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Il y a 4 ans et 198 jours

XtreeE remporte de nouveaux projets et accélère le développement de son réseau d'unités d'impression 3D

Un partenariat d'innovation pour la conception d'une passerelle en béton imprimé en 3D - une première mondialeEn prévision des Jeux Olympiques de 2024, Plaine Commune Grand Paris a confié au groupement dirigé par Freyssinet en association avec Lavigne & Cheron Architectes, Quadric, XtreeE et LafargeHolcim la conception et la réalisation d'une passerelle piétonne de 40 mètres dont le tablier sera entièrement réalisé en béton imprimé 3D structurel.Ce projet, qui combine des expertises technologiques complémentaires, ouvre la voie à la réalisation d'éléments architecturaux et structurels complexes en béton et au développement de solutions personnalisées sur mesure, à coûts et délais maîtrisés.Pour cette première mondiale, avec l'impression en 3D de béton structurel, la construction entre pleinement dans l'ère de l'industrialisation 4.0. La conception numérique de l'ouvrage, la réalisation dans des conditions industrielles des éléments de la passerelle et leur assemblage rapide sur le chantier apportent agilité et frugalité : moins de transport, suppression des coffrages, donc moins de matière consommée (objectif de réduction de 60% comparé aux ouvrages en béton) et une grande liberté dans les formes pour les architectes, dans un budget maîtrisé.Cet ouvrage, qui combine la conception numérique et la construction par impression 3D, sera précurseur d'une nouvelle typologie de conception, pouvant être déclinée en France et dans le monde… et valide pleinement le procédé d'impression 3D mis au point par XtreeE depuis 2015, date de sa création.Une technologie d'impression 3D hors site éprouvée offrant de multiples débouchésContrairement à la grande majorité des systèmes existants, le système d'impression « ouvert » développé par la startup permet d'imprimer non seulement divers types de béton - lui ayant permis de collaborer étroitement avec divers partenaires industriels (LafargeHolcim, Vicat, Heidelberg…) - mais aussi d'autres matériaux tels que les plâtres, les argiles et les géopolymères.Combinée à la préfabrication hors site, cette technologie protégée par plusieurs brevets internationaux permet d'accroître de manière significative la qualité garantie du rendu, d'abaisser les coûts, de diminuer les nuisances pour les riverains, d'augmenter la sécurité sur les chantiers et de réduire la pénibilité pour les ouvriers. XtreeE a ainsi été en mesure de démontrer la viabilité de l'impression 3D en prenant part à plus d'une quarantaine de réalisations et projets en cours, qu'il s'agisse d'éléments architecturaux, d'infrastructures ou encore de mobilier intérieur et extérieur. Parmi les plus emblématiques, on pourra notamment citer les pylônes télécoms conçus sur mesure par Art & Fact Innovation, la conception des murs porteurs des cinq maisons individuelles du projet « Viliaprint© » porté par le bailleur social Plurial Novilia, ou encore celui d'aménagement et de mobilier urbain, piloté par le Groupe Saint-Léonard et réalisé pour le compte de la ville d'Istres.La somme de ces réalisations témoigne non seulement de la croissance du marché de l'impression 3D pour la construction - estimé à près de 40 milliards de dollars US en 2027 à l'échelle mondiale - mais aussi et surtout de la maturité de la technologie développée par XtreeE, qui démontre sa capacité à passer à une dimension industrielle et internationale.L'ouverture prochaine de deux nouvelles unités d'impression 3D connectées aux États-Unis et au Japon en est la matérialisation. Elles lui permettent en outre de consolider son modèle de développement et conforte l'objectif qu'elle s'est fixé : structurer un réseau de 50 unités à l'horizon 2025.Un réseau d'unités d'impression 3D connectées pour une meilleure collaborationEn effet, après son usine pilote de Rungis, un premier système opérationnel à l'École des Ponts ParisTech (France) et l'ouverture aux Emirats Arabes Unis en juin 2019 d'une deuxième unité de production, opérée par Concreative, XtreeE accélère son déploiement pour atteindre cinq unités opérationnelles d'ici fin 2020, et en prévoit l'ouverture de deux autres dès le 1er trimestre 2021, en France notamment.Ce réseau doit permettre à terme de produire efficacement, aux quatre coins du globe, des éléments de construction structurels sur mesure, sur la base de sa technologie. « En se dotant d'une unité d'impression 3D connectée, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché, mais aussi celle de maîtriser la chaine numérique de conception de leurs réalisations en collaborant au sein du réseau que nous sommes actuellement en train d'étendre », conclut Alban Mallet.
Il y a 4 ans et 198 jours

Solaire photovoltaïque : les Français désapprouvent la marche arrière du Gouvernement

Le SER révèle les résultats d’un sondage exclusif qui met en évidence la large désapprobation par les Français de la mesure que le Gouvernement s’apprête à prendre en revenant de manière rétroactive sur ses engagements de soutien au développement de l’énergie solaire en France. Une mesure qui génère une crise de confiance majeure pour les entreprises et la transition énergétique à l’heure même où le reconfinement exige d’apporter de la visibilité aux acteurs économiques. Le sondage réalisé par Harris Interactive montre que 58% des Français considèrent que les pouvoirs publics doivent respecter les engagements pris avant 2011 avec les producteurs, tandis que 89% d’entre eux considèrent que les pouvoirs publics devraient davantage encourager le développement de l’énergie solaire en France.
Il y a 4 ans et 199 jours

