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Il y a 2 ans et 315 jours

A Cuba, la peur de mourir dans l'effondrement de son logement

Elisa et Lesyanis, sa fille de 12 ans, vivent dans un immeuble de la vieille ville. Il fait partie des 700 immeubles de la capitale cubaine recensés comme étant dans un état critique. Selon des chiffres officiels, 37% des 3,9 millions de logements du pays étaient fin 2020 en mauvais ou en très mauvais état."J'ai déjà perdu un enfant" de maladie, "je ne veux pas perdre ma fille", raconte à l'AFP Elisa, qui habite à "Résidence Cuba", un immeuble de 1940 situé dans le quartier de "Habana Vieja".L'immeuble de six étages, propriété de l'Etat, comme la majorité des édifices sur l'île communiste, compte 114 chambrettes et abrite 92 familles qui n'ont pas à payer de loyer.Selon les habitants du quartier, le bâtiment fut jadis un hôtel élégant. Aujourd'hui, les planchers s'effondrent, les plafonds et les coursives montrent leur squelette métallique rouillé, des fissures et des fuites sont visibles partout sur les murs.Les enfants "ne peuvent même pas jouer, parce qu'ici, de temps en temps, un morceau (du bâtiment) se détache", se désole Elisa Bacyan, les larmes aux yeux. Des immeubles s'effondrent régulièrement dans certains quartiers de La Havane. En 2020, la chute d'un balcon d'un immeuble de la vielle ville a provoqué la mort de trois fillettes, suscitant une vive émotion dans le pays.D'autres édifices continuent de résister malgré leur état déplorable. Une "esthétique miraculeuse", ironise auprès de l'AFP un expert en bâtiment ayant requis l'anonymat."Résidence Cuba" a des "défauts structurels du sol au plafond" et "il n'est pas recommandé que des gens y vivent", souligne ce spécialiste qui prédit que "des effondrements partiels vont continuer à s'y produire".Dans cet immeuble comme dans de nombreux autres, la construction de mezzanines, de salles de bains et de citernes augmentent considérablement le poids reposant sur les bâtiments.Toute habilléeLes écroulements sont aussi plus nombreux pendant la saison des ouragans de juin à novembre. Les premières pluies de juin ont provoqué 146 effondrements partiels d'immeubles et deux en totalité dans la capitale, provoquant la mort d'un sexagénaire, selon les médias officiels.Cary Suarez, 57 ans, est arrivée à "Résidence Cuba" en 1997 après que l'immeuble où elle vivait s'est écroulé. Elle amenait ses enfants à l'école mais sa mère est morte dans la catastrophe."Vivre tout ça et être sur le point de revivre un nouvel (effondrement) c'est très difficile", se désole-t-elle."Nous avons épuisé toutes les voies possibles et nous n'avons pas de réponse", explique à l'AFP Francisca Peña, 54 ans, chargée de contacter les autorités au nom des habitants. Elle reconnaît que la "crise économique que traverse le pays rend tout plus difficile".La quinquagénaire raconte qu'elle dort toute habillée au cas où elle devrait "sortir en courant" du bâtiment et qu'il est arrivé plusieurs fois que tous les locataires se précipitent dehors après avoir entendu un "bruit" suspect."J'ai des cernes sous les yeux, je ne dors pas, je vis dans l'attente qu'un pan (de l'immeuble) se détache", raconte Luvia Diaz, une assistante sociale de 50 ans qui vit entassée au dernier étage avec son compagnon, ses trois filles et un petit-fils.Les fortes pluies de début juin ont provoqué l'effondrement partiel du plafond de sa chambre, tombé sur un lit. "Si ma fille avait été en train de dormir, il y aurait eu une tragédie".Tous les habitants partagent leurs peurs mais l'histoire de "Pumpa", 31 ans, qui a refusé de révéler son identité, est la plus terrible.A deux ans, assise dans le couloir du premier étage, elle a reçu un bout de plafond sur la tête et a dû subir une opération de reconstruction crânienne."J'ai peur de vivre ici (...) parce que la deuxième fois, je ne survivrai pas", dit-elle, en nettoyant son logement.
Il y a 2 ans et 315 jours

La Saline royale : Le Cercle immense de la biodiversité

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine La Saline royale forme désormais un Cercle immense. [©Léo Guyot] La Franche-Comté produit du sel depuis le Haut Moyen-Age. Dans la région, la ville de Salins-les-Bains a su tirer profit de cet or blanc durant près de 1 200 ans. Au XVIIIe siècle, Louis XV, alors roi de France, demande l’édification d’une nouvelle saline. Et ce, à quelques kilomètres de là, à Arc-et-Senans. Le projet concerne ainsi la création d’un saumoduc, reliant les deux villes jurassiennes, et une toute nouvelle manufacture. Un chantier qui durera de 1775 à 1779. Louis XV confie l’opération à Claude-Nicolas Ledoux. Très ancré dans la philosophie des Lumières, l’architecte rêve d’une ville idéale. Ici, urbanisme et architecture seraient des remèdes aux maux de la société. Lire aussi : Naissance de la commission Patrimoine et Histoire du génie civil Même s’il n’a pas pu réaliser sa cité utopique, Claude-Nicolas Ledoux met toute sa vision moderne dans la Saline royale d’Arc-et-Senans. Il imagine un demi-cercle parfait où les bâtiments de la manufacture et les quartiers de la direction prennent une place centrale. Ici, pratiquement tous les travailleurs habitent sur place. Espaces de vie, potagers, ateliers pour les différents corps de métier… Les constructions et les circulations sont faites de telle manière que les ouvriers puissent vivre en harmonie sur le principe de la collectivité. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 315 jours

Vendée : Hoffmann Green Cement, Bouygues Construction et Chryso concrétisent leur partenariat

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Voile en béton d’argile décarbonée, formulé sur la base d’un liant H-Eva. [©HGCT] Depuis près de deux ans, les équipes de R&D d’Hoffmann Green Cement, de Bouygues Construction et de Chryso travaillent de concert pour mettre au point un béton décarboné. Et ce, sur la base de la technologie H-Eva. Développé par Hoffmann Green Cement, ce ciment ne contient pas de clinker. Et son empreinte carbone est divisée par 4 par rapport à un ciment classique. Il repose sur une technologie minérale par voie alcaline à base d’argile activée sous la forme d’une poudre stockable en silo. Il est compatible avec les process existants. Le trio formé par Hoffmann Green Cement, Bouygues Construction et Chryso a ainsi réalisé son premier chantier. Et ce, avec ce béton d’argile à Chaillé-sous-les-Ormeaux. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire « L’argile, au cœur de la technologie H-Eva, est un matériau disponible quasiment partout en large quantité qui peut être valorisée grâce à une adjuvantation très spécifique, explique Bruno Pellerin, directeur de la R&D chez Chryso. Notre gamme EnviroMix, et dans le cas présent EviroMix ULC1, a été développée pour répondre aux contraintes des bétons bas. Ou très bas carbone ». Pour le trio, cette première application ouvre la voie à de futures réalisations avec des bétons 0 % clinker H-Eva. « Nous mettons en œuvre des matériaux à impact toujours plus faible, conclut Christian Cremona, directeur R&D matériaux et structures de Bouygues Construction. Notre partenariat avec Hoffmann Green Cement participe aux réponses que le groupe apporte aux grands défis de la construction. Et ce, en maîtrisant notre impact sur l’environnement. » 1Ultra low carbon. Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 316 jours

L'objectif "zéro artificialisation nette" des sols face à toujours plus d'oppositions

Au début de l'été, deux coups ont successivement été portés à ce principe, qui vise à diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050.Le premier par l'Association des maires de France (AMF), qui a annoncé saisir le Conseil d'Etat contre deux des trois décrets d'application du ZAN.Le second par des sénateurs, qui ont étrillé dans un rapport son application par le gouvernement, assurant que "le modèle économique du ZAN reste à définir".L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.En dix ans, son rythme a diminué de près d'un tiers, passant de 31.589 hectares en 2009-2010 à 22.553 en 2018-2019, selon l'Observatoire de l'artificialisation des sols.Mais il reste trop important: selon les objectifs fixés par la loi Climat et Résilience de 2021, il va encore devoir être réduit de moitié tous les dix ans pour atteindre zéro net en 2050.Ce qui braque, de longue date, des professionnels de la construction, sceptiques sur cette mesure qui menace des pans entiers de leur activité."Contre-productif"Pour la Fédération française du bâtiment (FFB), le ZAN risque "d'accentuer la pénurie foncière" et de renchérir encore les prix de l'immobilier. "Ça va avoir un double effet négatif, sur le prix et sur la qualité de vie", estime aussi François Rieussec, président de l'Union nationale des aménageurs.La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), qui tient à Strasbourg son congrès annuel où le sujet de la "sobriété foncière" a traversé les débats, n'y est pas opposée par principe, mais souligne que la première urgence est de produire des logements.Et désormais, ce sont des élus, majoritairement de droite, qui mènent la fronde."Le gouvernement n'a pas du tout prévu la suite de l'histoire. Il est allé très vite sur ce sujet (...) mais il n'a pas prévu son financement", soutient le sénateur (LR) du Vaucluse Jean-Baptiste Blanc, rapporteur spécial d'un texte sur le ZAN.Il y préconise, entre autres, d'établir un "fonds ZAN" pour financer les efforts des collectivités ou d'orienter les aides budgétaires et fiscales vers la sobriété foncière.Il craint également que cela n'accentue les déséquilibres territoriaux, entre les métropoles qui auraient les capacités d'élaborer des solutions innovantes et les petites collectivités, plus démunies.Du côté des maires, l'AMF a fustigé dans un communiqué "une approche de recentralisation rigide" et des décrets d'application qui "accentuent les fractures territoriales en opposant les projets entre eux, et sont contre-productifs car leur application arithmétique et indifférenciée va à rebours des aménagements vertueux en matière de lutte contre le changement climatique, mais aussi des aménagements indispensables à l'ambition de réindustrialisation du pays".Friches"Comment fait une commune qui a travaillé ces dix dernières années sur ses friches ?", s'interroge également Constance de Pélichy, maire (LR) de la Ferté Saint-Aubin (Loiret), qui réclame que l'Etat prenne en compte les efforts passés des communes en matière de sobriété foncière.Pourquoi cette opposition ?"C'est normal, parce que le logiciel qu'on donne aux élus depuis longtemps, c'est la construction sur le vide", réagit auprès de l'AFP Christine Leconte, présidente du Conseil national de l'ordre des architectes."Là où l'Etat doit avancer avec les territoires, c'est en leur permettant de voir leur potentiel, qui aujourd'hui n'est pas les terres agricoles mais les friches, les petites parcelles, les dents creuses, les bâtiments en ruine", ajoute-t-elle."La principale hypothèse, c'est qu'un certain nombre d'élus n'avaient pas été sensibilisés au problème, et n'ont pas vu cette mesure arriver", juge Vincent Le Rouzic, urbaniste et directeur adjoint des études à la Fabrique de la Cité, laboratoire d'idées du groupe Vinci."Le deuxième élément, c'est qu'on a certains territoires qui ont un mode de développement territorial principalement fondé sur de l'étalement urbain progressif, par du pavillon diffus, et de ce point de vue-là, l'objectif ZAN est un obstacle", détaille-t-il.Précisément ce modèle que la loi entend limiter.
Il y a 2 ans et 316 jours

Juridique : Céder un fonds de commerce – Partie II

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Après l’acquisition, l’acquéreur dispose de garanties de délivrance, d’éviction, contre les vices cachés, et d’une garantie contractuelle. [©ACPresse] Comme détaillé dans la partie I, parue dans Béton[s] le Magazine n° 100, la cession d’un fonds de commerce consiste à vendre l’ensemble des éléments d’une activité. Il s’agit d’une alternative à la cession de la société toute entière, permettant une fiscalité à optimiser et l’absence de transmission des dettes antérieures à l’acquéreur. Après avoir listé les éléments à céder, répondu aux obligations d’informations préalables et fait sa promesse de cession, trois étapes finales attendent encore le cédant. Etape 4 : Cession de fonds de commerce La loi n° 2019-744 du 19 juillet 2019 a supprimé les informations obligatoires de l’article L. 141-1 du Code de commerce. Mais il est néanmoins indispensable de préciser plusieurs points : – le prix de cession du fonds, avec ventilation du prix des différents éléments ; – la date, la nature et le prix de l’acquisition des éléments par le vendeur ; – l’état des privilèges et nantissements grevant le fonds sur les dix ans précédant la vente, ou l’absence d’inscription le cas échéant ; Lire aussi : Partie I – Céder un fonds de commerce – le chiffre d’affaires et le résultat d’exploitation des trois derniers exercices comptables. Ainsi que les chiffres d’affaires mensuels entre la clôture du dernier exercice et le mois précédant la vente1 ; – le bail commercial, sa date, sa durée, le nom et l’adresse du bailleur et son information de la cession ; – les noms et adresses de tous les cédants précédents le cas échéant. Rappelons enfin que par application de l’article 1112-1 du Code civil, toute partie à un contrat qui connaît une information, dont l’importance est déterminante pour le consentement de l’autre (outre la valeur de la prestation), doit l’en informer sous peine de nullité. Etape 5 : Les formalités postérieures à la signature Les formalités suivantes sont obligatoires : – enregistrement de l’acte de cession auprès de l’administration fiscale ; – publication de la cession du fonds dans le Journal d’annonces légales2 (Jal), avec mentions obligatoires, dans un délai de 15 j à compter de la vente ; – publication au Bodacc3 dans un délai de 3 j suivant l’insertion dans le Jal, afin que les créanciers du vendeur puissent faire opposition au paiement du prix de vente à l’acquéreur (délai de 60 j pour l’administration fiscale et de 10 j pour les autres créanciers) ; – mise sous séquestre du prix de cession, qui ne sera payé qu’après désintéressement des créanciers du vendeur ; – déclarations fiscales du vendeur (déclaration de la cession dans un délai de 45 j à compter de la publication dans le Jal, de ses bénéfices et plus-values imposables au jour de la cession dans un délai dépendant de son statut juridique, et de sa TVA dans un délai de 30 ou 60 j à partir de la publication dans le Jal en fonction de son régime de TVA4). – immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés par l’acquéreur (immatriculation secondaire ou modificative). Etape 6 : Les garanties de l’acquéreur après la cession Après l’acquisition, l’acquéreur dispose de garanties de délivrance, d’éviction, contre les vices cachés et d’une garantie contractuelle (au titre des mentions obligatoires). Il est néanmoins indispensable de stipuler une garantie d’actif-passif. Par cette garantie, le vendeur s’engage à prendre en charge les dettes non déclarées dans l’acte de cession et les diminutions de l’actif net, survenant après la cession, mais et dont l’origine est antérieure. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats [Lien vers site du cabinet d’avocats pour la version en ligne] 1Cette information est obligatoire par application de l’article L. 141-2 du Code de commerce.2Journal d’annonces légales3Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales4La cession du fonds est exonérée de TVA si la vente porte sur l’intégralité du fonds de commerce et si l’acquéreur est lui-même redevable de la TVA. Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 316 jours

Sécuriser le réemploi, une démarche collective

Photo : AdobeStockLargement développé dans d'autres secteurs, le réemploi reste une pratique marginale dans le monde du bâtiment (d'après le projet Européen Interreg FCRBE, aujourd'hui seulement 1% des éléments de construction sont réemployés dans le Nord-Ouest de l'Europe à la suite de leur première application). Pourtant, les impacts positifs qui y sont associés sont multiples, et l'engouement des acteurs pour son développement connaît une véritable montée en puissance. De plus, le contexte réglementaire évolue favorablement, notamment en 2022 (RE2020, filière REP PMCB, diagnostic PEMD), et de nombreuses initiatives voient le jour, aussi bien sur le développement de l'offre que sur la structuration de la demande. Cependant, les enjeux de qualité et de responsabilité sont majeurs pour le secteur du bâtiment, et l'offre de PEM (produits-équipements-matériaux) issus du réemploi doit être sécurisée afin de répondre aux attentes des acteurs. Plusieurs actions ont vu le jour ces dernières années, via notamment les travaux de la Fondation Bâtiment Energie (enjeu A), les cellules innovation du Booster du réemploi, les 36 fiches matériaux issues du projet Européen Interreg FCRBE... Lire la suite : Sécuriser le réemploi, une démarche collective
Il y a 2 ans et 316 jours

