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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

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Il y a 4 ans et 349 jours

Résister aux tentatives d'effraction : vos portes et fenêtres testées au CSTB

Photo : Florence JoubertPlusieurs centaines de milliers de cambriolages de logements sont constatés chaque année et, pour un quart d'entre eux, les cambrioleurs sont passés par une fenêtre ou une porte. Les fabricants, soucieux de répondre à cet enjeu de sécurité, proposent de plus en plus de systèmes de retardement à l'effraction que le CSTB teste selon les normes européennes. Ces tests sont proposés dans le cadre de la certification NF ou dans le cadre d'essais à la demande réalisés sur la plateforme Baies et Vitrages du CSTB. Les fenêtres sont classées en fonction de leur temps de résistance à l'effraction. Le temps de résistance d'un produit non conçu pour résister à l'effraction est estimé à 30 secondes, alors qu'un produit conçu spécialement pour résister pourra avoir un temps de résistance bien supérieur à deux minutes. Selon les types de fenêtres proposées par les fabricants, le temps de résistance peut aller jusqu'à une dizaine de minutes. Les essais permettent de faire reconnaître la capacité des fenêtres et portes à retarder l'effraction. La norme européenne fixe à 3 minutes le temps minimum de résistance pour faire reconnaître la qualité du système de conception et de fabrication d'une fenêtre au retardement à l'effraction. Les tests menés au CSTB simulent les différents gestes réalisés par les cambrioleurs : pressions fortes simulant des coups d'épaule (essai de charge statique) ou des coups de pied répétés (essai de charge dynamique), utilisation d'outils - du tournevis au pied de biche - (essai d'attaque humaine), tout ceci en un temps donné. Selon les résultats des tests, la fenêtre ou la porte obtient un classement qui indique la capacité du produit à résister à des tentatives d'effraction. Option à la certification NF-Certifié CSTB Certified Le test de retardement à l'effraction est une option proposée aux fabricants dans le cadre de la certification NF-Certifié CSTB Certified des fenêtres (NF220). Par ailleurs, dans le cadre de la certification, la vérification de la conformité au certificat est effectuée lors des audits de suivi, et les performances certifiées de retardement à l'effraction sont contrôlées tous les 5 ans. Essais à la demande L'essai de retardement à l'effraction peut être également demandé dans le cadre d'essais à la demande qui font l'objet de rapports d'essais. Contact retardement-effraction@cstb.fr Certifications bénéficiant des essais de retardement à l'effraction Certification Fenêtres et blocs-baies aluminium à rupture de pont thermique Certification Fenêtres et blocs-baies PVC
Il y a 4 ans et 350 jours

Pour Chappée, le service client passe aussi par le téléphone

HOTLINE. Le spécialiste du chauffage, Chappée, a décidé de mettre en place un numéro de téléphone visant à accompagner ses clients installateurs de l'avant-vente jusqu'à l'assistance technique terrain.
Il y a 4 ans et 350 jours

La première communauté énergétique de maisons individuelles en France

Certes, il ne s'agit pas (encore) de tout le village, mais la communauté énergétique Harmon’Yeu, active depuis mars 2020, est composée de cinq foyers équipés de panneaux solaires fournissant l’électricité à l’ensemble des 23 foyers de la communauté. Les résultats sont prometteurs et les perspectives nombreuses, à condition d'un changement de réglementation.
Il y a 4 ans et 350 jours

La filière du BTP est oubliée pour FO

18 milliards pour le tourisme, 15 milliards pour l’aéronautique et 8 milliards pour l’automobile… Pour FO, syndicat historique chez LafargeHolcim, l’absence de plan de relance pour le BTP met en péril toute la filière, de l’amont à l’aval. L’inquiétude grandit malgré l’accélération du déconfinement et la fin annoncée de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet. Le nouveau gouvernement va devoir réagir vite. Les plans de relance sectoriels annoncés ces dernières semaines font du BTP, le grand oublié selon Johan Guet, Délégué Syndical Central FO chez Lafarge Ciments. L’heure est à la mobilisation générale. L’administration doit être au rendez-vous. Les permis de construire doivent être délivrés dans des délais raccourcis pour permettre aux chantiers de reprendre au plus vite. C’est toute une chaîne qui est concernée : des matières premières aux installateurs et équipementiers en passant par la conception et la construction. Le syndicat attend un signal clair et rapide. Il s’agit de répondre à une inquiétude grandissante sur l’emploi et le pouvoir d’achat. 120.000 emplois direct sont menacés de suppression d’ici la fin de l’année. Le BTP est au cœur de la croissance verte. Il constitue un formidable levier pour répondre aux attentes de l’après-Covid. Les investissements sont là, à l’image de « l’usine du futur » de Martres-Tolosane. Le groupe LafargeHolcim investit 100 millions d’euros pour faire de cette cimenterie un modèle de développement durable. De la valorisation des déchets aux économies d’énergie, ce site symbolise la transformation du modèle et son entrée dans l’économie circulaire. Avec des coûts de production en baisse, le site de Martres sera compétitif sur un marché tendu et dont la concurrence va s’accroître encore et toujours en raison des conséquences du Covid. Cet investissement répond aussi aux nombreux projets régionaux qui doivent continuer à être soutenus par l’Etat et les collectivités. Il s’inscrit aussi dans l’attractivité du territoire et la qualité de vie à l’heure où le télétravail s’impose progressivement. C’est aussi une réponse aux aspirations et attentes exprimées par les Français.
Il y a 4 ans et 350 jours

Écologie, inclusion et souveraineté, le triptyque compliqué de la croissance post-Covid

Cette crise "va être une accélération de transformations qui étaient déjà latentes dans nos économies", a prédit la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde, présente en visioconférence à ce rendez-vous organisé normalement à Aix-en-Provence mais relocalisé cette année à Paris en raison de la pandémie."En fabrication, en travail, en commerce, ce que nous venons de vivre va accélérer les transformations et va entraîner probablement une évolution vers un mode vie plus soutenable et plus écologique", a-t-elle ajouté.Selon l'OCDE, le recul du produit intérieur brut mondial devrait atteindre au moins 6% cette année, et 7,6% en cas de deuxième vague épidémique, tandis que le rebond attendu pour 2021 serait de 5,2% sans retour du coronavirus, et de 2,8% avec."La bonne nouvelle (...), c'est que l'économie peut devenir le bras armé d'une transition écologique et d'une responsabilité sociale", a souligné Yannick Jadot, député européen écologiste tout en regrettant une "conditionnalité environnementale" et sociale insuffisante des mesures de soutien en France.Pourtant, les plans de relance de la croissance annoncés ou en préparation en Europe sont souvent placés par les gouvernements sous le signe de la transition écologique et énergétique.L'Allemagne va par exemple doper les primes à l'achat de véhicules électriques, la France envisage d'accélérer la rénovation énergétique des logements, et les deux Etats veulent aussi soutenir les investissements dans l'hydrogène, considérée comme une énergie propre d'avenir.La commission européenne souhaite aussi que le plan de relance européen de 750 milliards d'euros en négociation privilégie les investissements verts, quand certains Etats, notamment à l'Est de l'Europe, y sont moins enclins.La transition climatique "n'est plus une question de choix", mais "une évidence et même une nécessité", qui "n'est pas contraire au développement économique", c'est même "un formidable levier de prospérité si nous posons les bons choix", a défendu dimanche le président du Conseil européen, Charles Michel.Produire plus propre"Cette crise qui reste sanitaire et économique (...) nous a réveillés sur l'importance de l'écologie", a estimé la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwago. "Ça a réveillé en nous la peur de ce qui pourrait arriver si on ne fait pas plus attention aux questions écologiques.""La montée de l'exigence environnementale est très claire avec un lien qui s'est fait entre la santé, le bien-être et la protection de la planète", a aussi constaté Pierre-André de Chalendar, PDG du groupe Saint-Gobain.Selon lui "la croissance durable et inclusive (pour les défavorisés) passe par l'industrie", à même selon lui de garantir notre souveraineté, la pandémie ayant fait éclater au grand jour notre dépendance de chaînes d'approvisionnement mondialisées.Pour l'économiste Hélène Rey, "le choc de la Covid a montré l'impasse d'une stratégie de décroissance pour combattre le changement climatique", car "les émissions de gaz à effet de serre n'auront baissé que de 8% en 2020", bien loin de ce qui est nécessaire limiter le réchauffement climatique.Donc, "la seule solution est de transformer notre système de production" grâce à des investissements massifs dans la recherche et à un prix du carbone qui oriente les investissements vers les technologies vertes, a-t-elle conclu.Et pour éviter une crise sociale comme celle que la France a connue avec le mouvement des gilets jaunes, "il faut redistribuer le dividende carbone aux citoyens de la façon la plus progressive possible et protéger les gens les plus fragiles", prévient Mme Rey.Acheter européenLa crise a aussi mis au jour la nécessité de relocaliser des productions stratégiques en Europe, pour protéger sa souveraineté et créer des emplois."Depuis 40 ans, nous avons comme objectif le consommateur", explique l'économiste Patrick Artus, qui rappelle qu'"on a délocalisé pour faire baisser les prix"."Nous avons construit une Europe de consommateurs et pas une Europe de travailleurs", abonde le PDG de Total Patrick Pouyanné."Je ne comprends toujours pas qu'on ne puisse pas avoir un Buy European Act en Europe, alors que les Américains l'ont, les Chinois l'ont", ajoute ce patron en référence à la loi américaine de 1933 qui impose à l'Etat fédéral d'acheter des produits fabriqués aux Etats-Unis.
Il y a 4 ans et 350 jours

Un quartier chauffé grâce à l’énergie d’une usine Yoplait

En 2021, quelques 800 logements et une école d’un quartier de Vienne (Isère) profiteront de la chaleur fatale produite par une usine proche, valorisée par Engie Solutions.
Il y a 4 ans et 350 jours

Sto enrichit ses panneaux PSE de nouvelles possibilités pour des chantiers propres et plus rapides

La fabrication et le contrôle qualité y sont si rigoureux que le polystyrène à billes jaunes a été très vite adopté par les professionnels de la façade. Pour répondre aux attentes de ses clients en quête de productivité et de développement durable, Sto enrichit aujourd'hui son offre de nouvelles possibilités et de nouveaux services.Une qualité de panneaux PSE signée StoLa qualité de l'isolant joue un rôle clé dans celle du système d'ITE. « Une précision d'horloger » : c'est ainsi que Sto caractérise les procédés de fabrication et de contrôle de ses panneaux isolants en polystyrène expansé blanc (Sto-Panneau Polystyrène PS15SE) et graphité (Sto-Panneau Isolant Top31).Fabriqués sur un site ultra moderne, situé à Amilly, près de Montargis (45), ils conjuguent une très haute précision de découpe, grâce à un système de fils chauds à vibrations pendulaires, avec une excellente performance thermique (λD = 0,031 W/(m*K) pour le polystyrène graphité Top31 et λD = 0,038 W/(m*K) pour le polystyrène blanc PS15SE) grâce à la technologie InnoPearls®. Ces billes jaunes brevetées, très faciles à reconnaître, jouent le rôle de traceur pour identifier la qualité Sto. Les panneaux isolants sont conformes à la norme EN 13163 et EN 13501-1 (classement feu E). La fabrication du panneau permet à Sto d‘en maîtriser toutes les étapes de production et de contrôle qualité.Les panneaux PSE de Sto sont reconnus par les professionnels pour leur qualité de surface, leur cohésion, leur équerrage et leur stabilité dimensionnelle. Ces atouts font gagner un temps précieux sur le chantier par rapport à d'autres panneaux du marché moins réguliers, qui nécessitent des coûts supplémentaires de main d'œuvre pour le calage et le ponçage.NOUVEAU : plus besoin de filets de protection UV sur les échafaudages pour protéger le Sto-Panneau Top31 avant enduisageConformément à la note du Groupe Spécialisé n°7 annonçant la prochaine modification du cahier de prescriptions techniques (CPT 3035-V3), les panneaux isolants en polystyrène expansé graphité Sto-Panneau Top31 ne nécessitent plus la mise en œuvre d'un bâchage de protection d'échafaudage spécifique ne laissant pas passer plus de 30% de l'énergie solaire. Un avantage intéressant pour les entreprises de pose qui va leur permettre un gain de temps, une maniabilité, une économie, un confort et une rapidité lors de la mise en oeuvre sur les chantiers.NOUVEAU : Un collage rapide des panneaux PSE grâce à la nouvelle colle Sto-Turbofix MiniDernière nouveauté signée Sto, Sto-Turbofix Mini est une mousse polyuréthane expansive pensée pour faciliter et accélérer le collage du système d'ITE StoTherm Vario avec isolant thermique en polystyrène issu de la technologie InnoPearls de Sto.Ses avantages sont multiples : aucun temps de préparation, une bonne adhérence 2 heures seulement après la pose sur pratiquement tous les supports, un format compact, une utilisation polyvalente (elle convient également pour les petites surfaces, les encadrements et les réparations), pas de nettoyage quotidien des outils et machines.NOUVEAU : Un service de récupération et de valorisation des chutes de PSE pour des chantiers plus propres et respectueux de l'environnementEn tant que leader du marché français pour l'ITE, Sto ambitionne de s'inscrire dans une dimension éco circulaire. La signature en 2020 d'une convention de recyclage avec un partenaire en est la première étape. Sto procède désormais à la reprise des chutes de chantiers émanant de ses produits isolants en PSE.Dès la vente de ses produits, ce service de collecte est proposé aux clients. Les chutes propres et triées par le client sont enlevées pour être acheminées vers le site de retraitement agréé le plus proche. Les chutes d'ITE sont ensuite revalorisées pour devenir de nouvelles matières premières pour la fabrication d'autres produits comme par exemple des dalles acoustiques ou des bétons allégés.
Il y a 4 ans et 350 jours

Panasonic équipe le premier quartier intelligent de Berlin d'un chauffage presque sans CO² pour 90 foyers

À Berlin, l'installation concerne des logements à la fois écologiques et durables, numériques et connectés. Pour ce faire, des solutions énergétiques intelligentes sont utilisées, notamment les pompes à chaleur air-eau, les panneaux photovoltaïques (PV) et les batteries de stockage haute efficacité de Panasonic, le tout intégré à un système de gestion de l'énergie efficace et intelligent.Junichi Suzuki, PDG de Panasonic Europe B.V explique : « Forts de plus de 60 ans d'expertise en matière de chauffage et de climatisation, et de plusieurs décennies d'expérience dans les solutions PV et de batterie, nous apportons au projet toute notre passion de l'innovation afin de façonner l'avenir des générations futures. »Panasonic a connu une forte croissance des ventes dans les secteurs de l'énergie en Europe, notamment une croissance à deux chiffres des ventes de pompes à chaleur air-eau ces 10 dernières années. En 2019, l'entreprise s'est en outre engagée à développer le secteur des équipements résidentiels d'économie d'énergie d'ici 2025.Gestion efficace de l'énergiePour Panasonic, Future Living® Berlin constitue une expérience déterminante dans la mise au point de solutions énergétiques de pointe. Ce projet marque une étape vers l'atteinte des objectifs définis dans sa stratégie.Les experts de l'énergie et les ingénieurs logiciels du centre de R&D de Panasonic en Europe ont développé une solution intelligente de gestion de l'énergie afin d'optimiser l'utilisation de l'énergie générée en local et d'associer le secteur de l'énergie renouvelable à celui du chauffage. Le contrôle intelligent associe les pompes à chaleur à d'autres technologies vertes et efficaces de Panasonic, parmi lesquelles les panneaux PV et des systèmes de stockage de l'énergie optionnels. Ces technologies ont été intégrées à une solution efficace d'économie d'énergie qui est non seulement contrôlée, mais aussi constamment optimisée par la solution intelligente de gestion de l'énergie de Panasonic.Ralf Becker, Responsable de projet du groupe Énergie au sein du centre européen de R&D de Panasonic, précise : « Cette solution est une première mondiale. Il s'agit d'un projet commun avec de grandes institutions de recherche, l'objectif étant de parvenir à une gestion décentralisée de l'énergie. Des laboratoires de test universitaires ont procédé à des simulations, qui ont montré que nous obtenions une amélioration de la consommation d'énergie allant jusqu'à 15 %. »Une solution phare pour des habitats durablesLe composant énergétique central de l'objectif d'écologie et de développement durable du projet Future Living® Berlin n'est autre que la gamme de pompes à chaleur air-eau Aquarea de Panasonic. Dotées d'une technologie à fort rendement énergétique, ces pompes fonctionnent presque sans carbone lorsqu'elles sont alimentées par l'énergie renouvelable fournie par les 600 panneaux HIT de Panasonic, dont la puissance s'élève à 195 kWc.Grâce à la technologie silicium brevetée, le système photovoltaïque de Panasonic offre une efficacité 10 % plus élevée que les modules traditionnels. De plus, en raison de son coefficient de température exceptionnel, la technologie HIT de Panasonic garantit des performances nettement supérieures dans les environnements chauds, un avantage essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique.En s'appuyant sur une énergie renouvelable, le système air-eau assure le chauffage des locaux et fournit de l'eau chaude. Pour des performances et une fiabilité accrues, les pompes à chaleur incluent une fonction de connectivité via le cloud pour les installateurs : Aquarea Service Cloud. Cette fonction contribue à la réduction des émissions de CO2, dans la mesure où les visites de maintenance peuvent être organisées de manière bien plus efficace, voire effectuées en partie à distance.Ces solutions énergétiques sont associées avec le système Aquarea Smart Cloud, qui permet aux utilisateurs finaux de suivre leur consommation et de gérer les paramètres de température en conséquence. Le rendement et le confort s'en trouvent accrus, tandis que la consommation gagne en transparence.Pour atteindre des objectifs plus ambitieux en matière d'écologie et de développement durable, les résidents s'intègrent à un environnement écologique plus large : partage de véhicules verts, partage de machines à laver et solutions énergétiques Panasonic.Confort connectéL'objectif numérique et connecté du projet Future Living® Berlin débute avec les appartements résidentiels. Leur équipement doit être intelligent et connecté, avec notamment des téléviseurs et des haut-parleurs intelligents Panasonic intégrés à une infrastructure IoT globale, qui inclut un gestionnaire d'appartement comme hub central.Les solutions numériques et connectées sont encore étendues afin d'inclure davantage de solutions de sécurité et de construction intelligente, dans le but d'améliorer le confort général des résidents.M. Suzuki continue : « Future Living® Berlin incarne le mode de vie du futur : comment vivre demain en nous concentrant sur des logements sociaux, numériques et connectés, mais aussi écologiques et durables. »Dans le cadre du projet de ville intelligente, Panasonic est associé à GSW Sigmaringen, le propriétaire des bâtiments concernés par Future Living® Berlin.
Il y a 4 ans et 352 jours