Reconfinement : l'OPPBTP remet à jour son guide covid

PRECONISATIONS. Pour se conformer à la dernière évolution du protocole sanitaire, l'Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP) vient de mettre en ligne une nouvelle version de son guide de préconisations pour le covid-19.
Il y a 4 ans et 199 jours

"Marseille n'a plus le temps d'attendre" pour supprimer le logement indigne, selon sa maire

"Le temps est terminé où Marseille laissait seules et seuls ces personnes que vous voyez sur ces photos", a affirmé Mme Rubirola, qui a ravi la mairie à la droite cet été, à l'occasion d'un vernissage d'une exposition consacrée aux personnes délogées depuis deux ans et ballotées d'hôtels en logements provisoires.Des portraits du photoreporter indépendant Anthony Micallef s'affichent sur plusieurs mètres de haut sur la façade de l'Hôtel de ville de la deuxième ville de France. Un symbole fort voulu par le photographe comme par la maire: lors des manifestations contre le logement indigne après la catastrophe de la rue d'Aubagne, le 5 novembre 2018, des Marseillais en colère avaient conspué le maire d'alors, Jean-Claude Gaudin (LR), sous ces mêmes fenêtres.Sur l'une de ces photos, le regard inquiet de Baya, 70 ans, toujours à l'hôtel depuis 2018, arrête le visiteur. Assise sur un lit encombré de vêtements dans une pièce aux murs nus, des sacs de courses en guise de valises, la septuagénaire résume: "Je suis comme un oiseau qui n'a pas trouvé où se poser".Le photographe a aussi saisi des instants d'urgence, comme cette évacuation de la rue Curiol, en centre-ville, où un homme balance du premier étage un matelas et quelques affaires avant de quitter définitivement son appartement délabré.Le 5 novembre 2018, l'effondrement de deux immeubles en plein coeur du quartier populaire et métissé de Noailles, à quelques encablures du Vieux-Port, et ce malgré des alertes lancées sur la vétusté des bâtiments, avait mis en lumière la question de l'habitat indigne à Marseille.Dans la foulée, des centaines d'immeubles d'habitation ont été frappés d'arrêtés de péril et près de 5.000 personnes en ont été évacuées, selon la mairie.Deux ans plus tard, 390 de ces personnes sont toujours à l'hôtel et 1.100 sont relogées à titre provisoire.Dans son discours, Michèle Rubirola a dénoncé "25 années d'inaction" (de la précédente majorité municipale) et promis de produire 30.000 logements en six ans."Mes paroles, aujourd'hui, ne remplaceront pas celles qui n'ont pas été prononcées voilà deux ans. Mais en tant que maire de Marseille, je suis à la tête d'une institution qui a beaucoup à se faire pardonner et qui doit reconnaître sa faute", a conclu Mme Rubirola.L'exposition "Indigne toit" est gratuite et libre d'accès autour de l'Hôtel de ville jusqu'au 22 novembre.
Il y a 4 ans et 199 jours

Le nombre de salariés concernés par le chômage partiel va "évidemment" remonter, indique Borne

Invitée dans l'émission le "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI, la ministre a rappelé que "près de 9 millions de salariés" avaient été en chômage partiel "au plus fort de la crise au printemps", un chiffre retombé à 1,1 million de salariés en septembre."Évidemment au mois d'octobre avec le couvre-feu [nocturne] et au mois de novembre avec le [re]confinement, ce chiffre va remonter", a-t-elle indiqué.De nombreuses entreprises "ont contacté mes services: on avait 5.000 dépôts de dossiers (par jour) la semaine passée. On est passés jeudi à 22.000 dépôts de dossiers en une journée pour demander de l'activité partielle", a-t-elle ajouté.Utilisé largement depuis le début du premier confinement mi-mars pour "éviter des licenciements", le chômage partiel permet d'indemniser les salariés à hauteur de 84% de leur salaire net, des règles maintenues jusqu'à la fin de l'année.S'y ajoute un dispositif d'activité partielle longue durée (APLD) lancé en juillet, "un bouclier anti-licenciement" dont les entreprises se "saisissent massivement", selon Mme Borne, qui a fait état de "4.300 accords couvrant plus de 300.000 salariés".Ce dispositif autorise une réduction du temps de travail jusqu'à un maximum de 40% d'heures chômées sous condition d'un accord d'entreprise ou de branche, de six à 24 mois, validé par l'administration et comprenant des engagements sur l'emploi et la formation.
Il y a 4 ans et 199 jours

Couvre-feu : les artisans doivent porter leurs masques dans les lieux clos

Après l'instauration du couvre-feu par le gouvernement, face à l'accélération de la pandémie, le Guide des préconisations de sécurité sanitaire de l’OPPBTP évolue à nouveau.
Il y a 4 ans et 199 jours

