Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18317 résultats)
Il y a 2 ans et 176 jours

Économie circulaire, énergie, rénovation, logement... changements et entrées en vigueur au 1er janvier 2023

Mieux consommer, mieux produirePour les particuliers : Fin de la vaisselle jetable dans les fast-food pour les repas consommés sur place : La vaisselle jetable est interdite dès le 1er janvier 2023 dans les établissements de restauration rapide, pour tout ce qui est consommé sur place : les repas seront désormais servis dans de la vaisselle lavable et réutilisable. Cela concerne les enseignes servant plus de 20 couverts simultanément. Mise en place de la reprise en magasin des produits usagés pour les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardinage : Les consommateurs pourront désormais déposer leurs produits usagés ou cassés directement en magasin, dans des bornes de collecte spécifiques mises à disposition. Ils pourront ainsi être réparés pour avoir une deuxième vie ou seront sinon recyclés. Collecte de tous les déchets d’emballages plastiques dans le bac jaune : Tous les Français de Métropole pourront désormais trier les emballages plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés. Pour les professionnels : Disponibilité des pièces détachées pendant au moins 5 ans pour allonger la durée de réparation des produits : Les pièces détachées des équipements électro-ménagers, des petits équipements informatiques et télécommunications, des écrans et des moniteurs, des outils de bricolage et de jardinage motorisés (perceuses, tondeuses à gazon…), des articles de sport et de loisirs, y compris les bicyclettes, les bicyclettes à assistance électrique et les engins de déplacement personnel motorisés, devront être disponibles pendant au moins 5 ans. Cette mesure permettra d’allonger la durée de réparation de ces produits. Les moquettes ou tapis utilisés dans le cadre d’événements (type salons) intègrent la filière REP des éléments d’ameublement : Cela leur permettra à présent d’être collectés, réutilisés et recyclés. Rappelons qu’en France, l'équivalent d'une route de moquette Lille-Marseille est jetée chaque année. Obligation pour les sites industriels manipulant des granulés de plastiques de se doter de filtres pour lutter contre la pollution du plastique : La loi anti-gaspillage prévoit l'obligation pour les sites manipulant des granulés de plastiques industriels de se doter d’équipements et de procédures pour prévenir les fuites de granulés plastiques dans l’environnement, et de faire l’objet d’inspections régulières par des organismes certifiés indépendants. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2023 pour les sites dont l’exploitation a démarré avant 2021. Démarrage de la nouvelle filière REP des déchets du bâtiment : A compter du 1er janvier 2023, les déchèteries qui collectent les déchets du bâtiment et les entreprises de la construction pourront demander à l’un des éco-organismes agréé pour cette nouvelle filière de prendre en charge gratuitement les déchets du bâtiment. Le maillage de points de collecte gratuits des déchets du bâtiment sera étendu tout au long de l’année 2023. Les déchets pourront ainsi être réutilisés ou recyclés. Mieux se loger Pour les particuliers : Revalorisation des aides personnelles au logement (APL) Au 1er janvier 2023, les aides personnelles au logement (APL) seront rehaussées. Il s’agit d’une revalorisation du paramètre de ressources R0 (niveau de ressources en dessous duquel l'aide est maximale), conformément à l'article D. 823-17 du Code de la construction et de l'habitation (revalorisation à l'IPCHT - Indice des prix à la consommation hors tabac, dont le niveau est supérieur aux 4% appliqués en juillet par décret n° 2022-1096 du 29 juillet 2022). En outre, pour répondre à la demande des collectivités ultramarines, le plafonnement à 6 personnes à charge dans le barème du calcul des aides en Outre-mer sera supprimé. Augmentation des plafonds de loyer du dispositif de réduction fiscal “Loc'Avantages” Les plafonds de loyer du dispositif de réduction d'impôt "Loc'Avantages" seront augmentés en 2023 de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) calculée entre les valeurs des deuxièmes trimestres 2021 et 2022, soit une hausse significative de + 3,60%. Révision des plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété Au 1er janvier 2023, les plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété seront revalorisés pour tenir compte de l'inflation et de l'évolution des coûts de construction. Ces revalorisations, qui visent notamment à garantir un ciblage social adéquat de ces dispositifs de soutien au logement, concerneront :les plafonds de ressources pour l'éligibilité à un logement locatif social (PLAI, PLUS, PLS) sur l'ensemble du territoire ;les plafonds de ressources et de prix d'acquisition pour le PSLA et le BRS ;les plafonds de loyer pour la phase locative du PSLA. Révision des plafonds de ressources dit « ANAH » Les plafonds de ressources dit « ANAH » concernant les ménages modestes et très modestes seront révisés à hauteur de 6,3% pour 2023 par rapport à 2022 afin d'intégrer les impacts de l'inflation observée en 2022. Ces plafonds de ressources sont également pris en compte pour vérifier l'éligibilité aux aides de l'ANAH - Agence nationale de l'habitat (MaPrimeRénov' Sérénité, MaPrimeRénov' Copropriétés, Habitat indigne), le dispositif MaPrimeRénov', les CEE (Certificats d'économie d'énergie) précarité énergétiques, le dispositif de garantie de couverture de reste à charge pour les plus modestes (FGRE) comme l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le prêt Avance rénovation (PAR). Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRenov » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Logement décent : évolution des critères La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié de énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacer Pour les particuliers : Plan national covoiturage du quotidien : Une prime de 100€ pour les primo-conducteurs À partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage de courte distance recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage. Un soutien aux covoitureurs en complément des collectivités sur le principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité Le Gouvernement soutiendra aussi le covoiturage dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités aux conducteurs et passagers sur la base du principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité. Cela incitera davantage de collectivités à lancer de tels dispositifs et celles qui le font déjà à les poursuivre.Prolongation et renforcement des aides à l’achat vélo Afin de favoriser l’équipement des ménages et notamment des plus précaires, les aides à l’achat de vélo (bonus et prime à la conversion) ont été renforcées du 15 août au 31 décembre 2022. Ces aides seront prolongés sur l’ensemble de l’année 2023. De plus, pour accompagner un nombre plus important de Français dans l’achat de vélos, les seuils d’éligibilité seront rehaussés, à partir du 1er janvier 2023, pour couvrir 50% des ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur à 14.089 €, contre 13.489 € actuellement) et 20% pour les aides renforcées (revenu fiscal par part inférieur à 6.358 € contre 6.300 € actuellement). Le bonus écologique pour l’acquisition d’un véhicule neuf électrique À compter du 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf sera réservé aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47.000 euros et la masse inférieur à 2,4 tonnes, et aux camionnettes électriques. Le montant d'aide pourra s'élever jusqu'à 5.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 6.000 euros pour une camionnette. Comme annoncé par le Président de la république lors du Mondial de l'automobile, ces montants d'aide seront augmentés de 2.000 euros pour les ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 14.089 euros (soit 50% des ménages), soit une aide maximale de 7.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 8.000 euros pour une camionnette. Concernant la prime à la conversion, elle sera réservée aux ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 22.983 euros (soit 80% des ménages). Son montant sera renforcé pour les ménages des deux premiers déciles de revenus (RFR/part inférieur à 6.358 €) et pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus et gros rouleurs (RFR/part inférieur à 14.089 €) pour lesquels la prime pourra atteindre jusqu'à 6.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 10.000 euros pour l'acquisition d'une camionnette. De plus, le montant de la prime sera majoré de 1.000 euros dans les ZFE et jusqu'à 3.000 euros si une collectivité locale octroie une aide de même nature en ZFE. Pour les professionnels : Le forfait mobilités durables (FMD) Dans toute la fonction publique, le FMD passera au 1er janvier 2023 de 200€ à 300€.De plus, l'élargissement du FMD aux engins de déplacement personnel, motorisés et non motorisés, aux services de mobilité partagée, et la possibilité de cumul de ce forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun sera possible de manière rétroactive au 1er septembre pour la fonction publique d'Etat et hospitalière, et applicables au 1er janvier pour la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur du nouveau dispositif sur la captation aérienne de données Le 1er janvier 2023 entre en vigueur du décret n° 2022-1397 du 2 novembre 2022 portant application de l'article L. 6224-1 du code des transports relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones. Ces dispositions concrétisent la refonte, la modernisation et la simplification des dispositions actuelles relatives aux zones interdites de prise de vue aérienne. Les régimes d’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible et de déclaration préalable pour les prises de vue dans le champ du spectre visible sont supprimés. Subsiste un régime d’autorisation pour les prises de vue de zones identifiées comme particulièrement sensibles du point de vue de la défense ou de la sécurité nationale. Mieux protéger notre santé Qualité de l’air extérieur Plusieurs zones à faibles émissions sont renforcées au 1er janvier 2023 : Montpellier : renforcement des restrictions de circulation dans la ZFE-m : sont désormais concernés les Crit'air 5 et non classés pour les véhicules légers, Crit'air 4 et plus pour les véhicule utilitaire léger et les poids lourds ;Nice : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 5 (véhicules légers et véhicules utilitaires légers), et Crit'air 4 et plus pour les poids lourds ;Reims : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 4 et plus ;Strasbourg : poursuite des restrictions pour les véhicules Crit'air 5 et non classés. Le prix de la vignette Crit'Air passera de 3,70 à 3,72 € frais de port inclus pour un envoi en France. Qualité de l’air intérieur : un nouveau dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP) est révisé dans le cadre du quatrième Plan national santé environnement. Intégrant les acquis de la crise de la Covid-19, cette révision a permis de rendre la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) plus complète et adaptée tout en facilitant son appropriation par les acteurs concernés. Le dispositif révisé est désormais constitué des quatre volets suivants : une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment une mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone de l'air intérieur ;un autodiagnostic de la QAI, réalisé au moins tous les quatre ans ;une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée à chaque étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI ;un plan d’actions régulièrement actualisé, proposant des actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la QAI en prenant en compte les résultats de la surveillance. Mise en place d’indicateurs de bruit dans les transports ferroviaires L'arrêté du 29 septembre 2022 pris en application de l’article 90 de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités fait suite à trois avis du Conseil National du Bruit rendus depuis l'adoption de la loi. Cet arrêté prévoit la mise en place d’indicateurs de gêne due à la soudaineté, la répétitivité et à l’intensité du bruit des infrastructures de transport ferroviaire. L’arrêté précise les modalités applicables d’évaluation des nuisances sonores des infrastructures de transports ferroviaires durant une période d’observation de 6 mois entre le 1er novembre 2022 et le 30 avril 2023 pour un panel représentatif d'infrastructures existantes, et pour deux années et demi à compter du 1er mai 2023 pour toute nouvelle infrastructure ferroviaire. Mieux prévenir les risques, mieux s’adapter Pour les particuliers : Décret n° 2022-1289 du 1er octobre 2022 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires sur les risques L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. A partir du 1er janvier 2023, ce dispositif d'information évolue : avant d'acheter ou de louer un bien, vous serez ainsi mieux informés des risques auxquels ce bien est exposé dès l'annonce immobilière, l’acheteur ou le locataire pourra se renseigner sur ces risques en allant sur le site georisques.gouv.fr ;l'état des risques sera remis dès la première visite du bien et non plus au moment de la finalisation de la transaction. Par ailleurs, l'état des risques intègre désormais le phénomène de recul du trait de côte : l’acheteur ou le locataire saura donc si le bien est soumis à ce phénomène lorsque la commune est concernée. Pour les professionnels de l'immobilier, leurs obligations évoluent : l'annonce immobilière, quel que soit son support devra comporter la mention suivante : “Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr” l'état des risques devra être remis dès la première visite et actualisé en tant que de besoin lors des phases suivantes de la transaction." Dans le domaine des sites et sols pollués (secteurs d’information sur les sols)Évolutions pour les vendeurs et bailleurs :obligation de transmettre un document d'information sur la pollution des sols dont le contenu est conforme au R. 125-26 du code de l'environnement (ce contenu n'était jusqu'alors pas défini),obligation d'annexer ce document dès la promesse de vente (ou au contrat préliminaire en cas de vente en l'état futur d'achèvement), et pas seulement à l'acte authentique, comme préalablement. Pour les professionnels Gestion des sites et sols pollués : publication du décret relatif à la définition des types d'usage dans la gestion des sites et sols pollués Évolutions pour les exploitants : Obligation de définir l'usage futur du site au moment où l'installation classée sera mise à l'arrêt définitif, pour les demandes d'autorisation déposées après le 1er janvier 2023 et les cessations notifiées après cette date (pour rappel l'usage est déterminé en concertation avec les maires ou les présidents d'EPCI compétent en matière d'urbanisme, et les propriétaires de terrain) Évolutions pour les porteurs de projets : Depuis la loi ALUR, un porteur de projet qui souhaite implanter une nouvelle activité avec un changement d'usage sur une ancienne installation classée pour l’environnement (ICPE), doit faire appel à un bureau d’étude qui certifiera ou non de la nécessité de dépolluer le site. Le facteur déclenchant cette obligation à savoir un changement d'usage, est précisé dans ce décret et s'appliquera dans ce contexte pour tous les permis de construire, permis d'aménager ou toutes les demandes préalables de travaux déposés à partir du 1er janvier 2023.Obligation pour les maîtres d'ouvrage de projets comportant un usage d'accueil de populations sensibles (jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, fragiles) de transmettre l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 du code de l'environnement (dite ATTES-ALUR) à l'Agence Régionale de Santé, et, si le site est un site ayant accueilli une installation industrielle, à l'inspection des installations classées. L'objectif est d'informer les services de l’État le plus amont possible de manière qu'ils soient en capacité de réagir en cas de projets susceptibles de présenter des risques pour la santé des populations destinées à fréquenter ces établissements. Suite à l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique en septembre 2019 à Rouen, plusieurs mesures entreront en vigueur dès le 1er janvier pour améliorer la maîtrise des risques des sites industriels déjà en activité afin de garantir la sécurité des riverains vivant aux alentours de ces sites, ainsi que la préservation de l’environnement : Le stockage de liquide très inflammable dans des contenants susceptibles de libérer leur contenu, tels que des conteneurs plastiques, est désormais interdit au sein des installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que dans les entrepôts de matières combustibles.Les installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que les entrepôts de matières combustibles à autorisation et enregistrement doivent avoir réalisé au 1er janvier une « étude des flux thermiques en limite de site », qui doit permettre d’identifier les éventuels risques de propagation d’un incendie au voisinage immédiat (« effet domino »), puis définir et programmer, le cas échéant, les mesures correctives nécessaires pour remédier à cette situation. Entrée en vigueur pour les installations Seveso de la disposition visant l’identification des produits de décomposition dans les études de dangers et l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident. Les nouvelles études de dangers ou mises à jour réalisées après le 1er janvier devront ainsi contenir une partie spécifique relative à l’identification des produits de décomposition en cas d’incendie important. Il devient également obligatoire d’inclure dans les nouveaux plans d’opérations interne POI) ou lors des prochaines mises à jour, les dispositions relatives à l’organisation de ces premiers prélèvements environnementaux. L’ensemble des établissements Seveso Seuils bas devront avoir établi un plan d’opération interne au 1er janvier 2023. Prévention des pollutions industrielles L'arrêté ministériel du 24 août 2017 concernant les rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), appelé arrêté "RSDE", a imposé la surveillance par les industriels de nouvelles substances dangereuses susceptibles d'être présentes dans les rejets de leurs effluents. Pour ces substances dangereuses visées par une directive européenne de 2013, après cette phase initiale de surveillance, l'exploitant doit, à partir du 1er janvier 2023, respecter des valeurs limites de concentration dans ses rejets dans l'eau mais aussi rechercher la réduction maximale de ses émissions. On trouve notamment dans cette liste de 27 substances, les dioxines, le mercure et une substance perfluorée, l'acide perfluororooctanesulfonique plus connus sous le nom de PFOS.Mieux engager les territoires Augmentation de la dotation globale de fonctionnement de 320 M€ - une première depuis 13 ans La dotation globale de fonctionnement (DGF) prévue dans le projet de loi de finances pour 2023 est portée de 210 à 320 M€ :200 M€ sur la dotation de solidarité rurale,90 M€ sur la dotation de solidarité urbaine,30 M€ sur la dotation d’intercommunalité.Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95% des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait.Soutien aux collectivités en situation de tension énergétiqueLes mécanismes de soutien budgétaire mis en œuvre pour aider les collectivités locales à lutter contre les effets de l'inflation entrent en vigueur : amortisseur électricité, filets de sécurité, tarif règlementé de vente ;L'année 2023 verra la mise en œuvre effective du filet de sécurité voté dans la dernière LFR Ce sont aussi les ressources qui vont augmenter en 2023 : pas de plafonnement de l'indexation des bases fiscales, ce qui donnera des recettes supplémentaires aux collectivités. Le quintuplement de l'enveloppe à destination des communes en grande difficulté, qui atteint 10M€ Mise en place du fonds vert Mise en place d’un fonds d’accélération inédit pour la transition écologique dans les territoires (fonds vert) doté de 2 Md€. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert répond à un triple objectif :renforcer la performance environnementale ; adapter les territoires au changement climatique ; améliorer le cadre de vie. Suppression de la CVAE qui entraîne, en compensation, le versement d'une fraction de TVA dynamique dès 2023 La suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est étalée sur 2 ans (2023 et 2024). Le mécanisme de compensation proposé dès 2023 repose sur la TVA avec 2020-2023 comme période de référence. Il permet une augmentation de la compensation de 19,5% par rapport à la CVAE touchée en 2022. Pour le bloc communal, sa dynamique sera répartie selon des critères économiques de taille (surface et effectifs) des entreprises. Pour les départements, la dynamique sera soclée, à la demande de l’Assemblée des départements de France (ADF). Renouvellement de l'Observatoire des territoires Créé en 2004, l'Observatoire des territoires est placé auprès du ministre chargé de l'aménagement du territoire. Il est chargé de rassembler, d'analyser et de diffuser les données relatives aux dynamiques et aux disparités territoriales ainsi qu'aux politiques menées dans le champ de l'aménagement et du développement des territoires. Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Actualisation du classement des communes en ZRCV Partant du constat d'une perte de dynamisme et d'attractivité des villes moyennes, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 a donné aux élus locaux les moyens de revitaliser les centres-villes par la création d'un contrat intégrateur – l'opération de revitalisation de territoire (ORT). Afin de compléter ce dispositif, la loi de finances pour 2020 a créé les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), adossées aux ORT. Il s'agit d'un outil de soutien fiscal aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant une activité commerciale ou artisanale. Un arrêté actualise, pour l'année 2023, la liste des communes éligibles aux ZRCV (101 communes sont ajoutées et 3 sortent du classement) : 474 communes sont éligibles en 2023 à ce dispositif.Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Améliorer l’information du public en garantissant la disponibilité de l'ensemble des documents d'urbanisme sur un site internet unique A compter du 1er janvier 2023, le caractère exécutoire des documents d'urbanisme sera conditionné à leur publication électronique sur le Géoportail de l'urbanisme. Cette publication sur le Géoportail de l'urbanisme était déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2020, sans toutefois que l'absence de publication n'ait de conséquence pour les actes des collectivités territoriales. L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements renforce cette obligation en conditionnant désormais le caractère exécutoire des documents d'urbanisme à leur publication sur le Géoportail de l'urbanisme et à leur transmission aux services de l’État chargés du contrôle de légalité.
Il y a 2 ans et 176 jours

