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Il y a 3 ans et 300 jours

Permettre au bois de devenir gris sans vieillir, c'est possible avec Owatrol

H4 WOOD & STONELe bois a le vent en poupe dans la construction depuis quelques décennies et beaucoup d'utilisateurs apprécient son allure grisée résultant de l'exposition aux UV. Néanmoins, si la couleur grise est plébiscitée, la dégradation du bois elle ne l'est pas. Or pour obtenir la couleur grise il faut laisser les UV faire leur travail de décoloration du bois ; mais dans le même temps l'humidité va aussi entrer en jeu et fortement compromettre la « beauté du gris vieilli ». En effet, sous l'effet de la pluie, embruns, humidité, variations hygrométriques, le bois gonfle, dégonfle, se tache, se déforme, s'use et se délamine, c'est-àdire qu'il se désagrège en petites lames : la structure même du bois est alors abimée irrémédiablement. On peut même voir s'installer des matières organiques envahissantes.Il faut donc empêcher l'eau de faire son travail de sape si l'on souhaite obtenir un bois à la fois gris et sain ! C'est dans cette optique que les équipes de Durieu ont mis au point un hydrofuge pas comme les autres !Démonstration : H4 WOOD & STONEH comme Hybride système pour une protection unique.H comme Hydrofuge : le bois devient imperméable à l'eau qui perle en surface sans rentrer.H comme Hydrophobe : le support est protégé à coeur et repousse l'eau de l'intérieur en retardant la prolifération des matières organiques polluantes.H comme Hautement compatible : H4 WOOD & STONE fonctionne avec toutes les finitions phase aqueuse allant sur le bois, en transmettant toutes ses qualités.H4 WOOD & STONE et le boisPour vieillir sainement, un bois en extérieur doit être protégé et si l'on souhaite conserver de façon pérenne la couleur gris vieilli résultant de l'exposition aux UV, il faut absolument faire barrière à l'eau.C'est ce que H4 WOOD & STONE permet grâce à sa formule pointue.Comment :Les particules d'H4 WOOD & STONE, pénètrent dans le support et amènent des actifs hydrophobes qui vont protéger le bois à coeur. En effet chargé en particules hydrophobes, le bois est privé d'eau, ne se fendille plus, ne se délamine plus et ne peut plus « nourrir » les moisissures.Malin - H4 WOOD & STONE est aussi efficace sur la pierreGrâce à son excellent pouvoir d'imprégnation, H4 WOOD & STONE protège les structures en pierre comme avec le bois.Il pénètre sur les pierres même les plus fragiles (marbre, tuffeau...) et tous les supports minéraux poreux (ciment, plâtre, dallages), pour offrir une action repoussante de l'eau et limiter les dépôts de salissures, de pollutions atmosphériques tout en empêchant aussi l'accroche et le développement des verdissures.Le plus : H4 WOOD & STONE zéro silicone !En général les produits hydrofuges intègrent toujours des silicones pour faciliter leur application et déposent un film programmé pour durer plusieurs années sur le support où ils sont appliqués.Si l'on souhaite changer de finition ou de protection il faut alors soit attendre, soit décaper. Grâce à sa composition, H4 WOOD & STONE ne laisse aucun film en surface et ne contamine pas le bois ou la pierre avec des silicones : il imprègne le support le rend hydrophobe et il est ensuite aisé d'appliquer une nouvelle finition ou de procéder à la maintenance.Et enfin : simplicité d'utilisationEn application : 2 couches par simple pulvérisation pour imprégner et protéger le support sans laisser de film en surface.En maintenance : une finition non filmogène qui permet de travailler en entretien avec une préparation simple sans décapage ni déshuilage préalable.
Il y a 3 ans et 302 jours

Comment créer une entreprise dans le bâtiment ?

Quelles formes juridiques pour l’artisan du bâtiment ?Les entreprises individuelles (EI) offrent une forme juridique souple, très intéressante pour les jeunes entrepreneurs. Elles comprennent notamment le régime de la micro-entreprise, ou auto-entreprise, avec des conditions de création et de gestion considérablement simplifiées. En revanche, l’entrepreneur est responsable sur ses biens personnels. Une responsabilité pouvant être limitée sous certaines conditions afin, notamment, de préserver les biens fonciers.Les entreprises individuelles à responsabilité limitée (EIRL) et unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) permettent quant à elles la création d’un patrimoine professionnel.Le régime social est celui des travailleurs non-salariés et, sauf option contraire, l’entrepreneur individuel est imposé à l'impôt sur le revenu.Quelles formes juridiques pour les sociétés du bâtiment ?Les statuts juridiques des sociétés sont nombreux, mais attention, tous ne sont pas adaptés aux réalités des métiers du bâtiment et aux ambitions des petites et moyennes entreprises. Par exemple, la société anonyme (SA) permet aux actionnaires d'investir leurs capitaux et implique des formalités d'administration complexes. Cette forme juridique intéresse davantage les géants du BTP.La plupart des entreprises du bâtiment s'épanouissent dans des formes juridiques de type société par actions simplifiée (SAS) et unipersonnelle (SASU) ou société à responsabilité limitée (SARL) avec des particularités à examiner selon les modes de rémunération souhaités, le chiffre d'affaires attendu ou encore les conditions d'application de la TVA.Bénéficier de l'accompagnement d’un service juridique spécialisé est un avantage certain. Avec le soutien d’équipes rodées aux moindres aspects de la création d'entreprise, les choix et les démarches des futurs entrepreneurs sont à la fois sécurisés et simplifiés.
Il y a 3 ans et 302 jours

« Petites Villes de Demain » : Un partenariat entre le ministère, l’ANCT et CMA France

Joël Giraud se réjouit « que le MCTRCT, l'ANCT et CMA France affirment, par cette convention, leur volonté d'agir en commun ». Le secrétaire d’État souligne que « l’attractivité territoriale ne peut se concevoir sans l'artisanat et le commerce » et que ces secteurs d'activité « font partie de l'identité des centaines, des milliers de petites villes et bourgs-centres qui maillent et structurent le monde rural ».Cette convention tripartite est la concrétisation de l’engagement de CMA France au côté de l’ANCT pour la mise en œuvre des programmes de revitalisation, « Action Cœur de Ville » et désormais « Petites Villes de Demain ».Concrètement, la convention prévoit notamment de mobiliser le réseau des CMA pour qu’il apporte un appui en ingénierie aux collectivités concernées dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs projets de revitalisation. À travers la réalisation de diagnostics territoriaux prévus par le programme « Petites Villes de Demain » et la mise en œuvre des plans d’actions réalisés avec les villes retenues, les CMA interviendront pour préserver, développer et valoriser la présence de l’artisanat sur les territoires.Les CMA apportent ainsi aux communes du programme PVD leur expertise de l’artisanat local et mettent à leur disposition des outils nationaux parmi lesquels les diagnostics numériques et diagnostics transition écologique réalisés gratuitement auprès des entreprises artisanales. De même, sont mis à disposition le site www.aides-entreprises.fr qui recense les aides mobilisables par les entreprises dans les territoires, tous secteurs confondus, ainsi que l’annuaire de la réparation et les outils de sensibilisation à la réparation de proximité par des artisans dans le cadre de l’action « Répar’Acteurs ». Joël Giraud a salué « un bel exemple de soutien à l'économie locale » et « une action concrète pour l'environnement ».Le partenariat conclu prévoit aussi la création d’une mention spéciale « Petites Villes de Demain » à l’occasion de la troisième édition du prix national organisé par CMA France « Ma Ville, Mon Artisan » 2021 dont les candidatures se clôturent le 30 septembre, la remise des prix aura lieu à l’occasion du Congrès des Maires.Pour Joël Giraud, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ruralité, « Il n'y pas de ruralité vivante sans les petites villes, sans les bourgs-centres qui rayonnent sur un territoire. Et aucune petite ville, aucun bourg-centre ne peut assumer pleinement sa fonction de centralité sans commerce attractif, sans artisanat dynamique. Voilà pourquoi, ces secteurs doivent être soutenus et voilà pourquoi nous avons besoin de l'engagement des chambres de métiers et de l’artisanat pour les Petites Villes de Demain. Je me félicite donc que ce partenariat soit scellé aujourd’hui entre le réseau CMA France et l’Agence national de la cohésion des territoires. Cette convention est une pierre supplémentaire à l’édifice que nous sommes en train de bâtir pour promouvoir les territoires ruraux ».Pour Caroline Cayeux, présidente de l’ANCT, « CMA France et les chambres locales des métiers et de l’artisanat sont des partenaires de la première heure du programme : ce partenariat pluriannuel vient conforter cette dynamique collective au service des entreprises et artisans de nos territoires, et des collectivités Petites villes de demain. »Pour Joël Fourny, président de CMA France, « l’artisanat est le poumon des territoires, avec ses services, ses emplois de proximité et un formidable outil de formation à disposition des jeunes ou des adultes en reconversion. Il est donc naturel que le réseau des CMA, acteur du dernier km des politiques publiques, soit au côté de l’Etat pour contribuer à la mise en œuvre des programmes de revitalisation. Avec plus de 316.000 entreprises artisanales au sein des 1 600 communes du programme, l’enjeu est de taille, et cette convention constitue également une opportunité de promouvoir un modèle économique local, durable et performant. Les CMA sauront relever ce défi et prouver que l’artisanat, pilier de l’économie des petites villes, est plus que jamais un secteur d’avenir »
Il y a 3 ans et 303 jours

Premier bilan de la réforme des APL

Plus réactif, ce nouveau système permet désormais de verser le juste droit aux ménages qui en ont le plus besoin et de s'ajuster plus rapidement aux situations réelles. Les paramètres de calcul des APL sont inchangés.La réforme des APL en temps réel est entrée en application au mois de janvier 2021. Sa mise en œuvre opérationnelle a été permise par la mobilisation et l'engagement des agents des Caisses d'Allocations Familiales. Les incidents techniques rencontrés ces derniers mois sont progressivement résolus. Le ministère du Logement est désormais en capacité, sur la base des données CNAF, de tirer un premier bilan de son impact sur les allocataires des aides au logement. La réforme consiste à calculer les APL sur la base des 12 derniers mois de revenus, avec une actualisation tous les 3 mois, contre les revenus de l'année N-2 auparavant. Le montant d'APL qui a été versé au 1er trimestre 2021 a ainsi été basé sur les revenus de décembre 2019 à novembre 2020. A l'occasion de cette réforme, aucun des paramètres du calcul des APL n'a été modifié.L'objectif de cette réforme est de s'assurer de verser le juste droit, en prenant en compte la situation réelle des ménages. Les APL sont désormais vraiment ciblées sur les ménages qui en ont besoin, quand ils en ont besoin.A ce stade de l'année, la CNAF estime que la mise en œuvre de la réforme conduit à un montant total d'APL versées inférieur de 1100 M€ à ce qu'il aurait été sans réforme, toutes choses égales par ailleurs. La loi de finances 2021, élaborée à l'été 2020, reposait sur un écart de 750 M€ tenant compte d'éventuelles conséquences de la crise sanitaire sur l'activité en 2021. La révision à la hausse de la prévision de l'impact de la réforme est directement liée au maintien des ressources des ménages du fait des mesures gouvernementales de soutien à l'économie et à l'emploi prises en 2020 et 2021.Par ailleurs, la dépense budgétaire pour les APL en 2021 devrait être quasiment identique à celle prévue en loi de finances, soit de l'ordre de 15,6 Md€. Le tendanciel de dépenses en matière d'APL, hors mise en œuvre de la réforme, s'avère en effet plus élevé que ce qui était anticipé lors de la préparation de la loi de Finances 2021.La mise en œuvre de la réforme a accentué les effets de la réévaluation annuelle habituelle des droitsChaque année, avant la mise en œuvre de la réforme, la majorité des allocataires voyaient leur montant d'APL évoluer, à la hausse ou à la baisse, du fait du changement d'année de référence pour la prise en compte des ressources. Au 1er janvier 2021, s'est ajouté l'effet spécifique de la réforme des APL en temps réel, sans modifier fondamentalement la proportion d'allocataires connaissant des évolutions. Le tableau ci-dessous compare les évolutions au 1er janvier 2020 et 1er janvier 2021.Source : FR2-Janvier 2020 et 2021, sur la base de données CNAF neutralisant l'effet de la réduction de loyer de solidarité. Champ : allocataires hors résidents en foyer-logement et APL accession. Périmètre 2020 : allocataires de décembre 2019 + nouveaux allocataires en janvier 2020. Périmètre 2021: allocataires de décembre 2020 + nouveaux allocataires en janvier 2021 + ménages qui seraient devenus allocataires en 2021 si la réforme n'avait pas eu lieu.Ainsi 38,2% des allocataires ont vu leur niveau d'APL diminuer au 1er janvier 2021 - contre 35,2% au 1er janvier 2020. Pour ces allocataires, le montant moyen de la baisse est passé de 98 € à 110 €.Inversement, 25 % des allocataires ont vu leur niveau d'APL augmenter au 1er janvier 2021 - contre 23,8% au 1er janvier 2020. Pour ces allocataires, le montant moyen de la hausse est passé de 62 € à 57 €.L'effet spécifique de la réforme a conduit à augmenter les droits de janvier pour 18,2% des allocataires, à les diminuer pour 29,6% d'entre eux, et à les maintenir à l'identique pour 52,2%.Le tableau suivant présente les variations de droit liées spécifiquement à la réforme, hors effet usuel du changement de l'année de référence.Source : FR2-Janvier 2021, sur la base de données CNAF. Champ : allocataires hors résidents en foyer-logement et APL accession. Périmètre : allocataires de décembre 2020 + nouveaux allocataires en janvier 2021 + ménages qui seraient devenus allocataires en 2021 si la réforme n'avait pas eu lieu.Ainsi, en janvier 2021 :pour 52,2% des allocataires, la réforme des APL en temps réel est sans impact sur le montant de leur allocation ;pour 29,6% d'entre eux, la réforme conduit à une baisse des APL d'un montant moyen de 73€. Parmi eux, 6,6 % perdent leur droit aux APL ;pour 18,2% d'entre eux, la réforme conduit à une hausse de leur montant d'APL de 49 € en moyenne. Parmi eux, 115 000 allocataires n'auraient pas bénéficié d'APL en 2021 sans la réforme.La réforme des APL en temps réel ne modifiant pas le barème de calcul des aides au logement, toute évolution du niveau d'APL versé est liée à une évolution de revenus. C'est notamment le cas des allocataires qui bénéficient d'une augmentation de revenu et dont le montant d'APL baisse en conséquence, en particulier ceux qui entrent dans la vie active. A noter que les personnes en formation bénéficient d'un traitement particulier :les ressources des étudiants sont prises en compte sur la base d'un forfait, de sorte que la réforme ne modifie pas leur APL à situation inchangée, et améliore l'APL des étudiants salariés (quel que soit le montant de leur rémunération, leur APL ne varie pas contrairement au système précédent).les apprentis bénéficient d'un abattement sur leurs ressources ; les titulaires d'un contrat de professionnalisation bénéficieront également de cet abattement en septembre, avec effet rétroactif pour les nouveaux allocataires. D'ici là, les allocataires bénéficient du maintien de leur droit de décembre 2020.La réforme des APL est plus juste en tenant compte des ressources contemporaines des allocataires, et plus réactive car elle s'ajuste plus vite aux évolutions de leurs revenus grâce à l'actualisation trimestrielle des droits des allocataires.
Il y a 3 ans et 303 jours

Sébastien Nerva, directeur développement de la construction bois de Linkcity

Sébastien Nerva est nommé directeur développement de la construction bois de Linkcity. Arrivé fin avril 2021, il pilotera le volet « construction bois » de la stratégie bas carbone de Linkcity en France. Il mettra son expertise et son expérience au service des équipes afin d’atteindre l’objectif de livrer, en 2030, 50 % des opérations de Linkcity en bois. Diplômé de l’ENS d’architecture/paysage et de l’école d’urbanisme de Paris, Sébastien a démarré son parcours professionnel en 2013 à EpaMarne-EpaFrance où il a travaillé particulièrement au développement d’écoquartiers. En 2015, il est nommé référent construction bois pour accompagner la production de 600 puis 1 000 logements bois par an (de 2015 à 2021) aux côtés des promoteurs/bailleurs avec l’appui de l’Institut Technologique FCBA. Fin 2017, il rejoint la direction de la stratégie, dont il devient fin 2019 le directeur adjoint en charge de la définition et de la mise en application opérationnelle de la transition écologique. 
Il y a 3 ans et 303 jours

SimonsVoss lance une nouvelle génération AX sans clé

L'ensemble du portefeuille de produits de la nouvelle gamme repose sur 4 fonctionnalités essentielles :La technologie Bluetooth Low Energy (BLE) intégrée qui permet une gestion des accès via le Smartphone ;La nouvelle plateforme native hybride qui fonctionne à la fois avec les identifiants actifs et/ou passifs ;Le capteur anti-sabotage intégré à tous les produits de la gamme AX ;Le cryptage de données renforcé grâce à la technologie SecureElement.La gamme inédite AX de SimonsVoss accueille deux nouveaux produits :La serrure SmartLocker AX qui est compatible pour tout type de casiers et vestiaires situés dans un environnement industriel, dans les écoles, hôpitaux, centres sportifs, salles de sport, espaces de coworking...Outre le fait d'être dotée des 4 principales fonctionnalités relatives à la nouvelle gamme, elle est surtout très facile d'installation grâce au système Quick-Click qui évite de percer les trous de fixation supplémentaires. Le SmartLocker s'installe sur un percement standard 19-16 mm. Grâce à ses plaques d'adaptation que l'on peut rajouter, il se monte sur différentes épaisseurs de porte.La serrure SmartLocker est une serrure motorisée qui possède un système anti-blocage. Cela signifie que lorsqu'un casier ou vestiaire est surchargé, et qu'une pression s'exerce sur le paneton : la porte s'ouvre automatiquement.Un autre avantage du SmartLocker AX c'est son alimentation en cas d'urgence. Fonctionnant sur piles, comme tout produit SimonsVoss, SmartLocker AX n'est pas à l'abri d'une baisse de l'alimentation qui peut passer inaperçue auprès de l'utilisateur. Dans ce cas de figure, une recharge d'urgence est possible via un port USB qui se branche sur la façade du produit. L'autonomie du produit est de 60 000 manœuvres.Grâce à la technologie BLE Ready déjà intégrée au produit, SmartLocker AX sera très prochainement pilotable via le Smartphone, avec l'application SmartSync.Cylindre numérique AX est le cylindre le plus performant de la gamme AX. Au design épuré et composé de matériaux haut de gamme, le produit a été créé avec une attention particulière portée sur la simplicité lors du montage, de la maintenance ou de la gestion. Il possède un contact anti-sabotage et fonctionne avec la technologie BLE. Il est complètement modulaire grâce aux modules d'extension. Il est particulièrement apprécié pour son installation très facile, ne nécessitant aucun outil spécial lors du montage. Le montage et le démontage se font grâce au système magnétique.Quant à la protection lors des attaques externes, le nouveau cylindre AX contient deux systèmes anti-perçage. L'un, de niveau 4, situé sur le corps du cylindre, et un deuxième situé sur le profil du cylindre qui, en cas d'un premier perçage, empêche l'accès au cylindre grâce à une bague de sécurité. La résistance du cylindre au perçage est conforme à la norme DIN EN 15684 (profil européen). Le cylindre est également protégé contre les intempéries et l'intrusion de la poussière et de l'eau, jusqu'à la classe de protection IP67.Le produit affiche une extrême longévité : une autonomie de 12 ans en mode veille et 1.500.000 manœuvres en matière de résistance mécanique.Active, passive ou hybride, toutes les versions de lecture sont possibles à tout moment et prises en charge par la technologie BLE.SimonsVoss a réussi le pari de réaliser un cylindre de design minimaliste proposant une haute sécurité.
Il y a 3 ans et 304 jours

