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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

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Il y a 2 ans et 304 jours

Le Groupe Poujoulat accélère son développement dans le bois-énergie via l'acquisition des sociétés Soccem et la Bûche Forestière

Les cessionnaires (Jean-Luc Corbin, Pascal Marchand et Johnny Corbin) ont signé le protocole de vente des deux sociétés avec les représentants du Groupe Poujoulat le 19 juillet dernier. La SOCCEM et la Bûche forestière sont respectivement producteur de charbon de bois à Saint-Ulphace et producteur/distributeur de biocombustibles à Champagné, à proximité du Mans. L'ensemble représente un chiffre d'affaires consolidé de 4 millions d'euros et emploie une vingtaine de salariés.Les actionnaires historiques accompagneront le Groupe Poujoulat dans ses nouveaux projets. En effet, le gisement foncier des structures permettra d'accélérer le développement des capacités de production de biocombustibles pour le chauffage et la cuisson.La construction d'une unité de production de bois de chauffage performant est prévue dans les prochains mois sur le site de production de charbon de bois, dont le process sera également renouvelé, pour répondre à la croissance des marchés normands, bretons, ligériens et de l'Ouest de la région parisienne. Pour Frédéric COIRIER, PDG du Groupe Poujoulat : « Avec l'acquisition de ces deux entreprises saines disposant d'une bonne rentabilité, le Groupe Poujoulat franchit une nouvelle étape dans le déploiement de son offre de biocombustibles performants pour le chauffage et la cuisson. Cette opération complète notre maillage national et nous offre des perspectives et des moyens en ligne avec nos ambitions à 2025/2026. Nous accueillons avec plaisir ces deux sociétés au sein du groupe. » Pour les actionnaires historiques : « Nous sommes heureux de rejoindre le Groupe Poujoulat, leader français des biocombustibles haute performance, porteur d'une stratégie de long terme qui correspond à nos valeurs. Nous sommes convaincus que la SOCCEM et La Bûche Forestière vont pouvoir accélérer leur développement au sein de ce groupe familial. »
Il y a 2 ans et 305 jours

L'appétit des investisseurs pour les énergies renouvelables "plus fort que jamais" malgré les difficultés

Ces investissements ont totalisé 226 milliards de dollars sur les six premiers mois de l'année, en hausse de 11% sur un an, selon ce bilan.Les investissements dans les projets solaires ont ainsi atteint 120 milliards (+33%) et ceux dans l'éolien 84 milliards (+16%).Ces deux secteurs ont pourtant souffert récemment d'une hausse des coûts de matériaux cruciaux comme l'acier, de perturbations des chaînes d'approvisionnement et d'une augmentation des coûts de financement."Et pourtant, les chiffres publiés aujourd'hui montrent que l'appétit des investisseurs est plus fort que jamais, en partie en raison des prix très élevés de l'énergie sur de nombreux marchés à travers le monde", souligne BNEF."Les dirigeants politiques reconnaissent de plus en plus que les énergies renouvelables représentent la clef pour atteindre les objectifs de sécurité énergétique et réduire la dépendance aux matières premières volatiles", estime Albert Cheung, responsable des analyses chez BNEF, faisant allusion à la flambée des cours du pétrole et du gaz."La demande en faveur des sources d'énergie propre n'a jamais été aussi élevée et nous nous attendons à ce que la crise énergétique mondiale continue d'accélérer la transition énergétique", a-t-il dit.
Il y a 2 ans et 305 jours

AGC Glass Europe annonce une nouvelle gamme de verres bas carbone

Cette approche de développement durable, le Groupe la mène un pas plus loin en annonçant une nouvelle gamme de verres qui se distingue par une empreinte carbone significativement moindre, et qui sera lancée fin 2022. Les détails de la nouvelle offre seront communiqués lors d’une conférence de presse au salon glasstec 2022 qui aura lieu à Düsseldorf en septembre.La feuille de route vers la neutralité carbone d’AGC prévoit une réorientation vers de nouvelles technologies fondamentales, le recours à des matières premières durables, des énergies alternatives et un recyclage accru du verre afin de réduire, voire d’éliminer, les émissions à la fois indirectes et celles liées directement à la fabrication. Suite à un cycle de tests approfondis et des essais en production réussis, AGC pourra ainsi proposer une nouvelle gamme de verres bas carbone, les premières commandes devant être satisfaites fin 2022.La feuille de route d’AGC vers la neutralité carboneAGC a déjà fait connaître son engagement pour la neutralité carbone à l’horizon 2050, accompagné d’un objectif intérimaire de réduction de ses émissions directes et indirectes de CO2 de 30% d’ici 2030*. La feuille de route menant à la réalisation de ces buts, comprenant la réduction des émissions indirectes de CO2 , prévoit toute une série d’actions au cours des prochaines années sur la base d’une approche intégrée – allant de la recherche-développement au sourçage et à la production, en passant par toute la chaîne d’approvisionnement et du transport, pour fermer le cercle de la démarche Cradle to Cradle.« Parvenir à la neutralité carbone demande une transformation holistique de notre production de verre », indique Davide Cappellino, Président de la division Architectural Glass Europe and Americas d’AGC. « C’est une démarche qui va du sourçage et de l’utilisation de matières premières durables et de l’augmentation de la teneur en groisil aux méthodes de fusion du verre, par le recours à de nouvelles technologies, d’énergies alternatives et d’un accroissement de la part d’électricité renouvelable dans le processus de production – sans oublier la conception et les usages utiles de nos produits en vue d’optimiser leurs avantages climatiques pendant leur cycle de vie. »Une première gamme de verres bas carboneLa mise en œuvre d’un ensemble combiné de mesures sur plusieurs fours récemment rénovés a permis de réduire l’empreinte carbone d’une bonne part de la production du Groupe. « Je suis très heureux d’annoncer que, grâce à nos progrès constants sur la voie de la décarbonisation, AGC pourra lancer sa première gamme de verres bas carbone d’ici fin 2022.Pour Davide Cappellino : « C’est un jalon de première importance sur notre feuille de route vers la neutralité carbone. »* Emissions scope 1, 2 et 3 par comparaison avec 2019. Plus d’info ici.Contexte : AGC s’engage pour la construction durableDepuis maintenant de longues années, AGC Glass Europe consacre 50% de son budget de R&D à l’étude de produits et de solutions durables, susceptibles de donner à l’entreprise une empreinte climatique positive à l’avenir. Pour cela, AGC évalue le caractère durable de sa gamme très étendue de produits en recourant à une approche holistique, reposant sur trois piliers éprouvés :Déclarations environnementales de produit (FDES) et Analyses de cycle de vie : le parcours d’AGC Glass Europe en matière de qualité environnementale certifiée a débuté en 2009 avec la première FDES pour son verre float. Aujourd’hui, la plupart des produits AGC disposent d’une FDES.Empreinte carbone des activités de l’entreprise : le premier calcul d’empreinte carbone d’AGC a eu lieu en 2009 et a été répété tous les trois ans jusqu’en 2020. Aujourd’hui, l’empreinte est calculée tous les ans, pour une plus grande transparence des progrès sur la feuille de route de décarbonisation qu'AGC s'est tracée. Actuellement, pour chaque tonne de CO₂ émise par les activités d’AGC Glass Europe, plus de neuf tonnes de CO₂ sont économisées grâce à l’utilisation de produits à haute efficacité énergétique.
Il y a 2 ans et 305 jours

Loi Pouvoir d’achat : quelles conséquences pour l’immobilier ?

Au programme : plafonnement de l’indexation des loyers des baux d’habitation à 3,5% et renforcement de l’encadrement des loyers pour les logements jugés de faible qualité.L’indexation des loyers d’habitation plafonnée à 3,5%Depuis une loi du 8 février 2008 « pour le pouvoir d'achat » (déjà !), l’indice de révision des loyers (IRL) est calculé sur l’évolution des prix à la consommation. Mais ces derniers mois, l’inflation explose pour atteindre des niveaux plus connus en France depuis longtemps : entre 8 et 10% sont attendus fin 2022.Conséquence pour les locataires : le dernier indice de révision de loyer, sorti le 13 juillet 2022, permet une hausse des loyers de 3,6%, et ce pourcentage ne peut qu’augmenter dans les prochains mois.Pour protéger le pouvoir d’achat des locataires de hausses insoutenables, le Gouvernement a donc décidé de prévoir un plafonnement de l’indexation. Le plafonnement de l’indexation est fixé à :3,50% en France métropolitaine ;3,50% en Corse mais ce taux pourra y être baissé jusqu’à 2% près consultation pour avis de l’assemblée de Corse ;2,50% en Outre-mer.A noter : selon une étude menée du 7 au 15 juillet 2022 auprès des propriétaires-bailleurs de PAP, 66% des propriétaires n’appliquent pas la révision de loyer en cours de bail, soit parce que le dispositif leur paraît complexe, soit parce qu’ils souhaitent conserver de bonnes relations avec leurs locataires.Renforcement de l’encadrement des loyersDans vingt-quatre villes de métropole s’applique aujourd’hui un encadrement des loyers consistant en un plafonnement des loyers d’habitation (Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Bordeaux, Montpellier, Plaine Commune et Est Ensemble). Cette mesure s’y justifie notamment par un niveau élevé des loyers.Or, la loi elle-même permet un dépassement du plafond, appelé « complément de loyer », lorsque le logement dispose de caractéristiques de confort ou de localisations relativement exceptionnelles. La loi ne définit cependant pas la nature de ces caractéristiques… pas plus que leur valorisation.Résultat, le complément de loyer est fréquent. D’après une étude menée sur les annonces de location publiées sur PAP à Paris en 2021, 42,1% des annonces appliquent un complément de loyer. Le phénomène est encore plus marqué sur les surfaces de moins de 20 m², qui appliquent un complément de loyer à 73,2%... ce qui ne les empêche pas d’être les biens qui reçoivent le plus de contacts (entre 60 et 80 en moyenne).Face à ce constat, la loi pouvoir d’achat liste les défauts des logements qui ne peuvent faire l’objet de complément de loyer. Ainsi, un logement ne pourra plus faire l’objet d’un complément de loyer :S’il dispose de sanitaires sur le palier ;En présence de signes d’humidité sur certains murs ;S’il est de classe F ou G s’agissant de son niveau de performance énergétique ;Si des fenêtres laissent anormalement passer l’air (hors grille de ventilation) ;En présence d’un vis-à-vis de moins de dix mètres ;En cas d’infiltrations ou d’inondations provenant de l’extérieur du logement ;En cas de problèmes d’évacuation d’eau au cours des trois derniers mois ;En présence d’une installation électrique dégradée ;En cas de mauvaise exposition de la pièce principale.Les passoires énergétiques dans la ligne de mireL'interdiction du complément de loyer pour les logements classés F et G par le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une nouvelle mesure qui s'inscrit dans la lutte contre ce qu'on appelle les « passoires énergétiques » ou les « passoires thermiques ».Rappelons que depuis la loi Climat et Résilience de 2021, les logements de la classe F ou G: ne peuvent plus faire l'objet d'une augmentation de loyer entre deux locataires en zone tendue... règle étendue à toute la France à compter du 24 août 2022 ;ne pourront plus, à compter du 24 août 2022, faire l'objet d'une indexation en cours de bail ;que les logements classés G seront interdits à la location en 2025 puis les logements classés F en 2028.Et même que depuis la loi Climat de 2019, les logements dont la consommation excède 450 kWh/m²/an seront interdits à la location dès le 1er janvier 2023…Ces mesures de plus en plus strictes posent néanmoins de sérieux problèmes d’application. Après un couac important sur le Diagnostic de Performance Energétique fin 2021, un décret est actuellement en cours de préparation pour décaler la mise en place de l’Audit énergétique à la vente, initialement prévu le 1er septembre 2022.Quant aux aides (en particulier MaPrimeRénov), elles sont essentiellement utilisées pour des « gestes », comme le changement du système de chauffage, plutôt que des rénovations globales. Sans oublier les difficultés pour les logements en copropriété à faire voter des travaux d’isolation à l’échelle de l’immeuble.Ainsi, peu de logements sont actuellement sortis de leur statut de « passoire thermique ». On voit mal comment ces logements pourraient sortir du parc locatif, ce qui entrainerait une pénurie d’offres supplémentaire… et risquerait de poser des problèmes de pouvoir d’achat.La démarche de PAP Ces dernières années, plusieurs lois sont venues encadrer plus strictement les locations et nous mettons tout en œuvre pour informer les propriétaires de ces nouvelles lois. Mais les lois ne sont pas toujours simples... d’autant qu’elles s’enchaînent rapidement. C’est pour cette raison, qu’au-delà de l’information, PAP a centralisé toutes les informations et proposé de véritables outils qui permettent de respecter les règles simplement. De plus, les équipes de PAP sont joignables par téléphone pour répondre à toutes les questions. Leur objectif est toujours le même : la location de particulier à particulier doit rester sûre, simple, conforme à la loi… et toujours économique !
Il y a 2 ans et 307 jours

