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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18247 résultats)
Il y a 2 ans et 279 jours

Eiffage annonce un résultat net en hausse de 36,2% au premier semestre

Le groupe qui a annoncé parallèlement être entré en négociation exclusive pour s'offrir Sun'R, spécialisée dans les énergies renouvelables et l'agrivoltaïsme, a réalisé de janvier à juin un résultat net part du groupe de 354 millions d'euros, sur un chiffre d'affaires consolidé de 9,45 milliards d'euros en hausse de 8,6% par rapport aux six premiers mois de 2021.Le bénéfice d'exploitation, qui représente 9,8% du chiffre d'affaires, a fait un bond de 36,2% à 925 millions d'euros.La branche construction a enregistré une activité en hausse de 5,1% à 2,07 milliards d'euros. En immobilier, le chiffre d'affaires a progressé de 7,5% à 500 millions d'euros, en revanche le nombre de réservations de logements a diminué à 1.519 unités contre 2.194 au premier semestre 2021.Dans la branche infrastructures, le chiffre d'affaires a progressé de 5,3% à 3,33 milliards d'euros. En France, l'activité a baissé de 2,8%, du fait d'une moindre activité sur les chantiers du Grand Paris Express, et de la fin des travaux sur le parc eolien offshore de Saint-Nazaire, mais elle fait un bond de 21,1% à l'international.Dans la branche Energie-Systèmes, l'activité croit de 9,1% à 2,45 milliards d'euros.Au premier semestre, le trafic autoroutier est en hausse par rapport au 1er semestre 2021 (+23,4% chez APRR, +22,8% sur l'autoroute A65, +19,9% sur le viaduc de Millau, et +14,5% sur l'autoroute de l'avenir au Sénégal). Dans ce secteur, le chiffre d'affaires est en hausse de 21,3% à 1,59 milliard d'euros.Comme beaucoup de groupes, Eiffage a procédé au premier semestre à des rachats d'actions. La part du capital auto-détenue au 30 juin est de 2,6% contre 2,4% au 31 décembre 2021."Concessions et travaux ayant désormais dépassé leur niveau d'activité d'avant crise sanitaire, Eiffage confirme une nouvelle progression de ses résultats en 2022", indique le communiqué.
Il y a 2 ans et 280 jours

Connaissez-vous les groupes électrogènes solaires ?

Le stockage de l’énergie est un des enjeux majeurs de ces prochaines années. Or, pour devenir autonome ou éviter un black-out électrique, il existe de nombreuses solutions pour stocker l’électricité. Nous allons nous arrêter dans cet article sur le Groupe Électrogène Autonome et Rechargeable proposé par Gear énergie. Visio de présentation de Gear Energie (0’38) […]
Il y a 2 ans et 280 jours

Face à la crise énergétique, les pays riverains de la mer Baltique veulent septupler l'éolien d'ici 2030

"Nous nous sommes mis d'accord pour septupler l'énergie éolienne dans la mer Baltique d'ici 2030", a annoncé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, qui organisait la rencontre à Copenhague réunissant également l'Allemagne, la Pologne, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie."Nous sommes sur la ligne de front de la sécurité énergétique européenne", a-t-elle affirmé. "Dans cette guerre, Poutine utilise l'énergie comme une arme et a mis l'Europe, comme nous le savons tous, au bord d'une crise énergétique avec des prix de l'énergie qui s'envolent".Ces 20 gigawatts, qui devraient selon Copenhague permettre d'alimenter en électricité au moins 20 millions de foyers, "c'est plus que la capacité éolienne offshore actuelle dans l'ensemble de l'UE", a souligné Mme Frederiksen.D'ici 2050, la capacité de l'éolien en mer Baltique pourrait être portée à 93 gigawatts, d'après la déclaration."La tentative de Poutine de nous faire chanter avec les énergies fossiles échoue. Nous accélérons la transition verte. Nous nous débarrassons de la dépendance aux combustibles fossiles russes", s'est félicité la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.Bruxelles avait alors proposé de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%.Sur le plan climatique, l'UE vise une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050.Lundi, le Danemark a annoncé qu'il va augmenter de 2 à 3 gigawatts sa capacité éolienne au large de l'île de Bornholm en mer Baltique et relier cette production au réseau allemand.En mai, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique avaient déjà annoncé un accord similaire prévoyant d'installer pour près de 150 gigawatts d'éoliennes en mer du Nord d'ici 2050, pour en faire la "centrale électrique verte de l'Europe".
Il y a 2 ans et 280 jours

É. Borne demande à EDF d'"assurer son programme de redémarrage" de réacteurs nucléaires

ÉNERGIE. La Première ministre a demandé ce 1er septembre à l'électricien national de tenir son calendrier de maintenance de centrales atomiques, non seulement pour garantir l'approvisionnement énergétique de la France en vue de cet hiver, mais aussi pour éviter de remettre en service la centrale à charbon de Saint-Avold, en Moselle, extrêmement polluante. La question de la formation et des compétences a également été évoquée.
Il y a 2 ans et 280 jours

Krasimir Yordanov, Terreal : "L'essentiel du photovoltaïque résidentiel vient de la rénovation"

Responsable du marché solaire chez Terreal, Krasimir Yordanov fait le point sur ce marché en France, deux ans après le lancement par Terreal du programme Demain tous solaire.
Il y a 2 ans et 280 jours

La Chine construit la "plus grande usine" d'hydrogène vert au monde

INTERNATIONAL. La production de cette énergie devrait commencer en 2023. Le pays espère réduire ses émissions de CO2 grâce au développement d'énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 280 jours

Lancement de l’IGEDD, l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable

Les missions de l'IGEDDL'Inspection générale de l'environnement et du développement durable est placée sous l'autorité du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.L’IGEDD intervient dans les domaines "de l'environnement, du climat, du développement durable, de la transition écologique, du logement, de l'urbanisme, de la politique de la ville, de l'aménagement du territoire, du paysage, de la construction, de l'énergie, des transports, des risques naturels et technologiques et de la mer".Elle contribue ainsi à la prospective, à la conception, au suivi de la mise en œuvre et à l'évaluation, à toutes les échelles géographiques, de ces politiques publiques. Elle assure également les missions d’audit et d’inspection des services du ministère.L’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) exerce en outre la mission d’autorité environnementale par sa formation nationale (l’Ae-IGEDD) et ses missions régionales (MRAe).Indépendance et impartialitéCes évolutions s'inscrivent dans le cadre de la réforme de la haute fonction publique, et notamment celle des services d’inspection générale et de leurs emplois, qui résulte du décret du 9 mars 2022. Elles assurent la qualité, l’indépendance et l’impartialité des travaux des membres de l’inspection.Décrets publiés au journal officiel :Le décret du 20 juillet 2022, précise que l’Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) succède au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD).Le décret du 20 août 2022 définit l'organisation et les missions de cette inspection.
Il y a 2 ans et 280 jours

