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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Chantiers - TP

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Il y a 7 ans et 177 jours

Reichen et Robert & Associés et D3 Architectes : La Grande Halle Gerland

Orchestré par les architectes de Reichen et Robert & Associés et D3 Architectes, ce projet de réhabilitation a tout d'un acte chirurgical. Mené avec minutie et respect de l'existant, il redonne vie à un bâtiment majeur du patrimoine lyonnais : l'ancienne Grande Halle Gerland. C'est un véritable renouveau pour le 7e arrondissement lyonnais qu'ont opéré les agences Reichen et Robert & Associés et D3 Architectes en réhabilitant la Grande Halle Gerland. À programme ambitieux " comprenant la transformation de l'existant en restaurant d'entreprise, ainsi que la construction de bâtiments au nord et au sud afin d'abriter les nouveaux bureaux EDF ", réponse audacieuse. Aussi, les architectes ont-ils choisi de respecter avant toute chose le patrimoine que constituait la halle, en conservant son volume d'origine, l'allégeant simplement des auvents de la façade ouest ainsi que des planchers intérieurs. Du suppressions permettant de révéler la pierre dorée dans le restaurant, sublimée par le remplacement de la charpente bois à l'identique, la création d'un jardin intérieur ainsi que l'installation d'une double peau vitrée devant la façade ouest. Un ajout qui " contribue à la mise en valeur de l'existant, à l'embellissement architectural et à la transparence visuelle ", expliquent les concepteurs. De part et d'autre de la Grande Halle, plus de 15 000 mètres carrés de bureaux ont été construits, réliés à elle par des passerelles. Par ailleurs, ces locaux en béton arborent de délicates ventelles en aluminium anodisé doré, en clin d'"il à la couleur de la pierre existante. Un choix également motivé par la ventilation naturelle permis par un tel dispositif, puisque les architectes visent une certification " NF " Bâtiments Tertiaires " Démarche HQE® " niveau Excellent. Intitulé du projet : La Grande Halle GerlandLieu : Lyon (7e)Maîtrise d'ouvrage : Reichen et Robert & Associés (mandataires), D3 Architectes (co-concepteurs)Maîtrise d'"uvre : GEC 18Surface : 21 070 m2Montant des travaux : 33 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison mars 2017 Photographies : Philippe Roguet Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire " réhabilitation Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de Reichen et Robert & Associés  et de D3 Architectes 
Il y a 7 ans et 177 jours

PPA, scalene architectes et AFA + 3A Composites : Résidence Olympe de Gouges

La résidence Olympe de Gouges, composée de 600 logements étudiants conçus par les agences PPA, scalene architectes et AFA est parée de 11 000 mètres carrés de panneaux composites aluminium ALUCOBOND®. Les façades extérieures et les cours intérieures sont revêtues d'ALUCOBOND® A2, pour les parties courantes en trames verticales étroites du R+1 au R+7. Composé de deux volumes en L accolés formant un rectangle et ménageant de fait un jardin central, le projet est né de la volonté des maîtres d'"uvre d'offrir aux étudiants toulousains le maximum d'intimité malgré l'importante capacité d'accueil. Les 11 000 mètres carrés de panneaux ALUCOBOND® ont été posés par élingues sur les façades et fixés par des rivets blancs invisibles dans la masse. Le matériau ALUCOBOND® a été choisi pour sa grande planéité et rigidité mais aussi pour sa pérennité obtenue par un laquage PVDF coil coating. Trois échelles de brillance ont été conçues spécialement en blanc : mat, satiné et brillant. Les volets pivotants habillés en ALUCOBOND® A2 laqués 2 faces constituent un épiderme changeant, selon qu'ils sont ouverts ou fermés. Intitulé du projet : Résidence Olympe de GougesLieu : Toulouse (31)Maîtrise d'ouvrage : SA HLM le Nouveau Logis Méridional (Groupe SNI)Maîtrise d'"uvre : PPA (mandataire), scalene architectes et AFA (associés)Surface : 14 641 m2Montant des travaux : 24 130 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 (bâtiment 2) et 2016 (bâtiment 1)   Depuis plus de 40 ans, l'entreprise 3A Composites développe, produit et distribue des panneaux composites aluminium de haute qualité, des matériaux composites structurés, des panneaux en matière plastique et des panneaux légers pour les segments de marché de l'architecture, du display, du transport et de l'industrie. Leurs multiples gammes : ALUCOBOND®, DIBOND®, ALUCORE®, KAPA® et FOREX®, ont permis à l'entreprise de gagner une renommée mondiale. Photographies : Philippe Ruault et A+B Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Résidence universitaire Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de PPA, de scalene architectes et d'AFA  Composé de deux volumes en L accolés formant un rectangle et ménageant de fait un jardin central, le projet est né de la volonté des maîtres d'"uvre d'offrir aux étudiants toulousains le maximum d'intimité malgré l'importante capacité d'accueil. Les panneaux ALUCOBOND® ont été posés par élingues sur les façades et fixés par des rivets blancs invisibles dans la masse. Le matériau ALUCOBOND® a été choisi pour sa grande planéité et rigidité mais aussi pour sa pérennité obtenue par un laquage PVDF coil coating. Trois échelles de brillance ont été fabriquées spécialement en blanc mat, satiné et brillant. Les volets pivotants habillés en ALUCOBOND® A2 laqués 2 faces constituent un épiderme changeant, selon qu'ils sont ouverts ou fermés. 
Il y a 7 ans et 177 jours

Orma architettura : Casa Vanella

Située dans le village corse de Casamaccioli, au c"ur de la région de Niolo, la Casa Vanella est une chambre d'hôte intégrée à un site montagneux d'exception, offrant à ses résidents une vue imprenable sur les trois célèbres monts du domaine : le Monte Cinto, la Paglia Orba et Cima a i Mori. Les architectes d'ORMA Architettura réalisent l'extension sinueuse de 85 mètres carrés d'une petite maison typique en granit et schiste, permettant d'accueillir les nombreux touristes de cette région de pèlerinage. L'ancienne partie contient les cinq chambres du gîte, tandis que la nouvelle héberge les pièces communes carrées " salon, salle à manger et cuisine ", formant ainsi trois blocs disposés en enfilade. Ce volume déstructuré reproduit la topographie du site sur lequel il campe, imitant les lignes brisées créées par l'horizon montagneux. Les murs épais en granit ainsi que les linteaux et poteaux en béton massif ne sont par ailleurs pas sans rappeler la robustesse et la massivité des monts alentours. Chacune des pièces possède une large baie vitrée avec une orientation différente, permettent aux locataires de profiter de manières différentes du paysage sans pareil qui se déploie sous leurs yeux. Le béton utilisé au sol s'accorde avec les murs en pierres apparentes, le tout adouci par un mobilier en bois épuré et confortable, qui ne vole pas la vedette à la pièce maîtresse de l'habitation : un panorama pittoresque sur les montagnes corses. Un projet aussi atypique qu'intemporel intégrant avec brio une réalisation architecturale contemporaine dans un site minéral imposant. Intitulé du projet : Casa VanellaLieu : Casamaccioli (20)Maitrise d'ouvrage : PrivéeMaitrise d'"uvre : Orma ArchitetturaSurface : 85 m2Montant des travaux : 140 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2016 Pour en savoir plus, visitez le site de ORMA Architettura Photographies : ORMA Architettura
Il y a 7 ans et 177 jours

OMA et Gigon Guyer Architekten : Campus CentraleSupélec

Après Châtenay-Malabry (92), l'École Centrale Paris s'installe à Gif-sur-Yvette (91), sur le plateau de Saclay, sous une toute nouvelle enveloppe dessinée par l'agence néerlandaise OMA. Pour ce titanesque projet de 70 000 mètres carrés, OMA et de son architecte Rem Koolhaas ont conçu un ensemble situé aux antipodes des habituels laboratoires scientifiques ou autres bâtiments de recherche, souvent peu engageants, hermétiques et froids. L'agence imagine alors un bloc aérien composé de cinq niveaux en gradins organisés autour d'une vaste place centrale baignée de lumière grâce à une verrière en ETFE. Si les 20 000 mètres carrés de cet édifice alliant béton, acier et verre sont dédiés à l'enseignement " amphithéâtres, salles de cours, de recherche etc. ", ils comprennent également des bureaux, des lieux de restauration et de repos. Par opposition à l'extérieur de l'édifice, aux airs de forteresse, les différents espaces intérieurs sont extrêmement ouverts. Des parois mobiles disposées dans les lieux de vie commune " notamment dans l'agora, contenant le self, un stand de restauration rapide et de nombreux sofas ", permettant en outre une liberté d'aménagement de ces surfaces. Les zones se confondent, encourageant étudiants, chercheurs et personnel administratif et pédagogique à échanger, sans cloisonner les activités de chacun. Même si de prime abord l'établissement semble clos sur son environnement, les maîtres d'"uvre ont en réalité pris le parti de le relier au quartier en devenir et aux bâtiments voisins par le biais d'une rue diagonale. La réponse d'OMA au programme n'est donc pas uniquement architecturale, mais également urbaine, et prendra tout son sens lorsque les bâtiments du Plateau de Saclay seront construits. Un établissement aussi stimulant pour les étudiants que pour les habitants de Gif-sur-Yvette. En plus de casser les codes, il insuffle un nouveau souffle à une région jusqu'alors en manque de dynamisme. Photographies : Philippe Ruault Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de OMA et de Gigon Guyer Architekten
Il y a 7 ans et 177 jours