Hager lance une nouvelle version de son serveur domotique domovea

Entièrement repensée, la deuxième génération de domovea, apporte trois évolutions majeures : une déclinaison en deux niveaux de fonctionnalités, basic ou expert, un nouvel outil de paramétrage intégré et une nouvelle interface totalement personnalisable par l’utilisateur. Basée sur le standard KNX, la solution de connectivité de Hager répond à tous les projets, de la maison individuelle au bâtiment tertiaire, en passant par les petits commerce.Une nouvelle version, trois évolutions majeuresLa déclinaison en deux niveaux de fonctionnalités, basic ou expert, permet d’adapter encore mieux la solution au besoin du client ;Le nouvel outil de paramétrage intégré au produit est dédié à l’installateur. Il simplifie de manière significative le paramétrage et ouvre l’accès à plus de fonctions ;La nouvelle interface est totalement personnalisable par l’utilisateur pour s’adapter à ses exigences et à ses besoins.domovea, vers plus de connectivitédomovea est le centre névralgique pour piloter toutes les fonctions intelligentes du bâtiment et les composants connectés en KNX : éclairages, ouvrants, alarme, caméras, chauffage, compteur énergétique… domovea est compatible avec les principaux objets connectés (IoT) du marché : Sonos, Philipps Hue, Netatmo, Tado, Google ou Amazon. Installés en natif, ils peuvent être configurés facilement et sont tous pilotables sur smartphone et tablette depuis l’application domovea.Une interface entièrement personnalisableEn choisissant domovea, l’utilisateur opte pour une solution de connectivité sur mesure qui lui permet de piloter son installation selon ses besoins et son mode de vie. La nouvelle version va encore plus loin, avec la possibilité de personnaliser entièrement le design de son interface pour l’adapter à ses envies et à ses usages. En version basic, il peut créer lui-même des scénarios simples, les domograms, directement dans l’application. En version expert, c’est l’installateur qui programme pour son client des séquences complexes et des fonctions logiques, grâce notamment à la passerelle IoT intégrée nativement.Plus de fonctionnalités et un mode de configuration simplifiéLe nouveau serveur domovea s’installe dans le tableau électrique et fonctionne toujours en local, sans cloud. Pour répondre à tous les projets, domovea s'interface via des produits hager avec le protocole Dali, mais aussi, grâce à la puissance du KNX,avec Zigbee, Enocean ou encore le Modbus.Deux modes de configuration sont possibles : le mode « KNX easy », utilisant l’outil intégré, Hager Pilot ou le mode KNX standard nécessitant l’utilisation du logiciel ETS.Le mode de configuration simplifié « easy » permet de paramétrer facilement l’installation. Les fonctions sont pré-paramétrées. L’installateur doit simplement configurer les composants de l’installation sur l’interface simplifiée Hager Pilot.Caractéristiques techniquesBasic :5 caméras ONVIFDomogramsProgrammation en localInterface KNX/IP localExpert :50 caméras ONVIFJusqu'à 10 régulateurs virtuelsAutomatisme complexes, jusqu'à 100 Programmation en local et à distanceAvec la nouvelle version de sa solution domovea, Hager offre une solution sur-mesure, entièrement personnalisable à ses utilisateurs. Pour les installateurs, deux niveaux de fonctionnalités facilitent la configuration de la solution pour répondre à tous les projets résidentiels et tertiaires.
Il y a 3 ans et 304 jours

Le Sénat va adopter un texte enrichi du projet de loi décentralisation

Donnée pour enterré en début d'année en raison d'un calendrier législatif chargé, le texte 4D devenu 3Ds -pour différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification-, porté par Jacqueline Gourault, va franchir une première étape au Parlement.Mais il reste à lui trouver une place à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale pour la rentrée, le cabinet de la ministre de la Cohésion des territoires tablant toujours sur une adoption définitive avant la fin du quinquennat.Le projet de loi, qui répond à une demande d'Emmanuel Macron, ambitionne d'offrir aux territoires "les moyens d'être plus dynamiques, plus agiles face aux principaux défis auxquels ils font face: la transition écologique, le logement, les transports ainsi que la santé et les solidarités". Pour Mme Gourault, il doit permettre de "donner du souffle à notre démocratie".Mais à l'instar des collectivités, les sénateurs ont trouvé précisément qu'il manquait de souffle. En commission, puis dans l'hémicycle, ils se sont employés à l'enrichir, dans les limites permises par les règles parlementaires, contraignantes en matière financière. Les 84 articles initiaux ont été gonflés à plus de 200 au fil de la discussion."Ce texte se caractérise par une extrême timidité tout en ayant le mérite d'être un fil, aussi ténu soit-il, pour que la sagesse du Sénat s'exprime pleine et entière", avait annoncé la corapporteure centriste Françoise Gatel, avant le coup d'envoi des débats.La majorité sénatoriale s'est appuyée notamment sur les 50 propositions présentées l'été dernier "pour le plein exercice des libertés locales".État d'esprit "constructif"A l'issue de deux semaines d'examen de dispositions souvent très techniques, l'entourage de la ministre salue "l'état d'esprit très constructif" du Sénat et juge le texte modifié par la chambre des territoires "globalement assez en ligne" avec les positions du gouvernement.Le cabinet se félicite en particulier de "l'équilibre" trouvé sur le sujet "sensible" du logement social. Moyennant des assouplissements pour les maires, le Sénat a validé la pérennisation de la loi SRU obligeant certaines communes à disposer d'un nombre minimum de logements sociaux.Dans le volet transports, il a autorisé le transfert de routes du réseau national aux départements, mais l'expérimentation de transfert aux régions a été repoussée. Un rejet attribué par le cabinet de la ministre à une "confusion lors du vote" à main levée, sur lequel le Sénat devrait revenir à l'occasion de la seconde délibération demandée par le gouvernement.Le Sénat a encore donné son feu vert à l'expérimentation d'une recentralisation du Revenu de solidarité active (RSA), qui répond à une demande du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, en proie à des difficultés financières face à l'afflux de bénéficiaires.Plusieurs points de divergence sont néanmoins apparus avec le gouvernement. Les sénateurs ont ainsi confié la compétence de service public de l'emploi aux régions, disposition à laquelle s'est opposée la ministre. De même le ministère ne veut pas d'une co-présidence du conseil d'administration des Agences régionales de santé (ARS) partagée entre le préfet de région et le président du conseil régional.Le "dialogue" devrait se poursuivre dans la suite de la navette sur d'autres sujets de désaccord. Le jugeant inabouti, les sénateurs ont ainsi supprimé l'article octroyant, à titre expérimental, aux présidents de conseils régional et départemental, un pouvoir d'instruction sur les personnels gestionnaires de collèges et lycées.Ils ont mis sur le tapis la question de la médecine scolaire, dont les départements demandent qu'elle leur soit transférée.La gauche a marqué son opposition à plusieurs dispositions touchant au social, introduites par la majorité sénatoriale de droite, comme la possibilité pour le président du Conseil départemental de demander directement aux bénéficiaires du RSA des documents justificatifs.Logement social, RSA: les principales mesures du texteTransportsLe texte permet le transfert de routes nationales, d'autoroutes et de portions de voies du domaine public aux départements et métropoles. A titre expérimental, les régions pourront se voir confier la compétence d'aménagement et de gestion de routes nationales et autoroutes. Le Sénat a supprimé ce dernier point lors de l'examen dans l'hémicycle, mais un second vote est prévu avant le vote final sur l'ensemble du texte.Les collectivités pourront mettre en place des radars automatiques.Le texte complète le dispositif de transfert de la gestion des petites lignes ferroviaires aux régions, introduit par la loi LOM sur les mobilités. Il permet d'y inclure les installations de service telles que les gares.LogementLe texte pérennise la loi SRU qui fixe pour certaines communes un nombre minimum de logements sociaux. Il crée un "contrat de mixité sociale" entre le préfet, le maire et le président de l'intercommunalité, dans lequel pourra être adapté le rythme de rattrapage du déficit de logements sociaux. Les sénateurs ont adopté plusieurs dispositions visant soit à assouplir les obligations, soit à supprimer les sanctions applicables aux communes n'ayant pas atteint l'objectif.Dans les zones de revitalisation rurale (14.900 communes concernées) et les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les collectivités pourront acquérir des biens abandonnés ("biens sans maîtres") au bout de 10 ans (au lieu de 30).Emploi, socialLe Sénat a confié aux régions, contre l'avis du gouvernement, la politique régionale d'accès à l'apprentissage et à la formation professionnelle des jeunes et des adultes et la coordination des acteurs du service public de l'emploi.Pour répondre à une demande du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, est prévue une expérimentation pendant 5 ans d'une recentralisation du Revenu de solidarité active (RSA), pour les départements demandeurs.Les sénateurs ont introduit une disposition instaurant la possibilité pour le président du conseil départemental de demander directement aux bénéficiaires du RSA des documents justificatifs.Ils ont accru les marges de manœuvre des départements dans le versement du RSA en leur permettant d'imposer une condition de patrimoine pour pouvoir en bénéficier.Le texte transfert les directeurs des établissements de l'aide sociale à l'enfance de la fonction publique hospitalière à la fonction publique territoriale, et prévoit leur nomination par le président du conseil départemental.Le texte rend obligatoire le recours au fichier controversé des mineurs isolés étrangers (MNA) pour rationaliser leur prise en charge par les départements.Santé, éducationLe conseil de surveillance des Agences régionales de santé (ARS) sera transformé en conseil d'administration. Contre l'avis du gouvernement, la chambre haute a confié sa co-présidence au président du conseil régional conjointement avec le préfet de région.Le Sénat a demandé la remise d'un rapport au Parlement sur les perspectives du transfert de la médecine scolaire aux départements.Les sénateurs ont prévu d'intégrer la modalité d'enseignement immersif en langue régionale dans le code de l'éducation.Vie transfrontalièreLe texte vise à lever des obstacles bureaucratiques pour les régions frontalières, notamment dans le domaine de la santé et des transports.Environnement, tourisme...Les sénateurs ont introduit de nouveau une disposition, non retenue dans le projet de loi climat, visant à donner un droit de veto aux maires sur l'implantation d'éoliennes sur leurs communes. Les régions pourraient elles augmenter, en fonction de la hauteur des éoliennes, "pales comprises", la distance par rapport aux habitations.Le Sénat a permis aux communes classées en station de tourisme, membres d'une communauté d'agglomération, de retrouver si elles le souhaitent l'exercice de la compétence "promotion du tourisme", dont la création d'offices de tourisme.Le texte initie le transfert du Haras national du Pin au département de l'Orne.Outre-merUn état de calamité naturelle exceptionnelle outre-mer est créé à titre expérimental, pour une durée de 5 ans. Il aurait pour effet de faire présumer l'urgence ou la force majeure pour l'application de toute réglementation par les autorités publiques en vue de répondre à la crise.
Il y a 3 ans et 305 jours

Le Projet de loi Climat & Résilience voté à l'Assemblée nationale et au Sénat : l'écologie dans nos vies

Le Gouvernement salue le vote de cette loi qui a vocation à entrainer une transformation écologique profonde de la société française, en engageant des changements structurels par exemple en matière d'artificialisation des sols ; tout comme des mesures d'accélération de la décarbonation des logements et des transports ; ou encore des mesures d'évolutions culturelles à travers l'encadrement de la publicité, l'information pour une consommation plus responsable, l'éducation à l'environnement, le soutien à une alimentation moins carnée.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Nous faisons aujourd'hui entrer l'écologie dans la vie des Français. Avec plus de 305 articles et un champ d'action qui touche tous les domaines de la vie quotidienne, de la consommation au logement, en passant par les déplacements, il s'agit de la plus grande loi écologique du quinquennat. Je suis fière d'avoir porté ce texte transformateur, et je tiens à remercier les parlementaires pour leur travail intense et exigeant, qui a permis d'enrichir le texte. Le ministère de la Transition écologique sera au rendez-vous pour mettre en œuvre au plus vite toutes les mesures du texte. »Rappel de quelques mesures clés qui font entrer l'écologie dans nos viesDes citoyens mieux informésLa question environnementale est un enjeu de société central qui implique d'en comprendre et d'en maîtriser les fondamentaux dès l'école. 78 % des Français disent par ailleurs ne pas avoir assez d'informations écologiques sur ce qu'ils consomment.Affirmation du rôle fondamental et continu de l'éducation au développement durable, du primaire jusqu'au lycéeUn comité dédié dans chaque établissement programmera des activités de sensibilisation à l'environnement, qui renforceront les projets des éco-délégués et les sorties découvertes en pleine nature, par exemple.Création d'un éco-score pour afficher l'impact sur l'environnement des biens et services consommés par les FrançaisA l'issue une phase d'expérimentation, l'affichage de l'impact sur l'environnement, en particulier sur le climat, des produits et services sera uniformisé et obligatoire.Une publicité mieux encadréeL'incitation à la surconsommation de produits polluants est contradictoire avec les objectifs de transition écologique de la société.Possibilité pour le maire de réglementer les dispositifs publicitaires lumineux en vitrine via le règlement local de publicitéLes maires pourront réglementer les publicités lumineuses situées à l'intérieur des vitrines, et visibles depuis la rue (réglementation de la taille, de l'espace alloué, des horaires d'utilisation...).Expérimentation du « Oui pub » dans les collectivités territoriales volontairesFace au gaspillage massif de papier, jusqu'à 15 collectivités territoriales volontaires expérimenteront pendant 36 mois le dispositif « Oui pub » : seuls les foyers ayant affiché sur leur boîte aux lettres cette étiquette recevront des imprimés.Fin de la publicité pour les énergies fossilesLa publicité pour les énergies fossiles sera interdite dès le second semestre 2022. Dès 2028, ce sera la publicité pour les véhicules les plus polluants qui sera également interdite, deux ans avant la fin de leur mise en vente.Inscription obligatoire de l'impact climatique sur les publicitésIl sera obligatoire d'indiquer l'impact climatique des produits dans les publicités, avec une application immédiate dans les secteurs de l'automobile et de l'électroménager.Moins d'emballages dans la vie des françaisOn estime que l'équivalent d'un camion de déchets plastique se déverse chaque minute dans la mer. A eux seuls, les emballages alimentaires représentent 820 000 tonnes de déchets par an, soit plus de 12 kilos par Français.20% de la surface de vente consacrée à la vente en vrac d'ici 2030 dans les grandes et moyennes surfaces (commerces de plus de 400 m² de vente)En 10 ans, les supermarchés vont devoir s'organiser pour qu'un cinquième de leur surface soit dédiée au vrac. Cette ambition va mécaniquement fortement diminuer les déchets de plastiques et modifier en profondeur les habitudes des Français.Un soutien aux énergies renouvelablesEn 2020, les énergies renouvelables ont représenté plus de 25% de l'électricité produite. La France vise 40% en 2030.Développement des communautés citoyennes d'énergies renouvelablesLa prochaine PPE définira formellement des objectifs de production d'énergies renouvelables par des communautés citoyennes. L'État devra ainsi mettre en œuvre les outils nécessaires pour soutenir cette production d'énergie verte par et pour tous.Extension de l'obligation de végétalisation ou d'installation de photovoltaïque sur les toits et les parkingsL'obligation d'installation de photovoltaïque ou de toits végétalisés lors d'une construction, d'une extension ou d'une rénovation lourde sera étendue aux surfaces commerciales avec une baisse du seuil à 500 m² de création de surface. Elle est aussi étendue aux immeubles de bureaux de plus de 1 000 m² et aux parkings de plus de 500m2.Un nouveau cadre de soutien au biogazLes fournisseurs de gaz naturel devront obligatoirement intégrer une part de biogaz dans le gaz qu'ils commercialisent.Des villes moins polluéesLa pollution de l'air, principalement liée aux particules d'oxyde d'azote, générées à 70% par la circulation des voitures et en particulier des vieux véhicules diesels, est responsable de 40 000 morts par an.Mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus de 150 000 habitants d'ici le 31 décembre 2024L'ensemble des agglomérations de plus de 150 000 habitants devront mettre en place une ZFE-m, soit 33 nouvelles ZFE-m. Dans les 10 métropoles qui enregistrent des dépassements réguliers des valeurs limites de qualité de l'air, des interdictions de circulation pour les véhicules Crit'air 5 en 2023, Crit'air 4 en 2024 et Crit'Air 3 en 2025 seront automatiquement prévues.Une expérimentation d'un prêt à taux zéro pour les ménages les plus modestes qui vivent dans des zones à faibles émissions – Nouvel article voté par les sénateursUn prêt à taux zéro sera expérimenté pendant deux ans, à partir de 2023, pour aider les ménages les plus modestes qui vivent dans des ZFE à financer leur changement de véhicule, en complément des aides (prime à la conversion, bonus écologique, etc.) déjà prévues.Fin de vente des véhicules émettant plus de 95 gCO2/km en 2030La vente des voitures émettant plus de 95 gCO2/km de sera interdite en 2030, fixant ainsi une trajectoire vers 2040. Pour être pleinement efficace, cette mesure est également proposée par la Commission européenne dans le cadre du Fit for 55.Élargissement de la prime à la conversion aux vélos à assistance électrique – Nouvel article voté par les députésIl sera désormais possible de mettre un vieux véhicule thermique à la casse et de bénéficier d'une aide pour l'achat d'un vélo à assistance électrique.Moins d'avion, plus de trainOn prend parfois l'avion pour de courtes distances, même lorsqu'une alternative en train, moins polluante et parfois plus rapide, existe.Interdiction des vols intérieurs lorsqu'un trajet en train existe en moins de 2h30Les vols seront interdits quand il existe une alternative en train en moins de 2h30, à l'exception des vols majoritairement empruntés par des passagers en correspondance vers une destination plus lointaine. Les correspondances train-avion dans les aéroports seront facilitées, comme les récents billets combinés proposés par la SNCF et AirFrance.Des logements mieux isoles4,8 millions de foyers vivent dans des logements mal isolés et le bâtiment est responsable d'un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays.Gel du loyer des passoires énergétiquesDès 2023, les propriétaires de passoires thermiques seront obligés de réaliser des travaux de rénovation énergétique s'ils souhaitent augmenter le loyer de leur logement en location. Il s'agit d'un premier signal important avant l'entrée en vigueur des interdictions de mise en location des logements les plus consommateurs d'énergie.Interdiction de mise en location des logements les moins bien isolésDès 2025, il sera interdit de louer les passoires thermiques les moins bien isolées (classées étiquette G), et dès 2028 pour le reste des passoires (classées F). Et à partir de 2034, ce sont les logements classés E (ajout voté par les députés) qui seront interdits à la location. Ces logements seront ainsi progressivement considérés comme indécents au regard de la loi. Le locataire pourra alors exiger de son propriétaire qu'il effectue des travaux et plusieurs mécanismes d'information, d'incitation et de contrôle viendront renforcer ce droit pour le locataire.Financement du reste à charge – nouvel article voté par les députésTous les ménages, même ceux dont les revenus sont les plus modestes, auront accès à un mécanisme de financement pour régler le reste à charge de leurs travaux de rénovation. Cela pourra notamment passer par des prêts garantis par l'État.Moins de bétonisation des terresTous les 10 ans, l'équivalent d'un département de la taille des Yvelines disparaît sous le béton. L'artificialisation accélère la perte de biodiversité, amplifie les risques d'inondations, renforce la dépendance à la voiture individuelle.Division par 2 du rythme d'artificialisation des solsLe rythme d'artificialisation devra être divisé par deux d'ici 2030. Le zéro artificialisation nette devra être atteint d'ici 2050. Cette mesure sera appliquée par l'ensemble des collectivités territoriales.Principe général d'interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraînerait une artificialisation des solsL'interdiction de construction de nouveaux centres commerciaux, qui artificialiseraient des terres sans démontrer leur nécessité selon une série de critères précis et contraignants, sera la norme. Aucune exception ne pourra être faite pour les surfaces de vente de plus de 10 000 m2 et les demandes de dérogation pour tous les projets d'une surface de vente supérieure à 3 000 m2 seront examinées par le préfet.Une alimentation plus durableL'élevage cause 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et l'importation de viande contribue à la déforestation de pays comme le Brésil.Choix quotidien d'un menu végétarien dans les cantines de l'État et des universités, menu hebdomadaire dans les cantines scolaires et expérimentation pour les collectivités volontairesA la suite de l'expérimentation prévue par la loi Egalim, les cantines scolaires devront désormais obligatoirement proposer un menu végétarien au moins une fois par semaine.Les cantines de l'État et des universités qui proposent déjà plusieurs menus devront pour leur part proposer une option végétarienne dès le 1er janvier 2023.Les collectivités volontaires pourront expérimenter le menu végétarien quotidien et ainsi venir enrichir l'évaluation qui sera conduite par l'État.Un renforcement de la protection judiciaire de l'environnementMieux protéger nos écosystèmes demande d'avoir une justice environnementale plus forte et mieux armée face aux dégradations que subit la natureCréation d'un délit de mise en danger de l'environnementDésormais, le fait d'avoir exposé l'environnement à un risque de dégradation durable de la faune, de la flore ou de l'eau en violant une obligation de sécurité ou de prudence pourra être sanctionné de 3 ans de prison et 250 000 € d'amende. Contrairement au délit général de pollution, les sanctions pourront s'appliquer si le comportement est dangereux et que la pollution n'a pas eu lieu.Délit général de pollution des milieux (flore, faune et qualité de l'air, du sol ou de l'eau) et délit d'écocide pour les cas les plus gravesLes atteintes les plus graves commises intentionnellement à l'environnement seront passibles d'une peine maximale de 10 ans de prison et 4,5 millions d'euros d'amende (22,5 millions d'euros pour les personnes morales), voire une amende allant jusqu'à dix fois le bénéfice obtenu par l'auteur du dommage commis à l'environnement.Calendrier d'application (non-exhaustif)Dès la promulgation de la loi Éducation à l'environnement dans tous les établissements scolaires.Menus végétariens hebdomadaires dans tous les établissements scolaires.Pouvoir donné aux maires d'encadrer les écrans publicitaires dans les vitrines.Renforcement des sanctions pour les atteintes au droit de l'environnement.Fin des centres commerciaux sur des territoires naturels ou agricoles.…Mars 2022 Fin des chauffages sur les terrasses.Fermetures des lignes aériennes lorsqu'il existe une alternative en train de moins de 2h30.Premiers affichages environnementaux sur les publicités de voitures et d'électroménager.Un an après la promulgation (second semestre 2022)Fin de la pub sur les énergies fossiles.Gel des loyers dans les passoires thermiques (classées G et F) et audit énergétique obligatoire2022 / 2023Premiers affichages environnementaux pour les produits alimentaires et textiles.2023Interdiction de louer des logements classés G (600000 logements).Début de l'application des interdictions de circulation des véhicules polluants dans la dizaine d'agglomérations en dépassement des seuils de pollution de l'air : crit'air 5 en 2023, 4 en 2024, 5 en 2025.Ouverture de l'expérimentation pour des prêts à taux zéro pour acheter des véhicules électriques ou hybrides dans les ZFE,Option végétarienne quotidienne dans les cantines gérées par l'État (cantines universitaires notamment).2025 Création des ZFE dans toutes les agglomérations de plus de 150000 habitants.Audit énergétique obligatoire pour les logements classés E2028 Interdiction de louer des logements classés F (1,2 millions de logements).Interdiction de publicité sur les véhicules les plus polluants.2030 20% des surfaces des centres commerciaux dédiées au vrac.Interdiction de vente de véhicules émettant plus de 95 gCO2/km.2034 Interdiction de louer des logements classés E (2,6 millions de logements).
Il y a 3 ans et 305 jours

