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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18314 résultats)
Il y a 2 ans et 196 jours

Chauffage bois : le parc d'appareils sur la bonne voie pour atteindre son objectif PPE

FOCUS. Élément central de la production de chaleur renouvelable, nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques du pays, le chauffage au bois domestique est présenté comme "la première source d'énergie renouvelable du pays". Toutes les familles d'appareils - poêles à bûches et granulés, inserts, cheminées et chaudières à pellets - sont en croissance.
Il y a 2 ans et 197 jours

Un nouveau baromètre des DPE, par la FNAIM

La Fédération nationale de l'immobilier a présenté le 5 décembre son nouveau baromètre de Diagnostic de performance énergétique, en partenariat avec la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers (CDI).
Il y a 2 ans et 197 jours

RTE mise aussi sur les maisons connectées pour réaliser des économies d'énergie

RTE a appelé mercredi au déploiement "massif" d'installations connectées et intelligentes (contrôle du chauffage, de l'éclairage etc.) pour réduire la consommation électrique et mieux réagir en cas de tensions.
Il y a 2 ans et 197 jours

La crise de l'énergie a créé un "élan inédit" pour les renouvelables

La crise énergétique a créé "un élan sans précédent" en faveur du déploiement des énergies renouvelables, dont la croissance des capacités devrait quasiment doubler sur les cinq ans à venir, souligne l'AIE le 6 décembre.
Il y a 2 ans et 197 jours

Cemex recycle 100% des matériaux minéraux de démolition de l'immeuble Lightwell à La Défense afin de les réutiliser pour sa reconstruction

Les 7000 m3 de matériaux minéraux issus de la démolition du bâtiment sont totalement revalorisés par CEMEX et transformés en granulats recyclés. Une partie de ces matériaux secondaires est destinée à la production du béton prêt à l’emploi qui sera mis en œuvre dans le cadre de certains travaux de restructuration du même édifice.Un exemple remarquable d'économie circulaireDepuis mai dernier, CEMEX reçoit les matériaux de démolition sur sa plateforme dédiée à l'économie circulaire et située sur le port de Gennevilliers. Une fois réceptionnés, ils sont scrupuleusement triés puis transformés en granulats. Ces granulats recyclés sont ensuite directement acheminés vers l'unité de production CEMEX de Nanterre où ils entrent dans la composition du béton prêt à l'emploi livré sur le chantier Lightwell.La proximité du site de production est un réel atout pour la gestion du chantier. Les matériaux continueront d’être réceptionnés à Gennevilliers jusqu'à début 2023, tandis que les livraisons de béton prêt à l'emploi, pour un total de 6.000 m3 , se feront jusqu'en octobre 2023.Le recyclage et la valorisation des matériaux de construction sont des leviers essentiels de la stratégie Future in Action de CEMEX, le programme de l'entreprise visant à atteindre l'excellence en matière de développement durable par le biais de l'action climatique, de l'économie circulaire et de la gestion des ressources naturelles. Dans toute sa région EMEA*, CEMEX recycle et récupère chaque année plus de 10 millions de tonnes de déchets, de matériaux de construction et de sous-produits d'autres industries.Une offre « gagnant-gagnant-gagnant »Un partenariat entre les entreprises Lesueur TP, Petit et CEMEX a naturellement pris forme devant la volonté de chaque partie prenante de concrétiser une démarche circulaire. L'entreprise de démolition souhaitait en effet disposer d'un exutoire garantissant la revalorisation de la matière, l'entreprise de construction voulait utiliser un béton prêt à l'emploi fabriqué à base de granulats recyclés, tandis que CEMEX, fournisseur de matériaux, disposait d'une solution de proximité pour répondre à l’ensemble des attentes.Pour Janina Baigus, responsable des solutions durables chez CEMEX France : «Nous avons su adapter notre offre commerciale aux spécificités du chantier, notamment pour l’enlèvement du béton, qui sera réalisé par des camions-malaxeurs abaissés spécialement conçus par l'entreprise Petit, du fait des contraintes d'accès au chantier.»Cette offre circulaire de produits et services adaptés aux spécificités du chantier contribue à l'atteinte des hauts niveaux de performance environnementale visés par le projet Lightwell : certifications HQE « Exceptionnel », BREEAM « Excellent », et BBC-Effinergie Rénovation RT – 40%.Une fois restructuré, cet immeuble de 10 étages proposera 35.000 m² d'espaces de travail et de services dont un business center avec un auditorium modulable de 200 places ainsi qu’un espace Wellness Center ouvert sur l’extérieur, dédié au sport et au bien-être. Lightwell offrira également 1.000 m² de terrasses extérieures végétalisées et aménagées, dont un rooftop de 500 m².*EMEA : Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie
Il y a 2 ans et 197 jours

quel est le chauffage le plus economique etude hello watt

Alors que le froid hivernal s’installe et que les prix de l’énergie augmentent, Hello Watt a comparé les différents systèmes de chauffage pour désigner le plus économique.
Il y a 2 ans et 197 jours

« Si on modernise 1% du parc ancien d'ascenseurs chaque année, le potentiel d’économie est de 7 millions de Kwh », Stéphane Roussel (Otis France)

Réduction carbone, sobriété énergétique, économie circulaire : le directeur des Opérations et de la Transformation Service d'Otis France...-Industrie
Il y a 2 ans et 197 jours

Eiffage veut s'offrir Sun'R, spécialiste en énergie solaire et agrivoltaïsme

Le solde du capital sera conservé par le fondateur Antoine Nogier et l'équipe de management, et l'opération -dont le montant n'est pas dévoilé- sera réalisée par le rachat d'actions existantes simultanément à une augmentation de capital entièrement souscrite par Eiffage, indique le groupe dans un communiqué.Installations de centrales solaires au sol ou de panneaux solaires sur des bâtiments agricoles, Sun'R, créée en 2007, est aussi spécialisée dans les ombrières solaires sur les parkings publics ou de centres commerciaux. La société est également un des pionniers de l'agrivoltaïsme en France, c'est-à-dire un outil agricole de protection des cultures composé de persiennes protégeant les plantes des rayons du soleil et produisant de l'électricité. Sun'R a obtenu en 2021 le statut de société à mission et s'est fixé comme objectif d'accélérer les transitions agricole et énergétique afin de répondre aux conséquences du réchauffement climatique.Elle dispose d'un portefeuille de plus de 100 mégawatts (MW) en exploitation et 300 MW en développement en France et à l'étranger. En agrivoltaïsme, la filiale Sun'Agri dispose de 220 hectares protégés ou en étude, équivalent à une puissance d'environ 150 MW.Par ailleurs, Volterres, la filiale d'électricité verte en circuit court, livrera 600 GWh en 2022 sur 10.000 sites professionnels grâce à un réseau de plus de 40 centrales de production d'énergie renouvelable partenaires.Avec cette acquisition, Eiffage entend "accélérer son déploiement dans les énergies renouvelables". La réalisation de l'acquisition devrait intervenir "au cours du 2e semestre 2022".
Il y a 2 ans et 197 jours

Celsius Energy et VINCI Construction s’engagent pour accélérer la rénovation globale des bâtiments

 Alors que les impacts du dérèglement climatique sont de plus en plus visibles, que les prix de l’énergie augmentent et que la chaîne d’approvisionnement est en tension, il est impératif d’accélérer la rénovation énergétique des bâtiments.  Conscients de ces enjeux, Celsius Energy et VINCI Construction ont présenté, à l’occasion du SIMI (Salon de l’Immobilier d’Entreprise) […]
Il y a 2 ans et 197 jours

Photovoltaïque : Eiffage finalise l'acquisition de Sun'R

Sun'R, dont Eiffage Concessions a acquis 75%, est spécialiste du développement et de la production d’électricité photovoltaïque, de...-Entreprises
Il y a 2 ans et 197 jours

L'Assemblée adopte de nouvelles dérogations pour des installations photovoltaïques sur le littoral

L'article, adopté en première lecture avec 34 voix contre 16, vise à répondre au manque de foncier qui fait obstacle à la hausse des capacités photovoltaïques en France.De nouvelles dérogations sont ainsi prévues pour permettre l'implantation d'installations d'énergie solaire ou de production d'hydrogène renouvelable sur des friches, c'est-à-dire des espaces déjà artificialisés, des anciennes carrières ou d'anciennes décharges.Ces dérogations restent limitées, et ne pourront par exemple pas concerner des zones pouvant être utilisées pour l'agriculture ou le pastoralisme.Avec l'accord du gouvernement, un amendement proposant une dérogation spécifique pour la Guyane et Mayotte a été adopté.L'Assemblée a également voté en faveur d'un article permettant l'installation de centrales solaires au sol "en discontinuité d'urbanisme" dans certaines communes de montagne ne pouvant aujourd'hui pas le faire.
Il y a 2 ans et 197 jours

Risques de délestages : le chauffage bois peut-il soulager le réseau électrique ?