Louis Paillard : N°71

Installer trois édifices distincts pour accueillir 126 logements et réhabiliter dans le même temps l'ancienne gare de Montrouge à Paris (14e). Voilà la proposition haute en couleurs faite par l'architecte Louis Paillard. Un projet fou, mais dont la réussite repose justement sur ce grain de folie. C'est l'histoire d'un projet presque surréaliste, tant son contexte et son programme sont complexes. Tout, d'ailleurs, aurait pu commencer ainsi : " Votre mission, si vous l'acceptez, sera de réhabiliter l'ancienne gare de Montrouge, pour y créer 126 logements, le tout sans encombrer les rails, au cas où des trains repasseraient un jour par-là... " Fort heureusement, cette demande n'était pas adressée à un quelconque acteur américain, mais au singulier Louis Paillard. Pas découragé pour un sou, celui-ci a imaginé trois édifices, qu'il qualifie lui-même de " bâtiments-ponts, suspendus au-dessus des voies ". Et comme le quartier ne présente pas de réelle cohérence stylistique, les trois volumes proposent chacun une architecture différente qui, par un procédé merveilleux, génèrent finalement une forme d'harmonie. Ainsi, l'immeuble érigé rue Coulmiers s'élève-t-il en une tour de huit niveaux, singularisée par des fenêtres en saillie qui semblent avoir poussé là de façon aléatoire " une solution également employée pour le deuxième volume, qui ne diffère de sa voisine que par sa petite taille et sa couleur bronze. Dans un autre registre, la troisième construction " laquelle accueille près de 100 logements ", exhibe côté rue un habillage de brique associé à un second en métal, tandis les trois cours qu'elle abrite sont revêtues d'enduit vert, jaune ou encore bleu. Un choix tout sauf évident, mais pourtant efficace, comme si seule la cacophonie pouvait rendre sa cohérence au désordre. Mais cela, c'est peut-être Louis Paillard lui-même qui le résume le mieux : " À situation urbaine atypique, logements atypiques et variés ! " Intitulé du projet : N° 71Lieu : Paris (14e)Maîtrise d'ouvrage : NEXITYMaîtrise d'"uvre : Louis Paillard architecte & urbanisteSurface : 10 200 m2Montant des travaux : 17 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Photographies : DR Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement - Grand collectif Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Louis Paillard 
Il y a 7 ans et 177 jours

Lazo & Mure Architectes + 3A Composites : EHPAD

L'extension de l'EHPAD à Laon (02), signée par l'agence Lazo & Mure Architectes, se distingue par une implantation particulièrement travaillée, destinée à redonner cohérence à l'existant, en optimisant également les conditions de vie des résidents et du personnel. Le nouveau bâtiment de 3 700 mètres carrés, aux lignes très orthogonales ne dépassant pas deux niveaux, est construit au nord de la parcelle à laquelle appartient l'EHPAD de Laon. Le hall, inscrit au sein d'une rue intérieure, relie le lieu de la circulation verticale et de l'hébergement à celui des espaces de vie communautaire et d'animation. Il se présente telle une promenade pour aboutir à la salle polyvalente et au restaurant, tout en ménageant l'apparition d'îlots de verdure. En façade, un bardage en panneaux aluminium composites ALUCOBOND® essentiellement blanc uni (sur une surface de 1 479 mètres carrés) et métallique argent (157 mètres carrés) est rythmé par des performations laissant passer la lumière naturelle. La fermeture du jardin-patio au rez-de-chaussée avec le mur manteau est également assurée par une vêture blanche en ALUCOBOND®. Intitulé du projet : EHPADLieu : Laon (02)Maîtrise d'ouvrage : Maison de Retraite Départementale de l'Aisne / AMO Seca SantéMaîtrise d'"uvre : Lazo & Mure ArchitectesSurface : 3 727 m2Montant des travaux : 7 500 000 ¤ HTCalendrier : Livraison septembre 2016Depuis plus de 40 ans, l'entreprise 3A Composites développe, produit et distribue des panneaux composites aluminium de haute qualité, des matériaux composites structurés, des panneaux en matière plastique et des panneaux légers pour les segments de marché de l'architecture, du display, du transport et de l'industrie. Leurs multiples gammes : ALUCOBOND®, DIBOND®, ALUCORE®, KAPA® et FOREX®, ont permis à l'entreprise de gagner une renommée mondiale. Photographies : Pierre L'Excellent Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Santé Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Lazo & Mure Architectes 
Il y a 7 ans et 177 jours

FREAKS Architecture : VIKING

Sur la côte normande, une petite cabane blanche attire l'"il des pêcheurs et autres plaisanciers. Rénovée par les architectes de l'agence Freaks, elle abrite en fait un intérieur ultra-optimisé parfait pour dîner entre amis tout en contemplant la Manche. C'est sur cette plage qu'auraient accosté les premiers assaillants vikings au IXe siècle. Aujourd'hui, nulle trace de casques à cornes " à part lors de shootings photos ! ", seulement une cabane de pêcheur, optimisée jusque dans les moindres recoins pour accueillir jusqu'à huit convives. Car, depuis l'intervention des architectes de l'agence Freaks, ce qui était autrefois une minuscule maisonnette en béton de 12 mètres carrés est devenu un agréable refuge, équipé d'un lit, d'une petite cuisine, d'une salle d'eau et même d'un salon percé de deux larges baies offrant une vue imprenable sur la mer... le tout sans s'étendre d'un seul centimètre carré ! Et pour cause, dès le début de la phase d'étude, la possibilité d'une extension est écartée, à cause de la Loi littorale très stricte excluant toute modification de la surface du volume d'origine. Aussi les concepteurs se sont-ils contentés de refaire le bardage extérieur " privilégiant des panneaux sandwiches couleur champagne ", et d'ajouter les deux nouvelles fenêtres " des " coulissants qui permettent d'ouvrir complètement la construction sur l'horizon ". À l'intérieur, le mobilier fonctionnel permet de condenser toutes les fonctions techniques dans une si petite surface, notamment grâce au lit en mezzanine en-dessous duquel sont installées les pièces d'eau. Côté mer, le salon peut se muer en salle à manger, idéal pour déguster une bourriche d'huîtres avec un verre de vin en contemplant l'écume des vagues. Skål ! Intitulé du projet : VIKINGLieu : Fermanville (50)Maîtrise d'ouvrage : privéeMaîtrise d'"uvre : Freaks ArchitectureSurface : 12 m2Montant des travaux : 15 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Photographies : Jules Couartou Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement - Maison Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Freaks Architecture 
Il y a 7 ans et 177 jours

FRANKLIN AZZI ARCHITECTURE et Architectures Chabenès & Scott : École des Beaux-Arts

Dans le cadre de la transformation de l'Île de Nantes (44), l'ancien site industriel Alstom, de 4,5 hectares, a été complètement reconfiguré. Six halles datant du milieu du XIXe siècle accueillent désormais une partie de l'Université de la ville, des bureaux ou encore un restaurant. Sous la houlette de l'architecte Franklin Azzi, deux d'entre elles abritent l'école des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire, un lieu de création lumineux et spacieux. L'objectif n'était pas ici de se débarrasser du caractère manufacturier des halles 4 et 5 des anciennes Usines Alstom, mais au contraire de s'en nourrir et de le valoriser. Ainsi, la charpente métallique d'origine est conservée mais délestée de ses imposants murs en béton au profit de baies vitrées de 4 mètres de hauteur au rez-de-chaussée et de polycarbonate translucide pour les deux niveaux supérieurs ainsi que les sheds qui coiffent le vaste ensemble. La transparence ainsi créée laisse entrapercevoir depuis l'extérieur l'activité des ateliers, notamment depuis le parvis de l'école qui accueille une large structure ovale en bois " une table en forme de disque entourée d'un banc ", encourageant rencontres et interactions. Dedans, la création d'une rue intérieure structure l'espace, tout en renforçant la sensation de désencombrement véhiculée par la réhabilitation. Cette percée nord/sud délimite deux parallélépipèdes dans lesquels se trouvent différentes pièces, installées dans des " boîtes " de tailles variées. Cette imbrication spatiale, en " poupées russes ", assure une isolation acoustique et thermique efficace. Ces volumes hébergent à l'ouest les diverses zones dédiées à l'enseignement et à la création " ateliers équipés de machines de pointe, plateaux de travail et des espaces vidéo, photo et de répétition des performances, etc. " ; et à l'est, dans une partie publique nommée " Foyer " comprenant des galeries d'exposition, une médiathèque pour enfants et la salle informatique. Ils sont desservis entre eux par un réseau de passerelles métalliques. Une réhabilitation exemplaire qui, tout en respectant le patrimoine, offre aux futurs artistes l'opportunité d'évoluer dans un site fonctionnel et agréable. Intitulé du projet : École des Beaux-ArtsLieu : Nantes (44)Maitrise d'ouvrage : Nantes MétropoleMaitrise d'"uvre : FRANKLIN AZZI ARCHITECTURE (mandataire)Architectures Chabenès & Scott (associés)Surface : 9 827 m2Montant des travaux : 27 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison juin 2017 Photographies : L.BOEGLY Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de Franklin Azzi et de Architecture Chabènes & Scott 
Il y a 7 ans et 177 jours