Avec Eva, Sika ouvre la route du bas carbone

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Avec sa démarche Eva, Sika cherche à accompagner les acteurs du BPE dans leur transition vers le bas et le très bas carbone. [©Sika] A partir de l’année 2021, Sika a commencé à déployer son offre Mix & Flow. Une approche d’adjuvantation s’articulant autour de trois briques, modulables à loisir. « On parle de trois adjuvants de base, à utiliser seuls ou en combinaisons et dans des proportions ajustables », rappelle Joachim Monge, chef de marché BPE chez Sika. Aujourd’hui, le chimiste suisse lance, en même temps, tous les autres étages de sa nouvelle fusée adjuvantaire. Son nom : Eva. Comme le petit robot féminin du film animé Wall-E ? Non ! Plutôt comme l’acronyme d’Environnement, Valeur et Accompagnement. « A travers Eva, nous cherchons à accompagner les acteurs du BPE dans leur transition vers le bas et très bas carbone », souligne Michèle Duval, directrice du pôle Béton de Sika. Performances et valeurs d’usage maintenues Ce n’est pas un luxe que de rappeler qu’avec l’entrée en application de la RE 2020, la donne change en matière d’approches constructives. Et même si nombre de professionnels estiment – à juste titre – que le béton a un rôle à tenir dans la construction du futur, il n’en reste pas moins pointé du doigt aujourd’hui. Son devenir est intimement lié à la baisse de son empreinte carbone. La démarche Eva est la contribution de Sika pour atteindre cet objectif crucial de décarbonation du secteur de la construction. Elle se décline en trois axes dont le premier doit, justement, permettre de formuler des bétons bas et très bas carbone, sur la base de nouveaux liants, en particulier. « Tout en maintenant les performances et les valeurs d’usage, y compris en conditions hivernales », insiste Joachim Monge. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 316 jours

La Réunion : Soltech organise sa journée de rencontres béton

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Les équipes de Soltech et Via Sols ont organisé leur journée de rencontres béton en mai dernier. [©Soltech] Comme chaque année, l’entreprise Soltech, avec la participation de Via Sols, a organisé sa journée de rencontres béton. Près de 80 professionnels du monde de la construction et de l’aménagement public ont participé à l’évènement. « Le but est de présenter les dernières innovations adaptées à La Réunion, explique Jean Ros, dirigeant de Soltech. Après le Covid, tout le monde avait envie de se retrouver et d’échanger. » Ce rendez-vous permet aussi à l’entreprise de comprendre les attentes et les interrogations des maîtres d’ouvrage, des urbanistes et des paysagistes, et d’adapter ses solutions. Retrouvez l’actualité des entreprises en région La Réunion Lors de cette dernière rencontre, Soltech et Via Sols ont abordé différents sujets. « Il y a d’abord une présentation produits, puis un temps de questions/réponses. » Perméabilité des sols, zones vertes, béton coloré ou encore mortier hydraulique pour une application sur enrobé, sont autant de sujets abordés. L’année prochaine, toujours au mois de mai, après le Salon de la Maison qui se tient à La Réunion, la rencontre béton s’orientera sur la chape. « Nous explorerons la chape fluide pour la maison avec un revêtement terrazzo, mais aussi les DTU d’application… » Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 317 jours

La région Ile-de-France adopte un contrat État-région sans volet transports

Ce engagement financier a "vocation à rééquilibrer, sur le long terme, les investissements en Île-de-France au bénéfice de tous les territoires, urbains comme ruraux", a souligné la région présidée par Valérie Pécresse (LR) dans un communiqué.La région se félicite du "doublement de l'enveloppe strictement dédiée aux projets environnementaux" (572 millions d'euros) qui doit notamment servir au développement de la filière hydrogène et au remplacement des vieilles chaudières polluantes.L'enveloppe du volet enseignement supérieur et recherche, à plus d'un milliard d'euros, permettra notamment de rénover des bâtiments universitaires, acheter du matériel scientifique de pointe ou agrandir les résidences étudiantes.L'aménagement durable (749 millions), l'emploi et la formation (383 millions) et la culture (254), pour la première fois, font également l'objets de volets distincts, comme l'égalité femmes-hommes (30).Le précédent CPER, d'un montant final de 7,4 milliards d'euros, comportait une enveloppe de 5,3 milliards pour les transports.Les discussions pour une nouvelle enveloppe n'ayant pas abouti, Etat et région sont convenues en 2021 d'un avenant au précédent contrat, pour une durée de deux ans et un montant de près de 2,6 milliards d'euros.Un retard dénoncé dès janvier par les départements franciliens qui déploraient que l'Etat "reste sourd" à leurs appels, alors qu'ils investissent 1,5 milliard pour développer les transports.Elu de la majorité de droite, Pierre Liscia a dénoncé ce "grand absent" des transports, fustigeant le fait que "l'Etat se désengage du secteur des mobilités" dans la "plus grande région d'Europe, celle qui accueillera les JO en 2024"."Ce CPER est un rendez-vous manqué" notamment en raison des transports, a jugé Jonathan Kienzlen (PS), pour qui "la faute en incombe principalement à l'Etat".La majorité de droite a voté un amendement de l'opposition communiste demandant une entrée en application du futur volet mobilités au plus tard au 1er janvier 2023.Assemblée consultative de la société civile, le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) francilien a regretté dans son rapport le "faible taux d'exécution globale du précédent CPER", avec 40% de crédits mandatés fin 2021.
Il y a 2 ans et 317 jours

L'usine de Renault Cléon "temple du moteur thermique" accélère son virage électrique

Située dans une boucle de la Seine, à quelques kilomètres de Rouen, l'usine qui a produit les moteurs des 4L, R5 ou Twingo est métamorphosée. Dans le très propre atelier électrique, sur un léger bruit de fond mécanique, quelques dizaines de salariés assemblent des pièces de moteur ou surveillent les machines qui enroulent du cuivre sur de l'aluminium.Après deux ans de rénovation, le constructeur a inauguré mardi la ligne de montage d'un moteur électrique de puissance moyenne (160 kilowatts, soit 220 chevaux). Il équipe son nouveau porte-étendard électrique et haut de gamme, la Mégane E-Tech.Refroidi à l'huile pour de meilleures performances, il est 25% plus compact et 15% plus léger que le moteur de la Zoé, souligne Thomas Denis, le directeur de l'usine.Ce nouveau moteur a été développé dans le cadre de l'Alliance avec Nissan, et son clone produit au Japon équipe aussi le nouveau SUV de la marque nippone, l'Ariya.En 2021, les salariés de Cléon ont encore produit 600.000 moteurs et boîtes de vitesse pour des modèles thermiques, ainsi que 167.000 moteurs hybrides et 150.000 moteurs électriques, notamment pour la Zoé. Mais la production de moteurs électriques devrait doubler dans les deux prochaines années.Un an en formationEt en ajoutant un moteur électrique plus petit pour la nouvelle R5, dont les lignes sont encore protégées par des bâches, la production devrait passer à 500.000 électriques et 510.000 hybrides à partir de 2024, avec un départ total des moteurs thermiques à l'étranger en 2030.Pour le directeur industriel de Renault, l'Espagnol Jose Vicente de los Mozos, "c'est l'exemple d'une transformation industrielle", avec "un avenir clair", a-t-il lancé lors de l'inauguration.L'usine doit aussi produire à partir de 2027 un puissant moteur de 200 kilowatts, conçu sans terres rares, et produit en partenariat avec l'équipementier français Valeo.Cléon aurait ainsi sa place dans la future entité électrique de Renault. Celle-ci doit rassembler 10.000 salariés en France à horizon 2023, avec notamment les trois usines de son pôle "ElectriCity", dans les Hauts-de-France.A la fin de la ligne de montage, Elise Delabrière, 33 ans, vérifie les moteurs avant leur transfert à l'usine d'assemblage de Douai. Embauchée à Cléon en 2017, elle a commencé sur les lignes de la Mégane thermique avant de partir en formation pendant un an. "J'ai découvert l'installation des machines. Au début, on n'était que dix", explique la conductrice de ligne.Moins de main-d'oeuvrePrès de l'entrée du site, le centre de formation interne doit accueillir en juillet ses premiers salariés. Cléon a annoncé fin juin l'embauche de 100 nouveaux collaborateurs en CDI "pour accompagner la transformation électrique du site".Le nombre de salariés n'a pourtant cessé de baisser à Cléon, notamment dans le cadre d'un plan de départ global lancé par Renault début 2021. "On a 3.096 CDI en activité, alors qu'on était à 3.600 il y a deux ans", souligne William Audoux, représentant de la CGT dans l'usine.Les moteurs électriques demandent moins de main-d'oeuvre: la direction de Renault indique que la fabrication du nouveau moteur est automatisée à 60%, contre 40% pour le moteur de la Zoé, et entre 7 et 30% pour un moteur thermique, selon les pays de fabrication.La direction dénombre de son côté 3.228 salariés. "On n'a laissé personne de côté", a assuré M. de los Mozos.Pour atteindre ses ambitieux objectifs ambitieux d'électrification, Renault devra également se sortir de la pénurie de puces électroniques, qui a ralenti la production à Cléon comme dans de nombreuses autres usines automobiles.Outre les suppressions de postes, la CGT critique le positionnement de Renault sur le haut de gamme, qui doit redorer le blason du Losange, mais met ces modèles hors de portée financière des ouvriers."Pour fabriquer les produits, il faut vendre les voitures, et pour les vendre, il faut que les gens aient du pouvoir d'achat", alors que l'inflation progresse et que les salaires n'augmentent pas assez, a souligné M. Audoux.
Il y a 2 ans et 317 jours

Matterport lance Notes, un outil interactif de communication et de collaboration dans le jumeau numérique

Matterport Inc., le leader mondial de la technologie de capture 3D et des données spatiales, a annoncé l'ouverture de la beta de l'application Notes, un outil de conversation, de collaboration en équipe en temps réel et de partage de fichiers directement dans le jumeau digital Matterport.Avec Notes, les acheteurs et locataires de maisons peuvent inviter leurs amis et familles à localiser et étiqueter visuellement leurs pièces favorites et leurs caractéristiques préférées de leur habitat, les équipes d'entreprise sur le lieu de travail peuvent collaborer sur la planification de l'espace et l'aménagement des bureaux et les entreprises peuvent gérer les installations, attribuer des tâches et prendre des décisions opérationnelles clés plus rapidement sur un portefolio de sites distants.« Notes change la donne pour le travail d'équipe et l'efficacité », commente Japjit Tulsi, directeur technique CTO chez Matterport. « De plus en plus, les entreprises adoptent des fonctionnalités collaboratives et de communication afin d'améliorer le travail à travers des effectifs répartis afin de faire un gain de temps et d'argent. Notes est une première dans l'industrie, apportant des conversations collaboratives dans le jumeau numérique. En permettant les interactions directement avec des emplacements et des objets spécifiques dans le jumeau numérique, Notes fait gagner un temps considérable et améliore significativement le travail d'équipe, l'efficacité et la productivité à travers plusieurs parties prenantes. », ajoute-t-il.En utilisant Notes, les utilisateurs peuvent avoir des conversations directement dans un espace Matterport. N'importe qui étant invité à un espace peut poser des questions, écrire un commentaire, voir, répondre et créer des fils de discussion et recevoir une notification par courriel instantanément lorsqu'une activité se produit. De nouveaux utilisateurs peuvent être facilement ajoutés via @mentions.De plus, de multiples utilisateurs peuvent partager et accéder aux fichiers en toute sécurité et prendre part à des fils de discussion incluant des pièces-jointes, des images, des documents et des vidéos. Avec des fonctionnalités de confidentialité intégrées, seuls les participants ayant été invités peuvent voir et commenter sur Notes, et ce même si l'espace Matterport est publiquement disponible.
Il y a 2 ans et 317 jours

Unique en France pour le collage des rails métalliques : Poly Max® High Tack Express Griffon bénéficie de la certification TÜV SÜD confirmée par le rapport d’essai CSTB N°DSSF 21-06581

Griffon, le spécialiste des systèmes d’assemblage, de collage, d’étanchéité et de protection dédiés aux professionnels, bénéficie d’un rapport d’essai CSTB et de la certification TÜV SÜD pour sa colle Poly Max® High Tack Express. Premier produit validé pour les installations sans vis de profilés métalliques, il répond à des exigences strictes, notamment en termes de […]
Il y a 2 ans et 318 jours

État des lieux du parc de logements français à l'occasion du premier anniversaire du DPE nouvelle formule

État des lieux du parc de logements en France : un enjeu environnemental et économique pour les propriétairesA ce jour en France, 16,8 % des logements sont des passoires énergétiques (F et G), autrement dit des logements à rénover en priorité pour minimiser le gaspillage et la précarité énergétique.En France :75,4 % de tous les logements ont une étiquette énergie D ou pire, un constat d’ailleurs partagé à l’échelle européenne avec 82 % du parc au Royaume-Uni et jusqu’à 95 % en Espagne.Seulement 74 000 logements font l’objet de rénovations globales chaque année, sur les 360 000 nécessaires à la réhabilitation du bâti.Selon Pierre Leroy, co-fondateur de Heero, « l’impact de l’état du parc de logements est double… Le premier est bien entendu environnemental avec la question de savoir comment réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone en 2050. Rappelons que 16,8 % des logements anciens consomment plus de 331 kWhEP/m² par an. L’autre conséquence est bien sûr économique : d’ici 2034, 15 millions de logements seront inaptes à la mise en location en France, du fait des dernières mesures relatives à la Loi Climat dont les premières entrent en application dès cet été ». En effet, à partir du mois d’aout 2022, les loyers des logements F et G ne pourront plus être augmentés et dès 2023 certains logements G ne pourront plus être mis en location. Mais avec la mise en place de l’audit énergétique en septembre 2022 c’est la plupart des logements énergivores qui pourraient subir une décote de prix en raison de la hausse des dépenses énergétiques qu’ils engendrent pour les acheteurs.En France, selon le Ministère de la transition écologique, 16,8 % des logements neufs et anciens confondus sont des passoires énergétiques, (18,4 % des maisons et 14,7 % des appartements), soit 4,8 millions de logements. A contrario 6,6 % seulement des biens sont économes (A et B), c’est-à-dire respectueux de l’environnement et peu coûteux à l’usage, mais ceux-ci sont généralement des biens neufs, avec bien sûr de fortes disparités régionales.De fortes disparités régionales liées au climat, à l’état du parc, à la typologie des logements et au dynamisme du marché immobilier7 régions sur 13, affichent une part de passoires supérieure à 10 % du parc de logement. La Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire et la Normandie disposent actuellement du parc le plus consommateur avec respectivement 16,6 %, 15,7 %, et 14,8 % de passoires (logements évalués F et G dans l’ensemble de parc).De façon globale, les régions du nord et de l’est de la France affichent des besoins énergétiques supérieurs du fait de leur climat hivernal plus difficile mais aussi en raison d’un fort contraste en températures entre des étés chauds et secs et des hivers froids et humides… Résultat, les logements économes (évalués A ou B dans l’ensemble du parc, neuf inclus), sont en plus faible proportion : entre 13 et 17 % seulement.L’Ile-de-France fait figure d’exception avec près de 24 % de logements économes, le meilleur score avec l’Occitanie, en lien notamment avec la plus grande part de logements neufs dans les DPE réalisés - respectivement 21 % et 25 % - mais également avec une plus grande part d’appartements dont la consommation énergétique est souvent moins élevée que les maisons.C’est dans le sud de la France, dans les régions PACA, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine que l’on compte actuellement le moins de passoires énergétiques : respectivement 6,8 %, 7,3 % et 7,6 %. Ce sont également celles qui affichent le plus de logements économes (entre 18 et 24 %). Ces résultats sont logiques compte tenu de l’attractivité du littoral Atlantique et de la Méditerranée qui affichent les plus forts soldes migratoires de France, avec un dynamisme du marché immobilier et de la construction (20 % des DPE sont réalisés dans le neuf en Nouvelle Aquitaine par exemple). En outre ces régions jouissent d’un climat plus favorable et comptent également beaucoup de résidences secondaires acquises par des ménages aux revenus élevés qui ont davantage de moyen d’entretenir et rénover leur logement.« Même si les régions du sud affichent de bons scores, ceux-ci reposent sur l’analyse des Diagnostics de Performance Energétique enregistrés entre 2014 et 2021, soit avant la réforme du DPE. Désormais, de nouveaux indicateurs sur le confort d’été et sur la ventilation sont pris en compte dans l’efficacité énergétique d’un logement. Même si on manque encore de recul, les territoires du sud risquent d’être plus impactés » analyse Romain Villain, directeur marketing et études chez Heero.La typologie des habitations a également son importance : la part des logements énergivores (évalués E, F ou G, neuf inclus) dans le parc de maisons, va de 26 à 47 % selon les régions, contre 23 à 38 % pour les appartements. Ce sont dans les régions Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire et Grand Est que les maisons sont les plus énergivores avec des taux entre 46 et 47 %, en rapport avec le climat mais aussi avec l’âge du parc (seuls 13 % de Dpe dans le neuf en Bourgogne-Franche-Comté).A noter que la part de maisons est très importantes dans cette région : 65 % du parc en Bourgogne et même 72 % en Centre-Val de Loire avec beaucoup de terrains agricoles et des habitats en lien avec l’activité (corps de ferme, maisons, chalets).Pour autant, si la Bretagne, les Pays de la Loire et la Nouvelle Aquitaine affichent plus de 70 % de maisons, seul un tiers d’entre elles sont énergivores, notamment en raison de la part importante de résidences secondaires dans ces régions mais aussi d’un dynamisme immobilier et de la construction plus important. « On le constate : la part globale de passoires énergétiques par région est généralement contrebalancée par la dynamique des programmes neufs. Si on retire cette variable de l’équation, le constat diffère : toutes les régions de France sont réellement concernées (surtout autour des ensembles montagneux), hormis le long des façades maritimes. La rénovation énergétique doit être sur tout le territoire, une priorité » analyse Pierre Leroy. « C’est pour cela que nous avons créé Heero : pour permettre aux Français de valoriser leur patrimoine mobilier, de réaliser une économie réelle sur leur facture d’énergie et de gagner en confort en leur apportant les solutions facilitant leurs démarches : une estimation des aides et primes en 3 minutes, un seul point d’entrée pour l’obtention des certificats d’économie d’énergie et MaPrimeRénov’, et un accompagnement pour le financement du reste-à-charge » Mais des atouts pour rénover et un effort des régions pour accompagner la rénovation, notamment dans les plus énergivoresDepuis le 1er janvier 2022, un nouveau service public de la rénovation énergétique en France a été lancé : France Rénov. Un objectif : regrouper les acteurs de la rénovation énergétique sous une seule et même bannière, les rendre visible. Il existe plus de 300 espaces France Rénov à date en France métropolitaine, répartis de façon plutôt homogène entre les régions.Ce sont dans les régions Nouvelle Aquitaine et Grand-est que l’on trouve le plus d’espaces France Rénov avec respectivement 45 et 42 espaces, suivi de la région Hauts-de-France, cette dernière avec le Grand-Est faisant partie des 3 régions dans lesquelles les besoins de rénovation sont les plus élevés. Viennent ensuite la Bretagne, Pays de la Loire et l’Ile-de-France, avec près d’une trentaine d’espaces France Rénov au total. Si la Corse est lanterne rouge du classement, avec seulement 5 espaces sur l’ile, rapportés au nombre de logements, c’est la région qui en compte finalement le plus, suivi de la Bretagne et du Grand-Est.« Même si depuis le début de l’année 2022, le gouvernement affiche une profonde volonté d’uniformisation, la multiplicité des dispositifs d’aide peut représenter un frein à ces rénovations énergétiques. D’autant que certaines régions ont également mis en place des plateformes d’aides à la rénovation énergétique, dans les régions du nord de la France, complétées par l’attribution d’aides financières locales à l’instar d’Effilogis en Bourgogne-Franche-Comté, de l’AREL dans les Hauts-de-France ou encore de la plateforme Eco Energie Normandie, dans la région du même nom. De belles initiatives mais que les particuliers ne connaissent pas forcément. C’est l’une des missions de Heero : les aider à mieux connaitre ces aides et de faciliter les démarches pour y accéder ! » analyse Romain Villain.L’objectif de Heero est de mettre à disposition des Français cette connaissance sur les dispositifs locaux et régionaux pour les aider, les éclairer et ainsi les inciter à passer à l’action. Toutes les données des territoires seront disponibles sur le site d’Heero https://heero.fr/ en accès libre ainsi que détaillées sur des pages dédiées à chaque région dans les prochaines semaines, grâce au travail d’une équipe renforcée de spécialistes de la data.
Il y a 2 ans et 318 jours