L'Assemblée adopte des mesures pour accélérer sur l'énergie solaire

L'Assemblée a adopté vendredi une série de dispositions du projet de loi visant à accélérer la production d'EnR, dont une obligation d'installer des panneaux solaires dans les grands parkings extérieurs.
Il y a 2 ans et 176 jours

Hellio lance une web série pour décrypter la "Rénovation globale en copropriété"

Résultat : les copropriétés hésitent à enclencher le processus.Pour donner un coup d'accélérateur, le Gouvernement envisage de se pencher sur la question de la simplification des règles de vote de travaux de rénovation énergétique en assemblée générale, comme annoncé par Olivier Klein sur France Info le 29 novembre. La réforme consisterait à permettre de voter une rénovation énergétique en assemblée générale avec l'accord de seulement 50% des copropriétaires contre 2/3 aujourd'hui pour certains types de chantiers. Ces travaux s'imposent en effet de plus en plus dans les immeubles considérés comme des passoires énergétiques, classées F ou G, auprès de copropriétaires en quête de solutions pour réduire leurs factures d'énergie à l'heure où les prix s'envolent. Pour les propriétaires bailleurs, l'enjeu est aussi de se mettre en conformité pour éviter l'interdiction prochaine de location de leur logement. Pour accompagner les syndics et copropriétaires à franchir le pas et leur donner toutes les clés de réussite pour cette opération, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, s'est lancé dans la production d'une web série pour suivre les grandes étapes d'une rénovation globale en cours de réalisation au sein d'une copropriété à Saint-Maur-des-Fossés (94). Une immersion au cœur d'un projet de rénovation globale dans un bâtiment collectif de Saint-Maur-des-Fossés (94) Quelles sont les formalités à remplir pour être accompagnés et obtenir une aide au financement ? Quels sont les travaux à exécuter ? Comment améliorer la classe énergétique du bâtiment ? Quels sont les équipements à privilégier ? Quelles sont les aides mobilisables ? Autant de questions posées par les membres d'un conseil syndical, désireux d'engager des travaux d'amélioration énergétique de leur bâti. Hellio, en qualité d'accompagnateur de la rénovation énergétique, propose un accompagnement poussé dans le cadre de ce type de projet. En plus des supports écrits, Hellio a choisi de s'appuyer sur le format vidéo avec un contenu immersif pour présenter les contours de sa mission auprès des syndics de copropriété. Ainsi, une caméra va suivre l'ensemble des étapes d'une rénovation globale d'un immeuble de 10 logements situé sur la commune de Saint-Maur-des-Fossés, de la préconisation des travaux jusqu'à leur réalisation. Au programme : une dizaine d'épisodes pour retracer, pas à pas, toutes les démarches initiées par les copropriétaires et l'accompagnement de Hellio. Épisode 1 : l'état des lieux pour identifier les besoins Le bâtiment en R+5, livré dans les années 70, abrite 10 habitations. Classé E, c'est une véritable passoire thermique et ce malgré la réalisation de travaux d'isolation il y a quelques années. Le chauffage est loin d'être homogène dans tous les espaces.Pour Franco, président du conseil syndical de la copropriété : « Ceux qui sont au rez-de-chaussée et au dernier étage ont plus froid que les autres. On a fait du rafistolage au fil des ans, par petits bouts de travaux, qui nous reviennent finalement très chers. Il devenait urgent de faire de vrais travaux et d'arrêter de mettre des rustines à droite, à gauche. » Franco et ses voisins se sont aussi confrontés à une autre réalité : la complexité et l'ampleur des dossiers à renseigner pour engager les travaux, et le risque de tomber sur des entreprises peu rigoureuses. C'est pour toutes ces raisons que le syndic s'est rapproché des services de Hellio.Pour Tanguy Dupont, Directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif : «Hellio a à cœur de rendre la rénovation énergétique des copropriétés accessible en mettant à disposition de chaque copropriété les outils nécessaires qui lui permettront de mener son projet à bien : information et sensibilisation, assistance à maîtrise d'ouvrage, ingénierie financière, enquête sociale, aides et financements. La rénovation performante des copropriétés est possible !» Hellio, un partenaire de choix pour les copropriétés Avec 14 ans d'expériences dans le domaine de la maîtrise de l'énergie, Hellio se tient aux côtés des syndics, copropriétés et gestionnaires d'immeubles collectifs pour les accompagner dans leurs projets d'amélioration énergétique de leur bâti. A la clé : des économies significatives dans le respect de l'environnement. Les équipes d'experts de Hellio proposent une prestation complète et sur-mesure pour la réalisation de rénovations globales. Hellio prend en main l'ensemble du projet : accompagnement technique (audit énergétique, préconisation de travaux, recherche d'entreprises, etc.), social et financier (mobilisation des aides MaPrimeRénov' Copropriétés et Certificats d'Économies d'Énergie). La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de taille La loi Climat et résilience votée en 2021 a marqué une étape décisive dans la prise de conscience de la maîtrise des dépenses d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du logement. Plusieurs mesures d'incitation à la rénovation énergétique des bâtiments ont été décidées pour atteindre les ambitieux objectifs de neutralité carbone en 2050 : gel des loyers des passoires thermiques depuis le 24 août 2022, interdiction progressive de location des logements classés de G à E, etc. Pour relever le défi, les regards se sont logiquement tournés vers la copropriété, qui représente 43%[1] du parc total de logements. Les copropriétaires bailleurs, et les copropriétaires occupants, se retrouvent les premiers de cordée pour gravir un Everest : respecter des échéances qui laissent perplexes nombre de professionnels du logement. L'inquiétude sur le marché des biens immobiliers se fait déjà sentir : le chemin à parcourir et les financements à obtenir sont immenses. En 2018, au regard des anciennes normes, seuls 2 millions de logements sur les 30 millions que compte le parc total étaient considérés comme très économes ou à basse consommation. Si le changement d'échelle pour massifier la rénovation énergétique globale de ces logements est indispensable, les copropriétaires ne disposent pour le moment que de peu de moyens pour faire face à leurs obligations. Concernant le volet budgétaire, Hellio croit au modèle des « opérateurs ensembliers » préconisé par France Stratégie.Pour Pierre Maillard, PDG Hellio : « Ces guichets uniques auraient notamment pour mission de financer l'opération en expérimentant un dispositif innovant de tiers investissement. Il s'agirait de faire porter le financement par l'opérateur, lequel se rembourserait et générerait la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées, dont il se porterait garant via un Contrat de Performance Énergétique (CPE). Alors que les prix de l'énergie explosent, le gain sur la facture énergétique sera d'autant plus important, permettant un remboursement relativement plus rapide et une rentabilité plus assurée. »[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/3620894#:~:text=er%20janvier%202018-,Le%20parc%20de%20logements%20en%20France%20au%201er%20janvier,logements%20en%20France%20hors%20Mayotte&text=Au%201er%20janvier%202018%2C%20la%20France%20hors%20Mayotte%20compte,et%2056%20%25%20des%20
Il y a 2 ans et 177 jours

Nicoll by Aliaxis dévoile son récupérateur de chaleur sur eaux usées de douche

Face aux enjeux actuels de réduction de l’empreinte carbone et de sobriété énergétique, Nicoll by Aliaxis dévoile le premier récupérateur de chaleur des eaux usées de douche. Ce système à faible impact environnemental récupère la chaleur de l’eau de la douche jusqu’alors perdue vers les systèmes d’évacuation de la salle de bains. Cette énergie réexploitée […]
Il y a 2 ans et 178 jours

Top 10 des actualités les plus lues sur Batinfo en 2022

10 - L’ADEME et le CSTB présentent 4 scénarios prospectifs inédits permettant d’anticiper les avenirs possibles pour le bâtiment et l’immobilier, à l’horizon 2050Changement climatique, transition démographique, évolutions des usages, mutations technologiques sont quelques-uns des défis qui vont transformer en profondeur la demande et l’offre immobilière dans les années à venir.Lire l'article9 - MaPrimeRénov', CEE, "coup de pouce chauffage" : les nouvelles annonces du gouvernementLa totalité des acteurs de la filière de la rénovation énergétique attendaient de l'État un geste pour redynamiser le marché des CEE, en difficulté depuis plusieurs mois. C'est maintenant chose faite avec l'annonce du Ministère de la Transition écologique qui prévoit une hausse de 25% de l'obligation en cinquième période.Lire l'article8 - MaPrimeRénov', primes CEE, retraites, prix des carburants... ce qui change au 1er juillet 2022Le 1er juillet est traditionnellement une date à laquelle des tarifs et des mesures importantes entrent en application. Nous faisons le point pour vous sur ce qui va changer cette année.Lire l'article7 - Polémique après une décision de la Cour de Cassation qui va coûter au moins 10 milliards d’euros aux copropriétairesLa 1ère chambre de la Cour de Cassation, par un arrêt du 29 juin 2022, semble vouloir réserver aux seuls géomètres-experts le marché des plans annexés aux actes de copropriété.Lire l'article6 - Poujoulat recrute 30 agents de productionFace au dynamisme du marché du chauffage au bois, Poujoulat SA cherche à accroître ses capacités de production et recrute actuellement 30 agents de production.Lire l'article5 - Le décret interdisant l'installation d'équipements de chauffage fonctionnant au charbon ou au fioul à compter du 1er juillet 2022 est paruDe nouvelles normes environnementales entreront en vigueur en juillet, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre des équipements de chauffage et excluant ainsi notamment l'installation de nouvelles chaudières au fioul, selon un décret paru jeudi 6 janvier au Journal Officiel.Lire l'article4 - Les 5 grandes tendances du CES 2022 qui devraient impacter les secteurs du bâtiment et de la villeLancée en 2018, la démarche Construction Tech qui propose cette analyse, est une initiative inédite, portée par le salon BATIMAT, et qui a pour vocation de faire connaître et valoriser les innovations technologiques adaptées au monde du bâtiment.Lire l'article3 - Près d'1 consommateur sur 2 souhaite rester au fioul malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudièresC'est acté ! Le décret rendant impossible l'installation d'appareils de chauffage fonctionnant au fioul ou au charbon en rénovation et dans le neuf vient de paraître au Journal Officiel le 6 janvier 2022.Lire l'article2 - Le décret Eco-Energie Tertiaire (DEET) : au-delà d'un nouveau défi à relever, une opportunité à saisirDécryptage de Marc-André Merlet, Directeur Performance Energétique chez EQUANS France et expert du Dispositif Eco-Energie Tertiaire.Lire l'article1 - Les députés votent pour un statut unique des travailleurs indépendants plus protecteurLes députés ont voté lundi en faveur d'un statut unique pour les quelque trois millions de travailleurs indépendants, prévoyant notamment la protection de leur patrimoine personnel en cas de coup dur.Lire l'article
Il y a 2 ans et 179 jours

Le Gouvernement annonce un investissement de 145 millions d'euros dans 9 nouveaux programmes d'économies d'énergie

Ce soutien s’élève à un montant total de 145 millions d’euros.Le dispositif des CEE impose aux fournisseurs d’énergie de faire des économies d’énergie, qu’ils réalisent notamment en promouvant activement l’efficacité énergétique auprès des ménages, des collectivités et des professionnels, dans de nombreux secteurs d’activité (résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transports…), avec des dispositifs d’aide.Les projets annoncés par les ministres s’inscrivent dans l’une des 3 thématiques suivantes :Axe 1 : Des outils innovants de lutte contre la précarité énergétiqueCes programmes ciblent spécifiquement les ménages en situation de précarité énergétique et proposent des outils innovants capables d’être déployés sur l’ensemble des territoires.Territoire Zéro Exclusion Energétique porté par Stop Exclusion EnergétiqueBail Rénov’ porté par Fédération SOLIHA, Solidaires pour l’habitat et EnergiesAxe 2 : Un accompagnement à la mobilité économe en énergie pour les ménages en situation de précarité énergétiqueCes programmes proposent des solutions innovantes pour permettre de réaliser des économies d’énergie en matière de mobilité.Mon vélo de A à Z porté par FUB ServicesJustin’movE porté par l’association Siel BleuMOB-ESR porté par l’association CESITerritoires Inclusion Mobilité Sobriété porté par le CLER - Réseau pour la transition énergétiqueAxe 3 : Des outils et un accompagnement pour la mise en œuvre de la logistique durableCes programmes proposent des solutions aux entreprises et aux collectivités pour mettre en œuvre une logistique plus durable.Marguerite porté par La fabrique de la logistiqueLUD+ porté par la société ROZOCyclocargologie porté par l’association Les Boîtes à Vélo - FranceLes projets, reçus au 26 septembre 2022, ont été sélectionnés selon leur degré de maturité, leur périmètre et leur efficacité.A l’occasion de cette rencontre avec les neuf lauréats, Agnès Pannier-Runacher a signé avec l’ADEME, les porteurs associés et les financeurs, la convention du programme REMOVE sur le « report modal et verdissement des flottes de transport massifié ». Le Programme global REMOVE vise à :Accélérer le report modal des marchandises de la route vers un mode de transport massifié tel que le fleuve, le maritime (cabotage) et le fer ;Accompagner les acteurs vers une amélioration des performances énergétiques et environnementales de leurs flottes de transport massifié (fluviale, ferroviaire, cabotage maritime et pêche professionnelle) ainsi que des moyens de manutention associés.Le programme, par le biais des actions de sensibilisation, de formation et d’accompagnement, sera un levier utile aux acteurs de la chaîne transport et logistique pour favoriser la transition énergétique et écologique, et contribuer ainsi à atteindre les objectifs ambitieux de la France en la matière.Pour rappel :En France, la part modale des transports terrestres de marchandises massifiés (fluvial et ferroviaire) ne représente que 11,6% des tonnes-kilomètres[1], alors que le pays dispose des réseaux ferrés et fluviaux les plus étendus d’Europe. Il est nécessaire de verdir les flottes de véhicules opérant sur ces infrastructures mais aussi de compléter la chaîne d’accompagnement au report modal en associant et en impliquant les donneurs d’ordre sur ces sujets. C’est dans ce contexte que s’inscrit le présent programme. Ce report modal vers des modes massifiés doit s’accompagner d’actions pour rendre plus sobres les flottes des secteurs maritimes (cabotage et pêche), fluviales et ferroviaires ainsi que les engins de manutention associés.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Comme je m’y étais engagée lors de la présentation du Plan de sobriété énergétique en octobre dernier, le Gouvernement met aujourd’hui sur la table des moyens complémentaires pour soutenir les associations qui luttent contre la précarité énergétique et pour soutenir le covoiturage et les mobilités douces. Je salue l’engagement des neuf lauréats de cet appel à programmes, qui vont développer des solutions concrètes pour les Français afin de mieux les accompagner dans la transition énergétique. »Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Avec près de 150 M€ mobilisés pour la transition bas-carbone, en particulier pour les publics précaires, l’Etat se mobilise au plein cœur de la crise énergétique. Cela servira à financer des mesures à la fois bonnes pour le climat et bonnes pour le pouvoir d’achat partout en France, telles que les territoires zéro précarité énergétique ou la mise en place de solutions locales de mobilité verte pour les ménages dans des territoires enclavés. »Pour Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports : « Le secteur des transports représente encore le 2e secteur le plus consommateur d’énergie et le 1er émetteur de gaz à effet de serre du pays. Notre priorité est l’accélération de sa décarbonation sur l’ensemble du territoire. Pour atteindre ses ambitions, l’Etat met en œuvre 7 nouveaux programmes de Certificats d’Economie d’Energie (CEE) pour accroître les efforts d’efficacité énergétique des transports, notamment pour les personnes les plus précaires, et de la logistique. Je remercie tous les acteurs qui s’engagent au quotidien pour construire la mobilité de demain : chaque action compte.»Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Lutter contre la précarité énergétique, contre ses conséquences économiques, sanitaires, sociales et évidemment environnementales, est une priorité du Gouvernement. Notre mobilisation aux côtés de tous les acteurs impliqués dans ce combat et dont je salue l’engagement se poursuit aujourd’hui par le soutien apporté à deux nouveaux programmes CEE. A travers ces projets, nous mettons en avant l’importance d’un accompagnement renforcé à la rénovation pour les plus fragiles et d’une approche constructive qui associe propriétaires et locataires pour réussir l’éradication des passoires du parc locatif. »[1] Chiffres clés du transport- Édition 2022
Il y a 2 ans et 179 jours