Farshid Moussavi Architecture et Richez Associés : ONE - Les Jardins de L'Arche

À Nanterre (92), les agences Farshid Moussavi Architecture et Richez Associés bousculent le quartier de La Défense avec l'immeuble ONE - Les Jardins de l'Arche. Un projet de logement mêlant chambres étudiantes et appartements, conçu pour faciliter la cohabitation de tous... Pour beaucoup, La Défense se résume à un ensemble de grandes tours, certes agréables à regarder, mais abritant seulement des bureaux où se bousculent costumes trois-pièces et tailleurs... Un a priori pas si erroné, puisque voilà près de 30 ans qu'aucun bâtiment de logements n'avait été construit dans ce quartier aussi bien ordonné qu'un code informatique. Mais cela, c'était avant que ne soit livré, entre autres, l'immeuble ONE des Jardins de l'Arche. Conçu par les architectes Farshid Moussavi Architecture et Richez Associés, ce nuage de pixels géant a tout d'un bug volontaire venu bouleverser le système parfaitement établi de La Défense. Les raisons de ce chamboulement ? Le programme d'abord, puisque l'édifice accueille 91 appartements, 110 chambres étudiantes " plus les équipements inhérents à cette typologie, à savoir espaces communs, laverie, locaux à vélos, etc. ", ainsi que des commerces, le tout dans une optique de vivre ensemble. " Des résidents aux habitudes et aspirations différentes cohabiteront ici sans que les uns et les autres ne subissent la moindre gêne ", développent les architectes, justifiant la juxtaposition des différentes typologies d'habitation. Et pour qu'il n'y ait pas de jaloux, chaque lot est équipé d'un " espace extérieur, revêtu de vitrage toute hauteur et de persiennes coulissantes en acier anodisé. Ainsi, tout le monde disposera de la même interface avec le milieu urbain ", ajoutent les concepteurs. Et si les matériaux de construction " aluminium anodisé, verre et béton ", sont plutôt habituels dans le quartier, leur assemblage audacieux, notamment au niveau de la façade, ne manquera pas d'interpeller les passants, d'autant plus que le projet fait face à la promenade de l'Arche. Comme si, pour la première fois, un piratage informatique se donnait à voir spatialement, exprimant tout le génie de ses auteurs. Intitulé du projet : ONE " Les Jardins de l'ArcheLieu : Nanterre (92)Maîtrise d'ouvrage : Les Nouveaux ConstructeursMaîtrise d'"uvre : Farshid Moussavi Architecture (architecte mandataire) et Richez Associés (architecte associé)Surface : 11 500 m2Montant des travaux : 20 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Photographies : L'Image contemporaine et Stephen Gill Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement - Grand collectif Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de Farshid Moussavi Architecture et de Richez Associés 
Il y a 7 ans et 177 jours

Emmanuelle Colboc et Associés : Collège Robert Desnos

À Orly (94), les étudiants du collège Robert Desnos viennent d'inaugurer leur nouvel établissement. Zoom sur un projet lumineux, habillé de briques, signé par l'agence parisienne Emmanuelle Colboc et Associés. À l'origine de ce projet, la volonté du département du Val-de-Marne de remplacer l'ancien collège Robert Desnos à Orly, devenu obsolète pour proposer aux étudiants des conditions d'apprentissage optimales. Mission est donc confiée à l'agence Emmanuelle Colboc et Associés de concevoir un nouvel établissement d'une capacité de 600 élèves, adapté aux méthodes d'enseignement actuelles, performant d'un point de vue énergétique et équipé d'un gymnase accessible depuis la rue, afin d'être utilisé par la ville le soir et le week-end pour y organiser des cours de sport. En réponse à ce programme pour le moins complet, les concepteurs imaginent " un bâtiment sur quatre niveaux, lequel se retourne de part et d'autre sur deux étages pour contenir la cour de récréation ". Le tout est un grand volume en béton, isolé par l'extérieur et recouvert d'un manteau de briques " matériau privilégié pour ses qualités intemporelles, tant du point de vue esthétique que de sa résistance ", où sont condensées toutes les salles de classes ainsi que les bureaux dédiés à l'administration et aux professeurs. Afin d'atténuer l'aspect relativement massif de la construction, baies vitrées et fenêtres en bandeaux sont ici largement présentes, optimisant de fait l'apport de lumière, tout en favorisant les vues sur l'extérieur. Au nord-est, le gymnase complète ce projet certifié HQE. Vitré de part et d'autre, ce dernier est baigné de lumière en pleine journée pour finalement devenir lanterne le soir venu, presque autant que le poème de l'auteur qi a donne son nom à l'équipement, dont résonnent ici les vers : " Dans la nuit il y a les merveilles du monde. Dans la nuit il n'y a pas d'anges gardiens, mais il y a le sommeil. Dans la nuit il y a toi. " Intitulé du projet : Collège Robert DesnosLieu : Orly (94)Maîtrise d'ouvrage : Conseil général du Val-de-MarneMaîtrise d'"uvre : Emmanuelle Colboc et AssociésSurface : 7 396 m2Montant des travaux : 12 500 000 ¤ HTCalendrier : Livraison décembre 2016 Photographies : DR Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Maternelle, primaire et secondaire Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Emmanuelle Colboc et Associés 
Il y a 7 ans et 177 jours

ELLENA+MEHL : Maison Parigots

En ajoutant à une petite maison des années 1920 une extension de forme similaire, mais bardée de bois brûlé, c'est un peu son alter-ego qu'ont conçu les architectes Hervé Ellena et Stéphanie Mehl. Retour sur un projet simple mais diablement efficace. Implantée sur une parcelle tout en longueur, sur les hauteurs de Suresnes (92), à proximité du Mont Valérien, cette petite villa des années 1920 pâtissait de la présence d'un second corps accolé, issu de plusieurs interventions disparates et décousues. Bien décidés à redonner ses lettres de noblesse à leur habitation, les propriétaires font alors appel aux architectes Hervé Ellena et Stéphanie Mehl. Mission leur est confiée d'imaginer un nouveau volume cohérent avec le pavillon d'origine en lieu et place d'un ancien appendice. " Notre projet est construit en ossature bois, en miroir du corps principal du pavillon existant, avec une toiture de même pente et un pignon similaire en façade ", expliquent les concepteurs. C'est donc un volume jumeau à la demeure datant des années 1920 que réalisent les architectes, à deux différences près. La première est d'ordre volumétrique, puisque l'extension s'avance jusqu'au portail côté rue, permettant ainsi d'accueillir deux chambres supplémentaires. La deuxième concerne l'habillage choisi, puisque si le crépi du corps principal est simplement blanchi lors des travaux, le second volume est lui bardé de bois brûlé, de manière à " accentuer la dualité de la réalisation par les couleurs et tonalités changeantes ". Côté jardin enfin, les appentis et excroissances ajoutés par le passé sont conservés, mais unifiés à l'aide d'une véranda prolongée par une baie vitrée. L'arrière du projet est donc désormais beaucoup plus harmonieux, offrant au passage une vue généreuse sur la nature. Et la maison Parigots dispose enfin de la logique et de la cohérence qu'elle méritait... Intitulé du projet : Maison ParigotsLieu : Suresnes (92)Maîtrise d'ouvrage : privéeMaîtrise d'"uvre : ELLENA+MEHLSurface : 212 m2Montant des travaux : NCCalendrier : Livraison 2018 Photographies : Hervé Ellena et Julie Ansiau Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement - Maison Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de ELLENA+MEHL 
Il y a 7 ans et 177 jours

DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIX : Benoît & Roselyne

Entre Benoît & Roselyne et ce mazet de 70 m2 de l'arrière-pays nîmois, c'est une histoire qui remonte à une dizaine d'années, quand ce couple alors installé à Paris, décide d'acheter une maison secondaire à rénover dans une région dans laquelle ils ont leurs racines. Le récit se poursuit en 2014, alors que le binôme qui a entre-temps pris sa retraite, souhaite partager son temps entre le sud de la France et la capitale. Il demande alors aux architectes de l'agence DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIX. de concevoir l'extension de cette demeure devenue trop petite pour héberger la famille qui s'est agrandie au fil des années. En réponse aux changements de vie des propriétaires et de leurs trois filles, les architectes ont proposé neuf esquisses différentes, fruits d'un long travail de discussion et de pédagogie. Le résultat final est une extension de 90 m2 livrée en octobre 2016 permettant d'accueillir trois générations sous un même toit, des grands-parents aux petits-enfants, tout en garantissant à chacun son intimité. Pour cela, les maîtres d'"uvre installent deux corps de bâtiments accolés, sur le modèle de l'ancienne bâtisse elle-même composée de deux parties disposées en L. Une nouvelle aile à l'expression vernaculaire est ainsi disposée dans la pente du terrain, sur une bande de terre achetée entre-temps, et une tourelle contemporaine de trois niveaux en béton banché reprenant les dimensions traditionnelles du mas " 5 mètres par 6 " joue quant à elle le rôle de rotule entre cette partie neuve et l'ancienne. Une fois les clients séduits par l'idée, il restait à convaincre les édiles locaux plus habitués aux projets en tuiles et enduit. Le dialogue a eu raison des réticents grâce à la force de conviction des architectes qui ont su prouver que leur projet ne consistait pas en la négation d'un savoir-faire constructif local mais au contraire en une ode au mazet, ici travaillé " à la sauce XXIe siècle " comme le livre Arthur Ozenne, réinterprétant notamment les petites ouvertures typiques de cette construction qui protègent des surchauffes d'été et de la fraîcheur hivernale. Dans un souci de cohérence, les maîtres d'"uvre ont par ailleurs favorisé le recours à des entreprises locales installées dans un périmètre de 30 kilomètres alentour, peu rompues à l'exercice du béton banché teinté dans la masse. L'extension héberge ainsi un salon et trois chambres supplémentaires coiffées d'une terrasse abritée par de larges voiles béton biseautés. La création de cet espace extérieur atypique a été motivée d'une part par la volonté de favoriser l'intimité des occupants de cette bâtisse régulièrement investie par les amis et la famille, et d'autre part par une raison technique, les toitures-terrasses en béton n'étant pas autorisées par la réglementation française. Au regard de la loi ces larges voiles béton sont donc en réalité des acrotères qui, elles, répondent aux normes constructives nationales, tout en assurant l'étanchéité de l'ensemble. L'agence DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIX. réalise un exercice de style tout en délicatesse, mariant avec force et discrétion, architecture passée et contemporaine dans un ensemble minéral qui fait échos à l'histoire du lieu : une ancienne carrière. Intitulé du projet : Benoit & RoselyneLieu : NC (arrière-pays Nîmois)Maitrise d'ouvrage : PrivéeMaitrise d'"uvre : DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIXSurface : 90 m2Montant des travaux : 280 000 ¤ HTCalendrier : Livraison octobre 2016 Photographies : Florian Kleinefenn et agence Dixneufcentquatrevingtsix Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement - Maison Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIX
Il y a 7 ans et 177 jours