Une rentrée chargée pour le secteur de la rénovation énergétique

Menace de coupure d'approvisionnement en gaz russe, projet de loi de finances et nouveaux montants d'aides financières allouées aux travaux de rénovation énergétique et aux énergies renouvelables, annonces sur la stratégie climatique du prochain quinquennat, plan de sobriété, nouveau report de l'audit énergétique des logements mis en vente, interdiction d'augmentation des loyers pour les passoires thermiques…Hellio acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, fait le point sur les nombreux enjeux de la rentrée.Audit énergétique obligatoire en cas de vente d'une passoire thermique : un nouveau report au 1er avril 2023Initialement prévu par la Loi Climat et résilience pour le 1er janvier 2022, puis reporté une première fois au 1er septembre 2022, l'audit énergétique obligatoire des maisons et appartements en mono propriétés classés F ou G au Diagnostic de Performance Énergétique va faire l'objet d'un nouveau report par décret. Il deviendra obligatoire pour toute vente au 1er avril 2023. Réaction Hellio :Défendu par la plupart des fédérations du secteur de l'immobilier, le report de l'audit énergétique s'explique par le manque de formation et de préparation des professionnels chargés de la réalisation des audits qui pourrait entraîner une défaillance dans les résultats et obliger à réaliser des rénovations inadaptées aux réelles problématiques du logement.En effet, la fiabilité des audits est indispensable puisqu'ils visent à déterminer le prix de vente et à informer le futur acheteur du bien sur les travaux de rénovation énergétique à entreprendre ainsi que les frais à engager[1]”.[1] Cela concerne les DPE réalisés à partir du 1er janvier 2018. Si le DPE date d'avant cette date, il doit être refait.Passoires thermiques : le blocage des loyers depuis le 24 août 2022 pour les logements classés F ou G au DPESelon la loi du 22 août 2021[2] portant sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets, les loyers des logements classés F et G au DPE, qualifiés de “passoires énergétiques”, ne peuvent plus être augmentés depuis le 24 août 2022. Cette mesure concerne les nouveaux contrats de location et les contrats en cours, renouvelés ou tacitement reconduits, pour lesquels aucune hausse ne pourra être appliquée.[2] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046131733Aides financières aux travaux d'économies d'énergie: vers une hausse des budgets ?Prochaine loi de finances 2023 : vers une refonte de MaPrimeRénov' et un budget en hausse ?Pour rappel, le projet de loi de finances voté au dernier trimestre par le Parlement vise à déterminer chaque année l'ensemble des recettes et dépenses de l'État pour l'année suivante. Ce projet de loi contient le montant, la nature et l'affectation des ressources et des charges de l'État, il est présenté chaque année à l'automne par le Gouvernement.Il devrait figurer dans le projet de loi de finances pour 2023 :Le niveau du budget de MaPrimeRénov', de MaPrimeRénov'Sérénité, du chèque énergie si reconduit, etc. Ainsi que celui des autres aides dédiées aux économies d'énergie ;Le niveau de budget et de ressources humaines dédiées aux administrations compétentes en matière de transition énergétique : Ademe, Anah, France urbaine, etc.Réaction Hellio : « Afin d'atteindre les objectifs du Gouvernement en matière de rénovation énergétique des bâtiments et de diminuer drastiquement leur consommation d'énergie, outre l'augmentation du budget dédié à MaPrimeRénov', il serait pertinent de prioriser les financements dédiés aux bouquets de travaux et aux rénovations très performantes afin de garantir l'efficacité de l'opération. Hellio souligne également l'importance de renforcer certains effectifs d'agences d'État indispensables à la distribution de ces aides. »Une augmentation des montants des primes énergie versées pour les travaux d'économies d'énergieDans le cadre du plan de sobriété et de l'objectif de réduction de la consommation d'énergie de 40% d'ici 2050, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé un renforcement dès la rentrée du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE). Première aide financière dédiée aux économies d'énergie en France, elle est estimée aujourd'hui à près de 5 milliards d'euros par an versés sous forme de primes aux travaux par les énergéticiens (chauffage, isolation des murs, etc).Dispositif CEE d'aides aux travaux : une réhausse de l'objectif prévue pour septembre pour plus d'1,5 milliard d'euros de primes énergie par anUn projet de décret prévoit ainsi une réhausse de l'objectif de plus de 25%, correspondant à peu près à 1,5 milliard d'euros par an supplémentaires versés sous forme de primes aux travaux, réalisés principalement pour des ménages en situation de précarité[3].Enfin, dans le but de mieux encadrer le prix du marché issu du dispositif des CEE, le ministère de la Transition énergétique lancera, dès septembre 2022, une concertation avec les acteurs de la rénovation énergétique.Extension de la prime énergie Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs :L'arrêté du 12 juillet 2022[4] prévoit une extension de l'aide existante Coup de pouce Chauffage aux logements collectifs financée par le dispositif des CEE pour tous les travaux de remplacement de chauffage par des équipements à énergies renouvelables en habitat collectif – chaudière biomasse, pompe à chaleur collective et surtout raccordement aux réseaux de chaleur – pour tous travaux signés au 1er septembre 2022.Hellio fait partie des signataires de la charte d'engagement Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et collectifs tertiaires.[3] https://www.ecologie.gouv.fr/agnes-pannier-runacher-annonce-renforcement-des-dispositifs-soutien-aux-projets-defficacite[4] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046131733Exemple : Dans le cadre du raccordement d'un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur, deux critères techniques sont à respecter :Le bâtiment n'a jamais été raccordé à un réseau de chaleur avant la réalisation de l'opération ;Le réseau de chaleur est alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération. Dans ce cas, le montant de prime CEE pour un bâtiment de 100m² s'élève à 49.500 €.La mise en exécution du plan de sobriété énergétique dès la rentrée pour faire face à la menace d'un hiver sans gaz russeAfin de faire face à la menace d'une rupture des approvisionnements de gaz en Europe, la Commission européenne a présenté en urgence, le 20 juillet 2022, un plan de réduction de 15% de la consommation de gaz dans l'Union européenne. Au niveau national, le gouvernement a mis en place un plan de sobriété visant à réduire la dépendance de la France aux importations de gaz russe – même si celles-ci ne représentent que 17% -, favoriser les économies d'énergie et accélérer le déploiement des énergies renouvelables.Parmi les mesures arrêtées :Réduire de 10% la consommation d'énergie d'ici deux ans, par rapport à 2019 ;Faire appliquer les règles déjà en vigueur, notamment le respect des consignes de température : 19°C maximum pour le chauffage et 26°C pour la climatisation.Exécuter le volet du plan de sobriété dédié aux grandes surfaces commerciales à partir du 15 octobre 2022 : extinction des enseignes lumineuses et réduction de l'éclairage dans les surfaces de vente…Lancement de la concertation quinquennale sur la stratégie Énergie Climat du GouvernementLe 6 juillet 2022, Elisabeth Borne avait annoncé, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le lancement d'une concertation large dès le mois de septembre en vue de la préparation de la loi d'orientation énergie-climat.Cette concertation s'inscrit dans le cadre de l'élaboration de la loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat, prévue pour 2023, et qui viendra fixer les priorités d'action de la politique climatique et énergétique nationale en tenant compte des objectifs du plan climat européen.Réaction Hellio :« Cette loi d'orientation permettra de donner de la visibilité aux professionnels de la filière de l'efficacité énergétique pour investir, former et anticiper : Hellio appelle à ce que cette législation fixe un volume d'aides financières dédiées à la rénovation énergétique sur les 5 ans. »MonAccompagnateurRénov' : des modalités encore à préciser avant son extension au 1er janvier 2023Le décret MonAccompagnateurRénov' a été publié le 23 juillet 2022 au Journal officiel[5] et vient rendre obligatoire, à partir du 1er janvier 2023, l'accompagnement par l'organisme MonAccompagnateurRénov' pour les travaux de rénovation énergétique bénéficiant des aides de l'Anah conditionnées à une amélioration de la performance énergétique globale du logement.Le décret a d'ores et déjà précisé le contenu de la mission d'accompagnement. Les nécessaires conditions d'indépendance de l'accompagnateur au regard de l'exécution des travaux ainsi que les possibilités de sous-traitance seront détaillées dans un prochain arrêté.[5] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046081405Projet de loi sur les énergies renouvelables : une présentation au Conseil des ministres prévue pour septembreLe projet de loi sur les énergies renouvelables vise à permettre l'accélération d'installation d'énergies renouvelables sur le territoire. Selon Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, le texte est construit autour de trois enjeux : l'accélération des procédures, la libération du foncier et la planification[6].Cette future loi s'inscrit dans le sillon du plan européen RepowerEU. Emmanuel Macron, président de la République, avait annoncé, dans la traditionnelle interview du 14 juillet 2022, la présence de mesures relatives à l'accélération du déploiement des pompes à chaleur et du photovoltaïque dans le cadre de ce projet de loi[7].[6] http://videos.senat.fr/video.2967284_62df191b6eb96.audition-de-mme-agnes-pannier-runacher-ministre-de-la-transition-energetique?timecode=7691000[7] REPLAY – Interview d'Emmanuel Macron : “La France doit continuer d'investir pour son armée” : https://youtu.be/w6g054tLxgQEurope : La République Tchèque prend la présidence du Conseil de l'Union européenneLa Présidence française de l'Union européenne (PFUE) a pris fin le 30 juin 2022 et la République Tchèque a pris cette présidence tournante le 1er juillet dernier.Bouleversée par le conflit sur le territoire ukrainien, la PFUE a été marquée par une réelle prise de conscience des enjeux de la sobriété énergétique puisque la Russie a engagé un conflit énergétique, menaçant l'Union européenne de rompre ses approvisionnements en gaz.À l'agenda politique de la présidence Tchèque figurent des priorités centrées sur l'Ukraine et sur la préservation de la sécurité énergétique de l'Union, en s'affranchissant de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures russes.Les directives efficacité énergétique (DEE) et performance énergétique des bâtiments (DPEB) devraient être adoptées au cours de cette présidence.Les révisions de ces directives prévoient :La réhausse des objectifs de réduction de la consommation énergétique primaire et finale à 39% et à 36% d'ici 2030 pour la DEE ;La mise en place d'une stratégie pour une vague de rénovation multipliant au moins par deux le taux annuel de rénovation énergétique d'ici à 2030 dans le cadre de la DPEB.
Il y a 2 ans et 280 jours

L'Etat fixe 60 politiques prioritaires : découvrez ce qui concerne le BTP

FEUILLE DE ROUTE. Rénovation énergétique, artificialisation des sols, énergie-climat... Découvrez ce qui concerne le BTP dans les soixante priorités du gouvernement, dévoilées par la première ministre Élisabeth Borne.
Il y a 2 ans et 280 jours

AMI « Résilience énergétique » : financer et accompagner des projets à potentiel de développement économique

Visant à augmenter la résilience des systèmes énergétiques et à optimiser les procédés de production d’énergies renouvelables, les propositions seront examinées par des jurys territoriaux et sont à déposer avant le 15 octobre. Un webinaire de présentation sera également organisé le 8 septembre.Dans le contexte actuel de changement climatique et de crise en Ukraine, la sortie de la dépendance aux énergies fossiles est à la fois un impératif climatique et un enjeu de souveraineté énergétique. L’enjeu est double : sécuriser l’approvisionnement énergétique de la France et accélérer la sortie des énergies fossiles. Par son positionnement en aval de la recherche et son pilotage par les SATT, l’AMI « Résilience énergétique » vise à capter des innovations ayant passé le stade de la preuve de concept en laboratoire et à accélérer leur transfert vers le monde économique au travers de la création de startups ou un développement industriel. Co-élaborées par les deux partenaires, les thématiques portent sur trois axes prioritaires.Développement d’innovations ou d’évolutions technologiques visant à augmenter la résilience des systèmes énergétiques ainsi que la complémentarité des vecteurs énergétiques face aux aléas de fourniture. Sont concernés les différents vecteurs énergétiques – gaz, électricité, chaleur – ainsi que les différentes échelles de déploiement – régional / national, ville / campagne, quartier / ilôt. La production d’hydrogène par électrolyse, la production de froid ou de chaud par pompe à chaleur ou la production d’électricité à partir de biogaz, hydrogène ou par cogénération sont quelques-uns des couplages de vecteurs énergétiques identifiés.Développement ou l’optimisation de procédés de production d’énergies renouvelables : hydrogène décarboné, éolien, photovoltaïque, biogaz...Développement de solutions pour accompagner les évolutions de comportements vers plus de sobriété énergétique.Les chercheurs sont invités à proposer des approches systémiques et à imaginer des solutions favorisant une plus forte compétitivité de ces énergies d’avenir tout en veillant à réduire leurs impacts sanitaires ou environnementaux.Des soutiens complémentaires du réseau SATT et l’ADEMECette collaboration nouvelle entre le Réseau SATT et l’ADEME permettra notamment d’assurer un continuum de financement et d’accompagnement pour l’ensemble des projets sélectionnés.Également ouvert aux doctorants bénéficiant d’une thèse financée par l’ADEME, cet AMI établira notamment un pont entre les programmes de recherche initiés par l’ADEME et les programmes de maturation accompagnés par les SATT. Par ailleurs, il s’inscrit dans les objectifs du plan France 2030, dont l’ADEME est un des opérateurs.Les lauréats se verront ainsi proposer un accompagnement complet : analyse approfondie des dimensions marché, propriété intellectuelle, juridique et stratégie de transfert, possibilité d’un financement en pré-maturation et/ou en maturation technologique, sur fonds propre des SATT, renforcé potentiellement par le soutien financier issu de l’AAP Prématuration/Maturation, et soutien à la création d’entreprises. Suite à ces programmes de maturation l’ADEME pourrait assurer une suite de financement via les appels à projets qu’elle initie dans le cadre de France 2030, notamment pour accompagner l’industrialisation des technologies.Des jurys territoriauxLes équipes des 13 SATT ainsi que les experts de l’ADEME étudieront les dossiers soumis dans le cadre de jurys territoriaux dédiés. Parmi les critères de sélection : un projet visant une valorisation et de transfert vers le monde socio-économique, la possibilité de constituer une propriété intellectuelle solide ou encore une visée applicative à horizon 2030.Les SATT se coordonneront au niveau national afin d’identifier d’éventuelles synergies entre projets, ou avec une technologie en cours de maturation, ou préalablement transférée. L’objectif est de consolider des briques technologiques complémentaires et de développer des technologies à fort potentiel. Une première pour un dispositif de cette envergure !Date d’ouverture : 30 août 2022 Webinar de présentation : 8 septembre 2022 Date de clôture : 30 octobre 2022 Contact : ami.energie@satt.fr Pour en savoir plus et dépôt sur :www.satt.fr/ami-energiePour Fabrice LEEFEBVRE, Président de la SATT Nord : « Comment contribuer, en tant que Réseau SATT, à ces objectifs de transition et de souveraineté énergétique ? C’est l’ambition qui a motivé le lancement de cet AMI d’ampleur exceptionnelle puisqu’il mobilise l’ensemble de nos 13 SATT. Sa vocation : interpeller la communauté scientifique autour de ces enjeux citoyens. Dans cette optique, le partenariat avec l’ADEME était pour nous une évidence, du fait de son expertise sur le sujet et de son rayonnement auprès de la communauté des chercheurs. Pour donner aux propositions issues de cet AMI toutes les chances d’un impact fort sur notre société dans les prochaines années, nous allons faire appel aux experts de l’ADEME, et mutualiser les compétences des 13 SATT, qui ont déjà permis le transfert de nombreuses technologies dans le domaine énergétique, auprès d’entreprises ou via la création de start-ups. Citons en exemple la startup H2SYS, qui conçoit et réalise des systèmes hybrides qui génèrent électricité et chaleur à partir d’hydrogène, le projet METHAMAG®, nouveau procédé de méthanation basé sur l’utilisation de l’induction magnétique, ou encore la startup H2PULSE, qui favorise le déploiement de solutions industrielles pour la transition vers l’hydrogène énergie. »Pour Anne VARET, Directrice scientifique de l’ADEME : « Cet AMI offre aux SATT et à l’ADEME, présents dans chacune des régions de France, une formidable opportunité de travailler ensemble, et aux côtés de nombreux partenaires territoriaux, au cœur d’écosystèmes régionaux de recherche. Il marque, nous l’espérons, le début d’une collaboration durable et ancrée au cœur des territoires. Car ne l’oublions pas, la transition écologique et énergétique s’inscrit bien au sein des territoires. »
Il y a 2 ans et 280 jours

