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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18314 résultats)
Il y a 2 ans et 159 jours

Les DPE sont-ils fiables ? Le débat continue entre Hello Watt et les diagnostiqueurs...

Hello Watt défend son étude publiée début janvier, malgré les critiques. L'entreprise, qui conseille les particuliers sur leur consommation énergétique, publie une seconde étude plus complète portant sur 462 logements.
Il y a 2 ans et 159 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 159 jours

Le Groupe BDR Thermea chauffe des habitations historiques grâce à des chaudières 100% hydrogène

Mené dans la ville de Lochem dans l’est des Pays-Bas, ce projet pilote est une première mondiale. Il consiste à chauffer 12 maisons individuelles à l’hydrogène. Construites dans les années 1900 et classées monuments historiques, ces maisons seront chacune équipées d’une chaudière brûlant l’hydrogène pur sans aucune émission carbone. L’hydrogène sera directement injecté dans le réseau de gaz existant situé dans une zone industrielle voisine.Né d’une collaboration entre BDR Thermea et Alliander, l’opérateur du réseau, ce projet durera trois ans. Des tests approfondis seront réalisés en hiver lorsque la demande en chauffage est la plus importante. Ces maisons ont délibérément été choisies comme parc immobilier résidentiel pour leur ancienneté mais également en raison de leur statut patrimonial.Bertrand Schmitt, PDG du groupe BDR Thermea déclare : « Le chauffage des bâtiments et de l’eau contribue de manière significative à la consommation d’énergie et aux émissions de CO2. : le chauffage des locaux représente 63,6% et le chauffage de l’eau 14,8% de la consommation d’énergie résidentielle de l’UE. La décarbonation des bâtiments est donc urgente et l’hydrogène est l’une des technologies clé pour y parvenir au même titre que les réseaux de chaleur, les pompes à chaleur électriques et les solutions hybrides qui combinent pompes à chaleur et chaudières à gaz. »Une étude récente, publiée par le cabinet de conseil Guidehouse, montre qu’un mélange de technologies de chauffage est le moyen le plus rapide pour réduire de 45% la consommation de gaz naturel en 2030. Ce mélange pourrait générer un avantage financier cumulé de plus de 520 milliards d’euros jusqu’en 2050.Les pompes à chaleur jouent un rôle clé dans la décarbonation du chauffage et conviennent parfaitement aux maisons bien isolées et aux nouvelles constructions. Les hybrides peuvent réduire rapidement les émissions de carbone dans les bâtiments existants moins isolés, en réduisant la consommation de gaz jusqu’à 70%. A terme, la consommation de gaz restante peut être réduite en utilisant des gaz renouvelables comme l’hydrogène vert.
Il y a 2 ans et 159 jours

Val-de-Marne : une nouvelle cuisine centrale opérationnelle à Vitry-sur-Seine

Le département du Val-de-Marne vient d’inaugurer la nouvelle cuisine centrale Eugénie-Brazier à...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 159 jours

Un contrat de 4 milliards d'euros dans l'éolien offshore pour le groupe Vinci

A travers sa filiale Cobra IS, Vinci a remporté un contrat dans l'éolien offshore pour concevoir, construire et installer 2 plateformes offshore de conversion d'énergie éolienne en mer du Nord, au large de l'Allemagne.
Il y a 2 ans et 159 jours

Jean-Charles Colas-Roy est nommé Vice-Président de l'association Coénove

Cette nomination s'inscrit dans une stratégie de renforcement de la gouvernance de l'association et de mobilisation en faveur d'un mix énergétique pluriel et diversifié où l'énergie gaz, à terme renouvelable, doit prendre toute sa place pour l'atteinte de la neutralité carbone dans le bâtiment. Jean-Charles COLAS-ROY est ingénieur, doublement diplômé de l'Institut polytechnique de Grenoble (PHELMA 2002 puis ENSE3 2003). En 2004, il co-fonde la société H3C-énergies qui accompagne ses clients dans l'optimisation de leurs consommations énergétiques.Il s'engage parallèlement en politique et il devient conseiller municipal de la commune de Saint-Martin-d'Hères en 2016.En 2017, il est élu député de la 2ème circonscription de l'Isère.À l'Assemblée nationale, il siège au sein de la Commission du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire, pour laquelle il a été le rapporteur du projet de loi mettant fin à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures en France. Spécialiste de la transition énergétique, il occupe diverses fonctions :Co-Président du groupe d'études « Énergies vertes ».Vice-Président du groupe d'études « Enjeux économiques de la filière industrielle énergétique ».Whip (Coordinateur) des députés LREM de la Commission DDAT.En 2022, dans le cadre de la campagne présidentielle d'Emmanuel MACRON, il est nommé relais programmatique « transition écologique » du Président-Candidat.De 2017 à 2022, Jean-Charles COLAS-ROY est membre du Conseil d'Administration de l'Agence de la transition écologique (Ademe).Bernard AULAGNE, Président de Coénove : « Nous sommes heureux et fiers d'accueillir Jean-Charles COLAS-ROY comme Vice-Président de l'association Coénove. Son implication de longue date sur les questions liées à l'environnement et à l'énergie constitue une valeur ajoutée indéniable pour Coénove afin d' asseoir encore notre expertise et poursuivre nos actions en faveur de la reconnaissance du gaz renouvelable dans le bâtiment comme réponse aux enjeux de souveraineté nationale, de flexibilité du système électrique et de pouvoir d'achat. »Jean-Charles COLAS-ROY, Vice-Président de Coénove : « Je suis très honoré de rejoindre l'association Coénove et d'œuvrer au service de l'efficacité énergétique dans le bâtiment. En s'appuyant sur la baisse des consommations, la complémentarité des énergies et le gaz, de plus en plus renouvelable, nous parviendrons à accélérer la décarbonation et à améliorer la résilience de notre système énergétique français et européen. »
Il y a 2 ans et 159 jours

La France redevient exportatrice nette d'électricité

La France est redevenue, début 2023, exportatrice nette d'électricité, au moins provisoirement, grâce à un hiver doux, une belle production éolienne et la remise en service de réacteurs nucléaires par EDF.
Il y a 2 ans et 159 jours

Trophée environnement des fabricants de matériels : Kiloutou récompense Volvo

Le “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels” était remis ce mardi 10 janvier en amont des Yellow Partners' Days, salon international organisé par le Groupe Kiloutou et réunissant les équipiers de ses différentes entités et principaux fournisseurs, au parc des expositions de Lille Grand Palais. Cette année, Volvo est distingué pour ses engagements en faveur d'un business model conciliant durabilité et performance :Stratégie climat volontariste avec un objectif Net Zero émission en 2040 sur l'ensemble de sa chaîne de valeur, depuis l'approvisionnement en matières premières jusqu'à la fin de vie de ses produits,Feuille de route environnementale ambitieuse avec une première étape à horizon 2025 : gagner 30% d'efficience sur le système logistique, économiser plus de 150GWh par an et atteindre les 65% d'énergies renouvelables,Solutions alternatives qui nous permettent d'enrichir notre gamme “IMPAKT” : pelle électrique 2,7 t, chargeuse articulée électrique 800 L et chargeur rapide.Olivier Colleau, Président Exécutif du groupe Kiloutou déclare : “Ce trophée symbolise notre volonté de travailler en filière, en mobilisant l'ensemble de notre écosystème pour accélérer la transition du secteur. En remettant le trophée à Volvo, nous saluons une démarche qui bénéficie à tous et qui offre des solutions concrètes pour réduire l'impact environnemental des chantiers”.Davy Guillemard, Président Volvo CE France ajoute : « Cette distinction honore le groupe Volvo et conforte notre engagement dans une stratégie climat volontariste initiée depuis de nombreuses années. Nous sommes heureux de recevoir ce trophée, c'est une reconnaissance du groupe Volvo en tant que leader en matière de Services & Solutions qui contribuent au développement durable, à la réduction de notre empreinte carbone et à dessiner le monde dans lequel nous voulons vivre".Yani Penet, Président Directeur Général de Volvo Financial Services France complète : "Notre engagement commun est déterminant pour atteindre nos objectifs de réduction d'impact environnemental. Nous sommes fiers de pouvoir, au travers de l'obtention de ce trophée, poursuivre notre partenariat et continuer à faciliter la transition environnementale de Kiloutou et de nos clients avec des solutions complètes ET simples".Créé en 2021 par Kiloutou, le “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels” s'inscrit dans la stratégie d'impact environnemental, sociétal et territorial du Groupe.Acteur de l'économie du partage et de la fonctionnalité, Kiloutou participe à travers son modèle vertueux à la décarbonation des chantiers du BTP. Pour rappel, le métier de la location de matériels permet de réduire jusqu'à 50% les émissions carbone d'un matériel loué par rapport à un matériel possédé sur l'ensemble de son cycle de vie (étude SGS Search / Climate Neutral Group / CE Delft, juin 2019).Engagé dans une stratégie bas carbone (réduction de 40% de ses émissions directes de CO2 d'ici 2030 et atteinte de la neutralité carbone en 2050), le groupe Kiloutou déploie, en plus du “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels”, des initiatives comme :les “Rencontres du Matériel Durable” qui rassemblent fabricants, loueurs, entreprises du BTP et fédérations professionnelles pour identifier les leviers de transformation en s'appuyant notamment sur les études réalisées avec Carbone 4 et Arthur D. Little, respectivement sur les équilibres technologiques et économiques des matériels alternatifs et les projections de mix énergétique des engins du BTP à horizon 2030,une politique R&D volontariste menée au Centre d'Essai de Kiloutou au service de la transition environnementale,une gamme “IMPAKT” réunissant plus de 3500 matériels électriques, hybrides ou bi-énergie.
Il y a 2 ans et 160 jours

Sobriété énergétique: l'État serait à la pointe tandis que le risque de coupures s'éloigne

TRANSITION. L'Administration serait "en avance sur (son) plan de route" pour réduire sa consommation énergétique de 10% entre 2019 et 2024, a indiqué le ministère de la Fonction publique. Plus largement, le risque de "délestages" en électricité et en gaz pour cet hiver deviendrait même de plus en plus improbable, d'après RTE et GRT Gaz.
Il y a 2 ans et 160 jours

Eolien en mer : un débat public organisé par façade maritime cette année

"Le gouvernement doit nous saisir très très prochainement pour qu'on puisse organiser ces débats", qui seront "simultanés" en Normandie, Bretagne, Nouvelle Aquitaine et Méditerranée, a-t-elle expliqué.Le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, en cours d'adoption au Parlement, prévoit une planification du déploiement des parcs, qui devraient être au nombre d'une cinquantaine (40 gigawatts au total) en France d'ici 2050.Pour la présidente de la CNDP, le public réclame plus de "visibilité" quant au devenir de la mer et au partage de ses usages."Quand en 2019 nous avons fait le débat sur l'éolien en mer en Normandie, cette question ressortait: +c'est quoi le coup d'après? A quoi va ressembler la mer à terme, et si on accepte un parc ici, que va t-on devoir accepter par la suite?+ On avait dit qu'il fallait donner de la visibilité", a-t-elle souligné."Il va y avoir plusieurs (questions): combien de gigawatts par façade ? Fait-on un gros parc, plusieurs petits, quels sont les points de raccordement ? (...) L'objectif est bien de déterminer les zones potentielles, les grandes caractéristiques", a précisé Mme Jouanno."C'est tellement déterminant pour ce que va devenir la mer, il faut réussir à mixer un débat avec les parties prenantes et avec le grand public", a encore dit l'ancienne ministre, qui a aussi dressé mardi le bilan de ses cinq ans à la tête de la Commission.L'ancienne sénatrice, dont le mandat s'achève le 19 mars, ne postulera pas pour un second mandat, "pour des raisons personnelles". "J'ai plein de projets", a-t-elle dit sans les dévoiler. "Un bon président de la CNDP se doit d'être absolument neutre, on doit mettre de côté un peu ses convictions sur le fond, sur les questions d'environnement ou autre, et j'ai un peu envie de revenir sur les questions de fond", a-t-elle juste ajouté, précisant qu'il ne s'agissait pas de revenir en politique.
Il y a 2 ans et 160 jours

La Cour des comptes "préoccupée" par l'état des finances publiques

"Les perspectives pour 2023 sont encore plus dégradées" qu'en 2022, année marquée par la guerre en Ukraine et le choc énergétique, a-t-il déclaré en présentant ses vœux pour la nouvelle année."Nos niveaux de dette et de déficits sont très élevés" et "le contexte de financement de la dette s'est dégradé" avec l'envolée des taux d'intérêt, a-t-il constaté."Cette situation dégradée me préoccupe", une inquiétude se situant à un niveau "assez élevé", a indiqué l'ex-ministre de l'Economie.Dans ce contexte, la prévision de croissance du gouvernement - 1% pour 2023 après une anticipation à 2,7% l'année précédente -, "reste élevée", supérieure au consensus des économistes, même si, selon Pierre Moscovici, "les indicateurs avancés ne sont pas aussi négatifs qu'anticipé".Pour faire baisser durablement la dette (supérieure à 110% du PIB) et le déficit public (attendu à 5% du PIB fin 2022), le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé en janvier l'organisation dès cette année de "revues" annuelles de la dépense publique. Le gouvernement espère faire repasser le déficit public sous la limite européenne des 3% du PIB en 2027.Cet exercice de revues annuelles est "indispensable", a insisté Pierre Moscovici devant les journalistes, alors que la France est l'un des pays de la zone euro dont "la situation de finances publiques est parmi les plus dégradées" et l'une des championnes en matière de dépenses publiques (environ 57% du PIB).Il a toutefois insisté sur la nécessité de fixer "un calendrier, une méthode et des objectifs explicites".
Il y a 2 ans et 160 jours

Les artisans du bâtiment dressent le bilan d'une année 2022 éprouvante et expriment leurs inquiétudes pour 2023