DÉCRYPTAGE. Dans une enquête menée par l'Ifop, le Syndicat des énergies renouvelables et le fabricant Poujoulat mettent en avant la contribution non négligeable du chauffage au bois domestique dans l'écrêtement de la pointe de consommation électrique durant l'hiver. Le développement du parc de poêles à bûches et granulés pose néanmoins la question des capacités de production de la filière bois française.
Il y a 2 ans et 197 jours

L'ancien siège de l'Insee transformé par Eiffage

CONTRAT. Le site regroupera à terme les services de l'administration centrale des ministères chargés des affaires sociales.
Il y a 2 ans et 197 jours

Les professionnels de l’immobilier prévoient une récession en 2022 et une baisse des valeurs en 2023

71% des professionnels de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022.Une chute des valeurs est inévitable, l’écart de prix entre l’immobilier « prime » et l’immobilier secondaire devrait s’accentuer.Premières causes d’incertitudes en 2023, le coût de la construction et la disponibilité des ressources.Les professionnels français sont beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens.Paris passe à la deuxième place des villes les plus attractives devant Berlin.La confiance des professionnels de l’immobilier et les attentes en matière de rentabilité sont tombées à un faible niveau, reflétant les préoccupations généralisées de l’industrie face aux différents indicateurs économiques, politiques et sectoriels.Coûts de la construction et disponibilité des ressources, premières sources d’inquiétude en 2023Sur la base des points de vue d’environ 900 leaders de l’immobilier de toute l’Europe, la 20eme édition de l’enquête annuelle Emerging Trends in Real Estate® Europe 2023 révèle que 91% d’entre eux sont préoccupés par l’inflation, suivi par l’évolution des taux d’intérêt (89%) et la croissance économique européenne (88%). L’incertitude politique aux niveaux mondial, régional et national contribue également à créer un climat d’incertitude recueillant respectivement 79%, 68% et 54% des réponses.A 5 ans, seuls 13% des acteurs interrogés considèrent l’inflation comme un problème, loin derrière les taux d’intérêt (73%) et la croissance (76%) qui restent des préoccupations à moyen terme. Pour 2023, les deux points noirs sont les coûts de construction et la disponibilité des ressources qui arrivent en tête de liste à 92% et 84%. Les professionnels estiment que ces problèmes devraient persister à long terme à 76% pour les coûts de construction et à 73% pour la disponibilité des ressources.L’Europe entrera en récession avant fin 2022En raison de cette incertitude, 71% des dirigeants de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022, ce qui affecterait négativement l’activité de développement, la disponibilité des financements et les volumes d’investissement, suivis par le taux d’occupation, les loyers et les valeurs.Les Français beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens, Paris deuxième ville la plus attractiveL’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas semblent peu susceptibles d’échapper à la récession, tandis que la France est plus isolée, en grande partie grâce à sa stratégie d’approvisionnement énergétique. Une récession est donc anticipée avant 2023 pour 83% des répondants en Allemagne, 82% au Royaume-Uni, 79% aux Pays-Bas et 68% en Espagne. Les Français quant à eux sont plus optimistes avec 45% qui s’attendent à une récession.Les leviers financiers sont eux aussi remis en cause. Ainsi, la confiance exprimée dans la disponibilité de la dette et des capitaux propres n’a jamais pas été aussi faible depuis 2012 s’agissant de la dette et 2009 s’agissant les capitaux propres. Les professionnels interrogés estiment que les capitaux investis en Europe en provenance de toutes les régions du monde sont plus susceptibles de diminuer que d’augmenter : 70% s’attendent à des perspectives d’endettement en baisse et 63% expriment la même tendance pour les capitaux propres.Dans ce contexte, les perspectives globales d’investissement et de développement sur les 30 villes étudiées ont diminué. Londres demeure première pour la deuxième année consécutive, suivie de Paris qui passe devant Berlin, troisième. Les villes qui ont le plus progressé dans le classement cette année sont Madrid, Lisbonne et Copenhague.Les investisseurs favorisés par la baisse de la valeur des biensCes tendances, qui devraient conduire à une baisse de la valeur des biens, pourraient favoriser les investisseurs, y compris les investisseurs en actions qui ont encore des allocations en immobilier trop faibles. Il existe un consensus pour affirmer qu’il peu probable que le niveau de la crise actuelle atteigne celui de la crise financière mondiale. Néanmoins, la hausse des taux d’intérêt créera des tensions, en particulier lorsqu’il faudra traiter les violations des clauses restrictives bancaires si les valeurs baissent, les demandes de refinancement et les réponses aux demandes de rachat de fonds ouverts cotés.Le fait que ces tensions ne soient pas aussi aiguës que pendant la crise financière mondiale pourrait inciter les banques à faire pression pour vendre plus rapidement. De telles ventes pourraient cristalliser les baisses de prix.Du point de vue du développement, les entrevues indiquent que les projets prévus pour 2023 pourraient être reportés à 2024 ou complètement mis de côté. Ce manque de nouveaux projets est considéré par certains comme positif pour les actifs existants et leurs propriétaires.Selon Lisette van Doorn, CEO d’ULI Europe, le marché a évolué rapidement au cours des derniers mois, les perspectives étant devenues plus négatives : « Depuis que nous avons réalisé l’enquête et les entretiens au cours de l’été, qui montraient déjà des préoccupations plus nombreuses et plus importantes, l’industrie est devenue encore plus inquiète. Cela dit, il y a encore beaucoup de capitaux disponibles à investir et surtout en veille, en attendant que les bonnes opportunités se présentent. La sélection de titres est essentielle, en plus d’une forte orientation ESG, de compétences opérationnelles et d’orientation client, pour résister à la tempête. »Geoffroy Schmitt, Real Estate & Hospitality leader chez PwC France & Maghreb déclare: « Paris arrive deuxième du classement des villes où il faut investir selon les professionnels de l'immobilier. Les français restent plus optimistes que leurs voisins européens, Londres arrive en tête pour la deuxième année consécutive et Berlin est troisième, échangeant sa place de second avec notre capitale française. Bien que les mêmes villes se maintiennent dans le trio de tête, les perspectives globales d’investissement et de développement ont diminué du fait d'un contexte plus incertain. Du côté des classes d'actifs, les investisseurs tiennent comptent des transitions futures : climatique, digitale et sociale. Ainsi, les infrastructures énergétiques arrivent en tête du classement sectoriel pour la seconde année consécutive. Le secteur des sciences de la vie arrive en deuxième position et les data centers en troisième place. En lien avec le développement des nouveaux usages, le top 10 est dominé par différents types de logement, allant des maisons de retraite, au coliving et au logement social.»« L'innovation et la numérisation sont des piliers essentiels pour la durabilité des biens immobiliers. L'évaluation et l'amélioration de la performance environnementale ne sont possibles qu'en déployant l'innovation pour capturer les données de performance ESG pertinentes. Les outils basés sur l'IA pour la gestion de la consommation d'énergie permettent de prendre des décisions en temps réel qui optimisent la performance d’un immeuble. Comme pour Allianz Real Estate, une stratégie de digitalisation doit soutenir la réalisation des objectifs de consommation d'énergie dans le sens d’une décarbonisation totale à l’horizon 2050. » précise Sébastien Chemouny, Président ULI France et Head of France Allianz Real Estate
Il y a 2 ans et 197 jours

Équilibre des énergies vise 10 millions de logements chauffés par pompes à chaleur en 2030

L'association Équilibre des énergies, dont les membres comportent notamment EDF, Dalkia, Atlantic, l'Afpac (...), recommande de prioriser l'installation de pompes à chaleur pour la rénovation énergétique des bâtiments.
Il y a 2 ans et 197 jours

Feebat prépare des modules de formation spécifiques aux régions Outre-mer

Feebat, programme de formation à la rénovation énergétique, lance la conception de quatre modules dédiés à l'Outre-mer : menuiserie, couverture-bardage, chauffe-eau thermodynamique individuel et petite climatisation.
Il y a 2 ans et 197 jours

Sur France 3 : “Oscar Niemeyer, un volcan brésilien au Havre”

Le film “Oscar Niemeyer, un volcan brésilien au Havre” sera diffusé sur France 3 Normandie, le jeudi 15 décembre 2022, puis en replay sur France TV. [©Julien Donada] Le film “Oscar Niemeyer, un volcan brésilien au Havre” sera diffusé sur France 3 Normandie, le jeudi 15 décembre 2022, puis en replay sur France TV. Réalisé par Julien Donada et Raphaëlle Saint-Pierre, ce documentaire retrace la construction du Volcan, la maison de la culture du Havre “made in André Malraux”, imaginé par le célébrissime architecte brésilien Oscar Niemeyer… « Nous avons travaillé plusieurs années sur ce sujet. Nous voulions comprendre comment Oscar Niemeyer avait été accueilli par ses comparses communistes en France ? Comment ce Volcan avait pris forme sous les yeux mi-curieux, mi-interloqués des Havrais », se souvient Raphaëlle Saint-Pierre. Lire aussi : Disparition d’Oscar Niemeyer : Adeus Oscar Architecte en exil après le coup d’état de l’armée brésilienne, Oscar Niemeyer se précipite en France et sera soutenu par ses confrères communistes. Si le film raconte comment le Parti communiste français façonne son image et travaille à sa modernité grâce à l’architecte brésilien, il fait aussi le portrait d’un homme singulier, qui aime à la folie les courbes des femmes. Loin des films où les historiens prennent toute la parole, celui-ci est raconté “de mémoire humaine” : celle des habitants de la cité océane, des architectes qui ont travaillé sur le projet (tels Paul Chemetov, Jean Deroche, Catherine Tricot…) et des figures communistes comme Roland Leroy. Oscar Niemeyer tout fringuant… Richement illustré d’archives d’époque, ce documentaire nous replonge dans les méandres de la réalisation de cet ensemble architectural. Qui respecte de bout en bout le parti pris des immeubles attenants signés Auguste Perret. Le courbes du premier venant s’étirer dans la verticalité et l’horizontalité des seconds. Adoré ou détesté, on se rend compte combien Le Volcan fait désormais partie intégrante du Havre. Une véritable signature. Lire aussi : Auguste Perret : Bâtisseur d’un nouvel ordre « La culture, c’est ce qui répond à l’homme quand il se demande ce qu’il fait sur la terre », rappellait André Malraux. Le 24 juin 1961, le ministre de la Culture du général de Gaulle inaugure la première maison de la culture de France. D’autres suivront, à Bourges, Caen, Amiens. Pot de yaourt ? Os à moelle ? Centrale atomique ? Ce sera plus sobrement Le Volcan. L’histoire commence dans un musée détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle se poursuit au théâtre de l’Hôtel de Ville, puis désormais célèbre Volcan imaginé par Oscar Niemeyer. Dans les années 1980, c’est au tour de Jack Lang, alors ministre de la Culture de François Mitterrand, d’inaugurer le nouvel ensemble remis au goût du jour. On retrouve un Oscar Niemeyer, architecte communiste – et toujours fier de l’être. On découvre toute une aventure humaine. Un documentaire ludique à découvrir absolument. Lire aussi : Festival : Béton ? Ça se passe au Havre ! Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 197 jours