Au cœur urbain de Nice, le Groupe Kardham va rénover l'historique campus universitaire Valrose

Construire, rénover et redynamiserLa mission s’inscrit dans le parc classé de Valrose, d’une surface de 11 hectares, remarquable pour la richesse de sa flore et la beauté de ses monuments. Le projet comporte trois parties :La rénovation des façades de deux établissements recevant du public (ERP), les bâtiments chimie et sciences naturelles, ainsi que la rénovation de deux niveaux dans l’ERP sciences naturelles.La construction d’un bâtiment neuf de 500 m² SDP pour des laboratoires de recherche.Un volet « expression culturelle » pour redynamiser le campus : relier la scène de l’Isba, un chalet traditionnel ukrainien, au campus et réfléchir à comment accompagner de façon évènementielle la vie des étudiants sur le site.Les principales caractéristiques du projetRespecter un patrimoine de 31 bâtiments et ouvrages dont une multitude classée au titre des monuments historiques.La mise en valeur de ce magnifique passé culturel et espace paysager fonctionnera comme ligne de conduite pour le projet. Ce dernier se conformera ainsi à la protection des monuments historiques en respectant les ouvrages existants. Aucun pastiche d’une architecture locale ne sera recherché et les références aux ouvrages présents sur le site ne seront que des évocations subtiles. Une charte définie par l’architecte des monuments historiques imposera par ailleurs les coloris, matériaux et les mobiliers du site.Conserver le patrimoine végétal et s’intégrer dans le paysageLa rénovation des façades suit le plan de gestion, et marque les socles des bâtiments (socle métal dans les tons rouille). Les étages seront traités en isolation thermique par l'extérieur dans un ton pierre. Ces choix permettent de mettre en valeur le parc arboré qui présente richesse et diversité en essences végétales : les niveaux hauts s’effacent derrière les arbres et la végétation luxuriante. Les socles ramènent à la terre et assurent une pérennité.Constitué de deux niveaux, et principalement enterré, le nouveau bâtiment de recherche a été pensé par les équipes de Kardham comme un empilement de strates horizontales qui viennent s’insérer suivant les lignes topographiques du terrain, et s’ancre dans la colline, prouesse d’intégration dans un site naturel enclavé. Sa façade unique expérimente des parois en béton imprimé, avec l’objectif de travailler la matière dans une forme libre. Cette démarche architecturale s’inscrit dans la continuité historique propre au site, dans une veine art nouveau avec un rusticage caractéristique du début du 19ème siècle. La 5ème façade poursuit le thème du parc avec la création de jardins, intégrant un petit pavillon en bois aux façades en moucharabiehs végétalisés.Les espaces paysagers extérieurs sont traités comme des jardins accessibles pour tous avec des plantées de cépées et arbustes. Pour la toiture végétalisée non accessible, Kardham a opté pour une plantée en garrigue sur couche drainante : lavandes, graminées et plantes de garrigues résistantes. Une large terrasse en bois permettra d’accueillir de l’événementiel, redonnant vie au site de l’Isba.Intégrer des solutions bioclimatiques et environnementales nouvellesLe volet rénovation énergétique comprend la rénovation de l’enveloppe, avec une isolation de façade par l’extérieur et de nouvelles menuiseries, la gestion de la protection solaire (brise-soleil et stores) et la pose de panneaux photovoltaïques. L'énergie sera ainsi mieux maîtrisée. La construction neuve en bâtiment troglodyte enterré dans la colline, ainsi que la toiture végétalisée rejoignent une démarche de bâtiment durable. Notons que le chantier est réalisé dans un contexte de site occupé.Un campus reconnecté et accessible à tousLe parc d’origine avait été transformé lors de la construction de plusieurs bâtiments du campus par l’architecte René Egger. Leur implantation murait le chalet de l’Isba, créant une rupture. En requalifiant les abords de l’Isba avec la création d’un aménagement ouvert à tous, cette partie du parc est désormais reconnectée au campus.La mise en accessibilité ADAP (agenda d'accessibilité programmée) du site est traitée au fur et à mesure des chantiers de rénovations. Pour les personnes à mobilité réduite et les non-voyants, elle comprendra la création de places de stationnement implantées aux pied d’immeubles, la pose de rails de guidage et l’installation de rampes sur les cheminements jusqu’aux entrées des bâtiments. Elle répond à l’accessibilité pour tous, lors de la mise aux normes des escaliers existants : bande podotactile, main courante, etc.Concernant le thème de l’expression culturelle, il a été proposé d’établir des constructions bois éphémères de petite échelle jalonnant le Parc, supports de liens et connectivités entre les différents acteurs du campus. Celle positionnée sur des points hauts du Parc et aux pieds de l’Isba redynamise le lien.Caracteristiques du projetMaitre d’ouvrage : Université Côte d’AzurPartenaires : EQUANS, Tractebel, Edeis, Ineo, Dumez, CofelyMission : conception architecturale, suivi des travaux et AORLivraison : 3ème trimestre 2023
Il y a 2 ans et 280 jours

Eiffage veut acquérir 80% de Sun'R

Eiffage Concessions, est entré en négociations exclusives en vue de détenir plus de 80 % du producteur d'électricité photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 280 jours

Le gel des loyers pour les logements énergivores est entré en vigueur ce 24 août

Les propriétaires de logements à étiquette énergétique F ou G, les plus consommateurs d'énergie, ne peuvent plus augmenter leurs loyers depuis ce mercredi.
Il y a 2 ans et 280 jours

Pompes à chaleur domestiques et fluides naturels : le couple gagnant

Quelle sera l’influence de la proposition de révision du règlement F-Gaz sur les technologies et le marché des pompes à chaleur ? Un rapport détaillé pointe les avantages des fluides naturels.
Il y a 2 ans et 281 jours

L'explosion de l'inflation est le symptôme de notre dépendance aux hydrocarbures, selon le climatologue Rockström

"Depuis 1990, nous disons qu'il faut abandonner progressivement l'économie fondée sur les énergies fossiles au profit d'une économie basée sur les énergies renouvelables. Et maintenant, nous y voilà - nous nous prenons le mur", après "30 ans de sous- investissement", constate le scientifique, l'un des principaux artisans du concept de "limites planétaires" - seuils d'usage des ressources que l'humanité ne doit pas dépasser pour vivre dans un écosystème sûr.M. Rockström a travaillé deux ans sur sa contribution au rapport collectif "Earth For All : A Survival Guide for Humanity" (La terre pour tous: guide de survie pour l'humanité), publié mardi par le Club de Rome, ce groupe de réflexion de scientifiques et d'économistes fondé en 1968.L'ouvrage s'inscrit dans la lignée du célèbre rapport Meadows, publié en 1972 sous l'égide du Club de Rome. Ce document de référence, à l'origine de l'ouvrage "Halte à la croissance ?" ("Limits to Growth"), affirmait que le développement ne pouvait se poursuivre indéfiniment sans atteindre une limite de consommation des ressources.Cinquante ans plus tard, le nouveau rapport, auquel ont participé des auteurs du premier, prévoit deux scénarios de croissance.Le premier, surnommé "Too Little, Too Late" (trop peu, trop tard), verrait perdurer l'orthodoxie économique, aggravant les inégalités alors que le monde dépasse les objectifs de l'accord de Paris et s'oriente pour l'heure vers un réchauffement de 2,5 °C d'ici 2100 par rapport à la fin du 19e siècle.Le deuxième scénario, celui du "Great Leap" (Grand Bond), prévoit une mobilisation sans précédent des ressources pour mettre en oeuvre cinq changements sociétaux : l'éradication de la pauvreté et des inégalités, l'autonomie des femmes, une alimentation mondiale plus végétale et la décarbonation rapide de l'énergie.Les auteurs affirment que le Fonds monétaire international devrait accorder 1.000 milliards de dollars par an aux nations les plus pauvres pour créer des emplois verts et que les pays riches devraient annuler la dette de ceux à faibles revenus tout en accordant à leurs citoyens un "dividende de base universel".Scénario catastrophePour M. Rockström, le monde a atteint un "point d'urgence", car les catastrophes liées au climat - avec un réchauffement actuel de 1,1°C depuis l'ère industrielle - se produisent plus fréquemment que prévu."Nous y sommes: à 1,1 °C, les phénomènes que nous pensions voir à 2 °C se produisent beaucoup plus tôt et frappent plus durement", explique-t-il, après un été marqué par des records de sécheresse et de chaleur en Europe et en Chine, et des inondations cataclysmiques au Pakistan."Nous risquons de nous diriger vers un scénario catastrophe, non pas parce que nous injectons davantage de dioxyde de carbone et de gaz à effet de serre d'origine humaine, mais parce que le système terrestre lui-même commence à émettre ces gaz", compte tenu de la fonte de la calotte glaciaire du Groenland et de l'augmentation des feux de forêts.Les scientifiques devraient "envisager une palette beaucoup plus large de scénarios", afin de mieux intégrer des phénomènes certes peu probables mais extrêmement dévastateurs et qui pourraient conduire à un emballement du réchauffement.M. Rockström se dit toutefois "assez pessimiste" sur les capacités de réforme des gouvernements. "Il y a trois ans, j'aurais dit que j'étais optimiste - nous avons vu un élan post-Paris avec davantage de politiques publiques et d'entreprises qui s'engagent", a-t-il déclaré."Maintenant, avec l'effondrement post-Covid de la confiance du public et la montée du populisme, je n'ai pas l'impression que nous soyons vraiment prêts à mettre en œuvre tous ces pas de géant", s'inquiète-t-il."C'est pourquoi le timing est vraiment important. Nous devons relancer le débat et parler de l'urgence d'agir. Est-ce un défi ? Absolument."
Il y a 2 ans et 281 jours