Voir les 16 statues de la flèche de Notre-Dame de Paris

Les 16 statues des apôtres et des évangélistes qui avaient été déposées quelques jours à peine avant l’incendie de Notre-Dame ont fait l’objet d’une restauration minutieuse ces deux dernières années, sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC Île-de-France. Elles seront désormais visibles à la Cité de l’architecture & du patrimoine jusqu’à leur réinstallation sur la flèche rebâtie. Suite au concours de la restauration de la cathédrale remporté par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, la construction de la flèche est autorisée en 1858. Les statues des apôtres sont installées en 1861. Dessinées par Viollet-le-Duc, elles sont modelées par son sculpteur attitré Adolphe Geoffroy-Dechaume. Quatre types de corps sont retenus pour les apôtres. Seules les mains, les attributs et les têtes changent. Geoffroy-Dechaume réalise un modèle en plâtre à l’échelle 1, divisé en plusieurs fragments. Ensuite, l’atelier de fonderie Durand (puis Monduit) moule et coule chaque partie en fonte de fer. Une plaque de cuivre est appliquée sur la forme en fonte et frappée avec des maillets pour en épouser complètement le relief.  Les morceaux sont soudés entre eux.  Une ossature en fer assure le maintien et la solidité de l’ensemble fiché sur un axe assurant la liaison avec l’édifice. Si les étapes de la restauration de la flèche depuis sa conception sont connues, celles des statues restent énigmatiques car non mentionnées dans les archives.  Lors de la restauration des crêtes de faitages en 2010, la statue du lion, symbole de l’évangéliste Marc, avait été déposée depuis l’échafaudage en place. Confiée au Laboratoire de recherche des monuments historiques pour analyses, ces dernières montrèrent une corrosion des armatures intérieures en fer et un début de dislocation et d’ouverture des feuilles de cuivre. L’eau pénétrant par l’enveloppe déchirée attaquait inexorablement l’armature de fer, la transformant en rouille. A cela s’ajoutait une altération chimique par électrolyse entre le cuivre et le fer. Quelques réparations inesthétiques étaient visibles. Une première étude fut menée sur la restauration des statues en 2013 par Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques.  En 2014, le diagnostic de Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, mit en lumière le mauvais état de la couverture en plomb de la flèche observé lors de la réfection du paratonnerre. La décision fut prise de restaurer l’intégralité de la flèche. Si la charpente bois était en bon état, de nombreuses altérations mécaniques du plomb étaient révélées, fissures, déchirures, casses, impacts, déformations, dislocation des assemblages, ouvertures des pinces, défauts de fixation et de fabrication. Les statues sont déposées le 11 avril 2019 par l’entreprise Socra chargée de la restauration, sous la maîtrise d’œuvre de Philippe Villeneuve et sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC Île-de-France. Chaque grande statue pèse à peu près 150 kg et mesure environ 3,40 m.  Etêtées quelques jours auparavant, afin d’accrocher des sangles à leur structure interne, elles sont déboulonnées sans difficulté. En atelier, la restauration suit un protocole précis. Un berceau est fabriqué pour coucher chaque statue et éviter toute déformation. Les feuilles de cuivre sont désassemblées en partie afin d’extraire l’armature.  Celle-ci est dessinée dans ses moindres détails, puis révisée. Les parties les plus altérées ou disparues sont remplacées à l’identique par des pièces forgées. La structure doit épouser parfaitement la forme de la sculpture. Certaines armatures sont substituées en totalité.  Tous les éléments sont métallisés et peints pour les rendre plus pérennes. Ils sont isolés du cuivre par du téflon, supprimant tout risque d’électrolyse. L’armature est fixée à l’intérieur de la statue par des petites pattes telles qu’elles existaient auparavant, en augmentant leur nombre pour plus de sécurité. Les enveloppes de cuivre désassemblées sont relevées avec précision. Un décapage complet est opéré par microgommage à la poudre de noyau d’abricot afin d’ôter l’oxydation vert-de-gris et remettre le métal à nu. Les déformations sont reprises au marteau. Les quelques trous sont bouchés par des rustines, même technique que précédemment. Les feuilles intégralement conservées, sont ensuite soudées entre elles au millimètre près. Pour la patine finale, le souhait était de retrouver la couleur d’origine des statues au moment de leur pose. Le projet de reconstruction de la flèche d’Eugène Viollet-le-Duc et les photographies prises peu de temps après par Mieusement ou Marville montrent parfaitement cette couleur brune, des sculptures plus sombres que la toiture. L’examen des photographies précise un changement de teinte au début du XXe siècle. Le rapport s’est inversé, des statues claires devant une toiture foncée. Lors de la restauration des années 1935-1937, seul moment où les statues pouvaient être atteintes, des rustines furent installées par endroits et une sorte de patine, découverte sur l’échafaudage, appliquée pour uniformiser l’état de surface. La nouvelle patine couleur bronze a fait l’objet de plusieurs essais à froid ou à chaud. La technique choisie est celle de l’application d’une première couche de dichromate de sodium puis de barège, un produit soufré, au pinceau et chauffé au chalumeau.  Les soudures s’effacent alors. Une cire protectrice est appliquée sur toute la surface. Cette patine vibrante préserve des reflets sous-jacents. Source et photo : Drac Ile-de-France
Il y a 3 ans et 305 jours

ThermaCote®, une peinture avant gardiste pour l'isolation thermique des toitures, façades et sols

L’isolation thermique est aujourd’hui une préoccupation majeure et l’enjeu pour notre pays est devenu général pour toutes les régions et pas seulement les grandes villes. Isoler toitures, façades ou revêtements de sol, des fortes températures et limiter les déperditions de chaleur sont au cœur des réflexions pour les constructeurs, les particuliers et nos responsables politiques.Avec THERMACOTE®, Durieu apporte à l’isolation thermique une solution pointue très technique qui répond à de multiples contraintes actuelles.THERMACOTE® des atouts spécifiques :Très haute concentration en extraits secs garantissant une efficacité imparable et une protection sur le long terme de tous les supports protégés.Composé essentiellement de céramique (80 % de la peinture), le revêtement protégé bénéficie de fait des capacités isolantes de la céramique et de sa résistance aux fortes chaleurs.En résumé : les supports protégés voient leur température diminuer sensiblement ou bien leur déperdition de chaleur se réduire pendant l’hiver.Explications :THERMACOTE® un revêtement isolant qui va plus loin, 3 vecteurs d’action : Isolation thermique/ Anti-humidité /Etanchéité à l’air.L’isolation thermique : Grâce à sa formulation spécifique THERMACOTE® agit comme une couverture de survie sur les supports. Il les enveloppe d’une couche protectrice qui en période froide, limite le passage de la chaleur vers l’extérieur en « renvoyant » la chaleur à l’intérieur du bâtiment et en période chaude permet la réflexion d’une partie la chaleur en dehors du support permettant ainsi de réduire sensiblement la température ressentie en surface. Ainsi, un support protégé avec du THERMACOTE® peut passer de 60° à 38°.Anti-humidité :L’humidité est le premier ennemi de l’isolation car elle s’infiltre dans les parois et entraine la formation de condensation et de rouille. Une protection au THERMACOTE® permet de laisser respirer le support, en extrayant l’humidité tout en l’empêchant de rentrer.Étanchéité à l’air :L’infiltration ou la fuite d’air dans les supports est un gage de détérioration de l’isolation et l’application de THERMACOTE® évite ce phénomène. L’isolation est pérenne.La combinaison de l’isolation des supports vis-à-vis du chaud, du froid, de l’humidité et de l’air permet de :Éviter les chocs thermiques et donc la présence d’humidité ou de condensation.Empêcher la formation de rouille induite par l’air ou l’humidité avec les supports en métal et d’éviter ainsi au béton armé de rouiller et donc d’éclater.THERMACOTE® c'est aussi agir pour demain grâce à son action aujourd'hui en Europe et dans le mondeAux USA, THERMACOTE® est agréé par le Cool Roof Rating Council et en Europe par le European Cool Roof Rating Council, attestant de l’efficacité du produit pour la protection et l’isolation des toitures.À Los Angeles, THERMACOTE® fait partie avec l’Etat de Californie et d’autres industriels, d’un groupe d’expérimentation et de recherche visant à protéger toutes les surfaces bitumes ou béton au sol (routes, parking, ...) afin de limiter l’effet d’îlots de chaleur urbains qui empêchent les températures urbaines de diminuer.En France et au-delà de la métropole (Réunion, Martinique & Guadeloupe), THERMACOTE® est en test pour l’étude du revêtement de plusieurs bâtiments publics : toitures, chaussées afin de limiter les effets d’îlots de chaleur.
Il y a 3 ans et 305 jours

Lyon lance une expérimentation grandeur réelle d'un an pour lutter contre les îlots de chaleur urbains

Expérimentation de peinture anti-chaleurL'objectif de cette expérimentation d'une durée d'un an est de mesurer les effets de l'application de cette peinture sur la température de la voirie. Avec la hausse des températures, les îlots de chaleur urbains sont de plus en plus mal ressentis par les habitants de l'agglomération.Depuis un an, la collectivité et sa nouvelle majorité ont mis en œuvre plusieurs actions pour lutter contre un phénomène qui ne fait que s'amplifier depuis plusieurs années.a La végétalisation des espaces publics ainsi que la désimperméabilisation des sols pour favoriser l'infiltration des eaux pluviales, font partie de ces actions.Il n'est toutefois pas toujours possible de végétaliser à cause de présence de réseaux ou de parcs de stationnement souterrains. La Métropole de Lyon a donc décidé de lancer cette expérimentation grandeur réelle de mise en place, sur trottoir, d'une peinture anti-chaleur.Cette initiative revient à Sonia Turmel, agent du service voirie de la Métropole dans le 7e arrondissement de Lyon. Dans le cadre de son mémoire de fin d'études d'ingénieur travaux au Cnam portant sur les revêtements de voirie innovants, elle a proposé de tester les qualités d'une peinture « anti-chaleur » sur un revêtement de voirie existant, en termes d'isolation thermique, de glissance et de tenue aux sollicitations urbaines.Le produit qui va être expérimenté est appelé « Climat'road » par l'entreprise Agilis qui le commercialise. Il est présenté comme capable de réduire les températures de surface d'au moins 10°C en période de forte chaleur et de participer ainsi à la réduction des îlots de chaleur urbains (ICU).Cette peinture recouvrante permet de baisser les températures des sols, notamment le soir, au moment où les voiries et les bâtiments restituent toute la chaleur accumulée pendant la journée.À l'origine, ces peintures ont été mises au point dans l'aérospatiale pour revêtir des éléments constitutifs des fusées et éviter leur montée en température lors de la pénétration dans l'atmosphère. Ce type de produit est aujourd'hui utilisé dans le secteur du bâtiment pour isoler les toitures, les toits ou les terrasses.En France, cette peinture est actuellement en test à Paris (13e) sur une surface de 20m². L'agglomération lyonnaise offre une possibilité d'expérimentation cinq fois plus importante ainsi qu'une possibilité d'expérimentation supplémentaire avec un climat aux contrastes de températures et d'humidité plus marqués qu'en Île-de-France.Climat'ROAD est une peinture à l'eau sans solvant dont la particularité est d'intégrer des billes de céramique. Ces billes de céramique sont constituées de vide, créant ainsi une isolation de la surface traitée. C'est ce vide qui empêche le stockage des calories et permet donc de diminuer la chaleur.Climat'ROAD est appliqué par pulvérisation au pistolet en couches fines de 0,5 mm.L'application de produit pour « accrocher » au sol n'est pas nécessaire et la peinture peut donc être appliquée directement sur le trottoir ou l'espace choisi. Sa mise en oeuvre est possible sur les zones dans lesquelles la fréquentation est élevée, les trottoirs ou les parkings et ce, quel que soit le type de revêtement (béton, asphalte, enrobé…). Le coût de l'application de cette peinture est de moins de 20€/m².Le lieu de l’expérimentation (rue Bechevelin, Lyon 7e)Il a été choisi pour plusieurs raisons :Le trottoir qui sera recouvert est situé entre deux lieux en cours de requalification : aux abords du groupe scolaire Gibert Dru (rue Saint-Michel) et près de la Place Bullard qui sera prochainement végétalisée. Cette situation de proximité géographique permettra de mesurer l'efficacité du produit comparativement aux aménagements plus lourds et à la végétalisation.Ce trottoir est très passant et il est exposé au sud-est en centre urbain dense et centre historique. Il est situé à proximité d'une terrasse, d'une école et au pied d'une résidence étudiante. Il est donc très sollicité et subit de nombreuses salissures. La résistance de cette peinture et son nettoiement seront testés en conditions réelles pendant cette année d'expérimentation. Pour éviter l'éblouissement, il sera appliqué dans une couleur ocre, proche du béton désactivé.Parallèlement à cette expérimentation grandeur nature, une planche test sera installée en extérieur au sein du laboratoire voirie de la Métropole. D'une surface de 0,25 m², elle permettra l'installation de capteurs fixes en surface, dans l'épaisseur de la peinture et sous la peinture, c'est-à-dire entre l'asphalte et la peinture. Ces capteurs seront reliés à un central qui permettra de suivre l'évolution du produit 24h/24h.Au-delà des données recueillies sur la planche test, un suivi régulier de l'expérimentation sera mis en œuvre pour vérifier l'impact de ce revêtement sur la température de surface du trottoir et sur son rayonnement. Ce suivi durera un an – le temps de l'expérimentation – et permettra de mesurer les résultats sur les quatre saisons en particulier :l'évolution de la glissance de la surfaceles températures de surface lors des journées chaudes et caniculaires, et des journées froides lors des épisodes de gell'évolution de l'indice albédo (indice de réfléchissement des rayons du soleil) au cours du tempsle constat visuel de la résistance aux usages de l'espace urbain (nettoyage, chewing-gum, cigarettes, liquides sucrés, alcools…) et au nettoyage par balayeuses mécaniquesle ressenti des riverains à l'aide de sondages façon « micro-trottoir »Les actions de la Métropole pour réduire les îlots de chaleur urbainsLes îlots de chaleur contribuent à l'exposition des populations urbaines à des chaleurs plus élevées. Ils ont été montrés responsables d'une surmortalité en période de canicule. Les personnes les plus affectées par les ilots de chaleur sont les personnes vulnérables, notamment les personnes de plus de 75 ans, les personnes souffrant de pathologies chroniques ou aigües et les enfants de moins de 5 ans.Les épisodes caniculaires vont devenir plus fréquents et plus intenses du fait du réchauffement climatique. La Métropole entend conduire une politique ambitieuse à deux niveaux :1. La réduction à court terme du phénomène des ilots de chaleur avec :La végétalisation des espaces urbainsUne place plus importante donnée à l'eauL'utilisation de matériaux urbains qui emmagasinent moins la chaleur2. À long terme, la réduction de l'émission de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique avec :La limitation de la place de la voiture dans l'espace urbain avec l'extension de de la Zone à faible émission (ZFE) aux véhicules particuliersL'isolation des bâtiments avec un accompagnement renforcé pour aider les particuliers dans leur rénovation énergétique (ECORENO'V)La mise en place d'une stratégie d'achat responsable prenant en considération les émissions de gaz à effet de serreLa végétalisation des menus dans les cantines de nos collègesLes actions en coursAu cours de cette mandature, la Métropole conduit des actions de végétalisation des centres urbains et de conservation des arbres d'alignement. L'idée est de développer les espaces végétalisés dans tous les collèges de la Métropole et dans les espaces urbains de façon plus générale.Cette végétalisation du territoire a commencé avec la création de forêts urbaines, la plantation d'arbres d'essences différentes adaptables au réchauffement climatique et des études lancées pour permettre la désimperméabilisation des sols.Déjà deux forêts urbaines ont été créées sur le territoire de la Métropole :à Saint-Priest sur deux hectares entre le parc technologique de la porte des Alpes et l'aéroport de Bron. 2 000 arbres, 600 arbustes et une prairie fleurie y ont été plantés.L'arboretum de Sathonay-Camp situé à l'extrémité de la ZAC Castellane comprend 107 arbres plantés dans un bassin d'infiltration enherbé.Dans le même temps, 46 arbres ont été plantés dans la darse de Confluence, 19 arbres d'alignement d'essences différentes quai Sarrail à Lyon (6e) et la collectivité a voté une enveloppe de 1,5 millions € pour la végétalisation de 2 collèges métropolitains.Le plan Canopée est renforcé avec des plantations qui ne se concentreront plus uniquement sur les arbres d'alignement mais intègreront les différentes strates végétales : arbres, arbustes de grande et moyenne taille et plantations herbacées à l'image de ce qui vient d'être fait quai Sarrail. Ceci permettra d'accroître l'apport de fraîcheur, de créer des refuges de biodiversité et d'améliorer la qualité paysagère des rues et des espaces publics.Afin de créer des îlots de fraicheur, la collectivité recoure aux techniques alternatives pour la gestion des eaux pluviales avec la création de noues et de bassin d'infiltration. Ces actions seront amplifiées durant le mandat avec l'ambition de désimperméabiliser 400 ha, quatre fois plus qu'au cours du mandat précédent pour favoriser l'infiltration des eaux pluviales et par conséquent le maintien de l'humidité dans les sols.Le projet « Life artisan » en est un exemple. Les travaux de création de 20 fosses d'infiltration autour d'arbres en milieu urbain dense débutent dès cet automne.De façon complémentaire, la Métropole porte une attention particulière au choix des matériaux et des revêtements dans l'espace urbain afin d'éviter le recours à des matériaux qui accumulent la chaleur au cours de la journée à l'exemple de l'expérimentation qui débute rue Bechevelin.
Il y a 3 ans et 306 jours