Thermostatique de douche à encastrer Ceratherm Navigo® d’Ideal Standard : un contrôle précis et une installation sans effort !

Avec leur design consensuel et épuré et leurs boutons texturés et intuitifs bénéficiant de la technologie Navigo®, les nouveaux mitigeurs thermostatiques de douche à encastrer Ceratherm Navigo® confèrent confort et sérénité à l’espace douche. Ils se composent d’une façade en métal et d’un corps à encastrer Easy Box offrant un système de montage simple et rapide. Un contrôle précis La technologie Navigo® a été conçue pour un contrôle facilité du débit et de la température de l’eau à partir d’un même bouton de commande. Pour ouvrir et fermer l’arrivée d’eau, il suffit d’appuyer sur le bouton et de le tourner pour ajuster précisément le débit d’eau. Dotés de rainures de préhension, les boutons métalliques ergonomiques peuvent être utilisés même avec des mains savonneuses ou humides. La sécurité a également été prise en compte avec la cartouche thermostatique FirmaFlow® Therm qui offre aux utilisateurs un contrôle précis et durable des réglages de température. L’élégante collection Ceratherm Navigo® est disponible en versions carrée et ronde ainsi qu’en quatre finitions : chrome, gris magnétique, gris orage et or brossé. La plaque frontale mince, qui ne fait que 10 mm de profondeur, présente un aspect contemporain et épuré. Les options de douche sont indiqués par des symboles discrets sur le dessus des boutons de commande afin de ne pas nuire à l’esthétique de l’ensemble. EasyBox, une technologie d’installation éprouvée Pour garantir une performance sans faille et une installation sans effort des mitigeurs thermostatiques de douche Ceratherm Navigo®, la gamme a été associée à EasyBox, kit d’installation intégré fiable d’Ideal Standard Lancé il y a plus de 10 ans, il est utilisé dans des centaines de milliers de salles de bains à travers l’Europe, démontrant ainsi sa qualité et sa fiabilité. Conçu pour répondre aux défis de la vie moderne, EasyBox bénéficie d’une série de fonctionnalités et de caractéristiques intelligentes, telles que le système de montage Fast-Fix. Des fixations judicieusement placées facilitent toutes les positions d’installation, tandis que les tiges de fixation permettent de régler la profondeur pour garantir une application sans problème. En outre, le système bénéficie de connexions qui permettent une fixation rapide des tuyaux pour les tailles courantes. Il s’adapte ainsi à tous les projets et permet différentes possibilités d’encastrement : installation dans le mur, en applique, devant le mur sur des supports réglables, devant le mur (montage sur supports dans un coffrage) et installation sur une structure en bois ou métallique. EasyBox est totalement étanche et offre une triple protection contre l’entrée ou la sortie d’eau de l’unité encastrée, éliminant ainsi le risque de fuite derrière le mur. Le système permet de maintenir les joints étanches et utilise un voile d’étanchéité externe, des joints internes supplémentaires et une protection de construction. Le kit d’installation universel EasyBox se marie parfaitement avec la large gamme de robinetterie encastrée (thermostatiques de douche et mitigeurs mécaniques), d’Ideal Standard, ainsi qu’avec les mitigeurs monocommande, offrant ainsi plus de flexibilité dans la conception de la salle de bains, avec la même installation rapide. Présenter aux clients une offre complète pour trouver leur solution individuelle, telle est la philosophie du concept SingularTM récemment lancé par Ideal Standard dans lequel EasyBox s’inscrit pleinement. https://www.idealstandard.fr/
Il y a 2 ans et 318 jours

La Cipav renforce sa démarche d’amélioration de la qualité de ses services

De nouveaux dispositifs pour mesurer la progression de la qualité de serviceAfin de garantir l’adéquation entre les attentes des affiliés et les services qu’elle leur apporte, la Cipav a déployé un ensemble d’outils de mesure de la satisfaction ; ceux-ci permettent aujourd’hui d’évaluer au plus près la satisfaction des assurés et de prendre en compte leurs retours pour améliorer continuellement la qualité de leur traitement.Un baromètre de satisfaction réalisé par un organisme indépendant, Qualitest, interroge chaque année un panel représentatif des professionnels libéraux adhérents sur l’ensemble des canaux déployés par la Cipav pour répondre à leurs besoins (canaux de contact, site web, brochures etc.). Ce baromètre permet dorénavant à la Caisse de piloter au plus près la satisfaction de ses assurés et d’ajuster si nécessaire ses actions en tenant compte des commentaires recueillis.Parallèlement à cette initiative annuelle et pour assurer toujours plus de réactivité, la Cipav a systématisé la mesure de la satisfaction des assurés après chaque contact (visite en point d’accueil, échange téléphonique ou en visioconférence), et particulièrement après le traitement du dossier de retraite. Des enquêtes ponctuelles sont également réalisées sur des sujets spécifiques.L’organisation de « focus groups » vient compléter ce dispositif. Animés par Qualitest, ils ont pour objectif d’ouvrir un espace de dialogue constructif entre la Caisse et des représentants de ses adhérents. Ces derniers sont invités à évaluer les outils mis à la disposition des adhérents (ex : compte en ligne, guide, application mobile …) et à formuler des propositions d’amélioration. Les premiers groupes conduits fin 2021 ont confirmé les progrès réalisés ces dernières années, notamment en matière de lisibilité des offres et de relations avec la caisse. Cette démarche est d’autant plus utile dans la perspective du transfert du recouvrement à l’Urssaf au 1er janvier 2023. La Cipav concentre ainsi ses efforts sur son offre de services et la qualité de ses prestations.Une Charte Qualité formalisera cette démarche en regroupant les engagements pris par la caisse et en affichant les indicateurs et objectifs de progrès.Axe 1 : Une caisse à l’écoute et au service de ses adhérents > la Cipav s’engage à :Apporter des réponses claires dans des délais annoncésÉvaluer le traitement des réclamationsMesurer régulièrement la satisfaction de ses adhérentsIdentifier et aider ses adhérents en difficultéAxe 2 : Une caisse performante et innovante > la Cipav s’engage à :Moderniser ses SI dans un objectif de performancePiloter ses processus dans une logique d’amélioration continueAxe 3/ Une caisse responsable et ouverte sur son environnement > la CipavGarantir par la formation l’expertise de ses salariésS’engage à être un acteur de la protection sociale et à inscrire son action dans une dynamique inter-régimes.Un nouveau service de médiation mis à la disposition des adhérentsDans la continuité de cette démarche qualité de service, la Cipav fait évoluer son service de traitement des réclamations et complète le système existant par la création d’une fonction médiation.Ainsi, depuis le début de l’année, les adhérents bénéficient, en cas de désaccord avec une décision de la caisse, d’une démarche alternative à l’engagement d’une action contentieuse.Le médiateur de la Cipav a ainsi instruit 157 demandes depuis le 1er janvier qui, dans la majorité des cas, ont conduit la caisse à faire droit à la demande de l’adhérent.Au-delà du traitement des recours individuels, le médiateur est investi d’une mission de conseil auprès de la direction et du conseil d’administration de la Cipav, en faisant remonter les points de friction récurrents et en permettant ainsi de lancer des réflexions concrètes visant à résoudre l’insatisfaction des adhérents.Pour François Clouet, Directeur général de la Cipav : « Le renforcement de notre démarche Qualité et la mise en place d’outils dédiés à cet effet, répond à la volonté nette de la Cipav de faire toujours mieux, afin d’apporter le meilleur service aux professionnels libéraux qui lui sont affiliés. Notre ambition est d’améliorer en permanence notre organisation et nos process pour contribuer à dessiner l’avenir de notre système de protection sociale, au service des assurés. »
Il y a 2 ans et 319 jours

“1 immeuble, 1 œuvre” : L’importance de l’art dans la ville

L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. [©Eva Jospin] L’art ne laisse pas indifférent. On aime ou on déteste, mais il stimule les émotions. L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. « Il n’y a pas si longtemps qu’il existe une rupture entre l’architecture et les artistes, depuis que la construction s’est industrialisée et normalisée », insiste l’artiste Eva Jospin. C’est pourquoi en 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a lancé le programme “1 immeuble, 1 œuvre”, en lien avec la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Ceci, afin d’accompagner les promoteurs et sociétés foncières dans cette démarche de soutien à la création artistique et de diffusion des arts plastiques. 72 signataires actuellement « Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. [©Emerige] Ils étaient 13 signataires alors, s’engageant à commander ou à acquérir une œuvre d’art auprès d’un artiste pour tout immeuble à construire ou à rénover. En 2018, c’est l’envol du programme de commandes artistiques. Aujourd’hui, les acteurs de l’immobilier sont toujours plus nombreux à s’engager volontairement, en signant la charte ministérielle, à financer l’acquisition ou la production d’une œuvre. Ils sont désormais 72, du grand groupe immobilier comme Emerige, dirigé par Laurent Dumas, à l’initiative de la proposition ministérielle, Vinci Immobilier, Bouygues Immobilier ou de plus petits acteurs, citons Bâti-Nantes ou des bailleurs sociaux à l’instar de Toit et Joie – Poste Habitat. Tous s’engagent à faire appel à un artiste vivant, en procédant à la commande ou à l’achat d’une œuvre existante, dans le champ des arts visuels. Et à prendre à leur charge la rémunération de l’artiste, ainsi que les coûts de réalisation et d’installation de l’œuvre. 554 œuvres produites, partout en France Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction. [Interconstruction] Au final, depuis sa création, l’association a vu la commande de 554 œuvres, partout en France. A l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, dans les parties communes ou sur la place publique, un véritable parcours d’œuvres se dessine sur l’ensemble du territoire. Sculptures, peintures, installations lumineuses, photographies ou créations originales de mobilier : les réalisations renouent avec une pratique historique d’un dialogue concerté entre art et architecture. Et confirment la diversité et la richesse de la scène française. Depuis le lancement de l’opération, des artistes, émergents ou confirmés, ont convié habitants et visiteurs à la réflexion, à la rêverie, à la discussion, mais aussi au débat. Parmi lesquels Daniel Buren, Johan Creten, Gloria Friedman, Fabrice Hyber, Eva Jospin, Arik Levy, Théo Mercier, Yann Lestrat ou encore Prune Nourry. Le programme s’est aussi ouvert aux propositions artistiques temporaires conduites sur le temps de chantiers. « J’ai la conviction que l’art doit infuser dans la ville par l’architecture. Pour Linkcity, il est important de développer une vision artistique dans nos réalisations architecturales. C’est une vraie volonté de Linkcity. La majorité des opérations livrées comprennent une œuvre. Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. Un cheminement piéton « Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. [©Linkcity] « Je suis attaché à “L’empreinte du Mammouth”, réalisée par Stefan Shankland. Cette œuvre s’inscrit au cœur du lot O8 dans la Zac des Batignolles (Paris VIIe). L’artiste a utilisé le “Marbre d’ici”, qui est le nom donné à la nouvelle matière première produite à partir du recyclage des gravats et déchets de chantier. Réduits en poudre, mélangés à du ciment et coulés en strates, ces déchets inertes ont été transformés en une ressource : un matériau noble, un béton à haute valeur patrimoniale, esthétique et écologique, pour la réalisation d’un cheminement piéton sillonnant à travers le jardin au pied des immeubles du lot O8 », explique Philippe Da Silva. Et l’artiste Stefan Shankland, de poursuivre : « Cette œuvre produit un monument ordinaire à l’effigie de la transformation de la matière et crée une continuité entre l’avant, le pendant et l’après transformation urbaine. Le chantier est un métabolisme qui transforme les ressources naturelles au cours du temps et laisse, pour trace ultime de son activité, un immeuble. Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale ». Grâce à l’art contemporain « Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale. » ©Stefan Shankland] En 2021, Intercontruction a signé la charte “1 immeuble, 1 œuvre”, mais depuis plus de 20 ans, ce promoteur associe une œuvre d’art par construction. L’artiste est choisi en fonction du lieu et des habitants. « Derrière chaque œuvre, il y a un artiste. Comme tout chercheur, il évolue dans un processus méthodique de réflexion et d’exploration souvent long et intuitif. Nous souhaitons mettre un supplément d’âme dans nos constructions grâce à l’art contemporain. Nos chantiers les plus emblématiques ? Nous avons posé avec les artistes de Duoduo une œuvre en céramique sur un pignon d’immeubles à Vanves. Je me souviens aussi des photos de Corinne Mercadier à Courbevoie ou encore les peintures abstraites de Patrice Pantin, à Guyancourt », souligne Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction.En finançant l’acquisition d’œuvres artistiques dans leurs programmes immobiliers, les promoteurs soutiennent la création contemporaine et valorisent l’architecture. Cet engagement inédit améliore la qualité de vie des habitants, en permettant au plus grand nombre d’accéder à la création artistique. Aujourd’hui, le programme “1 immeuble, 1 œuvre” continue de fédérer et de mobiliser promoteurs immobiliers, sociétés foncières et bailleurs sociaux. De plus en plus nombreux à rejoindre le programme, désireux d’engager un échange et un partage autour d’œuvres d’art dans des lieux de vie ou de travail. « Depuis les années 1950, la commande artistique était l’apanage de la puissance publique notamment à travers le 1 % artistique. Des acteurs de l’immobilier commandaient des œuvres de manière individuelle. Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. L’art et l’architecture ne font plus qu’un “Matera”, œuvre d’Eva Jospin. [©Cyrille Dubreuil] Et de poursuivre : « Les projets qui m’ont beaucoup touché ? La forêt d’Eva Jospin dans le VIIe arrondissement. Cette œuvre pour Beaupassage a été réalisée, en 2017, dans d’anciens entrepôts appartenant à Emerige, rue de Tolbiac à Paris, et qui servaient d’atelier d’artistes mis à disposition par le groupe. Telle une grande forêt immersive dans la longueur de la galerie d’accès au boulevard, “La Traversée” est apposée le long du mur, côté droit. Côté gauche, cette futaie est réfléchie par des poly-miroirs plans. La forêt de carton, matériau de prédilection de l’artiste, forme un immense haut-relief de 530 cm de long par 280 cm de haut. Bois, branches, rameaux, racines, frondaisons, cimes, troncs, ramifications, feuilles, fruits, bourgeons, greffons, buissons, arbres, arbustes, tiges, mousses… Tout ce qui forme l’enchevêtrement sylvestre, mystérieux, insondable, voire labyrinthique d’une forêt devient, dans les mains d’Eva Jospin, un paysage modelé, découpé, incisé et ciselé dans du carton ». Et Eva Jospin, de reprendre : « A Massy-Palaiseau, dernièrement je suis intervenue sur toute une façade pour le cabinet Brenac et Gonzales Associés. Et également à Bagneux pour le cabinet Lambert Lenack. Les deux étant des commandes d’Emerige. J’ai utilisé la technique du béton matricé avec des bas-reliefs en carton, moulés. Je travaille sur les façades, sur toute l’architecture. L’art crée une passerelle, un langage avec le bâtiment ». Une expo photos sur les palissades de chantier Sacha Goldberger a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. On peut être une entreprise assise sur des milliards d’euros de gestion d’actifs en Europe, en Asie et en Amérique, et faire une pause dans le temps. C’est ce qu’a fait Ardian, présidé par Dominique Sénéquier, qui a confié au photographe Sacha Goldberger, le soin de donner vie à un chantier de réhabilitation de l’ancien immeuble d’Europe 1, rue François 1er à Paris. Les noms de la rue et du chantier lui-même (“Renaissance“) l’ont inspiré pour mettre en scène les artisans intervenant sur place pour restaurer l’immeuble racheté en 2018 par Ardian Real Estate, la branche “Immobilier” du groupe. Il a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. Chacun pose avec son outil de travail. Toutes ces réalisations témoignent du lien prégnant entre l’art et l’architecture, qui refait son apparition dans la construction et fait connaître à un plus grand nombre l’art contemporain. Muriel Carbonnet
Il y a 2 ans et 319 jours