Rénover une copropriété, galère à tous les étages

Quand Esther, propriétaire d'un appartement en Seine-Saint-Denis, a découvert que son syndic de copropriété prévoyait de faire un ravalement de façade sans y adjoindre les moindres travaux de rénovation énergétique, elle s'est insurgée et s'est heurtée à un mur.Ses rencontres avec les membres du conseil syndical n'ont suscité que l'hostilité, ses e-mails, raconte-t-elle, "tombaient dans un trou"...Avec sa vie personnelle et professionnelle qui ne lui permet pas de s'impliquer comme elle le voudrait dans le dossier, elle regrette d'avoir "toujours un temps de retard" sur les décisions du syndic."Je pourrais faire ma super militante, aller choper les coordonnées de tout le monde et aller embêter la terre entière, mais j'ai pas le temps", confie-t-elle, découragée.Olivier (prénom modifié à sa demande), cadre parisien dans la transition écologique, s'est retrouvé dans la même situation, d'un conseil syndical qui approuve des travaux sans rénovation énergétique, comme c'est pourtant obligatoire depuis 2015. "Je suis tombé sur un syndic +old school+, à trois ans de la retraite, qui était en mode +c'est pas comme ça qu'on fait et de toute façon ça marchera pas+", raconte-t-il à l'AFP.Il est parvenu à stopper le projet, à ses yeux une "incurie climatique", en attaquant la décision en justice."C'est un choix personnel que j'ai fait, d'engager des frais juridiques pour mes convictions", dit-il. "J'ai ce luxe. Je suis un cadre supérieur, pas un ménage en précarité énergétique". "Si des gens comme moi ne le font pas, qui le fera ?"Des années de procédureLeur cas est symptomatique des embûches pour réussir une rénovation énergétique en copropriété, qui représentent 28% des bâtiments en France.La difficulté vient d'abord de la forme même des copropriétés, où les décisions, qui se prennent en votant en conseil syndical, peuvent être longues et fastidieuses à adopter, surtout quand elles engagent des sommes importantes."Entre le moment où on rentre en relation avec une copropriété et le moment où les travaux sont votés, il se passe quatre ou cinq ans en moyenne", témoigne Christophe Dujardin, président de l'agence régionale Ile-de-France Energies.Difficile de mettre tout le monde d'accord avec des propriétaires qui ont des projets, explique également Sébastien Catté-Wagner, expert en copropriétés à l'Agence nationale de l'habitat (Anah). "Vous avez des copropriétaires qui comptent vendre, des bailleurs-investisseurs qui n'ont pas envie de faire des travaux, des jeunes endettés pour qui ce n'est pas facile de payer 15.000 euros..."A quoi s'ajoute le peu de lisibilité des différentes aides.Contraintes et incitationsPour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments, pilier majeur de la transition écologique, l'Etat a en effet multiplié les mesures. Les propriétaires de logements sont obligés d'effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) s'ils souhaitent les mettre en vente ou en location.Et pour les plus énergivores (étiquetés F et G), il est déjà interdit, depuis le 24 août, d'augmenter les loyers. A partir de 2023, ce sont des interdictions pures et simples de louer qui frapperont progressivement les passoires thermiques.Côté incitatif, le dispositif-phare de l'Anah, lancé en juillet 2021, s'appelle MaPrimeRénov' Copropriétés. Il peut subventionner 25% du montant des travaux, à condition que les gains de performance énergétique soient conséquents (35% au moins).Quelque 12.000 logements ont bénéficié du dispositif en 2021 pour un coût d'environ 70 millions d'euros.Les agences régionales de l'énergie proposent également des prêts et jouent un rôle d'"ensemblier", soit de pilote global des chantiers. "C'est de plus en plus discuté et vous allez voir pas mal de nouveaux services et acteurs. Je pense que les gros énergéticiens y réfléchissent", explique à l'AFP Carine Sebi, professeure à Grenoble Ecole de Management."Ce sujet de la rénovation énergétique, ça ne vient pas par conscience environnementale. Ça vient uniquement parce qu'on est contraint, soit parce que notre logement devient insalubre ou parce que notre facture d'énergie va exploser", ajoute-t-elle. "Il faut qu'on se saisisse de la crise actuelle liée à l'inflation pour valoriser les économies d'énergie engendrées par la sobriété mais surtout l'efficacité énergétique".
Il y a 2 ans et 281 jours

Les tuiles terre cuite solaire d’Edilians, un compromis idéal entre esthétique et production énergétique

Pionnier sur le segment des tuiles photovoltaïques en terre cuite, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir notre gamme de tuiles en terre cuite solaire, pour une affinité esthétique et des performances sans pareil.   Les atouts de ces tuiles en terre cuite solaire sont nombreux : Un esthétisme inégalé : avec une intégration parfaite et discrète, l’identité architecturale est préservée  Une simplicité de pose : forme et caractéristiques de mise en œuvre identiques à leurs équivalents en terre cuite traditionnels  Un véritable gain de temps et de rentabilité pour les professionnels de la toiture Une étanchéité irréprochable héritée des propriétés inhérentes à la terre cuite Une performance énergétique à haut rendement avec une autoconsommation solaire immédiate Une solution évolutive dans le temps : les tuiles en terre cuite solaire s’adaptent à une toiture existante en toute facilité *L’étanchéité de nos tuiles en terre cuite solaire Max est garantie 20 ans, et extensible jusqu’à 30 ans pour des toitures réalisées avec des tuiles terre cuite d’EDILIANS neuves et compatibles. Retrouvez l’ensemble des produits solaires sur le site de Edilians
Il y a 2 ans et 281 jours

L’Esquisse Hotel & Spa – Colmar

L’Esquisse Hotel & Spa – Colmar Travail de précision avec des résultats étonnants Sur ce projet ont été installé de grands volets repliants DucoSlide QuadraFold d’environ 3 m de hauteur, installés en nez de dalle pour créer une peau complète extérieure de façade. La quincaillerie du système DucoSlide BiFold et QuadraFold est très robuste, pour pouvoir garantir un fonctionnement parfait même avec de grandes dimensions. Sur le projet, le rail haut du mécanisme est situé dans l’encombrement de la dalle, ainsi que le rail bas de guidage du volet de l’étage supérieur. De ce fait, les parties mobiles, s’alignent parfaitement avec la hauteur du balcon dalle à dalle. Un vrai travail de précision, mais le rendu est superbe ! Construction ingénieuse qui garde la chaleur à l’extérieur La construction existe d’un ensemble QuadraFold repliant vers la gauche, et un ensemble QuadraFold se repliant vers la droite, soit 8 panneaux en tout quand le balcon d’environ 4,50 m de large est fermé. Quand les volets sont ouverts, la vue vers l’extérieur ne souffre d’aucun obstacle, car ils ont un très faible encombrement sur les extrémités. En refermant les volets, l’habitant de la chambre bénéficie d’une protection efficace contre les ardeurs du soleil, tout en laissant la place à belles ambiances intérieures. Intégration parfaite dans l’environnement verdoyant L’architecture de l’hôtel s’est invitée dans un cadre exceptionnel avec la projection de larges terrasses pour chaque chambre, suite et appartement. Grâce au DucoSlide QuadraFold les rayons du soleil sont filtrés, ce qui permet de voir sans être vu. En effet, les volets sont équipés de tôles d’aluminium spécifiques anodisées “or”, ces tôles étant perforées afin de créer une fresque originale représentant une forêt, ce qui ajout au facteur esthétique et ce qui fait que l’hôtel s’intègre parfaitement dans le cadre verdoyant qui l’entoure. Excellent travail d’équipe Cet exercice de conception, d’adaptation produit, de coordination et de suivi a été menée conjointement par AEA (architecte), DUCO (industriel), EDBAT (distributeur), et Schoenenberger (installateur). Un travail d’équipe garantissant un résultat impeccable pour la plus grande satisfaction du maître d’ouvrage. Pour plus d’information, rendez-vous sur duco.eu
Il y a 2 ans et 281 jours

Les patrons n'ont pas attendu le gouvernement pour s'engager dans la sobriété énergétique

