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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18313 résultats)
Il y a 2 ans et 132 jours

Les premiers chiffres de l'apprentissage pour 2022 confirment la percée du dispositif

FORMATION PROFESSIONNELLE. Pandémie de Covid et crise énergétique ne semblent pas avoir empêché les entreprises de la construction d'embaucher des apprentis, si l'on en croit Constructys, l'opérateur de compétences du BTP. Au contraire même : avec les transitions écologique et numérique, les jeunes peuvent aussi y trouver leur compte.
Il y a 2 ans et 132 jours

Lafarge ouvre sa 2e ligne de production d’argile activée

Site industriel de la cimenterie Lafarge France de Saint-Pierre-la-Cour, en Mayenne. [©ACPresse] Depuis le début du mois de février 2023, une nouvelle ligne de cuisson est entrée en service au cœur de la cimenterie Lafarge de Saint-Pierre-La-Cour, en Mayenne. Résultat d’un investissement de 40 M€ du groupe Holcim et lauréat d’un financement France Relance, cet équipement met en œuvre la technologie Holcim ProximA Tech. Ainsi, il est prévu pour la production à grande échelle d’argile activée, qui vient se substituer au clinker dans la constitution des nouveaux ciments EcoPlanet (CEM II/C et CEM IV). Ce qui contribue à réduire de moitié leur empreinte carbone par rapport à un ciment Portland traditionnel CEM I. La majorité du CO2 lié au ciment provient de sa fabrication. Traditionnellement, la calcination du mélange argile-calcaire à 1 450 °C est très émissive de CO2 (décarbonatation du calcaire). Dans ce processus, 40 % du total des émissions sont liés à l’énergie nécessaire à la calcination et 60 %, à la réaction chimique naturelle de décarbonatation. Pour sa part, l’additif ProximA TechZéro est obtenu par cuisson à température beaucoup moins élevée. Environ 800 °C et qui génère très peu de CO2. Lire aussi : Lafarge France lance Concrete Direct L’installation de Saint-Pierre-la-Cour va aujourd’hui encore plus loin, grâce à un processus industriel inédit n’émettant quasiment aucun carbone. Ceci, grâce à la réutilisation de la chaleur fatale du four principal de la cimenterie. Et à l’emploi exclusif de combustibles alternatifs non fossiles. En majorité, de la biomasse issue de boucles locales d’économie circulaire… ProximA Tech, une technologie d’argile activée brevetée Cette étape est rendue possible par une toute nouvelle technologie propriétaire développée par les équipes de Lafarge France et du Holcim Innovation Center, installé près de Lyon. Baptisée ProximA Tech, la technologie permet la transformation de l’argile kaolinique, une ressource locale abondante, en un additif décarboné pour la production des ciments. Lorsque les conditions de production sont optimisées comme à Saint-Pierre-la-Cour, les émissions de carbone sont proches de zéro, offrant un additif très fortement décarboné : l’argile activité ProximA TechZero. Lire aussi : L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse Outre Saint-Pierre-la-Cour, l’usine de La Malle dans les Bouches-du-Rhône assure aussi cette production. L’installation existante a aussi fait l’objet d’investissements importants. Au total, avec ses deux unités, Lafarge France va pouvoir produire, dès 2024, plus de 2 Mt de ciments “ProximA inside”. Des ciments pour l’Ile-de-France et la façade Ouest Les ciments EcoPlanet produits à Saint-Pierre-la-Cour alimenteront le marché de la construction de la façade Ouest, ainsi que l’Ile-de-France. « En industrialisant ce nouveau composant des ciments bas carbone EcoPlanet, Lafarge France et le groupe Holcim poursuivent leur engagement. Celui de faire progresser le secteur de la construction vers des modes constructifs moins carbonés, conclut François Petry, directeur général de Lafarge France. Pour répondre aux enjeux écologiques de nos clients, nous réinventons le ciment. En valorisant des ressources abondantes localement et à faible empreinte carbone. » Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 132 jours

Plus d'énergie solaire en France mais avec quels panneaux ?

La loi d'accélération des énergies renouvelables votée cette semaine au Parlement fixe le cap à plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050, cinq fois plus qu'aujourd'hui: "c'est très bien du point de vue citoyen", "un bon signal", "de toute façon favorable", applaudissent les industriels interrogés par l'AFP."Mais la loi n'offre pas de différenciation pour les industriels locaux", redoute Paul Toulouse, directeur général de Systovi, fabricant de modules à Carquefou près de Nantes. Il résiste grâce à de l'innovation, des certifications et le soutien d'un actionnaire militant, le groupe Cetih. Il vient d'inaugurer une nouvelle ligne de production. Mais avec 90 salariés, 20 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, il reste un nain en comparaison des sites chinois qui produisent en un jour ce qu'il fabrique en une année."Ce sont donc surtout les industriels asiatiques, en l'occurrence chinois, qui vont disposer d'opportunités de ventes additionnelles en France", dit-il.Marché totalement ouvertComme ses collègues, il espère voir arriver rapidement des règles et des aides pour s'affranchir de la domination chinoise et ne pas rester à la traîne face aux Etats-Unis et à l'Inflation Reduction Act, le plan climat de Joe Biden aux mesures favorisant l'industrie américaine.La Chine réalise déjà 95% des panneaux photovoltaïques distribués en Europe.L'Asie, en général, réalise aussi la majeure partie de la première étape de fabrication des panneaux solaires, à savoir la production dans des fours très chauds du cristal de silicium qui, une fois épuré et découpé en fines tranches, donne naissance à des cellules capables de transformer des photons provenant de la lumière en électrons.La dernière étape de fabrication, l'assemblage du module dans lequel les cellules sont protégées par des couches de colles liquides, un verre de face et un cadre aluminium, est encore effectuée sur le sol européen. Avec les prix de l'électricité qui s'envolent, le marché européen n'a jamais été aussi porteur."On est sur une dynamique qui s'est redressée après les années noires 2015-2017", observe Ian Bard, directeur technique et commercial chez Solarwatt France, filiale d'un fabricant allemand qui a doublé son chiffre d'affaires en 2022. Solarwatt produit à Dresde en Allemagne pour le haut de gamme, et en Asie.Il prévient: "Si les législateurs restent sur la position d'avoir un marché totalement ouvert, à l'inverse de ce que font les Etats-Unis, on restera sur le schéma d'aujourd'hui, avec des fabricants européens qui seront doublés sur les gros volumes par des fabricants plus attractifs en terme de prix".Derniers des MohicansCela se joue au centime près. Et pour le Lyonnais Pierre-Emmanuel Martin, qui porte avec des associés le projet Carbon d'une giga-usine de panneaux à 1,3 milliard d'euros, il y a également danger.Outre "la Chine qui domine outrageusement" et les Etats-Unis "qui émergent", il cite la concurrence de l'Inde, et dans une moindre mesure l'Indonésie et la Turquie."Installer des panneaux, ce n'est pas les fabriquer" et "la loi ne traite pas la question industrielle, c'est le prochain combat", dit-il en référence au projet de loi Industrie verte préparé par le gouvernement.Le texte "Industrie verte" est censé faire les beaux jours du "made in France" avec tout un arsenal de mécanismes fiscaux, réglementaires et de critères d'achat.Du protectionnisme à peine déguisé ? La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'en défend mais estime "loyal" de se passer des usines chinoises qui ont bénéficié d'aides d'Etat.A Carquefou, Paul Toulouse qui se décrit comme "l'un des derniers des Mohicans" a dans ses cartons un plan d'investissement de 17 millions d'euros. Cela permettrait de multiplier par huit les capacités de production de Systovi : "mais la visibilité n'est pas suffisante pour que ce soit un investissement prudent", juge-t-il pour l'instant.
Il y a 2 ans et 132 jours

EnerJ-meeting Paris 2023 : découvrez les lauréats des Trophées start-up

PRIX. Trois start-ups se sont vues décerner un prix pour leurs innovations lors du salon EnerJ-meeting Paris 2023. Toutes ont conçu des solutions en faveur de la transition énergétique.
Il y a 2 ans et 132 jours

Base de Données Nationale des Bâtiments : une fiche d’identité de chaque bâtiment pour suivre l'évolution du parc existant et aider à sa rénovation

