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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

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Il y a 2 ans et 119 jours

La Chine a accéléré sur les centrales au charbon en 2022

Les capacités de production d'électricité à partir de charbon que le géant asiatique a commencé à construire en 2022 étaient six fois supérieures à celles du reste du monde, d'après ce rapport.Cette étude a été réalisée par le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), un institut de recherche basé en Finlande, et l'ONG américaine Global Energy Monitor (GEM)."La Chine continue d'être l'exception par rapport à la tendance mondiale actuelle qui est au déclin de la construction de centrales au charbon", note Flora Champenois, analyste chez GEM."La vitesse à laquelle les projets ont progressé en 2022, de l'obtention des permis jusqu'à la construction, était hors norme", juge-t-elle.La Chine est, en valeur absolue, l'un des principaux émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique, comme le dioxyde de carbone (CO2).Le président Xi Jinping s'est engagé à ce que le pays atteigne le pic de ses émissions de CO2 entre 2026 et 2030 puis la "neutralité carbone" d'ici 2060.Ces promesses sont considérées essentielles pour maintenir la hausse de la température mondiale bien en dessous de deux degrés.Mais même si la Chine honore ses promesses, l'expansion actuelle des centrales électriques au charbon rendra le respect de ces engagements "plus compliqué et coûteux", note l'étude.Cercle vicieuxAu total, selon le rapport, 106 gigawatts (GW) de nouveaux projets ont été approuvés en 2022 - soit l'équivalent de deux grandes centrales au charbon par semaine.La Chine dépend du charbon pour près de 60% de son électricité.La plupart des nouveaux projets de centrales ont été approuvés par des provinces frappées au cours des deux dernières années par des pénuries d'électricité dues à des vagues de chaleur record.Un cercle vicieux, car l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre accélère le changement climatique et entraîne à son tour une augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, selon la plupart des scientifiques.Le gros des approbations a débuté lorsque le gouvernement a annoncé en mai 2022 un investissement de 10 milliards de yuans (1,4 milliard d'euros) dans la production d'électricité à partir de charbon."C'est la même dynamique que celle observée lors du précédent boom, en 2015", déclare à l'AFP Lauri Myllyvirta, analyste du CREA. "Personne ne sait combien de temps les vannes resteront ouvertes, donc les collectivités locales se dépêchent de faire passer le maximum de projets possible."L'idée des autorités est que ces nouvelles centrales puissent servir d'appoint pour garantir un approvisionnement en électricité stable en cas de défaillance des énergies renouvelables."Idée fausse"Toutefois, face à l'augmentation de la demande en électricité en Chine, certaines provinces comme le Guangdong (sud) ou le Jiangsu (est), où les nouvelles centrales au charbon se multiplient, sont "à la traîne" en matière d'investissements dans les énergies propres, selon l'étude.Le géant asiatique a intensifié ses investissements ces dernières années dans les renouvelables (notamment le solaire, l'éolien, l'hydroélectrique) et les centrales nucléaires.Si cette croissance continue de s'accélérer et que la demande d'électricité se stabilise, "les ajouts massifs de nouvelles capacités de production au charbon ne signifient pas nécessairement que l'utilisation du charbon ou que les émissions de CO2 dans le secteur de l'électricité augmenteront", souligne ainsi le rapport.Les projets d'énergie renouvelable en Chine ont cependant des difficultés à obtenir un accès aux terrains nécessaires et dans certaines régions, le réseau ne peut absorber toute l'énergie produite, a déploré en février le chef de l'Association chinoise de l'industrie photovoltaïque.Toutefois, "la principale idée fausse que l'on peut avoir est que l'augmentation des renouvelables entraîne forcément un recul du charbon", déclare à l'AFP Li Shuo, un militant de Greenpeace Chine."C'est le cas dans le reste du monde, mais les besoins de la Chine en matière de sécurité énergétique (sont tels qu'ils) entraînent une croissance simultanée de l'éolien, du solaire et du charbon."
Il y a 2 ans et 119 jours

Citron analyse les données énergétiques des clients pour réduire leur facture

L'entreprise récolte massivement les données de ses clients, puis les analyse, pour conseiller des pistes d’optimisation énergétique. Un premier audit permettrait de détecter une réduction potentielle de 20% de la consommation.
Il y a 2 ans et 119 jours

Plan sobriété, acte 2 : réunion de travail "Grands commerces et activités tertiaires"

Cette réunion a été l’occasion d’effectuer un premier bilan à la fois des consommations énergétiques et de l’effet des mesures mises en place cet hiver pour renforcer les économies d’énergie des activités et surfaces tertiaires. Cela a été tout l’objet des retours d’expériences demandés aux acteurs de la grande distribution, des centres commerciaux et d’autres surfaces tertiaires.La tenue de ce groupe de travail a été l’occasion de rappeler les enjeux singuliers liés à ces secteurs les activités marchandes représentant près de 45% des consommations du secteur tertiaire, soit 100 TWh (dont 30 TWh pour les grandes surfaces). Ce sont également des activités qui sont au cœur du quotidien des Français et qui peuvent permettre de faire évoluer les comportements.Dans ce cadre, il a été fait référence aux travaux menés durant l’hiver autour de l’association des enseignes de la grande distribution (PERIFEM), qui a organisé les discussions des grandes et moyennes surfaces, et qui a annoncé des mesures communes pour les enseignes de grande distribution, adoptées à leur tour par une quarantaine de fédérations représentatives du commerce. Ces mesures incluent notamment :L’extinction automatique des enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin ;La systématisation de la baisse d’intensité lumineuse :Avant l’arrivée du public : diminution de l’éclairage de la surface de vente de 50% ;Pendant la présence du public, diminution de l’éclairage de la surface de vente de 30% sur les périodes critiques de consommation.La gestion plus sobre des besoins en énergie via, par exemple, la coupure du renouvellement d’air la nuit ou le décalage de la production de glace.Ce protocole de mesures ont déjà eu des résultats importants et devraient permettre d’économiser 1 TWh sur l’année, soit 7% de la consommation énergétique du secteur des grandes enseignes de distribution.En complément, le 14 décembre 2022, à la suite d’un point d’étape avec la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, une grande campagne de sensibilisation en magasin, visant à encourager le public aux économies d’énergie a été lancée dans le prolongement de la Campagne du Gouvernement : « Chaque geste compte ».La réunion a également été l’occasion de présenter les travaux qui ont été lancés par le Plan bâtiment durable qui fédère un large réseau d’acteurs du bâtiment et de l’immobilier. Dans le cadre de ce groupe de travail, son action permet notamment :de rassembler des retours d’expériences et des données sur les mesures de sobriété, en coopération avec l’ADEME et l’IFPEB, pour objectiver l’efficacité réelle des mesures et identifier les meilleures pratiques ;de valoriser et communiquer autour des bonnes pratiques ;d’animer avec La Poste une task force sur les enjeux spécifiques du « petit tertiaire ».Les premiers résultats de cette action devraient être disponibles au premier semestre 2023. Ils permettront de faire connaître les meilleures pratiques et que l’information circule bien durant l’été pour assurer une préparation idoine de l’hiver. Ces initiatives ont pour objectif de communiquer au mieux auprès des commerces et des gestionnaires de surface tertiaire. Elles viendront s’ajouter au programme « baisse les Watts », lancé en novembre 2022 et dédié à l’accompagnement TPE/PME pour mieux maîtriser leur consommation d’énergie.Les deux ministres ont salué les efforts entrepris par les acteurs et ont appelé à inscrire cette mobilisation dans la durée, afin de tenir l’objectif de 10% de réduction de consommation d’énergie d’ici deux ans. Tous les participants ont indiqué partager avec conviction cette ambition. Ils ont fait état de leur volonté de le faire, à la fois par conviction, ainsi que pour répondre aux aspirations de nombreux de leurs salariés et de leurs clients.Cette réunion a également permis de revenir sur les règlementations, qu’elles soient en vigueur ou à venir, qui nécessitent un travail de tous les instants, de l’Etat comme des acteurs privés.Ainsi en est-il du « décret tertiaire » notamment, qui imposera une baisse de 40% de la consommation énergétique d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050. Ce dispositif fait l’objet d’un travail au quotidien entre les ministères et les représentants des secteurs tertiaires pour parvenir à des mécanismes à la fois ambitieux et opérationnels.Ainsi en est-il également des décrets qui imposent :la fermeture des portes des magasins climatisés ou chauffés sous peine d’une amende de 750 €.la fin des terrasses chauffées ou climatisées en extérieur, sous peine d’une amende de 1500€, voire 3000€ en cas de récidive.Au global, la réunion du groupe de travail « grands commerces et activités tertiaires » a été, pour les ministres et les participants, l’occasion de faire un triple constat : d’abord, celui de la mobilisation et du volontarisme des secteurs concernés, ensuite, celui de la nécessité d’anticiper les enjeux estivaux, comme la ventilation et la climatisation, et enfin, celui des marges de manœuvre qui restaient déployables pour rendre pérenne l’effort de sobriété énergétique.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Le plan sobriété mis en œuvre par les enseignes de grande distribution a permis d’économiser plus de 10% d’énergie cet hiver. Ces mesures très concrètes de maîtrise de l’éclairage et du chauffage ont été mises en œuvre de manière systématique dans les enseignes. Nous engageons la filière à pérenniser et amplifier ces mesures, pour que les Français aillent faire leurs courses dans des espaces respectueux de l’environnement et engagés pour la transition énergétique. »Pour Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : « L’engagement des grandes surfaces commerciales est fondamental pour parvenir à atteindre une réduction substantielle de notre consommation énergétique, et donner l’exemple pour le reste du commerce comme des activités tertiaires. Nous travaillons avec les acteurs au quotidien, aussi bien sur les règlementations que sur les moyens techniques et opérationnels qui permettront d’atteindre les objectifs d’efficacité énergétique. »
Il y a 2 ans et 119 jours

Récupération de chaleur fatale

Récupération de chaleur fatale Aujourd’hui, il est tout à fait possible de remettre en valeur cette chaleur et de la réutiliser de Batipole lun 27/02/2023 - 12:43 En savoir plus sur Récupération de chaleur fatale Partager
Il y a 2 ans et 119 jours

Pourquoi acheter une passoire énergétique peut être une bonne affaire

IMMOBILIER. Pour y vivre ou pour le louer, acheter un bien avec un mauvais classement au diagnostic de performance énergétique (DPE) peut être une solution. Attention cependant, tous les biens classés E, F ou G ne sont pas des "bons plans". Tour d'horizon avec des professionnels de l'immobilier et de l'investissement.
Il y a 2 ans et 119 jours