Périphérie | Archéologie de la Lumière

Parfois, Erieta Attali ne signe pas elle-même sa chronique, en laissant le soin à un exégète, souvent dans le cadre d’une exposition ici ou là ou encore ailleurs. Ce n’est pas arrogance de sa part. Pour la photographe, parler de ses photos, c’est forcément parler d’elle-même. Tout comme un architecte, quand il parle de son […] L’article Périphérie | Archéologie de la Lumière est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 320 jours

NOUVEAU SATURATEUR TERRASSES SX735 CECIL PROFESSIONNEL : La protection biosourcée haute durabilité

Le marché des saturateurs connaît une dynamique croissante depuis quelques années. Non filmogènes, les saturateurs protégent en profondeur le bois des surfaces extérieures horizontales et verticales sans modifier leur aspect mat et naturel. Face aux enjeux climatiques, utiliser des produits plus respecteux de l’environnement dans la construction et la finition est devenu une nécessité. Pour protéger efficacement les terrasses, les abords de piscine ou encore les escaliers en bois, Cecil Professionnel lance un nouveau saturateur terrasses SX735. Ce produit répond efficacement aux attentes des utilisateurs en termes de solutions agréables à appliquer et dont l’impact sur l’environnement est limité. Haute durabilité, sa formulation est sans essuyage pour une application encore plus facile et rapide. Conçu et fabriqué en France dans le Jura, le nouveau saturateur SX735 en phase aqueuse bénéficie d’une formule biosourcée, conforme à la norme NF EN 16640. Sa composition utilise des matières premières d’origine végétale, tout en préservant une qualité de produit équivalente à celle d’un produit non biosourcé. A travers ce nouveau logo, Cecil professionnel souhaite limiter l’impact de ses produits sur l’environnement en réduisant de manière significative l’utilisation de matières premières issues de la pétrochimie et en diminuant la teneur des COV (composés organiques volatils) et SVOC (composés organiques semi-volatils). La haute résistance aux taches et aux intempéries Destiné aux bois horizontaux – terrasses, escaliers, caillebotis, balustrades, abords de piscine… – le nouveau saturateur terrasses biosourcé SX735 Cecil Professionnel est compatible avec toutes les essences de bois : bois exotiques, feuillus, résineux, bois autoclavés… En phase aqueuse, sa formule à base d’huiles végétales et de résines modifiées biosourcées pénètre et nourrit le bois en profondeur. Il le protège ainsi durablement des UV, des intempéries et des taches. Conforme à la norme NF EN 16640, il limite son impact sur l’environnement avec moins de 1 g/L de COV (par rapport à un saturateur en phase aqueuse qui légalement en contient au maximum 30g/L). Sa formule possède un pouvoir hydrofuge renforcé qui bloque l’eau et l’humidité en surface. Antiglisse sur bois sec ou humide, le saturateur SX735 est idéal pour les abords de piscine (testé selon XP CEN/TS 16165 pied nu). Tendance, son très bel aspect mat met en valeur le veinage et permet de préserver l’aspect authentique et naturel du bois. Il s’applique facilement sans essuyage à la brosse ou au rouleau, ne s’écaille pas pour un entretien facile par simple ré-application et est agréable au toucher. Il est disponible en Cèdre gris, Chêne clair, Naturel et Teck.
Il y a 2 ans et 320 jours

Isolation par l’intérieur et par l’extérieur : Actis améliore les performances de ses isolants réflecteurs alvéolaires TRISO HYBRID’, BOOST’R HYBRID’ et TRISO-TOITURE

A l’heure où la rénovation énergétique des bâtiments est une priorité nationale, Actis fait évoluer la composition de ses isolants réflecteurs alvéolaires TRISO HYBRID’, BOOST’R HYBRID’ et TRISO-TOITURE pour améliorer leurs performances et leur facilité de pose. En parallèle, la société propose un nouveau packaging de ces produits pour optimiser le stockage et le repérage dans les négoces. TOUJOURS PLUS AVEC LES ISOLANTS RÉFLECTEURS ALVÉOLAIRES ACTIS Utilisés pour l’isolation par l’extérieur (Boost’R Hybrid’ et Triso-Toiture) et par l’intérieur (Triso Hybrid’), en neuf et en rénovation, les isolants réflecteurs alvéolaires souples d’ACTIS présentent de nombreux atouts. Ils assurent le confort thermique en été comme en hiver, l’isolation phonique et l’étanchéité à l’air des bâtiments, de façon stable et durable. Leur structure alvéolaire brevetée permet, grâce à la très basse émissivité des films réflecteurs, d’exploiter les qualités naturelles isolantes de l’air. Ils sont appréciés des professionnels pour la souplesse de leurs composants permettant d’utiliser judicieusement l’espace. Investie depuis sa création dans une politique constante d’amélioration continue au service de la qualité, Actis fait, aujourd’hui, évoluer la composition et l’assemblage de ses isolants réflecteurs alvéolaires souples Triso Hybrid’, Boost’R Hybrid’ et Triso-Toiture. Ces derniers sont ainsi : + Plus performants Les couches des films constituant les isolants sont désormais assemblées par des liens en polyéthylène favorisant leur durabilité et réduisant les ponts thermiques. Les isolants intègrent, en plus de la languette adhésive débordante qui garantissait la continuité de l’étanchéité à la jonction des panneaux, une nouvelle languette longitudinale qui favorise aussi le recouvrement. Elle joue, en plus, un rôle de soupape pour que le produit gonfle davantage et soit encore plus isolant. + Plus résistants Des films armés entre les couches des isolants sont ajoutés pour réduire la déchirure aux clous. + Plus rapides et faciles à poser grâce au nouveau conditionnement des isolants présentés en rouleaux. + Plus de confort Pour offrir un confort de pose optimal aux couvreurs, l’isolant Triso Hybrid’ est équipé d’un film extérieur anti-éblouissement. NOUVEAU PACKAGING ET CONDITONNEMENT Dans ce même objectif d’amélioration, Actis change également le packaging de ces isolants réflecteurs alvéolaires souples TRISO HYBRID’, BOOST’R HYBRID’ et TRISO-TOITURE qui sont désormais présentés en rouleaux. Livrés filmés sur des palettes en bois, ils sont plus pratiques à stocker par les négoces et plus faciles à transporter par les couvreurs. DES ISOLANTS CONFORMES AUX NOUVELLES EXIGENCES RÉGLEMENTAIRES Afin d’être en conformité avec les nouvelles exigences réglementaires de l’annexe 7 de l’arrêté du 10 décembre 2021 qui est entré en vigueur le 1er mai 2022, la société ACTIS a fait tester ses isolants réflecteurs Triso Hybrid’, Boost’R Hybrid’ et Triso-Toiture selon la norme NF EN 16012+A1 par le laboratoire accrédité KTU. Ce dernier a effectué une série de 6 essais par produit réalisés sur 6 échantillons correspondant chacun à un lot de production distinct. Au terme de ceux-ci, le laboratoire KTU a procédé au mode de calcul figurant dans l’annexe 7 de l’arrêté pour définir la valeur de la résistance thermique des matériaux. Pour chacun des isolants réflecteurs testés, les résultats des calculs figurant dans l’annexe 7 de l’arrêté sont supérieurs aux valeurs de résistance affichées dans les rapports d’essai et fiches techniques du fabricant attestant ainsi de leur éligibilité aux dispositifs des CEE et à MaPrimeRénov. http://www.actis-isolation.com/
Il y a 2 ans et 320 jours

Zehnder Comfoclime 24/36, l’alternative sobre à la climatisation : une pompe à chaleur air/air réversible innovante pour faire évoluer une VMC double flux vers un complément de chauffage et de rafraîchissement

Le réchauffement climatique et ses conséquences ont engendré, ces dernières années, trois grandes prises de conscience autour de l’habitat : l’importance de la qualité d’air intérieur, la prise en compte du confort d’été pour faire face aux problématiques de surchauffe des bâtiments pendant les périodes de fortes chaleurs ainsi que la maîtrise de la facture énergétique qui reste un sujet central et de plus en plus prégnant aujourd’hui. Zehnder répond à ces trois problématiques avec une solution efficace et modulaire : Zehnder ComfoClime 24/36, une pompe à chaleur air/air réversible à coupler avec la gamme ComfoAir Q, adaptée aux bâtiments performants. Des performances thermiques élevées au service du confort En associant la pompe à chaleur réversible air/air Zehnder ComfoClime 24 ou 36 à l’unité de ventilation Zehnder ComfoAir Q, les usagers bénéficient de tous les avantages liés à la ventilation double flux (renouvellement et filtration constant de l’air dans le logement) et s’assurent un confort thermique tout au long de l’année, tout en réduisant leur facture énergétique. La pompe à chaleur réversible Zehnder ComfoClime s’active ou se désactive automatiquement en fonction des besoins. L’air insufflé dans le logement est filtré puis chauffé ou rafraîchi selon des paramètres mesurés tels que les températures intérieures / extérieures et la programmation effectuée par les usagers. En période de fortes chaleurs, la surchauffe du bâtiment est donc limitée et le besoin en chauffage est réduit en hiver. Zehnder ComfoClime 36 peut, par exemple, fournir un apport de chauffage jusqu’à 2.4 kW en hiver et un rafraîchissement jusqu’à 2.5 kW en mode été. Pour éviter les déperditions thermiques liées aux gaines et maximiser l’impact du ComfoClime 24/36, Zehnder propose le ComfoTube Therm une gaine de ventilation semi- rigide en PEHD avec un extérieur ondulé, une paroi lisse, ainsi qu’une couche isolante. Cette couche extérieure d’isolation est d’une épaisseur de 9mm, en caoutchouc cellulaire. Des technologies de pointe Zehnder ComfoClime embarque la technologie Inverter et utilise du gaz R32 à la fois performant sur le plan écologique et énergétique. Par ailleurs, le circuit de la pompe à chaleur air/air est équipé de by-pass qui permet d’optimiser la protection anti-gel, ce qui a fait l’objet de dépôt de brevets. Intégration optimisée Pour faciliter le montage et l’installation des modules Zehnder ComfoClime, les versions droite et gauche sont réunies dans le même appareil. De plus, la superposition des unités de ventilation Zehnder ComfoAir Q et Zehnder ComfoClime limite l’encombrement au sol. Facilité d’utilisation Zehnder ComfoClime génère son réseau Wifi local et peut être contrôlée via un smartphone ou une tablette via l’application Zehnder ComfoClime pour une utilisation plus ergonomique et intuitive. Cette unité peut également être intégrée dans des protocoles domotiques comme KNX. Modulaire Le module Zehnder ComfoClime est rétro-compatible avec les machines ComfoAir Q et un réseau isolé déjà mis en place, sans modification lourde de l’installation existante. Un avantage supplémentaire pour les propriétaires de VMC Double flux Zehnder ComfoAir Q qui souhaiteraient faire évoluer et renforcer les performances de leur système. http://www.zehnder.fr/
Il y a 2 ans et 320 jours

Pratiques et astucieux, les nouveaux sèche serviettes Cala XS et Cala Twist +Air.

Pionnier du radiateur sèche-serviettes en France, Acova a toujours eu à coeur de proposer des solutions de chauffage alliant confort, design et praticité, s’adaptant à l’agencement de toutes les salles de bains. C’est ainsi que la marque enrichit sa gamme Cala avec deux nouveaux modèles : Cala XS pour se glisser dans les petits espaces […]
Il y a 2 ans et 323 jours

Résultat des Eurobois Awards 2022 : 8 innovations récompensées

Parmi les 28 innovations en lice, 7 ont été désignées lauréates par le jury professionnel et un prix « Coup de cœur » a été décerné par le jury étudiants :Innovations récompensées par le jury professionnelCatégorie ergonomie poste de travailLa société VP DOLEX pour le produit ELEVATEUR POUR ETAU D'ETABLI ELV ET ELVPRemplace la base tournante grâce à sa rotation possible sur 360 ° - Permet un ajustement de la hauteur de l’étau pour adapter la hauteur de celui-ci à la taille de l’utilisateur - Lutte contre les Troubles Musculo-Squelettiques et évite tout problème de dos dans le cadre d’une utilisation prolongée.Catégorie aménagementLa société SALICE pour le produit EXEDRA 2Très innovant et performant, Exedra2 est une évolution du système pour portes escamotables Exedra qui, grâce à une solution de mouvement novatrice, permet l’ouverture simultanée de deux portes jointes. Le système permet ainsi de fermer des espaces de largeur jusqu'à 3m sans rail bas.Catégorie makersLa société FELDER GROUP pour le produit HNC 47.82 Une créativité sans fin et une précision CNC professionnelle pour les amateurs, les bricoleurs, les petites entreprises, les modélistes et les écoles.Catégorie productivité chantierLa société LEITZ pour le produit ACCUCUT AccuCut désigne des lames de scie spéciales à largeur de coupe réduite et disposant des développements les plus récents en termes de matériaux de coupe. Ces innovations offrent une durée de vie accrue des batteries des machines électroportatives sans fil.Catégorie recherche et développementLa société WAYS INDUSTRIE pour le produit SECHAGE SOUS ATMOSPHERE CO2Cette technologie disruptive de séchage permet de sécher avec du CO2 tout type d’essence de bois en quelques jours, en respectant la structure du matériau tout en augmentant significativement sa durabilité. Le bois sera de meilleure qualité, stable et séquestrera naturellement des quantités de CO2.Catégorie confort chantierLa société FESTOOL France pour le produit STATION D'ENERGIE MOBILE SYS-POWERSTATIONLa station d'énergie mobile SYS-PowerStation fournit du courant en permanence et en tout lieu. Elle permet d'alimenter tous les outils filaires, toutes marques confondues.Catégorie optimisation industrielleLa société SCM GROUP France pour le produit STEFANI XPlaqueuse de chants industrielle conçue pour offrir la meilleure qualité de placage de chants sur tout type de panneau et de matériau et pour répondre pleinement aux besoins d'une usine numérique, connectée et intégrée. Innovations récompensées par le jury étudiantsLes étudiants, qui participaient pour la première fois cette année au jury, ont attribué le prix « Coup de cœur des étudiants » à la société LE CRENEAU INDUSTRIEL pour l’innovation suivante : CRENO CLT-ONELa CRENO CLT-ONE est dédiée à l'usinage des panneaux CLT, avec une productivité inégalée : en moyenne 30min pour un plancher et 45min pour un mur. Elle permet d'usiner les 6 faces grâce à une architecture innovante combinant tête 5axes, agrégats additionnels et posages flexibles automatisés.Qu’est-ce que les EUROBOIS AWARDS ?Plateforme de lancement de produits, les EUROBOIS AWARDS ont récompensé le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts.Cette année, le processus d’inscription, ouvert à tous les exposants, a été simplifié pour faciliter la participation des entreprises. Participer au concours a offert aux candidats une visibilité accrue auprès des professionnels de la filière en amont et pendant le salon, avec la présentation de l’ensemble des innovations sur le site web, les réseaux sociaux du salon ainsi que sur l’application Eurobois Connect.Des pitch et visites des stands pour promouvoir les innovations et défendre les projetsPour valoriser leur candidature, les entreprises avaient l’opportunité de présenter leur innovation à travers un pitch de 5 minutes, sur le plateau TV du salon, le mardi 14 juin matin. Cette présentation permettait à la fois aux entreprises de rencontrer leur public, mais également de séduire le jury en démontrant leur capacité à défendre leur innovation.Le lendemain, au 2ème jour du salon, le jury s’est rendu sur les stands des innovations présélectionnées. Ses membres ont pu ainsi échanger avec les candidats et découvrir en détail les nouveautés.Les lauréats élus par un jury de professionnels et d’étudiantsComme chaque année, le jury était composé de professionnels de la filière bois (ébénistes, agenceurs, menuisiers, charpentiers…). Dans le but de représenter au mieux tous les publics, la grande nouveauté cette année réside dans la création d’un jury étudiant composé de jeunes en école d’architecture, menuiserie, agencement ou ingénieur.La création de ce jury étudiant permet une appréciation différente et nouvelle des innovations en compétition. C’est également l’occasion pour EUROBOIS d’intégrer les générations futures dans la filière, qui seront les professionnels de demain. Cette immersion dans le monde professionnel est tout aussi bénéfique aux étudiants, dont la présence sur le salon constitue une première mise en réseau avec les acteurs de la filière. Ce jury a remis un prix spécifique à X qui a été élue « Coup de cœur des étudiants ».Membres du jury professionnel :Président du jury professionnel : ARNAUD GODEVIN, Directeur de l’ESB – Ecole Supérieure du BoisMembres du jury professionnel : Jérôme CARRAZ Responsable de l'Institut de la Charpente et Construction bois - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceVincent CHARROIN Président - SAS CHARROIN TOITURES, Président de la Chambre Professionnelle « Charpente-Toiture » de BTP RHONE - FFBJean-Denis FORTERRE Responsable du service Technique à la CAPEB Auvergne-Rhône-AlpesRaphael HOUSSET Gérant - ATELIER RAPHAELMathieu HUGON Responsable de l'institut européen de la menuiserie, l'agencement et l'ébénisterie - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceLaurent JACQUET Créateur de contenu vidéo, web /Domaine bâtiment, bricolage, maison - BICHON PRODUCTIONJean-François JAILLET Gérant, Jaillet Menuiserie – Membre de la Chambre Française de l‘AgencementXavier LUGINBUHL Directeur Général - Groupe HASAP • Herve MARECHAL Dirigeant agenceur - APPORT ANSELes membres du jury étudiant :Diana ALMERI, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAnge CHARPENTIER, en 2ème année de cycle ingénieur de l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisMathilde DE COURCY, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAmandine FONTAINE, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurFantine KOCH, en 2ème année à l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisCécile SOULIER, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'Intérieur
Il y a 2 ans et 324 jours

