préserve également les murs des différents dommages, à condition d’être bien fait. Ainsi, il est important de faire appel aux services d’un ravaleur professionnel. Il saura matérialiser tous vos désirs. Lorsque vous refaites votre façade extérieure, choisissez des matériaux compacts, capables de résister aux variations climatiques. Baisser le taux d’humidité de votre habitation La façade rencontre souvent des problèmes d’humidité. Ceux-ci sont causés par la présence de l’eau dans le sol. Or, l’humidité provoque la dégradation des murs, son ramollissement, et l’apparition de mousses. Si elle n’est pas traitée à temps, votre mur risque de s’effondrer. Cependant, il est crucial de la détecter à temps afin d’intervenir au plus vite. Le recours à un ravaleur s’avère alors incontournable. Il vous proposera la solution adaptée pour remettre votre façade en bon état. D’ailleurs, les murs concernés par l’humidité doivent faire l’objet d’un traitement particulier. Embellir l’extérieur de la  maison Le ravalement de façade permet d’obtenir des murs extérieurs élégants. Afin d’y parvenir, il est vivement conseillé de changer les fenêtres et de peindre les portes. Vous pouvez également installer un revêtement qui donne illusion à des pierres naturelles en vous servant du stonepanel ou d’autres matières innovantes. Refaire la façade est un excellent moyen pour remettre à neuf l’état de vos mus extérieurs. En plus d’améliorer leur performance, le ravalement de façade contribue à l’amélioration de l’apparence de votre extérieur. Étant la partie la plus visible de votre bâtiment, la façade mérite d’être soignée. La personnalisation est envisageable. Pour ce faire, vous pouvez accéder à un large choix de matériaux, une palette de couleurs ainsi qu’une panoplie de formes. Toutefois, renseignez-vous sur les règles d’urbanisme de votre région afin de connaître les restrictions. L’idéal serait de demander directement auprès de votre ravaleur. Une façade originale permet de mettre votre maison en avant parmi les plusieurs autres bâtiments de votre quartier. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur les travaux de ravalement de façade, veuillez-vous rendre sur ce blog https://www.blog-ravalement-peinture.fr/.
Il y a 4 ans et 329 jours

A Beg Meil, un village vacances à l'architecture bulles aux airs des Barbapapas

Arrivé de la région bordelaise, Léo, 14 ans, a l'impression d'avoir la berlue. "C'est trop classe ici, ça fait penser un peu à l'Antarctique avec des igloos. Mais aussi à des maisons d'extraterrestres, de monstres, tout est rond, je n'avais jamais vu ça !", lance-t-il, interrompant une partie de pétanque avec ses grands-parents.Dans les années 1960, Pierre Lainé, fondateur de l'association "Renouveau", souhaite développer le "tourisme social", loin des grands ensembles architecturaux balnéaires qui se construisent afin de satisfaire au tourisme de masse. Pour créer des lieux "à hauteur d'hommes", il opte pour l'architecture bulles avec d'innombrables références au monde marin et sous-marin, Bretagne oblige.Les deux architectes, Henri Mouette (1927-1995) et Pierre Székely (1923-2001) ont recours à la technique du béton projeté, utilisant un canon à air pneumatique, à même de permettre de créer ces formes excentriques. Mais, dans le Finistère des années 1960, ce type de construction détonne..."Les gens du coin ne comprenaient pas le concept, en plus, avec le nom del'association, Renouveau...Pour eux, c'était une secte qui était là, avec les vacanciers qui embrassent les arbres", explique la directrice Amélie Gelot.Lucienne Moisan, 62 ans, guide nature, accompagnait à la fin des années 1970 des retraités arrivés en gare de Quimper et "qui étaient complétement ébahis par cette structure et qui se demandaient ce que c'était".Autour de la forme ronde, tout est pensé et conçu pour favoriser les échanges et le dialogue sur le site, situé à 400 m d'une immense plage de sable fin, surnommée parfois la caraïbe bretonne, en bordure d'un polder et éloigné des habitations.Ainsi, dans l'immense réfectoire hémisphérique, les tables en forme d'escargot étaient impaires pour forcer les couples ou les familles de quatre à se retrouver avec d'autres personnes.Dans les maisonnettes, un panneau en forme de BD était accroché dans l'entrée. Pour connaître la suite de l'histoire, on était "obligé de frapper chez les voisins" pour "favoriser encore une fois la rencontre", explique Mme Gelot."pas démodé"En 2014, "Villages clubs du soleil" absorbent Renouveau vacances et acquiert le club. Après quelques hésitations, le groupe marseillais décide de lancer une importante rénovation de plus de trois millions d'euros. A l'issue de neuf mois de travaux, le site, labellisé patrimoine du XXe siècle, rouvre en juin 2018. Au milieu des hortensias et des agapanthes, les vacanciers se promènent à côté d'une salle de spectacles en forme de baleine alors que de jeunes adolescents s'amusent dans un club en forme de diabolo."Avec toutes ces formes et ces couleurs, les enfants sont à l'aise ici. Ca donne un lieu enfantin", note Julien Brutinel, directeur adjoint, soulignant que les plus nombreux à venir sont les Parisiens et les Normands, ainsi que des Belges et des "sudistes".Entre le village de 1968 et celui de 2020, on peut mesurer l'évolution de la société: toutes les chambres sont désormais équipées d'une télévision, tandis qu'une piscine (ronde évidemment) a été construite. Le centre pouvait accueillir un millier de touristes et dorénavant la capacité maximale est de 450 personnes. A l'origine les chambres, éclairées par un immense hublot, pouvaient accueillir cinq lits dans 20 m2 (!), contre un lit double et un lit d'appoint aujourd'hui.Le site, qui jouxte le célèbre sentier côtier breton GR 34, continue de fasciner les visiteurs, avec ses angles droits proscrits."Même si on avait vu sur internet on ne s'attendait pas à tout ça, toutes ces bulles, c'est assez particulier mais ça se marie bien dans l'environnement. Je ne trouve pas ça démodé", lance Michel Soulié, 78 ans.
Il y a 4 ans et 329 jours

La startup MeilleureCopro et Cerqual Qualitel Certification lancent la 1ère calculette de charges de copropriété pour les logements neufs

Cet outil unique, pensé en étroite collaboration avec des promoteurs et plus d'une trentaine de prestataires de services (courtiers en assurance d'immeubles, fournisseurs d'énergie, ascensoristes, sociétés de nettoyage et d'entretien des espaces verts, etc.), est désormais accessible pour les promoteurs dans le cadre de la certification NF Habitat, pour les opérations situées en Ile-de-France, dans un premier temps.Une action concrète pour informer les promoteurs et leurs clients sur le coût de fonctionnement de la future résidence"Jusqu'à présent, les promoteurs n'avaient pas de moyen de connaître les charges futures, sauf à demander à un syndic partenaire qu'il réalise ce type d'estimation sur la base d'abaques ou de l'analyse de résidences similaires de proximité. L'estimation ainsi construite est extrêmement variable d'un programme à l'autre, en fonction des hypothèses prises par les syndics sur la qualité des prestations de service et sur les postes à y intégrer", explique Edouard-Jean Clouet, Président et cofondateur de MEILLEURECOPRO. De nombreux acquéreurs de logements neufs se sont trouvés en difficulté pour pouvoir faire face aux échéances de charges, car les estimations de charges ne prennent pas toujours en considération les spécificités de l'opération, telles que le tarif de l'eau de la ville, le coût du chauffage urbain de référence, des contrats de maintenance obligatoires comme celui de la toiture, etc.La calculette développée par les équipes de CERQUAL et de MEILLEURECOPRO pour la certification NF HABITAT apporte les innovations suivantes :des coûts basés sur des tarifs réels de prestataires : L'outil consulte la base des milliers de tarifs de prestataires négociés par MEILLEURECOPRO dans le cadre de son activité de courtier de services aux copropriétés.une constance dans les estimations de charges, d'un programme à l'autre : Les algorithmes de calcul sont adaptés à tout type d'opération, de petite comme de grande taille.un budget complet, reposant sur des niveaux de services très qualitatifs : L'évaluation prend en considération tous les postes constitutifs du futur budget de copropriété - eau, énergie, honoraires syndic, frais d'entretien et de maintenance, etc.-, et considère des prestations à même de répondre à l'exigence des futurs occupants : nettoyage pluri hebdomadaire des parties communes, compteurs en télérelève, dépannage des équipements 6 à 7J/7, assurance de charges impayées, protection des parties communes à la livraison, etc.Cet outil permet ainsi de conforter les promoteurs dans leur compréhension des charges à venir, et de rassurer les acquéreurs et leurs banques sur les charges futures auxquelles ils devront faire face.Selon Antoine Desbarrières, Président de CERQUAL Qualitel Certification, "cette calculette, qui répond à une demande de nos clients promoteurs et de leurs acquéreurs, nous permet d'objectiver le respect des exigences de la certification NF Habitat sur la maîtrise des charges de copropriétés neuves. C'est un préalable efficace pour sensibiliser le futur copropriétaire sur le sujet."Un outil reposant sur l'harmonisation des process de « pricing » des prestataires "Afin de créer un outil résolument innovant par son automatisation et par la fiabilité de ses estimations, nous avons très vite pris la voie de générer des chiffres reposant sur des tarifs réels de prestataires", précise Edouard-Jean Clouet."Pour se faire, nous avons conduit plusieurs dizaines d'ateliers de travail avec des prestataires pour comprendre leur façon de coter une prestation de service. Cet exercice, relativement simple sur des prestations d'assurance ou de fourniture d'énergie, s'avère nettement plus subtil dès que les prestations touchent l'intervention d'équipes sur la résidence. Chaque prestataire ayant une manière de coter différente, il a fallu définir avec eux le plus grand dénominateur commun pour écrire nos algorithmes, puis affiner l'exercice en introduisant des spécificités liées aux opérations ou aux prestataires" détaille François Massot, Directeur innovation et cofondateur chez MEILLEURECOPRO.Comment la calculatrice de charges de copropriété fonctionne-t-elle ? Dans les faits, le promoteur immobilier a la possibilité de se connecter via le portail client de CERQUAL Qualitel Certification à QUALICHARGES qui est une plateforme dédiée développée par MEILLEURECOPRO. Il suffit ensuite de renseigner des données d'opérations relatives au programme neuf, en se référant au permis de construire et à l'étude thermique.Dès le questionnaire complété, les données sont traitées par un algorithme qui interroge parallèlement les tarifs des prestataires et d'organismes institutionnels à disposition.Le budget généré est restitué au promoteur sous la forme d'une fiche programme, précisant le montant de charge au m²/an, ainsi que le détail des dépenses par poste de charges. Ce budget repose à ce stade sur une hypothèse de niveaux de services élevés. Ce niveau sera naturellement affiné et optimisé par les copropriétaires lors de leur première assemblée générale en fonction du choix qu'ils feront sur leurs prestataires de services.
Il y a 4 ans et 329 jours