Enedis accélère les embauches et les apprentissages

"Nous sommes en croissance de l'activité et nous allons recruter plus fort que ce qu'on a fait les années précédentes", a indiqué à l'AFP Nicolas Marchand, directeur des ressources humaines chez Enedis. Le groupe emploie 38.000 salariés: les "hommes en bleu" qui entretiennent les lignes électriques de 37 millions de clients en France. Au total, 1,4 million de kilomètres de lignes.Il prévoit de recruter cette année 1.600 personnes en CDI et 1.300 alternants, du bac professionnel à l'ingénieur en passant par le BTS (mention "métiers de l'énergie"), a indiqué M. Marchand.Le nombre total de salariés devrait ainsi augmenter d'un millier environ fin 2023, "pas loin de 39.000", compte tenu des départs naturels au sein du groupe, calcule-t-il.Soit un vrai tournant. La courbe de l'emploi chez Enedis était orientée à la baisse depuis 2016. Elle a commencé à s'inverser en 2022.Car l'électricité doit à terme remplacer d'autres sources d'énergie fossile qui participent au réchauffement de la planète.Le développement des énergies renouvelables, solaire ou éolienne, "se fait à 90% sur le réseau de distribution", explique le responsable: "Quand vous installez des panneaux photovoltaïques, il faut les raccorder au réseau. C'est le travail d'Enedis, gérer les injections d'électricité, les électrons envoyés sur le réseau, pour ensuite pouvoir les redistribuer".Une grosse partie du développement d'activité chez Enedis porte aussi sur "l'électrification des usages". Par exemple, le raccordement des bornes de recharge pour les véhicules électriques.Alors qu'élèves et parents sont dans les affres de l'orientation scolaire en février et mars, Enedis a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour expliquer ses besoins dans ses 12 bassins régionaux.Le groupe souffre comme une grande partie de l'industrie d'un déficit d'image auprès de la jeunesse bien que ses salariés soient applaudis chaque fois qu'ils rétablissent le réseau après une tempête.Enedis prévoit aussi de travailler avec l'Education nationale pour promouvoir dès la classe de cinquième ses métiers.RTE, l'opérateur qui gère les lignes à haute tension, a lui aussi presque doublé son rythme de recrutement. L'entreprise, qui employait fin 2022 9.500 personnes, compte recruter 700 nouveaux collaborateurs en 2023, contre 400 habituellement, a-t-elle annoncé récemment.
Il y a 2 ans et 119 jours

Restart + Centrale : exposition monumentale et immersive à Bruxelles

Le collectif d’artistes Visual System est invité par l’Atomium à Bruxelles (Belgique) à investir ses espaces d’exposition dédiés à la création numérique avec Restart, exposition temporaire et Centrale, œuvre pérenne qui sculptent l’Atomium de lumière et de son. Jusqu’au 24 septembre 2023. Depuis 2013, l’Atomium — site touristique, patrimonial et culturel à Bruxelles, emblématique dans […] L’article Restart + Centrale : exposition monumentale et immersive à Bruxelles est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 119 jours

Stockage batterie au magnésium : des pistes pour améliorer leurs capacités et cyclabilités

Le magnésium est un matériau potentiel pour les batteries de nouvelle génération en tant que vecteur énergétique. Si les batteries au magnésium doivent remplacer les batteries lithium-ion, leurs performances de cyclage et leur capacité doivent être améliorées. Pour y parvenir, une équipe de recherche s’est concentrée sur Mg 1,33 V 1,67–× Mn × O 4 […]
Il y a 2 ans et 120 jours

En Chine, la deuxième vie des infrastructures du "zéro Covid"

Du jour au lendemain, les villes se sont retrouvées avec sur les bras des dizaines de milliers de ces infrastructures temporaires. Certaines ont ainsi été transformées en mini-pharmacies, abris anti-froid, kiosques d'information ou encore bibliothèques.Depuis décembre, la Chine n'exige plus de test PCR pour accéder aux lieux publics et voyager dans le pays. Exit donc les cabines en métal ou PVC, autrefois omniprésentes, qui accueillaient le personnel chargé de prélever les échantillons."Nos chefs nous en ont apporté une ici", explique à l'AFP Mme Xu, une agente d'entretien vêtue d'une chasuble orange qui nettoie les abords d'une rivière à Suzhou, ville de 13 millions d'habitants près de Shanghai (est). "Après le travail, on s'en sert pour y mettre nos gants et nos outils. Et quand il pleut, on vient s'y abriter", raconte-t-elle devant l'installation qui accueille aussi chaises, tabourets, tables et extincteurs.Devant la gare, des policiers viennent désormais déjeuner dans une ex-cabane de test reconvertie en lieu de repos.Non loin de là, une cabine bleu ciel a été transformée en kiosque d'information pour les personnes en recherche d'emploi. A l'intérieur, un vieil autocollant bleu usé par le temps indique "test PCR"."Plutôt que de laisser ces cabines vides, on essaie d'en faire un autre usage" en "fonction des besoins du moment et de l'endroit", explique à l'AFP la mairie de Suzhou.PIB de ChypreCertaines ont ainsi été aménagées en mini-bibliothèques où les habitants peuvent venir échanger des livres.Durant la vague épidémique de décembre-janvier, d'autres avaient été converties en stations de consultation médicale et de distribution de médicaments anti-fièvre.Un type de reconversion très pratiqué en Chine, avec l'idée de réduire la pression sur les hôpitaux où affluaient des malades du Covid.La mise en place des tests PCR dans le pays (hors centres de quarantaine) aura coûté environ 200 milliards de yuans (27 milliards d'euros), selon le cabinet américain Goldman Sachs, cité par l'agence Bloomberg – soit l'équivalent du PIB de Chypre.Face à une opinion publique qui reste vigilante quant à l'utilisation de l'argent public, les autorités semblent donc pour l'heure poussées à reconvertir plutôt qu'à détruire.A Jinan, capitale de la province du Shandong (est), des cabines sont ainsi devenues des "cabanes chaleur" chauffées, où passants, livreurs et ouvriers peuvent s'abriter du froid, recharger leurs téléphones et bénéficier d'eau chaude gratuite.D'autres ont été reconverties en points services de la Croix-Rouge ou stations de tri sélectif.Beaucoup d'ex-cabines de tests PCR restent toutefois inutilisées, notamment dans la capitale Pékin ou dans la grande ville de Hangzhou (est), abandonnées dans les rues ou stockées en attente de leur sort.Lit et télévisionAu point que certains tentent de les écouler sur internet.Sur Xianyu, la principale application chinoise de vente de produits d'occasion, elles sont affichées entre 100 et 8.000 yuans (14 et 1.100 euros) suivant leur sophistication."La nôtre vient d'une entreprise qui n'en voulait plus", explique à l'AFP un vendeur.La situation des ex-centres de quarantaine et hôpitaux temporaires, dans lesquels étaient jadis placées d'office les personnes testées positives ou malades du Covid, est plus complexe car ces installations sont bien plus volumineuses.Un certain nombre restent ainsi pour l'heure inutilisées. Mais un peu partout en Chine, d'ex-hôpitaux de fortune sont reconvertis en hôpitaux d'appoint, c'est-à-dire renforcés avec des équipements et du personnel supplémentaires - avec là encore l'idée de soulager la pression pesant sur les hôpitaux classiques.Toujours à Jinan, un ancien centre de quarantaine en préfabriqué a été transformé en logement pour des employés d'entreprises situées à proximité. Au total, 650 chambres sont disponibles avec lit, placard, bureau, téléviseur ou encore climatiseur, selon la presse locale."C'est bien, ça permet une utilisation durable des ressources !", se félicite un internaute sur le réseau social Weibo.Certains sont plus circonspects. "Quid du wifi, de l'isolation thermique et de l'insonorisation?", s'interroge un autre utilisateur. "Un démontage n'aurait-il pas été moins coûteux ?"
Il y a 2 ans et 121 jours

Dans le Vieux Caire, les habitants renouent avec leur patrimoine

"La première fois qu'on a ouvert un monument aux enfants, ils ont explosé de joie", raconte à l'AFP l'architecte May al-Ibrashy, depuis son bureau sur les toits du quartier d'al-Khalifa, encadré par deux minarets du 14e siècle.Cette fine connaisseuse du Vieux Caire a lancé en 2012 l'initiative "Athar Lina" ("le patrimoine nous appartient" en arabe) qui multiplie ateliers, visites guidées et même après-midis de jeu dans des monuments tels qu'Ibn Touloun, l'une des plus anciennes mosquées d'Afrique construite il y a près de 1.200 ans.Dans le dédale de ruelles du Vieux Caire, au coeur d'une mégalopole de 20 millions d'habitants, les constructions anciennes et les immeubles d'habitations se touchent.Mais la séparation reste bien réelle entre habitants et monuments, affirment les spécialistes.Depuis que l'Egypte s'est dotée dans les années 1980 d'une stricte politique de conservation, les monuments ont été "mis sous clé" car "cela semblait être le meilleur moyen de les préserver", rapporte à l'AFP Omniya Abdel Barr.Des idées héritées "du 19e siècle, quand on pensait que les Egyptiens ne méritaient pas leur patrimoine, qu'il fallait construire des murs entre eux et les monuments pour qu'ils ne les abîment pas", poursuit cette spécialiste de la préservation du patrimoine.Abattoir et bibliothèqueLe résultat, sa consoeur May al-Ibrashy l'a constaté: "les plus âgés étaient beaucoup plus liés aux monuments parce qu'ils y avaient plein de souvenirs d'enfance que leurs enfants n'avaient pas."Alors, à Athar Lina, on mêle présent et passé. Les femmes d'un atelier de broderie confectionnent dans une vieille maison rénovée des tentures qui représentent toute leur Egypte: des minarets et des arcades mais aussi un manguier, le teinturier du quartier, un marchand ambulant et les chiens errants du Vieux Caire.Au travers de cette réappropriation, comme des souvenirs d'enfance, des fêtes locales ou religieuses, "les habitants sentent que cet espace est le leur et c'est la meilleure stratégie de protection du patrimoine", affirme Mme Abdel Barr.Des souvenirs d'enfance, Mohammed Tareq, 39 ans, en a à la pelle dans son quartier populaire de la citadelle du Caire, construite par Saladin au 12e siècle.Petit, il longeait régulièrement Beit Yakan, une maison patricienne du 17e siècle, alors surnommée "la déchetterie". Plus âgé, il y a amené un bœuf avant le mariage de sa soeur, car un boucher avait investi les lieux pour en faire son abattoir.Aujourd'hui, il y travaille et fait visiter les lieux dans les effluves de plantes aromatiques qui s'échappent des moucharabieh qu'Alaa Habachi a fait sculpter par des ébénistes.En 2009, ce professeur d'architecture a racheté la demeure au fameux boucher, pour la sauver d'un ordre de démolition.Sur les 600 maisons patriciennes --reconnaissables à leur patio central-- du Vieux Caire, seules 24 sont aujourd'hui classées au patrimoine national, assure M. Habachi à l'AFP.Les autres, comme Beit Yakan, avec sa bibliothèque à deux étages et ses plafonds boisés mamelouks et ottomans, n'ont aucune protection légale."Personne ne sait vraiment dans quel état se trouvent celles qui sont encore debout, et chaque jour, on en démolit une nouvelle", déplore l'universitaire.L'"âme" du Vieux CaireOr, poursuit-il, "ces patios, tous orientés nord-ouest pour assurer une climatisation naturelle, jouaient un rôle social et économique majeur dans l'environnement urbain."Pour faire revivre ces zones de socialisation dans une ville où les espaces publics sont grignotés par les promoteurs et les travaux d'aménagement, Beit Yakan accueille régulièrement des ateliers, des campagnes de sensibilisation à la protection du patrimoine et des événements pour les habitants du quartier. Sans ces lieux ouverts à tous, le Vieux Caire pourrait être "abandonné", s'alarme M. Habachi.Or "ces bâtiments ne sont que le corps, c'est la communauté locale qui est l'âme" du Vieux Caire, rappelle-t-il.Une communauté qui n'a "que très peu d'endroit pour se retrouver, hors des appartements exigus et des rues bondées", note Mme Abdel Barr.Elle souhaite rester optimiste. Beit Yakan, Athar Lina et les autres euvent changer la donne et "apporter un peu de sérénité", dit-elle."Ces maisons pourraient devenir des sortes de squares du quartier où les femmes pourraient amener leurs enfants et profiter d'un coin de jardin pendant un moment", espère-t-elle.
Il y a 2 ans et 122 jours

TotalEnergies alimentera en électricité renouvelable l'usine d'oxygène sud-africaine d'Air Liquide