Chartier Dalix et Brenac & Gonzalez et Associés : JAVA

Dans le cadre de la construction de la ZAC Clichy-Batignolles à Paris (17e), les agences d'architecture ChartierDalix et Brenac & Gonzalez et Associés ont conçu main dans la main un bâtiment de bureaux de 24 000 mètres carrés sur le Lot 07. Une réalisation mettant en valeur les voies ferrées qui lui font face et qui vibre au rythme du ciel et de l'activité des employés qui donnent vie à ses coursives. Façonné par l'activité ferroviaire du nord de Paris, le quartier des Batignolles fait depuis 2001 l'objet d'une reconvertion urbaine. Lancé par l'ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, le projet de la ZAC Clichy-Batignolles, d'une superficie de 43,2 hectares, comprend notamment le fameux palais de justice dessiné par Renzo Piano, le futur cinéma imaginé par l'atelier Berthier, le parc Martin Luther King de 10 hectares réalisé par Jacqueline Osty et de nombreux logements et bureaux ; le tout disposé de part et d'autre des voies de chemin de fer de la gare Saint-Lazare. À l'est de ces derniers sont répartis les locaux administratifs, partiellement construits sur une dalle recouvrant les rails, et à l'ouest les habitations. L'une des particularités de cette opération de restructuration urbaine lourde réside dans son processus de conception et d'édification : chaque lot de la ZAC faisant l'objet d'un partage entre deux architectes. Ce morcellement a été imposé par les concepteurs de la zone, dont l'architecte-urbaniste François Grether et le bureau d'études OGI, spécialisé dans travaux d'aménagement d'espaces publics. Si certains maîtres d'"uvre lauréats des concours lancés pour chaque lot ont séparé leur parcelle en deux, les agences ChartierDalix et Brenac & Gonzalez et Associés ont pour leur part décidé de collaborer et d'ériger à quatre mains un colosse condensant 24 000 mètres carrés de bureaux. Avec un retrait de 10 mètres en son centre, le terrain dissymétrique et étriqué de 125 mètres de long, a amené les architectes à imaginer un bâtiment original de huit étages composé de deux volumes rectangulaires, entre lesquels est placé un vaste hall d'entrée de 150 mètres carrés, dont les niveaux supérieurs se déforment au fil de l'ascension. Depuis la rue, à l'est, la perspective linéaire créée par les bâtiments voisins est brisée par les ondulations de l'ensemble.Ces reliefs accueillent une succession de terrasses et de coursives en rubans, qui bénéficient d'un traitement uniforme grâce à l'utilisation de trois types de panneaux de bardage pleins différents de 1 mètre de large aux stries verticales, réalisés en terre cuite moulée puis émaillée. Grâce à l'alternance de ces éléments, le matériau semble vibrer, avec une couleur changeant au fil de la journée et des points de vue, tantôt bleu, ocre ou blanc. Depuis le vestibule traversant, d'une hauteur de huit mètres sous plafond, les voies ferrées sont mises en scène par le biais d'une large baie vitrée de 11 mètres de long invitant les travailleurs à admirer le passage des wagons. À partir de ce hall majestueux, un escalier monumental en Y dessert à l'est un réfectoire et à l'ouest un jardin suspendu situé entre le R+1 et le R+6, au-dessus des rails. Cet espace vert constitué d'un ensemble de passerelles et d'emmarchements, permet alors aux employés de jouir d'une imprenable vue sur les toits de Paris au quotidien. Une réalisation originale offrant un environnement de travail idéal. Intitulé du projet : JAVALieu : Paris (17e)Maîtrise d'ouvrage : Emerige (promoteur)BNP Paribas Cardif (investisseur)Maîtrise d'"uvre : ChartierDalix architectes (mandataire)Brénac & Gonzalez et AssociésSurface : 24 000 m2Montant des travaux : 51 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Photographies : Takuji Shimmura, Sergio Grazia et Stefan Tuchila Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire - neuf Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Chartier Dalix et Brenac & Gonzalez et Associés
Il y a 7 ans et 177 jours

CAB ARCHITECTES : ENSAE ParisTech

Les concepteurs de l'agence CAB ARCHITECTES, spécialisés dans le béton, signent cette fois un projet millimétré en acier. Situé à Palaiseau, c'est un écrin géométrique tout adapté pour accueillir l'ENSAE ParisTech... Avec son plan carré, sa structure en acier aux motifs orthogonaux minutieusement dessinés, ce projet livré en 2017 à Palaiseau (91) par l'agence CAB architectes pourrait être un temple dédié aux proportions et à la géométrie. C'est d'ailleurs un peu le cas, puisque le bâtiment accueille l'École Nationale de Statistique et de l'Administration Économique, laquelle a quitté Malakoff (92) pour se rapprocher de l'école Polytechnique, dorénavant positionnée sur le plateau de Saclay. Alors qu'ils ont l'habitude d'utiliser le béton " leur matériau fétiche ", les architectes ont profité de la carte blanche formelle donnée par le maître d'ouvrage pour s'essayer à l'acier, concevant un immeuble en structure poteaux-poutres sur 5 étages, destiné à héberger salles de cours, bureaux administratifs, bibliothèque et autres amphithéâtres mentionnés dans le programme. Un choix retenu pour ses propriétés esthétiques bien sûr, mais aussi pour la simplicité de mise en "uvre que représente la filière sèche, l'agence CAB, localisée dans le sud de la France, jugeant ce mode constructif plus facile à contrôler à distance. De ce parti pris résulte un projet sobre et par conséquent polyvalent : un bon moyen d'anticiper un éventuel futur changement de destination de l'édifice ! À l'intérieur, les matériaux particulièrement sobres contribuent également à l'atmosphère studieuse de l'édifice. Ainsi, le sol en béton et moquette ainsi que les cloisons en Fermacell " un matériau composé à base de gypse ", s'accordent parfaitement avec la structure métallique laissée apparente. De quoi étudier et travailler dans des conditions de calme optimum ! Intitulé du projet : ENSAE ParisTechLieu : Palaiseau (91)Maîtrise d'ouvrage : Groupe des Ecoles Nationales d'Economie et de Statistique (GENES)Maîtrise d'"uvre : CAB ARCHITECTESSurface : 15 400 m2Montant des travaux : 33 671 605 ¤ HTCalendrier : Livraison février 2017 Photographies : Aldo Amoretti Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de CAB ARCHITECTES 
Il y a 7 ans et 177 jours

Brenac & Gonzalez et Associés : Riverside

À Gentilly (94), un imposant édifice aux façades sculpturales émerge du périphérique. Entre balcons végétalisés et enveloppe prismatique métallique, l'immeuble de bureau Riverside, conçu par l'agence parisienne Brenac & Gonzalez et Associés, s'inscrit avec brio dans l'environnement citadin du Val-de-Marne. Alternant entre façade nord facettée en aluminium et treilles verdoyantes au sud, l'ensemble de 5 200 mètres carrés répartis sur 8 niveaux dénote par son association de matériaux contemporains réfléchissants et d'éléments naturels. Un mariage subtil rendu possible par son emplacement : entre une voie routière et un quartier à la fois tertiaire et résidentiel de Gentilly, permettant une transition douce entre ces deux paysages urbains. À la fois rupture et transition, le bâtiment offre ainsi deux visages distincts en fonction de l'environnement vers lequel chacune de ses deux principales est orientée. Une dichotomie renforcée par un balancement entre verticalité et horizontalité à travers les deux côtés de la construction. Si le front nord est caractérisé par des modules miroir tout en hauteur, au sud, des balcons en bois fleuris et de fenêtres bandeaux s'étirent, rappelant plus l'extérieur d'un ensemble domestique que celui d'un ouvrage tertiaire. Ces ouvertures permettent également de baigner les espaces de travail d'une lumière naturelle agréable tout en garantissant des consommations d'énergie basses. Hasard du calendrier, Riverside est aujourd'hui intégré à un triptyque de constructions de bureaux livré par l'agence Brenac & Gonzalez et Associés l'année dernière, comprenant une opération dans le 13e arrondissement de Paris (Be Open) ainsi que l'ensemble Quai Ouest à Boulogne-Billancourt. Des réalisations qui démontrent l'étendue des possibilités du studio qui réussit à concevoir trois édifices uniques et remarquables à la fois. De quoi prouver que bois et végétaux ne riment pas toujours avec rustique et qu'une association avec un métal réfléchissant n'a rien d'outrancier ! Intitulé du projet : RiversideLieu : Gentilly (94)Maîtrise d'ouvrage : SodearifMaîtrise d'"uvre : Brenac & Gonzalez et AssociésSurface : 5 200 m2Montant des travaux : 10 800 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2016 Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire " neuf Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Brenac & Gonzalez et Associés Photographies : Stefan Tuchila
Il y a 7 ans et 177 jours

Brenac & Gonzalez et Associés + 3A Composites : Riverside

À Gentilly (94), ALUCOBOND® habille de modules miroir le bâtiment de bureaux Riverside conçu par l'Atelier d'architecture Brenac & Gonzalez et Associés. Côté nord, ses façades sculpturales sont facettées et mises en relief par 3 000 mètres carrés de panneaux aluminium composites ALUCOBOND® Plus Natural Reflect et Anodized.  Ce matériau contemporain multiplie les effets de compositions géométriques, jeux de reflets et de transparence en fonction de la lumière. La peau en ALUCOBOND®, par la démultiplication de modules miroir tout en hauteur, sur une surface de 3 000 mètres carrés, permet d'intensifier l'idée de mouvement et renvoie à une impression de grande échelle. Sur le front sud, des balcons en bois fleuri, véritables treilles verdoyantes, et des fenêtres bandeaux évoquent plus un ensemble domestique qu'un bâtiment tertiaire. Intitulé du projet : RiversideLieu : Gentilly (94)Maîtrise d'ouvrage : SodearifMaîtrise d'"uvre : Brenac & Gonzalez et AssociésSurface : 5 200 m2Montant des travaux : 10 800 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2016 Depuis plus de 40 ans, l'entreprise 3A Composites développe, produit et distribue des panneaux composites aluminium de haute qualité, des matériaux composites structurés, des panneaux en matière plastique et des panneaux légers pour les segments de marché de l'architecture, du display, du transport et de l'industrie. Leurs multiples gammes : ALUCOBOND®, DIBOND®, ALUCORE®, KAPA® et FOREX®, ont permis à l'entreprise de gagner une renommée mondiale. Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire - Neuf Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de Brenac & Gonzalez et Associés et de 3A Composites Photographies : Stefan Tuchila
Il y a 7 ans et 177 jours