Sujets clivants et dossiers chauds en vue pour la rentrée parlementaire

Pas de session extraordinaire en septembre à l'Assemblée et au Sénat, c'est une première depuis vingt ans, insiste le camp présidentiel."C'est un acte fort, la première manifestation du changement de méthode", assure à l'AFP la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet (Renaissance). Cela permettra de déblayer "très en amont" les textes, "d'auditionner les ministres sur leurs feuilles de route" en septembre et mener en parallèle "un travail en circonscription" après l'éprouvante séquence sur le pouvoir d'achat en juillet et début août, argumente-t-elle."Chiche", répond la députée socialiste Christine Pires Beaune, sans cacher son scepticisme. "Sur ces premiers mois de législature, ce qu'on voit, ce sont des compromis passés uniquement avec la droite" LR.En ouverture, les députés doivent s'emparer dès la semaine du 3 octobre d'un texte sur l'assurance chômage prolongeant les règles en vigueur, plus strictes depuis 2021, pour accéder aux indemnités."Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit", revendique le ministre du Travail Olivier Dussopt.Les débats s'annoncent agités dans l'hémicycle avec la coalition de gauche Nupes et le RN."L'opposition sera plus dure" contre ce "projet de casse sociale" d'Emmanuel Macron, prévient le porte-parole du RN Laurent Jacobelli, alors que l'extrême droite a été plutôt conciliante en juillet.A gauche, LFI a promis une "marche contre la vie chère" à la rentrée et va poursuivre sa stratégie de conflictualité."La situation politique est instable", estime un proche de Jean-Luc Mélenchon. "Il y a deux solutions : soit une coalition stable entre Macron et LR, soit à la fin un retour devant les urnes", avec une dissolution."Budget risqué"Le projet de loi sur l'immigration, qui devait arriver au Sénat, a lui été reporté, à la demande de Matignon, au profit d'un débat dans les deux chambres.Sur ce volet régalien, en octobre, le projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur (Lopmi), réduit à "15 articles", doit apporter 15 milliards d'euros supplémentaires de budget en cinq ans, a annoncé Gérald Darmanin.Autre texte évoqué, mais au calendrier encore incertain, le projet de loi dédié à l'accélération de la Transition énergétique et aux énergies renouvelables.Avec la ministre Agnès Pannier-Runacher, "on y travaille déjà depuis un mois", affirme le centriste Bruno Millienne (MoDem). "Neuf ans avant de pouvoir poser la première pierre d'un champ photovoltaïque, on ne peut pas continuer comme ca", prévient-il.Octobre marquera surtout le coup d'envoi de l'examen des projets de budget 2023, de l'Etat et de la Sécurité sociale.Ce premier marathon budgétaire du quinquennat constitue une épreuve de force, faute de majorité absolue pour les macronistes à l'Assemblée. "Le budget, c'est risqué, l'opposition ne le vote jamais", prévient un cadre socialiste.Les LR qui ont soutenu le gouvernement sur le paquet pouvoir d'achat ne "le voteront pas", pense aussi un ministre, plutôt tenté de chercher l'abstention de la droite. Selon lui, le budget de la Sécu sera le plus délicat : "ils vont tous nous expliquer qu'il faut plus pour l'hôpital. Et pas un ne va dire qu'il faudrait une meilleure organisation des soins".Ecartée par la majorité et LR cet été, la piste d'une taxe sur les "superprofits" de groupes comme TotalEnergies ou CMA CGM va revenir dans les débats. Les conclusions d'une "mission flash" sur le sujet sont attendues début octobre."Le sujet n'est pas tabou mais demande d'aller au-delà du slogan", juge le chef des députés LR Olivier Marleix.Le président Insoumis de la commission des Finances Eric Coquerel pense que la position du gouvernement sur le sujet "n'est pas tenable". Côté syndical, la CGT et Solidaires ont appelé à "une journée de grève interprofessionnelle" le 29 septembre pour réclamer des hausses de salaires.Et les syndicats se préparent à monter au front contre la réforme des retraites, alors qu'Emmanuel Macron vise une "première entrée en vigueur" à l'été 2023.
Il y a 2 ans et 307 jours

Le Sénat a validé le projet de loi finances rectificative pour 2022

Le texte final adopté le 4 août comporte plusieurs dispositions majeures.Tout d'abord, il maintient le bouclier tarifaire sur l’énergie et les modalités de la remise carburant mais aussi l’ensemble des mesures proposées pour alléger les coûts des salariés (renforcement de la « prime transport » et du forfait « mobilité durable », facilitation du recours à l’imposition aux frais réels, etc.).Le texte acte également le principe d’allocation d’une prime de rentrée exceptionnelle à tous les bénéficiaires de la prime d'activité, qu'ils soient ou non allocataires de minima sociaux ou d'aides personnelles au logement.Ce texte final confirme la pérennisation proposée par le Sénat de porter à 7.500 euros le plafond applicable pour la défiscalisation des heures supplémentaires.La possibilité offerte aux salariés de convertir en majoration de salaire tout ou partie des journées ou demi-journées de RTT non prises, avec l'accord de l'employeur, est étendue jusqu'au 31 décembre 2025.Les employeurs sont aussi incités par ce texte, pour 2022 et 2023, à participer davantage, de manière volontaire, à la prise en charge des abonnements de transports de leurs salariés au-delà de 50% de leur coût, en exonérant fiscalement et socialement la fraction allant jusqu’à 75%.Le bornage au 31 décembre 2024 de l’affectation d’une fraction du produit de TVA pour le financement de l’audiovisuel public est conservée.Le nouveau texte de loi finances confirme d'ailleurs les 40 millions d’euros votés par le Sénat à destination des associations d’aide alimentaire.En lien avec l'actualité, le texte ouvre des crédits, conformément aux orientations décidées par le Sénat, pour permettre la mise en place d’un système de carte vitale biométrique, pour préserver et pérenniser les filières d’exception de production de lavande, ou encore pour compléter le financement des colonnes de pompiers intervenant en renfort des départements touchés depuis plusieurs semaines par des feux de forêts.Enfin, le texte retient plusieurs améliorations proposées par le Sénat au soutien des collectivités territoriales.
Il y a 2 ans et 307 jours

Ardian en passe de racheter Green Yellow, filiale énergie de Casino

CESSION. Filiale du groupe Casino spécialisée dans l'énergie à destination des entreprises et des collectivités, Green Yellow, va changer de main. En effet, le fonds d'investissement Ardian devrait devenir majoritaire d'ici à la fin de l'année.
Il y a 2 ans et 308 jours

Étude Resideo : en 2022 les Français plus préoccupés par l’installation de systèmes connectés dans la maison

Paris, le 28 juillet 2022 – Alors que les produits intelligents et connectés se font toujours plus nombreux dans notre vie quotidienne, c’est la Smart Home qui séduit de plus en plus de Français. La préoccupation de l’efficacité énergétique ou isolation thermique est forte, avec 40% des Français qui ont effectués ou prévoient ce type de […]
Il y a 2 ans et 308 jours

Sites Seveso : des accidents réguliers, le réchauffement climatique à prendre en compte

Plus de 1.000 sites SevesoChimie, raffinage, munitions, engrais...: la France comptait 1.302 établissements Seveso sur son territoire en 2021, dont 691 dits "seuil haut". Ce seuil est fonction de la quantité totale de matières dangereuses présentes sur site.Cette classification des sites dangereux prend le nom de la ville italienne de Seveso, qui a connu un rejet accidentel de dioxine en 1976.Cet accident "a incité les États européens à se doter, à travers la mise en œuvre de la directive +Seveso+, d'une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs", rappelle le gouvernement.Cette directive a été adoptée initialement en 1982 puis révisée deux fois, la dernière version (SEVESO 3) datant de 2012.La France s'est aussi dotée d'une loi "risques" en 2003, à la suite de la catastrophe du site AZF, qui a tué 31 personnes à Toulouse en 2001. Elle s'est notamment traduite par une remise à plat de l'urbanisme existant autour des sites à haut risque - avec parfois des expropriations de riverains - et un renforcement de la réglementation."Il y a eu un travail significatif effectué dans la plupart des sites Seveso, qui a pris un temps fou, pour certains 10 ou 15 ans, pour recenser tous les facteurs de risques", explique Patrick Chaskiel, chercheur spécialisé dans les risques technologiques à l'université de Toulouse. "Désormais on ne prend plus en considération un seul facteur de risque, on en prend parfois 500 ou 600".Des accidents réguliers"Bien qu'en légère augmentation, les accidents majeurs restent de l'ordre d'une demi-douzaine par an" dans les établissements Seveso, conclut le gouvernement dans son inventaire des accidents pour l'année 2021.Ce sont ainsi 78 accidents et 6 accidents "majeurs" qui ont été recensés l'an dernier.Pour expliquer leur survenue dans les installations classées, l'inventaire distingue les causes premières des causes profondes. Les premières sont des écarts matériels (71% des cas), les interventions humaines (29% des cas) et les pertes de contrôle des procédés (23,5% des cas).Les causes profondes, lorsqu'elles sont identifiées, ressortent en premier lieu de l'"organisation des contrôles", "l'identification des risques" et le "choix des équipements et procédés".Les accidents les plus graves sont toutefois beaucoup plus rares: le dernier en date est l'incendie sur le site Lubrizol à Rouen en 2019."Pour réduire le nombre d'accidents, on a comme solution de faire se conjuguer une double pression", intérieure et extérieure à l'entreprise (associations de riverains, ONG, élus...), avance Patrick Chaskiel. "Ou alors il y a la solution radicale, qui est de supprimer toutes les usines dangereuses !".Le rôle de la chaleur ?"Dans les installations industrielles, les fortes chaleurs, qu'elles soient caniculaires ou supérieures aux températures observées à la même période, sont à l'origine de nombreux événements industriels, qu'elles en soient la cause ou un facteur aggravant", rappelait le Bureau d'analyse des risques et pollutions industriels (BARPI) dans une note publiée en mai."Le principal phénomène rencontré est l'incendie", soulignait cet organisme gouvernemental.Dans le cas de l'accident de la poudrerie Eurenco de Bergerac mercredi, les causes ne sont toutefois pour l'instant pas avérées. "On ne peut pas dire que c'est à cause du réchauffement climatique", a indiqué jeudi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.Mais "personne ne peut nier qu'on a un réchauffement qui met à l'épreuve les hommes, la nature et les infrastructures. Et donc que c'est toute notre procédure de prévention des risques qui doit être renforcée à l'aune de ce réchauffement", a-t-il ajouté."C'est un sujet mais à multiples facettes", estime Patrick Chaskiel. Il observe que la chaleur a de multiples effets, par exemple sur la capacité des ouvriers à porter des équipements de protection lourds."La chaleur est un facteur à prendre en considération sur différents plans, pas seulement sur celui du réchauffement des matières dangereuses; ça peut aussi être à prendre en considération sur l'organisation du travail", observe-t-il.
Il y a 2 ans et 308 jours

Les résultats de Veolia tirés par l'intégration de Suez

RÉSULTATS. Veolia, qui a validé son rapprochement avec Suez en début d'année, a dévoilé des résultats en hausse au premier semestre 2022. On peut noter la belle performance de l'activité énergie.
Il y a 2 ans et 309 jours

Batura, nouvelle climatisation réversible, silencieuse et connectée by Sauter

Batura, la climatisation réversible pour un confort optimal en toutes saisonsLa climatisation réversible Batura est une installation 2 en 1 qui permet de profiter d’un confort thermique toute l’année, tout en réalisant des économies d’énergie. Batura offre à la fois une fonction efficace de rafraichissement l’été et de chauffage l’hiver. La température de la maison est ainsi régulée, quelle que soit la saison.5 modes sont disponibles pour s’adapter à toutes les saisons :Mode automatiqueMode rafraichissementMode déshumidificationMode ventilationMode chauffage En cas de forte variation de température, la fonction « Boost » permet de rafraichir ou réchauffer rapidement la pièce, avec un mode de mise en marche manuelle. Batura offre aussi une solution efficace contre l’humidité qui reste une préoccupation, notamment dans les chambres, pour la qualité de l’air et un intérieur sain.Batura, la climatisation "Multi-split" pour équiper jusqu'à 4 piècesBatura est une climatisation fonctionnant grâce à une pompe à chaleur, qui se compose d’une unité extérieure et d’une ou plusieurs unités intérieures qui sont réparties dans les différentes pièces du logement.Batura peut climatiser jusqu’à 4 pièces de la maison. Offrant d’excellentes performances, elle permet donc de moduler et de maîtriser selon ses besoins la température des différentes pièces de la maison.Batura, la climatisation connectéeLa climatisation Batura peut être pilotée à distance via l’application Sauter Cozytouch®.Cette application, permet de régler à distance ses équipements connectés Sauter : chauffage, radiateur sèche-serviettes, chauffe-eau, ventalition, et maintenant climatisation.Pour la climatisation, la mise en place de cette fonction nécessite l’achat du « PACK CLIM COZYTOUCH® » comprenant un Hub et une Clé Cozytouch® à brancher sur l’unité de climatisation intérieure.Avec le système connecté Cozytouch®, il est possible de :sélectionner le mode de fonctionnement de sa climatisation,visualiser et choisir la température de la pièce,régler la vitesse de ventilation,régler l’orientation des volets,programmer des modes sur des plages horaires pré-définies.Batura, la climatisation silencieuse, peu énergivore, à faible impact environnementalLa capacité à être silencieuse est un critère de choix important pour une climatisation. Le mode silence de Batura offre un niveau sonore particulièrement bas, de seulement 20 dB(A) pour les unités intérieures.Batura consomme peu d’énergie : classe énergétique A++ en mode froid et A+ en mode chaud (en mono-split) et A+++ en mode froid et A++ en mode chaud (en multi-split). La « fonction éco » réduit la consommation d’électricité avec un réglage ajusté de la température de la pièce. La technologie « Inverter » quant à elle, permet une régulation efficace des moteurs et limite les dépenses énergétiques en ajustant la puissance nécessaire en fonction de la température programmée réduisant ainsi les variations de température.Soucieux des conséquences environnementales, Batura utilise le fluide frigorigène R32, réfrigérant plus respectueux de l’environnement. Le fluide R32 garantit une meilleure efficacité énergétique et un impact environnemental limité.
Il y a 2 ans et 309 jours