"TotalEnergies développera une centrale solaire photovoltaïque de 120 MW et une ferme éolienne de 140 MW dans la province du Western Cape", a annoncé le groupe dans un communiqué."Ces projets fourniront environ 850 GWh par an d'électricité verte au site de Secunda de Sasol, situé à environ 700 kilomètres au nord-est, où Air Liquide opère la plus grande unité de production d'oxygène au monde", précise la major française des hydrocarbures.Ce site constitué de 16 usines - des unités de séparation des gaz de l'air qui peuvent produire 42.000 tonnes d'oxygène par jour - a été racheté mi-juin 2021 par Air Liquide à Sasol, pour environ 480 millions d'euros. Les deux groupes avaient alors annoncé avoir lancé un appel d'offres en vue de fournir 600 mégawatt (MW) d'énergie renouvelable au site à l'horizon 2025.Un premier contrat avait été annoncé en janvier avec Enel Green Power, pour une capacité de 220 MW. "Ensemble, ces contrats portent à 480 MW les capacités en énergies renouvelables acquises par Air Liquide et Sasol, dans le cadre de leur engagement à sécuriser une capacité totale de 900 MW d'énergies renouvelables", a salué Air Liquide dans un communiqué séparé."Les contrats d'achat d'électricité avec les entreprises sont un marché dynamique, dont nous voulons que TotalEnergies soit l'un des principaux leaders"", a déclaré Vincent Stoquart, directeur Renewables de TotalEnergies, cité dans le communiqué.La multinationale investit davantage dans les énergies renouvelables : 5 milliards de dollars en 2023 (contre 4 en 2022), sur 16 à 18 milliards d'investissements totaux.Mais TotalEnergies continue de développer des projets de gaz - comme au États-Unis, au Liban et au Qatar- ou pétroliers en Afrique, au point que des experts du Giec l'ont accusé début février dans une tribune publiée sur Franceinfo de "disqualifier les feuilles de route pour la transition énergétique basées sur la réduction de la demande en énergie".
Il y a 2 ans et 122 jours

Le gouvernement annonce quatre chantiers pour la réforme controversée de L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN)

Le ministère de la Transition énergétique a confirmé jeudi qu'un amendement sera proposé "dans les prochains jours" dans le cadre de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi d'accélération administrative du nucléaire, qui doit être soumis au vote des députés entre le 13 et le 15 mars. Quatre groupes de travail plancheront sur le transfert des missions de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire au sein de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN); les conditions de travail des personnels et l'attractivité des métiers ; les évolutions règlementaires à prévoir ; les sujets budgétaires et financiers. Ces chantiers seront menés pendant trois mois par les dirigeants des deux organismes en concertation avec les personnels, les parlementaires, l'Anccli (la fédération des Commissions locales d'information, installées autour de chaque centrale en France), a détaillé le cabinet d'Agnès Pannier-Runacher.Le gouvernement a annoncé le 8 février son intention de supprimer l'IRSN en indiquant qu'il s'agissait de "fluidifier les processus d'examen".Selon le ministère, cette réforme doit "consacrer l'indépendance et la transparence du système de sûreté nucléaire français", "renforcer les compétences et la puissance d'action de l'ASN", et "accroître l'attractivité des métiers de la sûreté nucléaire".Le ministère attend des dirigeants des trois organismes qui encadrent le nucléaire en France (ASN, IRSN ainsi que le Commissariat à l'Energie atomique ou CEA) un rapport détaillé sur la mise en œuvre de la réforme "d'ici juin", notamment "d'un point de vue réglementaire et financier".Selon le projet, experts, techniciens et scientifiques de l'IRSN – quelques 1.725 personnes au total - rejoindraient "en bloc autant que faire se peut" l'ASN, surnommée le gendarme du nucléaire car elle prend la décision d'autoriser ou d'arrêter des centrales, sur la base notamment de l'expertise technique de l'IRSN.La mise en œuvre de la réforme prendra un an à quinze mois, a souligné le cabinet qui, alerté par les syndicats, estime que expertise et pilotage stratégique devraient rester "séparés".Opposés à la réforme, ceux-ci accusent le gouvernement de vouloir "supprimer en 40 jours un organisme qui a mis 40 ans être construit" et qui garantit la crédibilité du système nucléaire français, en séparant l'expertise et la décision.Même si le ministère assure que la "publicité des avis d'expertise sera préservée", les salariés craignent de voir diminuer l'indépendance de l'organisation, et surtout de voir disparaître la transparence des avis des experts de l'IRSN publiés de façon indépendante, au moment où l'Etat et EDF veulent lancer un nouveau programme nucléaire et prolonger les centrales vieillissantes au delà de 50 ou 60 ans.Le ministère a admis jeudi qu'il ne savait "pas répondre" à la question de savoir si les avis de l'IRSN seraient publiés avant ou après les décisions de l'ASN. "Il va falloir que le sujet soit très précisément posé" a indiqué un responsable.Après une première grève - fait rarissime - le 20 février, l'intersyndicale de l'IRSN a annoncé un nouveau préavis pour le 28 février.
Il y a 2 ans et 122 jours

Polémique sur l’usage du fioul domestique pour le chauffage après les propos d'un ministre sur France Inter

Son intervention le mardi 21 février sur France Inter dans l’émission « Le téléphone sonne » est édifiante sur la méconnaissance des problématiques du chauffage en France et l’imposition des visions urbaines, à l’encontre de la cohésion et de l’égalité des territoires. En premier lieu, le Ministre méconnaît le fait que le fioul domestique traditionnel va disparaître de lui-même au profit de combustibles liquides moins émissifs en CO2. Ainsi, l’autorisation de la mise sur le marché français en 2022 du fioul domestique F30, dit « Biofioul » (biocombustible incorporant 30% d’énergie renouvelable d’origine végétale), et qui abaisse les émissions de CO2 de 10%, est la première étape vers le prochain F55 (55% de biocombustible renouvelable). Tous les pays européens travaillent sur la substitution du fioul par des combustibles liquides renouvelables et de synthèse ainsi que la Directive européenne sur les énergies renouvelables y incite. Par ailleurs, la politique du bouc émissaire est absurde et stigmatisante pour les Français habitant en zones rurales et périurbaines. Les consommateurs dont le choix énergétique est restreint de par leur situation géographique sont ainsi désignés comme « criminels » et désinformés sur les impacts de l’utilisation des énergies de chauffage. Certes l’usage du fioul domestique en chauffage émet plus de CO2 par kWh que d’autres énergies mais il faut en relativiser les proportions pour disqualifier ces propos excessifs, outranciers, inadmissibles de la part d’un responsable gouvernemental. Valeurs CO2 du DPE – étiquette climat / énergie (arrêté ministériel du 15 septembre 2006, modifié)Électricité de réseau : 180 grGaz de réseau (méthane) : 234 grGaz en citerne (propane) : 274 grFioul domestique traditionnel : 300 grBois de chauffage : 13 grEn comparaison : Biofioul F30 : 275 gr (disponible sur le marché)Biofioul F55 : 234 gr (en tests de compatibilité chaudières)Nota : seul le CO2 est considéré, à l’exclusion du CH4 (méthane) ou des HFC (fluides frigorigènes), polluants dont le fioul domestique n’est pas « criminel » Le Ministre au lieu de s’expliquer sur les défaillances des DPE, de la gestion des aides à la rénovation, de la chute des travaux pourtant prioritaires d’isolation crée une diversion péremptoire.Pour Eric Layly, Président de FF3C : « Si le Palais de l’Elysée ou les chambres parlementaires, qui utilisent du fioul domestique, ont les ressources pour opter pour d’autres solutions, qu’en est-il des Français habitant dans les territoires ruraux ? En pleine crise énergétique, les déclarations du Ministre sont particulièrement discriminantes pour près de 3 millions de foyers qui se chauffent au fioul domestique. »Le syndicat FF3C souligne en outre combien le rôle des entreprises de distribution d’énergies hors réseaux est crucial pour la sécurité d’approvisionnement des consommateurs qui, quelles que soient les crises passées et récentes, n’ont jamais été menacés de coupures.Emporté par la résurgence d’un culte imposant l’électricité, quoi qu’il en coûte, le Ministre en charge de la Ville et du Logement se rend coupable d’anathème sur un sujet qui demanderait de la tolérance, de l’adaptation aux territoires, de l’information objective et des mesures concrètes pour inciter les consommateurs à remplacer leurs équipements par des matériels biocompatibles neufs qui, au passage, permettent de réduire d’un tiers la consommation et de plus de 50 % si l’isolation du bâti était au rendez-vous.
Il y a 2 ans et 122 jours

Coups d'arrêt dans l'immobilier, les craintes de marasme s'accentuent

L'ancien ralentit, le neuf s'écroule : le marasme guette le secteur de l'immobilier, frappé par des conditions de crédit plus difficiles."2022 a marqué, vraiment, une grande dualité, avec deux semestres qui sont particulièrement prononcés": le premier en nette hausse, le second en forte baisse, a exposé Elodie Frémont, présidente de la commission statistiques immobilières chez les Notaires du Grand Paris.Trois causes majeures à ce ralentissement, a-t-elle détaillé: "la difficulté du crédit à l'habitat, qui devient plus onéreux et plus compliqué à obtenir; un contexte général, aussi bien économique que géopolitique, plus tendu; et peut-être un engouement pour la maison au vert (...) qui semble se terminer."Depuis le confinement du printemps 2020, les prix des maisons anciennes augmentaient plus vite que ceux des appartements, poussés par une envie accrue de vert et d'espace.Si le prix des maisons continue d'augmenter plus vite que celui des appartements (5,8% contre 3,5%), les rythmes tendent à se rejoindre. "Une partie de ce que l'on qualifie d'appel du vert était aussi un appel de prix plus bas", souligne auprès de l'AFP Alain Tourdjman, directeur des études économiques chez BPCE.Maintenant que le prix des maisons a rattrapé celui des appartements, elles deviennent mécaniquement moins attractives, dit-il.Les craintes sur la consommation d'énergie et la réglementation qui se durcit pour les possesseurs de passoires thermiques ont pu pénaliser davantage le marché des maisons, celles-ci étant en général plus grandes et plus énergivores, pointe Alain Tourdjman.L'immobilier en province, qui augmentait plus vite qu'en Île-de-France, décélère aussi, même s'il continue de surclasser la région parisienne (6% d'augmentation annuelle, contre 1,4%).Coûteux créditsMais la cause principale du freinage est la difficulté à emprunter.La remontée rapide des taux d'intérêt a renchéri le coût du crédit. Si bien, ont calculé les Notaires du Grand Paris, qu'un acquéreur qui pouvait acheter une maison de 100 mètres carrés en janvier 2022 ne peut plus acquérir, avec le même montant emprunté, que 88 mètres carrés un an plus tard.Le taux d'usure, qui interdisait aux banques de prêter au-delà d'un certain taux, a un temps grippé le marché, avec des acquéreurs qui devaient rétracter leurs offres faute d'accès au crédit.Mais l'assouplissement de la réglementation décidé fin janvier ne va pas pour autant relancer le marché, estiment plusieurs professionnels. "C'est plus la contrainte de l'environnement économique et de la baisse du pouvoir d'achat qui réduit les volumes de crédit que le taux d'usure", estime Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim).Par rapport à l'inflation (5,2% en 2022), les prix de l'immobilier sont d'ores et déjà en baisse, souligne-t-il.Et ça ne va pas s'arrêter là. "Oui, nous allons assister à une poursuite de la décélération des prix dans les prochains mois", dit-il.Les économistes de BPCE estiment même que les prix dans l'ancien devraient refluer d'ici à la fin de l'année, de 2 à 3%.Le neuf en panneDu côté de l'immobilier neuf, les très mauvais chiffres s'accumulent. Jeudi, le pôle habitat de la Fédération française du bâtiment, qui regroupe aménageurs, promoteurs, constructeurs de maisons et rénovateurs, s'est alarmé d'une "crise sévère" touchant le secteur.Les constructions de maisons individuelles en lotissements ont chuté de 22,2% en 2022, celles en secteur diffus (hors lotissements) de 31%.En cause, pointe le pôle habitat, la remontée des taux d'intérêt, mais aussi la hausse des coûts de construction, aggravée par la guerre en Ukraine, et l'affaiblissement de dispositifs de soutien aux acquéreurs.
Il y a 2 ans et 122 jours