Les différents outils d’un couvreur

Le mot couvreur désigne le professionnel qui travaille dans le domaine des travaux relatifs à la toiture. Grâce à sa maîtrise du domaine, cet artisan du bâtiment est apte à travailler n’importe quel type de toit. Afin de réussir ses tâches, il doit être bien équipé. Quels outils doit-il disposer ? Cet article vous informe. Quels sont les outils de travail d’un couvreur ? Pour tous les types de travaux qui lui seront confiés, un couvreur professionnel comme https://www.charpentier-couvreur-37.fr/ se sert des outils de base qui l’accompagnent partout. D’abord, le marteau de charpentier est son meilleur allié. Ce matériel dispose d’un arrache-clou ainsi que d’une porte-clou magnétique. Ensuite, il possède un tire-clou équipé de lames interchangeables. Puis, l’enclume du couvreur est un de ses outils spécifiques, permettant de façonner les ardoises pour qu’elles soient droites ou courbées. Ce professionnel utilise également une équerre et une fausse équerre. Ces deux outils sont indispensables dans les traçages géométriques. À cette liste s’ajoute le cordeau qui lui est utile pour le traçage d’une ligne pour parfaire la pose des crochets de gouttière. En outre, l’artisan emploie une guillotine pour sectionner certains matériaux assez compacts. Cette liste n’est pas exhaustive. Beaucoup d’autres matériels peuvent s’y joindre, en fonction de la prestation que l’expert sera amené à réaliser. Quels sont les équipements de sécurité qu’un couvreur doit disposer ? Pour sa sécurité, le couvreur est obligé de se munir des équipements spécifiques. D’abord, il doit porter des EPI : chaussures, gants, casques, harnais de sécurité, etc. Ensuite, l’usage d’un échafaudage de couvreur, d’une échelle de toit ainsi que d’un stabilisateur d’échelle est incontournable. Également appelé console de couvreur, l’échafaudage de couvreur est un support facilitant l’accès au toit. Il ne demande pas d’équilibre. Cet équipement se décline en deux types en fonction de son système d’installation. On distingue l’échafaudage sur pied et l’échafaudage en suspension. Quant à l’échelle de toit, tout est dans le nom. C’est une échelle faite de bois ou d’aluminium qui est placée au-dessus du toit. Elle est surtout utile pour les toitures en pente. Elle permet à l’intervenant de travail aisément. Et enfin, le stabilisateur d’échelle est un dispositif servant à fixer l’échelle.  Le but est de  favoriser l’équilibre malgré le terrain accidenté sur lequel l’échelle est posée. Les outillages selon le type toit Pour la toiture en bois, les bardeaux sont inévitables. Afin d’en fabriquer, le couvreur aura besoin d’une scie ou bien d’une tronçonneuse, d’un départoir ainsi que d’un maillet. En ce qui concerne la couverture en ardoise, il vous faudra trois éléments. D’abord, une pince à ardoise est nécessaire pour sectionner les ardoises sans les endommager. Puis, une poinçonneuse est aussi essentielle au marquage et à la perforation du matériau. Et enfin, n’oubliez pas l’enclume de couvreur pour assurer la taille des ardoises. Quant à la toiture en zinc, les outils sont assez nombreux comparé aux matériaux précédents. La liste comprend une plieuse à zinc, une griffe à zinc, une tenaille à tuile, et une pince à sertir. Chacun de ces équipements joue un rôle clé dans l’intervention. La griffe à zinc permet de marquer le toit tandis que la plieuse consiste à plier. La pince à sertir est surtout réservée aux travaux se rapportant à la gouttière. La manipulation de chacun de ces matériels requiert un savoir-faire pointu et une habileté développée. C’est pourquoi le recours à un couvreur professionnel est avantageux.
Il y a 4 ans et 329 jours

Un nouveau guide pour la démarche HQE Aménagement

Ouvrage de référence, édité en 2010 par l'Alliance HQE-GBC, pour aider à la gestion des projets d'aménagements durables, le guide de la démarche HQE Aménagement fait peau neuve. Si les fondamentaux du management de projet demeurent, cette nouvelle version prend en compte à la fois les quatre engagements du Bâtiment Durable pour tous (qualité de vie, respect de l'environnement, performance économique, management responsable) et les nouveaux enjeux auxquels souhaitent répondre les aménageurs : économie circulaire, agriculture urbaine, résilience, numérique...Asseoir les fondamentauxFruit d'une nouvelle collaboration entre les différents partenaires[1] à l'origine du premier guide HQE Aménagement, l'édition réactualisée réaffirme les fondamentaux sur lesquels s'appuie la démarche : une approche structurante et opérationnelle reposant sur des exigences de qualité dont le couple "aménageur + collectivité" est au cœur.Méthode générique pouvant s'adapter à tous types d'opérations d'aménagement et être portée par tous types d'acteurs, publics ou privés, la démarche HQE Aménagement est "une démarche de gestion de projets" et en aucun cas un cadre rigide.Elle propose un langage commun, une structure de conduite d'opérations et une évaluation permanente, de la phase de lancement à celle du bilan. L'enjeu étant de parvenir à concilier tous les impératifs du développement durable.Elle est composée de deux éléments indissociables :Un système de management de l'opération (SMO) qui prévoit notamment l'organisation du pilotage, de la participation et de l'évaluation tout au long du projet ;Une approche thématique pour analyser le site et définir les objectifs du projet d'aménagement durable.Philippe VAN DE MAELE, Président de l'Alliance HQE-GBC souligne : « Dans le secteur de la construction et de l'aménagement, la performance n'est pas un hasard et les solutions sont multiples. C'est pourquoi, le management de projet est clé ! La démarche HQE Aménagement répond à cet objectif. Il s'agit d'un outil pratique qui aide les collectivités et aménageurs à définir des projets d'aménagement durable. Le management de projet permet une réelle approche contextuelle quels que soient l'opération, son périmètre, sa taille ou sa procédure, favorisant ainsi la prise en compte de ses spécificités pour un développement durable. »Intégrer les nouveaux enjeuxCette nouvelle édition du guide, paru en 2010, met en avant l'évolution du cadre thématique de la démarche HQE Aménagement pour l'harmoniser avec celui du bâtiment durable pour tous, conçu en 2015.Afin de dessiner un projet cohérent dans sa globalité, cette nouvelle approche multicritères se structure autour de 4 grands engagements (qualité de vie, respect de l'environnement, performance économique et management responsable), porteurs de 19 nouvelles thématiques. Elles permettent notamment de prendre en compte les préoccupations croissantes des aménageurs telles l'économie circulaire, la résilience, l'agriculture urbaine ou le numérique.Cette adaptation vise à aider les acteurs à coordonner et mutualiser leurs interventions aux différentes échelles d'action, du bâtiment au territoire en passant par les infrastructures et l'aménagement opérationnel. Une synergie nécessaire pour favoriser les transitions, écologique, sociétale et numérique du cadre de vie du bâti.La version renouvelée du guide HQE Aménagement et de son approche thématique a été coordonnée avec l'évolution et l'harmonisation des certifications HQE Aménagement™ et HQE Infrastructures™ portées par Certivéa pour mieux répondre aux enjeux des territoires durables.Miser sur la complémentarité des outilsQuelles soient de management, d'aide à la décision et à la conception ou de labellisation, différentes démarches d'aménagements durables co-existent aujourd'hui sur le marché. Chacune avec ses spécificités accompagne les maîtres d'ouvrage et leurs opérateurs dans la réalisation de quartiers durables.Agissant dans l'intérêt général, l'Alliance HQE-GBC profite de la nouvelle édition de son guide pour rappeler les complémentarités, sur un même projet et pour différentes finalités, des 3 outils à associer pour une ville durable : le label EcoQuartier du Ministère de la Cohésion des territoires, l'Approche environnementale de l'urbanisme de l'ADEME (AEU2) et la certification HQE Aménagement délivrée par Certivéa.Un nouveau guide didactique pour une meilleure transmission de l'informationAu fil des 48 pages du guide, l'Alliance HQE-GBC s'est attachée à produire un nouvel outil clair, synthétique, graphique et didactique.Au chapitre du SMO –Système de Management de l'Opération- et pour chacune des 6 phases d'un projet, le guide propose des conseils, une liste de livrables et des outils accompagnant les préconisations sur le déroulement, le pilotage, la participation et l'évaluation.Dans la seconde partie, dédiée à l'approche thématique de la démarche HQE Aménagement, le guide illustre par des exemples concrets les actions d'aménagements durables possibles.Philippe VAN DE MAELE, Président de l'Alliance HQE-GBC précise : « Au-delà de la publication de son cadre de référence pour l'aménagement opérationnel, l'Alliance HQE-GBC poursuit ses travaux et réflexions sur l'évaluation pour accompagner les acteurs dans le nécessaire passage, des logiques de moyens à celles des résultats en adéquation avec les attentes mais aussi les réalités du terrain. C'est notamment le cas avec les premières expériences de Test HQE Performance quartier et d'autres initiatives partenariales dans lesquelles elle souhaite s'inscrire. »Télécharger le guide : cliquez ici[1]Le guide HQE Aménagement est le fruit d'une collaboration multi-acteurs associant des représentant de l'ADEME, du CINOV, du CSTB, de la Fédération des EPL, de l'OGE, de l'UNAM, de l'UNSFA et de l'USH.
Il y a 4 ans et 329 jours

Il faut distinguer mur de soutènement et de clôture

La Cour de cassation a exclu qu'un muret surmonté d'un grillage puisse être déclaré "mur de soutènement" et elle a conclu qu'en pareil cas, il y avait eu fraude.Un propriétaire, qui avait délimité sa parcelle avec un muret supportant un grillage, a été condamné ne pas avoir respecté l'obligation de déclaration préalable. La seule fonction réelle du mur était de clôturer le terrain, a conclu la justice.Il est donc nécessaire, selon cet arrêt, de connaître la finalité des travaux pour déterminer si la construction future doit être déclarée ou non.Ce justiciable soutenait que le terrain du voisin était plus élevé que le sien et qu'il était donc nécessaire de le soutenir par un muret. Ce n'est pas parce que le mur se trouve en limite de terrain que la finalité du projet est de construire une clôture, disait-il.Mais dans une commune où le plan local d'urbanisme (PLU) soumet les clôtures à une déclaration préalable, un muret servant de socle à un grillage ne peut être qualifié que de clôture et doit, sous peine de poursuites, faire l'objet d'une déclaration, a estimé la Cour.Pour déterminer la fonction de cette construction, les juges ont pris en considération des éléments locaux. Ils ont notamment précisé que les exhaussements et affouillements étaient limités à 50 centimètres par le PLU, ce qui excluait selon eux la nécessité de bâtir un mur de soutènement.L'obligation de déclaration préalable est donc une question d'appréciation de fait.(Cass. Crim, 14.1.2020, A 19-81.542).
Il y a 4 ans et 330 jours