Le gouvernement sélectionne 13 candidats pour l'installation de parcs éoliens en mer Méditerranée

Après avoir lancé en mars 2022 un appel d’offres visant à sélectionner une ou deux entreprises pour construire et exploiter ces deux parcs, le Gouvernement ouvre aujourd’hui une nouvelle étape : la sélection de 13 candidats pour participer à la phase de dialogue concurrentielle.La France s’est fixée comme objectif d’atteindre une part de 40% d’électricité renouvelable produite en 2030, et plus largement de porter la part des énergies renouvelables à 33% de la consommation finale d’énergie à cet horizon. Cette politique de développement des énergies renouvelables électriques a vocation à réduire nos émissions de gaz à effet de serre d’une part, et à augmenter la résilience de notre système électrique d’autre part. Ainsi, le Gouvernement entend accélérer le développement de l'éolien en mer afin de construire 50 parcs éoliens offshore d'ici 2050, soit 40 GW de capacités totales et près de 20% de la consommation d'électricité en France.Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Hervé Berville, secrétaire d'État chargé de la Mer, ouvrent aujourd’hui une nouvelle étape de ce projet, annonçant la sélection de 13 candidats pour participer à la phase de dialogue concurrentiel. Durant les prochains mois, l’Etat échangera avec eux sur un projet de cahier des charges. Celui-ci sera adapté aux spécificités du Golfe du Lion et de la façade méditerranéenne, et prendra en compte les multiples enjeux environnementaux et de développement territorial soulevés lors du débat public.La période de dialogue concurrentiel s’achèvera fin 2022. Le choix du ou des lauréats interviendra à l’automne 2023, pour une mise en service des parcs prévue à l’horizon 2030.Au regard de leurs capacités techniques et financières, le Gouvernement a sélectionné les 13 candidats suivants :Consortium formé par les groupes BlueFloat Energy, Sumitomo Corporation et Akuo EnergyEolienne Occitanie Grand Large et Eolienne Méditerranée Grand Large, deux sociétés de projet d'EDF Renouvelables et Maple Power (joint-venture d'Enbridge et CPPIB)Groupement BayWa r.e – ElicioOcéole, un partenariat d’EquinorIBERDROLAOcean Winds, la co-entreprise dédiée à l’éolien en mer, créée, et détenue à 50/50, par ENGIE et EDPRRWE – BOURBONLes Moulins du leonis, composé de Shell et EnBWArchipel Energie Marine, composé de Qair – TotalEnergies – Corio GenerationConsortium wpdVattenfallCobra Instalaciones y Servicios, S.A.Eni PlenitudeDans le golfe du Lion, chaque parc aura une capacité de production d'environ 250 MW qui, dans un deuxième temps, pourra être étendu pour atteindre 750 MW. Les 1,5 GW de puissance cumulée permettront de couvrir la consommation électrique moyenne de 1,1 millions de ménages. Ces projets seront parmi les premiers utilisant la technologie de l’éolien flottant en Europe.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Je me félicite de cette nouvelle étape franchie dans la conduite de l’opération du Golfe du Lion. Ce type d’opérations est le modèle et l’incubateur des parcs éoliens en mer de demain, dont nous avons besoin pour compléter notre mix énergétique et répondre aux objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie dans le respect de nos exigences environnementales. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Je salue l’ouverture du dialogue concurrentiel et l’intérêt que suscite ce projet. Dans la lignée de la stratégie d’accélération de l’éolien flottant portée par le plan d’investissement France 2030, il démontre l’ambition de la France d’atteindre ses objectifs énergétiques, tout contribuant au développement d’une technologie prometteuse. »Pour Hervé Berville, secrétaire d’Etat chargé de la Mer : « Le Gouvernement accélère la planification en mer pour atteindre son objectif de construction de 50 parcs éoliens offshore d’ici 2050. Dans chacun de ces projets, le secrétariat d’Etat chargé de la Mer sera attentif à une bonne conciliation des enjeux environnementaux avec les enjeux paysagers et les activités maritimes, dont la pêche. Nous pouvons être enthousiastes car, une fois ces compromis trouvés, ces projets pourront être alors une source de valorisation pour les professions de la mer. »
Il y a 2 ans et 309 jours

Nouveau report de l'audit énergétique sur "les passoires thermiques" au 1er avril 2023 annonce le ministre du logement

Dans une interview au Parisien, le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement Olivier Klein a confirmé ce report, le troisième après deux dates auparavant prévues pour cette mesure, le 1er janvier et le 1er septembre 2022."Ce report technique est indispensable compte-tenu du manque d'entreprises et de personnels qualifiés pour établir l'ensemble des audits énergétiques qui seront nécessaires", a-t-il expliqué."Nous voulons l'installer dans les meilleures conditions afin que le futur acquéreur dispose d'un audit complet et de qualité. C'est pourquoi nous proposons de reporter son entrée en vigueur au 1er avril 2023", a ajouté le ministre.Plusieurs fédérations regroupant des acteurs du secteurs du diagnostic énergétique se sont félicitées de cette décision, qu'elles avaient demandée au gouvernement, mais insistent sur la responsabilité de l'État dans ce report."Ce sont les services de l'État qui n'ont pas envoyé l'ensemble des documents nécessaires", indique à l'AFP Stéphane Prouzeau, vice-président de la Fédération interprofessionnelle du diagnostic (Fidi), qui trouve "sain" le choix du report. "Il y a une trame qui doit être établie pour cet audit, ça n'est pas en lien avec le nombre de diagnostiqueurs formés", précise-t-il."Les outils n'étaient pas disponibles", renchérit Thierry Marchand, un des administrateurs de la CDI-FNAIM, qui salue "une date cohérente". "Nous aurions été prêts au 1er janvier, mais d'autres paramètres doivent rentrer en compte", estime-t-il, évoquant les incertitudes sur le marché de l'énergie."Ce report est déplorable, car on a beaucoup de retard sur la transition énergétique dans le bâtiment", regrette au contraire Hassad Mouheb, président de la fédération des diagnostiqueurs immobiliers Fed Expert.Cette décision ne viendra pas interférer avec le calendrier prévu autour de la loi "Climat et Résilience", promulguée le 24 août 2021, concernant les locations d'habitations considérées comme des "passoires thermiques". Autrement dit, interdire dès 2025 la mise en location des logements classés "G", par le diagnostic de performance énergétique (DPE), et en 2028 pour ceux classés "F"."Il va forcément y avoir un retard", juge de son côté Hassad Mouheb, en raison de "la sous-estimation du nombre de passoires énergétiques".La France compte 5,2 millions de "passoires énergétiques" sur 30 millions de résidences principales, plus que lors de la précédente estimation en 2018 (4,8%), selon une étude de l'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE).La part de "passoires énergétiques" est plus élevée parmi les résidences secondaires (32%, soit 1,2 million de logements) et parmi les logements vacants (27%, soit 0,8 million de logements).
Il y a 2 ans et 309 jours

Les professionnels de la rénovation énergétique réagissent à la hausse de l'obligation des CEE

Pour EffyLa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher et le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, lançaient il y a quelques jours le groupe de travail "Logement", qui réunit les acteurs privés et publics du logement pour contribuer au grand Plan Sobriété Énergétique annoncé par le président de la République le 14 juillet.A cette occasion a été annoncé un renforcement du dispositif des Certificats d’Economies d’Energies (CEE), à hauteur de 4,8 milliards d’euros. Il implique une hausse de 25% du niveau de l’obligation des CEE et étend immédiatement le « Coup de pouce chauffage » aux logements collectifs pour recourir à des dispositifs de chauffage vertueux (réseaux chaleur, PAC, chaudière biomasse). Un appel à programme de 150 millions d’euros est lancé pour aider spécifiquement les familles en situation de fragilité dans leurs travaux d’économie d’énergie.Effy, qui appelait depuis de longs mois à une revalorisation du niveau de l’obligation CEE, salue cette première étape qui devra rapidement en appeler d’autres pour impulser une vraie dynamique de reprise de la demande de travaux de rénovation énergétique. Depuis 18 mois, les primes CEE (Certificats d’Economies d’Energie) baissent. En particulier celles qui incitent aux travaux d’isolation et celles destinées aux ménages très modestes (qui ont été divisées par près 3 en moins d’un an). La baisse de ces aides aux travaux de rénovation énergétique arrive au plus mauvais moment. Alors que l’inflation fragilise de plus en plus le pouvoir d’achat des Français, la hausse des prix de l’énergie devient insoutenable pour les familles les plus modestes. Or, ces primes CEE ont depuis longtemps prouvé leur efficacité pour inciter à lancer des travaux d’économie d’énergie, sans peser sur les finances publiques. C’est le principal levier pour les fournisseurs d’énergie et de carburant de remplir les obligations d’économies d’énergie que l’Etat leur impose. La logique est mathématique. En relevant ces niveaux, il faut faire plus de travaux et pour cela, les fournisseurs augmentent les primes pour en déclencher. Si l’État pilote le dispositif, les financements CEE sont donc apportés par des entreprises privées. Une hausse de l’obligation d’économies d’énergie était attendue depuis plus de 6 mois par les artisans et entreprises de la filière. Le gouvernement y répond en augmentant de 25 % le niveau d’obligation pour la période 2022-25.Pour Frédéric Utzmann, Président du groupe Effy : « La sobriété ne peut se limiter à éteindre la lumière, laver son linge la nuit ou fermer la porte lorsque l’on climatise… elle doit aller au-delà. Il faut pouvoir financer des actions de fond et rentables comme des travaux d’économie d’énergie ! Le dispositif dévoilé aujourd’hui par le gouvernement va dans le bon sens, et nous saurons, dans quelques semaines, s’il est assez ambitieux car la France a pris du retard depuis un an. »Effy regrette fortement que ne soit pas prévu un encadrement des prix du CEE. Une initiative attendue et nécessaire pour donner plus de stabilité au montant des primes dont bénéficient les ménages, plus de visibilité pour tous les acteurs de la rénovation énergétique et moins de volatilité pour les obligés qui financent le dispositif… Une occasion manquée pour le gouvernement qui aurait enfin pu clarifier sur quel niveau il souhaite stabiliser les prix.Ces annonces sont donc à notre sens une première étape qui va dans le bon sens, mais qui doit rapidement en appeler d’autres si elle ne s’avère pas rapidement suffisante pour que le marché redémarre.Pour Teskial Face au ralentissement observé au premier semestre 2022 des travaux de rénovation énergétique aidés par les Certificats d’Economies d’Energie (CEE), TEKSIAL prend acte de l’annonce faite par le Gouvernement à l’occasion du lancement du groupe de travail « Logement » du Plan de « sobriété énergétique », le 27 juillet 2022, d’augmenter le volume d’obligation pour la 5ème période. Cette rehausse a pour objectif de tendre vers le haut les prix des CEE et ainsi de relancer la filière. Une augmentation qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période et qui est à mettre en perspective avec le Plan de « sobriété énergétique » visant à réduire de 10% la consommation d’énergie sur les deux prochaines années. Rehausse à mettre également en regard avec le nouvel objectif européen de 36% de réduction de la consommation d’ici à 2030. TEKSIAL, acteur dédié depuis plus de 35 ans à l’accompagnement dans la maîtrise des consommations énergétiques, l’efficacité et la rénovation énergétique, suit de près les évolutions du marché des CEE. TEKSIAL salue l’annonce du Ministère d’un « renforcement significatif » des CEE, avec « une hausse de 25% du niveau d’obligation des CEE », soit d’environ 600 TWhc. Cette annonce était attendue depuis plusieurs mois par les acteurs du marché de l’efficacité énergétique dans un contexte de transition chaotique entre la 4ème (2018-2021) et la 5ème période des CEE (2022-2025). Une rehausse qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période qui a donné lieu à un marché secondaire moribond Depuis 2021, il avait été anticipé un excédent de CEE en fin de 4ème période, dont l’obligation était fixée à 2.133 TWhc. Plusieurs variables viennent expliquer cette surproduction, qui serait estimée environ à 400 TWhc, soit environ 16% de l’obligation totale de la 5ème période des CEE. Parmi les explications, on trouve le surdimensionnement de certains coups de pouce qui, bien que nécessaires notamment pour les ménages en situation de précarité énergétique, ont conduit à une bulle semblable à celle du photovoltaïque du début des années 2000. La rehausse de l’obligation, telle qu’annoncée le 27 juillet 2022 par le Ministère de la Transition énergétique permettrait ainsi de combler cet excédent de production, ce dont TEKSIAL se félicite, mais aussi probablement de revaloriser certaines aides, notamment pour les plus précaires qui se retrouvaient jusqu’alors pénalisés. TEKSIAL espère que la filière pourra retrouver un niveau qui permettra de donner de l’ampleur aux projets de rénovation et d’efficacité énergétique. Le marché doit aujourd’hui être orienté par une véritable boussole pour atteindre les ambitions françaises de sobriété et ce dans les conditions critiques que nous connaissons depuis plusieurs mois : crise énergétique, crise des matériaux et des transports dans le secteur du BTP, projets de travaux des Français mis en stand-by. Des orientations européennes qui pourraient également avoir un impact sur le niveau des objectifs d’efficacité énergétique de la France à moyen terme Le Fit-for-55 est un ensemble de textes de la plus haute importance. Le Conseil de l’Union européenne a adopté en juin dernier, de nouvelles orientations générales parmi lesquelles la réduction de 36% au moins de la consommation finale d’énergie européenne d’ici 2030. De ce nouvel objectif relevé, initialement fixé à 32,5%, vont découler des révisions de directives européennes qui elles-mêmes se traduiront par de nouveaux textes pour chaque Etat membre. C’est aussi probablement dans ce contexte que les pouvoirs publics ont souhaité reconsidérer les niveaux d’obligation des CEE, dispositif qui participe pleinement de la réduction des émissions de carbone.Pour Hellio Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l’énergie, qui militait en faveur d’un doublement du volume d’obligation depuis plusieurs mois, salue cette décision et espère que cette hausse du niveau de l’obligation permettra de relancer la rénovation énergétique dans tous les secteurs : Pour Pierre Maillard, PDG de Hellio : « Nous saluons la hausse de l’obligation CEE de 25% et notamment qu’elle soit également à destination des secteurs tertiaires privés et publics, industriels, agricoles et transports que nous accompagnons au quotidien. Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie est un dispositif vertueux pour tous les maillons de la chaîne du bâtiment, primordial alors que la France subit une hausse des prix de l’énergie sans précédent, avec, en ligne de mire, une tension énergétique. Notre volonté restera toujours d’accompagner nos clients dans l’atteinte d’économies d’énergie réelles avec une prise de responsabilité des acteurs, tel que Hellio. Condition sans quoi, la transition énergétique ne se fera qu’à petits pas. »Pour le Syndicat des fabricants de ouate de cellulose Pour Charles Kirié, Président de l’ECIMA qui avait lancé l’alerte en février dernier, suivi par les grands acteurs de la filière isolation : « Cette annonce est une excellente nouvelle et attendue depuis plusieurs mois par les acteurs de la filière isolation. L’augmentation de la production de KWhc va permettre de relancer un marché en difficulté depuis l’arrêt de l’offre Coup de Pouce. Nous ne relâchons pas pour autant la pression, car il y a un véritable enjeu énergétique qui doit être pris en compte. Les travaux de rénovation globale doivent intégrer les travaux d’isolation des combles, avec des matériaux à forte inertie thermique. Nous souhaitons également toujours limiter l’effet yoyo en annualisant les objectifs des obligés (actuellement fixés sur 3 ou 4 ans). Cela préserverait les entreprises de la filière isolation. »
Il y a 2 ans et 309 jours