Pour chacun des bâtiments résidentiels et non-résidentiels, localisés en France métropolitaine et Corse, la Base de Données Nationale des Bâtiments établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles.Elle constitue une photographie exhaustive et « haute définition » de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Elle sera actualisée à intervalles réguliers, permettant ainsi de suivre l’évolution du parc.Le patrimoine bâti en France métropolitaine représente 38 millions de logements et près d’1 milliard de m² de locaux tertiaires. Face aux défis du changement climatique et des évolutions sociétales, ce patrimoine devra faire l’objet d’une rénovation d’une ampleur sans précédent.Il est dès lors nécessaire, vu les enjeux techniques et économiques, que le pays, mais aussi chaque territoire et chaque propriétaire, puissent élaborer leur stratégie de rénovation, suivre son exécution et mesurer ses effets.Pour répondre à ce besoin, les acteurs de la construction regroupés dans le collectif Profeel ont souhaité développer un outil utilisant les avancées du traitement massif de données et de l’intelligence artificielle : le programme GO-Rénove, dont le maitre d’œuvre est le CSTB. Le projet comportait deux parties : la récupération et la consolidation de toutes les données disponibles sur le bâtiment, ainsi que la mise en ligne des premiers services applicatifs en soutien à la rénovation pour les particuliers et les bailleurs sociaux.Pour mener à bien ce projet, le CSTB a agrégé et croisé les données d’une trentaine de bases issues d’organismes publics pour constituer une cartographie fiable du parc immobilier métropolitain. Un algorithme prédit les valeurs probables des données manquantes, et des modèles physiques simulent les performances de chaque bâtiment, notamment sa consommation d’énergie. C’est ainsi que le CSTB a constitué une base de données des bâtiments d’une richesse inégalée.En effet, pour chaque bâtiment, la BDNB® renseigne notamment son histoire administrative, sa morphologie, les matériaux utilisés pour sa construction, ses équipements techniques, son mode de chauffage, une estimation de son étiquette DPE (en l’état et après rénovation), sa valeur verte…La BDNB® intègre également les consommations énergétiques publiées en open-data (SDES, données locales de l’énergie).Les règles d’accessibilité aux données de la BDNB® sont établies en plein accord avec les exploitants des bases de données et dans le strict respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).Il existe trois niveaux d’accès à la BDNB® :La BDNB open qui regroupe toutes les données publiques libres d’accès intégrées à la BDNB®. Son téléchargement est en accès libre depuis le portail data.gouv.fr ;La BDNB ayants-droits dont l’accès est conditionné aux règles de diffusion fixées par les propriétaires de certaines données ;La BDNB expert accessible dans le cadre de travaux de recherche et d’expertise conduits avec le CSTB.Largement accessible à tous les acteurs, transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB® constitue, en la matière, la première base publique et ouverte de référence.Les services apportés par la BDNB®Pour l’élaboration de politique publique :Simuler le DPE sur l’ensemble des bâtiments résidentiels du parc, selon la nouvelle méthode 2021.Eclairer l’élaboration de politiques publiques et faciliter leur déploiement (référence : caractérisation du parc de logements localisé dans chaque Quartier Prioritaire de la Ville (QPV) en support à l’ANRU) ;Contribuer aux observatoires publics : en produisant des données complémentaires (référence : Mission « Connaissance », service public de la connaissance territoriale initié par le Ministère de la Transition écologique) - production des DPE resimulés ;en opérant des calculs d’indicateurs à la maille élémentaire du bâtiment (référence : participation au projet TRELO en support au Service des Etudes Statistiques (SDES) et en lien avec l’Observatoire National de la Rénovation Energétique (ONRE)) ;Pour accompagner les territoires, les bailleurs et les propriétaires dans leur stratégie :Constituer le socle de données des services d’aide à la décision de rénovation (références : services publics en ligne Go-rénove Go-rénove-particuliers, Go-rénove-bailleurs, et prochainement Go-rénove collectivité et Go-rénove-tertiaire) ;Caractériser le parc de bâtiments : statistiques (âge, typologie constructive, vecteurs énergétiques, etc…), empreinte énergie/carbone, scores DPE, gisement d’économie d’énergie ... (référence : contribution à la construction d’un cadre stratégique de patrimoine en support au groupe Action Logement).Les services qui pourraient être apportés demain par la BDNB® :Simuler l’impact de scénarios de politiques publiques ; Suivre les évolutions du parc et appréhender ainsi l’impact des actions de politique publique ou le déploiement d’une stratégie patrimoniale ; Identifier et valoriser les aménités d’un parc.
Il y a 2 ans et 132 jours

Quels emplois pour l’hydrogène dans le bâtiment ?

Au salon Hyvolution, nous avons fait le point sur les usages de l’hydrogène dans les bâtiments et sur les chantiers : secours électrique, combustion, soudage et autonomie énergétique.
Il y a 2 ans et 132 jours

Île Seguin : un compromis permet une sortie du tunnel

Alors que la ‘saga‘ de l’île Seguin s’éternise depuis près de dix ans, les six associations requérantes contre le projet de Bouygues Immobilier (BI) pour l’île centrale, dit projet ‘”Vivaldi“, ont entamé avec BI dans un esprit constructif des négociations pendant l’été 2022, afin d’obtenir la modification de son projet pour un aménagement de l’île […] L’article Île Seguin : un compromis permet une sortie du tunnel est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 132 jours

8 nouveaux coloris inspirés de la nature pour compléter la collection Dickson Woven Flooring

Une gamme Mirage renforcée de nouvelles teintes claires et lumineusesHuit nouvelles teintes viennent compléter la gamme Mirage de la collection Dickson Woven Flooring. Toutes sont travaillées sur une base de blanc, teinte rarement utilisée pour des revêtements de sols. Plus une couleur est claire en aménagement intérieur, plus elle réfléchit la lumière, ce qui permet de retarder l’allumage de la lumière artificielle.Ces huit nouvelles couleurs sont douces, intemporelles et ont pour objectif d’inspirer l’apaisement et la sérénité. Les coloris Shell, Umber et Sepia ont été pensés en ce sens et mettent en valeur le caractère brut du relief de Mirage, tout comme le coloris Betula qui l’affirme avec un fort contraste. La couleur Moon, quant à elle, révèle la texture de la gamme plus discrètement. Pour ce lancement, Dickson a également voulu développer des coloris inhabituels et proposer trois couleurs plus toniques, qui constituent de bons outils pour personnaliser et dynamiser les espaces : le jaune solaire Orpiment, la teinte vert bleutée Polar ou encore le coloris Serandite, aux tons rose orangés.Les nouveautés ont également été imaginées pour s’harmoniser parfaitement avec les teintes déjà existantes de la gamme Mirage, mais également celles des 5 autres gammes.La collection Dickson Woven Flooring est à envisager comme une palette à partir de laquelle les designers peuvent composer des associations en toute liberté, avec la possibilité de créer aussi bien des harmonies subtiles que des contrastes puissants.Des coloris adaptés aux lieux à haut traficVéritable innovation technique, la collection est pensée et développée spécifiquement pour les lieux à haut trafic tout en offrant une touche de modernité et de sophistication. Ces nouvelles teintes claires ne font pas l’exception ! Tissés à partir de fils conçus au sein même de l’entreprise, les sols vinyles tissés Dickson Woven Flooring sont extrêmement résistants à l’usure.Le flooring Dickson est durable, confortable, visuellement impactant et facile à entretenir grâce la technologie Cleangard®. Ce vernis de protection, résultat de plusieurs années de développement R&D, apporte une protection optimale sans altérer la texture, le coloris ou la brillance du matériau. Directement intégré aux sols vinyles tissés, CleanGard® permet d’étendre la palette de couleurs existante sans contrainte puisque ces 8 nouvelles teintes claires et lumineuses, s'entretiennent comme les autres références de la collection.
Il y a 2 ans et 132 jours

Il reste quelques jours pour s'inscrire aux awards du salon BePositive !

Les exposants au salon de la transition énergétique BePositive ont jusqu'au 13 février pour s'inscrire au concours de l'innovation ! Les lauréats sélectionnés seront mis en avant du 21 au 23 mars à Lyon.
Il y a 2 ans et 133 jours

Transports et industrie en grève jeudi contre la réforme des retraites à l'appel de la CGT

"Les Fédérations nationales CGT des ports et docks, des cheminots, des industries chimiques, du verre et céramique et des Mines Energie appellent à 24 heures d'arrêt de travail pour la journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle du 16 février 2023", ont indiqué lundi les fédérations concernées dans un communiqué conjoint.Un durcissement du conflit est toujours dans les têtes des syndicats, mais ne se matérialise pas encore. Les cinq fédérations précisent qu'elles "recherchent" encore "ensemble les conditions de l'élévation et de l'élargissement du rapport de forces, notamment par la grève reconductible".Elles pointent une fois de plus du doigt "une réforme injuste et injustifiée", et notamment le report de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans. Les fédérations mettent aussi l'accent sur les conséquences pour les femmes, aux carrières hachées, pour les jeunes dont les années d'étude ne sont pas comptabilisées pour le calcul de la retraite et les travailleurs usés, qui n'auraient pas de compensation pour la pénibilité subie."Le 16 février, tous ensemble en grève et dans les rues pour participer aux manifestations interprofessionnelles pour gagner le retrait de la réforme des retraites", concluent les signataires.
Il y a 2 ans et 133 jours

WCA : une année compliquée pour les cimentiers

Ian Riley est à la tête de la World Cement Association. [©WCA] Lors de la 6e assemblée générale de la World Cement Association (WCA), Emir Adiguzel, directeur de l’association a présenté ses perspectives pour l’année 2023. En comparaison aux deux années qui ont suivi la pandémie de Covid, et sa forte hausse de la demande, l’année 2023 devrait être une année difficile pour l’industrie cimentière. En particulier, sous l’influence d’une inflation mondialisée, l’augmentation des prix du fret maritime. Et les fortes fluctuations du marché de l’énergie. Cela devrait conduire les producteurs de ciments à augmenter, de manière graduelle, leurs prix de vente. Lire aussi : Carbon Upcycling Technologies rejoint la WCA Dans un second temps, Emir Adiguzel a insisté sur le fait que de nombreux acteurs majeurs internationaux allaient continuer à diversifier leurs investissements sur des marchés émergents. Ce qui, à l’inverse, devrait créer des opportunités pour les acteurs de ces marchés émergents, Chine incluse. A commencer par la possibilité de s’établir sur le marché européen. En investissant dans les entreprises les plus abordables ou en montant des partenariats. GCP comme membre corporate associé En parallèle, les entreprises européennes de taille intermédiaire auront eu l’opportunité de développer leur portefeuille industriel, en investissant dans les actifs délaissés par les majors. Contraints par les régulateurs de la concurrence lors d’opérations massives de rachat. « Nous ne nous attendons pas à une progression du volume global de ciment produit. Mais nous nous attendons à des prix en hausse à des taux à deux chiffres. Puisque le prix de l’énergie aura un impact fort sur le coût de production du ciment », explique Emir Adiguzel, directeur de la WCA. En marge de son assemblée générale, la WCA a annoncé qu’elle accueillait en tant que membre corporate associé l’industriel GCP. « Cet adjuvantier partage avec la WCA la volonté d’aider les producteurs de ciment et de béton tout autour du monde. Son but est d’atteindre le zéro émission, ce qui est une énorme priorité pour nos membres, explique Ian Riley, Pdg de la WCA. Avec l’intégration récente de GCP au sein de Saint-Gobain Construction, nous espérons pouvoir travailler ensemble. A l’expansion du rôle que peut jouer la chimie dans la réduction de l’impact environnemental du secteur de la construction. » Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 133 jours

Après une année 2022 mitigée, les industriels de la construction prudents pour 2023

CONJONCTURE. Les perspectives d'activité restant fébriles pour 2023, les fabricants de matériaux de construction vont encore devoir composer avec de nombreux facteurs conjoncturels comme structurels. En parallèle, les chantiers à mener ne manquent pas à l'heure de la transition écologique et de la crise énergétique.
Il y a 2 ans et 133 jours

Attention à l'installation de pompes à chaleur sans isolation !