Bouygues engrange des commandes dans son cœur de métier et réoriente sa stratégie avec Equans

Le conglomérat du BTP, des médias et des télécoms a enregistré en 2022 un bénéfice net en recul de 13,5% à 973 millions d'euros, mais le bénéfice opérationnel a progressé de 16,38% à 2 milliards d'euros.Le bénéfice net est en recul car il se trouve lesté de 90 millions d'euros de coûts exceptionnels liés notamment à des frais d'opérations de fusions-acquisitions concernant l'énorme rachat du groupe de services techniques Equans à Engie l'an passé, et à des frais liés au projet de mariage entre TF1 et M6, finalement avorté en septembre.Ces résultats sont à comparer à une base favorable en 2021 qui intégrait des plus-values de cessions de data-centers et des cessions d'actions d'Alstom.Malgré la guerre en Ukraine, l'inflation et l'envolée des taux d'intérêts, l'activité est restée soutenue dans la quasi-totalité des métiers. Le chiffre d'affaires global s'est inscrit en hausse de 18% à 44,3 milliards d'euros, en progression surtout à l'international (+34%)."La croissance est tirée par l'intégration d'Equans, par Colas et la construction, et dans une moindre mesure par les télécoms", relèvent les analystes d'Oddo dans une note.Seul Bouygues immobilier a vu son chiffre d'affaires baisser (-4%), dans un marché "globalement attentiste", selon le communiqué du groupe.Le chiffre d'affaires de la division "construction et services" s'est, lui, établi à 30,5 milliards d'euros, en hausse de 9%, essentiellement porté par Colas.Fin décembre 2022, le carnet de commandes de la construction et des services était "en hausse de 2% à 33,8 milliards d'euros, un niveau historique", s'est félicité le groupe.La branche construction enregistre une progression des ventes de 3% à 13,17 milliards d'euros et offre "une bonne visibilité" avec un "haut niveau de carnet de commandes" de 20,6 milliards d'euros.Intégration d'EquansPour la suite, "dans un environnement instable, marqué par l'inflation, la hausse des taux d'intérêt et la volatilité des devises, Bouygues vise pour 2023 un chiffre d'affaires proche de celui de 2022, et une augmentation du résultat opérationnel courant de ses activités (ROCA)", a indiqué le groupe riche de 196.000 collaborateurs.Côté Bouygues Telecom, l'activité commerciale est "restée dynamique", avec des ventes en hausse de 4% et la conquête de 449.000 nouveaux clients mobiles et 674.000 dans la fibre (FTTH). Au total, le parc mobile et fibre compte 19,9 millions de clients.Dans l'autre vitrine du groupe, TF1, le bénéfice net a reculé de 21,8% en 2022, à 176 millions d'euros, malgré une progression de ses ventes de 3% et les bonnes performances publicitaires durant la Coupe du monde de football. L'année aura été ternie par le mariage raté de TF1/M6 à cause des concessions demandées par l'autorité de la concurrence.A 6,6 milliards d'euros, la reprise d'Equans et de ses 70.000 salariés, est le plus gros rachat de l'histoire de Bouygues. Elle "nous positionne dans une nouvelle dynamique de croissance", et "significative" a commenté Olivier Roussat, directeur général du groupe lors de la présentation des résultats.En 2022, Equans, intégré à la branche Bouygues Energies et Services en octobre, aura contribué pour 3,8 milliards d'euros au chiffre d'affaires global. Son chiffre d'affaires annuel est de l'ordre de 13,8 milliards.Bouygues vise "une légère croissance de son chiffre d'affaires en 2023 et 2024", avant une "accélération" en 2025.Avec des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la ventilation, climatisation, chauffage ou le numérique, ce rachat doit permettre à Bouygues d'accélérer dans le secteur porteur des services à la transition énergétique.Avant l'acquisition, la division "construction et services" pesait 75% dans l'activité du groupe (dont 10% pour les services).L'intégration d'Equans déplace "son centre de gravité" vers une activité "beaucoup plus orientée vers ce sujet des énergies et services", a souligné M. Roussat. Un secteur amené à peser désormais pour un tiers du portefeuille d'activités (48% pour la seule construction), selon les projections.
Il y a 2 ans et 122 jours

La Fédération Française du Bâtiment en 2022

Cette vidéo retrace les événements marquants de l'année écoulée. Elle met en lumière les réalisations de la FFB, les différentes actions menées pour promouvoir l'emploi, l'activité et les initiatives visant à favoriser la transition énergétique de la filière.
Il y a 2 ans et 122 jours

"Le plan de sobriété énergétique a marché, y compris dans les TPE", A. Pannier-Runacher

RÉACTION. La ministre de la Transition énergétique a réuni syndicats, patronat et fédérations professionnelles pour faire un point d'étape sur la mise en oeuvre du plan de sobriété énergétique dans les entreprises. À l'issue de la réunion, la locataire de l'hôtel de Roquelaure a répondu aux questions de Batiactu.
Il y a 2 ans et 122 jours

que pensent les architectes du confort thermique

Le confort thermique dans le bâtiment est un sujet d’actualité. La France connaît de plus en plus souvent des épisodes de températures extrêmes. Le secteur de la construction doit donc relever le défi d’offrir aux usagers l’agrément d’avoir une température constante à l’intérieur du bâti. Comment s’y prennent les architectes pour répondre aux divers enjeux en phase de conception des projets ? Quelles techniques utilisent-il ? Plusieurs professionnels nous racontent leurs expériences.
Il y a 2 ans et 122 jours

quels travaux et equipements pour atteindre un bon confort thermique

Petit tour d’horizon des solutions de confort thermique les plus plébiscitées en 2022, de l’isolation aux systèmes de chauffage.
Il y a 2 ans et 122 jours

EDF ENR construit pour Sodebo le plus grand parc en autoconsommation de France

Une initiative menée en étroite collaboration avec EDF ENRCe parc photovoltaïque, unique en France de par sa surface, permettra de produire l’équivalent de 11% de la consommation totale annuelle de Sodebo, soit la consommation de 1280 maisons de 100 m2 en chauffage électrique sur une année. Avec EDF ENR, filiale d’EDF, l’entreprise souhaite accroître sa part d’électricité d’origine renouvelable, ainsi que son autonomie énergétique : un choix qui fait sens pour l’entreprise vendéenne qui a toujours privilégié l’internalisation comme mode de fonctionnement.Une première mise en service à partir de novembre 2023L’installation des panneaux photovoltaïques, qui seront répartis sur différentes zones de son site de 124 hectares, débutera à l’automne 2023.Dans un premier temps, des ombrières photovoltaïques seront installées sur certains de ses parkings pour une mise en service en novembre de cette année. La seconde partie de l’installation suivra en avril 2024 et concernera l’installation de panneaux photovoltaïques directement au sol.Pour Marie-Laurence Gouraud, Co-Présidente de Sodebo : « Nous sommes conscients des enjeux de Développement Durable liés à notre activité et de notre responsabilité dans ce domaine. A ce titre, nous pilotons une feuille de route claire dont l’énergie est l’un des sujets prioritaires. Ce parc photovoltaïque est un projet de longue haleine que nous avons ouvert en 2020 et c’est aujourd’hui pour nous une réelle satisfaction de voir les travaux démarrer. Et des travaux il y en aura d’autres ! Les toits de nos futurs bâtiments accueilleront tous des panneaux photovoltaïques et nous prévoyons également l’installation de bornes de recharge pour voitures électriques et hybrides pour nos véhicules de société et pour les véhicules personnels de nos collaborateurs. »Pour Benjamin Declas, Président – Directeur Général EDF ENR : « Nous sommes particulièrement fiers de pouvoir accompagner Sodebo dans sa transition énergétique, avec ce projet d’une ampleur inédite, et nous remercions cette entreprise pour sa confiance dans le groupe EDF. L’autoconsommation photovoltaïque est aujourd’hui une solution éprouvée pour produire et consommer tout ou partie de son électricité. Elle donne accès à une énergie propre, décarbonée et respectueuse de l’environnement. Son déploiement rapide sur les sites industriels permet de répondre aux enjeux de maîtrise des coûts et de neutralité carbone de très nombreux professionnels. »Les chiffres clés du projet 95.000 m² de panneaux photovoltaïques seront installés 100% de la production d’électricité issue des panneaux photovoltaïques sera consacrée à l’autoconsommation de Sodebo11% de la consommation annuelle de l’entreprise sera ainsi couverte
Il y a 2 ans et 122 jours

isolation quels sont les travaux et isolants a privilegier

Le confort thermique est aujourd'hui un enjeu majeur. Avec la hausse des prix de l'énergie et le changement climatique, avoir un logement bien isolé est essentiel pour se protéger contre le froid et la chaleur. Quels sont les travaux à réaliser pour isoler efficacement une maison, et quels sont les isolants à privilégier ? Éléments de réponse.
Il y a 2 ans et 122 jours

le chauffage un incontournable pour un meilleur confort thermique

Le chauffage est un incontournable pour un bon confort thermique en hiver, mais il est souvent source de surconsommations. Afin de remédier à ce problème, plusieurs solutions existent pour optimiser le chauffage afin de profiter d’une ambiance thermique optimale. La première des solutions consiste à investir dans du matériel plus performant, que ce soit pour une pompe à chaleur, un radiateur connecté, ou encore une chaudière biomasse.
Il y a 2 ans et 122 jours

Hausse du bénéfice net en 2022 pour Eiffage, qui finit avec un bon carnet de commandes

Fort d'un chiffre d'affaires en augmentation de 8,5% à 20,3 milliards d'euros, le groupe aux 73.500 salariés a atteint un bénéfice net de 896 millions d'euros en 2022.La branche infrastructures, qui représente un tiers des ventes, a vu son chiffre d'affaires augmenter de 6,6% à 7,29 milliards d'euros.Si celui-ci "baisse légèrement" en France, il enregistre cependant une hausse de 19,6% à l'international, notamment "grâce à la montée en puissance de la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni et de l'autoroute E18 en Norvège".La branche Energie systèmes, deuxième plus importante, a connu une augmentation de 12% de son chiffre d'affaires à 5,3 milliards, portée par une "dynamique de croissance externe" via onze acquisitions.Moins importante, la branche Concessions a connu une croissance de 10,4% de son chiffre d'affaires à 3,34 milliards d'euros, grâce à des "trafics autoroutiers tous en augmentation" et "désormais supérieurs à leur niveau de 2019", avant la pandémie de Covid.Le trafic aéroportuaire reste cependant inférieur aux niveaux de 2019 (-25,4%) malgré une accélération rapide par rapport à 2021 (+76,6%), note Eiffage.La branche Construction, troisième plus importante, a elle connu hausse de 6,4% de son chiffre d'affaires, à 4,36 milliards d'euros, et ce malgré la quasi-diminution de moitié des réservations de logements, "qui s'explique par la difficulté croissante d'obtention des permis de construire en France et l'augmentation des coûts techniques".Le groupe attaque 2023 avec un carnet de commande bien rempli, à son plus haut historique avec 18,5 milliards d'euros (+14%). Cette augmentation, qui représente "13,1 mois d'activité", est "portée notamment par les chantiers d'énergies renouvelables et d'infrastructures de transport", précise Eiffage. Globalement pour 2023, le groupe anticipe "une nouvelle augmentation de son activité" dans les travaux et les concessions, notamment "grâce à la normalisation progressive du trafic aéroportuaire", ainsi qu'une nouvelle "augmentation de son résultat opérationnel courant"."Le résultat net part du groupe devrait bénéficier en outre de la mise en équivalence de la participation dans Getlink, à compter du 2e trimestre", a ajouté Eiffage, devenu en octobre le premier actionnaire de cette société concessionnaire du tunnel sous la Manche, "pour un investissement de 1,2 milliard d'euros".Eiffage compte donner à ses actionnaires un dividende de 3,60 euros par action, en hausse de 0,50 euros. Ce montant "sera proposé à l'assemblée générale du 19 avril 2023", est-il précisé dans le communiqué.
Il y a 2 ans et 123 jours