L'audit énergétique à nouveau reporté

PASSOIRES THERMIQUES. Dans une interview au Parisien, publiée le 3 août 2022, le ministre du Logement Olivier Klein a confirmé un nouveau report pour l'obligation de pratiquer un audit énergétique dans le cadre de la vente d'une maison ou d'un immeuble en monopropriété aux mauvaises performances énergétiques.
Il y a 2 ans et 310 jours

Les pistes des villes d'Ile-de-France pour rester au frais pendant les canicules

A Saint-Denis, le parc de la Légion d'Honneur, en centre-ville, se retrouve vite saturé dès que les Dionysiens cherchent à échapper aux fortes chaleurs. Alors, la mairie tente de multiplier les endroits où profiter d'un peu de frais.Du point de vue du maire (PS) Mathieu Hanotin, "c'est une nécessité, surtout pour une population qui ne part pas forcément en vacances."Face aux vagues de chaleur toujours plus précoces, "on peut ouvrir les parcs la nuit en fonction de la chaleur, ou des points-relais où les personnes âgées peuvent reprendre leurs souffle", propose l'élu.A terme, la municipalité cherche à "démultiplier" les îlots de fraîcheur sur les places où l'ombre est rare, ajoute Laurent Monnet, adjoint à la transformation énergétique.Pour atteindre cet objectif, Saint-Denis cache sous ses pieds un atout précieux : des ruisseaux enfouis lors de l'expansion de la ville au siècle dernier."Nous voulons faire réapparaître cette eau sous une forme ou une autre", indique à l'AFP M. Monnet.Alors que les canicules sont amenées à se répéter, s'allonger et s'intensifier à cause du réchauffement climatique, avertissent les scientifiques, le maire (PS) d'Alfortville (Val-de-Marne) Luc Carvounas insiste sur la nécessité de "changer de paradigme.""Les maires ont collectivement pris conscience que la nature en ville était une nécessité", soutient M. Carvounas, également à la tête de l'Association des maires du Val-de-Marne.RegistresDès que possible, les communes se verdissent, isolent leurs bâtiments et veillent avec les associations à la santé des personnes les plus vulnérables. Depuis la canicule meurtrière de 2003, les communes doivent tenir un registre où les plus de 65 ans peuvent s'inscrire pour recevoir un appel de la mairie lors des vagues de chaud.En parallèle, certaines mairies, comme celle d'Alfortville, ouvrent des salles communales climatisées.Mais l'intérêt de cette mesure est relatif. "Je pourrais compter sur les doigts d'une main le nombre de personnes qui y entrent", plaisante Luc Carvounas.Laisser tourner la climatisation des salles de la commune est contre-productif, assure également Danielle Valero, première adjointe d'Evry-Courcouronnes (Essonne)."Quand il fait chaud, les gens vont dans les centres commerciaux", constate l'élue chargée de la transition écologique.A Evry-Courcouronnes, comme dans de nombreuses communes nouvelles, la température dans certains quartiers résidentiels devient invivable lors des pics de chaleur: 7 degrés séparent une cour d'école protégée par des arbres d'une place au milieu des grands ensembles des Pyramides, selon l'élue."Il faudrait végétaliser les toits et les terrasses des immeubles", plaide Mme Valero.Mais elle regrette que "pour les bailleurs, c'est cher, et ils risquent de répercuter le coût des installations sur la facture des locataires."
Il y a 2 ans et 310 jours

Equans, TF1-M6 : Bouygues maintient le cap sur ses opérations de fusion-acquisition malgré leurs coûts

Bouygues a annoncé pour le 1er semestre un résultat d'exploitation courant en amélioration de 21 millions d'euros par rapport au 1er semestre, à 492 millions d'euros, mais un résultat net part du groupe de 147 millions d'euros, divisé par trois par rapport à celui de début 2021.Celui-ci intègre une charge exceptionnelle de 44 millions d'euros comprenant surtout des frais d'avocats et d'économistes liés aux deux grosses opérations structurantes dans lesquelles il est engagé : l'acquisition d'Equans auprès du groupe Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952, et le rapprochement entre TF1 et M6.La fusion-acquisition "c'est un sport de riche" a commenté le directeur général Olivier Roussat en annonçant lors d'un entretien téléphonique que le second semestre comportera encore "45 millions d'euros" de coûts exceptionnels : un tiers pour le dossier TF1-M6, et deux-tiers pour l'opération Equans. Le 19 juillet, Bouygues a obtenu le feu vert de la commission européenne pour le rachat d'Equans pour 7,1 milliards d'euros, sous réserve de la cession d'une filiale Colas Rail Belgium qui risquait de détenir une position dominante en Belgique.Mais le même jour, au Royaume-Uni, l'autorité de concurrence britannique CMA a considéré que l'opération était susceptible de conduire à un affaiblissement de la concurrence sur un appel d'offres en cours pour une ligne à grand vitesse en construction.Le groupe a déposé le 26 juillet des propositions de remèdes "sur lesquelles la CMA devrait statuer très prochainement" a indiqué Bouygues. Le bouclage du rachat d'Equans, regroupant des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la ventilation, climatisation, chauffage ou le numérique, annoncé le 12 mai, reste toujours attendu au 2e semestre 2022, a indiqué Bouygues, se disant "assez serein" sur ce calendrier projeté.Logement : demande de mesures incitativesPour ce qui est de la fusion envisagée entre TF1 et M6, le groupe espère convaincre le collège de l'autorité de la concurrence les 5 et 6 septembre de revenir sur les réserves émises par ses propres services d'instruction considérant que l'opération soulève des problèmes de concurrence significatifs sur le marché de la publicité."On a un certain nombre d'arguments à faire valoir" notamment pour demander que les marchés pertinents à prendre en compte pour jauger de la concurrence ne se cantonnent pas aux seules télévisions, mais intègrent aussi les plateformes "où la publicité est en train de naître", a dit M. Roussat."Netflix a annoncé qu'il mettait de la pub dans son offre, cela n'existait pas il y a encore un an" a-t-il fait valoir, citant aussi Amazon qui a diffusé des matches importants de Roland Garros. "Le monde a changé" a-t-il dit.Globalement pour l'ensemble de 2022, le groupe a confirmé ses ambitions : il attend une "nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant", ainsi que la validation par le Science Based Target Initiative (SBTI) de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Il a relevé ses objectifs financiers pour sa filiale telecoms, qui a lancé des partenariats stratégiques avec Ericsson ou Nokia concernant des réseaux d'entreprise 5G.Au 1er semestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires total de 18,5 milliards d'euros, en hausse de 6% par rapport à 2021.L'activité de construction, tirée par Colas et l'international, a vu ses ventes progresser de 7% à 13,7 milliards d'euros, malgré un recul de 11% de Bouygues immobilier. Le chiffre d'affaires de TF1 a progressé de 5% à 1,18 milliard d'euros, ainsi que celui de Bouygues Telecom, à 3,63 milliards d'euros.Bouygues souligne que le marché de la construction de logements résidentiel est "sous-offreur en France". "Globalement, il faudrait faire 500.000 logements, et on en fait un peu moins de 300.000, il y a un besoin assez important" a commenté le groupe qui demande des "mesures incitatives" notamment pour transformer des bureaux en logements.Peu avant 12H00, le titre Bouygues, qui a perdu 7% depuis le 1er janvier, progressait de 0,65% à la bourse de Paris, à 29,47 euros.
Il y a 2 ans et 311 jours

Entrée d’air filtrante EHT2

Aldes dit stop aux pollens et particules fines dans les logements ! Le Groupe Aldes, spécialiste de la qualité d’air intérieur, innove avec le lancement d’une entrée d’air filtrante : EHT2. Cette solution simple flux homologuée fait barrage aux pollens et particules fines. Elle répond à une demande croissante des professionnels de solution de filtration […]
Il y a 2 ans et 311 jours

IMMOBLADE, vitrages de protection solaire , efficaces toute l’année et sans maintenance

Réduire l’impact carbone des bâtiments En France, les bâtiments résidentiels et tertiaires produisent 24% des émissions de gaz à effets de serre et consomment 44% de l’énergie utilisée. La consommation énergétique et les émissions de CO2 des bâtiments sont liées à leur utilisation : chauffage et climatisation, production d’eau chaude et éclairage. L’urgence climatique nous […]
Il y a 2 ans et 311 jours

"Biens mal acquis" gabonais : nouvelle série de mises en examen en France d'enfants d'Omar Bongo