L'Espagne tourne le dos au charbon

Aujourd'hui, "il est moins cher de produire avec des énergies renouvelables qu'avec du charbon", explique à l'AFP l'avocate environnementaliste Ana Barreira, directrice de l'Institut international de droit et environnement.Elle estime que l'ensemble des centrales espagnoles pourraient être fermées en 2025.Une échéance due uniquement aux décisions des entreprises propriétaires car en Espagne, contrairement à la France ou l'Allemagne, le gouvernement n'a jamais fixé de date de fermeture contraignante.Ces huit usines, sur quinze encore en activité, représentaient une puissance cumulée de 5,16 gigawatts, selon la plateforme d'ONG "Un futuro sin carbon" (Un avenir sans charbon).Leur fermeture permettra de diviser par deux la capacité de production d'énergie au charbon de l'Espagne, à 4,7 gigawatts selon ces ONG.Situées majoritairement dans le nord-ouest de l'Espagne (provinces de Galice, Asturies, Leon), ainsi qu'à Teruel (nord-est) et dans la province de Cordoue (sud), elles appartiennent aux groupes espagnols Naturgy, Iberdrola et Viesgo, à l'hispano-italien Endesa (propriété de Enel), qui ont tous confirmé à l'AFP l'arrêt de leurs opérations.L'une des centrales d'Iberdrola n'a pas encore reçu l'autorisation gouvernementale de démantèlement mais cessera d'opérer, conservant seulement un stock de charbon de secours.Le sort des centrales à charbon était décidé depuis longtemps par leurs propriétaires: l'arrêt des opérations au 30 juin correspond à la fin de la période de transition accordée à ces usines pour se mettre en conformité avec la directive européenne sur les émissions industrielles.InévitableOr, ces groupes énergétiques "n'ont pas fait les investissements nécessaires" pour continuer à les exploiter, un choix délibéré, a expliqué à l'AFP Tatiana Nuño de Greenpeace."Ces décisions répondent à des logiques de marché des entreprises électriques", pour lesquelles ces centrales "n'étaient plus rentables", détaille-t-elle, soulignant que "la majorité" de ces usines ne produisaient déjà quasiment plus d'électricité depuis de nombreux mois pour cette raison.Ces centrales "ne participaient plus au marché des prix de l'énergie car elles sont bien plus chères" que d'autres sources d'énergie, confirme un porte-parole d'Endesa.La fin de ces usines semblait inévitable depuis la fermeture des dernières mines de charbon fin 2018. Elle a été accélérée par l'évolution des prix de l'énergie.En 2019, le charbon ne représentait plus que 5% du total de l'électricité consommée contre 25% en 2007, selon l'opérateur du réseau électrique Red Electrica.Mais l'Espagne est encore loin de remplir ses engagements en matière d'énergies renouvelables: seuls 17,4% du total de l'énergie produite provenaient de sources renouvelables en 2018 (dernières données disponibles Eurostat), alors que l'objectif fixé avec Bruxelles est de 20% en 2020.L'Espagne avait pourtant été l'un des pionniers des énergies vertes dans les années 2000, mais leur développement fulgurant a été freiné net par la crise de 2008.Après plusieurs années de marasme, où le pays du soleil s'est notamment retrouvé distancé par l'Allemagne en matière de puissance photovoltaïque, l'appétit des investisseurs a repris depuis 2018, grâce à la rentabilité accrue des renouvelables, avec de gigantesques projets de parcs photovoltaïques.Même chose dans l'éolien, point fort du royaume, cinquième pays au monde en termes de capacité installées d'éoliennes. En 2019 selon le lobby européen WindEurope, le quart des financements de nouvelles installations en Europe concernait l'Espagne.Les multinationales énergétiques espagnoles s'y mettent aussi, comme Iberdrola, qui investit fortement dans les renouvelables même si la production à base d'énergie fossile représente encore les deux-tiers de son chiffre d'affaires.Reste à mesurer l'impact social de l'adieu au charbon. Le syndicat Commissions Ouvrières estime que 4.000 emplois (sous-traitants compris) pourraient être perdus lorsque toutes les centrales seront fermées.Les entreprises assurent, elles, travailler sur des solutions concertées, notamment des réaffectations sur d'autres sites et mettent en avant les emplois nécessaires aux futurs démantèlements.
Il y a 4 ans et 353 jours

Budget : l'Assemblée aide les transports en IDF, les chambres de commerce et la rénovation énergétique

De la droite à la gauche, en passant par le groupe Agir ensemble, allié à la majorité, des députés de différents camps portaient la mesure pour les chambres de commerce, afin de revenir temporairement sur une baisse de leurs ressources, via la diminution d'une taxe affectée.Cette baisse de ressources devait accompagner la restructuration des chambres de commerce et la redéfinition de leurs missions.Contre ces amendements, le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM) a regretté à "titre personnel" une tentative "de détricotage d'un projet de transformation publique". Ce "marcheur" a estimé que la mesure votée n'aurait pas l'effet escompté car elle modifie "des trajectoires et des ressources" des chambres de commerce, seulement "à partir de 2022".Le secrétaire d'Etat Olivier Dussopt a indiqué "qu'aujourd'hui" les éventuels problèmes de trésorerie des chambres de commerce "n'apparaissaient pas dans les prévisions" et qu'il n'y avait "pas urgence à intervenir".Certaines voix dans la majorité ont soutenu la mesure, comme la LREM Stella Dupont, critiquant les "suppressions d'emplois" dans les chambres de commerce et d'industrie (CCI)."Nous sommes en pleine gestion de crise, on est juste en train de demander un moratoire de quelques mois" sur la baisse des ressources, a aussi plaidé Olivier Becht (Agir Ensemble)."Il faut arrêter de penser qu'on peut faire plus avec moins", a complété Eric Coquerel (LFI), tandis que Marc Le Fur (LR) jugeait qu'il fallait "soutenir les CCI", même si "elles doivent évoluer".Les députés ont par ailleurs prévu, avec l'aval du gouvernement, d'étendre l'accompagnement financier des collectivités et de leurs autorités de transports à Ile-de-France Mobilités, via un amendement du rapporteur, déjà adopté en commission. Laurent Saint-Martin a précisé qu'un acompte de 425 millions euros était prévu dès promulgation du projet de loi, soulignant que ce n'est "pas à l'usager de payer".Des élus LR se sont émus qu'Ile-de-France Mobilités ait été "oublié" initialement, une "sacré bizzarerie" pour Eric Woerth, Gilles Carrez jugeant l'accompte de 425 millions "probablement insuffisant".Olivier Dussopt a souscrit "au montant" proposé et à la logique de l'amendement, défendant un traitement "ad hoc" pour Ile-de-France Mobilités.Jean-René Cazeneuve (LREM) a défendu un "effort tout à fait exceptionnel", jugeant que vouloir compenser l'intégralité des pertes des collectivités serait une manière de les "infantiliser".La présidente du conseil régional d'Ile-de-France, Valérie Pécresse, tire le signal d'alarme depuis plusieurs jours sur les pertes de recettes "abyssales" subies par les transports publics dans sa région en raison de la crise du coronavirus.Elle a réitéré mardi sa menace d'arrêter de payer la SNCF et la RATP le 8 juillet si l'Etat ne compensait pas les pertes subies.Selon elle, les quelque 425 millions promis par l'Etat représentent "15% des 2,6 milliards de pertes (...) que le Covid a générées pour Ile-de-France mobilités".Dans la soirée, les députés ont également débloqué 100 millions d'euros pour financer le dispositif "Ma Prime Rénov", qui est en train de remplacer pour les particuliers le crédit d'impôt à la transition énergétique (CITE).Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a vanté un amendement "important" sur une prime "beaucoup plus efficace que le crédit d'impôt, plus sociale" et "plus écologiste", et qui "fonctionne très bien", avec quelque 47.000 dossiers déposés mi-juin.
Il y a 4 ans et 353 jours

Les attentes des Français sur le monde de demain

Pour les Français, la crise sanitaire que nous traversons va créer une rupture dans notre société : 72% d'entre eux estiment que rien ne sera comme avant lorsque la crise sera terminée.Les transformations plébiscitées par les Français laissent entrevoir un dénominateur commun : une aspiration forte à se réapproprier leur territoire de proximité. 60% des Français déclarent souhaiter modifier leur manière de consommer en privilégiant des achats locaux et 57% évoquent une volonté d'un retour à des rapports de proximité.La question de la reconsidération des territoires semble devenir une nécessité pour les Français, que ce soit sur leur manière de consommer, leur rapport aux autres, mais également sur leur engagement : 41% d'entre eux souhaitent s'impliquer davantage dans la vie de leurs communes.Les Français appellent à une action de l'État (pour 73% d'entre eux), des collectivités locales (pour 67% d'entre eux) et des entreprises (pour la moitié d'entre eux – 49%) pour opérer ces transformations et accompagner le développement économique et durable des territoires.Les principales attentes à l'égard de ces différents acteurs sont étroitement liées à la reconsidération des territoires de proximité : 62% des Français souhaitent que les villes soutiennent les commerçants locaux, près de la moitié des Français (46%) souhaitent que les entreprises relocalisent certaines de leurs activités, 42% des Français souhaitent que les entreprises soutiennent l'économie locale en privilégiant les circuits courts et 41% des Français souhaitent que les villes agissent sur leur impact environnemental et aillent vers plus de durabilité.La crise sanitaire qui impacte nos sociétés depuis plusieurs mois n'est pas sans conséquence sur les préoccupations et les attentes formulées par les Français quant au monde de demain. Pour 72% d'entre eux, cette crise va créer une rupture et transformer en profondeur leurs modes de vie, si bien que rien ne sera plus jamais comme avant.La crise les invite en premier lieu à reconsidérer leurs préoccupations, en se concentrant sur leurs besoins fondamentaux, avec en tête la santé (pour 54% d'entre eux). Arrivent ensuite des préoccupations liées à la crise économique générée par la crise : 42% se disent préoccupés par leur pouvoir d'achat, tandis que 27% le sont par l'emploi et 24% par les inégalités sociales. Ce contexte participe par ailleurs à donner une résonance plus forte à des préoccupations déjà présentes chez les Français. C'est le cas de l'écologie qui arrive en troisième position des préoccupations avec plus d'un tiers des répondants qui citent la protection de l'environnement (33%) et la lutte contre le réchauffement climatique (30%) comme une priorité.Pour ce qui est de leurs comportements, les changements anticipés par les Français au sortir de la crise laissent entrevoir un dénominateur commun : une aspiration forte à se réapproprier leur territoire de proximité.En effet, 60% des répondants anticipent une modification de leur manière de consommer et mentionnent notamment l'envie de faire des achats plus locaux, en circuit court et de privilégier les petits producteurs, surtout lors des courses alimentaires.En matière d'emploi, 59% des actifs déclarent anticiper un changement de leur rapport au travail et formulent de nouvelles attentes à l'égard des entreprises. En cohérence avec leurs aspirations à consommer plus local, 42% des Français considèrent que les entreprises doivent soutenir l'économie locale en privilégiant les circuits courts. Selon les Français, les collectivités locales et les entreprises sont en première ligne pour opérer ces transformations et accompagner le développement économique et durable des territoires.Au sortir de la crise, 96% des répondants estiment que les collectivités locales auront un rôle important à jouer (dont 67% un rôle primordial). Parmi les principales priorités, 62% considèrent que les collectivités devront soutenir les commerçants locaux et 41% qu'elles devront rendre les villes plus vertes et durables et engager des actions de rénovation des logements insalubres ou vétustes. Enfin, 38% estiment que la principale priorité sera de repenser la mobilité au sein de la ville.Pour ce qui est des entreprises, les attentes des Français sont également fortes : 91% des répondants estiment qu'elles auront un rôle majeur à jouer dans le contexte post-crise (dont 49% un rôle primordial). En matière de priorisation, 46% citent en premier lieu la relocalisation de certaines activités, 43% la préservation de l'emploi des salariés et 40% une meilleure prise en compte de leur bien-être. Dans une moindre mesure, ils sont 33% à relever l'importance de faire évoluer leurs pratiques actuelles de fonctionnement (modes de communication, télétravail…) et 28% à souhaiter qu'elles réduisent leur impact environnemental. Si les Français s'accordent sur le rôle que les entreprises ont à jouer pour construire le monde de demain, ils affichent cependant un certain scepticisme quant à leur capacité à opérer de véritables changements afin d'accompagner les transformations en cours. En effet, pour 34% d'entre eux, l'organisation des entreprises au sortir de la crise demeurera inchangée.« La crise de nous traversons crée une rupture profonde dans nos modes de vie et de consommation. Les Français nourrissent des attentes fortes quant au monde de demain qui convergent vers une nécessité de réinvestir et reconsidérer les territoires de proximité, qui constituent leurs lieux de vie et de travail. Les collectivités locales et les entreprises sont en première ligne pour accompagner ces transformations et adopter des pratiques qui soient plus durables, résilientes et qui encouragent le développement économique des territoires. Pour autant, les Français affichent un certain scepticisme quant à leur capacité à véritablement les mettre en œuvre.Parce que les entreprises et les collectivités qui sortiront renforcées de cette crise seront celles qui auront su créer les conditions de la confiance avec les citoyens en répondant à leurs attentes, ENGIE Solutions s'investit de cette responsabilité de les accompagner dans cette transition majeure en développant des dispositifs qui répondent à leurs nouveaux impératifs en matière de transition énergétique, de verdissement des énergies et de réinvention des lieux de vie et de travail ».- Pour Wilfrid Petrie, Directeur Général Adjoint d'ENGIE en charge d'ENGIE Solutions
Il y a 4 ans et 353 jours

"Qui veut la peau de la relance verte ?"

"Affirmée comme une priorité par le président de la République lors de son discours du 14 juin, la relance économique de la France qui préserve l’environnement est déjà attaquée par les promoteurs du gaz." Une lettre de l’organisation Équilibre des Énergies et de son président Brice Lalonde suite au recours déposé par l’Association Française du Gaz auprès du Conseil d’Etat et demandant l’annulation d’une partie du décret relatif à la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).
Il y a 4 ans et 353 jours

Engie cède 49% d'un portefeuille dans les énergies renouvelables aux USA

"Hannon Armstrong deviendra propriétaire de 49% des projets éoliens en service, qui représentent au total 663 mégawatts (MW). Les projets restants (1,6 GW), qui sont en cours de construction, seront intégrés au partenariat dès leur mise en service", précise Engie dans un communiqué, sans donner de détail financier.Le portefeuille comprend 1,8 GW de projets éoliens terrestres et 0,5 GW de projets solaires photovoltaïques.Engie, qui veut mettre en service 9 GW de capacité renouvelable nouvelles dans le monde sur 2019-2021, gérera les actifs en question et les consolidera dans ses comptes, étant propriétaire majoritaire.
Il y a 4 ans et 354 jours

Palmarès Concours Acier 2020 : des projets d'architecture répondant aux turbulences du monde