ORPEA INTENSIFIE SA STRATÉGIE DE « GREEN BUILDING » AVEC LA PREMIÈRE CLINIQUE CHAUFFEE ET RAFRAICHIE PAR LA GEOENERGIE

➢ BAISSE DE 91% DES ÉMISSIONS DE CARBONE DUES AU CHAUFFAGE ET A LA CLIMATISATION1  ➢ REDUCTION DE 27% DE LA CONSOMMATION ENERGETIQUE GLOBALE DU BATIMENT  ORPEA annonce l’ouverture de l’Institut Médical Spécialisé de Plancoët, chauffé et rafraichi grâce à une technologie innovante, au service d’une énergie plus verte. L’établissement, situé à PLANCÖET (Côte d’Armor […]
Il y a 2 ans et 179 jours

Wallbox, la licorne spécialisée dans l’énergie et la mobilité, recrute la française Myriam LHERMURIER BOUBLIL en tant que Chief Communications et Public Affairs Officer

Wallbox, la licorne espagnole qui révolutionne la gestion de l’énergie à travers le monde, renforce sa structure avec la création d’un Département de la Communication et des Affaires publiques. Celui-ci sera dirigé par la française Myriam LHERMURIER BOUBLIL qui a 25 ans d’expérience professionnelle en France et à l’étranger, notamment chez Google et PayPal. Cotée […]
Il y a 2 ans et 179 jours

BDR THERMEA PREMIERE MONDIALE LE GROUPE CHAUFFE DES HABITATIONS HISTORIQUES GRACE A DES CHAUDIERES 100% HYDROGENE

BDR Thermea, pionnier dans la décarbonation du chauffage grâce à l’hydrogène, lance aux Pays-Bas le premier projet pilote mondial utilisant des chaudières 100 % hydrogène pour chauffer 12 maisons habitées.  Mené dans la ville de Lochem dans l’est des Pays-Bas, ce projet pilote est une première mondiale. Il consiste à chauffer 12 maisons individuelles à […]
Il y a 2 ans et 179 jours

La nouvelle gamme d’alarmes Honeywell Home R200 CO, fumée, chaleur et combinée de Resideo est désormais disponible en France

Les produits sont fournis avec une durée de vie de 10 ans et une garantie de 10 ans. Paris, 08 Décembre 2022 – Resideo, fournisseur mondial de solutions de confort et de sécurité pour la maison, a annoncé que sa nouvelle gamme d’alarmes Honeywell Home R200 CO, fumée, chaleur et combinée est désormais disponible en […]
Il y a 2 ans et 179 jours

Wienerberger fait une offre pour l’acquisition de Terreal

Terreal : Fournisseur européen de premier plan dans le domaine des produits de couverture dédiés à la rénovation et à la réparationLe périmètre de l'opération comprendrait les activités de Terreal en France, en Italie, en Espagne et aux États-Unis, ainsi que les activités allemandes et du Benelux de Creaton, acquises par Terreal en 2020, qui emploient près de 3 000 personnes. À l'issue de cette opération, Wienerberger agrandirait son empreinte opérationnelle de 29 sites. L'acquisition des activités de Terreal, qui devraient générer un chiffre d'affaires annuel d'environ 740 millions d'euros en 2022, constituerait un complément important aux activités de Wienerberger, en particulier dans le contexte de la nouvelle Réglementation Environnementale française (RE 2020) relative à l'efficacité thermique et à la sobriété des matériaux utilisés pour la construction, adoptée parallèlement aux réglementations européennes portant sur la réduction de consommation énergétique. Par ailleurs, Terreal exploite des installations de pointe, notamment en France, dont le centre de recherche et de développement de Castelnaudary, et en Allemagne.L'étape idéale dans la stratégie de croissance créatrice de valeur de WienerbergerPour Wienerberger, l'acquisition de Terreal viendrait en complément des activités existantes, offrirait des opportunités de croissance uniques, notamment sur les marchés français et allemand, et permettrait à l'entreprise de renforcer encore sa position de pionnier de l'innovation et de la décarbonisation dans le secteur.Pour Heimo Scheuch, Président Directeur Général du Groupe Wienerberger : « La rénovation du parc immobilier vieillissant en l'Europe est une étape essentielle pour atteindre la neutralité climatique. Pour Wienerberger, ce domaine d'activité recèle un énorme potentiel de croissance à exploiter dans les années à venir, notamment dans le segment des toitures, y compris les solutions solaires et de gestion de l'eau. L'acquisition de Terreal doublerait nos ventes de toiture. En les faisant passer à 75 millions m2, elle constituerait une étape importante dans la mise en œuvre de notre stratégie de croissance créatrice de valeur. Avec les activités de Terreal qui complètent parfaitement notre propre gamme de produits, nous renforcerions notre capacité à fournir des solutions de premier ordre, surtout sur les marchés stratégiquement importants que sont la France et l'Allemagne. Dans le même temps, notre position dans le secteur de la rénovation et de la réparation s'améliorerait considérablement. Grâce à l'importance commune que nous accordons à la durabilité, aux solutions innovantes et aux modèles commerciaux digitalisés, l'installation de nos solutions permettra de réduire les émissions de CO2 de 225.000 tonnes par an. En outre, nous dégagerons des synergies durables en combinant nos installations de production et nos technologies et en élargissant notre gamme de produits en ce qui concerne le toit en pente, y compris les accessoires et l'isolation. En créant le premier véritable expert européen en matière de toits en pente qui intègre des solutions pour l'énergie solaire, l'eau et d'autres solutions pour le toit, Wienerberger construit une plate-forme solide pour la poursuite de sa croissance. »Pour Laurent Musy, Président Directeur Général du groupe Terreal : « Ces dernières années, Terreal a mis en œuvre avec succès une stratégie de croissance durable, grâce au engagement de nos équipes, au soutien de nos clients, de nos communautés et de nos actionnaires que je tiens à remercier tout particulièrement. L'acquisition et l'intégration réussies de Creaton en Allemagne et en Europe de l'Est ont été un point fort très positif. A l'heure où des défis sans précédent liés aux prix élevés de l'énergie et des besoins toujours plus urgents de décarbonisation de notre industrie et du bâtiment nous assaillent, unir nos forces avec Wienerberger nous permettrait d'accélérer notre feuille de route actuelle grâce au partage des meilleures pratiques, aux investissements, à l'innovation et à la digitalisation. Wienerberger est une entreprise européenne très réputée qui possède une grande expertise dans le secteur des tuiles et des briques en terre cuite dans le monde entier. Elle bénéficierait clairement de la complémentarité de notre empreinte industrielle et de l'ajout des marques, des actifs et des capacités de Terreal/Creaton, notamment en France et en Allemagne, dans le domaine des toits en pente et du solaire. Wienerberger a un projet industriel et commercial ambitieux qui assurera la croissance durable de nos activités. Nos collègues autrichiens, polonais et hongrois, qui connaissent un grand succès, resteraient sous le contrôle de nos actionnaires actuels. Nous continuerons à les soutenir dans la phase de transition. »En achetant Terreal, Wienerberger franchirait sa plus grande étape à ce jour dans le cadre de sa stratégie de croissance créatrice de valeur, qui repose sur des critères ESG ambitieux et se concentre sur le développement de produits et de solutions durables. À cette fin, l'entreprise s'est complètement repositionnée stratégiquement au cours des dix dernières années et est devenue un fournisseur complet de solutions efficaces de rénovation, de construction neuve et de la gestion de l'eau. La combinaison de produits innovants, de savoir-faire industriel et de modèles de distribution basés sur un partenariat dans toute l'Europe renforce le réseau commercial de Wienerberger et, dans le même temps, accélère l'avancée dans les objectifs environnementaux ambitieux de l'entreprise.
Il y a 2 ans et 180 jours

Nouveaux projecteurs à LED avec détecteur de mouvement theLeda S

Leur température de lumière est de 4 000 K pour délivrer un éclairage blanc neutre. Conçus pour un usage de confort de sécurité en extérieur (entrées de cours, terrasses, chemins, carports et garages), les spots LED sont pivotables à l’horizontale et inclinables de 70° vers le bas. Le theLeda S8-100 permet un éclairage mural par la rotation à 180° de son projecteur.Conformément à sa signature « energy saving confort », Theben propose des appareils aux performances d’économie d’énergie optimisée avec ces nouveaux projecteurs à LED dont la consommation en veille est inférieure à 0,4 W ! Proposés en coloris blanc (WH) et noir (BK), les theLeda S8-100 et theLeda S17-100 sont discret et élégants grâce à leur design plat, épuré et sobre. Une détection de mouvement optimale signée ThebenLe détecteur de mouvement des theLeda S possède un angle de détection circulaire à 180° avec une portée de 10 mètres (pour une hauteur de montage mural de 2,5 m). La zone de détection peut être réduite selon les besoins.La commande de l’éclairage est automatique en fonction de la présence et de la luminosité, et le déclenchement manuel est possible par bouton-poussoir.La temporisation d’éclairage est réglable de 10 secondes à 30 minutes et la plage de réglage de la luminosité va de 2 à 500 lux.Le montage et la mise en service sont rapides et simples : le potentiomètre est facilement accessible sur la tête de capteur. La fonction « test » vérifie que l’endroit préalablement choisi est bien couvert.Conçus pour un usage extérieur, les theLeda S ont un indice d’étanchéité IP55.Pour la couverture de plus grands espaces à éclairer, les theLeda S peuvent être associés à des projecteurs LED de la même série, sans détecteur de mouvement, par un raccordement en mode maître/esclave.
Il y a 2 ans et 182 jours

Dans l'immobilier de bureaux, la chasse au gaspillage est ouverte

Les achats d'énergie par les entreprises n'étant généralement pas couverts par le bouclier tarifaire, celles-ci subissent de plein fouet l'explosion des prix du fait de la guerre en Ukraine et de l'arrêt d'une partie du parc nucléaire français."Depuis que ça flambe, il y a une prise de conscience qui a été très marquée", rapporte Eric Donnet, directeur général de Groupama Immobilier.Au SIMI, il porte comme ses collègues une doudoune bordeaux, offerte aux salariés du groupe pour les inciter à travailler dans des bureaux chauffés à 19 degrés, la température de consigne nationale.Et il énumère les actions mises en place par la filiale de l'assureur, qui gère plusieurs immeubles de bureaux à Paris: réduction des horaires des cantines, détecteurs de présence pour limiter l'éclairage..."Créatifs sur les solutions""On a eu une multiplication des coûts de l'énergie entre 4 et 10 sur les derniers mois", souligne Ella Etienne-Denoy, directrice ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) chez le géant de l'immobilier d'entreprise CBRE."L'appel du gouvernement à la sobriété, relayé par le Medef, a joué sur le fait que les entreprises utilisatrices ressentent une urgence à agir sur la question des économies d'énergie, parce qu'on leur a expliqué que ce qui auparavant était insignifiant sur le coût allait devenir particulièrement prégnant", explique-t-elle.Elle observe, par exemple, davantage de demandes pour la production d'énergie sur site, avec des panneaux solaires ou la géothermie peu profonde."Quand ça commence à devenir une contrainte, on commence à redevenir créatifs sur les solutions", relève-t-elle.D'autres sociétés foncières, comme BNP Paribas Real Estate, ont opté pour l'intégration de l'intelligence artificielle dans la gestion technique des bâtiments, afin de gagner en efficacité.La filiale de la banque française a aussi recours au système Ecowatt, mis en place par le gestionnaire du réseau électrique RTE, qui avertit des moments de tension. Si le signal passe à l'orange ou au rouge, il est possible de désactiver automatiquement des fonctionnalités non essentielles: des salles de sport, certains ascenseurs..."Les crises font mal à court terme, mais à long terme sont très bénéfiques", juge le directeur de la gestion immobilière du groupe, Csongor Csukas."La panique"Et les entreprises demandeuses sont de plus en plus nombreuses."Les locataires qui, jusqu'à présent, s'intéressaient à la question le faisaient soit parce que ça représentait déjà un gros poste de dépense pour eux, soit parce qu'ils avaient une fibre environnementale. Là, tous types de locataires confondus se mettent sérieusement à s'y intéresser", témoigne Vincent Bryant, président de Deepki, société technologique spécialisée dans la transition énergétique de l'immobilier d'entreprise."Les entreprises ont toutes répondu à cet appel à la sobriété, mais je pense que plus qu'un mouvement d'obéissance, c'est plutôt une inquiétude face au coût", estime Odile Batsere, directrice RSE (responsabilité sociétale des entreprises) de la foncière Société de la Tour Eiffel.C'est particulièrement vrai pour les PME, qui ont moins anticipé que les grands groupes l'évolution de la réglementation.Le décret tertiaire, publié en 2019, impose en effet aux entreprises d'avoir réduit de 40%, en 2030, leur consommation d'énergie par rapport à 2010 dans leurs bureaux de plus de 1.000 m2; puis de 50% en 2040 et 60% en 2050. Et dès cette année, elles doivent déclarer leurs données de consommation énergétique."Quand on a indiqué, au sortir de l'été, que les locataires avaient la responsabilité de déclarer eux-mêmes les consommations sur leurs parties privatives, c'était la panique", se souvient Anne-Claire Barberi, directrice RSE du gestionnaire d'actifs immobiliers Perial.Pour les propriétaires des bâtiments, l'enjeu est aussi financier: l'inaction risque de rendre les bureaux moins attractifs et donc de leur faire perdre de leur valeur.Et "si un utilisateur est dans un bureau où il a une facture délirante", note Ella Etienne-Denoy, "ça précipite aussi les décisions de déménagement".
Il y a 2 ans et 182 jours

Les sociétés du Groupe Lorillard se mobilisent autour de l’opération pour l’Ukraine « Lumière et Chaleur cet hiver »

Les menuisiers français se mobilisent pour le peuple d’Ukraine et répondent à l’appel du maire de Kharkiv par l’organisation d’une opération caritative nommée «Lumière et Chaleur pour l’hiver»Une collecte de groupes électrogènes a ainsi été initiée auprès du secteur de la menuiserie et des adhérents de l’UFME et du SNFA pour atteindre – voire même dépasser – l’objectif fixé à 200 groupes électrogènes.Les sociétés LORILLARD, BOURNEUF, MOLENAT, MESLIN et POUPIN du Groupe Lorillard y répondent favorablement en finançant plusieurs groupes électrogènes pour les habitants de Kharkiv qui sont actuellement sans ressource énergétique et pour qui ces groupes électrogènes sont une nécessité vitale.Tous les dons seront acheminés vers la plateforme logistique des Transports Groussard au plus tard le 5 janvier 2023 afin d’être expédiés pour l’Ukraine le 9 janvier. A gauche Olivier Fondecave, Directeur Général Délégué aux Fonctions Supports à droite Pierre Lorillard, Directeur Général Délégué au Commerce, au Marketing et à la Communication, dans l’Atrium du siège de Chartres (28). ©Lorillard.
Il y a 2 ans et 182 jours

Une école du BTP d’un nouveau genre s’installe à Lille

L’école Gustave, propose des formations rémunérées dans le domaine du BTP et recrute selon la personnalité. Devant le succès rencontré par l’école Gustave lancée à Paris en juillet 2021 et face à la demande criante en professionnels du BTP, l’école s'implante dans les Hauts de France, à Lille. La rentrée aura lieu le 30 janvier, pour une première promotion de 30 élèves. Gustave annonce une collaboration avec Van Marcke, le distributeur de matériel dédié à la plomberie et au chauffage.Créée en juillet 2021 par Marie Blaise en affiliation avec le groupe Rocket School fondé par Cyril Pierre de Geyer, l’école Gustave est spécialisée dans les formations des métiers du BTP. La spécificité du groupe, dont fait partie l’école, tient à la manière dont les étudiants sont recrutés. Ce sont les soft skills qui comptent dans l’admission des élèves : aucun diplôme n’est requis pour intégrer la formation : seule la motivation et la personnalité comptent. L’ouverture d’un second campus dans les Hauts de France contribue à dynamiser un secteur du BTP en tension, où la main d'œuvre est insuffisante.Construire le monde de demainL'école à pour ambition de construire le monde de demain avec plusieurs formations dans le monde du BTP. Les métiers du BTP sont souvent dévalorisés, pourtant les talents du BTP sont ultra convoités. Gustave permet ainsi à ses élèves entre 18 et 50 ans de se former pour construire le monde de demain.Selon Martin Lelong, ancien élève de l’école Gustave :“Nous apprenons les gestes de base du métier pendant 3 mois lors d’un bootcamp intensif à l’école, avant d’intégrer une alternance pendant un an. C’est une promesse de réussite pour l’entreprise accueillante et pour la suite de notre parcours professionnel.”3 programmes rémunérés pour décrocher le métier qui correspond aux étudiantsTrois formations seront proposées, elles sont financées par Pôle emploi : La formation Installateur Thermique et sanitaire : Elle permet d’acquérir une bonne autonomie professionnelle. Elle met aussi l’accent sur les règles de sécurité, le travail en équipe, la résolution méthodique des problèmes rencontrés. La formation Electricien : Elle forme l’électricien à devenir un professionnel qualifié chargé de l'installation, de l'entretien et de la maintenance des équipements et des réseaux électriques.La formation Etancheur : Après la formation, le professionnel interviendra sur toutes les parties du bâtiment qui sont particulièrement exposées au froid et à l’humidité. Il assure l’isolation et l’écoulement des eaux de pluie des bâtiments.Après ces formations, les élèves deviennent 'installateurs thermique et sanitaire, électriciens ou étancheurs. Ces métiers dont la main-d'œuvre manque cruellement contrastent avec le nombre d’offres proposées. En effet, Pôle Emploi recense plus de 400 offres dans ce domaine avec très peu de candidats pour cette région. Un partenariat avec Van Marcke a été établi pour combler ce manque et ainsi fournir aux élèves une entreprise accueillante lors de leur alternance. Cette implantation aidera la métropole de Lille à développer les emplois dans les métiers du BTP en revalorisant le métier et en formant des personnes passionnées.Selon Marie Blaise la fondatrice de l’école : “Nous avons souhaité ouvrir une seconde école après la réussite du premier campus à Paris. Le BTP est un métier technique et d’avenir, passionnant car s’inscrivant dans la maîtrise énergétique et offrant de confortables rémunérations. Cette implantation s’inscrit dans la suite logique de l’ambition que nous avons de valoriser les métiers du BTP.”A propos d’Ecole GustaveL’école Gustave a été co-fondée par Marie Blaise, Jérémy Diavet et Cyril Pierre de Geyer, professeur affilié à HEC Paris et ancien directeur général adjoint d’Epitech. L’école Gustave prépare à des diplômes de niveau 3 enregistré au RNCP par l’arrêté du 30 décembre 2015, certification délivrée par le Ministère du Travail.
Il y a 2 ans et 182 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer

