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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

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Il y a 2 ans et 147 jours

Les différents secteurs à l'arrêt mardi contre la réforme des retraites

Alors que l'examen du texte arrive lundi à l'Assemblée nationale, voici les prévisions dans les principaux secteurs.TransportsDans les aéroports, c'est principalement la grève de contrôleurs aériens qui va provoquer des perturbations et des retards.Un vol sur cinq devrait être annulé à Paris-Orly. Mais à Paris-Roissy, il devrait y avoir suffisamment de personnel non gréviste pour assurer le programme prévu, selon la direction générale de l'aviation civile.Dans le métro parisien, seules les lignes 1 et 14 automatiques fonctionneront normalement. Les conducteurs de métros des autres lignes assureront un métro sur deux ou un sur quatre. Certaines lignes comporteront des stations fermées et ne fonctionneront qu'aux heures de pointe. Les chauffeurs de bus et de tramways assureront 80% du service.Dans les trains, la SNCF prévoit un trafic "très fortement perturbé". La mobilisation des cheminots réduira le nombre de TER à 2 sur 10 en régions, le trafic des TGV à 25% à 30% selon les axes et il n'y aura quasiment pas de trains Intercités, ni aucun train de nuit.En Ile-de-France, le mouvement s'annonce suivi, empêchant la circulation des trains régionaux Transilien et RER, à raison d'un train sur trois voire un train sur dix, selon les lignes.Côté international, la circulation des Eurostar et Thalys fonctionnera quasi normalement mais le trafic des TGV sera "fortement perturbé" entre la France et la Suisse (Lyria).Dans les grandes agglomérations: à Bordeaux, la majorité des bus fonctionneront mais une dizaine de lignes seront supprimées, sept réduites et la fréquence des tramways sera réduite sur trois lignes. Le taux de grévistes annoncé est de 16%, moins que le 19 janvier (24%).A Rennes, des dizaines de bus seront supprimés au départ en raison de la manifestation prévue le matin et d'autres lignes déviées. Les deux lignes de métro automatique doivent circuler normalement, selon la STAR.Fonction publique et secteur privéLe préavis de grève national interprofessionnel concerne dans l'ensemble de la fonction publique où la précédente journée d'action du 19 janvier avait mobilisé 28% de grévistes parmi les 2,5 millions d'agents de l'Etat, selon un chiffre du ministère.Des mairies, comme celle de Paris ou Montreuil (Seine-Saint-Denis), ont annoncé qu'elles garderaient portes closes.Le 19 janvier, les programmes de télévisions et radios publiques avaient été largement perturbés à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).Dans le privé, des journaux n'avaient pas parus, La Poste avait recensé 14,64% de grévistes et des entreprises de l'industrie avaient enregistré des débrayages.EducationLes prévisions syndicales de taux de grévistes dans le premier degré seront connues lundi après-midi.Le 19 janvier, le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, avait fait état d'un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes. Selon le ministère, la mobilisation se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% en primaire, 34,66% en collèges et lycées.EnergieLa grève devrait être très suivie dans les raffineries, après déjà deux journées d'arrêt de travail, les 19 et 26 janvier: les raffineries ont fonctionné ces jours-là mais les expéditions de carburants ont été bloquées 24 heures à chaque fois.Les grévistes d'EDF devraient de nouveau faire baisser la production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les barrages, sans toutefois provoquer de coupures de courant, le gestionnaire du réseau RTE encadrant strictement ces actions.Dans l'électricité et le gaz, des actions "Robin des bois" ou des coupures ciblées chez EDF ou Engie pourraient également avoir lieu.
Il y a 2 ans et 147 jours

Retraites : baisses de production électrique dans la nuit, initiatives moins nombreuses ce week-end

"Il est possible que les initiatives soient moins nombreuses", a indiqué vendredi Claude Martin, secrétaire fédéral de la FNME-CGT, selon lequel, dans ce "marathon" de la contestation, la priorité est de "réussir à nouveau le mardi 31" journée nationale de mobilisation interprofessionnelle, "avec un maximum de monde en grève et dans la rue".Dans la nuit de jeudi à vendredi, "une baisse de production" a touché la centrale nucléaire de Paluel, touchant les tranches (unités de production) 3 et 4 de la centrale et occasionnant une baisse de production de quelque 940 Mwh.Elle semblait terminée depuis le début de matinée, selon les messages diffusés sur le site internet d'EDF.Ces baisses de production, strictement encadrées par le gestionnaire des lignes à haute tension RTE, sont normalement sans effet pour le grand public et affectent surtout les finances de l'entreprise.Les salariés du secteur de l'énergie opposés à la réforme des retraites se sont mobilisés durant toute la journée de jeudi dans les centrales électriques, les raffineries, les ports et les docks, pour un tour de chauffe avant la journée nationale d'action interprofessionnelle du 31 janvier.Les salariés de TotalEnergies, qui avaient posé un préavis pour deux jours, ont finalement suspendu leur mouvement jeudi soir, afin de préparer le terrain pour la journée du 31 qui touchera tous les secteurs : écoles, fonctionnaires, transports, services.., à l'appel de tous les syndicats.L'un d'entre eux, l'UNSA, a recensé plus de 200 lieux de rassemblements le 31, autant que pour la journée du 19.Les agents de l'électricité et du gaz sont pour leur part en grève reconductible et pourraient mener de nouvelles actions vendredi.Jeudi, outre des baisses de production électriques et des barrages filtrants à l'entrée de certaines centrales, ils ont mené une foule d'actions dites "Robin des Bois" selon la CGT, pour "intensifier le rapport de force". De Lille à Marseille, partout en France, ils ont "placé en gratuité d'électricité ou de gaz" écoles, HLM et hôpitaux, accordé des tarifs réduits aux petits commerces, et rétabli le courant pour des usagers qui en avaient été privés."Dans la métropole lilloise, une centaine de logements sociaux et 25 boulangeries ont été passés jeudi en gaz gratuit", a indiqué à l'AFP Claude Martin, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.Interrogée sur ces opérations, menées en parallèle de coupures ciblées d'électricité, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'est montrée très critique."Je dirais que c'est poche droite, poche gauche, c'est une initiative qui à la fin revient à faire payer le contribuable", a déclaré la ministre sur France 2, vendredi matin, contestant la "générosité" de l'initiative.
Il y a 2 ans et 147 jours

Grenoble augmente sa taxe foncière et rend gratuits ses musées

Cette hausse, "son seul levier fiscal", doit être examinée lundi en conseil municipal et viendra s'ajouter à une augmentation de 7% des bases décidée nationalement.Elle a pour but de lever environ 44 millions d'euros dont la moitié servira à "faire face à l'inflation, au coût de l'énergie, ou encore à la hausse du point d'indice des agent-es", selon un communiqué de la municipalité écologiste.L'autre moitié sera versée dans un plan d'investissement existant dédié aux transitions (12 millions d'euros), au renforcement du service public et à la mise en place d'un bouclier social et climatique (11 millions d'euros), selon la même source.Ce bouclier, qui devrait être lancé cette année, "concernera les trois premiers postes de dépense des Grenoblois-es, qui sont aussi les trois leviers principaux d'émission de gaz à effet de serre: le logement et l'énergie, les mobilités et espaces publics, ainsi que l'alimentation", explique le communiqué.La Ville entend aussi rendre gratuit pour tous l'accès au muséum d'histoire naturelle, au musée Stendhal et aux collections permanentes du musée de Grenoble. Elle prévoit également une tarification sociale renforcée dans les cantines et veut aller vers la gratuité totale des fournitures scolaires. La hausse annoncée de la taxe foncière a été jugée "regrettable" par le groupe d'opposition municipale Nasa (Nouvel Air, socialistes et apparentés), qui met en avant dans un communiqué le risque de "fragiliser de nombreux Grenoblois à faibles ressources, les retraités avec des pensions modestes, mais aussi ceux de la classe moyenne"."C'est plus 32% sur la feuille des Grenoblois au moment où la ville s'endette comme elle ne s'est jamais endettée", souligne auprès de l'AFP le conseiller municipal d'opposition Alain Carignon (LR), qui a appelé les Grenoblois à manifester lundi contre la mesure.La ville de Grenoble n'avait pas augmenté son taux d'imposition sur le foncier bâti depuis 2009, selon le site de la ville.En 2021, ce taux était de 54,72%, le quatrième le plus élevé en France derrière Angers, Amiens et Poitiers, selon les données de l'observatoire UNPI des taxes foncières.
Il y a 2 ans et 147 jours

La résilience de l'économie française en 2022 sera dévoilée mardi

Après l'euphorique année 2021 de la reprise post-Covid (+6,8%), l'activité a marqué le pas en France, ébranlée par la guerre en Ukraine qui a attisé les prix de l'énergie et une inflation qui culmine à des niveaux inédits en près de 40 ans, touchant les ménages au portefeuille.L'Institut national de la statistique (Insee) table sur une hausse de 2,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 - avec un quatrième trimestre négatif à -0,2%. C'est un peu en deçà des prévisions de la Banque de France (2,6%) et du gouvernement (2,7%)."Ce n'est pas si mal, on est au-dessus du niveau pré-Covid", commente Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade, interrogé par l'AFP. Mais les mesures de soutien déployées à coup de milliards d'euros par le gouvernement pour contenir les factures ont joué fortement, relève-t-il.La bonne tenue de l'activité française masque un tableau contrasté.Si les investissements des entreprises ont surpris par leur dynamisme et soutenu l'emploi, la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, a été le parent pauvre, frappée de plein fouet par la rapide hausse des prix.Côté pile, il y a les carnets de commande des entreprises bien remplis depuis la pandémie, et les montées en cadence pour y répondre, notamment dans l'automobile, avec des investissements facilités par des conditions encore favorables."Même avec une conjoncture qui se dégrade, une inflation qui décourage la demande additionnelle", l'important rattrapage d'activité a contribué à maintenir la croissance, estime Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas.Il cite également la reconstitution des stocks pour affronter la demande ou d'éventuelles adversités futures.FissuresLes nouvelles commandes, en revanche, se portent moins bien, affaiblissant les perspectives. C'est le côté face.Après un premier trimestre dans le rouge (-0,2%), marqué par la vague Omicron du coronavirus et l'invasion russe de l'Ukraine, puis une embellie printanière (+0,5% au deuxième trimestre), des nuages ont commencé à s'amonceler en deuxième partie d'année, avec une consommation des ménages atone au troisième trimestre (+0,2%).Augurant d'un net ralentissement en 2023, le quatrième trimestre s'annonce plus difficile encore, pénalisé par des grèves dans les raffineries, la maintenance de centrales nucléaires ainsi qu'une moindre consommation énergétique en raison d'un hiver clément, sur fond d'inflation tenace.La hausse des prix a bondi à 5,2% en moyenne annuelle, et même à 5,9% sur un an en décembre, avec des envolées à deux chiffres pour l'énergie et l'alimentation.En dépit des soutiens publics, "cette inflation devrait avoir poussé les ménages à contrôler leurs dépenses au quatrième trimestre", souligne Stéphane Colliac. Ceux qui le peuvent préfèrent épargner.Le chiffre provisoire de l'inflation pour janvier sera dévoilé mardi également. Nul doute pour les économistes qu'elle continuera à accélérer, notablement dans le secteur des services, pilier de l'économie française, avant de se calmer plus tard dans l'année.L'Insee anticipe un pic autour de 7% en début d'année, alimenté notamment par la hausse des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité.En sus, l'activité commencera à ressentir pleinement l'impact du resserrement monétaire décidé par la Banque centrale européenne (BCE) pour juguler l'inflation, selon Maxime Darmet. Le tout sur fond de grèves liées à la réforme des retraites."Les éléments de résilience sont en train de se fissurer", affirme l'expert.La Banque de France anticipe une baisse de régime avec 0,3% de croissance en 2023, plus pessimiste que le gouvernement (+1%) qui compte dessus pour amorcer le redressement des finances publiques.Mais même si les perspectives sont "incertaines", nuance dans une note Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, "on est loin d'un saut dans le vide vers la récession".L'Allemagne, première économie européenne, devrait ainsi finalement éviter la récession.De bon augure pour la France? "Les Cassandre n'ont pas toujours raison", a récemment déclaré le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire. "Nous confirmons que la France aura, après une année 2022 solide, une croissance positive en 2023".
Il y a 2 ans et 147 jours

Comment la hausse des prix et la crise énergétique influent-elles sur la nature de la demande des propriétaires français ?

Houzz.fr offre des outils permettant aux propriétaires de trouver les bons prestataires et artisans pour leurs travaux et une solution tout-en-un destinée aux professionnels de la rénovation et dispose d’une forte communauté passionnée de l’habitat.Les 7 grandes tendances pour 2023 :1. Des logements moins énergivores. Poussés par la nécessité de moins dépenser pour la consommation en énergie de leurs intérieurs, les propriétaires sur Houzz sont plus enclins à s’engager dans la rénovation énergétique de leurs logements. Les professionnels remarquent aussi que leurs clients cherchent de plus en plus à investir dans l’isolation, les nouveaux systèmes de chauffage ou encore les panneaux solaires. Sur Houzz, un plus grand intérêt pour les poêles à bois est également observé. Les recherches de la communauté à ce propos, réalisées entre janvier et octobre 2022, ont en effet augmenté de 67% par rapport à la même période l’an 2021.2. Conserver, réutiliser et recycler. Limiter les dépenses énergétiques passe aussi par une consommation plus raisonnée, et les propriétaires sur Houzz en prennent de plus en plus conscience. En 2023, les particuliers devraient se tourner davantage vers l’utilisation de matériaux recyclés, de meubles anciens, et aussi vers la réutilisation des matériaux bas de gamme, comme le plastique ou le carton, pour en faire des objets, mobiliers et meubles sur mesure haut de gamme. Pour les professionnels, cela passe aussi par l’engagement des marques qui mettent en place des procédés de fabrication plus économes en énergie et en eau.3. Le bien-être avant tout. Dans la continuité de cette tendance plus slow, la place du bien-être dans les intérieurs se renforce au fil des ans et elle sera encore plus évidente l’année prochaine. Les particuliers sur Houzz souhaitent avant tout trouver du réconfort, un espace intime où se reconnecter. Cela passe par des intérieurs douillets, chaleureux, et des matières très douces, comme la bouclette et le velours.4. La rénovation de petites surfaces s’accélère. Le contexte actuel pousse les propriétaires à remettre leurs biens en état, notamment, les petites surfaces. Les professionnels sur Houzz enregistrent une forte demande pour la rénovation de ces espaces depuis le début de l’année 2022, avec une accélération au mois d’octobre et qui devraient se poursuivre en 2023. Les particuliers souhaitent aménager leurs combles pour créer une chambre et/ou améliorer les volumes de l’appartement. Sur Houzz, le même constat est fait : les recherches pour l’aménagement de studios ont presque doublé en 2022 (+95%), avec des requêtes ciblées sur des problématiques particulières comme l’agencement de cuisines (+234%) et de salles de bains dans ces espaces (+67%).5. Toujours plus de fonctions. La problématique de l’espace amène à décupler les fonctions dans une même pièce. Une tendance qui ne cesse de se renforcer depuis la pandémie et les évolutions sociétales qui ont suivi, comme le télétravail, poussant à passer plus de temps en intérieur. En 2023, les espaces se réinventent et deviennent plus flexibles pour offrir des nouvelles fonctions, de travail, détente et réunion familiale, et éviter de déménager.6. De vastes pièces ouvertes et polyvalentes. Multiplier les fonctions passe aussi par la création de vastes espaces ouverts pouvant accueillir diverses activités selon les moments de la journée. En 2023, la demande pour des cuisines majoritairement ouvertes sur les pièces à vivre, pour plus de convivialité au quotidien et recevoir, devrait ainsi se renforcer. Si la tendance des cuisines ouvertes n’est pas vraiment nouvelle, elle ne semble pas faiblir auprès de la communauté Houzz : entre janvier et octobre 2022, les recherches sur le sujet ont augmenté de 17% par rapport à l’an dernier, alors que celles pour les salons/salles à manger ont bondi de 128%. De ce fait, les solutions pour séparer les espaces sans cloisonner sont tout aussi populaires sur Houzz. Les professionnels confirment cette demande croissante avec l’installation de verrières, mais aussi avec des solutions plus simples comme les claustra qui permettent de réaliser de beaux espaces ouverts tout en les intimisant.7. Du sur-mesure oui, mais personnalisé. Toujours pour répondre aux problématiques d’espace et d’optimisation, le sur-mesure restera très demandé en 2023 par les particuliers. Les professionnels sur Houzz le confirment : leurs clients demandent de plus en plus de solutions sur-mesure dans les chambres ou dans les salons, par exemple, afin de créer un espace bien rangé et organisé. Certains aménagements sur-mesure semblent particulièrement intéresser la communauté Houzz, comme les ponts de lit. Les requêtes enregistrées sur la plateforme au cours des neuf premiers mois de 2022 ont en effet connu une hausse spectaculaire de 261% par rapport à l’an dernier.
Il y a 2 ans et 147 jours