Selon une étude technique menée par le CLER-Réseau et l'association négaWatt, les pompes à chaleur ne sont pas une "recette miracle" de la transition énergétique et fonctionnent mal dans les logements mal isolés.
Il y a 2 ans et 133 jours

MaPrimeAdapt' : un dispositif neutre pour la puissance publique, à condition d’une politique pérenne et d’une plus grande mobilisation

MaPrimeAdapt’, proposée[1] par Luc Broussy, président de France Silver Eco, dès le mois de mai 2021, est un dispositif qui permet de faciliter l’adaptation des logements au vieillissement pour les particuliers et permettre la prévention de la perte d’autonomie.Repris par le Président de la République, il constitue un véritable progrès en termes de lisibilité et de réduction des délais de traitement. Par ailleurs, comme le révèle ce jour le consortium d’acteurs du bâtiment (CAPEB, FFB, FFIE, IGNES, Coedis, Fédération des Ascenseurs, Club de l’Amélioration de l’Habitat, AFISB, Saint Gobain, Indépendance Royale), rassemblés autour de la filière Silver Economie : une politique ambitieuse d’adaptation massive, d’au moins 2,3 millions de logements pour les séniors sur 10 ans, s’autofinance.6,9 millions de logements à adapter au vieillissement d’ici à 2033 : un enjeu qui dépasse les futurs bénéficiaires de MaPrimeAdapt’Comme 85% des personnes souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible, il est indispensable d’avoir une politique globale d’adaptation des logements au vieillissement qui s’adresse à l’ensemble des logements des seniors, et pas uniquement ceux éligibles à la prime. Il apparaît ainsi essentiel de lever des freins psychologiques liés au tabou du vieillissement : il semble nécessaire de lancer une véritable campagne de sensibilisation qui révèlerait les atouts d’une telle adaptation. Cette politique d’adaptation des logements doit convaincre l’ensemble des seniors et leur entourage de passer à l’action tout en prenant soin de lever ces freins psychologiques. Dans la mise en œuvre de ces ambitions, les collectivités territoriales (départements, EPCI, communes) ont un rôle essentiel à jouer, notamment dans l’articulation de MaPrimeAdapt’ avec des aides complémentaires locales. L’accélération ne se fera pas sans l’impulsion des collectivités.Une politique budgétairement équilibrée, grâce à sa pérennité et à l’équation : « 1,4 logement adapté sans MPA’ permet de soutenir 1 logement adapté via MPA’ »Pour que la politique d’adaptation du logement au vieillissement soit équilibrée pour la puissance publique, il est important qu’elle permette d’aboutir à minima à l’adaptation de 2,3 millions de logements en 10 ans, ce qui correspond à une croissance progressive de nouveaux logements adaptés par an de 110.000 en 2024 à 230.000 à partir de 2030. En effet, seul un effet d’entrainement d’adaptation des logements au-delà des seuls logements subventionnés permettra d’atteindre une neutralité économique en 10 ans. Il faut d’ailleurs compter 1 logement aidé via MaPrimeAdapt’ pour 1,4 logement adapté sans subvention. Le dispositif global MaPrimeAdapt,’ allant au-delà de la simple aide financière, crée alors un effet démultiplicateur d’entraînement pour l’ensemble des logements des seniors.En revanche, la sanctuarisation d’un dispositif MaPrimeAdapt’ pérenne est essentielle pour lui laisser le temps non seulement de permettre la structuration de l’écosystème de l’adaptation du logement et du maintien à domicile, mais aussi de lui donner de la visibilité, tant auprès des personnes âgées et leur entourage qu’auprès des professionnels des secteurs du bâtiment et de la santé.Sur la période étudiée (2024-2033), un équilibre budgétaire est ainsi obtenu pour la puissance publique, avec 6,2 milliards de coûts induits par la politique d’adaptation des logements, et 6,3 milliards de coûts évités (dépenses de protection sociale, de prises en charge en établissement…) et de recettes additionnelles (TVA, création d’emplois, baisse des accidents de travail…).Une politique d’adaptation du logement au vieillissement aux multiples bénéfices sociétaux et économiquesAu-delà des économies générées et du développement d’une nouvelle filière prometteuse, cette politique d’adaptation du logement au vieillissement génère aussi des externalités positives importantes. Parmi elles, on observe une amélioration de l’espérance de vie en bonne santé et de la qualité de vie de la personne âgée à domicile (diminution de 20% des chutes dans les logements adaptés par ex), un impact encourageant concernant les métiers du domicile et les aidants familiaux (la prise en charge de proches en état de dépendance mobilise aujourd’hui près d’1 Français sur 6, soit 16% des salariés en France), ainsi que d’importants progrès en matière de sobriété énergétique. Ainsi, adapter son logement devra permettre de le rendre vertueux, évolutif et à même de répondre aux différents événements de la vie.[1] dans son rapport « Nous vieillirons ensemble... 80 propositions pour un nouveau Pacte entre générations »
Il y a 2 ans et 133 jours

Une plateforme dédiée à la rénovation énergétique en Guadeloupe et Martinique : MakazRénov

La rénovation énergétique peut aussi contribuer au confort d'été. Avec la plateforme MakazRénov, c'est le message que l'Ademe souhaite faire passer aux habitants des Antilles françaises.
Il y a 2 ans et 133 jours

Une aide de 5.000 € pour tous les ménages souhaitant passer à la géothermie dès mars 2023

Le Gouvernement veut augmenter de 40% le nombre de projets de géothermie profonde d'ici 2030 et doubler le nombre d'installation de pompes à chaleur géothermique chez les particuliers d'ici 2025.
Il y a 2 ans et 133 jours

Un patrimoine bâti soigné et moins énergivore

Combiner rénovation énergétique et préservation patrimoniale d’un bâtiment était l’enjeu de l’expérimentation Effinergie Patrimoine initiée en 2020 pour trois ans. Synthèse de ses principaux enseignements.
Il y a 2 ans et 133 jours

Plus de 4 milliards d'euros de bénéfice pour Vinci, géant français du BTP et des autoroutes

Plus de la moitié des profits vient des autoroutes, soit 2,2 milliards d'euros (+15%), au côté des pôles Construction et Energies, dont tous affichent des progressions marquées, à part Vinci Immobilier en léger repli. Au total, le chiffre d'affaires du groupe progresse de 25%, à 61,675 milliards."Dans un contexte géopolitique et macroéconomique particulièrement perturbé, Vinci a réalisé en 2022 une performance d'ensemble de grande qualité", a commenté son PDG, Xavier Huillard, cité dans le communiqué. "La forte hausse du chiffre d'affaires et des résultats s'accompagne d'une génération de cash-flow libre record", ajoute-t-il, relevant que toutes ses régions se portent bien (et pour la première fois, Vinci réalise plus de la moitié -- 55% -- de son activité hors de France).Pour Antoine Fraysse-Soulier, analyste de marchés chez eToro, "Vinci profite des effets post-pandémie", avec "comme un bon nombre de sociétés du CAC40, des résultats meilleurs qu'attendus".Ainsi, le bénéfice net de ses concessions dans les infrastructures a quasiment doublé à 2,7 milliards d'euros (soit +96,3%, par rapport à une année 2021 post-Covid négative pour Vinci Airports).L'activité aéroports profite en effet d'une vive reprise du trafic, sortant du rouge l'an dernier pour engranger plus de 500 millions d'euros: ses sites ont accueilli deux fois plus de passagers qu'en 2021, retrouvant les trois quarts de leur niveau de 2019.Côté autoroutes, le trafic remonte "légèrement", en Amérique du nord, Portugal, Grande-Bretagne... Celui des poids lourds en particulier continue à progresser du fait du e-commerce, selon le PDG, qui constate un doublement du nombre d'entrepôts logistiques le long des corridors autoroutiers.Ces résultats sont publiés alors qu'est relancé en France le débat sur les concessions d'autoroutes, attribuées depuis 2006 à des entreprises privées dont Vinci. Le ministère de l'Economie, interpellé sur la hausse des péages et sur la rentabilité des concessionnaires, a indiqué mercredi réfléchir à la possibilité de raccourcir la durée des concessions.Accent sur l'énergieCe sujet "m'inspire un sentiment de redite", a répondu jeudi devant la presse le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey, blâmant plus généralement une "incompréhension" du modèle économique des concessionnaires. Autre activité en croissance, Vinci Energies, à 693 millions d'euros de bénéfice net (+25%), et pour laquelle 31 acquisitions ont été réalisées l'an dernier.Cette année a notamment marqué l'intégration de Cobra IS, rachété à l'espagnol ACS et qui va par exemple lui permettre de faire de l'éolien offshore au large de l'Allemagne, ou l'installation de lignes à haute tension au Brésil.Pour Xavier Huillard, ce pôle énergie, qui a fait "une très très belle année", "à 22 milliards d'euros de chiffre d'affaires, va continuer de performer car il est au coeur des puissantes transformations liées à la transition énergétique et à la révolution numérique".Du côté de Vinci Construction, principal pôle du groupe (la moitié du chiffre d'affaires), le bénéfice net est à 680 millions (+19%), avec "un renouvellement satisfaisant des carnets de commandes"."Ici on ne vise pas les volumes mais l'excellence opérationnelle, la taille de nos carnets de commandes nous confère la sérénité nécessaires pour nous permettre d'être sélectifs", explique le PDG.Parmi ses chantiers, le nouveau métro de Toronto, ou encore une part du village des athlètes des JO de Paris 2024, qu'"on sera dans les temps pour livrer", a-t-il assuré. En France il constate que la commande publique se porte plutôt bien, et entrevoit avec satisfaction un éventuel nouveau programme de contruction de réacteurs nucléaires.Époque plus compliquée en revanche pour Vinci Immobilier, avec une baisse des réservations de logements et "un attentisme" dans la construction. In fine, pour 2023, le groupe aux 270.000 collaborateurs prévoit une "nouvelle progression du chiffre d'affaires" et un résultat net "légèrement supérieur à son niveau de 2022".
Il y a 2 ans et 135 jours