Dans son discours devant le patronat, la cheffe du gouvernement Élisabeth Borne a demandé aux entreprises d'agir pour consommer moins d'énergie, agitant la menace de mesures de rationnement cet hiver, alors que la Russie pourrait couper l'approvisionnement de l'Europe en gaz.Chaque entreprise a été invitée à élaborer un plan de sobriété d'ici la fin septembre, et la Première ministre s'est montrée favorable à la nomination de "référents sobriété" en leur sein."La Première ministre veut nous faire croire qu'on aurait loupé certaines choses", alors que les entreprises "ont déjà commencé le travail", a réagi auprès de l'AFP Jean-François Faure, président de la société Aucoffre.com, spécialisée dans le commerce de métaux."Les actions qui vont être menées pour la guerre dont on parle (en Ukraine, NDLR) et qui sont liées à l'énergie sont de toute façon positives pour le vrai combat qui doit être mené et qui est cette fameuse transition énergétique", selon cet entrepreneur du Sud-Ouest qui a vu de près cet été les incendies à Landiras, en Gironde."Les entreprises, Madame la Première ministre, feront leur part sur le chauffage, les déplacements de leurs collaborateurs, mais surtout sur les +process+ de production", a assuré dans un discours le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux."Aujourd'hui, que les choses soient claires, il n'y a plus d'entrepreneur climatosceptique", a-t-il affirmé, assurant que la transition vers une économie bas carbone est devenue la première préoccupation des adhérents de l'organisation patronale, devant la fiscalité."Je ne sais pas ce que c'est que la sobriété, on a toujours travaillé comme ça. L'abondance, je ne sais pas ce que c'est. Ensuite, quand on parle de sobriété, pourquoi 10% (de réduction de la consommation, NDLR) ?", s'interroge Franck Legardeur, directeur général de Delmonicos, une petite entreprise de 11 salariés basée à Metz qui développe des solutions de rechargement pour véhicules électriques. Il ajoute auprès de l'AFP que "la première chose à faire, c'est de l'efficacité énergétique en mesurant mieux la consommation" des entreprises comme celle des particuliers.Rendre de la compétitivitéUn an après la fin du "quoi qu'il en coûte" pour soutenir ménages et entreprises face au Covid-19, le Medef demande au gouvernement de ne pas tout régenter."L'État ne doit pas tout faire en France car l'État ne sait pas tout faire", selon son président."J'entends ceux qui demandent plus d'allocations, plus de chèques, le retour du quoi qu'il en coûte, parfois même dans le patronat, et donc plus de dépenses publiques. Mais laissons Keynes reposer en paix dans sa tombe, la meilleure façon d'aider les ménages français, c'est de rendre de la compétitivité à leurs employeurs", a déclaré sous les applaudissements des patrons M. Roux de Bézieux.Sans surprise, il a demandé au gouvernement de continuer à réduire les impôts de production et les cotisations sociales sur les hauts salaires. La charge contre l'administration ne s'arrête pas là: "notre économie croule sous les règlements incohérents, inutiles ou incompréhensibles", tandis que "les entrepreneurs français sont désavantagés par le poids de la bureaucratie", affirme le président du Medef.Sur les grandes réformes sociales de l'assurance chômage et des retraites, le Medef appelle toutefois le gouvernement à intervenir, lorsqu'il ne peut pas s'appuyer sur des syndicats de salariés pour aboutir.Sur l'assurance chômage en particulier, "même avec les syndicats réformistes, nous n'avons pas le même diagnostic de la situation. Donc il est légitime que l'État reprenne la main", estime Geoffroy Roux de Bézieux.
Il y a 2 ans et 281 jours

Le russe Gazprom coupe le robinet à Engie

TENSIONS. Le russe Gazprom a annoncé suspendre complètement les livraisons de gaz à partir du 1er septembre 2022 au fournisseur d'énergie français Engie. Il pointe du doigt la non réception "des sommes financières dues pour les livraisons".
Il y a 2 ans et 282 jours

L'Ethiopie dit avoir terminé la 3e phase du remplissage de son mégabarrage sur le Nil

Ni Le Caire ni Khartoum n'ont réagi dans l'immédiat à cette annonce. "Ce que vous voyez derrière moi, c'est le 3e remplissage terminé", s'est réjoui le Premier ministre Abiy Ahmed dans un discours télévisé depuis le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (Gerd), situé dans le nord-ouest du pays et présenté comme le plus grand d'Afrique. La hauteur de l'eau dans le réservoir atteint désormais 600 mètres, a-t-il précisé. Le réservoir contient désormais 22 milliards de m3 d'eau sur les 74 milliards de sa pleine capacité. "Le Nil est un cadeau que Dieu nous a offert pour que les Ethiopiens l'utilisent", et "ceux qui n'assument pas les responsabilités qui leur ont été confiées sont critiquables", a poursuivi M. Abiy, répondant implicitement aux critiques du Soudan et de l'Egypte. Il a toutefois promis que l'Ethiopie n'entendait pas s'accaparer les eaux du Nil et continuerait de veiller à ne pas nuire aux pays en aval. "Lois de la Nature" Soudan et Egypte ont plusieurs fois demandé à l'Ethiopie de cesser le remplissage du réservoir du Gerd, en attendant notamment que soit conclu un accord tripartite sur les modalités de fonctionnement du barrage. Tributaires du Nil, les deux pays affirment que ce mégabarrage, d'une puissance annoncée à terme de plus de 5.000 mégawatts (MW), va nuire à leur approvisionnement en eau. Fin juillet, l'Egypte avait protesté auprès du Conseil de sécurité de l'ONU contre l'intention annoncée de l'Ethiopie de poursuivre "unilatéralement" durant la saison des pluies en cours le remplissage du réservoir, entamé en juillet 2020, ce malgré l'absence d'accord entre les trois pays concernés sur le sujet. "Le Nil a été donné gratuitement à trois pays : l'Ethiopie, le Soudan et l'Egypte et ces trois pays ont bénéficié de l'opportunité d'utiliser gratuitement cette eau", a souligné M. Abiy, "si un quelconque pays pense qu'elle ne devrait pas être utilisée, il contrevient aux lois de la Nature". "Quand on a entrepris de construire un barrage sur le Nil, nous avons, dès le début, dit que nous ne voulions pas nous approprier le fleuve. Mais nous voulons jouir des bénéfices qui nous reviennent", a affirmé le Premier ministre éthiopien dans un tweet. "Nous espérons aussi que, tout comme l'Ethiopie, les autres bénéficiaires du Nil, le Soudan et l'Égypte, utiliseront le fleuve, chacun à leur manière (...) nous avons tenu notre parole que le projet ne causerait de tort à personne", a-t-il ajouté. "Menace existentielle" Lors d'une cérémonie jeudi, M. Abiy avait démarré la deuxième turbine (sur les 13 prévues) du barrage qui doit permettre, quand il fonctionnera à pleine capacité, de doubler la production électrique actuelle de l'Ethiopie. Pour l'heure, ces deux premières turbines ont une capacité de production totale de 750 MW. "Le projet dans son ensemble est désormais achevé à 83,3%", et ses travaux de génie civil "à 95%", a indiqué durant la cérémonie Kifle Horo, chef de projet du Gerd. L'objectif "des deux prochaines années et demie (...) est d'achever totalement le barrage, de procéder à chaque étape du remplissage et d'installer les turbines restantes" afin que le Gerd soit en mesure de produire à pleine capacité, a confirmé M. Kifle. Situé à une trentaine de kilomètres de la frontière soudanaise, sur le Nil-Bleu qui rejoint le Nil-Blanc à Khartoum pour former le Nil, le barrage est long de 1,8 kilomètre et haut de 145 mètres. Le coût du projet, lancé en 2011, est estimé à quatre milliards de dollars. En 2021, l'ONU a recommandé aux trois pays concernés de poursuivre leurs pourparlers entamés sous l'égide de l'Union africaine, et pour l'instant durablement dans l'impasse. L'Ethiopie estime que le barrage est essentiel à son développement, tandis que l'Egypte le considère comme une menace "existentielle" et que le Soudan a prévenu qu'il faisait peser de "grands risques" sur la vie de millions de personnes.
Il y a 2 ans et 282 jours

Gazprom réduit encore ses livraisons de gaz à Engie

ÉNERGIE. L'énergéticien, Engie, a annoncé que Gazprom venait de réduire une nouvelle fois ses livraisons de gaz.
Il y a 2 ans et 282 jours

La France ne manque pas d’eau, d’ailleurs surfacturée, elle manque d’idées !

La gestion de l’eau ne devrait être rien d’autre qu’un outil d’aménagement du territoire. Or la gestion très politique de l’eau du pays a des effets pervers contre-productifs et coûteux, voire de plus en plus ostensiblement dangereux. Par où commencer ? L’été que nous venons de passer, entre chaleur, feux et sécheresse, a mis en exergue […] L’article La France ne manque pas d’eau, d’ailleurs surfacturée, elle manque d’idées ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 282 jours

Du changement pour le dispositif des Certificats d'Economie d'Energie cet été

Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels, modifications de certains arrêtés... au mois d'août, le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) a évolué. Le groupe Hellio fait le point.
Il y a 2 ans et 282 jours

Eventuelles coupures d'énergie pour les entreprises : la ministre se veut rassurante

PICS DE CONSOMMATION. La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a précisé dans quels cas et dans quelles conditions des coupures énergétiques pourraient impacter l'activité des entreprises cet hiver.
Il y a 2 ans et 282 jours

Dans le Gard, le collège Voltaire fait la part belle aux biosourcés et aux savoirs locaux

EN IMAGES. Le projet répond à de nombreuses exigences environnementales, en utilisant des matériaux bruts et géosourcés et en apportant une vraie efficacité énergétique. Zoom sur cette conception exemplaire...
Il y a 2 ans et 282 jours