Pour fischer la RSE est bien au cœur des investissements. Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation la responsabilité le sérieux. Véritable philosophie du groupe elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale initiée depuis plus de 60 ans cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentauxLe bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires - clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources. 85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes. Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique. En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés.Gestion de l’énergie et des émissionsPour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques, fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité. Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées. L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques... Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production Des produits responsablesDu choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising, fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables. Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables. La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables. fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum. Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable.La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle.Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment.Parmi les dernières innovations :La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton.La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand.Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling).La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.
Il y a 2 ans et 183 jours

L'Université de Strasbourg adopte un plan de sobriété énergétique

"L'Unistra" a été montrée du doigt récemment pour sa volonté de fermer ses locaux deux semaines supplémentaires cet hiver, afin de réduire sa facture de chauffage, mais "ce n'était que l'arbre qui cachait la forêt, c'était annonciateur de quelque chose de beaucoup plus fort", souligne son président, Michel Deneken."Avec la crise ukrainienne, des marchés (de l'énergie) ont augmenté de 500% et cela ne fait que précipiter la nécessité de prendre des mesures à long terme", ajoute M. Deneken, pour qui le nouveau plan adopté par le Conseil d'administration de l'université vise à "faire bien en faisant moins".L'Unistra, qui a vu sa facture de gaz et d'électricité passer de 10 à 35 millions d'euros par an entre cette année et la prochaine, a voté pour la première fois un budget déficitaire pour 2023, de 24 millions d'euros, contre un excédent de 4 à 5 millions d'euros les années précédentes."Le budget pour 2023 serait à peu près dans la lignée des dernières années s'il n'y avait pas la crise énergétique", note Frédérique Berrod, vice-présidente chargée des finances.Dans les semaines à venir, l'Unistra va commencer par réaliser son bilan carbone et mettre en place de nombreuses mesures d'économie, au niveau des chauffages et éclairages de ses 153 bâtiments répartis sur six campus et 600.000 m2, qui accueillent 60.000 étudiants.D'ores et déjà, la baisse de la température des locaux à 19 degrés et la mise en route du chauffage un mois plus tard que d'habitude, en novembre, ont permis de réaliser environ 5% d'économies.Quant aux deux semaines de fermeture supplémentaires cet hiver, la direction de l'université regrette "la tempête médiatique" que l'annonce a provoquée, et que l'Unistra ait "servi de punching ball", alors que "toutes les universités avaient réfléchi à ça". Mais cela permettra encore 3% d'économies supplémentaires.Isolation des bâtiments, adaptation du calendrier universitaire ou installation de panneaux photovoltaïques sont autant de pistes à l'étude pour les années à venir, tandis que les plans de poursuite d'activité en cas de coupure d'électricité, notamment dans les laboratoires de recherche, ont été actualisés.
Il y a 2 ans et 183 jours

Avec la crise énergétique, les Espagnols se ruent sur les panneaux solaires

"Le soleil, ici, on en a quasiment toute l'année", rappelle Paloma Utrera, en présentant les panneaux noirs installés sur le toit de son pavillon de Pozuelo de Alarcón, commune aisée de la banlieue de Madrid. "Il faut en profiter", ajoute-t-elle, tout sourire.Comme de nombreux Espagnols ces derniers mois, cette salariée du secteur aérien s'est lancée fin septembre dans l'"autoconsommation", qui consiste à produire soi-même son électricité, en faisant poser chez elle 13 panneaux photovoltaïques d'une puissance totale de 4,5 kilowatts."C'est un investissement non négligeable" mais "avec les aides" proposées par l'Etat et "les économies" réalisées sur sa consommation d'électricité, "cela vaut vraiment le coup", juge cette femme de 50 ans, qui précise avoir réduit ses factures de moitié depuis l'automne.Selon l'entreprise ayant réalisé l'installation, Engel Solar, les panneaux solaires permettent d'assurer "entre 50 et 80%" des besoins d'un foyer. "Vu les prix actuels de l'électricité", c'est "intéressant", souligne le directeur commercial de cette PME de 200 salariés, Joaquín Gasca.Fondée en 2005 à Barcelone, cette entreprise a multiplié par cinq son chiffre d'affaires en deux ans, et s'attend à un nouveau bond d'activité en 2023. "Le téléphone n'arrête pas de sonner, c'est la folie", confie Joaquín Gasca, en évoquant une dynamique "spectaculaire"."La banque" ou "le toit"Particuliers, professionnels, établissements publics... Dopée par la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, mais aussi par les aides issues du plan de relance européen, jamais l'autoconsommation n'avait connu un tel engouement dans le pays."Il y a un an, quand on regardait les toits dans les villes et villages espagnols, on voyait très peu de panneaux solaires", mais "aujourd'hui, la situation a complètement changé", résume Francisco Valverde, spécialiste des énergies renouvelables au sein du cabinet Menta Energia.Un constat partagé par José Donoso, secrétaire général de l'Union photovoltaïque espagnole (Unef). Les Espagnols "voient que leurs voisins se lancent dans l'autoconsommation, qu'ils sont contents et qu'ils font des économies. Ça les incite à faire pareil", explique-t-il.Selon cette fédération qui regroupe 780 entreprises du secteur photovoltaïque, la "puissance installée" en autoconsommation en 2022 devrait dépasser les 2.000 megawatts, presque le double de 2021 (1.203 MW) et le quadruple de 2020 (596 MW).L'énergie solaire est devenue "très compétitive", avec un coût "aujourd'hui inférieur de 90% à celui d'il y a 14 ans", avance José Donoso. Les gens ont donc "compris qu'il valait mieux mettre leur argent sur leur toit qu'à la banque", s'amuse-t-il."Démocratiser l'énergie"Pour la filière, cette frénésie a un goût de revanche. Pays le plus ensoleillé d'Europe, l'Espagne était il y a 15 ans l'un des leaders mondiaux du photovoltaïque. Mais la crise de 2008 a mis un coup de frein à cet essor et Madrid a pris du retard par rapport à nombre de pays européens.En cause: la fin des subventions au secteur, puis l'instauration en 2015 par l'ancien gouvernement conservateur d'une taxe pour les foyers produisant de l'électricité et reversant une partie de cette énergie dans le réseau national, qualifiée d'"impôt sur le soleil" par ses détracteurs.Ce dispositif - instauré, selon les défenseurs de l'environnement, sous la pression des grands groupes énergétiques, inquiets de la concurrence de l'autoconsommation - a été abandonné après l'arrivée au pouvoir de la gauche en 2018, qui a depuis multiplié les coups de pouce au secteur.L'autoconsommation "démocratise l'énergie" et permet de s'émanciper "des grands groupes énergétiques", a justifié fin octobre le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, qui table sur 39.000 megawatts de nouvelles capacités photovoltaïques d'ici 2030, dont 9 à 14.000 en autoconsommation.De quoi doper cette source d'énergie qui a fourni l'an dernier 9,9% de l'électricité espagnole, loin derrière l'éolien (23,3%), le nucléaire (20,8%) et les centrales à gaz (17,1%)... malgré un potentiel jugé exceptionnel.Aujourd'hui, "seuls 4 à 5% des foyers (espagnols) sont équipés en photovoltaïque. La marge de progression est donc énorme", souligne Joaquín Gasca, qui dit s'attendre à voir le photovoltaïque devenir "la première source d'énergie" dans le pays.
Il y a 2 ans et 183 jours

Carré Amiot, un nouveau conservatoire au cœur de Bourg-en-Bresse

L’ancien bâtiment, qui date de 1881, est un collège qui faisait partie de la donation de Joseph-Maria Carriat, sur lequel et compte tenu des recommandations des ABF et de l’architecte Daniel Rubin, agence Canal Architecture, sont venus se rajouter deux blocs ainsi qu’un ensemble de verrières. La conception architecturale met en évidence un jeu de matières où se mélangent avec élégance et respect du bâtiment d’origine, le métal, le verre, les parements et les matériaux pierre et briques utilisés autrefois. Destiné à recevoir des représentations musicales et théâtrales, l’ensemble des édifices abrite 25 salles au traitement acoustique particulièrement soigné. Afin de répondre à une utilisation plus régulière, l’auditorium de 184 places bénéficie d’un équipement sono complet, ouvrant l’espace aux entreprises désireuses de créer des événements propres à leur activité.Moderniser sans dénaturer l’architecture originelleUne des principales contraintes du projet consistait à ne pas dénaturer le bâtiment traditionnel auquel une majorité des Burgiens était attachée, tout en le projetant dans la modernité et dans une utilisation nécessitant des performances acoustiques, énergétiques et sécuritaires élevées. L’exigence de performance énergétique s’est exprimée par la conception de bâtiments sans climatisation et aux habillages intérieurs intégrants 240 millimètres de laine de verre recouverts de 3 couches de plâtre. Comme le souligne l’architecte Daniel Rubin « il n’y avait pas d’exigence environnementale particulière. Le projet Carré Amiot intègre des éléments constructifs qui répondent aux performances de la RT2012 ainsi qu’à celles que l’on trouve dans la RE2020 ».En parallèle, compte tenu de son activité et de sa situation géographique, plein centre-ville, Carré Amiot a fait l’objet d’études spécifiques afin de traiter efficacement la performance acoustique avec l’utilisation de menuiseries en acier de la gamme Forster dépassant les 40dB. Soucieux de construire un ensemble cohérent et ouvert sur les espaces environnants, un effort particulier a permis de privilégier au maximum la lumière naturelle. Ainsi, l’entrée principale de l’édifice est équipée d’une façade vitrée monumentale de 60m de longueur par 4 m de hauteur, privilégiant une transparence modulable grâce à l’intégration de rideaux dans le double vitrage. Les fenêtres en acier, situées en majorité aux étages des bâtiments, ont été équipées de vitrages de 50mm d’épaisseur (44.2 / 27 / 66.2) avec stores intégrés, associant ainsi performance phonique et gestion des apports lumineux. Soumis aux exigences réglementaires des bâtiments recevant du public, les menuiseries en acier situées à l’intérieur du complexe architectural permettent de lutter efficacement contre les éventuels risques d’incendies. A ce titre, les 60 portes de la gamme Forster ont été traitées pare-flamme 30 minutes et coupe-feu 1 heure pour les 50 parties fixes qui constituent la bande filante intérieure.L’acier, matériau de prédilection pour les projets de haute technicitéPour répondre tout autant aux exigences esthétiques et réglementaires, le matériau acier a naturellement trouvé sa place dans le projet Carré Amiot. « La complexité architecturale consistait à jumeler le bâtiment d’origine avec les deux blocs qui ont été rajoutés. Les liaisons entre les façades et les verrières qui englobaient les 3 bâtiments ainsi que les contraintes auxquelles il fallait répondre en termes d’acoustique et de risques d’incendies ont été particulièrement pointues » développe Philippe Thévenet, directeur commercial du groupe Blanchet. Le savoir-faire de l’entreprise s’est exprimé notamment dans la fabrication et la mise en œuvre de 60 portes en acier (façade extérieure et portes séparatives intérieures des bureaux), de 30 fenêtres 2 vantaux de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeur et de 50 châssis fixes de 3m de hauteur par 1,50 de largeur constituant un bande filante intérieure, à l’arrière de la façade mur rideau en aluminium. Comme le souligne Daniel Rubin, « J’ai trouvé de l’élégance dans les systèmes de menuiseries en acier proposés par Forster et notamment dans leur système de rupture de pont thermique qui présentent des formes alvéolaires tout à fait originales et pertinentes. De même, l’acier offre des caractéristiques en termes d’esthétique et d’inertie parfaitement homogènes avec des bâtiments historiques tels que celui du projet Carré Amiot. Il fallait respecter les hauteurs importantes sur les fenêtres. L’acier est donc intéressant car il y a de l’élancement et une inertie importante pour reproduire, presque à l’identique, le design des menuiseries des anciens bâtiments. Il faut également souligner la qualité de l’accompagnement dont nous avons bénéficié avec l’équipe Forster et notamment dans la définition et le choix des solutions techniques à mettre en œuvre. Cette aide est indispensable, surtout sur les projets intégrants des contraintes liées à la sécurité des biens et des personnes et plus spécifiquement dans le traitement d’ensembles menuisés pare-flamme et coupe-feu. » Intervenants :Conception : agence Canal Architecture – Daniel RubinBET : Bétom et TPFI (Patrick Vidoni - Monsieur Bazard)Menuiseries extérieures : groupe BlanchetSolutions techniques utilisées de la gamme Forster :Unico – Presto – Fuego LightSolutions Pare-flamme 30 minutes et Coupe-feu 1 heureFenêtres OF2 avec petits bois de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeurPortes 1 et 2 vantaux avec béquilles et bâton maréchalFixes en bande filanteCouleur des menuiseries : Bronze 19 et grège BTR 206 (Akzo Nobel)
Il y a 2 ans et 186 jours

A La Défense, la plus grande tour de bureaux d'Europe économise l'électricité

"L'efficacité énergétique, ça fait trois ou quatre ans qu'on en parle", explique le directeur technique Ludovic Levavasseur, 52 ans qui accompagne le changement, déjà bien engagé avec près de 40% de consommation en moins entre octobre 2021 et octobre 2022.Invisible sur la facture, car le prix du kWh a augmenté en parallèle, la baisse va continuer, assure-t-il, notamment grâce aux milliers de détecteurs de présence implantés progressivement dans les 170.000 m2 de bureaux.Heure par heure, jour après jour, ces automates communiquent avec l'ordinateur d'une modeste pièce aveugle du sous-sol où Nicolas Puype, 42 ans, surveille. Salarié du prestataire de maintenance Engie Solutions, il est depuis trois ans le "manager énergie" du bâtiment.Six à 7.000 personnes travaillent dans les sept bâtiments de Cœur Défense, avec une tendance à la baisse liée au télétravail.Sans les voir, Nicolas Puype assiste au ballet de leurs arrivées et départs, instantanément transmis au système de gestion technique du bâtiment (GTB)."Je sais presque tout ce qui se passe, sans me déplacer, je n'ai même pas besoin de caméra", confesse l'automaticien qui va jusqu'à deviner quel train les gens ont emprunté pour gagner le quartier d'affaires.Sur ses écrans, les ascenseurs montent, les lumières s'allument, les ventilo-convecteurs démarrent, et la courbe de consommation électrique grimpe, puis s'effondre en fin de journée.Quand un bureau est inoccupé, il est automatiquement éteint.Nicolas Puype ne dicte pas la température, pas plus qu'il ne la règle à distance, mais il a l’œil.Sur un écran à sa droite, toute la production d'énergie est synthétisée, la moindre anomalie signalée. Des graphiques en couleurs se superposent, la consommation du jour, celle de la veille.Tous les capteurs de Cœur Défense, et les ordinateurs que Nicolas Puype surveille, ont une mission finalement simple: ne chauffer, n'éclairer que lorsque que les travailleurs sont présents. "Si déjà vous ne consommez que ce que vous devez consommer, vous êtes tranquilles", commente Thierry Chambon, directeur général d'Energisme, société qui vend un logiciel de maîtrise d'énergie.Tout électriqueLe gratte-ciel, reconnaissable à ses deux tours de 40 étages aux bords arrondis culminant à 161 mètres et à ses baies vitrées formant un damier blanc changeant, est occupé à 80%.Impossible par définition d'y arrêter le chauffage ou la climatisation, ni bien sûr d'ouvrir les fenêtres.Pour respirer, il faut pulser de l'air neuf, chaud ou froid selon la saison, alimenter 42.000 points d'éclairage, 76 ascenseurs, 11 escalators, 14.000 stores, plus de 8.000 ventilo-convecteurs, etc.Tout est électrique. Des groupes électrogènes de sécurité démarrent en cas de coupure. La facture électrique est donc le deuxième poste de dépenses pour la tour, après la sécurité et la sûreté incendie.Et à l'heure où les tarifs s'envolent, l'homme de la situation, c'est M. Puype : "Ici c'est un paquebot. Une fois que ça dérive, pour rattraper c'est un peu tard, c'est pour ça que je surveille au jour le jour", dit-il.En 2021, l'immeuble a remplacé ses six groupes froids à récupérateurs de chaleur. Un matériel qui produit tout le chaud et le froid dont la tour a besoin, le réseau urbain ne servant qu'en appoint.Ces équipements dataient de l'inauguration en 2001. Neufs, ils sont plus performants et c'est cet investissement qui a permis la spectaculaire baisse de consommation électrique de l'an dernier.Pour l'an prochain, la baisse attendue, de 10 à 15%, sera moins facile: "On va essayer", assure Frédéric Galvez, directeur général adjoint Property Management chez BNP Paribas Real Estate qui gère 2.000 immeubles en France, dont Coeur Défense.Reste l'isolation. "Ce serait un investissement colossal, monstrueux, coûtant presque le prix de l'immeuble (acheté 1,8 milliard d'euros en 2017, ndlr)", dit-il. "Cela obligerait à déposer toute la coque, à faire sortir les locataires et laisser le propriétaire sans revenu pendant le chantier".Pour l'heure, la tour réfléchit plutôt à s'équiper en photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 186 jours