Logements neufs : Une crise historique pour la FFB

Grégory Monod est le président du Pôle habitat de la FFB. [©FFB] « Crise sévère », « rouge vif », « situation irrespirable », les mots du président du Pôle habitat de la FFB, Grégory Monod, traduisent le constat alarmant de son institution. En présentant les chiffres de la construction neuve pour 2022 et les perspectives 2023, il n’a entretenu aucun suspense : « Nous sommes face à une crise historique ». S’il y avait eu un rebond en 2021, avec une progression de la construction de maisons neuves en secteur diffus de 22,1 %. La chute n’est que plus forte en 2022, avec 96 000 unités achevées. Le recul est de 31,3 % en un an. Soit le pire exercice depuis 16 ans. Au niveau géographique, la baisse est générale. Seules les régions Paca et Corse notent des chutes inférieures à 20 %. Lire aussi : Coup de froid dans le logement neuf Le constat est à peu près similaire pour les maisons neuves du secteur groupé, qui reculent de – 22,2 %, avec 6 105 unités. Un résultat inférieur de 1 000 unités par rapport au pire résultat de ces 20 dernières années. Dans le logement collectif, les ventes fondent à 95 937, soit un recul de – 14,1 %. Ramenant à des données équivalentes à celles de 2020, en pleine crise du Covid. Du côté des annulations, 16 % des opérations ont été annulées, le plus fort taux depuis la création de ces données en 2017. D’autant plus alarmant que pour le dernier trimestre, le taux atteignait 21,6 %. Des causes multiples Les autorisations terminent l’année en progression de 3,1 %, mais le dernier trimestre montre un effondrement à – 25,5 %. Alors que les mises en chantiers affichent – 3,8 % , ces données bénéficiant encore de l’anticipation de la RE 2020. Pour 2023, la FFB s’attend à une chute des autorisations à – 21 % et les mises en chantier à – 9 %. Lire aussi : Unecp-FFB, La profession de chapiste va être reconnue à son juste statut La Fédération attribue ces résultats à une inflation réglementaire, conjuguée à une inflation conjoncturelle. Ainsi la suppression de l’APL accessibilité, et le rabot du PTZ de 40 à 20 % et sa suppression des zones B2 et C seraient en cause. Jusque-là, les taux d’usure anormalement bas pratiqués par les banques permettaient de couvrir cette inflation. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Dans le même temps, la RE 2020 et les coûts des matériaux sont venus apporter une inflation conjoncturelle. Ainsi, si ce sont les marges qui ont été premièrement impactées, les prix de vente le sont aussi désormais. Ils ont progressé de + 13,9% entre 2020 et 2022, alors que sur la même période, les surfaces n’ont augmenté que de + 0,9 %. Un appel à un Bouclier du logement Pour répondre à cette crise, la FFB en appelle au gouvernement, en proposant la création d’un “Bouclier logement”, sur le modèle des “Boucliers énergie et tarifaires”. Pour cela, l’institution propose de prolonger le PTZ jusqu’à fin 2024. De le rétablir à 40 %, et ce, sans discrimination géographique. De rehausser de 25% le plafond des opérations prises en compte pour le calcul du montant du PTZ. Mais aussi, de lancer un crédit d’impôt de 15 % sur les premières annuités d’un emprunt pour contrebalancer les augmentations induites par l’introduction de la RE 2020. Et enfin, de restaurer le dispositif Pinel dans sa version 2022. Et de supprimer l’exclusion de la maison individuelle de celui-ci. Dans le même temps, la FFB souhaiterait la collaboration des établissements de crédit. Ce qui pourrait être favorisé par la révision mensuelle des taux d’usure. Et un assouplissement des contraintes imposées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). Enfin il faudrait une mobilisation des industriels et des filières dans l’analyse de production des matériaux de construction lancée fin janvier par Bercy. Afin notamment de favoriser une plus grande anticipation des évolutions des prix des matériaux. En conclusion, Grégory Monod a insisté sur le fait que la construction neuve n’a « pas connu de crise aussi forte, sans doute depuis celle des subprimes. Les entreprises vont devoir s’adapter pour résister à la crise. Il faut donc réagir très vite et lâcher un peu la bride pour aider à l’investissement des particuliers ». Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 123 jours

Si la transition énergétique doit coûter très cher, l’inaction coûterait plus cher encore

"Financer notre stratégie Énergie-Climat : donnons-nous les moyens de nos engagements" est le titre du rapport présenté par le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE).
Il y a 2 ans et 123 jours

Dénouement de la Saga vidéo Schöck : l’homogénéité de l’enveloppe du bâti sous les projecteurs

Quant à la saison 4, elle explicite, sans concession, les failles de la RT 2012 et les ambitions insuffisantes de l’actuelle réglementation thermique. Et toujours en synopsis : la volonté d’insuffler une prise de conscience collective pour un choix de logements économes, sains et durables afin que les constructions neuves ne soient pas les rénovations de demain.Après deux saisons qui ont su rencontrer leur public (les particuliers désireux d’acquérir un logement, autant que les associations de consommateurs, organismes en conseil immobilier, fédérations ou encore institutionnels), Schöck signe le clap de fin de sa saga vidéo avec 9 épisodes.Les 4 opus de la saison 3 mettent en scène les pathologies d’un bâtiment mal isolé, dont la condensation et les moisissures responsables notamment de nombreuses maladies respiratoires (bronchites, rhinites, asthmes, allergies). Ainsi, en référence au Livre Blanc2 réalisé par le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) du Pôle Fibres-Énergivie, Schöck rappelle que selon l’OQAI (Observatoire de la qualité de l’air intérieur) 37% des logements présentent des moisissures et que le coût social de la pollution de l’air intérieur s’élève à 19 milliards d’euros par an ! Au rang des remèdes efficaces : les rupteurs de ponts thermiques linéiques entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon en ITI, de même que le traitement des ponts thermiques des balcons en ITE.Enfin, les 4 épisodes de la saison 4, auxquels se greffent un épilogue, donnent les rôles principaux à la RT2012 et la RE2020, mais à l’opposé des héros que ces réglementations souhaiteraient incarner.En effet, soulignant la prédilection hexagonale pour l’ITI et non l’ITE, pourtant seule garante d’une enveloppe parfaitement homogène, Schöck renvoie à la réglementation française qui stipule que seule une partie des ponts thermiques doit être traitée pour être conforme (environ 50%). Pour un bâtiment de logements collectifs par exemple, il suffit donc de traiter en moyenne 50% des ponts thermiques avec des rupteurs sur chaque plancher intermédiaire, ou bien traiter les ponts thermiques des premiers étages, mais pas des derniers étages du bâtiment (ou vice et versa). Seule la moyenne compte !Ainsi, malgré sa conformité à la RT2012 ou désormais à la RE2020, une construction neuve peut comporter d’importantes fuites d’énergie au regard de ponts thermiques subsistant entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon. Constat décevant à l’heure où il faudrait en fait privilégier un traitement complet des ponts thermiques en ITI ou ITE. D’autant que si les coûts de construction représentent 28%, ceux de financement 15% et les charges foncières 11%, la maintenance et l’utilisation grèvent à elles seules près de la moitié du budget (46%). D’où l’intérêt de mettre encore l’accent sur la qualité de l’enveloppe pour diminuer le coût d’exploitation du bâtiment porté par les futurs occupants du logement ou le gestionnaire du patrimoine.En signant cette série de 16 vidéos ludiques et didactiques, Schöck a donc sensibilisé le plus grand nombre à l’importance d’une enveloppe homogène du bâti pour réaliser des économies d’énergie, augmenter le pouvoir d’achat des ménages, garantir le confort des occupants ainsi que valoriser son patrimoine immobilier.Découvrez l’intégralité des saisons sur la chaîne YouTube Schöck France.
Il y a 2 ans et 123 jours

Enedis accélère les embauches et les apprentissages pour électrifier le pays

Bacheliers, BTS, ingénieurs... le distributeur d'électricité Enedis, filiale d'EDF, projette l'embauche de 2.900 personnes en 2023, 10% de plus qu'en 2022, notamment pour raccorder les énergies renouvelables au réseau.
Il y a 2 ans et 123 jours

L'Oréal va acheter de l'électricité photovoltaïque à EDF

"Ces contrats d'achat direct d'électricité d'origine renouvelable portent sur la fourniture pendant 15 ans de la totalité de la production de deux centrales solaires à construire et à exploiter par EDF Renouvelables", a indiqué le groupe EDF dans un communiqué.Ces contrats de fourniture d'électricité à long terme sont désignés par le terme anglais de "corporate PPA" (power purchase agreement).Ils permettront à L'Oréal de "bénéficier d'un prix d'achat maîtrisé sur le long terme", et ainsi d'éviter d'être exposé à la volatilité des prix.Prévues en Corrèze et dans les Vosges, et d'une puissance installée cumulée de 27 mégawatt-crête, ces deux centrales solaires produiront l'équivalent de 25% de la consommation d'électricité du Groupe L'Oréal en France, a précisé EDF.Leurs mises en service sont attendues respectivement d'ici au troisième trimestre 2024 pour la première et au second trimestre 2025 pour la seconde. "La production de nos deux futures centrales solaires viendra s'ajouter à celle d'un autre parc éolien en exploitation qui assure depuis deux ans déjà la fourniture d'électricité pour les sites de L'Oréal", a précisé Alexandre Levy, directeur des PPA en France chez EDF Renouvelables, cité dans le communiqué.Le partenariat est adossé à un contrat de fourniture qui prévoit que le volume d'électricité ferme produite sera cédé par Agregio, filiale d'EDF, au groupe L'Oréal.EDF renouvelle en outre le contrat de fourniture d'électricité du Groupe L'Oréal, en intégrant le volume d'électricité solaire ainsi qu'une couverture complémentaire avec de l'électricité d'origine renouvelable, pour les années 2024 et 2025.Cet engagement "s'inscrit dans la droite ligne de nos engagements pris dans le cadre du programme L'Oréal pour Le Futur afin de consommer durablement une énergie renouvelable pour l'ensemble de nos activités", a commenté Audrey Izard, Directrice achats indirects Groupe L'Oréal."La signature simultanée de ces contrats, de production, d'agrégation et de fourniture, pour construire ce PPA solaire, est une première pour le groupe EDF", selon Stanislas Landry, directeur grands comptes d'EDF.
Il y a 2 ans et 123 jours

Des acteurs du chauffage vent debout après la sortie d'un ministre sur le fioul

ÉNERGIE. Le syndicat national des combustibles et carburants de chauffage a vivement réagi aux propos du ministre du Logement Olivier Klein, qui a qualifié l'utilisation des chaudières domestiques au fioul de "crime pour la planète". La filière a répondu en mettant en avant les alternatives en cours de développement.
Il y a 2 ans et 123 jours