Efficacité énergétique : un acteur-clé du logement rejoint l'association Coénove

ÉNERGIES. Une organisation représentative du logement social vient d'annoncer son adhésion à l'association Coénove, qui plaide pour un bouquet énergétique diversifié dans le bâtiment et notamment une meilleure intégration du gaz. Le nouveau membre veut ainsi passer un message par rapport aux objectifs de décarbonation du parc immobilier.
Il y a 2 ans et 147 jours

Crise énergétique dans la construction : comment le secteur de la brique contribue à apporter des solutions

Celui-ci se doit pourtant de continuer d’évoluer et d’innover, notamment dans le cadre de la directive européenne EPBD*, qui instaure l’obligation pour tout bâtiment neuf construit à partir de 2021 d’être quasiment neutre d’un point de vue énergétique. Du point de vue des consommateurs, cette tendance est la même : 63% des Français souhaitent rénover leur habitat en 2023**. Le secteur doit donc répondre à cette demande, et ce d’une manière durable. Tout le monde sait que les briques sont cuites dans un four, ce qui nécessite évidemment beaucoup d’énergie. Une brique est fabriquée avec des matières premières naturelles (souvent recyclables), et si sa production ne produit pratiquement pas de déchets, elle rejette du CO2. Nous nous efforçons d’optimiser notre consommation d’énergie, par exemple en utilisant la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher également les briques. Mais il ne faut pas la minimaliser pour autant. Nous voulons contribuer à un présent et un avenir durables.La brique au régimeAlors, la brique va-t-elle bientôt entrer en hibernation à cause de la crise énergétique ? Une chose est d’ores et déjà claire : nous ne sommes pas (encore) prêts à abandonner la brique. Mais nous pouvons la mettre au régime. Nous fabriquons des briques minces depuis des années déjà. Aujourd’hui, les façades sont encore souvent recouvertes d’une couche de 10 cm de briques de parement. Cette époque est bientôt révolue. Car nous allons « dématérialiser » la brique. Nous évoluons vers une brique de 7 cm qui présente exactement les mêmes propriétés et avantages. Mais qui nécessite entre 20 et 25% de matières premières en moins - et donc moins d’énergie. Mieux encore, cette nouvelle brique est environ 10% moins chère. Nous produisons déjà des briques minces et nous nous apprêtons à en étendre la production à toutes nos usines. Une cure d’amaigrissement qui va plus loin Cela fait plusieurs années déjà que nous fabriquons des plaquettes de parement de 1,8 cm. Ces plaquettes de parement s’obtiennent en sciant des briques entières en plaquettes. Cependant, en 2017, Vandersanden a été le premier fabricant de briques à passer à la production de plaquettes de parement ECO directement formées dans des moules de 1,8 cm. Cela permettait d’économiser 70% de matières premières et 50% d’énergie par rapport à une brique traditionnelle. L’utilisation de briques plus minces et/ou de plaquettes de parement laisse en outre plus d’espace pour l’isolation dans vos murs.Et comme nous faisons le pari de la dématérialisation dans l’ensemble de nos activités, nous avons également mis les pavés au régime. Le nouveau standard de l’ensemble de la gamme produite sur notre site de Kessel est désormais de 6 cm au lieu de 6,7 cm. Cela représente une réduction de plus de 10%. Nous recherchons également en permanence des moyens de dématérialiser encore plus nos produits, par exemple en utilisant des pavés perforés. Cette solution permet une réduction du volume allant jusqu’à 40%. Ce pavé est particulièrement adapté aux parkings, aux jardins ou aux allées, possède une grande perméabilité à l’eau et son poids allégé facilite la pose.La dématérialisation permet de réduire la consommation de matériaux, et donc non seulement d’économiser de l’énergie et des matières premières, mais aussi de rendre les transports plus durables. Together to zeroIl est clair que le secteur de la brique, et par extension tout le secteur de la construction, est appelé à changer profondément. La brique plus mince ne constitue qu’une évolution parmi bien d’autres. Chez Vandersanden, nous ne réfléchissons pas en années, mais en générations, et nous avons pris le taureau par les cornes pour rendre le secteur de la brique plus durable. Notre objectif est clair : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Ce n’est d’ailleurs pas une ambition, c’est une promesse. Together to Zero est un but que nous entendons concrétiser.Mais nous ne pouvons pas rendre le secteur de la brique profondément durable seuls. Nous ne le voulons pas, d’ailleurs. Nous avons récemment lancé notre programme de développement durable Together to Zero, qui invite nos parties prenantes à relever ensemble le défi qui consiste à effacer entièrement l’empreinte carbone de notre exploitation et notre production à l’avenir. Fidèles à notre philosophie selon laquelle « le plus beau se construit ensemble », nous voulons donner à tous les acteurs de notre secteur la possibilité de rejoindre ce mouvement.Nous avons défini huit domaines pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 : dématérialisation, gestion de l’eau, faible consommation d’énergie sur les sites de production, automatisation intelligente, mobilité sans énergies fossiles, matériaux et applications circulaires, énergies renouvelables et produits à empreinte carbone faible ou nulle. Nous avons déjà de très nombreuses réalisations à notre actif dans ces huit domaines. Ainsi, nous utilisons des fours à briques peu énergivores, nous récupérons la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher les briques, nous possédons plus de 35 000 panneaux solaires et, depuis peu, notre propre éolienne. Et ce n’est pas tout, puisque notre flotte de véhicules (y compris les chariots élévateurs à fourche) va être entièrement électrifiée, tandis que nous déployons un service de reprise des palettes en bois et que nous n’utilisons que des emballages composés d’au moins 30% de matériaux recyclés. Nous sommes d’ailleurs loin d’être seuls pour cela. Nous collaborons en effet avec les communes pour déployer des solutions adaptées au climat, et unissons nos forces à des collègues/concurrents et des fédérations sectorielles pour la dématérialisation des briques. Mais nous ne nous voulons pas nous arrêter en si bon chemin. « Together to Zero » est un mouvement que nous voulons mener et une promesse que nous allons tenir. Nous sommes bien décidés à ne pas attendre et avons déjà bien progressé, et nous encourageons chacun à prendre le train en marche. Joignons nos efforts, en tant qu’industrie, en tant qu’entreprise et en tant que société. Tribune de Nathali Donatz, Group Marketing Director chez Vandersanden (Linkedin)*Energy performance of buidlings directive**Chiffre issu de l’étude SeLoger, dévoilée par le Journal du Dimanche
Il y a 2 ans et 148 jours

Taxe sur l'éolien en mer : le maire de Saint-Nazaire salue le vote d'un nouvel amendement

M. Samzun a salué dans un communiqué les travaux de la commission mixte paritaire où siègent députés et sénateurs qui, par leur vote d'un nouvel amendement, "ont rappelé l'importance du respect des règles du jeu et de la parole donnée".Début janvier, l'édile nazairien avait exprimé sa "colère" après la mise à l'étude au Parlement, d'un amendement qui prévoyait d'intégrer les résidences secondaires au calcul de la taxe sur l'éolien en mer.D'après M. Samzun, qui fustigeait "un énième cadeau aux riches propriétaires", ce mode de calcul aurait désavantagé Saint-Nazaire, au profit d'autres communes littorales davantage dotées en résidences secondaires."Il a toujours été convenu d'une prise en compte des seules résidences principales dans la distribution des ressources fiscales issues de cette taxe", a souligné M. Samzun, estimant que les parlementaires "ont sanctionné une manoeuvre tentée en catimini".Pour le maire, il s'agit d'"une victoire politique et une victoire de sens, au service de la transition énergétique" et d'un "hommage ainsi rendu aux travailleurs et travailleuses qui vivent et logent à l'année dans l'agglomération nazairienne".Matthias Tavel (LFI), député Nupes de Loire-Atlantique, s'est également félicité dans un communiqué de cette "victoire" obtenue "grâce à un travail vigilant d'alerte et d'interpellation" du cabinet de la ministre de la Transition énergétique, du secrétaire d'Etat à la mer, du député rapporteur du texte."Le débat rebondira certainement. La vigilance reste donc de rigueur pour que la fiscalité de l'éolien en mer, comme celle des autres énergies, soit au service des investissements dans les énergies renouvelables et de la justice fiscale", a prévenu le député insoumis.Les 80 éoliennes du premier parc éolien en mer de France, au large de Saint-Nazaire, tournent depuis fin novembre à plein régime. Il doit alimenter en électricité l'équivalent de la consommation annuelle de 700.000 personnes.La taxe sur l'éolien en mer, qui s'élève à environ 4,5 millions d'euros par an, doit être reversée aux 13 communes d'où les installations sont visibles.
Il y a 2 ans et 148 jours

Rénovation énergétique, infrastructures, énergie : E.Macron fait le point

PLANIFICATION. Le président de la République vient de préciser le calendrier de mise en oeuvre de la planification écologique, qui concernera notamment les secteurs du bâtiment, du transport et de l'énergie.
Il y a 2 ans et 148 jours

Confort d’été et RE2020 : les surfaces réversibles associées à une chape anhydrite sont l’atout pour demain

Pour y répondre au mieux et favoriser l’utilisation de produits raisonnables en consommation d’énergies, REHAU propose une gamme de systèmes de chauffage et rafraîchissement performants pouvant tous être associés avec une chape anhydrite, permettant de gagner encore plus en efficacité.En quoi consiste la règlementation RE2020 ?La RE 2020 poursuit trois objectifs majeurs portés par le gouvernement : un objectif de sobriété énergétique avec une décarbonation de l’énergie, un deuxième concernant la diminution de l’impact carbone et enfin, la garantie de confort en cas de fortes chaleurs.Pour ce dernier point, les constructions doivent se plier aux exigences de performances énergétiques et environnementales, et notamment la limitation des situations d’inconfort en période estivale. L’indicateur DH exprime les degrés-heures d’inconfort. Il est calculé selon plusieurs paramètres et mesure la durée et l’intensité des périodes d’inconfort pour les occupants durant une année. Son seuil maximal est fixé à 350 DH, soit environ 7 jours d’inconfort avec un dépassement de la température de confort, évaluée à 26-28°C, de +2°C. Ce qui est évidemment peu.Aujourd’hui, 1/3 du marché du plancher chauffant-rafraîchissant basse température se fait avec une chape anhydriteLa première solution qui vient à l’esprit de tous pour traiter cet inconfort d’été est la climatisation, mais la surface chauffante-rafraîchissante est une solution alternative bien plus efficace et plus ancrée dans les objectifs de la RE2020 en matière de sobriété énergétique. Notamment grâce au fait que les solutions de plancher réversible REHAU peuvent être combinées avec une chape anhydrite. Contrairement aux chapes classiques faites de béton ou ciment, la chape anhydrite, à base de sulfate de calcium, permet un gain de 30% sur les émissions de kCO2 avec un système complet* (tubes, isolant et enrobage).Les avantages d’une chape anhydrite sont nombreux, notamment concernant le poids et la fluidité du matériau. Mais depuis plusieurs années, les fabricants proposent des produits de plus en plus attractifs : diminution de l’épaisseur d’enrobage par rapport à une chape classique, amélioration de la conductivité pour émettre ou absorber les calories, etc. ce qui répond parfaitement aux besoins du marché de la construction dans le cadre de la RE2020.En intégrant une régulation à l’installation, le gain peut être encore plus important : par exemple avec la régulation connectée REHAU NEA SMART 2.0 hyper réactive, dotée d’une variation temporelle de 0,3k, qui va permettre de gagner encore 10% sur les émissions de kCO2.* source Cochebat
Il y a 2 ans et 148 jours