Le Sénat dote le projet de loi Climat-Résilience d'un volet énergétique plus adapté au défi climatique

Alors que le projet de texte initial était étonnamment muet sur l'énergie, le Sénat l'a doté d'un volet très substantiel, d'une quinzaine d'articles, en faveur de la décarbonation.Pour éviter les risques de black‑out, comme l'hiver dernier, le Sénat a obtenu que tout éventuel arrêt de réacteur nucléaire visant à réduire la part du nucléaire dans notre mix énergétique tienne compte, au préalable, non seulement de la sûreté nucléaire mais aussi de la sécurité d'approvisionnement et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).Pour Daniel Gremillet, « c'est une reconnaissance majeure de la nécessité et de la pertinence de l'énergie nucléaire : fournissant les trois quarts de notre mix électrique et n'émettant que 6 grammes de dioxyde de carbone par kilowattheure, elle demeurera le levier central de l'atteinte de l'objectif de "neutralité carbone" d'ici 2050 ».Autre apport important, le Sénat a fait adopter une dizaine de dispositions issues de la proposition de loi tendant à inscrire l'hydroélectricité au cœur de la transition énergétique et de la relance économique, votée par lui, à l'initiative du rapporteur, le 13 avril dernier. Notre cadre stratégique sera consolidé, avec une pleine intégration de la production et du stockage hydrauliques dans les prochaines « loi quinquennale » et programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Plusieurs procédures seront simplifiées, à commencer par les augmentations de puissance ou les sociétés d'économie mixte hydroélectriques (SEMH). Dans le même esprit, les porteurs de projets ou les gestionnaires d'installations hydrauliques bénéficieront, à leur demande, d'un portail numérique et d'un médiateur. Quant aux élus locaux, ils seront mieux associés aux comités de suivi des concessions situées sur leur territoire et informés de toute évolution dans l'organisation de ces dernières.Pour Daniel Gremillet, « couvrant un dixième de notre production d'électricité, et la moitié de celle renouvelable, l'hydroélectricité constitue notre première source d'énergie renouvelable : il est donc essentiel de rehausser les objectifs, faciliter les projets et associer les élus locaux dans ce secteur, trop souvent négligé ».Le Sénat a fait aboutir d'autres dispositifs de soutien en faveur des énergies renouvelables : s'agissant de l'hydrogène renouvelable et bas‑carbone, il sera intégré à la « loi quinquennale », pourra être promu par les sociétés de production d'énergies renouvelables locales, disposera de souplesses pour l'installation sur le domaine public de l'État et bénéficiera aux groupements de communes via les garanties d'origine ; quant au biogaz, il disposera d'un taux de réfaction de 60% et de « certificats de production » et bénéficiera également aux groupements de communes via les garanties d'origine ; pour le photovoltaïque, seront appliqués des taux de réfaction de 60 à 80% ; concernant enfin les biocarburants, ils pourront déroger à l'interdiction de la publicité sur les carburants et seront promus dans le cadre des travaux sur l'évolution de la fiscalité énergétique applicable aux transporteurs routiers et des plans d'action afférents à la réduction des émissions de GES des activités de transport[1].Complémentairement, le Sénat a prévu le rétablissement du critère du « bilan carbone » dans la sélection des projets d'énergies renouvelables soutenus par appels d'offres et l'évaluation de leur extension à ceux soutenus par guichets ouverts : c'est un dispositif essentiel pour protéger nos industriels, français et européens, du dumping environnemental.Soucieux de trouver un équilibre entre transition énergétique et acceptabilité sociale, le Sénat a obtenu que l'avis des collectivités territoriales situées sur le littoral des façades maritimes soit requis, dans le cadre du développement des projets d'éolien offshore.Pour favoriser l'implication des citoyens dans la transition énergétique, il a étendu la faculté pour les bailleurs sociaux de développer des opérations d'autoconsommation collective.Parce que la transition énergétique doit bénéficier à l'ensemble des territoires, il a prévu l'évaluation des PPE spécifiques aux zones non interconnectées tous les vingt‑quatre mois.Enfin, au‑delà des professionnels, le Sénat a veillé à protéger les consommateurs : ils seront informés des contrats à tarification dynamique, par une campagne nationale et le comparateur d'offres, et pourront porter des différends sur les opérations d'autoconsommation individuelle devant le Médiateur de l'énergie (MNE).Ce faisant, le Sénat a fait adopter une dizaine de dispositions issues du rapport d'information sur l'application de la loi « Énergie-Climat » et de la proposition tendant à conforter l'application de la loi « Énergie-Climat » et l'atteinte de son objectif de « neutralité carbone », présentés par le rapporteur, le 5 mai dernier.Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, « en définitive, notre commission a nettement rehaussé l'engagement du texte en direction de la décarbonation, en mettant l'accent sur trois aspects trop souvent délaissés de la politique énergétique du Gouvernement : l'énergie nucléaire, l'hydroélectricité et l'hydrogène. Je me réjouis que nous ayons abouti, pleinement et concrètement, sur ces enjeux fondamentaux pour notre souveraineté et notre transition énergétiques ».[1] Les dispositions relatives aux sociétés de production locales pour l'hydrogène, aux certificats de production pour le biogaz et aux taux de réfaction tarifaire sur le photovoltaïque sont issues d'amendements du Gouvernement, sous‑amendés par le rapporteur. Les autres dispositions sont issues d'amendements du rapporteur.
Il y a 3 ans et 306 jours

Matterport franchit le cap des cinq millions d’espaces gérés

Matterport, Inc., l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde du bâtiment, a annoncé que ses centaines de milliers de clients à travers le monde ont mis en ligne cinq millions de bâtiments et d’espaces via sa plateforme leader du marché, afin de pouvoir y accéder, les gérer et les utiliser plus efficacement.Près de 1,5 milliard de mètres carrés, soit plus de cinq fois le nombre de bâtiments dans la ville de New York, ont été transformés en jumeaux digitaux Matterport – qu’il s’agisse de maisons, de bureaux, d’écoles, d’usines, de magasins, d’hôtels, d’appartements, de locations de vacances, de musées, de galeries, de bateaux de plaisance et même d’avions. L’implication du numérique ne cesse de croître, avec plus de 2 milliards de vues de jumeaux digitaux provenant du monde entier. Le nombre de jumeaux digitaux Matterport a plus que doublé depuis mai 2020, alimenté par une série d’innovations et de solutions plus accessibles à tous, notamment l’application gratuite Matterport pour iPhone.Matterport permet à tout un chacun de capturer un espace physique facilement et rapidement et de le transformer en un jumeau digital précis et immersif, ouvrant ainsi une nouvelle voie aux entreprises et autres utilisateurs pour gérer leurs espaces, collaborer virtuellement entre collègues et interagir avec des clients sans se déplacer. Grâce à Matterport :Des bureaux d’architecture, d’ingénierie et de construction comme Burns & McDonnell réduisent de plusieurs mois la durée de leurs projets en accélérant la prise de décision et la gestion de projet.Des grandes enseignes comme Herman Miller créent des expériences immersives qui impliquent les clients et augmentent les ventes.Des sociétés d’immobilier résidentiel comme Engel & Volkers fournissent un accès virtuel à toutes leurs annonces. Dans une étude récente avec Redfin, 78 % des acquéreurs ont choisi de visiter des biens avec des visites 3D et 71 % ont déclaré qu’ils pourraient acheter un bien sans le voir en personne.Des musées étonnants comme le Handel & Hendrix à Londres ou des sites historiques comme le spectaculaire tombeau du pharaon Ramsès VI en Égypte permettent aux visiteurs du monde entier de les explorer à tout moment et à leur rythme, avec un niveau de précision et de détails impressionnant.Des établissements scolaires comme le Van Maerlant offrent aux étudiants et aux parents un moyen virtuel de comprendre comment l’école se prépare à la réouverture post-COVID, rassurant et réconfortant ainsi les intéressés.Des entreprises en charge des travaux comme ATI et Belfor peuvent estimer un sinistre quatre fois plus rapidement avec un jumeau digital hautement fidèle, donnant les dimensions précises de l’espace endommagé.Des sociétés internationales d’immobilier commercial comme Savills ne se contentent pas de présenter les biens de manière plus efficace, elles aident aussi leurs clients à les aménager et à les optimiser dans la perspective du retour au travail. Des espaces de bureaux comme la Freedom Tower à New York peuvent être aménagés virtuellement en respectant les règles de distanciation sociale.« Les jumeaux digitaux Matterport sont fascinants et facilitent les échanges entre les parties prenantes des différentes régions, » déclare Patrick McGrath, CIO chez Savills. « Même lorsque tout le monde est dans la même région, Matterport réduit le temps nécessaire à la compréhension d’un bien - passant de plusieurs jours et de multiples visites sur place à seulement quelques heures par téléphone. » McGrath ajoute que ces avantages ne prendront pas fin avec la pandémie, Savills continuera à utiliser Matterport de différentes façons pour rendre service à ses clients. « Dans notre environnement actuel, je ne vois pas comment un conseiller pourrait avoir un échange efficace en termes d’immobilier sans Matterport. »« Matterport est en train de changer fondamentalement notre façon d’appréhender les bâtiments et les espaces dans lesquels nous vivons, travaillons et nous divertissons, en les transformant en données. Numériser un espace ouvre de nouvelles voies pour s’y intéresser, y accéder, le gérer et l’utiliser, même s’il se trouve à l’autre bout du monde, » déclare RJ Pittman, CEO de Matterport. « L’immobilier, sous toutes ses formes, est le plus grand catalogue d’actifs au monde, avec une valeur estimée de 230 mille milliards de dollars, mais il reste encore largement hors ligne. L’étape d’aujourd’hui constitue une avancée majeure qui reflète le travail réalisé ces dix dernières années. La numérisation du bâtiment avec la rapidité et la précision qui sont les nôtres requiert une science et des données sans précédent pour être menée à bien. Nous sommes poussés par les grandes innovations qui nous attendent et par la formidable ampleur du monde hors ligne, dont nous ne faisons encore qu’effleurer la surface. Cela pourrait être la plus grande opportunité des dix années à venir. »Avec plus de deux milliards de vues virtuelles de jumeaux digitaux et des dizaines de millions de mesures numériques effectuées à ce jour, l’adoption des technologies Matterport continue de se développer dans le monde entier. Les propriétaires d’un logement peuvent ainsi vérifier si les nouveaux meubles peuvent convenir avant de les acheter, et les planificateurs peuvent collaborer en ligne pour réorganiser l’espace avant un retour au bureau ou à l’école en toute sécurité par exemple. Les temps et les coûts de déplacements sont réduits et le confort pratique renforcé avec les puissants outils de Matterport pour visualiser, mesurer, personnaliser, aménager l’espace et collaborer – le tout accessible en ligne depuis n’importe quel appareil, partout dans le monde.La semaine dernière, l’application Matterport Capture est devenue disponible pour des milliards d’utilisateurs Android dans 175 pays, augmentant ainsi considérablement la portée du marché de Matterport. Désormais, ce sont 85 % de plus du parc de smartphones dans le monde qui peuvent connecter leurs appareils à la caméra Matterport Pro2 et aux nombreuses caméras 360 de Ricoh et d’Insta360. En outre, l’entreprise a annoncé avoir étendu les capacités de Matterport Capture Services™, une plateforme de services en ligne qui offre une solution pratique clé en main pour les entreprises qui ont besoin de numériser simultanément et très rapidement des dizaines de milliers d’actifs immobiliers à l’échelle mondiale. Toutes ces innovations accélèrent encore l’expansion de Matterport dans le monde et confirment l’entreprise à sa place de fournisseur incontournable de solutions de capture 3D.
Il y a 3 ans et 307 jours

Barbara Pompili signe un arrêté pour faciliter l'accès aux énergies renouvelables via les réseaux publics d’électricité

Par ailleurs, le ministère publie une décision prise en application du dispositif réglementaire d'expérimentation instauré par la loi relative à l’énergie et au climat du 8 novembre 2019 portant sur l’optimisation du dimensionnement des postes de transformation du courant pour le raccordement au réseau de distribution des installations de production d’énergies renouvelables. Cette décision permettra à Enedis de déroger temporairement, à titre d’expérimentation, aux règles de dimensionnement des installations de réseau électrique pour dégager de nouvelles capacités de raccordement sans modification d’infrastructure et accélérer, là encore, les raccordements.Les installations de production d’électricité sont raccordées aux réseaux publics d’électricité pour pouvoir injecter l’énergie produite dans le réseau.Les gestionnaires du réseau public d’électricité doivent proposer une offre de raccordement qui leur garantit de pouvoir injecter à tout moment la totalité de l’électricité produite. Cependant, dans certains cas, des raccordements « alternatifs » pourraient être moins chers ou plus rapides à réaliser alors sans offrir la garantie de pouvoir injecter à tout moment toute l’énergie produite. L’énergie produite pourrait, de manière très ponctuelle, être écrêtée, dans des limites prévisibles et contractualisées entre le producteur et le gestionnaire de réseau.Des expérimentations ont été menées par Enedis en lien avec des producteurs d’énergie renouvelable et ont montré un retour d’expérience positif, permettant des économies substantielles pour les producteurs et une accélération des raccordements.Les offres de raccordement alternatives sont ainsi un moyen efficace et innovant pour simplifier et accélérer le déploiement des énergies renouvelables. Elles constitueront une option nouvelle pour les producteurs qui seront libres de les retenir ou d’opter pour le raccordement dit « de référence ».Le ministère de la Transition écologique estime qu’elles pourraient permettre de déployer de l’ordre de 750 MW de puissance supplémentaire de manière anticipée d’ici à 2030.La généralisation de ces offres de raccordement ne doit néanmoins pas conduire à limiter les investissements dans les réseaux, ce qui serait préjudiciable à l’atteinte des objectifs français de politique énergétique. L’arrêté fixe ainsi des limites d’écrêtement.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, déclare : « Ces mesures s’inscrivent pleinement dans notre politique d’accélération du déploiement des énergies renouvelables en France, qui nous met sur la voie pour atteindre nos objectifs de politique énergétique. Elles permettent en effet de raccourcir et diminuer le coût du raccordement des installations de production d’énergie renouvelable. L’expérimentation menée par Enedis est par ailleurs l’illustration du développement des flexibilités qui nous permettront de réduire encore le coût des énergies renouvelables et de construire le système électrique de demain. » Pour en savoir plus consultez l'arrêté
Il y a 3 ans et 307 jours

Action Logement sur la voie de la réforme

LOGEMENT SOCIAL. La réforme d'Action Logement, lancée il y a bientôt un an, a connu une avancée, le 19 juillet, avec l'annonce par la ministre du Logement de l'application immédiate de plusieurs mesures proposées par les partenaire sociaux, gestionnaires de l'organisme paritaire.
Il y a 3 ans et 307 jours

UPER’s, l’ameublement circulaire

Émission Bati-Journal.TV  Présentation d’UPER’s, l’ameublement circulaire Bati-Journal.TV, un événement organisé par Éditions des Halles et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’interprofession nationale France Bois Forêt en partenariat avec Wood Surfer, Planète Bâtiment et Atrium, patrimoine et rénovation. Du 15 au 17 juillet 2021, à l’occasion du Forum Bois Construction, les équipes de Bati-Journal.TV donnent la parole aux professionnels en présentant une nouvelle édition du plateau TV installée dans le Grand Palais Éphémère. Retrouvez l’émission présentant UPER’s, l’ameublement circulaire, à l’initiative de l’Ameublement Français, avec Julie Salord, chargée de projet RSE à Square Solution, Fabrice Poncet, co-fondateur de La Fabrique et porte-parole d’UPER’s et Luc Monvoisin, fondateur de Kataba. Bati-Journal.TV, un événement organisé par Éditions des Halles et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’interprofession nationale France Bois Forêt en partenariat avec Wood Surfer, Planète Bâtiment et Atrium, patrimoine et rénovation.
Il y a 3 ans et 310 jours

Toiture active et GarantieToiture25®, le couple gagnant pour la maîtrise d’ouvrage proposé par FOAMGLAS®

Encouragés par les nouvelles réglementations énergétiques et environnementales, et compte tenu du prix du foncier, les maîtres d’ouvrage, les architectes et les constructeurs privilégient de plus en plus les toitures actives à haute performance thermique : toiture accessible aux piétons, toiture végétalisée ou avec jardin, toiture solaire, toiture technique fortement sollicitée… Mais, réparer de telles toitures en cas de fuite coûte très cher. Pour cette raison, FOAMGLAS® a mis au point la GarantieToiture25® qui permet d’assurer à la maîtrise d’ouvrage qu’elle n’aura pas de réhabilitation de ses toitures à prévoir pendant au moins 25 ans. Les engagements de FOAMGLAS® sont véritablement révolutionnaires dans le secteur de l’isolation des toitures plates et entraînent de vraies économies : – Une résistance à la compression sans tassement (minimum 0,5 mm) garantie 25 ans, – Une résistance thermiques garantie 25 ans, – Une garantie sur l’étanchéité de l’ouvrage engageant FOAMGLAS® auprès du maître d’ouvrage pendant 15 ans après les 10 ans de garantie décennale de l’entreprise, – Une expérience de plus de 60 ans en Europe, avec des résultats prouvant que la résistance à la compression et la résistance thermique du FOAMGLAS® sont inaltérables dans le temps en technique « Toiture compacte ». Toiture technique Logements collectifs, Malakoff (92) D.T. de Malakoff HABITAT (rénovation) Toiture jardin Logements collectifs, Paris 12e Architecte : Beguin Macchini (75) (rénovation) Toiture accessible aux piétons Maison du département, Bourgoin Jaillieu (38) Architecte : Charon Rampillon (38) Toiture végétalisée Centre aquatique Les Iris, Antony (92) Architecte : BVL (75) Toiture solaire Océanopolis, Brest (29) Architecte : Jacques Rougerie (75) La toiture compacte FOAMGLAS® : un complexe isolant + étanchéité solide et étanche dans la masse
Il y a 3 ans et 310 jours

AGC propose deux nouvelles épaisseurs dans sa gamme de verre float Planibel Clearvision

Par l’introduction de deux nouvelles épaisseurs, la gamme Clearvision propose désormais une échelle d’épaisseurs allant de 3 mm à 19 mm, permettant aux concepteurs architecturaux, décorateurs et aux créateurs de mobilier d’adopter un verre hautement transparent en épaisseurs plus importantes pour les panneaux vitrés de grande taille.Planibel Clearvision est fabriqué à Boussois en France (3 à 12 mm) et à Cuneo en Italie (4 à 19 mm). Pour les versions de 15 et 19 mm, une technologie spécialement développée assure une épaisseur parfaitement uniforme, rendant le verre plus facile à travailler et à transformer (découpe, façonnage, perçage, assemblage en verre feuilleté, etc.). De plus, l’aspect extra-clair et neutre du produit est conservé quelle que soit l’épaisseur. Même en 15 et en 19 mm, Clearvision reste parfaitement neutre – une preuve de la très grande pureté de ce verre.Planibel Clearvision est certifié Cradle toCradle™ au niveau Bronze, conformément à la volonté d’AGC de développer des produits ayant un impact positif sur l’environnement pendant l’ensemble de son cycle de vie. En souscrivant aux standards du C2C, AGC est en mesure de fabriquer des produits de grande qualité dans le souci de la santé des personnes et l’environnement, de manière à soutenir ses clients dans leurs décisions d’achat socialement et environnementalement responsables. Plus de 75 % des produits AGC sont certifiés Cradle to Cradle™.
Il y a 3 ans et 311 jours