Airwell devient partenaire principal du Stade Français Paris

Une première rencontre (Match Paris/Pau) a lancé officiellement le partenariat en affichant Airwell sur la Pocket droite du maillot des joueurs professionnels du club de la capitale le 31 décembre dernier. Cette collaboration court jusqu’à la fin de la saison 2024-25.L’humain fait la forceLe partenariat entre Airwell et le Stade Français Paris c’est avant tout une rencontre entre Laurent Roegel, PDG du Groupe Airwell et Thomas Lombard, aujourd’hui Directeur Général du Stade Français Paris et ancien joueur international de rugby. C’est autour d’une table ronde que les deux entrepreneurs ont pris connaissance de leurs ambitions communes. Une rencontre sous le signe de l’humain, représentative de ce partenariat. Innovation, esprit d’équipe, dynamisme et convivialité : le Groupe Airwell partage ces valeurs avec le monde du sport de haut niveau. Le partenariat a été signé le 05 décembre par Laurent Roegel et Thomas Lombard.Une visibilité exclusiveCet engagement avec le club s’appuie sur un plan d’action de notoriété de la marque dans le but d’accroitre son rayonnement sur l’ensemble du territoire français avec la mise en place d’opérations promotionnelles, événementielles et par la suite un programme complet d’hospitalité. Grâce à ce partenariat d’envergure, Airwell affichera son logo sur la pocket droite du maillot jusqu’à la saison 2024-25. Airwell dispose également d’une forte visibilité dans l’enceinte du Stade Jean Bouin, notamment sur la panneautique LED et fixe du club. La marque s’appuiera également sur les supports digitaux de communication du Stade Français Paris afin de faire vivre le partenariat en dehors des stades.Un nouveau partenaire engagéAirwell, acteur français des équipements thermiques engagé pour la transition énergétique a choisi le Stade Français Paris pour son premier partenariat sportif afin de représenter leurs valeurs communes, notamment sur la transition écologique et environnementale. Airwell et le Stade Français Paris seront accompagnés par SPORTFIVE sur l’activation de ce partenariat ainsi que la création de synergies entre les communautés du club et de la marque. C’est en effet l’engagement profond pour la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) qui les rassemble. Cette ambition qui s’inscrit sur la durée correspond aux deux piliers communs d’Airwell et du Club, former et innover. Par le biais de ce partenariat, les deux entités souhaitent faire monter en puissance et partager au plus grand nombre leurs engagements.Comme le précise Laurent ROEGEL, PDG du Groupe Airwell : « Les meilleurs partenariats sont souvent ceux qui se font naturellement. La rencontre avec Thomas et l’échange autour des valeurs et des objectifs de nos 2 organisations fut donc une évidence. L’humain avant tout, dans un esprit de conquête et de défis à relever, tout en intégrant et privilégiant l’environnement social, sociétal et territorial dans lesquels nous vivons. Nous sommes donc très heureux et très fiers de débuter ce partenariat et de construire une nouvelle histoire. »Thomas Lombard, Directeur Général du Stade Français Paris ajoute : « Nous sommes fiers de ce partenariat avec Airwell. C’est toujours un plaisir d’accueillir une marque avec qui nous partageons une vision commune des enjeux liés au développement durable et à la protection de l’environnement. Ce partenariat s’inscrit parfaitement dans le déploiement de nos objectifs RSE, et nous permettra de relever ensemble les challenges du monde de demain. »Laurent MORETTI, Directeur général France de SPORTFIVE conclut : « Nous sommes très heureux d’avoir contribué au rapprochement entre le Stade Français Paris et Airwell et avons hâte de les accompagner dans leurs activations conjointes. Nous sommes d’autant plus fiers d’accompagner Airwell pour ses premiers pas dans le sponsoring sportif. »
Il y a 2 ans et 123 jours

GAP Référencement passe à la vitesse supérieure

Après deux séminaires dans la sympathique station balnéaire du Grau du Roi, le nouvel objectif fût de trouver un lieu plus grand, croissance oblige.Ce sont donc les 18 et 19 janvier 2023 dans "la ville aux arènes" de Nîmes que les 80 personnes ont déposé leurs envies et leurs valises pour deux jours d’un séminaire riche en rencontres et en conseils.Un séminaire à l’esprit « collaboratif »Cette convention de deux jours était placée sous le signe de la rencontre, des échanges sur les différents services clés du réseau GAP RÉFÉRENCEMENT et de la convivialité.Ce séminaire fut d’abord humain avec la présentation des nouveaux adhérents. Un moment un peu plus long que prévu, au regard de leur nombre important, mais aussi de la richesse des échanges. Si nous défendons des valeurs communautaires et identitaires, nous ne manquons jamais une occasion de le prouver. Ainsi, chaque nouveau membre dispose d’un temps pour se présenter au travers son histoire, de ses attentes et de ses objectifs. Un moyen de briser la glace, mais également de comprendre les besoins de l’adhérent dans le but de bénéficier de l’entraide de ses nouveaux équipiers.Il fut ensuite technique avec l’intervention de différents animateurs du réseau, chacun dans son domaine de prédilection. L’objectif étant d’apporter aux adhérents des conseils et des méthodes actionnables dès le retour dans leur entreprise.De bonnes pratiques pour mieux gérer son équipe, son entrepôt, ses clients ou encore mieux communiquer en local. Autant d’actions à mettre en place de manière simple et pragmatique pour devenir plus performant et rentable.La surprise Michael Aguilar, en guest-starC’est bien connu, chez GAP RÉFÉRENCEMENT, on aime la différence.Et si on devait décrire le réseau par un seul mot, le terme "différent" viendrait instantanément à l’esprit de nos adhérents ou des professionnels du secteur.Proposer des approches différentes dans le management des entreprises est un des fondamentaux du réseau. C’est donc en toute logique que Jordan Khalifa a sollicité Michael Aguilar (conférencier au 350K abonnés sur LinkedIn) pour venir à la rencontre des dirigeants avec comme thématique principal "Faisez la différence".Oui, vous avez bien lu, "Faisez la différence". Il n’y a là aucune faute, juste de la pure vérité dans la manière d’anticiper, d’agir, de vivre, de changer son mode de fonctionnement, de diriger pour ne pas devenir meilleur… Mais être LE meilleur.Une intervention remarquée et remarquable, saluée par les 80 personnes. Leur écoute plus que studieuse et les sourires figés sur leurs visages pendant la conférence ont témoigné du bon moment passé.Une expérience unique et sympathique qui a fait la différence, merci Michael Aguilar.Un nouveau "GAP dating" professionnelFort du succès du premier "GAP dating" de septembre 2022, nous avons renouvelé l’expérience en adaptant la formule. Cette fois-ci, les fournisseurs ont été remplacés par des professionnels de la formation, de l’informatique, du management, de la communication, du recrutement, des achats, … et autres fonctions supports d’une société.Avec 10 ateliers, les groupes d’adhérents ont pu balayer différents sujets de la vie d’entreprise dans le but de poser des questions concrètes pour obtenir les réponses adaptées à leurs situations.Un nouveau moment d’échanges bienvenu où chacun s’est senti libre d’exprimer ses difficultés du quotidien en repartant avec des solutions à mettre en œuvre. Les résultats seront évoqués au prochain séminaire.Les achats au cœur du réseauEnfin, cette convention s’est terminée sur un point stratégique, les achats. C’est le sujet que tout le monde attend. Avec plus de 30M€ négociés en 2022, GAP RÉFÉRENCEMENT est devenu, en l’espace de 2 ans, un réseau respecté et très ambitieux au vu de son développement, surtout avec les 50 à 60M€ en prévision pour 2023.Si nous avons parlé de prix et de BFA (Bonus de Fin d'Année), nous avons également parlé de relations fournisseurs avec les adhérents. Délai de livraison, qualité produit, service SAV, suivi commercial, … l’échange sur les achats a aussi été le moment de prendre la même direction, voire la même décision.Fidèle au dicton "seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin", la réussite du réseau est sans aucun doute due à son esprit d’équipe. Le sujet des achats démontre une nouvelle fois que chez GAP RÉFÉRENCEMENT, c’est l’unité qui fait la force.Cet évènement à l’image de notre réseau "identitaire et communautaire" a une nouvelle fois marqué les esprits de manière positive. De nos jours, il n’est pas évident de faire déplacer les professionnels alors lorsque vous réussissez à réunir 90% de votre réseau, vous pouvez juste conclure "notre séminaire est utile et apprécié", merci à tous pour votre présence et votre participation.Pour Eric Beyne - Directeur commercial du réseau : On vit un moment fort. De toute ma carrière, je n’ai jamais vu ou connu une telle croissance en si peu de temps. Nous sommes passés de 25 à 50 adhérents en seulement six mois. Si on ajoute que le réseau a seulement trois ans d’existence, on mesure tout le travail et l’énergie que cela demande.On nous pose souvent la question "Comment expliquer cette croissance ?". Je réponds toujours la même chose, par notre différence, tout simplement.Nous essayons de proposer des projets simples, pragmatiques à nos adhérents en défendant en permanence leur identité. Mon équipe travaille tous les jours pour valoriser leur entreprise, les aider à se structurer, s’organiser pour devenir plus fort et plus compétitif. Cette convention a été une nouvelle fois à la hauteur de nos espérances. Imaginez que 90 % de nos adhérents se sont déplacés sur deux jours. Cela montre l’intérêt qu’ils portent aux informations reçues lors de ces moments privilégiés.Enfin, mon plus grand bonheur est de voir les adhérents s’inviter entre eux pour expliquer comment ils s’organisent pour traiter un sujet d’entreprise. Chacun donne son savoir-faire pour recevoir en retour, et ceci vaut tout l’or d’un réseau."
Il y a 2 ans et 124 jours

Plan sobriété énergétique : « Industrialiser les économies d'énergie » dans le bâtiment

10% d’économies d’énergie ont été réalisées cet hiver selon Agnès Pannier-Runacher. La ministre espère passer un cap en « industrialisant » ces économies grâce au plan de sobriété énergétique. Le ministère de la transition énergétique organisait cet après-midi, avec le ministère du logement, une réunion de travail censée déboucher sur des propositions début avril.
Il y a 2 ans et 124 jours

ilots de chaleur urbains les betons clairs une solution bien reflechie

Les bétons clairs d’Unibéton (groupe HeidelbergCement) luttent efficacement contre les îlots de chaleur urbains : leur fort pouvoir réfléchissant contribue à atténuer l’effet de serre et le réchauffement climatique.
Il y a 2 ans et 124 jours

Bois et hydrogène : deux énergies pleines de promesses ?