Quand innovation, agilité et développement numérique rime avec succès

Comment une jeune entreprise française spécialisée dans les panneaux décoratifs et plafonds a réussi à s’imposer sur ce marché ? M. Anthony Despeyroux, responsable du Bureau d’études de la société NEOCLIN revient sur cette belle aventure et nous explique comment le numérique à favoriser la croissance de NEOCLIN. Des produits de qualité associés à des valeurs de flexibilité et d’agilité. NEOCLIN est une jeune entreprise, créée il y a 5 ans par M. Patrick Joyet, spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de panneaux décoratifs à claire voie pour façades de bâtiments collectifs, sociaux, industriels ou commerciaux et des plafonds acoustiques. Les panneaux à claire voie ont pour élément décoratif des tasseaux bois, des tubes aluminium ou des lames en stratifié. En effet, M. Joyet après une belle expérience dans le secteur, a décidé de fonder son entreprise, après avoir breveté un « système de crémaillère » innovant. Aujourd’hui, l’entreprise est bien installée sur le marché français et emploie 5 personnes. Je suis responsable du bureau d’études. L’agilité et la flexibilité de l’entreprise lui permettent de répondre rapidement aux demandes et ainsi de gagner de nombreux marchés privés ou publics à la fois en neuf ou en rénovation. Panneaux décoratifs NEOCLIN Les nouvelles technologies animent cette jeune entreprise. Pour quelles raisons, votre entreprise a-t-elle engagé une démarche BIM ? « Cela fait un peu plus d’un an déjà que nous avons engagé cette démarche BIM. Le but était de trouver un nouvel outil capable d’optimiser le calepinage tout en proposant un rendu photoréaliste de nos produits avant, et dans le cas du bois, après vieillissement. Pour cela, nous avons créé une bibliothèque de textures pour le bois mais également pour les autres matériaux que nous travaillons, et celle-ci compte aujourd’hui plusieurs centaines de textures. » « De plus, cela nous a permis de répondre à des projets adoptant cette démarche de manière exclusive et qui sont de plus en plus nombreux sur le marché public. En effet, si notre marque est prescrite dès le début dans le projet technique, nous avons de grandes chances d’être choisi. » Pendant mon parcours scolaire, j’ai été formé au BIM. Quand je suis arrivé chez NEOCLIN, j’ai sensibilisé mes collègues et M. Joyet à l’intérêt de la démarche. Et dès le départ, nous avons gagné un projet BIM car nous étions capables de faire un rendu 3D. En effet, nous avons développé une bibliothèque BIM depuis ARCHLINE. Nous avons choisi ce logiciel car il offre un module complémentaire LIVE qui permet d’avoir un rendu plus réaliste et il offre la capacité de visualiser les produits en réalité virtuelle. Rendu ARCHLINE LIVE Nous travaillons et nous accompagnons à la fois les architectes en phase conception et les façadiers (étancheurs bardeurs) ainsi que les charpentiers bois en phase d’appels d’offres ou d’exécution. Vis-à-vis des architectes, cette démarche nous permet d’offrir un accompagnement personnalisé et plus en amont dans leurs projets. Le but est de laisser à disposition des architectes un système de fixation simple et de réfléchir avec eux à la conception d’un produit au plus proche de leur besoin. Puis au-delà de cela, innover en créant un produit issu d’un concept architectural ou artistique compatible avec notre système tel que la technique de l’anamorphose par impression numérique. Concernant les façadiers et charpentiers, cet accompagnement se concrétise également sur les chantiers, nous suivons et vérifions comment les panneaux ont été posés. Nous conseillons les poseurs notamment dans les projets complexes pour répondre à toutes leurs questions et les fidéliser. Panneaux décoratifs et plafonds acoustique NEOCLIN sur BIMobject Enfin, notre démarche BIM améliore la communication et offre la possibilité de mieux visualiser les points singuliers d’un projet. En effet, si les plans 3D sont bien exécutés, nous constatons moins de problèmes sur le chantier. Quels sont les défis liés au BIM auxquels vous devez faire face ? L’enjeu principal se situe en externe dans le fait de faire connaître notre bibliothèque d’objets 3D et plus largement notre possibilité de faire de la conception de panneaux en 3D et d’intervenir sur des maquettes BIM. Pour ce qui est des défis en interne, il faut former avant tout le personnel et l’habituer petit à petit à travailler avec de nouvelles méthodes. Chez NEOCLIN, c’est toutefois un défi que nous avons su relever avec une équipe relativement jeune et qui a évoluée avec cette démarche dans ses organismes de formation tel que l’IUT Génie Civil. Faciliter la mise à disposition de nos objets BIM aux prescripteurs grâce à la plateforme BIMobject Nous avons décidé de publier nos objets BIM sur la plateforme dans le but d’accéder à la reconnaissance qu’offre BIMobject aux vues du large éventail de fournisseurs déjà présent sur la plateforme.                                             Les produits NEOCLIN pour façades sur BIMobject Les architectes peuvent facilement consulter nos produits sur la plateforme BIMobject 7j/7. Mais également pour le service de communication que propose la plateforme. La collaboration vient tout juste de naître mais le service de communication, qui est un des principales raisons pour laquelle nous vous avons choisi, est très réactif et satisfaisant. Quels sont vos projets en BIM ? Nous avons deux gammes de produits actuellement sur la plateforme. Une pour les éléments de façades et sous faces et une seconde pour les éléments de plafonds suspendus, le tout en bois et en aluminium. Que pensez-vous du rôle joué par le BIM dans le secteur de la construction ? C’est une technique d’échange de données indispensable dans les conceptions architecturales complexes. Quels bénéfices votre entreprise a -t-elle retirée en travaillant en BIM ?  Nous avons pu digitaliser notre gamme de produits et créer un nouvel outil commercial. Cette démarche a permis de faciliter les échanges avec les architectes et entreprise du bâtiment. Mais c’est aussi une aide précieuse à la conception partagée. Pour conclure, NEOCLIN est une jeune entreprise innovante qui a su adopter et utiliser les nouvelles technologies (digitalisation des produits, objets BIM, rendus 3D, impression numérique, réalité virtuelle…) au service de sa performance et d’un accompagnement clients.  En savoir plus sur l’univers et les actualités de NEOCLIN, visitez le site. Découvrez les 34 familles de produits NEOCLIN ATLANTIC disponibles sur BIMobject
Il y a 4 ans et 199 jours