Le projet de loi climat sera adopté fin juillet

Réunis jusque tard dans la nuit de lundi à mardi pour une commission mixte paritaire parmi "les plus longues de la Ve République" selon le gouvernement, les parlementaires des deux chambres ont trouvé un compromis sur ce projet de loi dense, inspiré des propositions de la Convention citoyenne pour le climat.Présenté début 2021, le projet de loi "climat et résilience" traduit une partie des 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat qu'avait retenues Emmanuel Macron. Elles vont de la suppression de certaines lignes aériennes intérieures en cas d'alternatives de moins de 2H30 en train à l'interdiction de location des logements passoires thermiques."Capacité à dépasser les clivages"Associé à d'autres lois et au plan de relance, ce texte "permet" à la France "de tendre vers l'objectif de -40%" des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, assure l'entourage de la ministre.Lors de la commission mixte, le Sénat dominé par la droite "est revenu sur les reculs environnementaux qui étaient des lignes rouges pour le gouvernement, sur l'artificialisation des sols, les menus végétariens et encore la rénovation énergétique des logements", s'est-on félicité à Matignon."Il faut saluer cette capacité à dépasser les clivages politiques pour faire avancer l'écologie toujours plus loin", s'est réjouie sur Twitter la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Plus d'une centaine de textes d'application sont attendus, dans la foulée des ultimes votes de l'Assemblée et Sénat la semaine prochaine et de la promulgation du texte.Selon le rapporteur LREM à l'Assemblée Jean-René Cazeneuve, "l'un des combats les plus durs" entre députés et sénateurs a porté sur l'extension des zones à faibles émissions, sans véhicules polluants, aux agglomérations métropolitaines de plus de 150.000 habitants d'ici le 31 décembre 2024.Le délai n'a pas été assoupli comme le réclamaient les sénateurs, mais ils ont obtenu l'expérimentation d'un prêt à taux zéro pour l'achat de véhicules propres destiné aux habitants à proximité.Concernant l'implantation d'éoliennes, les députés se sont opposés à un droit de veto du maire souhaité par le Sénat. Mais "sans remettre en cause l'objectif", le maire pourra donner "son avis", selon Jean-René Cazeneuve.Le député évoque un texte "complété" par d'autres éléments venus du Sénat pour développer l'hydroélectricité, impliquer davantage les collectivités locales ou renforcer le volet accompagnement, notamment sur le forfait mobilités durables."Opération sauvetage""On a montré qu'on avait une vraie conscience de la problématique et qu'on voulait aussi lier tout ce qui était climat avec l'économie", souligne auprès de l'AFP le sénateur Jean-François Longeot, président centriste de la commission de l'Aménagement du territoire et du Développement durable."Chacun avait des totems" mais "on est arrivés à ne pas être moins-disant", d'après le député MoDem Erwan Balanant, qui souligne les "dix jours de négociations en amont". Le projet de loi est très critiqué par les ONG environnementales et les écologistes pour son "manque d'ambition"."Si une opération sauvetage a pu être menée par les parlementaires sur quelques mesures (zones à faibles émissions, menus végétariens, etc.), il n'y a pas eu de miracles et la loi reste très éloignée des objectifs climatiques et des attentes des citoyens", aux yeux de WWF France.Cet accord en CMP "se résume au plus petit dénominateur commun entre les chambres", ont aussi critiqué les socialistes, pointant "un accord au rabais, un échec pour la planète".Le 1er juillet, c'est le Conseil d'Etat qui a donné neuf mois à l'Etat pour prendre "toutes les mesures utiles". La plus haute juridiction administrative française a relevé que les trajectoires actuelles de la France ne lui permettent pas de respecter ses engagements dans le cadre de l'accord de Paris.
Il y a 3 ans et 311 jours

Nouvelle colle Stix A600 Evolution Bostik avec une formule inédite et respectueuse de l'environnement

Cette technologie offre une application crémeuse inégalable et un produit aéré avec une densité réduite. Encore inexistante sur le marché, cette colle a été pensée pour améliorer le quotidien des installateurs en combinant de nombreux atouts en un seul produit :Un rendement optimisé grâce à sa formulation unique : La STIX A600 EVOLUTION permet de couvrir 30% de surface supplémentaire par rapport à la même quantité de colle standard, avec une consommation de 200 à 300 grammes par mètres carrés. Le poids du sceau est ainsi réduit tout en conservant une haute capacité de rendement et des performances de haute qualité (fort piégeant et prise rapide).Une technologie respectueuse de l’environnement : la formulation de la STIX A600 EVOLUTION est composée de 35% de matières premières biosourcées. Aussi, son packaging est constitué à 30% de plastique recyclé. Sans solvant et sans phtalate, ce produit dispose de nombreux labels et certifications (A+, EC1+, LEED, BREAM M1) et offre ainsi une empreinte carbone réduite.Une colle polyvalente qui sert à de multiples usages : la nouvelle colle BOSTIK est un véritable caméléon adaptée à tous les revêtements soumis à de fortes sollicitions dans les environnement commerciaux, tertiaires et privatifs : des PVC (homogènes, hétérogènes) aux linoleums acoustiques en passant par les textiles (moquettes tous envers et fibres naturelles) et les caoutchoucs acoustiques. Un produit également admissible sur un grand nombre de supports : bétons surfacés à parement soigné, chape ciment fluide ou traditionnelle, chapes anhydrites, anciens carrelages ou parquets, panneaux bois, sous-couches d’interposition et sols chauffants et PRE.
Il y a 3 ans et 311 jours

La Fabrique des Pieds : créez un intérieur à votre image !

Les pieds de meubles sont l’atout indispensable d’une décoration réussie.
Il y a 3 ans et 311 jours

Protection solaire passive avec des volets alu coulissants

Le programme Patio du Lac à Monteux (84) s’inscrit au sein d’un quartier vert incluant un lac artificiel de 10 hectares et de vastes espaces naturels. Il est issu d’une démarche environnementale garantissant la maitrise des factures énergétiques et la durabilité du bâtiment. Pour la gestion du confort d’été, les usagers ont recours à un système de rafraîchissement passif en faisant coulisser sans effort des vantaux aluminium grâce à un système de rails suspendus. Composés d’un cadre tubulaire de 50 x 50 mm à coupes droites (assemblage des montants et des traverses par visserie inox) et d’un remplissage en lames trapézoïdales les volets BORÉALES de TELLIER BRISE-SOLEIL ont été entièrement usinés dans les ateliers de Chemillé-en-Anjou (49). Toutes les pièces nécessaires à leur fonctionnement ont été assemblées en usine, y compris les montures à galets placés aux extrémités des volets.  Le système de montage des vantaux a permis aux installateurs de gagner du temps en facilitant la pose sur le chantier. A raison d’une semaine de pose par façade, 400 volets et claustras ont été installés et réglés par les équipes de la société VSM SAS.  Maîtrise d’ouvrage : EQUILIS • SCCV Patio du Lac Maîtrise d’œuvre : Art & Build Architects Photos : Alexandra Rolland 
Il y a 3 ans et 312 jours

Le métro du Grand Paris ne sera pas terminé pour les JO-2024

Lancé à la fin des années 2000 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le "Grand Paris Express" reliera sur plus de 200 km des dizaines de communes de banlieue, les centres de recherche du plateau de Saclay ou encore les deux aéroports parisiens de Roissy au nord et d'Orly au sud. Le nouveau calendrier officialisé mardi prévoit désormais des mises en service progressives des nouvelles lignes entre 2025 et 2030.Un tronçon en particulier est très attendu: une partie de la ligne 16 sur un arc traversant la banlieue de Seine-Saint-Denis, au nord-est de Paris. Il y a quatre ans, le président Macron l'avait encore promise aux quartiers sensibles de Clichy-Montfermeil pour 2024, à temps pour les JO.Mais le nouveau président de la Société du Grand Paris, nommé en mars par le pouvoir actuel insatisfait des retards, n'a pu qu'admettre l'infaisabilité du calendrier. Résultat: plus de deux ans de retard. Ouverture prévue "pour le deuxième semestre 2026", a annoncé à l'AFP Jean-François Monteils.L'amorce de la ligne 17, qui devait mener jusqu'à l'aéroport du Bourget, où un quartier doit être construit pour loger les médias du monde entier, subit le même sort: elle ne sera pas prête avant le second semestre 2026.Le président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, a regretté "une mauvaise nouvelle" pour les habitants du département. "D'autres retards ne seront pas acceptables pour ce projet qui doit être un moteur de relance et un rattrapage en matière d'aménagement et d'environnement", a-t-il prévenu."Néanmoins il faut voir le verre à moitié plein, le projet n'est pas annulé, il faudra juste être patient et attendre 2026", a dit le maire du Bourget, Jean-Baptiste Borsali.Les organisateurs des JO avaient anticipé ces retards, dans le cadre de leur revue budgétaire, et déplacé quelques sites dans des lieux plus accessibles. Par exemple les épreuves de natation ont été déplacées de Saint-Denis à Nanterre, bien reliée par les transports en commun.Le problème principal sera le village des médias du Bourget. Il y aura des acheminements de "bus" prévus pour les journalistes mais le comité d'organisation envisage désormais de délester le centre de presse sur des centres annexes.Fin en 2030Finalement, seul le rallongement de la ligne 14 (qui était la première ligne automatisée du métro parisien et traverse aujourd'hui la capitale) devrait être réalisé à temps pour les JO. Ses nouveaux prolongements relieront le village olympique, à Pleyel, à l'aéroport d'Orly, ainsi que le Stade de France. L'épidémie de Covid-19 n'est qu'une des explications des retards. "Ce serait entre guillemets simple s'il n'y avait que la crise pandémique, mais l'honnêteté oblige à dire qu'il n'y a pas que la crise pandémique", dit Jean-François Monteils. Parmi les difficultés rencontrées, il a cité le désamiantage du site du dépôt d'Aulnay-sous-Bois, la difficulté de faire venir des techniciens d'Allemagne pour venir au chevet des tunneliers pendant le confinement et les conséquences du décès accidentel d'un ouvrier à Noël, qui a contraint un tunnelier à l'arrêt pendant six mois, pendant l'enquête. Mais tout n'est pas noir: la ligne 18, au sud et au sud-ouest, sera livrée à l'heure. Elle reliera d'ici 2027 Orly au grand pôle de recherche du plateau de Saclay, avec plusieurs grandes institutions de recherche, l'université Paris-Saclay, l'Ecole Polytechnique et HEC, le Commissariat à l'énergie atomique... "Maintenant que le sujet JO est tombé, la ligne la plus urgente est la ligne 18, car elle est vitale pour la recherche française", dit à l'AFP Nicolas Samsoen, maire de Massy. "Tout le monde est déjà arrivé sur le plateau, à la rentrée prochaine de nouveaux étudiants arrivent, c'est plusieurs dizaines de milliers d'étudiants, plusieurs milliers de chercheurs, de salariés..." renchérit Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau, président de la communauté d'agglomération Paris-Saclay. In fine, la carte ne bougera pas et les 200 kilomètres restent confirmés pour 2030. "On a tout commencé et on finira tout", assure M. Monteils."Peu de sites impactés" selon les organisateursLe fait que les lignes 16 et 17 de métro ne soient pas prêtes pour 2024 ne touchera que "peu de sites", dont le village des médias, ont indiqué à l'AFP les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.Compte tenu de "la situation tendue pour la livraison de ces lignes", dont ils étaient prévenus depuis plusieurs mois, les organisateurs avaient inclus ce paramètre lors de la révision de la carte des sites fin 2020, pour faire des économies également. Ils ont ainsi supprimé un site temporaire de volley-ball, initialement prévu au Bourget, et déplacé les épreuves de natation de Saint-Denis à Nanterre."Au final, peu de sites sont directement impactés par ce retard", assure le comité d'organisation.Il s'agit du stand de tir situé à la Courneuve et surtout du village des médias situé sur les communes de Dugny, La Courneuve et Saint-Denis, et sur une partie du parc départemental Georges-Valbon.Celui-ci doit accueillir la presse du monde entier et être transformé en écoquartier de 1.300 logements, dont 700 construits pour 2024.Il y aura des acheminements de "bus" prévus pour les journalistes mais le comité d'organisation "pourrait cependant être amené à ouvrir une réflexion (...) afin de garantir aux journalistes les meilleures conditions de travail, au plus près des principaux sites de compétition et de leurs futurs hébergements", ouvrant ainsi la voie à ce que le centre de presse principal prévu sur ce site puisse être délesté dans des centres annexes.Le village des médias, dont la justice administrative vient de valider la réalisation après avoir suspendu les travaux en référé, est un chantier emblématique avec le village des athlètes ou encore le centre aquatique olympique (CAO). Il a déjà connu des péripéties car il devait initialement être construit en une fois, et le sera maintenant en deux fois."Les acteurs publics, qui portent la responsabilité de l'organisation des transports collectifs pendant les JO, travaillent sur des solutions alternatives", relèvent encore les organisateurs.Paris 2024 rappelle qu'il s'est appuyé sur le projet du Grand Paris pour bâtir son projet et qu'"aucune ligne de métro n'est construite spécifiquement pour les Jeux". Il souligne que la ligne 14 jusqu'à la gare de Saint-Denis Pleyel, qui elle sera livrée à temps, permettra la desserte du village des athlètes, situé à Saint-Denis et "participera efficacement à la desserte du Stade de France et du centre aquatique olympique (épreuves de plongeon, water polo, et natation synchronisé), aux côtés des RER B et D et de la ligne 13".Le nouveau calendrier du Grand Paris ExpressVoici le calendrier du métro Grand Paris Express, tel qu'annoncé mardi par la Société du Grand Paris après l'officialisation des retards des multiples chantiers.Pour le printemps 2024 (à temps pour les jeux Olympiques): Ligne 14 prolongée au nord et au sud, de l'aéroport d'Orly à Saint-Denis PleyelPour la fin 2025: Ligne 15 au sud, de Noisy-Champs à Pont de SèvresPour 2026: Ligne 18, de Massy-Palaiseau à SaclayPour le second semestre 2026: Tronc commun des lignes 16 et 17, de Saint-Denis Pleyel au Bourget RERLigne 16, du Bourget RER à Clichy-MontfermeilLigne 17, du Bourget RER au Bourget AéroportPour 2027: Ligne 18, d'Orly à Massy-PalaiseauPour 2028: Ligne 16, de Clichy-Montfermeil à Noisy-ChampsLigne 17, de Bourget Aéroport au Parc des ExpositionsPour 2030: Ligne 15 à l'ouest, au nord et à l'est, de Pont de Sèvres à Noisy-Champs via La Défense et Saint-Denis Pleyel Ligne 17 du Parc des Expositions à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle et au Mesnil-AmelotLigne 18, de Saclay à Versailles
Il y a 3 ans et 312 jours

Auterive s’offre un nouveau centre aquatique intercommunal

La ville d’Auterive étoffe ses équipements sportifs et de loisirs avec la construction d’un nouveau centre aquatique.
Il y a 3 ans et 313 jours