La collection i.life d’Ideal Standard : des possibilités infinies pour des salles de bains contemporaines

A l’occasion du Salone del Mobile 2022 qui s’est tenu à Milan, Ideal Standard a présenté ses nouvelles gammes i.life. La collection comprend trois offres distinctes : i.life B, S et A, chacune avec son propre caractère et ses propres caractéristiques de design, mais toutes conçues avec la même volonté : offrir des solutions accessibles et exceptionnelles pour la vie quotidienne. Les trois gammes sont complétées par différents produits pour le bain et la douche. Une offre infinie accessible La collection i.life a été conçue en collaboration avec le studio de design italien Palomba Serafini Associati (PS+A). Grâce à une grande variété de pièces – lavabos, meubles, baignoires et toilettes – les possibilités sont illimitées pour créer un espace unique et contemporain. Les nouvelles collections incarnent parfaitement l’approche SingularTM d’Ideal Standard en proposant des solutions dans toutes les catégories, pour offrir aux clients flexibilité et choix lors de la conception de leur salle de bains individuelle. SingularTM a, en effet, été spécifiquement développé pour rationaliser la conception des salles de bains et simplifier le processus de sélection. Cette approche permet aux architectes, designers, artisans, distributeurs et utilisateurs finaux de créer des espaces sur mesure pour tout secteur ou application. Le directeur du design d’Ideal Standard, Roberto Palomba, explique : «la nouvelle collection i.life est un véritable exemple de design qui crée une toile de fond pour la vie moderne, un design qui favorise un espace sûr, quelle que soit la taille ou la forme de votre salle de bains. Il s’agit d’une collection intelligente et polyvalente où le design, le confort et l’hygiène se conjuguent à merveille.» i.life B, simplicité et créativité i.life B est l’archétype du design léger, représentant la croisée entre la simplicité et la créativité, avec un résultat final saisissant. La gamme présente des formes géométriques douces dans les lavabos, les WC, les bidets et les meubles, avec une grande variété de modèles et de tailles, ce qui permet aux utilisateurs de profiter de la grâce du design quelles que soient les dimensions de l’espace. Les céramiques proposées par i.life B sont complétées par des meubles disponibles en sept finitions telles que blanc mat, beige sable, gris carbone mat et chêne naturel. La variété des options de couleurs proposées permet aux utilisateurs de personnaliser leurs espaces en choisissant des produits qui mettent en valeur leur salle de bains et reflètent leur vision du design. Deux couleurs de poignées différentes, Chrome brossé et Noir mat, viennent s’ajouter aux options de meubles pour donner aux clients une plus grande liberté de création. Le développement durable a également été pris en compte. Tous les bois utilisés pour la conception de toutes les gammes de meubles i.life sont certifiés PEFC, offrant ainsi des options écologiques pour la salle de bains de tous les jours. i.life S, des solutions gain de place Conçue spécialement pour gagner de la place avec des lavabos disponibles à partir de 45 cm de large, i.life S est parfaite pour l’aménagement des petits espaces (suites, salles de bains d’invités, petits appartements). Comme pour i.life B, les céramiques présentent des formes douces et carrées, ce qui contribue à donner un aspect léger et élégant à l’ensemble de la collection. Les lavabos, les toilettes et les bidets sont complétés par une sélection d’options de rangement innovantes, qui permettent de garder les salles de bains propres et bien ordonnées. Également disponibles en sept couleurs différentes, les meubles reflètent le design global de la collection et offrent des possibilités de conception infinies. i.life A, des formes épurées i.life A se caractérise par des céramiques aux formes douces et arrondies et un design accessible, ce qui rend la gamme à la fois pratique et élégante. Comprenant une variété de lavabos, i.life A offre un choix de pièces épurées et minimalistes, garantissant des solutions adaptées à chaque salle de bains, quelles que soient les exigences. Les céramiques peuvent être associées à des meubles assortis, disponibles dans les sept mêmes finitions que les produits B et S, pour aider les clients à obtenir un beau résultat. Des technologies éprouvées au service de l’hygiène et de l’installation Tous les WC d’i.life B et S bénéficient de la technologie innovante RimLS+ d’Ideal Standard. Grâce à une chasse d’eau puissante et à l’absence de rebord en surplomb, RimLS+ assure un nettoyage efficace de l’ensemble de la cuvette et un résultat sans éclaboussures. Les WC i.life sont également faciles à nettoyer, ce qui les rend indispensables pour des toilettes très fréquentées. L’installation a également été prise en compte avec le nouveau système de fixation caché, permettant aux professionnels de fixer des WC et des cuvettes suspendues au mur de manière beaucoup plus rapide et plus sûre. Le kit innovant EasyFix+ assure non seulement un gain de 10 % sur le temps d’installation, mais il garantit également que tous les éléments sont dissimulés dans la céramique afin de donner un aspect propre et contemporain à l’ensemble. Ce nouveau système permet de gagner du temps et de réduire les coûts sans compromettre la qualité. i.life douche et bain Les baignoires i.life, aux lignes incurvées, présentent un style contemporain qui s’harmonise avec l’ensemble de la collection. Elles sont disponibles dans un large choix de formes, y compris des baignoires duo, asymétriques et d’angle qui conviennent à une installation encastrée ou sur panneau. Un bord lissé et plus épais et des propriétés anti-rayures font des baignoires i.life un choix à l’épreuve du temps. La nouvelle gamme de parois de douche i.life, dotées d’un vitrage de 8 mm d’épaisseur, mesure deux mètres de haut et se caractérise par des profilés fins en aluminium poli avec de longues poignées solides, conformément à l’esthétique contemporaine de i.life. Pour répondre à toutes les configurations d’installation, un large choix de modèles et de tailles est proposé : parois pivotantes, pliables, coulissantes à une ou deux portes et parois fixes. La gamme de parois de douche i.life est complétée par les receveurs de douche Ultra Flat S i.life, disponibles en quatre finitions : blanc pur, gris béton, sable et noir. Carrés ou rectangulaires, ils se déclinent en 27 tailles. Les receveurs en résine texturée ont une finition gelcoat robuste, qui non seulement donne un aspect de surface « pierre » de qualité, mais présente également d’importantes propriétés antidérapantes. D’une épaisseur de 30 mm seulement et dotés d’une évacuation entièrement intégrée, ces receveurs assurent la finition parfaite de l’espace douche. La collection i.life peut être parfaitement associée aux robinets Ceraplan d’Ideal Standard, qui sont plus fins, plus simples et plus lisses que jamais. La gamme comprend différents modèles qui se marient parfaitement aux lavabos, aux vasques et aux bidets, ainsi qu’aux baignoires et aux espaces douches i.life. L’ensemble de la gamme i.life A, i.life S ainsi que les produits pour le bain et la douche sont disponibles dès maintenant. i.life B sera commercialisé à partir de septembre 2022. http://www.idealstandard.fr
Il y a 2 ans et 325 jours

La construction de logements et de locaux se maintient à la hausse

Le niveau très élevé des autorisations des derniers mois provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021, probablement en lien avec l’entrée en vigueur de la réglementation environnementale (RE) 2020 au 1ᵉʳ janvier 2022. Un phénomène similaire s’était produit en 2013 au moment de l’application de la réglementation thermique (RT) 2012. Le nombre de logements autorisés au cours des trois derniers mois est nettement supérieur (+16,2%) à la moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).Au cours des trois derniers mois, on estime que les logements commencés sont restés stables (+0,0%), après avoir diminué de 3,2% lors des trois mois précédents, en données CVS-CJO. De mars à mai 2022, on estime que les mises en chantier de logements ont été légèrement supérieures (+0,5%) à leur moyenne des douze mois précédant le premier confinement.De juin 2021 à mai 2022, 502.800 logements ont été autorisés à la construction, soit 70.900 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+16,4%). Dans le même temps, on estime que 388.300 logements ont été mis en chantier, soit 2.000 de plus (+0,5%) que lors des 12 mois précédents (juin 2020 à mai 2021). Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois sont supérieurs de respectivement 9,5% et 1,4%.Logements autorisésDe juin 2021 à mai 2022, 502.800 logements ont été autorisés à la construction, soit 70.900 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+16,4%).Les autorisations de logements individuels groupés (+28,1%) ont connu une forte progression. Les logements collectifs ordinaires (+15,5%), individuels purs (+15,0%) et en résidence (+11,3%) ont également augmenté.Logements mis en chantierAu cours des douze derniers mois, on estime que 388.300 logements ont été mis en chantier, soit 2.000 de plus (+0,5%) que lors des 12 mois précédents (juin 2020 à mai 2021).Les logements individuels purs (+ 11,4 %) auraient connu une forte progression. Les logements individuels groupés (+0,5%) auraient légèrement augmenté. Les logements collectifs ordinaires (-4,4%) et les logements en résidence (-8,6%) auraient décliné.Construction de logements, résultats à fin mai 2022Construction de locaux, résultats à fin mai 2022
Il y a 2 ans et 325 jours

« Les machines Cetec travaillent en papier comme en plastique »

Nouveau hall de l’usine Cetec de Périgueux, en Dordogne. [©Cetec] Cetec vient de fêter son 50e anniversaire. Quel bilan pouvez-vous tirer du chemin parcouru ? Mathias Elié : Cetec a réussi à traverser les époques en grandissant, et a su étendre ses gammes et ses technologies. Nous avons beaucoup travaillé sur l’innovation et sur nos positions de marché. A présent, Cetec arrive à maturité comme fournisseur français de chaînes d’ensachage complètes. Ceci, sur la gamme allant de 5 à 25 kg principalement. Au-delà, il reste quelques fournisseurs européens. Que des acteurs très professionnels de la chaîne d’ensachage… Au départ, Cetec était très centré sur les machines d’ensachage de nourritures pour animaux. Mais à une période, l’entreprise s’est retrouvée en difficulté. C’est toujours dangereux d’être mono-produit… Aussi, nous nous sommes diversifiés vers d’autres industries comme la semence, la minoterie, les matériaux pour le BTP ou les produits chimiques. Ces deux dernières activités génèrent chacune 15 % de notre chiffre d’affaires France. Cetec est très bien identifié sur ses marchés. Qui est Cetec aujourd’hui ? Comment envisagez-vous l’avenir ? Nous sommes une PME familiale de 90 personnes, basée en Dordogne. C’est-à-dire au cœur des territoires. Une entreprise fondée par Jean-Claude Labrue et reprise depuis par son fils Régis. Cetec possède un unique site de production, à Périgueux et réalise un chiffre d’affaires de 13 M€. Près de 40 % sont liés à l’export en direction de l’Afrique et des Amériques. Le gisement à l’international reste énorme. Mais, malgré tout, nous avons la volonté de rééquilibrer l’origine de nos revenus entre la France et le reste du monde. Notre plan de développement actuel court jusqu’en 2025 et prévoit un chiffre d’affaires de 15 M€ à parité entre la France et l’export. Parmi nos champs d’action, les sacs de 35 kg, qui s’intègrent tout à fait à notre scope. Tout comme les sacs de moins de 5 kg, parfaits pour la nourriture pour animaux. Toutefois, les sacs de 2 kg restent notre limite basse, car en deçà, il est nécessaire de changer de machines d’ensachage. De même, nous restons centrés sur les technologies de gaines ou de sacs formés. Pas de bobines donc en ligne de mire… Avez-vous mis en place des moyens particuliers pour atteindre vos objectifs ? Nous venons d’agrandir notre usine de près de 1 900 m2, ce qui nous a permis de retrouver plus d’aisance. Mais surtout des gains en productivité et la capacité de réaliser des tests d’ensembles complets avant livraison. Cetec assure l’essentiel de sa fabrication en interne, soit plus de 80 % des sous-ensembles. Qu’il s’agisse de la chaudronnerie, de la découpe, du pliage, de la peinture… Seuls, l’électronique ou les câbles sont sous-traités. Enfin, nous restons très réactifs, en termes de service après-vente et pour la refabrication de pièces pour nos machines. La disparition progressive du plastique dans les emballages impose une évolution des machines d’ensachage… Mais quels changements cela impose-t-il ? La véritable question devrait être : ce changement de matière pour les sacs est-il durable ? En effet, régulièrement, on passe d’une technologie à une autre, mais les cycles se raccourcissent. Jusqu’à peu, le marché était très déterminé à aller vers le plastique. Puis, le contexte législatif a changé et on est reparti vers le papier. Il y a une pression gouvernementale énorme, avec la mise en place d’une taxation non négligeable sur le plastique non recyclable. Mais les filières vont progresser sur le recyclage… Il faut savoir que le papier n’est recyclable que huit fois alors que le plastique l’est indéfiniment. D’autre part, il apparaît que le papier va permettre de plus en plus de choses. Mathias Elié, responsable commercial France de Cetec. [©Cetec] Ensacheuse Polyflex en cours d’assemblage dans l’usine Cetec. [©Cetec] Le nouvel atelier de câblage est équipé d’écrans tactiles. [©Cetec] Détail de ligne de fermeture de sacs sur l’ensacheuse Polyflex. [©Cetec] Ensacheuse Polyflex complète, prête à entrer en fonctionnement. [©Cetec] Dans ce contexte, Cetec est en train de créer de nouvelles générations de machines ? Déjà, nous avons procédé à pas mal de remplacements de machines. En parallèle, nous avons développé des machines acceptant les deux technologies. Ces installations s’articulent autour de deux postes. Tout d’abord, un magasin à sacs fait office de station d’ouverture. Puis, la zone de remplissage et de fermeture. Ainsi, la ligne Polyflex existe depuis cinq ans au sein de notre offre. Régis Labrue, directeur général de Cetec, avait su anticiper cette tendance lourde du marché. Aujourd’hui, une quinzaine de Polyflex tournent en France, travaillant aussi bien en 5 kg qu’en 25 kg, en papier comme en plastique. Notre leitmotiv est simple : “Ne vous casser pas la tête à choisir entre telle ou telle technologie, nos machines savent tout faire. Soit dès le départ, soit en termes d’évolutivité”. Ainsi, nos clients n’ont plus besoin de s’inquiéter en cas de changements de législation et de tendance de marché. Mais que vont devenir les équipements plus anciens ? En premier lieu, la modification de machines existante nous intéresse, car nous cherchons toujours à proposer des solutions durables. La démarche débute par un audit pour définir ce qu’il est possible de réaliser : amélioration, transformation, modification de parties spécifiques. Nous procédons souvent ainsi, mais dans la limite de certains process et d’un risque calculé. Nous faisons du rétrofit mécanique tant que cette approche est intelligente. 
Il y a 2 ans et 325 jours