67 finalistes pour la 7ème édition des Victoires du Paysage

Ce Jury a eu la délicate tâche de désigner les aménagements paysagers et les maîtres d'ouvrages nominés, dans les 3 catégories du concours (maitres d'ouvrages publics/bailleurs sociaux, entreprises et particuliers) pour la 2e phase du concours, à savoir les visites techniques sur le terrain par le jury. 67 dossiers ont été retenus au terme de cette journée.Pour Michel Audouy, président du jury, « Les Victoires du Paysage illustrent bien la nécessité de la mise en œuvre de la nature en ville et des bienfaits qu'elle apporte. Températures plus supportables, meilleure gestion de l'eau, attractivité, création de lien social, amélioration du bien-être et de la santé, protection de la biodiversité sont au cœur des enjeux des candidatures de cette 7ème édition. L'ensemble du jury a été très sensible à tous ces maitres d'ouvrage candidats- collectivités, entreprises ou particuliers - qui ont eu recours aux professionnels du végétal pour concevoir des espaces exemplaires. Avec des aménagements de quartier, infrastructures, espaces publics, sièges d'entreprises, ensembles immobiliers, jardins privés, l'ensemble des candidats donne la voie à suivre en aménageant nos espaces de vie avec le végétal. Nous sommes impatients de rencontrer les acteurs de ces projets lors des visites sur site. »Maîtres d'ouvrage publics et bailleurs sociaux : 44 nominésMaîtres d'ouvrage privés : 15 nominésParticuliers : 8 nominésTous ces aménagements feront l'objet d'une visite technique, étape cruciale du concours. En effet, le jury se déplace et visite chaque aménagement présélectionné, avec les maîtres d'ouvrage et les équipes professionnelles, ce qui fait des Victoires du Paysage un concours unique !Il échange avec l'équipe du projet sur les enjeux de l'aménagement, comprend in situ les bienfaits qu'il apporte aux publics qui le fréquentent. Il peut juger sur place de la pertinence de la conception et de la qualité de réalisation du chantier et de l'entretien du site.Les prochaines étapes du concours Après les visites, le Grand Jury délibèrera à l'automne pour désigner les lauréats. Les Prix seront remis le 10 décembre prochain à Paris.Prix du Public. Dès septembre, le public pourra soutenir son projet préféré parmi les nominés 2020 en se rendant sur le site www.lesvictoiresdupaysage.com pour découvrir les projets retenus et voter.Qui rejoindra les lauréats des précédentes éditions ? Réponse le 10 décembre prochain.
Il y a 4 ans et 330 jours

Atelier Leymarie Gourdon : Appartement Batignolles

Fondé par Chloé Leymarie et Eva Gourdon en 2014, l’Atelier Leymarie Gourdon a relevé le défi de réaménager un appartement né de la réunion de deux logements mitoyens. Pour cet appartement parisien voué à accueillir une famille, l’agence a ainsi repensé la distribution, la fonctionnalité et la cohérence de l’habitation. À la demande des propriétaires, un couple avec plusieurs enfants, le duo a mené un travail astucieux sur l’agencement pour métamorphoser cet appartement de 160 mètres carrés en une habitation familiale à la fois intime et chaleureuse. À la jonction des deux logements prend désormais place la salle de séjour, qui relie la chambre et la salle de bains parentales aux pièces dédiées aux enfants. Situées à chaque extrémité de l’appartement, ces deux zones sont dissociées. Les nouveaux propriétaires souhaitaient que la réorganisation de l’espace garantisse à chacun son intimité. Afin de créer l’ambiance conviviale de l’appartement, les architectes ont opté pour une salle de séjour composée d’une cuisine ouverte sur la salle à manger. Au centre de la cuisine, un îlot central minimaliste fluidifie la circulation et favorise les moments de partage autour de celui-ci. Ils ont également utilisé le bois comme fil conducteur. Les placards en bois semi-encastrés, qui dissimulent les rangements et l’électroménager, dialoguent avec la grande bibliothèque de la salle à manger. Dans les trois chambres, le bureau et le salon, on retrouve cette même trame à travers divers éléments en bois, notamment le parquet, les rangements, le mobilier. Une rénovation très réussie ! Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Leymarie Gourdon. Photographies : © BCDF
Il y a 4 ans et 330 jours

Emmanuel Macron attendu le 14 juillet sur son programme post-Covid

Vers 13H10, après une cérémonie militaire réduite pour cause de nouveau coronavirus, le chef de l'Etat sera interviewé en direct pendant 45 mn, par Léa Salamé et Gilles Bouleau, sur TF1, France 2 et France Inter. Comme le coup d'envoi de la dernière partie du quinquennat, à moins de deux ans de l'élection présidentielle.Selon son entourage, le Président souhaite exposer les défis à relever et les réponses prévues, notamment sur la situation sanitaire, la relance économique, la sécurité et l'emploi des jeunes.Il devrait aussi évoquer le Ségur de la santé, dont les accords sur les salaires seront signés lundi après-midi à Matignon, et également le plan européen de 500 milliards d'euros qu'il défendra au Conseil européen de jeudi et vendredi. Et enfin présenter son nouveau "gouvernement de combats et de résultats".Très inquiets de la dépression économique et de la remontée du chômage, les Français attendront surtout des précisions sur le plan de relance promis pour septembre et la manière de le financer, qui devrait comprendre des aides à l'emploi des jeunes, des incitations à relocaliser des industries, ou encore des aides à la rénovation des bâtiments.L'opposition critique déjà un manque de moyens, comme le président des Hauts-de-France Xavier Bertand qui, dans le Journal du dimanche, a demandé d'"aller beaucoup plus vite" et regretté que ne soit toujours pas annoncé le "plan massif pour les jeunes" promis par le Président.Une ministre a avancé dimanche que bâtiment et rénovation pourraient bénéficier de 4 à 5 milliards d'euros.M. Macron devra aussi expliquer comment il compte à la fois se "réinventer" et remettre sur les rails son programme bouleversé par l'épidémie. Dont la réforme des retraites, qu'il a suspendue au début du confinement mais depuis a annoncé vouloir finaliser, malgré l'opposition des syndicats comme du patronat, au risque de ressusciter une crise sociale.Lui qui a fait de l'égalité hommes-femmes la grande cause de son quinquennat devra aussi répondre aux critiques en France comme à l'international sur les nominations de Gérald Darmanin à l'Intérieur et d'Eric Dupond-Moretti à la Justice, l'un parce qu'il est sous le coup d'une plainte pour viol, l'autre pour avoir affirmé que des femmes "regrettent de ne plus être sifflées".Le chef de l'Etat pourra aussi faire connaître ses intentions sur les mesures écologiques qui pourraient être soumises à un référendum, une hypothèse qu'il a évoquée devant la Convention citoyenne pour le climat.Retour au classiqueCette interview intervient une semaine après la nomination d'un nouveau gouvernement, renouvelé pour un tiers, fruit de tractations politiques jusqu'au dernier moment et qui offre avec M. Castex une image bien plus traditionnelle qu'au début du quinquennat.Comme pour confirmer la fin d'audaces des débuts, les effectifs des cabinets ministériels, que M. Macron avait réduit drastiquement à dix maximum, sera autorisé à remonter à quinze.Il revient aussi à une posture très classique avec ce format de questions-réponses du 14 Juillet, inventé par Valéry Giscard d'Estaing et qu'il avait pourtant décidé de supprimer peu après son élection.Depuis la crise du nouveau coronavirus, M. Macron a privilégié les allocutions solennelles, d'abord pour annoncer le confinement, puis le déconfinement, puis la levée de la plupart des derniers interdits.Ce n'est qu'après cette prise de parole que M. Castex pourra présenter son programme aux parlementaires, mercredi à l'Assemblée nationale, jeudi au Sénat. Le nouveau Premier ministre avait en effet annoncé un peu vite qu'il ferait début juillet sa déclaration de politique générale, mais l'Elysée a fait savoir qu'il ne s'exprimerait qu'après le Président.Un report qui montre clairement que M. Castex ne fera que décliner la feuille de route du chef de l'Etat.Au préalable, le Président prononcera lundi soir son tout aussi traditionnel discours aux armées à l'hôtel de Brienne, siège du ministère des Armées, pour notamment remercier les militaires qui ont participé à la lutte contre l'épidémie.
Il y a 4 ans et 330 jours

Lanière large pour l’hôpital Pierre Bérégovoy signé AART International

Le Centre Hospitalier Pierre Bérégovoy de Nevers (Nièvre), conçu par AART Farah (ex AART International), dessert une population de 225 000 personnes et constitue le site pivot du territoire sanitaire du département. Le Métal Déployé en assure légèreté et pérennité. A l’époque de sa livraison, le Centre Hospitalier Pierre Bérégovoy proposait sur 60 000 m² […] L’article Lanière large pour l’hôpital Pierre Bérégovoy signé AART International est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 330 jours

Meljac affiche un chiffre d'affaires 2019 en progression de 9% et poursuit son développement en 2020