Les nombreux changements réglementaires de l'été synthétisés

À venir : un projet de décret à l’étude. Il prévoira une réhausse de l’objectif de la 5e période de plus de 25 %, correspondant à près d’1,5 milliard d’euros par an supplémentaires versés sous forme de primes aux travaux, réalisés principalement pour les ménages en situation de précarité*.Remplacement du Coup de pouce Chauffage des bâtiments tertiaires par le Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiairesUn arrêté, paru le 3 août 2022**, est venu remplacer le Coup de pouce Chauffage des bâtiments tertiaires par le Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et tertiaires. Ce nouvel arrêté transfère désormais le raccordement des bâtiments résidentiels collectifs aux réseaux de chaleur du Coup de pouce Chauffage vers le nouveau Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiaires. Le Coup de pouce Chauffage n’inclut maintenant plus que le raccordement des maisons individuelles aux réseaux de chaleur.Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur pour toutes les opérations engagées, le 1er septembre 2022.Hellio est signataire de la charte d’engagement Coup de pouce Chauffage des bâtiments résidentiels et collectifs tertiaires.Exemple : Dans le cadre du raccordement d’un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur, deux critères techniques sont à respecter :Le bâtiment n’a jamais été raccordé à un réseau de chaleur avant la réalisation de l’opération,Le réseau de chaleur est alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération.* Source** SourceDans ce cas, le montant de prime CEE pour un bâtiment de 100m2 s’élève à 49.500 €.De nouvelles modifications concernant l’arrêté contrôlesL’arrêté du 20 juillet 2022***, paru le 4 août dernier, vient modifier l’arrêté du 28 septembre 2021 relatif aux contrôles dans le cadre du dispositif des CEE****. Deux fiches d’opérations standardisées sont ainsi modifiées :La BAR-TH-104 - pompe à chaleur de type air/ eau ou eau/ eau : modification de la liste des points à contrôler en ce qui concerne le dimensionnement de la pompe à chaleur.La BAR-TH-159 - pompe à chaleur hybride individuelle : modification de la liste des points à contrôler en ce qui concerne le dimensionnement de la pompe à chaleur, le taux de couverture, par la pompe à chaleur hors dispositif d’appoint, des besoins de chaleur pour le chauffage du logement et la vérification du mode de régulation.Une autre modification est apportée à la BAR-TH-159 - pompe à chaleur hybride individuelle: le taux de couverture de la PAC pour couvrir les besoins de chauffage du logement (hors dispositif d’appoint) doit être d'au moins 70 %. Ce taux de couverture est calculé pour le mode de régulation choisi par le professionnel réalisant l’opération. La note de dimensionnement inclut le calcul de ce taux.Ces nouvelles modifications entreront en vigueur à compter du 1er novembre 2022 pour toutes les nouvelles opérations engagées.Création, abrogation et révision de certaines fiches d’opérations standardisées dans le cadre du 46e arrêtéDans le cadre du 46e arrêté, l’arrêté du 25 juillet 2022***** vient créer, abroger et réviser certaines fiches d’opérations standardisées.La BAR-TH-169 - pompe à chaleur collective de type air / eau ou eau / eau pour l’eau chaude sanitaire est créée et vient mettre en place un système centralisé constitué d’une ou plusieurs pompes à chaleur associées à un ou plusieurs ballons de stockage et de puissance thermique nominale inférieure ou égale à 400 kW pour la production d’eau chaude sanitaire collective. La date d’entrée en vigueur de cette nouvelle fiche est prévue pour le 5 août 2022.*** Source**** Source***** SourceLa BAR-TH-112 - appareil indépendant au bois et la BAT-TH-116 - système de gestion technique du bâtiment pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire font l’objet d’une révision :BAR-TH-112 - appareil indépendant au bois : modification de la date d’abrogation de la fiche (1er octobre 2027), modification des paragraphes concernant l’artisan RGE et modification des conditions de l’appareil à installer.BAT-TH-116 - système de gestion technique du bâtiment pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire : ajout des spécifications suivantes sur la partie “dénomination et modification dans les conditions de délivrances”.Ces révisions entreront en vigueur le 1er octobre 2022.À compter du 1er septembre 2022, trois fiches d’opérations standardisées sont abrogées :La BAR-EQ-102 - lave-linge ménager de classe A++ ou A+++La BAR-EQ-103 - appareil de réfrigération ménager de classe A++ ou A+++La IND-UT-123 - moteur prémium de classe IE3
Il y a 2 ans et 282 jours

Clim' et portes ouvertes : le Groupement Actibaie appelle le gouvernement à agir en faveur de la transition énergétique

Si le décret se fait attendre, le Groupement Actibaie, syndicat professionnel affilié à la FFB (Fédération Française du Bâtiment) avance que l’automatisation des portes permettrait de remplir les exigences des arrêtés préfectoraux, mais également de réaliser des économies d’énergie en période de chauffage ou de climatisation.Des villes comme Bourg-en-Bresse, puis Lyon, Besançon, Paris ou Nantes ont pris des arrêtés municipaux depuis mi-juillet, alors que la France a connu une canicule exceptionnelle, pour que les magasins climatisés ferment leurs portes, sous peine d'amende.Pour Vladimir Luzbhin-Asseev, Responsable Technique du Groupement Actibaie : « En effet, les portes ouvertes provoquent des déperditions thermiques et augmentent la consommation énergétique des locaux d’environ 20%. Or une solution peu coûteuse et accessible existe sur le marché : les portes automatiques piétonnes. Toute porte battante peut être automatisée ou à défaut remplacée par une porte coulissante ce qui permettrait aux commerces de remplir leurs obligations réglementaires, mais également de réaliser des économies d’énergie importantes, alors même que le gouvernement annonce un plan national de sobriété énergétique. »Un projet de décret* passé en consultation publique en janvier 2021 avait déjà proposé l’obligation de fermeture des portes dans des bâtiments tertiaires chauffés ou refroidis, mais a été rejeté par le CSCEE.Pour Vladimir Luzbhin-Asseev : « La raison donnée était qu’il serait difficile de contrôler l’application d’une telle mesure. Les arrêtés préfectoraux et les amendes infligées aux magasins qui ne les respectaient pas montrent qu’une obligation de fermeture des portes est tout à fait applicable et contrôlable. Il est donc temps que le décret soit remis à l’ordre du jour des législateurs. »Accompagner les commerçants dans la transition énergétiqueSi les solutions existent, elles ont néanmoins un coût. En effet, pour l’automatisation d’une porte existante il faut compter environ 2.000 euros et 4.000 euros pour un nouveau système (travaux inclus). Une dépense conséquente pour certains commerçants.Pour Vladimir Luzbhin-Asseev : « Malheureusement, les différentes aides** allouées aux TPE et PME pour le financement de leurs travaux de rénovation énergétique concernent les gestes réalisés avant décembre 2021. Au vu des dernières dispositions prises par le gouvernement, il serait judicieux de remettre en place ces aides, devenues plus que nécessaires aux commerçants. »* Projet de décret relatif à l’obligation de fermeture des ouvrants des bâtiments ou partie de bâtiments tertiaires, chauffés ou refroidis, 4 janvier 2021.* Aides aux entreprises pour favoriser leur transition écologique, 9 décembre 2021
Il y a 2 ans et 282 jours

La famille Bouygues dépasse le seuil des 25% du capital de Bouygues

Martin Bouygues, président du conseil d'administration du groupe, son frère Olivier et leurs familles détiennent désormais "25,02% du capital et 29,37% des droits de vote" du groupe, indique l'Autorité des marchés financiers (AMF)."Ce franchissement de seuil résulte d'une acquisition d'actions Bouygues sur le marché", précise l'AMF.Ces parts dans le groupe sont détenus par les deux frères et leurs familles en quasi totalité via leur société commune SCDM, qui a réalisé cette acquisition "en utilisant ses ressources financières disponibles".Selon la déclaration à l'AMF, les familles Bouygues "agissent de concert entre elles et n'ont pas conclu d'accord de concert avec un tiers". Elles indiquent aussi envisager "d'accroître leur participation dans la société Bouygues en fonction des conditions et des opportunités de marché, sans que cela ne leur fasse franchir 30% du capital ou des droits de vote".La réglementation boursière oblige un actionnaire qui dépasse le seuil de 30% d'une entreprise à lancer une OPA (offre publique d'achat).Les familles Bouygues "n'envisagent pas de prendre le contrôle de la société Bouygues", "n'envisagent pas de solliciter de sièges supplémentaires au conseil d'administration" et affirment qu'elles "soutiennent la stratégie actuelle mise en oeuvre par la direction générale de Bouygues".Celle-ci a été confiée en février 2021, à Olivier Roussat, lorsque Martin Bouygues a commencé à passer la main à la tête en dissociant ses fonctions de président et de directeur général.Le groupe français est actuellement engagé dans deux grandes et couteuses opérations de fusion-acquisition.Bouygues tente d'acquérir Equans auprès du groupe Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952, et de mener à bien le rapprochement entre sa chaîne TF1 et M6.Le bouclage du rachat d'Equans, qui regroupe des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la climatisation ou le numérique, est toutefois contestée par l'autorité de la concurrence britannique CMA.Bouygues, qui a conclu la séance de mercredi à la Bourse de Paris en baisse de 1,23%, est valorisé à 11,6 milliards d'euros sur la place parisienne.
Il y a 2 ans et 282 jours

Un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables

Face à la crise énergétique, le Gouvernement présentera en septembre un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables. Le texte est soumis au Conseil d’Etat et au CSE.
Il y a 2 ans et 283 jours

Béton cellulaire Ytong

Avec l'entrée en vigueur de la RE2020, les pénuries rencontrées par certains fabricants, la hausse des prix des matériaux de construction et des coûts énergétiques, de nombreux acteurs de la construction cherchent des solutions qui permettent de livrer leurs chantiers dans les délais et de maîtriser leurs dépenses, tout en répondant aux exigences de la réglementation actuelle. Dans ce contexte, le béton cellulaire Ytong se révèle comme une véritable alternative aux maçonneries traditionnelles tant en termes de performances thermiques, d'efficacité énergétique, d'empreinte carbone, que de disponibilité et de prix !
Il y a 2 ans et 283 jours

Le plan de transition commencera par l’énergie, l’eau et la forêt

La forêt, l’eau et l’énergie structureront dès septembre les premières étapes du plan global du gouvernement pour accélérer la transition écologique. La Première ministre Elisabeth Borne l’a annoncé le 29 août, en ouverture des rencontres annuelles du Mouvement des entreprises de France (Medef), réunies à l’hippodrome de Longchamp, à Paris.
Il y a 2 ans et 283 jours

La crise énergétique entraine une ruée sur les granulés de bois de chauffage en France

"Alors que les installations de poêles ou de chaudières fonctionnant aux granulés de bois se poursuivent à un rythme soutenu, la demande actuelle en granulés de bois est anormalement élevée", s'alarme dans un communiqué la FF3C qui compte 300 distributeurs de granulés sur la France métropolitaine.Si cette tendance se poursuit, la FF3C n'exclut pas d'arriver à "un déficit d'offre de 5% à 15%", selon la rigueur de l'hiver."Les craintes de pénurie énergétique inquiètent les consommateurs qui font des réserves et se ruent sur les granulés de bois avant l'hiver", a expliqué un porte-parole à l'AFP.Dans ce contexte de tensions sur les approvisionnements, qui font grimper les prix, "la distribution pourrait être priorisée pour assurer les livraisons aux clients habituels, particulièrement ceux dont le granulé de bois est l'unique source de chauffage", poursuit la fédération.La profession recommande par ailleurs aux consommateurs "de différer les projets d'installation neuve qui n'ont pas encore été concrétisés" et "de n'effectuer aucun règlement de commande en ligne avant livraison s'ils ne connaissent pas leur fournisseur".Le marché en volume des granulés de bois, qui était de 1,8 million de tonnes à l'hiver 2020/21 et de 2 millions de tonnes à l'hiver dernier, est estimé à 2,4 millions de tonnes pour l'hiver prochain, selon des chiffres communiqués par la FF3C.
Il y a 2 ans et 283 jours

"Forte hausse" de la demande en granulés de bois : se dirige-t-on vers une pénurie ?