Face aux fraudeurs (6/7) : pousser plus loin le « name and shame »

Les sanctions prises à l'encontre des énergéticiens et de leurs délégataires dans le cadre des certificats d'économie d'énergie (CEE)...-Artisans
Il y a 2 ans et 135 jours

Trois personnes sur dix mal logées en outre-mer, selon la Fondation Abbé Pierre

"Les indicateurs disponibles, encore très incomplets, nous permettent d'estimer à près de 600.000 les personnes qui souffrent du mal-logement ou de l'absence de logement personnel, soit près de trois habitants ultramarins sur dix", sur les 2,2 millions d'habitants que comptent la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et la Réunion, indique la Fondation Abbé-Pierre dans une étude diffusée jeudi.Dans ces territoires où 80% des ménages sont éligibles au logement social (contre 66% dans l'Hexagone) environ 160.000 personnes vivent dans des habitations de fortune, 41.250 sont forcées de vivre chez des tiers (hors Mayotte), 151.320 vivent dans des habitations privées de confort (pas d'accès à l'eau ou aux WC et/ou à une douche) et 220.000 vivent dans des logements surpeuplés, selon cette étude.Pour la fondation, "un changement de braquet est primordial si l'on veut permettre à chaque citoyen de vivre dans un logement digne et décent, adapté à ses besoins et à ses ressources"."L'éclatement des compétences de l'État au sein des ministères, des directions centrales et décentralisées, nécessite de redéfinir le pilotage et la gouvernance des politiques de l'hébergement et de l'habitat, tout en veillant à impliquer les collectivités locales et les acteurs de la solidarité", estime la fondation qui propose aux pouvoirs publics une stratégie reposant sur "huit axes et 29 actions concrètes à mettre en œuvre pour les cinq prochaines années".Pour la fondation il faut ainsi "produire massivement une offre de logements très sociaux (15.000 par an) en adéquation avec les ressources des ménages" et "promouvoir l'architecture bioclimatique basée sur des savoir-faire traditionnels" pour "articuler la lutte contre la précarité énergétique avec les enjeux relatifs au changement climatique et à la prévention des risques".La Fondation Abbé Pierre propose également d'"engager un travail parlementaire pour reconnaître la propriété d'un ménage vivant depuis plus de dix ans sur un terrain en indivision", pour "régulariser les situations foncières", ainsi que de "réguler les marchés immobiliers".Enfin, pour les 3.000 personnes en errance (hors Mayotte) que compte ces territoires, la fondation préconise de "renforcer la connaissance des besoins et de dynamiser le partenariat" entre les structures existantes.
Il y a 2 ans et 135 jours

BePOSITIVE place l’emploi et la formation au cœur de l’édition 2023 !

Le seul rendez-vous français dédié exclusivement aux enjeux et aux solutions de la transition énergétique revient du 21 au 23 mars 2023 à...-Construisons ensemble le monde décarboné de demain sur BePOSITIVE
Il y a 2 ans et 136 jours

choisir sa pompe a chaleur aquarea en toute serenite avec panasonic

Panasonic solutions chauffage et refroidissement annonce la mise en ligne d’une nouvelle application : l’outil de sélection Aquarea. Destiné plus particulièrement aux particuliers mais également utilisable par les professionnels, ce logiciel disponible en ligne gratuitement sur le site Panasonic, permet de sélectionner le modèle idéal de pompe à chaleur Panasonic selon son type de résidence et sa géographie.
Il y a 2 ans et 136 jours

Le Conseil Constitutionnel saisi sur la loi d'accélération des ENR, à peine votée

LÉGISLATIF. Deux groupes de députés ont annoncé avoir déféré au Conseil Constitutionnel la loi d'accélération des énergies renouvelables, qui a été ratifiée il y a quelques jours seulement par l'Assemblée Nationale et le Sénat. Les parlementaires justifient leur saisine par un certain nombre de motifs.
Il y a 2 ans et 136 jours

Evolution de la facture d’électricité des Français

Le prix de l’électricité en hausseLe prix de l’électricité sur les marchés a beaucoup augmenté, obligeant le Gouvernement à mettre en place un bouclier tarifaire. Les causes de ces augmentations sont multiples :Forte hausse de la demande en lien avec la reprise économique mondialeHausse du prix de l’électricité indexée sur une hausse du prix du gaz liée à la guerre en UkraineFaible production nucléaire liée à des problèmes de corrosion sur plusieurs centrales[1] INSEE, Les dépenses des Français en électricité depuis 1960 [2] Commission de Régulation de l’ÉnergieMalgré l’augmentation, les Français restent bien lotis en EuropeEvolution de la facture d’électricitéVoici l'impact sur la facture de 3 ménages types suite à la hausse du prix de l’électricité de 15% TTC en février 2023.La hausse de 15% résulte d'une hausse du prix de l'abonnement de 3 à 5% selon la puissance, et d'une hausse du prix du kWh de 18,5% en moyenne. Ainsi, un ménage consommant beaucoup d'électricité pourra constater une hausse supérieure à 15%. A contrario, les ménages consommant très peu pourront connaître des hausses inférieures à 15%.[1] Simulation pour une consommation annuelle de 2400 kWh, compteur 6 kVA, option Base [2] Simulation pour une consommation annuelle de 8500 kWh, compteur 9 kVA, option Base [3] Simulation pour une consommation annuelle de 14.000 kWh, compteur 9 kVA, option heures pleines / heures creuses Comment réduire sa facture d’électricité ?-277 €[3] (-9%) Choisir un fournisseur alternatif compétitif, avec une offre à prix fixe ou bloquée.-416 €[4] (-14%) Suivre sa consommation en ligne, par exemple depuis l application Hello Watt, fondé sur les données de Linky.-500 €[5] (-17%) Isoler son logement, en commençant par ses combles perdus et ses murs grâce aux aides de l’État.-833 €[6] (-28%) Passer à l’autoconsommation grâce à l installation de panneaux solaires photovoltaïques.-833 €[7] (-28%) Installer une pompe à chaleur air/air en remplacement du chauffage électrique.[1] Estimation Hello Watt pour une maison de 100 m² tout électrique occupée par une famille type de 4 personnes. Prix de l électricité au TRV d'EDF (tarifs de février 2023). [2] Appareils électriques, électroménagers et éclairage. [3] Estimation pour une offre de marché avec une remise de 10% par rapport au prix HT du tarif réglementé de vente. [4] Source : Étude Hello Watt sur 170.000 utilisateurs de l application [5] Estimation pour une réduction de 30% sur la consommation de chauffage. [6] Estimation pour une maison dans le Centre de la France et répondant au critère définis en (1), avec une installation solaire de 6 kWc, soit 16 panneaux, 30 m² . [7] Estimation pour une réduction de 50% sur la consommation de chauffage.
Il y a 2 ans et 136 jours

L’hydrogène vert dans la roue du transport de marchandises

Energie renouvelable et abondante, l'hydrogène vert pourrait assurer le transport routier de marchandises sans émissions de gaz à effet de...-Négoce
Il y a 2 ans et 136 jours

L'Assemblée vote un texte pour une nationalisation d'EDF sans "démantèlement", contre l'avis du gouvernement