Chauffer à 19°C : 70% des Français comptent appliquer cette consigne et 63% jugent cette demande justifiée

Dans le cadre du plan de sobriété énergétique, la Première ministre Elisabeth Borne a martelé à plusieurs reprises au cours du mois d’octobre 2022 « La règle, c’est de se chauffer à 19 C ». Principaux concernés (avec les entreprises), les foyers français sont ainsi appelés par la Première ministre à faire face aux difficultés énergétiques attendues cet hiver via une plus forte responsabilisation individuelle quant à leurs habitudes en matière de chauffage de leur logement.Température intérieure idéale, podium des pièces où il doit faire chaud, petits gestes pour réduire la facture énergétique, utilisation de chauffages d’appoint… les Français ont-ils changé leur rapport au chauffage depuis 2018 ? Comment réagissent-ils aux annonces gouvernementales et à la « règle des 19°C » ? Sont-ils de meilleurs élèves en matière d’économies d’énergie ?A travers ce deuxième volet, Eni et l’IFOP s’intéressent aux attitudes et comportements des Français vis-à-vis du chauffage, dans le but de prendre la température de l’opinion à l’égard de cette « règle » des 19°C, et d’actualiser plus largement les connaissances du rapport des Français à leur chauffage par rapport à 2018. Une étude menée du 25 octobre au 4 novembre 2022 auprès d’un échantillon de 2500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.Impacts de la crise énergétique sur les ménages et leur rapport au chauffage19,9°C, la température intérieure idéale des français… en légère baisse par rapport a 2018Pour les Français, la température moyenne idéale du foyer est de 19,9°C. Une moyenne en légère baisse par rapport au sondage mené en 2018, où la température idéale se situait à 20,2°.Coté spécificités à signaler, la différence entre « Mars et Vénus » est toujours persistante. Les hommes se sentent à l’aise à 19,7°C (contre 20°C en 2018) tandis que les femmes aiment disposer de quelques décimales supplémentaires à 20°C (contre 20,4°C en 2018).En région, ce sont les Bretons qui se révèlent les moins frileux, avec une température intérieure idéale moyenne de 19,4°C. A l’opposé, pour les Bourgo-Francs-Comtois, la température intérieure idéale est bien au-dessus : 20,2°C !Halte aux idées reçues ! Côté âge, pas de différence significative, avec une température intérieure moyenne à 19,9°C, aussi bien chez les moins de 35 ans que pour les plus de 35 ans.Règle des 19°c en intérieur : forte adhésion des français !Depuis 2018, la température intérieure idéale des Français a baissé. Pour autant, se situant à presque 20°C, elle reste supérieure à la règle fixée par le Gouvernement : 19°C en intérieur. Alors comment les Français réagissent-ils à cette injonction ?70% des Français sondés comptent bien appliquer cette consigne et 63% jugent cette déclaration justifiée.Une adhésion plus marquée chez les plus jeunes, avec 74% des 18-24 comptant appliquer cette mesure et 65% dans cette même tranche estimant cette déclaration justifiée, soit deux points de plus que la moyenne nationale ! Les seniors (65 ans et plus) y adhèrent également d’avantage : 73% comptent appliquer la règle et 68% la trouvent justifiée.A contrario, en région, les habitants de la région Bourgogne-Franche-Comté s’avèrent plus réticents, avec seulement 56% des sondés considérant cette mesure justifiée. En toute logique, pour les Bourgo-Francs-Comtois, les plus frileux des sondés, seulement 59% comptent appliquer cette consigne, 11 points de moins que la moyenne nationale !Si cette consigne remporte de prime abord une large adhésion, la propension à appliquer la consigne des 19°C reste cependant très dépendante des habitudes de chauffage au sein du foyer et du degré de sensibilité aux économies d’énergie.7 Français sur 10 (70%) déclarent qu’ils vont appliquer la règle des 19° C en moyenne au sein de leur logement. Dans les faits, cette volonté à appliquer « tout à fait » la consigne émane principalement des Français les plus sensibles aux économies d’énergie, ou ceux pour qui cette règle aurait peu d’impact sur leurs habitudes à l’égard de leur chauffage.Si une large majorité d’interviewés qui considèrent que la température idéale au sein de leur foyer est supérieure à 20° C déclarent être prêts à faire un effort c’est-à-dire concernant leur confort en appliquant la consigne des 19°C (59%), ils ne sont en revanche que 19% à déclarer qu’ils sont « tout à fait » prêts à le faire. Par opposition, ceux pour qui l’application de la consigne est moins coûteuse en matière de confort c’est-à-dire ceux dont la température idéale pour se sentir bien chez soi est inférieure ou égale à 19°C sont beaucoup plus nombreux à déclarer qu’ils vont appliquer la consigne (88%). Ces derniers sont par la même occasion plus nombreux à la considérer comme justifiée (47%).Ce constat peut donc laisser penser que le choix du confort inciterait à une certaine irrégularité des plus frileux dans l’application quotidienne de cette consigne jugée moins largement parmi eux comme justifiée. Elle est peut être alors le signal d’une adhésion plus théorique, qu’une application de faits qui entrainerait dans la foulée une transformation des habitudes à l’égard de son chauffage.Au-delà du confort, le degré de sensibilité aux économies d’énergies joue un rôle majeur. Parmi les répondants qui se déclarent sensibles aux économies d’énergie, 85% déclarent qu’ils vont appliquer la consigne des 19°C (contre 49% qui le sont mais pas au point de réduire leur confort et 30% pour ceux qui ne sont pas sensibles aux économies d’énergie). De même, 77% d’entre eux jugent cette déclaration justifiée (contre 43% de ceux qui sont sensibles aux économies d’énergies mais pas au point de réduire leur confort et 29% pour ceux qui n’y sont pas vraiment sensibles).Dans un contexte de forte inflation, où le pouvoir d’achat se hisse parmi les sujets qui préoccupent le plus les Français, la propension plus forte à respecter la consigne des 19° C dans les foyers aux plus faibles revenus n’est pas observée. Alors que l’on aurait pu s’attendre à une plus forte adhésion, pour des raisons financières notamment et de baisse de pouvoir d’achat, les plus faibles revenus sont en revanche surreprésentés parmi les répondants ayant déclaré qu’ils n’appliqueraient « pas du tout » la consigne.De plus en plus de français sensibles aux économies d’énergie, au point de réduire leur confortLes répondants à l’enquête font en effet état d’une sensibilité quasi unanime à l’égard des économies d’énergie (95%, stable par rapport à 2018) même plus marquée encore cette année qu’en octobre 2018 puisque 61% des Français déclarent même l’être « au point de réduire un peu leur confort » +8 points.Dans le détail, les principaux concernés sont les plus âgés et les plus faibles revenus. A 35 ans et moins, 56% des sondés se disent prêts à réduire leur confort, contre 62% au-delà de 35 ans.Les Français sont par conséquent moins nombreux à déclarer ne pas vouloir répercuter leur sensibilité vis-à- vis de sujets énergétiques sur une détérioration de leur confort thermique (34%, -8 points par rapport à 2018 et -7 points par rapport à 2012) et la proportion de Français ne se déclarant pas vraiment sensible aux économies d’énergies reste stable, mais marginale (5% en 2022 et 2018). 84% déclarent ainsi qu’ils préfèreront s’habiller plus chaudement cet hiver pour maîtriser leur consommation d’énergie (+1 point par rapport à 2018).Le soir, moment cocooning où le besoin de chaleur est le plus importantDepuis 2018, les Français ont évolué dans lesur rapport à la chaleur. S’ils tolèrent une température plus basse, ont-ils besoin de confort aux mêmes moments, et aux mêmes endroits ?Et bien… pas totalement ! En 2018, 1 Français sur deux indiquait avoir le plus besoin d’avoir chaud, de se sentir bien sans avoir à se couvrir, le matin. En 2022, ce chiffre est en baisse avec seulement 41% des sondés indiquant le matin comme le moment le plus important pour avoir bien chaud chez soi.A contrario, le confort du soir devant la télévision gagne du terrain, avec 34% des sondés en 2022 estimant ce moment comme celui où le besoin de chaleur est le plus important, contre 26% en 2018. Malgré l’essor du télétravail, bien moins pratiqué en 2018, le besoin de chaleur en journée reste identique en 2022 et en 2018 ; seulement 16% des sondés considèrent qu’il s’agit du moment où le besoin d’avoir chaud, sans avoir besoin de se couvrir, est le plus important.Côté distribution, peu voire pas d’évolution depuis 2018. En toute logique, les pièces du logement dans lesquelles le besoin de chaleur est le plus important sont le salon (85% du total des citations) et la salle de bain (77% du total des citations). Les toilettes (6%) ou encore le garage (1%) arrivant en fin de classement.Si le recours au chauffage est de plus en plus raisonné, l’habitude de mettre ses appareils en veille se perd !Les Français sont de plus en plus sensibilisés au besoin de réduire leur consommation énergétique. Dernier exemple en date, la vaste campagne de communication portée par le Gouvernement : « Chaque geste compte », visant à rappeler tous ces écogestes qui permettent de réduire sa consommation énergétique, et par la même occasion, sa facture. Alors, depuis 2018, les Français ont-ils vraiment modifié leurs habitudes de consommation en vue de réaliser des économies d’énergies ?Selon les résultats de l’enquête, le taux de « bons élèves » en matière d’écogestes progresse sur une majorité d’items.En 2018, 53% des sondés avaient toujours pour habitude d’ajouter un pull ou une couverture quand ils avaient froid plutôt que d’allumer ou d’augmenter le thermostat de leur chauffage. En 2022, ils sont désormais 58% à le faire systématiquement.De même, 51% des sondés indiquaient mettre toujours le chauffage en veille durant la journée et durant leurs absences en 2018, en hausse de 4 points en 2022.De plus en plus de Français pensent également désormais systématiquement à dégivrer leur réfrigérateur : 34% en 2022 contre seulement 23% en 2018.A contrario, certains écogestes se perdent. Alors que 64% des Français sondés en 2018 éteignaient toujours leurs appareils électroniques (ordinateur, télévision, box) pour ne pas le laisser en veille, ils ne sont plus que 41% en 2022.Côté écogestes, une fracture générationnelle existe. Si 85% des seniors (65 ans et plus) indiquent utiliser toujours des ampoules basse consommation… seulement 57% des moins de 35 ans ont cette même habitude.En cuisine, même constat. 77% des seniors sondés mettent toujours un couvercle sur leurs casseroles lors de la cuisson… contre 44% des moins de 35 ans.La mise en route des appareils électroménagers pendant les heures creuses peine à entrer dans la routine des Français… tout particulièrement des Franciliens. S’ils sont en moyenne 36% à toujours utiliser leurs appareils électroménagers en heures creuses, ils ne sont que 26% en Île-de-France. Côté bons élèves, l’Occitanie sort son épingle du jeu avec 46% de sondés le faisant toujours.Quand la nuit tombe, les habitudes diffèrent selon les régions. Quand 39% des Bretons sondés indiquent toujours arrêter leur chauffage pour dormir… seuls 25% des Normands témoignent de cette même habitude.Ces 5 dernières années un tiers des français ont revu leur isolation et leur équipement de chauffageAu cours des 5 dernières années, une part importante de Français a réalisé des travaux de rénovation énergétique pour réduire leur consommation d’énergie.Près d’un propriétaire sur deux (47%) a investi dans l’isolation (combles, murs, sous-sols, fenêtre) au cours des 5 dernières années.C’est la Bourgogne Franche Comté qui comptabilise le score le plus important, avec 46% des sondés ayant réalisé des travaux d’isolation ces 5 dernières années (propriétaires et locataires confondus) … contre seulement 27% en Bretagne !En seconde place des travaux les plus réalisés au cours de ces 5 dernières années arrive la régulation du chauffage (thermostats programmables, robinets thermostatiques…) avec 30% des sondés indiquant avoir mis en oeuvre ces travaux de rénovation.Près d’un tiers des Français (27%) ont également revu l’installation de leur mode de chauffage pour un équipement plus performant (chaudière individuelle, pompe à chaleur, radiateurs nouvelle génération…).En revanche, ils ne sont que 18% à avoir installé un équipement de chauffage renouvelable, tel qu’un chauffage au bois, des panneaux solaires ou un chauffe-eau solaire. Des équipements qui séduisent majoritairement les plus jeunes : 24% des moins de 35 ans ont indiqué avoir investi dans un équipement de chauffage renouvelable, contre seulement 12% des plus de 65 ans.Un engouement en faveur de la rénovation énergétique qui se maintient… mais pas a court terme !Dans le contexte énergétique actuel, les économies d’énergie préoccupent de plus en plus les Français et de fait, accroit le besoin de réaliser des travaux de rénovation énergétique.Si près de la moitié des Français sondés (43%) envisagent de réaliser des travaux énergétiques, ils ne sont que 8% à l’envisager à court terme (c’est-à-dire dans l’année). Pour 16% des sondés, ce projet s’inscrit dans une durée à moyen terme, il s’agit d’un projet certain mais pas dans les années à venir. 19% des sondés indiquent quant à eux l’envisager, mais à long terme et sans savoir quand exactement.Dans les faits, ceux qui songent à réaliser ce type de travaux, quelle que soit la temporalité sont les plus hauts revenus, les propriétaires (55%, 43% pour l’ensemble) et les Français qui passent plus de temps chez eux en journée, notamment ceux qui pratiquent le télétravail (dont 64% pour la totalité de leur temps de travail, contre 38% pour ceux qui n’en n’ont jamais fait).Du côté du portefeuille, le budget moyen qu’ils seraient prêts à dépenser pour effectuer ces travaux s’élève en moyenne à 5 991€. A noter qu’une forte proportion de Français n’a sans doute pas commencé à concrétiser ce projet, notamment par la réalisation de devis, puisque 65% des interviewés ne parviennent pas à indiquer quel montant ils seraient prêts à investir.Légère baisse du recours au chauffage d’appointEn 2018, 67% des sondés indiquaient avoir rarement, voire jamais recours, au sein de leur logement principal, à un chauffage d’appoint (électrique ou à pétrole), en complément de son chauffage principal.De moins en moins plébiscité par les Français, 71% indiquent désormais avoir recours rarement, voire jamais à ces chauffages d’appoint, souvent très énergivores.Une habitude qui persiste pourtant chez les plus jeunes. Ils sont en effet 38% des moins de 35 ans à y avoir recours souvent, ou de temps en temps, en complément du chauffage principal.Une région, une typicité ! la carte des spécialistes régionales du chauffage en 2022Frédéric DABI, Directeur Général de l’IFOP indique : « Le message de la Première ministre, perçu comme légitime par une majorité de Français, est le signe d’une réelle prise de conscience collective. L’adhésion mesurée à la consigne des 19°C est en effet le corolaire d’un processus de plus long terme de progressive adoption de comportements destinés à réduire ses dépenses énergétiques. La crise énergétique annoncée pour cet hiver a en revanche accéléré ce processus, et renforcé de manière indéniable les habitudes de chauffage de son foyer qui avaient déjà été observées en 2018 ». Benoît IGNACE, Directeur Général Adjoint d’Eni précise : « Si l’énergie a toujours été une préoccupation importante, la prise de conscience écologique couplée à la crise énergétique en ont fait un enjeu majeur pour les Français. Lancé en 2018, le sondage « ENI – IFOP, les français et le chauffage » permet de mieux comprendre le rapport des Français à leur consommation d’énergie et surtout d’y déceler les enjeux de demain. Cette nouvelle édition nous offre un nouvel éclairage sur la nécessité d’assister les Français sur les travaux d’efficacité énergétique car si près de 50% envisagent de réaliser des travaux d’amélioration énergétique, seuls 8% l’envisagent à court terme alors que c’est un levier majeur d’économies d’énergie… Il est urgent d’accompagner les consommateurs et c’est la mission que s’est donnée Eni depuis plusieurs années. » En complément de cette grande vision nationale, l'enquête Eni - Ifop permet également d'observer les grandes typicités régionales, le chauffage n'échappant pas au phénomène de « frontières territoriales ».
Il y a 2 ans et 186 jours

Boris Ravignon, nouveau président de l'ADEME

CARNET-NOMINATION. Boris Ravignon a été officiellement nommé par le Conseil des ministres du 22 décembre 2022, Président-directeur général de l'ADEME. Il prend ainsi la succession d'Arnaud Leroy qui était à la tête de l'agence depuis plus de 4 ans.
Il y a 2 ans et 186 jours

Aide pour le chauffage au bois : le décret est publié et les demandes pourront être faites dès le 27 décembre