B. Architecture : Le 10 Grenelle

Réhabiliter un vieil immeuble des années 1950 en bureaux, tout en tenant compte d'un héritage historique fort ; telle était la mission confiée à l'agence B. Architecture, à l'origine de ce projet humblement baptisé " 10 rue Grenelle "... Avec son délicat habillage en acier perforé blanc, le 10 rue Grenelle, réhabilité en 2017 par l'agence B. Architecture, ne manque pas de laisser une impression de légèreté. Pourtant, ce résultat n'avait rien d'une évidence, car il s'agit d'un site difficile, tant par ses contraintes architecturales que par son passé. En effet, cet immeuble de grande hauteur, dessiné par le Français Pierre Dufau et construit au milieu du siècle dernier, présentait toutes " les caractéristiques de l'époque : faibles hauteurs sous plafond, problèmes de conforts thermiques... " racontent les maîtres d'"uvre. À ces obstacles s'ajoute enfin une histoire particulière, puisque c'est ici que se dressait autrefois le Vel d'Hiv... Prenant en compte toutes ses contraintes, les équipes de B. Architecture sont parvenues à rendre au lieu sa grandeur tout en respectant sa mémoire. " Des bâtiments existants, seule la structure principale a été conservée, expliquent-elles. L'ensemble est remanié, restructuré. " Aussi, le projet est-il complètement réorienté vers le Boulevard Grenelle, où se trouve désormais son entrée " autrefois située dans la petite rue Nélaton. Au centre de la parcelle, un pavillon d'accueil en verre, protégé par une enveloppe d'acier Corten®, séquence le trajet les visiteurs avant que ceux-ci ne rejoignent les deux ailes de la construction entièrement restructurée. Rue Nélaton enfin, le Jardin de la Mémoire remplace la simple plaque commémorative installée autrefois en hommage aux victimes de la rafle du Vel d'Hiv. Le 10 rue Grenelle, une réalisation sobre, élégante et immaculée, comme pour illuminer les pans les plus sombres de notre Histoire... Intitulé du projet : Le 10 GrenelleLieu : Paris (15e)Maîtrise d'ouvrage : AG2R La MondialeMaîtrise d'"uvre : B. ArchitectureSurface : 33 000 m2Montant des travaux : 90 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison juillet 2017 Photographies : DR Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire " réhabilitation Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub et de B. Architecture 
Il y a 7 ans et 177 jours

Atelier du Pont : Les Cabanes

Inspiré par l'architecture du Cap Ferret (33), l'Atelier du Pont réalise une maison de vacances composée de petites cabanes réinterprétant les constructions vernaculaires, pour une meilleure intégration. Un havre de paix au c"ur d'une pinède d'arbousiers, yuccas et pins. Cette résidence secondaire de 330 mètres carrés, dissimulée par une végétation locale luxuriante, est installée sur un terrain en pente orienté vers la mer. Le défi du projet résidait dans la préservation de cet environnement. Pour ce faire, les maîtres d'"uvre ont réalisé plusieurs annexes au lieu d'une unique construction de plus de 300 mètres carrés, rappelant l'architecture des cabanes du cru qui s'intègrent parfaitement à leur milieu. L'ensemble est ainsi composé de quatre volumes parallélépipédiques, certains de plain-pied et d'autres sur plusieurs niveaux pour mieux coller à la topographie du lieu, reliés entre eux par une terrasse en bois où prend place une piscine rectangulaire. Ce matériau se retrouve également en bardage, jouant la mimesis avec la pinède environnante. Le tout est largement percé de grandes baies vitrées, connectant intérieur et extérieur. Dans la plus étendue des quatre parties , située à l'ouest, prennent place les espaces de vie et une chambre, tandis que les autres pièces de nuit sont installées dans les cabanons plus modestes . Le volume central, comprend ainsi une suite parentale située au rez-de-chaussée, au-dessus de laquelle sont positionnés un salon et une cuisine avec vue sur le plan d'eau, en rez-de-jardin. Les deux niveaux, inscrits dans la pente du terrain sont agrémentés d'un escalier maçonné tout en courbes contrastant avec les ouvertures géométriques qui le surplombent qui laissent entrevoir la nature foisonnante. Imaginée pour accueillir une grande famille, le logement permet donc à chacun de bénéficier de son intimité en profitant d'espaces communs pour se retrouver. Un projet biscornu, idéal pour qu'une grande fratrie puisse se relaxer dans le cadre de vie sans égal qu'offre le Cap Ferret. Intitulé du projet : Les CabanesLieu : Cap Ferret (33)Maitrise d'ouvrage : PrivéeMaitrise d'"uvre : Atelier du PontSurface : 330 m2Montant des travaux : NCCalendrier : Livraison 2016 Pour en savoir plus, visitez le site d'Atelier du Pont Photographies : Takuji Shimmura & Philippe Grazia
Il y a 7 ans et 177 jours

Atelier d'architecture Philippe Prost : Hôtel de la monnaie de Paris

Bijou d'architecture néo-classique érigé en 1776 par Jacques-Denis Antoine, l'Hôtel de la Monnaie de Paris (6e) renaît grâce à l'intervention de l'architecte Philippe Prost, après six années de travaux en site occupé. Un défi de taille relevé avec brio par l'architecte français, qui relie dorénavant ce site d'exception aux métiers d'art qu'il abrite. Les amateurs de pièces, d'artisanat, d'architecture et de bonnes tables ont dorénavant un lieu de rendez-vous en commun, la Monnaie de Paris. Sous une enveloppe datant du XVIIIe siècle, de multiples structures se mêlent en effet ici : une boutique ; un café, Frappé ; un musée contenant trois espaces d'exposition, le 11 Conti ; un restaurant, celui de Guy Savoy ; et des ateliers d'outillage et de gravure ; dans ce qui est la dernière usine de la Capitale. Un village d'irréductibles Gaulois situé au c"ur du mythique quartier de Saint-Germain-des-Prés où sont encore frappées des médailles et quelques 200 000 pièces par an ! dont une partie de celles de 2 euros. " Ce n'est pas une réserve d'Indiens ou Disneyland ", revendique ainsi haut et fort son PDG, Aurélien Rousseau. Le projet de Philippe Prost rend son aspect originel au bâtiment de Jacques-Denis Antoine, qui, à force de rénovations, s'était vu obstrué et dénaturé. Plus globalement, il redonne ses lettres de noblesse à cet édifice de 1,3 hectare classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, situé entre les quais de Seine, la rue Guénégaud, l'impasse de Conti et un îlot bâti dense : la Parcelle de l'an IV. Pour ce faire, le maître d'"uvre ajoute deux entrées et crée un nouveau parcours intérieur autour duquel s'organisent les différents programmes. La manufacture est dorénavant clairement montrée, revendiquée, et devient elle-même une partie musée ; un musée vivant : le " 11 Conti ", une balade architecturale où alternent ateliers et galeries mises au service des 170 000 "uvres appartenant à l'institution, dont 35 000 monnaies. Une scénographie directement en lien avec la production du lieu, donc " contrairement aux espaces d'exposition temporaires, qui, eux, traitent de tout sujet, et prennent place dans l'étage des nobles, face à la Seine. Si la plupart des objets de la collection permanente sont positionnés dans des vitrines, d'autres prennent place sur des tables de frappe d'origine ou sur du mobilier évoquant l'artisanat numismatique. Ainsi, la frappe de monnaies retrouve une place de choix dans la cour d'honneur et est agrémentée de divers studios spécialisés, éparpillés tout le long du monument. Un nouvel atelier d'outillage et de gravure voit également le jour à la place de l'ancien mur d'enceinte, entièrement recouvert de panneaux de cuivre perforés métaphorisant les planches dans lesquelles sont découpés les flans des pièces. Pour finir, l'architecte dessine une nouvelle boutique dans l'ancienne fonderie du quai de Conti, mise en valeur par un puit de lumière zénithal provenant d'une lucarne culminant à 17 mètres de hauteur. Ce lieu commerçant, largement vitré, l'un des seuls espaces visibles depuis l'extérieur, constitue la vitrine du projet. " Ouvrir la Monnaie de Paris sur la ville n'était pas facile car il s'agit d'un site régalien, qui devait pouvoir se protéger, se défendre ", livre l'architecte. Si le monument vient de rouvrir ses portes, le projet ne prendra fin qu'en 2019, avec la création d'un nouveau passage et d'un jardin en partie est, côté Parcelle de l'an IV. L'occasion de redécouvrir ce lieu situé à mi-chemin entre architecture classique et contemporaine, entre art et industrie. Intitulé du projet : Hôtel de la MonnaieLieu : Paris (6e)Maîtrise d'ouvrage : Monnaie de Paris11, quai de ContiMaîtrise d'"uvre : Agence architecture Philippe ProstSurface : 15 000 m2Montant des travaux : 52 M ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Culture/Musée et espaces d'exposition Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et d'Atelier d'architecture Philippe Prost Photographies : adagp
Il y a 7 ans et 177 jours