Si 2022 a été une année particulièrement difficile pour les entreprises artisanales du bâtiment qui ont évolué dans un contexte tendu mettant à rude épreuve leur capacité de résilience, des actions décisives ont été menées par la CAPEB pour préserver l’activité du secteur. En 2023, la Confédération entend poursuivre sa forte mobilisation avec un mot d’ordre : permettre à ses 61.000 entreprises adhérentes de retrouver de la sérénité dans l’exercice de leur métier.Une année 2022 éprouvante à plusieurs titresL’année 2022, marquée par la hausse brutale et continue du coût des matériaux de construction (+27% entre janvier 2022 et janvier 2023), des prix de l’énergie (carburants, gaz, électricité...), ainsi que les difficultés d’approvisionnement, a plongé les entreprises artisanales du bâtiment dans une situation d’incertitude économique inédite.Malgré une croissance globale dynamique (2,4% sur l’année), l’activité du secteur n’a eu de cesse de ralentir tout au long de l’année 2022. La croissance d’activité de l’artisanat du bâtiment est ainsi passée de 3,5% au 1er trimestre à 3% au 2ème trimestre, avant de diminuer à hauteur de 2% au 3ème trimestre et de 1% au dernier trimestre. Cette tendance est observable dans toutes les régions de France et pour tous les corps de métier.Les entreprises rapportant des besoins de trésorerie sont plus nombreuses (22%), le solde d’opinion sur l’évolution des marges se dégrade de nouveau (s’établissant à - 42 points) et les défaillances accélèrent sur un an au troisième trimestre 2022 (+ 42,3%. Ce ralentissement se poursuit d’ailleurs en ce début d’année 2023, conformément aux prévisions de la CAPEB qui anticipe une croissance probablement atone en conséquence du contexte dégradé.Des avancées capitales obtenues pour préserver l’activité des entreprises artisanales du bâtiment …Suivant de très près l’évolution de l’activité de ses entreprises, la CAPEB a très tôt alerté sur les conséquences de ces hausses sur la croissance du secteur et s’est montrée force de propositions pour maintenir l’activité. Nombre d’entre elles se sont concrétisées grâce notamment à une écoute attentive du gouvernement.Ainsi, la CAPEB peut mettre à son actif l’obtention de la mise en place d’un observatoire des prix des matériaux, la tenue des Assises du bâtiment, le lancement d’une mission de réflexion sur la transparence des prix pratiqués au sein de la filière du bâtiment par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, le bouclier tarifaire pour les entreprises de moins de 10 salariés ainsi que la création d'un mouvement sans précédent de solidarité économique.… à mettre en perspective avec des déconvenues qui accentuent le mécontentement sur le terrainSur le terrain, les entreprises artisanales du bâtiment sont en prise avec l’inertie des pouvoirs publics quant à la mise en œuvre concrète de décisions annoncées ainsi qu’à des injonctions contradictoires qui brident encore un peu plus leur activité et accentuent leur mécontentement.De nombreux chantiers sont restés en suspens : la simplification des dispositifs CEE et MPR, l’expérimentation « les accompagnateurs des pros » dans le cadre du programme OSCAR. D’autres ont pris un chemin contraire à la décision annoncée conduisant à compliquer davantage le quotidien des entreprises : la demande de la CAPEB de tout mettre en œuvre pour lutter contre la fraude des éco délinquants s’est traduite sur le terrain par un renforcement des contrôles sur les entreprises vertueuses. Celle visant à simplifier le dispositif Ma Prime Rénov’ s’est traduite par un rallongement invraisemblable du délai de paiement qui pénalise tant les entreprises que leurs clients.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Le nombre de décisions annoncées qui ne sont toujours pas mises en application est inadmissible et nuit à notre activité. En tant que première organisation professionnelle en termes d’adhérents (61.000), nous sommes en prise direct avec le terrain et les propositions que nous portons répondent directement aux besoins que nous expriment nos entreprises. Toute l’année, nous avons alerté, interpellé sur la situation inquiétante que nous traversions. Nos prévisions se sont révélées exactes, la croissance de notre activité n’a cessé de ralentir pour terminer sur un bilan presque atone. Nous sommes à un tournant, nous demandons au gouvernement des actes. »Objectif 2023 : retrouver de la sérénitéSi 2023 s’ouvre sur une première victoire en matière de réforme des retraites puisque les lignes rouges que la CAPEB a portées avec l’U2P dans le cadre du projet de réforme ont globalement été prises en compte, et elle saura être vigilante quant à leur application.L’année s’annonce malgré tout pleine d’incertitudes et d’inquiétudes.Les batailles à mener pour maintenir et redresser la croissance de la filière restent nombreuses et seront au premier plan de l’action de la CAPEB. Des propositions très concrètes sont d’ores et déjà sur la table à commencer par celles qui permettront de booster la rénovation énergétique :faciliter la mise en œuvre des Groupements Momentanés d’Entreprises pour les artisans du BTP afin de faciliter l’accès des artisans du BTP à des travaux de plus grande ampleur et répondre aux attentes des clients sur la rénovation énergétique globale,généraliser la TVA à 5,5% à l’ensemble des travaux de rénovation,créer un prêt garanti "vert" en 3 clics pour financer l'investissement colossal que demande la rénovation énergétique. Outre ces premières propositions, la CAPEB restera mobilisée sur deux questions sociales majeures :la question de la représentativité patronale, sujet qui reste crucial pour la reconnaissance des entreprises artisanales du bâtiment.la question de la représentativité des organisations de salariés pour un dialogue social apaisé dans le secteur du bâtiment.Une année 2023 ponctuée de grands temps forts pour la CAPEBEnfin, 2023 sera aussi une année riche en temps forts. La CAPEB organisera plusieurs grands rendez-vous incontournables qui placeront au cœur des débats le rôle incontournable de l’entreprise artisanales du bâtiment : Le 2 février : Rencontres sur l’indispensable alliance entre la génération Z et les entreprises artisanales du bâtimentLe 16 février : Rencontres sur l’affirmation de leur rôle dans la rénovation du patrimoine.Le 14 avril : Congrès de la CAPEB qui valorisera le rôle sociétal de l’entreprise artisanale du bâtiment et sa pertinence comme modèle d’avenir.Le 24 mai : Rencontres autour de l’enjeu de la rénovation des bâtimentsLes 20, 21 et 22 juin : Journées Professionnelles de la Construction à LilleLes 12 et 13 septembre : Renodays, auxquels la CAPEB participera en tant que leader de la rénovation.Retrouvez la Note de conjoncture du 4ème trimestre 2022 et étude sur les hausses des prix
Il y a 2 ans et 160 jours

Bosch Professional lance trois nouveautés sans fil Biturbo

La nouvelle scie sabre sans fil GSA 18V-28 Bosch Professional a été conçue pour répondre aux travaux de démolition ou de rénovation les plus exigeants. [©Bosch] Bosch étoffe sa gamme Biturbo avec 3 nouveaux outils sans fil 18 V. Le perforateur GBH 18 V-40 C Professional offre la liberté du sans fil avec les performances d’un outil filaire, et plus de confort. Quant à la GSA 18 V-28 Professional, elle est la première scie sabre sans fil avec la technologie Biturbo. Son rapport poids/puissance et ses performances de coupe font toute la différence. Enfin, la meuleuse d’angle sans fil GWS 18 V-180 PC Professional combine les avantages des grandes et des petites meuleuses d’angle : une grande profondeur de coupe, un poids réduit et un design optimisé. Le moteur sans charbon haute performance Biturbo Brushless est associé aux nouvelles batteries ProCore18 V du système Professional 18 V. Ceci, afin de permettre à ces outils d’atteindre leurs pleins potentiels, en termes de puissance et d’autonomie. Lire aussi : 772 Lankorep HP de Parexlanko, nouveau mortier de réparation fibré • Le perforateur GBH 18V-40 C Professional&nbsp;: Le plus puissant de sa catégorie Le nouveau perforateur sans fil GBH 18V-40 C Bosch Professional est fait pour percer dans le béton, la pierre et la maçonnerie, grâce à la technologie Biturbo Brushless. Il dispose d’une force de frappe élevée de 9,0 J pour buriner et percer rapidement des trous jusqu’à 40 mm dans du béton. Il bénéficie d’un rapport poids/puissance optimal, grâce à son mécanisme de frappe, qui contribue à le rendre plus léger, et à son système d’entraînement très performant. • La scie sabre GSA 18V-28 Professional&nbsp;: Performances de coupe équivalentes aux outils filaires 1 100 W La nouvelle scie sabre sans fil GSA 18V-28 Bosch Professional a été conçue pour répondre aux travaux de démolition ou de rénovation les plus exigeants. Métal, maçonnerie, isolant, plastique ou bois, tous les matériaux courants sont facilement et rapidement sciés. Grâce à la nouvelle technologie Biturbo Brushless, la GSA 18V-28 Professional profite des performances de coupe équivalentes à celles d’une scie sabre filaire de 1 100 W. Pour réaliser chaque découpe avec une grande précision, elle bénéficie d’un variateur de vitesse sur la gâchette, qui assure un démarrage progressif et en douceur. • La meuleuse d’angle GWS 18V-180 PC Professional&nbsp;: L’ergonomie des petites meuleuses, la performance des grandes D’un design ergonomique et compact, la nouvelle meuleuse d’angle sans fil GWS 18V-180 PC Bosch Professional combine les avantages des petites meuleuses, en termes de confort et de maniabilité, et les performances des grandes. En effet, elle offre la même profondeur de coupe qu’une grande meuleuse d’angle de 230 mm, tout en étant 30 % plus légère et plus petite. Ceci, grâce au disque de 180 mm et à sa tête d’engrenage réduite. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 160 jours

ZFE du Grand Paris : le calendrier d'application inquiète les professionnels

"On va être bloqués", explique Antony Hadjipanayotou, plombier-chauffagiste à Clamart (Hauts-de-Seine). Cinq de ses six véhicules sont classés Crit'Air 3 (diesel antérieur à 2011 et essence avant 2006) et ne pourront théoriquement plus circuler à partir de juillet.Une échéance qu'il redoute, n'étant pas en mesure de renouveler son parc automobile. "On ne pourra pas emprunter pour tous les véhicules en même temps", observe-t-il. Pour son véhicule au gaz naturel, classé Crit'Air 1, il a déjà déboursé 38.000 euros.L'interdiction du Crit'Air 3 est un pas de plus vers l'objectif "100% véhicules propres" fixé par la ville et la Métropole du Grand Paris pour 2030. Délimitée par l'autoroute A86, la ZFE francilienne concerne 77 communes, soit 5,61 millions d'habitants.Au-delà du Crit'Air 3, la crainte de devoir passer à un moteur électrique ou hybride domine.Christophe Dassonville, poissonnier, parcourt quotidiennement 240 kilomètres pour relier son entreprise, installée à La Chapelle-Moutils (Seine-et-Marne) aux marchés franciliens. Un trajet qu'il estime incompatible avec l'autonomie des utilitaires électriques, d'autant qu'"il faut y ajouter le poids des batteries qui diminue la charge utile et l'eau salée susceptible de les abîmer"."Et comment on recharge nos camions ? Il y a très peu de marchés avec des bornes électriques", appuie Maria Da Silva, charcutière à Drancy (Seine-Saint-Denis) et vice-présidente de la Fédération nationale des marchés de France.Dans le secteur réservé aux poissonniers de Rungis, il y a seulement quatre prises pour environ 5.000 camions.AlternativesMêmes tensions dans le secteur du transport de voyageurs. "Une majorité d'autocars viennent de province ou de l'étranger. Ils ne peuvent pas venir en véhicules électriques, qui n'ont qu'une autonomie maximum de 250 km", explique Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).Sur les 66.000 autocars de leur parc automobile, la FNTV en compte 69 électriques et 1.200 au gaz naturel.Ce qui semble impératif, selon lui, c'est de "sauver le véhicule diesel". En France, 52,5 % des autocars sont Crit'Air 2 (tous les diesel, et les essences d'avant 2011) et ne pourront plus rentrer dans la ZFE parisienne en 2024, selon le calendrier."Il faut un calendrier réaliste et cohérent avec la disponibilité du matériel proposé par les constructeurs, et des dérogations quand c'est nécessaire", appelle le président de la FNTV."Nous ne sommes pas à deux ans d'un régime drastique concernant les automobilistes", tempère Bruno Millienne (MoDem), député des Yvelines et rapporteur de la mission flash consacrée aux mesures d'accompagnement de la ZFE. "Il faut veiller à ce que les solutions les plus logiques puissent se mettre en place territoire par territoire"."Quand j'ai commencé à entendre parler de la ZFE, j'ai préféré anticiper", explique Sylvain Dey, gérant de la poissonnerie Vents et Marées dans le XIXe arrondissement de Paris.Depuis un an et demi il a opté pour le leasing (location) de deux camions hybrides à prolongateur d'autonomie électrique. Avec des mensualités de 600 euros et des rechargements à Rungis, Paris ou à son entreprise, cela lui revient à "bien moins cher qu'un achat direct"."L'électrification à 100% est envisageable pour les véhicules particuliers et les petits utilitaires. Pour les plus conséquents, il faut miser sur les carburants de synthèse", indique Bruno Millienne."Aujourd'hui, à l'exception de l'oléo100 (qui peut bénéficier de la vignette Crit'Air 1), tous les carburants alternatifs ne sont pas reconnus", explique Jean-Sébastien Barrault. "S'ils l'étaient, ce serait une solution pour nous inscrire dans la transition énergétique, sans devoir acheter de nouveaux véhicules".
Il y a 2 ans et 160 jours