Vestack lève 10M€+ pour devenir un leader de la construction bas-carbone

“Une révolution technologique est nécessaire pour réconcilier la construction durable et le logement abordable” affirment Sylvain Bogeat, Nicolas Guinebretière et Jean-Christophe Pierron, co-fondateurs de Vestack.Ce nouveau tour de table de plus de 10 millions d’euros est mené par le premier fonds de private equity à Impact de Mirova, affilié de Natixis Investment Managers dédié à la finance durable, accompagné de Ring Mission, le fonds VC Impact de Ring Capital, et Karista via le Paris Region Venture Fund. Il permettra à la société d’accélérer :Le développement de nouvelles fonctions de son logiciel de conception digitale,Les travaux de R&D sur le système constructif et la commercialisation de nouveaux produits,L’accroissement de la capacité de production, en finançant l’ouverture de nouveaux sites d’assemblage et en nouant des partenariats de sous-traitance.Ces développements permettront à Vestack de devenir un leader technologique de la conception-construction de bâtiments bas-carbone.Vestack avait été accompagnée par le Paris Region Venture Fund lors d’une précédente levée de fonds en 2020, qui a permis à la société de développer sa solution de conception-réalisation, et d’ouvrir un premier site d’assemblage en Seine et Marne. La société a construit ses premiers projets et a signé près d'une vingtaine de contrats dans un marché en pleine expansion sous l’effet de la réglementation RE2020.Vestack s'appuie sur une technologie de conception digitalisée et une construction modulaire pour transformer la façon dont nos villes sont construites. L’entreprise permet ainsi à ses clients promoteurs de construire des bâtiments avec une empreinte carbone trois fois inférieure, deux fois plus rapidement, et sans aucun surcoût par rapport à une construction traditionnelle. La Greentech1 construit des bâtiments dédiés à du résidentiel collectif, des logements et du tertiaire (bureaux, crèches) allant jusqu’à cinq étages. Fondée en 2019, la société compte désormais une quarantaine d’employés sur ses différents sites en Île de France.La solution développée par Vestack s’appuie sur deux innovations. D’une part, l'entreprise a développé un logiciel facilitant la conception d’un jumeau numérique du bâtiment (Building Information Model)2 qui est ensuite décliné en instructions de production. Cette démarche design for manufacturing3 permet d'anticiper les spécificités de la construction modulaire, dès les premières esquisses de l'immeuble. Le groupe réalise d’autre part la construction hors-site des modules sous forme de panneaux de planchers et de murs en matériaux biosourcés.Les gains de productivité générés par la digitalisation, l’industrialisation et la robotisation absorbent les surcoûts liés à l’utilisation de matériaux plus respectueux de l’environnement. La construction modulaire favorise également l’écoconception des bâtiments grâce à l’optimisation de l’utilisation des ressources et à la réduction des flux logistiques, comme en témoignent les multiples labels accordés à la solution. La construction hors-site réduit également les nuisances liées aux chantiers, dont la durée est divisée par deux.Joanna Parent, Directeur des investissements au sein du premier fonds de Private Equity Impact de Mirova déclare : “L’objectif de la stratégie4 de capital investissement à impact environnemental de Mirova est d’accélérer le passage à l'échelle de solutions environnementales innovantes et positivement impactantes. Un quart des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 75 % des déchets sont liés au secteur du bâtiment5. La problématique à laquelle s’adresse Vestack est cruciale pour maîtriser nos émissions de carbone dans les prochaines années et nous sommes particulièrement heureux de les accompagner”.Charlotte Lafont, Principal, Ring Mission : “La mission de Vestack qui consiste à démocratiser la construction bas carbone en réconciliant, respect de l'environnement, impact social en réponse à la crise du logement et enjeu économique lié à la compétitivité des solutions bas carbone par rapport aux constructions traditionnelles s'inscrit parfaitement dans la thèse de Ring Mission. Nous sommes ravis de nous associer à Karista et Mirova pour accompagner Vestack dans cette ambition."Benjamin Zerbib, Directeur d’Investissement, et Yvan-Michel Ehkirch, Managing Partner, Karista : “nous sommes fiers d’accompagner depuis 2020 Vestack avec la Région Ile-de-France dans sa mission de devenir un leader de la construction bas carbone. Ces nouveaux moyens doivent permettre d’accroitre les capacités de production et confirmer le positionnement de Vestack comme acteur incontournable du secteur. Nous sommes ravis d’accueillir Mirova et Ring pour cette nouvelle phase."
Il y a 2 ans et 326 jours

Traitement de l’air – qualité de l’air intérieur

VITAL’AIR QAI 90 La seule VMC Double Flux du marché dotée d’un module de détection des polluants L’habitat est un espace clos jusqu’à 8 fois plus pollué que l’extérieur. De nombreuses sources de pollution liées aux activités des occupants mais aussi émanant des équipements et des matériaux utilisés pour la décoration ou l’ameublement viennent dégrader l’air intérieur : humidité, fumées, gaz carbonique (CO2), produits d’entretien, cosmétiques, poils d’animaux, composés organiques volatiles (COV)… L’impact de cet air pollué peut avoir de graves conséquences sur la santé des habitants (asthme, allergies, fatigue, nausées, maux de tête…) mais aussi sur le bâti (moisissures…). Aussi, la ventilation de ces espaces clos est incontournable pour assurer une bonne qualité de l’air intérieur tout au long de la vie du bâtiment et pour préserver le confort et la santé des occupants. Pour assurer un air sain dans la maison, tout en limitant les pertes d’énergie générées par l’aération des pièces en hiver, AUTOGYRE, expert du traitement de l’air et de la ventilation, a conçu la VMC Double Flux VITAL’AIR QAI 90. Haute performance, cette VMC Double Flux, conçue et fabriquée en France, est la seule du marché à être équipée d’un détecteur de polluants. Elle permet de traiter et de purifier l’air intérieur, et garantit la qualité de l’air et le confort hygrothermique. Compacte, silencieuse et basse consommation, elle permet de récupérer jusqu’à 90% des calories extraites et de réaliser de substantielles économies sur la facture de chauffage. LA VENTILATION QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR Economie d’énergie La VMC Double Flux : Comment ça fonctionne ? La VMC Double Flux est un système d’extraction et d’insufflation motorisé avec échange thermique entre l’air vicié et l’air neuf. Elle permet d’expulser l’air pollué vers l’extérieur et de filtrer l’air entrant. L’air vicié passe par un échangeur thermique avant d’être rejeté à l’extérieur. L’air neuf, sans se mélanger à l’air pollué, récupère l’énergie en traversant l’échangeur de flux croisés. Ainsi thermiquement tempéré, cet air sain est diffusé dans les pièces principales par les bouches d’insufflation via le caisson de répartition. VITAL’AIR QAI 90 La VMC Double Flux intelligente La VMC DF VITAL’AIR QAI 90 d’Autogyre convient pour les constructions basse consommation et les maisons passives. En neuf comme en rénovation, pour un logement de 2 à 4 pièces principales équipé d’une cuisine et jusqu’à 3 sanitaires, elle garantit la qualité de l’air intérieur et offre un excellent confort de vie. Un module QAI qui détecte les polluants pour une meilleure qualité de l’air La VMC DF VITAL’AIR QAI 90 est équipée de 2 vitesses et d’un module électronique QAI (détection H²O, CO² et COV). Dès qu’il enregistre une dégradation de l’air ambiant dans l’habitation, la VMC passe en vitesse supérieure pour éliminer les polluants. Une fois l’air assaini, la VMC repasse automatiquement en petite vitesse. Une filtration renforcée et une meilleure gestion des filtres pour préserver la santé des occupants Dotée d’une filtration G4 sur l’air vicié et M5 + Charbon actif sur l’air neuf, la VMC VITAL’AIR QAI 90 permet de préserver une bonne qualité de l’air intérieur en éliminant les moisissures, les allergènes, les odeurs, les COV… Un boîtier sans fil de gestion des filtres ou une étiquette adhésive avec témoin lumineux permettent de gérer le remplacement des filtres d’extraction et d’insufflation et de faciliter leur entretien. Un très haut rendement pour encore plus d’économies sur la facture de chauffage Le caisson de la VMC VITAL’AIR QAI 90 est économe en énergie grâce à son moteur basse consommation électrique de classe A. Haute performance, il permet de récupérer jusqu’à 90% des calories extraites et de réaliser jusqu’à 18% d’économies sur la facture annuelle de chauffage. Un by-pass intégré pour un meilleur confort thermique Equipée d’un by-pass partiel à commande manuelle, la VMC DF VITAL’AIR QAI 90 d’AUTOGYRE présente l’avantage de rafraîchir l’air en été pour offrir d’avantage de confort, notamment la nuit. Le by-pass est situé à l’intérieur de l’échangeur. Une fois activé, par une simple pression sur l’interrupteur, il permet de dévier la majorité de l’air vicié afin qu’il soit directement rejeté en dehors de la maison. L’air neuf est toujours filtré et ne récupère quasiment plus d’énergie, il peut donc rafraîchir la maison les nuits d’été lorsque la température extérieure est inférieure à celle de l’intérieur. À l’inverse, le by-pass peut récupérer la chaleur en mi-saison en insufflant l’air chaud dans le logement directement après avoir été filtré. Le mode de gestion automatique ou la fermeture forcée sont activés via le commutateur de pilotage. Compacte et silencieuse De faible encombrement, grâce à son design compact, la VMC VITAL’AIR QAI 90 est la plus petite du marché. Ses piquages amovibles facilitent la pose. Par ailleurs, pour un meilleur confort, les entrées d’air en façade sont supprimées ce qui rend le système plus silencieux et évite les courants d’air. Composition du kit VMC VITAL’AIR QAI 90 – 1 bloc échangeur flux croisés classe A VITAL’AIR QAI – 1 caisson de répartition d’insufflation – 1 commutateur PV/GV/by-pass – 1 bouche cuisine Ø 125 mm – 6 bouches sanitaires Ø 80 mm – 1 boîtier ou 1 étiquette adhésive de gestion des filtres
Il y a 2 ans et 326 jours

Révision des fascicules relatifs à la fourniture, à la pose et à la réhabilitation des canalisations d'eau

Les fascicules 70-1, 70-2 et 71 du cahier des clauses techniques générales (CCTG), applicables aux marchés publics de travaux de génie civil relatifs au domaine de l'eau, ont été révisés pour intégrer les évolutions de l'état de l'art, des normes et de la réglementation. Le financement public en matière d'assainissement ou d'adduction d'eau potable impose au titulaire des marchés de s'assurer des performances déclarées des produits. Lorsqu'un produit est utilisé, il doit être conforme à une ou plusieurs normes, et cette conformité doit être prouvée. Celle-ci est encadrée par le fascicule 70, qui a pour objet l´application d´une doctrine technique commune pour les ouvrages d´assainissement, d´eaux usées et/ou d´eaux pluviales, et le fascicule 71, qui a pour objet la fourniture et pose de conduites d'adduction et de distribution d'eau avec, notamment, des essais en surpression et dépression par un laboratoire accrédité. Révisés et publiés en octobre 2021, ces fascicules ont été enrichis pour apporter aux acteurs de la commande publique un cadre contractuel actualisé et exhaustif pour la passation de marchés : intégration des nouvelles technologies, pédagogie, rappel des responsabilités, contrôles en phase d'exécution et à réception. Évolution des usages des eaux usées traitées Un nouveau décret définit les différentes applications de réutilisation des eaux usées traitées. Il détaille les conditions de leur utilisation et les modalités d'obtention des autorisations. L'arrêté du 2 août 2010, modifié par arrêté du 25 juin 2014, autorise l'utilisation des eaux issues du traitement d'épuration des eaux résiduaires urbaines pour l'arrosage ou l'irrigation, à des fins agronomiques ou agricoles, de cultures, d'espaces verts ou de forêts. Le décret n°2022-336, paru le 10 mars 2022, vient élargir et faciliter les usages possibles de la réutilisation des eaux usées traitées en milieu urbain, aujourd'hui non réglementés. Sont notamment concernés le lavage de voiries, l'hydrocurage des réseaux ou encore la recharge des nappes, à condition de mettre en œuvre les modalités de suivi et de surveillance adéquates. Le producteur ou l'utilisateur des eaux usées traitées doit déposer une demande d'autorisation d'expérimentation auprès de la préfecture. Délivrée pour une durée maximum de cinq ans, elle doit justifier de l'intérêt du projet par rapport aux enjeux environnementaux et démontrer sa compatibilité avec la protection de la santé humaine et de l'environnement. Les usages non visés par ce décret doivent continuer à faire l'objet de dérogations au cas par cas. Les porteurs de projets peuvent bénéficier de l'accompagnement du CSTB pour constituer leur dossier. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 326 jours

Eau, essais et certification QB09

Marie-Cécile TrouilheParole d'expert Rencontre avec Marie-Cécile Trouilhe, chef de pôle Valorisation des performances, direction de l'Eau, CSTB. Pouvez-vous vous présenter ? Je fais partie de la direction de l'Eau où je suis responsable du pôle Valorisation des performances au sein de la division Réseaux et Ouvrages Extérieurs. Je suis également gestionnaire des marques de qualité QB09 et NF442. Pouvez-vous nous parler de la certification QB09 ? La marque QB09 certifie les produits systèmes d'assainissement sous Avis Technique concernant les réseaux et l'épuration. Les produits couverts sont notamment : les tubes pour réseaux d'eau et d'assainissement, les accessoires de réseaux, réseaux d'assainissement sous vide, réseaux de drains, dispositifs d'assainissement autonome, ainsi que quelques produits spécifiques tels que les citernes souples qui ont vocation à stocker l'eau destinée à la lutte contre les incendies , ou encore les Système Alvéolaires Ultra Légers qui permettent de réaliser des bassins de rétention d'eau (SAUL). Quelles performances certifiées ? Quels essais réalisés ? Pour l'ensemble des produits cités précédemment, la QB09 certifie les caractéristiques de durabilité, de mise en œuvre et de fonctionnalité. Des essais réalisés en laboratoires au CSTB permettent de garantir ces performances et leur constance dans le temps. La durabilité est évaluée par des essais matières (masse volumique, MFR, TIO, traction, Vicat...). Les caractéristiques de mise en œuvre et de fonctionnalité englobent des contrôles dimensionnels, des essais de résistance mécanique, d'étanchéité... Par ailleurs, des audits sont régulièrement réalisés directement en usine chez les industriels titulaires de la certification. Pour un nouveau certifié, deux audits sont ainsi menés durant les trois premières années. Si aucun problème majeur n'a été constaté à l'issue de ces six audits qui comportent également des prélèvements d'échantillons qui seront testés en laboratoires au CSTB, alors la fréquence des audits est réduite à un par an. Ces audits concernent l'ensemble du processus de fabrication, à savoir de la réception de la matière première qui compose les produits, jusqu'au produit fini et son stockage sur le parc du fabricant, ainsi que le suivi du système qualité mis en place par le fabricant. Quels avantages présente la QB09 pour les professionnels ? La QB09 permet aux professionnels d'avoir confiance dans leur choix, d'être certains de disposer d'un produit de qualité qui réponde pleinement aux besoins de l'ouvrage, et montrant que les caractéristiques et performances déclarées par les fabricants sont conformes et constantes dans le temps. C'est donc un gage de durabilité essentiel pour les maîtrises d'ouvrage. Par ailleurs, cela permet d'alléger de façon conséquente les essais réalisés à la réception des chantiers. Autre avantage concernant cette marque de qualité : c'est le CSTB qui maîtrise l'ensemble du processus de certification de A à Z, de la conception du référentiel, en passant par les aspects de gestion, les audits et les essais. Les fabricants ont donc un seul point d'entrée et donc un seul interlocuteur, le CSTB, ce qui simplifie les aspects logistiques et communicationnels. Des nouveautés à venir pour la QB09 ? Le CSTB travaille avec les professionnels de la filière pour mettre en place une évolution de la marque QB09 pour certains produits passés dans le domaine traditionnel - qui ne peuvent donc plus faire l'objet d'instruction d'Avis Techniques -, à savoir les systèmes d'assainissement en PRV gravitaires. Cette application verra le jour début 2023. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 326 jours