La rentrée confirme le redressement en cours pour le marché des matériaux de construction

Au troisième trimestre, les volumes produits dépassaient de +4% ceux de l'an passé pour les granulats et de +6% pour le BPE (données CVS-CJO), preuve qu'un rattrapage est bien à l'œuvre compte tenu de la décélération de l'activité qui était “normalement” attendue au second semestre 2020. Mais l'assèchement graduel des nouvelles prises de commandes, dans le gros œuvre comme dans les travaux publics, devrait modérer ce mouvement dans les prochains mois. Et la décision du re-confinement à fin octobre, même si cette fois le secteur du BTP n'est pas directement concerné, éloigne un peu plus encore la perspective d'un retour aux niveaux d'activité d'avant crise, d'ores et déjà hors de portée avant 2022.Un mois de septembre meilleur qu'en 2019Après trois mois d'été particulièrement vigoureux, le mois de septembre tempère la tendance. En repli par rapport au mois précédent, l'activité demeure néanmoins plus soutenue que celle de septembre 2019. Ainsi, selon les résultats provisoires de l'enquête mensuelle menée dans l'industrie des granulats, la production aurait baissé de -2,9% par rapport à août mais serait supérieure de +2,5% par rapport à celle de l'an passé (données CVS-CJO). Ainsi, au troisième trimestre,l'activité des granulats bondit de près de +35% par rapport au deuxième trimestre et de +4,3% au regard du troisième trimestre de 2019. En glissement sur les douze derniers mois,la chute d'activité se chiffre à -7,5% tandis que,en cumul sur les neuf premiers mois de l'année, la contraction atteint -9,5%. Du côté du BPE, les livraisons du mois de septembre, bien qu'en retrait de -2,9% sur août, sont 3% plus élevées que celles de septembre 2019. Sur les trois mois de juillet à septembre, la production de BPE a grimpé de +45,8% par rapport aux trois mois précédents et s'inscrit en hausse de +6% par rapport à la même période de l'an passé. De janvier à septembre, l'activité du béton prêt à l'emploi recule encore de -13,4% sur un an, tandis que, en glissement sur douze mois, le repli atteint -11,5% (CVS-CJO), des évolutions qui s'inscrivent pour le moment dans la trajectoire de nos estimations pour 2020.Notre indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois de septembre, enregistre également un rebond au cours du troisième trimestre (+7,1% sur un an, données CJO) après le plongeon du premier et deuxième trimestre d'environ -15% et -19% respectivement. Ce redressement, bien que plus marqué pour certains produits, est généralisé. Sur les neuf premiers mois de l'année, l'activité du panier de matériaux suivie par l'indicateur ressort à -9,4% en glissement annuel.Des enquêtes aux tonalités diversesLa dernière enquête menée par l'INSEE auprès des professionnels du bâtiment en octobre traduit à la fois un rebond de l'activité passée mais aussi une certaine stabilisation de l'activité prévue. Cette stabilité recouvre en fait deux configurations distinctes avec d'un côté le logement neuf pour lequel les perspectives sont bien orientées et, de l'autre,le non-résidentiel où la tendance est plutôt baissière même si les soldes d'opinion demeurent encore largement au-dessus des moyennes de long terme. En tout état de cause, les carnets de commandes culminent à leur point haut historique, dépassant 9 mois dans le segment du gros œuvre. Il faut sans doute y voir le résultat des retards accumulés pendant le confinement dans un contexte où l'activité des entreprises reste actuellement bridée par les contraintes sanitaires, d'une part, et les tensions sur les capacités de production, d'autre part. En effet, en octobre, près de 42% des entreprises du bâtiment ne pouvaient accroître leur production, pour des raisons liées principalement au manque de personnel (19% d'entre elles), le manque de matériel ou de matériaux ne concernant que 1% du total.Pour autant,le jugement des chefs d'entreprise sur leurs carnets de commandes continue de se dégrader, preuve que,au-delà du stock de travaux à finaliser,ils perçoivent la raréfaction des flux de nouveaux chantiers. Pour le moment, l'activité est toujours alimentée par la purge des commandes qui devraient assurer encore plus d'un semestre de travail. Pendant ce temps, du côté des promoteurs, l'opinion sur la demande de logements neufs se dégrade et les taux de désistement progressent. De fait, en octobre, leurs perspectives de mises en chantier pour les trois prochains mois accusent un nouveau repli, le solde d'opinion correspondant repassant sous sa moyenne de longue période.Dans un contexte de hausse du prix moyen des logements neufs,les promoteurs sont plus nombreux qu'en juillet à anticiper une baisse à venir des moyens de financement consacrés aux achats de logements neufs. Il faut sans doute y voir l'illustration d'une tendance au resserrement des conditions d'octroi de crédit qui se confirme, notamment auprès des primo-accédants les plus modestes, en liaison avec les recommandations du HCSF* de fin 2019.Bâtiment / TP : rebond et perspectives contrastésPour l'heure, la construction de logements a repris de la vigueur, affichant une hausse de +42% (CVS-CJO) entre le deuxième et le troisième trimestre et un rebond de +6,3% par rapport à la même période de l'an passé (soit 386 500 unités sur un an à fin septembre).S'agissant des permis,si le redressement est très net aussi sur le trimestre (+43,6%), le niveau reste en deçà de celui de l'an dernier (-11,5%) à 393 300 autorisations. Quant aux locaux, le redémarrage est plus poussif. Les surfaces commencées restaient près de -13% en deçà du niveau du troisième trimestre de 2019 et les surfaces autorisées à -2,6%. Tous les secteurs accusent des replis marqués, notamment l'hébergement hôtelier,les bureaux,le commerce, les services publics. Seuls les entrepôts semblent tirer leur épingle du jeu, portés il est vrai par la récupération tardive de gros permis et l'ouverture, fin 2019, des chantiers du parc logistique e-valley, destiné à devenir le plus grand parc logistique d'Europe. Enfin, du côté des travaux publics, après une récupération estivale moins marquée que prévue, les perspectives pour les prochains mois s'assombrissent. En octobre, les professionnels des TP pointaient certes un net redémarrage des chantiers, notamment sous maitrise d'ouvrage privée, mais l'absence de rebond de la commande publique pèse sur leurs carnets de commandes jugés peu garnis. La chute des marchés conclus se poursuit (-16,2% en cumul sur les huit premiers mois de l'année et -9% sur un an au cours des trois mois d'été),laissant craindre un véritable trou d'air pour la fin 2020.* Haut Conseil de stabilité financière (HCSF)
Il y a 4 ans et 199 jours