Authentique laboratoire d'idées et de création, présidé cette année par l'architecte Thomas Corbasson, le concours Acier est désormais un événement majeur et valorisant dans le cursus des étudiants inscrits en école française d'architecture et d'ingénieurs. Cette 11e édition invitait les candidats à plancher sur un sujet d'actualité, de société intitulé « Turbulences - L'architecture face aux mutations climatiques et aux risques naturels ».Sur quelles solutions l'architecte peut-il s'appuyer pour influer sur l'autonomie de la société de demain et relever le défi du bien-être de la population dans un environnement de proximité ? Les projets réfléchis des quatre équipes récompensées apportent des éclairages stimulants. Outre le besoin impérieux d'usage et sa réponse « acier », ils font la part belle à la stimulation intellectuelle et émotionnelle.Pour Thomas Thomas Corbasson, architecte, président du jury 2020, « Dans l'ensemble, les candidatures témoignent d'une très bonne qualité de travail. La partie technique des projets présentés n'a jamais éclipsé la place de l‘imagination et de la respiration. C'était là tout le défi de ce sujet. Bâtir pour se protéger des risques climatiques exige une réflexion constructive qu'il s'agisse d'implantation, de forme, de matérialité et de mise en œuvre. Mais aussi une part de rêve et une ouverture vers l'espace imaginaire. Les quatre lauréats que nous avons distingués ont non seulement tous apporté une réponse cohérente à la problématique mais ont fait preuve d'une réelle justesse du propos à la réponse écologique et d'un vrai beau geste architectural ».Pour Charlotte Flores, Déléguée générale et directrice de la communication de ConstruirAcier, « Le concours acier offre aux candidat-étudiants l'opportunité de découvrir et explorer les possibilités architecturales et techniques de l'acier en concevant un ouvrage avec ce matériau. Nous avons choisi le thème de la résilience pour cette édition 2020 parce qu'il constitue un enjeu majeur pour relever les défis de demain dont celui du « bien habiter », du bien-être de la population dans un environnement de proximité. En tant que président du jury, Thomas Corbasson y a ajouté une dimension poétique et onirique dont les projets récompensés sont le reflet. Les lauréats du concours sont récompensés par une somme de 10 000 euros à se répartir. Les projets seront notamment publiés dans le book des prix de l'architecture acier et la revue Matières ».Le Jury 2020 du Concours Acier était composé de :Président : Thomas Corbasson, architecte, fondateur de l'agence Chartier-Corbasson.Anne Pezzoni, architecte, archi5- Fabienne Ponsolle, architecte, représentante de la Maison de l'architecture Ile-de-France - Loïc da Silva, ingénieur, président d'Inexom - Simon Durand, ingénieur, schlaich bergermann partner - Jacques Franck Degioanni représenté par Amélie Luquain, journaliste Le Moniteur - Alice Bialestowski, journaliste AMC- David Abittan, rédacteur en chef, TEMA.Premier prix ex aequoMachine à paysage (réécriture d’un site abandonné à Montpellier)Caroline Desplan, ENSA Paris-BellevilleLa côte méditerranéenne autour de Montpellier se caractérise par une forte densité littorale d’activités humaines, notamment touristiques. Dans ce territoire, on compte plusieurs pôles d’attraction : celui de la métropole montpelliéraine, auquel s’ajoute une multitude de pôles secondaires de villes balnéaires, sur la langue de terre entre étangs et mer. Dessinée par de larges vides séparant ces zones d’attractivité, cette frange de paysages lagunaires camarguais construit l’identité de ce territoire.Le projet propose une lecture sensible d’un territoire littoral abandonné comme espace potentiel de valorisation paysagère et intègre le projet architectural à une réflexion écologique à plus grande échelle. Il cherche à valoriser un site déchu aux problématiques diverses : l’ancienne décharge de Montpellier, qui a longtemps pollué ce paysage si singulier.La Machine à paysage est une usine à double effet. En tirant parti de la décharge pour la dépolluer et en extraire du méthane, qui deviendra une source d’énergie pour la seconde partie de l’usine, elle profite de son implantation entre rivière et étang et installe une centrale osmotique, nécessitant de l’eau douce et salée, pour produire de l’électricité. L’ensemble du processus permet ainsi d’alimenter en électricité la ville voisine (16 300 hab), d’améliorer l’écosystème des étangs fragilisés, mais surtout de réinvestir ce paysage oublié.Cette ligne dessine un témoignage, une réécriture de ce passé toxique en une opportunité durable et vertueuse pour renouer avec un territoire meurtri. Poutre treillis en acier de 240 m, l’usine se soulève sur des cuves porteuses, sans toucher au sol naturel. Encadré de larges escaliers, c’est la structure qui exprime la fonction de l’architecture. Le toit terrasse projette le regard vers l’horizon marin. Scandée par les cuves, la perspective entraine le visiteur à marcher sur toute la longueur du bâtiment pour voir se déployer devant lui le paysage, sujet de toute l’intervention.Premier prix ex aequoBio River CityMalo Botani, Valentin Lepley-SchulmanENSA NantesLa Gironde, plus grand estuaire d’Europe occidentale, entité paysagère opérant l’interface entre le continent et l’Atlantique est un territoire pouvant se lire à plusieurs échelles. D’une part, le fleuve apparaît comme la colonne vertébrale support de zones naturelles sensibles accueillant une riche biodiversité. D’autre part, quelques points singuliers structurent l’embouchure fluviale dont la citadelle de Blaye fait partie. Ce monument de défense militaire, érigé par l’ingénieur Sebastien Le Prestre de Vauban au XVIIème siècle, est une infrastructure qui fût conçue en partie en s’appuyant sur les qualités intrinsèques du site afin d’en conforter la fonction. Aujourd’hui, sa sauvegarde patrimoniale est menacée. De fait, l’érosion liée aux variations du niveau de la Gironde fragilise la roche sur laquelle repose la citadelle et un risque d’effondrement persiste. À terme, ce phénomène tendra à s’intensifier du fait de l’influence de la montée des eaux sur le marnage du fleuve. Enfin, les écosystèmes d’estuaires constituent des territoires permettant d’observer en premier lieu les effets liés au dérèglement climatique et d’anticiper ses effets néfastes futurs.Le projet propose de s’appuyer sur ce contexte d’urgence (celui de la sauvegarde de la ruine) afin de se saisir d’une problématique liée au dérèglement climatique. Le projet s’accroche donc sur une digue en béton qui aurait été érigée à la hâte en proposant d’y installer un laboratoire à ciel ouvert de la biodiversité estuarienne, espace expérimental où divers acteurs (chercheurs, institutions, étudiants, etc.) sont amenés à travailler ensemble face à cet enjeu sociétal. De plus, la proposition est pensée comme étant un lieu de vie ouvert sur son environnement accessible depuis les remparts. Cet équipement installé en encorbellement et développé sur 700 mètres de long tend à révéler un site par son architecture, mettant en résonance une approche de sauvegarde patrimoniale et de protection environnementale. Troisième prixFenêtre sur SaôneAnais Ducret, Alice BarthelemyENSA Paris-La VilletteC’est au Port Nord de Chalon-sur-Saône, sur le bord de sa rivière que le projet prend place. Doté d’un caractère patrimonial fort, le site doit faire face à un risque majeur régulier, la montée des eaux. Quel devenir peut-on imaginer pour le Port Nord submersible, ses machines industrielles désuètes, ses collectifs d’artistes et ses industries d’acier en perte d’activité?Face à la crise planétaire que nous traversons, la nécessité pour nos disciplines de se renouveler et de penser le monde de demain apparaît plus que jamais indispensable.Le Port Nord pourrait devenir le lieu des possibles pour l’écriture d’un nouveau récit, terre d’expérimentions autour de la gestion des crues et autres aléas naturels.Le Centre Technique de Création, Recherches et Formations en architecture, design et ingénierie fonctionnerait en partenariat avec les industries de matériaux in situ. Les machines à l’abandon retrouveraient un usage dans la création de projet à échelle 1, mais aussi dans la construction du centre pensé selon les gabarits du pont roulant.Reposant sur les concepts de circuit-court et de faible impact, l’édifice fait le choix d’une construction acier inoxydable qui met en action les industries et machines présentes sur place, offrant des possibilités d’adaptation dans le temps, de flexibilité dans l’usage.Les portiques acier constituent la structure principale, une « échelle » qui permet à des modules autoportants de s’y greffer et s’élever selon les variations de l’eau. L’assemblage des modules de contreventement se fait sur place jouant avec une penderie de parois, filtres et mobiliers pour proposer des combinaisons variées et adaptables. Pour accueillir les crues des brèches de rétention émergent sous l’édifice qui devient alors une presqu’île, un paysage changeant qui ne cesse de se réinventer pour s’adapter à son milieu et faire du risque un atout.Mention spécialeVelum 93, structure sanitaire d’urgenceLouis Gibault, ENSA Paris BellevilleNotre société a récemment connu un bouleversement historique. La crise sanitaire du Covid-19 a bousculé toute certitude contemporaine. Comment doit se positionner l’architecte face à ces événements majeurs ? En référence à cette situation, en partie due aux mutations liées aux changements climatiques et environnementaux, l’intention du travail est de mener une réflexion constructive afin de surmonter de futurs chocs traumatiques naturels.Le projet Vélum93 est né d’un échange avec le Dr Thierry Gibault. L’installation d’urgence proposée est envisagée comme une solution à la surpopulation dans les hôpitaux lors de situations pandémiques mais elle peut s’adapter à d’autres contextes d’hébergements d’urgence (inondation, incendie ou crise migratoire). La structure métallique mis en œuvre, assurant rapidité d’exécution et confort sanitaire, s’inspire d’un objet connu de tous, l’ombrelle occidentale. Il s’agit d’un dispositif pliable et transportable permettant de se protéger d’éléments naturels. La structure métallique est développable et permet d’ériger verticalement l’espace. Ce principe assure un gain de temps considérable et s’adapte à des terrains difficiles. Quatre poutres en acier coulissent autour d’un point structurant vertical qui assure les descentes de charges. Le programme a été établi avec le Dr Gibault afin de proposer les meilleures solutions. L’étanchéité et l’apport en lumière est assuré par une double peau composée d’une maille métallique rattachée à une toile tendue (reprenant le principe des surfaces minimales). La flexibilité d’adaptation aux catastrophes naturelles permet au projet de proposer une variété de solutions. La crise sanitaire actuelle est le support de cette recherche d’expérimentation. Le choix des matériaux permet de faciliter les opérations de transport avec un poids et un volume réduits. Le projet s’implante dans un territoire aux enjeux sanitaires et sociaux forts, celui de la Seine Saint Denis, plus précisément sur l’Ile Saint Denis.
Il y a 4 ans et 354 jours

Rénovation énergétique : 100 M€ débloqués pour les bâtiments publics

TRANSITION. La secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, a signé ce 1er juillet 2020 la convention du programme Action des collectivités territoriales pour l'efficacité énergétique 2 (Actee) lors d'un déplacement dans le Nord. Grâce au dispositif des CEE, un budget de 100 millions d'euros est ainsi alloué aux collectivités pour accélérer leur transition écologique.
Il y a 4 ans et 354 jours

9 régions s'engagent à accompagner les français qui le souhaitent pour la rénovation énergétique de leur logement

Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement, Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, et Renaud Muselier, président de Régions de France, ont coprésidé le mardi 30 juin 2020 le comité d’orientation du programme national du « Service d’Accompagnement pour la Rénovation Energétique » (SARE), en présence d’Arnaud Leroy, Président de l’ADEME, pilote du programme.La mise en place du programme SARE, lancé en septembre 2019, vise à apporter une réponse efficace et durable à travers le déploiement de guichets locaux d’information et d’accompagnement.Le comité d’orientation du programme, qui réunit l’État et les principales associations de collectivités (Régions de France, ADCF, ADF, AMF et France Urbaine), a dressé un premier bilan du déploiement du programme, neuf mois après son lancement par le Gouvernement et la signature d’un protocole d’alliance entre Régions de France et l’Etat le 18 décembre 2019.Le comité a salué l’engagement de nombreux territoires dans le dispositif. À ce jour, 11 conventions territoriales, couvrant 9 régions, ont été votées ou seront soumises au vote d’ici fin juillet 2020 : les Régions Bretagne, Centre Val-de-Loire, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Grand Est, La Réunion, Nouvelle-Aquitaine, ainsi que la Métropole du Grand Paris et les Départements de Seine-et-Marne et de l’Essonne en Ile-de-France. Au total, ces conventions prévoient de mobiliser 100 millions d’euros de Certificats d’économie d’énergie en complément de 150 millions d’euros des collectivités territoriales pour les trois prochaines années. Très concrètement, il s’agit d’informer et de conseillers plus de 1.7 millions de ménages, d’accompagner 90 000 particuliers ou copropriétés dans leurs projets de travaux ou encore de mener plus de 70 000 audits énergétiques.« Accélérer la rénovation énergétique est une priorité. Or nous savons que faire des travaux dans son logement est souvent difficile sans information sur les aides ou sans conseils sur les travaux. Les citoyens de la convention pour le climat nous l’ont aussi dit avec force. Je me réjouis donc que l’action engagée il y a un an porte ses premiers fruits et que les collectivités se mobilisent très nombreuses aux côtés de l’Etat pour ce service public. Avec les engagements actuels, nous pourrons offrir un service performant d’accompagnement pour les Français, les copropriétés et les petites entreprises pour la rénovation énergétique sur plus des 3/4 du territoire national. » - Emmanuelle WARGONL’objectif est désormais d’aboutir à une couverture par une convention de 100 % du territoire métropolitain d’ici la fin de l’année 2020, grâce à l’engagement à venir des régions Hauts-de-France, Normandie, Occitanie et Provence Alpes Côte d’Azur, ainsi que des départements franciliens du Val d’Oise et des Yvelines. Le déploiement en Outre-Mer se finalisera au 1er semestre 2021.« Le Président de la République l’a dit clairement : le plan de relance sera économique, écologique et social. La rénovation énergétique des logements est à la croisée des chemins. Parce que nous devons aller plus vite et plus fort, nous ne devons laisser personne dans l’impasse. Pour cela, l’information et l’orientation des ménages dans leur projet de travaux est une première pierre essentielle. C’est la garantie de l’accès réel aux aides de l’Etat et des collectivités territoriales, auxquelles ils ont droit. L’engagement des régions et de l’ensemble des collectivités territoriales est une condition essentielle de succès. Le défi de la massification de la rénovation ne peut être relevé avec succès qu’ensemble. C’est tout l’enjeu du programme SARE qui se déploie très largement aujourd’hui et vient compléter les dispositifs que nous mettons en place, avec les collectivités et l’ANAH, auprès des ménages précaires » - Julien DENORMANDIELe programme SARE vient compléter les dispositifs déjà mis en place par les collectivités et par l’Etat pour accélérer et amplifier la rénovation énergétique des bâtiments. Depuis 2017, le Gouvernement a placé la rénovation au cœur de ses priorités : plus de 3,5 milliards d’€ par an d’aides publiques pour financer les travaux (MaPrimeRénov’, aides de l’Anah, Eco-PTZ, TVA à taux réduit à 5,5%), un renforcement des dispositifs portés par l’Anah en faveur des ménages modestes et des copropriétés fragiles , une bannière commune pour renforcer la communication auprès des ménages et des professionnels avec FAIRE (Faciliter, Accompagner, Informer pour la Rénovation Energétique), un nouveau DPE opposable d’ici l’été 2021 pour mieux informer propriétaires et locataires, …Dans le contexte particulier lié à la relance post-crise sanitaire, le comité a validé une feuille de route comprenant quatre chantiers pour la réussite du déploiement opérationnel du programme, sous la conduite de l’ADEME :renforcer l’articulation des dispositifs nationaux et territoriaux ;faciliter l’investissement local dans la rénovation énergétique, en cohérence avec l’ambition portée ;garantir un cadre juridique et technique sécurisé pour l’Etat, les collectivités et les opérateurs, permettant de s’adapter aux spécificités locales ;inscrire le programme SARE dans la durée pour pérenniser la dynamique, tout en mobilisant l’ensemble des parties prenantes.« La crise a révélé l’importance cruciale d’une bonne coordination entre l’Etat et les Régions, dont la coopération efficace a permis d’apporter des solutions immédiates pour faire face à cette situation exceptionnelle. Dans le cadre des plans de relance et de cette feuille de route partagée, les Régions volontaires pourront aller plus loin dans les politiques essentielles pour nos concitoyens en étant associées très en amont dans les choix nationaux et dans leurs évolutions. Les Régions entendent jouer pleinement leur rôle d’orientation stratégique, de planification, de coordination et d’animation pour soutenir, favoriser et faciliter la mobilisation des différents échelons de collectivités dans la réussite opérationnelle du programme SARE et plus largement dans la politique publique de rénovation énergétique. » - Renaud MUSELIERLes premiers résultats partagés à l’occasion de ce comité sont prometteurs et contribueront à accélérer le déploiement du service public d’accompagnement des ménages pour la rénovation énergétique, en particulier dans le contexte de reprise économique où le Gouvernement souhaite renforcer la dynamique de rénovation énergétique des bâtiments.Le programme « Service d’accompagnement pour la rénovation énergétique » (SARE) :Lancé en septembre 2019 par les Ministres Julien DENORMANDIE et Emmanuelle WARGON et doté d’une enveloppe financière pluriannuelle de 200 M€, le programme SARE vise à renforcer la dynamique territoriale de la rénovation énergétique existante, en partenariat avec les collectivités territoriales et les réseaux professionnels. En apportant un cofinancement jusqu’à 50% des montants engagés par les collectivités territoriales grâce à des certificats d’économie d’énergie, le programme cible non seulement l’information et l’accompagnement des ménages dans leur parcours de rénovation de leur logement, mais aussi l’animation de la filière professionnelle pour encourager le développement d’une offre de qualité et la montée en compétence. Le programme s’adresse aussi au segment du « petit tertiaire privé », dont les acteurs éprouvent par bien des aspects les mêmes difficultés que les particuliers dans leur démarche de performance énergétique. Ce programme a pour objectif de consolider et d’augmenter un service qui existe déjà : les espaces FAIRE, en complémentarité avec l’accompagnement proposé par l’Anah pour les publics les plus modestes.
Il y a 4 ans et 354 jours

L'EPA Paris-Saclay sélectionne Seqens pour 181 logements sociaux et une maison médicale au sein du Campus urbain

Situé à Gif-sur-Yvette au sein du quartier de Moulon, le programme prévu sur les lots NE3.1, NE3.2 et NF2a comprendra 181 logements sociaux et une maison médicale de 450 m² en rez-de-chaussée du lot NF2a pour un total d’environ 12 300 m² QDP, livré en 2023.Seqens a proposé une offre conforme aux ambitions portées par l’EPA Paris-Saclay, à savoir :Une offre de logements proposant des dispositifs de flexibilité et de modularité innovants avec notamment :La pièce à la demande, située entre deux logements, pouvant être temporairement utilisée pour des usages privatifs ou de manière partagée (chambre d’amis, bureau de télétravail, salle de jeux commune…).Le jumelage d’appartements permettant, grâce à la souplesse du cloisonnement, de faire basculer une pièce d’un appartement à un autre au gré de l’évolution des besoins des ménages.Une offre en espaces partagés variée répondant aux évolutions des modes de vie et de travail avec : une pièce commune multi-activités accueillant les activités pouvant difficilement trouver place dans les appartements (coworking ou télétravail, réunions, salle de jeux, atelier de musique…), une chambre d’hôte à destination des résidents couvrant leurs besoins ponctuels d’accueil de famille ou d’amis, un espace de laverie mutualisé et des espaces de travail partagés dans les étages.Un programme exemplaire en matière environnementale avec, entre autres :Un objectif de construction bas carbone et de sobriété énergétique pour atteindre le label énergie carbone niveau E3C1-20% tendant vers le E3C2.Un mode constructif avec un minimum de 50% de structure bois.Une production d’électricité photovoltaïque renouvelable à hauteur de 30% de la surface de toiture et valorisée en autoconsommation.Un raccordement au réseau de chaleur et de froid de Paris-Saclay.Trois concours de maîtrise d’œuvre sont en cours sur ces trois lots, avec les équipes d’architectes suivantes :NE3.1. :Seyler & Lucan / Plan ComunAtelier Stéphane FernandezBadia Berger ArchitectesNE3.2. :Jean & Aline Harari ArchitectesAtelier Vera & Associés Architectes / jbmn architectesBourbouze et Graindorge ArchitectesNF2a :Atelier Kempe ThillBruno Rollet ArchitecteMGAULes architectes retenus en esquisse ont été sélectionnés par Seqens, l’EPA Paris-Saclay et les collectivités concernées sur la base d’une procédure d’AAPC (Avis d'Appel Public à la Concurrence), lancée le 29 juillet 2019. Les noms des lauréats de ces trois concours de maîtrise d’œuvre seront annoncés au cours de l’été 2020.Des logements situés au cœur d’un quartier en plein développementCes logements seront situés au sein d’une vie de campus animée autour notamment des bâtiments d’enseignement supérieur et de recherche existants (CentraleSupélec, l’ENS Paris-Saclay (rentrée prévue en 2020), du Learning Center (bibliothèque mutualisée - ouverture prévue fin 2021) mais également d’O’rizon, premier programme de 600 logements familiaux du quartier de Moulon).Des équipements et espaces publics sont également présents et prévus à proximité : le Parc de Moulon et la place du Carré des Sciences, le groupe scolaire de Moulon (école maternelle et primaire de vingt classes), une crèche de 55 berceaux, une Mairie annexe, la Plaine des sports, une gendarmerie, un collège...De nombreux commerces arrivent prochainement dans le quartier : boulangerie, supérette, restaurants, pharmacie, banque, coiffeur, cabinet médical temporaire, agence immobilière, laverie…Le quartier sera également desservi par un arrêt de la ligne 18 du Grand Paris Express à l’horizon 2026.
Il y a 4 ans et 355 jours