Le texte du député Philippe Brun a été adopté avec 205 voix contre 1, avec le concours de toutes les oppositions contre le camp présidentiel, ce dernier ayant quitté l'hémicycle en accusant l'un des articles de contourner la Constitution.C'est une victoire marquante pour les socialistes, qui misaient beaucoup sur l'adoption de ce texte, qui devra désormais être étudiée par le Sénat. Il prévoit d'abord une "nationalisation" d'EDF, et ce bien que le gouvernement ait déjà lancé une offre publique d'achat pour monter à 100% du capital du géant de l'électricité."Cette proposition de loi est inutile", a tenté de faire valoir le ministre Roland Lescure, craignant que son adoption fasse peser "un risque contre l'opération en cours" et "au mieux un contretemps".Bercy a fait valoir mercredi que l'Etat détenait "95,82% du capital", le reste de l'opération étant suspendu à une décision de la Cour d'appel de Paris sur des recours d'actionnaires.Mais une partie de l'opposition soupçonne l'exécutif, malgré ses dénégations récurrentes, de ne pas avoir réellement renoncé à "Hercule", un projet controversé de restructuration d'EDF, impliquant la séparation des activités nucléaires, hydroélectriques et renouvelables."Nous ne voulons ni d'Hercule, ni d'Héraclès, quel que soit le nom" d'un projet de "démembrement" d'EDF, a soutenu le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI).Le texte prévoit donc de graver dans le marbre les activités de l'opérateur. "Bercy n'aura plus les mains libres. L'avenir d'EDF sera désormais discuté devant l'Assemblée nationale", a résumé le député écologiste Charles Fournier.Les rappels au règlement et interruptions de séance ont rythmé le début de séance, les députés de l'opposition accusant la majorité de faire de "l'obstruction".Le camp présidentiel protestait contre le maintien dans le texte d'un article pour étendre le bouclier tarifaire énergétique à davantage de bénéficiaires, et notamment les artisans-boulangers.Ils le jugent contraire à la Constitution, car ajoutant une charge financière pour l'Etat, ce que les députés ne peuvent constitutionnellement pas faire."C'est un précédent extrêmement grave pour nos institutions", a affirmé Jean-René Cazeneuve (Renaissance).Eric Coquerel "a bafoué l'impartialité et notre Constitution de manière à accepter un amendement qui coûterait 18 milliards d'euros", a accusé la présidente du groupe Aurore Bergé.La mesure a été adoptée avec un amendement ajoutant que "par dérogation" au budget 2023, "les pertes de recettes collectées par les fournisseurs d'électricité ne sont pas compensées par l'État".
Il y a 2 ans et 136 jours

Legrand frôle le milliard d'euros de bénéfice en 2022, confiant pour la suite

Le groupe basé à Limoges, dans le centre de la France, a dégagé 999,5 millions d'euros de résultat net, pour un chiffre d'affaires de 8,34 milliards (+19,2%) en hausse sur tous ses marchés, et affiche sa "confiance" pour la suite en dépit des incertitudes, selon un communiqué.Le 4e trimestre en particulier a été marqué par une forte hausse de l'activité, au-delà des prévisions des analystes.Après ces annonces, l'action du groupe à la Bourse de Paris a bondi de 7,51%, à 87,94 euros le titre.Dans un contexte de crise et de flambée des prix de l'énergie, les ventes de matériels d'efficacité énergétique sont particulièrement dynamiques, notamment en Europe: thermostats, équipements pour réduire la consommation, etc."L'efficacité énergétique représente clairement une part croissante du chiffre d'affaires de Legrand", a expliqué son directeur général Benoît Coquart à des journalistes. "La part de ces produits est passée de 11% du chiffre d'affaires en 2015 à 22% en 2022", a-t-il relevé.Legrand profite aussi de sa croissance externe, avec sept acquisitions en un an, dont deux annoncées jeudi: Encelium, acteur américain des éclairages pour bâtiments tertiaires, et Clamper, leader brésilien dans les solutions basse tension notamment pour les infrastructures photovoltaïques.Ses résultats 2022 reflètent cependant déjà une dépréciation de 148 millions d'euros d'actifs, liée à son désengagement de Russie qui a envahi l'Ukraine en février 2022.Ces activités en Russie, où Legrand comptait quatre usines employant 1.100 personnes, représentaient en 2022 environ 1,5% de ses ventes. Le groupe examine encore ses options pour assurer ce transfert d'activités annoncé en janvier.Pour la suite, tenant compte des perspectives macroéconomiques actuelles, et hors impacts liés au désengagement de Russie, Legrand vise en 2023 une croissance du chiffre d'affaires hors effets de change entre 2% et 6% (avec effet périmètre d'environ +3%).Il table sur une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions (et hors Russie et impacts liés) d'environ 20% des ventes, selon des prévisions."En 2022, nous avons affronté une hausse des prix des matières premières et des composants de 12%, le manque de disponibilité des composants électroniques --il a fallu batailler toute l'année pour sourcer", a souligné M. Coquart. Et d'ajouter: "la guerre en Ukraine a pesé sur l'activité, probablement sur le moral des foyers européens. Et, dans certains pays, nous avons vu des situation économiques difficiles, comme en Chine avec la politique zéro Covid, qui n'a pas aidé les chaînes d'approvisionnement"."Cela fait beaucoup de facteurs adverses", a-t-il relevé, estimant que "certains vont perdurer et d'autres s'atténuer".Quant à l'énergie, Legrand a subi une hausse des prix de l'ordre de 50%. Ce poste représente cependant 0,6% du chiffre d'affaires, contre 0,5% auparavant, note le dirigeant, qui a aussi évoqué le plan de réduction des consommations énergétiques du groupe, dont il veut doubler le rythme entre 2021 et 2023.
Il y a 2 ans et 137 jours

3e édition du Baromètre de l’autosolisme : en dépit de la crise énergétique, l’usage individuel de la voiture continue de progresser

Malgré un contexte de forte inflation et de tensions sur le prix des carburants, le taux d’autosolisme moyen constaté pendant cette période a atteint 84,7%, soit une hausse de 2,5% par rapport à l’automne précédent (82,6%). L’autosolisme est, et reste donc, un phénomène bien ancré au quotidien dans les pratiques de mobilité des Français.Tours Métropole Val-de-Loire, la Communauté d’Agglomération Pays Basque, Montpellier Méditerranée Métropole, Nouvelle Aquitaine Mobilités et la Région Nouvelle Aquitaine ainsi que la direction interdépartementale des routes Atlantique se sont associées à cette étude unique en son genre, réalisée grâce aux technologies d’intelligence artificielle de Cyclope.ai, sur 11 axes autoroutiers[2], entre mi-septembre et mi-novembre 2022 – hors période de vacances scolaires. Les analyses réalisées dans le cadre de cette nouvelle édition, sur plus de 700.000 véhicules, mettent également en évidence un taux d’occupation moyen de 1,24 passager par véhicule, bien inférieur à l’optimum de 1,75 visé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone d’ici 2035[3]. Les résultats de ce 3e baromètre de l’autosolisme ne peuvent qu’alerter sur l’urgence de renforcer l’offre de services et d’infrastructures, ainsi que de services dédiés au covoiturage, notamment pour les trajets domicile-travail, pour lesquels l’impact de l’autosolisme est le plus délétère, tant en termes d’émissions de CO2 que de temps perdu dans les congestions.L’autosolisme : une pratique bien installée en France, et qui continue de progresser en 2022Alors que le taux d’autosolisme mesuré par VINCI Autoroutes et Cyclope.ai à l’automne 2021 était de 82,6%, il atteint un an plus tard 84,7% en moyenne, sur le même périmètre et dans les mêmes conditions d’observation, et ce malgré la forte augmentation des prix de l’énergie. Ainsi, sur les 14 sites concernés par les mesures effectuées dans le cadre du baromètre de l’autosolisme, seuls 15,3% des véhicules analysés transportaient au moins deux personnes (contre 17,4% à l’automne 2021 et 14,8% au printemps 2022). Comme lors des deux précédentes éditions, le pic d’autosolisme est constaté entre 7h et 8h du matin (à 89%) pour diminuer ensuite, et atteindre 78% en moyenne à 10h.En parallèle, le taux d’occupation moyen des véhicules observé dans le cadre de cette nouvelle édition est de 1,24 passager/véhicule, oscillant entre 1,02 à l’est de Nantes et 1,35 à Toulon – soit un taux moyen très en-deçà de l’optimum de 1,75 passager / véhicule fixé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone d’ici à 2035.Pour Pierre Coppey, président de VINCI Autoroutes : « Cette nouvelle édition du baromètre de l’autosolisme confirme que les Français, malgré le contexte économique et l’augmentation des carburants, continuent à une écrasante majorité de circuler seuls dans leur voiture en semaine pour leurs trajets domicile-travail, alors même que le covoiturage offre une solution simple et efficace pour répondre non seulement aux enjeux économiques, mais également de congestion des agglomérations et de réduction des émissions de CO2 . Nous avons la capacité d’accompagner les territoires dans leur volonté de stimuler le covoiturage et, plus généralement, les mobilités partagées sur autoroute, en multipliant les infrastructures telles que les parkings de covoiturage aux abords du réseau autoroutier, les pôles d’échanges multimodaux ou encore les voies réservées. Autant de solutions qui, partout où elles sont déployées, sont plébiscitées par leurs usagers et contribuent efficacement à décarboner les usages de la route - qui accueille, il faut le rappeler, 87% des déplacements du pays. »Des disparités régionales qui s’accentuent au fil des éditions du baromètreA l’échelle régionale, la quasi-totalité des sites observés connaît une hausse de l’autosolisme par rapport à la 1ère édition du baromètre, réalisée à l’automne 2021. Ce sont l’Ile de France (+12%) et l’agglomération de Nantes, tant sur l’A11 (+6,1%) que sur l’A83 (+6,6%), qui affichent les progressions les plus fortes. A l’opposé, le phénomène connait une baisse notable à Toulon, qui passe d’un taux de 81,2% de véhicules ne transportant qu’un seul passager à 77,4% (soit -4,7%). La métropole de Bordeaux (A10) ne connaît quant à elle qu’une très légère hausse entre les deux périodes (+0,4%).Pour Amelia Rung, directrice du développement de VINCI Autoroutes : « Le baromètre que nous réalisons depuis plus d’un an représente un outil objectif pour suivre l’évolution de l’autosolisme en France mais également pour évaluer l’impact des solutions testées par certaines agglomérations pour encourager le covoiturage au quotidien. Nous avons pu ainsi, au cours des 3 vagues successives de notre baromètre, observer plus de 3 millions de véhicules et avoir une vision fiable de l’autosolisme. Forts de ces résultats, nous allons notamment pouvoir déterminer plus finement les sites stratégiques sur notre réseau où installer notamment de futurs parkings de covoiturage. Par ailleurs, en collaboration avec la direction interdépartementale des routes Méditerranée, nous allons observer 4 sites qui serviront de référence pour des projets de voies réservées, en vue de développer des mobilités partagées dans la région de Marseille. »Retrouvez la synthèse du 3e baromètre de l’autosolisme sur le site www.vinci-autoroutes.com. La prochaine édition sera publiée au printemps 2023 ; elle permettra notamment d’évaluer les premiers impacts du Plan national covoiturage du quotidien sur les 11 agglomérations suivies, ainsi que les initiatives de voies réservées déployées au niveau local.
Il y a 2 ans et 137 jours