La capacité d'adaptation de MELJAC lui a permis de traverser deux crises majeures, le décès de son fondateur début 2019 et l'impact de la pandémie début 2020.L'entreprise française conserve des objectifs ambitieux en s'appuyant sur plusieurs facteurs: la forte cohésion de ses 80 collaborateurs, une réorganisation efficace, et le maintien d'une stratégie de développement axée sur l'innovation, l'hôtellerie et le rayonnement international.L'année passée a été marquée par la perte de notre Président-Fondateur André BOUSQUET, nous avons su affronter ce bouleversement en nous appuyant sur l'esprit de MELJAC pour optimiser notre nouvelle organisation. La progression du chiffre d'affaires 2019, issue de l'engagement toujours aussi passionné de nos équipes, nous a permis de résister à l'épreuve économique inédite à laquelle nous sommes tous confrontés.- Jean-Michel LAGARDE, Directeur général de MELJACUne année 2019 marquanteDécès d'André BOUSQUET : Florence BOUSQUET devient gérante et le rôle du directeur général, JeanMichel LAGARDE, est renforcéDes équipes soudées avec les dirigeants, ayant à cœur de perpétuer l'œuvre d'André BOUSQUET et de conserver les valeurs de l'entrepriseAprès un 1er semestre d'adaptation, reprise de la dynamique de l'entrepriseCroissance du CA (+9%) : 9,3 M€ Une année record en terme de prises de commandes et de CAUne forte progression de la trésorerieAboutissement de grands projets : Mandarin Oriental Paris, un palais au Moyen Orient, des villas à Beverly Hills2020 : des équipes en 2x8 pour faire face aux commandesLa solidité financière de l'entreprise lui permet d'affronter les événements qui déstabilisent l'économie française et mondialeArrêt de la production pendant un mois et reprise progressive jusqu'au déconfinementRéorganisation du rythme de travail, des méthodes et du fonctionnement de l'entreprise (rotation des équipes, télétravail)Un niveau de commandes quasiment stable malgré la crise : -2% à fin juin 2020Des équipes toutes impliquées pour résorber un encours de production de 30% supérieur à la normaleUn rayonnement et une visibilité accrusLe développement aux USA Dès la 1ère année pleine, la filiale MELJAC North America devient le plus gros client à l'exportCollaboration « Par Excellence » à New-York : déménagement dans un nouveau showroom en 2020. Plus spacieux, il présentera 9 savoirfaire français d'exceptionLe Moyen-Orient, un marché prometteur : Participation à la Mission Pays du Golfe (organisée par la Chambre des Métiers et de l'Artisanat), décalage prévu fin 2020 Salons : à la rencontre des architectes et des professionnels de l'hôtellerie fin 2020 : Architect@Work ParisEquip'HotelHostysHotel & Lodge Business Meetings & Awards (reporté à 2021)Présence au Lab FFIE (Fédération française des intégrateurs électriciens) : inauguration prévue fin 2020Rénovation des showrooms : Lyon en 2019 Paris prévue fin 2020Des investissements pour répondre aux fortes demandesPrès de 450 K€ investis dans la production en 18 mois : Nouveaux outils de production : centre d'usinage Ultra Grande Vitesse, nouvelle cabine de vernissage, nouveau bain de chrome…Poursuite du réaménagement de l'usine de Villeneuve-le-Roi pour accroître la capacité de la production et agrandir le bureau d'étudesAugmentation de l'effectif moyen de 15% Nouveaux CDIMaintien des contrats d'apprentissageCréation, innovation et sur-mesure toujours au cœur du projetMise au point de 6 nouvelles finitions sur laiton : le nuancier MELJAC offre désormais un choix de 30 finitionsOptimisation de l'adaptation aux systèmes domotiques (très basse tension)Officialisation du partenariat avec URMET France pour élargir l'offre MELJAC dans le domaine du contrôle d'accèsNouvelle collection née d'une collaboration avec le designer Marc NEWSON (lancement prévu fin 2020)
Il y a 4 ans et 330 jours

Castex promet de mettre toute son énergie pour faire avancer la LGV Montpellier-Perpignan

"Je mettrai toute mon énergie à le faire avancer à une vitesse supérieure à celle qui est la sienne jusqu'à présent", a déclaré sur BFMTV le Premier ministre, réélu avant sa nomination à la mairie de Prades, dans les PO."Un signal important du redémarrage vient d'être donné", s'est félicitée la présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga."Après trois années perdues, malgré les engagements pris par Emmanuel Macron lorsqu'il était candidat, je considère que la parole de Jean Castex est le signal attendu par nos territoires en Occitanie", a-t-elle souligné dans un communiqué, rappelant s'être "engagée à ne rien lâcher sur ce dossier, comme sur celui de la LGV Bordeaux-Toulouse"."Je ne doute pas que l'engagement de Jean Castex sera le même pour la liaison toulousaine", a-t-elle affirmé, appelant à ce que les chantiers soient "'enfin" lancés. "C'est urgent pour le désenclavement de Toulouse et Perpignan, ainsi que pour redonner une dynamique à l'emploi dans notre région", a-t-elle insisté.Des élus de la région Languedoc-Roussillon militent avec ardeur depuis plusieurs années pour que la réalisation d'une ligne à grande vitesse (LGV) entre Montpellier et Perpignan ne soit pas abandonnée, tandis que Mme Delga se bat notamment auprès du maire LR de Toulouse, Jean-Luc Moudenc pour une LGV Bordeaux-Toulouse.Montpellier et Perpignan se trouvent notamment sur la ligne Paris-Barcelone, qui bénéficie d'une offre commune depuis six ans entre les compagnies française SNCF et espagnole Renfe.Le maire RN de Perpignan Louis Aliot avait demandé quelques minutes avant l'interview de M. Castex un engagement du Premier ministre sur le TGV à Perpignan."Ce que j'attends de lui, en tant que maire de Perpignan, c'est qu'il s'engage sur le désenclavement de notre ville, le TGV" sur "le tronçon Montpellier-Perpignan", avait-il dit sur la même chaîne.
Il y a 4 ans et 330 jours

Village Olympique : le bois ne se taillera pas la part du lion

Alors que la moitié des demandes de permis de construire ont été déposés, la Solidéo précise la part du bois et sa volonté de contribution au renouvellement des pratiques de la construction.
Il y a 4 ans et 330 jours

Lyon-Turin : le contrat de travaux préparatoires des puits d'Avrieux pour Vinci Construction

Le contrat de 220 M€ attribué par TELT, le maître d'ouvrage, porte sur le lot 5A du projet de liaison Lyon -Turin : la réalisation de 4 puits de ventilation de 500 m de profondeur chacun, de galeries et de 7 cavernes.
Il y a 4 ans et 330 jours

Laurent Munerot succède à Alain Griset à la tête de l'U2P

"J'ai conscience de l'ampleur de la tâche qui nous reste à accomplir pour mettre durablement les entreprises de proximité sur le chemin de la reprise", a déclaré M. Munerot, cité par un communiqué de l'U2P.Membre du conseil national de l'U2P, M. Munerot, 57 ans, est vice-président de la Confédération nationale de l'artisanat, des métiers et des services (CNAMS), l'une des quatre branches de l'U2P aux côtés de la Capeb (bâtiment), de la CGAD (alimentation de détail) et de l'UNAPL (professions libérales).Il est aussi président de la Chambre des métiers et de l'artisanat (CMA) de l'Essonne depuis 2010.Alain Griset, un ancien artisan-taxi âgé de 66 ans, a été nommé lundi auprès du ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire.
Il y a 4 ans et 330 jours

Plan de relance : entre 4 et 5 milliards d'euros pour le bâtiment

Lors du "Grand Rendez-Vous" d'Europe 1 (avec Les Echos et CNews) dimanche 12 juillet, la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon, a expliqué que l'effort sous forme d'investissement serait porté sur la rénovation énergétique, notamment des bâtiments publics.
Il y a 4 ans et 330 jours

EDILIANS lance officiellement son nouveau plan santé-sécurité

Suite à la prise de fonction de Pascal Casanova en tant que Président, un nouveau projet d’entreprise guide EDILIANS. Co-construit avec la direction stratégique pendant la période de confinement, il ancre notamment la santé et la sécurité au travail au cœur des préoccupations du spécialiste de la tuile terre cuite. Les nouvelles orientations qui en découlent sont réunies dans un plan Santé-Sécurité qui sera lancé le 18 septembre prochain sur l’ensemble des sites de production d’EDILIANS à l’occasion de l’édition 2020 de la “Journée de la Santé et Sécurité”.   La sécurité sur le lieu de travail a toujours été un axe prioritaire pour EDILIANS. Aujourd’hui, la santé des collaborateurs devient aussi un enjeu essentiel pour l’entreprise qui souhaite renforcer son action et impliquer tous les services au-delà des sites industriels car comme l’explique Eric Perrier, Directeur Sécurité, « un accident peut survenir en tous points de l’entreprise, pas seulement sur les lignes de production ».   S’adressant à chacun des 1.000 salariés d’EDILIANS, le nouveau plan Santé-Sécurité vise à développer un état d’esprit positif tant sur le plan sécuritaire que médical pour “réussir ensemble à atteindre l’objectif de zéro accident et zéro maladie” souligne Pascal Casanova, Président.   “Arrivé le matin indemne et partir le soir idem, c’est toute la philosophie du programme Santé-Sécurité que nous mettons en place” ajoute Pascal Casanova. Celui-ci s’articule autour de 6 thèmes majeurs : • la fierté de travailler en Santé et Sécurité avec une plus grande communication sur les réussites et les pratiques vertueuses recensées dans les usines ainsi que sur les règles à appliquer, • le leadership terrain et le rôle des managers pour mobiliser chacun dans tous les services et mettre en œuvre les outils en faveur d’une implication massive, • les règles à respecter, afin de rester en sécurité et en bonne santé, réunies dans une charte Santé-Sécurité qui détaille les engagements et les attitudes à adopter par tous les acteurs de l’entreprise, avec pour valeur commune le respect (des hommes, de l’entreprise, des clients, de l’environnement), • le plan santé avec des moyens conséquents pour impulser une dynamique autour de la santé mentale et physique, capital individuel et collectif de première importance, • la conformité et la mise en place d’un plan de sécurisation sur 3 ans des machines et équipements sur tous les sites, suite à un audit externe conduit pour lister les points d’amélioration sur chacune des lignes de production. Désormais, quand une intervention de maintenance est réalisée, elle devra être précédée d’une analyse des risques préalable pour gagner en vigilance et en sérénité, • un processus d’intégration et de formation plus important et mieux structuré des nouveaux entrants et des intérimaires incluant un volet santé et sécurité.   Pour impliquer, rassembler et responsabiliser l’ensemble des collaborateurs, des prestataires et des clients autour de ce projet commun, EDILIANS a souhaité illustrer sa démarche en créant une identité graphique dédiée. Symbolisant deux personnages liés l’un à l’autre, formant un cœur, le logo traduit l’interdépendance. « Une notion qui porte les valeurs de respect et reflète l’implication et la bienveillance de chacun vis-à-vis de son prochain » explique Eric Perrier, Directeur Sécurité. Ce message fort sera décliné sur l’ensemble des supports de communication interne ainsi que sur les panneaux d’affichages prévus à l’entrée des sites de production.   Sujet majeur pour EDILIANS, ce plan de prévention sera officiellement lancé le 18 septembre lors de la prochaine Journée de la Santé-Sécurité organisée sur les 14 sites de production français ainsi que sur celui d’Umbelino Monteiro au Portugal. Au cours de cette nouvelle édition, point de départ d’une mobilisation collective, des ateliers et mini-conférences seront notamment proposés pour progresser rapidement. http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 330 jours