L'industrie de la construction prête à la transformation numérique, selon une étude mondiale

Autodesk dévoile les résultats d'une étude: « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », réalisée par International Data Corporation (IDC). Parrainée par Autodesk, l'étude IDC - menée auprès de 835 professionnels de la construction de grandes entreprises en Europe, aux États-Unis et en Asie Pacifique - évalue la maturité et les défis de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction.Selon l'étude, 58% des entreprises interrogées dans le monde indiquent que leurs entreprises en sont aux premières étapes de leur parcours numérique, tandis que 28% en sont à mi-chemin et 13% en sont aux stades les plus avancés (v. ci-dessous, extraits de l'étude, les différents stages de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction).Le Japon, l'Allemagne et les États-Unis représentent le top 3 des pays les plus avancés. A l'inverse, le Brésil est le pays le moins avancé. En effet, la majorité des initiatives business et digitales/IT sont souvent déconnectées et non alignées avec la stratégie de l'entreprise. Globalement, l'Europe et les États-Unis obtiennent des résultats plus élevés que la région d'Asie Pacifique.Déverrouiller 5 points de « blocages numériques » peut aider à acquérir un avantage concurrentielL'étude a identifié cinq points de « blocages numériques » des entreprises dans le monde afin de les aider à atteindre le stade avancé de leur transformation numérique.Pour beaucoup d'entreprises qui s'attèlent à avancer dans leur digitalisation (46%), la plus grande difficulté est de créer une seule feuille de route stratégique à l'échelle de toute l'entreprise, afin d'aider à prioriser des cas d'usage et des investissements technologiques. Viennent ensuite la construction d'un modèle technologique déclinable (42%), la mise en place d'indicateurs numériques de mesure du succès (ou KPIs) (37%), la capacité à puiser dans l'expertise technologique (36%) et, enfin, l'intégration des meilleurs processus numériques à travers l'entreprise (29%).Déverrouiller les 5 points de « blocages numériques » peut aider les organisations à progresser dans leur transformation numérique en évoluant des étapes primaires et secondaires vers les étapes les plus avancées ; celles où la digitalisation devient centrale dans le processus de travail des entreprises et leur permet d'avoir un avantage compétitif sur leur marché.La voie à suivre« Alors que de nombreuses entreprises mondiales ont engagé leur transformation numérique et introduisent des innovations dans leur approche, le secteur de la construction n'a pas encore pleinement tiré profit des bénéfices de la digitalisation en raison des nombreux défis auxquels elle doit faire face », déclare Daniel-Zoe Jimenez, AVP et APAC Head Digital Transformation chez IDC.Daniel-Zoe Jimenez ajoute que, « cependant,l'étude démontre que les outils numériques pour le secteur de la construction (comme le BIM, la gestion des offres, la gestion des projets et les études) peuvent améliorer les projets, et que les entreprises étudient de nouvelles technologies innovantes afin d'accélérer leur transformation numérique ».L'utilisation du BIM est essentielle à la transformation digitale du secteur du BTP. Néanmoins, l'adoption du BIM est inégale dans le monde. L'étude menée par IDC démontre qu'il semble exister une corrélation entre les entreprises les plus matures (étape 3 et plus) et leur utilisation du BIM.« Dans le monde entier, le secteur de la construction réalise qu'il doit bâtir toujours plus avec moins », déclare Dustin DeVan - Stratège et évangéliste Construction, représentant d'Autodesk Construction Solutions. « Nous avons besoin de davantage d'infrastructures, mais il existe une pénurie de main d’œuvre et une baisse des marges. Pour augmenter la productivité et acquérir un avantage compétitif dans ce contexte, les entreprises doivent engager une digitalisation et connecter leurs équipes, leurs processus de travail et leurs données ».Zoom : La transformation numérique des entreprises du secteur de la construction en France (*)Les 3 principaux défis auxquels les entreprises françaises sont confrontées sont :La sécurité des données (18,6%)La gestion des risques (11,1%)Les processus manuels et les doublons chronophages (9,8%)Les 3 premiers investissements actuels en matière de logiciels sont :La gestion de projet (43,1%)Les logiciels BIM (41,2%)La planification des ressources de l'entreprise / Les estimations / La gestion de la relation client (CRM) / La gestion de projet / La pré-construction (37,3%)Selon les entreprises françaises interrogées, les 3 phases d'un projet de construction qui méritent le plus d'améliorations sont :La phase de conception (19,6%)L'étape de pré-construction (17,6%)L'exécution sur le chantier (15,7%)Les outils numériques exploités dans le cadre de projets de construction aident à améliorer en priorité :Le management et la performance du projet (16,7%)La rapidité et précision des projets (15%)La sécurité et la santé des équipes (12,4%)D'après 33.3% des entreprises françaises interrogées, seulement 5% à 10% du chiffre d'affaires est utilisé pour les investissements technologiques.Enfin, en France, pour 41% des entreprises du secteur de la construction, les investissements BIM sont courants. Mais pour 29%, ils sont encore seulement planifiés.(*) Source : « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », IDC). Pour en savoir plus :Découvrez le webinar dédié : cliquez iciConsultez l'étude IDC dans son intégralité : cliquez ici
Il y a 4 ans et 355 jours

Signature de la convention de programme ACTEE 2 et nouvel appel à projets SEQUOIA

Le programme ACTEE 2 est doté d'un budget de 100 millions d'euros (grâce au dispositif des certificats d'économie d'énergie) pour soutenir les collectivités afin d'accélérer la transition énergétique et dynamiser ainsi la commande publique. Ce programme s'inscrit pleinement dans les objectifs du plan de relance : les travaux générés vont créer de l'activité dans les territoires et impulser des actions. En moyenne, un euro versé par ACTEE génère plus de dix euros d'investissement.Le programme ACTEE 2 vise à faciliter le développement des projets d'efficacité énergétique et de substitution d'énergies fossiles. Il privilégie les systèmes énergétiques efficaces, les énergies renouvelables et de récupération pour les bâtiments publics en France métropolitaine (Corse comprise) et dans les Départements et régions d'outre-mer (DROM). Il associera de manière large à sa gouvernance les associations de collectivités ainsi que les principaux acteurs en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics.Le programme ACTEE 2 se fonde sur :La mise en place d'une démarche générale de mise à disposition d'outils au service des collectivités, comprenant des guides, cours en ligne, un parcours de formation avec labélisation des économes de flux ACTEE (experts de terrain mutualisés pour la rénovation énergétique), des documents contractuels cadres (cahiers des charges types), des outils innovants. La mise en place d'une cellule de soutien pour répondre aux questions des collectivités va permettre de les accompagner de manière soutenue dans leur projet de rénovation énergétique ;La mutualisation des projets d'efficacité énergétique, proposée par les collectivités (communes, syndicats mixtes, établissements publics de coopération intercommunale) et autres acteurs de terrain, agrégeant les activités dans ce domaine et dans leur périmètre, permettant un effet de levier mutualisé dans les territoires ;C'est dans ce cadre que des appels à manifestation d'intérêt (AMI) sont lancés : ceux-ci ont pour objectif d'apporter des fonds du programme aux acteurs proposant cette mutualisation.Favoriser la coopération entre les collectivitésÀ l'heure où la question de l'obligation de rénovation énergétique des bâtiments publics comme privés fait l'objet de débat, la FNCCR lance un nouvel appel à projets intitulé SEQUOIA « Soutien aux Élus (locaux) : Qualitatif, Organisé, Intelligent et Ambitieux » à destination des collectivités désireuses de s'engager pour l'efficacité énergétique de leur patrimoine (bâtiments municipaux, mairies, écoles, salles des fêtes, gymnases…). À l'issue des élections municipales, de nouvelles équipes élues pourront donc initier des projets de rénovation ambitieux grâce au dispositif.L'objectif premier de l'AMI SEQUOIA est d'apporter un financement dédié aux coûts organisationnels liés aux actions d'efficacité énergétique des bâtiments des collectivités, pour les acteurs publics désireux de consommer moins et mieux (mutualisation des projets de territoire permettant de massifier les actions de réduction des consommations énergétiques des collectivités).Le second objectif de l'AMI est de créer des coopérations entre établissements publics agrégateurs d'actions d'efficacité énergétique, en impulsant des dynamiques locales d'efficacité énergétique et bas carbone.Il sera suivi en septembre prochain d'un AMI à destination du secteur de la santé : l'AMI CHARME : « Centres Hospitaliers en Action, Retraites en Mouvement : pleins d'Enjeux ! »Les entités pouvant candidater à ces nouveaux AMI sont :Les collectivités territoriales : communes, départements, régions ;Les établissements publics locaux (EPCI, métropoles et pôles métropolitains, communautés (CC/CA/CU), syndicats intercommunaux) ;Les syndicats d'énergie ;Des partenaires publics locaux des collectivités, comme les ALEC et les AREC.Les grandes étapes de l'AMI SEQUOIALancement le 30 juin 2020Clôture de la première sélection le 10 novembre 2020Jury le 2 décembre 2020Remise des prix début décembre 2020 lors du colloque ACTEEClôture de la deuxième sélection le 29 janvier 2021Jury le 24 février 2021Remise des prix début mars 2021Pour rappel : les lauréats d'ACTEE 1 - 2019 AMI pilote : http://www.fnccr.asso.fr/article/laureats-de-lappel-a-pilotes-actee/AMI CEDRE : http://www.fnccr.asso.fr/article/remise-des-prix-actee/
Il y a 4 ans et 355 jours

Compagnie des Ciments Belges : Une stratégie très régionale

Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB. [©ACPresse] Filiale du groupe italien Cementir, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) rayonne depuis sa base de Gaurain-Ramecroix, en Belgique. C’est là, à quelques kilomètres de la frontière avec la France, qu’est installée son unique cimenterie. L’une des plus imposantes d’Europe, avec une capacité de production de 2,3 Mt/an… Particularité du site : la carrière assure aussi la production de granulats pour les industries du béton et de la construction routière. Une centrale à béton est même installée sur place. L’une des dix exploitées par l’industriel sur le territoire belge. A ceci s’ajoutent les cinq centrales implantées dans le Nord de la France. Des unités de production intégrées dans le cadre de la reprise d’actifs par Cementir. Dès lors, CCB a créé une filiale, sobrement baptisée CCB France. Et dont le nouveau siège est situé à Lesquin, au Sud de Lille. « La zone de chalandise de notre filiale française est centrée sur la région des Hauts-de-France. C’est-à-dire, en majorité, sur les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme », insiste Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB.  Un nouveau ciment en sac En revanche, en scrutant la carte des Hauts-de-France, il est simple de voir que les centrales à béton de CCB France sont regroupées sur le pourtour lillois. De fait, si l’industriel veut faire grandir son activité “BPE”, il devra en passer, soit par la construction ex nihilo de nouvelles unités de production, soit par une croissance externe. « S’il y a des opportunités, nous les regarderons. » Une affaire à suivre, donc… D’autant plus que CCB a mis en place une nouvelle approche complète des bétons (la même pour la Belgique et pour la France), par domaine d’applications pour simplifier le choix des entreprises. L’offre est divisée en huit familles – C-Agri, C-Build, C-Décor, C-Light, C-Pile, C-Polidal, C-Road et C-Tech -, pour un total de cinquante spécificités uniques. Le “C” des appellations constitue une double référence à “concrete” (béton) et à Cementir. Ce même “C” se retrouve sur l’offre des ciments commercialisée en France. « Dans l’Hexagone, CCB Béton est un client important pour les ciments du groupe. Au même titre que les autres producteurs de BPE et des industriels du béton », reprend Jean-Philippe Vacher. Le négoce est l’autre clientèle des ciments. A ce titre, CCB France fournit trois produits en sacs, dont le tout nouveau C-Pro+ CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF. Proposé en conditionnements de 25 kg et de 35 kg, sous la marque commerciale Cementir, ce nouveau CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF vient remplacer le CEM II/B-M (LL-S) 32,5 R CP2 CE NF, qui sort de la gamme. Une approche intégrée « Ce changement de qualité fait suite à des remontées du terrain. Les maçons trouvent  certains CEM II 32,5 R “pas faciles à travailler”. C’est pourquoi, nous avons décidé de leur proposer une solution. Qui permette de formuler des mortiers plus gras et plus onctueux. Donc plus maniables dans la diversité des usages. Mais au même prix », souligne Jean-Philippe Vacher. Et de détailler : « De classe 42,5 R, le C-Pro+ offre une grande sécurité de résultat. Fabriqué sur la base d’un calcaire pur, d’où l’identification LL, il est aussi plus clair que l’ancien 32,5 R ». Un bon moyen pour CCB France d’apporter une réponse différenciée à ses clients distributeurs professionnels. Ce nouveau ciment vient compléter les ciments C-Perf et C-Perf+, deux CEM I 52,5 N CP2 CE et NF, dont le premier permet la réalisation de travaux hautes performances . Et le second, des travaux en milieux agressifs (SR3, NF P 15-318- PM, NF P 15-317).  Entre bétons, ciments et granulats, CCB France pratique ce qu’on appelle l’approche intégrée. Autrement dit, l’industriel est en mesure d’apporter, non pas de simples produits, mais des solutions complètes. Comprenant la livraison franco sur le territoire des Hauts-de-France. A ce niveau, les clients ne se sont pas trompés, l’essentiel ayant suivi la marque Cementir.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 355 jours

Le nouveau mural Shorai+ combine design et performances avec une qualité de l’air intérieur exceptionnelle

    Le nouveau mural Shorai+ combine design et performances avec une qualité de l’air intérieur exceptionnelle Le mural Shorai+ au design moderne combine performances et technologie. Equipé des dernières innovations Toshiba tant en matière de filtration de l’air, que de silence de fonctionnement, le mural Shorai+ apporte un confort inégalé été comme hiver, avec une faible consommation énergétique. Ses lignes épurées et modernes facilitent son intégration dans toutes les ambiances de vie avec discrétion et élégance. Cette nouvelle offre qui peut être utilisée en neuf comme en rénovation, permet de répondre à tout type de projet avec 8 tailles d’unités intérieures disponibles, couvrant des puissances allant de 1,5 à 7,0 kW en mode froid et 2 à 8,0 kW en mode chaud, compatibles mono & multisplits.   La filtration Toshiba « Ultra Pure » capture jusqu’à 94 % des particules PM2.5 en suspension Un soin tout particulier a été apporté à la qualité de l’air intérieur. Le mural Shorai+ est équipé du système de filtration Toshiba « Ultra Pure » qui stoppe jusqu’à 94 % des particules en suspension issues de la pollution atmosphérique, ayant un diamètre inférieur à 2,5 micromètres (3 % d’un diamètre d’un cheveu). Cette plus faible exposition aux particules fines limite plusieurs infections chroniques et problèmes respiratoires. En effet, des études ont démontré une relation étroite entre l’exposition aux particules fines et plusieurs infections chroniques et problèmes respiratoires. Cette filtration Haute Efficacité inhibe jusqu’à 99,9 % du virus de type grippe aviaire (1)(2) et bactéries (3). Par ailleurs, elle dispose d’un pouvoir désodorisant contre les fumées, composés organiques volatiles, odeurs de nourriture et autres mauvaises odeurs et prévient la formation des moisissures et champignons. Associé à la batterie hydrophobe et à la fonction auto-nettoyante, il garantit aux utilisateurs une qualité de l’air exceptionnelle. Une diffusion de l’air optimisée pour un confort sur-mesure En mode rafraîchissement, le mural Shorai+ bénéficie d’un nouveau concept de diffusion de l’air. Cette innovation Toshiba assure un flux d’air indirect et une température plus homogène. Grâce à la fonction « Hada », la veine d’air est ainsi dirigée vers le plafond sur une portée pouvant atteindre 7 m, ce qui assure un confort inégalé. Un design totalement revisité, qui sait se faire discret Le mural Shorai+ surprend par son design fin et élégant et sa finition mat. Avec ses dimensions particulièrement compactes (H 293 x L 800 x P 226 mm), il s’intègre en toute discrétion dans tout type d’habitation. La visualisation du mode de fonctionnement de l’unité intérieure est facilitée par la présence de leds de couleurs pastelles. Les pré-découpes permettant le passage des liaisons frigorifiques sont totalement invisibles si non utilisées. Une efficacité énergétique jusqu’à A+++ Ce produit se distingue également par ses caractéristiques techniques avancées. Il dispose de la toute dernière technologie Inverter associée au compresseur Twin- Rotary conçu et fabriqué par Toshiba. Cette intelligence permet d’optimiser en permanence le fonctionnement du système et d’adapter précisément les puissances de chauffage et de rafraîchissement en fonction du besoin et pièce par pièce. Le système permet ainsi de réaliser de considérables économies d’énergie, avec un fonctionnement à charge partielle en maintien de température. En version monosplit, le système permet d’atteindre une efficacité énergétique allant jusqu’à A+++, aussi bien en mode chauffage que rafraîchissement. Le silence où que vous soyez ! Le mode silencieux du mural Shorai+ permet à l’utilisateur de réduire au maximum le niveau sonore de l’unité intérieure : son fonctionnement est pratiquement imperceptible. Il peut être activé via la télécommande pour abaisser à 19 dB(A) le niveau sonore de l’unité intérieure. Le niveau sonore de l’unité extérieure a également été repensé, afin de profiter d’un extérieur calme et serein. D’une simple pression sur la télécommande, cette fonction permet d’abaisser le niveau sonore de l’unité extérieure, pour atteindre seulement 38 dB(A). Un mode de pilotage flexible Le Shorai+ est proposé avec une télécommande hebdomadaire, pouvant être cablée, ergonomique et lisible avec son large écran rétro-éclairé. Elle dispose des fonctionnalités habituelles de diffusion de l’air, silence (réduction du niveau sonore), programmation hebdomadaire, dégivrage… Le mural Shorai+ peut également être piloté à distance grâce à l’application intelligente « Toshiba Home AC Control » qui donne accès à l’intégralité des fonctions et permet d’adapter son confort à son style de vie. Disponible gratuitement en français sur l’Apple Store et Google Play, cette application permet de paramétrer le système depuis une tablette ou un smartphone et d’ajuster le niveau de fonctionnement de l’unité intérieure à distance. Jusqu’à 10 unités intérieures peuvent être contrôlées et 5 utilisateurs connectés. A retenir Puissances : de 1,5 kW en mode froid à 8,0 kW en mode chaud Classe énergétique : A+++ en rafraîchissement et A+++ en mode chauffage SEER : 8,6 SCOP : 5,1 Dimensions : H 293 x L 800 x P 226 mm Niveau de pression sonore : 19 dB(A) pour le mural et 38 dB(A) pour le groupe Plages de fonctionnement : de -15°C en mode chauffage à +46°C en mode rafraîchissement Réfrigérant : R32 Tarif HT à partir de : 1 526 € (unité intérieure + extérieure monosplit taille 7) + éco-participation de 8,34 € hors pose et accessoires Lancement commercial : Avril 2020 www.toshibaclim.com
Il y a 4 ans et 355 jours