Schöck lance une saga vidéo à destination du grand public

Le deuxième volet de la sage vidéo de Schöck se consacre aux impacts économiques d’une enveloppe non homogène. [©Schöck] Fervent défenseur de l’homogénéité de l’enveloppe des bâtiments, Schöck met son expertise au service du plus grand nombre. Ceci, à travers une série de vidéos, ludiques et didactiques. Une saga vidéo découpée en 4 saisons et 16 épisodes, en cours de diffusion cette automne sur sa chaîne YouTube. « Il s’agit là-encore pour Schöck d’insuffler une véritable dynamique, afin que les constructions d’aujourd’hui ne soient pas les rénovations de demain », peut-on lire dans le communiqué de la marque. En effet, à l’heure des premières constructions RE 2020 et alors que les prix de l’énergie connaissent une hausse record. Il s’avère primordial de s’interroger sur la manière la plus efficace de s’assurer un habitat confortable, économique et pérenne. Tel est le pitch de la deuxième saison des vidéos lancées par Schöck. Avec trois nouveaux opus : “La grande évasion énergétique”, “Etat des lieux, première partie : ça va chauffer !”, “Etat des lieux, seconde partie : un combat inégal”. Lire aussi : Schöck France obtient une Fdes pour l’ensemble de la gamme Rutherma En direction des locataires et des propriétaires Dans les premiers épisodes, Schöck expliquait en quoi une enveloppe de bâtiment homogène constituait la garantie d’un choix gagnant pour toute la vie du logement. Tant pour le propriétaire que pour l’occupant. La saison 2, elle, détaille les impacts économiques d’une enveloppe non homogène. Pour Schöck, il s’agit d’insuffler une véritable dynamique en direction des locataires ou des propriétaires. Si la première saison scénarisait notamment la prédilection hexagonale pour l’ITI et donnait le rôle principal aux passoires thermique. Le deuxième volet se consacre aux impacts économiques d’une enveloppe non homogène. Il s’adresse toujours aux particuliers désireux d’acquérir un logement. Tout en sensibilisant aussi associations de consommateurs, organismes en conseil immobilier, fédérations, institutionnels comme politiques … 14 % du budget des Français S’appuyant sur le Livre Blanc réalisé par le groupe de travail sur la qualité de l’enveloppe (GTQE) du Pôle Fibres-Energivie, en 2018, Schöck rappelle que les dépenses en chauffage représentent 14 % du budget des Français. Or, augmenter le chauffage pour pallier la sensation de froid se révèle tout à fait inutile, si le logement concerné est mal isolé. C’est autant d’argent évaporé que d’énergie s’échappant par les ponts thermiques non traités. Il suffit de comparer la durée de vie de l’enveloppe d’un bâtiment (10 à 20 ans) à celle des équipements (5 à 10 ans). Ainsi que leur maintenance réciproque (décennale versus annuelle) pour comprendre l’intérêt évident d’agir en premier lieu sur la qualité de cette enveloppe. En particulier, par le traitement systématique des ponts thermiques. A la clef : économies d’énergie, réduction de la facture de chauffage, augmentation du pouvoir d’achat des ménages, gain en confort et valorisation du bien immobilier. Découvrez les épisodes de la saison 1  et de la saison 2 sur la chaîne YouTube Schöck France.  Schöck clôture sa saga vidéo par deux dernières saisons des plus captivantes Après avoir mis en exergue les travers (ou limites) de la construction des logements en France et les impacts économiques d’une enveloppe non homogène, ce sont aux conséquences sanitaires que Schöck dédie sa saison 3. Quant à la saison 4, elle explicite, sans concession, les failles de la RT 2012 et les ambitions insuffisantes de l’actuelle réglementation thermique. Et toujours en synopsis : la volonté d’insuffler une prise de conscience collective pour un choix de logements économes, sains et durables afin que les constructions neuves ne soient pas les rénovations de demain. Au rang des remèdes efficaces. Les rupteurs de ponts thermiques linéiques entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon en ITI, de même que le traitement des ponts thermiques des balcons en ITE. La saison 4 Enfin, les 4 épisodes de la saison 4 , auxquels se greffent un épilogue , donnent les rôles principaux à la RT 2012 et la RE 2020, mais à l’opposé des héros que ces réglementations souhaiteraient incarner.   En effet, soulignant la prédilection hexagonale pour l’ITI et non l’ITE, pourtant seule garante d’une enveloppe parfaitement homogène, Schöck renvoie à la réglementation française qui stipule que seule une partie des ponts thermiques doit être traitée pour être conforme (environ 50 %). Pour un bâtiment de logements collectifs par exemple, il suffit donc de traiter en moyenne 50 % des ponts thermiques avec des rupteurs sur chaque plancher intermédiaire, ou bien traiter les ponts thermiques des premiers étages, mais pas des derniers étages du bâtiment (ou vice et versa). Seule la moyenne compte ! Ainsi, malgré sa conformité à la RT 2012 ou désormais à la RE 2020, une construction neuve peut comporter d’importantes fuites d’énergie au regard de ponts thermiques subsistant entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon. Constat décevant à l’heure où il faudrait en fait privilégier un traitement complet des ponts thermiques en ITI ou ITE. D’autant que si les coûts de construction représentent 28 %, ceux de financement 15 % et les charges foncières 11 %, la maintenance et l’utilisation grèvent à elles-seules près de la moitié du budget (46 %). D’où l’intérêt de mettre encore l’accent sur la qualité de l’enveloppe pour diminuer le coût d’exploitation du bâtiment porté par les futurs occupants du logement ou le gestionnaire du patrimoine. En signant cette série de 16 vidéos ludiques et didactiques, Schöck a donc sensibilisé le plus grand nombre à l’importance d’une enveloppe homogène du bâti pour réaliser des économies d’énergie, augmenter le pouvoir d’achat des ménages, garantir le confort des occupants ainsi que valoriser son patrimoine immobilier. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 150 jours

A Paris, une "forêt urbaine" sortira de terre place du Colonel-Fabien

Promesse d'Anne Hidalgo avant sa réélection en 2020, la création de "forêts urbaines", c'est-à-dire une plantation dense d'arbres et d'arbustes de différentes hauteurs dans un sol continu, s'est heurtée à la réalité du sous-sol déjà très encombré de la capitale.Initialement annoncés, des sites prestigieux comme celui de l'Opéra Garnier ou de la gare de Lyon ont ainsi été écartés pour des raisons techniques, le seul chantier lancé étant celui de la place de la Catalogne (XIVe).Rond-point bruyant, inadaptée aux piétons et aux cyclistes, la place du Colonel-Fabien devrait elle être métamorphosée, avec la plantation en pleine terre de 60 à 80 arbres sur sa partie ouest, libre de tout réseau dans son sol.L'aménagement représente un investissement de 6,4 millions d'euros, en-deçà des deux autres "forêts urbaines" en projet place de la Catalogne (9 millions d'euros) et à Charonne le long de la Petite Ceinture, dans le XXe arrondissement (16 millions d'euros).Ces deux dernières devraient être livrées à l'été 2024 avant les Jeux olympiques.Outre la lutte contre les îlots de chaleur urbain, le projet devrait créer un "corridor de biodiversité". "On a d'un côté le canal Saint-Martin, de l'autre le parc des Buttes Chaumont, avec entre les deux des avenues plus ou moins arborées", a précisé l'adjoint aux Espaces verts Christophe Najdovski. Le réaménagement de la place prévoit également une diminution de 60% des espaces de chaussées, avec une piste cyclable bidirectionnelle qui permettra d'en faire le tour à vélo, et une traversée possible dans le sens nord-sud pour les piétons."Sur le papier, il y a pas mal de choses positives mais la maire avait promis une réalisation en 2020 de projets qui ont depuis été jugés irréalisables", a rappelé Quentin "Divernois" (un semi pseudonyme, ndlr), membre du collectif SaccageParis."L'inquiétude qu'on a, c'est qu'une fois l'inauguration passée, il y ait peu d'entretien, alors qu'on sait que la nature en ville est extrêmement fragile et qu'il manque une cinquantaine de jardiniers à Paris", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 150 jours

Transition : "Des changements d'approche structurels" s'imposent, selon Négawatt

FOCUS. Lors de la présentation de ses voeux, l'association est revenue sur les principaux enseignements de l'année écoulée ainsi que sur les enjeux de la nouvelle. Toujours aussi opposés à l'énergie nucléaire, ses membres demandent un soutien public encore plus important aux énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 150 jours

À la rencontre de Sylvain Bonnot, Président de Myral

Batinfo : Pour commencer, pouvez-vous revenir rapidement sur l'histoire de Myral ?Sylvain Bonnot : Depuis 36 ans Myral est spécialisé en isolation par l’extérieur. D’abord concentrée sur la pose, l’entreprise s’est ensuite industrialisée pour fabriquer la solution MYRAL optimale.Nous avons donc développé et conçu nos produits pour répondre à toutes les exigences techniques et règlementaires, cela implique des évolutions permanentes car les exigences ne cessent d’évoluer à tous les niveaux.Mais au-delà de s’adapter à toutes les évolutions nous avons pour habitude de les anticiper pour avoir toujours de l’avance.C’est le cas pour l’impact environnemental de nos produits : dès 2015 nous avions déjà notre fiche FDES, qui permet de connaitre le poids CO² de nos produits. A l’époque cette analyse nous a permis d’internaliser la production d’un des composants, ce qui permet de diviser le bilan carbone par deux de ce composant.Or en 2015 il n’y avait pas encore d’obligation règlementaire de limiter l’impact carbone. Mais cette anticipation nous a permis dès l’année dernière de lancer un grand chantier sur la réduction de 63% du poids carbone de nos produits.Batinfo : Qu'en est-il de l'entreprise aujourd'hui ?Sylvain Bonnot : La solution MYRAL passe par l’utilisation massive de matière recyclée pour la fabrication de nos produits. Le but est qu’en 2025 que la majorité des composant soient issus de nos déchets domestiques.Les canettes d’aluminium usagées peuvent par exemple servir pour le parement, les bouteilles plastiques pour l’isolant. Les anciennes menuiseries PVC rentrent également dans la conception de nos produits.Nous transformons des déchets en matériaux qui vont permettre d’économiser du chauffage pour des décennies. Nous considérons que c’est encore mieux que du biosourcé, car nous ne faisons que recycler le contenu de nos poubelles, sans rien prélever dans la nature. Evidemment il reste une part minoritaire de matière neuve, mais comme nous sommes en mesure de traiter les matériaux en fin de vie, cette matière pourra être utiliser au-delà de son cycle de vie.Batinfo : Comment envisagez vous le futur pour Myral ?Sylvain Bonnot : L’entreprise est en perpétuel développement : nous produisons plus de 300.000 m² de matériaux isolant chaque année, et il en faudra bien plus que cela pour les années à venir car le marché de l’ITE est en pleine expansion.Pour assumer ce développement MYRAL doit pousser ses murs. Nos bureaux ont maintenant 25 ans, il est temps de rentrer dans une nouvelle dimension en les modernisant tout en triplant leur surface sur l’année.Nous allons profiter de ce chantier pour mettre en pratique les solutions les plus légères en carbone, ce sera la démonstration de nos savoir-faire et de notre expertise. Il est bien sûr question de récupérer tous les matériaux pour les réutiliser. Ces derniers seront traités de façon à être les plus économiques en carbone, couplés à un mur extérieur destiné à récupérer la chaleur.Ce chantier a donc non seulement une grande portée symbolique mais également une vraie dimension pédagogique. En mettant en œuvre nos solutions bas carbone, ce sera l’occasion pour nous de les exposer en pratique à nos clients et de prouver, s’il en est encore besoin, la pertinence de nos produits et de notre vision. Notre ambition est de proposer le système Vêture le plus abouti du marché et nous sommes impatients de mettre tout cela en pratique !
Il y a 2 ans et 151 jours

Les industriels français impliqués dans le déploiement de solutions de décarbonation

CertiNergy & Solutions, fournisseur d’économies d’énergie du marché B2B, filiale d’ENGIE, présente les résultats de l’étude sur les niveaux de maturité des industriels en matière de décarbonation et les solutions à adopter.Elle nous renseigne notamment sur : Le degré d’avancement des entreprises dans le déploiement de la stratégie bas carboneLes actions mises en œuvre ou envisagées pour parvenir aux objectifs de décarbonationLes industriels français bien engagés dans le processus de décarbonation61% des professionnels interrogés assurent avoir réalisé ou être en cours d’élaboration d’un bilan carbone. Le fait d’appartenir à un Groupe est significatif dans l’engagement dans une démarche de décarbonation puisque 79% des sondés soutiennent que les démarches en matière de décarbonation découlent d’une décision du groupe.Sur les 85% de répondants qui envisagent la mise en place d’actions de décarbonation, 2 tiers y songent sur l’ensemble des sites nationaux.Les moyens d’action pour réduire les émissions de GES et atteindre la neutralité carbonePour les industriels, la décarbonation est principalement liée à la sobriété et à la performance opérationnelle (62%) ainsi qu’à l’amélioration du rendement énergétique des équipements (55%). Cette étude montre donc que l’efficacité énergétique est un pas essentiel vers la réduction de l’empreinte carbone des industriels.D’autres moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre sont : Améliorer le transport de marchandises et la mobilité des salariés Lancer une démarche d’écoconception Changer le mix énergétique ou électrifier les usages Sélectionner un fournisseur plus vert Arrêter les activités plus polluantesInvestir dans des projets de compensation carbone volontaireEngagés dans le processus complet de décarbonation, les industriels instaurent des indicateurs en termes de traçabilité des émissions de CO2, considérés comme fiables par pratiquement tous les professionnels questionnés. L’évaluation des émissions de CO2 s’effectue principalement au niveau de la chaîne de production et des produits fabriqués ou consommés par l’entreprise.Investissements dans la décarbonationLa part des dépenses liées à la décarbonation est jugée importante ou très importante par 2/3 des répondants.Selon 42% des décideurs, le retour sur investissement est attendu en moins de 10 ans voire en moins de 5 ans.Cette étude démontre que les entreprises industrielles sont globalement investies dans l’atteinte de l’objectif neutralité carbone d’ici 2050 et la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 35% d’ici 2030. Parvenir aux objectifs fixés préserve la compétitivité des industriels et devient un critère non négligeable de choix pour leurs clients.Pour Chloé Noual, Directrice Stratégie chez CertiNergy & Solutions : « Cette étude est importante pour comprendre la maturité des industriels sur le sujet et leurs attentes afin de continuer à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Nous pourrons ainsi prendre en compte ces données pour développer notre accompagnement des industriels qui souhaitent décarboner leurs sites. »Pour plus d’information sur l’étude : cliquez ici.
Il y a 2 ans et 151 jours

Une décarbonation peu rapide, selon le baromètre de la performance énergétique de l'OID

L'Observatoire de l'Immobilier Durable (OID) a publié son baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments 2022 et a signé un partenariat avec l'Ademe le 17 janvier.
Il y a 2 ans et 151 jours

Les sociétés du Groupe Lorillard se mobilisent autour de l’opération pour l’Ukraine

Une collecte de groupes électrogènes a ainsi été initiée auprès du secteur de la menuiserie et des adhérents de l’UFME et du SNFA pour atteindre - voire même dépasser - l’objectif fixé à 200 groupes électrogènes.Les sociétés LORILLARD, BOURNEUF, MOLENAT, MESLIN et POUPIN du Groupe Lorillard y répondent favorablement en finançant plusieurs groupes électrogènes pour les habitants de Kharkiv qui sont actuellement sans ressource énergétique et pour qui ces groupes électrogènes sont une nécessité vitale.Tous les dons ont été acheminés vers la plateforme logistique des Transports Groussard afin d’être expédiés pour l’Ukraine il y a quelques jours.
Il y a 2 ans et 151 jours

comment faire des economies d energie grace aux volets roulants

Une maison mal isolée est une maison qui consomme plus d’énergie. Pour y remédier, il est possible d'installer des volets roulants. Ceux-ci sont plus isolants que les autres types de volets, ce qui limite les déperditions de chaleur et réduit par conséquent la facture de chauffage. Leur efficacité est même reconnue par l’État, puisqu’ils font partie des “éco travaux” éligibles à certaines aides.
Il y a 2 ans et 151 jours