L’aide concernera 70% des ménages se chauffant principalement au bois. Ainsi, 2,6 millions de ménages y seront éligibles, pour un budget total de 230 millions d’euros. Le montant sera compris entre 50 et 200 euros, selon le revenu des ménages et le type de combustible utilisé.Le chèque bois sera accessible sur demande auprès de l’Agence de Services et de Paiements (ASP), sur présentation d’une facture nominative prouvant un achat de bois d’un montant minimal de 50 € (ou une attestation pour les ménages en chauffage collectif).A partir du 27 décembre 2022, et jusqu’au 30 avril 2023, les ménages pourront en faire la demande sur : https://chequeboisfioul.asp-public.fr. Les chèques seront envoyés à partir de mi-février 2023.Cette aide est complémentaire du chèque énergie exceptionnel de 100 à 200€ pour 12 millions de ménages et du chèque énergie annuel dont bénéficient 20% des Français.Le chèque bois 2022 s’utilise exactement comme le chèque énergie. Il pourra être utilisé auprès d’un vendeur de bois, mais également auprès d’autres fournisseurs pour toute facture d’énergie (électricité, gaz naturel, fioul…).En plus de cette aide, le Gouvernement continue de déployer des appels à projets pour accélérer le développement de production française de pellets, afin de répondre à la demande grandissante dans le contexte de transition énergétique par une filière nationale de qualité et à la durabilité exemplaire.Un couple avec un enfant qui gagne moins de 4000€/mois en 2020 et qui se chauffe principalement au bois pourra toucher 100€.
Il y a 2 ans et 186 jours

AGC Glass Europe clôture l’Année avec le lancement de sa nouvelle gamme Low-Carbon Glass

«En 2022 – proclamée Année internationale du verre par les Nations Unies –, AGC n’a pas manqué de mettre en avant ses productions et sa passion pour ce matériau noble. Dans le même temps, nous avons aussi fait un grand pas en avant vers notre neutralité carbone. Nous avons ainsi le plaisir de terminer l’année 2022 par le lancement de notre gamme Low-Carbon Glass, grâce à laquelle nos clients disposent désormais d’un verre dont, de l’extraction des matières premières à l’installation finale, les émissions de CO2 ont été réduites de plus de 40 % par rapport à notre verre standard», indique Davide Cappellino, Président de l’AGC Architectural Glass Europe and Americas Company.Pour parvenir à ce recul drastique du CO2, AGC a repensé chaque maillon de sa chaîne de valeur afin d’abaisser les émissions carbone directes lors de la production du verre proprement dite, mais aussi pour limiter toutes les émissions de CO2 provenant de la production d’électricité, de la chaîne d’approvisionnement amont et des autres émissions indirectes. Pour la production du verre Low-Carbon Glass, cette approche holistique est centrée sur six axes forts :approvisionnement durable en matières premières utilisation de fours de fusion à haute efficacité usage accru de calcin (verre recyclé) recours aux énergies vertes optimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition (assemblages en verre feuilleté, dépôts de couches) optimisation du transport des produits finisSuite à ce réexamen en profondeur, AGC peut proposer aujourd’hui son nouveau verre Low-Carbon Planibel Clearlite, un verre float bas carbone dont l’empreinte CO2 a été ramenée à 7 kg de CO2 par m² (verre de 4 mm d’épaisseur), soit une réduction de minimum 40%. La première production de Low-Carbon Planibel Clearlite a été lancée avec succès dans l’usine AGC de Moustier en Belgique et est désormais disponible de stock. En 2023, l’usine de Seignbouse en France passera elle aussi à la production du verre bas carbone AGC Low-Carbon Glass. Low-Carbon Planibel Clearlite peut servir de base aux principales gammes de produits verriers fonctionnels d’AGC :verre de sécurité : Low-Carbon Stratobel et Low-Carbon Stratophone verre à basse émissivité pour le vitrage isolant : Low-Carbon iplus 1.0 et Low-Carbon iplus 1.1 verre à contrôle solaire et basse émissivité : Low-Carbon Stopray et Low-Carbon Energy Ces nouveaux produits verriers bas carbone offrent le même aspect, la même qualité et les mêmes performances techniques que les produits AGC conventionnels à base de verre float.
Il y a 2 ans et 186 jours

Chèque énergie "chauffage bois" : le décret est paru

AIDE FINANCIÈRE. Le décret régissant le fonctionnement du chèque énergie pour les ménages se chauffant au bois est paru au Journal officiel du 23 décembre 2022. Quelles sont les conditions pour y avoir droit ?
Il y a 2 ans et 187 jours

Quel élément bien particulier 1 propriétaire sur 4 rêverait d'ajouter à son intérieur ?

La cheminée, l'élément le plus regretté en cette période de fêtes…Et c'est la cheminée (ou le poêle) qui est l'élément le plus regretté pour près d'un quart des propriétaires. Vient ensuite l'envie d'avoir une salle à manger plus grande, un salon plus spacieux (19%), pour accueillir de grandes tablées, ou des chambres en plus (19%) pour héberger confortablement ses invités.… mais pas le plus recherché pour un achat immobilier.En revanche, quand il s'agit de prioriser les éléments susceptibles de leur donner envie d'acheter un bien, seuls 13% de Français citent la présence d'une cheminée comme déclencheur de coup de cœur décisif. Le jardin, plébiscité lors des confinements liés à la crise sanitaire, reste incontournable (45% de citations), suivi par la taille du salon/salle à manger (30%) et la pièce en plus ou garage (20%). Si la cheminée ne semble séduire qu'en cette période hivernale, il n'est pas exclu qu'elle soit de plus en plus recherchée par des Français en quête d'économies d'énergie.* Enquête YouGov France, réalisée sur 1001 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France pour le compte de SeLoger, du 28 au 29 novembre 2022.
Il y a 2 ans et 187 jours

Précarité énergétique, mobilité : neuf nouveaux programmes CEE dévoilés

ANNONCE. Le gouvernement vient de présenter neuf nouveaux programmes financés par les certificats d'économie d'énergie (CEE). Ils couvrent notamment les champs de la mobilité et de la précarité énergétique.
Il y a 2 ans et 187 jours

Management de l’Énergie : la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas

Que ce soit pour gagner en compétitivité ou pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, les acteurs industriels ou tertiaires ont tout intérêt à s’appuyer sur un système de Management de l’Énergie optimisé.Qu’est-ce que le Management de l’Énergie ?Le Management de l’Énergie, ou Energy Management, est une démarche qui fait partie des actions concrètes qu’une entreprise peut mettre en place pour réaliser un projet d’efficacité énergétique.Cette démarche appelle à une expertise liée à la gestion de la donnée et à un ensemble d’expertises métiers en maîtrise de l’énergie appliqué au bâtiment. C’est cette synergie entre les deux métiers, couplée à un puissant outil de pilotage des consommations énergétiques, qui forme le Management de l’Énergie.Aucune réglementation n’oblige les entreprises à initier ce type de démarche : Le Management de l’Énergie est une démarche volontaire et proactive des organisations. Seules les organisations soumises au Décret Eco Energie Tertiaire (appelé également Décret Tertiaire, qui découle d’une directive européenne) se verront obligées de réduire leurs consommations énergétiques avec un objectif à 2030, 2040 et 2050. Pour autant, toute entreprise est concernée par le Management de l’Énergie.Les 3 étapes clés pour entamer une démarche de Management de l’ÉnergieToute démarche de Management de l’Énergie repose avant tout sur une gestion rigoureuse de la donnée. La première étape consiste donc à la collecter correctement via plusieurs sources, de la plus accessible à la plus complexe. Pour collecter des données plus précises, il est nécessaire de systématiser l'instrumentation de la collecte de manière à avoir une vision plus fine et plus fidèle du fonctionnement du bâtiment, mais également d'identifier les postes de consommations les plus énergivores.Pour une analyse efficace et pertinente, les facteurs d’influence, également appelés facteurs d’intensité d’usage, ne doivent pas être négligés lors de la collecte des données de l’activité. Cela consiste à prendre en compte toutes les données qui influent sur l’activité de l’entreprise : la météo, les horaires d’ouverture, le niveau de production, l’occupation des sites, etc. Un suivi de la consommation rapporté aux facteurs d’influence permet ainsi de repérer rapidement les dérives énergétiques (production lumineuse énergivore, fuite d’eau, mauvaise isolation thermique…).La deuxième étape clé consiste à traiter la donnée. Un logiciel de management de l’énergie, aussi appelé EMS pour Energy Management Software, permet le traitement et la mise à disposition de l’information récoltée. L’entreprise peut ainsi mettre en place des tableaux de bord de suivi des KPI sur son patrimoine, mais également des alertes. Au-delà du traitement de la donnée, l’EMS rend visible les anomalies, permet d’en analyser les causes et facilite la planification des tâches et actions de performance énergétique.Une fois la donnée collectée, centralisée, fiabilisée et rendue visible, il est nécessaire de l’exploiter, l’analyser et la valoriser. C’est le rôle de l’Energy Manager. L’expert se base sur l’outil pour réaliser les analyses et conseiller le client quant aux actions à mener pour atteindre ses objectifs de réduction de consommation énergétique. Ce n’est réellement que, lors de la phase d’analyse, que les premières économies sont générées et que le client commence à voir un retour sur investissement.Un cycle d’amélioration continue se met ainsi en place au sein de l’organisation du client afin de pérenniser les actions de performance énergétique mises en place et ainsi constamment trouver des leviers d’optimisation.Réconcilier réduction de la facture d’énergie et accélération de la décarbonation de l’entrepriseLes démarches de Management de l’Énergie ont un coût à la fois matériel, logiciel et humain.Elles nécessitent l'installation d'équipements intelligents (GTB, plan de comptage, etc) permettant la collecte des données, l'utilisation d'un logiciel de pilotage pour centraliser et mesurer le profil de consommation de l'entreprise, ainsi que la mise à disposition d'un Energy Manager permettant d'exploiter les données collectées.Quel intérêt dès lors pour une entreprise de se lancer dans l’aventure ?D’abord, le Management de l’Énergie est un très fort levier d’économies. Combiné à la Gestion Technique du Bâtiment, l’Energy Management permet :d’optimiser au maximum les dépenses énergétiques,de mettre en place des actions concrètes qui aboutissent à de véritables économies financières,et donc à l’entreprise de gagner en compétitivité.En moyenne, déployer une démarche de management de l’énergie permet de réaliser 5% d’économies d’énergie, ces économies pouvant atteindre les 15% dans le cadre d’un bâtiment vétuste et n’utilisant pas de GTB.La mise en place d’un système de Management de l’Énergie répond aussi à des préoccupations environnementales. Les entreprises font l’objet d’une double pression pour réduire leur empreinte énergétique. D’un côté, les entreprises sont soumises à de nouvelles obligations réglementaires en termes d’émission de gaz à effet de serre et de décarbonation. De l’autre côté, les consommateurs prennent de plus en plus en compte les enjeux environnementaux lors de leurs décisions d’achats et valorisent les entreprises éco-responsables.Avoir une vision globale de la consommation énergétique de son activité permet d’avoir un suivi de son empreinte environnementale et de suivre une trajectoire énergétique précise. Ainsi, l’entreprise réduit son empreinte énergétique tout en renforçant ses engagements RSE.Ces engagements peuvent être partagés via des rapports, des communications externes et des tableaux de bord diffusés en interne avec une estimation des économies d’énergie réalisées.Aujourd’hui le Management de l’Énergie s’adresse aux collectivités, PME et aux grands groupes, sans distinction de secteur d’activité. Tout réside en réalité dans la capacité des organisations à fédérer, autour d’une ambition claire, toutes les parties prenantes dans le but d’agir dans la même direction. Il ne faut pas non plus négliger l’apport d’un accompagnement externe qui pourra s’engager sur des objectifs contractuels. Il est grand temps de prendre des engagements concrets et forts, à la hauteur du défi à relever.Tribune de Christophe Constant, Directeur Général d’Helexia France (Linkedin).
Il y a 2 ans et 187 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer 

« La durabilité associe des aspects tels que la protection de l’environnement, la technologie et l’innovation ainsi que la réussite économique et la responsabilité sociale. Chez fischer, nous considérons cette interaction comme un défi pour vivre, travailler et prospérer en accord avec la nature. »Professeur Klaus Fischer – Propriétaire du groupe d’entreprises fischer  ©fischer Respect de l’environnement, bien-être des collaborateurs ou encore pérennité financière sont des défis quotidiens pour les entreprises. La RSE guide les investissements tant elle pousse à inscrire le développement économique dans une démarche environnementale et sociale. Pour fischer, la RSE est bien au cœur des investissements. Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays, fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation, la responsabilité, le sérieux. Véritable philosophie du groupe, elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale, initiée depuis plus de 60 ans, cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.  Le développement durable chez fischer, une histoire qui dure « Pour une entreprise, le développement durable est une action responsable qui vise la réussite économique à long terme en accord avec l’environnement et la société. » Devise fischer  Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentaux – Le bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Inspirer les personnes, apporter une qualité de vie au travail, et donner les valeurs et les outils pour atteindre au mieux les objectifs fixés : ce sont les facteurs clés de la réussite de l’entreprise familiale. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à l’amélioration des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…– L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires – clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.– Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources. 85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes. Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique. En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés. Autre mesure, sur le site de production en Allemagne, l’eau de source est utilisée pour le refroidissement indirect des installations de production et l’arrosage des espaces verts.  ©Fischer – Gestion de l’énergie et des émissionsL’efficacité énergétique et la réduction des émissions (CO2, sonores, polluantes) sont au cœur de la stratégie de développement durable de fischer.Pour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques, fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité. Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées. Les éclairages conventionnels sont substitués par la technologie LED, les systèmes de ventilation, de pompage et de production sont remplacés par des systèmes plus performants… L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques… Depuis 2018, tous les sites allemands sont alimentés en électricité verte, qui provient entièrement de centrales utilisant des sources d’énergie renouvelables.Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production.Enfin, les émissions sonores des usines de production ainsi que les émissions de substances polluantes, via les ventilations, sont rigoureusement analysées afin de ne pas nuire à l’environnement et aux zones résidentielles avoisinantes. – Des produits responsablesSelon les idées du concept japonais Kaizen (amélioration continue), le groupe fischer a développé une philosophie visant à améliorer les procédures de l’entreprise et à éviter le gaspillage. La conception de chaque produit fischer suit ainsi ce processus afin d’apporter aux utilisateurs la meilleure solution d’ancrage en termes de qualité et d’usage. Du choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising, fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables. Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables. La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables. fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.Outre la formulation des produits, fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum. Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable. Pour l’implantation en magasin, fischer accorde une attention aux matériaux qu’il utilise. Les matières plastiques et le PVC sont délaissés progressivement pour des outils à base de carton ou de PVC recyclé, qui ne comportent pas d’encres solvantées.– La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle. ©Fischer – Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.  Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su, grâce à son savoir-faire et à sa capacité d’innovation, imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment, c’est pourquoi fischer œuvre en permanence à l’amélioration de la qualité de ses produits. Parmi les dernières innovations :– La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton. Avec un seul produit, les utilisateurs peuvent réaliser de nombreuses applications dans le béton fissuré, non fissuré et la maçonnerie, sismiques C1 ou C2 et des ancrages dans des forages inondés.– La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. Universelle, polyvalente et aussi performante qu’une résine traditionnelle, elle dispose de nombreuses ETE.– La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand, qui regroupent les meilleures caractéristiques techniques pour couvrir un large champ d’application. – Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling). Disposant d’une ETE-18/0862 (Evaluation Technique Européenne) dans le béton fissuré, ce système de fixation complet, composé de rails et de tiges d’ancrage prémontés en usine, offre une grande souplesse d’utilisation et un réel gain de temps de pose. La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.  https://www.fischer.fr/fr-fr
Il y a 2 ans et 187 jours

Acorus ouvre son premier atelier de réemploi de matériaux de rénovation

Un atelier de reconditionnement pour les professionnels de la rénovationLe hangar de 100 m2 situé à Croissy-Beaubourg (77) abritera un atelier de nettoyage et de reconditionnement. Au lancement Acorus proposera une gamme de matériaux de réemploi restreinte de cinq produits destinés aux sanitaires : baignoires en acier, receveurs de douche, lavabos, évier en inox et packs W.C. Des produits récupérés sur des chantiers en Ile-de-France et pris en charge par un chef d’atelier dédié. A terme il sera aidé par des employés d’une entreprise de réinsertion.Une première opération verra le jour avec des blocs W.C récupérés sur un chantier de bureaux avenue de l'Opéra et qui, après un nettoyage et un reconditionnement efficace du responsable de l'atelier de réemploi, seront reposés ce mois-ci sur un chantier de logements sociaux de Paris Habitat.Un partenariat avec Cycle-UpCet atelier est monté en partenariat avec Cycle-up qui développe une solution globale d’économie circulaire pour le réemploi des matériaux de construction. Cela permet de répondre aux enjeux des déchets du bâtiment et de proposer un mode de construction bas carbone simple, pragmatique et local. Depuis le mois de janvier, où Acorus est monté au capital de Cycle-up, le Groupe accompagne les équipes de cette start-up en apportant son expertise dans la rénovation des bâtiments.“L’environnement est au cœur de notre quotidien. Réutiliser des matériaux déjà existants est une piste pour diminuer les émissions de CO2 du secteur du bâtiment. Le réemploi permet également de remédier à la raréfaction des matières premières et de réinjecter dans la filière de la construction des matériaux à l’empreinte carbone nulle, puisqu’il n’est pas besoin de les fabriquer à nouveau. Il est important de prendre en compte les données environnementales à travers nos travaux techniques mais également notre façon de les mettre en œuvre. Grâce aux économies d’énergie qu’elles permettent de réaliser, les solutions d’entretien, de rénovation et de réhabilitation installées quotidiennement par nos 850 techniciens, constituent des gains sur les consommations énergétiques des logements”, déclare Philippe Benquet, Président du Groupe d’Acorus.
Il y a 2 ans et 188 jours

Chauffage limité à 19 degrés : Les Français respectent-ils la préconisation du gouvernement ?