Cette nouvelle série porte à au moins neuf le nombre d'enfants d'Omar Bongo, demi-frères et demi-soeurs de son fils et successeur à la tête du pays Ali Bongo, poursuivis dans cette information judiciaire menée par un juge financier parisien.Pascaline Bongo, 66 ans, ex-directrice de cabinet de son père, Omar Denis Jr Bongo, 28 ans, également petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso, Jeanne Matoua, 38 ans, et Joseph Matoua, 40 ans, ont été mis en examen entre juin et juillet, selon une source judiciaire à l'AFP, confirmant vendredi une information du site Africa Intelligence.Ils sont poursuivis de recel de détournement de fonds publics, corruption active et passive, blanchiment et abus de biens sociaux. La justice française les soupçonne d'avoir "sciemment" bénéficié d'un important patrimoine immobilier "frauduleusement" assemblé en France par le patriarche, président du Gabon de 1967 jusqu'à sa mort en 2009.La valeur de ces biens a récemment été évaluée par la justice "à au moins 85 millions d'euros".Pour l'avocate de Pascaline Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, il y a dans cette procédure "un anachronisme tant juridique que factuel".Selon des éléments obtenus par l'AFP, Pascaline Bongo a déclaré devant les enquêteurs en janvier 2020 posséder, entre autres, plusieurs appartements dans des quartiers chics de Paris, acquis par son père dans les années 1970 à 1990.Très proche de son père, elle en fut la directrice de cabinet au Palais du bord de mer de Libreville, le siège de la présidence.Avocat d'Omar Denis Jr Bongo, Me Jean-Marie Viala a contesté auprès de l'AFP la mise en examen de son client "sur la base du droit", "non de la morale"."Clan familial"Entre mars et avril, le juge financier parisien Dominique Blanc avait déjà mis en examen Grâce, Betty, Arthur puis Hermine Bongo, d'autres enfants du défunt président. Ces quinquagénaires ont tous contesté avoir eu connaissance du caractère frauduleux de cette fortune.D'autres enfants, parmi les 54 de l'ex-partenaire historique de la France en Afrique centrale, pourraient suivre.La "fortune immense" de la famille Bongo, selon un arrêt de février de la cour d'appel de Paris, provient "de l'argent issu de détournements de fonds publics et des sommes considérables provenant du délit de corruption des sociétés pétrolières", notamment Elf Aquitaine aujourd'hui TotalEnergies.Ce que "les investigations menées dans la présente procédure ont confirmé", selon le magistrat instructeur."C'est tout un clan familial qui va devoir rendre des comptes", a réagi auprès de l'AFP Me William Bourdon, avocat de Transparency International France, partie civile dans le dossier."Les bénéficiaires, y compris français, ont été épinglés, ce qui permettra un panorama judiciaire complet', a-t-il ajouté, "chacun doit mesurer les montants colossaux qui sont en cause".Dans cette enquête déclenchée après une plainte d'ONG en 2007, outre des enfants Bongo et la BNP Paribas, au moins quatorze autres personnes physiques sont poursuivies, dont des membres de la famille du président Sassou Nguesso, et plusieurs Français parmi lesquels un avocat, un notaire ou une gérante de société civile immobilière (SCI)."Cela ne concerne ni le président de la République, ni aucun membre de présidence de la République gabonaise, donc il n'y a pas à commenter", a déclaré Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence gabonaise, sollicité par l'AFP."Cependant, il apparaît que les médias ont adopté comme stratégie marketing d'associer systématiquement le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba à une affaire pour laquelle il n'a jamais été inquiété, ni entendu. Cela doit cesser", a-t-il ajouté.Chef de l'Etat en exercice, Ali Bongo bénéficie d'une immunité et ne risque donc pas de poursuites dans l'immédiat.
Il y a 2 ans et 311 jours

En bonne forme au 1er semestre 2022, Schneider Electric revoit ses objectifs à la hausse

RÉSULTATS. Le spécialiste des équipements et solutions pour l'énergie, Schneider Electric, annonce des résultats en hausse au premier semestre 2022. On peut également souligner un deuxième trimestre tonique.
Il y a 2 ans et 311 jours

Sobriété énergétique : lancement du groupe de travail « Numérique et Télécommunications »

Le mois dernier, la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le lancement de groupes de travail thématiques sur la sobriété énergétique. Avec un objectif : réduire nos consommations d’énergie de 10% en deux ans pour, à court terme, garantir notre sécurité d’approvisionnement dans le contexte de guerre en Ukraine et, à plus long terme, sortir la France des énergies fossiles. Objectifs confirmés par le Président de la République dans son allocution du 14 juillet dernier.Les engagements des acteurs du numérique et des télécommunicationsCette première réunion du groupe de travail « Numérique et télécommunications » a permis aux ministres de rappeler leur volonté d’une action ambitieuse. Etaient représentés : le Comité stratégique de filière « Infrastructures numériques », la Fédération Française des Télécoms et notamment les quatre principaux opérateurs de télécommunications, représentants de l’écosystème French Tech, France Digitale, Numeum et Start Industrie.Collectivement, ces acteurs s’engagent, avec les instances représentatives du personnel, à mieux faire connaître et appliquer les obligations légales, en miroir de la demande d’exemplarité de la Première ministre auprès de l’administration, en matière d’éclairage des lieux de commerce (éteints à 1 heure du matin au plus tard ou 1 heure après la cessation de l'activité) et des températures de consignes des bâtiments (mettre en œuvre les moyens de baisser la température et ne pas dépasser 19°C maximum pour optimiser la consommation énergétique). La possibilité d’une organisation du travail permettant de limiter les consommations énergétiques, dont le télétravail, sera également explorée.Les participants ont également fait part de leur volonté de partager et d’amplifier les bonnes pratiques, notamment sur les évolutions technologiques les plus récentes qui permettent de réduire l’empreinte énergétique de certaines activités.A titre d’exemple, la consommation énergétique des lignes fixes a été divisée par trois avec le passage à la fibre. De plus, malgré un usage mobile toujours plus important, le passage à la 5G, dans les zones très denses, entraînera une amélioration de l’efficacité énergétique d’un facteur 10 par rapport à la 4G, et d’un facteur 50 par rapport à la 3G[1]. Enfin, la mise en place de la facture électronique ou le développement de filières de reconditionnement et l’allongement de la durée de vie des terminaux sont autant de pratiques que les représentants, présents ce jour, ont mentionnées.Au-delà, le secteur numérique est un outil au service de l’efficacité énergétique. Par exemple, dans le secteur du bâtiment, un simple programmateur de chaudière peut faire baisser de 10% la consommation d’énergie, les outils de gestions techniques de bâtiments de 30%.Les outils numériques facilitent également la décarbonation de l’énergie, par exemple dans la gestion des énergies renouvelables intermittentes.Le secteur réfléchit également à l’utilisation de capteurs déjà installés pour d’autres usages, afin qu’ils assurent le suivi et le contrôle de la consommation d’énergie dans des bâtiments. Cela pourra réduire instantanément les consommations de 10 à 15%.En ce sens, les appels à projets de la French Tech, et notamment le programme Green20, soutiennent les innovations de rupture en faveur de la transition écologique et énergétique.Une méthode de consultation pour identifier des mesures prioritaires spécifiques à chaque secteurTous les acteurs présents ont confirmé leur volonté de diminuer de 10% la consommation d’énergie d’ici deux ans. Pour y parvenir, les travaux se poursuivront en distinguant les acteurs disposant d’infrastructures techniques des acteurs de l’économie numérique, pour prendre en compte chacune de leurs spécificités.Les acteurs disposant d’infrastructures techniques (opérateurs de télécommunications et startups dans l’industrie) vont, par exemple, étudier la mise en place de mesures d’optimisation de la consommation énergétique des réseaux mobiles ;Les acteurs de l’économie numérique (notamment le Next40 et les capitales French Tech) réfléchiront à établir leur bilan carbone, préciser leurs engagements net zéro et à engager une démarche de mesure d'impact. Ils travailleront également à identifier des initiatives d’architecture technique des sites Internet à usage commercial pour que leur conception soit la plus légère possible en données.Les ministres poursuivront ces travaux avec le groupe « Numérique et télécommunications », aux côtés d’experts. Un plan d’actions de mesures simples et opérationnelles sera partagé fin septembre.Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Pour faire de la sobriété énergétique une réalité, nous devons miser sur le numérique et les systèmes connectés. Ce sont autant d’outils pour mieux piloter notre consommation d’énergie. Nous devons nous appuyer collectivement sur l’expertise et la capacité d’innovation des acteurs du numérique, tout en les accompagnant dans l’accélération de leur propre feuille de route de décarbonation. »Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition Numérique et des Télécommunications, a déclaré : « Je salue les engagements pris par les acteurs du numérique et des télécommunications en réponse à l'appel à la sobriété énergétique. La concertation initiée aujourd'hui est la première étape d'une ambition collective que nous voulons porter avec Bruno Le Maire. C'est grâce à la contribution de tous que nous répondrons à l’urgence climatique. Dès septembre, de nouvelles mesures seront présentées pour réduire la consommation d'énergie du secteur. »[1] Étude économique 2020, Fédération Française des Télécoms
Il y a 2 ans et 312 jours

Casino va céder le contrôle de sa filiale énergie GreenYellow à Ardian

Ardian va devenir d'ici la fin 2022 actionnaire majoritaire de l'entreprise spécialisée dans l'énergie : le fonds a signé un accord en ce sens avec Casino, la société d'investissement Tikehau Capital et la banque publique Bpifrance qui, en octobre 2018, avaient acquis ensemble 24% du capital de GreenYellow pour 150 millions d'euros au total.Mathieu Badjeck, co-responsable du fonds de transition énergétique de Tikehau Capital, s'est félicité auprès de l'AFP d'une "très belle opération pour nous comme pour l'ensemble des parties autour de la table". Il a précisé que le fonds avait initialement investi 100 millions d'euros et la Bpi 50 dans GreenYellow, "un acteur pionnier dans la transition énergétique". "C'était vrai il y a 3 ou 4 ans, c'est d'autant plus vrai aujourd'hui".Tikehau, qui a ultérieurement précisé avoir empoché 1,9 fois sa mise, conserve une part minoritaire de Greenyellow, de même que Bpifrance et Casino. Le PDG du groupe de distribution, Jean-Charles Naouri, a ainsi dit jeudi vouloir rester "associé durablement à la création de valeur de l'entreprise".Vaste plan de cessionsCréé en 2007 par Casino, GreenYellow vend à ses clients la possibilité de "réduire leur consommation énergétique et leur impact carbone", via l'installation de panneaux solaires, ainsi que "des contrats de performance énergétique" et des services comme le conseil ou l'achat d'énergie.Son nom a fait l'actualité dernièrement dans le cadre de la fourniture de gaz à des particuliers, une activité ciblée par une action de groupe pilotée par Consommation Logement Cadre de vie (CLCV). L'association de défense des consommateurs reproche à l'entreprise des "pratiques trompeuses" pour pousser ses clients à renoncer à une offre tarifaire fixe avantageuse dans un contexte de forte inflation du coût de l'énergie.Casino espère percevoir 600 millions d'euros de la vente, qui entrera dans le cadre de son vaste plan de cession d'actifs de 4,5 milliards d'euros, engagé en juillet 2018 et dont l'échéance, initialement fixée en mars 2021, a été repoussée à "au plus tard fin 2023".Le plan de cessions s'inscrit dans le cadre du plan de sauvegarde de la maison mère de Casino, Rallye, et de sa cascade de holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris), lourdement endettées. Décidé en février 2020 par le tribunal de commerce de Paris, il prévoit un remboursement des créanciers via la remontée de dividendes de Casino vers ses holdings, ainsi que la cession d'actifs "non stratégiques".Beaumanoir veut SarenzaDe manière plus marginale, le distributeur stéphanois dit avoir 27 millions d'euros de "cessions diverses sécurisées ou sous promesses", citant Sarenza et des opérations immobilières.Le groupe spécialisé dans le prêt-à-porter Beaumanoir a annoncé le même jour être entré en négociations exclusives avec Monoprix, enseigne du groupe Casino, pour le rachat de l'e-commerçant Sarenza. Le montant potentiel de l'opération n'a pas été divulgué.Au terme de la cession de GreenYellow, Casino dit devoir encore céder pour 500 millions d'euros d'actifs, sans préciser lesquels. Il détient notamment le site d'e-commerce CDiscount, les enseignes Monoprix, Franprix, Géant, Naturalia, ainsi que Asai ou Pao de Acucar en Amérique latine.En attendant, Casino a accru lors du premier semestre 2022 sa perte nette, de 24,5% à 259 millions d'euros, malgré un chiffre d'affaires en progression et légèrement supérieur aux attentes, à 15,9 milliards d'euros. Le groupe profite notamment du retour des touristes en région parisienne, où il est fortement implanté via ses enseignes Monoprix ou Franprix.La dette nette s'est également accrue au premier semestre de plus de 18% par rapport à la même période 2021, à 7,5 milliards, dont 5,1 en France et 2,4 en Amérique latine.A la Bourse de Paris, le titre du groupe a ouvert la séance en hausse, mais est vite repassé dans le rouge et a terminé en baisse de 1,18% à 11,76 euros, dans un marché en hausse de 1,30%.Il a perdu près de la moitié de sa valorisation depuis le début de l'année. Début 2020, avant le déclenchement de l'épidémie de Covid-19, l'action s'échangeait encore aux alentours de 40 euros.
Il y a 2 ans et 312 jours

Le premier semestre de Vicat impacté par la hausse des coûts de l'énergie

Le cimentier a vu son chiffre d'affaires progresser de 12,5%, à 1,755 milliard d'euros, mais son bénéfice net chuter de 16,8% en raison de la "forte inflation des coûts de l'énergie", liée notamment à la guerre en Ukraine.
Il y a 2 ans et 312 jours

Les professionnels appellent à préciser d’urgence les modalités pratiques de mise en œuvre des aides financières sur le fioul domestique