Les Français attirés par l'autonomie energétique, selon un sondage Opinionway pour EDF ENR

72% des Français estiment que la production et consommation de sa propre énergie solaire serait le meilleur moyen de maîtriser son budget. Ils sont 8 sur 10 à être en faveur de la mise en place de mécanismes incitatifs.
Il y a 2 ans et 197 jours

Le Groupe Velux franchit une nouvelle étape dans la décarbonation de l'aluminium de ses fenêtres de toit en partenariat avec Novelis

L'accord de partenariat de plusieurs années conclu entre Novelis et VELUX vise à passer sous le seuil des 4,0 kg de carbone émis par kilogramme d'aluminium laminé livré à l’horizon 2024. Cela représente un niveau bien inférieur à la moitié de l'empreinte carbone moyenne de l'aluminium primaire utilisé en Europe. Les partenaires entendent réaliser de nouvelles réductions des émissions de carbone d’ici à 2030.L'aluminium affichera un contenu recyclé d’environ 70%, soit près de 30% de plus que ce que Novelis fournit actuellement à VELUX. Le recyclage de l'aluminium ne nécessite que 5% de l'énergie requise pour la fabrication d'aluminium primaire, et affiche jusqu'à 95% d'émissions de carbone en moins.« L'accord conclu avec Novelis constitue notre second partenariat stratégique de l’année dans le domaine de l'aluminium, alors même que nous accélérons la décarbonation de nos produits et de notre chaîne de valeur, a déclaré Nikolaj Cederquist, Vice President, Global Procurement du Groupe VELUX. Nos émissions de carbone de scope 3 sont les plus importantes et ce sont également celles que nous avons le plus de difficultés à réduire. C'est pourquoi des partenariats de ce type nous permettront d’aller plus vite et plus loin. »Alors que plus de 94% de l'empreinte carbone du Groupe VELUX provient des matériaux utilisés dans la fabrication de ses produits, la collaboration au sein de la chaîne de valeur est essentielle pour réduire de moitié ses émissions de scope 3 et celles de ses produits d'ici à 2030. Ces objectifs viennent s’ajouter à l'objectif du Groupe de réduire de 100% ses émissions de scope 1 et 2 toujours à l’horizon 2030.« Nous sommes ravis de pouvoir aider VELUX à atteindre ses objectifs ambitieux de réduction des émissions de carbone, en lui proposant des produits en aluminium durables et à faible teneur en carbone, a déclaré Stephen Boney, Vice President, Specialty Products de Novelis Europe. En tant que leader de la durabilité de l'aluminium, Novelis est convaincu que l'innovation des matériaux et la collaboration sur l’ensemble de la chaîne de valeur permettront d’accroître la décarbonation, de soutenir l’économie circulaire et d’atteindre notre ambition de neutralité carbone. »Le Groupe VELUX et Novelis ont convenu de poursuivre leur partenariat, afin d'améliorer la réduction des émissions de carbone liées à l'aluminium et de développer des systèmes de revêtement plus durables, en contribuant à promouvoir une industrie des matériaux plus circulaire. Ce dernier point constitue un objectif commun sur lequel les deux entreprises progressent également dans le cadre d'autres partenariats à long terme.
Il y a 2 ans et 198 jours

Un projet d'usine de panneaux solaires à 1.500 emplois "suspendu" en Moselle

"Le projet est actuellement suspendu, nous devons rassembler davantage de soutiens et avons besoin de meilleures conditions de marché pour le concrétiser", a déclaré à l'AFP un représentant de Rec Solar."Nous recherchons des aides de l'Union européenne et du gouvernement français, des aides financières principalement", a-t-il poursuivi. "Nous leur avons fait savoir que dans les conditions actuelles, avec l'évolution des prix, la crise énergétique, il est difficile de faire avancer les choses", a-t-il ajouté.Lors d'une audition le 23 novembre devant la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Panier-Runacher, avait cité Rec Solar parmi les entreprises "de la filière photovoltaïque" soutenues par le gouvernement mais "qui n'ont malheureusement pas abouti, en raison d'une capacité industrielle ou d'un volume de production insuffisants".La communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences, où devait s'implanter Rec Solar, "prend acte de cette officialisation de l'abandon de ce projet", a indiqué dans un communiqué son président, Roland Roth.L'agglomération "n'est cependant pas totalement surprise par cette annonce car depuis le changement d'actionnaire du groupe REC intervenu à l'automne 2021", lors de son passage dans le giron de l'indien Reliance, "il apparaissait que le dossier (...) ne progressait pas comme cela aurait dû être le cas", a-t-il ajouté.Le projet avait obtenu le feu vert de la préfecture en décembre 2021, et le permis de construire avait été accordé, selon Les Echos. Il figurait également parmi les 17 lauréats, sélectionnés en juillet, se partageant 1,8 milliard d'euros du "Fonds pour l'innovation" de la Commission européenne.Dans un premier temps, l'ambition de Rec Solar était de produire 4,5 millions de panneaux par an, puis d'atteindre 9 millions de panneaux annuels en 2025, avec 2.500 salariés.L'usine devait également se doter d'un centre de recherche et développement, autour d'une technologie de fabrication innovante, l'hétérojonction, développée avec le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives.Rec Solar, dont le siège est en Norvège, a été racheté en octobre 2021 par le conglomérat indien Reliance pour 771 millions de dollars (environ 666 millions d'euros au moment de la transaction). L'entreprise appartenait jusqu'alors au groupe chinois China National Bluestar.
Il y a 2 ans et 198 jours

Chèque énergie "exceptionnel" pour 2022 : le décret est paru

FACTURES. Les règles régissant le chèque énergie "exceptionnel" au titre de 2022 ont été précisées dans un décret par au Journal officiel du 10 décembre.
Il y a 2 ans et 198 jours