Notre-Dame de Paris sera reconstruite à l’identique

Quinze mois après l’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, le Président de la république Emmanuel Macron a acquis la conviction qu’il ne fallait pas effectuer de transformations majeures ou voyantes, la cathédrale sera donc reconstruite à l’identique. Le Président a suivi les recommandations du général Jean-Louis Georgelin, président de l’Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale. Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques en charge de Notre-Dame, avait proposé, lors de la réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) du 9 juillet, une restauration au plus proche de l’historique, y compris dans les matériaux : charpente en chêne, flèche recouverte de plomb.
Il y a 4 ans et 330 jours

Loxam renouvelle son offre de formation en faveur de la sécurité

Le Groupe LOXAM est engagé de longue date dans la formation en faveur de la sécurité, il propose aujourd’hui aux entreprises une nouvelle offre de formation avec des infrastructures adaptées à la réforme du CACES® (Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité) et un catalogue élargi de formations. Cette offre renouvelée répond aux besoins de formation aux risques professionnels pour les travaux en hauteur, pour la conduite d’engins suivie d’une évaluation CACES®, et plus globalement pour la prévention des risques. 35 agences LOXAM dans toute la France sont habilitées à accueillir la nouvelle offre globale de formation couvrant ainsi l’ensemble du territoire national. Peuvent y être dispensées notamment ces nouvelles catégories suite à la réforme du CACES® : R482 – engins de chantier, R 484 – Ponts roulants et portiques, R 486 – PEMP2 (nacelles), R 489 – chariots de manutention, R 490 – Grues auxiliaires de chargement de véhicules, R 485 – Transpalettes gerbeurs à conducteur.
Il y a 4 ans et 330 jours

Comment les organisations professionnelles de la filière bois ont-elles géré la crise sanitaire ?

Batijournal TV vous invite à découvrir une série d’interviews de 3 minutes : « Les entretiens Batijournal » présentées par Stéphane Miget avec le soutien de France Bois Forêt. Série d’interviews dans laquelle les représentants des organisations professionnelles membres de FBF expliquent comment leurs secteurs ont géré la crise sanitaire de la COVID 19 et les enseignements qu’ils en ont tiré. Série 1 : Comment les organisations professionnelles de la filière ont-elles géré la crise sanitaire ? Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt « Les organisations professionnelles sont toujours plus proches des adhérents, à leur écoute et prêtes à mettre en place de mesures indispensables, notamment le décalage du paiement de la CVO à fin juillet 2020 afin de tenir compte des difficultés de trésorerie des entreprises. » Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie « L’ensemble des acteurs se sont bien organisés pour assurer la continuité de la livraison d’énergie aux différents utilisateurs, ce qui a nécessité des ajustements. Il y a eu une grande écoute, nous avons eu une réunion avec le ministère pour faire le point. » Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers « Nous avons décidé de continuer notre activité le mieux possible. Nos principaux problèmes pendant la crise concernaient les livraisons et les reports de chantiers. » Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois « Après un coup d’arrêt de nos activités, elles ont repris à partir d’avril et en mai au rythme de la reprise de nos clients. On a réussi à avoir un mode de fonctionnement efficace, tout en respectant la santé de nos salariés. Réouverture progressive selon les adhérents. » Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées « Il était très important de maintenir nos activités pour ne pas « louper » le printemps. Notre devoir est d’assurer l’approvisionnement de la filière. Pour les inductions florales, on a pu faire preuve de souplesse et d’adaptation. » Interview Anne-Laure Soleilhavoup (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes) « Le CNPF s’est organisé très rapidement pour protéger ses partenaires de travail, tout en maintenant ses activités. » Interview de Frédéric Naudet (UNEP) « Le métier de reboiseur est extrêmement saisonnier, donc il y avait une urgence à trouver des solutions rapidement. La deuxième quinzaine de mars, nous avons mis en place les mesures sanitaires, diminué le nombre de personnes par véhicule et fourni masques et gel aux personnels de terrain. » Interview de Thierry Touzet (IGN) « L’activité a totalement été stoppée pendant 8 semaines. Le travail de terrain a repris doucement à partir du 11 mai en fournissant des kits sanitaires personnels et en organisant les déplacements avec un agent par véhicule. Il y a eu plusieurs phases d’assouplissement et l’activité est désormais quasi-normale, tout en appliquant les mesures barrières. Par exemple, tout le matériel a été doublé pour les équipes en binômes. » Interview Christophe MATHIEU (FCBA) « Il a fallu prendre toutes les mesures nécessaires dès le 18 mars au soir. Le télétravail a été favorisé et le chômage partiel a aussi été instauré. Nous étions scrupuleux par rapport à la sécurité sanitaire, ce qui a permis de rouvrir les laboratoires assez vite. À ce jour, aucun cas de COVID-19 n’a été recensé parmi les collaborateurs. » Série 2 : Quels enseignements les organisations professionnelles de la filière ont-elles tirés de la crise sanitaire ? Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt « Nous devons continuer à travailler pour préparer l’avenir. Le bois reste un atout pour la France, surtout en cette période. » Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers « Pendant la crise, on a surtout travaillé sur le transport du personnel. Nous allons également travailler sur un socle de personnel saisonnier. » Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie « La filière est bien organisée pour s’adapter à la crise. Nous avons fait des ajustements pour pouvoir travailler dans des conditions sanitaires correctes. » Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées « Le principal, c’est de préserver la santé de tous nos travailleurs. On va sûrement maintenir l’usage des hangars comme réfectoires. » Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois « Nous allons réfléchir sur comment rendre nos industries beaucoup moins dépendantes de phénomènes extérieurs. Par ailleurs, l’état providence a pleinement joué son rôle, notamment avec le chômage partiel et les prêts octroyés aux entreprises. Cette crise montre que le matériau bois aura toute sa place dans cette nouvelle société où la protection de notre milieu est de plus en plus importante. » Interview d’Anne-Laure SOLEILHAVOUP (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes) «Cette crise sanitaire confirme la capacité d’adaptation de nos équipes et de nos outils informatiques. Nous devons maintenir nos investissements pour rendre les outils informatiques accessibles sur le terrain et pour développer les formations en webinaire.» Interview de Frédéric NAUDET (UNEP) «Il a fallu trouver des solutions à des problèmes aussi simples que les déplacements, le logement ou la restauration des équipes.» Interview de Thierry Touzet (IGN) «L’arrêt complet de nos activités nous oblige à revoir nos dispositifs organisationnels et statistiques pour qu’ils soient plus agiles. Nous allons aussi voir comment mieux gérer les renforts, en améliorant la formation et les moyens de recrutement.» Interview de Christophe Mathieu (FCBA) « Nos enseignements reposent sur l’agilité des collaborateurs et la solidarité entre eux. Nous espérons que la relance de l’économie passera par la relocalisation en France de l’activité industrielle, y compris pour la filière forestière. Il faut que le citoyen comprenne que le bois est un atout dans une société décarbonée. Nous avons bien vu ses avantages pour les emballages et palettes. »
Il y a 4 ans et 331 jours

Dossier : 4 collections de papiers peints tendance

Oniriques, colorés, figuratifs ou abstraits, les papiers peints tendance de 2020 se proposent de réveiller notre intérieur. Zoom sur quatre collections de papiers peints à avoir absolument chez soi. La collection « Poème » (Tenue De Ville)En janvier 2020, la marque belge Tenue De Ville a lancé sa nouvelle collection de papiers peints haut de gamme. Tendance et figurative, la ligne « Poème » décline un univers onirique à travers quarante-et-une références. Certaines créations marient figures animales et motifs végétaux quand d’autres affichent des paysages panoramiques. Toutes parées de couleurs intenses, ces tapisseries d’exception proposent de rehausser la décoration de nos intérieurs. . La collection seventies signée Dupenny (Papier peint des années 70)La marque allemande Papier peint des années 70 réinterprète les motifs typiques des années 1970 pour les intégrer à des intérieurs contemporains. Faisant appel à une cinquantaine de créateurs, la marque propose des papiers peints audacieux mêlant inspirations rétro et motifs contemporains. Emily Dupen, la fondatrice de Dupenny, a ainsi créé pour Papier peint des années 70 une collection ludique et narrative. Dans certains papiers peints, elle met en scène des pin-up sensuelles, des sportifs burlesques ou des ménagères frivoles. Dans d’autres, elle raconte la légende des sirènes enchanteresses. . La collection « Volume 4 » (Les Dominotiers) Depuis 2015, l’éditeur Au fil des Couleurs propose aux amateurs de papiers peints des décors muraux panoramiques et sur-mesure d’exception. Une recherche créative toujours plus poussée qui encourage la marque à évoluer et à devenir Les Dominotiers, un concept alliant savoir-faire traditionnel, motifs et supports contemporains. Pour sa collection « Volume 4 », les équipes des Dominotiers se sont inspirées de différents univers champêtres, et ont conçu dix-huit décors panoramiques qui invitent tous à la rêverie. . La collection « CWC » (Wall&decò)Longtemps considéré comme vieillot, le papier peint fait un retour fracassant dans nos intérieurs, notamment grâce à de nouveaux designs. Un virage que la marque italienne Wall&decò a su prendre avec brio puisque sa collection « Contemporary Wallpaper Collection » compte des modèles uniques, allant du revêtement vintage aux papiers peints graphiques, en passant même par des panneaux adaptés à l’extérieur.La Rédaction
Il y a 4 ans et 331 jours