CRISE. Des représentants de la filière chauffage alertent sur une éventuelle pénurie de granulés de bois. Ils considèrent que la demande est "anormalement élevée".
Il y a 2 ans et 283 jours

Energie : en cas de rationnement, les entreprises seraient les "premières touchées"

TENSIONS. La Première ministre, Élisabeth Borne, exhorte les entreprises à redoubler d'efforts pour économiser l'énergie, alors que l'hiver 2022-2023 s'annonce particulièrement tendu sur ce front.
Il y a 2 ans et 283 jours

Climat, énergie : après le sombre tableau, l'exécutif veut rassurer avec de premières mesures

L'exécutif marche sur des œufs après un été tourmenté par les canicules et la flambée des prix générée par la guerre en Ukraine qui se prolonge.Lors du Conseil des ministres de rentrée, mercredi, le chef de l'Etat a planté le décor en adoptant un ton sombre qui tranchait avec l'optimisme cultivé depuis son arrivée à l'Elysée en 2017.Face à la "série de crises graves" - du conflit en Ukraine au dérèglement climatique -, il a évoqué "la fin de l'abondance" et "la fin de l'insouciance", qui vont rendre nécessaires "des efforts", voire "des sacrifices"."Il ne s'agit pas de promettre du sang et des larmes, mais c'est important que chacun soit conscient de la gravité du moment", a abondé Elisabeth Borne, samedi, dans Le Parisien."Mobilisation générale"Soucieuse d'afficher un exécutif à la manœuvre, la Première ministre a présenté de premières mesures samedi, dont le déblocage d'un "fonds vert" doté d'1,5 milliard d'euros et destiné aux collectivités locales pour "les aider dans l'accélération de leur transition écologique".La cheffe du gouvernement a également promis que l'exécutif allait amortir "les hausses" des prix de l'énergie après la fin du bouclier tarifaire en décembre, grâce à des "dispositions spécifiques" pour les "plus fragiles"."Ce qui se passera en France n'est pas ce qui se passe en Angleterre où le prix de l'énergie augmente d'un seul coup de 80%", a insisté dimanche le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.Lundi, devant le Medef, Mme Borne doit également appeler les entreprises et les particuliers à la "mobilisation générale" en matière de sobriété énergétique, afin que leur consommation baisse de 10%, avant d'en faire le bilan fin septembre-début octobre."Sobriété choisie plutôt que rationnement subi", résume Matignon. Si Elisabeth Borne ne reviendra pas devant les patrons sur la taxation des "super profits", à laquelle elle ne ferme pas la porte, elle incitera à nouveau les entrepreneurs à baisser les prix ou à donner du pouvoir d'achat à leurs salariés en utilisant à plein les dispositifs existants. Elle doit également évoquer les réformes envisagées autour de l'assurance chômage.Le message "est de dire aux entreprises: si vous ne tenez pas votre rôle au service du pouvoir d'achat des Français et des salariés, l'État prendra ses responsabilités" sur les super profits, a fait valoir dimanche M. Véran.Poussée par la gauche, qui envisage d'organiser un référendum d'initiative partagée sur la question, la taxation des "super profits" fait débat au sein de la majorité.Samedi, Mme Borne a aussi jugé "indispensable" que les "plus favorisés" donnent l'exemple, tels que les propriétaires de jets privés."Peur"Ces dossiers seront également au menu du séminaire de rentrée qui rassemblera mercredi l'ensemble des ministres à l'Elysée.Sur ce sujet comme sur d'autres, alors qu'il ne dispose pas de majorité absolue à l'Assemblée, Emmanuel Macron espère bâtir un consensus en lançant le 8 septembre le Conseil national de la refondation, une instance déjà controversée qui doit réunir élus, acteurs de terrain et société civile.Mais les oppositions, qui ont fait leur rentrée ce week-end, doutent de sa capacité à relever ces défis alors que son bilan environnemental est jugé très insuffisant."Tout ce qu'il propose est trop timide", dénonce l'écologiste Julien Bayou.Depuis la Drôme, dimanche, le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon a fustigé le pessimisme de M. Macron: "Nous ne partageons pas cette méthode lamentable qui consiste à jouer sur la peur, car la peur tétanise".De son côté, la droite s'alarme de l'aggravation de l'état des finances publiques tandis que le Rassemblement national donne la priorité à la défense du pouvoir d'achat.Dans ce contexte, Élisabeth Borne n'a pas exclu de faire adopter le budget en recourant cet automne à l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote mais engage la responsabilité du gouvernement. Car "les Français ne nous ont pas demandé l'immobilisme", a-t-elle fait valoir.
Il y a 2 ans et 283 jours

La production électrique française frappée à tous les niveaux par la crise

Une capacité dépendante du nucléaireAu 1er juin 2022, le parc électrique français installé avait une capacité de production totale de 139,279 gigawatts (GW), dont 44% grâce au nucléaire, selon le gestionnaire du Réseau de transport d'électricité (RTE).Il faut distinguer la puissance électrique d'une installation, ou sa capacité de production, exprimée en watts, de la production réelle en watts-heure qui correspond à l'énergie délivrée ou consommée.En 2021, le nucléaire a permis de produire 360,7 térawatts-heure (Twh), soit 69% de la production totale.Mais en raison de problèmes de corrosion affectant des réacteurs et du calendrier de maintenance du parc, retardé par le Covid, EDF a revu à la baisse ses prévisions pour 2022.L'entreprise prévoit de produire entre 280 et 300 térawattheure (Twh), "probablement" dans le bas de cette fourchette. En fin de semaine, 32 réacteurs nucléaires sur 56 étaient à l'arrêt et le nucléaire ne représentait qu'un peu plus de la moitié de la production.La chaleur peut aussi affecter dans certains cas la production nucléaire, même si ce phénomène reste limité.La faible production nucléaire d'EDF a contribué à une hausse sans précédent des prix de gros de l'électricité, qui ont atteint plus de 1.100 euros le megawattheure vendredi en France.Les renouvelables accélèrent mais la météo se dégradeEn 2021, l'éolien, le solaire, l'hydraulique et les bioénergies représentaient 44% des capacités françaises, contre 12% pour le gaz, le fioul et le charbon, selon RTE. Mais les renouvelables ne représentaient que 24% de la production, contre 7% pour les combustibles fossiles.Si l'éolien a accéléré son développement, dépassant récemment 20 gigawatts de puissance, il reste loin de l'objectif à horizon 2023 (24,1 GW). Les conditions météorologiques "défavorables" ont par ailleurs fait baisser la production au deuxième trimestre.La production d'électricité solaire photovoltaïque a quant à elle augmenté de 32% par rapport au premier semestre 2021. Côté capacités, la puissance installée (15,2 GW) reste loin de l'objectif 2023 (20,1 GW).L'hydraulique, qui représente 18% des capacités de production, est aussi affaibli par les fortes chaleurs, la sécheresse et les faibles précipitations. A fin juin, la production était en baisse de 5,7 TWh, à 18,9 TWh, selon EDF.Côté énergies fossiles, la centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) devrait redémarrer l'hiver prochain face à la crise énergétique liée aux conséquences de la guerre en Ukraine et notamment à la décision de la Russie de fermer progressivement le robinet de gaz vers l'Europe. Une seule autre centrale au charbon est encore ouverte dans l'Hexagone, en Loire-Atlantique.Les stocks de gaz sont eux remplis à plus de 90% mais la France en est beaucoup moins dépendante que ses voisins pour l'électricité.La France contrainte d'importerLa consommation d'électricité en France en 2021 était de 468 TWh, une petite remontée après les creux observés pendant la pandémie. A fin juin, la consommation avait déjà atteint 242,3 TWh, avec un mois de janvier particulièrement froid.Avec les vagues de chaleur, des pics de consommation ont été observés cet été.Conséquence de tous les problèmes observés sur le parc français et de la guerre en Ukraine, le pays a dû importer de l'électricité tous les mois entre novembre 2021 et juin 2022, sauf en février et mai.En 2021, la France était largement exportatrice (87 TWh exportés contre 44 importés), avec la Suisse, le Royaume-Uni et l'Italie sur le podium des plus gros importateurs.
Il y a 2 ans et 283 jours

Geplast présente IrYs, le nouveau coffre demi-linteau fabriqué avec 98% de matière recyclée

Fabriqué en France et avec 98% de matière recyclée, il répond aux enjeux majeurs de la RE2020 (construction bas carbone) tout en proposant de véritables performances d’isolation thermique, acoustique et d’étanchéité à l’air pour l’utilisateur final.Breveté et sous avis technique, IrYs s’adapte particulièrement à deux types de poses : l’ossature bois et la maçonnerie traditionnelle.L’éco-conception au cœur du projet IrYs pour répondre à la RE2020 entrée en vigueur au 1er janvier 2022.L’ensemble des profils PVC et pièces injectées, les embouts en ABS et les tiroirs en polyamide sont réalisés uniquement avec de la matière recyclée.Le coffre IrYs fait l’objet d’une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES individuelle) présentant le résultat d’une analyse depuis l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie. Celle-ci est enregistrée sur la base INIES, répertoriant les différentes FDES des produits du bâtiment.Pour préparer cette FDES, Geplast a réalisé un Inventaire du Cycle de Vie (ICV) de tous les composants du coffre IrYs. Grâce à l’utilisation de matières recyclées pour les profils PVC ainsi que pour les accessoires, le coffre IrYs permet de réduire l’impact carbone des constructions intégrant ce système.Selon notre Module d’Information Environnementale (MIE), le coût carbone pour 1m2 de fermeture est de 4,37 Kg CO2 eq. En comparaison des données du ministère de l’Environnement, un volet roulant en aluminium est de 251 Kg CO2 eq.En utilisant 420 T de recyclée par an pour la fabrication du coffre, Geplast économise ainsi ce même tonnage de matière vierge. L’éco-conception est donc le cœur du projet IrYs.IrYs est idéal pour les baies XXL. Il est le 1er coffre sous avis technique jusqu’à 3,50 m.Avec un enroulement maximisé de ø200 mm, il est compatible avec tous les types de protections solaires du marché : lames bioclimatiques et lames grandes portées, lames standards, B.S.O et moustiquaires.Son utilisation permet donc une meilleure gestion des apports solaires, évite la surchauffe dans les bâtiments l’été et réduit considérablement l’utilisation de climatisation.Le montage de ce coffre est rapide et intuitif.La réduction et/ou la combinaison de certaines pièces du coffre (tulipes et éclisses intégrées dans l’embout, consoles) permettent de limiter le nombre d’outillage et donc de réduire le coût carbone du produit fini. Les assemblages se réalisent principalement par clippages limitant ainsi l’utilisation d’outils motorisés de type perceuse, visseuse (concept breveté)...Le système de pattes de reprise de charge est facile à poser car il n’y a pas besoin de renfort acier et le service après-vente est facilité grâce aux tiroirs amovibles. Enfin, tous ces éléments permettent un démantèlement facilité (aucun renfort acier vissé, toutes les pièces se déclipsent et peuvent se recycler).Des performances certifiéesTHERMIQUE : Up = 0,64 W/m2.K en doublage 120 mmACOUSTIQUE : Essais en coursAÉRAULIQUE : Étanchéité à l’air : C*4 avec treuil et moteur (PV CSTB)Résistance au vent : V*4 en largeur 3,50 ml avec pattes de reprise RF038 (PV CSTB)
Il y a 2 ans et 283 jours