Wardian Londres, un programme résidentiel au sommet

Dominant le quartier financier prestigieux de l’Isle of Dogs sur le quai de Canary Wharf de Londres, le programme résidentiel de luxe, Wardian, s’ancre toute en transparence. Le complexe construit par EcoWorld Ballymore se compose de deux tours résidentielles de 50 et de 55 étages qui abritent au total 768 logements,ce qui en fait l’un des programmes les plus haut de Grande Bretagne.   Immédiatement reconnaissables à leurs balcons généreux et à leurs profils élancés, les deux tours sont situées au-dessus d’un podium, qui abrite un grand hall, des installations communes, des commerces, une salle de cinéma et un café au bord de l’eau.  Le complexe a été habillé de façades vitrées de haute technicité signées WICONA, participant directement au confort thermique et acoustique des usagers. Pour répondre aux besoins particuliers des immeubles de grande hauteur soumis à une forte exposition (vent, pluie) WICONA a développé pour ce projet la fenêtre à translation WICSLIDE 150 « Pull and Slide », depuis commercialisée en gamme. Une première mise en œuvre spectaculaire. Crédit photo : John Kees  Inspiré par l’explorateur Dr Nathaniel Bagshaw Ward Wardian London a été inspiré par le grand explorateur et innovateur Dr Nathaniel Bagshaw Ward, responsable de la création du Wardian Case, utilisé pour transporter des plantes autour du monde à l’apogée de l’Empire britannique.  Le projet s’inspire de la botanique et de l’idée des serres portables tout en considérant la durabilité comme un autre facteur clé. Le renommé cabinet de design Glenn Howells Architects a été chargé d’élaborer non seulement le concept global et la conception détaillée, mais aussi une grande partie de l’aménagement intérieur. Le choix d’utiliser des portes WICLINE 75 de WICONA, des vitrages coulissants WICSLIDE 150 PS sur mesure et des fenêtres WICLINE 90 SG, tous intégrés dans la solution de façade à éléments personnalisée, a été défini par le constructeur de façade tchèque Sipral.  Les installations techniques contribuant de manière significative à la consommation d’énergie d’un bâtiment tout au long de son cycle de vie, la gestion des apports solaires et la volonté d’éviter le recours à la climatisation ont été des principes majeurs dans la philosophie de conception du Wardian. Par conséquent, en plus d’aménager des jardins sur le toit avec des arbres matures pour tempérer l’air entrant, la conception des tours fait un usage impressionnant de mesures passives pour protéger les espaces de vie contre les apports solaires.  Crédit photo : John Kees  « Le projet s’inspire de la botanique et de l’idée des serres portables inventées par Nathaniel Bagshaw Ward, tout en considérant la durabilité comme un autre facteur clé. La conception du complexe Wardian avec des terrasses en saillie permet de limiter les apports solaires et ainsi de réduire de 42% la charge de refroidissement par rapport à des tours dont les façades sont moins ombragées. Cette réduction devrait atteindre 55% d’ici 2050 face au réchauffement climatique.   Au lieu de miser sur des systèmes de climatisation, les jardins de toit du Wardian rafraîchis-sent l’air entrant tout en offrant à chaque logement un grand espace ombragé. La végétalisation contribue également à la qualité de l’air, tout en créant un environnement relaxant et convivial. Nous avons aussi étroitement collaboré avec Sipral pour mettre au point les spécifications du vitrage et satisfaire aux exigences en matière d’apport solaire mais avons également dû investir beaucoup d’efforts pour relever les défis d’isolation acoustique. Les niveaux inférieurs qui font face à ligne de métro léger DLR ont été dotés d’une seconde couche de vitrages alors qu’une grande partie de la façade orientée vers l’aéroport de Londres City a été équipée de vitrages insonorisants. »  Porte-parole de Glenn Howells Architects. Ouverture maximale et confort optimal  Spécifiés en fonction de leur position sur les façades des deux tours, les systèmes de fenêtres et de portes WICONA installés par Sipral assurent une réduction sonore de 35 dB ou de 41 dB, obtenue à la fois par le soin apporté aux détails des châssis et par l’utilisation de verre acoustique. La majorité des fenêtres, y compris les éléments de balustrade peints en arrière, affichent une valeur de 1,0 W/m2K.  Les appartements et les penthouses sont équipés de fenêtres WICLINE 90 SG, avec plus de mille unités installées sur les deux bâtiments. Le contrat de Sipral incluait l’installation de 3 525 m2 de façade rideau dotés de plus de 50 éléments sur mesure tels que des capots.  Crédit photo : John Kees  Crédit photo : John Kees  Le système WICLINE offre à la fois une flexibilité esthétique et un haut niveau de fonctionnalité, permettant ainsi au spécificateur d’optimiser la performance énergétique, l’isolation acoustique et la sécurité. Comme tous les autres systèmes WICONA, il est compatible avec les différents types de façade WICTEC, des assemblages classiques à montants et traverses aux grandes façades à éléments, voire même aux façades à vitrage structurel. WICTEC satisfait pleinement aux exigences des essais de résistance aux intempéries et au feu définies par la norme EN 13830 et s’adapte facilement à presque tous les styles architecturaux grâce à la disponibilité de différents types de profilés.  « Le Wardian a été un projet difficile face aux défis acoustiques et d’autres exigences technologiques qui ont nécessité une solution de façade à éléments sur mesure. Notre client Sipral a fourni à cet effet des portes de balcon WICLINE 75, des fenêtres WICLINE 90 SG et des portes coulissantes WICSLIDE 150 PS, alors que la façade à éléments même a nécessité la mise au point de 54 nouveaux profilés. » Tim Rook, concepteur de projet pour Wicona  Parties-prenantes Projet: Wardian  Lieu: London, Royaume-Uni  Architecte: Glenn Howells  Façades par: SIPRAL  Solutions WICONA: WICTEC EL evo (solution personnalisée), WICLINE 75, WICLINE 90 SG, WICSLIDE 150 PS (solution personnalisée)  Photographe: John Kees 
Il y a 2 ans et 198 jours

Hager explore dévoile sa nouvelle offre de formation dédiée aux professionnels de la filière électrique

Hager explore, organisme de formation du Groupe Hager, présente sa nouvelle offre pour accompagner plus étroitement les professionnels de la filière électrique dans leur montée en compétences. Dans ce nouveau catalogue, l’intégralité des formations a été retravaillée pour mieux répondre aux besoins des professionnels face aux enjeux de leur secteur en matière de transition énergétique, de […]
Il y a 2 ans et 200 jours

Renouvelables : une circulaire vient d'être signée pour "encadrer" le rôle des ABF

LÉGISLATIF. En pleine discussion du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables à l'Assemblée nationale, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a annoncé avoir signé une circulaire destinée aux architectes des bâtiments de France pour "encadrer la manière d'instruire ces projets". L'éventuelle suppression de leur "avis conforme" avait fait réagir.
Il y a 2 ans et 200 jours

A l'approche des fêtes, les villes tentent de conjuguer magie et sobriété

Alors que le scénario de coupures d'électricité inquiète l'Hexagone, l'ambiance n'est plus à l'orgie lumineuse dans l'espace public.Principale illustration, la plupart des communes ont réduit l'amplitude horaire et la durée de leurs illuminations, qui s'éteindront juste après le Nouvel An.A Rennes, la mairie a installé 2 kilomètres de guirlandes mais a réduit "de 34%" le périmètre de ses illuminations."Tous les maires à qui je parle font un effort de sobriété pour que ce soit moins coûteux pour la collectivité, sans pour autant renoncer à ce que ces fêtes soient des moments de joie collective", observe Guy Geoffroy, président de l'association des Eco-Maires de France.Mi-novembre, l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) a publié un guide des bonnes pratiques à destination des collectivités, rappelant qu'en 2017 "la puissance électrique appelée pour les décorations de fin d'année était de 1.300 MW, soit l'équivalent d'une tranche de centrale nucléaire"."Globalement, la sobriété progresse, même si la compréhension de l'enjeu varie beaucoup selon les équipes municipales", commente Anne-Marie Ducroux, la porte-parole de l'association, "nous avons tous vu des décorations lumineuses installées dès le début de novembre".Parmi les conseils prodigués, celui d'"inventer des décors à base de végétaux, petits miroirs, papiers et rubans, sans avoir systématiquement recours à la lumière artificielle".Si les LED permettent d'importantes économies, elles ne doivent toutefois "pas servir de prétexte pour multiplier la quantité de lumière artificielle émise", prévient en revanche l'ANPCEN.A Tours, Lille, Avignon, La Baule ou Vincennes, c'est la patinoire en glace artificielle, jugée trop consommatrice en eau et en électricité, qui a fait les frais de l'austérité énergétique."On a conservé le plaisir de la glisse en installant une piste de rollers", explique à l'AFP Charlotte Libert-Albanel, la maire UDI de Vincennes (Val-de-Marne), qui refuse "de sacrifier la jeune génération, qui a déjà souffert du covid, sur l'autel de la sobriété".TransparenceCertaines communes, comme Rochefort ou Royan (Charente-Maritime) ont elles renoncé à leur patinoire, tandis que d'autres se tournent vers le synthétique.Izifun, société spécialisée dans la location de ce type de patinoires, a ainsi enregistré cette année une hausse de 25% de la demande des collectivités.Lanternes géantes alimentées par quatorze panneaux photovoltaïques, avec générateurs de secours alimentés à l'huile de friture, à Bordeaux, sapin géant offert par des particuliers à Tours, grande roue moins rapide pour moins consommer à Lille... les initiatives en matière de sobriété ne manquent pas.Les consommations des marchés de Noël sont également scrutées de près comme à Lille, où le cahier des charges requiert 100% d'illuminations en LED et "pas de chauffages individuels", en application de la loi Climat.A Strasbourg, "capitale de Noël", l'équipe municipale vise une baisse de 10% de la consommation électrique de son emblématique marché.A Lyon, le maire EELV Grégory Doucet a maintenu la traditionnelle Fête des Lumières, en expliquant que l'enveloppe électrique ne représentait que 3.500 euros sur les près de 3 millions dépensés pour la fête.Si la réglementation oblige depuis 2018 les commerces à éteindre leurs vitrines au plus tard à 1h00 du matin, "il y a très peu de contrôles", souligne l'ANPCEN. Il n'existe en outre aucune réglementation nationale spécifique à l'éclairage de voirie.Résultat, il y a une "très grande disparité d'une commune à l'autre" et les villes "jouent rarement la transparence sur leurs coûts", reconnaît Nicolas Nace, de Greenpeace France."Celles qui ont le plus de moyens peuvent se permettre de gaspiller l'énergie mais plus on consomme, plus les prix vont augmenter, et plus il va y avoir de tension sur les réseaux et des risques de coupures", prévient M. Nace, qui réclame "des règles communes partout en France".
Il y a 2 ans et 200 jours

quelles sont les aides pour une pompe a chaleur

Quelles sont les aides pour une pompe à chaleur ? MaPrimeRénov' · Les CEE · L'eco-PTZ · TVA 5,5% · Le chèque Energie ·les aides des collectivités
Il y a 2 ans et 200 jours

BURGERHOUT lance une solution unique en Europe : Delta-Discovery Air est le premier caisson pour pompe à chaleur sur toit incliné 