Pour le fioul domestique, le prix moyen en 2021 s’élevait à 0,90 € par litre. Ce prix moyen est passé à 1,44 € par litre au premier semestre 2022 et a même atteint un pic de 1,69 € par litre en juin 2022. Actuellement en retrait à 1,57 € par litre, il reste cher en valeur absolue. La consommation moyenne des maisons individuelles se situe à 2 000 litres/an et concerne 3 millions de maisons individuelles en résidence principale. L’effort budgétaire engagé est louable, il correspond à l’excédent de TVA encaissé du seul fait de la hausse du prix au seul premier semestre 2022 (+ 9 cts par litre) et ne tient donc pas compte des recettes excédentaires de TVA à venir pour le second semestre 2022. L’apport en recette de TVA supplémentaire liée à la hausse du prix du fioul domestique peut être estimé à plus de 500 millions d’euros pour 2022. En attendant la prise d’effet de cette mesure, les commandes d’approvisionnement sont à l’arrêt. Les consommateurs attendent la concrétisation des annonces. II est donc urgent de connaître les modalités pratiques et la période pendant laquelle la réduction sera appliquée. Selon les statistiques de mises à la consommation*, la réduction de prix devrait représenter a minima 12 cts du litre TTC pour les volumes à livrer jusqu’en fin d’année, compte tenu de l’enveloppe budgétaire, soit environ 7 % sur le prix de vente actuel. Le seul mécanisme pouvant rapidement être mis en œuvre est analogue au dispositif portant sur les carburants qui vient d’être prolongé jusqu’à fin août, dans l’attente des décisions gouvernementales pour l’étendre jusqu’à la fin de l’année. Le fioul domestique F30 (biofioul F30), dont la mise sur le marché est prévue avant fin août pour l’alimentation des chaudières neuves, sera intégré au dispositif de réduction de prix.* Statistiques du Comité Professionnel du Pétrole
Il y a 2 ans et 314 jours

Projet de loi « pouvoir d’achat » : des objectifs clairs, des mesures concrètes, des effets immédiats

Pour Frédérique Puissat, rapporteur, « Il faut être clair sur les objectifs : la prime proposée est un coup de pouce au pouvoir d’achat. Ce n’est ni une nouvelle forme d’intéressement, ni un substitut à des augmentations de salaires. Il faut répondre aux attentes des Français par des mesures concrètes, aux effets immédiats ».En conséquence, la commission a :rebaptisé la prime, conjointement avec la commission des finances, en « prime de pouvoir d’achat », dénomination plus conforme à son objet ;limité à quatre versements, par l’adoption d’un amendement de Christine Lavarde, rapporteure pour avis de la commission des finances, le fractionnement possible de la prime en cours d’année pour éviter qu’elle ne remplace les augmentations de salaire ;précisé le rapport d’évaluation sur les effets de substitution ;donné un caractère pérenne à la prime aux seules entreprises de moins de cinquante salariés, pour lesquelles elle peut objectivement offrir une alternative à l’intéressement. Privilégiant des mesures concrètes aux effets immédiats, la commission a également prévu :une réduction de cotisations patronales au titre des heures supplémentaires pour les entreprises d’au moins vingt salariés ;le déblocage anticipé des sommes placées au titre de l’épargne salariale ;l’accélération du processus d’extension des accords salariaux.Saisie pour avis de l’examen au fond des articles 6 à 13, 15 bis et 15 ter, 17 à 19 et 22, la commission des affaires économiques :a préservé le compromis trouvé entre les locataires, l’État à travers l’accompagnement des ménages modestes en accroissant les APL et les propriétaires qui acceptent un plafonnement de la hausse des loyers, et supprimé les exceptions, leur applicabilité et leur constitutionnalité n’étant pas garanties ;a cherché en matière d’énergie un équilibre sur le niveau du plafond et le prix de l’Arenh. Elle a mieux encadré les dispositifs d’urgence, le contexte de crise ne devant pas porter une atteinte excessive à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété ;a rehaussé en matière de consommation l’ambition du texte tout en s’assurant de son caractère adapté pour les petites entreprises (comme les artisans). Pour Daniel Gremillet, rapporteur pour avis, « Sur le volet économique, le projet de loi est paradoxal : il vise à soutenir le pouvoir d’achat mais comporte peu de mesures en ce sens. Il trahit par ailleurs le fait que le Gouvernement ne conçoit le pouvoir d’achat que comme une problématique de revenus, rarement en termes de prix ou de frais. Certaines dispositions d’urgence auront des répercussions financières sur les consommateurs. D’autres sont peu respectueuses de la liberté d’entreprendre et du droit de propriété. Notre commission a veillé à corriger ces “effets de bord” dans un esprit d’équilibre entre protection des consommateurs, notamment d’énergie, dont les entreprises et les collectivités, et soutien aux acteurs économiques. »Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, « Alors que le Gouvernement annonçait de meilleures relations avec le Parlement, la méthode employée sur ce texte n’est pas admissible. 15 jours de délai entre sa présentation en Conseil des ministres et celle au Parlement, 3 jours entre son adoption par l’Assemblée nationale et son examen au Sénat. Si le texte est mal anticipé, il est aussi mal évalué. En témoigne l’indigence de l’étude d’impact ! ».Saisie pour avis de l’examen au fond des articles 14, 16, 20 et 21, la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable a regretté les délais contraints imposés par le Gouvernement qui ne permettent pas au Parlement de travailler sereinement.Pour autant, dans un esprit de responsabilité, elle a souhaité apporter des garanties complémentaires aux procédures dérogatoires instituées par le projet de loi pour sécuriser l’approvisionnement énergétique français et soutenir les professionnels du transport routier face à la hausse des coûts du carburant. « Le manque de vision stratégique et l’accumulation de décisions inopportunes ont conduit à une forte tension qui menace la souveraineté énergétique française » observe le rapporteur pour avis, Bruno Belin, pour lequel « ce texte fourre-tout préparé à la hâte n’est pas étayé par une étude d’impact à la hauteur des enjeux permettant au législateur d’exercer pleinement ses compétences. »
Il y a 2 ans et 314 jours

Le gouvernement annonce des mesures d’urgence pour accélérer le développement de la production d’énergies renouvelables électriques

On estime que 6 à 7 GW de projets solaires et 5 à 6 GW de projets éoliens sont actuellement menacés.Ces projets sont essentiels pour renforcer au plus vite notre indépendance énergétique et accélérer notre production d’électricité décarbonée. Les filières renouvelables contribuent de manière déterminante à l’atteinte de nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en vue de la neutralité carbone en 2050, comme à la protection de notre sécurité d’approvisionnement pour les prochains hivers : Elles assurent près de 20% de nos besoins d’électricité en 2022 à partir de ressources disponibles en France, contribuant à notre indépendance énergétique Leurs coûts de production sont aujourd’hui compétitifs et ne dépendent pas des cours du marché des énergies fossilesA la demande du Président de la République et de la Première ministre, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, annonce des mesures réglementaires pour répondre à l’urgence de la situation. Ces mesures consistent à :Autoriser les projets de production d’énergie renouvelable électrique sous le régime des compléments de rémunération à vendre leur électricité sur les marchés durant 18 mois avant la prise d’effet de leurs contratsPrendre en compte la hausse des coûts des matériaux pour tous les futurs projets de production d’énergie renouvelable électrique comme de production de biométhaneGeler la baisse des tarifs pour les projets photovoltaïques sur bâtiment pour l’année 2022Permettre à l’ensemble des projets renouvelables déjà lauréats d’appels d’offres d’augmenter leur puissance jusqu’à +40% avant leur achèvementAllonger le délai de mise en service pour les installations de production de biométhane ayant obtenu leur autorisation environnementale En parallèle, la ministre lancera un nouvel appel d’offres photovoltaïque en Outre-Mer, en Corse, et dans les Îles du Ponant (zones non interconnectées). Elle mettra également en œuvre un nouveau guichet tarifaire pour les installations photovoltaïques au sol de moins de 1 MW, situées sur terrains dégradés, urbanisés ou à urbaniser, ainsi que pour les « traqueurs solaires ». Ces mesures d’urgence ont vocation à produire des effets dans les prochains moins. Elles sont complémentaires de la loi d’urgence actuellement en préparation pour passer un cap dans le déploiement des énergies renouvelables, conformément aux annonces du Président de la République lors du discours de Belfort et réaffirmées le 14 juillet 2022.
Il y a 2 ans et 314 jours

Le Gouvernement annonce des "mesures d'urgence" pour le déploiement des ENR électriques

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. La ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher vient d'annoncer des "mesures d'urgence" visant à accélérer le développement d'unités de production d'énergies renouvelables électriques. La filière photovoltaïque bénéficie notamment de nouvelles facilités.
Il y a 2 ans et 315 jours

Well’drive®, nouvelle génération de moteurs radio pour volets roulants

CompacitéPlus court qu’un moteur radio classique (424 mm), le nouveau moteur Well’drive® s’adapte aux différentes baies.Fiabilité et longévité grâce à la technologie brushlessLa nouvelle génération de moteur à aimants permanents sans charbons préserve la longévité car il n’y a pas de risque d’usure des pièces mécaniques ou de surchauffe. Enfin, grâce au nouveau moteur radio Well’drive®, le volet roulant s’arrête et se relève légèrement en cas de détection d’obstacles. Il repère également lorsque le volet est gelé.Respectueux de l’environnementBénéficiant de la technologie brushless, le nouveau moteur Well’drive® de France Fermetures consomme 3 fois moins d’énergie qu’un volet équipé d’un moteur classique.Fonctionnement silencieuxGrâce à la vitesse variable et à l’accostage doux en fin de courses, le mouvement du tablier est plus fluide.Pilotage individuel ou centraliséPour assurer un confort aux utilisateurs, les volets roulants équipés d’un moteur Well’drive® sont livrés de série avec une télécommande Kaly.S’intégrant aux solutions maison connectée Well’Com de France Fermetures, ils peuvent également être pilotés à distance, via un smartphone ou une tablette, à partir de l’application Tydom ainsi qu’avec les commandes vocales Alexa et OK Google.Installation aiséeRéglages intuitifs, détection automatique du sens d’enroulement, réglage des fins de courses en automatique sont autant de caractéristiques techniques simplifiant la pose par les installateurs.Maintenance facilitéeDoté d’une antenne intégrée avec une portée radio de 300 mètres, le moteur Well’drive® est également équipé d’un câble d’alimentation débrochable facilitant la réparabilité du volet roulant.Conçu en France et certifié NF, le moteur Well’drive® est garanti 8 ans.Il bénéficie du service connecté Qwidi de France Fermetures qui garantit à l’installateur de réaliser, en toute simplicité, toutes les opérations de réglage et de dépannage des volets depuis un smartphone ou une tablette.
Il y a 2 ans et 315 jours

Le prince héritier saoudien dévoile les plans de sa mégapole futuriste NEOM

Appelés "The Line", les deux immenses gratte-ciels parallèles de 500 mètres de haut formeront le centre de la ville sur la mer Rouge, projet phare de plusieurs centaines de milliards de dollars de Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume, qui cherche à diversifier l'économie du pays pétrolier.Avec ses taxis volants et robots domestiques, NEOM a fait beaucoup parler d'elle depuis sa première annonce en 2017, même si des architectes et des économistes ont mis en doute sa faisabilité.Au départ, NEOM a été présentée comme une "Silicon Valley" régionale, un centre de la biotechnologie et du numérique s'étendant sur 26.500 kilomètres carrés.Mais lors de la présentation lundi soir de "The Line", le prince a esquissé une vision encore plus ambitieuse, décrivant une ville utopique sans voitures, la plus vivable "sur toute la planète".L'idée est de repenser la vie urbaine sur une surface de seulement 34 kilomètres carrés pour répondre aux "crises de l'habitabilité et de l'environnement", a-t-il ajouté, suscitant une nouvelle fois le scepticisme chez certains."Le concept a tellement évolué depuis sa conception initiale qu'il est parfois difficile de déterminer sa direction", commente Robert Mogielnicki de l'Arab Gulf States Institute à Washington.Boom démographiqueLes autorités ont évoqué dans le passé le chiffre d'un million d'habitants à NEOM.Le prince héritier a désormais fixé la barre à 1,2 million d'habitants d'ici 2030 et neuf millions à l'horizon 2045, en misant sur un boom démographique nécessaire, selon lui, pour faire de l'Arabie saoudite une puissance économique capable de rivaliser dans tous les secteurs.A l'échelle nationale, l'objectif est d'atteindre 100 millions d'habitants en 2040, "près de 30 millions de Saoudiens et 70 millions ou plus d'étrangers", contre environ 34 millions d'habitants aujourd'hui, a déclaré Mohammed ben Salmane."C'est l'intérêt principal de la construction de NEOM : augmenter la capacité (démographique, ndlr) de l'Arabie saoudite (...). Et puisque nous le faisons à partir de zéro, pourquoi copier les villes normales ?".D'une largeur de 200 mètres seulement, "The Line" doit répondre à l'étalement urbain incontrôlé et nuisible à l'environnement, en superposant maisons, écoles et parcs, selon le modèle de "l'urbanisme à gravité zéro". Les résidents auront accès à "tous leurs besoins quotidiens" en cinq minutes à pied, ainsi qu'à d'autres facilités comme des pistes de ski en plein air et "un train à grande vitesse avec un trajet de bout en bout (de la ville) de 20 minutes", selon le communiqué de presse publié lundi.NEOM devrait aussi être régie par sa propre loi, en cours d'élaboration, mais les responsables saoudiens ont d'ores et déjà affirmé qu'ils n'avaient pas l'intention de lever l'interdiction de l'alcool imposée dans le royaume conservateur.Trouver des fondsAutre défi pour NEOM : respecter les promesses en matière de protection de l'environnement du pays qui s'est engagé -sans convaincre les défenseurs de l'environnement- à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060. Selon une vidéo promotionnelle publiée lundi, le site sera totalement alimenté par des énergies renouvelables et présentera "un microclimat tempéré toute l'année avec une ventilation naturelle".NEOM est bien positionnée pour bénéficier de l'énergie solaire et éolienne, et la ville devrait accueillir la plus grande usine d'hydrogène vert du monde, note Torbjorn Soltvedt, du cabinet de conseil Verisk Maplecroft. "Mais la faisabilité de NEOM dans son ensemble n'est pas claire étant donnée l'ampleur et le coût sans précédent du projet".Le coût de la "première phase", qui s'étend jusqu'en 2030, est évalué à 1.200 milliards de riyals saoudiens (environ 319 milliards de dollars), selon le prince Mohammed.Outre les subventions gouvernementales, les fonds devraient provenir du secteur privé et de l'introduction en bourse de NEOM prévue en 2024.Le financement reste un défi potentiel, même si le contexte actuel, marqué par la flambée des prix du pétrole, est plus favorable pour le royaume que durant la pandémie de Covid-19.Par ailleurs, "le financement n'est qu'une partie de l'équation", souligne Robert Mogielnicki."La demande est plus difficile à acheter, surtout quand on demande aux gens de participer à une expérience sur la vie et le travail dans le futur."
Il y a 2 ans et 315 jours