Intervention de Macron du 12 juillet : annonces et réactions

"Le quoi qu'il en coûte, auquel je m'étais engagé dès mars 2020, nous a permis de protéger nos entreprises, nos emplois", mais aussi de "préserver le pouvoir d'achat de nombre de Français et est à l'origine d'un vigoureux rebond" de la croissance, a estimé le chef de l’État au cours d'une allocution aux Français.Cette croissance à 6% place la France "en tête des grandes économies européennes", a déclaré Emmanuel Macron,Le gouvernement, qui tablait jusque-là sur une croissance de 5% cette année, s'aligne ainsi sur les prévisions de la Commission européenne et de l'Insee qui avaient indiqué toutes deux la semaine dernière tabler sur 6%.En revanche, la Banque de France prévoit une croissance légèrement inférieure, de 5,75% pour l'ensemble de l'année 2021.Pass sanitaire contre confinement: le pari économique du gouvernementUn été avec une activité touristique un peu pénalisée, mais une rentrée moins risquée: c'est le pari économique de l'exécutif qui espère endiguer la 4e vague naissante et éviter des mesures plus contraignantes à l'automne, potentiellement terribles pour l'économie française.En annonçant lundi soir l'extension prochaine du pass sanitaire aux clients et salariés de nombreux lieux recevant du public -restaurants, cafés, centres commerciaux, transports, etc.- Emmanuel Macron a fait le choix d'une mesure forte pour inciter les Français réticents à se faire vacciner contre le Covid-19.L'espoir de l'exécutif est qu'en augmentant l'immunité collective, il puisse éviter d'imposer des mesures de restrictions similaires à celles subies lors des précédentes vagues épidémiques."Si l'effet d'incitation à la vaccination est bien là, à la fois ça va un peu peser sur la consommation touristique (restauration, hébergement, consommation culturelle, transport) et en même temps permettre probablement d'être plus résistant à l'automne", souligne Emmanuel Jessua, économiste à l'institut Rexecode.D'ailleurs, le chef de l'Etat a affiché sa confiance dans la reprise économique, en relevant à 6% (contre 5% précédemment) la prévision de croissance pour la France cette année.L'Insee et la Commission européenne avaient fait de même récemment.Il s'est même projeté loin dans l'avenir en annonçant un plan d'investissement pour "bâtir la France de 2030", l'application de la réforme de l'assurance-chômage au 1er octobre et la reprise des discussions sur la réforme des retraites."La reprise est plus forte que prévue. Les chiffres de consommation sont plus élevés que prévus", a insisté mardi matin le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur Franceinfo."La seule chose désormais qui peut nous empêcher d'atteindre ces 6% (...), c'est le retour brutal et massif de la pandémie et de ses conséquences sur l'économie", par exemple "l'enfer des fermetures administratives pour tous", a-t-il insisté. Le premier confinement du printemps 2020 avait mis l'économie à l'arrêt avec une baisse de 30% de l'activité, et l'impact de celui de novembre 2020 avait été moindre mais encore très important (-8% d'activité), certains secteurs dans l'industrie et la construction s'étant adaptés aux restrictions sanitaires."Bâtir la France de 2030"Le président de la République a également annoncé le lancement à la rentrée d'un nouveau plan d'investissement, après le plan de relance de 100 milliards d'euros décidé en septembre dernier.Ce nouveau plan interviendra "après le travail et les consultations en cours". "Nous déciderons d'un plan d'investissement qui visera un objectif: bâtir la France de 2030 et faire émerger dans notre pays et en Europe les champions de demain qui, dans les domaines du numérique, de l'industrie verte, des biotechnologies ou encore dans l'agriculture, dessineront notre avenir", a-t-il déclaré.Emmanuel Macron avait déjà évoqué fin avril "un deuxième temps de la relance", alors que 40 milliards d'euros du premier plan ont pour l'heure été mobilisés sur l'enveloppe totale de 100 milliards.Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait également, en juin, jugé "utile de réfléchir" à des "investissements complémentaires" du plan de relance, citant notamment la filière "hydrogène", les "batteries électriques", "le cloud", "l'espace" et "l'investissement dans les compétences" et la "formation".Objectif: aller vers le plein emploiEmmanuel Macron a affirmé que l'emploi avait "résisté" pendant la pandémie, en mettant en avant la création de 187.000 emplois en mai, même si 300.000 emplois ont été détruits depuis le début de l'année."La priorité de l'été et de l'automne est de retrouver non seulement le niveau d'emploi d'avant l'épidémie, mais aussi de nous réinscrire dans une trajectoire de plein emploi", a estimé le chef de l'État.En mai, "nous avons atteint un nombre de contrats à durée indéterminée créés inédit, égalant notre record de 2006 dans tous les secteurs qui, comme la culture, l'hôtellerie, la restauration, le sport, le tourisme, ont le plus souffert", où les plans de soutien "ont permis d'empêcher les drames humains, les faillites et d'envisager une reprise sereine", a poursuivi M. Macron."Nous restons pleinement mobilisés pour aider ceux qui ont subi la crise plus fortement que d'autres, les salariés travaillant dans les entreprises qui n'ont pas résisté, où les jeunes comme les indépendants qui, durant cette période, sont malheureusement tombés dans la pauvreté", a-t-il déclaré.La réforme de l'assurance-chômage "pleinement mise en œuvre" le 1er octobre, confirme MacronEmmanuel Macron a assuré lundi que la réforme contestée de l'assurance-chômage, dont certaines dispositions ont été suspendues par le Conseil d’État, serait "pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre".Cette entrée en vigueur correspond à une "volonté simple", a-t-il résumé: "on doit toujours bien mieux gagner sa vie en travaillant qu'en restant chez soi, ce qui n'est actuellement pas toujours le cas".Le juge des référés du Conseil d’État avait estimé fin juin que les "incertitudes sur la situation économique" ne permettaient pas de mettre en place au 1er juillet les nouvelles règles rendant moins favorable l'indemnisation du chômage des salariés ayant alterné contrats courts et inactivité.Les règles actuelles d'indemnisation des demandeurs d'emploi ont en conséquence été prolongées jusqu'à la fin septembre.Le gouvernement avait cependant immédiatement indiqué que son ambition restait "inchangée" et rappelé que le Conseil d’État n'avait pas remis en cause la réforme sur le fond."Nous allons continuer d'investir dans la formation tout au long de la vie dès cette rentrée, nous formons durablement plus de demandeurs d'emploi qu'il y a 4 ans mais ce n'est pas encore assez et j'ai demandé au gouvernement, dès cette rentrée, de lancer un plan massif de formation et de requalification des chômeurs de longue durée", a par ailleurs annoncé le président de la République dans son allocution télévisée.Chômage, retraites: réactions syndicales et patronales aux annonces de MacronVoici des réactions dans le monde syndical et patronal après les annonces d'Emmanuel Macron lundi concernant la réforme des retraites et celle de l'assurance chômage.CGT :"Le président de la République n'écoute que lui. Il parle de concertation sur les retraites mais il annonce déjà qu'il faudra travailler plus", dénonce le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dans une interview au Parisien."Qu'est-ce que vous voulez qu'on aille discuter avec le gouvernement? Sur la réforme de l'assurance chômage, il considère que la décision du Conseil d'État de reporter une partie de la réforme est un accident de parcours. Voilà, il est égal à lui-même, il recommence comme avant".Force ouvrière :"Le président a confirmé son intention d'imposer la réforme de l'assurance chômage et de ne pas abandonner le projet de réforme des retraites", écrit FO dans un communiqué, estimant que ce n'est "ni justifié, ni le moment"."FO conteste le bien-fondé de la réforme de l'assurance chômage" dont elle dénonce "l'injustice à l'égard des travailleurs les plus précaires", comme "le bien-fondé de la mise en cause du système de retraite et l'inéluctabilité du recul de l'âge de la retraite".CFDT :"La réforme (des retraites) est clairement renvoyée à après la présidentielle. C'est une décision de sagesse", a estimé mardi sur France 2 Laurent Berger, secrétaire général de la confédération."C'était très clair, on l'avait dit, il n'y a aucune voie de passage à l'automne pour une réforme sur les retraites. D'abord il faudrait qu'on discute (...). Cela marque le début de la campagne présidentielle sans doute".En revanche, l'annonce de l'entrée en vigueur de la réforme de l'assurance chômage au 1er octobre n'est pas "loyale", a jugé M. Berger. "On a vu le président de la République récemment, on a vu aussi la ministre du Travail. Aucun n'a dit que ce serait appliqué à cette date", a-t-il déclaré."Il est toujours bon dans une allocution de taper sur les chômeurs en faisant croire qu'ils touchent plus en étant au chômage qu'en emploi. Donc il y a un petit brin de populisme dans ce qui a été dit hier"."Le Conseil d'Etat doit encore se prononcer au fond sur cette réforme pour voir si elle est conforme. Et nous le redisons, cette réforme est injuste".CFE-CGC : "On a un peu l'impression qu'Emmanuel Macron finalement fait un discours à l'équivalent de son discours de campagne de 2016, comme si rien ne s'était passé en cinq ans", a affirmé le président de la CFE-CGC, François Hommeril, sur RTL. "Quand le président nous dit, presque la larme à l'oeil, +je ne veux pas de gens qui aient une retraite inférieure à 1.000 euros+, moi je pense qu'on peut être d'accord avec lui. Mais est ce que la problématique ce n'est pas justement des gens qui, dans leur vie de travail, n'ont pas suffisamment de quoi vivre?"Solidaires :"Macron nous annonce, en termes elliptiques, qu'il va continuer de dérouler sa politique de casse sociale à court ou moyen terme", écrit Solidaires dans un communiqué. (...) "L'Union syndicale appelle dès à présent à construire une rentrée sociale à la hauteur des attaques en préparation contre le monde du travail".Medef :La position du président de la République sur les retraites était "la position qu'on avait adoptée", a relevé le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, sur LCI lundi."Autant il faudra réformer le système de retraites, il faudra allonger la durée du travail, - il faudra le faire intelligemment -, autant on ne peut pas le faire dans un climat terriblement anxiogène comme aujourd'hui. Et le président a mis deux conditions, la fin de l'épidémie et le succès de la relance, je crois qu'on est assez d'accord avec ça et en creux, je pense que ça veut dire que ça va être difficile de le faire sur 2021 et que c'est un débat de 2022".
Il y a 3 ans et 313 jours

Mise à jour du rapport Carto Amiante avec les résultats de 4 nouvelles situations de travail

Mobilisés sur cette problématique, la DGT, l’OPPBTP et l’INRS, représentant l’Assurance Maladie – Risques professionnels, ont initié en 2014 le projet CARTO Amiante. Cette opération exceptionnelle, sans équivalent en Europe, permet d’établir une cartographie de l’empoussièrement amiante des processus de travail les plus courants du BTP en sous-section 4 (SS4).Dans ce cadre, les partenaires ont présenté en 2017, puis en 2019, deux séries de résultats et de préconisations issus d’une campagne massive de mesurage d’empoussièrement, concernant au total 11 situations de travail.Aujourd’hui, le rapport CARTO Amiante a été mis à jour en incluant les résultats de 4 nouvelles situations de travail. Ils reflètent une amélioration des modes opératoires intégrant la mise en œuvre de processus innovants. De nouvelles situations de travail et de faibles niveaux d’empoussièrementLe troisième rapport CARTO Amiante est issu de l’analyse de 398 mesures d’empoussièrement menées sur les chantiers de 168 entreprises. Ces mesures ont été réalisées dans le cadre de 15 situations de travail différentes, dont 4 nouvelles (en gras) :Perçage de dalles et revêtements de sol,Recouvrement de dalles et revêtements de sol,Vissage et dévissage sur dalles et revêtements de sol,Décollement de quelques dalles et revêtements de sol,Perçage de peintures et enduits intérieurs,Application de peinture ou d’enduit sur peintures et enduits intérieurs,Pose de toile de verre ou de papier peint sur peintures et enduits intérieurs,Dépose de papier peint (raclage) sur peintures et enduits intérieurs,Grattage manuel sur peintures et enduits intérieurs,Découpe et démontage par outils manuels de canalisations extérieures en amiante ciment,Démontage et déconstruction de quelques éléments de la toiture,Démoussage de toiture,Perçage de colle de carrelage faïence,Décollement de carreaux de faïence collée avec de la colle amiantée,Perçage de peintures et enduits de façade extérieure.Les résultats sont très encourageants avec globalement de faibles niveaux d’empoussièrement. En effet, sur 15 processus de travail exploitables, 13 sont de niveau d’empoussièrement 1 (empoussièrement inférieur à 100 fibres/litre) et 2 sont de niveau 2 (empoussièrement compris entre 100 et 6 000 fibres/litre).Cela permet donc de conclure qu’il existe des solutions opérationnelles simples en matière de prévention du risque amiante qui, si le geste professionnel de l’opérateur est maîtrisé et si le mode opératoire de chaque situation est respecté, permettent d’obtenir ces résultats encourageants.Un appel à candidatures pour poursuivre la campagneDésormais, une réelle dynamique s’est installée autour de la campagne CARTO Amiante. Depuis près de 6 ans, le nombre de candidatures n’a cessé d’augmenter pour atteindre, à fin décembre 2020, 1717 candidatures dont 656 ont été retenues et ont fait l’objet de mesurages. Forts de leurs résultats encourageants, l’OPPBTP et la DGT poursuivent la campagne et recherchent des chantiers pour effectuer de nouvelles mesures, financées par l’OPPBTP, en situations réelles en SS4.Les situations actuellement recherchées sont les suivantes :Dans le domaine du bâtiment :Dans le domaine des travaux publics :Les entreprises sont invitées à candidater via la plateforme dédiée : www.carto-amiante.frLa dernière version du rapport CARTO Amiante dans son intégralité est disponible ici.
Il y a 3 ans et 313 jours

Fit®, la nouvelle gamme de chaudières murales gaz à condensation de Saunier Duval

Fit® : la nouvelle gamme de chaudières à condensation Saunier DuvalPensées à la fois pour l’installateur et le particulier, les chaudières Fit® allient performance, design et technologies innovantes. Saunier Duval fait ainsi évoluer 4 de ses chaudières existantes : Thema AS Condens, ThemaPlus Condens, IsoTwin Condens et IsoMax Condens, et complète son offre avec 4 nouveaux modèles : ThemaPlus H-Condens, ThemaFast M-Condens, ThemaPlus M-Condens et IsoTwin M-Condens.L’objectif est d’offrir aux professionnels et particuliers la solution la plus adaptée, quels que soient la configuration et les besoins : chauffage seul, mini-accumulation, accumulation dynamique, conduit individuel (C13, C33, B23p / C93) ou encore conduit collectif 3CEp (nouveauté)… Zoom sur les nouvelles technologies de la gamme.FlameFit®, la combustion optimiséeFlameFit® assure en permanence l’ajustement de la combustion de la chaudière afin de garantir aux utilisateurs une consommation minimale et une compatibilité gaz simplifiée :installation rapide : choix du gaz directement depuis l’interface de la chaudièreflamme optimisée et économies d’énergie : analyse en continu de la combustioncompatibilité avec le gaz naturel, le gaz de Groningue et le gaz propaneconfort maintenu : intégration d’un mode secours en cas de panne pour assurer aux utilisateurs du chauffage et de l’eau chaude en attendant l’intervention d’un professionnelchaudières prêtes pour le futur : compatibilité avec les gaz vertsDisponible sur les chaudières Thema AS Condens, ThemaPlus Condens, IsoTwin Condens et IsoMax Condens.IsoDyn3, le confort en eau chaude pour les plus exigeantsIsoDyn3 est l’évolution de la technologie IsoDyn2, à savoir 2 ballons de 21 litres en inox avec un rechargement en seulement 5 minutes. Si cette technologie bénéficie des avantages de l’existante, elle dispose de nouveautés qui assurent encore plus d’économies d’énergie et une longévité accrue de la chaudière à ses utilisateurs :• adaptation au rythme de vie grâce à l’apprentissage ECS (eau chaude sanitaire) : la chaudière démarre aux meilleurs moments de la journée• détection des petits puisages : à l’aide du capteur de débit ECS placé à la sortie des ballons, la chaudière ne démarre pas lors de faibles demandes en eau chaude• jusqu’à 7 fois moins de démarrages qu’une chaudière standard à ballon !Disponible sur les chaudières IsoMax Condens, IsoTwin Condens et IsoTwin M-Condens.H-Condens, la condensation sur le chauffage ET sur l’eau chaude sanitaireLe corps de chauffe en inox H-Condens offre une condensation à la fois sur le chauffage ET sur l’eau chaude sanitaire grâce à une spire supplémentaire :nouveau corps de chauffe innovant développé pour Saunier Duvalpréchauffage de l’arrivée d’eau froide entre 3 et 5 °C permettant une réduction de la consommation de gaz8 % d’économies d’énergie sur le sanitaireréduction des émissions de CO2Disponible sur la chaudière ThemaPlus H-Condens.Des fonctionnalités et des équipements pensés par et pour le professionnelLa gamme Fit®, c’est aussi un ensemble de fonctionnalités et d’équipements communs à toutes les chaudières :régulation et connectivité en un clic : technologie Clic Express avec boîtier radio et/ou de connectivité intégrables directement sous la chaudièrebouton ON / OFF intégré : protection de la carte électronique lors des interventions pour une maintenance facile et sécuriséeremplacements facilités grâce aux nouveaux kits de remplacementsinterfaces tactiles et intuitives : choix du gaz lors de l’installation, affichage des consommations, assistant intégré (IsoMax Condens)cache-tubulures magnétique et nouveau panneau acoustique anti-vibratileMiSet & MiPro Sense, les régulations connectables compatibles avec Fit®MiSet et MiPro Sense, ce sont deux régulations disponibles en versions radio et filaire. Compatibles avec toutes nos chaudières de la gamme Fit®, la première est idéale pour assurer le confort en appartement pour 1 zone de chauffage et la deuxième pour le confort de la maison avec la gestion de 1 à 3 zones.MiSet & MiPro Sense s’accordent parfaitement avec les nouvelles chaudières Fit® : interface design et tactile et assistant utilisateur de série pour la programmation des plages horaires. Ces régulations sont également connectables avec le nouveau MiLink V3 pour permettre un pilotage du chauffage à distance par les utilisateurs avec l’application MiGo Link. Pour les professionnels, un site internet et une application MiGo Xpert sont disponibles pour suivre le parc de chaudières à distance.M-Condens, les chaudières dédiées au 3CEpLa nouvelle gamme M-Condens (ThemaFast M-Condens, ThemaPlus M-Condens et IsoTwin M-Condens), dédiée aux conduits 3CEp, a été développée dans l’optique de faciliter et sécuriser la mise en œuvre et l’entretien sur ces conduits collectifs.Les avantages :données de combustion optimisées pour un dimensionnement au plus justegamme prête pour la nouvelle méthode de dimensionnement (EN 13384-2 : A1)gain de temps à l’installation avec l’assistant de démarrageadaptation automatique de la puissance de la chaudière en fonction de la configuration entrée par le professionnel, directement sur l’interfaceinstallation et entretien facilités : clapet anti-retour intégré de série au bras de mélangemaintenance simplifiée : coude avec trappe de visite permettant le blocage des retours de fuméesQuelle est la différence entre une chaudière à condensation et une chaudière non-condensation ?Dans une chaudière gaz non- condensation, le circuit d’eau de chauffage est réchauffé grâce à la combustion de gaz (naturel, propane ou de Groningue). C’est en passant dans le brûleur que ce dernier produit de la chaleur qui est ensuite transmise à l’eau ou à un fluide caloporteur. Depuis 2018, les émissions de NOx d’une chaudière non-condensation doivent être ≤ 56 mg / kWh.Dans une chaudière gaz à condensation, le circuit de chauffage est alimenté par la combustion du gaz (naturel, propane ou de Groningue) mais aussi par les fumées produites par cette dernière. Elles sont refroidies afin d’en récupérer la chaleur. Ce procédé permet ainsi d’économiser jusqu’à 30 % d’énergie par rapport à une chaudière de 25 ans.Une fabrication françaiseCes nouvelles chaudières à condensation sont fabriquées en France au cœur de l’usine Saunier Duval à Nantes. Avec plusieurs lignes de production dédiées aux chaudières à condensation, la marque confirme sa volonté de promouvoir le savoir-faire français sur le territoire et à l’international.Site historique, l’usine de Nantes est labellisée « Vitrine Industrie du Futur » grâce notamment à l’automatisation de sa ligne d’assemblage de chaudières murales gaz à condensation et à sa digitalisation et utilisation en temps réel des données.
Il y a 3 ans et 313 jours

Bosch frappe fort avec ses nouveaux marteaux-perforateurs Biturbo

Les nouveaux marteaux-perforateurs se distinguent par leur côté à la fois pratique et performant. [©Bosch] Bosch a lancé sa nouvelle gamme de marteaux-perforateurs Biturbo. Trois modèles retiennent l’attention : le GBH 18V-34 CF Professional, le GBH 18V-36 C Professional et le GBH 18V-45 C Professional. Chacun, avec ses propres caractéristiques. Leurs performances varient en fonction du modèle. Pour le premier, sa puissance est de 5,8 J et peut percer des trous de 12 à 30 mm. Le deuxième dispose d’une puissance de 7 J et est capable de perforer un mur de 14 à 36 mm. Le dernier – le plus puissant – offre une force équivalente à 12,5 J, permettant de forer des trous de 20 à 40 mm.  Un outil performant et compact Les nouveaux marteaux-perforateurs se distinguent par leur côté à la fois pratique et performant. En effet, le moteur Biturbo Brushless profite d’une excellente puissance pour offrir une efficacité maximale sur les matériaux les plus exigeants comme le béton, la brique ou la pierre. Rajoutez la nouvelle batterie ProCore18V et vous obtiendrez un outil avec une autonomie très satisfaisante.  Autre atout : leur faible poids, qui varie entre 4 kg et 8 kg. Quelque 20 % plus compacts que les produits existants sur le marché, les marteaux-perforateurs Biturbo offrent un rapport poids/puissance équivalent à un outil filaire. Leur légèreté et leur efficacité vont révolutionner les travaux de perçage et de burinage.  La sécurité et l’utilité avant tout Bosch a misé sur l’aspect utile et sécurisé. En effet, les marteaux-perforateurs Biturbo sont dotés d’un affichage interactif et de fonctions de connectivité Bluetooth via smartphone. Cela a pour objectif de vérifier l’état de la batterie, de contrôler la machine et d’adapter l’outil en fonction de ses besoins. Les Biturbo disposent de trois modes de travail différents :  • Le mode “Auto” pour des performances maximales, par exemple lors du perçage du béton ; • Le mode “Doux” pour le travail sur des matériaux fragiles, tels que les carreaux ou la maçonnerie ; • Le mode “Favoris” dans lequel les performances de perçage peuvent être définies via l’application.  Enfin, les marteaux-perforateurs contiennent la fonction Soft Start qui permet un démarrage progressif pour le perçage et le burinage. Bosch a ainsi conçu un outil programmé pour allier la puissance et la légèreté, mais aussi l’utile à la sécurité.
Il y a 3 ans et 314 jours

Le centre aquatique de Libourne, conçu par AP-MA, est presque dans le lac

L’agence rouennaise AP-MA Architecture (Jean-François Périnet-Marquet et François-Xavier Decré) a livré en mai 2021 à Libourne (Gironde) le centre aquatique de la communauté d’agglomération du Libournais. Sur une surface de 4 637 m² et pour un coût des travaux de 19 M€ HT, l’ouvrage se veut en synergie avec le lac des Dagueys adjacent. Communiqué. […] L’article Le centre aquatique de Libourne, conçu par AP-MA, est presque dans le lac est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 314 jours

Sobriété foncière et qualité du cadre de vie

Le projet de loi dit « climat et résilience » vient traduire sur le plan législatif les attentes exprimées par la Convention citoyenne pour le climat, mais aussi donner corps…Cet article Sobriété foncière et qualité du cadre de vie est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 317 jours