La filiale française de M&G Group, le leader mondial des systèmes d’évacuation de fumée et de ventilation, lance son système exclusif de caisson pour pompe à chaleur qui s’installe sur les toitures en pente, en neuf comme en rénovation. Plus discret que les installations le long des maisons, Delta-Discovery Air est également un gain de confort pour les installateurs qui peuvent accéder au système de l’intérieur de la maison grâce à un espace prévu à cet effet ! Delta-Discovery Air a été conçu pour s’installerentièrement à l’extérieur de l’enveloppe isolante de la maison, ce qui permet de maintenir la valeur de la performance énergétique de l’habitation. Pour réaliser une installation aussi durable et recyclable que possible, BURGERHOUT a réalisé l’embase d’étanchéité de son caisson en Leadax, le premier substitut de plomb au monde ayant les mêmes propriétés que le plomb traditionnel, sans aucun effet nocif sur la santé ou l’environnement. Une solution facile et confortable pour les occupants comme pour l’installateur Pour développer le Delta-Discovery Air, BURGERHOUT a travaillé en collaboration avec des installateurs, des entreprises de construction, des fabricants de pompes à chaleur et des clients finaux (notamment des bailleurs ou syndics de copropriété). En combinant les attentes de chacun, BURGERHOUT a imaginé ce caisson unique pour les différentes pompes à chaleur, systèmes split ou monobloc, à la fois esthétique, intelligent et efficace : Grâce à une installation sur les toitures en pentes, Delta-Discovery Air n’empiète pas sur l’espace extérieur ou habitable de la maison. Le caisson est livré avec son embase d’étanchéité, adaptée aux pentes de toits de 20° à 60°, pour une esthétique homogène et dans la continuité du toit. Le caisson est fixé sur le toit, à l’extérieur de la maison, et des plaques d’étanchéité permettent de maintenir l’isolation et les performances énergétiques de l’habitat. L’installation sur le toit permet de réduire la quantité de tuyauterie nécessaire et améliore l’efficacité de la pompe à chaleur. De plus, la conception unique du caisson permet d’atténuer les bruits de vibrations de la pompe à chaleur. Pour accéder à l’installation, que ce soit pour l’entretien ou les réparations, une trappe est intégrée et permet à l’installateur d’intervenir directement dans le caisson, à l’abri des intempéries. L’installateur n’a pas besoin de monter sur le toit pour l’entretien annuel. Une conception unique pour des installations de haute qualité Rattachée au leader mondial M&G Group, BURGERHOUT développe des solutions combinant à la fois économies d’énergie et protection de l’environnement. Pour assurer la durabilité et les performances d’étanchéité de son système, BURGERHOUT a développé l’embase du Delta-Discovery Air en Leadax. Le Leadax possède les mêmes propriétés uniques que les matériaux d’étanchéité traditionnels tels que le plomb et le zinc, sans devoir faire de compromis sur la qualité ou la flexibilité. Il n’a aucun effet nocif sur la santé ou l’environnement. De conception robuste, le caisson Delta-Discovery Air permet également de protéger la pompe à chaleur et de prolonger sa durée de vie. Un rail flexible permet de fixer des unités monoblocs et split de différentes marques dans le caisson. De plus, la version standard du Delta-Discovery Air est équipée d’un raccord pour la ventilation de fosse toutes eaux et la ventilation mécanique, ce qui permet d’obtenir une meilleure efficacité. Pour s’adapter à la fois aux chantiers neufs ou en rénovation, le système Delta-Discovery Air est modulaire. Ainsi, l’embase d’étanchéité et le caisson intermédiaire peuvent être livrés directement à l’installateur pour réaliser la construction du toit. Le caisson supérieur peut-être livré indépendamment à l’installateur ou au distributeur spécialisé. L’ensemble du système, avec la pompe à chaleur, peut alors être assemblé sur place, directement sur la charpente à l’aide d’une grue. Delta-Discovery Air est disponible en deux formats : Delta-Discovery Air : hauteur 850 mm, longueur 1 000 mm, largeur 410 mm Delta-Discovery Air XL : hauteur 1 005 mm, longueur 1 155 mm, largeur 465 mm
Il y a 2 ans et 200 jours

Les énergies renouvelables plaisent aux entreprises

La dernière annonce est venue jeudi de Renault, qui a signé avec le producteur français Voltalia un contrat sur 15 ans pour une puissance de 350 mégawatts (MW) d'électricité solaire.Des panneaux photovoltaïques installés sur les sites de Voltalia doivent lui permettre de couvrir d'ici 2027 jusqu'à 50% de la consommation électrique du constructeur."Il s'agit d'un engagement inédit en France en termes de puissance", a précisé Voltalia, très familier de ces contrats de fourniture d'électricité à long terme, souvent désignés par le terme anglais de "corporate PPA" (power purchase agreement) car venus des Etats-Unis.Jeudi encore, Engie a annoncé un contrat d'achat de 100 MW pendant 12 ans avec Google au Royaume-Uni, à partir du projet éolien offshore de Moray West au large de l'Ecosse.Si solaire et éolien dominent, on voit apparaître des contrats sur le biogaz, et la géothermie (contrat inédit - "Heat Purchase Agreement", HPA - entre Renault et Engie pour verdir la chaleur pour l'usine de Douai). On en parle aussi pour l'hydrogène.Ces contractualisations en direct ne constituent toujours qu'une mince partie du volume vendu. Mais elles sont une petite révolution car il s'agit de ne plus acheter aux fournisseurs habituels comme EDF.Dans la course actuelle à la neutralité carbone, basculer sur des énergies bas carbone est souvent l'étape la plus facile pour les entreprises. Les géants du numérique américains dans les années 2010 ont été pionniers de ces PPA, pour tenter de verdir la forte consommation de leurs centres de données."Tendance de fond"Depuis, l'Europe rattrape son retard, notamment le nord du continent mais aussi l'Espagne, profitant de la spectaculaire chute des coûts des technologies renouvelables."En France, le marché a démarré plus lentement qu'ailleurs, car le pays bénéficiait d'un approvisionnement électrique plutôt compétitif et décarboné" avec sa forte portion de centrales nucléaires amorties depuis longtemps, souligne Alexis Gazzo, associé chez EY."Mais depuis quelques mois il y a un fort regain d'intérêt", avec la flambée des prix de l'électricité, dit-il, évoquant "un changement culturel dans les divisions Achats d'énergie des entreprises et une réflexion nouvelle sur le risque".Le mouvement en France a commencé en 2018 avec des précurseurs comme Aéroports de Paris et la SNCF, qui cette année-là lançait un appel d'offres pour sécuriser sur 20 ans 20% de sa consommation renouvelable.Avec la crise actuelle, Voltalia, leader des PPA en France et plus actif encore au Royaume-Uni, constate un boom de la demande des entreprises, où le sujet énergie remonte désormais jusqu'aux conseils d'administration.Pour son directeur général, Sébastien Clerc, les producteurs de renouvelables eux-mêmes s'y retrouvent: "l'inconvénient de la plupart des appels d'offres publics en France est que l'essentiel du prix de vente n'est pas indexé sur l'inflation. Avec les corporate PPA on négocie librement la structure du tarif, de privé à privé, et intégrer l'inflation est protecteur pour les deux parties", dit-il à l'AFP.En France, une part de la gauche rejette ces contrats, qui reviennent pour elle à privatiser une part de la production. Mais des collectivités expriment leur intérêt, et l'Etat vient d'annoncer un "fonds de garantie" pour faciliter ces accords en couvrant le risque de défaut des industriels.Les PPA forment "une tendance de long terme", dit Nicolas Goldberg, chez Colombus Consulting, pour qui "cette crise laissera des traces: on voit que si on ne sécurise pas une part des approvisionnements, si on ne diversifie pas, avec une vision à long terme, on s'expose"."Les entreprises sont demandeuses car les énergies renouvelables tirent les prix de marché à la baisse", souligne l'analyste. Et pour lui, ces PPA sont "une bonne chose, car cela aide aussi la société à comprendre un peu mieux les énergies renouvelables".
Il y a 2 ans et 200 jours

La répression des fraudes épingle sévèrement les agents immobiliers

Sur un millier de professionnels de l'entremise immobilière (agents, mandataires...) contrôlés, 62,5% ne respectaient pas au moins une de leurs obligations professionnelles, un chiffre en léger retrait par rapport aux 64% relevés en 2019.Les professionnels contrôlés ne le sont pas au hasard mais suite à des plaintes et des signalements de consommateurs, ou parce qu'ils n'ont pas été inspectés auparavant."Plus de 50% des manquements relevés par les services de la DGCCRF portaient sur l'information du consommateur et sur les pratiques commerciales des professionnels", explique-t-elle.De nombreux défauts d'information portaient sur l'affichage des honoraires des agents, peu visibles ou mal indiqués.Selon l'enquête, 21% des professionnels avaient en outre recours à des pratiques commerciales trompeuses, comme laisser affichées des annonces pour des biens déjà vendus ou alors que le mandat de vente a expiré.Certains professionnels ont également tenté d'obtenir des honoraires même quand la vente n'avait pas été conclue de leur fait, note-t-elle.La DGCCRF mentionne également des pratiques douteuses dans la location, avec un état des lieux d'entrée établi "succinctement" et celui de sortie "exhaustif" et beaucoup plus détaillé. "Le formalisme des deux documents doit pourtant être similaire afin de pouvoir les comparer", est-il rappelé.Les annonces locatives sont trop souvent incomplètes, avec d'importants détails (surface, montant des charges ou de la caution...) parfois manquants, ajoute l'administration."Compte tenu du taux d'anomalies élevé, la pression de contrôle sera donc maintenue dans ce secteur, d'autant que la réglementation a évolué en 2022 avec la mise en place de l'affichage obligatoire des barèmes en prix maximums, l'information sur l'encadrement des loyers et sur le diagnostic de performance énergétique", prévient la DGCCRF.
Il y a 2 ans et 200 jours

Panneaux solaires : le gouvernement appelle les Bâtiments de France à l'ouverture