Jean-Louis Clervil - La parole aux professionnels

Jean-Louis ClervilLa parole aux professionnels L'apport du CSTB a été majeur s'agissant de son expertise laboratoire et de son accompagnement de ce type d'expérimentations qui sont assez spécifiques. Jean-Louis Clervil, direction de l'Ingénierie et du Patrimoine, Eau de Paris Pouvez-vous vous présenter et nous présenter Eau de Paris Eau de Paris est une entité de 80 personnes qui s'occupe de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'œuvre sur l'ensemble du patrimoine lié à l'eau de Paris. C'est une régie autonome financièrement pour assurer les missions régaliennes du service de l'eau : protéger, capter, traiter, stocker, distribuer et suivre. L'avantage d'Eau de Paris est de disposer d'un patrimoine à la fois historique qui date de la fin du 19ème siècle, mais utilisant des technologies modernes de captation, de transport et de traitement. Nous stockons l'eau dans cinq réservoirs principaux à Paris, pour distribuer l'eau potable à l'ensemble des Parisiens, soit trois millions d'usagers au quotidien. Nous suivons évidemment la qualité de l'eau en permanence, puisqu'elle est contrôlée à dix reprises - par Eau de Paris mais aussi l'ARS - tout au long de son parcours avant d'arriver dans le robinet du consommateur. Nous avons donc un outil formidable pour Paris, qui est particulièrement bien géré dans la cadre de la régie. Pour quelles raisons eau de paris s'intéresse à la réhabilitation par chemisage pour l'application Eau Potable ? La réhabilitation est une option que nous avons toujours envisagée, notamment pour des raisons environnementales. Mais cette technique n'est pas appropriée à toutes les situations et pose un certain nombre de questions qui ne sont pas toujours résolues, ce qui fait que dans de nombreux cas, nous préférons faire du remplacement. Les critères qui peuvent faire pencher la balance vers la réhabilitation par rapport à des travaux de remplacement classiques sont bien connus. Il s'agit de ceux présentés par les techniques « sans tranchées » : empreintes environnementale et socioéconomique plus faibles et coût plus compétitif sur la base d'une durée de vie que l'on peut estimer à 50 ans. Malgré un réseau parisien de 2 500 km qui n'est pas en terre mais à 90 % visitables, nous nous sommes tout de même intéressés à la réhabilitation. Mais il nous fallait lever quelques zones d'ombres concernant les techniques de réhabilitation, notamment sur la durée de vie des rénovations car certaines techniques ne sont pas garanties, comme la projection de résine. Mais aussi s'agissant des connexions en bout de tronçons qui sont assez complexes à réaliser, ou encore des difficultés de mise en œuvre, ou de maintenance à postériori sur ces réseaux. Le chemisage est une technique qui semble donc intéressante pour des conduites moyennement oxydées, qui ont été systématiquement réparées par le passé au niveau des joints de rapport extérieurs. En effet, le réseau parisien est essentiellement constitué de futs en fonte grise à Paris et qui ont une durée de vie très supérieures à 50 ans, puisque nous venons de qualifier une durée de vie de quasiment 240 ans. En revanche, la fiabilité des joints mécaniques qui sont soumis à des contraintes liées à la vie de la conduite et leurs durées de vie - bien moindres que celles de la conduite - étaient à expérimenter. On peut donc s'interroger sur la pertinence d'une réhabilitation par l'intérieur avec des résines, avec la spécificité de la mettre en place dans des canalisations situées dans des galeries techniques, et non en terre. L'autre sujet concerne évidemment l'attestation de conformité sanitaire (ACS) de la résine, car très peu de résines ont l'ACS. Par ailleurs, la mise en œuvre de ce type de produits dans des conduites situées dans des galeries d'eau et des égouts, pose un certain nombre de problèmes qui n'ont pas forcément encore été résolus par la filière afin de répondre à toutes les sollicitations nécessaires pour la déployer à Paris. Mais nous avons tout de même voulu mettre en œuvre ce chantier expérimental pour essayer de voir quels étaient les coûts induits, les plannings associés et surtout, la tenue de ce type de produit à l'intérieur d'une canalisation qui a plus de 150 ans. Quel était l'enjeu de réaliser un chantier expérimental à Paris ? L'enjeu était d'essayer de garantir l'étanchéité des tuyaux par l'intérieur, notamment en mesurant l'élasticité de la résine au niveau des joints, car ce sont eux qui évoluent, et non la conduite. Il fallait donc voir si un décollement se prononçait au niveau des pontages, si les effet de pontage ne créaient pas de fissures, mais aussi vérifier la tenue de la résine après projection en une ou plusieurs couches, pour voir s'il y avait des problèmes de cloquage, de tenue. Et enfin, vérifier comment l'intérieur des branchements était traité par la projection de résine, si cela ne créait pas de lutages de branchements qui empêcheraient l'eau de parvenir jusqu'aux abonnés. C'est donc particulièrement la technologie des joints qui nous intéressait, puisque la majorité des fuites du réseau parisien sont localisées à ce niveau, les fuites en section courante de fut n'existent quasiment pas à Paris. Pouvez-vous nous parler de l'apport du CSTB dans le suivi de ce chantier ? L'apport du CSTB a été majeur s'agissant de son expertise laboratoire et de son accompagnement de ce type d'expérimentations qui sont assez spécifiques. Et notamment, concernant la lecture des échantillons prélevés, le niveau de tests et la rigueur de ces niveaux de test s'agissant des prélèvements effectués sur le terrain, qui garantissent le résultat que doit apporter l'examen des échantillons. En effet, c'est un chantier qu'on ne pouvait pas mener seuls en tant que non-sachants. Nous sommes des sachants du réseau parisien en matière de production, distribution et technicité. En revanche, pour tout ce qui concerne les produits nouveaux et d'apports, nous sommes plutôt un laboratoire à ciel ouvert pour toutes les expérimentations possibles qui concourraient à l'amélioration du service d'eau. Avoir l'œil de spécialiste du CSTB était donc essentiel pour Eau de Paris, car nous ne possédons pas sa technicité de haut niveau en matière d'expertise laboratoire, qui a permis à Eau de Paris d'être certaine de ne pas de tromper. Des travaux de R&D doivent-ils être engagés pour améliorer et sécuriser ce type d'opérations ? En matière de réhabilitation, Eau de Paris ne constitue pas un marché porteur qui permettrait de favoriser le développement de la R&D. Les entreprises sont assez frileuses pour développer de nouvelles techniques et technologies pour un marché tout de même assez contraint et limité au domaine parisien, notamment s'agissant des méthodologies de mise en œuvre dans les égouts, environnement assez particulier. Le caractère très spécifique de notre réseau nous met quelque peu en défaut par rapport au développement de la R&D sur ce type de produits. Nous souhaitons poursuivre l'exploration de ce sujet, mais plutôt concernant d'autres techniques de réhabilitation que la résine, comme les chaussettes ou la polymérisation de produits non-pas pulsés sur les parois de canalisations, mais directement ajoutés dans celles-ci. Mais la question du financement se pose : comment qualifie-t-on ces sujets, comment les introduit-on dans les marchés ? Eau de Paris doit contribuer à faire développer des techniques auprès des entreprises pour satisfaire le réseau parisien, mais sans être propriétaire des droits de R&D. Ce n'est pas notre domaine de compétence, mais nous avons des pistes exploratoires sur ces sujets, car le coût du renouvellement à l'identique est très élevé : coûts des matières, nécessité d'analyser les cycles de vie des matériaux posés et de garantir leur réaffectation dans la chaîne de traitement de déchets. Nous avons besoin d'avoir des certitudes sur l'utilisation de ces techniques et la R&D aidera à développer les produits susceptibles d'être posés dans le réseau parisien interne. Comment Eau de Paris voit la certification des produits de canalisation ? Peut-elle lui apporter des bénéfices ? Les normes européennes nous protégeant encore concernant les critères techniques qui pourraient provenir de contrées qui ne respectent pas les conditions techniques normatives de l'Europe, nous nous positionnons plutôt sur des objectifs de performances à atteindre par l'équipement que l'on va poser, de durabilité de cet équipement et surtout, de maintenabilité. Nous souhaitons sortir du cercle vicieux de l'obsolescence programmée des produits que l'on nous propose. En effet, beaucoup d'équipement que l'on a posé à moindre coût et rapidement dans les années 80-90, doivent aujourd'hui être totalement repris. Ce que l'on souhaite mettre en place est une politique du long terme comme l'ont construite les ingénieurs des ponts et chaussées qui ont œuvré à la construction de ce réseau, à savoir construire pour toujours et utiliser des techniques de maintenance appropriées à ces réseaux qui sont faits pour durer. Vous intéressez donc aux produits certifiés ? Bien entendu, mais je pense que nous avons encore du travail pour mener une analyse normative et de la certification et la Direction de l'Ingénierie et du Patrimoine (DIP) a pour projet d'ici à 2026, de procéder au référencement de la classification des produits certifiés qui peuvent être utilisés sur les réseaux d'Eau de Paris. Nous avons un peu de retard sur ces sujets, car nous sommes un peu « enfermés » dans notre enceinte parisienne avec nos habitudes de travail sur la fonte, qui constitue 80 % de notre réseau. Mais on ne peut pas fermer la porte aux produits certifiés qui pourraient constituer une réelle valeur ajoutée. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 326 jours

Jean-Claude Marquant - La parole aux professionnels

La parole aux professionnels Jean-Claude Marquant, directeur projet eaux urbaines, Société Egis La NF390 apporte une garantie sur l'application du produit, indispensable pour le chemisage continu. L'utilisation de produits certifiée répond à l'obligation d'utilisation de la charte qualité des réseaux d'assainissement. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 327 jours

Placo présente une nouvelle formule pour ses enduits en pâte Placomix Pro et Placomix Allégé

Ces enduits prêts-à-l’emploi évitent l’étape contraignante du malaxage. Leur très bonne glisse réduit les efforts et offre une qualité de finition optimale. Autant d’atouts pensés pour simplifier le travail des entreprises et servir leurs savoir-faire. Pour les négoces, ce changement n’implique aucune modification de référencement. Pratique pour la gestion des stocks !Fini le malaxage100% prêts-à-l’emploi, ces enduits en pâte ne nécessitent pas de préparation préalable. Ils s’appliquent directement après l’ouverture du seau sans malaxage, ni ajout d’eau. Un confort apprécié et un gain de temps évalué entre 5 à 10 minutes par seau pour 45 m2 (par rapport aux enduits en pâte commercialisés actuellement). Sans compter la pénibilité de l’entretien du malaxeur pour éviter d’avoir une accumulation d’enduit sec qui pourrait former des grains et altérer l’utilisation. C’est aussi un atout important pour les bricoleurs qui n’ont plus besoin d’en louer un !Une glisse optimisée pour des efforts réduitsAutre avantage, les enduits en pâte Placomix® Pro et Placomix® Pro Allégé se distinguent par leur excellente glisse à la portée de chacun. Leur manipulation et la malléabilité de leur texture limite les efforts lors de l’application. N’accrochant pas à l’outil, les produits sont spécifiquement travaillés pour se placer en un minimum de gestes, garantissant ainsi une productivité maximale, un confort renforcé et la satisfaction d’un travail bien exécuté.Facilité de ponçagePlacomix® Pro et Placomix® Pro Allégé peuvent s’utiliser pour toutes les étapes du jointoiement, du collage à la finition. Ils sont compatibles avec tous les modes d’applications manuels et mécanisés. Le ponçage est facilité, optimisant la qualité de finition.
Il y a 2 ans et 330 jours

Découvrez le circuit de validation sur wurth.fr

Le processus de validation de commande est une solution d’achat avancée qui permet aux décideurs de l’entreprise de contrôler tout le processus d’achat. L’acheteur va pouvoir réaliser sa commande de manière classique mais au lieu d’une validation immédiate, cette dernière sera transmise à un décideur qui a la possibilité de valider la commande en l’état ou bien de la modifier à sa convenance. Le valideur a également la possibilité d’ajouter un coupon à la commande, de modifier l’adresse de livraison, de personnaliser le numéro de commande. Un mail sera envoyé à chaque étape du circuit de validation afin de les tenir informés.Pour mettre en place un circuit de validation, le client peut contacter son conseiller commercial (qui se rapprochera de son spécialiste Ebusiness) ou la Hotline Eshop. Le processus est adaptable à chaque structure d’entreprise en fonction de son organisation (plusieurs niveaux de validation possible par exemple) et le circuit de validation peut être mutualisé avec la fonctionnalité gestion des budgets.NouveautéLe circuit de validation est également accessible sur l’application mobile ! Après avoir créé son circuit de validation sur l’Eshop, l’acheteur pourra réaliser sa commande de manière habituelle sur l’application et l’envoyer pour validation.Les avantagesCette nouvelle fonctionnalité permet de donner de l’autonomie aux acheteurs tout en laissant le décideur contrôler et valider la commande.Pour en savoir plus rendez-vous sur wurth.frDécouvrez également une vidéo tuto pour la mise en place de cette fonctionnalité.Une question sur le circuit de validation ?Les clients de Würth France peuvent contacter la HOTLINE ESHOP de 7h à 18h au 03.88.64.85.01 ou par mail à l'adresse acces.eshop@wurth.fr
Il y a 2 ans et 330 jours

Hexagon révolutionne la capture de la réalité avec son scanner laser de nouvelle génération, le Leica BLK360 ultra-rapide

Fort du succès de la série Leica BLK, récompensée pour ses fonctionnalités innovantes, Hexagon propose le BLK360, qui permet de créer un jumeau numérique photoréaliste et ultra précis, pour un rendu de très haute définition en 20 secondes seulement. À l’instar du modèle précédent, le BLK360 est un véritable argument en faveur de l’introduction de la capture de la réalité dans de nouveaux secteurs et marchés, pour faire bénéficier les utilisateurs de sa vitesse, sa portabilité et sa facilité d’utilisation.Les projets d’aujourd’hui exigent la collecte rapide, précise et immédiate des données. Quel que soit le champ d’application, le nouveau BLK360 est le capteur idéal lorsqu’il s’agit de fournir un scan actualisé avec vitesse et précision, notamment pour la construction digitale et le suivi du cycle de vie du bâtiment. Il permet aux utilisateurs de parcourir rapidement et sans interruption un environnement, de consulter et partager les données au cours du processus de capture et d’accéder en temps réel à des jumeaux numériques à jour.« Nous continuons d’apporter vitesse et agilité à la capture de la réalité afin d’accélérer la transformation durable du monde avec notre stratégie de Smart Digital Realities (Réalités Numériques Intelligentes), qui libère le plein potentiel de ces secteurs. La création d’un jumeau numérique parfait, actualisé et alimenté en temps réel par des données infinies issues des univers physique et numérique, vous donne un accès total à des analyses précieuses. En plus de gagner du temps, vous éliminez également l’erreur humaine pour améliorer la sécurité et réduire le gaspillage », affirme Ola Rollén, PDG d’Hexagon.« Si la capture de la réalité parvient à satisfaire, voire à dépasser, les besoins de l’industrie moderne tout en améliorant la durabilité, alors tout le monde y gagne », continue M. Rollén. « Le nouveau BLK360 est un outil indispensable pour démocratiser la capture de la réalité dans différents domaines, tels que l’urbanisme, l’architecture, la construction et l’environnement, mais aussi les médias et le divertissement grâce à la création d’effets visuels époustouflants. Les possibilités sont infinies. »Le BLK360 vient étoffer la gamme des systèmes de capteurs et logiciels d’Hexagon, qui forme le socle de sa stratégie Smart Digital Realities grâce à la rencontre en temps réel des mondes physique et numérique. L’alliance des technologies de scanner et d’imagerie intégrées au BLK360 promet une capture de la réalité à la fois extrêmement rapide et précise, pour des flux de travail accélérés à chaque étape. En fonction de la portée et de l’ampleur du projet, le BLK360 peut donner des jours, voire des semaines d’avance aux utilisateurs. Un gain de temps précieux rendu possible grâce au scan rapide, aux données pré-assemblées et au transfert à grande vitesse vers des flux de logiciels de choix. En outre, il est possible d’importer les données BLK360 automatiquement vers HxDR, la plateforme d’Hexagon basée sur le cloud, où les utilisateurs peuvent élaborer leur propre stratégie Smart Digital Realities.Le nouveau BLK360 a été dévoilé hier à l’occasion de l’évènement hybride HxGN Live Global 2022, qui s’est déroulé à Las Vegas, aux États-Unis, lors de l’intervention de Thomas Harring, président de la division Geosystems d’Hexagon. Dès aujourd’hui, le modèle BLK360 est disponible en démonstration et à l’achat sur BLK360.com.
Il y a 2 ans et 331 jours

La filière de recyclage des déchets du BTP sera lancée en 2023

Des éco-organismes seront chargés de la collecte gratuite, du tri et de la revalorisation des déchets générés par le secteur dans le cadre de la loi AGEC relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire.La nouvelle filière va mettre en place "la collecte gratuite par les éco-organismes des déchets du bâtiment aux entreprises du secteur de la construction, aux artisans et aux particuliers".Le ministère de la Transition écologique annonce la publication du cahier des charges des éco-organismes afin d'apporter "de nouvelles solutions tant aux élus, qu'au secteur" afin de réduire la consommation de ressources, est-il expliqué dans un communiqué.L'arrêté fixant le cahier des charges des éco-organismes prévoit de "mailler le territoire de points de reprise en fonction des besoins locaux" mais aussi de "renforcer l'accessibilité des points de collecte en fonction des contraintes des professionnels".Enfin, il permettra de "désaturer le réseau de déchetteries des collectivités locales", selon le ministère.Initialement prévue pour 2022, le lancement de cette filière aura finalement pris un an de retard, le temps de fixer ses règles et ses principes. En novembre dernier, la Fédération française du bâtiment estimait que "même en janvier 2023, les financements ne seront pas à leur paroxysme, la filière se mettra en application sur plusieurs années".Le secteur du bâtiment produit 42 millions de tonnes de déchets par an, soit autant que les déchets générés par les ménages.
Il y a 2 ans et 331 jours