Avec l’acquisition de Sys ENR, le groupe Butagaz développe ses offres solaires photovoltaïques

Le groupe Butagaz, un acteur incontournable des solutions d’énergie solaire et de services durables disponibles partout sur le territoire français.Ancré dans les territoires français depuis 90 ans, le groupe Butagaz a entrepris un virage stratégique, en 2017, pour devenir un Groupe multi-énergies et multi-services. Avec l’acquisition majoritaire de Soltéa et Solewa, entreprises françaises régionales leaders et expertes dans l’installation et la maintenance de centrales solaires photovoltaïques, le Groupe renforce son déploiement dans la transition énergétique de proximité et offre, depuis 2021, des solutions solaires photovoltaïques aux professionnels.Aujourd’hui, le groupe Butagaz confirme son ambition en faveur de la décarbonation des entreprises par le déploiement à l’échelle nationale de ses nouveaux services. Avec l’acquisition de l’entreprise française, Sys EnR, qui propose des services de conception, de construction et de maintenance d'installations solaires photovoltaïques et solaires thermiques, le groupe Butagaz consolide son expertise en combinant un savoir-faire de haut niveau en tant que spécialiste de l’énergie solaire et une expérience de longue date pour accompagner la transition énergétique de ses clients.Le rachat de Sys EnR entérine le développement de la stratégie du groupe Butagaz vers des énergies plus vertueuses et durables. Elle s’inscrit également dans la continuité de la stratégie du groupe Butagaz de proposer des offres multi-énergies associées à des offres multi-services. Le Groupe offre déjà depuis plusieurs années un service de conseil et d’assistance à l’installation de panneaux solaires.Ces solutions énergétiques d’avenir, économiques et décarbonées, s’ajoutent aux autres services (neutralisation de cuve fioul, gestion de l’énergie dans le tertiaire, installation de bornes de recharge électriques, etc.) et énergies (biopropane, biométhane, électricité verte, granulés de bois, ...) que développe le groupe Butagaz pour aider ses clients à consommer moins et mieux.Pour Emmanuel Trivin, Président du groupe Butagaz : « Nous sommes fiers d’accueillir cette société spécialisée dans les énergies renouvelables au sein du groupe Butagaz pour répondre aux différents usages et besoins de nos clients partout en France. Plus que jamais, nous souhaitons accélérer nos engagements en faveur de la décarbonation des entreprises et orienter notre stratégie de développement ainsi que notre expertise vers une énergie plus compétitive et respectueuse de l’environnement, sur l’ensemble du territoire français. »Une synergie d’expertises au service de la décarbonationDans un contexte de double crise énergétique et climatique, le développement de solutions d’énergies et services durables est une priorité. Grâce à la mutualisation de leurs expertises, le groupe Butagaz, ses filiales solaires Soltéa, Solewa et Sys EnR entendent accroître leur présence auprès des clients professionnels et faciliter leur transition énergétique. Avec 49 employés et 10 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2022, Sys EnR occupe une place de leader sur le segment commercial et industriel et sur des projets d’autoconsommation à travers la France. Depuis sa création en 2007, Sys Enr a réalisé plus de 500 installations pour un total installé supérieur à 300MW. Parmi ses références, les grands groupes tels que Lidl (distributeur) ou encore Spirit (promoteur) ou Argan (développeur bâtiments logistiques) ont fait appel à l’expertise des équipes.Pour Franc Raffalli, Directeur Général de Sys EnR : « Nous sommes heureux de rejoindre un groupe d’envergure comme Butagaz et de participer à son positionnement sur le marché français du solaire photovoltaïque. Pour l’heure, notre engagement commun va permettre de délivrer les nouveaux chantiers plus vite, avec la compétence technique des équipes historiques et la robustesse du Groupe. Nous allons ancrer nos engagements fondamentaux en faveur de la technicité et de la sécurité des installations dans le contexte d'une croissance forte. »* Étude BVA réalisée auprès de 4 655 clients Butagaz du 1er février au 4 mars 2022.** Dans les catégories gaz en bouteille et en citerne (Kantar Profiles. Octobre 2021)
Il y a 2 ans et 151 jours

Pitch Immo remporte le projet de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis

D’une surface de plus de 53 000 m² - dont plus de 12 650 m² bâtis faisant l’objet d’une délégation de service public accueillant atelier de formation, espaces muséographique et événementielle, l’ouverture de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis est prévue pour 2027. “Nous sommes fiers d’avoir remporté ce projet ambitieux, co-construit avec tout un écosystème d’exploitants et investisseurs leaders dans leur domaine. La Cité Internationale de la Gastronomie telle que nous la concevons se positionnera comme un lieu de rencontre, fédérateur, profondément humain, et une vitrine des savoir-faire des professionnels du secteur de la gastronomie française. A travers ses pavillons mettant à l’honneur les chefs et artisans de nos régions, son campus proposant des ateliers animés par les professionnels de chaque secteur, et ses nombreux évènements mettant en lumière les talents de la filière, la Cité s’imposera comme nouveau pôle d’excellence gastronomique. Elle permettra la transmission des savoir-faire entre les professionnels d’aujourd’hui et les nouvelles générations, et la valorisation de leurs talents auprès du grand public.” déclare Alexis Moreau, Directeur général de Pitch Immo.Une cité expérientielle qui invente la gastronomie de demainNouvel ensemble au sein d’un quartier animé de 7 hectares, la Cité de la Gastronomie Paris-Rungis imaginée par Pitch Immo et ses partenaires ouvrira ses portes en 2027 à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis. A deux pas de l’aéroport d’Orly et prochainement accessible depuis Paris grâce au prolongement de la ligne 14 du métro, ce lieu culturel, créatif et convivial, sera l’endroit idéal pour incarner la Gastronomie d’aujourd’hui et de demain sous tous ses aspects : le cycle du produit, depuis sa culture jusqu’à sa dégustation, en passant par la conception d’un menu et la transmission des savoir-faire.Ouverte et accessible à tous, la Cité imaginée par Pitch Immo et ses partenaires s’articulera autour de 5 espaces programmatiques forts, organisés autour d’une place centrale (le Forum) et reliés entre eux par un système de passerelles :Le Cœur de la Cité : une fabrique culturelleLe Cœur de la Cité (6 500 m²) permettra aux visiteurs de découvrir les métiers de la gastronomie dans sa globalité, grâce à des expositions immersives aux concepts novateurs et attractifs. Cet espace intégrera une dimension expérientielle forte qui permettra au visiteur de s’immerger dans le quotidien et l’univers des artisans de la gastronomie : brigade de cuisine, laboratoire de pâtisserie… à l’aide de dispositifs innovants faisant appel aux cinq sens des visiteurs.Le Campus de la Cité : une fabrique des métiersLe Campus de la Cité (6 000 m²), pôle de formation aux métiers de bouche, transmettra au grand public comme aux professionnels en devenir la passion de ces métiers, piliers de la culture culinaire française. Le Campus mettra également l’accent sur la professionnalisation, en formant notamment les candidats aux divers concours gastronomiques ou à l’obtention de titres prestigieux (MOF, MAF…).Les Pavillons de la gastronomie : une fabrique des savoir-faireLes Pavillons de la Cité (8 000 m²), se feront l’écho du savoir-faire des femmes et des hommes de la filière gastronomique, et permettront aussi la découverte de la production agricole et culinaire des régions françaises. Chaque région aura son propre pavillon, sur le modèle des expositions universelles. Les Pavillons des Filières quant à eux, mettront à l’honneur les grandes maisons et les interprofessions.Le Lab de la Cité : une fabrique d’innovationLe Lab de la Cité (10 500 m²), pôle tertiaire moderne, rassemblera les acteurs de la filière pour construire l’agroalimentaire de demain. Le Lab s’adaptera à tous les corps de métier des filières présentes sur le site, en leur proposant des espaces de travail modulables et en accord avec leurs besoins : bureaux, salles de réunion, espaces de coworking… Il sera également une vitrine des techniques logistiques avec un site de 10 000 m².Le Hub de la Cité : une offre événementielle et résidentielle au service de la fabrique des talentsLe Hub de la Cité (22 000 m²), lieu de vie, de partage et de convivialité, sera destinée aux professionnels et aux touristes d’affaires (réunions, congrès, conventions et voyages d’agrément) afin de faire de la Cité un quartier dynamique aux multiples facettes ainsi qu’un pôle de ressources, référence pour le secteur. Il accueillera des événements majeurs à portée locale, régionale, nationale et internationale, au sein d’espaces intégralement modulables. Il comprendra notamment un centre de conférences, un hôtel 4 étoiles, une résidence hôtelière et une résidence étudiante de 400 chambres, pour les élèves en formation au sein de la Cité, mais aussi dans le bassin estudiantin local.Une conception agricole en milieu urbainDotée d’une architecture audacieuse et remarquable, pensée par les architectes MG-AU MICHEL GUTHMANN & associés, MARC MIMRAM Architecture Ingénierie et ARCHIKUBIK, la Cité incarne l’ambition du projet pour le pôle urbain dans lequel elle s’inscrit. Résolument moderne, elle se veut chaleureuse dans ses courbes et synonyme de liberté dans son plan. Ouverte sur le monde extérieur et connecté à son environnement par un ensemble ingénieux de passerelles, elle évoque le partage et favorise les flux. Les éléments paysagers viennent compléter cette structure innovante en investissant les toits et les allées, créant ainsi un écrin de verdure.La Cité accueillera un grand parc conçu comme un paysage agricole comprenant des micro-lieux d’usages et des grands espaces cultivés, ce qui permettra aux utilisateurs de déambuler au sein de différents espaces aux dynamiques et aux ambiances végétales singulières. Abritant une faune et une flore variées, le parc sera essentiel pour la préservation de la biodiversité locale. Un tiers de l’emprise existante sera revégétalisée en pleine terre, soit plus de 12 000 m².Une cité responsable et durableLe projet se veut exemplaire sur le plan énergétique. Le programme répond aux exigences de la RE 2020, seuils 2025. Le réemploi des matériaux sera privilégié et le projet comprend des modes constructifs mixte bois/béton pour un impact carbone limité. Des lisières seront installées dans une logique de dépolluer les sols grâce à des plantes phytoépuratrices.Tous ces éléments combinés contribueront à faire de la Cité Internationale de la Gastronomie un démonstrateur d'une ville post-carbone.Les enjeux environnementaux du projet ont été regroupés en quatre thématiques complémentaires :Conception bioclimatique et performance énergétiquePréservation des ressourcesConfort, santé et bien-êtreBiodiversité et nature en villeRépondre à ces enjeux permettra de viser, pour la Cité, les certifications HQE et BREEAM niveau Excellent, ainsi que les labels BiodiverCity, Biosourcé et BBCA.Informations chantier :PartenairesPitch Immo s’est entouré de plusieurs partenaires pour ce projet dont Gaïa Promotion/HIBRID, co-promoteur et gestionnaire spécialisé dans la création de tiers lieux et halles gourmandes et la conception d’espaces de vie contemporains, innovants et hybrides.Co-promoteurs:GAIA PROMOTION/HIBRIDInvestisseurs / gestionnaireHIBRIDEPICURETEMPORAArchitectes :MG-AU MICHEL GUTHMANN & associésMARC MIMRAM Architecture IngénierieARCHIKUBIKAutres membres de la MOE :MUGO PaysagisteQUAI 36CET et SETU IngénierieOASIIS BET DDIDA+ PerspectivisteTISSPARKConseils :FTPA AvocatsNOVA Consulting137 NotairesCalendrierPhase étude : 2023Phase travaux : 2025Ouverture : 2027
Il y a 2 ans et 151 jours

Isolation : comment atteindre le bon confort thermique ? (3/3)

Quelles astuces pour atteindre un bon confort thermique ? Art 1 : Les notions de base du confort thermique Art 2 : Les critères techniques pour atteindre un bon confort thermique   Avant de réaliser tous travaux d’importance, qui engagent des frais et divers aménagements, il existe quelques astuces pour améliorer votre confort thermique, au sens technique […]
Il y a 2 ans et 151 jours

Isolation : comment atteindre le bon confort thermique ? (2/3)

Les critères techniques pour atteindre un bon confort thermique Isoler la construction est souvent le Saint Graal pour réduire les consommations énergétiques de son habitat. Mais est-ce suffisant pour atteindre le confort thermique idéal ? Après avoir détaillé les éléments qui déterminent le ressenti de confort ou d’inconfort, nous allons vous expliquer ici quels sont […]
Il y a 2 ans et 151 jours

Isolation : comment atteindre le bon confort thermique ? (1/3)

Les notions de base du confort thermique Isoler la construction est souvent le Saint Graal pour réduire les consommations énergétiques de son habitat. Mais est-ce suffisant pour atteindre le confort thermique idéal ? Quels sont les éléments à prendre en compte pour comprendre la notion de confort thermique ? On vous dit tout dans cette […]
Il y a 2 ans et 151 jours

La peinture anti chaleur d’Enercool : L’alternative à la climatisation débattue à l’Assemblée nationale

Selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), sans baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre, il y aura deux fois plus de périodes de canicule en 2050 qu’aujourd’hui (source). Pour se préparer à la montée des températures et baisser la consommation énergétique liée à ces vagues de chaleur, le […]
Il y a 2 ans et 151 jours

Thermor lance sa 1ère pompe à chaleur

Le 1er février, Thermor, la marque française référente sur les solutions de chauffage et d’eau chaude sanitaire électriques et en EnR, lance sa première pompe à chaleur air-eau Aérolia. Lien vers la vidéo de présentation ICI L’année 2023 sera marqué pour la marque Thermor avec l’arrivée de sa première gamme de pompe à chaleur air-eau. Cette gamme […]
Il y a 2 ans et 151 jours

paris la place du colonel fabien devrait etre transformee en foret urbaine

La mairie de Paris a annoncé ce mercredi que la place du Colonel Fabien, située entre les 10ème et 19ème arrondissements de Paris, devrait être transformée pour créer une troisième « forêt urbaine » dans la capitale. L’objectif : végétaliser pour lutter contre les îlots de chaleur et faire plus de place aux piétons et aux cyclistes.
Il y a 2 ans et 151 jours

Taxinomie européenne : Top15 et Top30 des bâtiments tertiaires 2022 et résultats du baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments

Paris, le 17 janvier 2023 – Alors que le sujet de la sobriété énergétique occupe une place croissante en France, l’OID, aux côtés de l’ADEME, présente les résultats 2022 de son Baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments. Cette année, la publication calcule pour la première fois des indicateurs pour les hôtels et […]
Il y a 2 ans et 151 jours

CLASSICS TIDE, UNE NOUVELLE COLLECTION DE CARREAUX UNIQUES AU DESIGN ARTISANAL, SIGNEE MOSA

Mosa, entreprise néerlandaise de carreaux de céramiques, dévoile en ce début d’année une nouvelle collection : Classics Tide. Une série de carreaux muraux, inspirée du littoral, qui combine la chaleur vibrante et l’attrait textural, typiquement associés aux carreaux artisanaux, tout en conservant un aspect contemporain. Une collection pour des surfaces vivantes et originales Mosa Classics […]
Il y a 2 ans et 151 jours

Pour lutter contre l'inflation, le gouvernement lance un dispositif d'analyse des coûts de production des matériaux de construction

L’élaboration d’indices portant sur les coûts de production de matériaux identifiés comme prioritaires est engagée dès à présent. Les industriels sont invités à fournir au plus vite des informations sur une base volontaire pour une publication de cet indicateur au plus tard en avril prochain.Depuis la reprise d’activité observée après la crise du COVID-19, les entreprises du BTP font face à des difficultés d’approvisionnement et d’augmentation des prix des matériaux et matières premières. La hausse du prix de l’énergie aggrave encore les tensions déjà fortes dans la filière. Face à ces enjeux importants, le Gouvernement s’est résolument engagé dans le cadre des Assises du BTP pour soutenir les entreprises et les emplois de cette filière essentielle à l’économie nationale.Dans le cadre de la médiation de filière animée par le Médiateur des entreprises, les organisations du BTP ont officialisé le 11 juillet 2022 leurs engagements en signant une déclaration de responsabilité et de solidarité qui aborde notamment les questions d’approvisionnement en matériaux de construction. Dans la continuité de ces travaux, et pour répondre au besoin de visibilité exprimé par les entreprises de travaux et leurs clients, Bruno Le Maire a annoncé la mise à disposition d’un outil objectif et indépendant destiné à éclairer les acteurs de la filière sur la décomposition des coûts de production de ces matériaux.Compte tenu de son expérience et de son travail d’accompagnement de la filière, notamment dans le cadre de la médiation de filière et du comité de crise du BTP, Bruno Le Maire a confié au Médiateur des entreprises la mission de conduire, en lien avec les fédérations professionnelles concernées, les travaux de mise en œuvre de cette mesure. Lors de ces travaux, il est apparu que l’élaboration d’indices de coût « matériaux de construction », traduisant les évolutions des différents facteurs de coûts de production, était de nature à répondre au besoin de visibilité exprimé par l’aval de la filière, en période de forte volatilité des prix, pour établir leurs devis et marchés.Au terme des travaux auxquels ont été associés la DGCCRF et l’Insee, Bruno Le Maire a confié à l’Insee le rôle de tiers de confiance pour recueillir, traiter et diffuser les données relatives aux facteurs de coûts, dans le respect du secret statistique. L’Insee élaborera, avec les acteurs de la filière, des indices de coût de production « matériaux de construction » sur la base de la méthodologie employée pour les index BT/TP qu’il conçoit et diffuse.Bruno Le Maire déclare : « Dans un contexte de forte volatilité des prix, les entreprises du BTP sont légitimement préoccupées par l’évolution des coûts et souhaitent davantage de visibilité pour mieux comprendre les tendances et surtout mieux anticiper les évolutions futures. La mise en place d’indices de coût de production portant sur les matériaux de construction doit permettre aux entreprises d’établir leurs devis en connaissance de cause et à leurs clients d’avoir une meilleure visibilité sur les prix finaux. J’ai demandé à l’INSEE de recueillir au plus vite ces informations, afin de publier un premier indice au plus tard en avril prochain. »
Il y a 2 ans et 151 jours

FRANCIAFLEX PRÉSENTE TROIS SOLUTIONS POUR RÉNOVER PORTES ET FENÊTRES EN AMÉLIORANT L’ISOLATION THERMIQUE GLOBALE DE L’HABITAT

La consommation d’énergie occupe aujourd’hui une grande part du budget des ménages. Il existe des moyens d’économiser en optant pour des fermetures spécialement développées pour contribuer à une bonne isolation. D’un point de vue énergétique, les portes et les fenêtres constituent les points sensibles d’un logement ou d’une maison. Dans le cas de menuiseries anciennes, […]
Il y a 2 ans et 151 jours

12ème édition du Carrefour des Partenaires : FRANCE MATÉRIAUX dévoile sa feuille de route 2023

Point de rencontres et de négociations entre adhérents et partenaires industriels du groupement national, la 12ème édition du Carrefour des Partenaires, organisée à Lille les 18 et 19 janvier 2023, a été l’occasion pour FRANCE MATÉRIAUX de dévoiler ses nouveaux services et axes stratégiques pour continuer à accompagner, fédérer et développer son réseau de négociants indépendants. Ces deux journées d’échanges ont également permis à Eric Petitdemange, Directeur Général, de mettre en avant la résilience de ses adhérents et les atouts du modèle du groupement face à la conjoncture économique actuelle. FRANCE MATÉRIAUX, LA FORCE DE L’INDÉPENDANCE POUR RELEVER LES DÉFISLors de la plénière ouvrant le Carrefour des Partenaires, Eric Petitdemange a tenu à souligner « la formidable résilience des adhérents de France Matériaux qui ont su s’adapter, intégrer et réagir aux coups de boutoirs dûs aux difficultés d’approvisionnement, aux pics d’activités,… tout au long de l’année 2022. Ceci a démontré que le format du négoce indépendant à taille humaine constitue un vrai atout pour relever les défis d’aujourd’hui et construire demain, ensemble ». 2023 : UN NOUVEAU PANEL D’OUTILS AU SERVICE DE LA PERFORMANCEFace à la situation économique tendue, la 12ème édition du Carrefour des Partenaires a été l’occasion pour FRANCE MATÉRIAUX de présenter ses nouveaux outils digitaux et services physiques pour accompagner ses adhérents dans leur développement. Parmi eux : la base logistique, lancée l’an dernier, totalement opérationnelle avec une gamme de produits plus large en stock : intégration de menuiseries, d’accessoires, de produits pour le sol,… l’élargissement de l’offre produits LES ÉLÉMENTAIRES avec notamment des accessoires de couverture et des produits pour le gros oeuvre, confortant la démarche initiée en 2022 avec la gamme sol ; un plan d’actions commerciales riche composé de trois opérations phares rythmant l’année ; le Bureau de la Performance Energétique, cette structure accompagnant les adhérents et leurs clients à se positionner sur le marché de la rénovation énergétique, renforce ses missions avec de nouvelles formations et outils plus performants pour gérer les dossiers d’aide financière. En complément des solutions pour satisfaire le marché de la rénovation énergétique, une nouvelle offre en matière de photovoltaïque. En apportant de la valeur ajoutée à la toiture, celles-ci permettront aux adhérents, déjà bien implantés sur ce marché, de disposer d’une offre complète pour les chantiers de leurs clients couvreurs ; des dispositifs pour accompagner les adhérents à intégrer la REP ainsi que les nouvelles réglementations en vigueur ; des outils de gestion pour améliorer la compétitivité des entreprises et limiter le risque de défaillance client. LES TROPHÉES FRANCE MATÉRIAUX 2023 POUR RÉCOMPENSER LES PARTENAIRES INDUSTRIELS…Parce que la coopération entre distributeurs et industriels est essentielle face aux enjeux économiques et environnementaux actuels, le groupement FRANCE MATÉRIAUX a souhaité récompenser trois de ses partenaires fabricants de matériaux en fonction de 3 critères : SOPREMA pour la Dynamique de l’Offre ISOLAVA pour la Qualité de Service FISCHER pour la Qualité de la Relation Commerciale … ET DES ADHÉRENTS MIS EN LUMIÈREAutre nouveauté de cette édition du Carrefour des Partenaires, la mise en avant des négoces de matériaux indépendants adhérents de FRANCE MATÉRIAUX pour leurs actions en faveur de : la transformation d’enseigne et le passage sous les nouvelles couleurs de FRANCE MATÉRIAUX selon la charte graphique de 2021 : la société LOUIS GARNIER (43) la dynamique commerciale sur les points de vente et sur les réseaux sociaux : la société SMB (38) et le Libre Service le plus dynamique mis en place par le négoce LEDESMA (83) En croissance, rappelons que FRANCE MATÉRIAUX regroupe, aujourd’hui, 156 adhérents et 243 points de vente sur l’ensemble du territoire français. Pour fédérer et créer une dynamique de groupe, FRANCE MATÉRIAUX organise, depuis fin 2022, un parcours d’intégration au sein de son siège à Chambéry, pour ses nouveaux adhérents. Pas moins de douze nouveaux adhérents ont ainsi rejoint le groupement en 2022. https://www.france-materiaux.fr/
Il y a 2 ans et 151 jours

Évolution de la consommation d'énergie des particuliers en France en 2022

Hello Watt, conseiller énergie des particuliers, publie son baromètre de la consommation énergétique des particuliers : les données de consommation détaillée issues des compteurs communicants Linky pour l'électricité et Gazpar pour le gaz de plus de 100.000 utilisateurs de l’application Hello Watt, confirment la tendance soulignée par RTE, et vont même plus loin :En novembre, une baisse de la consommation d’électricité de -28% par rapport à 2021 pour les utilisateurs de l’app Hello Watt. Avant correction des effets météorologiques, RTE donne une baisse de la consommation totale d’électricité de 19%(1). Hello Watt est capable d’étudier la même tendance mais pour les particuliers uniquement, et le chiffre monte à -28%. Cela s'explique par le fait que de disposer d’un bon outil de suivi et d’analyse de la consommation d’énergie permet de réaliser plus d’économies d’énergie(2), et que les utilisateurs de l’app Hello Watt sont probablement plus sensibles aux économies d’énergie que ne l’est le reste de la population.La forte baisse de consommation est liée au chauffage : -57% de consommation de chauffage entre novembre 2022 et novembre 2021. Le chauffage représente en moyenne les 2/3 de la consommation d'énergie d’un logement, c’est là-dessus qu’il faut travailler pour réduire de façon significative sa consommation. L’app Hello Watt est la seule app qui permet de déterminer la part du chauffage à partir de la consommation totale du logement et d'algorithmes de machine learning issus de son programme de R&D. D’autres app de suivi de consommation d’énergie des fournisseurs ne font qu’une analyse “statistique” et donc approximative de la consommation par usage (ex: 60% de la consommation est du chauffage pour les maisons).Pour le gaz, des chiffres encore plus impressionnants : -33% en novembre et -60% en octobre sur la consommation par rapport à l’année dernière pour les particuliers utilisant l’app Hello Watt. Le baromètre Hello Watt complète également les données de RTE en proposant l’analyse pour la seconde énergie la plus utilisée : le gaz. Et pour le gaz, les mêmes tendances sont encore plus impressionnantes, elles ne s'expliquent pas uniquement par le changement des habitudes mais aussi par des températures clémentes en octobre et novembre comme pour la consommation d’électricité.Comment Hello Watt a obtenu ces chiffres et l’échantillon est-il suffisamment grand ? Grâce à l’application Hello Watt, les données issues de Linky et Gazpar sont collectées, pour des centaines de milliers de particuliers. De quoi fournir des estimations précises regroupées dorénavant dans un Baromètre de la consommation, disponible ici : Découvrir le baromètre Hello Watt de la consommation d’énergie des particuliers.Comment interpréter ces résultats ?Évidemment, les écarts de température représentent le facteur principal de variation : les mois d’octobre et novembre 2022 ont été historiquement doux(3), ce qui a retardé la période de chauffe. On le voit nettement sur nos baromètres dédiés à la consommation pour le chauffage uniquement : la réduction est encore plus impressionnante. Cette analyse détaillée est rendue possible grâce à notre app qui sait décomposer la consommation totale, nous pouvons ainsi déterminer la part exacte du chauffage.Mais il ne faut pas négliger l’impact des comportements : qu’elle soit subie (inflation) ou voulue (sobriété), la baisse “après correction des facteurs météorologiques" est assez nette.Est-ce que cette réduction sera suffisante pour éviter les coupures ?Le risque de coupures, réitéré par RTE le 6 décembre, dépend principalement des pics de demande en électricité. Si les températures baissent fortement, que le redémarrage des centrales nucléaires peine à aboutir, et que les Français ne décalent pas leurs besoins en électricité, cette baisse constatée en octobre et novembre aura alors peu d’impact en janvier, là où le risque d’alerte rouge Ecowatt sera le plus important. Et pour permettre aux Français d’avoir leur suivi et les alertes Ecowatt au même endroit, ces alertes ont été intégrées dans l’application Hello Watt !(1) Synthèse hebdomadaire RTE(2) Adnane Kendel, Nathalie Lazaric. The diffusion of smart meters in France: A discussion of the empirical evidence and the implications for smart cities. Journal of Strategy and Management, 2015, 8 (3), pp.231-244. ffhalshs-01246427(3) Les températures en novembre 2022 ont été en moyenne supérieures de 3 degrés par rapport à novembre 2021. Pour octobre, la différence est de 4 degrés.
Il y a 2 ans et 151 jours

Dernières nouvelles du solaire, thermique et photovoltaïque, en Europe et en France

41,4 GWc de solaire PV installés en Europe en 2022, un frémissement solaire thermique et, en France, une nouvelle "doctrine nationale" pour le développement du solaire.
Il y a 2 ans et 152 jours