Le diagnostiqueur immobilier, pivot de la relance

Une démarche dont le diagnostiqueur devient le pivot incontournable pour évaluer les chantiers, optimiser leurs coûts et aboutir aux meilleures performances. Mais le diagnostiqueur immobilier est-il un métier de rappel à l'ordre, de sanction, de contrainte ou bien un allié de la transformation des bâtis et des mentalités de leurs occupants ?En première ligne de tout chantier de rénovation, le diagnostiqueur immobilier doit être considéré comme un « passeur » vers la transition énergétique. Moteur, facilitateur et conseil, il n'est pas régulateur, encore moins redresseur de tort. Son travail consiste à produire pour ses clients une information technique et objective quant à l'état de santé d'un logement ou d'un bâtiment. Une telle information sert à éclairer les décisions prises par les ménages, les bailleurs privés ou publics, les syndics de copropriété s'agissant des chantiers de rénovation notamment. À ce titre, le diagnostiqueur doit endosser et assumer la responsabilité d'orienter les travaux de rénovation énergétique vers une meilleure performance et durabilité. Ce qui permettra d'éviter les effets d'aubaine financiers et in fine de proposer aux ménages comme aux gros bailleurs, un accompagnement positif et concret, faisant de chaque contrainte réglementaire (en cours ou à venir) une opportunité d'améliorer ses factures mais aussi son confort et sa qualité de vie.Une alerte en provenance d'AllemagneDans ce domaine, d'ailleurs, s'oriente-t-on dans la bonne direction en privilégiant les travaux d'amélioration de la seule performance énergétique ? Ne devrait-on pas aussi destiner ces travaux à limiter des émissions des gaz à effet de serre des bâtiments et logements et lutter ainsi contre le dérèglement climatique ? L'expérience et le recul de ce qui a été mené en Allemagne depuis 2010 devraient nous interpeller : la rénovation énergétique massive des bâtiments, à grands renforts d'aides publiques, n'a pas fait diminuer la consommation d'énergie. Elle a incité une partie de la population à consommer plus, à coûts constants, pour satisfaire un plus grand confort. Seuls les ménages les plus modestes ont réellement subi la facture des rénovations dans l'alourdissement de leurs charges locatives, sans disposer ensuite du revenu disponible pour ajuster leurs consommations à leur confort. Des inégalités sociales concrètes ont été générées par une politique pourtant généreuse et innovante.Adopter une approche globaleNous devons rester mobiliser fortement pour réussir ce plan de relance via la rénovation énergétique du bâtiment et ceci en appréhendant systématiquement ces rénovations selon une approche globale. Considérer conjointement les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre d'un bâtiment permet d'aboutir à une stratégie de rénovation durablement efficace et rentable. C'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit de bâtiments anciens, conçus en leur temps en mode ouvert, avec des systèmes d'aération naturelle ou construits avec des matériaux, tels de vieux granits, qui ont besoin de respirer pour durer et sur lesquels il serait inepte de plaquer un isolant extérieur. Le remède peut s'avérer être pire que le mal !Cette démarche globale, qu'il nous faut insuffler, va au-delà du seul diagnostic technique sur le bâti. Elle passe aussi par l'écoute des occupants et des ménages pour comprendre leurs attentes contemporaines et anticiper celles de demain, dans 25 ans, si on les met à l'échelle du cycle de vie d'un bâtiment. À quoi bon modifier les éléments d'isolation, de chauffage et tout autre levier de performance énergétique sans tenir compte des évolutions des normes de confort des habitants qui évoluent avec leur environnement, leur mode de vie, leur génération ? L'exemple allemand démontre cependant que cette équation n'est pas si simple à résoudre…Compréhension, écoute, conseil et accompagnement sont les rôles du diagnostiqueur moderne, par le décryptage des enjeux, des techniques et des solutions techniques disponibles tout en conservant une dimension humaine et sociale. Apporter au propriétaire (actuel ou futur), au bailleur privé ou social, au syndic de copropriété une information qualifiée, fiable, experte, intégrée dans le rapport de diagnostic, c'est oser s'engager et se projeter grâce à un Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) plus complet. Le DPE de demain doit préciser de quelle manière et avec quelle ampleur les travaux envisagés amélioreront la performance énergétique mais aussi indiquer ses émissions de gaz à effet de serre. C'est ouvrir de nouveaux champs au métier de diagnostiqueur immobilier qui deviendrait ainsi un « assistant à maitrise d'usage » (AMU).Penser local et renforcer la filièrePour réussir, premièrement, adaptons nos pratiques au sein de nos filières lorsque l'on évalue un projet de rénovation d'un bâtiment ou d'un logement.Sur des chantiers complexes et coûteux, le retour sur investissement se mesure aujourd'hui sur le temps long grâce à des calculs d'amortissement tenant compte quasi-exclusivement de la soutenabilité des travaux, même aidés. Ne faut-il pas aller plus loin en intégrant mieux les gains de performance réalisés en termes économiques, énergétiques, climatiques et même sociaux ? Mieux penser son investissement et comment le répartir, avant même le début du chantier, peut s'avérer plus efficace sur le moyen et long terme tant individuellement que collectivement.La relance économique par la performance énergétique est œuvre de salut public et climatique. À condition toutefois que sa mise en œuvre nationale permette de considérer toutes les particularités : le type et la nature des bâtiments, et des logements, leur localisation, leur emplacement, leur orientation, leurs matériaux de construction, etc. Cet esprit planificateur et centralisé ne doit pas entraver l'expertise, le bon sens, l'analyse et par conséquent l'élaboration concertée de solutions sur mesure, issues du terrain. Nous devons pour ce faire, prendre le temps nécessaire.Deuxième condition du succès, la qualité des analyses et des expertises produites par les diagnostiqueurs immobiliers est centrale. Le nombre de DPE réalisé chaque semaine en France s'élève à 35.000 : un chiffre énorme, pourtant loin de satisfaire les besoins. Une insuffisance qui n'est pas vouée à se résorber malgré sa réforme prévue pour 2021. D'où l'impérieuse nécessité d'accélérer la professionnalisation et l'extension du métier : en développant des formations initiales de bac +2 à bac +5 ; avec des passerelles entre les filières de l'immobilier et du BTP pour devenir diagnostiqueur en validant ses acquis professionnels ; en ouvrant des formations croisées avec les métiers de l'ingénierie du BTP, de la data, de l'informatique et des nouvelles technologies. Une professionnalisation d'autant plus indispensable lorsque l'on a conscience des millions de données traitées par les diagnostiqueurs à l'année. Des données qui peuvent aujourd'hui être modélisées, stockées et partagées avec tous dans le cadre du carnet numérique du bâti et grâce aux technologies du BIM appliquées en gestion-exploitation maintenance.Cette pluridisciplinarité mérite que nous tous, acteurs du diagnostic immobilier, du logement, de l'énergie, du BTP et pouvoirs publics, travaillions de concert à rendre concret ce plan de relance gouvernementale et à le traduire rapidement en résultats tangibles. Nous le devons à nos concitoyens, pour leur santé, pour leur qualité de vie, leur droit à un logement décent et enfin pour transmettre aux générations futures un avenir plus radieux et plus apaisé.
Il y a 4 ans et 199 jours