Architectures Raphaël Gabrion : Pôle Culturel

Situé dans la banlieue sud de Paris, à Courcouronnes, le lycée George Brassens est désormais agrémenté d'un pôle culturel destiné à accueillir les activités artistiques proposées par l'établissement. Un programme alléchant dissimulé derrière un monolithe semi-enterré imaginé par l'agence Architectures Raphaël Gabrion. Construit pour faire écho aux constructions existantes de l'institution scolaire datant de 1983, l'ensemble à la volumétrie atypique est caractérisé par d'épaisses façades de gabion en pierre issues des carrières Degan, dans le Val-d'Oise (95) qui, de par leur teinte et leur texture, rappellent les panneaux préfabriqués constituant les murs du lycée d'origine. Partiellement encastré, l'édifice linéaire de plain-pied accueille divers programmes hébergeant un grand nombre d'activités, notamment une salle de théâtre, de musique, de montage vidéo ou encore de prises de vue. Pour pénétrer dans ce temple de la création, les étudiants descendent une série de marches placées en extérieur les conduisant au bâtiment semi-enterré dont l'entrée est éclairée de manière zénithale par une fente disposée au plafond, structurant l'ensemble à l'intérieur immaculé. Un parti pris architectural minimaliste qui permet ainsi aux élèves de modifier les espaces au au gré des scénographies.Une réalisation offrant une toute autre dimension à l'enseignement des arts visuels et sonores, encore trop rare dans les établissements secondaires. Intitulé du projet : Pôle culturel et Lycée Georges BrassensLieu : Courcouronnes (91)Maîtrise d'ouvrage : Essonne AménagementRégion Île-de-FranceLycée Georges BrassensMaîtrise d'"uvre : Architectures Raphaël GabrionSurface : 3 350 m2Montant des travaux : 2 350 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2016 Pour en savoir plus, visitez le site de Raphaël Gabrion Photographies : Javier Callejas
Il y a 7 ans et 177 jours

Architecte Chatillon et Michel Rémon & Associés : Maison des sciences de l'homme

Chargées de rénover la Maison des sciences de l'homme réalisée entre 1965 et 1969 par Marcel Lods, Paul Depondt et Henri Beauclair, les agences François Chatillon Architecte et Michel Rémon & Associés ont dû remettre aux normes une construction iconique sans l'altérer. Retour sur une restauration pas tout à fait comme les autres... En architecture comme dans tout autre domaine artistique, la rénovation d'une "uvre implique un soin particulier, à la différence près qu'elle s'accompagne souvent d'une forme de sublimation, due à des contraintes et à un nouveau maître contemporains. Remise à neuf par les agences François Chatillon Architecte et Michel Rémon & Associés, la Maison des sciences de l'homme n'échappe pas à la règle. Construit entre 1965 et 1969 par Marcel Lods, Paul Depondt et Henri Beauclair, ce bâtiment singulier est une icône du style moderne, notamment grâce avec sa structure métallique apparente, sa façade en mur rideau protégée par des volets mobiles extérieurs et ses espaces intérieurs modulables. Un statut qui ne l'empêcha malheureusement pas de devoir être désamianté et remis aux normes, entraînant en 2011 le lancement d'une campagne de travaux de rénovation. Soucieux de respecter cet héritage patrimonial certain, les concepteurs ont donc mené leurs propres recherches sur l'édifice, allant jusqu'à consulter leurs prédécesseurs. Des précautions loin d'être inutiles, puisqu'elles ont par exemple permis le " rétablissement des transparences au rez-de-chaussée ", désormais " nettoyé pour retrouver l'aménagement d'origine avec les mêmes matériaux ", expliquent les architectes. En outre, chacun des 1 260 modules de façade composés de châssis vitrés et de leurs volets caractéristiques, ont été démontés, désamiantés puis réinstallés. Un vrai retour aux sources, toutefois accompagné de certaines modifications, comme le fait de vitrer les paliers de l'escalier principal pour favoriser l'apport de lumière... Intitulé du projet : Maison des sciences de l'hommeLieu : Paris (6e)Maîtrise d'ouvrage : EPAURIFMaîtrise d'"uvre : François Chatillon Architecte (architecte mandataire) et Michel Rémon & Associés (architectes associés)Surface : 16 430 m2Montant des travaux : 27 200 000 ¤ HTCalendrier : Livraison février 2017 Photographies : Antoine Mercusot et Sergio Grazia Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de François Chatillon Architecte et de Michel Rémon & Associés 
Il y a 7 ans et 177 jours

Archi5 : Groupe Scolaire Port Chemin Vert

À Aubervilliers (93), un tout nouveau groupe scolaire marque le renouveau d'un ancien quartier industriel. Dessiné par l'agence archi5, ce projet ultra-ludique présente toutes les caractéristiques nécessaires au confort optimal des écoliers. Prêts à faire votre rentrée ? " Qui a eu cette idée folle, un jour de réinventer l'architecture de l'école ? C'est cette sacrée agence archi5 ! " Ainsi pourrait-on dire de ce projet et de ses concepteurs, tant il s'éloigne des standards en matière d'établissements scolaires. Situé à Aubervilliers, dans un ancien quartier industriel en jachère, le Groupe Scolaire Port Chemin Vert a en effet tout pour donner envie d'aller à l'école, et ce n'est pas rien ! Vue du ciel, sa forme a déjà quelque chose de ludique : construite sur un terrain en forme de pentagone, elle adopte un plan en croissant de lune, comme le signe de son caractère unique. Un parti pris qui n'est pas sans avantage, puisqu'il permet l'installation d'une vaste cour dans le vide ainsi créé. Arborant au sol de jolis cercles colorés, ce lieu de récréation dédié aux jeux et à la pratique du sport est en partie protégé par un préau en toile tendue, tout en courbes, lui aussi. Malgré la présence de ce lieu de plein-air, c'est le pourtour de la parcelle qui offre le plus de promesses aux écoliers. D'abord grâce à la construction d'une terrasse sur pilotis dédiée aux plus petits. Mais aussi et surtout par l'aménagement du toit plat. Entièrement végétalisée, il offre un coin de verdure bienvenu dans ce quartier urbanisé, tout en ouvrant une surface pédagogique pour les enseignants. " C'est le lieu où l'idée d'apprentissage disparaît au profit de la découverte. Le jardin s'observe, se vit. Il suffit de grimper pour contempler la nature ", concluent les concepteurs d'archi5. Et l'on ne peut que regretter de ne pas avoir été à l'école, à l'époque, dans une réalisation de ce genre. Intitulé du projet : Groupe Scolaire Port Chemin VertLieu : Aubervilliers (93)Maîtrise d'ouvrage : Ville d'AubervilliersMaîtrise d'"uvre : archi5Surface : 6 311 m2Montant des travaux : 15 700 000 ¤ HTCalendrier : Livraison septembre 2016 Photographies : Sergio Grazia Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Maternelle, primaire et secondaire Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de archi5 
Il y a 7 ans et 177 jours

Archi5 : CFA des métiers du bâtiment

" Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ", dit un célèbre proverbe. Un adage démenti par les concepteurs d'archi5, lesquels ont tout mis en "uvre pour réaliser un centre de formation des apprentis aussi agréable à vivre que remarquable visuellement, prouvant que la forme importe autant que le contenu. Si le Centre de formation des apprentis (CFA) des métiers du bâtiment de Brétigny-sur-Orge (91) livré en septembre 2016 arbore une architecture aussi singulière, c'est pour une raison précise : " la valorisation de ses occupants ", comme l'explique l'équipe d'archi5 en charge du projet, ajoutant qu'ils ont souhaité " réaliser un bâtiment aussi efficace qu'humain, aussi rationnel que généreux ". De manière à offrir un maximum de confort spatial et visuel aux étudiants, la construction est divisée en plusieurs volumes répartis sur toute la parcelle, en conséquence de quoi l'ensemble évoque davantage un campus qu'un seul et même établissement. Au centre de ce petit village estudiantin, un jardin végétalisé permet d'ailleurs aux usagers d'être en relation constante avec l'extérieur. Un choix audacieux et intelligent, mais qui ne constitue pas l'unique piste exploitée par archi5 pour proposer aux apprentis les locaux qu'ils méritent. Alternant constructions en béton revêtu de briques de parement et édifices en métal habillé d'un bardage inox recuit brillant, le CFA affiche ainsi une esthétique plurielle " due autant aux principes constructifs qu'aux matériaux employés ", permettant de condenser l'ensemble du programme " comprenant des ateliers, des bureaux mais aussi un vaste gymnase et un réfectoire " tout en signifiant la spécificité de l'enseignement dispensé à ses usagers. " La générosité que nous avons voulu insuffler au projet par la qualité des espaces est aussi l'expression de la rationalité ; c'est elle qui rendra le bâtiment durable et utile ", concluent à ce propos les architectes... Intitulé du projet : CFA des métiers du bâtimentLieu : Brétigny-sur-Orge (91)Maîtrise d'ouvrage : BTP-CFA Île-de-FranceMaîtrise d'"uvre : archi5Surface : 8 171 m2Montant des travaux : 11 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison septembre 2016 Photographies : Sergio Grazia Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de archi5 
Il y a 7 ans et 177 jours

ACAU Architectes : Lycée Corneille

Réhabiliter un bâtiment inscrit à l'inventaire des Monuments historiques, sans le trahir ni se contenter de simples travaux de rénovation : une véritable gageure ! Sauf, peut-être pour l'agence ACAU Architectes qui signe ici un projet à l'identité marquée, sans pour autant affecter les constructions alentours. Explications. Construit il y a plus de 400 ans, le lycée Corneille à Rouen (76) fait partie de ces bijoux inscrits à l'inventaire des Monuments historiques encore en fonction, mais dont l'âge les rend partiellement inappropriés aux usages actuels. C'est pour pallier ces lacunes que la région Haute-Normandie en a confié la réhabilitation à l'agence ACAU Architectes, en plusieurs phases, comme en témoigne la livraison de ce bâtiment, première étape du projet global, abritant le restaurant des lycéens ainsi que l'infirmerie. Implanté entre la cour haute et la cour basse de l'établissement, le nouveau volume affiche une contemporanéité assumée tout en s'inscrivant parfaitement dans un contexte datant du XVIe siècle. La recette de cette réussite paradoxale ? Les matériaux et formes choisis. Ainsi, si le recours à une enveloppe en brique facilite l'intégration du restaurant dans l'enceinte du collège " la terre cuite étant omniprésente dans l'existant ", le volume, lui, tranche avec le mélange d'architectures classique et gothique des lieux. L'extension est ainsi équipée d'une toiture terrasse praticable, et présente un intérieur particulièrement épuré et lumineux, grâce à des façades sud et ouest généreusement vitrées, protégées par l'enveloppe de brique, comme percée d'une multitude de meurtrières pour faire office de brise-soleil. Conférant au projet un air de lanterne la nuit tombée, ces ouvertures ajoutent également une touche de verticalité, en écho aux constructions existantes. Un bel hommage, humble et assuré à la fois. Intitulé du projet : Lycée Corneille (phase 1 : bâtiment restauration et infirmerie)Lieu : Rouen (76)Maîtrise d'ouvrage : Région Haute-NormandieMaîtrise d'"uvre : ACAU ArchitectesSurface : 24 000 m2Montant des travaux : 34 500 000 ¤ HT (coût total)Calendrier : Livraison 2016 (phase 1) Photographies : Grégoire Auger Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Maternelle, primaire et secondaire Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de ACAU Architectes
Il y a 7 ans et 177 jours