Grohe distingué médaille d'or EcoVadis pour sa politique RSE

Référence internationale, l'agence de notation EcoVadis, spécialisée dans l'évaluation de la RSE, a évalué plus de 90.000 entreprises en fonction de 21 critères couvrant quatre thématiques : l'environnement, le travail et droits de l'homme, l'éthique et l'approvisionnement durable.La méthodologie de notation repose sur des normes internationales de durabilité, notamment la Global Reporting Initiative, le Pacte mondial des Nations unies et la norme ISO 26000, couvrant 200 catégories de dépenses et plus de 160 pays.« C'est une distinction remarquable qui vient récompenser notre engagement dans une démarche environnementale amorcée il y a plus de vingt ans déjà. L'accent n'est pas seulement mis sur l'utilisation de produits économes en eau et en énergie, leur fabrication est également constamment optimisée dans une perspective de durabilité », Gaël Magda, Directeur Général GROHE France.Côté environnement, GROHE fait partie dans le classement EcoVadis des 5% d'entreprises les plus responsables en faveur de l'environnement, dans la fabrication de machines d'usage général.En effet, depuis 2020, toutes les usines de production de LIXIL EMENA ont été converties à l'électricité verte. GROHE a également lancé en 2018 une initiative d'envergure visant à remplacer les emballages plastique de ses produits par des alternatives plus durables. Ainsi, en 2021, 37 millions d'emballages de produits en plastique ont été supprimés.Sur le plan éthique et social, GROHE fait partie des entreprises les plus respectueuses. Côté social, la marque a mis en place de nombreuses actions telles qu'une enquête de satisfaction auprès des salariés pour connaître leur bien-être dans leur environnement de travail, une convention collective sur les conditions de travail, des mesures préventives contre le stress et les lésions dues au travail répétitif, ou encore des formations visant à développer les compétences des employés. GROHE France a plus de 81% de ses sites opérationnels certifiés ISO 45001/OHSAS 18001. Côté éthique, GROHE a déployé une procédure d'alerte afin de signaler les problèmes en matière d'éthique. L'entreprise a également mis à disposition une formation de sensibilisation pour prévenir la corruption, ainsi qu'une formation de sensibilisation pour prévenir les pratiques anticoncurrentielles.Les résultats GROHE EcoVadis en détail :
Il y a 2 ans et 152 jours

Boris Ravignon, nouveau président-directeur général de l’Ademe

Boris Ravignon a été nommé président-directeur de l’Ademe. [©DR] Le conseil des ministres annonce la nomination de Boris Ravignon au poste de président-directeur général de l’agence de la transition écologique (Ademe). « C’est fort de mon ancrage local, de ma connaissance des problématiques environnementales et de mon engagement pour la transition écologique de mon territoire que je prends aujourd’hui la tête de l’Ademe. Le rôle de l’Agence est essentiel pour mettre en place les solutions vers une société neutre en carbone et plus sobre. Je suis très fier et honoré de mettre mon énergie au service des chantiers engagés par l’Ademe pour accompagner toujours plus d’acteurs à relever le défi du climat et de la préservation des ressources », a déclaré Boris Ravignon lors de sa prise de fonction. Lire aussi : Isonat reçoit une subvention de l’Ademe Le parcours de Boris Ravignon Boris Ravignon, 47 ans, est diplômé de l’Essec en 1998 et de l’Ena en 2002. Il a commencé son parcours professionnel en tant qu’inspecteur des finances. Puis, a rejoint le ministre de l’Intérieur en 2005 comme conseiller technique dans l’étude et prospective. En 2008, Boris Ravignon a pris en charge le développement durable des transports et de l’aménagement du territoire. Et est intervenu au Grenelle de l’Environnement auprès du cabinet du président de la République. En 2014, investi dans la politique ardennaise, Boris Ravignon a été élu maire de Charleville-Mézière. Puis, président d’Ardenne Métropole. Il sera réélu en 2020. Par la suite, il a été nommé vice-président de la région Grand Est, où il s’occupait de l’économie de la commande publique et des fonds européens en juillet 2021. Il quittera son mandat début 2023 suite à sa nomination en tant que président-directeur général de l’Ademe. Kelly Joseph-Louisy Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 152 jours

quelles sont les aides pour une pompe a chaleur air air en 2023

La pompe à chaleur air-air fonctionne en utilisant les calories de l'air. Le prix d'une pompe à chaleur air-air varie entre 2 000 € et 10 000 €. Cependant, des aides sont disponibles en 2023.
Il y a 2 ans et 152 jours

Les marchés immobiliers français : bilan et perspectives

Knight Frank dresse le bilan des marchés en 2022 et livre quelques perspectives pour 2023.Bureaux en Ile-de-France : reprise à deux vitessesHausse de 16% de la demande placéeL’année 2022 s’est achevée sur une note positive avec 616.000 m² de bureaux loués ou vendus aux utilisateurs au 4e trimestre soit une hausse de 26% par rapport au trimestre précédent.Pour Guillaume Raquillet, directeur de l’agence Bureaux chez Knight Frank France : «Ce volume porte à 2,19 millions les m² de bureaux commercialisés en 2022, un résultat supérieur de 16% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. Au nombre de 62 en 2022 contre 56 en 2021 et 22 en 2020, les prises à bail de bureaux de plus de 5.000 m² ont directement contribué à la belle performance du marché francilien. Représentant un volume de près de 710.000 m², soit une hausse de 25% sur un an, celles-ci jouent toutefois un rôle moins déterminant qu’avant le déclenchement de la crise sanitaire, confirmant l’impact sur la consommation de surfaces de bureaux du télétravail et des politiques de rationalisation immobilière des entreprises. »En 2022, la surface moyenne des prises à bail supérieures à 5.000 m² s’est ainsi réduite de 13% par rapport à celle des transactions signées lors des dix années précédant l’épidémie de Covid-19.Paris QCA impressionnePour Guillaume Raquillet : « Alors que l’activité locative tarde à se redresser dans plusieurs secteurs d’Ile-de-France, l’attractivité du quartier central des affaires n’a presque jamais été aussi élevée. 462.000 m² y ont ainsi été commercialisés en 2022, soit 6% de moins seulement que le record historique de 2006 ! »Signe fort d’attractivité, le QCA a également bénéficié de la demande d’entreprises installées en périphérie qui, déménageant dans la capitale, compensent le niveau plus élevé des coûts immobiliers par la réduction parfois drastique des surfaces prises à bail.Enfin, si la demande de bureaux des entreprises de la Tech s’est nettement essoufflée au 2nd semestre, Paris a continué de bénéficier de la demande des opérateurs de coworking.2022 a également été une bonne année pour l’immobilier d’enseignement. Ainsi, portés par la hausse constante des effectifs, les écoles de commerce et les grands groupes privés ont poursuivi leur expansion en Ile-de-France avec 5 opérations de plus de 5.000 m² recensées dans la région dont 4 dans le Croissant Ouest et à La Défense.Regain d’activité dans l’OuestA l’Ouest, Neuilly-Levallois est l’un des marchés qui a le mieux résisté à la crise sanitaire. En 2022, ce dernier a même réalisé l’une de ses meilleures performances, avec 152.000 m² de bureaux placés soit une hausse de 39% par rapport à la moyenne décennale. La Défense tire également son épingle du jeu. 208.000 m² de bureaux y ont été commercialisés en 2022 dont une part significative émanant d’entreprises originaires d’autres pôles tertiaires, comme l’Ouest avec ARKEMA (auparavant installée à Colombes) ou le QCA.Pour Guillaume Raquillet : « Paris et certains secteurs tertiaires de l’Ouest ont su capter la demande d’utilisateurs prêts à changer de secteur géographique. Dans le reste de la région, les reports d’entreprises ont été beaucoup plus rares, et la demande placée constituée très majoritairement, voire exclusivement, de mouvements d’utilisateurs endogènes. »2023, année du sursaut en 1ère couronne ?Leur capacité d’attraction encore limitée et le nombre restreint de grandes transactions (10 en 2022 contre 14 en moyenne chaque année entre 2010 et 2019) expliquent la performance médiocre des secteurs de 1ère couronne, en particulier du Sud et de l’Est dont les volumes placés en 2022 ont été inférieurs de 17 et 39% à la moyenne décennale. Le bilan est bien plus honorable dans le Nord avec 170.000 m² pris à bail.L’année qui vient de débuter pourrait-elle inverser la tendance et remettre la 1ère couronne sous les feux des projecteurs ?Pour Guillaume Raquillet : « En période de crise économique, l’immobilier constitue un levier efficace de réduction des coûts, que les entreprises n’hésitent pas à actionner en optant pour les bureaux offrant le meilleur rapport qualité-prix. Alors que de fortes turbulences économiques sont attendues en 2023, les marchés de 1ère couronne pourraient donc bénéficier d’un regain d’intérêt en raison de leurs très nombreuses opportunités de bureaux neufs, parfaitement connectés aux nouvelles lignes du métro du Grand Paris et aux loyers compétitifs. »L’offre immédiate historiquement élevéeA la fin du 4e trimestre 2022, l’offre immédiate totalise 4,3 millions de m² en Ile-de-France, soit une hausse de 6% sur un an et un volume historiquement élevé. Le dynamisme de l’activité locative constaté dans certains secteurs tertiaires n’a donc pas compensé l’importance des libérations de surfaces et des livraisons.Pour Guillaume Raquillet : « En 2021, 1,2 million de m² de bureaux avaient été livrés en Ile-de-France, volume quasi record gonflé par les livraisons initialement prévues en 2020 mais reportées en raison du premier confinement. En 2022, les livraisons ont diminué mais sont restées importantes, totalisant 900.400 m² dont 50% n’ont pas encore été pris à bail et qui entreront donc directement en concurrence avec les immeubles à livrer en 2023. »Le taux de vacance est désormais de 7,7% contre 7,3% il y a un an et 5% avant le déclenchement de la crise sanitaire.Part importante des projets incertainsSi l’année 2023 sera bien moins offreuse que 2022 avec « seulement » 770.000 m² de bureaux neufs-restructurés à livrer (dont 70% encore disponibles), le répit ne sera que de courte durée puisque le cumul des opérations attendues en 2024 et 2025 pourrait s’élever à 2,6 millions de m². Toutefois, ce volume est constitué pour moitié de projets non encore lancés, dont un certain nombre devraient être décalés, redimensionnés ou tout simplement annulés dans les secteurs tertiaires souffrant d’une vacance déjà élevée. C’est le cas de la 1ère Couronne Nord et de la 1ère Couronne Sud qui, en cumulant projets en chantier et à lancer, totalisent près d’un million de m² à livrer d’ici la fin de 2025 dont 83 % sont encore disponibles.Transformations de bureaux : des débouchés variésL’année écoulée a confirmé l’essor des changements d’usages, avec un nombre certes limité mais croissant d’opérations, dans certaines communes des Hauts-de-Seine notamment, et une hausse de la taille moyenne des surfaces de bureaux transformées.Pour Guillaume Raquillet : « Si l’on parle plus fréquemment de transformations de bureaux, les débouchés sont plus variés que les seuls logements, incluant résidences gérées et hôtellerie, locaux d’enseignement et sites de logistique urbaine pour lesquels les besoins sont élevés et l’intérêt des investisseurs de plus en plus marqué. »Commerces en France : entre expansion et rationalisationMenaces sur la consommationEn 2023, la consommation des ménages devrait stagner sous l’effet d’une inflation toujours élevée et de la détérioration de la situation économique. Le recul du pouvoir d’achat, la dégradation du marché de l’emploi et le projet de réforme des retraites devraient en outre accentuer les risques sociaux.Pour Antoine Salmon, Directeur du département Commerces locatif chez Knight Frank France : « Les tensions inflationnistes pourraient s’atténuer au fil des mois et l’activité économique repartir à la hausse en 2024 et 2025. D’ici là, les Français auront tendance à arbitrer leurs dépenses au profit de biens essentiels tels que l’énergie et les produits alimentaires. »La baisse du pouvoir d’achat et la migration des consommateurs vers le discount favorisent depuis quelques années l’expansion des enseignes à bas prix : entre 2019 et 2022, le nombre cumulé de magasins de six grandes enseignes discount (ACTION, STOKOMANI, CENTRAKOR, GIFI, B&M ET NORMAL) est ainsi passé de 1.540 à un peu plus de 2.000 en France, soit une hausse de 33% sur la période.Pour Antoine Salmon : « Les enseignes discount ne sont pas les seules à se développer. Les plans d’expansion restent dynamiques dans d’autres domaines, celui de la restauration en particulier : sur quelque 170 projets significatifs de développement recensés par Knight Frank en 2022, près d’un tiers concernent la restauration, portée par le succès de la restauration rapide et du modèle de la franchise. »Entre expansion et rationalisationParmi les secteurs dynamiques, mentionnons également celui des mobilités, qui bénéficiera en 2023 de l’extension des aides nationales à l’achat d’un vélo, du médical ou encore du sport et des loisirs. En revanche, le quick commerce, très actif en 2021, a stoppé son développement. Le nombre d’ouvertures de dark stores s’est fortement réduit : sur les quelque 220 locaux existants en France à fin 2022, une quarantaine seulement ont ouvert en 2022 dont la quasi-totalité au 1er semestre.S’il reste très exposé aux arbitrages des ménages, le secteur de l’habillement conserve quant à lui une place centrale sur le marché immobilier des commerces. Quelques grandes enseignes affichent par exemple de solides ambitions, telles PRIMARK ou MANGO.Le secteur de la mode reste toutefois chahuté, et a d’ailleurs connu en 2022, avec la disparition de CAMAIEU, la liquidation la plus importante recensée depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Jusqu’à présent, les défaillances ont été relativement limitées. Pour autant, certaines des enseignes ayant fait l’objet d’une reprise restent fragiles.Pour Antoine Salmon : « En 2023, l’impact sur le marché des commerces des diverses charges pesant sur les enseignes sera important. Celles-ci fragiliseront certains acteurs et pousseront les enseignes, dont une très large majorité ne bénéficient pas du plafonnement de l’ILC, à renégocier davantage leurs coûts immobiliers. Plus généralement, les prochains mois verront une accélération des opérations de rationalisation, ce qui se traduira sans doute par un accroissement du nombre de fermetures liées à la volonté des enseignes de réduire la voilure en se délestant des magasins les moins performants. »Le magasin conserve un rôle centralPour Antoine Salmon : « Le magasin conserve une place centrale dans les stratégies de distribution. Toutefois, face à l’alourdissement des charges et à la hausse de la part des ventes en ligne, la tendance au « moins mais mieux » gagne en importance, incitant certaines enseignes à concentrer leurs investissements sur un nombre plus réduit de magasins, plus adaptés aux nouvelles attentes des consommateurs et à la phygitalisation du commerce. »Dans ce contexte, le rôle des flagships reste déterminant. Dans un environnement de marché de plus en plus globalisé et concurrentiel, le magasin est en effet un levier essentiel de fidélisation, de connaissance client et de différenciation, qui permet en outre de proposer une offre allant bien au-delà de la seule vente de produits.Grandes manœuvres dans le centre de ParisPour Antoine Salmon : « En 2022, 38 ouvertures de boutiques de luxe ont été recensées dans la capitale, soit cinq de plus qu’en 2021 et neuf de plus qu’en 2020. Des projets emblématiques ont notamment été inaugurés à l’exemple de celui de Cartier au 13 rue de la Paix, de Dior au 30-32 avenue Montaigne ou encore de Chanel au 21 rue du Faubourg Saint-Honoré. Cette tendance se prolongera en 2023 et 2024, à l’exemple des ouvertures attendues de SAINT LAURENT avenue des Champs-Elysées et avenue Montaigne, ou de GUCCI et ALEXANDER MCQUEEN rue Saint-Honoré. »La hausse du nombre d’arrivées de nouvelles enseignes étrangères témoigne également de l’attractivité du marché parisien. Sur les 44 recensées en France en 2022, 30 se sont implantées dans la capitale contre 26 l’année précédente, dans des secteurs variés comme les nouvelles mobilités, la décoration, la beauté, la restauration et surtout l’habillement (BROWNIE, ARKET, STUSSY, MACKAGE, GANNI, etc.).Pour Antoine Salmon : « La solidité du marché parisien des commerces est également illustrée par l’évolution de la vacance commerciale. Entre la fin de 2021 et la fin de 2022, le taux de vacance moyen des 12 grands axes analysés par Knight Frank a perdu près de deux points, les baisses les plus significatives concernant la rue du Faubourg Saint-Honoré et la rue Saint-Honoré, la rue des Francs Bourgeois, le boulevard Saint-Michel et la rue de Rivoli. »Ce constat positif peut néanmoins être nuancé : lors des six derniers mois, la vacance commerciale s’est en effet stabilisée (- 0,5 point) et reste parfois élevée, comme sur l’avenue de l’Opéra ou le boulevard Saint-Michel.Ensembles commerciaux : la fin confirmée des grands projetsPour Antoine Salmon : « Tous formats confondus, un peu moins de 350.000 m² de nouveaux ensembles commerciaux ont été livrés en 2022 en France, soit une baisse de 37% sur un an et de 42% par rapport à la moyenne des cinq années précédant la crise sanitaire. Constitué de 60% de créations ex nihilo, le volume des nouveaux m² ouverts en 2022 est même inférieur de 14% au point bas de 2020, qui avait vu le report de plusieurs projets en raison du déclenchement de l’épidémie de Covid-19. »Si les ouvertures de centres commerciaux ont légèrement progressé sur un an, les volumes de nouveaux retail parks ont quant à eux reculé de 41% par rapport à 2021.Pour Antoine Salmon : « L’année 2022 semble marquer un nouveau jalon dans l’histoire du commerce de périphérie. Comme pour d’autres d’actifs, l’urgence écologique et l’évolution des modes de vie imposent ainsi de transformer le parc immobilier, même si tous les sites ne sont pas mutables en raison de contraintes parfois importantes. »Investissement en immobilier d’entreprise : le marché attend sa correctionDécrochage brutal au 4e trimestrePour Antoine Grignon, Directeur du département Investissement chez Knight Frank France : « Les sommes engagées sur le marché français ont totalisé 25,4 milliards d’euros en 2022, soit un volume inférieur de 4% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. »Toutefois, après avoir progressé lors de chacun des trois premiers trimestres de 2022, les volumes ont brutalement décroché en fin d’année avec 5,1 milliards d’euros investis dans l’Hexagone au 4e trimestre, soit une baisse de 54% par rapport à la même période en 2021.Le recul de l’activité est particulièrement évident sur le segment des grandes opérations. Ainsi, sur les 65 transactions supérieures à 100 millions d’euros actées en France en 2022, seules 13 l’ont été au 4e trimestre 2022 pour un volume de 2 milliards d’euros. 24 avaient été comptabilisées au 4e trimestre 2021 pour un volume presque trois fois plus important. Fait inhabituel, seule une minorité des grandes transactions de la fin de 2022 ont été signées en Ile-de-France. Par ailleurs, si l’activité y a également ralenti au 4e trimestre, la province a mieux résisté en 2022 avec un peu moins de 10 milliards d’euros investis, volume quasi stable sur un an. Bureaux : moins bonne performance depuis 2013Les bureaux ont rassemblé 13,6 milliards d’euros en 2022 contre 16,2 milliards un an auparavant. Il s’agit aussi de leur moins bonne performance depuis 2013. Alors qu’ils rassemblaient en moyenne 67% de l’ensemble des volumes investis sur le marché français de l’investissement d’entreprise depuis dix ans, leur part est tombée à 54% l’an passé.Sur les 10,6 milliards d’euros investis sur le marché des bureaux d’Ile-de-France en 2022 (- 17% sur un an), c’est dans les secteurs périphériques que la chute a été la plus forte. C’est le cas en 1ère couronne, où les sommes engagées l’an passé atteignent un peu moins d’1,5 milliard d’euros, volume inférieur de 56% à celui de 2021 et de 39% à la moyenne décennale.La solidité du marché parisien tranche avec l’essoufflement constaté dans la plupart des secteurs de périphérie. Paris accroît ainsi sa part dans les volumes investis, comptant pour près de 60% des sommes engagées en bureaux en Ile-de-France en 2022 contre 45% en moyenne depuis dix ans. Dans le quartier central des affaires, les volumes investis ont été supérieurs de 8% à ceux de 2021.Enfin, après un 3e trimestre peu animé, l’année 2022 s’est achevée sur une note positive pour le marché des bureaux en région. Les volumes y sont repartis à la hausse au 4e trimestre grâce à la finalisation de plusieurs transactions significatives, à Lyon notamment. Sur l’ensemble de 2022, un peu plus de trois milliards d’euros ont été investis sur les marchés tertiaires régionaux, soit une baisse de 16% sur un an.Troisième meilleure année de l’histoire pour les commercesPour Antoine Grignon : « 5,7 milliards d’euros ont été investis sur le marché français des commerces en 2022, soit une hausse de 16% par rapport à la moyenne décennale et la troisième meilleure performance de son histoire après 2014 et 2019. Ce résultat tient à un nombre élevé de grandes transactions, 16 supérieures à 100 millions d’euros ayant été recensées en France en 2022 contre quatre seulement en 2021. »Tous les formats commerciaux ont contribué au très beau résultat de 2022. Pour les parcs d’activités commerciales, l’année écoulée a même été historique, avec 1,5 milliard d’euros investis soit une hausse de 78% par rapport à la moyenne décennale.Pour Antoine Grignon : « Les parcs d’activités commerciales continueront de bénéficier en 2023 de leur positionnement « triple A » : Attractivité des rendements pour des investisseurs chahutés par la nouvelle donne financière, Attractivité des coûts d’occupation pour des enseignes accélérant la rationalisation de leur immobilier afin de préserver leur rentabilité, et enfin Attractivité des prix pour des consommateurs au pouvoir d’achat rogné par l’inflation. »Les centres commerciaux rassemblent quant à eux 1,3 milliard d’euros, montant élevé encore gonflé au 4e trimestre par la cession d’un portefeuille de galeries pour un peu plus de 100 millions d’euros et la vente à MRM par ALTAREA des centres de Flins-sur-Seine dans les Yvelines et d’Ollioules dans le Var.Enfin, la fin d’année a été plus terne pour les rues commerçantes. Ce segment de marché a tout de même rassemblé 2,1 milliards d’euros en 2022, soit 38% des volumes investis en commerces en France contre 44% en moyenne depuis dix ans. 2023 s’annonce déjà comme une bonne année, plusieurs transactions majeures étant notamment attendues sur quelques-uns des axes les plus prestigieux de la capitale.Industriel : une baisse à relativiserEn 2022, le marché des locaux industriels n’a pas suivi la tendance positive du marché des commerces. Avec près de 6 milliards d’euros l’an passé, les sommes engagées sur le marché de l’immobilier industriel ont ainsi diminué de 14% par rapport à 2021. La baisse doit néanmoins être relativisée : le résultat de 2022 est le deuxième meilleur de l’histoire et dépasse de 79% la moyenne décennale.Comme en 2021, la logistique a joué un rôle moteur l’an passé, illustré au 4e trimestre par la cession par RENAULT à ARGAN de sa plateforme de 153.000 m² de Fouchères dans l’Yonne, emblématique de l’intérêt pour les opérations de sale and leaseback. Malgré un tassement des ventes en ligne depuis la fin des mesures de restriction sanitaire, l’importance du ecommerce continue par ailleurs de soutenir l’intérêt des investisseurs pour les actifs dédiés à la livraison du dernier kilomètre. En 2022, l’engouement des investisseurs pour les data centers s’est également accentué et perdurera en 2023 compte tenu des besoins croissants en matière de stockage de données.Quelles perspectives pour 2023 ?« Depuis la fin du 2e trimestre, une correction des taux de rendement prime a certes été actée, avec une compression de 25 à 50 points de base pour les bureaux et les commerces parisiens les mieux situés, et de 100 points de base pour les meilleurs entrepôts logistiques. Or, l’activité ne retrouvera réellement de la fluidité qu’à la condition d’un ajustement encore plus franc des valeurs et d’une reconstitution de la prime de risque immobilière » indique Antoine Grignon. Le contexte financier, économique et géopolitique demeurant très incertain, il est difficile de prévoir quand pourrait survenir cette reprise. Mais si les conditions de marché devenaient plus favorables au 2nd semestre 2023, ceci ne se traduirait sans doute pas dans le total des volumes investis avant 2024 compte tenu de la sélectivité accrue des investisseurs et de l’allongement des durées de négociation. Par ailleurs, « lorsqu’elle adviendra, la reprise sera sans doute très inégale, bénéficiant en premier lieu aux classes d’actifs ayant subi la décompression la plus marquée, à ceux répondant aux stratégies de diversification des investisseurs ainsi qu’aux biens les plus adaptés à la demande des utilisateurs et performants sur le plan environnemental » conclut Antoine Grignon.
Il y a 2 ans et 152 jours