Précadres saillants fabriqués sur-mesure pour une école modulaire

La nouvelle école Joséphine-Baker dans le quartier Prairie-au-duc sur l’Île de Nantes est un établissement provisoire de près de 2 000 m2. Elle dispose d’une capacité de 8 classes (maternelle et élémentaire) et de tous les espaces nécessaires à la vie des élèves (salle de motricité, salle polyvalente, restaurant scolaire…). L’école a été livrée en 6 mois grâce à un process de construction en blocs modulaires. Cette structure préfabriquée, imaginée par MCM Architectes en partenariat avec l’entreprise générale EIFFAGE Construction Grand-Ouest, pourra être aisément démontée, transportée et réutilisée selon les besoins de la ville. La fabrication sur-mesure par LOUINEAU de 19 précadres d’habillage PrecHab OSB, monoblocs et ensembles composés XXL de près de 12 m de longueur, convenait particulièrement bien à ce mode constructif. Livrés prêts à poser, ils ont garanti une mise en œuvre rapide, fiable et sans ajustement spécifique par l’entreprise vendéenne Charrier Bois. En acier thermolaqué, ils sont également gages de robustesse et de durabilité, facilitant le démontage et le montage.  Fixés sur la structure bois auto-portée, devant les menuiseries des éléments modulaires, les PrecHab OSB ont requis une attention particulière lors de leur conception. Deux profondeurs (316 et 431 mm) ont été retenues pour s’intégrer à cette structure, déportée sur certaines façades pourvues de poteaux porteurs au premier étage. Pour les angles, les ensembles composés LOUINEAU se dotaient ainsi de deux dimensions différentes. Saillants sur 250 mm à l’extérieur, les précadres mettent en relief l’enveloppe en bardage bois. Un jeu d’animation renforcé par leur teinte bleue, qui fait écho aux habillages de certains modules comme souhaitait l’agence d’architecture.  Photo LOUINEAU – Agence MCM Architecte 
Il y a 3 ans et 317 jours

Matterport et Facebook AI Research collaborent pour créer la plus grande base de données spatiales 3D au monde

Matterport, l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde bâti qui a conclu un accord définitif en vue d’un regroupement d’entreprises avec Gores Holdings VI (NASDAQ : GHVI, GHVIU, et GHVIW), a annoncé aujourd’hui une collaboration avec Facebook AI Research (FAIR). Dans le cadre de cette collaboration, l’entreprise donnera accès à sa base de données d’espaces intérieurs en 3D, la plus grande au monde, pour des utilisations exclusivement universitaires et non commerciales. Habitat-Matterport 3D Research Dataset (HM3D) est une collection sans précédent de 1 000 jumeaux digitaux Matterport haute résolution issus d’espaces résidentiels, commerciaux et municipaux, générés avec précision à partir de lieux réels. HM3D jouera un rôle important dans l’avancement de la recherche sur l’intelligence artificielle incarnée, qui vise à apprendre aux robots et aux assistants virtuels à comprendre et interagir avec les complexités du monde physique.« Jusqu’à présent, ces précieuses données spatiales étaient cruellement absentes dans ce domaine, HM3D a donc tout le potentiel de changer le paysage de l’IA incarnée et de la vision par ordinateur », a déclaré Dhruv Batra, Research Scientist chez Facebook AI Research. « Nous espérons que la base de données 3D aidera les chercheurs à progresser dans la construction de machines intelligentes, afin de faire pour l’IA incarnée ce que les pionniers ont fait avant nous pour la vision par ordinateur en 2D et d’autres domaines de l’IA. »Gratuit, HM3D est disponible dès maintenant pour la recherche universitaire et non à des fins commerciales. Les chercheurs peuvent l’utiliser avec le simulateur Habitat de FAIR pour entraîner des agents incarnés, tels que des robots domestiques et des assistants IA, à grande échelle. HM3D est une étape fondamentale pour aider ces agents à naviguer dans des environnements réels et à mieux comprendre les variations des espaces tels que les chambres, les salles de bains, les cuisines et les couloirs, ainsi que les différentes configurations de ces pièces au sein de chaque structure. Il peut également aider les robots à reconnaître la manière dont les objets sont généralement disposés dans une pièce afin que les instructions soient correctement comprises. Ces recherches pourraient un jour être utilisées dans des applications de production, comme des robots capables de récupérer des médicaments sur une table de chevet ou des lunettes de réalité augmentée permettant d’aider les gens à se rappeler où ils ont laissé leurs clés.« Nous sommes ravis de collaborer avec Facebook pour offrir aux milieux universitaires et scientifiques un accès à cette base de données spatiales unique qui aura un impact considérable sur notre façon de vivre et de travailler » a déclaré Conway Chen, Vice President of Business Development and Alliances chez Matterport. « Avec plus de cinq millions d’espaces capturés via la plateforme Matterport, nous sommes la seule entreprise capable d’offrir une bibliothèque diversifiée de jumeaux digitaux haute résolution, composée d’une multitude de données de jumeaux digitaux de différents styles, tailles et complexités, provenant du monde entier. HM3D peut également être utilisé de manière plus large par le monde universitaire, et nous sommes impatients de voir les innovations qui en découleront. »« Nous avons été confrontés à un manque de données spatiales pour faire avancer l’innovation dans les domaines de l’immobilier, de la construction, de la robotique, de la réalité augmentée, et plus encore. Avec la base de données HM3D issue de la collaboration entre Matterport et Facebook AI, nous nous réjouissons à l’idée des progrès significatifs que nous allons réaliser pour faire avancer la recherche sur la reconstruction, la génération et l’analyse de scènes intérieures à l’échelle d’une maison pour la première fois, » a déclaré Yasutaka Furukawa, Associate Professor of Computing Science à la Simon Fraser University.Matterport est la référence en matière de données spatiales pour le monde bâti avec sa plateforme leader du marché qui transforme tout espace physique en un jumeau digital immersif et précis. Aujourd’hui, de nombreux secteurs utilisent les jumeaux digitaux et les informations des données spatiales de Matterport pour changer fondamentalement leur manière de travailler. Les agents immobiliers ont une compréhension plus approfondie de chaque bien numérisé et sont en mesure de déterminer ce qui est le plus important aux yeux de milliers d’acquéreurs potentiels. Les commerçants peuvent numériser plusieurs magasins pour suivre à tout moment leurs biens et leurs stocks. Les propriétaires et les promoteurs immobiliers peuvent utiliser Matterport pour documenter chaque étape de la construction et créer un système numérique solide pour consigner l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment. La plateforme de développement en pleine expansion de Matterport permet aux développeurs et partenaires de créer facilement de puissants nouveaux outils et de générer de nouvelles informations sur les biens, favorisant ainsi l’innovation dans ce secteur qui rend chaque espace plus précieux, plus accessible et plus utile.
Il y a 3 ans et 317 jours

Un nouveau e-spot led couleur intelligent chez Ribimex

Ce projecteur multicolore RGB extra plat sublimera votre jardin dans une ambiance colorée, avec plus de 16 millions de couleurs et de tons différents. Ce projecteur LED est contrôlé par application «Mesh Lamp» téléchargeable gratuitement surGoogle Play et Apple Store. Parfaitement compatible avec IOS iPhone et téléphone Android.Avec la technologie Mesh, jusqu’à 250 lampes peuvent être contrôlées.
Il y a 3 ans et 317 jours

Comment bien préfabriquer un prémur ?

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Les MCI sont produits au sein d’usines qui sont de plus en plus automatisées. [©Progress Group] 1 – Quels sont les avantages d’un MCI ? Les MCI, ou murs à coffrage intégré, sont plus connus en France sous le patronyme de prémurs. Ce sont des murs préfabriqués, livrés sur site par des camions équipés de racks à tiroirs. Là, une fois positionnés dans le bâtiment en construction, il ne reste qu’à bétonner leur noyau. C’est-à-dire l’interstice présent dans les faces interne et externe de l’élément.  Les prémurs sont un potentiel d’économie pour les entreprises, car ils réduisent la pénibilité et surtout les durées des chantiers. Ces panneaux sont prédestinés pour la réalisation d’ouvrages en sous-sol, avec cotes bloquées, de trémies d’escaliers ou d’ascenseurs. L’autre avantage du produit est la réduction des délais sur les chantiers. A vrai dire, comme son nom le laisse entendre, un prémur peut remplacer sans difficultés un voile de béton à couler en place… Les prémurs se déclinent en plusieurs types en fonction des options choisies : isolés ou non, matricés ou teintés, polis… D’un point de vue béton, les solutions bas carbone commencent à être de plus en plus populaires.  2 – Quelles sont les différentes étapes de production ? Les installations de production peuvent être modifiées et upgradées en fonction des besoins des préfabricants. [©Progress Group] L’important lorsque l’on parle de MCI est de bien comprendre que l’industrialisation de la production permet la constance de la qualité du produit. Ainsi que l’optimisation du nombre de tables traitées à l’heure. Le travail se fait sur carrousel avec des tours d’étuvages, permettant de fonctionner, selon les usines, jusqu’en 3/8. Ces unités ont des degrés d’automatisation divers et restent évolutives. La première étape de la production consiste à décoffrer la table de la précédente préfabrication. Ceci, avant de la nettoyer et de la huiler de nouveau. Dans la foulée, la table sera coffrée. Les douilles d’étaiement et les aimants pour boîtiers électriques seront posés avec précision. L’idéal est de confier ces opérations à des robots. Ce qui évite la pénibilité et assure une grande précision de pose, ainsi qu’un rythme élevé. Il existe même un concept de coffrages précis au centimètre. A l’étape suivante, les opérateurs peuvent intervenir pour assurer l’installation des réservations polystyrène, des réservations en bois et des éventuelles gaines. Si le design le nécessite.  Arrivent ensuite les armatures. Là, plusieurs solutions existent. Avec le logiciel Ebos, qui pilote le carrousel, les informations sont prises depuis le dessin 3D et transmises à chaque machine. Ainsi, que les barres soient débitées de manière automatique par une redresseuse MSR, posées à la main ou via un robot. Voire encore sous forme de treillis spécial pour les grosses unités, leur débit est complètement automatisé. Les cages d’armatures complémentaires sont produites sur place, sur un circuit parallèle spécifique avec une légère anticipation.  Les raidisseurs triangulaires peuvent désormais être produits en juste à temps dans les unités les plus modernes, directement à partir de bobines. Offrant ainsi des économies au producteur. Dernier élément, les cales d’enrobage des armatures sont, elles aussi, placées par robot, afin d’en optimiser le nombre. Que cela soit sur les barres individuelles ou sur les treillis spéciaux.  3 – Comment se déroule le bétonnage ?  Le coulage du béton se fait automatiquement, grâce à une distribution via une distributrice béton automatique équipée de vis hélicoïdales et de clapets. [©Progress Group] Avant le bétonnage, il y a un contrôle qualité. Les postes peuvent même être équipés de caméras qui prennent en photos les éléments avant bétonnage. Il est même possible de faire des contrôles qualité informatisés. Ce qui est très demandé par les clients finaux.  Le bétonnage se fait ensuite idéalementde façon automatique, à l’aide d’une distributrice béton, quivient directement s’approvisionner en béton au niveau de la centrale. A l’intérieur de cette benne béton automatique, des vis hélicoïdalespermettentde maîtriser les volumes de béton déversés. Ainsi que sa répartition sur la table de préfabrication. Un coup de vibration, en fonction de la formulation du béton, achève cette première phase de production. A l’issue de la phase de bétonnage, chaque table rejoint la zone d’étuvage où elleyséjourne durant environ8 h.  4 – Comment est finalisée la préfabrication d’un prémur ? Le logiciel de gestion permet le flux des données à toutes les machines, l’optimisation des productions et l’aide aux collaborateurs dans leurs tâches. [©Progress Group] Pour faire simple, un prémur est constitué de deux plaques de béton (tout à fait comparable à des prédalles), reliées ensemble par des éléments d’armature. Mais séparées d’un vide interstitiel rempli sur le chantier. Ainsi, lorsque la première face est sèche, prête à être retournée, on lance en production la seconde face du même mur, en suivant le même processus que celui décrit plus haut. Toutefois, lorsque l’élément quitte l’aire de bétonnage, il ne rejoint pas directement l’étuve, mais une zone dite “d’assemblage”. En parallèle, la première plaque sèchesort de l’étuve pour rejoindre cette même zone. C’est l’étape la plus spectaculaire du process de préfabrication qui débute alors, avec le retournement complet de la table qui porte la plaque de béton durci. Cette dernière est ensuite déposée sur la seconde table fraîchement bétonnée, ses armatures en attente venant se noyer dans le béton frais de la plaque tout juste coulée.  A l’issue, la première plaque est décoffrée de sa table support, qui peut être réintroduite dans le circuit de production. De son côté, la seconde table, supportant désormais un prémur reconstitué, ira finir de sécher en étuve 8 h environ.  Une fois le béton durci, cette table est dirigée vers la zone de démoulage où elle sera relevée pour permettre la prise en charge du prémur à l’aide d’un pont roulant. Durant cette phase finale, l’élément est positionné dans un rack dédié au stockage sur parc, puis au transport.  Article réalisé avec l’appui technique de Benoît Guiberteau, responsable commercial de Progress Group A propos de Progress Group Progress Group est un spécialiste de l’étude et de l’installation d’équipements et de logiciels pour les usines de préfabrication. Plusieurs marques font partie du groupe, parmi lesquelles figurent Progress Machinen & Automation, Ebawe, Progress Software Development,Echo Precast Engineering, ou Tecnocom.  Progress Group est un groupe d’entreprises actif à l’international avec des sites à Eilenburg et Francfort, en Allemagne, à Houthalen, en Belgique, à Brixen et à Udine, en Italie. Mais aussi à Winnipep, au Canada, à Qingdao, en Chine, à Chicago, aux Etats-Unis, à New Delhi, en Inde, et à Kuala Lumpur, en Malaisie. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 318 jours

Avec Mix&Flow, Sika réinvente l’adjuvantation du béton

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Le concept Mix&Flow de Sika constitue une adjuvantation multi-critères configurable selon la nature des matériaux et les caractéristiques attendues du béton. [©ACPresse] Sur une centrale à béton, il y a en moyenne entre 4 et 7 adjuvants différents. Mais avec l’arrivée des ciments et bétons bas carbone, l’introduction de nouvelles additions ou encore l’utilisation plus massive de granulats difficiles ou recyclés, les formulations vont aller en se complexifiant. Ce qui nécessitera de multiplier les références adjuvantaires. Pour éviter cette prolifération, Sika a choisi d’ouvrir une nouvelle voie, en proposant une adjuvantation sur mesure accessible à tous. « Nous souhaitons redonner les leviers de contrôle à l’utilisateur, tout en l’accompagnant dans cette démarche inédite », résume Joachim Monge, chef de marché béton de Sika.  Mix&Flow : tel est le nom du concept. Le principe en est très simple et s’articule autour de trois produits de base. « Comme des teintes primaires en capacité de créer toute la palette des couleurs possibles… ». Le premier est un régulateur de prise, le Sika Viscoflow-200 Timer. Le deuxième est un régulateur d’ouvrabilité, le Sika Viscoflow-400 Soft. Et le dernier est un fluidifiant performant, le Sika Viscoflow-800 Power. Chaque produit peut être utilisé seul, ou en combinaison à deux ou à trois. « Mix&Flow va se substituer aux lignes de plastifiants et superplastifiants de l’offre Sika. A terme, il est censé les remplacer », dévoile Joachim Monge. Un accompagnement permanent Mix&Flow s’adresse, en premier lieu, au secteur du béton prêt à l’emploi, mais Sika proposera sans doute une version “préfabrication” de ce concept… Pour l’utilisateur, la première chose à retenir est que le basculement vers Mix&Flow ne demande aucune modification ou adaptation des équipements de la centrale à béton. Cuves de stockage et pompes de dosage restent d’actualité. Avec un avantage : on peut gagner de la place dans le local à adjuvants, car le nombre de cuves nécessaires suit une tendance baissière.  « Avec Mix&Flow, l’utilisateur définit son besoin et ajuste le dosage des différents produits en conséquence». Par exemple, en application dallages, le béton doit commencer sa prise rapidement, donc on force sur le Sika Viscoflow-800 Power et moins sur les deux autres. Mais que chacun se rassure, personne n’est laissé seul face au Mix&Flow. « Après essais préalables au sein de notre laboratoire, les solutions d’adjuvantation sont testées et ajustées au niveau de chaque centrale, reprend Joachim Monge. L’accompagnement est permanent. »Les équipes techniques de Sika disposent même d’une application numérique permettant de calibrer les dosages des produits.  Le concept Mix&Flow est né en France, troisième filiale du groupe à l’échelle internationale. Il n’est disponible que dans l’Hexagone, avant un essor possible sur d’autres marchés. De même, il devrait y avoir d’autres versions des produits de base, sans doute cinq ou six à terme. Mais le concept tournera toujours autour de trois références.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 318 jours

Groupe Sylvestre : « La Compagnie des Bétonniers permettra de challenger les groupes nationaux »

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Rudy Sylvestre, gérant du groupe éponyme, devant l’iconique boule de toupie à l’entrée du site de Maubec, signée Namek. [©Groupe Sylvestre] Vous avez investi dans une nouvelle centrale et de nouvelles pompes. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces investissements ?  Rudy Sylvestre : Il nous fallait moderniser notre outil de production. Nous disposons de deux centrales sur notre site de Maubec, dans le Vaucluse. L’une d’elles datait des années 1970. Nous avons ainsi investi dans une centrale Liebherr, qui nous permet de produire plus et davantage “vertueux”. Nous aurons une capacité mensuelle comprise 2 500 et 3 500m3 de béton. Depuis la mise en service, nous sommes sur un cumul de près de 25 000 m3.  Nous avons aussi acquis deux nouvelles pompes à béton Schwing Stetter sur porteurs Mercedes Benz. Trois autres sont en commande. Cela va nous permettre d’être plus réactifs et de pouvoir gérer nos plannings de manière indépendante.  Vous avez aussi revu et corrigé votre site Internet ? En effet. Il s’agissait de moderniser l’image du groupe. Dans ce cadre, nous avons recruté un responsable communication. Une nouvelle identité graphique a été créée pour l’ensemble des sociétés du groupe. Puis, nous avons voulu améliorer notre présence sur Internet et les réseaux sociaux. En parallèle, nous développons une application qui permettra de présenter, dans un premier temps, l’étendue de nos services et la gamme de nos produits. Dans le futur, les clients auront accès à leur compte et pourront ainsi consulter leurs devis, régler leurs factures et communiquer avec les différents services en ligne.  Qu’est-ce que la Compagnie des Bétonniers et comment s’inscrit-elle dans le renouveau du groupe Sylvestre ? Par le passé, le groupe Sylvestre était à la tête de deux terminaux cimentiers et de treize centrales à béton. Ceci, en partenariat avec un grand bétonnier national. Mais tout s’est arrêté un jour… Aujourd’hui, nous ne sommes plus tenus par aucune clause. Nous pouvons donc repartir de l’avant. C’est pourquoi nous lançons la Compagnie des Bétonniers, afin d’unir des indépendants. L’idée est de leur proposer de devenir partenaires. Chacun apporte une part au capital, à la hauteur de ses capacités. En fédérant les indépendants, nous pourrons acheter du matériel ou des matériaux en commun. Mais aussi partager des équipements. J’ai aussi dans l’idée de créer un laboratoire aux moyens mutualisés. Un atout pour répondre à de plus gros chantiers. Nous avons déjà été rejoints par l’industriel Réseau Chape de Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône. Nous démarrons localement, mais l’idée est de créer une enseigne nationale…  Lire aussi : Pour le groupe Sylvestre, « Art is BTP »… Malgré l’engouement pour la consommation locale, n’est-il pas compliqué d’être un indépendant dans le béton ?  Oui, c’est compliqué. Il y a de plus en plus de regroupements et de rachats d’indépendants. De toute façon, une centrale a un rayon de chalandise de 30 km. Mais il y a aussi les gros chantiers. Là, le plus souvent, ce sont les bétonniers nationaux qui interviennent. La taille compte, tout comme la force de communication. Nous devons nous affirmer face à eux et nous ne pouvons le faire qu’en nous unissant au sein d’une entité comme la Compagnie des Bétonniers. Qui peut vous rejoindre ? Quelles en sont les implications ?  Vient qui veut. Même si, au niveau local, deux indépendants ne s’entendent pas, nous pouvons jouer les intermédiaires et les aider à mutualiser leurs moyens… La seule règle est d’avoir une en-tête à l’effigie de la Compagnie des Bétonniers avec son propre nom en dessous.  A la fin de chaque année, nous partagerons les bénéfices, à hauteur de la participation au capital.  C’est un discours très militant… Tout à fait. Il est temps de taper du poing sur la table et de concurrencer frontalement les groupes nationaux. Ensemble, nous sommes toujours plus forts ou plus imposants. Nous pouvons rivaliser avec tout le monde et sur n’importe quel chantier.  Propos recueillis par Yann Butillon Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 95
Il y a 3 ans et 318 jours

Pas-de-Calais : Mosaïque de béton

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Le nouveau front de mer de Calais. [©Eqiom] Détériorée par des années de crise des migrants, l’image de la ville de Calais nécessitait un coup de neuf. La municipalité a donc décidé de rénover son front de mer, afin de le rendre plus attirant pour les touristes. Pour cela, une promenade a été aménagée, allant de la Cité gourmande au parking de Blériot. Et entourant en particulier un skatepark nouvellement créé. Ainsi, l’entreprise Sols Savoie a assuré l’application des bétons texturés des trottoirs et de la voie dite “du dragon”. Pas moins de 2 000 m3 d’Articimo Texturé C30/37 fourni par Eqiom  ont été coulés sur le front de mer. Puis, passé à l’hélicoptère et sablé pour faire apparaître les granulats calcaires du Boulonnais. A cela se sont ajoutés 1 500 m3 d’un deuxième béton Articimo C35/45, utilisés de manière spécifique pour la voie dite “du dragon”. Pour certains passages, le recours à une pompe à béton a été nécessaire. Lire aussi les autres actualités en région En parallèle, Territoire Skatepark a réalisé l’espace de glisse urbaine. Avec, là aussi, deux formulations de béton. D’une part, 150 m3 du EB Projeté par voie sèche à 350 kg/m3de ciment (un 52,5 PMES), mis en œuvre sur les parties en pente classique. Et le même volume du même béton, mais en version 400 kg/m3 pour les zones en fortes pentes. L’applicateur ajoutant du quartz dans le béton frais. Le tout transporté par tapis, notamment dans les fortes pentes. L’ensemble des bétons a été fourni par la centrale Eqiom de Calais, avec 5 à 6 toupies en rotation. La centrale d’Eqiom de Saint-Léonard a été utilisée en appoint. Le tout dans un volume journalier allant de 80 à 120 m3/j.
Il y a 3 ans et 318 jours

Hérault : Des abeilles sur le toit d’Arcade !