Hausse du niveau d'obligation de CEE : plus d'1 Md € de travaux supplémentaires

Le gouvernement a annoncé une hausse du niveau des obligations de CEE de 600 TWHc, dont deux tiers au profit des ménages en situation de précarité énergétique.
Il y a 2 ans et 315 jours

Saint-Gobain annonce des bénéfices semestriels en hausse malgré l'inflation

Son bénéfice net a progressé de 32,8% à 1,72 milliard d'euros sur les six premiers mois de l'année. Le chiffre d'affaires a pour sa part progressé de 15,1% à 25,48 milliards, porté par la rénovation en Europe et la construction dans les Amériques et en Asie.Les résultats sont "très bons malgré un environnement relativement chahuté avec la hausse des taux d'inflation, les difficultés d'approvisionnement qu'on connaît bien et la situation énergétique et géopolitique tendue", a salué Benoît Bazin, le directeur général, lors d'une conférence de presse.Le groupe a dans la foulée confirmé ses perspectives. "Saint-Gobain confirme viser une nouvelle progression du résultat d'exploitation en 2022 par rapport à 2021 à taux de change comparables", indique-t-il dans un communiqué.Saint-Gobain a par ailleurs revu à la hausse l'effet de l'inflation, avec des coûts d'énergie et de matières premières attendus en progression de près de 3 milliards d'euros cette année par rapport à 2021, contre 2,5 milliards attendu auparavant.Cette révision concerne "plutôt les matières premières", a précisé M. Bazin. "On avait été précautionneux, on avait couvert nos achats d'énergie par anticipation sur l'année 2022 : on est couverts à 80% sur nos besoins d'énergie et on a d'ores et déjà couvert 60% de l'année 2023".Saint-Gobain se dit en outre "confiant dans sa capacité à compenser l'inflation" cette année, bénéficiant notamment d'un "écart prix-coûts positif au premier semestre".Le groupe indique par ailleurs se préparer à une éventuelle coupure totale de l'alimentation en gaz russe dans les pays qui y sont le plus sensibles : Allemagne, République tchèque et Pologne.L'effet négatif serait limité à "environ 2% du chiffre d'affaires du groupe" grâce à divers leviers (qualification d'industrie prioritaire, recours au fioul plutôt qu'au gaz, moindre utilisation d'énergie dans les usines).
Il y a 2 ans et 315 jours

La hausse des prix de l'énergie rend les renouvelables rentables pour les finances publiques

"Les charges liées au soutien aux énergies renouvelables en France métropolitaine continentale sont en baisse du fait du niveau exceptionnellement élevé des prix de gros de l'électricité et du gaz", indique la Commission de régulation de l'énergie (CRE) dans un communiqué publié lundi."En particulier, les prix de gros de l'électricité sont devenus en moyenne supérieurs aux tarifs garantis par l'État dans les contrats de soutien aux énergies renouvelables électriques. Ainsi, ce qui constituait les années précédentes des charges pour le budget de l'État représente pour la première fois une recette pour les finances publiques", indique la CRE.L'État paie les opérateurs quand le prix du marché est inférieur au prix garanti, et inversement, les opérateurs doivent reverser des recettes à l'État lorsque le prix du marché dépasse le prix garanti.La CRE évalue le montant des charges à compenser par l'État envers les opérateurs pour 2023 à "-11,1 milliards d'euros, en baisse de de 18,7 milliards d'euros par rapport à l'évaluation réalisée l'an dernier pour 2022, qui s'élevait à 7,6 milliards".Au titre de ces deux années, la recette prévisionnelle liée aux énergies renouvelables électriques s'élèverait "à 8,6 milliards d'euros cumulés pour le budget de l'État".Une recette à laquelle contribue principalement la filière éolienne terrestre, "à hauteur de 7,6 milliards d'euros", la filière photovoltaïque continuant "de peser marginalement sur les charges de service public à hauteur de 0,9 milliard d'euros" en cumulé.Pour cette filière, "le poids des contrats historiques", conclus à son lancement "à des tarifs élevés, n'est pas encore compensé par les nouveaux contrats qui contribuent positivement aux finances publiques", ajoute la CRE. Enfin, la filière hydraulique apporte une contribution positive, à hauteur de 0,8 milliard d'euros cumulés au titre de 2022 et 2023.
Il y a 2 ans et 315 jours

Dans l'Allier, la grêle a mis dans le rouge le marché de la tuile, déjà en tension

Pénurie de main d’œuvre, explosion de la demande, pour les artisans et industriels l’équation était déjà complexe et les menaces sur l’énergie inquiètent les élus locaux, qui demandent au gouvernement des mesures d’urgence pour prendre en compte les sinistrés.
Il y a 2 ans et 315 jours

MaPrimeRénov', CEE, "coup de pouce chauffage" : les nouvelles annonces du gouvernement

Le ministère de la Transition écologique a annoncé une hausse de l'obligation pour la cinquième période des Certificats d'Économie d'Énergie et une extension du coup de pouce chauffage.4,8 milliards d'euros vont être utilisés pour renforcer significativement cet accompagnement. Un appel à programmes de 150 millions d'euros va être également lancé pour accompagner les ménages en situation de précarité énergétique.L'importance de MaPrimeRénov' pour traiter l'ensemble des segments du parc est considérée comme « déterminante » et notamment avec des dispositifs comme MaPrimeRénov' Copropriétés, une aide versée au syndicat de copropriétaires pour soutenir la réalisation de rénovation globale. La possibilité de mettre en place de nouvelles mesures d’ici le 1er janvier 2023 dans le cadre des dispositifs d’aides à la rénovation énergétique du parc résidentiel privé en faisant évoluer certains aspects de MaPrimeRénov ou en accélérant le raccordement à des réseaux de chaleur via le fonds chaleur a été évoqué.Extension du « Coup de pouce chauffage »Le « Coup de pouce chauffage » est étendu aux bâtiment résidentiels collectifs pour le raccordement d'un bâtiment résidentiel à un réseau de chaleur, l'installation d'une pompe à chaleur collective à absorption de type air/eau ou eau/eau ou d'une chaudière biomasse collective. Ces nouvelles mesures ont été prises dans le cadre du groupe de travail « Logement » s'inscrivant dans le Plan « Sobriété énergétique » récemment lancé pour faire face à la crise énergétique liée au conflit russo-ukrainien. Ce groupe de travail a réuni le 25 juillet la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein et les représentants des acteurs publics et privés du secteur du logement, en présence des énergéticiens et d’experts. Les participants ont également fait part de leur volonté de franchir un cap en matière de sobriété énergétique dans les logements, en travaillant à la mise en œuvre d’actions simples à effet rapide :Mieux faire respecter les consignes de température, notamment les 19° de chauffage, car 1 degré de moins permet 7% de consommation énergétique en moins.Calorifuger les réseaux d’eau chaude traversant des espaces non chauffés, pour 5 à 10% d’économie d’énergie par an.Travailler sur un meilleur déploiement de l’individualisation des frais de chauffage qui peut permettre un gain de consommation de 15%.Installer des détecteurs de mouvement afin d’éteindre les lumières inutiles dans les parties communes ;Déployer des systèmes de pilotage, en particulier de thermostats, qui permettent entre 100 et 200 euros d’économies chaque année.
Il y a 2 ans et 316 jours

Iberdrola annonce un bénéfice au 1er semestre dopé par les prix de l'énergie

Le géant espagnol, l'un des leaders mondiaux des énergies renouvelables, a engrangé 2,07 milliards d'euros de bénéfice net entre janvier et juin, contre 1,53 milliard au premier semestre 2021. Son chiffre d'affaires a pour sa part progressé de près de 30%, à 24,4 milliard d'euros.Ces chiffres sont supérieurs aux prévisions des analystes interrogés par le fournisseur d'informations financière Factset, qui tablaient sur 21,1 milliards de chiffre d'affaires et 1,99 milliard de profits.Selon Iberdrola, cette bonne dynamique s'explique par un effet favorable des taux de change lié à la dépréciation de l'euro, et par une forte croissance de ses résultats aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Brésil, dans un contexte de flambée des prix de l'énergie.En Espagne, le groupe énergétique a en revanche vu son bénéfice reculer de 26% sur un an. Cela s'explique notamment selon Iberdrola par la flambée de ses coûts d'approvisionnement, qui n'a pas été répercutée à ses clients bénéficiant de tarifs fixes.Ces résultats surviennent alors que Madrid a annoncé la mise en place l'an prochain d'une taxe exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises énergétiques, qui permettra à l'Etat de récupérer deux milliards d'euros par an en 2023 et 2024.Cette mesure, destinée à compenser les mesures de soutien mises en place ces derniers mois face à l'envolée de l'inflation, a été critiquée par le patronat espagnol, qui a estimé qu'elle pourrait réduire les capacités d'investissement des groupes concernés.Sur l'ensemble du premier semestre, Iberdrola précise avoir investi 4,74 milliards d'euros, en grande majorité pour développer sa capacité de production d'énergie renouvelable. Le groupe précise attendre une "accélération" des investissements au cours du second semestre.Sur les 12 derniers mois, Iberdrola a installé 3.400 mégawatts (MW) d'énergie renouvelable dans le monde, dont 1.241 MW dans le secteur photovoltaïque, 996 MW dans l'éolien et 998 MW dans l'hydroélectrique.
Il y a 2 ans et 316 jours

Hausse de l'obligation CEE, extension du coup de pouce 'chauffage': les annonces de l'Etat

RÉNOVATION ENERGETIQUE. Le ministère de la Transition énergétique vient d'annoncer une hausse de l'obligation pour la cinquième période des certificats d'économie d'énergie (CEE), ainsi qu'un élargissement du coup de pouce "chauffage". Détails.
Il y a 2 ans et 316 jours

Luc Dehais nommé à la Direction Générale de PVG France

En 2004, il devient Directeur commercial et contribue au succès des produits Qlima, notamment dans les grandes surfaces de bricolage. Avec près de 25 ans d’expérience au sein de PVG et doté d’une connaissance fine du marché du chauffage et de la climatisation, le nouveau Directeur Général aura pour mission de faire perdurer la croissance de l’entreprise en France. Dans ses nouvelles fonctions, Luc Dehais devra fédérer les équipes autour de la stratégie RSE de PVG et assurer le développement des secteurs des pompes à chaleur et des poêles à granulés, tout en renforçant les parts de marché des segments historiques. Luc Dehais sera soutenu par l’équipe de direction existante : Éric Laurent, à la direction des opérations internationales, et Florence Lavigne en charge de la finance. La gestion des Grands Comptes sera progressivement transférée à Yannick Richomme, qui représentera les activités commerciales au sein de PVG France.
Il y a 2 ans et 316 jours

La solution Ma Maison Hybride d'Airwell, lauréat de bronze des Awards de l'innovation du Mondial du bâtiment