L'Etat doit rééquilibrer les pouvoirs entre Marseille et la Métropole, selon Rubirola

La maire de Marseille a appelé le Premier ministre à intervenir pour rééquilibrer les pouvoirs entre la ville et la métropole, où "la gouvernance est détenue par des élus marseillais d'opposition".
Il y a 4 ans et 199 jours

Copropriétés : Emmanuelle Wargon annonce le retour du plan pluriannuel de travaux

RÉNOVATIONS ÉNERGÉTIQUES. Retirée au dernier moment de l'ordonnance réformant les copropriétés d'octobre 2019, le plan pluriannuel de travaux obligatoire sera inscrit dans la loi issue de la Convention citoyenne pour le climat, a annoncé la ministre chargée du Logement, le 2 novembre.
Il y a 4 ans et 199 jours

Les entreprises artisanales du bâtiment mobilisées pour le maintien de l’activité

Suite au reconfinement, la CAPEB se met en ordre de bataille pour aider les entreprises et les artisans du bâtiment dans l’application des consignes et veillera à la bonne mise en œuvre des mesures de soutien déployées par le Gouvernement. pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Nous ne pouvons envisager davantage de perte de chiffre d’affaires, alors que les particuliers manifestent déjà des craintes à faire venir les artisans chez eux et que l’activité de certains chantiers est à l’arrêt pour cause de cas contact au sein des entreprises. La sécurité sanitaire reste bien évidemment le mot d’ordre sur les chantiers, conformément au protocole inscrit dans le guide de l’OPPBTP. » « Nous demandons néanmoins que nos entreprises, qui subiraient une perte de chiffres d’affaire (du fait d’un refus des clients d’intervenir ou en cas de fermeture de l’entreprise du fait de cas contact), puissent bénéficier du chômage partiel et nos chefs d’entreprises, des aides du fonds de solidarité. Nous demandons également un décalage des charges et un allongement des délais pour les marchés publics et des délais de dépôt des dossiers de qualification. »
Il y a 4 ans et 201 jours