MND remporte la construction de la 2ème ligne du téléphérique urbain de Saint-Denis à La Réunion

D'une longueur de 1,3 km, ce téléphérique urbain reliera le quartier de La Montagne à celui de Bellepierre dans le centre de Saint-Denis. Il permettra de sécuriser et de désengorger la route de La Montagne empruntée quotidiennement par un flux de plus de 12.000 véhicules. En dehors de ses qualités d'écomobilité et de franchissement d'obstacles, ce mode de déplacement sûr, rapide, silencieux et accessible à tous, réduira les temps de parcours grâce à une alternative pérenne et performante à la route départementale 41. Il facilitera la mobilité des 13.000 habitants du quartier de La Montagne, tout en offrant au secteur de nouvelles opportunités de développement urbain, économique et touristique. Le téléphérique sera interconnecté aux réseaux de transports publics. Le montant de l'investissement pour sa construction s'élève à 39,8 millions d'euros, dont 13,9 millions d'euros pour MND.Un téléphérique urbain moderne, silencieux et novateurLe téléphérique urbain de La Montagne intègre les technologies les plus récentes et les plus avancées, alliées à un design des cabines aux formes fluides et arrondies. Le système retenu est un va-et-vient bi-câble avec une voie élargie à 16 mètres pour une forte résistance au vent (jusqu'à 120 km/h). Grâce à cette technologie, la vitesse des cabines est élevée et peut atteindre 45 km/h. Les deux cabines de 50 places au design unique seront composées de structures entièrement vitrées à protection anti-UV haute performance. Elles offriront ainsi un grand confort aux usagers et un panorama époustouflant à 360° sur Saint-Denis et son fabuleux environnement. Un téléphérique urbain qui produit 92% de ses besoins énergétiques annuels grâce au soleilInstallés sur le bâtiment de la station Vigie, les 600 m² de panneaux photovoltaïques produiront l'équivalent de 92% de la consommation électrique annuelle de l'installation.Un téléphérique urbain conçu pour s'intégrer parfaitement dans son environnement naturel et réduire l'impact environnemental et les émissions de CO²Le téléphérique urbain de La Montagne a été pensé pour respecter la biodiversité de la faune et de la flore de la zone protégée qu'il survole. Outre les gares de départ et d'arrivée, un seul pylône sera installé à proximité de la station Hôpital, réduisant ainsi au minimum l'impact du projet sur l'environnement. La hauteur du câble a été spécifiquement étudiée pour ne pas gêner le vol des oiseaux. Ce nouveau mode de transport contribuera à réduire considérablement les émissions de CO².« La CINOR, avec un premier chantier en cours à l'est de Saint-Denis, adopte une deuxième ligne du réseau de téléphériques pour améliorer la mobilité de ses habitants et aménager son territoire. Nous sommes en effet persuadés que le transport par câble est une solution d'avenir qui répond aux besoins des usagers du réseau de transport public CITALIS et correspond à la configuration de notre agglomération pour en assurer son développement urbain pérenne et durable. Pour le téléphérique de La Montagne, nous voulons sécuriser et fluidifier la route de La Montagne qui est un point dur de la circulation à Saint-Denis. La ligne aura également une orientation touristique marquée et les usagers pourront profiter d'une vue incomparable sur la baie de Saint-Denis. Le groupement Payenke[1] s'est démarqué avantageusement de la concurrence dans le cadre de la consultation pour ce marché de performance en valorisant les atouts du territoire. » - Mikaël Nacivet, Directeur des Projets de téléphérique à la CINOR.« En raison de l'urbanisation du secteur de La Montagne et de la nécessité de mieux raccorder ses habitants avec le reste de la ville, la CINOR a jugé primordial d'installer un moyen de transport collectif urbain sûr, innovant et adapté aux contraintes environnementales. Le transport par câble, avec un coût d'infrastructure nettement inférieur à celui des autres modes de transports collectifs, présente également l'avantage de consommer peu d'énergie. Notre groupement d'entreprises a su concevoir un téléphérique avec des technologies novatrices qui respecte et valorise ce territoire et son environnement » - Nicolas Chapuis, Directeur du pôle transport par câble du groupe MND. Caractéristiques techniques :Longueur : 1,3 kmDénivellation : 305 mètresVitesse initiale : 27 km/hVitesse maximale : 45 km/hDurée du parcours : moins de 4 minutesNombre de cabines : 2Capacité d'une cabine : 50 personnesCapacité initiale maximale annuelle de transport : 7,5 millions de passagersMontant total des travaux : 39,8 millions d'euros[1] Le groupement Payenke rassemble six entreprises complémentaires dont quatre d'entre elles sont basées à La Réunion : MND-LST, BARTHOLET, SOGEA Océan Indien-VINCI, SBTPC-VINCI, T&T, et Suez Consulting. Ce groupement aura pour mission la conception, la construction, et les opérations de maintenance du téléphérique de La Montagne. L'entreprise réunionnaise TTS interviendra quant à elle sur la partie maintenance en qualité de sous-traitant du groupement. Le Payenke (Paille-En-Queue) est un oiseau marin à la couleur blanche et aux longues lignes noires, c'est une espèce protégée qui se niche principalement dans les falaises notamment sur la route du littoral entre Saint-Denis et la Possession, dans le sud sauvage. Par son allure élancée, il est le symbole choisi pour ce nouveau téléphérique au tracé élégant et aérien.
Il y a 4 ans et 355 jours

Comment bien choisir sa porte d’entrée ?

La porte d’entrée est un élément obligatoire pour entrer dans un logement et en sortir.  Elle habille une maison, la protège des intrusions et participe à son isolation. Elle doit donc être choisie avec une grande attention pour répondre aux différents critères d’isolation, d’esthétisme, de confort, etc. Avec les différents modèles qui se trouvent sur le marché, le choix peut être difficile. Ci-dessous, vous trouverez différents critères à prendre en compte avant d’effectuer votre futur achat ! Les caractéristiques d’une bonne porte d’entrée Le design et le prix sont évidemment des points importants lorsque vous choisissez n’importe quel accessoire ou objet. Or, il existe d’autres caractéristiques qui vous aideront à définir la meilleure porte d’entrée avant de l’acheter. L’isolation Si vous recherchez un maximum de confort, misez sur une porte isolante. Une bonne porte d’entrée permet de réduire les nuisances sonores, mais également de protéger du froid, de la chaleur, réduire les courants d’air, etc. Les modèles qui affichent une performance thermique (ud) inférieure ou égale à 1,7 W/m2. k sont les plus isolants. Pour une isolation sonore parfaite, vous pouvez miser sur une porte à double paroi. L’isolation thermique quant à elle, est classée de A à F. Une porte étiquetée par la lettre A, offrira donc une très bonne isolation thermique ; La résistance Selon votre lieu de résidence et votre situation personnelle, il se peut que vous vous sentiez en insécurité. Dans ce cas, une porte d’entrée robuste sera votre meilleure alliée. Si vous avez le budget nécessaire, optez pour une porte blindée BP3. Ce modèle résiste à toutes les tentatives d’effraction pendant au moins un quart d’heure. Cependant, vous pouvez aussi faire blinder votre porte existante en l’habillant avec de l’acier et en mettant une nouvelle serrure antieffraction. Cette option est plus ou moins abordable. La facilité d’entretien Avant de penser au nettoyage proprement dit, adoptez un modèle qui résiste aux conditions climatiques. En effet, un entretien saisonnier suffit amplement à redonner de l’éclat à une porte d’entrée en PVC, en acier, en alu ou en composite. Toutefois, les portes en acier sont à éviter pour les maisons en bord de mer. Pour ce qui est des portes d’entrées en bois, l’entretien est un peu plus méticuleux, le bois étant un matériau plus fragile qui doit être traité régulièrement. Vous devez appliquer une couche de laque ou de lasure dès que le bois se dégrade. L’importance du matériau de fabrication Le matériau de votre porte d’entrée apporte une touche élégante à l’ensemble de votre demeure. Pour cela, vous avez un large choix de portes d’entrées chez Tryba, dont les matériaux sont tout à fait originaux. Le bois Depuis quelque temps, le bois est revenu au goût du jour, non seulement pour la déco intérieure, mais aussi pour la porte d’entrée. Ce matériau offre une ambiance chaleureuse et authentique. De plus, il est recyclable et robuste. Son autre avantage est qu’il peut être repeint en fonction de vos besoins. L’aluminium C’est un matériau très noble qui combine plusieurs atouts : finesse, élégance et solidité. Ce type de porte d’entrée est toujours équipé d’une rupture de pont thermique afin d’éviter les effets conducteurs. En adoptant cette ouverture, le froid restera dehors. Comme le bois, l’aluminium se décline également en diverses couleurs et finitions. Vous pouvez même opter pour un modèle bicolore. Le PVC Pour avoir une bonne isolation et un minimum d’entretien, choisissez une porte d’entrée en PVC. Elle offre un bon rapport prix/isolation et est tout à fait personnalisable. Il suffit de quelques coups d’éponge et d’eau savonneuse pour que votre porte retrouve son éclat. Néanmoins, ce modèle n’est pas du tout recommandé en termes de sécurité et de durabilité puisque le PVC a tendance à se dilater en cas de grosses températures. Les versions mixtes Avec l’évolution de la technologie, il existe actuellement des portes mixtes soit en PVC/Aluminium soit en Bois/Aluminium. Ces modèles combinent plusieurs avantages comme la chaleur et l’esthétisme du bois à l’intérieur et l’aluminium extérieur qui ne demande aucun entretien, par exemple.
Il y a 4 ans et 355 jours

Réglementation environnementale

Photo : Adobe StockC'est la performance globale de l'ouvrage qui sera considérée dans la future réglementation environnementale RE 2020. Deux données seront prises en compte pour le calcul : la résistance thermique et l'impact carbone des menuiseries extérieures. Comme pour la RT 2012, la performance énergétique s'appréciera sur la globalité de l'ouvrage. Pour les menuiseries extérieures, les orientations consistent à renforcer les seuils, aussi bien en thermique d'hiver, qu'en confort d'été, et ces produits devront participer à ces objectifs. Cela induira des performances améliorées sur la déperdition et sur le facteur solaire. Pour le critère carbone, ce sont les quantités de gaz à effet de serre émises sur l'ensemble du cycle de vie des menuiseries extérieures, qui entreront dans le calcul de l'impact environnemental global du bâtiment, lequel devra être inférieur à un seuil, exprimé en kg équivalent CO2 généré dans l'atmosphère. C'est le concepteur qui devra faire des choix éclairés en fonction des contraintes du projet. Pour cela, il pourra se référer aux déclarations environnementales des industriels, les FDES pour les produits de construction, répertoriées sur le site INIES.fr. Une trentaine de fiches « Fenêtres », soit près de 10 000 références commerciales, sont recensées sur les 3 905 fiches « Produits de construction » disponibles dans la base. Si le produit ne dispose pas de FDES, son impact environnemental sera pris en compte par une donnée environnementale par défaut. Impact environnemental des fenêtres Issu des données de référence Fiches de déclaration environnementales du site INIES.fr, représentatives du marché de la construction en France. Impact carbone : 150 kg de CO2 en moyenne sur une période de cinquante ans Une fenêtre déclarée dans la base INIES émet en moyenne 150 kg de CO2/m² sur une période de cinquante ans. Les fenêtres les plus vertueuses ont un impact carbone inférieur à 100 kg CO2 équivalent. Tous les types de matériaux sont représentés et peuvent atteindre de bonnes ou très bonnes performances. Tout le cycle de vie de la fenêtre est pris en compte dans le calcul de l'impact carbone : production, emballage, transport, mise en œuvre, vie en œuvre, démontage et démantèlement en fin de vie. Circularité : 26 % en moyenne Les fenêtres déclarées dans la base INIES ont en moyenne un taux de circularité de 26 %. Les fenêtres les plus vertueuses ont un taux supérieur à 30 %, à la fois sur les matières entrantes et les matières sortantes. Taux de circularité : c'est le rapport entre la masse des matériaux que l'on considère comme circulaire (a été recyclée, va être recyclée, est biosourcée, réemployée) et la masse du produit (emballage inclus). Ce taux se mesure sur les matières entrantes d'une part, et les matières sortantes d'autre part ; on peut calculer un taux de circularité global en faisant la moyenne des deux précédents. Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 355 jours

Nouveaux Avis Techniques

Panel de profilés PVC recouverts par laquage. Photo : Florence JoubertLa rénovation est un des moteurs de l'innovation dans le domaine des fenêtres. De nouvelles tendances de mise en œuvre en isolation thermique par l'extérieur, en applique extérieure ou en tunnel au nu extérieur, émergent. Pour la construction neuve, une innovation importante est la mise en œuvre sur ossature bois. Les fenêtres mixtes (bois-aluminium, bois-PVC, aluminium-PVC) sont en fort développement. Ces produits extrêmement techniques et innovants ont des performances de haut niveau. Par exemple les fenêtres en aluminium à rupture de pont thermique intègrent une part de plus en plus importante de PVC, ABS ou polyamide pour optimiser leur efficacité énergétique. Les fenêtres PVC connaissent toujours une forte demande pour les systèmes incorporant de la couleur, avec trois types de technologies principales : le plaxage – collage d'un film décoratif multicouches PVC et acrylique ; le laquage – application d'une peinture liquide sur profilés ou sur cadres ; et le capotage aluminium – appliqué sur le côté extérieur. Pour les vitrages, les espaceurs entre les différents vitrages sont de plus en plus souvent en matériaux de synthèse (warm edge). Concernant la paroi vitrée, des vitrages organiques multiparois et un premier vitrage à propriété dynamique électrochrome devraient prochainement être mis sur le marché. Les innovations des procédés de construction sont évaluées par le Groupe Spécialisé « Composants de baies et vitrages », placé sous la responsabilité de la CCFAT. Elles donnent lieu à des Avis Techniques (ATec) ou des Documents Techniques d'Application (DTA). En savoir plus : Les Avis Techniques et DTA Fenêtres Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 355 jours

Fenêtres certifiées : sécurité, fiabilité et confort

Essai Air Eau Vent (AEV) dans les laboratoires Baies et Vitrages du CSTB. Photo : Florence JoubertProduits de plus en plus techniques, les fenêtres qui étaient, il y a encore quelques années, assemblées sur le chantier, sont devenues depuis une dizaine d'années un système constructif embarquant un haut niveau de technologie pour toujours plus de performance. Mélange de haute technologie pour la conception des produits et de proximité sur mesure pour la mise en œuvre et la pose, le secteur des menuiseries extérieures a su trouver un juste équilibre entre le « tout usine » et le « tout chantier ». Ce mix atypique a fait ses preuves économiquement. Après 6 % de croissance en 2017 et 3 % en 2018, le marché de la fenêtre en France a progressé de +1,5 % en 2019. Plus de 10 millions de fenêtres ont été posées en 2019. C'est désormais la rénovation qui constitue le principal moteur du marché dont elle représente 70 %. Aux enjeux habituels de performance environnementale, de confort notamment acoustique, de durabilité ou d'étanchéité, viennent dès lors s'ajouter des préoccupations portées directement par les clients et usagers finaux des produits. On constate ainsi une diversification des gammes, avec l'apparition depuis quelques années de fenêtres PVC colorisées et de fenêtres mixant les matériaux, pour une performance et une qualité visuelle optimisées. De même, les enjeux de sécurité, alors que la très grande majorité des cambriolages sont effectués en passant par la porte ou par une fenêtre, sont de plus en plus pris en compte par les clients au moment de leur choix. À ces exigences personnelles s'ajoute une volonté grandissante des consommateurs de s'équiper de produits dont la conception correspond aux enjeux de la transition environnementale et énergétique, prenant en compte la réduction de l'empreinte carbone et l'économie circulaire. En découle le souhait d'acquérir des produits énergétiquement performants, mais qui incorporent aussi des matières recyclées pour limiter la consommation de ressources et les émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte et avec des fondamentaux aussi porteurs, subsistent quelques sujets qui sont autant de pistes de progrès. D'abord et avant tout, les malfaçons à la pose, qui sont de moins en moins acceptées par les clients. Afin de participer à cet enjeu, le CSTB a mis en place depuis quelques années une formation à la pose des fenêtres, qui mixe formation théorique et mise en œuvre pratique pour acquérir les bons gestes et le bon coup d'œil sur les risques de malfaçon. Par ailleurs, le CSTB a décidé de mobiliser ses capacités scientifiques et techniques pour développer des outils de contrôle qualité à la fin du chantier. Des premiers prototypes devraient être disponibles en 2021. Ensuite, face à la complexité du choix du bon produit et surtout du produit vraiment adapté à ses propres préoccupations, parmi des centaines de produits et la multiplicité de performances techniquement complexes, il manque un outil d'aide au choix et harmonisé. C'est l'un des grands enjeux que veut relever le CSTB pour les produits qu'il certifie. Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 355 jours