PTZ et Pinel : une prorogation jusqu'en 2021 sous conditions

Les députés ont voté en séance le 17 novembre les prolongations des dispositifs PTZ et Pinel sous certaines conditions dans le cadre du projet de loi de finances pour 2018. Le PTZ est maintenu dans le neuf en zone B2 et C jusqu'en 2019, avec une quotité réduite à 20%. Le dispositif Pinel est quant à lui prorogé à partir de 2018 sur les territoires détendus, à condition notamment que les demandes de permis de construire aient été déposées au plus tard le 31 décembre 2017. 
Il y a 7 ans et 177 jours

Spie batignolles démarre les travaux d'extension de l'aéroport d'Abidjan

Destinés à doubler d'ici à cinq ans la capacité d'accueil de cette plate-forme régionale, les travaux d'un montant de 42 milliards de francs CFA (64 millions d'euros) consistent en la réalisation d'ici à 2019, d'une nouvelle voie de circulation pour accueillir plus de gros porteurs de type A380 et d'un terminal d'aviation d'affaires.
Il y a 7 ans et 177 jours

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la surveillance des sols et bâtis

Le Grand Paris Express est un chantier gigantesque qui prévoit de construire en 15 ans, 200 kilomètres de lignes et 68 nouvelles gares autour de Paris. Concernant la ligne 15 sud, 10 tunneliers entreront en action pour forer entre Noisy-Champs et Pont de Sèvres.
Il y a 7 ans et 177 jours

L'intérêt d'une association à agir contre un permis de construire

L'intérêt d'une association à agir contre un permis de construire, s'apprécie au regard de l'objet de l'association et des effets du permis de construire.
Il y a 7 ans et 177 jours

Kochi Architect's Studio : Ana House

Dans la banlieue de Tokyo (Japon), les architectes nippons du studio Kochi expérimentent le pouvoir de la couleur et son implication sur la perception spatiale dans un projet de rénovation d'une petite maison pavillonnaire. Entre patchwork et anamorphose, la Ana House trouble nos sens. Destinée à une famille de quatre personnes, cette résidence cubique de deux niveaux prend place dans un quartier où la densité de logements ferait le ferait presque passer pour un célèbre jeu de briques. Contrairement à son aspect extérieur, typiquement pavillonnaire, elle accumule les excentricités à l'intérieur où multiples pièces et espaces s'accumulent. Au rez-de-chaussée, d'une surface au sol de 46 mètres carrés, une salle à manger centrale est encadré par différentes salles qui s'organisent autour d'elle " l'entrée, le cellier, la cuisine, un salon, une bibliothèque, une chambre et la cage d'escalier ", toutes plus minuscules les unes que les autres ; tandis qu'au second niveau en double hauteur, c'est le palier qui fait cette fois-ci office de rotule entre le dressing, la salle de bain et deux chambres, séparées par une mezzanine donnant sur le rez-de-chaussée. À un aménagement spatial fonctionnel et décloisonné, Kazuyasu Kochi, architecte du projet, a préféré miser sur la perception visuelle, partant du principe que plus on voit de parties, plus l'impression de volume augmente. Le concepteur réalise ainsi des pans coupés obliques dans des cloisons qui dynamisent un plan orthonormé. Pour renforcer cet aspect morcelé et graphique, il applique en outre généreusement de la peinture murale. Cette application de la couleur s'inspire des travaux de Georges Rousse ou de Felice Varini qui, par le biais d'aplats, déforment la vision d'un volume, tout en créant une vision anamorphique depuis un point de vue donné. Dès lors, tous les murs monochromes se parent de couleurs pastel, qui renforcent les formes alambiquées des murs. Une technique innovante qui transforme un petit intérieur en une grande "uvre d'art ! Pour en savoir plus, visitez le site de Kochi Architect's Studio Photographies : Kazuyasu Kochi
Il y a 7 ans et 177 jours

Agence européenne du médicament : Bouygues et Lille croisent les doigts

L'Agence européenne du médicament (AEM) doit annoncer dans les heures qui viennent son choix pour sa future implantation. Candidate " officielle " de la France, Lille a déjà lancé pour elle le projet de construction d'un bâtiment " sur-mesure ". C'est l'immeuble " Biotope " proposé par l'équipe conduite par Bouygues construction et Linkcity.
Il y a 7 ans et 177 jours

La commercialisation de logements neufs se porte bien au 3e trimestre selon la FPI

Les commercialisations de logements neufs ont été dynamiques au troisième trimestre, annonce la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), espérant que la pause normative, la libération du foncier et l'encadrement des recours promis par le gouvernement seront "rapidement effectifs".
Il y a 7 ans et 177 jours

Nakache & Orihuela Architectes : 10 logements sociaux

Au c"ur du 15e arrondissement de Paris, l'agence Nakache & Orihuela livre un immeuble comprenant dix logements sociaux et un local commercial. Avec son enveloppe homogène, l'édifice, situé à un carrefour peuplé d'architectures aux styles disparates, s'impose comme un nouvel emblème de l'intersection passante. Placé à l'extrémité sud-est d'un îlot triangulaire, la parcelle du 90 rue de la Croix Nivert est cernée au nord et au sud par les rues Lakanal et Mademoiselle, où se trouvait un ancien hôtel en R+1. Pour remplacer l'établissement devenu vétuste, la SIEMP, maître d'ouvrage du projet, mandate en 2014 l'agence d'architecture Nakache & Orihuela pour la construction d'un immeuble d'usage mixte. L'ouvrage de six étages est ainsi constitué au rez-de-chaussée d'un local commercial de 200 mètres carrés largement vitré et de dix appartements sociaux traversants accessibles par une entrée commune côté nord. Les trois premiers niveaux hébergent un studio, deux T2 et quatre T3 ; tandis que les deux derniers, en retrait, accueillent un autre T1 et deux duplex ? un T4 et un T5. Faisant face à des bâtiments de style Haussmannien comme des années 1970, le tour de force de l'opération réside en son intégration discrète mais osée dans ce contexte hétérogène. Pour cela, les architectes ont pris le parti de développer une façade homogène faite en résine de Corian® blanche, enveloppant le volume compact, fuselé, et aux arêtes arrondies. Cette fine peau de 2 centimètres d'épaisseur, agrafée sur un mur de béton, laisse ponctuellement transparaître les loggias des séjours, protégées par des claustras coulissants perforés par des motifs carrés, qui filtrent la lumière et protègent les habitants des regards indiscrets. Les balcons sont également habillés en murs et en sous-face d'un bardage en aluminium mordoré, qui scintille avec le soleil. Posé sur un rez-de-chaussée totalement transparent, l'édifice semble se détacher du sol et flotter au-dessus de la rue. Sa géométrie particulière ainsi que sa couleur claire détonne très fortement dans le quartier, faisant de lui un élément remarquable pour les passants mais aussi les conducteurs. Une réalisation sobre et élégante apportant un vent de fraîcheur à cet arrondissement du sud de la capitale. Pour en savoir plus, visitez le site de Nakache & Orihuela Architectes Photographies : Pierre L'ExcellentIllustrations : Nakache & Orihuela Architectes  
Il y a 7 ans et 179 jours

Louvre Abu Dhabi : découvrez l'impressionnant timelapse de sa construction [vidéo]

Le bâtiment qui a surgi du sable a nécessité dix ans de travaux.
Il y a 7 ans et 180 jours

HLM : l'exonération de TFPB prolongée, sauf en zone Anru

L'Assemblée a voté vendredi 17 novembre une prolongation d'exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour la construction de logements sociaux jusqu'en 2022 alors qu'elle devait prendre fin au 31 décembre 2018. L'amendement exclut les constructions de HLM en zone Anru. Il a été adopté malgré les inquiétudes de certains députés sur l'impact de la mesure pour les finances des collectivités locales.
Il y a 7 ans et 180 jours

Les projets solaires français globalement en retard

Plus de la moitié des projets solaires lauréats, en 2015, d'un important appel d'offres national ne sont toujours pas construits, selon une étude publiée jeudi, qui pointe le manque de suivi de ces projets par les pouvoirs publics.
Il y a 7 ans et 180 jours

Eric Lombard proposé pour prendre la tête de la Caisse des dépôts

Eric Lombard proposé par l'Elysée aux manettes de la Caisse des dépôts et consignations Le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, envisage de nommer Eric Lombard, l'ancien dirigeant de l'assureur Generali France, au poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Précisions.
Il y a 7 ans et 180 jours