La France accélère l'éolien mais sans rattraper son retard dans les énergies renouvelables

Près de la moitié de cette augmentation de capacités provient de la mise en service au printemps 2022 du premier parc d'éoliennes en mer en France, au large de Saint-Nazaire, selon les statistiques du ministère de la Transition énergétique, publiées vendredi sur son site.Au 30 juin 2022, le parc éolien français atteint ainsi une puissance de 20,0 gigawatts (GW), loin derrière l'objectif du pays de produire 24,1 GW d'électricité éolienne d'ici fin 2023.Le secteur de l'éolien, qui déplore notamment la lenteur de délivrance des autorisations, n'avait gagné qu'un GW sur toute l'année 2021.Par ailleurs, la production d'électricité éolienne, qui représente 7,8% de la consommation électrique française, a fortement chuté par rapport au deuxième trimestre 2021 (- 11 %), "du fait de conditions de vent plus défavorables", d'après le service des données et études statistiques du ministère.Du côté du parc solaire photovoltaïque, seulement 1,098 GW d'électricité a été raccordée au cours des six premiers mois de 2022, contre 1,534 GW au cours de la même période en 2021."Ce ralentissement de la puissance nouvellement raccordée s'explique par une proportion plus élevée de raccordements de centrales de faibles puissances ce semestre", explique le service.Au total, la puissance du parc solaire photovoltaïque atteint 15,2 GW, contre un objectif inscrit dans la loi de 20,1 GW fin 2023.La production d'électricité solaire photovoltaïque a quant à elle augmenté de 32% par rapport au premier semestre 2021, représentant sur la période 3,8% de la consommation électrique française.
Il y a 2 ans et 283 jours

La CAPEB et EDF élargissent leur partenariat pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments

Ce nouveau partenariat signé par Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB et Lionel Zecri, Directeur du Marché d’Affaires d’EDF, vise à accompagner les entreprises adhérentes de la CAPEB dans des actions permettant de réaliser des économies d’énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’habitat collectif et les bâtiments tertiaires pour la période 2022-2025, notamment via le Portail 3E d’EDF. La CAPEB et EDF renforcent leur collaboration dans le cadre de l’élargissement du dispositif d’économie d’énergies existant pour le résidentiel, l’habitat collectif et les bâtiments tertiaires, EDF a ainsi développé un programme de partenariat au sein de son portail 3E sur lequel les entreprises adhérentes de la CAPEB pourront valoriser les travaux de performance énergétique dans l’habitat collectif et les bâtiments tertiaires pour la période 2022-2025. La CAPEB, au travers de son réseau et particulièrement via les CAPEB départementales, continuera à sensibiliser les professionnels impliqués dans la rénovation énergétique à l'intérêt du dispositif mis en place par EDF afin qu’ils incitent leurs clients à réaliser des opérations d’efficacité énergétique éligibles aux CEE. Pour chaque opération qui fera l’objet d’un dossier conforme et finalisé dans le Portail 3E, l’entreprise fera bénéficier son client d’une aide financière qui sera versée par EDF.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Fort de notre précédent partenariat, qui a permis de toucher 4.000 entreprises et d’accompagner plus de 60.000 dossiers de particuliers, puis de son renouvellement en janvier dernier, cette nouvelle opportunité d’élargissement est la bienvenue pour mobiliser encore plus d’entreprises adhérentes et de clients sur le sujet de la transition énergétique. Le dispositif d’EDF est fiable et intuitif pour accompagner au mieux nos entreprises et adhérents. Nous souhaitons le voir perdurer pour réussir la transition du secteur dans l’habitat collectif et tertiaire. »Pour Lionel Zecri, Directeur du Marché d’Affaires d’EDF : « EDF est particulièrement fier d’élargir son partenariat avec la CAPEB en intégrant l’habitat collectif et tertiaire au dispositif existant. En effet, favoriser les travaux de rénovation énergétique est une formidable occasion d’accompagner nos clients dans leur transition énergétique. Ces travaux leur permettent de réduire non seulement leur facture énergétique grâce à une consommation maitrisée, mais aussi leur empreinte carbone pour agir contre le changement climatique. »
Il y a 2 ans et 283 jours

L'audit énergétique sur "les passoires thermiques" reporté au 1er avril 2023

L'entrée en vigueur de l'audit énergétique obligatoire en cas de vente d'une maison ou d'un immeuble en monopropriété a été reporté au 1er avril 2023, a annoncé le ministre du Logement.
Il y a 2 ans et 283 jours

Veka SAS annonce la disparition de son Président Jos Lenferink

Jos Lenferink avait rejoint VEKA en juin 2003. Président de VEKA SAS depuis 2004, il avait également pris la Direction de VEKA Iberica en 2012 et était responsable de la zone SWENA (South West Europe and North Africa) du Groupe.Polyglotte, brillant et passionné, Jos Lenferink était doté d’une personnalité entrepreneuriale exceptionnelle qui laissera un grand vide dans la profession. Il a en effet façonné ce qu’est aujourd’hui la zone SWENA en traversant avec succès plusieurs périodes difficiles (crise économique de 2008, montée de la concurrence européenne, pandémie Covid, pénurie et augmentation du coût des matières premières...). Au fil des années, il a su fidéliser les clients par la qualité du service global apporté mais aussi par une profonde et sincère relation humaine. Pleinement engagé dans la stratégie marketing et commerciale de l’entreprise, il a également su convaincre de nouveaux clients français et espagnols de choisir VEKA comme partenaire et a posé les jalons d’un développement prometteur au Maroc. L’activité des sites de production de Thonon-les-Bains et de Burgos s’est ainsi développée régulièrement, renforçant un savoir-faire solide et une production locale. Il a d’ailleurs initié plusieurs projets dans les deux pays pour augmenter les capacités de production et garantir le plus haut niveau de service. Son enthousiasme, son énergie communicative, sa vivacité et son engagement sans faille pour VEKA et la défense de la filière PVC étaient appréciés au quotidien, à travers son leadership et ses prises de positions fortes. Pour cet homme de contact, la proximité et le relationnel ont toujours été au cœur de ses échanges professionnels. Son exigence, tant vis-à-vis de lui-même qu’avec ses collaborateurs, et sa bienveillance ont également marqué profondément les équipes VEKA.Pour le Comité de Direction de VEKA SWENA : « Jos Lenferink incarnait pleinement les valeurs et la vision du Groupe, avec à la fois les collaborateurs, les clients et les partenaires. Sa passion et son engagement à défendre les causes sociétales qui lui étaient chères, au-delà des enjeux commerciaux, caractérisaient son souci de l’humain. C’est une perte immense pour nous, mais nous allons continuer à œuvrer pour cette entreprise et cette profession dont il était si er. La feuille de route a été dé nie sous sa présidence. Avec l’appui de la maison mère, les salariés français et espagnols poursuivront sa mise en œuvre pour assurer le développement de VEKA SWENA.»
Il y a 2 ans et 286 jours

Démarrage du plus grand parc éolien offshore d'Écosse, selon les industriels

La première éolienne, sur un total de 114, a été mise en service tôt lundi matin, à quelque 27 kilomètres au large du comté d'Angus.La ferme, d'une capacité totale de 1.075 mégawatts (MW) et à même d'alimenter l'équivalent de 1,6 million de foyers, doit être pleinement opérationnelle au cours du premier semestre 2023, selon les deux partenaires.Le projet Seagreen, d'un coût de 4,3 milliards de dollars, sera le plus grand parc éolien offshore d'Écosse, où de nombreux projets sont en développement, et il sera le plus profond du monde sur fondation fixe, par 59 mètres de profondeur d'eau, selon leur communiqué."Une fois achevé, Seagreen contribuera de manière significative aux objectifs ambitieux de l'Écosse et du Royaume-Uni en matière d'énergie renouvelable", a commenté Paul Cooley, directeur de l'éolien en mer chez SSE Renewables."Voir cette turbine tourner en mer du Nord et démarrer la production d'électricité en toute sécurité est une réussite fantastique pour tous ceux liés au projet", qui a "déjà apporté des bénéfices à la communauté locale et à la chaîne d'approvisionnement britannique", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.Pour le français TotalEnergies, il s'agit du tout premier projet éolien marin à démarrer en Europe (son premier dans le monde à fonctionner est celui de Yulin à Taïwan).Le groupe était parvenu à un accord avec SSE Renewables en juin 2020 pour acquérir une participation de 51% dans le projet Seagreen."Nous sommes satisfaits de démarrer la production d'électricité sur le site de Seagreen, une première en mer du Nord britannique", a déclaré Vincent Stoquart, directeur Renewables de TotalEnergies. C'est "une nouvelle étape dans le développement des capacités d'éolien offshore de TotalEnergies", qui vise 35 gigawatts (GW) de capacité électrique renouvelable en 2025.
Il y a 2 ans et 286 jours

Au printemps, la production solaire a bondi et l'éolien maritime s'est fait une place

ANALYSE. Le deuxième trimestre de l'année 2022 s'est traduit par un important recul des raccordements de centrales solaires, toutefois compensé par une production photovoltaïque qui a progressé d'un tiers en un an. C'est l'inverse pour l'éolien, qui a vu sa production diminuer mais ses raccordements augmenter entre avril et juin, grâce notamment à la mise en service du premier parc français d'aérogénérateurs en mer.