Wardan Londres, un programme résidentiel au sommet

Dominant le quartier financier prestigieux de l’Isle of Dogs sur le quai de Canary Wharf de Londres, le programme Wardian, s’ancre toute en transparence. Le complexe construit par EcoWorld Ballymore se compose de deux tours résidentielles de 50 et de 55 étages qui abritent au total 768 logements, ce qui en fait l’un des programmes les plus haut de Grande Bretagne. Immédiatement reconnaissables à leurs balcons généreux et à leurs profils élancés, les deux tours sont situées au-dessus d'un podium, qui abrite un grand hall, des installations communes, des commerces, une salle de cinéma et un café au bord de l'eau. Le complexe a été habillé de façades vitrées de haute technicité signées WICONA, participant directement au confort thermique et acoustique des usagers. Pour répondre aux besoins particuliers des immeubles de grande hauteur soumis à une forte exposition (vent, pluie) WICONA a développé pour ce projet la fenêtre à translation WICSLIDE 150 « Pull and Slide », depuis commercialisée en gamme. Une première mise en œuvre spectaculaire.Inspiré par l’explorateur Dr Nathaniel Bagshaw WardWardian London a été inspiré par le grand explorateur et innovateur Dr Nathaniel Bagshaw Ward, responsable de la création du Wardian Case, utilisé pour transporter des plantes autour du monde à l'apogée de l'Empire britannique.Le projet s’inspire de la botanique et de l’idée des serres portables tout en considérant la durabilité comme un autre facteur clé. La gestion des apports solaires et la volonté d’éviter le recours à la climatisation ont été des principes majeurs dans la philosophie de conception du Wardian. Par conséquent, en plus d'aménager des jardins sur le toit avec des arbres matures pour tempérer l'air entrant, la conception des tours fait un usage impressionnant de mesures passives pour protéger les espaces de vie contre les apports solaires. « Les jardins de toit du Wardian rafraîchissent l’air entrant tout en offrant à chaque logement un grand espace ombragé. La végétalisation contribue également à la qualité de l'air et créer un environnement relaxant et convivial » explique un porte-parole de Glenn Howells Architects. Ouverture maximale et confort optimal Sur ce chantier titanesque, pas moins par 3 525 m2 de façade WICONA, ayant nécessité la création de plus de 50 profilés aluminium, ont été mises en œuvre par le façadier tchèque Sipral. L’entreprise s’est en effet vue charger de la fourniture et la pose des consoles de support en acier et des structures aluminium de balcon d’une longueur de trois mètres à une balustrade entièrement vitrée, mais surtout par l’enveloppe complexe du bâtiment composée de portes des balcons, des fenêtres à translation WICSLIDE 150 PS, angles vitrés et fenêtres (WICLINE) donnant sur toute la hauteur de l’étage et permettant d’avoir une quantité suffisante de la lumière naturelle aux habitants de chaque appartement. Les parties opaques de la façade et des faux plafonds sont revêtues en tôles d’aluminium. Enjeux acoustiques relevésLa proximité avec la ligne de métro et l’aéroport de Londres City a obligé à une attention particulière sur l’isolation acoustique. Ainsi, les systèmes de fenêtres et de portes WICONA assurent une réduction sonore de 35 dB ou de 41 dB, obtenue à la fois par le soin apporté aux détails des châssis et par l’utilisation de verre acoustique. La majorité des fenêtres, y compris les éléments de balustrade peints en arrière, affichent une valeur de 1,0 W/m2K.
Il y a 2 ans et 160 jours

Sermib : « Des artisans plutôt que des industriels »

Stéphane Berthat est le gérant de Sermib depuis 2018. [©Sermib] Vous avez repris l’entreprise Sermib fin 2018, pouvez-vous nous en rappeler les spécialités&nbsp;? Sermib signifie Société d’études et de réalisation de moules pour l’industrie du béton. Le nom est plutôt parlant. Nous réalisons ces moules en bois et en métal, et nous avons la capacité d’y incorporer des réservations ou des fonds de moule en élastomère. Pourquoi avoir choisi de racheter cette entreprise&nbsp;? Le précédent gérant, qui en était le fondateur, avait largement mérité de partir à la retraite. De mon côté, j’avais toujours travaillé dans le bâtiment, pour plusieurs industriels de second œuvre. Je cherchais à racheter une entreprise et j’ai découvert cette société de douze personnes au savoir-faire incroyable. Lors de ma première visite dans les locaux, voir et toucher les moules terminés m’a convaincu, ils étaient d’une telle qualité. Depuis votre rachat, avez-vous modifié les structures de l’entreprise&nbsp;? La grande force de l’entreprise, c’est son savoir-faire manuel humain. Je me suis surtout attaché à faire confiance aux salariés en place, à libérer leur énergie et leur envie de développer l’entreprise. Nous avons aussi investi dans l’outil industriel, surtout pour en améliorer la sécurité. L’idée était d’apporter à chacun les moyens de bien travailler. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 160 jours

BSC : Une palette de solutions industrielles

L’activité de BSC occupe un large périmètre de l’industrie des bétons. [©BSC] Centrales à béton, équipements pour carrières et préfabricants, cimentation nucléaire ou encore impression 3D, l’activité de Béton Stone Consulting (BSC) occupe un large périmètre de l’industrie des bétons. A sa création, en 2006, par Sylvain Adam, l’entreprise se spécialise dans le conseil. L’objectif ? Accompagner les professionnels de la préfabrication et contribuer à l’amélioration des process industriels et des formulations existantes. Au fur et à mesure des années, l’activité “conseil” s’amenuise pour laisser place à la partie commerciale. Entre 2008 et 2010, BSC commence à proposer des malaxeurs coniques. Puis, dès 2015, elle s’intéresse aux systèmes de pompages des bétons et développe tout une usine de production de mortiers au Moyen-Orient. Cette période marque aussi le début d’une ouverture à l’international (Amérique du Nord, Europe, Moyen-Orient et Afrique). Depuis 2021, BSC se concentre sur la commercialisation de process pour les industriels du béton à l’international. L’entreprise ajoute aussi des stations de micronisation à son catalogue. Aujourd’hui, elle compte 9 collaborateurs et 8 partenaires parmi lesquels Kniele, Eco-Frog, Klein ou encore Mantis ULV. Par exemple, BSC a récemment proposé au préfabricant Capremib, une toute nouvelle centrale à béton Kniele pour son site de Cormicy, près de Reims. Implanté sur une surface de 250 m2, l’outil se destine à la fabrication de Bfup et de bétons fibrés. Lire aussi : Moselle : Béton Stone Consulting, une palette de solutions industrielles Un accompagnement complet Le produit-phare de BSC est le malaxeur conique KKM de Kniele. [©BSC] BSC ne propose pas seulement des centrales à béton, elle fournit aussi des composants pour constituer et compléter les centrales ou des installations spécifiques. Pour la société Delorenzo [Lire BLM 98, p. 21], l’entreprise a mis à disposition toute une série d’équipements. Dont un malaxeur conique KKM 1500/2250 de Kniele, une laveuse Rex23 Z d’EcoFrog, un doseur 4 colorants Com 70-1, 5 balances à adjuvants Würschum ou encore, un doseur de fibres MD400 avec système d’émottage signé Incite. Cet ensemble de solutions permet ainsi à Delorenzo de proposer une offre de BPE, de préfabrication et de Bfup avec un seul malaxeur. D’ailleurs, dans le domaine des malaxeurs, l’entreprise a su parfaire son expertise. En plus de l’outil en lui-même, BSC fait du conseil sur les dosages des composants&nbsp;: fibres, colorants, adjuvants. Mais aussi, sur le transfert et le dosage des bétons frais et des produits finis, sur le pompage ou encore sur le recyclage des eaux de lavage et des retours béton. Pour les années à venir, BSC compte bien suivre les évolutions industrielles du béton et toujours proposer les solutions les plus innovantes. BSC a fourni au préfabricant Capremib une centrale à béton Kniele, pour son site de Cormicy (51). [©ACPresse] Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 161 jours

Retraites : vers un jeudi de grèves et de "galère"

"École fermée le 19 janvier": à Marseille comme ailleurs, des pancartes ont commencé à apparaître sur les portails. "Toute l'équipe enseignante sera en grève", précise l'une d'elles.Preuve que la réforme des retraites, qui vise à relever l'âge légal de départ à 64 ans, "est une préoccupation majeure" pour les enseignants, selon Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, environ 70% de grévistes sont attendus dans les écoles maternelles et élémentaires.La grogne des profs, aiguisée par l'ouverture mercredi des négociations sur les revalorisations salariales dans l'Education pour lesquelles la FSU avait prévu une mobilisation symbolique mardi, ne devrait pas épargner non plus collèges et lycées.Là en revanche, pas de prévisions attendues puisque contrairement à leurs collègues du primaire, les professeurs du secondaire ne doivent pas déclarer leur intention de cesser le travail au moins 48 heures auparavant.Des blocages d'établissements par des lycéens sont également à prévoir.A la RATP et la SNCF, les grévistes sont également soumis aux 48 heures de prévenance et les prévisions de trafic seront annoncées vers 17H00. "Ce sera un jeudi de galère, (...) de fortes perturbations", a anticipé sur France 2 le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, qui invite au "télétravail quand c'est possible".Les syndicats des transports parisiens sont d'autant plus remontés que le gouvernement veut supprimer, à terme, leur régime spécial de retraite, comme il l'a déjà fait pour les cheminots.Salariés "très remontés"Le scénario d'un mouvement reconductible se dessine dans le secteur de l'énergie, où "des baisses de production d'électricité" sont à prévoir, a prévenu le leader de la FNME-CGT Sébastien Menesplier, évoquant de possibles "coupures" visant les élus "qui soutiennent la réforme".Une montée en puissance se profile aussi dans les raffineries, avec des préavis de 24 heures jeudi, puis 48 heures la semaine prochaine et 72 heures début février. Au dépôt TotalEnergies de Dunkerque "les salariés sont très remontés" contre la réforme, affirme le secrétaire CGT Benjamin Salvino, qui table sur une activité presque à l'arrêt jeudi, mais sans conséquence immédiate dans les stations-services.Des pénuries un peu plus nombreuses que d'ordinaire étaient toutefois observées en ce début de semaine, signe d'une possible peur de manquer chez certains automobilistes.Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a souhaité que la mobilisation "ne se traduise pas par un blocage du pays". Des propos tenus sur l'audiovisuel public, dont les programmes devraient être largement perturbés jeudi.Gouvernement et opposants à la réforme s'engagent en tous cas dans une course de fond avec comme horizon ultime le 26 mars, date limite pour une adoption définitive du texte au Parlement.Pourquoi l'exécutif "n'ouvre-t-il pas un grand débat de six mois conclu par un référendum ? C'est ça, éviter le blocage du pays", a demandé le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, sur France Inter.A droite de l'échiquier politique, le président des LR, Eric Ciotti, a lui formé le voeu d'une mobilisation sans "dérapage", "dans le calme", tout en redisant sur BFMTV/RMC son souhait de "pouvoir voter" une réforme "nécessaire".Les syndicats unis, eux, se préparent à l'épreuve de force, en espérant "des millions" de grévistes et de manifestants."Hier nous avons fait le tour de nos 104 unions départementales (...). Il y a très longtemps que nous n'avons pas eu une telle mobilisation", a relevé sur RFI le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.La pétition lancée la semaine dernière par les huit principales organisations de salariés frôlait mardi à la mi-journée les 450.000 signataires refusant une "réforme injuste et brutale". Des mots repris sur RTL par le président du RN, Jordan Bardella, qui dénonce un projet "d'un cynisme inouï, parce que les efforts sont injustement répartis".
Il y a 2 ans et 161 jours

Sobriété énergétique : l'Etat "en avance" sur sa feuille de route, assure le ministère à l'AFP

Sur un "échantillon représentatif" de plus de 8.500 bâtiments du parc immobilier de l'Etat, le ministère avance une réduction de 11,3% de la consommation brute d'électricité entre novembre 2021 et novembre 2022. En corrigeant les données des variations saisonnières, comme les températures exceptionnellement clémentes de l'automne 2022, la consommation d'électricité de l'administration (chauffage, éclairage...) recule de 8,3% sur un an, selon les données du gouvernement.Un pourcentage de baisse comparable à celui enregistré à l'échelle nationale par RTE, bien que les périodes de comparaison soient différentes. Selon le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, la consommation nationale d'électricité a ainsi reculé de 6,4% en novembre 2022 par rapport à la consommation moyenne enregistrée sur la même période entre 2014 et 2019.La consommation brute de gaz de l'administration a pour sa part diminué de 32,6% entre novembre 2021 et novembre 2022, la consommation corrigée des variations reculant plus modestement de 7,8%.En octobre, la consommation corrigée de l'administration avait augmenté de 0,9% sur un an pour l'électricité et reflué de 2,9% pour le gaz, sur un échantillon de bâtiments légèrement plus restreint (8.200 bâtiments environ).Les chiffres du gouvernement ne portent que sur une petite partie du parc immobilier de l'Etat, composé au total de 190.000 bâtiments, mais l'échantillon retenu est "représentatif", une large part des bâtiments n'étant par ailleurs pas encore équipés d'appareils de mesure de la consommation énergétique, précise le ministère."Ces premiers résultats très positifs montrent que tous les agents publics se mobilisent", s'est félicité le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini. "Nous sommes en avance sur le plan de route" de réduction de 10% de la consommation énergétique de l'Etat, a-t-il ajouté.Entre 2019 et 2024, l'administration vise une réduction de 10% de sa consommation d'énergie (de 20 à 18 térawattheures), avant une diminution de 40% à horizon 2050.En matière de sobriété énergétique, "les deux mesures les plus efficaces sont la règle des 19 degrés en moyenne" dans les bâtiments publics, et l'installation de thermostats intelligents qui permettent un "meilleur pilotage" et une "meilleure maîtrise" de la consommation, souligne le ministère de la Fonction publique.Stanislas Guerini a présenté en octobre un plan de sobriété qui comprend de nombreuses mesures de limitation de la consommation d'énergie.Parmi les dispositions phares figurent notamment une vitesse maximale de 110 km/h sur l'autoroute pour la flotte de véhicules publics, un nouveau programme de rénovation thermique des bâtiments ou encore l'intégration de critères de performance énergétique dans les achats de l'Etat.
Il y a 2 ans et 161 jours

quel est le chauffage d appoint le plus economique

Le chauffage d&#039;appoint le plus économique est le poêle à granulés. Consultez le top 5 des chauffages d’appoint les plus économiques sur le marché.
Il y a 2 ans et 161 jours