Cette nouvelle étude [1] nous informe que les Français ont bien diminué la température de leur chauffage, mais que nous sommes encore loin d’atteindre les 19°c.En effet, ce dernier mois, la température moyenne constatée était de 20,2°c. Il s’agit d’une baisse importante par rapport à la même période l’année dernière (21,1°c). Pour rappel, un degré en moins c’est environ 7% d’économies sur la consommation d’énergie. En revanche, nous restons pour l’instant bien au-dessus des préconisations du gouvernement.Pour Henri de Noblens, co-fondateur de Homeys : « L’analyse des données de chauffage dans les immeubles résidentiels qui sont principalement chauffés au gaz, révèle que les communications du gouvernement et la hausse des prix de l’énergie ont poussé les gestionnaires à revoir à la baisse les températures de consigne cet hiver. Tout le monde est plus attentif au réglage de la température ainsi qu’à son suivi. »[1] Étude menée sur 2.810 logements résidentiels équipés de chauffage collectif du 13 novembre au 13 décembre 2022
Il y a 2 ans et 188 jours

En manque d'élan, la chaleur renouvelable attend "des décisions politiques fortes"

ANALYSE. Bien que sa production issue de sources d'énergie renouvelable et de récupération progresse, la chaleur "verte" ne représente même pas un quart de la consommation finale de chaleur en France. Pour rattraper ce retard, les acteurs appellent à renforcer le Fonds chaleur et à décarboner "massivement" le secteur.
Il y a 2 ans et 188 jours

Palmarès des secteurs du BTP et de l'immobilier qui emploient les ingénieurs des Arts et Métiers

Cet outil interne, édité semestriellement, permet d’apporter aux Alumni des Arts et Métiers, mais aussi aux élèves et à leurs enseignants, une information objective et prospective sur l’emploi dans 12 secteurs industriels où les ingénieurs Arts & Métiers sont présents et reconnus (Aéronautique, Agroalimentaire, BTP, Conseil, Défense, Énergies renouvelables, Logistique, Luxe, Nucléaire, Informatique, Santé, Transports.)Fruit du travail des Groupes Professionnels de la Soce, réalisé en partenariat avec la Junior-Entreprise AMJE Paris, cet observatoire réunit des données sur l’actualité économique et technologique, les perspectives de croissance et l'évolution des indicateurs généraux d’employabilité, accompagnés de points de vue d’ingénieurs des Arts et Métiers, experts dans leurs différents secteurs.Afin de rendre compte rapidement de l’attractivité des secteurs étudiés, les Groupes Professionnels ont créé un indice global d’attractivité se définissant comme suit :Secteur BTP - immobilier1. AttractivitéSi le secteur connaît des difficultés conjoncturelles liées au COVID ou à la guerre en Ukraine, l’impulsion donnée par le gouvernement pour verdir le bâtiment, développer de nouvelles infrastructures dans les énergies ou développer l’industrie permet d’être optimiste quant à son avenir.Les entreprises du BTP connaissent de profonds bouleversements organisationnels avec la transition numérique, qui sera source de nombreuses opportunités d’emplois. Le besoin d’ingénieurs étant croissant dans le secteur, les salaires et le nombre d’emplois suivront.Par ailleurs, la présence des groupes français Vinci, Bouygues et Eiffage dans le top 6 européen du BTP témoigne du rayonnement et du savoir-faire français dans le domaine de la construction.Au premier semestre de 2022, le secteur du BTP est classé à la 4e place sur le critère de l’attractivité parmi les 12 secteurs analysés.2. Le point de vue d’un acteur du secteurJean-Marie DOLO - Directeur technique et de l’innovation - Eiffage« De très belles perspectives se présentent pour les travaux publics en France et à l’international, notamment grâce aux projets comme le Grand Paris ou les nouveaux programmes nucléaires. Les industriels du BTP, comme la construction ou l’entretien des routes auront des difficultés de rentabilité à cause d’un volume d’affaires insuffisant. Le bâtiment est lui porté par la construction de logements et non plus par le tertiaire. La réglementation de la RE2020 incite à diminuer l’utilisation de béton et à s’orienter vers des matériaux plus chers et qui sont en difficulté d’approvisionnement, à cause d’une offre insuffisante.Le digital va révolutionner le secteur en faisant évoluer les manières de construire, vers un mode de fonctionnement plus coopératif et avec l’apparition de nouveaux métiers autour de la transition numérique. Le domaine est aujourd’hui à la pointe de la technologie et propose de beaux métiers d’avenir. Il n’y a plus aujourd’hui de parcours type pour réaliser une belle carrière dans le secteur.La hausse des prix à cause de la guerre en Ukraine ou les retards de dépôts de permis de construire n’auront qu’un effet passager. La nécessité de réindustrialiser la France, le rayonnement des majors français du BTP à l’international, ainsi que l’impossibilité de délocaliser les métiers du secteur permettent d’être confiant sur son avenir en France. »3. Le point de vue du Président du Groupe Professionnel BTP - ImmobilierJean-Yves GABON, Président du Groupes Professionnels 28 - Chef de service - Bouygues Construction« Le secteur du BTP est attractif et vaste, avec un fort besoin d’ingénieurs et de nombreuses possibilités.Le VIE (Volontariat International en Entreprise) est la voie royale pour démarrer une carrière dans le secteur, il permet d’évoluer rapidement et de découvrir de grands chantiers à l’étranger. Pour ceux qui souhaitent rester en France, le métier de la conduite de travaux est formateur et est une bonne école de management, spécialement sur les ouvrages importants. Le besoin d’ingénieurs dans ces métiers-là est stimulé par les grands projets nationaux comme les chantiers du Grand Paris, des Jeux Olympiques ou encore du canal Seine Nord Europe.Les grands groupes de BTP s’implantent de plus en plus sur le marché des énergies renouvelables, ce qui crée un besoin d’ingénieurs dans les domaines de l’éolien, du nucléaire ou encore de l’hydrogène. De même pour les ingénieurs matériaux qui travaillent dans la valorisation des déchets de chantiers.Le bilan carbone des chantiers étant un critère de plus en plus déterminant dans les appels d’offre, les entreprises du secteur recherchent des ingénieurs dans ce domaine qui est réellement un métier d’avenir. »
Il y a 2 ans et 188 jours

ICCX Central Europe

International Concrete Conference & Exhibition (ICCX) est devenu un rassemblement incontournable pour l'ensemble des acteurs de l'industrie du béton d'Europe centrale. Pendant 2 jours, des conférences animées par des experts, ainsi que des rencontres entre exposants et visiteurs ont lieu.
Il y a 2 ans et 188 jours

Le CSTB crée la direction Économie et Ressources, confiée à Sylvain Laurenceau

La direction opérationnelle Économie et Ressources Le secteur de la construction doit répondre à de nouveaux enjeux : accélération des dynamiques pour limiter les impacts environnementaux et développer l’économie circulaire, sécurisation des approvisionnements, besoin de création de valeur locale...Le CSTB crée une entité dédiée à ces défis : la direction Économie et Ressources. Fondée sur une approche systémique, cette nouvelle direction concentre son activité sur deux fondamentaux qui sous-tendent les différentes mutations en cours du secteur de la construction : la disponibilité de ressources permettant d’alimenter l’activité, et l’existence de modèles économiques pérennes.Elle assoit son expertise sur l'analyse et l'accompagnement des solutions constructives liées à l'économie circulaire, l'analyse des modèles économiques, les dynamiques de parc et la prospective, ainsi que le développement de méthodes et outils pour accompagner les acteurs dans la prise en compte de ces nouvelles pratiques.S’appuyant sur une dominante Recherche et Expertise, la direction Économie et Ressources intègre une équipe de près de 30 chercheurs, ingénieurs et économistes. En synergie avec la plupart des autres directions du CSTB, ils travailleront sur les 3 échelles :Produits : intégration des matières recyclées, réemploi, traitement des déchets, accompagnement à l’innovation, caractérisation de l’écoconception, etc.Bâtiments : optimisation de l’analyse en coût global, analyse des externalités, anticipation des différents usages tout au long de la vie de l’ouvrage, conception des bâtiments en banques de matière, outils d’analyse de la circularité, etc.Territoires : analyse des flux de matières, analyse de la structuration des filières, dont les filières émergentes, dynamiques de parc, analyse prospective, accompagnement des politiques publiques, optimisation de l’équilibre entre tensions locales et globales et répartition de la valeur, etc.Ainsi organisée, la direction Economie et Ressources entend accompagner l’ensemble des acteurs, entreprises et maîtres d’ouvrages, industriels et institutionnels, mais aussi les pouvoirs publics, pour leur permettre de répondre au mieux aux enjeux de préservation des ressources et d’une économie circulaire, pérenne et vertueuse.Une nouvelle direction pilotée par Sylvain LaurenceauIngénieur économiste, Sylvain Laurenceau est diplômé de l’École Polytechnique et de la London School of Economics.Il débute sa carrière à Londres, en 2007, où il travaille sur le développement local, avant de rejoindre le CSTB en 2009. Au sein de la direction Économie et Sciences Humaines, il est en charge de l’analyse et de l’évaluation de différents dispositifs publics de soutien au secteur du bâtiment.En 2015, il intègre la direction Energie-Environnement. En 2018, il coordonne l’élaboration d’une feuille de route du CSTB autour de l’économie circulaire, puis constitue en 2020 une équipe dédiée, toujours au sein de la direction Energie-Environnement.Fort de ce parcours et de cette expertise, il est aujourd’hui nommé Directeur opérationnel Économie et Ressources :« La création de la direction Économie et Ressources s’inscrit dans un contexte de mutations profondes auxquelles toute la filière est confrontée. Les travaux que nous mènerons, tant en termes de recherche, que d’expertise technique et d’accompagnement de l’innovation, viseront à répondre aux nouveaux besoins ainsi induits. Menés dans une approche transversale, ils contribueront également à irriguer une large partie des activités du CSTB, au service du secteur de la construction. » Sylvain Laurenceau – Directeur opérationnel Économie et Ressources - CSTB
Il y a 2 ans et 188 jours

Une tiny house flottante autonome et design de conception sino-allemande

L’agence d’architecture sino-allemande Crossboundaries a repensé le concept de bateau à moteur, en alimentant entièrement à l’énergie solaire, avec des caractéristiques haut de gamme de petite maison qui lui permettent de fonctionner comme un nid de voyage au ralenti. [De l’architecte] Alors que le monde semble bouleversé en raison des restrictions pandémiques de voyage, des […]
Il y a 2 ans et 189 jours

GCC et Nobatek/Inef4 mettent l’accent sur l’impact carbone

Lors du salon Simi, GCC et Nobatek/Inef4 ont consolidé leur partenariat afin de prendre en compte l’impact carbone. [©GCC] Un an après l’officialisation de leur partenariat, le groupe GCC et l’Institut de transition énergétique du bâtiment Nobatek/Inef4 renforcent leur collaboration. L’objectif initial de ce rapprochement était d’expérimenter des solutions innovantes et responsables en faveur du bâtiment. Désormais, l’ambition évolue. A travers un programme spécifique, les deux sociétés souhaitent mettre l’accent sur l’impact carbone des projets de construction. Un plan qui répond à trois critères. Intégrer la dimension carbone Ainsi, le premier consiste à réduire le temps de réalisation des études d’analyse du cycle de vie (ACV) opérées par GCC. Le second vise à évaluer, puis à faire émerger des propositions d’optimisation de projets sur la base des performances environnementales et économiques des deux entités. Quant au dernier, il propose une solution qui s’intègre dans le projet d’évolution digital de GCC. « C’est le fruit de nos échanges continus depuis le début de notre partenariat, déclare Julien Szabla, directeur général de Nobatek/Inef4. Nous voulons mettre notre expertise au service d’un acteur majeur de la construction, tel que GCC. Cela lui permettra d’intégrer pleinement la dimension carbone dans ses opérations. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 189 jours

Réforme du marché carbone européen : industriels comme ménages seront mis à contribution

TRANSITION ÉCOLOGIQUE. L'Union européenne s'est accordée sur une vaste réforme de son marché carbone, rouage essentiel de son plan climat. Parmi les mesures emblématiques, la fin des "droits à polluer" gratuits des industriels, la taxation des émissions carboniques liées au chauffage ou encore l'instauration d'un Fonds social pour la transition écologique.
Il y a 2 ans et 189 jours

Les Français et le chauffage : quelles évolutions dans les attitudes et comportements depuis 2018 ?

En 2018, Eni et IFOP avaient mené une première étude visant à en savoir plus sur les comportements, petits gestes et habitudes des Français quant à leur « consommation du chauffage ». En 2022, dans ce contexte énergétique difficile, Eni et IFOP relancent ce sondage et s’intéressent aux évolutions de comportements et de perception des Français depuis 2018.Température intérieure idéale, podium des pièces où il doit faire chaud, petits gestes pour réduire la facture énergétique, travaux de rénovation énergétique, utilisation de chauffages d’appoint… les Français ont-ils changé leur rapport au chauffage depuis 2018 ? Comment réagissent-ils aux annonces gouvernementales et à la « règle des 19°C » ? Sont-ils de meilleurs élèves en matière d’économie d’énergie ?On y apprend que les Français sont de plus en plus sensibles aux économies d’énergie, au point de réduire leur confort et ont un recours de plus en plus raisonné au chauffage. Coté rénovation énergétique, si l’engouement est important, la réalisation des travaux à court terme n’est pas prévue. Quant à la règle des 19°C… Alors même qu’elle est inférieure à la température idéale des Français, elle a su convaincre : 70% des Français sondés comptent bien appliquer cette consigne et 63% jugent cette déclaration justifiée.Pour Frédéric DABI, Directeur Général de l’IFOP : « Le message de la Première ministre, perçu comme légitime par une majorité de Français, est le signe d’une réelle prise de conscience collective. L’adhésion mesurée à la consigne des 19°C est en effet le corolaire d’un processus de plus long terme de progressive adoption de comportements destinés à réduire ses dépenses énergétiques. La crise énergétique annoncée pour cet hiver a en revanche accéléré ce processus, et renforcé de manière indéniable les habitudes de chauffage de son foyer qui avaient déjà été observées en 2018. »Pour Benoît IGNACE, Directeur Général Adjoint d’Eni : « Si l’énergie a toujours été une préoccupation importante, la prise de conscience écologique couplée à la crise énergétique en ont fait un enjeu majeur pour les Français. Lancé en 2018, le sondage « ENI – IFOP, les français et le chauffage » permet de mieux comprendre le rapport des Français à leur consommation d’énergie et surtout d’y déceler les enjeux de demain. Cette nouvelle édition nous offre un nouvel éclairage sur la nécessité d’assister les Français sur les travaux d’efficacité énergétique car si près de 50% envisagent de réaliser des travaux d’amélioration énergétique, seuls 8% l’envisagent à court terme alors que c’est un levier majeur d’économies d’énergie… Il est urgent d’accompagner les consommateurs et c’est la mission que s’est donnée Eni depuis plusieurs années. »En complément de cette grande vision nationale, l'enquête Eni – Ifop permet également d'observer les grandes typicités régionales, le chauffage n'échappant pas au phénomène de « frontières territoriales ».Retrouvez l'enquête en intégralité ici.
Il y a 2 ans et 189 jours

Plusieurs organisations professionnelles rappellent l'urgence d'engager une rénovation de l'immobilier de loisirs en montagne

Très récemment, le sujet a été relancé en parallèle de la mise en place par le Gouvernement d’un groupe de travail sur l’attrition des résidences principales en zones touristiques.Ce phénomène de vieillissement de l’immobilier de loisirs en montagne est lié à la période de réalisation de ces logements, construits pour l’essentiel dans les années 70-80. Tous les territoires touristiques sont concernés.La loi climat et résilience avait écarté du dispositif « passoires énergétiques » les meublés touristiques dont la durée de location ne dépassait pas 120 jours par an. La raison invoquée par le Gouvernement était que la location de manière ponctuelle ne met pas son locataire en situation de précarité énergétique, tout en indiquant être très attentif au maintien d’une offre locative équilibrée sur l’ensemble du territoire, notamment dans les zones tendues et les secteurs concernés par une forte activité touristique.Or, le Gouvernement d’Elisabeth BORNE vient d’annoncer son souhait de faire entrer ces locations touristiques dans le dispositif « passoires énergétiques ». Si la volonté de tous, et en particulier des acteurs de la montagne, est bien de rénover rapidement ces logements, une application uniforme du dispositif, en zone urbaine comme en zone touristique, aurait des conséquences particulièrement fortes pour les territoires touristiques dont la montagne.En effet, la mise en place de ce dispositif retirerait de facto un nombre très important de biens du marché de la location, offres marchande et non marchande, pendant plusieurs années. Il est en effet matériellement impossible de procéder à une rénovation d’ampleur sur une courte durée. Les territoires touristiques seront donc très fortement pénalisés par cette réduction drastique d’hébergement, avec des conséquences importantes sur l’économie, l’emploi et donc indirectement sur la population locale.Pour ne pas fragiliser un peu plus le secteur du tourisme, il convient donc de procéder à cette mise aux normes des logements en adaptant le dispositif au fonctionnement spécifique de ces territoires touristiques.
Il y a 2 ans et 189 jours

Cartographie du photovoltaïque en 2022 : La France accélère le déploiement avec une disparité des ressources en région