Energies renouvelables : accord entre députés et sénateurs, avant un vote final

Il a fallu quatre heures et demie à cette commission mixte paritaire pour établir ce texte dans la soirée. L'Assemblée doit désormais se prononcer une dernière fois le mardi 31 janvier, tandis que la date du vote du Sénat n'est pas encore précisée.La Première ministre Elisabeth Borne a salué cet accord sur Twitter, fruit d'un "travail transpartisan"."Je salue l'esprit de responsabilité. En route vers le vote définitif!", a tweeté la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.Au Palais Bourbon, l'exécutif espère encore un soutien des députés socialistes et des indépendants du petit groupe Liot, comme lors de l'adoption en première lecture le 10 janvier, pour éviter une déconvenue.En commission mixte, les négociations les plus âpres entre députés et sénateurs ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion. Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.Le projet de loi tente de simplifier les procédures pour combler le retard de la France en matière de renouvelables. A l'Assemblée, il a été vivement combattu par les députés LR et RN, critiquant les "nuisances" des éoliennes terrestres.Le Sénat à majorité de droite avait de son côté largement adopté le texte en première lecture début novembre.Une étude publiée mardi a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.
Il y a 2 ans et 153 jours

Transition énergétique : un marché en plein essor et des chaînes à diversifier (AIE)

Le marché mondial des grandes technologies liées aux énergies bas-carbone (panneaux solaires, éoliennes, batteries, électrolyseurs pour produire de l'hydrogène, pompes à chaleur...) devrait représenter environ 650 milliards de dollars annuels d'ici 2030, soit plus de trois fois son montant actuel, si les pays respectent leurs engagements, estime l'AIE.Les emplois industriels du secteur devraient passer de 6 millions aujourd'hui à près de 14 millions.Le monde de l'énergie est "à l'aube d'une ère industrielle nouvelle", et cet essor devrait s'accélérer au fur et à mesure que la transition avance, juge ce rapport, qui analyse marchés et chaînes d'approvisionnement et la manière dont ils risquent d'évoluer.Aujourd'hui les ressources minières (extraction et raffinage) tout comme la production sont déjà très fortement concentrées, avec une domination marquée de la Chine dans la production manufacturière.Du côté des ressources minières, la République démocratique du Congo par exemple produit plus de 70% du cobalt mondial, quand Australie, Chili et Chine fournissent plus de 90% du lithium.Ces dernières années ont déjà vu les tensions sur les chaînes d'approvisionnement tirer les prix de nombreuses technologies: en 2022, le renchérissement du cobalt, du lithium et du nickel a entraîné, pour la première fois, une hausse des prix des batteries des véhicules électriques (+10%).Le coût des turbines éoliennes hors de Chine et des panneaux photovoltaïques a également crû, après des années de baisse.La "nouvelle économie mondiale de l'énergie" est rapidement devenue "un pilier des stratégies économiques. Chaque pays doit aujourd'hui identifier comment il peut au mieux en profiter et aussi en gérer les défis", souligne le directeur de l'AIE, Fatih Birol.Selon lui, "si tout ce qui a été annoncé est mis en oeuvre, cet investissement permettra de faire les deux tiers du chemin nécessaire pour arriver à la neutralité carbone" en 2050.Mais, avec l'exemple du gaz russe en tête, "le monde profiterait de chaînes d'approvisionnement plus diversifiées", met-il en garde, appelant aussi à "un certain degré de collaboration internationale, aucun pays n'étant une île en matière d'énergie".A ce jour, seuls 25% des sites industriels annoncés dans le solaire photovoltaïque sont en construction, note le rapport, 35% des sites de batteries de véhicules et moins de 10% pour les électrolyseurs.
Il y a 2 ans et 153 jours

Projet de loi ENR : la commission mixte paritaire trouve un accord

LÉGISLATIF. Députés et sénateurs se sont mis d'accord sur une version de compromis du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, qui fera l'objet d'un dernier vote dans les deux chambres au cours des prochains jours. Les professionnels restent globalement déçus du manque d'ambition du texte.
Il y a 2 ans et 153 jours

Respect de l’environnement, RE 2020 : les menuiseries acier ont des arguments !