AFG devient France Gaz

Le syndicat professionnel du gaz abandonne le nom qu’il portait depuis 2001 pour devenir France Gaz, sans modifier son entité. Il entend soutenir la pluralité des types de gaz existant, et notamment les biogaz, pour atteindre la souveraineté énergétique.
Il y a 2 ans et 161 jours

Énergie : ce qu'il faut savoir sur le double objectif du projet de loi sur le nucléaire

DÉCRYPTAGE. Dans la foulée de la loi sur l'essor des énergies renouvelables, le Gouvernement mise désormais sur un texte consacré à la facilitation des procédures liées à la construction de nouvelles centrales atomiques. Mais le projet n'en oublie pas pour autant le parc existant.
Il y a 2 ans et 161 jours

Les défaillances d'entreprises explosent en 2022 avec plus de 40.000 procédures soit une hausse de 49,9% sur un an

Le groupe Altares – expert historique et référent de l’information sur les entreprises - dévoile aujourd’hui les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 4e trimestre et l’ensemble de l’année 2022.Le nombre global de procédures reste toutefois inférieur de 10.000 par rapport aux niveaux de 2019. Si le retour aux normes d’avant Covid s’amorce depuis un an, l’augmentation des défaillances s’accélère de manière alarmante pour les PME dont plus de 3200 ont défailli en 2022 avec le tiers sur le seul 4e trimestre. Dans ces conditions, 143.000 emplois directs sont aujourd’hui menacés.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis 2020, 103.000 entreprises ont fait défaut contre 162.000 durant les trois années précédentes. 59.000 défaillances ont ainsi été « épargnées » grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution. Or, l’Observatoire du Financement des Entreprises notait dans son rapport de mai 2021 sur les fonds propres des TPE et PME que si l’essentiel de ces entreprises a affronté la crise avec des situations en fonds propres renforcées avant la Covid, une partie disposait, en revanche, de structures financières très dégradées (un tiers des TPE) ou était insuffisamment capitalisée (20% des PME analysées). De son côté, la Commission européenne alerte sur le poids excessif de la dette des entreprises non financières de l'Union qui représentait 111% du PIB des 27 à fin 2020, soit 14.900 milliards d'euros. Or, le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance. »Le volume des défaillances encore contenu mais la hausse des ouvertures accuse un taux historiqueAvec 42 514 procédures enregistrées, le volume des défaillances remonte à son niveau de mai 2020. La hausse sur un an est quant à elle exceptionnelle (+49,9%), un rythme annuel jamais connu qui confirme l’accélération de la sinistralité entrepreneuriale.La tendance est restée forte sur le dernier trimestre (+48%) après l’envolée de l’été (+70%) et les augmentations du début d’année (+35% au 1er trimestre et +50% au 2ème trimestre).A fin 2022, sur douze mois, le nombre d’ouvertures reste inférieur de 18% à celui enregistré fin 2019 ; un écart qui n’est déjà plus que de 9% sur le seul dernier trimestre, après un mauvais mois de novembre déjà identique à celui de 2019.Nombre de défaillances d’entreprises par type de procédure par annéeLes procédures de sauvegardes et redressements sont en hausse mais restent minoritairesAvec 1.125 jugements prononcés en 2022, le nombre de procédures de sauvegarde est au plus haut sur cinq ans. En augmentation de 54,3% sur un an, son rythme accélère encore au quatrième trimestre (350 ; +73%). Toutefois, ce dispositif réservé aux seules entreprises n’étant pas en cessation de paiement représente toujours moins de 3% de l’ensemble des procédures. Fin janvier 2023, les tribunaux devraient « seulement » prononcer la 6000e sauvegarde, un chiffre bien dérisoire, 17 ans après l’entrée en vigueur de cette procédure.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) augmentent plus vite encore. 10.132 jugements ont été prononcés, soit 55,8% de plus sur un an. Mais moins d’un jugement sur quatre (23,8%) est une ouverture de RJ, un taux très en-dessous des 30% observés avant crise. Sur le dernier trimestre, le nombre de RJ (3027) est encore en hausse rapide, +57%.Depuis la crise, les liquidations directes sont devenues la norme31.257 liquidations judiciaires (LJ) ont été ouvertes (+47,9%) en 2022 et 8.879 (+44,8%) au cours du quatrième trimestre. Depuis 2020, les LJ concentrent les trois quarts des jugements prononcés contre les deux tiers avant Covid.L’éphémère procédure de traitement de sortie de crise reste anecdotiqueParmi ces procédures, Altares distingue seulement 72 traitements de sortie de crise (PTSC) contre 15 en 2021. Cette nouvelle procédure, qui s’apparente à un redressement judiciaire express, vise à faciliter le rebond des entreprises de moins de vingt salariés en cessation de paiement mais disposant des fonds nécessaires pour payer les créances salariales. En 2021, 11 des PTSC engagées avaient permis l’adoption d’un plan visant à assurer la pérennité de l'entreprise. En 2022, 38 PTSC ont validé un plan d’apurement, 16 ont finalement été converties en redressement judiciaire et/ou en liquidation, tandis qu’il est encore trop tôt pour connaitre l’issue des dossiers ouverts en novembre ou décembre.Le nombre d’emplois menacés repasse au-dessus de la barre des 140.000L’augmentation des défaillances touche toutes les tailles d’entreprises. Cependant, la situation est particulièrement préoccupante pour les PME de 10 à 99 salariés. 3.214 ont défailli en 2022 contre 1.804 en 2021, soit une envolée de +78% sur un an. Le 4e trimestre concentre le tiers de ces défauts (1.037) soit une augmentation de + 93% par rapport à la même période en 2021 (538). Ce quatrième trimestre se clôture sur la plus forte dégradation enregistrée depuis 2014 (1163).Les sociétés les plus grandes ne sont pas épargnées puisque près d’une centaine (95) a fait l’objet d’une procédure. La hausse des procédures sur ce « segment » (+28%) est très en-dessous de la moyenne globale (+50%).Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés bondit. Tombé en 2021 sous le seuil des 100.000, il augmente très nettement et atteint 143.500. C’est près de 50.000 de plus sur un an mais encore 40.000 de moins par rapport à 2019.Les activités B2C sont en première ligne sur le front des défauts, mais le B2B est aussi en tensionConstruction Le secteur de la construction, qui concentre le quart des faillites, repasse au-dessus des 10.000 défauts avec 10.033 procédures ouvertes soit 33,6% de plus qu’en 2021. Une tendance inférieure à la moyenne nationale (+49,9%), portée par le gros œuvre (2.874 ; +22,8%) et en particulier la maçonnerie générale (+22,3%) et la construction individuelle (+20,6%). Le second œuvre en revanche affiche une dégradation rapide (4.932 ; +51,5%). C’est particulièrement le cas dans les travaux d'isolation (+94%) qui retrouvent déjà le niveau des défaillances de 2019 (208). Les travaux publics accusent une hausse de 43,7% en dépit d’une relative résistance des travaux de terrassement courants (+30,7%). C’est la promotion immobilière qui enregistre la meilleure performance (+ 12,4%) tandis que la hausse atteint 41,9% dans les agences immobilières. Commerce Le commerce approche également 10.000 défauts (9 418), en hausse de 55,6%. C’est dans le commerce de détail que les tendances sont les plus sévères notamment dans le multi-rayons (827 ; + 85%) et plus particulièrement en épicerie dont le nombre des défaillances a doublé en 2022 (635) dépassant ainsi déjà largement celui de 2019 (568). Le détail alimentaire (990) est également fragilisé (+76,2%) et plus encore le e-commerce (+ 79%) qui compte désormais plus de défaillances qu’en 2019 (739 contre 543). 20% des commerçants défaillants se situent dans la vente et la réparation de véhicules (1871 ; + 36,7%). Le commerce de gros résiste un peu mieux (1873 ; +30,9%). Services Dans les services aux entreprises (5554), la hausse est limitée à +32,3%. Toutefois, quelques activités accusent des évolutions sévères. C’est notamment le cas de l’ingénierie qui compte désormais plus de défauts qu’en 2019 (598), mais aussi des services d'aménagement paysager qui enregistrent 374 procédures contre 359 en 2019. Dans les services aux particuliers, la fragilité est beaucoup plus marquée. Ils enregistrent 1.911 défaillances, en augmentation de 70,3%. Une dégradation très rapide dans les activités de coiffeurs, soins de beauté et corporels (+87,9%).IndustrieDans le secteur de l’industrie, les défaillances d’entreprises augmentent rapidement (+68%). 3083 procédures ont été ouvertes dont 1314 en agroalimentaire, parmi lesquelles 874 boulangers-pâtissiers (+124,7%).En manufacture, l’imprimerie accuse la dégradation la plus forte (182 ; +65,5%). Les activités de l’énergie, eau et environnement (production d'électricité, eaux usées, déchets) enregistrent une hausse à peine moindre (+ 49%).TransportsPlus d’un millier (1079) de transporteurs de marchandises ont défailli (+60,8%), soit seulement une centaine de moins qu’en 2019. 404 sont des transporteurs interurbains (+58,4%), un nombre désormais très proche de celui constaté en 2019 (415). 612 sont des transporteurs de proximité (+63,6%), ils étaient 693 en 2019.Restauration4434 établissements de restauration ont défailli en 2022, c’est 112,7% de plus qu’en 2021. Sur le dernier trimestre, le rythme ne faiblit pas (+108%).Au cours de l’année 2022, 2473 restaurateurs traditionnels (+ 119,8%) et 1787 établissements de restauration rapide (+109%) sont entrés en procédure ainsi que 803 débits de boisson (+101,3%). L’hébergement résiste mieux (279 ; +23,5%).La résistance des entreprises provençales et franciliennes ralentit la dégradation nationaleUne défaillance sur trois se concentre en Provence-Alpes-Côte-D’azur et Ile-de-France. Dans ces deux régions, la hausse des procédures est contenue sous les 40%, maintenant la tendance nationale sous la barre des +50%.En PACA, 4.493 procédures ont été ouvertes soit une hausse de +37,9% sur un an. Elles sont 9.197 en Ile-de-France (+35,3%). Au quatrième trimestre, le rythme n’accélère pas.Dans trois régions l’augmentation avoisine 50%. Bourgogne-Franche-Comté (+48,6%), Grand-Est (+50,9%) et Pays-de-la-Loire (+51,9%). La première parvient à ramener la hausse à +22% sur le dernier trimestre contrairement au Grand Est où les défauts s’envolent de 67% en fin d’année.Trois autres régions enregistrent des augmentations comprises entre +55% et +60%. Il s’agit de Centre-Val-de-Loire (+55,3%), Nouvelle-Aquitaine (+56,4%) et Auvergne-Rhône-Alpes (+58,4%). Dans chacune de ces régions, la tendance se dégrade encore sur le quatrième trimestre.Dans quatre régions la hausse est comprise entre +60% et +70%. C’est le cas de la Bretagne (+60%), la Normandie (+64,5%), la Corse (+65,8%) et l’Occitanie (+67,9%).Les Hauts-de-France ferment la marche avec un nombre de défaillances qui flambe de +77,1%. A noter toutefois, la région s’inscrit dans une meilleure tendance au 4e trimestre avec une hausse de 37,4%.2023, une année de transition à bien négocierPour Thierry Millon : « Il y a un an, nous rejetions l’hypothèse d’une explosion des défaillances en 2022, en anticipant malgré tout une hausse sensible des défauts. Si le cataclysme n’a pas eu lieu, le rythme est plus soutenu qu’envisagé, faisant craindre un retour aux valeurs d’avant crise plus tôt que prévu. 2019 s’était achevé sur 52.000 défaillances, 2023 pourrait dépasser ce seuil et nous ramener aux valeurs de 2017 au-delà de 55.000. Un nombre certes important mais plutôt raisonnable au regard du contexte très difficile que nous traversons. Pour certaines TPE et PME, les chances de survie sont compromises. Pour certaines, la fragilité de leur structure financière est en cause. Pour d’autres c’est paradoxalement leur incapacité à honorer des carnets de commande pourtant bien remplis qui pourrait les amener au défaut. En cause, les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des coûts des matériaux et les problèmes de recrutement. Dans tous les cas, les prêteurs seront plus exigeants et se concentreront sur les sociétés dont les bilans seront les plus solides. Les contraintes financières (remboursement des dettes Covid et notamment PGE ; inflation ; hausse des taux ; facture énergétique, etc.) sont malheureusement vouées à peser toujours plus lourd. Alors que les tensions sur les trésoreries des entreprises se font déjà ressentir, le financement de l’exploitation et donc du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) aura à n’en pas douter l’attention des directions financières des TPE PME comme des ETI. »[1] L’Observatoire du Financement des Entreprises (OFE) est présidé par le Médiateur National du Crédit. Rapport sur les fonds propres des TPE et PME - 12 mai 2021 [2] EPRS | European Parliamentary Research Service - Debt-equity bias reduction allowance (DEBRA) - Briefing 04-10-2022[3] Les traitements de sortie de crise (PTSC), nouvelle procédure entrée en vigueur le 18 octobre 2021 qui devrait s’appliquer jusqu’au 1er juin 2023, s’adressent aux entreprises de moins de vingt salariés présentant sur le dernier exercice comptable un total du passif hors capitaux propres inférieur à 3 M€. Ils sont confondus statistiquement avec les redressements judiciaires. Méthodologie : Les statistiques Altares de défaillances d’entreprises comptabilisent l’ensemble des entités légales disposant d’un numéro SIREN (entreprises individuelles, professions libérales, sociétés, associations) et ayant fait l’objet d’un jugement d’ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou Judiciaire (ex TGI - TI)Glossaire : La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Cela concerne aussi les ouvertures après résolution du plan de redressement. En revanche, les statistiques de défaillances ne considèrent ni les procédures amiables (mandat Adhoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).
Il y a 2 ans et 161 jours