Alors qu’elle accusait un important retard comparé à ses voisins européens, l’Hexagone accélère sur le déploiement de l’énergie solaire, avec une montée en puissance de l’autoconsommation. L’analyse réalisée par Dome Solar révèle que les acteurs les plus énergivores, tels que les secteurs de l’industrie ou du résidentiel, ne sont pas forcément ceux qui investissent le plus. On observe une appétence particulière pour le solaire du côté des bâtiments agricoles, mais sur un marché en pleine bascule, les tendances sont appelées à changer complètement.Pour Jean-Philippe Leray, Président de Dome Solar : « L’actualité de ces six derniers mois a créé une vraie bascule pour le marché du photovoltaïque. La hausse du coût de l’énergie globale a directement impacté le secteur du solaire, faisant passer le prix du MWh de moins de 50 € à plus de 1.000 € en seulement quelques mois ! Mais la photographie que l’on observe aujourd’hui ne reflète pas encore l’impact de ces changements et pourrait radicalement changer dans les deux années à venir. Disponibilité des ressources en régions, besoins en matières premières, rigueur administrative, autant de freins qui conditionnent encore la vitesse de déploiement du photovoltaïque. Pour autant, la donne a complètement changé et la demande - portée par les obligations réglementaires - vient désormais de tous les secteurs, partout en France. »Le photovoltaïque en hausse dans toutes les régions: la Nouvelle-Aquitaine, championne en termes de capacité solaire installéeToutes les régions enregistrent une hausse de la capacité solaire installée entre 2020 et 2021, même si la répartition reste assez inégale.La région Nouvelle-Aquitaine compte la plus forte densité d’énergie solaire [1] , suivie de la région Occitanie, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région Auvergne Rhône-Alpes et la région Grand Est.À noter, la région Auvergne Rhône-Alpes est le premier producteur d’énergie renouvelable en France.[1] Classement des régions en fonction de la puissance installée (au 30/04/2022) – Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)L’industrie et le résidentiel arrivent en tête des secteurs les plus énergivores, alors qu’une tendance se dessine dans l'équipement en panneaux solaires des bâtiments agricolesCette cartographie révèle qu’à l’heure actuelle il n’existe pas de corrélation entre besoins en énergie et dynamique d’investissement en faveur du photovoltaïque.En effet, si l’industrie et le résidentiel sont les deux premiers « secteurs » les plus énergivores, on retrouve la plus forte densité de panneaux installés dans le secteur agricole. Premières causes : une rentabilité financière rapide, des conditions d’installations plus souples, etc.Pour Jean Philippe Leray : « La tendance de la demande est amenée à être profondément bouleversée, portée notamment par la nouvelle règlementation émanant de la Loi Climat & Résilience. Depuis le 1er janvier, toutes les toitures de bâtiments tertiaires de plus de 1.000m2 doivent être végétalisées ou équipées de panneaux photovoltaïques. Au 1er janvier 2024, la règle s’appliquera à toutes les toitures de plus de 500 m2, un gisement absolument immense pour le développement du solaire dans notre pays. »L'autoconsommation, un phénomène récent, favorisé par une réglementation simplifiéeFlambée des prix de l’énergie, indépendance énergétique, recours aux énergies renouvelables, le contexte actuel pourrait inciter de plus en plus d’entreprises à envisager d’opter pour l’autoconsommation. A noter que cette pratique est en réalité un phénomène très nouveau dans le tertiaire, il date de fin 2021 avec la publication d'un décret en octobre 2021 [3] qui simplifie notamment les démarches liées aux demandes de raccordement.Pour Jean-Philippe Leray : « Les prochains mois seront décisifs pour évaluer comment les entreprises pourraient arbitrer entre différentes pratiques – autoconsommation, autoconsommation & revente du surplus ou revente directe – sachant qu’au moment d’installer leurs panneaux, elles doivent faire un choix entre ces pratiques et ne peuvent pas revenir sur leur décision. »[2] Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)[3] Arrêté du 6 octobre 2021
Il y a 2 ans et 189 jours

Case Construction Equipment lance une gamme de pelles sur pneus

Cette gamme de pelles sur pneus CASE comprendra des modèles conventionnels WX140E et WX160E, ainsi que des modèles à rayon court WX155E SR et WX175E SR. Ces quatre modèles seront rejoints plus tard par une pelle classique à déport arrière, WX210E. Les caractéristiques sont les suivantes :Fonctionnement souple et contrôle maximal grâce aux systèmes hydrauliques éprouvés Bosch Rexroth à répartition de débit indépendante de la charge, sur les quatre plus petits modèles.Durabilité, fiabilité et bonne capacité de roulage grâce aux essieux et transmissions hydrostatiques ZF à usage intensif.Sécurité accrue sur le chantier grâce à la grande cabine pour l’opérateur, équipée du moniteur CASE MaximumView permettant d’afficher une vue périphérique à 360° ainsi que du radar de recul supplémentaire.Régulateur de vitesse ultra-confortable, commande de conduite de direction par joystick en option.Fonctionne aux biodiesels, à l’huile végétale hydrogénée (HVO) et autres carburants synthétiques, grâceau moteur diesel Cummins Stage V qui ne nécessite pas d’équipement spécial de recirculation des gaz d'échappement (EGR)Les nouvelles pelles sur pneus CASE Série E bénéficient de composants de qualité éprouvés. Elles seront disponibles en différentes configurations de châssis, et avec plusieurs combinaisons de lames de remblayage avant et arrière, et de stabilisateurs avant et arrière.L'équipement supérieur comprend le choix d’une flèche en une ou deux parties sur toutes les machines, sauf sur la WX175E SR, qui n’est disponible qu’avec une flèche articulée en deux parties. Le régulateur de vitesse de série facilite les déplacements entre les sites, tandis que le déplacement de matériaux sur le site de travail est rendu plus efficace par le contrôle de conduite en option, ou par l'utilisation de la commande de direction à joystick.Technologie éprouvéeLes nouvelles pelles sur pneus CASE sont équipées de moteurs diesel Cummins conformes à la norme européenne Stage V. Les 4 plus petits modèles utilisent un moteur Cummins B4.5, délivrant une impressionnante puissance maximale de 129 kW, supérieure à la moyenne du marché, tandis que la WX210E recevra le plus gros B6.7, offrant jusqu'à 145 kW de puissance maximale.Les moteurs sont équipés d'un module de post-traitement des gaz d'échappement très efficace, comprenant un catalyseur d'oxydation diesel (DOC), une réduction catalytique sélective (SCR) et un filtre à particules diesel (FAP).Étant donné qu’il n'est pas nécessaire d’avoir recours à un système complexe de recirculation des gaz d'échappement (EGR) pour se conformer aux exigences de la phase V, les coûts d'entretien sont considérablement réduits. En outre, les intervalles d'entretien sont de 1 000 heures pour le filtre à carburant et de 800 heures pour l'huile et le filtre du moteur, ce qui augmente encore la disponibilité opérationnelle de la machine pour l'opérateur.Les moteurs peuvent fonctionner avec toute une gamme de carburants pour répondre aux besoins du client. Cela comprend le biodiesel B7 et B20, les huiles végétales hydrogénées (HVO) et les carburants paraffiniques obtenus à partir de gaz (GTL), de charbon (CTL) ou de biomasse (BTL).Les modèles WX140E à WX175E SR utilisent tous un système hydraulique à répartition de débit indépendant de la charge, fourni par Bosch Rexroth. L'opérateur profite ainsi de commandes souples et progressives, et d’un fonctionnement multifonctionnel de la flèche, du bras et du godet. Un compensateur de pression est intégré au système de commande, afin de permettre le partage de débit en cas roulage et déplacement simultanés.La plus grosse version WX210E sera équipée d'un système hydraulique à centre ouvert et commande électrique de débit positif, fourni par Kawasaki. Elle utilise un système à deux pompes, offrant la distribution de puissance requise pour un fonctionnement souple et productif. Un réducteur de pression électrohydraulique proportionnel permet de réduire la consommation de carburant et d'améliorer les performances.Les opérateurs peuvent profiter d'un frein de fouille automatique en option et d'une commande de rotation fine, pour faciliter encore le contrôle des mouvements de la machine. Un verrouillage de sûreté automatique, similaire au système présent sur les modèles à chenilles CASE Série E, empêche tout mouvement indésirable de la tourelle lorsque la porte n’est pas verrouillée.Les spécifications de la cabine améliorent le confort de l'opérateurLa cabine de la Série E est équipée d'une colonne de direction télescopique à deux points d'articulation, pour permettre aux opérateurs de toutes tailles de trouver facilement une position de conduite confortable. Le pare-brise est équipé d'essuie-glaces parallèles en parties supérieure et inférieure pour une couverture aussi large que possible, et les machines peuvent être fournies avec une caméra de recul en option sur le côté droit. Le moniteur CASE Maximum View à 360° est également proposé en option, ainsi qu'un radar monté à l'arrière assurant une visibilité et une sécurité maximales.Le moniteur CASE Maximum View utilise quatre caméras, montées autour de la machine, pour fournir une vision périphérique à 360°. L'opérateur dispose ainsi d'une vue à 360° de la machine sur le chantier, ce qui améliore la sécurité et la visibilité, et permet d’éviter d’éventuelles collisions. L'alarme radar en option peut être réglée selon cinq distances par rapport à la machine, ce qui permet d'avertir l'opérateur de tout risque de collision avec l'arrière ou les côtés de la pelle. Six feux de travail à LED équipent la pelle série, ce qui améliore encore la visibilité dans les conditions de faible lumière.Un écran tactile 8 pouces permet d'accéder à un système de menus pour piloter toutes les fonctions de la machine. Un écran secondaire est disponible pour les caméras. L'opérateur peut naviguer sur l'écran principal à l'aide d'une molette à pression de sélection, qui sert aussi à commander l'accélérateur du moteur. Cette molette permet de choisir parmi 10 régimes moteur.Le moniteur fournit des conseils ECO à l'opérateur, en affichant différentes informations, notamment les temps d'inactivité, afin de permettre au conducteur d’améliorer ses performances et sa productivité au travail. Le joystick de commande proportionnelle est de série, et comporte un sélecteur de marche AV/AR en haut du levier. Le levier dispose aussi d’un système de verrouillage d'oscillation d'essieu avant et d’une fonction de détente. La direction à joystick est en option, tout comme le démarrage sans clé par bouton-poussoir.L'opérateur peut sélectionner jusqu'à 10 réglages prédéfinis de débit et de pression hydraulique auxiliaire, dans les menus du moniteur. L’adaptation des débits hydrauliques à chaque outil de travail favorise l'interchangeabilité des accessoires hydrauliques. Le joystick de droite comporte également un commutateur permettant d'activer un débit auxiliaire unidirectionnel ou bidirectionnel.Disponibilité en concessionCASE élargit son offre de machines avec l'ajout de pelles sur pneus Série E, afin de répondre aux besoins croissants de ses clients en Europe. Les concessionnaires seront en mesure de fournir aux clients une gamme d'accessoires et de spécifications machine répondant aux besoins de chaque entreprise.Solutions de service CASELa gamme de services CASE, développée pour soutenir tous les clients utilisateurs d’équipements CASE, booste la productivité et améliore la disponibilité opérationnelle de n’importe quel engin CASE. En outre, ces services aident les gestionnaires de parcs et de sites à optimiser le fonctionnement, l'utilisation et la maintenance des engins. Spécifications généralesWX140EPoids en ordre de marche : 14 900 à 15 860 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX155E SRPoids en ordre de marche : 16 860 à 17 170 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX160EPoids en ordre de marche : 17 580 à 18 390 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX175E SRPoids en ordre de marche : 18 820 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX210EPoids en ordre de marche : 21 280 à 22 510 kgMoteur : Cummins B6.8 Stage VPuissance maxi : 145 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.85 mVitesse sur route : 35 km/h
Il y a 2 ans et 189 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. « Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force », insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. « Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage. » Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle ? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. « Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres. » L’intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses. » Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter ! « La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain. » Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] « Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques… » Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d’excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l’isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l’emploi de terre crue à l’inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur : Editions AlternativesAuteur : Delphine AboulkerPrix : 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 189 jours

L’UE réforme son marché et instaure une taxe carbone

Les importations de clinker et de ciment vont être taxées par l’UE. [©ACPresse] Cette semaine, l’Union européenne (UE) a dansé une valse à deux temps qui pourrait modifier en profondeur l’industrie du continent, dans les années à venir. C’est en tout cas l’ambition affichée. Et cela concerne beaucoup l’industrie cimentière. Rembobinons pour en comprendre les enjeux. Mardi 13 décembre au matin. Les Eurodéputés ont adopté le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Déjà connu sous le nom de taxe carbone aux frontières. Et qui – n’ayons pas peur des mots – est unique au monde. Il s’agit de taxer les importations de marchandise depuis des pays ayant des normes moins strictes en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Une taxe qui concerne les secteurs les plus polluants, comme l’acier, les engrais, l’électricité, le fer, l’aluminium et… le ciment. Lire aussi : Le cimentier 2170 fait évoluer la norme européenne prEN 197-6 Ce dispositif permet d’éviter la fuite carbone, qui verrait les industriels délocaliser hors d’Europe des sites soumis à une réglementation écologique stricte. Tout en espérant servir d’exemple, en poussant les pays à aligner leur législation écologique, afin de pouvoir exporter leurs marchandises vers le marché européen. Réunie en trilogue (Commission, Etats membres et Parlement), l’UE espère ainsi tenir ses objectifs climatiques. En réduisant ses émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 (par rapport à 1990). Et atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette taxe s’inscrit dans un paquet législatif en cours de négociation, nommé “Fit for 55”. Une entrée en vigueur en 2026 Une partie du mécanisme d’application de cette taxe est déjà établi. Pour importer une marchandise d’un pays tiers, l’importateur devra acheter des certificats pour couvrir les émissions de CO2 directes engendrées par le produit. Les émissions indirectes seront aussi prises en compte dans un cadre qui sera défini en Commission en 2026. En effet, si le mécanisme entre en vigueur en octobre 2023. Il ne sera que déclaratif jusqu’en 2026, sans achat de certificat associé. Si le pays d’importation dispose déjà d’un prix carbone (comme la Chine, par exemple), l’importateur ne devra payer que la différence de tarification. Ce mécanisme veut rétablir une concurrence équitable entre les entreprises productrices européennes, qui doivent acheter des droits à polluer et les entreprises non européennes du même secteur. Pour le moment, environ 60 % des émissions européennes sont couvertes. Mais la liste des matières concernées par la taxe pourrait s’allonger, en fonction des risques de fuite carbone des entreprises. Un an avant l’entrée en vigueur du paiement de la taxe, une nouvelle proposition législative établira la liste des marchandises concernées. Et comblera les failles. Par exemple, le dispositif taxerait aujourd’hui l’importation d’acier turc, mais pas l’importation d’un camion fabriqué en acier turc L’épineuse réforme du marché carbone Mais les industriels disposant d’un certain (gros) nombre de quotas gratuits à polluer, le dispositif pouvait enfreindre les règles de l’OMC. Il aurait pu être qualifié de subvention directe déguisée. A l’image de l’Inflaction Reduction Act américain, qui évolue en dehors des clous de l’OMC. C’est pourquoi, le trilogue européen s’est à nouveau réuni et a trouvé un accord ce dimanche 18 décembre, afin de réformer son marché carbone. C’est le pilier du plan climat européen. Et c’est notre deuxième danse. Cette réforme part d’un constat : le marché carbone est, pour le moment, un échec. Il devait inciter les industriels à réduire leur impact carbone, ils ne l’ont que très peu fait… Ou alors pas assez. La faute, semble-t-il à des millions de quotas gratuits accordés pour éviter les délocalisations, à l’issue d’un bras de fer et de lobbying. Avec l’arrivée de la taxe carbone aux frontières, le rapport de force ne tient plus. Le marché carbone va donc être réformé, pour le mettre sous tension. Un prix du carbone réévalué Stockage de clinker issu de l’importation extra-européenne. [©ACPresse] Le nombre de droits à polluer, qu’ils soient gratuits ou pas, va être peu à peu réduit, pour atteindre un prix établi autour des 100 €. Il est aujourd’hui de 85 € la tonne de CO2. Ce prix vise à pousser à la réduction des émissions, en augmentant le coût d’une manière drastique. Au passage, le marché est étendu au secteur maritime et aux vols aériens intra-européens. Les sites d’incinération des déchets devraient aussi y être soumis. Un second marché carbone (ETS 2) est aussi créé. Il concerne les carburants du transport routier et le chauffage des bâtiments. Avec une série de garde-fous visant à protéger les ménages. Ces recettes constitueront un fonds social pour le climat. Visant à aider à la transition énergétique les ménages les plus modestes et les TPE. Des quotas en question Restait l’enjeu le plus épineux : les quotas gratuits. Ils seront supprimés entre 2026 et 2034, avec un objectif de 48,5 % de suppression d’ici 2030. Les plus âpres conversations ayant été au sujet du rythme de cette suppression. La taxe carbone aux frontières montera en puissance au même rythme, sur le principe des vases communicants. Le rythme de suppression des quotas reste une forte déception pour les ONG climatiques. Estimant que cela financera les activités polluantes à hauteur de 200 Md€ entre 2026 et 2032, au prix actuel du carbone. Les différentes fédérations de l’industrie ne se sont pas encore exprimées sur le sujet. En contrepartie, le fonds européen d’innovation qui accompagne les entreprises dans leur transition énergétique est gonflé à hauteur de 50 Md€. Charge maintenant à l’UE de bâtir un plan d’investissement dans le temps pour transformer l’industrie européenne. Suivez-nous sur nos réseaux