Le sujet est l'un des points de crispation du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, en débat à l'Assemblée.La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a expliqué devant les députés avoir signé une circulaire "assez précise", destinée aux architectes des bâtiments de France (ABF) pour "encadrer la manière d'instruire ces projets", notamment en matière de panneaux photovoltaïques."On a un objectif de déploiement des énergies renouvelables et c'est conciliable avec un certain nombre de précautions, avec la protection du patrimoine", a-t-elle assuré à propos de cette circulaire qu'elle "vient de signer" avec la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak.Les députés ont voté un amendement "d'équilibre" du député du camp présidentiel Bastien Marchive. Il maintient "l'avis conforme des ABF sur les projets architecturaux en zones protégées" tout "en intégrant les objectifs de développement des énergies renouvelables et de rénovation énergétique des bâtiments aux critères qu'ils doivent prendre en compte dans la rédaction de leurs avis".Agnès Pannier-Runacher l'a soutenu en évoquant sa circulaire pour "guider les travaux" des architectes des bâtiments de France et "qu'ils prennent en compte l'évolution des technologies, comme les tuiles solaires".Le rapporteur macroniste Pierre Cazeneuve a regretté qu'un "certain nombre d'ABF" tiennent encore "une position un peu dogmatique sur le sujet et bloquent un nombre important" de projets "photovoltaïques en toitures".L'amendement a été adopté dans une ambiance consensuelle.Pendant la suite des débats, le camp présidentiel a en revanche été battu avec deux amendements insoumis visant à faciliter la saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP) sur les projets d'énergies renouvelables (EnR), pour une "concertation" avec les citoyens.Dans la matinée, l'Assemblée a en outre voté pour intégrer à ce texte dédié aux EnR la "valorisation des déchets", un "gisement d'énergie utile" selon la députée macroniste Danielle Brulebois.LFI, écologistes et une élue Liot se sont prononcés contre en soulignant que les déchets ne relevaient pas des énergies renouvelables et qu'une telle mesure pourrait inciter à produire des déchets et développer des incinérateurs.Les députés ont aussi adopté plus tôt une mesure LFI pour étendre le "droit de préemption urbain" des collectivités dans les zones d'accélération des énergies renouvelables que prévoit ce texte de loi.Le gouvernement pourrait revenir dessus car il s'est trompé en donnant son avis. Il a confondu cet amendement avec un autre, déposé par le socialiste Dominique Potier et également adopté, voulant faire des zones d'activités économiques (ZAC) des zones prioritaires pour le développement des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 200 jours

RTE mise aussi sur les maisons connectées pour réduire la consommation d'énergie

"Les solutions existent", a souligné le président du directoire du gestionnaire du réseau de transport d'électricité français, Xavier Piechaczyk, estimant que l'"enjeu collectif" était désormais "le déploiement massif et rapide" de ces technologies.Seuls 6% des bâtiments tertiaires (bureaux ou commerces) de plus de 1.000 m2 en France sont dotés d'outils de pilotage fonctionnels et récents pour la ventilation, le chauffage ou l'éclairage. Du côté des logements privés, 12% utilisaient des solutions de pilotage ou de programmation en 2018.Un jour d'hiver, ces bâtiments représentent pourtant "plus de 70%" de la consommation électrique française, selon RTE, relevant qu'ils pourraient représenter un levier crucial en cas de tensions sur le réseau et d'alerte Ecowatt."Les coupures ne sont pas une fatalité", a affirmé M. Piechaczyk, alors que RTE signale régulièrement le retard des bâtiments tertiaires en matière d'économies d'énergie.Des systèmes intelligents -- prises, thermostats ou chauffages connectés -- permettent des économies considérables, a relevé RTE lors d'une conférence de presse, aux côtés des fédérations Gimelec et Ignes d'industriels proposant des outils de pilotage énergétique.Pour les bâtiments tertiaires, la consommation d'énergie passe de 300 kilowattheures par mètre carré et par an à 180 kWh/m2 avec la simple installation d'outils de pilotage centralisés, a expliqué Laurent Bataille, président du Gimelec et du groupe Schneider Electric France.RTE espère désormais que de plus en plus de bâtiments automatiseront leur consommation en fonction des alertes Ecowatt grâce à des installations de domotique, qui réduiront la température ou décaleront les horaires de chauffage.Un test mené par RTE sur quatre bâtiments, dont son propre siège, suggère un potentiel de baisse de la consommation d'un tiers avec la réduction de la ventilation, l'immobilisation de certains ascenseurs ou les coupures d'éclairage."Ce n'est pas du moyen ou long terme, c'est en vente", a affirmé M. Piechaczyk, une prise électrique connectée à la main.
Il y a 2 ans et 201 jours

JO-2024 : trois mois de retard pour la livraison de l'Arena

Alors que le calendrier initial prévoyait une livraison de l'Arena à l'été 2023, la Ville mise désormais sur une livraison "à la fin de l'année, en décembre 2023, pour une ouverture en janvier 2024", a indiqué à l'AFP l'entourage de l'adjoint aux sports et aux JO Pierre Rabadan.Un nouveau calendrier confirmé par la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), pour qui ce retard "n'a pas de conséquence sur le calendrier olympique", a indiqué un porte-parole à l'AFP.Située dans le nord de Paris, à la limite avec Saint-Denis, l'Adidas Arena, baptisée ainsi en vertu d'un contrat de naming, et ses 7.800 places doivent accueillir les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique pendant les JO."Le Covid, les soucis d'approvisionnement liés à la guerre en Ukraine et l'inflation" expliquent ces "trois-quatre mois" de retard, selon la première source à la mairie, qui détient la maîtrise d'ouvrage.C'est le premier retard assumé sur les chantiers olympiques, de légers retards attribués à la pandémie de Covid-19 mis à part.Ce décalage aura toutefois des conséquences sur l'occupation du complexe durant la saison sportive pré-olympique, et notamment l'organisation de compétitions préparatoires, les "test events".Ainsi, l'édition 2023 des internationaux de France de badminton est-elle maintenue au stade Pierre-de-Coubertin (XVIe), les discussions sur l'édition 2024 étant "en cours", précise l'entourage de Pierre Rabadan.Quant au Paris Basketball, club d'élite qui devait élire domicile à l'Arena dès la rentrée 2023, "il reste à Carpentier", une halle sommaire du XIIIe arrondissement, jusqu'à la fin des travaux, précise la source à la mairie.Cette dernière est en train de voir avec l'exploitant de l'Arena, la société d'exploitation du Palais omnisports de Paris-Bercy (SAE POPB), et le comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) "si le club commence (à occuper l'Arena) en milieu de saison" ou pas.Cet été, la Ville avait donné un budget actualisé pour la construction de l'Arena, confiée à un groupement mené par Bouygues, de 106 millions d'euros, plus 32 millions pour les projets annexes sur le site.Mais avec la crise énergétique, l'adjoint à la construction Jacques Baudrier constate "depuis trois-quatre mois, une vraie augmentation des coûts de 10 à 15%" ainsi que des "problèmes d'approvisionnement ponctuels" sur certains chantiers, qui occasionnent des retards.
Il y a 2 ans et 201 jours

BURGERHOUT lance une solution unique en Europe

La filiale française de M&G Group, le leader mondial des systèmes d'évacuation de fumée et de ventilation, lance son système exclusif de caisson pour pompe à chaleur qui s'installe sur les toitures en pente, en neuf comme en rénovation. Plus discret que les installations le long des maisons, Delta-Discovery Air est également un gain de confort pour les installateurs qui peuvent accéder au système de l'intérieur de la maison grâce à un espace prévu à cet effet !
Il y a 2 ans et 201 jours

economies d energie rte appelle au deploiement massif de maisons connectees

Des solutions existent pour réduire la consommation électrique. Prises, thermostats ou chauffage connecté permettent des économies considérables, selon le Réseau de transport d'électricité (RTE) qui appelle à leur déploiement massif, aux côtés des fédérations Gimélec et de Ignes, qui proposent des outils de pilotage énergétique.
Il y a 2 ans et 201 jours

Gestion des déchets : le SOS de l’outre-mer

« Taux d’enfouissement écrasant, taux de valorisation faible, valorisation énergétique quasi nulle » : dans un rapport approuvé à...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 201 jours

Baisser ou éteindre son radiateur ? Le dilemme de l'hiver pour réduire sa facture

La réponse dépend de la durée et d'autres paramètres, en premier lieu de l'isolation du logement.La durée de l'absenceQue l'on quitte son logement pour quelques heures ou quelques jours, baisser la température de son radiateur d'une poignée de degrés suffit. Selon l'Ademe, un degré en moins "permet de réduire la consommation de 7%". Le gouvernement a appelé les Français à ne pas se chauffer à plus de 19°C.Si l'on s'absente la journée, on peut baisser le chauffage de 19 à 16°C, conseille l'agence française de la transition écologique, l'Ademe. Pour plusieurs jours d'absence, on peut descendre à 14°C. Cela permet "d'éviter un appel de puissance trop fort à la remise en route", détaille Cyril Radici, directeur général du Synasav, un syndicat national qui regroupe des professionnels de la maintenance du chauffage.Si l'absence doit se prolonger plusieurs semaines, il est conseillé de mettre ses radiateurs en mode "hors gel", pour éviter au logement de tomber en-dessous de 8°C.La météo du jourS'il s'agit d'"une belle journée d'automne ensoleillée", on peut complètement couper le chauffage avant de le relancer "à son retour le soir", précise Florence Clément, de l'Ademe.Mais s'il fait très froid, alors il faut maintenir ses radiateurs en activité et se contenter de les baisser de quelques degrés, toujours pour éviter un pic de consommation à la remise en route.Réguler et programmerPour les logements avec chauffage individuel, "le thermostat programmable est incontournable", explique l'Ademe. Connecté à la chaudière, il permet de maintenir le logement à température constante. Il existe désormais des thermostats programmables à distance via smartphone. Ils coûtent entre 60 et 250 euros et permettent de réaliser "jusqu'à 15% d'économie d'énergie", selon l'Ademe.Des robinets thermostatiques peuvent être installés sur les radiateurs à eau pour ajuster la température de chaque pièce. Les solutions connectées se multiplient. Sowee, fournisseur d'énergie filiale d'EDF, propose un dispositif permettant d'adapter sa consommation pour "jusqu'à 25% d'économies", selon Tiphaine Bougeard, sa directrice générale. Pour cet hiver, il est même possible de "s'effacer" du réseau électrique en baissant les radiateurs à "12 degrés pendant une heure lors des pics de consommation".Dans les logements à chauffage collectif, "il est possible d'individualiser les frais de chauffage afin de payer des charges au plus juste de sa consommation", ajoute Florence Clément, notamment en installant des compteurs individuels d'énergie thermique.Entretenir les chaudièresEntretenir son équipement "est la clé", conseille Cyril Radici. Selon lui, 25% des foyers sont "sans contrat d'entretien" et un mauvais réglage de chaudière fait grimper la note.Si les radiateurs électriques sont moins onéreux à l'achat qu'un système de chauffage à eau chaude (chaudière au gaz, à bois, au fioul, électrique ou pompe à chaleur), leur consommation est plus élevée. Aussi, le chauffage à eau chaude constitue "un investissement plus intéressant sur le long terme", pour Cyril Radici.Une solution : l'isolationPour éviter les pertes de chaleur, il est conseillé de fermer les volets la nuit, d'installer des rideaux épais et des bas de portes, de fermer les portes des pièces peu chauffées...L'inertie thermique du logement entre aussi en compte: plus les matériaux de construction sont lourds et denses (béton, briques pleines, pierre...), plus ils absorbent et stockent la chaleur, et peuvent donc la retransmettre progressivement. Ils mettent du temps à monter en température, mais "gardent longtemps les calories et les restituent sur plusieurs jours, limitant les besoins de chauffage", selon Engie.Mais in fine, "peu importe" l'inertie et les petits gestes des particuliers. "Si le logement est mal isolé", ils "n'auront aucun impact", insiste Florence Clément."On ne veut pas donner de faux espoirs, les écogestes ne suffisent pas". Aussi faut-il avant tout "penser à l'isolation et à la rénovation énergétique" pour "gérer cet hiver mais également ceux à venir".
Il y a 2 ans et 201 jours