La FFB verdit ses propositions pour enrayer la chute d’activité

Aujourd’hui, alors que la crise sanitaire s’estompe, 17 % des chantier du bâtiment se trouvent encore en activité réduite et 5 % toujours à l’arrêt. Pour la FFB, qui vient de publier sa dernière note de conjoncture, la cicatrice restera profonde puisque nos prévisions révisées pour 2020 tablent sur une chute d’activité bâtiment de 18 % hors effet prix et la perte d’environ 120 000 emplois. Le décrochage pourrait atteindre jusqu’à 200 000 postes en 2021 si rien n’est fait. Pour Olivier Salleron, le nouveau président de la fédération, il faut un plan à « prise rapide », pour limiter le trou d’air de septembre et les pertes d’emplois associées, qui en interdiraient la réalisation. Il convient de mobiliser le plus possible les dispositifs qui existent déjà, bien connus et maitrisés. La préoccupation écologique ressort primordiale. En matière de rénovation énergétique, la FFB propose de renforcer le couple CITE-MaPrimeRénov’, au moins pour une période couvrant la fin 2020 et l’année 2021. Elle propose : – de ramener à quelques centaines d’euros le reste à charge pour les ménages très modestes et modestes. Aujourd’hui, les aides nationales couvrent au mieux 90 % des travaux énergétiques, ce qui laisse souvent un montant bien trop important à la charge des ménages visés pour déclencher des opérations. – de restaurer l’éligibilité complète des ménages des déciles 9 et 10 de revenu, soit à partir de 50 000 euros avant impôt par an pour un couple sans enfant, avec les mêmes barèmes que les ménages intermédiaires. Ce sont eux qui ont accumulé le plus d’épargne « forcée » pendant le confinement ; l’orienter vers des travaux de performance énergétique constitue un bon moyen d’alimenter une croissance durable dans notre pays. – de relever de 150 à 400 euros/m² le forfait pour les rénovations globales, dont le coût s’approche souvent des 500 euros/m² dès lors qu’il s’agit de tendre ou d’atteindre le niveau BBC rénovation. Il s’agit d’une des mesures phares du plan FFB. Cette forte majoration doit permettre de prendre en charge une partie des gros travaux non énergétiques qui accompagnent une telle rénovation. C’est aussi un moyen efficace pour que les phases de gros travaux embarquent plus systématiquement la performance énergétique. En première analyse, nous estimons que 50 000 ménages pourraient s’inscrire dans une telle démarche à l’horizon de la fin 2021. La FFB propose même d’aller un pas plus loin, avec une prime poussée à 500 euros/m² en cas de prise en charge complémentaire de l’accessibilité. – de rendre éligibles au CITE, puis à MaPrimeRénov’ les résidences secondaires en zone de revitalisation rurale, parc dont l’importance a été soulignée par la crise sanitaire et qui permet de générer de l’activité, donc de l’emploi, sur ces territoires. – à ce que tous les travaux d’amélioration-entretien bénéficient d’une TVA réduite à 5,5 %. En ce qui concerne le neuf, la FFB propose deux améliorations au PTZ. La première se résume au retour à un prêt de 40 % du montant de l’opération sur tout le territoire. De fait, contrairement aux attentes, le rabotage à 20 % en zones B2 et C depuis 2018 n’a pas conduit les candidats à l’accession vers des zones plus urbaines ou vers l’ancien, mais plus loin des villes et villages pour y trouver un terrain à bâtir moins cher. La baisse de l’aide a donc été vecteur d’étalement urbain. Il convient de revenir en arrière. La seconde proposition correspond à une majoration temporaire à 60 % de la quotité pour les opérations affichant une performance meilleure que la règlementions en vigueur dans le neuf, avec un label « RE 2020 » à définir, ou pour des opérations associées à des travaux permettant un saut de deux classes du diagnostic de performance énergétique (DPE) dans l’ancien. Graphique : Réseau des CERC/FFB/CAPEB
Il y a 4 ans et 356 jours

Le bâtiment prévoit une chute de 18% de son activité cette année et réclame un plan de relance immédiat

En 2020, "le bâtiment devrait chuter de 18% (et) ça serait 120.000 emplois en danger", a résumé Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), lors d'une conférence de presse.C'est la première fois que la fédération évalue aussi précisément les conséquences de la crise du coronavirus et du strict confinement décrété en France entre mars et mai pour éviter la propagation de la maladie.Contrairement à d'autres secteurs, comme la restauration, les chantiers n'ont pas été officiellement contraints de fermer. Mais ils y ont, dans les faits, été largement obligés pendant des semaines, le temps d'instaurer des mesures sanitaires.Ces mesures restent au cœur des inquiétudes du secteur, malgré la reprise quasi complète des chantiers, car elles coûtent cher.Elles "sont aujourd'hui (...) très largement supportées simplement par les entreprises" plutôt que leurs clients privés ou publics, a prévenu M. Salleron. "Aujourd'hui, les entreprises travaillent à perte, elles perdent du pognon", a-t-il insisté.Le gouvernement a pourtant pris des mesures présentées comme des aides au secteur, à l'occasion du nouveau budget de crise examiné cette semaine à l'Assemblée. Il a annulé plusieurs mois de charges pour les petites entreprises ayant subi une chute de leurs revenus - une mesure qui va d'ailleurs au-delà du seul bâtiment - mais le secteur en veut plus et exige une suppression générale cette année.Plus largement, le secteur et le gouvernement sont en désaccord sur le calendrier de mesures dédiées au bâtiment. Celui-ci les veut dès maintenant, mais l'exécutif les réserve pour un grand plan de relance à l'automne.A ce titre, la fédération a présenté mardi son propre plan, évalué à cinq milliards d'euros par an. Il prévoit surtout d'élargir les aides destinées aux particuliers en matière de rénovation et de construction.Il s'agit en premier lieu de MaPrimeRénov', qui concerne les travaux d'isolation et que la fédération veut rouvrir aux ménages les plus aisés, actuellement exclus, ainsi qu'élargir aux résidences secondaires.En matière de construction de logements, l'organisation veut notamment relever les montants du prêt à taux zéro (PTZ), une aide à l'achat dont l'État a réduit l'ampleur ces dernières années.Téléchargez la note conjoncturelle de la FFB en cliquant ici.Le plan de relance proposé par la FFBRénovation énergétiqueLa mesure phare : dynamiser très fortement les travaux de performance énergétique globale en portant CITE/MaPrimeRénov’ à 400 €/ m² pour tous les ménages.En complément dans CITE/MaPrimeRénov’ : diminution du reste à charge pour les ménages modestes (400 €) et très modestes (200 €) ;réintégration des déciles 9 et 10 ;réintégration des chaudières au gaz THPE ;ouverture aux résidences secondaires en Zone de revitalisation rurale (ZRR).Surcoût budgétaire : 1,9 Md€ par an.Rénovation énergétiqueCEE : « coup de pouce » pour la rénovation globale des maisons individuelles ⇒ aide relevée d'environ 50 €/m² à 200 €/m² ;financement d'un nouveau Contrat d'accompagnement énergétique (CAE), permettant de suivre et conseiller un client après rénovation énergétique.TVA à 5,5% pour tous les travaux (1,4 Md€ par an).Accession à la propriétéRétablir un PTZ à 40 % du montant d'opération : pour les zones B2 et C dans le neuf ;pour les zones A et B1 dans l'ancien avec travaux.Porter la quotité à 60 % toutes zones si atteinte d'une performance énergétique « supérieure » : pour les constructions : « label RE 2020 » à définir ;pour les rénovations : saut de 2 classes du Diagnostic de performance énergétique (DPE) après travaux.Surcoût budgétaire : 0,6 Md€ par an.Investissement locatif privéRemplacer fiscalité confiscatoire + dispositifs fiscaux dérogatoires par un système de droit commun général, durable, simple et lisible : amortissement du prix d'acquisition du bâti sur 50 ans (2% l'an) dans le neuf et l'existant, pour le stock et le flux + amortissement accéléré sur 20 ans (5% l'an) si atteinte du « label RE 2020 » en neuf ;amortissement des travaux sur 15 ans + amortissement accéléré sur 10 ans si saut de deux classes DPE ;déductibilité du revenu locatif brut des intérêts d'emprunt (sans limite), des petits travaux et des charges locatives ;déficit foncier imputable sans limite sur le revenu global positif.Économie budgétaire : 0,5 Md€ par an.Non résidentielSuramortissement pour la construction de bâtiments non résidentiels privés.Majoration de 1 milliard d'euros de la Dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR), notamment pour accompagner le déploiement de centres de collecte des déchets professionnels.Lancement d'un grand plan EHPAD.Mesures d'accompagnementObtenir l'assouplissement des deux recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (taux d'effort < 33% et prêts immobiliers < 25 ans).Définir clairement ce qui est visé dans la lutte contre l'artificialisation.Choc de simplification administrative : division par deux des délais d'instruction des permis bloqués;accélération de la dématérialisation des permis ;création d'un permis déclaratif dans un périmètre sous permis d'aménager ou en zone d'aménagement concerté ;relèvement à 100.000 euros du seuil des appels d'offre.
Il y a 4 ans et 356 jours

Wayzz : A l’assaut des bétonniers

Jérôme Braga, co-fondateur de MWSC. [©Wayzz] Issue de la société My Wireless System Company (MWSC), créée en 2013, Wayzz propose des solutions digitales pour le marché du béton. Et notamment Béton Sync’, un outil pour suivre les livraisons de bétons ou de granulats, et pour en dématérialiser son cycle. Embarqué dans le véhicule, le système permet, par l’intermédiaire d’une application web, de géolocaliser toute la flotte de toupies et de connaître leur statut (en chargement, sur le trajet, en attente sur le chantier, en début et en fin de livraison, sur le chemin du retour). Il peut aussi être intégré à l’automatisme de la centrale. Ainsi, le système adresse un SMS au client, lui précisant, par exemple, que la toupie est en cours de chargement sous la centrale. Béton Sync’ confère au bétonnier la possibilité de sécuriser, de gérer et de détecter les points de dévissage. L’outil peut générer des bons de livraison, relier ces derniers aux factures et accepte la signature électronique. En option, les utilisateurs bénéficient d’un service de guidage, et d’un smartphone ou d’une tablette pour gérer l’application embarquée. « Nos clients disposent d’un espace dédié pour suivre, en temps réel, toutes ces opérations, explique Jérôme Braga, co-fondateur de MWCS. Cela permet de sécuriser l’activité et de mieux gérer les litiges, car ils ont accès à tout leur historique. » Une forte croissance en 2019 L’entreprise travaille aussi sur une intelligence artificielle, qui permettrait de détecter et d’alerter sur les comportements anormaux.&nbsp;«&nbsp;En cas de surfacturation, de mauvaise adresse de livraison, de camions bloqués ou de vols&#8230;&nbsp;»&nbsp;Depuis son lancement, Wayzz a équipé 1 200 véhicules. Des matériels issus des flottes de Bronzo Perasso ou encore Béton Solutions Mobiles.&nbsp;«&nbsp;Suite à notre présence au salon Intermat en avril 2018, nous avons signé avec un grand cimentier près de 850 équipements. Ce n’est pas un marché très extensible, mais nous voulons toucher tous les bétonniers. Nous prévoyons ainsi 1 500 véhicules en plus équipés de notre solution en 2019. D’ailleurs depuis décembre 2018, nous sommes de plus en plus en relation avec les fabricants de toupies. Avec des Schwing Stetter ou bien des Liebherr, nous sommes en discussion pour installer Béton Sync’ directement en usine.&nbsp;» Fort de son succès, Wayzz regarde au-delà des frontières hexagonales.&nbsp;«&nbsp;Nous voudrions nous développer en Europe, au Canada et aux Etats-Unis. Soit en gérant depuis la France, soit en trouvant des partenaires&nbsp;», conclut Jérôme Braga.&nbsp; Sivagami Casimir Attrape-moi si tu peux ! Le capteur et le boîtier de géolocalisation sont disposés par les équipes de Wayzz, qui bénéficient d’un réseau d’installateurs couvrant l’ensemble du territoire.[©Wayzz] Au niveau de son fonctionnement, Béton Sync’ dispose d’un boîtier de géolocalisation et d’un capteur installé sur le véhicule,  du réservoir à eau. Ce dernier sert à savoir avec précision, quand la toupie est en train de décharger et détecte le sens de rotation du malaxeur de la toupie. Le système de géolocalisation donne aux différents acteurs la position des toupies en temps réel. Il communique avec le serveur de Wayzz en GPS ou GPRS. Ainsi, la localisation est mise à jour toutes les 7 s. L’application embarquée de gestion fonctionne sur smartphone ou tablette. « Pour des raisons de qualité de service, nous recommandons l’utilisation d’outils dédiés et proposons une tablette Android 7”. » Une plate-forme permet au client de suivre sa flotte sur une carte et de voir les états de chaque véhicule à l’aide d’un code couleur. Elle recense aussi les bons de livraison et l’historique des opérations. Avec ce système, des messages peuvent être reçus ou envoyés à la centrale.
Il y a 4 ans et 356 jours

Paris Construction Week 2021 : 4-en-1 !

La Paris Construction Week se tiendra du 19 au 24 avril 2021, Paris &#8211; Nord Villepinte et Paris – Porte de Versailles. [©DR] L’organisateur de salons Comexposium&nbsp;annonce un évènement jamais vu dans le monde de la construction. En avril 2021, se tiendra la semaine mondiale de la construction, Paris Construction Week. Celle-ci verra l’ensemble des filières de la construction, du bâtiment et des infrastructures, de l’aménagement urbain et des territoires durables réuni. Près de 190 000 visiteurs sont attendus pour 1 800 exposants. Et ce, par le biais de 4 évènements professionnels. A savoir&nbsp;:&nbsp;Intermat, le World of Concrete Europe, BIM World et Solutions Bas Carbone. Ces manifestations auront lieu sur deux sites. Intermat et World of Concrete Europe Intermat Paris&nbsp;accueillera ses visiteurs du 19 au 21 avril 2021 à&nbsp;Paris &#8211; Nord Villepinte. Conférences, ateliers, tables rondes ou encore visites de délégations étrangères seront organisés autour de 5 pôles d’expertise. Soit “Terrassement, Démolition et Transports”, “Route, Industries des matériaux et Fondations”, “Bâtiment et Filière du béton”, “Levage et Manutention” et un nouveau pôle spécifique aux nouvelles technologies.Paris &#8211; Nord Villepinte sera aussi l’hôte du&nbsp;World Of Concrete Europe&nbsp;du 19 au 24 avril 2021. Celui-ci sera intégré au pôle “Bâtiment et filière du béton” d’Intermat. Il alliera espaces d’exposition et espaces de congrès. Avec des conférences sur les thématiques d’avenir du béton et un espace de démonstrations.&nbsp; BIM World et Solutions Bas carbone Quant au&nbsp;BIM World, il prendra place à&nbsp;Paris – Porte de Versailles&nbsp;du 21 au 22 avril 2021. Le salon dédié aux différents usages et bénéfices du numérique s’articulera autour de 3 pôles. “Construction 4.0” pour concevoir des ouvrages plus performants avec le numérique. “Building as a service” pour développer de nouveaux usages et valoriser les ouvrages. Ainsi que “Smart Data” pour des infrastructures digitales et des plates-formes de services pour les métiers, entreprises et collectivités.Enfin,&nbsp;Solutions Bas Carbone&nbsp;se tiendra lui aussi à&nbsp;Paris – Porte de Versailles les 21 et 22 avrils prochains. L’ambition de l’évènement est de fédérer les acteurs publics et privés engagés dans les grands défis de la transition environnementale. Afin de répondre à cette volonté, 3 univers de solutions et de réalisations seront organisés. A savoir, “Matériaux et Performance environnementale”, “Energie et Performance d’exploitation”, ainsi que “Smart Territoires et Performance d’usages”.
Il y a 4 ans et 356 jours

L’ÉCLAIRAGE LED INTELLIGENT DES « DRIVES » ÉCONOMISE PLUS DE 80% D’ÉNERGIE !