Fabriquer des lieux avec Fieldoffice, de Taïwan à Bordeaux

arc en rêve centre d’architecture présente dans la grande galerie, l’exposition Fabriquer des lieux consacrée à l’œuvre de l’agence taïwanaise Fieldoffice Architects fondée par Huang Sheng-Yuan. Jusqu’au 7 février 2021. Originaire de la ville de Taipei, cet architecte a choisi, depuis 1994, de vivre et de travailler dans le comté de Yilan, région rurale du […] L’article Fabriquer des lieux avec Fieldoffice, de Taïwan à Bordeaux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 201 jours

A Montréal, des ruelles devenues oasis en temps de pandémie

"Le fait de pouvoir se rencontrer et se retrouver tous dans la ruelle pour pouvoir partager ce qu'on vivait, avec humour et amitié, a été vraiment un exutoire", dit Marie-Eve Beaud, 40 ans, en évoquant les derniers mois."On a tous vécu beaucoup de stress, c'est une période instable", explique à l'AFP cette mère de deux enfants de 9 et 11 ans.Nichées dans le quartier Ahuntsic-Cartierville, deux ruelles encadrent la rue Saint-Hubert, artère commerciale passante traversant Montréal, où la pandémie a fait 3.500 morts parmi les 9.200 enregistrées dans le pays.L'une d'elles s'étire sur environ 200 mètres. Haies et fleurs y poussent le long des palissades en bois, qui ceinturent les cours arrière des maisons et où sont également suspendues des jardinières.Née il y a plusieurs années, l'idée de ce projet entre voisins était de ralentir la vitesse des véhicules et de s'approprier l'espace en le végétalisant. La réalisation des aménagements a coïncidé par hasard avec l'arrivée de la pandémie.Au cours des derniers mois, les riverains ont planté des végétaux, construit des bancs en bois, installé des nichoirs à oiseaux et insectes, des bacs à livres, à jouets et à fleurs."La pandémie a servi de catalyseur pour les initiatives personnelles. Les gens étaient à la maison, plus disponibles", souligne Jean-François Viens, 39 ans."Peut-être que dans une année normale, on n'aurait pas construit autant de trucs, on aurait moins rencontré de voisins", croit cet urbaniste, père de trois enfants."Grande bulle extérieure" Enfants et adultes se retrouvent ainsi en fin de journée, de manière spontanée dans cet espace. Certains s'en servent pour jouer, faire du skate ou de la trottinette, d'autres pour discuter, prendre l'apéro."Je pense que nos enfants ont moins souffert de l'isolement pendant la pandémie parce qu'ils ont continué à voir d'autres enfants, à voir des adultes, toujours à distance. Dans la ruelle, le 2m est facile à respecter", souligne Catherine Bouchard, 40 ans.Pour cette enseignante, mère de trois enfants, la ruelle a été comme "une grande bulle extérieure", "un espace de liberté" pour les enfants comme pour les adultes, souvent en télétravail. "Ça faisait du bien, c'était une façon de garder sa santé mentale"."Avoir une ruelle, c'est important, surtout en temps de pandémie où tu ne sais plus trop où aller parce qu'il y a moins d'options pour aller à l'extérieur", renchérit Emilie Thuillier, maire de l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville. Cela "agrandit l'espace".L'arrondissement consacre plusieurs dizaines de milliers de dollars pour chaque nouveau projet de ruelles vertes. Chaque projet doit être soutenu par la moitié des habitants du secteur."On voit vraiment une montée de ce type de participation très locale, très axée sur le +faire+. Les gens sentent un désir de changer leur environnement, de sentir qu'ils sont capables de changer les choses autour d'eux", note René Audet, sociologue de l'environnement à l'université du Québec à Montréal.Selon ce spécialiste de la transition écologique, le verdissement des ruelles est un exemple de la "réappropriation du milieu de vie".En dix ans, leur nombre a presque été multiplié par dix à Montréal, qui en comptait 435 en 2019. Les ruelles ont aussi vocation à limiter les îlots de chaleur, retenir les eaux de pluie et faire plus de place à la biodiversité."Il y a énormément de bénéfices environnementaux à avoir des ruelles vertes: ce n'est pas que décoratif ou qu'un excellent milieu de vie pour le voisinage", assure Louise Hénault-Ethier, directrice des projets scientifiques à la fondation David Suzuki."En temps de crise, les gens se tournent vers l'essentiel. Ils ont besoin d'être rassurés, en se concentrant vers le soutien de leur besoins de base: ça implique un retour à la terre", explique l'experte, ajoutant que "la végétation a d'excellentes capacités d'apaisement".
Il y a 4 ans et 202 jours

Protocole sanitaire : "Dans le BTP, les modifications seront a priori mineures", P.Duphil

RECONFINEMENT. Pour le secrétaire général de l'organisme professionnel de prévention de la branche, Paul Duphil, le secteur de la construction a appris ces derniers mois à travailler en protégeant au maximum la sécurité des intervenants. Ainsi, la période qui s'ouvre ne devrait pas voir de bouleversement dans les habitudes de chantier.
Il y a 4 ans et 202 jours