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Vincent Puig, responsable d’application performance chez Arcade, est aussi l’apiculteur de l’éditeur de logiciels. [©Guillaume Cordel] A Saint-Thibéry, au siège d’Arcade, l’éditeur de logiciels pour la construction, il n’y a pas que les cliquetis des doigts sur les claviers des ordinateurs qui interpellent. Mais plutôt des bourdonnements venant des toits. En effet, ces derniers se sont vus orner d’étranges boîtes en bois. Approchez-vous… et découvrez plusieurs milliers d’abeilles Buckfast, qui ont été installées là le 22 avril dernier à 23 h. Et ceci, à l’initiative de Vincent Puig, l’un des collaborateurs d’Arcade. Ce responsable d’application performance a commencé par effectuer un stage apicole pour sa culture personnelle. Il ne se doutait pas alors que cela allait se répercuter sur sa vie professionnelle. Ainsi, il y a quelques mois, Guillaume Cordel, Pdg d’Arcade, souhaitait un plus pour ses clients, pour accompagner les envois de newsletters. Et Vincent Puig s’est dit, “mais c’est bien sûr, faisons des ruches” ! Et là, feu vert de la direction. Lire aussi les autres actualités en région Depuis, chaque semaine, l’apiculteur en herbe monte sur les toits pour inspecter le cheptel d’abeilles, qui vient d’Avène. Après un temps d’adaptation, une division de la colonie a été réalisée. Une ruchette sur quatre cadres a ainsi été initiée. « Nous suivons l’évolution des deux essaims avec une attention particulière pour la ruchette. Et espérons la naissance d’une reine pour étendre la colonie. Si tout va bien, que les abeilles passent l’hiver prochain, nous pourrons récolter notre miel. » Et voilà, comment en plein essor, Arcade a recruté pas moins de 20 000 ouvrières… Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 318 jours

ArmaProtect® : le nouveau système de protection passive contre l’incendie d’Armacell

Avec la nouvelle gamme ArmaProtect, il est possible de créer de façon fiable et rapide des joints de traversées de parois coupe-feu sur tuyauteries et câbles.Que ce soit pour les planchers et parois rigides, les parois souples, les tuyaux en plastique ou métalliques avec ou sans isolants, ou encore les tuyaux composites, ArmaProtect apporte aux prescripteurs et aux installateurs des solutions pour presque toutes les configurations de tuyauteries du bâtiment.Composée de bandes intumescentes, de colliers, de panneaux en fibre minérale enduits, de mastics et de mortiers, la nouvelle gamme ArmaProtect est le complément idéal d’ArmaFlex® Protect : solution de sécurité passive contre l’incendie d’Armacell qui allie dans un même produit une grande résistance au feu, le contrôle de la condensation et l’isolation thermique.Hakan Nayır, chef de produit chez Armacell EMEA, explique : « Les tuyaux, les conduites et les câbles électriques traversent les compartimentages coupe-feu et forment un chemin le long duquel les flammes et la fumée peuvent se propager. Avec ArmaProtect, notre nouvelle gamme de protection passive contre l’incendie, les tuyaux et les câbles traversant des parois et planchers coupe-feu peuvent être isolés de manière fiable et rapide. Selon le type de traversée technique, les clients peuvent se servir de notre toute dernière innovation comme solution autonome ou au sein d'un système. »En évitant la propagation du feu, ArmaProtect et ArmaFlex Protect améliorent la sécurité dans les constructions, allongent le temps dont disposent les usagers du bâtiment pour en sortir en cas d’incendie et donnent un délai supplémentaire aux équipes d’urgence pour faire leur travail. En outre, ils garantissent que les traversées des parois et des planchers passent avec succès les inspections conformément aux codes de construction locaux.Tous les produits ont été testés et classés conformément aux exigences strictes des essais correspondant aux normes de classification et aux documents d’évaluation européen (DEE) afin d’obtenir leurs évaluations techniques européennes (ETA), lesquelles fournissent les informations détaillées sur leurs performances. Les ETA fournissent l’ensemble des données d’installation des produits selon la configuration du projet.Ceci permet aux prescripteurs et aux installateurs de proposer et de mettre en œuvre des produits homologués de construction non couverts par une norme européenne harmonisée, et ce partout en Europe.Armacell fournit des informations complètes sur les performances et l’installation de ses produits de protection passive contre l’incendie pour garantir une spécification et une application conformes à l’ETA.
Il y a 3 ans et 318 jours

Avec la fin de la trêve hivernale, les associations s'inquiètent des expulsions

"On risque d'aller vers des moments très difficiles", a alerté lors d'une conférence de presse Christophe Robert, délégué général de la fondation Abbé Pierre et porte-parole du CAU (collectif des associations unies), qui rassemble une trentaine d'organisations."Nous demandons à la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon de réaffirmer auprès des préfets que tout doit être mis en oeuvre pour éviter au maximum les expulsions locatives", a-t-il ajouté, préoccupé par la "multiplication des accords" d'expulsion entre les préfectures et les forces de l'ordre.A ce jour, quelque 30.000 ménages locataires et 20.000 habitants de lieux de vie informels (squats et bidonvilles) "risquent potentiellement de perdre leur logement ou leur abri dans les semaines et mois à venir", a alerté le CAU dans un communiqué.Depuis le 1er juin, date de la fin de la trêve hivernale, le collectif a identifié une soixante de ménages ayant reçu une notification d'expulsion locative.Une centaine d'expulsions dans les lieux de vie informels ont également été comptabilisées, selon cette même source. Face à cette situation, les associations plaident pour une application stricte des instructions ministérielles, prévoyant que toute expulsion soit assortie d'une proposition de relogement ou d'hébergement.Le collectif demande également l'instauration d'un "moratoire des expulsions des lieux de vie informels sans solutions jusqu'au 31 octobre 2021".La CAU a toutefois "salué" les efforts du gouvernement en matière de politique d'hébergement depuis le début de la crise sanitaire."Une majorité de personnes ont été hébergées et ont pu se stabiliser dans leur hébergement sur cette période et c'est une satisfaction très forte", a souligné Florent Guéguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).Fin mai, le gouvernement avait annoncé qu'il gardait ouvertes jusqu'à fin mars 2022 les 43.000 places d'hébergement d'urgence créées depuis le premier confinement.Trente millions d'euros supplémentaires ont par ailleurs été alloués aux fonds de solidarité logement (FSL) des départements, destinés à financer des aides pour prévenir les impayés. En 2020, 3.500 ménages ont été expulsés de leur logement, contre près de 17.000 en 2019, a rappelé Christophe Robert
Il y a 3 ans et 319 jours

Erieta Attali – LIMINA – Espaces entre les espaces

Le travail photographique d’Erieta Attali ressemble à une enquête sur ces humains contraints de se redéfinir par rapport au monde extérieur. Ce dialogue entre architecture et paysage est l’objet d’une grande exposition à Athènes*. Alessio Assonitis, expert de la renaissance et directeur du Medici Archive Project, propose une interprétation de ce dialogue. Chronique-Photos. Le mot […] L’article Erieta Attali – LIMINA – Espaces entre les espaces est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 320 jours

Réalisation d'un éco quartier avec des logements à haute performance énergétique à Lunéville

Le 15 avril dernier, les premiers habitants de l’éco quartier Libération, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), emménageaient dans leur logement. Entre l’avenue de la Libération et l’allée des Lilas, sur un peu plus d’un hectare, une ancienne pépinière a laissé la place à un programme de construction neuve de 31 logements à haute qualité environnementale conduit par l’Office Public de l’Habitat (OPH) de Lunéville à Baccarat.Énergie positiveCe nouvel espace d’habitat social alliant urbanisme durable et performance énergétique combine habitat individuel et collectif tout en favorisant une forte mixité sociale. Il compte vingt maisons individuelles et un immeuble abritant onze appartements.« La performance énergétique est notre cheval de bataille, souligne Adrien Kremer, chargé d’opérations à l’OPH. Lorsque nous avons lancé le concours de conception-réalisation, notre cahier des charges imposait une consommation d’énergie inférieure de 20 % aux exigences de la réglementation en vigueur RT 2012. En option, nous envisagions une cibleRT2012 -50 %. Nous avons eu l’opportunité de répondre à l’appel à projetE+C- pour des bâtiments à énergie positive et faible empreinte carbone répondant à la future réglementation environnementale RE 2020. Le bâtiment collectif est labellisé avec un niveau E3C1. »Pour assurer la maîtrise des charges locatives, le bailleur social vise aussi la pérennité des performances. Celle-ci passe par l’utilisation de matériaux durables, recyclables et réutilisables. Adrien Kremer rejette tout gadget sophistiqué et favorise les solutions simples ayant fait leurs preuves, comme l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) pour une enveloppe de bâtiment pérenne et performante.Haute isolationL’ITE est la solution retenue pour assurer une haute isolation à l’immeuble collectif par l’équipe lauréate du dialogue compétitif, conduite par Eiffage Construction Lorraine. Pour abriter les onze logements, les architectes de l’agence Bagard & Luron et le bureau d’études Huguet conçoivent un bâtiment R+2 constitué de deux ailes encadrant les circulations verticales.« Cette partie centrale n’étant pas chauffée, les deux ailes nord et sud sont traitées comme des bâtiments séparés dotés chacun de leur enveloppe », décrit Jérôme Guillaumond, l’architecte de l’agence en charge de l’opération. Les deux parallélépipèdes construits en blocs de béton, simples et compacts, sans décrochements autres que les dalles de balcons, sont enveloppés d’une ITE sous enduit. Les façades sont animées par un jeu de contrastes entre des corps de bâtiments blancs et des pignons gris foncé.Label E+CCette conception simple du bâtiment et de son enveloppe s’avère très efficace, comme le confirme l’étude thermique réalisée par le bureau d’études Huguet. En effet le coefficient Bbio (besoin bioclimatique conventionnel), qui mesure la performance thermique du bâtiment indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre, est ici très favorable. Il est de 45,3 pour l’aile nord et 38,6 pour l’aile sud, soit respectivement 46,1 % et 54 % de moins que le Bbio maximum fixé par laRT 2012 (84) pour tous les bâtiments neufs.Autre exigence de la réglementation thermique RT 2012, la consommation d’énergie primaire conventionnelle est limitée à 76,1 kWh/m2.an pour l’aile nord et 77,9 kWh/m2.an pour l’aile sud. Or, elle n’atteint respectivement que23,7 kWh/m2.an (soit - 68,9 %) et 27,2 (soit - 65,1 %) pour les deux parties du bâtiment dotées de chaudières à gaz.Pour compléter ces excellents résultats, une quarantaine de mètres carrés de panneaux solaires posés sur le toit de l’immeuble fournissent suffisamment d’électricité pour offrir au bâtiment un bilan énergétique positif : il produit plus d’énergie qu’il en consomme. L’objectif du label E+C- est ainsi atteint avec un niveau E3C1.Des produits de qualité bien mis en œuvreL’application de l’ITE sur les façades de l’immeuble a été confiée à la société Enduiest. Depuis une trentaine d’années, cette entreprise familiale réalise des chantiers de ravalement et d’ITE en Lorraine et en Champagne. Recruté il y a deux ans et demi pour développer l’activité dans les bâtiments neufs, le chargé d’affaires Sébastien Piernot a suivi le chantier du quartier Libération de Lunéville depuis le chiffrage jusqu’à la réception. L’ITE prescrite sur cette opération est le StoTherm Vario 1. « Nous sommes très vigilants quant au choix des produits employés et la gamme Sto offre une solution complète permettant de répondre qualitativement à ce type d’opération. Mais un produit de qualité doit aussi être bien mis en œuvre.Pour cela le site internet de Sto est une aide appréciable, il permet de consulter les différents carnets de détails, les guides d’applications, etc…Toutefois, lorsqu’il y a une interrogation technique nous sollicitons l’avis du conseiller technique Sto, pour cette opération nous avons eu recours à lui deux fois, ce dernier a été très réactif et nous a apporté les solutions. »Système d’ITE hydrauliqueLes panneaux de polystyrène expansé Sto-Panneau PS 15 SE de 200 mm d’épaisseur sont d’abord collés sur les 650 m2 de façade en blocs de béton au moyen de Sto-Mortier Colle B. Puis est appliqué le sous-enduit minceStoLevell Uni armé d’un treillis Sto-Fibre de verre standard. Ce sous-enduit est obtenu en mélangeant une poudre à base de liant hydraulique avec de l’eau. « Le StoTherm Vario 1 est un système d’ITE que nous connaissons bien puisque l’entreprise Enduiest l’utilise sur 80 % de ses chantiers d’isolation thermique par l’extérieur. Habitués au gâchage de produits en poudre, nos compagnons enduiseurs apprécient le sous-enduit hydraulique livré en sacs », précise Sébastien Piernot.Afin de protéger des chocs les parties basses de l’immeuble, l’entreprise aposé sur toute la hauteur du rez-de-chaussée un treillis d’armature complémentaire renforcé en fibre de verre, le Sto-Fibre de Verre Blindaget. Cette armature est marouflée dans l’enduit StoLevell Uni avant une deuxième passe armée du treillis Sto-Fibre de verre standard.Couleurs contrastéesLa finition est enfin assurée par un enduit organique taloché prêt à l’emploi à base de résine acrylique Stolit K 1.5. Blanc sur les trois quarts de la façade, l’enduit est teinté d’un gris soutenu sur trois murs. Afin d’éviter l’absorption de chaleur qui pourrait réduire la durabilité du système en provoquant des fissures ou des déformations, cet enduit foncé est doté de la technologie X-black développée par Sto.Il ne reste plus aujourd’hui qu’à terminer l’aménagement du parc pour favoriser les rencontres entre les habitants et mettre en valeur les nouveaux bâtiments.
Il y a 3 ans et 321 jours

Le secteur du bâtiment entre relance économique et pénurie de matières premières

Quand le bâtiment va, tout va ! « Lorsque le bâtiment va, tout profite de son activité » : cet adage de Mardin Nadaud (maçon puis député au XIXème siècle), aujourd’hui popularisé sous la forme « quand le bâtiment va, tout va », pose la construction comme un indicateur fiable de vitalité économique. Cette expression prend encore aujourd’hui tout son sens. En effet, comme après chaque crise, le secteur du bâtiment amorce la reprise économique, et ce grâce aux investissements des acheteurs publics en faveur des travaux de construction et de rénovation. Ainsi, plus que jamais en France, la commande publique (cf. marchés publics) constitue un moteur de la relance économique. Malgré les mesures et les investissements importants, le secteur du bâtiment est cependant confronté à plusieurs obstacles, entravant la reprise du secteur et plus largement du pays. La pénurie des matériaux Avec la crise sanitaire du Covid-19 et les confinements successifs, le monde entier est resté figé pendant de longs mois. La production de matières premières a donc diminué, entraînant une pénurie sans précédent à l’instar du bois, des métaux, du verre, du plastique. Ces pénuries touchent ainsi de nombreux secteurs : le bâtiment, mais aussi l’agroalimentaire, la santé, l’automobile… Alors que la production des matières peine à reprendre, le secteur du bâtiment reste très sollicité, aussi bien par les particuliers que par les acheteurs publics. Conséquences : Les prix des matériaux explosent : une hausse de 30 % à 80 % pour l’acier et l’aluminium et jusqu’à 250 % pour le bois par exemple, et ce en quelques mois seulement ; Les délais d’approvisionnement s’allongent, de plusieurs semaines à plusieurs mois pour toute nouvelle commande, engendrant des retards importants dans la construction. Les acheteurs publics face aux retards des chantiers Dans les marchés publics, les acheteurs déterminent généralement des délais d’exécution ou de livraison. Le non-respect de ces délais par les titulaires est passible de pénalités de retard, sanctions pécuniaires forfaitaires à visée dissuasive et réparatrice. Quid de l’application de pénalités dans ce contexte particulier ? A l’issue d’une réunion avec les organisations et fédérations du BTP organisée le 15 juin dernier, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé que l’État n’appliquerait aucune pénalité de retard aux entreprises du bâtiment qui seraient en retard de livraison en raison de l’actuelle pénurie de matériaux de construction. La circulaire, adressée aux acheteurs d’État, ne concerne cependant pas les collectivités locales et les établissements publics : les pouvoirs publics tentent donc de sensibiliser les maîtres d’ouvrage publics aux problèmes de pénurie, et les invitent à adopter une posture de soutien envers les entreprises titulaires des marchés : Éviter d’appliquer une pénalité de retard lorsque les retards de livraison ou d’exécution sont liés aux envolées des prix des matières premières ou de pénuries d’approvisionnement ; Accorder, si possible, des reports de délais ; Renégocier le contrat en prenant en compte l’augmentation des prix des matériaux ou un retard de livraison ; « Réfléchir, au cas par cas, aux autres mesures d’exécution qui permettraient d’apporter une réponse à cette situation » selon les recommandations du ministère de l’Économie. Le recyclage et l’économie circulaire comme solutions aux pénuries ? La R&D devient indispensable aujourd’hui pour trouver des solutions aux pénuries, et pour s’émanciper autant que possible des pays producteurs de matières premières comme la Chine. Le recyclage et l’économie circulaire semblent ainsi être des leviers pertinents pour éviter les inflations et l’interruption de la production, et donc de la construction. Il s’agit de réduire, réemployer et recycler (règle des 3 R), à savoir : Produire des biens entièrement recyclables à partir d’intrants eux-mêmes recyclés selon le modèle « du berceau au berceau » ; Valoriser les sous-produits de l’industrie, résidus issus de la production, de la transformation ou du traitement des matières. La Ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher entend d’ailleurs développer les filières de recyclage en France pour relocaliser les secteurs les plus critiques. Le Gouvernement a ainsi déjà financé 279 projets, à hauteur de 462 millions d’euros. Finalement, appliquée au secteur du bâtiment, cette crise aura permis de révéler les failles de tout un système et d’en dégager des solutions d’avenir, tournées vers la transition écologique et l’indépendance énergétique.