La Banque de France prévoit une croissance "modeste" du PIB au 1er trimestre

"Sauf nouveau choc imprévu dans les semaines ou mois qui viennent, le risque d'une récession au cours de cet hiver peut être aujourd'hui écarté", souligne Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et de l'international, à la Banque de France.La prévision est conforme aux anticipations de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) dévoilées mardi (progression de 0,2% du PIB au premier comme au deuxième trimestre 2023, après +0,1% au dernier trimestre 2022).Selon la Banque de France, qui a sondé quelque 8.500 entreprises entre le 27 janvier et le 3 février, l'activité a plus progressé que prévu en janvier par rapport à décembre, principalement grâce au "dynamisme de l'activité dans les services marchands".En février, le PIB devrait être en "croissance faible" par rapport à janvier, avec des tendances diverses dans les trois secteurs couverts par l'enquête: l'activité progresserait dans l'industrie et les services mais se replierait dans le bâtiment.Autant d'éléments qui poussent la banque centrale à envisager une croissance trimestrielle "légèrement positive".Sur l'ensemble de l'année 2023, le scénario central de la Banque de France prévoit une croissance de 0,3% du PIB, nettement inférieure à celle envisagée par le Fonds monétaire international (0,7%) ou le gouvernement (1%). En janvier, la part des entreprises qui ont déclaré à la Banque de France des difficultés d'approvisionnement ou de recrutement a continué à diminuer. Les inquiétudes liées à l'impact des prix de l'énergie sur l'activité ou les marges des trois mois à venir sont elles restées plutôt stables.A l'inverse, l'opinion des entrepreneurs industriels sur l'état de leur carnet de commande continue à dégringoler, là où les professionnels du bâtiment connaissent un petit regain d'optimisme. Dans les deux secteurs, le solde d'opinion est proche de sa moyenne sur quinze ans."Les problématiques, qui étaient plutôt du côté de l'offre, basculent progressivement du côté de la demande", résume Olivier Garnier.Enfin, l'opinion des entrepreneurs sur leur trésorerie se maintient à un niveau nettement inférieur à sa moyenne des quinze dernières années.Dans un contexte d'inflation inédite depuis les années 1980, un tiers des entreprises ont augmenté leurs prix de vente en janvier dans l'industrie (33%) et les services (32%), et 43% dans le bâtiment. Ces pourcentages devraient baisser dans les trois secteurs en février, selon la Banque de France.
Il y a 2 ans et 137 jours

A Rouen, les énergies renouvelables s'installent sur un HLM

Sur cet immeuble d'un quartier populaire, géré par l'office HLM Rouen Habitat, huit éoliennes de toit sont en phase de test, avec une promesse : produire 20 à 30% de la consommation électrique des parties communes des 84 logements grâce à une énergie verte et (ultra) locale, selon WMR, qui commercialise ces "windbox".On ne voit rien depuis la rue, de ces huit cubes en tôle d'une tonne et six mètres-cube surmontés de panneaux solaires, installés à trente mètres du sol, à la jointure entre la façade et le toit plat de l'immeuble de 10 étages, "parce que c'est là que l'accélération du flux d'air est la plus importante", assure M. Maacha.L'ingénieur explique que "le flux d'air arrive sur la façade du bâtiment, est contraint de remonter jusqu'au toit, le vent horizontal qui souffle au sommet le guide alors vers la windbox pour faire tourner l'éolienne".A savoir un rotor horizontal, avec des pales en aluminium, relié par courroie à un générateur qui produit 1.500 watts. Les deux panneaux solaires sur le toit du cube produisent eux 750 watts, pour une emprise au sol de 4 m2. Multiplié par huit, le dispositif permettrait de produire l'équivalent de 20% à 30% de la consommation annuelle des deux ascenseurs, de l'éclairage et des VMC.C'est en moyenne 14MWh par an, "trois fois plus que la même surface occupée uniquement par des panneaux photovoltaïques", selon Yanis Maacha. Mais ces énergies sont intermittentes. "En hiver, les panneaux cessent de produire à 17h", reconnaît l'ingénieur. Toit platLes éoliennes produisent en moyenne 15 à 25% de leur capacité maximale (facteur de charge) et "quand elles produisent, le compteur de l'immeuble tire moins sur le réseau extérieur", selon lui.Pour pouvoir implanter ses windbox, WMR a un cahier des charges précis: une zone venteuse, la hauteur (8 à 10 mètres en plaine, 20 à 30 en ville), un toit plat pour cumuler vents horizontaux et ascendants, et aucun bâtiment de la même hauteur à moins de 100 mètres.Et une bonne isolation : "la toiture vient d'être refaite, nous avons veillé à l'étanchéité et l'absorption acoustique" du toit, détaille Paul Bernstein, 34 ans, chef de projet exploitation chez Rouen Habitat, le seul risque de nuisance étant les potentielles vibrations qui pourraient se transmettre au bâtiment.La start-up se veut aussi locale: "Toute l'éolienne est sourcée en France et assemblée à Saint-Nazaire, sauf le générateur, la Chine ayant le monopole des aimants permanents, les panneaux solaires viennent de Lituanie", précise M. Maacha.Fondée avec un ami rencontré à l'école des Ponts et Chaussées, sa start-up parisienne est arrivée à Rouen après une rencontre fortuite entre son associé et le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, également à la tête de la métropole, et de Rouen Habitat, qui a supporté le coût total de l'opération de 53.000 euros."C'est extrêmement important comme projet, très innovant et je crois, unique en France", a déclaré le maire à l'AFP."Nous cherchions des moyens de faire baisser les factures d'électricité avec des énergies renouvelables", se remémore l'élu, qui entend "répondre aux enjeux +fin du monde+ et +fin du mois+" avec ce projet "bon pour l'écologie et pour le pouvoir d'achat des locataires".Installées depuis novembre 2022, les windbox restent en test pendant un an, en cas de succès, quatre nouveaux bâtiments potentiels aux alentours sont sur la liste d'attente pour produire leur propre énergie renouvelable.
Il y a 2 ans et 137 jours

Vestas, numéro un mondial de l'éolien, dans le rouge en 2022

Vestas, affecté par la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, et leur répercussion sur les coûts des turbines, a perdu 1,572 milliard d'euros, contre un bénéfice net de 134 millions en 2021. C'est la première fois depuis 2013 que le groupe enregistre des pertes nettes.Le chiffre d'affaires a reculé de 7%, à 14,49 milliards et la marge opérationnelle (EBIT) hors exceptionnels est de -8%."Vestas et l'industrie éolienne étaient prêtes à fournir des solutions pour répondre à la crise énergétique, mais elles ont été limitées par l'augmentation des coûts, les défis logistiques, les conceptions de marché et les processus d'autorisation obsolètes", ont noté les dirigeants du groupe dans le rapport annuel.Le groupe, qui avait lancé fin janvier un avertissement sur résultats à cause de retards et provisions sur un modèle d'éolienne au cours du quatrième trimestre, table sur des résultats timides en 2023 avec des ventes comprises entre 14 et 15,5 milliards et une marge opérationnelle hors exceptionnels de 3%.Peu après l'ouverture de la Bourse de Copenhague, l'action Vestas prenait près de 2% à 08h40 GMT dans un marché en légère hausse (+0,55%).
Il y a 2 ans et 137 jours