Après une année 2022 agitée, les tendances du bâtiment en 2023 en France sont à surveiller

Les pénuries d'énergie apparues en Europe lorsque la demande a augmenté en raison de la reprise économique post-Covid ont été aggravées par la guerre en Ukraine, entraînant ainsi des tensions inédites sur la disponibilité de l’énergie (électricité et gaz). Ce contexte explique les efforts permanents de l'Union européenne et des pays pour renforcer la sécurité énergétique.La réduction des émissions de carbone reste également une priorité. La COP27 des Nations unies, qui s'est tenue en novembre, a rappelé que si la sécurité énergétique est cruciale, le changement climatique reste un enjeu capital. Le secteur du bâtiment en Europe doit prendre en compte ces défis afin de répondre aux futures demandes. Cinq tendances majeures se dessinent :L’amélioration de la gestion énergétiqueLes gouvernements du monde entier œuvrent pour réduire la demande d’énergie et faire face à cette situation inédite. Le laboratoire indépendant Bruegel a dressé un rapport des différentes mesures adoptées par pays montrant ainsi la diversité des approches en fonction des nations. Pour autant, les propriétaires de bâtiments du monde entier ont pour objectif commun la nécessité de gérer l'énergie différemment et avec attention.L'utilisation stratégique de systèmes de stockage d'énergie est amenée à devenir une option de plus en plus privilégiée. Grâce au stockage d'énergie, le propriétaire d’une entreprise ou d’une maison peut stocker l'énergie du réseau pendant les heures creuses, ainsi que l'énergie qu'il produit à partir de sources renouvelables, pour l'utiliser ultérieurement. Cette évolution des modes d'utilisation de l'énergie, qui se dessinait déjà, a été accélérée par la crise énergétique et la montée des prix. Il faut donc s'attendre à une augmentation de la demande de systèmes de stockage d'énergie en 2023.Les échéances réglementairesLes actions visant à réduire la consommation d'énergie sont guidées par des échéances réglementaires, et les efforts pour les respecter vont s'intensifier en 2023. Les pays de l'UE ont pour mission de mettre en œuvre le cadre législatif Fit-for-55, conçu pour accompagner les économies nationales vers une réduction de 55% des émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2030. Certaines exigences ont été revues à la hausse en 2022 afin de soutenir l'initiative REPowerEU. Ainsi, ce programme doit accélérer les progrès de l'Europe en matière de sécurité énergétique, notamment en augmentant les niveaux de production d'énergie distribuée à partir de sources renouvelables. 2023 sera donc une année charnière pour les propriétaires de bâtiments qui devront trouver des moyens pour réduire à la fois leur consommation d'énergie et leurs émissions.Les véhicules électriques et énergies renouvelablesLes propriétaires d'immeubles sont parfois surpris lorsque la notion de recharge des véhicules électriques (VE) est associée à la notion d’énergies renouvelables. En effet, il n’est pas évident de comprendre au premier abord comment une infrastructure de recharge pour véhicule électrique (IRVE) peut améliorer l'efficacité énergétique d'un bâtiment. Cela est rendu possible grâce au couplage sectoriel, qui consiste à lier plus étroitement la production et la consommation d'énergie pour une utilisation optimale des énergies renouvelables.Cette approche destinée aux biens commerciaux et industriels, ou aux biens résidentiels, permet de transformer un bâtiment en un centre énergétique en toute simplicité. On peut s'attendre à ce que davantage de propriétaires de bâtiments adoptent cette approche en 2023, à mesure que les échéances de retrait progressif des véhicules à essence et diesel se rapprochent. Les appels à autoriser la recharge bidirectionnelle sur les réseaux nationaux vont ainsi se multiplier, car les propriétaires de bornes de recharge ont conscience des profits potentiels que représentera la vente d’énergie au réseau. (La recharge bidirectionnelle est déjà autorisée en Norvège).La rénovation et la modernisation2023 verra un regain d'intérêt pour la rénovation, les propriétaires de bâtiments et de maisons cherchant à réduire l'impact des prix élevés de l'énergie en améliorant l'isolation et les équipements tels que les panneaux solaires. Les incitations supplémentaires à la modernisation prendront la forme de réglementations nationales qui découleront d'initiatives gouvernementales telles que la nouvelle Directive sur la Performance Énergétique des Bâtiments de l’UE (DPEB). La DPEB vise notamment à ce que les pays rendent obligatoire la recharge des VE dans les bâtiments neufs et rénovés afin d'accélérer le passage à l'électromobilité.La rénovation jouera un rôle majeur dans la transition énergétique, car environ 35% des bâtiments de l'UE ont plus de 50 ans, près de 75% du parc immobilier est considéré comme inefficace sur le plan énergétique et seulement 1% environ du parc immobilier est rénové chaque année.La lutte contre la pénurie de compétencesLes compétences spécialisées dans le domaine de l’électricité font défaut dans toute l'Europe. La formation de la main d'œuvre à l'installation des infrastructures nécessaires à la transition énergétique est une priorité. Les pays européens devront redoubler d'efforts en 2023 pour s'assurer que les secteurs des bâtiments tertiaires, industriels et résidentiels disposent des travailleurs qualifiés nécessaires.La mise en œuvre de stratégies visant à remplacer les combustibles fossiles par un nouveau mix énergétique faisant une large place aux énergies renouvelables nécessitera de nombreux travaux d'infrastructure, ainsi que des personnes pour les mener à bien. L'automatisation et l'adoption de processus de travail efficaces et reproductibles permettront à des professionnels moins qualifiés d'accomplir davantage de tâches.Tribune de Laëtitia Tran-Rodeghiero, Commercial Buildings Segment Manager – Eaton Electrical France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 161 jours

Rénovation énergétique des logements, ce qui change en 2023

Évolution de la réglementation, nouveaux plafonds de ressources MaPrimeRénov', coup de boost fioul, assouplissement du coup de pouce chauffage, mon éco-PTZ Prime Rénov'... le point sur tout ce qui a changé en 2023.
Il y a 2 ans et 161 jours

2023, une année dense pour la filière du diagnostic immobilier

Pour Yannick Ainouche, Président de la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim : « Avec les évolutions réglementaires, les diagnostiqueurs sont devenus la pierre angulaire de la politique publique en matière de rénovation énergétique. Rien ne peut plus se faire sans eux : le DPE bien sûr, mais aussi l’Audit énergétique, DTG, PPT, Carnet de santé du logement, Accompagnateur Rénov… »Tour d’horizon des prochaines échéances réglementaires1er janvier 2023 : une nouvelle version pour le DPELe DPE évolue. Parmi les changements, l’apparition d’une information qui devient essentielle : la consommation en énergie finale dès la première page qui permettra de savoir si un logement peut être remis en location ou non. La nouvelle version du DPE est aussi davantage sécurisée pour éviter de futures modifications.On rappelle qu’à partir du 1er janvier, il devient également impossible d’utiliser un DPE produit avant 2018.1er janvier 2023 : l’état des risques à fournir dès la première visiteL’état des risques et pollutions (ERP) encore revu et corrigé. Changement climatique oblige, le document s’enrichit d’un nouveau risque, le recul du trait de côte. Ce n’est pas la seule nouveauté, désormais, dès la petite annonce immobilière, on trouvera une information sur les risques, et dès la première visite l’état des risques devra être remis au potentiel acquéreur/locataire.1er janvier 2023 : le carnet d’information du logementLe Carnet d’information du logement (Cil) est arrivé au 1er janvier. Ce carnet à remplir par le propriétaire (éventuellement le maître d’ouvrage) en cas de construction, de rénovation ou de vente, ne concerne que la performance énergétique et rien que la performance énergétique.1er janvier 2023 : haro sur les pires passoires énergétiquesLes pires passoires énergétiques, celles qui consomment plus de 450 kWh/m²/an en énergie finale, doivent disparaître. « Il ne faut pas s’attendre à une grande saignée dans les parcs locatif, car l’interdiction de location sur ces logements touche uniquement les nouveaux baux signés à partir du 1er janvier. On estime qu’au grand maximum, 150.000 à 200.000 logements sont concernés. » indique Yannick Ainouche, Président de la CDI Fnaim.1er janvier 2023 : le Plan pluriannuel de travauxLe Plan pluriannuel de travaux (PPT) offre de la visibilité aux copropriétaires sur les travaux à mener dans l’immeuble pour les dix ans à venir ; à la fois pour son entretien et sa sauvegarde, mais aussi pour sa rénovation. Ce PPT devient obligatoire en 2023 pour les copropriétés de plus de 200 lots et de plus de quinze ans. Les moyennes copropriétés (51 à 200 lots) et les petites copropriétés (50 lots maxi) sont respectivement concernées en 2024 et 2025.1er janvier 2023 : MonAccompagnateurRénov’ devient obligatoirePour aider, conseiller, aiguiller les ménages, l’État a lancé en 2022 MonAccompagnateurRénov’. A partir de 2023, le recours à cet accompagnateur devient obligatoire pour certains travaux financés sur les deniers publics. Dès janvier, les propriétaires qui se lancent dans une rénovation globale doivent faire appel à cet accompagnement dès que le montant des travaux dépasse 5.000 euros TTC. A partir de septembre, on ajoute les travaux de deux gestes ou plus bénéficiant des subsides de l’État dont le coût est supérieur à 5.000 euros TTC et qui font l’objet d’une demande d’aide avec un montant supérieur à 10.000 euros.1er février 2023 : MaPrimeRénov’ revue à la hausseLe gouvernement a annoncé, peu avant les fêtes, que les plafonds des travaux soutenus par la prime de transition énergétique seraient revus à la hausse. Parmi les autres changements de MaPrimeRénov’ attendus en 2023, l’exclusion des chaudières gaz dès janvier (même les plus performantes), et la possibilité de financer le reste à charge grâce à un éco-PTZ avec une procédure simplifiée.1er avril 2023 : L'audit énergétiqueObligatoire pour tous les logements F et G en monopropriété qui sont mis en vente, cet audit va beaucoup plus loin que le DPE avec plusieurs scénarios de travaux précis, des estimations de coûts, mais aussi des estimations de gains énergétiques…1er mai 2023 : La REP bâtimentL’économie circulaire gagne tous les déchets du bâtiment. Espérée d’abord pour janvier 2022, puis 2023, la REP (responsabilité élargie des producteurs) devrait finalement se mettre en place à partir du printemps. Plus de 40 millions de tonnes de déchets chaque année à collecter, trier et valoriser. Même les plus dangereux comme l’amiante.31 décembre 2023 : Dernier délai pour les DPE dans les grosses coprosLes copropriétés de plus de 200 lots ont jusqu’au 31 décembre pour réaliser leur DPE à l’immeuble puisque celui-ci est obligatoire dès le 1er janvier 2024. Peu importe le système de chauffage ou de refroidissement, tous les bâtiments avec un permis de construire déposé avant le 1er janvier 2013 sont ciblés. Les moyennes copros (de 51 à 200 lots) seront concernées en 2024 et enfin les plus petites (50 lots maximum), l’année suivante.Rappel des propositions portées par la CDI FNAIMEncadrement des tarifs du DPE avec l’instauration d’un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Un règlement chez le notaire au moment de la vente (si le client n’a toujours pas payé) pour éviter les impayés qui gangrènent la profession.Un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne.La création d’une véritable branche professionnelle, avec la création d’une carte « D » délivrée par une autorité indépendante.
Il y a 2 ans et 161 jours

Pour le CROA-IDF, des marchés globaux globalement négatifs

Pour le Conseil de l’Ordre des architectes d’Île-de-France, les marchés globaux en hausse négligent l’intérêt public de la qualité architecturale au profit d’une vision de court terme des seules performances techniques. Tribune. Urgence énergétique : pour la qualité de l’architecture, les marchés globaux ne sont pas la solution Une fois de plus, nous sommes soumis [&#8230;] L’article Pour le CROA-IDF, des marchés globaux globalement négatifs est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 161 jours

Les atouts de la géothermie de surface pour les bâtiments neufs et la rénovation

La géothermie de surface, dite aussi Géothermie de minime importance (GMI) comporte un énorme potentiel de 100 TWh selon le BRGM. Mais voilà, elle se développe trop lentement.
Il y a 2 ans et 161 jours

Nuisances sonores et pompes à chaleur : quelles solutions ?