Rencontre avec : Paola Siri Renard

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2017, Paola Siri Renard (née en 1993) crée des œuvres qui s’apparentent à des « micro architectures ». Pour obtenir des formes spécifiques, la jeune artiste travaille différents matériaux en s’appuyant sur des « données abstraites », et s’impose ainsi des contraintes artistiques volontaires. Jusqu’au 17 juillet, elle expose ses sculptures à la galerie Lou Carter à Paris. À l’occasion de cette exposition personnelle, nous avons rencontrée Paola Siri Renard pour discuter avec elle de sa pratique si particulière de la sculpture. Muuuz : Quel a été votre parcours ? Paola Siri Renard : Après le baccalauréat, j’ai étudié à l’Atelier de Sèvres à Paris. L’année suivante, je suis entrée aux Beaux-Arts de Paris, et j’ai immédiatement intégré les ateliers de la plasticienne belge Ann Veronica Janssens. En 2017, dans le cadre d’un programme d’échange, je suis partie à Tokyo, où j’ai eu accès à des ateliers techniques incroyables. Je suis revenue à Paris pour passer mon DNSAP, puis je suis partie travailler à la Kunstakademie de Düsseldorf sur invitation de l’artiste et sculptrice américaine Rita McBride. Les deux années qui suivent le diplôme sont une période important durant laquelle j’ai développé de manière intensive ma pratique. Aujourd’hui, je vis et travaille entre Paris et Düsseldorf. Que vous a apporté votre année à Tokyo ? Mon séjour à Tokyo m’a confortée dans ma volonté de travailler à partir de données non visibles, abstraites. Grâce à cette résidence au Japon, j’ai en effet décidé de poursuivre le cheminement artistique que j’avais commencé à emprunter depuis mon entrée aux Beaux-Arts. Faites-vous uniquement de la sculpture ? Aux Beaux-Arts, j’ai fait surtout de la sculpture, et un tout petit peu de vidéo. J’ai eu la chance d’étudier la sculpture au sein des ateliers des artistes Ann Veronica Janssens et Emmanuel Saulnier, et d’apprendre différentes techniques. En 2016, juste avant mon départ au Japon, j’ai résidé au Cirva, le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques, où j’ai appris à travailler le verre.Quel rapport vos pièces entretiennent-elles avec l’espace ? Mes pièces résonnent toujours avec l’espace. Aujourd’hui, je fais moins de pièces in situ mais je crée des œuvres autonomes, qui impliquent toujours des rapports entre espace, architecture, objet et corps. Ma pièce en résine Untitled Récamier fait référence à la chaise longue LC4 de Le Corbusier par sa forme et au Modulor par ses dimensions. Ici, je réinjecte les différentes proportions du système architectural établi par Le Corbusier, et j’évoque aussi les poses des femmes alanguies sur des banquettes inconfortables dans certaines peintures. La matière et la forme rendent ma pièce très incommode, même si elle est visuellement attrayante. Les « données abstraites » sont au fondement de vos créations. Qu'entendez-vous par « données abstraites » ?Je collecte des données abstraites, des systèmes de mesures, et je les réinjecte dans certaines de mes pièces. Au Japon, j’ai réalisé un ensemble de cinq sculptures à partir des données du premier séisme que j’ai ressenti là-bas. Selon l'échelle de Richter, si la magnitude du séisme est supérieure à cinq, on ne peut plus se déplacer normalement dans l’espace. Dans Profundity 37 kilometers, la plaque de marbre se surélève de 3,7 centimètres car l’épicentre de ce tremblement se situait à 37 kilomètres de profondeur en-dessous de la surface de la terre. Dans ma sculpture 60 cm < 2 h + g < 64 cm (STEPS), je me réfère à la formule de Blondel. Cette formule, calculée sur la dimension d’un pas humain, permet de définir les dimensions des marches et des contremarches d’un escalier. J’ai collecté toutes les dimensions possibles de cette formule, j'ai travaillé un pattern antidérapant et j'ai déformé l’escalier traditionnel pour construire une croix. J'extrais ainsi des données de leur contexte habituel pour les mettre en lumière. Votre travail met en jeu un système de rapports entre forme, matière, architecture et espace, où le corps devient le sujet même de l'œuvre. Quelle est la place du corps dans vos créations ? En exposant mon travail, j’ai rapidement saisi leur dimension corporelle évidente, et j’ai eu envie de faire des pièces avec lesquelles le corps peut interagir. Ma sculpture récente Love to details est un support de performance. J’ai collecté des ornementations de colonnes corinthiennes, je les ais agrandies et j’ai créé une sculpture modulable composée de plusieurs éléments modulables sur lesquels on peut s'asseoir. Les ornementations des colonnes corinthiennes sont calculées sur les proportions d’un corps féminin et inspirées de formes organiques comme les feuilles d’acanthe. Dans ma pièce, ces ornementations sont agrandies à l'échelle du corps et dialoguent ainsi avec leur histoire. Je trouve cela très intéressant.&nbsp;Love to details est donc une sculpture fonctionnelle envisagée comme un support de performance. La pratique de la performance vous intéresse-t-elle ?&nbsp;Je commence à associer des performances à mes sculptures, et j'explore encore les possibilités de la performance. À terme, j'aimerais vraiment chorégraphier des performances pour mettre en scène, autour de mes pièces, différentes expériences telles que des dîners, des débats, des lectures, des rituels. Dans votre exposition personnelle à la galerie Lou Carter, cinq sculptures sont présentées. Pourquoi avez-vous choisi ces œuvres ? La sélection des pièces a été faite par Lou Carter et moi. Les deux pièces en verre ont été réalisées à Marseille en 2016 et les trois autres sculptures ont été créées à Tokyo en 2017. Les pièces exposées à la galerie sont très différentes et n’ont pas le même point de départ, mais elles fonctionnent bien ensemble. Ces cinq pièces relativement anciennes représentent également différents axes de mon travail. Je suis très attachée à elles. Aujourd’hui, vers quoi souhaitez-vous faire évoluer votre pratique artistique ? J’aimerais évoluer vers la performance, et donc collaborer avec des performeurs, des danseurs ou des chorégraphes. Je souhaiterais faire sortir la sculpture de son état statique pour que les visiteurs puissent entretenir une relation sensible avec mes oeuvres. Quelles sont vos prochaines expositions ?Je présenterai plusieurs de mes pièces dans une exposition collective qui se tiendra à ART Biesenthal, en Allemagne, du 15 août au 5 septembre. Et vos futurs projets ? Je suis en train de monter différents projets avec mon ami, l’artiste Max Blotas, qui crée des installations connectées. Son travail est complètement différent du mien mais nos oeuvres dialoguent bien les unes avec les autres.&nbsp; Pour en savoir plus, visitez le site de Paola Siri Renard, et celui de la galerie Lou Carter. Paola Siri Renard, du 2 au 18 juillet 2020, à la galerie Lou Carter (75007).Visuels des œuvres : © LouCarterGalleryLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 332 jours

Après le virus, les constructeurs britanniques veulent bétonner leur reprise

Avec la levée progressive du confinement instauré fin mars au Royaume-Uni, le chantier d'un complexe de logements étudiants a repris à Guildford après cinq semaines d'arrêt, un projet de 38 millions de livres (42 millions d'euros) qui, une fois achevé, comptera 533 chambres réparties sur quatre immeubles.Si certains travaux ont été autorisés à rester ouverts au plus fort du "lockdown", sous réserve de respecter les règles sanitaires, ce chantier s'était interrompu le temps de mettre en place des mesures de sécurité pour ses 75 employés."Tout le monde s'est rendu compte qu'il ne s'agissait pas seulement de notre santé et sécurité - il s'agissait aussi de la famille de chacun", explique à l'AFP le responsable du projet, Barry Kerr, 34 ans.Salle d'isolementDes mesures préventives ont été introduites sur le site de construction opéré par l'entreprise McAleer & Rushe, comme un système de déplacement unidirectionnel, un nombre d'employés réduit, et des cantines, vestiaires, toilettes et lavabos plus nombreux.Les heures de début et de fin ont été étalées, le système d'entrée par empreinte digitale a été retiré, et les employés doivent déclarer leur état de santé tous les jours. Une "salle d'isolement" a été créée au cas où l'un d'eux présenterait des symptômes - elle n'a pas encore été utilisée.L'entreprise et ses sous-traitants ont également recouru au mécanisme de prise en charge partielle des salaires par l'Etat, mis en place par le gouvernement du conservateur Boris Johnson pour éviter des licenciements durant la crise sanitaire."Je crois que l'entreprise a pris la bonne décision (...) en fermant temporairement ses chantiers jusqu'à ce que nous puissions assurer que nous respectons bien les directives" officielles, souligne Barry Kerr.Il précise toutefois que les annonces ont parfois été confuses: les chantiers pouvaient rester ouverts en Angleterre et en Irlande du Nord, mais pas en Ecosse.L'incertitude du BrexitLa confinement a provoqué l'effondrement de l'activité de la construction au Royaume-Uni en avril et en mai, avant un rebond en juin. L'indice PMI pour le secteur est remonté à 55,3 points le mois dernier, contre 28,9 en mai, selon le cabinet IHS Markit. Un indice en dessous de 50 points signale une contraction économique. Avec le confinement, "au moins 50% des chantiers ont fermé", explique Gareth Belsham, directeur du cabinet de conseil en immobilier Naismiths. "Seuls quelques petits promoteurs, principalement des promoteurs résidentiels, ont pu poursuivre au milieu de tout ça".Le choc a été d'autant plus rude que le secteur venait à peine de se remettre des incertitudes économiques liées au Brexit, qui s'est réalisé le 31 janvier avec la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne."Construire, construire, construire"Fin juin, le Premier ministre Boris Johnson a appelé le Royaume-Uni à "construire, construire, construire" pour relancer l'économie frappée de plein fouet par la pandémie, promettant une "révolution par les infrastructures" inspirée du "New Deal" américain.Mercredi, son gouvernement a annoncé qu'il allait injecter 30 milliards de livres dans des mesures de relance, dont des subventions pour la rénovation énergétique et des aides à l'emploi des jeunes."En général, en ce moment, je pense que les perspectives pour la construction sont très bonnes", juge Andrew Southern, fondateur de Southern Grove, qui finance le projet de Guildford ainsi que deux projets similaires dans le centre de l'Angleterre.Gareth Belsham se montre plus sceptique quant à la réalisation de projets d'infrastructures par l'Etat, notamment en raison de l'impact du Brexit sur la disponibilité de la main-d'oeuvre étrangère.
Il y a 4 ans et 333 jours