Ma Maison Hybride conçue par Airwell est une solution globale de services qui permet à l’utilisateur de reprendre en main sa consommation énergétique pour l’habitat individuel, neuf et rénovation. Une distinction reçue dans le cadre du concours « Awards de L’innovation » destiné aux exposants Interclima, Batimat et Idéobain organisé par le Mondial du Bâtiment : 82 innovations sélectionnées - parmi 167 dossiers proposés (+20% vs 2019) - par 43 jurés professionnels (votes entre les 17 au 20 juin, 27 lauréats).Structurée autour de l’IA, Ma Maison Hybride mixte photovoltaïque (production de son énergie) et domotique.Elle intègre également la connexion de l’ensemble des équipements de la maison, pompes à chaleur, climatisation, chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire, objets connectés, depuis un smartphone (disponible sous IOS et Android) via l’application intuitive Air Home. L’utilisateur devient maître de sa consommation en rendant sa maison plus autonome en énergie selon ses habitudes. Résultats : une consommation d’énergie contrôlée, plus écologique, un budget maîtrisé et une maison confortable, adaptée à tous les besoins.Les modes de consommation évoluent passant de l’utilisation d’un produit à une solution globale de services. Pour permettre au consommateur de mieux maîtriser sa consommation, de limiter son emprunte carbone, réduire sa facture énergétique ou encore avoir accès à des offres dotées de robotiques (dont l’intelligence artificielle et la connectivité) le Groupe Airwell a imaginé un écosystème basé sur la gestion intelligente des équipements thermiques dans l’habitat – Ma Maison Hybride a été lancée en Juin 2021.Depuis son lancement, l’application AirHome a séduit une moyenne de 900 utilisateurs par mois. En évolution permanente, l’application évoluera dans quelques mois pour intégrer un plus grand nombre d’objets connectés comme des prises électriques connectées, des sondes de température ou d’humidité, des capteurs d’analyse de la qualité d’air, des nourrices connectées de chauffage/rafraîchissement au sol.Pour accompagner les professionnels Installateurs Partenaires, dans le déploiement de cette solution, le groupe Airwell a mis en place début 2022 un dispositif d’accompagnement à la fois commercial (exposition sur des foires et salons en régions) et de formation via Airwell Academy. « Les pratiques de consommation du grand public évoluent et notre mission est d’accompagner nos partenaires, les professionnels pour prendre ce virage. Cet accompagnement se traduit par une montée en compétences sur les expertises en thermodynamique et photovoltaïque.Ma Maison Hybride – Solution sur-mesure : explications !La Maison Hybride, c’est l’alliance de l’énergie naturelle du solaire photovoltaïque à l’énergie classique (électricité, gaz). « La démarche est simple : vous produisez votre propre électricité, vous alimentez et vous pilotez tous les équipements thermiques de la maison du bout des doigts », explique Laurent Roegel. La maison devient énergétiquement plus autonome !Le plus : L’énergie récoltée, 100% renouvelable, est utilisable par tous les appareils électriques de la maison, quel que soit la marque.A partir de l’Application AirHome, le pilotage des appareils énergétiques se fait à distance depuis un smartphone (disponible sous IOS et Android).Climatisation, chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire et objets connectés (machines à laver, lampes, volets, sécurité), le smartphone devient une véritable télécommande.Résultats :Maitrise de la consommation : Grâce au suivi en temps réel de la production des panneaux solaires et de la consommation de tous les équipements thermiques de la maison.Autonomie : La maison devient énergétiquement plus autonome.Confort & économie : Programmation : Du chauffage et de la climatisation à distance pièce par pièceDe la température de l’eau pour une meilleure gestion de l’énergieUsage & utilisation facilités via des objets connectés (par exemple caméras, volets, lampes...)Le tout centralisé par la box Airwell :Utilisation du protocole ouvert ZigBee (basse fréquence) qui n’encombre pas le débit du réseau Wi-Fi.Ma Maison Hybride : comment ça marcheL’écosystème Airwell permet d’optimiser en instantané la consommation globale en énergie de la maison, en fonction de la production d’électricité des panneaux photovoltaïques. La technologie en IA - Intelligence Artificielle intégrée à l’application AirHome permettra notamment de créer des scenarii d’optimisation énergétique et de maintenance préventive. Elle sera développée progressivement jusqu’à sa totale finalisation courant 2022.Dans les moments de surproduction, l’application ordonne automatiquement aux équipements de l’habitat de “glisser” le point de consigne. Par exemple, en zone de confort, la consigne exigée en chauffage est de 20°C dans l’habitat. En journée (heures de travail), la consigne est de 17°C. C’est pendant cette période d’inoccupation que l’application AirHome va glisser la consigne à 22°C. Ces 2°C supplémentaires permettront de minimiser la consommation de manière significative en sollicitant moins les équipements en énergie de la maison (ex : radiateurs, chaudière, pompe à chaleur, etc.), grâce à l’inertie. L’habitat se régulera de lui-même et maintiendra les pièces de la maison à 20°C par la suite.La maison hybride est une réponse économique et écologique pour reprendre le contrôle de sa consommation énergétique et préserver les ressources naturelles. Avec l’installation de solutions solaires Airwell, énergie verte 100% renouvelable, et en privilégiant les heures de fonctionnement du ballon thermodynamique grâce à l’intelligence artificielle AirHome, la production d’électricité et d’eau chaude sanitaire est optimisée.Ma Maison Hybride : une solution unique « made in France » signée AirwellActeur majeur, pionner français de la pompe à chaleur à sa création en 1947 puis fabricant européen leader dans les années 1970. En 2021, Airwell devient le Groupe Airwell et opère sa mutation avec l’objectif de basculer de fabricant de pompes à chaleur à créateur de solutions thermiques. Mieux consommer l’énergie dans l’habitat passe notamment par le développement de nouvelles solutions innovantes, fiables, simples et évolutives au service du consommateur final.Pour Laurent Roegel, PDG d’Airwell : « Pour Airwell, il n ’y a pas une recette miracle pour favoriser la transition énergétique, mais un ensemble de solutions et de technologies pour modifier les usages quotidiens et la gestion de l’énergie consommée pour l’habitat individuel en neuf ou en rénovation. Ma Maison Hybride propose une solution sur-mesure pour répondre aux enjeux majeurs de la transformation de la consommation en matière notamment de chauffage et de climatisation. »Environnement, budget, usageMa Maison Hybride : des bénéfices multiplesMaison Hybride : l’alliance de l’Energie Solaire aux énergies « classiques », un habitat plus respectueux de l’environnement grâce à l’utilisation des énergies renouvelablesMaison connectée grâce à la domotique intégrée : un pilotage pour gérer les équipements électriques de la maison par le biais de l’application Air HomeMaison autonome : La maison devient énergétiquement plus autonomeNouvel Usage : Une consommation en énergie raisonnée, maitrisée et ajustéeEconomie : Un budget réduit grâce à la gestion de sa consommationTransition écologique : Un coup de pouce pour diminuer sa consommation en énergieConfort thermique : Un gain de confort grâce à la répartition de la chaleur et de l’inertie dans la maisonGain de temps et vue globale : En un coup d’œil, pilotage et gestion des équipements énergétiques de la maison.Les atouts AirwellCertifications : la garantie pour le consommateurEUROVENT CERTIFIED PERFORMANCE : Programme de Certification européen - performances et efficacité énergétique Chauffage et Climatisation des produits Airwell.ISO 9001 : Norme Internationale : satisfaction clients, de produits et de services conformesKEYMARK : Certification européenne et référentiel, ce label validant les performances et la qualité des Pompes à Chaleur et Ballons Thermodynamiques Airwell - pour un accès aux dispositifs de soutien : Ma prime rénov’, éco prêt à taux zéro (ECO-PTZ), certificats d’économie d’énergie (CEE).
Il y a 2 ans et 316 jours

Klépierre confirme sa remontée au 1er semestre

Le chiffre d'affaires du groupe au premier semestre a atteint 613,8 millions d'euros, en hausse de 29,1% sur un an.Le chiffre d'affaires de ses locataires, de grandes enseignes commerçantes, a été lesté en janvier par les dernières mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, aux Pays-Bas et en Allemagne, et par le port obligatoire du masque dans certains magasins.Ses revenus locatifs nets, eux, ont bondi de 55,2% à 490,3 millions. La foncière, qui gère une centaine de centres commerciaux en Europe, notamment en France (Val d'Europe, Créteil Soleil) et en Italie, ses premiers marchés, a néanmoins rattrapé "à 95%" ses niveaux de fréquentation de 2019."Dans un contexte de tensions dans l'approvisionnement et de hausse des prix, le groupe maintient ses efforts en matière de réduction des coûts de l'énergie", a expliqué son patron.Par ailleurs, l'impact de l'inflation sur ses coûts d'exploitation devrait être limité pour 2022, ceux-ci ayant été "contractualisés" pour un an au 1er janvier 2021, a précisé M. Jestin à l'AFP.Le spécialiste européen du centre commercial relève ainsi ses perspectives pour la fin de l'année et escompte un cash-flow net courant "d'au moins 2,45 euros par action", soit une augmentation de 5,4% par rapport à l'objectif initial.
Il y a 2 ans et 316 jours

Saint-Gobain, tout va bien

Le géant des matériaux a bouclé un excellent premier semestre avec un chiffre d'affaire en hausse de 15% par rapport à 2021, année "historique" en termes de résultats. Et il assure qu'il attend sereinement la suite malgré la crise énergétique et la flambée des prix des matières premières.
Il y a 2 ans et 316 jours

Plan de sobriété énergétique : des recommandations pour le logement dès septembre

CRISE ÉNERGÉTIQUE. Le groupe de travail "sobriété énergétique dans le logement" a été lancé ce 27 juillet. Les acteurs du logement devront faire des recommandations à la rentrée pour réduire les consommations, a indiqué la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Il y a 2 ans et 316 jours

Le gouvernement décline le plan de "sobriété énergétique" dans le secteur du logement

Des représentants des bailleurs publics et privés, promoteurs, associations et fédérations professionnelles de l'immobilier formuleront "dès septembre" des recommandations à la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et à son collègue délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, pour "prendre le chemin d'une réduction de la consommation"."Nous explorons avec ces différents acteurs comment faire en sorte de prendre des mesures concrètes qui puissent permettre aux Français de contenir leur facture d'électricité et de gaz mais également de faire la chasse au gaspi dans leur logement", a expliqué la ministre devant la presse.Cette concertation fait partie du "plan de sobriété" énergétique annoncé par Emmanuel Macron le 14 juillet pour faire face au risque de pénurie liée à la guerre en Ukraine."Le logement est un pôle de consommation très important en terme de chauffage et d'utilisation de gaz naturel. Un effort est donc nécessaire pour faire face à la crise énergétique que traverse la France", a affirmé Mme Pannier-Runacher."Cette réunion doit aussi nous permettre d'agir et de trouver des solutions pour faire face à l'urgence climatique", a-t-elle ajouté. Le gouvernement a récemment annoncé vouloir réduire la consommation d'énergie en France de 10% d'ici deux ans par rapport à 2019.Selon la ministre, le "premier enjeu" du plan dans le secteur du logement est de "faire appliquer voire de faire connaître les règlementations en vigueur" : n'utiliser la climatisation que lorsque la température intérieure dépasse 26 degrés, et n'activer le chauffage que lorsqu'elle est inférieure à 19 degrés.La ministre souhaite par ailleurs "amplifier les dispositifs qui existent et qui marchent", comme MaPrimeRenov dans le domaine du chauffage, qui doit être étendue à 700.000 logements par an.Agnès Pannier-Runacher a dans la foulée annoncé le lancement "dans les prochains jours" d'un appel à projet de 150 millions d'euros pour financer "des outils innovants de lutte contre la précarité énergétique".
Il y a 2 ans et 317 jours

Une nouvelle étude revoit le nombre de "passoires énergétiques" à la hausse

D'après le nouveau mode de calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE), qui étiquette depuis 2021 les logements de A à G selon leur consommation d'énergie et leur niveau d'émission de gaz à effet de serre, 17,3% du parc des résidences principales sont classées F ou G. En janvier 2018, l'ONRE évaluait le nombre de passoires énergétiques à 4,8 millions parmi les résidences principales, soit 16,7% du parc. Selon la nouvelle étude publiée en juillet, environ 1,5 million de résidences principales (5% du parc) sont au contraire considérées "peu énergivores", étiquetées A ou B par le DPE.La part de passoires énergétiques est plus élevée parmi les résidences secondaires (32%, soit 1,2 million de logements) et parmi les logements vacants (27%, soit 0,8 million de logements).Le mode de chauffage et les caractéristiques du logement (surface, date de construction...) "influent sur les performances énergétiques", précise l'étude.Ainsi, "les logements chauffés au fioul sont 44% à être classés F ou G (...) Au contraire, les logements chauffés au gaz ou au bois et par un réseau de chaleur apparaissent plus performants énergétiquement (respectivement 12% et 13% d'étiquettes F et G)", selon l'ONRE.Par ailleurs, "les logements les plus petits sont les plus énergivores" : près de 34% des logements de moins de 30m2 ont une étiquette F ou G, contre 13% des habitations de plus de 100m2.Les passoires énergétiques sont aussi plus fréquentes parmi les maisons individuelles que parmi les habitats collectifs, et dans le parc privé que dans le parc social.