EXPLICATIONS. Alors que les règles de construction neuves interdisent pratiquement le recours à d'autres types de générateurs que la pompe à chaleur (Pac) et que certains annoncent qu'il est incontournable et indispensable d'en généraliser l'usage, depuis quelques mois, une nuisance nouvelle émerge : le bruit. Quelles solutions ?
Il y a 2 ans et 162 jours

Palmarès du Prix de l’Ingénierie du Futur : en pleine crise de l’énergie, les étudiants se mobilisent au service de la neutralité carbone

Alternative à l’huile de palme et briques bioinspirées capables de stocker du CO2… Découvrez en vidéos les 2 projets qui ont été sélectionnés par les internautes et un jury de professionnels avec en ligne de mire : la neutralité carbone.Pour Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Cette année encore, les étudiants lauréats du Prix de l’Ingénierie du Futur ont fait la démonstration que des innovations technologiques relativement simples pouvaient nous aider à changer la donne. Alors que les grands bouleversements s’accélèrent et que nous traversons une crise énergétique, la jeune génération prend sa part et nous rappelle que de nombreuses solutions sont à portée de main ! C’est d’ailleurs là tout le sens du métier d’ingénieur : apporter de l’intelligence pour répondre à la complexité du monde et accompagner les grandes transitions. »Prix du Jury : Carbon Capt’, une brique de béton recyclée, fabriquée sans chauffage et qui capte du CO2À elle seule, l’industrie du béton représente 8% des émissions de gaz à effet de serre. Pour être transformés en matériaux de construction, les matières premières sont en effet chauffées à très haute température, ce qui est très énergivore et génère de la pollution. Face à ce constat, les étudiants de Sup’Biotech ont décidé d’innover. Leur objectif ? Créer une brique de construction à la fois sobre en énergie et en matériaux.Porté par Raphaël Masse, Léa Wernette, Juliette Visconti, Julie Kahane, Amélie Sulpice et Elisa Marbeuf, le projet Carbon Capt’ repose sur 2 innovations. Tout d’abord, le stockage de CO2. Au cours de sa fabrication, le béton est naturellement capable de séquestrer du CO2. Ce processus est néanmoins relativement lent et donc peu efficace. Qu’à cela ne tienne ! Les élèves ingénieurs entendent modifier certaines conditions de réaction physico-chimiques, afin d’accélérer le processus et augmenter la quantité de CO2 capté par le matériau. La deuxième innovation est bioinspirée et consiste à utiliser des micro-organismes pour agréger le béton à température ambiante, comme le font les coraux. Résultat : une brique de construction conçue sans chauffage, capable de stocker du CO2 et qui utilise du béton recyclé ! L’équipe, qui souhaite profiter de ce prix pour développer son projet, entamera prochainement la création d’un prototype en laboratoire.Prix du Public : Oléo’Tech, une alternative écologique, locale et éthique à l’huile de palmeEn dépit de sa mauvaise réputation, l’huile de palme reste très largement utilisée par les industriels. Inodore, incolore, ou encore onctueuse, elle possède des propriétés uniques, qui en font un incontournable de l’industrie agroalimentaire. Face à ce qu’ils qualifient de «désastre écologique», Ryman Yamami, Lucas Facchinetti, Oxane Divaret, Célia Mlynarczyk, Adrien Lautrie Nuez et Armand Bouillon, étudiants à Sup’Biotech se sont donné une mission: proposer une alternative écologique, locale et éthique à l’huile de palme.Baptisée Oléo’Tech, leur solution se base sur la fermentation, processus souvent utilisé pour convertir des matières premières en produits consommables. L’équipe a identifié en laboratoire des micro-organismes vivants capables de produire de l’huile. En jouant sur la composition du milieu de culture et ses conditions, les ingénieurs en herbe souhaitent produire une huile aux mêmes propriétés que l’huile de palme traditionnelle. A noter : en utilisant des déchets organiques de matières agricoles comme source de nutriments, les étudiants intègrent leur solution dans une économie circulaire vertueuse. L’équipe d’Oléo’Tech, qui a déjà fourni une preuve de concept, souhaite désormais passer à une production en grandes quantités et contribuer activement à l’alimentation écoresponsable de demain. Le projet a recueilli près de 1.300 votes sur le site ww.avenir-ingenierie.fr.Le Prix de l’Ingénierie du FuturLe Prix de l'Ingénierie du Futur a été créé en 2006 par Syntec-Ingénierie. Il distingue des projets réalisés par des étudiants d'écoles d'ingénieurs, d'universités ou des apprentis de CFA de l’Enseignement Supérieur ayant imaginé des solutions scientifiques et technologiques pour répondre aux défis de demain. 2 prix ont été remis.le Prix du Jury ; constitué de représentants des ministères, d’entreprises d’ingénierie, d’écoles et d’organismes.le Prix du Public, qui a recueilli xx votes sur www.avenir-ingenierie.frCe concours étudiants est organisé par Syntec-Ingénierie, la fédération professionnelle de l’ingénierie, en partenariat avec le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le ministère de l’Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et Concepteurs d’Avenirs.Le jury 2022 était constitué de Anne De Cagny – ESTACA, Claire-Marie Chaffin – ESTP, Rémi Leconte - groupe NGen, Bertrand Martin-Monier – ERAS, Amélia Tiscornia – SCOPING, Arnaud Pacitti – Ministère de la Transition Écologique et de la cohésion des territoires, Maureen Vagneron – STEPPES et Cyril Carabot - Syndicat des Énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 162 jours

Homeys, la start-up pour réduire la consommation énergétique des bâtiments

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. À Paris, une start-up propose une solution pour mesurer et analyser les consommations énergétiques des bâtiments. Son offre, conjuguée à la crise de l'énergie, lui permet d'étoffer son portefeuille de clients.
Il y a 2 ans et 162 jours

44ème édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque

L’édition complète et détaillée est disponible sur le site internet de France Territoire Solaire : www.franceterritoiresolaire.fr.On peut retenir les conclusions suivantes :Le volume de raccordement au 3ème trimestre 2022 s’établit à 572 MW*, en légère hausse par rapport au volume du 2ème trimestre 2022.* NB : les chiffres de cet Observatoire concernent la France continentale hors réseau de transport pour cette édition, ils sont légèrement différents des chiffres du CGDD, car l’Observatoire n’a pas accès aux données de raccordement et de file d’attente des entreprises locales de distribution (ELD), ces dernières n’étant pas publiées.Par rapport au 2ème trimestre, ce 3ème trimestre est marqué : par une très forte hausse du segment « autoconsommation » (totale ou partielle), avec presque 25.000 installations raccordées, ce qui constitue un record absolu,par une très forte hausse du segment des installations domestiques (
Il y a 2 ans et 162 jours

Energie : des TPE aux grands groupes, mode d'emploi des aides aux entreprises

Pour les TPELes très petites entreprises (TPE), c'est-à-dire celles qui emploient moins de dix salariés et réalisent moins de deux millions d'euros de chiffre d'affaires annuel - les deux critères sont cumulatifs -, sont pour la plupart éligibles au tarif réglementé de vente du gaz et de l'électricité.Sur les 2,1 millions de TPE, 1,5 million d'entreprises sont ainsi assurées de voir la hausse de leur facture d'énergie plafonnée à 15% en 2023 conformément au nouveau bouclier tarifaire.Restent 600.000 TPE non éligibles aux tarifs réglementés en raison de la puissance de leur compteur d'électricité (supérieure à 36 kilovoltampères), comme certains boulangers et artisans.Ces entreprises peuvent bénéficier d'un tarif garanti sur leur facture d'électricité, fixé à un niveau moyen de 280 euros par mégawattheure.Mais ce tarif, entré au vigueur au 1er janvier 2023, n'est réservé qu'aux entreprises qui ont renouvelé leur contrat d'électricité entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022, un semestre au cours duquel les cours se sont envolés sur le marché de l'énergie.Pour les PMEPour les petites et moyennes entreprises (PME), qui emploient entre 10 et 249 personnes et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 50 millions, le gouvernement a lancé à l'automne 2022 un "amortisseur électricité".Concrètement, il bénéficie aux PME à qui l'électricité est facturée à un prix compris entre 180 et 500 euros le mégawattheure. Selon les estimations de l'exécutif, ce dispositif soulage les entrepreneurs de 15 à 20% de leur facture d'électricité, que l'Etat prend à sa charge.L'amortisseur électricité bénéficie également aux TPE non éligibles au tarif réglementé.Enfin, les entreprises de moins de 250 salariés peuvent demander au fisc et à l'Urssaf de reporter le paiement de leurs impôts et de leurs cotisations sociales.Pour les entreprises de 250 salariés et plusLe gouvernement prévoit un dispositif unique de "guichet" pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI, 250 à 4.999 salariés et moins d'1,5 milliard de chiffre d'affaires annuel) et les grandes entreprises (5.000 salariés et plus).Ce guichet, également ouvert aux TPE et PME, permet aux entreprises de recevoir jusqu'à 4 millions d'euros d'aides au paiement de leurs factures de gaz et d'électricité.Elles doivent cependant remplir deux conditions pour être éligibles.D'une part, leur facture d'énergie doit avoir augmenté d'au moins 50% entre l'année 2021 et la période pour laquelle l'entreprise fait une demande d'aide (fixée à deux mois pas le gouvernement, novembre-décembre 2022 par exemple).D'autre part, la facture d'énergie des deux mois pour lesquels l'entreprise fait une demande d'aide doit représenter plus de 3% du chiffres d'affaires réalisé sur la même période de l'année en 2021 (novembre-décembre 2021 donc, si la demande concerne les mois de novembre et décembre 2022).Restent les entreprises "énergo-intensives", particulièrement vulnérables du fait de leur importante consommation de gaz et/ou d'électricité.Pour elles, le gouvernement a également prévu un dispositif de guichet, avec des enveloppes d'aide plafonnées à 50 ou 150 millions d'euros. Les critères d'éligibilité sont assez similaires à ceux de l'autre guichet mais un peu plus étoffés, avec une prise en compte de l'excédent brut d'exploitation de l'entreprise.En cas de difficultésPour s'orienter dans le labyrinthe des aides, les entrepreneurs peuvent s'adresser dans chaque département à un conseiller dédié, dont les coordonnées sont répertoriées par le ministère de l'Economie.Les petites entreprises (de 50 à 400 salariés) les plus en difficulté peuvent également s'adresser à un commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés des entreprises (CRP), chaque région en comptant un.Les plus grandes entreprises sont elles invitées à se tourner vers le Comité interministériel de restructuration industrielle, joignable à l'adresse mail CIRI@dgtresor.gouv.fr.
Il y a 2 ans et 162 jours

Il est urgent d’accélérer les rénovations énergétiques en privilégiant les rénovations globales et performantes

En réalité, il n'y a chaque année que 45.000 rénovations globales et performantes, capables de réduire significativement la consommation énergétique des bâtiments après rénovation, alors qu'il en faudrait 700.000 : c'est une multiplication par plus de quinze du rythme des rénovations globales et performantes qu'il faut donc viser !Des rénovations insuffisantesUne rénovation globale et performante comprend six postes de travaux incontournables : isolation des murs, de la toiture, du plancher bas, remplacement des menuiseries extérieures, systèmes de ventilation et de chauffage. Une rénovation globale et performante permet un changement de deux classes énergétiques minimum. S'il est théoriquement possible de fragmenter une rénovation globale, en pratique très difficile d'atteindre un niveau de performance BBC (classe énergétique B) en plus de deux étapes de rénovation.L’État français consacre environ 5 milliards d'euros par an à la rénovation énergétique des logements. Cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements. Si 13,3% des habitations font l'objet de travaux de rénovation énergétique tous les ans, seules 0,14% (45.000 habitations) font l'objet d'une rénovation BBC. Plus de la moitié (56%) des rénovations se traduisent par une économie d'énergie insignifiante, inférieure à 3%.Il faut donc d'une part augmenter le budget public consacré à la rénovation énergétique des logements et d'autre part concentrer ces sommes sur les rénovations globales et performantes.Développer la filièreEn ce qui concerne les logements sociaux, Action Logement a annoncé le mois dernier investir 8 milliards d'euros chaque année jusqu'en 2040 pour diminuer de 55% les émissions carbone (par rapport à 2019) de son patrimoine de 1,1 million de logements sociaux. Action Logement souhaite ainsi que 100% de son parc de logement soit en étiquette C en 2030 et que 33% des réhabilitations réalisées en 2023 permettent d'atteindre le niveau BBC Rénovation (étiquette B).« L'enjeu de la rénovation est loin de se limiter à une simple dimension budgétaire. Il faut d'abord […] développer la filière et la planifier. […] Sans ce travail préalable, toute augmentation de budget reviendrait à ouvrir des crédits qui ne seront pas dépensés » a récemment argumenté Olivier Klein, le ministre délégué chargé de la ville et du logement.Les entreprises prêtes à relever le défiCe n'est pas l'avis de la CAPEB ('Nous ne manquons pas de bras') ou de la FFB, qui répètent régulièrement que les entreprises ont formé leurs collaborateurs et sont prêtes à accélérer en matière de rénovation énergétique, dès lors que les dispositifs de financement et de contrôle de ces marchés sont pérennes et simples.Acorus pour sa part, est en mesure de réaliser en autonomie n’importe quel projet de rénovation énergétique globale et performante grâce à sa maîtrise de tous les métiers nécessaires (certifiés RGE). En outre, Acorus recrute déjà près de 200 techniciens par an et pourrait sans difficultés recruter deux à trois fois plus de personnes si les marchés étaient pérennes et stables. Les entreprises de rénovation sont prêtes à relever le défi !D'abord, de nombreuses entreprises sont spécialistes des travaux en site occupés : garantir le confort des occupants pendant les travaux est au cœur de leur savoir-faire. Ensuite, les travaux de rénovation énergétique performants sont pour près des deux tiers des travaux extérieurs aux logements, qui perturbent très peu le confort des occupants. Les interventions en logements concernent la chaudière, parfois les fenêtres et la ventilation. Si ces travaux sont bien organisés, ils se font en quelques jours par logement, sans dégradation.Enfin, la planification géo-temporelle et collaborative des travaux, maîtrisée par de plus en plus d'entreprises formées au Lean Construction est déterminante pour la bonne réalisation de ces projets complexes.Je pense qu'il faut viser une montée en puissance rapide de la demande de rénovation pour atteindre en 10 ans 1 million de logements rénovés chaque année. Les entreprises sont prêtes et maîtrisent les spécificités liées à ces travaux. Les financements doivent être augmentés, pérennisés et ciblés sur les seules rénovations globales et performantes. Pour cela, il convient, comme c'est déjà le cas dans la RE2020, pour les travaux neufs, d'exiger que les entreprises s'engagent sur les tonnes de carbone évitées (ou la diminution des consommations énergétiques réelles). Il conviendra toutefois de passer d'un marché de travaux de rénovation par élément avec obligation de moyens à un marché de travaux de rénovation globale et performante avec obligation ou contrôle du résultat.Tribune de Philippe Benquet, Président du groupe Acorus (Linkedin).
Il y a 2 ans et 162 jours

Fabricants, quelles clés pour une collaboration réussie dans vos projets?