Comment le résidentiel peut contribuer à éviter les coupures d'électricité cet hiver

FOCUS. Face aux risques de délestages sur le réseau électrique durant l'hiver, RTE rappelle aux particuliers, mais aussi aux copropriétés et bailleurs sociaux, les mesures à mettre en place pour participer à l'effort général de sobriété énergétique. L'intensité de ce dernier dépendra par ailleurs des alertes émises sur l'approvisionnement en électricité.
Il y a 2 ans et 201 jours

Les professionnels du secteur des matériaux de construction craignent "un nouveau repli d'activité" en 2023

La production de béton prêt à l'emploi et celle des granulats utilisés pour les chantiers de travaux publics et de construction devrait baisser de 4% en volume l'an prochain, après un recul estimé aussi à 4% en 2022, selon les prévisions rendues publiques jeudi par l'Union nationale des industries des carrières et des matériaux.L'Unicem s'attend à ce que 331 millions de tonnes de granulats soient extraites l'an prochain en France contre 327 millions de tonnes en 2020, et 37,6 millions de mètres cubes de béton coulés contre 37 millions en 2020.Sur les 10 premiers mois de cette année, l'organisation, qui regroupe 7.100 sites de production de pierre, tuiles, béton ou granulats, représentant 7 milliards de chiffre d'affaires consolidé, a vu les livraisons de produits diminuer de 3,1% par rapport à la même période de 2021, "avec une aggravation de la tendance au cours des derniers mois".Dans le détail, les activités de carrière baissent un peu moins en fin d'année que la production de béton: "il est possible que pour se prémunir du risque de pénurie lié aux coûts de l'énergie à prévoir en début d'année, les carrières s'engagent dans des stratégies de stockage, ce qui dope leur production actuellement", estime Alain Boisselon, président de l'Unicem, au cours d'un entretien avec l'AFP.Flambée des coûts"Le prix de l'électricité va être multiplié par 4 ou 5 entre cette année et l'an prochain, or les concasseurs utilisés sur les chantiers sont tous électriques car il faut de grandes puissances au démarrage", explique-t-il.Le choc est d'autant plus rude pour le secteur que jusqu'à fin 2021, il avait été épargné par les hausses de prix qui touchaient surtout les matériaux importés : bois, plastique, cuivre..."Nous sommes locaux et à l'abri des tensions internationales, mais en 2022, nous avons été rattrapés par l'inflation due à l'énergie", a ajouté M. Boisselon.De janvier 2021 à fin octobre 2022, les prix du béton prêt à l'emploi ont ainsi augmenté de 7,4%, selon l'Insee. Ceux des pierres de construction de 7,4%, et ceux des sables et granulats de 7,3%.Beaucoup moins que l'aluminium (+70%), les bois sciés (+39%), le cuivre (+30%), les tuiles et briques (+27%), les plastiques (+20%) ou le ciment (+16%), selon la même source. Mais, alors qu'une baisse s'amorce sur l'aluminium, le cuivre ou le bois, les prix du béton continuent d'augmenter, liés aux prix de l'énergie.L'inquiétude de l'Unicem est d'autant plus grande qu'il s'agit d'un secteur qui peine à répercuter les hausses de coûts sur ses clients, et qui a observé une flambée de ses coûts de production de l'ordre de 10% cette année."Filière d'excellence""Les régions nous remontent des inquiétudes des professionnels qui craignent des défaillances d'entreprises", indique M. Boisselon.Seul point positif, les carnets de commande, boostés par la reprise post-covid, restent "très élevés", à 9,4 mois. "Mais les professionnels s'inquiètent de voir que les délais de mise en chantier s'allongent", souligne Carole Deneuve, cheffe du service économique et statistique de l'Unicem. "Nous avons des doutes sur le fait que tous les permis puissent se réaliser complètement".De plus, "la demande en produits immobiliers est en train de lâcher", ajoute Mme Deneuve. "Au cours des trois derniers mois, le nombre de permis de construire déposés a chuté de 25% par rapport aux trois mois équivalents de 2021" dans le logement individuel, note-t-elle.M. Boisselon a mis en garde contre un risque "de casse de la filière de la construction neuve": "On peut très bien avoir les mêmes problèmes qu'EDF si on est contraint de fermer nos centres de formation, ce qui mettrait à mal une filière d'excellence" a-t-il dit.L'Unicem forme un millier d'apprentis chaque année sur trois campus, à des métiers comme chef de carrière, conducteur d'engin ou encore tailleur de pierre.L'organisation souhaiterait aussi obtenir un report à juillet 2023 du début de la collecte des eco-contributions dans le cadre de la mise en place des filières REP de recyclage des matériaux et déchets de construction, applicable au 1er janvier 2023.
Il y a 2 ans et 202 jours

Un projet de pipeline entre Barcelone et Marseille ambitieux mais risqué

En quoi consiste ce projet ?Baptisé "H2Med" ou "BarMar" (contraction de Barcelone-Marseille), ce pipeline sous-marin doit permettre d'acheminer du gaz, puis de l'hydrogène dit "vert" - car fabriqué à partir d'électricité renouvelable - depuis l'Espagne vers la France et le nord de l'UE.Ce projet, annoncé le 20 octobre lors d'un sommet européen, remplace le "MidCat", lancé en 2003 pour relier les réseaux gaziers français et espagnol via les Pyrénées, mais finalement abandonné en raison de son manque d'intérêt économique, de l'opposition des écologistes et de celle de Paris.Quels sont ses objectifs ?Le H2Med vise d'abord à réduire la dépendance de l'Europe au gaz russe, en améliorant les interconnexions gazières entre la péninsule ibérique et ses voisins. L'Espagne et le Portugal possèdent, en effet, 40% des capacités de regazéification de l'UE, mais sont mal reliées au reste des pays membres de l'Union.Ce pipeline permettra surtout, à terme, d'accélérer la décarbonation de l'industrie européenne, en lui donnant accès à une énergie propre produite à grande échelle, l'Espagne et le Portugal se préparant à devenir des références mondiales en matière d'hydrogène vert, grâce à leurs nombreux parcs éoliens et photovoltaïques.Pourquoi Marseille et Barcelone ?Selon les promoteurs du projet, cette connexion est "l'option la plus directe et la plus efficace pour relier la péninsule ibérique à l'Europe centrale".De fait, Barcelone accueille "l'un des plus gros terminaux méthaniers" de l'UE et occupe "une place de choix dans le réseau gazier espagnol", souligne auprès de l'AFP José Ignacio Linares, professeur à l'Université Pontificia Comillas de Madrid.Marseille, quant à elle, est bien connectée au réseau français. Elle constitue aussi une porte d'entrée intéressante pour desservir la vallée du Rhône, l'Allemagne, voire le nord de l'Italie, régions industrielles appelées à devenir de fortes consommatrices d'hydrogène vert.Quel tracé ?Le tracé exact du pipeline n'a pas encore été communiqué, mais "le plus logique" serait qu'il "suive la côte", afin d'éviter les zones sous-marines trop profondes, estime M. Linares.Dans ce cas de figure, le H2Med ferait environ 450 kilomètres. Mais un tracé légèrement différent n'est pas exclu, les responsables du projet devant trouver "les terrains les plus stables possibles", quitte à s'éloigner un peu de la côte, précise le chercheur.Quel coût et quel calendrier ?Dans un récent entretien au quotidien espagnol El País, la ministre française de l'Energie, Agnès Pannier-Runacher, a évoqué une mise en service en 2030. Son homologue espagnole, Teresa Ribera, a, quant à elle, parlé d'un délai de "cinq, six ou sept ans".Le coût du projet, en revanche, n'a pas été dévoilé. Mais selon l'European Hydrogen Backbone (EHB), réseau d'opérateurs du secteur, un kilomètre de pipeline d'hydrogène sous-marin coûte entre 3,7 et 4,8 millions d'euros, ce qui laisse entrevoir une enveloppe avoisinant les deux milliards d'euros.Paris, Madrid et Lisbonne espèrent financer en grande partie ce projet sur fonds européens.Quels obstacles ?Le H2Med se heurte à plusieurs difficultés techniques, liées en partie à son caractère inédit. "Un +hydrogénoduc+ sous-marin à cette profondeur, à cette distance, cela n'a jamais été fait", souligne Gonzalo Escribano, expert du centre d'études espagnol "Real Instituto Elcano".Pour José Ignacio Linares, l'un des principaux problèmes tient à la nature de l'hydrogène, un gaz constitué de petites molécules susceptibles de s'échapper par les jointures du pipeline et, par ailleurs, extrêmement agressives - donc susceptibles d'entraîner des problèmes de corrosion.Mais ces problèmes "ne sont pas insurmontables", souligne cet ingénieur de formation. "Il suffit d'installer une membrane à l'intérieur du tuyau, une sorte de plastique, pour éviter que l'hydrogène ne s'échappe ou n'attaque" le métal, ajoute-t-il.Quel avenir ?Le véritable risque, pour les experts, porte sur la viabilité économique du projet. S'agissant d'une technologie balbutiante, "on ignore quand le marché de l'hydrogène vert prendra son essor, quand on sera en mesure d'en produire suffisamment pour l'exporter", explique M. Escribano.De quoi transformer la construction du H2Med en pari industriel. "Le problème, c'est que les délais de construction d'un pipeline sont tellement longs qu'on ne peut pas se permettre d'attendre. Sinon, on se retrouvera avec une importante production d'hydrogène qu'on ne pourra pas exporter", rappelle M. Linares.
Il y a 2 ans et 202 jours