Les « drives » de la grande distribution qui séduisent de plus en plus de consommateurs, nécessitent un éclairage LED performant pour un fonctionnement rapide et optimal. En plus de réduire de façon drastique les dépenses énergétiques en éclairage, l’éclairage LED intelligent améliore l’efficacité, la productivité et la sécurité au sein d’un bâtiment. Il contribue, grâce à la supervision SiteWorx, à faire évoluer le bâtiment professionnel en bâtiment intelligent de nouvelle génération. En adaptant l’éclairage intérieur selon la luminosité extérieure, l’éclairage LED intelligent réalise instantanément d’importantes économies d’énergie et de maintenance. Avec les solutions d’éclairage LED connecté de forte puissance d’EAS Solutions et Digital Lumens (division du groupe Osram), les bénéfices sont immédiats et mesurables en temps réel. L’éclairage intelligent qui augmente la durée de vie des luminaires, et ce jusqu’à plus de 200 000 heures, permet notamment à EAS Solutions d’offrir jusqu’à dix ans de garantie commerciale. « Le relamping est d’autant plus rapide, explique Pascal Perreau, Directeur Technique d’EAS Solutions qu’avec les solutions que nous proposons, l’installation électriques et le calepinage sont conservés. Seuls les luminaires existants, énergivores et souvent obsolètes, sont remplacés. L’éclairage LED intelligent apporte de nouvelles solutions LED à forte valeur ajoutée technologique. Nous venons ainsi d’équiper de luminaires LED connectés, les « drives » LECLERC de Saint-Pierre-du-Regard et de Flers qui sont exploités par la SAS SODIFLERS« .    « La réalisation de ce projet vient renforcer l&rsquo;engagement de SAS SODIFLERS dans le développement de sa politique RSE », précise Madame Berrier, Responsable Qualité Environnement de l’entreprise. « Nous sommes mobilisés et très engagés sur les problématiques environnementales et les économies d’énergie. En rénovant l’éclairage, nous réduisons fortement les consommations énergétiques de nos  différents sites tout en améliorant le confort et l’acuité visuelle de nos collaborateurs ». Répartis sur deux sites de Flers et St Pierre du Regard, les nouveaux luminaires LED CLE connectés à SiteWorx sont équipés de capteurs de luminosité ultra performants qui permettent de passer instantanément d’un éclairement minimal de sécurité en l’absence d’activité à un éclairement maximal de pleine activité sans apport de lumière extérieure. Ces capteurs offrent une fonctionnalité importante qui participe à la rapidité et au bon fonctionnement des opérations. Leur installation a permis d’améliorer  la performance énergétique  des « drives » en réduisant de plus de 80% leurs dépenses d’éclairage en énergie, conformément à la norme ISO 50001. La supervision SiteWorx de Digital Lumens (division du groupe Osram) mesure en temps réel la consommation par point et par zone et la comparer à la consommation initiale. Interfacée avec la GTC (gestion technique centralisée) du bâtiment, la supervision SiteWorx récolte d’autres types d’informations. Elle peut, en faisant appel à une multitude de capteurs  IIoT*et logiciels, surveiller les données environnementales, la consommation énergétique des machines, la température en divers points du bâtiment, l’humidité, les taux d’occupation, les données de sécurité…  Elle analyse ces données opérationnelles en temps réel et met alors en place les actions correspondantes afin d’améliorer l’efficacité, la productivité et la sécurité du site. A l’avenir, l’évolution du software de supervision permettra des fonctions avancées comme la sécurisation de zone. * Industrial Internet of Things (IIoT) A propos d’ EAS Solutions EAS Solutions, spécialiste des éclairages LED professionnels, innove avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligent. EAS Solutions sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr
Il y a 4 ans et 357 jours

Dépenses accrues, recettes en berne et prévisions révisées : les chiffres du nouveau budget

Chute de 11% du PIBCe nouveau projet de loi de finances rectificative table sur un recul de 11% du PIB en 2020, au lieu de 8% auparavant, soit la plus forte récession de la France depuis 1945.Cette prévision tient compte d'un redémarrage de l'économie seulement "progressif", explique-t-on à Bercy.Il s'agit d'une estimation "prudente", selon le Haut Conseil des finances publiques (HCFP).Dette au plus hautAvec les dépenses supplémentaires pour soutenir l'économie et la récession record, le déficit public va se creuser à 11,4% du PIB, contre 3% l'an dernier, anticipe le gouvernement.La dette publique devrait s'envoler à 120,9% du PIB, alors qu'elle avait atteint 98,1% l'an dernier. La France figure ainsi parmi les pays européens les plus endettés.460 milliards de soutienLe gouvernement a désormais prévu près de 136 milliards d'euros de mesures de soutien à l'économie, contre 110 milliards prévus à la fin avril. Cela fait 57 milliards d'euros de dépenses budgétaires exceptionnelles depuis le début de la crise, le reste étant notamment des reports de charges.À cela s'ajoutent près de 327 milliards de garanties (crédits, export, etc.) accordées par l'État.Au total, le gouvernement a mobilisé 460 milliards d'euros, soit "21% de la richesse nationale", selon le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.45 milliards pour les secteurs sinistrésDans le détail, le gouvernement va débloquer 45 milliards d'euros pour soutenir les secteurs les plus touchés par la crise, a indiqué M. Le Maire. Ce montant recouvre des mesures budgétaires et un soutien à la trésorerie des entreprises.Le tourisme bénéficiera de 18 milliards d'euros. Cette somme englobe lesmesures de chômage partiel, les prêts garantis par l'État, près de 3 milliards d'euros d'exonérations sociales ou encore les reports d'impôts.L'industrie automobile profitera de 8 milliards. Outre l'aide au chômage partiel et les emprunts garantis, ce montant inclut un milliard d'euros pour soutenir la demande de véhicules et un milliard pour encourager les investissements pour produire les voitures hybrides et électriques en France.L'État consacrera 15 milliards d'euros à l'industrie aéronautique et au transport aérien, dont 7 milliards de prêts accordés à Air France-KLM.Le gouvernement va aussi dédier 600 millions d'euros supplémentaires aux start-up technologiques, en créant notamment un fonds d'investissement. Des mesures sont aussi prévues pour les secteurs de la culture et du BTP. Chômage partiel: 5 milliards supplémentairesAu total, ce projet de budget comprendra environ 13 milliards d'euros de crédits budgétaires supplémentaires.Le dispositif de chômage partiel, dont une partie est prise en charge par l'Unédic, sera doté de 5 milliards d'euros de plus par rapport aux 25 milliards déjà prévus. Ce sou t rectifié.L'impôt sur les sociétés devrait notamment rapporter 13 milliards de moins que ce qui était prévu dans le précédent budget rectifié, et désormais plus de 32 milliards de moins que ce qui était anticipé dans le budget initial adopté fin 2019. Les recettes de TVA devraient encore plonger de 8,5 milliards par rapport au précédent budget rectifié, soit un manque à gagner d'un peu moins de 20 milliards par rapport à ce qui était anticipé dans le budget initial. En revanche, le gouvernement n'anticipe aucun impact à ce stade sur l'impôt sur le revenu.La dépense publique va s'élever à 63,6% du PIB à la fin de l'année du fait des mesures de soutien.Tendance baissière de l'inflationDans ses prévisions, le gouvernement a également pris en compte une "tendance à la baisse des perspectives d'inflation", avec une estimation "de l'ordre de 0,4%" pour l'année 2020 en France.
Il y a 4 ans et 357 jours

Dans deux ans, il sera obligatoire de rénover les passoires thermiques !

Le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il retenait les 146 propositions des membres de la convention citoyenne sur 149. Un projet de loi sera étudié à la fin de l&rsquo;été pour intégrer les mesures. 15 milliards d’euros supplémentaires seront injectés sur deux ans pour la transformation écologique. Rappelons que la convention citoyenne souhaitait rendre obligatoire la rénovation énergétique globale des bâtiments d&rsquo;ici 2040. Pour cela, une les propriétaires occupants et les bailleurs seront contraints de rénover de manière globale, de changer les chaudières au fioul et à charbon d&rsquo;ici à 2030 dans les bâtiments neufs et rénovés. Un réseau harmonisé de guichets uniques et un système progressif d&rsquo;aides à la rénovation, avec prêts et subventions pour les plus démunis devrait être développé. Les professionnels du bâtiment seront formés pour répondre à la demande de rénovation globale et assurer une transition de tous les corps de métier du BTP vers des pratiques écoresponsables.
Il y a 4 ans et 357 jours

Les architectes appuient les propositions des citoyens de la Convention climat

Les propositions sont "dans la ligne de celles que le Conseil a porté auprès du gouvernement, lors du grand débat national, ou plus récemment auprès des maires", souligne-t-il dans un communiqué."Construire et rénover avec le meilleur bilan écologique est possible, que cela soit lors du chantier et pendant la vie du bâtiment, en utilisant des matériaux sains, biosourcés, et en circuit court", estime le conseil de la profession, alors que les besoins de logements restent toujours très importants en France.Les architectes se prononcent pour l'arrêt de "l'artificialisation des sols". La convention citoyenne, estiment-ils, "insiste à juste titre sur la nécessité de réinvestir les friches et les zones commerciales obsolètes des entrées de ville", soit "des centaines de milliers d'hectares artificialisés et mono-fonctionnels".Parmi ses propositions, remises au gouvernement, les 150 membres de la Convention citoyenne plaident notamment pour une rénovation énergétique obligatoire des bâtiments d'ici à 2040, avec un système progressif de prêts et subventions, remboursés par les économies réalisées. Le secteur du logement et du bâtiment représente de l'ordre de 20% des émissions de gaz à effet de serre en France.Aborder la question de la rénovation des bâtiments "uniquement par le volet énergétique est un frein", juge pour sa part le Conseil de l'Ordre des architectes, pour qui "la conception, en neuf comme en rénovation, doit prendre en compte tous les paramètres de la qualité d'usage, le fonctionnement, la valeur patrimoniale, l'adaptabilité de l'habitat aux transformations de la structure familiale et au choc climatique, et évidemment les volets santé et énergie".
Il y a 4 ans et 357 jours

FGH-V Galeria, la fenêtre balcon qui allie esthétisme, simplicité et sécurité

La fenêtre FGH-V Galeria se transforme en balcon lorsque les deux vantaux sont ouverts. La partie supérieure s’ouvre par projection vers le haut, alors que la partie inférieure s’ouvre par projection vers l’avant, créant ainsi un balcon. Le châssis supérieur peut basculer jusqu’à 45° et peut être maintenu à l’aide d’un mécanisme innovant permettant de le laisser dans la position souhaitée.Lors de l’ouverture, les barrières de sécurité latérales coulissent et s’intègrent dans le châssis inférieur et lors de la fermeture, les rails du balcon se cachent à l'intérieur de la fenêtre et ne sont visibles qu’au-dessus de la surface du toit. Ceux-ci ne collectent ainsi pas la saleté et ne gâchent pas l'esthétique de la toiture. Une fois le balcon ouvert, les rails sont toujours secs et propres, ce qui contribue à un fonctionnement fluide.La fenêtre-balcon Galeria assure le plus haut niveau de sécurité. Le système TopSafe offre une sécurité de fonctionnement et permet de résister aux effractions. Le format standard de la fenêtre est équipé d’un triple vitrage isolant avec un verre intérieur laminé et anti-effraction classé P2A. En cas de dommage, les morceaux de verre restent collés au film pour éliminer toute risque d’accident. Le vitrage est équipé d'un verre externe trempé offrant une garantie à vie contre la grêle.Un autre élément important de la fenêtre Galeria est son entrée d'air automatique V40P. Grâce à une zone de conduit réglable, elle fournit la quantité d'air optimale qui garantit un microclimat sain la pièce et assure des économies d'énergie.Référence chantier :Richmond, Êtats-UnisUn nouvel immeuble au centre-ville de Richmond, en Virginie aux États-Unis, propose des appartements luxueux dans les combles. L'excellent confort de vie a été garanti par installation des fenêtres de toit FAKRO Galeria. Les grandes tailles de fenêtres offrent une large vue de l'extérieur, ce qui donne une sensation d'espace et de contact avec l'environnement.
Il y a 4 ans et 357 jours

L'État "indifférent" à la reconversion de Fessenheim selon un député LR

"L'enjeu politique pour le gouvernement, ce fut la fermeture de Fessenheim. Pour ce qui est de la suite, l'État est indifférent", a déploré le député devant la presse à Colmar, à l'issue d'une visite de la centrale par une délégation de cinq députés de la mission d'information qu'il préside.M. Schellenberger a pointé les "contradictions criantes" de l'État. Le préfet du Haut-Rhin, avec lequel la délégation s'est entretenue lundi, "trouve que pas assez de projets innovants viennent du territoire", or des élus rencontrés le même jour ont rappelé les "projets innovants" autour de l'hydrogène "dix fois présentés, et dix fois écartés", a fait valoir le député."Les collectivités locales, elles, ont fait ce qu'elles avaient à faire", a-t-il assuré.La mission d'information s'est rendue à Fessenheim à une semaine de l'arrêt définitif du second réacteur de la centrale, prévu le 30 juin, étape décisive avant une longue phase de démantèlement.Sa délégation n'a toutefois pas pu visiter les installations nucléaires proprement dites, la direction du site ayant fait valoir la "tension sociale et humaine" à l'approche de cette échéance, a rapporté M. Schellenberger. "Je le comprends", a-t-il réagi.Constituée en février dernier, la mission d'information de l'Assemblée nationale relative au suivi de la fermeture de la centrale est chargée pendant un an de mener des visites de terrain et des auditions de représentants d'EDF, de l'État, des syndicats ou encore des associations anti-nucléaires.Les auditions déjà conduites ont mis en évidence "un manque d'engagement et d'intérêt de l'État", a insisté M. Schellenberger dans un texte remis à la presse lundi.Le député a cité "le projet de technocentre (site-pilote pour le démantèlement de centrales nucléaires) désapprouvé puis finalement soutenu avec prudence par la ministre (de la Transition écologique) Elisabeth Borne", les questions fiscales longtemps en suspens, ou "le peu, 10 millions d'euros, dont bénéficie le territoire" au regard des 400 millions d'euros minimum d'indemnités versées à EDF.
Il y a 4 ans et 357 jours

Siemens collabore à la réalisation d’un campus de datacenters certifié Tier IV

Siemens Smart Infrastructure a été retenu pour travailler à la réalisation de Thésée Datacenter, le premier campus de datacenters situé en Ile-de-France certifié Tier IV par l’Uptime Institute. Siemens y installera sa solution intelligente White Space Cooling Optimization (WSCO) pour optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments en régulant automatiquement le fonctionnement des systèmes de refroidissement.
Il y a 4 ans et 357 jours

Dôme climatique du zoo de Beauval : le CSTB acteur du projet en phase de conception

Image © Architecte Boitte Architecture et ZooParc de BeauvalLe zoo de Beauval a inauguré début 2020 son nouveau dôme climatique à l'environnement tropical exceptionnel. Mandaté par la société CMF, conceptrice de la verrière aux proportions inédites de 13&nbsp;855&nbsp;m², le CSTB a fourni une démarche et une solution de modélisation numérique pour réaliser l'étude du comportement thermo-aéraulique de la serre tropicale. Le dôme comprend un restaurant panoramique et une serre tropicale aux dimensions hors normes afin de recréer des environnements particulièrement réalistes conçus pour assurer le bien-être des espèces animales abritées dans cet espace. En effet, CMF a proposé une conception spécifique de la verrière du dôme, intégrant une gestion globale du climat intérieur, afin de concilier confort du vivant (animaux, visiteurs, plantes tropicales) et économies d'énergie. Avant de démarrer fin 2017 les travaux de construction du futur dôme bioclimatique, l'entreprise CMF, spécialisée dans la construction de serres, a sollicité le CSTB pour valider les hypothèses de conception du climat intérieur de cette demi-sphère de plus de 100&nbsp;mètres de diamètre. L'expertise des ingénieurs du CSTB, associée au couplage de plusieurs outils de modélisation numérique, en particulier l'outil de calcul aux volumes finis OpenFOAM et le logiciel de simulation aéraulique MATHIS, développé par le CSTB, a permis d'affiner l'estimation de la consommation énergétique du dôme. La modélisation a permis de mieux appréhender les mécanismes physiques mis en œuvre afin de piloter les paramètres clés de la solution proposée&nbsp;: Les déperditions thermiques de la serre sur la période de chauffe. L'analyse a ainsi permis de valider la puissance de l'unité de production, de manière à couvrir les besoins en chauffage de la serre. Les températures atteintes à l'intérieur de la serre en période estivale. L'analyse a permis de montrer que le système de ventilation naturelle mis en œuvre et la répartition de vitrages présentant des facteurs énergétiques différents selon leur position sur le dôme, sont capables de maintenir des conditions ambiantes compatibles avec l'exploitation prévue de la serre. Et ainsi, d'assurer le bien-être des espèces animales et végétales abritées dans cet espace, tout comme le confort des visiteurs. «&nbsp;Un tel projet est vraiment hors norme, tant par ses dimensions que par la nature des activités accueillies. Notre capacité à prendre en compte toute la complexité des phénomènes dans un modèle numérique cohérent de l'ambiance intérieure (interaction du vent avec l'ouvrage, caractéristiques aérauliques des ouvrants, caractéristiques radiatives des vitrages, évapotranspiration des surfaces végétalisées, évaporation des bassins et rivières, etc.) a permis d'apporter des éléments quantitatifs précis et de renforcer l'expertise de CMF en la matière pour le choix final des solutions techniques.&nbsp;». François Demouge, ingénieur études et recherche, CSTB La modélisation numérique réalisée par le CSTB a ainsi permis de confirmer la projection des résultats spécifiques envisagés pour ce projet. Cette démarche a permis également de confirmer à l'architecte et au maître d'ouvrage les choix techniques pour maintenir un environnement adapté au bien-être des espèces animales hébergées et du public accueilli dans le dôme. En savoir plus&nbsp;: L'expertise Climatologie du CSTB L'expertise Aérodynamique du CSTB
Il y a 4 ans et 358 jours