Chez Descasystem, l’engagement en faveur de l’environnement n’est pas récent avec un matériau, l’acier, parfaitement en phase avec ces évolutions réglementaires. D’ailleurs, la nouvelle réglementation RE 2020 n’implique pas de bouleversement pour les menuiseries acier Jansen. Descasystem dispose et disposait déjà, en tant que distributeur, des produits compatibles avec ces nouvelles exigences.Pour Laurent Milano, chef des ventes : « l’essentiel est là, les produits existent et cette RE 2020 est une belle opportunité. Elle permet de mettre encore plus en évidence notre savoir-faire en tant que gammiste de produits techniques dans un milieu spécifique qu’est celui de la menuiserie. »Avec un bilan carbone réputé plus neutre, avec cette nouvelle réglementation, les architectes s’orienteront sans doute encore davantage vers l’acier et ses qualités intrinsèques.L’acier de Descasystem répond à la RE 2020Pour le moment, la RE 2020 est destinée à s’appliquer à la construction de bâtiments neufs, elle impactera bientôt les chantiers de rénovations sur lesquels Descasystem est déjà présent. Les menuiseries acier du fabriquant Jansen sont d’ores et déjà armés pour répondre aux exigences de la nouvelle réglementation énergétique.Une isolation thermique renforcée : L’acier des menuiseries Jansen est d’abord un champion de l’isolation thermique. Ainsi, les solutions de la gamme Janisol, Janisol Arte en séries fines ou Janisol HI (Haute Isolation) répondent parfaitement à la réglementation thermique. Les coefficients d’isolation thermique de l’acier sont beaucoup plus performants que ceux de l’aluminium.Une durabilité inégalée : Avant de parler du recyclage de l’acier, Olivier Audigue, Responsable de la Prescription, aime « mettre l’accent sur le fait que l’acier a une durée de vie beaucoup plus longue que les autres matériaux. Avec des portes de bâtiments publics en aluminium, par exemple, on assiste à une détérioration beaucoup plus précoce. Il est alors nécessaire de changer l’équipement. Les portes en acier ont une longévité beaucoup plus importante. On peut également les redresser, les repeindre si cela est nécessaire ». La durabilité de l’acier est bien supérieure à la garantie décennale associée aux menuiseries Jansen.Un matériau 100% recyclable : Les produits acier de la marque Jansen sont dans tous les cas des produits totalement recyclables. Les filières de recyclage de l’acier existent depuis plusieurs dizaines d’années, elles sont très structurées alors que pour l’aluminium, les filières de recyclage sont beaucoup plus récentes. Par ailleurs, l’avantage de l’acier est qu’il peut être recyclé indéfiniment à destination d’autres applications sans changement de caractéristiques mécaniques. En France et en Europe, ce sont 62% des aciers qui sont ainsi recyclés.Une empreinte carbone réduite : Si l’acier dispose d’une empreinte carbone plus faible que celle de l’aluminium, c’est lié d’abord à ses conditions de production. L’acier est beaucoup moins énergivore. Pour Laurent Milano, responsable des ventes Descasystem Jansen, « l’acier est très intéressant, parce que la production est réalisée à l’aide de fours électriques à partir de ferrailles recyclées. On ne se retrouve pas avec des systèmes de coulées impliquant l’utilisation de coke et une forte pollution ». Ensuite, pour produire 1 tonne d’acier, il ne faut qu’1 tonne de fer. En revanche, il ne faut pas moins de 4 tonnes de bauxite pour obtenir 2 tonnes d’alumine, desquelles on extrait 1 tonne l’aluminium. Enfin, quand il faut l’équivalent de 9 mois de consommation d’une personne pour produire l’acier, il en faut 12, soit 30% de plus pour l’aluminium. Pour fabriquer une tonne d’aluminium, il faut aussi 125 millions de litres d’eau, alors qu’il n’en faut pas pour fabriquer l’acier. Il est aussi important d’avoir à l’esprit que la RE 2020 pousses à envisager le bâtiment dans sa globalité. Il faut désormais penser le bâtiment dans son ensemble pour appréhender son empreinte carbone. Avec ses solutions, Descasystem permet aux architectes et aux économistes de ne pas alourdir l’ensemble en termes d’impact écologique. Il est possible de concevoir un bâtiment avec des menuiseries acier qui soit vertueux et qui réponde aux normes actuelles.L’association de parties vitrées plus importantes puisque l’acier bénéficie aussi d’une inertie bien supérieure à celle de l’aluminium, ce qui permet d’offrir des menuiseries beaucoup plus fines et plus grandes, qui consomment donc beaucoup moins de matière. C’est alors aussi la possibilité d’avoir des parties vitrées de plus en plus importantes pour pouvoir bénéficier de la chaleur du rayonnement solaire à l’intérieur de la maison. C’est ce qu’explique Laurent Milano : « L’acier permet de réaliser des profils beaucoup plus fins qu’avec l’aluminium. On peut alors y associer des vitrages plus grands et de laisser rentrer plus de lumière. Nous aurons ainsi des systèmes avec 60 mm de masse-vue alors que l’aluminium sera peut-être à 100 mm. Cela joue sur le clair de vitrage plus important avec l’acier. C’est l’une des orientations de la réglementation RE 2020 ».Que change la RE 2020 pour les menuiseries acier Jansen ?La nouvelle réglementation a finalement peu impacté Descasystem. Les produits existent mais il a été nécessaire d’indiquer plus clairement leur compatibilité avec la RE2020. Lorsque la gamme Janisol a été créée, il y a 30 ans, on ne se posait pas la question du coefficient de transmission thermique. Aujourd’hui, il est indispensable de le justifier pour répondre par exemple à un CCTP (Cahier des clauses techniques particulières). Jansen a donc complètement actualisé sa documentation.Quant aux fiches FDES des produits Jansen, elles ont déjà été rédigées et seront prochainement réactualisées et disponibles pour l’ensemble des acteurs du marché : architectes, économistes de la construction, métalliers…etc. Pour Ludovic Loew, « en prenant en considération l’intégralité du cycle de vie de l’acier, de l’extraction jusqu’au recyclage, dans ces fiches FDES, le matériau présente un bilan carbone nettement inférieur à ses concurrents ».Une démarche ancienne qui fait partie de l’ADN de JansenIl est important, pour Laurent Milano, de rappeler que « Jansen était le premier, il y a plus de 30 ans, à développer un système à rupture de ponts thermiques en acier ». Le berceau de Jansen, c’est la Suisse, un pays très exigeant en matière environnementale. C’est pourquoi l’industriel a toujours été très attentif à la réduction de l’impact écologique de la production de ses profils acier. Un bâtiment de production lui-même est à 0 émission carbone, autosuffisant en termes de consommation d’énergie.Le marché allemand, leader à l’époque, était également très impactant avec une avance sur les aspects réglementaire et écologique. Outre-rhin, il y avait déjà une forte demande pour ses produits acier à rupture de ponts thermiques.Et depuis, l’acier n’a pas cessé d’améliorer ses performances. La dernière évolution importante pour Olivier Audigue, c’est la création de la gamme Janisol HI (high isolation) : « c’est une gamme à très forte isolation thermique, très présente sur le nord de l’Europe et qui se développe de plus en plus en France. C’est la parfaite démonstration de cette évolution de nos profils acier avec un coefficient de transmission thermique de seulement 0,8 W/m²K, inférieur à celui du double vitrage ».Ainsi, selon Laurent Milano, « sur une typologie de menuiserie qui existait il y a 30 ans et celle d’aujourd’hui, on passe d’un coefficient de transmission thermique de 2,7 W/m²K à 1,3 aujourd’hui ». La qualité du matériau reste assez semblable, ce sont les coquilles en acier et les rupteurs de ponts thermiques qui ont évolué. Quant au vitrage associé aux menuiseries, il a lui aussi très largement amélioré ses performances.Une production localeIntérêt majeur également, d’un point de vue environnemental, des menuiseries acier, c’est le caractère local de leur production. Olivier Audigue aime rappeler que « les produits Jansen sont généralement fabriqués par des artisans locaux alors que l’aluminium est lié à de la préfabrication avec des camions qui parcourent la France ou qui viennent de l’étranger. Avec l’acier, on reste encore très artisanal et très local. On ne fait pas circuler les produits sur des milliers de kilomètres à travers l’Europe ». Les profils en acier viennent de Suisse, ils sont ensuite stockés à Lyon avant d’être envoyées aux métalliers qui travaillent localement.Les menuiseries Jansen prêtes à accueillir la nouvelle tendance du triple vitrage !La RE 2020, en recherchant des valeurs de l’ordre de 0,8 W/m²K, tend à imposer de plus en plus la solution du triple vitrage. Pour augmenter les performances du vitrage, on passe de plus en plus souvent par l’augmentation de son épaisseur. Or, les gammes Janisol sont parfaitement adaptées pour intégrer ce type de solution. L’acier offre en effet, selon Laurent Milano, les caractéristiques nécessaires : « Pour rentrer ces vitrages dans les menuiseries, il est indispensable d’avoir des profils de plus en plus profonds. Pour ces produits verriers, nous proposons avec Jansen en termes de cadre des solutions présentant des coefficients de transmission thermique pertinents ». La gamme Janisol HI notamment a été précisément conçue pour intégrer ce triple vitrage.
Il y a 2 ans et 153 jours

quelles sont les aides pour une pompe a chaleur air air en 2023

La pompe à chaleur air-air fonctionne en utilisant les calories de l'air. Le prix d'une pompe à chaleur air-air varie entre 2 000 € et 10 000 €. Cependant, des aides sont disponibles en 2023.
Il y a 2 ans et 153 jours

Le Groupe Acorus annonce une croissance de 20% en 2022 et le rachat de quatre entreprises de bâtiment

Un contexte de marché très porteurAprès un mois de décembre record, le groupe Acorus termine 2022 avec un chiffre d'affaires de 240 millions d'euros, en croissance organique de 10% par rapport à 2021 (220 M€).Tous les segments de clientèle du groupe contribuent à la forte croissance de 2022. L'activité auprès des bailleurs sociaux est tirée par une forte demande en éco-rénovation (rénovations énergétiques globales et réemploi notamment). Les secteurs de l'hôtellerie et de la santé ont d'énormes besoins de modernisation de leurs établissements après deux années de marasme en hôtellerie et de surchauffe en santé. La demande émanant des bâtiments tertiaires est stimulée par la perspective de l'entrée en vigueur du décret tertiaire. Les copropriétés elles aussi s'engagent résolument dans des plans d'investissement massifs, après deux ans de quasi gel des votes en assemblée générale, avec des prix de l'énergie qui pénalisent lourdement les copropriétaires, et avec l'obligation de faire évoluer les étiquettes énergétiques des logements, sous peine de ne plus pouvoir les louer.Dans ce contexte de marché très porteur, Acorus complète son offre globale d'éco-rénovation en rachetant fin décembre quatre entreprises réalisant au total 25 M€ de CA. Elles permettent ainsi au groupe d'afficher une croissance totale en 2022 de 20% (moitié en organique et moitié par acquisition) en terminant l'année avec 265 M€ de CA consolidé.De nouvelles implantations en FrancePar ces acquisitions, Acorus s'implante dans deux nouvelles agglomérations en France. Après Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, Acorus sera dorénavant présent à Orléans (avec J.F. Metz et Cloisol) et Rennes (avec Les Menuiserie Rennaise). Dans tous ces territoires, Acorus ambitionne à terme d'offrir tous les métiers de son offre globale d'éco-rénovation.Des métiers nouveaux complètent l'offre globale de rénovationCes acquisitions ciblées ont aussi pour objectif d'ajouter des métiers nouveaux à l'offre globale d'Acorus. Les menuiseries extérieures à Rennes, les cloisons amovibles à Orléans et les contrats de performance énergétique en génie électrique en Ile-de-France (avec Moncelec) sont donc autant de nouveaux métiers qui viennent enrichir les savoir-faire du groupe en matière de rénovation.En 2023, grâce à ses acquisitions et une croissance organique encore très soutenue, portée par un carnet de commande historiquement élevé, le groupe Acorus devrait réaliser près de 300 M€ de CA. L'activité 2023 devrait aussi bénéficier du fort développement des offres numériques d'Acorus : Nexxio pour simplifier la gestion et le suivi des interventions d'entretien, Acofor pour le comptage individualisé de l'eau et de l'énergie et Lowit pour l'accompagnement du décret tertiaire.De plus en plus de chantiers “zéro carbone”Plus encore qu'en 2022, l'activité d'Acorus en 2023 sera décarbonée et décarbonnante ! Le carnet de commande annonce de nombreux projets ayant un fort impact sur la réduction des émissions de carbone des bâtiments après rénovation. Le réemploi de matériaux entre dans une phase d'accélération rapide, porté par la demande très forte des acteurs du logement social et des grandes foncières. La prise de participation d'Acorus dans Cycle'Up, réalisée en avril 2022, devrait donc contribuer à répondre à l'accélération de l'économie circulaire dans la rénovation des bâtiments.1.000 embauches prévues en 2023Déjà fort de 1.600 collaborateurs, Acorus prévoit le recrutement de 1.000 nouveaux talents en 2023, pour soutenir sa croissance et répondre aux demandes quotidiennes des clients (20.000 rénovations de logements par an / 180.000 interventions sur site chaque année). Acorus recherche de nombreux profils de techniciens : plombiers, chauffagistes, électriciens, peintres, carreleurs, maçons, menuisiers, serruriers… et également de commerciaux, assistants commerciaux, assistants administratifs… Ces postes seront à pourvoir sur l'ensemble territoire, en CDI. « Merci à mes équipes qui me rendent fier, elles ont fait de 2022 une année à succès pour le groupe Acorus », déclare Philippe Benquet, Président du Groupe d'Acorus.
Il y a 2 ans et 153 jours

Electricité gratuite, coupures, baisses de charge : la CGT poursuit le mouvement contre la réforme des retraites

Elle entend ainsi monter en puissance avant de nouveaux "temps forts" interprofessionnels jeudi et vendredi et avant la prochaine journée nationale d'action du 31 janvier.Dès le départ, il en avait été question: des opérations de "gratuité" se précisent, comme à Marseille, où le syndicat entend réduire la facture de commerçants dont les notes d'électricité montent, comme les boulangers."On a la capacité technique de faire baisser les factures d'énergie des boulangers, sans mettre en danger les biens ni les personnes", a déclaré à l'AFP Renaud Henry, secrétaire général de la CGT Energie Marseille.Sans vouloir préciser comment sera effectuée cette opération "complètement illégale", il indique qu'elle pourrait faire baisser de moitié leur facture. "Ca a dû commencer, on a lancé l'appel la semaine dernière", ajoute M. Henry, pas encore en mesure de préciser le nombre de boulangers concernés, et le nombre d'agents impliqués."Il y a beaucoup de réflexions autour d'actions positives de gratuité, comme à Marseille", a indiqué Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT."Tarifs réduits (forçage du passage en heures creuses), suppression du comptage de la consommation,... mais aussi rétablissement de tous ceux qui sont coupés malgré la trêve hivernale", a indiqué M. Coudour.Certaines de ces actions "Robins des bois" pourraient concerner des écoles et des hôpitaux dans la semaine, a-t-il indiqué, même si à ce stade, il n'y avait encore rien de concret.A côté de ces actions, des coupures ciblées, et tout aussi illégales, pourraient de nouveau avoir lieu dans les prochains jours, après celles qui ont touché la semaine dernière entre autres une députée Renaissance du Lot, le centre-ville de Montpellier, et les villes de Massy (Essonne) et Chaumont (Haute-Marne).Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a évoqué dimanche la possibilité de couper le courant à des milliardaires, comme Vincent Bolloré."On ne s'attaquera pas à l'intégrité des personnes", a assuré M. Coudour : "Le gouvernement nous dit qu'il faut faire de la sobriété énergétique pour les bâtiments non-essentiels. Pour nous, ceux qui n'écoutent pas la colère des travailleurs, on peut les considérer comme des bâtiments non-essentiels".Concernant les centrales nucléaires, au moins trois d'entre elles ont appelé à une reconduction de la grève et pourraient procéder à de nouvelles baisses de production, à Civaux (Vienne), Golfech (Tarn-et-Garonne), et Paluel (Seine-Maritime), mais "quasiment toutes s'organisent pour qu'il y ait a minima une heure de débrayage par jour", selon M. Coudour.