Découverte d’une épave de bateau mérovingienne au sud de Bordeaux

Enfouie dans l’ancien lit envasé d’un ruisseau à Villenave-d’Ornon, la fouille actuellement en cours a révélé une épave du VIIe-VIIIe siècle, conservée sur 12m de long. Les premières observations sur l’épave (présence d’une quille, assemblage des pièces de bois, dimensions et nombre des membrures…) permettent de restituer un bateau robuste (voilier de charge) capable de naviguer sur la Garonne mais également de faire du cabotage sur la façade atlantique. La présence d’un plancher indique que cette embarcation pouvait transporter des marchandises en vrac. L’épave est en bon état de conservation et certains éléments d’accastillage comme les cordages sont encore présents à l’intérieur. Faute de sources écrites et d’épaves en nombre suffisant, les modes de navigation à cette époque sont encore très peu connus, cette découverte va donc conduire à développer ce champ de la recherche. L’épave va être entièrement dégagée et documentée par relevés photos, restitution 3D, topographie et enregistrement des différentes pièces de bois. Elle sera démontée et numérotée pièce à pièce. Ce démontage permettra d’analyser dans le détail la construction du bateau, opération indispensable pour déterminer la tradition architecturale navale à laquelle il se rattache. Commandée et financée par le Service régional de l’archéologie (DRAC Nouvelle-Aquitaine) et réalisée par l’INRAP, cette fouille est menée en amont d’un projet d’aménagement réalisé par Nhood. Photo : Drac Nouvelle-Aquitaine  
Il y a 2 ans et 331 jours

Parution du guide pratique CSTB "Ouvrages en plaques de plâtre"

Le Guide Pratique « Ouvrages en plaques de plâtre avec ou sans isolation » expose les précautions à prendre lors de la conception et de la réalisation d’ouvrages en plaques de plâtre en détaillant les dispositions des normes NF DTU 25.41 et 25.42 et des Documents Techniques d’Application concernés (GS9 et 20). Il commente les conditions de mise en œuvre des principaux ouvrages en plaques de plâtre vissées sur ossatures métalliques, plafonds (horizontaux ou inclinés), cloisons (de distribution ou séparatives), doublages de murs extérieurs, gaines techniques mais aussi des ouvrages collés (doublages, habillages) et des cloisons en panneaux alvéolaires. La position des isolants et des pare-vapeur est précisée sous forme de croquis de détails de mise en œuvre.Pour chaque système, différents points sont abordés : implantation et traçage, mise en œuvre, points singuliers, outillage, traitement des joints, sans oublier la réception des ouvrages, les fixations et accrochages ainsi que l’application des finitions. Cette 4e édition intègre les données complémentaires issues de la révision de la norme NF DTU 25.41 (février 2022). Cette synthèse très illustrée et très pratique sera utile à tous les professionnels qui doivent prescrire, mettre en œuvre ou vérifier des ouvrages réalisés selon les techniques précitées : entreprises, plaquistes, artisans, maîtres d’ouvrage, architectes, BET, bureaux de contrôle, etc.Pour en savoir plus, consulter l’extrait du guide et le commander, cliquer ici.
Il y a 2 ans et 331 jours

Les décrets ZAN devant le Conseil d’Etat

Le bureau de l’Association des maires de France (AMF), réuni le 22 juin, a décidé à l’unanimité de saisir la Haute juridiction administrative concernant les deux décrets du 29 avril 2022 d’application de la loi Climat et résilience. Par ce recours, le bloc local espère notamment « sécuriser les modalités d’application de la loi […] avant que les régions n’aient intégré les objectifs dans leur Sraddet ».
Il y a 2 ans et 332 jours

Nouveau RX CUBE de CDVI : gérer et contrôler des accès via smartphone le plus simplement du monde !

Fabricant de systèmes de contrôle d’accès et de verrouillage électronique, CDVI s’attache depuis près de 40 ans à développer des solutions qui allient une grande facilité d’installation et d’utilisation, le tout en assurant un niveau de sécurité optimal. Aujourd’hui, CDVI illustre une nouvelle fois cette volonté et lance RX CUBE, un micro-récepteur radio contrôlé par Bluetooth® qui, associé à une application smartphone, simplifie la gestion et l’ouverture des accès. Un petit cube pour centraliser les accès depuis un smartphone ou une seule télécommande De la taille d’une boîte d’allumettes, le RX CUBE est un micro-récepteur radio qui s’intègre à tous les automatismes de porte, portail ou portillon pour déclencher leur ouverture. Alimenté par une tension de 12/24 V, il est contrôlé par Bluetooth® et offre ainsi un mode de fonctionnement hybride par télécommande radio classique (433,92 MHz) mais aussi par smartphone grâce à l’application RX Cube dédiée, téléchargeable gratuitement sur l’App Store et Play Store. Au-delà de limiter les problématiques liées à la gestion d’un grand nombre de télécommandes dans un immeuble résidentiel ou tertiaire, l’application RX Cube facilite le travail des installateurs et des administrateurs puisque toute la configuration et la gestion des accès s’effectue directement via le smartphone. Une gestion et une configuration encore plus simple et plus rapide Intuitive, l’application RX Cube de CDVI propose trois profils différents protégés par un mot de passe : – « Installateur » pour la mise en œuvre sur place du récepteur RX Cube, à partir duquel le professionnel réalise, à proximité, le paramétrage de son fonctionnement (gestion de la temporisation du relais selon les temps d’ouverture souhaités…). Plus besoin d’accéder physiquement au boîtier, tous les réglages se font depuis le smartphone pour un réel confort d’utilisation. Il est également possible d’effectuer le premier appairage, à l’unité ou groupé, entre les récepteurs RX Cube et les émetteurs (télécommandes ou smartphone), – « Administrateur » destiné aux gestionnaires de bâtiment, syndicats de copropriété… qui vont pouvoir gérer jusqu’à 250 émetteurs différents, leur attribuer des droits d’accès selon leurs profils, mais aussi configurer le récepteur RX Cube en fonction des besoins et/ou du fonctionnement des équipements qui lui sont liés (portail, portillon, barrière…). A tous moments, ils bénéficient d’une vue d’ensemble de l’installation et peuvent effectuer des appairages supplémentaires pour ajouter ou modifier des émetteurs ou encore supprimer des droits en cas d’émetteur perdu ou non restitué dans le cas d’une télécommande, par exemple, – « Utilisateur » qui pour déclencher l’ouverture d’un accès n’a plus qu’à lancer l’application RX Cube sur son smartphone et à appuyer sur le bouton central sur lequel est indiqué « ouvrir le portail ». Autre avantage non négligeable, administrateurs et installateurs peuvent gérer à proximité, dans la même application, les accès de plusieurs sites différents. Compatible avec la gamme complète de télécommandes CDVI et les digicodes Galeor utilisant le protocole Keeloq@Hopping code, RX CUBE rend le contrôle virtuel des accès fiable et accessible à tous, clients professionnels comme utilisateurs finaux. http://www.cdvi.com/
Il y a 2 ans et 332 jours

Rajeunir, magnifier , donner une deuxième vie aux matériaux poreux ternes et farineux avec le Polytrol

PVC, tomettes, composites... ces matériaux qui habillent meubles, sols, gouttières, portes, … sont poreux par nature ou le deviennent avec le temps. Lorsque ce stade est atteint, leur aspect devient terne, farineux : ils perdent tout leur éclat et leur couleur et la décision de s'en débarrasser n’est pas loin… Il existe néanmoins des solutions pour donner une deuxième chance à tous ces ouvrages.Pourquoi le PVC vieillit mal sous les UV et les agressions climatiques ? Au fil des ans, sous l’action de l’oxygène, de l’eau et de la lumière de multiples microcavités se forment à la surface du plastique. Devenu poreux, le plastique perd son éclat, sa couleur ternit : elle se « perd », se « dilue » dans les cavités.Et la pierre ? De même, la pierre s’use sous l’effet de l’abrasion des passages répétés et devient de plus en poreuse car les microcavités présentes dans la pierre naturellement s’agrandissent. C’est la raison pour laquelle les tomettes deviennent ternes au cours du temps.Le principe est le même avec les parties métalliques polies ou chromées de certains supports (cycles en particulier) qui avec l’usure due à leur utilisation plus ou moins intensive, perdent leur éclat. Il faut donc trouver une solution qui permette de combler ces cavités afin d'arrêter le process et en même temps de redonner de l’éclat à tous ces supports.Dans cette optique, Durieu a mis au point le POLYTROL® dont la formulation fait presque des miracles ! Plastiques ternes, pierres vieillies, métaux polis ou chromés : il ressuscite aussi bien le mobilier de jardin que les gouttières PVC, les tableaux de bord de voiture, les parties PVC ou métal des cycles, les sols...Explications :À base de RUSTOL-OWATROL®, le POLYTROL® possède des propriétés mouillantes exceptionnelles qui vont redonner de la couleur instantanément grâce à un effet mouillé immédiat sur l’ouvrage mais surtout qui lui permettent d’agir de l’intérieur et d’assurer une protection durable. Au-delà de l’effet « mouillé », le POLYTROL® agit en profondeur dans le support. Il procède ainsi à une véritable restauration de la couche superficielle des plastiques, de la pierre ou des métaux polis ou chromés.Comment ?À la manière d’une crème cicatrisante, riche en résines, le POLYTROL® comble toutes les microcavités (nées de l’usure et des agressions climatiques) du support où il est appliqué. En plus de lui redonner de l’éclat, il l’imperméabilise, lui assure une excellente protection dans la durée et facilite son entretien car les saletés s’accrochent moins sur les ouvrages protégés avec le POLYTROL®.Le secret : grâce sa composition ultra technique, le POLYTROL® pénètre en profondeur et remplit toutes les microcavités du support avec ses résines. Grâce à leur effet miroir, les résines font ressortir la couleur et remettent à neuf l’aspect de tous les ouvrages en matériaux poreux ternis. • Le plus : avec une application soignée, le POLYTROL® ne dépose pas de film en surface évitant ainsi tout risque d’écaillage.Cure de jouvence : POLYTROL® by OWATROL® ou la deuxième vie des matériaux poreux ternis, PVC, pierres, chromes... !Fiche technique POLYTROL*Description produit : Rénovateur de couleurs pour plastiques, pierre, métal, ciment, carrelage…Propriétés :Restaure le brillant et assure la protection des métaux polis ou chromés : alu, chrome, laiton, bronze...Ravive la teinte et l’aspect des plastiques et gelcoats ternis (pare-chocs autos, coques de bateaux, meubles de jardin, volets).Régénère marbres, carrelages, pierres tombales, ardoises, terres cuites, dalles dont la coloration s’est altérée avec le temps.Redonne de l’éclat aux peintures et vernis ayant souffert des intempéries.Ne contient pas de silicone.Destinations :Maison / Sol / Huisserie : Carrelages, tomettes, marbres, ardoises, alu des baies vitrées, vérandas, peintures et vernis, laiton, bronze...Extérieur / Jardin : Meubles de jardin, volets, portillons, dalles, pierres tombales, terrescuites...Moto : Plastiques...Auto : Chrome, enjoliveurs, pare-chocs, tableaux de bord...Marine : Coque de bateau...
Il y a 2 ans et 333 jours

REP bâtiment : le cahier des charges des éco-organismes publié au Journal officiel

En application de la loi Agec du 10 février 2020, l'arrêté du 10 juin publié au JO de ce mardi 21 définit "le cahier des charges des éco-organismes devant contribuer ou pourvoir à la gestion des déchets issus des produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment [PMCB] pour le compte des producteurs de ces produits". Il s'agit maintenant de déployer la filière à responsabilité élargie du producteur (REP) pour les PMCB dans le courant de l'année 2022.
Il y a 2 ans et 333 jours

Préparation de surface des sols : Husqvarna Constructions France entre dans une nouvelle dimension

La bonne préparation de surfaces des sols en béton est essentielle à la réussite d’un projet et à l’application ultérieure d’un revêtement. En fonction de l’état de surface souhaité et du revêtement à poser, il existe plusieurs méthodes – ponçage, grenaillage, fraisage, rabotage – nécessitant l’utilisation de différentes machines. Grâce à l’intégration de l’offre Blastrac […]
Il y a 2 ans et 333 jours

Compensation écologique : Scot et PLU pourront identifier les espaces prioritaires

CONSULTATION. Un projet de décret se penche, en application de la loi Climat et résilience, sur la compensation écologique des projets, et introduit la notion de densité dans l'étude d'impact.
Il y a 2 ans et 334 jours

Trois nouveaux directeurs au sein du Sfic

Pôle “Application” du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), Cimbéton vient de nommer trois nouveaux directeurs. En charge respectivement des questions de bâtiment, de génie civil, et des routes et terrassements. « Ce renforcement des équipes s’inscrit pleinement dans les ambitions et les objectifs de l’industrie cimentière en faveur de la décarbonation et du développement d’une construction durable », indique le Sfic. Le parcours de Stéphane Herbin Stéphane Herbin est nommé directeur bâtiment. Il succède à Laurent Truchon. « Incontournable dans la construction, le béton est destiné à toutes formes d’ouvrages et doit, à ce titre, répondre aux enjeux majeurs du développement durable. Et accompagner les nécessaires mutations du secteur du bâtiment dans les prochaines années. RE 2020, économie circulaire, flexibilité et mixité, gestion de ressources et des déchets, sont les principales thématiques. Sur lesquelles l’industrie cimentière œuvre, met au point et diffuse des solutions », rappelle Stéphane Herbin, définissant ainsi les orientations qu’il entend porter en tant que directeur bâtiment. Architecte DPLG, Stéphane Herbin débute sa carrière, en exerçant pendant une dizaine d’années au sein de diverses agences d’architecture. En 2000, il rejoint le Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), qui lui confie une mission de développement et de promotion des systèmes constructifs à base d’acier pour le logement collectif. Par la suite, il dirige des projets de recherche et d’innovation sur les différents aspects du développement durable. Mais aussi sur la problématique de la corrosion des bâtiments et ouvrages, ainsi que de l’application du BIM dans la modélisation des données. Ces travaux se sont traduits par l’élaboration de Fdes collectives, la création du configurateur save-construction.com, et la participation active aux normes NF EN 15804 et NF EN 15978 aux niveaux français et européen. Après une vingtaine d’années au service du CTICM, il apporte ses compétences auprès d’UPFactor, spécialisé dans la surélévation de bâtiments existants. Puis, rejoint en mai 2022 Cimbéton, le pôle application du Sfic. Le parcours de Benjamin Daubilly Benjamin Daubilly rejoint le Sfic en mars 2022 en tant que directeur génie civil. Il succède à Patrick Guiraud, qui a fait valoir ses droits à la retraite. « Les solutions en béton offrent une large palette d’utilisations en génie civil, dont la pérennité n’est plus à démontrer. Les constituants du béton, le dimensionnement des ouvrages… font l’objet de nombreuses avancées techniques qui sont compatibles avec les enjeux de la société. A savoir, le respect de la biodiversité, l’économie circulaire, la réduction des émissions de gaz à effet de serre… Il convient de promouvoir ces avancées, en particulier auprès des maîtres d’ouvrage, comme des solutions efficaces et durables », rappelle Benjamin Daubilly. Et de conclure : « Si les attentes sont grandes, les possibilités du béton sont, elles, infinies ». Ingénieur, diplômé des Mines d’Alès en 1999, option génie civil, ressources et aménagement, Benjamin Daubilly débute sa carrière en Nouvelle Calédonie en tant que responsable d’exploitation sur une mine de nickel. Avant de revenir en métropole, intervenant sur des sites d’exploitation de granulats, de roches massives et de sablières. En 2006, il rejoint la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), prenant en charge les sujets de normalisation et de réglementation technique. Dans ce cadre, il participe à la révision de la norme béton EN 206 et de son complément national. Ainsi qu’à l’élaboration des fascicules du CCTG portant sur le référentiel “Génie civil 2010”. En 2015, il est nommé délégué général de l’Union des métiers de la terre et de la mer (UMTM), organisme affilié à la FNTP, qui regroupe quatre syndicats professionnels dans le domaine des fondations spéciales, des terrassements, des travaux maritimes et fluviaux et des travaux souterrains. Le parcours de Cédric Le Gouil Cédric Le Gouil rejoint le Sfic, en mai 2022, en tant que directeur routes et terrassements. Il succède à Joseph Abdo. « Les performances structurelles et de durabilité des infrastructures mises en œuvre à base de matériaux aux liants hydrauliques ne sont plus à démontrer. Aujourd’hui et demain, les produits cimentiers vont continuer d’apporter des solutions pérennes et innovantes, tant pour la construction que pour l’entretien des infrastructures routières », explique Cédric Le Gouil. HerbinEt de poursuivre : « Historiquement engagée dans les évolutions de l’aménagement territorial, la profession va poursuivre ses efforts et accélérer sa transformation des process industriels pour les rendre encore plus vertueux. Le développement de nouvelles formulations de liants et de matériaux, l’optimisation des méthodes de construction, ainsi que l’apport de nouvelles fonctionnalités au travers de produits innovants contribueront pleinement à cette démarche de développement responsable. En phase avec les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux. Je m’attacherai, dans mes nouvelles fonctions, à promouvoir toutes ces nouvelles solutions développées par l’industrie cimentière ». De formation universitaire scientifique et diplômé du Conservatoire national des arts et métiers de Paris, option matériaux avancés et management en 2002, Cédric Le Gouil travaille pendant 20 ans au sein de la Direction technique, R&D du groupe Colas, à Magny-Les Hameaux (78). Il y fait ses premières armes au service “Enrobés bitumeux”, avant de rejoindre celui des matériaux et liants hydrauliques. Poursuivant sa carrière chez Colas, Cédric Le Gouil intègre, en 2021, la direction développement en tant que responsable technique et développement.