ÉDITION SPÉCIALE. Le chauffage au bois domestique et les chaudières à hydrogène ont su attirer l'attention sur eux cet hiver. A l'occasion d'EnerJ-Meeting Paris, la rédaction de Batiactu a reçu sur son plateau Damien Mathon, secrétaire général de Poujoulat et Olivier Stenuit, responsable stratégie et développement hydrogène chez BDR Thermea pour en parler.
Il y a 2 ans et 124 jours

prix avantages et fonctionnement tout savoir sur l installation d un chauffage au sol

Prix, fonctionnement, avantages, économie d’énergie et aide à l’installation : ce dossier répond à toutes les questions concernant le chauffage au sol.
Il y a 2 ans et 124 jours

La décentralisation des politiques de l’habitat et la rénovation énergétique au cœur des propositions de la FOPH

Deux mois et demi après le lancement du CNR Logement, ouvert le 28 novembre 2022, l'heure est aux propositions concrètes. La FOPH, qui a pris part aux trois groupes de travail (« Redonner aux Français du pouvoir d’habiter », « Réconcilier les Français avec l’acte de construire », et « Le logement à l’avant-garde de la transition énergétique ») a mis à profit cette grande consultation pour attirer l’attention sur deux sujets cruciaux : la décentralisation des politiques de l’habitat, et la rénovation énergétique.Pour animer cette visioconférence de presse, Marcel Rogemont, président de la Fédération, membre du groupe 2, était accompagné d’Isabelle Rueff, directrice générale d’Alpes Isère Habitat, et d’Anne Voituriez, présidente de Lille Métropole Habitat, vice présidente de la Métropole Européenne de Lille, toutes deux également impliquées dans ces ateliers.Propositions sur la décentralisation des politiques du logementFinancer l’Autorité organisatrice de l’habitat (AOH)Dans le cadre de la loi 3DS, en 2022, la FOPH a promu l’idée de l’Autorité organisatrice de l’habitat comme outil de décentralisation des politiques du logement. La Fédération plaide pour que soit dédié à l’AOH un financement propre, à l’instar de l’autorité organisatrice de la mobilité et son versement transport.Pour Marcel Rogemont : « La FOPH a lancé une étude avec le cabinet 1630 Conseil sur la question d’une participation de la PEEC (1,6 Md€ de collecte par an) pour financer ces AOH. Cette proposition financière ne coûte pas un euro de plus, elle vise seulement à flécher différemment et plus efficacement les flux financiers. »Consulter l’étudeFusionner le PLH et le PLU pour plus d’efficacité des politiques de l’habitatLa FOPH propose de fusionner le programme local de l’habitat (PLH), document de programmation, et le plan local d’urbanisme (PLU), qui accorde les droits à construire, afin d’assurer une vraie cohérence entre ces documents.Pour Anne Voituriez : « Cette fusion donnerait davantage de liberté aux élus, qui sont les acteurs de l’urbanisme, et favoriserait une meilleure efficacité des politiques de l’habitat. Elle est déjà autorisée par les textes mais n’est pas obligatoire, et de ce fait, encore rarement mise en pratique. »Propositions sur le rôle des organismes HLM dans la transition énergétiqueMaPrimeRénov’ HLM pour accélérer les réhabilitations performantes du parc socialPour pouvoir accélérer les réhabilitations, de la même manière que le secteur privé est aidé dans ses rénovations, la FOPH propose MaPrimeRénov’HLM.Pour Marcel Rogemont : « En 2022, 3,4 Mds€ ont été dépensés pour MaPrimeRénov’ ; sachant que les HLM représentent 17% des résidences principales, nous demandons que 17% de ces 3,4 Mds nous soient versés. »Les bailleurs sociaux au service des collectivités et des élus pour répondre aux besoins des territoiresLa FOPH propose de reconnaître que les bailleurs sociaux, qui sont au service des collectivités et des élus, peuvent répondre aux besoins des territoires au-delà de la simple question du logement, et jouer un rôle majeur en matière de conseil, d’aménagement, d’expertise, de développement de services et de diversification (maisons de santé, accession à la propriété, opérations mixtes, aménagement, habitats seniors, etc.).Mettre le savoir-faire des bailleurs sociaux à disposition du parc privé pour massifier la rénovation thermique et atteindre les objectifs 2050La Fédération propose d’impulser des orientations législatives pour permettre aux bailleurs sociaux d’intervenir pour le compte de tout syndicat de copropriétaires dans la réalisation des travaux de rénovations énergétiques, et en tant que tiers financeur. Pour Isabelle Rueff : « Les organismes de logement social ont un savoir-faire et un niveau de performance énergétique très supérieur à celui du parc privé. »Ajouter les établissements publics locaux à la liste des opérateurs pouvant être Accompagnateur RénovMon Accompagnateur Rénov' est un tiers de confiance, pour un particulier, qui permet de réaliser, en confiance, son projet de rénovation énergétique performante ou globale.Développer davantage les Contrats de Performance ÉnergétiquePour Isabelle Rueff : « Cet outil s’avère efficace et permet de fiabiliser les économies d’énergie et de carbone. »Dans le courant du mois de mars, chaque groupe de travail devra sélectionner et présenter 10 propositions, qui seront adressées au cabinet du ministre délégué au Logement, Olivier Klein.
Il y a 2 ans et 124 jours

Baromètre risques pays et sectoriels au 4e trimestre 2022 : d'un excès de pessimisme à un excès d'optimisme ?

Enfin, la perspective d’un rebond de l’activité en Chine au 2eme semestre, même très incertain, nourrit également des espoirs pour l’économie mondiale. Il n’en fallait pas plus pour que les marchés financiers s’emballent, rassurés par l’éloignement, pour un temps, du scénario du pire.Il ne s’agit toutefois pas de céder à un excès de complaisance. Les défis auxquels était confrontée l’économie mondiale l’an dernier restent d’actualité et la crise actuelle, multidimensionnelle, n’est pas près de se refermer : fragmentation géopolitique, crise énergétique, changement climatique, risques épidémiques… La transformation du monde s’accélère et sécrète des risques susceptibles de faire dérailler les scénarios « centraux ».Dans ce contexte, les évaluations de risque de Coface n’ont que peu évolué avec 5 modifications pour les risques pays et 16 changements pour les risques sectoriels. En termes nets, la tendance reste aux déclassements.La récession s’éloigne, la stagflation se précise2022 s’est achevée sur une bonne note sur le plan économique. La douceur des températures et les réserves de gaz conséquentes ont permis d’éloigner le spectre d’un rationnement pour l’Europe cet hiver et les économies européennes devraient ainsi éviter une contraction forte de l’activité. Cela a conduit Coface à garder inchangée sa prévision de croissance mondiale pour 2023, à 1,9%. Notre scénario de stagflation dans les économies avancées et de résilience globale des pays émergents se voit également confirmé.Cette continuité se traduit dans nos évaluations de risques : seuls 3 pays et 10 secteurs sont déclassés ce trimestre, après 95 en juin 2022 et plus de 50 en octobre 2022. Dans le même temps, Coface a également procédé au reclassement des évaluations de l’Inde et du Burundi, et de six évaluations sectorielles, principalement dans l’industrie automobile grâce à la résorption progressive des tensions sur les chaînes d’approvisionnement.Vers un recul (mécanique) de l’inflation au premier semestre 2023Alors que l’envolée des cours de l’énergie avait été à l’origine de l’emballement des prix à la consommation dans les économies avancées, leur modération a entraîné un recul mécanique de l’inflation fin 2022. L’inflation semble ainsi avoir passé son pic en zone euro. C’est aussi le cas aux Etats-Unis, où elle s’établit à 6,5% en décembre après un pic à 9,1%. Au-delà de la modération des cours des matières premières, la baisse de l’inflation, s’explique aussi par la chute de la contribution des biens. Le ralentissement de l’inflation, devrait se poursuivre au 1er semestre 2023 par le simple jeu des effets de base, dans la mesure où les cours des matières premières resteront inférieurs aux niveaux enregistrés un an auparavant.Dans ce contexte de résistance relative de l’activité, les marchés du travail continuent de faire preuve de résilience, avec des niveaux de chômage toujours historiquement bas. Le taux de chômage a même continué de reculer fin 2022 en zone euro, tandis qu’il reste à son plus faible niveau depuis plus de 50 ans aux Etats-Unis (3,5%), et n’a remonté que légèrement (de 3,5% à 3,7%) au Royaume-Uni. Cette résilience pourrait se poursuivre au 1er semestre : ayant fait face à des difficultés de recrutement élevées en 2022, les entreprises pourraient être tentées de retenir leurs salariés malgré une demande atone.Des risques toujours bien présents pour l’économie mondialeLes perspectives pour l’économie mondiale restent sombres pour 2023, dans un environnement qui demeure aussi risqué qu’incertain. La principale source d’inquiétude concerne la trajectoire d’inflation. Si un mouvement de désinflation semble enclenché, la question cruciale de son atterrissage demeure. Le scénario d’un retour à l’objectif de 2% fixé par les banques centrales des pays avancés n’est pas complètement enterré mais la possibilité de voir l’inflation se stabiliser à un niveau plus élevé se dessine à l’horizon. La désinflation attendue en 1ere partie d’année pourrait s’interrompre avant d’avoir atteint les niveaux visés par les autorités monétaires, mais un regain d’inflation au 2eme semestre n’est pas à exclure.La reprise en Chine est également source d’incertitude. L’assouplissement des restrictions contre la COVID-19 dans le pays devrait se traduire par une reprise de la consommation chinoise. Mais la réouverture soudaine s’étant accompagnée d’une flambée des contaminations, la reprise devrait être graduelle. La normalisation de l’activité pourrait ainsi débuter à la fin du 1er trimestre 2023 et un rétablissement plus ferme devrait intervenir au 2eme semestre, créant les conditions parfaites pour une nouvelle tempête sur le front énergétique et, partant, sur l’inflation.Les reclassements sectoriels de retourNos évaluations sectorielles évoluent peu comparées aux derniers baromètres. Les déclassements sont ainsi moins nombreux mais nous avons également décidé d’opérer quelques reclassements qui reflètent l’amélioration relative du scénario économique. Ces reclassements sont à chercher du côté du secteur automobile au Moyen Orient, zone où la demande reste solide. En Inde, l’amélioration de la situation économique du pays a conduit au reclassement de l’évaluation risque-pays.Certaines entreprises de secteurs jusqu’ici considérés comme résilients – les TIC et le secteur pharmaceutique – rencontrent par ailleurs des difficultés. Les entreprises pharmaceutiques en Europe voient certains problèmes structurels s’accentuer du fait, pour partie, des tensions croissantes sur les finances publiques des Etats. Les entreprises des TIC sont « rattrapées » par la conjoncture économique mondiale et restent au cœur des tensions commerciales entre Chine et Etats-Unis.Enfin, l’Europe de l’Ouest est une fois encore la région qui enregistre le plus grand nombre de déclassements sectoriels (5 sur les 11 au total). Si les perspectives de court terme ont cessé de s’assombrir, l’heure n’est pas encore venue d’y effectuer des reclassements.Retrouvez ici l’intégralité du baromètre Coface.
Il y a 2 ans et 124 jours

CEE : bientôt de nouvelles règles pour accroître l'indépendance des bureaux de contrôle

RÉGLEMENTATION. Les pouvoirs publics ont présenté aux représentants de la filière des certificats d'économie d'énergie (CEE) un projet d'évolution de la réglementation pour mieux garantir l'objectivité des bureaux de contrôle.
Il y a 2 ans et 124 jours