Événement : The Art Design Lab

Vous qui vous extasiez devant de beaux objets, ne vous êtes-vous jamais demandé comment son créateur arrivait à un tel résultat ? Pour vous curieux, la plateforme en ligne The Art Design Lab détaille ce cheminement créatif et conceptuel qui est parfois tout aussi intéressant et esthétique que le produit fini lui-même. Bienvenue dans la face cachée du design ! The Art Design Lab propose aussi bien des dessins originaux que des travaux préparatoires ou des maquettes, dans le but de valoriser toute l'étendue du savoir-faire des concepteurs. Le site tisse un lien particulier entre l'acheteur et le créateur en dévoilant des secrets de fabrication que le public n'est pas habitué à voir, et encore moins à acquérir. Chaque ouvrage est signé et accompagné de son certificat d'authenticité. Et si vous n'avez rien trouvé, pas de panique, puisque la sélection est renouvelée tous les mois. Afin de renforcer cette relation d'intimité entre l'artiste et l'amateur, la plateforme offre en outre à ses adhérents la possibilité de rencontrer les designers lors de divers événements : visites privées d'expositions ou d'atelier, tables rondes ou séances de dédicace. L'occasion d'en apprendre encore davantage sur les envies ou techniques d'un studio ou d'un fabricant. Une nouvelle façon d'appréhender le design et de rendre hommage au travail de ses disciples. Pour en savoir plus, visitez le site Art Design Lab Photographies : DR1) Guillaume Delvigne2) Joachim Jirou-Najou3) Victoria Wilmotte4) Samuel Accoceberry5) 6) Pierre Favresse7) Matalie Crasset8) François Azambourg9) Eric Schmitt10) David Nicolas
Il y a 7 ans et 180 jours

A la tête de l'Ordre des architectes d'Île-de-France, Christine Leconte réaffirme ses priorités

Elue le 24 octobre dernier à la présidence du Conseil régional de l'Ordre des architectes d'Ile-de-France (Croaif), Christine Leconte a présenté quelques-un des chantiers qu'elle entend ouvrir au plus tôt?
Il y a 7 ans et 180 jours

M2.senos : Where is the toilet please ?

Réhabiliter des toilettes dans un cimetière ? Autant dire que la mission confiée aux architectes portugais de M2.senos n'était que peu ragoûtante. Et pourtant, ces derniers ont réussi le pari de transformer l'ancien bâtiment imposant en une construction discrète parfaitement intégrée au lieu de recueillement. Première étape de ce projet : réduire l'espace considérable que prenaient les anciennes commodités, dont les toits plats touchaient presque la chapelle voisine. Ainsi, le programme a été réduit à l'essentiel dans le but de limiter les surfaces bâties et de ne pas faire de l'ombre " au sens propre ", aux pierres tombales, aux espaces extérieurs paysagés et surtout à la petite église typique revêtue d'azulejos. Avec la nouvelle édification possédant deux ouvertures opposées, l'une au nord-ouets, l'autre au sud-ouest, plus de porches, de longs couloirs ou de portes et fenêtres inutiles mais un ensemble simple de 85 mètres carrés dont la façade uniforme en céramique verte fait écho au bâtiment religieux adjacent de la même couleur et à la végétation alentour. La réalisation de plain-pied est en effet divisée en deux parties, avec à l'ouest le bureau et les installations dédiées au personnel, et à l'est six WC mixtes. Les petits coins sont composés côté femmes de trois cabines, et deux côté hommes, complétés par trois urinoirs et des cabinets pour handicapés. Les matériaux choisis sont à l'image du concept : neutres et sobres. Les murs préexistants sont renforcés par une charpente vernie blanche tandis que le carrelage au sol s'inscrit dans la continuité du revêtement de la chaussée de la nécropole. L'orientation nord-sud du bâtiment et des ouvertures zénithales favorisent en outre la ventilation et l'éclairage naturels. Un projet qui remarquable par sa simplicité, qui permet à la population de faire son deuil sans pollution visuelle. Pour en savoir plus, visitez le site de M2.senos Photographies : Nelson Garrido
Il y a 7 ans et 180 jours

Ateliers Jean Nouvel : Louvre Abou Dabi

Jean Nouvel n'est plus à présenter. Concepteur de l'Institut du monde arabe à Paris (5e) en 1982, de la Fondation Cartier (14e) en 1994, ou encore de la Philharmonie de Paris (19e) il y a deux ans, cet amoureux des musées livre aujourd'hui le Louvre Abou Dabi (Émirats arabes unis). Une réalisation située entre mer et désert, conçue comme une ville entièrement dédiée à l'art. Située sur l'île artificielle de Saadiyat, l'institution bénéficie d'un positionnement extraordinaire, entre terre, ciel et mer, sur ce qui est en passe de devenir le prochain quartier culturel de l'émirat et un des plus grands du Moyen-Orient, voire du monde, notamment grâce aux cinq projets architecturaux majeurs qui verront y le jour dans les années à venir : le Guggenheim, dont les plans sont confiés au maître d'"uvre canadien Frank Gehry ; le musée Sheikh Zayed, en cours de construction, dirigé par Foster + Partners ; le Performing Art Center, imaginé par Zaha Hadid et le Maritime Museum du Nippon Tadao Ando. Les plus grands noms de la discipline, réunis sur un territoire à l'origine complètement vierge. " Pour qu'un projet soit bon, il faut qu'il soit à la limite de la réalité et de l'utopie. " Jean Nouvel, architecte Pensé comme une agora grecque, soit un lieu de vie, de passage et d'échange, le Louvre Abou Dabi se déploie sur 97 000 mètres carrés en 55 bâtiments. Parmi ces constructions parallélépipédiques, 26 sont indépendantes et accessibles via des rues semi-intérieures entrecoupées de larges bassins dans des canaux semi-intérieures fragmentent l'ensemble " comprenant les structures d'accueil et de billetterie, le musée des enfants, les expositions temporaires, les espaces de repos ou encore les bâtiments administratifs ", et 29 sont reliées entre elles par des corridors et abritent les galeries des collections permanentes. L'ensemble est recouvert d'un dôme inspiré de l'architecture traditionnelle arabe. Loin d'emprisonner les visiteurs comme dans le roman éponyme de Stephen King, ce dernier, d'un diamètre de 180 mètres " composé de quatre couches intérieures en aluminium structurelles et quatre autres extérieures en acier inoxydable, choisi pour sa résistance au temps ", filtre le soleil à la manière des moucharabiehs orientaux et crée des motifs tachetés sur les façades constituées de 3 900 panneaux de béton fibré blanc. La nuit, cette couverture poreuse perchée à 36 mètres de hauteur et portée par quatre piliers dissimulés dans les galeries de l'institution, s'illumine de 7 850 étoiles " leds ", lui conférant un aspect féérique, aérien. " On prend conscience de l'architecture par l'"il, par la lumière, la nuit c'en est une autre. Ici, le dôme via cette "pluie de lumières" est un jeu cinétique qui traduit la conscience de l'instant et de l'éternité. " Jean Nouvel, architecte Un ensemble démesuré qui ne pouvait prendre place que dans un territoire comme Abou Dabi qui compte parmi ses sites phares l'Aldar HQ Building réalisé par MZ Architects ou encore la Etihad Tower 2 imaginée par DBI Design et culminant à plus de 300 mètres de haut . La spiritualité et la tradition constructive locales s'allient ici dans un ensemble contemporain qui complète le skyline de la ville, peuplé de gratte-ciels. Une réalisation à l'image de la capitale émiratie, tiraillée entre attrait pour la modernité et volonté de préservation des traditions. Outre son inspiration arabe, l'équipement porte le sigle d'une institution française, mondialement connue, et lourde de sens : le Louvre. L'enjeu consistait donc, au sein de ses murs, à conjuguer étiquette et collections occidentales, jusqu'à ce que le Louvre Abou Dabi se constitue la sienne. Ainsi, une rose des vents centrale extérieure a été installée par le concepteur, agrémentée des noms des villes majeures dans le monde de l'art et d'éléments cartographiques qui s'étendent sur le sol et les parois, rappelant ainsi que le Louvre Abou Dabi est non seulement un musée national mais également international, situé à la confluence d'un grand nombre de pôles créatifs et intellectuels. Ici, des sculptures africaines peuvent aussi bien côtoyer des "uvres toscanes que des céramiques chinoises, et dont les 5 000 visiteurs attendus ce weekend pourront bientôt se délecter. Une réalisation à la hauteur de ses ambitions qui promet de participer activement au développement culturel du Moyen-Orient. Pour en savoir plus, visitez le site des Ateliers Jean Nouvel Photographies : Mohamed Somji et Laurian Ghinitoiu
Il y a 7 ans et 180 jours

Les entreprises de travaux publics "réellement optimistes" pour 2018

Les entrepreneurs de travaux publics et tablent sur une activité en hausse de 4% l'an prochain grâce à des prises de commandes dopées par le Grand Paris.
Il y a 7 ans et 180 jours

En Cornouailles, une nouvelle ville émerge sur les terres du prince Charles

Charles, l'héritier du trône britannique, se veut un prince bâtisseur. Sous son égide et sur ses terres de Cornouailles, dans l'extrême sud-ouest de l'Angleterre, une nouvelle ville dans la ville est en cours de construction à Newquay, avec l'ambition de revitaliser cette zone située dans une région pauvre, anciennement minière.
Il y a 7 ans et 180 jours

Prix Moniteur de la Construction 2017: les lauréats d'Ile-de-France

Depuis 2001, les Prix Moniteur de la construction récompensent des PME indépendantes, souvent familiales, qui conjuguent performances économiques et sociales. Parmi les 28 entreprises régionales distinguées dans toute la France, dans quatre catégories différentes " clos-couvert, second "uvre, équipement technique et travaux publics ", quatre sont implantées en Ile-de-France. Une cinquième entreprise francilienne remporte le prix "créateur-repreneur".
Il y a 7 ans et 181 jours

LCA-FFB veut recruter des promoteurs parmi ses adhérents

Les constructeurs et aménageurs de la FFB (LCA-FFB) ont organisé leur première journée technique destinée aux promoteurs immobiliers. L'objectif pour le syndicat qui réunit principalement les constructeurs de maisons individuelles : élargir son catalogue d'adhérents chez les promoteurs. Une stratégie qui n'inquiète pas la FPI, dont le nombre de membres approche de la barre des 600.