Anne Démians, à l’Académie des beaux-arts

L’architecte-urbaniste Anne Démians a élue à l’Académie des beaux-arts. [©Laure Vasconi] Au cours de la séance plénière de juin dernier, l’Académie des beaux-arts a élu Anne Démians (née en 1963) au fauteuil IV de la section d’architecture. Elle succède à Roger Taillibert (1926-2019). Le 18 janvier 2023, elle a été installée par Sebastião Salgado, académicien de la section de photographie. Elle rejoint ainsi Jacques Rougerie, Aymeric Zublena, Alain Charles Perrot, Dominique Perrault, Jean-Michel Wilmotte, Marc Barani, Bernard Desmoulin et Pierre-Antoine Gatier. Au sein de l’Académie des beaux-arts, Anne Démians avec ses confrères, s’attachera à croiser les connaissances de la section architecture avec celles des autres disciplines et des autres académies de l’Institut de France. Elle est convaincue que c’est dans la transversalité des savoirs que l’on crée une pensée systémique agile. « C’est un immense privilège que d’entrer à l’Académie des beaux-arts. C’est avec beaucoup de bonheur et d’honneur, de motivation et d’engagement que je rejoins la section Architecture aux côtés de Jacques Rougerie, Aymeric Zublena. Mais aussi d‘Alain-Charles Perrot, Dominique Perrault, Jean-Michel Wilmotte, Marc Barani, Bernard Desmoulin et Pierre-Antoine Gatier. Mes valeurs dialoguent avec celles de l’Académie, à l’écoute des arts, des correspondances. Qu’ils peuvent liés entre eux, en prise directe avec les mouvements de la société. Ici, comme dans mon travail, je m’attacherai à inscrire l’architecture comme un vecteur d’analyse de la société. Un témoin de notre histoire et un matériau actif qui nous propulse dans les évolutions ultra rapides de notre société. L’architecture a un rôle social, culturel, économique, politique et environnemental. Elle doit contribuer à l’adaptabilité de nos modes de vie face aux puissantes transformations de la ville et aux états de crise. » Lire aussi :Roger Taillibert : Le prince des arènes Anne Démians, la première femme de la section Architecture Avec cette élection, Anne Démians devient ainsi la première femme de la discipline à rejoindre les rangs de l’Académie des beaux-arts. L’architecte a ainsi construit son parcours avec une unique obsession. Celle d’élargir le plus possible les champs d’application de ses réalisations et de ses contributions. Pour qu’elles résultent instantanément des évolutions ultra rapides de notre société.« Le travail d’Anne Démians est au cœur de cette façon neuve de voir l’architecture. Elle mène des travaux synthétiques et fondamentaux qui s’inscrivent dans leur temps, avec un cadrage à la Dolan et l’énergie à la Banksy que quelques rares observateurs : journalistes, critiques, universitaires ou commanditaires ont déjà décryptés », peut-on lire à son sujet. Et Anne Démians de conclure : « Ma philosophie : développer le sens en architecture – acte qui acte la création – et inscrire l’architecture, art unique d’assemblage, dans la transdisciplinarité et la prospective ». Deux autres femmes ont été élues à l’Académie lors de ce scrutin, Anne Poirier dans la section de sculpture. Et Dominique Issermann dans la section de photographie.
Il y a 2 ans et 138 jours

La rénovation globale peut-elle s'imposer face à la rénovation par gestes ?

ÉDITION SPÉCIALE. À l'occasion d'EnerJ-Meeting Paris, la Journée de l'efficacité énergétique et environnementale du bâtiment, qui a eu lieu ce jeudi 9 février, la rédaction de Batiactu a préparé une Édition Spéciale avec une table ronde autour des enjeux et des freins de la rénovation globale, ainsi qu'un zoom sur la biomasse et l'hydrogène. Découvrez notre émission en vidéo.
Il y a 2 ans et 138 jours

Corse, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Martinique, Mayotte : accélération des projets d'énergie solaire

Les modifications des cahiers des charges portant sur la réalisation et l'exploitation d'installations solaires de production d'électricité à partir de l'énergie solaire situées dans des zones non interconnectées (ZNI) visent à "permettre la mise en œuvre rapide" de 212 MW en Corse, Guadeloupe, Guyane, à La Réunion, en Martinique et à Mayotte, précise la CRE.L'objectif de cette mise à jour du cahier des charges est de "prendre en compte l'augmentation des coûts des matières premières et du transport" ainsi que "la hausse des taux d'intérêt auxquelles sont confrontés les porteurs de projets depuis plusieurs mois", précise la CRE.La décision intervient le même jour que l'adoption définitive au Parlement de la loi d'accélération des énergies renouvelables, portée par la crise énergétique et l'urgence climatique.La loi entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Les zones non interconnectées au réseau électrique métropolitain français sont régies par une législation spécifique.Outre la Corse, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte, elles comprennent aussi Saint-Pierre et Miquelon, Saint Martin, Saint Barthélemy, la Polynésie française, Wallis-et-Futuna ainsi que la Nouvelle Calédonie et les îles du Ponant et Chausey.Fin 2021, les énergies renouvelables couvraient en moyenne 32% du mix électrique de ces zones non interconnectées (contre 29% en 2020).La hausse du rythme du développement de ces énergies observée ces dernières années demeure "insuffisante" pour atteindre les objectifs fixés par la loi, soulignait la CRE dans une délibération du 8 septembre 2022.
Il y a 2 ans et 138 jours

Les piscines Desjoyaux accélèrent leurs investissements en recherche et développement

STRATÉGIE. L'entreprise familiale française, experte en conception et fabrication de piscines, multiplie les investissements. Plus d'innovation et d'indépendance, c'est ce que recherche cette ETI qui fait face à l'inflation et à la crise énergétique.
Il y a 2 ans et 138 jours

L'université de Strasbourg se dote de nouveaux espaces contemporains

EN IMAGES. L'architecte Jean-Pierre Lott signe la conception du "Studium", un projet rassemblant une bibliothèque universitaire, un learning center et une imprimerie au sein de l'université de Strasbourg. La construction, livrée en 2022, apporte un confort thermique et une lumière naturelle aux usagers.
Il y a 2 ans et 138 jours

Loi Energies renouvelables : les supermarchés veulent être aidés pour pouvoir s'adapter

Rassemblant l'ensemble des acteurs de la distribution (comme Carrefour, Decathlon, E. Leclerc, Intermarché, Ikea, Metro ou Picard) pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux, Perifem alerte sur les "conséquences économiques lourdes" de la loi ENR, qui a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Mais la fédération n'en conteste pas le fond.Dans le détail, elle note que "l'installation d'ombrières photovoltaïques" pourrait concerner "l'intégralité des places de stationnement pour les parkings de plus de 1.500 mètres carrés", contre 2.500 prévus dans le texte avant le débat parlementaire. Ce qui a pour conséquence d'élargir le dispositif à 21.000 magasins concernés par l'obligation."Les obligations sur les sites neufs sont aussi devenues plus exigeantes avec une obligation de couvrir 50% de la toiture en panneaux photovoltaïques d'ici 2027 (contre 30% précédemment), et ce de façon rétroactive pour l'ensemble des toitures existantes", dit encore Perifem.Selon les professionnels, ces mesures coûteront au secteur 2 d'euros chaque année, un montant qui, pour les plus petits, pourrait être rédhibitoire. Perifem demande donc "des mesures d'incitation", comme l'aide à l'emprunt, "un dispositif de suramortissement" ou encore "le recours à des certificats d'économie d'énergie".En outre, l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques sur certains parkings de supermarchés "excéderont les besoins propres des sites", la production dépassant parfois "le seuil d'obligation d'achat", au-delà duquel "les conditions de vente des surplus d'énergie produites ne sont pas claires et difficiles à mettre en œuvre".Dernier point, la "mise en œuvre difficile de certains aspects de la loi" selon Perifem, qui évoque "des contraintes techniques s'appliquant aux parkings ou aux toitures" qui ne sont pas prises en compte. La fédération rappelle aussi que l'obligation de couverture des parkings doit "cohabiter avec les obligations de diversité et de végétalisation des parkings, mais aussi d'infiltration de l'eau dans les sols".La loi ENR entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.
Il y a 2 ans et 138 jours

L'économie française attendue tout juste dans le vert au premier semestre 2023

L'année 2023 devrait commencer comme s'est finie 2022, anticipe mardi l'Institut national de la statistique (Insee), avec une croissance "modeste".Après avoir progressé d'un timide 0,1% au quatrième trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) enregistrerait ainsi une hausse de 0,2% au premier trimestre puis de 0,2% à nouveau au second trimestre, contre respectivement 0,1% et 0,3% pronostiqués précédemment."On est dans une situation conjoncturelle plutôt hésitante, ni franchement favorable, ni franchement défavorable", a résumé Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse. C'est "une conjoncture hésitante et, somme toute, relativement résistante", a-t-il estimé, faisant toutefois état d'une "forte dichotomie" entre les entreprises et les ménages."Plateau" d'inflationMoteur traditionnel de l'économie française, la consommation des ménages rebondirait "modestement" après un net repli fin 2022, portée par la consommation d'énergie si l'hiver s'avère normalement froid. Le relèvement de 15% des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité pourrait toutefois inciter à la sobriété.Alors que les achats de véhicules continueraient à progresser, ceux de produits alimentaires pourraient rester pénalisés par des envolées des prix à deux chiffres, avec jusqu'à 13,7% sur un an dans ce secteur attendus en février, selon l'Insee.Dans son ensemble, la hausse des prix à la consommation demeurerait sur "un plateau", autour de 6% sur un an en février, des niveaux inédits en près de quatre décennies, avant de refluer progressivement à 5% en juin."Cela ne veut pas dire que le niveau des prix baisserait, cela veut dire que globalement, l'indice des prix évoluerait moins vite qu'il y a un an", a souligné Julien Pouget.Si les chocs passés, liés notamment à la guerre en Ukraine, continueraient à produire leurs effets et à alimenter la progression des prix, la normalisation progressive des approvisionnements mondiaux ainsi qu'un prix du pétrole en repli joueraient à la baisse.La contribution de l'alimentation pesant désormais davantage que l'énergie dans cet indicateur, l'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires frais) se maintiendrait toutefois au-dessus de ce niveau, à 5,7% mi-2023.GrèvesLe soutien à l'économie proviendra surtout de la production industrielle qui pourrait "légèrement progresser" au premier trimestre, d'après l'institut.Elle bénéficiera du rebond dans la cokéfaction-raffinage qui avait pâti des grèves d'octobre, de difficultés d'approvisionnement moindres et d'une production électrique en hausse avec la remise en service de réacteurs nucléaires.Dans les services, l'activité devrait toujours afficher "un rythme modéré".Ces prévisions ne tiennent cependant pas compte de l'impact éventuel des grèves contre la réforme des retraites qui pourraient affecter plus fortement certains secteurs comme les transports.Les mobilisations massives contre de précédentes réformes des retraites avaient coûté environ 0,2 point de PIB trimestriel, a rappelé Julien Pouget. "Depuis, le télétravail s'est beaucoup développé pour des raisons sanitaires au départ, ce qui est éventuellement de nature à amoindrir l'impact macroéconomique de ces grèves."En résumé, ce sont "des facteurs de soutien qui sont assez modestes mais qui suffiraient quand même à garder la croissance en territoire légèrement positif", a-t-il souligné, tout en notant que le contexte international restait "incertain".L'Insee n'a pas fourni de prévision pour l'ensemble de l'année 2023 alors que le gouvernement table sur une croissance de 1%.
Il y a 2 ans et 138 jours