Poullard : Un précurseur

Stéphane Poullard, gérant de la société éponyme : « Utiliser du béton recyclé à Chartres est presque devenu la norme ». [©ACPresse] Lancé le 23 novembre 2015, le granulat recyclé Granudem de Poullard a commencé à décoller. Ceci, avec la réalisation de chantiers pilotes. Comme la résidence Le Onze à Chartres, un ensemble de 12 logements livré en 2019 . La société possède plusieurs filiales dans le terrassement et la décontraction. Elle travaille en ce moment sur un chantier de démolition de 180 logements. Toujours à Chartres. Poullard produit 20 000 t de sables et de gravillons destinés au béton et 20 000 t pour le secteur routier. Sa centrale de BPE reste pour sa part anecdotique, avec environ 15 m³ fabriqués chaque jour. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 20 % sur les deux dernières années, l’entreprise vient d’obtenir son brevet pour l’ensemble du process de fabrication de son béton 100 % recyclé. Elle vient aussi de recevoir la certification CE2+ de l’Afnor pour son granulat recyclé Granudem. Ce qui va lui permettre de fournir les centrales à béton. Et ce, avec un produit, qui rentrera dans la norme NF EN 206/CN. La grande majorité de ses granulats part aujourd’hui en vrac, pour alimenter les centrales locales Unibéton et Cemex. Le secret du Granudem ? « Pour réaliser un béton 100 % recyclé, il faut avoir travaillé sur un process pour sortir un sable et un gravillon de qualité, explique Stéphane Poullard, gérant de la société éponyme. Il faut en effet des granulats, qui ont une certaine résistance pour faire des bétons résistants. Toute la recette résidant dans le process de concassage, de criblage et de lavage des matériaux. » Le problème des stocks A partir de bétons de démolition, Poullard produit 20 000 t de sables et de gravillons destinés au béton et 20 000 t pour le secteur routier. [©ACPresse] D’ici la fin de l’année, Poullard espère commercialiser des blocs béton composé de sable 100 % recyclé et de gravillons de carrière. Intégrée au Plan Climat Air Energie territoriale (PCAET) de Chartres Métropole. Lequel outil pousse à l’utilisation de granulats recyclés dans la construction pour les bailleurs sociaux, l’entreprise s’installe aussi comme un acteur incontournable dans le tissu économique local. « Au départ, nous prêchions seuls dans le désert, mais la donne a changé, résume Stéphane Poullard. Désormais, utiliser du béton recyclé à Chartres est presque devenu la norme. Dans quelques mois, nous serons même en rupture de stocks de produits issus de la décontraction. Ce qui va nous contraindre à trouver de la matière première pour continuer de fournir nos clients. Nous cherchons surtout à vendre des granulats recyclés de très bonne qualité. Destinés au béton, plutôt que de les produire pour une mise en œuvre en grave routière. » Pour l’heure, le premier client reste la société Poullard elle-même. Qui, via sa filiale travaux, les utilise en travaux de terrassement et en VRD, avec des volumes en augmentation ces dernières années de 30 à 50 %. « La tendance s’est inversée. Ce qui nous oblige à chercher des chantiers de démolition pour maintenir nos stocks, poursuit Stéphane Poullard. Nous devons désormais alimenter les industriels situés autour de notre plate-forme de recyclage. Alors qu’auparavant, nous ne fournissions que nos propres chantiers. » Poullard qui songe déjà à se développer sur d’autres agglomérations étudie aussi la possibilité de valoriser d’autres produits, qui ne sont pas forcément issus de la déconstruction. Sans en révéler pour l’heure la teneur, secret industriel oblige. Non content d’être l’inventeur du premier béton 100 % recyclé. Poullard souhaite lancer dans les mois à venir un béton 100 % recyclé bas carbone. Une affaire à suivre…
Il y a 4 ans et 360 jours

Le Sénat présente 170 mesures pour relancer l'économie française

Le plan présenté par la commission des affaires économiques du Sénat se veut une « boîte à outils » concrète qui vise, au-delà de la préservation de l'activité, à renouer avec une croissance plus résiliente, plus compétitive et plus sobre en carbone.Ce plan de relance est décliné en sept volets sectoriels consacrés à l'agriculture, aux PME, au commerce et à l'artisanat, à l'industrie, au numérique, au tourisme et au logement, volets issus des sept cellules sectorielles de veille de contrôle et d'anticipation de la commission.« La France passe dans le vert pour ce qui est de la crise sanitaire, mais l'économie entre dans le rouge ; il faut réagir et changer de braquet, la France est plus impactée que les autres économies européennes. En Allemagne, la récession est beaucoup moins forte. Elle a mieux géré la crise et dispose d'une capacité de relance budgétaire plus importante » a souligné Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques.Convaincue « que c'est en gagnant des marchés que les entreprises françaises créeront de l'emploi, que c'est en investissant dans la transition énergétique et numérique que nous préparerons l'avenir », elle a indiqué que l'objectif de ce plan est « non seulement d'éviter la catastrophe économique et sociale qui se profile, mais de moderniser l'économie française, de faire de cette sortie de crise une opportunité ».Ce plan se fixe quatre objectifs : approfondir la construction européenne pour peser dans la mondialisation, améliorer la compétitivité des entreprises françaises, diversifier les chaînes d'approvisionnement et relocaliser certains centres de production stratégiques, et faire de la transition énergétique le levier de la reprise.Ce plan de relance se distingue par sa méthode, aussi bien en ce qui concerne son élaboration, qui est issue des nombreux retours de terrain et d'une approche pluraliste associant toutes les sensibilités du Sénat, que par sa mise en œuvre, qui suppose une rupture avec le centralisme administratif et politique français et un approfondissement de la décentralisation.Sophie Primas a déclaré : « La période du confinement a été un moment d'hypercentralisation, nous appelons de nos vœux une relance partenariale avec l'Europe d'un côté et les collectivités territoriales de l'autre ; la relance, c'est aussi la relance de la construction européenne et de la décentralisation ».Les 170 mesures issues des plans sectoriels sont regroupées autour de dix orientations concrètes qui comportent aussi bien des mesures de relance de l'investissement que de la consommation ciblées sur les secteurs en difficulté, des propositions portant notamment sur la réforme des impôts de production, la participation, l'insertion des jeunes, la réforme de l'État et la simplification administrative.Ce plan de relance propose également des réformes ambitieuses des politiques de l'Union européenne, aussi bien en matière de politique commerciale que de politique industrielle, d'harmonisation fiscale et sociale avec notamment la promotion d'un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières extérieures.Le rapport de la commission des affaires économiques du Sénat, qui comporte plus de 720 pages, se veut une contribution ambitieuse et lucide aux débats sur la relance de l'économie française dans le monde de l'après-crise. Pour aller plus loin : Voir les 170 mesures du plan de relance
Il y a 4 ans et 360 jours

Élection de 7 nouveaux administrateurs nationaux pour la CAPEB et départ de Patrick Liébus

Outre l'examen et l'adoption des questions statutaires, les délégations ont procédé aux votes des 9 postes d'administrateurs venant à échéance. Ainsi le Conseil d'administration national accueille 7 nouveaux administrateurs. Ce Conseil renouvelé se réunira les 2 et 3 juillet pour élire le président national. Patrick Liébus ne se représentant pas au poste d'administrateur national, il tenait ce jour sa dernière Assemblée générale, clôturant ainsi dix années à la présidence nationale. Jusqu'à la réunion du prochain Conseil d'administration de juillet, la présidence nationale sera assurée par intérim par le Premier Vice-Président Jean-Christophe Repon.Les 7 nouveaux élus au sein du Conseil d'administration de la CAPEB nationale :Thierry TOFFOLI :Élu administrateur national au titre de la présidence de l'Union Nationale Artisanale Maçonnerie-Carrelage pour un mandat de trois ans, il succède à Dominique Métayer. Son entreprise de carrelage située en Haute Garonne emploie 2 salariés. A l'assemblée générale de la CAPEB d'avril 2015, il avait été élu administrateur confédéral. Conseiller professionnel de l'UNA MC depuis 2000, il est membre de commissions de normalisation DTU et groupes spécialisés au CSTB, relatifs à la pose de revêtement céramique.Sylvain FORNES :Élu administrateur national au titre de la présidence de l'Union Nationale Artisanale Peinture Vitrerie Revêtement, il succède à Jean-Jacques Chatelain. A la tête de son EURL de trois personnes dans le Rhône, ce Maître Artisan propose en activité principale des travaux de peinture, plâtrerie, faux plafonds, ITE et ITI sont ses activités secondaires. Très investi, il a présidé la CAPEB Rhône et Grand Lyon pendant 9 ans et a été conseiller professionnel de l'UNA qu'il préside aujourd'hui.Jean Pierre RICHARD :Élu administrateur national au titre de la 7ème circonscription élective, il est artisan électricien depuis 2006 dans l'Yonne à Moneteau. Il a adhéré à la CAPEB de son département en 2007 dont il est élu président en 2013. Également administrateur de l'U2P de l'Yonne depuis 2013, il est élu à la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de l'Yonne et de la région depuis 2010.Nathalie BERGERE :Élue administratrice nationale, elle est co-gérante d'une entreprise de plomberie-chauffage-électricité créée en 2010, employant 5 salariés. Adhérente de la CAPEB de la Mayenne, elle s'est rapidement engagée au bénéfice de la commission départementale puis nationale des femmes d'artisans, en qualité de conseillère de la présidente. Laure VIAL :Élue administratrice nationale, elle est gestionnaire d'une entreprise artisanale de plomberie-chauffage créée en 2003 et employant 2 salariés. Adhérente à la CAPEB des Alpes de Haute-Provence depuis cette date, elle est élue à la présidence de la CAPEB Alpes-Durance, regroupant les deux départements avec les Hautes Alpes. Membre de la Chambre de métiers de son département, elle est élue présidente de la CMA des Alpes de Haute Provence.Vincent DEJOIE :Élu administrateur national, il dirige une entreprise artisanale de peinture, créée en 1985, employant 31 salariés dans les côtes d'Armor. Adhérant à la CAPEB de son département en 1985, il est élu administrateur puis la préside de 2013 à 2019 avant d'être porté, tout récemment, à la présidence de la CAPEB Bretagne.Laurent MARMONIER :Élu administrateur national, il dirige une entreprise artisanale de maçonnerie tournée vers la restauration du bâti ancien et vers l'amélioration thermique, qui emploie 2 salariés. A la création de son entreprise, il adhère à la CAPEB de l'Isère en 1999. Engagé en faveur de la politique professionnelle, il est nommé conseiller professionnel de l'UNA MC en 2014Liste alphabétique complète du Conseil d'Administration :(Nom, prénom, département, commune d'implantation de l'entreprise, métier)En rouge : nouvellement élu / En bleu : rééluBASILI Sabine > Ain (01120 Thil)Conjointe associée : Plomberie-Chauffage-ClimatisationVice-Présidente confédéraleBEAUDONNAT Cécile > Puy-de-Dôme (63210 Vernines)Conjoint collaborateur : Charpente CouverturePrésidente de la CNFABELLANGER Christophe > Maine et Loire (49000 Angers)ÉlectricienPdt de l’UNA Équipement Électrique et ÉlectrodomotiqueBERGERE Nathalie > Mayenne (53320 Loiron Ruille)Co-gérante entreprise de plomberie-chauffage-électricitéBOUNHOL Patrick > Aveyron (12120 Arvieu)Couvreur-ZingueurBROCHU Michel > Loire-Atlantique (44810 Heric)Charpentier-MenuisierCHATRAS Gilles > Puy-de-Dôme (63830 Nohanent)Plâtrier Peintre DécorateurSecrétaire confédéral adjointDEJOIE Vincent > Côte d’Armor (22490 Pleslin Trigavou)PeintreDESMEDT Jean-Marc > Côte-d'Or (21200 Ste Marie la Blanche)MenuisierPrésident de l'UNA Charpente-Menuiserie-AgencementDUMON Michel > Gironde (33330 St Etienne de Lisse)Menuisier CharpentierTrésorier confédéral adjointFORNES Sylvain > Rhône (69250 Montanay)PeintrePdt de l’UNA Peinture-Vitrerie-RevêtementsGASPAR Dominique > Meuse (55800 Revigny-sur-Ornain)MenuisierHADJIPANAYOTOU Antony > Hauts-de-Seine (92140 Clamart)Plombier ChauffagisteLABAT Jean-Yves > Landes (40180 Saugnac et Cambran)Plâtrier Pdt de l'UNA Métiers et Techniques du Plâtre et de l'IsolationLE DEVEHAT Éric > Ille-et-Vilaine (35600 Redon)Tailleur de pierrePdt de l’UNA Métiers de la PierreMARMONIER Laurent > Isère (38140 Poliénas)MaçonMATHIEU Francis > Creuse (23300 St Agnant de Versillat)Couvreur Charpentier ZingueurMORALES David > Haute-Garonne (31160 Encausse les Thermes)Plaquiste PlâtrierOLIVET Gilbert > Hérault (34000 Montpellier)Serrurier MétallierPdt de l’UNA Serrurerie-MétalleriePOSTEL Corine > Yvelines (78270 Chaufour les Bonnières)Conjointe collaboratrice (Couvreur)Trésorière confédéraleQUÉNET Albert > Finistère (29710 Ploneis)PeintreRANCUREL Jean-Claude > Vaucluse (84150 Violes)Plombier-ChauffagistePrésident de l’UNA Couverture-Plomberie-ChauffageRAVON Thierry > Charente (16430 Balzac)CarreleurREPON Jean-Christophe > Var (83000 Toulon)Électricien1er Vice-Président confédéralRICHARD Jean-Pierre > Yonne (89470 Moneteau)ÉlectricienTOFFOLI Thierry > Haute-Garonne (31840 Aussonne)CarreleurPdt de l’UNA Maçonnerie-CarrelageVIAL Laure > Alpes de Haute-Provence (04870 Saint-Michel l’Observatoire)Gestionnaire entreprise de plomberie-chauffageVIALATTE Tony > Eure (27930 Brosville)Couvreur
Il y a 4 ans et 360 jours

Le vélo progresse fortement en centre-ville mais baisse presque partout ailleurs

Ces derniers mois, les contraintes liées au coronavirus ont amené beaucoup de citadins à enfourcher une bicyclette pour aller au boulot.Et nombre de candidats aux municipales ont vanté les vertus environnementales de ce mode de transport. Sans "plan vélo", mâtiné d'"urbanisme tactique" depuis le déconfinement, impossible de faire campagne dans les grandes villes...Rejoindre son lieu de travail à coups de pédale reste un phénomène "très urbain": en 2015, à l'échelle nationale, il ne concernait que 1,9% des actifs ayant un emploi, selon l'Insee. Contre 6% à Lyon et de 12% à 16% à Bordeaux, Grenoble ou Strasbourg - agglomération la plus cyclable de France.La forte progression de la pratique en centre-ville est "un trompe-l'œil qui cache une baisse presque partout ailleurs ces dix dernières années", nuance une vaste étude sur les usages du vélo en France, publiée en avril sous l'égide de l'Ademe et de la Direction générale des entreprises.Cette "fracture territoriale majeure" en recoupe une autre, d'ordre social: "ceux qui refont du vélo, ce sont surtout les cadres et professions intermédiaires, alors qu'avant c'étaient les ouvriers et les employés", souligne Francis Papon, chercheur à l'Institut français des sciences et technologies des transports (Ifsttar).Des années 30 à l'après-guerre, on pouvait voir en effet des flots de cyclistes sortir chaque jour des usines, en région parisienne comme dans les grandes cités de province. Puis vint l'ère de la "bagnole".En 1958, le constructeur de camions Berliet, qui employait 12.000 personnes à Vénissieux, aux portes de Lyon, avait déjà réduit "des trois-quarts" ses abris à bicyclettes et son patron anticipait "une extension rapide et considérable des quatre roues". Il ne croyait pas si bien dire."Essaimer"Soixante ans plus tard, à quelques hectomètres de là, la Société d'équipement et d'aménagement du Rhône et de Lyon (SERL) réindustrialise une friche de 11 hectares, voisine de gros axes routiers mais très bien reliée aux transports en commun. L'occasion rêvée d'un site sans parking ?L'idée a séduit... tant que les entreprises accueillies fonctionnaient en mode start-up: leurs dirigeants venaient à vélo ou en trottinette électrique. "Mais il a fallu se rendre à l'évidence: en phase de production, leurs opérateurs viendraient de plus loin en voiture", raconte Audrey Delaloy, qui pilote le projet.Au-delà des périphériques, les aménagements cyclables font souvent défaut, surtout de banlieue à banlieue. Le nombre des adeptes s'en ressent: plus de 5.500 Lyonnais (soit 1,1% de la population) ont participé en 2019 au "Baromètre des villes cyclables", contre seulement une soixantaine de personnes à Vaulx-en-Velin (0,1%) par exemple.Dans cette commune, "des axes importants restent dépourvus de tout aménagement", constate Pierre Crepel, un militant du vélo qui y habite depuis 30 ans. "Des gens disent qu'ils s'y mettraient bien mais que c'est trop dangereux et qu'il y a trop de vols. Et que la voiture reste plus commode."Joseph d'Halluin, secrétaire général de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), veut croire que "ce n'est pas une fatalité: en faisant du vélo un sujet des municipales, on espère que ça va essaimer au-delà des coeurs de ville".L'assistance électrique permettant d'allonger les distances, "les marges de progression sont fabuleuses en première et deuxième couronnes", abonde Nicolas Frasie, administrateur de "La Ville à Vélo".Pour augmenter la part modale du cycle dans l'agglomération à 20% en 2030 - contre 3% en 2015 - cette association lyonnaise réclame notamment un "réseau express" reliant 30 communes de la Métropole et ses points névralgiques.Des structures proposent des séances de vélo-école en périphérie pour inciter à s'y mettre en selle. Comme Janus France, dont le local d'Oullins est installé dans un quartier enclavé par une voie rapide et le Rhône.De là, seul un pont surchargé de voitures, doté récemment d'un couloir malaisé pour les cyclistes, permet de rejoindre le centre de Lyon. "Alors qu'une passerelle dédiée donnerait beaucoup plus envie d'y aller à vélo", estime le fondateur de l'association, Rodrigue Yao Ogoubi.
Il y a 4 ans et 360 jours

Offre coup de pouce sur les thermostats 'intelligents' : l'arrêté est paru

CERTIFICATS D'ÉCONOMIE D'ÉNERGIE. L'arrêté instaurant les nouvelles offres coup de pouce sur les thermostats avec régulation performante est paru au Journal officiel du 24 juin 2020.
Il y a 4 ans et 360 jours

Les Smart Grids, accélérateurs de la transition énergétique

L’association Think Smartgrids a rédigé quatorze recommandations afin d’apporter sa contribution en faveur d’une relance verte par la transition énergétique. Les solutions numériques sont aujourd’hui matures pour le déploiement des réseaux intelligents.