Fabricant de la construction, un rôle central dans l’écosystème Fabricant, acteur clé des projets du BTP&nbsp; En tant que&nbsp;fabricant de la construction, les&nbsp;architectes, ingénieurs et entreprises de la construction&nbsp;ont besoin de vos produits et de leurs données, pour réaliser des projets de qualité. Ils sont la base de tout projet de construction. Néanmoins, vous avez également besoin de ces acteurs pour qu’ils achètent vos produits et fassent tourner votre business. Vous l’aurez compris, la solution pour faciliter les tâches de chacun réside dans la&nbsp;collaboration.&nbsp; Votre rôle à l’ère du numérique On le répète : collaborer est le maître mot dans la réussite des projets de tous les acteurs du BTP. Mais, à l’ère du numérique, comment s’y prendre ? Aujourd’hui, les méthodes pour parvenir à vos clients ne sont pas les mêmes qu’il y a quelques années. Alors, pour travailler “en son temps”, la&nbsp;transformation digitale de vos produits&nbsp;et l’usage du BIM&nbsp;sont une nécessité. Et bonne nouvelle, cette méthodologie assure une collaboration optimale avec les utilisateurs de vos produits.&nbsp;&nbsp; En effet, les architectes, ingénieurs et constructeurs ont besoin de vos produits sous format digital. Pourquoi ? Car cela leur garantit des&nbsp;objets 3D qualitatifs, ainsi que des&nbsp;données&nbsp;sur chacun des produits. Qui dit besoin, dit offre. En proposant vos produits fabricants en format BIM, vous pourrez commercialiser vos produits sur le marché et faire entrer plus de business au sein de votre entreprise.&nbsp; Qu’attendent de vous les utilisateurs de vos produits ?  Architectes, en quête d’objets BIM de qualité Saviez-vous que 90% des architectes souhaitent que les fabricants de la construction soient impliqués dans le&nbsp;processus de spécification&nbsp;de leurs projets ? Et que 88% d’entre eux considèrent cette collaboration comme indispensable à leur succès ? C’est ce que confirme une étude de l’AIA (American Institute of Architects)&nbsp;datée de 2021.&nbsp; Les architectes utilisent de plus en plus le BIM afin d’accéder dès le début d’un projet aux&nbsp;informations clés&nbsp;pour mener à bien ces missions. Chaque maquette numérique d’un bâtiment peut contenir des centaines voire des milliers d’objets BIM. En ayant accès à vos objets fabricants déjà prêts en 3D de qualité et fonctionnels, les architectes vont&nbsp;gagner un temps considérable. Cela garantira également à l’architecte mais aussi à son client et au maître d’ouvrage, une&nbsp;visualisation&nbsp;du résultat final fidèle à la réalité.&nbsp; Aussi, grâce à vos objets digitalisés qualitatifs, lorsque l’architecte devra choisir un fabricant de la construction pour son projet, il fera directement appel à vous. Un réel&nbsp;différenciant&nbsp;par rapport à la concurrence !&nbsp; Ingénieurs, à l’affût de données fiables Dans un projet de construction, l’ingénieur joue un rôle clé dans la conception, l’installation et la maintenance d’un bâtiment. Il examine l’état, la faisabilité et l’efficacité énergétique des projets. Pour ne pas se perdre parmi la multitude d’informations que cela représente, l’ingénieur a également recours au&nbsp;BIM. Le “I” de BIM, à savoir&nbsp;l’information, lui est primordial car cela représente une&nbsp;source unique de données. Il faut comprendre qu’il est très difficile de choisir un produit sur un catalogue papier, en raison des&nbsp;contraintes réglementaires&nbsp;imposées sur les fiches techniques. Il vous appartient donc de les fournir en choisissant un canal de digitalisation plus approprié pour&nbsp;faciliter sa prise de décision.&nbsp; Et comment vous assurez-vous que ces ingénieurs fassent appel à vous? En étant visibles ! C’est en ajoutant vos objets sur une plateforme publique telle que bimandco.com, que les ingénieurs voient tous vos produits et leurs données, et peuvent les télécharger gratuitement. Une solution qui bénéficie à tout le monde ! Alors, prêt à réussir votre collaboration pour vos projets de construction actuels et futurs? Notre équipe chez BIM&CO vous accompagne dans la digitalisation de vos produits, pour leur garantir une meilleure visibilité et vous faciliter la mise en lien avec les bonnes personnes. Découvrez la suite dans notre article de blog complet
Il y a 2 ans et 162 jours

La piscine publique en plein air de Garbsen se pare de 200 m² de bois Kebony Clear

La piscine en plein air est bordée de 11 000 m² d'espaces verts. Dans ce cadre de loisirs privilégié se trouvent également un terrain de beach-volley, une aire de jeux pour les enfants, une balançoire, un espace d'escalade de six mètres de haut et une vaste pelouse arborée.La piscine de 745 m² comporte six couloirs de nage, une zone pour les non-nageurs et un espace dédié aux tout-petits. Les parois en acier inoxydable reflètent le soleil et contribuent au chauffage de l'eau, lequel peut être complété avec l'énergie des capteurs solaires.Le bureau d'architectes Lohaus Carl Köhlmos, en charge du projet, a choisi le bois Kebony pour créer plusieurs daybeds et de grandes zones de repos. Développée en Norvège, la technologie pionnière de traitement du bois Kebony consiste à chauffer des résineux d'origine durable avec de l'alcool furfurylique, un produit d'origine agricole, modifiant ainsi le bois pour qu'il acquière les mêmes propriétés que les bois durs tropicaux, avec une empreinte carbone réduite.Respectueux de l'environnement, le bois Kebony nécessite un entretien minimal. Il résiste à une utilisation intensive ainsi qu'aux intempéries et développe une élégante patine gris argenté avec le temps. Toutes ces qualités en ont fait le choix évident pour cet espace de loisir modernisé, environné de nature et susceptible d'accueillir toutes sortes de publics.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d'améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l'environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical.Les deux sites de production Kebony sont situés à Skien, au sud d'Oslo et à Anvers, en Belgique. La marque dispose de bureaux de vente régionaux en Europe ainsi qu'aux États-Unis.
Il y a 2 ans et 165 jours

Livret A : la Banque de France propose un taux à 3%, une première depuis 2009

Le ministre a ainsi emboîté le pas au gouverneur de la Banque de France qui lui avait proposé ce même chiffre un peu plus tôt, comme le veut la procédure. Si la formule de calcul, prenant en compte d'une part la hausse des prix - qui a atteint 5,9% en décembre selon l'Insee - et d'autre part les taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme, avait été appliquée à la lettre, le taux aurait même été porté à 3,3%.Mais le gouverneur de la banque centrale François Villeroy de Galhau a préféré arrondir légèrement à la baisse, invoquant dans un communiqué des "circonstances exceptionnelles"."C'est quand même fois trois en un an", a argumenté Bruno Le Maire sur France 2.Encore à son niveau plancher de 0,5% il y a un an, le taux du Livret A avait doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre 2%.Pour la Banque de France, il est souhaitable "que les mouvements de taux du livret A restent progressifs plutôt que trop volatils, et ceci à la hausse comme un jour potentiellement à la baisse".Moins connu que son aîné, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) bénéficie également de cette revalorisation à 3%.Ménager la chèvre et le chouxLes quelque 500 milliards d'euros déposés par les Français sur les livrets A et LDDS, dont la majeure partie est centralisée par la Caisse des dépôts (CDC), sont destinés en partie à financer le logement social, l'économie sociale et solidaire ou encore les économies d'énergie dans les logements. Si le relèvement du taux est une bonne nouvelle pour les épargnants, il est moins bien vécu par nombre d'acteurs publics, dont les prêts auprès de la CDC sont souvent indexés sur ce taux.Un taux "trop élevé serait très défavorable" au "financement du logement social et de la politique de la ville", argue la Banque de France. Les "organismes de logement social (...) sont en bonne situation financière", pointait cependant mardi le directeur général de la Caisse des dépôts Eric Lombard devant la commission des finances de l'Assemblée nationale.La remontée du taux est accueillie froidement aussi par les établissements bancaires qui conservent dans leurs coffres une partie des dépôts de l'épargne réglementée.Les banques craignent qu'une hausse trop importante "du taux du livret A ne le rende très attractif et incite trop d'épargnants à se détourner des placements en assurance", avance Eric Dor, directeur des Études économiques à l'école de commerce IESEG. Parmi les rendements annoncés depuis le début de l'année par les gestionnaires des fonds euros en assurance-vie, aucun n'atteint pour l'instant la barre des 3%.Promotion du LEPLes quelque 55 millions de livret A, plafonnés à 22.950 euros, n'étaient garnis qu'au quart de leur capacité à fin 2021, selon la Banque de France.Idem pour le Livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux ménages les plus modestes. Malgré un nombre de nouveaux LEP record en 2022 - plus de deux millions -, la majeure partie des ménages éligibles n'en a pas encore ouvert.La Banque de France affirme soutenir "fortement cet instrument". Le gouverneur a d'ailleurs choisi de lui appliquer pleinement la formule de calcul du taux, en proposant de le passer de 4,6% à 6,1%, un niveau plus vu depuis plus de 35 ans. "Nous serons le seul pays en Europe qui proposera à ses compatriotes un livret d'épargne garanti à un taux supérieur à l'inflation", a affirmé Bruno Le Maire, encourageant les 10 millions de Français qui n'ont pas de LEP alors qu'ils y sont éligibles, à en ouvrir un.L'argent déposé sur ce livret, plafonné à 7.700 euros, est, comme pour le Livret A et le LDDS, garanti par l'Etat et exonéré d'impôts et de prélèvements sociaux.Seuls sont éligibles les contribuables qui ne déclarent pas plus de 21.393 euros pour une personne seule, des ménages modestes qui peinent souvent à épargner.
Il y a 2 ans et 165 jours

Le taux du Livret A relevé à 3%, une première depuis 2009

Le ministre a ainsi emboîté le pas au gouverneur de la Banque de France qui lui avait proposé ce même chiffre un peu plus tôt, comme le veut la procédure. Moins connu que son aîné, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) bénéficie également de cette revalorisation à 3%. Un épargnant disposant de 10.000 euros sur un de ces deux produits gagnera désormais 300 euros en année pleine, contre 200 euros au taux actuel. Si la formule de calcul, prenant en compte d'une part la hausse des prix - qui a atteint 5,9% en décembre selon l'Insee - et d'autre part les taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme, avait été appliquée à la lettre, le taux aurait même été porté à 3,3%. Mais le gouverneur de la banque centrale François Villeroy de Galhau a préféré arrondir légèrement à la baisse, invoquant dans un communiqué des "circonstances exceptionnelles". Cette petite différence prive les titulaires d'un Livret A ou d'un LDDS de 1,5 milliard d'euros d'intérêts supplémentaires en année pleine.Encore à son niveau plancher de 0,5% il y a un an, le taux du Livret A avait doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre 2%."Ménager la chèvre et le chou"Les quelque 500 milliards d'euros déposés par les Français sur les Livrets A et LDDS sont destinés en partie à financer le logement social, l'économie sociale et solidaire ou encore les économies d'énergie dans les logements.Si le relèvement du taux est une bonne nouvelle pour les épargnants, il est moins bien vécu par nombre d'acteurs publics, dont les prêts auprès de la Caisse des dépôts (CDC) sont souvent indexés sur ce taux.L'Union sociale pour l'habitat (USH), représentant les organismes HLM, a salué dans un communiqué une décision "équilibrée" tout comme la Fédération bancaire française (FBF), concernée au premier chef puisque les établissements bancaires distribuent les produits d'épargne réglementée.Mais en passant de 0,5% à 3% en un an, les charges d'intérêts des organismes de logement social "se trouveront alourdies de 3,75 milliards d'euros en année pleine, impactant très lourdement leurs résultats d'exploitation et leur capacité à investir", commente l'USH.Quant aux banques, elles craignent que la hausse "du taux du livret A ne le rende très attractif et incite trop d'épargnants à se détourner des placements en assurance", avance Eric Dor, directeur des Études économiques à l'école de commerce IESEG.Parmi les rendements annoncés depuis le début de l'année par les gestionnaires des fonds euros en assurance-vie, aucun n'atteint effectivement pour l'instant la barre des 3%. Cette hausse peut inciter les ménages à épargner et donc "pénaliser la consommation au moment où elle est étale en raison de la hausse des prix", observe également Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne.Promotion du LEPLes quelque 55 millions de livret A, plafonnés à 22.950 euros, n'étaient garnis qu'au quart de leur capacité à fin 2021, selon la Banque de France.La possession de Livrets d'épargne populaire (LEP), réservés aux ménages les plus modestes, est aussi à la traîne. Malgré un nombre de nouveaux LEP record en 2022 - plus de deux millions -, la majeure partie des ménages éligibles n'en a pas encore ouvert. La Banque de France affirme soutenir "fortement cet instrument". Le gouverneur a d'ailleurs choisi de lui appliquer pleinement la formule de calcul du taux, en proposant de le passer de 4,6% à 6,1%, un niveau jamais atteint depuis plus de 35 ans. "Nous serons le seul pays en Europe qui proposera à ses compatriotes un livret d'épargne garanti à un taux supérieur à l'inflation", a affirmé Bruno Le Maire, encourageant les quelque 10 millions de Français qui n'ont pas de LEP alors qu'ils y sont éligibles, à en ouvrir un. L'argent déposé sur ce livret, plafonné à 7.700 euros, est, comme pour le Livret A et le LDDS, garanti par l'Etat et exonéré d'impôts et de prélèvements sociaux.Seuls sont éligibles les contribuables qui ne déclarent pas plus de 21.393 euros pour une personne seule, des ménages modestes qui peinent souvent à épargner.
Il y a 2 ans et 165 jours

Chauffage individuel ou collectif : la Fédération des OPH salue les dispositions concernant le bouclier tarifaire mais alerte sur les inégalités persistantes