Le Parlement adopte définitivement le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables

En pleine crise énergétique et sous la pression de l'urgence climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard en la matière.Le vote a été acquis par 300 voix "pour" et 13 voix "contre" (10 sénateurs LR - dont le président du groupe Bruno Retailleau - et trois centristes).Le projet de loi entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW."L'enjeu de ce texte est de lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets, ni plus ni moins", a déclaré la ministre de la Transition énergétique, qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche.Avec des résultats parfois surprenants: le texte qui a fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs a été voté par la grande majorité des sénateurs LR, alors que les députés du même parti avaient, eux, voté contre. Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.Mais l'écologiste Ronan Dantec dit craindre un dispositif "bloquant et ralentissant". Son groupe, comme le groupe CRCE à majorité communiste, s'est abstenu."Usine à gaz"Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a indiqué qu'il "attendait de l'État une très forte mobilisation des services". Engie s'est pour sa part félicité que le texte "prévoie notamment des délais d'instruction et de développement raccourcis dans les zones d'accélération dédiées".En revanche, des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz"."Si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre", estime Greenpeace France, tandis que le WWF appelle les maires, "au cœur du dispositif", à se mobiliser "pour donner un véritable coup d'accélérateur".Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie."Avec cette loi, l'agrivoltaïsme devient une filière à part entière de l'énergie solaire", a salué France Agrivoltaïsme qui estime qu'il pourrait représenter "près de 60% des volumes de panneaux photovoltaïques déployés d'ici 2050".Fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Et le pays ne devrait pas atteindre les objectifs qu'il s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023, selon une étude publiée fin janvier.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 GW de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note le baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...), le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie, dont le nucléaire.
Il y a 2 ans et 138 jours

Ce que contient la loi énergies renouvelables, définitivement adoptée par le Parlement

MESURES. Le projet de loi relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables a été définitivement voté ce 7 février 2023 par le Parlement. Tour d'horizon des principales mesures adoptées.
Il y a 2 ans et 138 jours

Geplast s'inscrit dans une démarche écoresponsable avec la création de sa marque GEKO

Entrée en vigueur au 1er janvier 2022, la RE2020 est apparue comme un levier d'action majeur en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Cette nouvelle réglementation a pour objectifs d'améliorer les performances des bâtiments, le confort des habitants, mais aussi de prendre en compte l'impact carbone du bâtiment sur l'ensemble de son cycle de vie.Depuis sa création en 2003, Geplast travaille pour répondre à ces problématiques en proposant des produits innovants s'inscrivant dans une démarche durable.Symbole de l’engagement de GeplastConscient de l'importance de réduire son empreinte environnementale pour le bien de la planète, Geplast a recours au maximum aux ressources dites “renouvelables”.Le projet GEKO est donc né d'une volonté de créer une identité visuelle pour regrouper tous les projets mis en place et à venir qui s'inscrivent dans une démarche d'“éco-conception”.À la manière d'un “gecko”, type de lézard présent dans plusieurs parties du monde, les produits de la gamme répondent à trois fondamentaux :l'éco-responsabilité → naturela qualité de produit → agilitéles solutions personnalisées → grande adaptabilité.La matière n'est jamais “première”Dès leur conception, les produits de la marque GEKO rentrent dans un cycle de vie décarboné et durable. Par principe, et autant que possible, la matière n'est jamais “première”. Toutes les chutes sont triées, broyées et réextrudées. Chez Geplast, en 2022, 35% de leurs matières transformées sont des matières recyclées.En plus de la matière recyclée, GEKO utilise également des composites alternatifs, issus de ressources agricoles quasi inépuisables ou encore des matières bio-sourcées composées à 60% de matière naturelle, la cosse de riz appelé aussi Loryza®.Depuis 2008, le recyclé est utilisé en sous couche pour la réalisation de profils d'habillages et menuiseries PVC. Aujourd'hui 95% des cornières, plats, bavettes sont réalisés en coextrusion. La part de matière recyclée dans ces produits est supérieure à 80%, celle-ci étant située sur la partie non visible du profilé.Certains autres de nos produits rentrent dans cette démarche : coffre IrYs conçu à partir de 98% de matières recyclées ou encore la nouvelle collection Oryzon de la gamme Eclipse composée en Loryza®.Réduire l'empreinte carboneL'éco-conception des produits Geplast passent également par la réduction de notre impact carbone. Depuis 2018, le service R&D de Geplast et le cabinet EVEA calculent les coûts carbones de leurs matières recyclées et mesurent la consommation d'énergie de certaines de leurs lignes d'extrusion afin d'établir des Analyses de Cycle de Vie (ACV) pour réaliser des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) par produit et qui seront publiées dans la base Inies et vérifiées par les organismes de contrôle.Geplast s'est ensuite soumit à l'audit de prévention des pertes de GPI (Granulés Plastiques Industriels dans l'environnement). Depuis le 1er janvier 2022, tous les sites de production, de manipulation et de transport de granulés de plastiques industriels doivent mettre en œuvre des mesures de prévention pour éviter des pertes et rejets dans l'environnement.Après l'audit effectué auprès du cabinet LNE, Geplast a obtenu une attestation valable 3 ans. Elle démontre sa démarche de prévention des pertes des GPI (de l'arrivée de la matière à l'extrusion et le recyclage de celle-ci) et les risques environnementaux afin d'être en conformité avec la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire) décret n°2021_461.
Il y a 2 ans et 138 jours

Certivéa, organisme certificateur engagé, devient entreprise à mission

L’organisme revendique en effet plus fermement que jamais sa volonté d’embarquer tous les acteurs de l’immobilier, de la construction et de l’aménagement dans une dynamique d’amélioration des cadres de vie.CERTIVEA revendique sa mission de certificateur : aider les acteurs à améliorer leurs projets et attester de leur performance durableL’urgence climatique, la crise de l’énergie mais aussi la transformation digitale des entreprises ou le nouveau rapport au bureau, la refondation de l’entreprise avec la montée en puissance de la RSE et des reportings extra-financiers (ESG) … sont autant de défis auxquels les décideurs, privés comme publics, doivent répondre. A ces grands bouleversements s’ajoutent les nouvelles politiques publiques européennes et nationales (Green Deal, Taxinomie Européenne, décret Eco-Energie Tertiaire, RE 2020…) qui changent également la donne.A l’heure où les enjeux de développement durable prennent une dimension particulièrement critique dans l’agenda national et mondial, CERTIVEA propose des mesures objectives et opposables de la performance des opérations de construction/rénovation/exploitation de bâtiments tertiaires, d’infrastructures et d’aménagement des territoires.Ce besoin d’attester de la performance obtenue se fait en effet de plus en plus criant, d’une part pour assurer l’efficacité des investissements, qu’ils soient publics ou privés et, d’autre part, pour lutter contre le ‘greenwashing’.Entreprise à mission : la concrétisation d’une vaste stratégie de transformation pour mieux aider les acteurs face aux grands bouleversements actuels et à la nouvelle donnePour CERTIVEA, officiellement devenue entreprise à mission depuis décembre 2022, c’est l’aboutissement d’un vaste projet de transformations internes insufflé depuis plus d’un an par son Président Patrick Nossent, afin d’aider les acteurs des cadres de vie à s’inscrire au cœur des grandes transitions actuelles. CERTIVEA est heureuse, à cette occasion, de rejoindre la Communauté des Entreprises à Mission. Pour Patrick Nossent, Président de CERTIVEA : « Notre monde est traversé par de profonds bouleversements. Nous avons donc, nous aussi, requestionné notre façon d’aider les acteurs en réorganisant nos équipes, en revisitant nos solutions et en développant de nouveaux outils. Cela aide toutes nos parties prenantes, de l’usager final à l’investisseur, du maître d’ouvrage au maitre d’œuvre, prescripteur ou bureau d’étude, à s’engager concrètement et efficacement pour faire face aux grands enjeux du développement durable. En devenant entreprise à mission, notre engagement devient plus fort encore car inscrit dans nos statuts et concrétisé par des objectifs reportables. Parce que nous nous inscrivons dans un effort collectif, je tiens particulièrement à saluer les associations partenaires et à remercier les acteurs du secteur de l’immobilier qui ont ouvert la voie et montré l’exemple. »
Il y a 2 ans et 138 jours

Le marché de la santé dans le viseur d'Eiffage

STRATÉGIE. Eiffage, via sa branche Energie Systèmes, a développé en 2022 son offre sur le marché des infrastructures liées à la santé et remporté d'importants contrats dans le domaine. Un axe stratégique depuis quelques années désormais.
Il y a 2 ans et 139 jours

KSB lance EtaLine Pro, sa nouvelle gamme de pompes en ligne pour le bâtiment

A l’occasion du salon ISH, qui se tiendra du 13 au 17 mars 2023 à Francfort-surle-Main, KSB SE & Co. KGaA présentera sa nouvelle gamme de pompes à eau en ligne avec électronique embarquée. Lors du développement de la gamme intelligente EtaLine Pro à haute efficacité énergétique, les ingénieurs ont mis l’accent non seulement sur […]