Le casse-tête des locations de passoires thermiques en montagne

"Il n'y aura plus personne (...) 90% des lits de la station sont dans ce cas de figure", alerte Jean Mounicq, maire d'Aragnouet, bourgade des Hautes-Pyrénées dont dépend la plus haute station de ski du massif.Nichés au pied de falaises à près de 2.000 mètres d'altitude, la plupart des logements du site relèvent des catégories F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE), selon une estimation de la société de conseil en rénovation Heero.Si ces appartements énergivores, presque tous des meublés touristiques, échappent encore à l'interdiction locative progressive instaurée par la loi Climat, ils y seront bientôt soumis, a annoncé en octobre Olivier Klein, ministre délégué à la ville et au logement, sur BFM Business. "Il faut qu'on travaille pour que ce soit les mêmes règles", a-t-il estimé.L'échéance exacte est encore incertaine, mais fait grincer des dents collectivités et professionnels du tourisme, déjà impactés par la raréfaction de la neige et la flambée des coûts de l'énergie.Boom des années 1970-80Construits dans les années 1970-1980 les logements de Piau Engaly, ensembles semi-circulaires de quatre ou cinq étages, se fondent dans le paysage escarpé de la station, bordée par le parc naturel des Pyrénées et la réserve du Néouvielle."Quand vous êtes sur les pistes, vous ne voyez pas les bâtiments", sourit le maire d'Aragnouet, en regardant les skieurs dévaler les pistes, sous le soleil.Ici comme dans la plupart des stations de ski françaises, la problématique énergétique est omniprésente, selon une étude de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) publiée en janvier.Elle montre que "la part des logements énergivores (étiquettes F ou G) est beaucoup plus importante dans les communes stations de ski (38%) que dans l'ensemble des communes métropolitaines (21%)".Cette prévalence s'explique par l'impact des faibles températures extérieures, et par la mauvaise qualité de construction de ces logements à vocation touristique, massivement bâtis dans les années 1970-80, en plein essor du ski."A l'époque, en trois ou six mois, on sortait un immeuble. Maintenant, il nous faut trois ans, relève le maire. Alors bien sûr, il n'y avait pas les mêmes normes.""Ces résidences ont été construites comme toutes celles de l'époque, elles ne sont pas forcément mal faites", explique Thibaut Vergé, gestionnaire de copropriétés. Mais "ici, il tombe en moyenne quatre mètres de neige par an", pointe-t-il, ce qui plombe leur performance énergétique.Délais intenablesSelon la Fnaim, "plus des 3/4 des logements dans les communes stations de ski" pourraient être interdits à la location d'ici 2034, en fonction de leur catégorie DPE. A Piau, le problème pourrait se poser dès 2025 pour les moins bien classés.Leur interdiction à la location menacerait la survie de la station car, mis à part deux résidences, ils datent tous d'avant les années 1980, selon le maire.Le site étant "assez reculé, en fond de chaîne", l'accès n'y est pas facile et la clientèle vient "de loin", principalement de la côte Atlantique et loge donc sur place et dans les environs, précise le gestionnaire de la station, Colin Dorignac.Or "Piau est une station qui a de l'avenir en terme de potentiel neige. Donc c'est primordial pour nous d'engager des travaux de rénovation", ajoute-t-il.Si certains propriétaires les ont déjà initiés, d'autres "n'ont pas changé, on a encore des radiateurs grille-pain", admet Jean Mounicq, qui a écrit en février à l'ensemble des co-propriétaires pour leur faire part des interdictions à venir."Je suis de ceux qui pensent qu'il faut qu'on le fasse (...) mais on ne peut pas tout d'un coup décider qu'à telle date, dans trois ans tout doit être fait, sinon vous ne pourrez plus louer", tonne-t-il.Selon Loïc Cantin, président de la Fnaim, une telle mesure doit être accompagnée. "Il faut un traitement égalitaire", estime-t-il, regrettant la non éligibilité aux aides des propriétaires de meublés touristiques. "S'il n'y a pas d'aides majeures, déplore le maire, ce sera financièrement impossible !"
Il y a 2 ans et 124 jours

SylSmart Énergie

SylSmart Énergie Le tout dans un contexte réglementaire contraignant. Avec ses solutions d'éclairage intelligentes et andresudrie mer 22/02/2023 - 15:41 En savoir plus sur SylSmart Énergie Partager
Il y a 2 ans et 124 jours

L’industrie cimentière recrute à Viva Fabrica !

Le Sfic et l’EFB font découvrir aux jeunes générations la filière ciment et béton sur Viva Fabrica ! [©Alamy] Recruter et accompagner les jeunes talents. Tel est l’enjeu essentiel pour une industrie cimentière en pleine mutation. Ainsi, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) et l’Ecole française du béton (EFB) se mobilisent à l’occasion de la nouvelle édition de Viva Fabrica ! Ce rendez-vous se tient, du 23 au 26 février 2023, aux Usines Fagor-Brandt, à Lyon (stand D1 pour la filière). Et vise à faire découvrir aux jeunes le monde industriel. Aujourd’hui, l’industrie cimentière est en première ligne pour répondre aux enjeux de décarbonation. Pour mener à bien cette transformation, elle doit s’appuyer sur une nouvelle génération de talents qui façonneront l’industrie de demain. Ecrire une nouvelle page du récit industriel « Contrôle des émissions, économie circulaire, biodiversité, captage du carbone, notre filière fait face à de nouveaux défis. Et se réinvente pour écrire une nouvelle page du récit industriel, explique Laure Hélard, déléguée générale du Sfic. Faire émerger de nouvelles compétences et former les jeunes générations aux nouveaux métiers liés à l’environnement et la qualité n’est pas un besoin, c’est une nécessité. Dynamique, innovante et engagée pour un monde responsable, l’industrie cimentière figure au premier rang pour repenser notre société. Et ce, grâce aux jeunes, car ce sont eux qui feront le monde de demain ! » Sur le front de l’emploi, la filière doit relever un double défi. D’une part, améliorer l’attrait du secteur industriel pour répondre à ses besoins actuels. D’autre part, accompagner la montée en compétence des collaborateurs. Lire aussi : Le Sfic récompense deux cimenteries vertueuses en matière de sécurité-santé La filière ciment et béton s’inscrit dans une dynamique d’évolution pour répondre aux nouveaux grands défis sociétaux. Comme renforcer l’attractivité des métiers de l’industrie auprès des femmes. Ou proposer une grande variété de métiers avec de nombreuses perspectives de carrière. Ou encore, intégrer les nouvelles technologies pour la transition écologique et énergétique. Sans compter les défis liés à la diminution de l’empreinte carbone de ses matériaux. Avec un objectif de réduction de 80 % d’ici à 2050. La filière ciment et béton doit renouveler ses équipes Confrontée à une pyramide d’âges vieillissante, la filière ciment et béton doit aussi renouveler ses équipes pour des métiers en tension, tels que conducteurs d’engins, techniciens de maintenance, rondiers, opérateurs de salle… Pour porter cette nouvelle révolution industrielle, de nouveaux métiers sont en train de voir le jour ou connaissent de fortes évolutions dans les compétences attendues. Technicien de valorisation des combustibles alternatifs, technicien logistique combustibles et matériaux de substitution, technicien environnement sont autant de professions indispensables. Enfin, l’industrie cimentière emploie de multiples profils, à différents niveaux de qualification. Cela va du CAP au niveau ingénieur. De quoi en faire un secteur dynamique, riche en opportunités et en évolution de carrière, apte à répondre à chaque attente. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 124 jours

Tension locative : les locataires prêts à dépenser encore plus pour vivre à Paris

Crise sanitaire, sobriété énergétique et prix de l’essence qui s’envole, le quotidien des Français a été drastiquement chamboulé ces dernières années, et tout particulièrement en 2022. Les locataires parisiens prêts à allouer une part encore plus grande dans leur budget pour se logerLa part du loyer dans le budget des Parisiens est déjà très haute : 6 points de plus à Paris VS hors de l’Ile-de-France. Néanmoins les locataires seraient prêts à allouer une part encore plus importante pour vivre à Paris. En moyenne la part du budget que seraient prêt à allouer les locataires est de 39,26%. La part du loyer dans le budget des Parisiens ne semble donc pas être prête de diminuer.Pour Mathieu Giard, porte-parole de Flatlooker : « Ces chiffres montrent la forte tension locative qui persiste à Paris et traduisent une réelle difficulté à se loger dans la capitale. »Le loyer pèse (légèrement) plus en 2022 qu’en 2021 dans le budget des ménages parisiensEntre 2021 et 2022, le loyer est passé de 34,52% à 34,63% dans le budget des ménages parisiens, soit une hausse de 0,11 points. Une mauvaise nouvelle pour les locataires dont la plupart des charges ont augmenté.Pour Mathieu Giard, porte-parole de Flatlooker : « Dans un contexte de forte inflation et d’une raréfaction des logements en location, cette hausse modérée laisse penser que l’encadrement des loyers ou le plafonnement de l’IRL ont eu un impact positif sur le budget des ménages. »[1] Évolution du loyer dans le budget des ménages parisiens : étude menée sur plus de 1.500 locataires à Paris.Différence entre la part de loyer pour les locataires et les candidats : étude menée sur plus de 14.000 candidats locataires à Paris.
Il y a 2 ans et 124 jours

ameliorer le confort d ete avec nos protections solaires exterieures

En période de forte chaleur, la question du confort d’été est fondamentale afin d’éviter la surchauffe et conserver une température intérieure agréable dans un bâtiment en période estivale. Dans ce contexte lié au changement climatique, la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur augmentent chaque année et il devient urgent de se préoccuper du bien-être dans les bâtiments et de garder une attention particulière aux aspects environnementaux.
Il y a 2 ans et 125 jours

La Chine et les Etats-Unis en première ligne face aux risques climatiques

La société XDI, basée en Australie et spécialisée dans l'évaluation des risques climatiques pour le compte d'investisseurs ou analystes financiers, a passé en revue plus de 2.600 territoires à travers le monde (Etats américains ou indiens, provinces chinoises, régions françaises...) pour classer leur vulnérabilité à l'horizon 2050."On obtient un signal très fort sur des pays comme la Chine, les Etats-Unis et l'Inde. Il s'agit en gros des moteurs de l'économie mondiale, où se concentrent de nombreuses infrastructures", a résumé Karl Mallon, directeur de la science et de l'innovation de XDI, lors d'une présentation à des journalistes.Ces trois pays concentrent ainsi à eux seuls 80% des 50 territoires les plus à risque, selon le classement dévoilé par XDI. Sur les 10 premiers, neuf sont chinois, à commencer par les provinces de Jiangsu, Shandong et Hebei à l'est du pays.La carte du monde publiée par XDI se colore ainsi nettement de nuances de rouge - signe du risque - en Chine.Des Etats américains à l'importance économique importante figurent également en bonne place dans le classement: Floride (10e), Californie (19e), Texas (20e)... Des régions d'Inde, d'Indonésie ou encore du Brésil sont aussi particulièrement menacées.Pour l'Europe, le land allemand de Basse-Saxe est le territoire le plus exposé (56e rang mondial). A l'échelle française, c'est la région des Hauts-de-France (121e rang)."Fuite des capitaux"La méthodologie de XDI se concentre sur le risque pour les bâtiments posé par huit conséquences du réchauffement climatique: les inondations fluviales et de surface, les inondations côtières, la chaleur extrême, les incendies de forêt, les mouvements de terrain (liés à la sécheresse), les vents extrêmes et le gel-dégel.Les calculs se fondent sur un scénario pessimiste des experts climat de l'ONU - le GIEC - d'un réchauffement de la planète supérieur à 3°C d'ici la fin du siècle, avec des émissions élevées. Il est généralement retenu comme base d'évaluation du risque par les banques, selon XDI."Nous diffusons cette analyse en réponse à des demandes provenant d'investisseurs qui réclamaient des données sur les risques à l'échelle régionale", a expliqué Rohan Hamden, le directeur général de XDI."Dans la mesure où les infrastructures bâties se superposent généralement à des niveaux élevés d'activité économique et de valeur en capital, il est impératif que le risque physique lié au changement climatique soit mieux compris et évalué", avance-t-il.Les auteurs soulignent que cet état des lieux doit encourager les pays à moins émettre de CO2 pour limiter le réchauffement et les catastrophes qui l'accompagnent.Mais ils soulignent qu'il aura aussi des conséquences financières – par exemple sur le prix de certaines obligations - et sur le comportement des acteurs économiques."Les gens qui voudront implanter une usine ou une chaîne logistique dans ces Etats et provinces vont y réfléchir à deux fois", prédit Karl Mallon. "On pourrait avoir dans le meilleur des cas une prime de risque dans ces territoires et au pire une fuite des capitaux de la part des investisseurs qui cherchent des refuges sûrs".