Entre satisfaction et inquiétude, Marcel Rogemont, président de la Fédération, a ouvert la conférence de presse en mentionnant la récente publication au Journal officiel de trois décrets, appelés de ses vœux par la Fédération, qui actent le renforcement des boucliers tarifaires gaz et créent le bouclier tarifaire pour l’électricité (chauffage collectif et charges communes) : « C’est une bonne nouvelle. Cependant, il n’existe pas aujourd’hui une égalité de traitement entre le chauffage individuel et le chauffage collectif. Nous déplorons le fait que de nombreux ménages à revenus modestes, logés dans les HLM et chauffés collectivement, doivent supporter le doublement voire le triplement du prix du mégawatt-heure par rapport à 2020. Cette situation pose notamment la question, pour les OPH, de la stratégie d’achat et des groupements d’achat d’énergie. »Trois témoignages d’élusTrois personnalités ont témoigné de la situation dans leur organisme, tous cosignataires, aux côtés de Marcel Rogemont, de la tribune publiée le 14 décembre 2022 sur lemonde.fr et intitulée Crise énergétique : « Dès 2023, près de deux millions parmi les plus pauvres vont payer plus cher leur énergie que les autres Français ».Pour Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, administrateur de Seine-Saint-Denis Habitat : « La mobilisation de la FOPH, de l’USH et de nos organismes a permis la publication de ces décrets, qui améliorent la situation. Pour autant, les locataires vont subir à la fois l’augmentation de 15% du gaz et de l’électricité, et celle des charges d’électricité des parties communes. L’OPH va limiter la hausse à 15% pour le chauffage électrique collectif et paiera la différence. Cela implique des moyens en moins pour l’Office et, encore une fois, une dégradation du financement du logement social. Cette situation illustre à quel point l’ouverture des marchés de l’énergie à la concurrence pose de graves problèmes dans la durée, pour les consommateurs mais aussi, in fine, pour la puissance publique, qui doit assumer le coût des boucliers tarifaires. »Pour Isabelle Rivière, vice-présidente du Conseil départemental de Vendée, présidente de Vendée Habitat : « Chez nous, la facture du chauffage gaz collectif, qui était passée, pour les locataires, de 40€ en janvier 2022 à 70€ en juillet 2022 puis à 133€ en septembre 2022, pourrait revenir à 93€ avec le décret gaz. Ce qui est mieux mais représente tout de même plus de deux fois ce qu’ils payaient il y a un an. Nous avons déjà enregistré 1.100 sollicitations de locataires, et 13% de hausse des impayés par rapport à décembre 2021. »Pour Harold Huwart, maire de Nogent-le-Rotrou, président de Nogent Perche Habitat : « Nous sommes assaillis de demandes de la part de locataires qui vivent dans leur logement depuis 25 ans et souhaitent déménager dans des appartements plus petits, voire partir dans le privé parce qu’ils n’arrivent plus à payer leurs charges et préfèrent pouvoir couper le chauffage. Les décrets prennent en compte les situations de prix élevés, toutefois le bouclier tarifaire ne permet pas aux locataires HLM concernés par le chauffage collectif d’être protégés comme le sont les bénéficiaires d’un contrat individuel. On voit déjà une augmentation des impayés de court terme (11%) et de plus de trois mois (6%)*. »
Il y a 2 ans et 165 jours

CEE : un arrêté augmente les aides pour deux appareils de chauffage

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Les pouvoirs publics ont décidé d'augmenter, à compter du 1er mars 2023, deux forfaits d'appareils de chauffage dans le cadre des certificats d'économie d'énergie (CEE). La charte "coup de pouce chauffage" a aussi été mise à jour.
Il y a 2 ans et 165 jours

qarnot computing leve 35 millions d euros pour deployer ses data centers

Qarnot Computing annonce avoir levé 35 millions d’euros pour continuer le déploiement massif de ses infrastructures IT pour les bâtiments et sites ayant besoin de chaleur. Spécialiste de l’exploitation de la chaleur « fatale » informatique, les solutions Qarnot permettent notamment de réduire la facture écologique et économique de ses clients.
Il y a 2 ans et 165 jours

Rassemblés sous un nouveau nom, les gaziers réajustent leur stratégie industrielle

FOCUS. Derrière son changement de dénomination, l'Association française du gaz (AFG) réaffirme son ambition de faire progresser la part de gaz renouvelables dans le bouquet énergétique français. Le biométhane est évidemment sous les feux de la rampe mais les autres technologies sont appelées à monter en puissance.
Il y a 2 ans et 165 jours

La rénovation et les français, une histoire qui dure et qui perdure

Peut-on pour autant dire que la rénovation est devenue une habitude ancrée dans la routine des propriétaires ? L'équipe scientifique de SeLoger décrypte ces nouveaux comportements à travers une étude* sur les habitudes rénovation des propriétaires et mesure l'impact des travaux sur la valeur des biens.La rénovation, une tendance plébiscitée par les FrançaisRénover son bien signifie réhabiliter des espaces de vie en y effectuant de gros ou de plus petits travaux, mais toujours avec un objectif : entretenir et améliorer son logement.Cette tendance à la rénovation, propulsée pendant la pandémie, est largement répandue parmi les propriétaires qui déclarent pour les 2/3 préférer rénover leur appartement plutôt que d'acheter ou de vendre. Un choix à mettre en lumière avec la durée moyenne d'amortissement puisqu'il faut désormais 8 ans pour rentabiliser l'achat de son bien en France.Face à l'inflation, ils sont par ailleurs nombreux à privilégier l'économie puisque 32% d'entre eux prévoient d'effectuer leurs travaux seuls ou avec des amis.Pour Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques de SeLoger : «On constate que les Français aiment rénover, certes, mais seulement lorsqu'ils considèrent que c'est le bon moment pour eux : lorsqu'ils ont le temps (pour 35% des interrogés) et quand ils en ont les moyens (pour 26% d'entre eux). Les rénovations sont, sans grande surprise, réalisées pour améliorer l'esthétique des logements (dans 68% des cas), mais aussi pour renforcer l'isolation dans près d'1 cas sur 2 (45%). Ce dernier choix semble particulièrement intéressant dans le contexte actuel de recherche d'économies d'énergie et de réduction de l'empreinte carbone. »La rénovation et les Français : quand miser sur le présent est un pari gagné sur l'avenirLes rénovations de biens, au-delà d'une amélioration du confort quotidien, sont aussi motivées par une plus-value immobilière potentielle. En effet, en moyenne, à Paris, acquérir un appartement rénové fait augmenter le prix de ce bien de +6,1% (comparé à un bien avec des caractéristiques équivalentes et un état standard) et de +11,6% pour les 10 plus grandes villes françaises.Pour Barbara Castillo Rico : « Rénover un bien est une mise sur le présent qui peut avoir un impact majeur sur le futur. Cette réalité est visible sur tous les biens, quelle que soit leur localisation. En 2022, on constate que le prix d'un appartement standard à Paris est de 10.312€/m² en moyenne contre 10.941€/m² pour un bien rénové et 9.624€/m² pour un appartement à rénover. Ainsi, pour un appartement de 40m²**, il y a une différence de prix de 25.000€ entre un appartement rénové et un appartement standard équivalent. Rénover permet donc une belle plus-value sur la valeur du bien et c'est aussi un atout indéniable pour faciliter la revente. Attention toutefois à prendre en compte toutes les dépenses liées aux travaux, qui peuvent parfois dépasser la plusvalue. »La rénovation, une tendance qui va perdurer en 2023Rénover est une habitude désormais ancrée dans le quotidien des Français et il s'agit d'une routine qui a vocation à s'inscrire durablement. En effet, 63% des propriétaires prévoient de réaliser des travaux en 2023.Les espaces priorisés : la salle de bain tire son épingle du jeu (32% des travaux), suivie de près par la cuisine (28%), la chambre (26%), la pièce de vie (24%) et, plus surprenant, le jardin / balcon (22%). Les travaux demeurent ciblés puisque seulement 17% des travaux concernent l'ensemble du logement.Pour Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez SeLoger : « Une pièce telle que la salle de bain, souvent utilisée, parfois malmenée entre dégâts des eaux, humidité etc., doit être entretenue de façon régulière et les propriétaires l'ont compris. C'est d'ailleurs une pièce très regardée lors des visites et la rénover est un véritable atout. La surprise vient du jardin / balcon. En effet, le confinement a réveillé chez les Français l'envie d'être plus souvent dehors ou du moins de manière plus confortable. On sait aussi qu'un extérieur est un véritable « plus » pour déclencher le coup de cœur. »En termes de budget dépensé pour leurs rénovations, les ressources des Français s'avèrent disparates : si 25% des propriétaires prévoient un budget au-delà des 10.000€, plus de la moitié des Français (53%) prévoient toutefois un budget inférieur à 5.000€, et 16% en dessous de 1.000€.Pour Barbara Castillo Rico : « Avec les transformations qui sont en train de s'opérer et notamment les défis énergétiques auxquels nous sommes et serons confrontés à l'avenir, nous pouvons considérer que bon nombre de propriétaires devront passer par la case travaux en 2023. Tantôt pour embellir, tantôt pour entretenir et parfois par nécessité. Cette tendance est donc devenue une habitude pour les Français, motivés par l'envie et le besoin d'améliorer leurs conditions de vie. En 2023 elle pourrait devenir un impératif afin de pallier les mutations socio-économiques importantes que nous sommes en train de traverser et qui auront un impact considérable sur le quotidien des Français. »Sources :* Enquête OpinionWay réalisée sur 1000 propriétaires du 2 au 8 décembre 2022.** Surface médiane des annonces en 2021 à ParisMéthodologie :L'étude s'appuie sur plus de 3 millions d'annonces d'appartements et maisons publiées sur le site SeLoger entre le 1er janvier 2018 et le 1er septembre 2022.Prix SeLoger - décembre 2022Le calcul de ces impacts repose sur une approche économétrique : la méthode hédonique qui permet de "gommer" les effets des autres spécificités des logements.Un bien est considéré comme rénové si cela est renseigné dans les détails de l'annonce (champ dédié et/ou descriptif).
Il y a 2 ans et 165 jours

Les élus locaux en première ligne pour déployer les énergies renouvelables

Où s'implanter? Comment mieux répartir les sites, aujourd'hui concentrés dans le Nord et l'Est? Comment favoriser l'adhésion locale?La loi nouvelle loi demandera aux élus de définir des "zones d'accélération" pour l'implantation d'infrastructures d'énergies renouvelables (EnR)."Nous faisons le pari de remettre les collectivités dans le siège conducteur", a expliqué à l'AFP la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher."Pour la première fois, nous créons un système de planification mettant les élus locaux au centre du jeu, en les réunissant pour traiter concrètement le sujet de l'installation des projets EnR dans leurs territoires afin qu'ils soient mieux acceptés et qu'ils se les approprient", a-t-elle poursuivi."En revanche, si des collectivités ne proposent pas de zones d'accélération, elles ne pourront pas imposer de zones d'exclusion".En clair: les élus locaux auront intérêt à dire où ils veulent des éoliennes, sinon le marché s'imposera.L'État se donne six mois pour fournir à chaque département ses données: production, gisements de vent ou de biomasse, contraintes... Les communes ou intercommunalités auront alors six mois pour envoyer leurs propositions.Il faudra ensuite un nouveau semestre, au mieux d'ici la mi-2024, pour voir "si ces schémas départementaux collent avec" les objectifs de la France dans les renouvelables."Sinon, nous demanderons aux maires de proposer des territoires alternatifs", ajoute la ministre, qui a écrit aux préfets pour les préparer et escompte "des zones d'accélération dans tous les départements".Pour France Énergie Éolienne, la voix du secteur, c'est "un profond changement de méthode, qui place désormais les élus locaux en coresponsables de la réussite de la transition énergétique et de la sécurité d'approvisionnement" du pays.Partager les profitsAujourd'hui, pour un projet éolien terrestre, le maire est obligatoirement interrogé lors de l'enquête publique; idem pour les grands champs photovoltaïques. Le préfet n'est cependant pas obligé d'en tenir compte pour l'autorisation.Pour autant, la profession l'affirme: les projets "Far West", portés dans les années 1990 par des développeurs seulement soucieux de convaincre les propriétaires de terrains, c'est fini.Même quand il s'agit de terrains privés, "la porte d'entrée est la commune. On ne rencontre jamais les propriétaires sans voir le maire avant", explique Joseph Fonio, président France de RWE Renouvelables. "Dans la majorité des cas, nous sommes bien accueillis"."L'essentiel de nos actions vise à faire que ces projets soient soutenus localement: par la coconstruction, l'association à l'investissement, le financement d'initiatives en faveur de la biodiversité ou du patrimoine", énumère-t-il, évoquant des pratiques similaires en Italie ou en Allemagne.Mais l'élu ne peut pas tout, "si la population n'en veut pas, que fait-on?," demande Nicolas Garnier, délégué général d'Amorce, principale association de collectivités sur les sujets eau, énergie, déchets, soulagé que le "droit de veto" des maires sur les projets ait pour l'instant disparu du texte: "trop de pression" sur l'élu.En revanche, on doit lui donner les moyens de susciter l'adhésion, en plus du revenu fiscal, plaide M. Garnier.Les défenseurs des renouvelables regrettent ainsi que le partage des profits avec les riverains des installations (via une baisse de la facture électrique) ait disparu du texte de loi.Autre piste souvent évoquée mais pas retenue: la vente directe d'énergie renouvelable aux communes."Comme il est fier d'attirer une usine et l'emploi, l'élu doit pouvoir assumer pleinement un site énergétique: c'est une manne et la lutte contre le changement climatique", souligne Nicolas Garnier."Jusqu'en 1946, les unités de production électrique étaient portées par les communes: barrages, turbines...", rappelle-t-il. Mais depuis, "la politique énergétique a si bien marché qu'elle a déconscientisé" l'opinion, ajoute-t-il, s'interrogeant sur la nécessité d'en arriver à des objectifs plus contraignants.En Allemagne, où les Länder ont grande latitude en matière d'énergie, certains rechignent toujours vis-à-vis des renouvelables, comme la Bavière avec l'éolien. Berlin a donc proposé une loi pour contraindre les retardataires.