La Cour des comptes vigilante sur d'éventuels nouveaux EPR

La Cour a publié un rapport critique sur la filière EPR, qui fait notamment le constat des "dérives de coûts et de délais considérables" sur le chantier du réacteur de Flamanville (Manche), dont la mise en service n'interviendra que "mi-2023" au plus tôt.EDF table pour sa part sur un chargement du combustible nucléaire fin 2022, un calendrier qui avait été confirmé en mai par son PDG Jean-Bernard Lévy, malgré le ralentissement occasionné par le confinement à la suite de la pandémie de covid-19."Il faut selon EDF une période de tests et de montée en puissance de six à huit mois après chargement du combustible pour que le réacteur puisse être mis en service commercial", a souligné le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse.Au final, les coûts auront multipliés par 3,3 (à 12,4 milliards d'euros selon EDF) et les délais par au moins 3,5. Les magistrats estiment que s'ajouteraient pour 6,7 milliards de "coûts complémentaires" en plus de la construction à proprement parler, dont une bonne part de frais financiers.A l'étranger, les auteurs du rapport pointent du doigt des projets "peu rentables" même lorsqu'ils ont été menés à bien, comme les deux réacteurs chinois de Taishan qui fonctionnent et restent à ce jour les seuls EPR en fonctionnement dans le monde.Le chantier d'Olkiluoto 3 en Finlande, lancé dès 2005 par Areva, n'est pour sa part toujours pas achevé et a connu de nouveaux problèmes récemment. Quant aux deux réacteurs en construction à Hinkley Point au Royaume-Uni, leur financement "pèse considérablement" sur la situation financière d'EDF, déjà lourdement endetté, juge le rapport."Horizon 2050""Le retour d'expérience des chantiers menés et la planification du mix (bouquet, NDLR) énergétique à horizon 2050 sont nécessaires avant de décider de construire ou non de nouveaux réacteurs électronucléaires", a estimé Pierre Moscovici en évoquant l'avenir.En raison des retards de Flamanville, le gouvernement a déjà prévenu que la décision de construire ou non de nouveaux réacteurs en France serait renvoyée au prochain quinquennat.Avant cette décision, les magistrats suggèrent "un exercice de retour d'expérience complet sur tous les EPR construits ou en construction en France et à l'étranger".Ils demandent aussi "une analyse complète du mix électrique à l'horizon 2050" préalable à toute décision. La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui sert de feuille de route au gouvernement, a aujourd'hui pour horizon 2028 seulement.Or, la décision de construire ou non de nouveaux réacteurs engagera la France "jusqu'au XXIIe siècle", souligne la Cour des comptes. Les enjeux financiers sont énormes: construire trois paires de réacteurs EPR2 (la version améliorée sur laquelle travaille EDF) coûterait 46 milliards d'euros. C'est sur ce scénario de six nouveaux réacteurs que l'électricien travaille actuellement à la demande du gouvernement.Pour pouvoir pendre une décision, la Cour prône également de "calculer la rentabilité prévisionnelle du réacteur de Flamanville 3 et de l'EPR2". Pour ce dernier, censé être moins cher, les estimations de coût reposent encore sur des "données partielles" et "des hypothèses à préciser", s'inquiètent les magistrats.Ils alertent également sur la question du financement, qu'EDF ne pourra plus assurer seul à l'avenir et qui nécessitera donc une forme de soutien public.Les difficultés "ne doivent pas conduire à disqualifier cette technologie", mais "il faut constater des difficultés passées considérables qui peuvent orienter les choix futurs", a conclu Pierre Moscovici.
Il y a 4 ans et 333 jours

Urmet France et Meljac l’union pour créer des solutions performantes et esthétiques

Urmet France et Meljac unissent leurs savoir-faire pour proposer aux architectes et donneurs d’ordres publics comme privés, des interphones et des systèmes de contrôle d’accès alliant efficacité technologique et noblesse des matériaux.  Un partenariat autour de projets concrets C’est après deux beaux projets réalisés ensemble, qu’Urmet France et Meljac ont décidé de collaborer durablement pour ajouter à leurs gammes respectives un interphone avec un habillage haut-de-gamme. Les deux entreprises françaises proposent chacune des produits innovants et attrayants qui séduisent de nombreux architectes, décorateurs et particuliers. Leur objectif commun : marier fonctionnalités et esthétique en s’appuyant sur la qualité du savoir-faire traditionnel de Meljac et sur une haute maitrise technologique d’Urmet France. Satisfaire des clients exigeants Pascal Perrin, Directeur Opérationnel Urmet &#8211; Yokis affirme : « Nous sommes très heureux de faire bénéficier nos clients de l’incroyable créativité de Meljac pour imaginer des finitions qui répondent à toutes les attentes. L’interphone mais aussi par exemple des claviers codés ou des boutons d’ouverture, peuvent s’intégrer parfaitement dans le bâtiment en mettant en valeur les matières choisies par ses concepteurs. » Jean-Michel Lagarde, Directeur Général de Meljac, précise « Nous remercions Urmet France de nous avoir fait confiance pour mettre en valeur la technologie de pointe qui fait leur réputation. Ce partenariat permet à Meljac d’élargir son offre dans le domaine du contrôle d’accès. En combinant nos savoir-faire, nous offrons une solution complète à la fois élégante et fonctionnelle. » Des expertises respectives reconnues Meljac, leader sur son marché, conçoit des appareillages électriques de luxe (interrupteurs, prises de courant, sonnettes, lampes à poser, spots et liseuses, habillages de thermostats, de systèmes domotiques, etc.). La marque experte de solutions sur mesure, offre un large choix de produits, avec divers formats et finitions, avec des matériaux nobles tels que le laiton, le verre, la porcelaine de Limoges. Urmet France, premier constructeur français d’équipement de confort et de sécurité pour les bâtiments résidentiels collectifs et individuels, conçoit et produit des interphones, claviers codés et systèmes d’accès connectés. C’est tout naturellement que, pour répondre à des demandes pointues sur un marché très exigeant, les deux entreprises proposent des finitions sur-mesure. Un exemple de réalisation à Paris : Des plaques de rue Meljac/Urmet s’harmoniseront avec la façade de l’hôtel particulier abritant les locaux de la FFIE (Fédération Française des Intégrateurs Électriciens) et son futur  »Lab » des meilleurs savoir-faire français (Paris 16e). D&rsquo;autres exemples de réalisation Urmet à gauche, Meljac à droite : À propos d’Urmet (Roissy &#8211; 95) : leader français des solutions de confort, de sécurité et de contrôle d’accès pour les bâtiments résidentiels et collectifs : interphone, système domotique, vidéosurveillance. Conception et fabrication française &#8211; 140 collaborateurs &#8211; CA 2019 de 61,7 M€ Contact presse : Véronique LELIÈVRE- v.lelievre@meljac.com  À propos de Meljac (Paris &#8211; 75) : Créée en 1995 par André Bousquet l’entreprise leader de son marché conçoit des appareillages électriques de luxe. L’entreprise a créé sa 1ère filiale aux États Unis en 2018 et compte une soixantaine de revendeurs agréés dans le monde entier. Labels Origine France Garantie et EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) &#8211;  80 collaborateurs &#8211; CA 2019 : 9,3 M€. Contact presse : Leslie BÉRAUD &#8211; l.beraud@meljac.com 
Il y a 4 ans et 333 jours

La Fédération des Services Énergie Environnement (FEDENE) fait 11 propositions pour une relance verte

Les 11 propositions de la FEDENEUn des leviers essentiels de cette relance sera le développement de projets d'énergie et d'économie circulaire dans un double objectif :redémarrer l'économie et les emplois d'une part,décarboner nos consommations énergétiques d'autre part.Les propositions de la FEDENE permettraient de lancer dans un délai très proche des projets destinés à la politique de relance. Elles reposent sur des démarches de promotion concertées et sur des initiatives commerciales dans les domaines de la chaleur renouvelable et de récupération et celui des économies d'énergie et de la rénovation énergétique. Portées par les acteurs de la filière, et appuyées par les décideurs publics, elles visent à faire émerger plus rapidement des projets, autoportants financièrement avec un soutien public adapté et optimisé.Réseaux de chaleur et de froid : des démarches concrètes portées par le Syndicat National du Chauffage Urbain et de la climatisation urbaine (SNCU)Fiche 1 : Stimuler le développement des systèmes vertueux en facilitant les raccordements et les extensions dans le périmètre concédé à travers notamment l'adaptation des dispositifs de soutien et la généralisation du merit orderFiche 2 : Investir dans les systèmes vertueux existants pour doper les livraisons de chaleur verteFiche 3 : Accélérer la création de nouveaux réseaux dans des villes de taille moyenne (plus de 10.000 habitants) en proposant une analyse systématique des potentiels débouchant sur des plans de déploiement, une approche pro-active de promotion et un « Pack Ingénierie global ».Fiche 4 : Investir pour développer des centres urbains durables à travers les réseaux de froid, notamment par la création de boucles froides à partir de grosses installation existantes et l'élargissement du Fonds Chaleur aux projets de froid renouvelable.Fiche 5 : Capter et mutualiser les sources d'énergies perdues, notamment la chaleur industrielle, pour alimenter de façon économique des réseaux et des plateformes industriellesRénovation énergétique des bâtiments : des démarches fortes pour favoriser la massification des opérations d'économies d'énergie, et des garanties réelles portées par le Syndicat National de l'Exploitation Climatique et de la maintenance (SNEC)Fiche 6 : Lancer une démarche « Réno –Copro » pour massifier les rénovations techniques sur la base de CPE adaptés aux copropriétés à chauffage collectif.Fiche 7 : Engager une action massive de rénovation énergétique garantie par un CPE pour atteindre les objectifs du décret tertiaire, notamment en renforçant le dispositif CEE et en proposant un modèle de contrat CPE simplifié.Fiche 8 : Lancer un plan national d'économies d'énergies rentable pour les collectivités en encourageant l'utilisation du dispositif d'intracting sécurisé par un CPE.Fiche 9 : Soutenir les secteurs tertiaires touchés par la crise sanitaire : Plan d'aide à la rénovation énergétique dans les secteurs marqués par la crise (santé, hôtellerie/restauration).Fiche 10 : Engager la décarbonation de l'industrie en encourageant la réduction des consommations énergétiques et l'utilisation de chaleur renouvelable et de récupération à travers notamment l'ouverture des sites soumis à EU-ETS de moins de 50 MWth aux opérations standards CEE et la création d'un Fonds de garantie.Facility Management : une démarche orientée service-client portée par le Syndicat Professionnel des Entreprises de Multiservice Immobilier et de facilities management (SYPEMI) :Fiche 11 : Promouvoir des services intégrés et orientés vers la performance pour contribuer à l'efficacité et la compétitivité des fonctions support pour le secteur public comme pour le secteur privé, à travers notamment la mise en place d'un Observatoire du Facilities Management.
Il y a 4 ans et 333 jours

Les défaillances d'entreprises du BTP se sont tassées en avril

CONJONCTURE. Le nombre de défaillances d'entreprises a fortement chuté entre avril 2019 et avril 2020, même s'il faut bien sûr prendre en compte l'impact du confinement sur le fonctionnement des juridictions. Avec seulement 204 procédures enregistrées en avril dernier, le BTP profite aussi de cette amélioration.
Il y a 4 ans et 333 jours