Vinci Construction et Celsius Energy : l’attelage qui veut massifier la rénovation globale

Le groupe de BTP et la start-up industrielle ont profité du Salon de l’immobilier d’entreprise (Simi) pour annoncer le lancement d'une...-Energie
Il y a 2 ans et 202 jours

La filière des Tuiles & Briques prend des engagements de décarbonation de sa production

« Cette feuille de route est issue d’un travail entamé en 2018 qui a été présenté dès novembre 2021 aux services de l’État. C’est une démarche volontaire de la filière car nous ne faisons pas partie des secteurs identifiés comme prioritaires qui ont bénéficié des travaux de l’ADEME** concernant les plans de transition sectoriels. Au coeur de la crise énergétique que nous subissons tous, notre engagement prend encore plus de sens » explique Frédéric Didier, Président de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB).La filière représente 0,65 Mt CO2eq soit 0,2% des émissions de la France et 3,5% des émissions de l’industrie des produits minéraux pour la construction (ex : clinker, verre, chaux, plâtre… : 18,32 Mt CO2eq). Source SNCB 2015. Frédéric« En 2000, la brique Monomur était le premier produit de construction à publier une FDES. A date près de 50 FDES collectives ou individuelles validées par tierce partie couvrant la quasi totalité des familles de produit terre cuite, sont disponibles dans la base INIES. Avec cette feuille de route rédigée à son initiative, la Fédération Française des Tuiles et Briques, continue d’inscrire sa démarche dans la transparence avec des engagements forts au service de la construction durable» ajoute Frédéric Didier.2 engagements qui s’appuient sur 3 leviersTrois leviers d’action d’intensité, de potentiel et de maturité variés sont mis en œuvre dans l’industrie des tuiles et briques :Sobriété et efficacité énergétiques : 20% de gains attendus;Substitution du gaz naturel par des énergies décarbonées ou renouvelables : 40% de gains attendus;Programme ReCycarb : capture, stockage ou utilisation du CO2 dans une boucle vertueuse de méthanation : 20% de gains attendus.« Amélioration continue, innovations incrémentales et ruptures technologiques sont associées pour atteindre l’objectif » explique Frédéric Didier. « Chaque fabricant met en œuvre sur chacun de ses sites, des solutions adaptées : selon le produit fabriqué, les caractéristiques de l’argile locale, le process de fabrication et les ressources disponibles, par exemple s’il y a de la biomasse ou du biogaz issu d’une déchetterie ou de collecte de sous-produits agricoles. »Certaines solutions sont déjà en œuvre ou en cours de déploiement chez les fabricants. Certains sites de production utilisent par exemple déjà jusqu’à 45% d’énergie de substitution (biomasse, biogaz, gaz de synthèse…).« Ces engagements sont ambitieux et notre industrie y consacre des moyens très significatifs. Le programme d’investissements pour atteindre les objectifs 2030 est de l’ordre de 250 millions d’euros» souligne Frédéric Didier.* Stratégie Nationale Bas Carbone**Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie
Il y a 2 ans et 202 jours

Planification énergétique : Dalkia Electrotechnics dévoile sa stratégie

Pour Arnaud Westrich, la planification énergétique se jouera à l’échelle locale, dans les circuits courts de l’économie circulaire. Le...-Industrie
Il y a 2 ans et 202 jours

A Douarnenez, le tourisme ne fait pas les affaires des plus précaires

"A VENDRE - Ancienne capitainerie désaffectée (...) Il manque à Douarnenez un casino et un hôtel de luxe. Investisseurs, profitez (...) de cette occasion rêvée de faire du profit. Et ainsi bâtir la nouvelle image de Douarnenez: adieu la sardine et vive le Black Jack", détaille une publicité avec photo et diagnostic énergétique.Affichée dans une rue du centre-ville, sur la devanture de "Bobo Immo" ("L'agence de trop, l'agence qu'il vous faut"), ce pastiche d'annonce immobilière souligne par l'absurde les tensions suscitées par l'immobilier touristique à Douarnenez.Dernièrement, c'est la vente de l'Abri du marin qui a mis le feu aux poudres: cette grande bâtisse rose construite en 1912, classée monument historique, accueillait autrefois des pêcheurs. Elle doit bientôt être divisée en appartements haut de gamme par le groupe bordelais CIR, qui vante sur son site internet sa "vue exceptionnelle".Les appartements seraient vendus de 6.600 à 8.000 euros/m2, soit quatre fois le prix moyen à Douarnenez, selon les opposants au projet.Le groupe CIR n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP."Éviction des plus précaires""C'est la goutte d'eau dans un ras-le-bol gigantesque", lâche Rémi Garreau, 34 ans, du collectif "DouarnVendez", qui a rassemblé 500 manifestants et plus de 30.000 signatures contre cette vente.Le collectif, qui a détourné le nom d'une campagne publicitaire de la ville ("DouarnVenez"), dénonce les "effets pervers des politiques d'attractivité" touristique, qui entraînent une "éviction des plus précaires au profit des plus aisés", selon M. Garreau."Des immeubles entiers sont loués sur Airbnb" et "des gens qui se logeaient dans le privé doivent faire une demande de logement social", assure-t-il.L'organisme HLM Douarnenez Habitat compte ainsi 350 dossiers en attente pour 1.700 HLM, alors qu'il y avait encore quelques logements vacants il y a cinq ans. "La crise sanitaire a bouleversé le marché immobilier mais on ne sait pas si ça va durer", précise Catherine Cavatz, directrice générale de l'organisme.Selon elle, certains propriétaires privés reprennent leur logement pour le mettre en vente ou en location saisonnière, ce qui pousse leurs anciens locataires vers le logement social."Les personnes qui arrivent maintenant ont peut-être quelques difficultés à trouver du logement", admet la maire (sans étiquette) Jocelyne Poitevin, qui impute ces "difficultés" à l'absence de construction de logements collectifs par des promoteurs privés depuis dix ans.Mme Poitevin assume cependant de vouloir accueillir une population plus aisée pour améliorer les finances de la commune. "Il ne faut pas tirer à boulets rouges sur les gens qui ont un peu d'argent. On a besoin du tourisme", estime cette ancienne notaire.Le taux de résidences secondaires reste d'ailleurs faible (17,3% en 2021) par rapport à d'autres villes littorales, souligne l'élue. Mais leur nombre augmente rapidement et vient s'ajouter aux quelques 500 locations de courte durée recensées par le site d'analyses AirDNA."Un petit mouvement, dans une ville comme Douarnenez, peut produire de grands effets", pointe Maxime Sorin, du collectif Droit à la Ville, qui a mené un travail de "recherche action" sur le logement à Douarnenez.Le port de Cornouille, qui fut une des premières municipalités communistes de France, a connu de grands mouvements démographiques avec l'essor puis le déclin de l'activité sardinière. Et la ville est en situation de mal logement depuis de nombreuses années, selon M. Sorin."Le peu de résidences secondaires et de locations Airbnb qui se sont installées ont suffi à faire basculer la ville dans la crise", ajoute-t-il, citant des élèves de l'école de charpente qui ne peuvent pas se loger, ou des locataires invités à quitter leur logement l'été pour laisser la place aux touristes."La question c'est: comment continuer à vivre dans une ville abordable?", interroge Rémi Garreau, en plaidant pour une régulation plus forte des pouvoirs publics.
Il y a 2 ans et 202 jours

Construction bois : les lauréats des appels à projets France 2030 ont été sélectionnés

FILIÈRE BOIS. Le ministère de l'Industrie a choisi les lauréats des premiers appels à projets de soutien à la filière bois issus du plan France 2030. Les professionnels du secteur vont bénéficier d'aides à l'investissement dans les secteurs de la construction et de l'énergie.