Notre-Dame de Paris sera finalement reconstruite à l'identique

Il a "acquis la conviction" qu'il faut restaurer la cathédrale à l'identique, a indiqué l'Élysée jeudi soir, après une réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), réunissant élus, experts et architectes du chantier."Le président a fait confiance aux experts et préapprouvé dans les grandes lignes le projet présenté par l'architecte en chef (Philippe Villeneuve), qui prévoit de reconstruire la flèche à l'identique", a précisé l'Élysée.Ce projet propose globalement une restauration de la cathédrale et de sa flèche de la façon la plus proche de son état juste avant l'incendie survenu dans la soirée du 15 avril 2019."Je suis heureux que les Français, les pèlerins et les visiteurs du monde entier puissent retrouver la cathédrale qu'ils aiment", a réagi jeudi soir le général Georgelin, nommé pour superviser le chantier, dans un communiqué."Aujourd'hui, une étape importante a été franchie, a-t-il fait valoir. Toutes les conditions sont à présent réunies pour nous permettre d'avancer avec confiance et détermination pour préparer activement les opérations de restauration".A la surprise générale, le chef de l'État avait évoqué, peu après l'incendie, la possibilité d'"un geste architectural contemporain" pour rebâtir la cathédrale, stimulant l'imagination de nombreux grands architectes. Certains avaient proposé une flèche en verre, la création sur le toit d'un parc-jardin bio ou une terrasse panoramique...Passe d'armesL'architecte Philippe Villeneuve a lui toujours plaidé la fidélité à l'ouvrage retouché dans le style gothique par Viollet-le-Duc au XIXe siècle, dont sont conservés tous les plans. Et d'arguer qu'une telle option permet de mieux tenir les délais d'une reconstruction en cinq ans, comme voulu par le président Macron.Un avis tranché qui a donné lieu à une passe d'armes insolite fin 2019 avec le général Georgelin: ce dernier avait demandé à l'architecte en chef de "fermer sa gueule", après sa prise de position contre une flèche contemporaine.Jeudi, M. Villeneuve a présenté un dossier 3.000 pages pour passer en revue les modalités qu'il préconise pour restaurer la charpente, le toit et la flèche de la cathédrale, sujets des plus épineux ayant provoqué une querelle entre anciens et modernes.Au terme de cette réunion qui a duré quatre heures, la CNPA a "approuvé à l'unanimité le parti de restauration proposé consistant à rétablir l'architecture de Viollet-le-Duc, en ce qui concerne la couverture et la flèche dans le respect des matériaux d'origine", a affirmé à l'AFP Jean-Pierre Leleux, sénateur à la tête de cette commission.Concernant la charpente, sur lequel il y a eu débat, une étude à venir précisera exactement les contours de sa reconstruction qui sera en bois.Avant de parvenir à cette décision, tous les scénarios ont été envisagés, affirme-t-il, y compris de laisser la cathédrale dans son état actuel.Structure éphémère"Le souci pour le président était de ne pas retarder le chantier ni de complexifier le dossier. Il fallait vite clarifier les choses", a expliqué de son côté l'Élysée."S'il avait fallu faire une flèche contemporaine, il fallait un concours spécifique, d'où un potentiel retard du chantier. Les consultations avec de grands architectes conduisaient à dire que ce pari de la flèche contemporaine était très compliqué et qu'un geste contemporain pouvait s'imaginer autrement", a fait valoir la présidence.L'Élysée souhaite ainsi un travail avec la Ville de Paris pour le réaménagement des abords du monument. "S'il y a un geste contemporain, il peut être là", selon la présidence, qui rappelle aussi le projet d'une structure éphémère, une "maison du chantier" qui pourrait être installée dans la cour de l'Hôtel-Dieu, près de la cathédrale.Repoussé en raison du confinement, le délicat démontage de l'échafaudage qui entoure Notre-Dame, déformé et soudé par la chaleur de l'incendie, sera achevé "au plus tard fin septembre", a assuré il y a une semaine le général Georgelin. Ce démontage conditionne la possibilité de démarrer la restauration proprement dite de Notre-Dame.Le président prévoit toujours une reconstruction en cinq ans avec une réouverture en 2024.
Il y a 4 ans et 333 jours

Des économistes conseillant Matignon présentent leur plan de relance de 50 milliards d'euros

"Nous avons une petite inquiétude sur la suite. Notre message c'est : attention, il y a beaucoup de choses qui se jouent dans les mois qui viennent et le risque qu'il faut prendre c'est le risque d'en faire trop (...) et de soutenir un peu trop l'activité", a prévenu l'économiste Jean Pisani-Ferry, coauteur de cette note du Conseil d'analyse économique (CAE), lors d'une visioconférence de presse vendredi."Le risque d'en faire pas assez c'est le risque que l'économie s'affaisse (...) et ça se paye très cher à la fois en termes économiques, sociaux et même en termes de finances publiques", a-t-il ajouté.Outre M. Pisani-Ferry, la note publiée vendredi est cosignée par Philippe Martin, président délégué du CAE et Xavier Ragot, président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et membre du CAE.Selon eux, l'automne et l'hiver à venir seront une période "cruciale", avec la menace pour l'économie d'entrer dans "un cercle vicieux" de faillites, de chômage et de perte de confiance généralisée des acteurs économiques, si les mesures nécessaires ne sont pas prises par le gouvernement."La politique économique française doit maintenant aider entreprises et ménages à se projeter vers l'avenir", préviennent ainsi les auteurs, qui jugent possible "de retrouver à horizon un an le niveau d'activité de la fin 2019 et de résorber le déficit d'emploi d'ici la fin 2021".Quand le ministre de l'Economie Bruno Le Maire considère qu'il faut en priorité soutenir l'offre, c'est-à-dire la production, ils plaident eux pour un cocktail de mesures à la fois de soutien à l'offre et à la demande, pour relancer la consommation, la production et l'investissement.Bons d'achat "verts"Au total, ce plan (hors aides européennes) qui court sur dix-huit mois prévoit 24 milliards d'euros de dépenses "pour gérer l'urgence économique et sociale", auxquelles s'ajoutent 24 milliards de mesures visant la "réorientation de la croissance", vers la transition écologique, l'université, la formation et la recherche, ou encore la santé.Une des urgences étant de lutter contre les faillites d'entreprises en difficulté, la note propose la mise en place rapidement d'un "bouclier anti-faillites" évalué à 10 milliards, sans trancher à ce stade sur un soutien global aux coûts fixes des entreprises ou un renflouement des fonds propres plus ciblé sur les entreprises en difficulté.Par ailleurs, les auteurs recommandent de supprimer la C3S, un impôt qui pèse sur les entreprises. Le gouvernement a lui affiché sa volonté de réduire sensiblement la CVAE, un autre impôt de production.Pour éviter une flambée du chômage, en particulier des jeunes, les économistes recommandent le versement d'une prime à l'embauche ou au retour du chômage partiel de 200 euros par mois (300 euros pour les moins de 25 ans) pour les bas salaires et limitée sur une durée d'un an.Ils écartent en revanche toute exonération de cotisations, trop coûteuse pour l'effet escompté.Toujours en direction des jeunes diplômés, dont plusieurs centaines de milliers vont arriver sur un marché du travail déprimé, la note imagine un dispositif de tutorat rémunéré au bénéfice des élèves ayant décroché pendant le confinement.Les auteurs défendent aussi la mise en place de mesures de pouvoir d'achat, comme le doublement de l'allocation de rentrée scolaire et une nouvelle aide pour les étudiants et travailleurs précaires, ainsi qu'un "bon d'achat" pour les ménages modestes à dépenser dans des biens "verts" avant 2021.A ceux, comme la Cour des comptes, qui s'inquiètent d'une fuite en avant de la dette publique qui devrait déjà avoisiner les 121% du PIB cette année, Philippe Martin rappelle que les dépenses prévues "ne sont pas des dépenses permanentes"."Le risque d'affaiblissement économique nous paraît plus grave que celui d'une augmentation de la dette", affirment d'ailleurs les auteurs dans la note, qui jugent aussi prématurée la volonté du Premier ministre de s'attaquer dès maintenant au déficit des retraites.
Il y a 4 ans et 333 jours

Xella rejoint le programme VIPros et devient le 1er partenaire en matériaux de construction

Depuis le 1er juin, le groupe Xella a rejoint le collectif d’industriels autour du programme VIPros et s’engage dans la dynamique de l’opération solidaire tousensemble.vipros.fr. Il devient le premier industriel en matériaux de construction à s’impliquer auprès des artisans du bâtiment (notamment les maçons) pour les aider concrètement à relancer leur activité et offrir un programme de fidélité pour les clients partenaires. En tant qu’acteur majeur de solutions constructives (murs et cloisons) en béton cellulaire, Xella entend, en ces temps difficiles, contribuer à la reprise d’activité des artisans du bâtiment, et plus particulièrement des maçons, qui souffrent en matière de trésorerie. Il se mobilise avec les 19 marques partenaires VIPros dans cette démarche de solidarité qu’est tousensemble.vipros.fr. Comment bénéficier du soutien de Xella dans tousensemble.vipros.fr ? Xella s’engage ainsi activement en faveur de la reprise des chantiers de constructions neuves ou rénovation en proposant aux artisans une offre de remboursement pour l’achat des produits Ytong Thermo 36,5. Ce mur bioclimatique à isolation répartie haute performance est idéal pour la réalisation de maison neuve ou l’extension avec la création de pièces supplémentaires. Dominique Grandseigne Directeur Commercial de Xella France « Après avoir traversé une période de tension sans précédent durant laquelle les acteurs du bâtiment ont été en première ligne des difficultés, il nous est apparu essentiel d’être acteur de la relance. Ce nouveau partenariat avec VIPROS.FR, et notamment la participation à l’opération tousensemble.vipros.fr, est un signal fort que nous envoyons aux Hommes de terrain : vous pouvez compter sur Xella pour vous accompagner.» Une offre de remboursement sur les murs bioclimatiques pour le neuf et la rénovation L’artisan du bâtiment doit s’inscrire au programme de fidélité VIPros. Il pourra ensuite bénéficier des aides proposées par Xella, sous forme de remboursements partiels de ses matériaux constructifs, et ce jusqu’au 31 décembre 2020 sur tousensemble.vipros.fr. Le programme de fidélité VIPros VIPros.fr est une plateforme qui met en relation un collectif d’industriels complémentaires avec les artisans du bâtiment. Elle propose des informations sur les produits et les innovations des marques partenaires mais aussi des cadeaux et des services proposés en échange de leur implication et de leur fidélité. Les produits mis en avant par Xella pour l’année 2020 sont les carreaux Ytong 10, les murs Ytong Compact 20 et l’innovation Ytofor, qui permettent de répondre à de nombreux applications en aménagement, mur coupe-feu et maison individuelle. « La participation de Xella au programme de fidélité VIPros traduit notre volonté de renforcer les relations avec les entreprises de maçonnerie tout en soutenant les ventes dans les points de vente de nos distributeurs partenaires. Nous cherchons par ce biais à développer et entretenir des collaborations durables dans une logique « gagnant-gagnant. » nous explique François Chardon Directeur Marketing & Prescription de Xella France.