Le PIB a rebondi de 18,2% au troisième trimestre, selon le rapport de l'Insee

Toutefois, il reste "nettement en dessous de son niveau d'avant-crise" puisqu'il est en retrait de 4,3% par rapport au troisième trimestre 2019, précise l'Institut national de la statistique, qui ne donne aucune prévision actualisée pour le dernier trimestre 2020 alors que le confinement devrait faire rechuter le PIB selon le gouvernement.Au troisième trimestre, le rebond est porté par la consommation des ménages, en hausse de 17,3%, en particulier pour les biens qui ont connu des "effets de rattrapage" après le confinement. Elle reste toutefois inférieure de 2,1% à son niveau d'avant-crise, les achats de services étant eux toujours à la peine.La consommation des administrations publiques, en nette progression, a elle rattrapé son niveau d'avant-crise, tandis que le rebond de l'investissement (+23,3%) n'a pas encore permis de combler l'écart par rapport au troisième trimestre 2019, détaille l'Insee.Du côté de la production de biens et services, là encore, le troisième trimestre signe une nette reprise (+17,6%), le retour à la normale étant quasi atteint dans les services non marchands, tandis que les productions de biens et de services marchands restent en retrait.Enfin, le commerce extérieur contribue positivement à l'évolution du PIB sur le trimestre, avec une forte hausse des exportations (+23,2%), même si elles n'ont pas retrouvé leur niveau d'avant-crise. "Les secteurs porteurs pour les exportations françaises (aéronautique, tourisme international, etc.) sont particulièrement atteints par la crise", souligne l'Insee.Le confinement avait fait s'écrouler l'économie française, avec une chute du PIB revue à 13,7% au deuxième trimestre (contre -13,8% estimé jusqu'ici).Pour l'ensemble de l'année 2020, l'Insee table sur une récession de 9%, avec une stagnation du PIB au dernier trimestre, mais c'était avant la décision du gouvernement de reconfiner le pays. Le gouvernement anticipe lui à ce stade un recul de 10% du PIB, mais le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a estimé jeudi que le confinement allait faire chuter l'activité économique de 15%.Il a d'ailleurs annoncé un renforcement des mesures de soutien aux entreprises, pour un coût estimé de 15 milliards d'euros pour un mois de confinement.
Il y a 4 ans et 202 jours

La récession plus grave que prévu en France sous le coup de la 2e vague et du reconfinement

Le produit intérieur brut (PIB) devrait se contracter de 11% a indiqué vendredi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, alors qu'il prévoyait une baisse, déjà importante, de 10% jusqu'ici."On va avoir un quatrième trimestre qui va être difficile, forcément, on est confiné, l'économie française va tourner moins fort que d'habitude", a prévenu le ministre sur France Inter.En début de semaine, il avait estimé qu'après son rebond du troisième trimestre, le PIB allait rechuter au dernier trimestre, avec une contraction de 15% de l'activité durant le confinement, du fait de la fermeture imposée des commerces, restaurants ou encore des lieux de culture.C'est moins que lors du premier confinement, où elle avait chuté de plus de 30%, car les restrictions sont un peu moins fortes qu'au printemps, avec les établissements scolaires ouverts et une poursuite du travail plus importante grâce aux protocoles sanitaires définis ces derniers mois.Mais avant même le reconfinement, l'économie a marqué des signes de faiblesse, avec des indicateurs dans le rouge: le moral des ménages a baissé en octobre, le climat des affaires a décliné pour la première fois depuis mai, et les perspectives d'activité des entreprises du secteur privé ont continué de se dégrader, après un premier coup d'arrêt en septembre.Pour Selin Ozyurt, économiste chez Euler Hermes, la nouvelle prévision du gouvernement pour 2020 "suppose aussi qu'il a déjà intégré la possibilité d'un confinement au-delà de quatre semaines", sans doute plutôt "six semaines".Et elle craint une "double peine" pour les entreprises, car un confinement plus long amputerait la période des achats de Noël, explique-t-elle à l'AFP.Le gouvernement compte lui sur le renforcement des mesures de soutien en vigueur pour les entreprises et les salariés, afin d'éviter licenciements et faillites, notamment dans les secteurs déjà fragilisés par le premier confinement et de nouveau durement touchés.Il va débloquer 20 milliards d'euros pour les financer, Bruno Le Maire estimant qu'elles coûtent 15 milliards d'euros pour un mois de confinement.Le patronat craint un "écroulement" de l'économie, a dit le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, qui a qualifié d'"erreur" la fermeture de la plupart des commerces.Ces mesures "ont fonctionné" au printemps, a pourtant défendu Bruno Le Maire, mettant en avant la vigueur du rebond de l'économie au troisième trimestre.Rebond mais pas rattrapageLe PIB a progressé de 18,2% par rapport au trimestre précédent, où il s'était effondré de 13,7% selon une première estimation publiée vendredi matin par l'Insee."On voit bien que dès lors que le virus ne circule plus, et le troisième trimestre le montre, la France a une capacité de rebond extraordinaire", a jugé Bruno Le Maire, appelant les Français à respecter le confinement pour endiguer au plus vite l'épidémie.Mais le PIB est resté "nettement en dessous de son niveau d'avant-crise", a aussi souligné l'Insee. Il était en retrait de 4,3% par rapport au troisième trimestre 2019, précise l'institut, qui ne donne aucune prévision actualisée pour le dernier trimestre 2020.L'institut table aussi toujours sur une récession de 9% cette année, prévision faite avant le reconfinement et qui reposait sur une stagnation du PIB au dernier trimestre.Au delà du strict effet du confinement, la résurgence de l'épidémie renforce l'incertitude sur l'avenir, ce qui n'incite pas les ménages à consommer ni les entreprises à investir, éléments clés d'une future reprise.Au troisième trimestre, le rebond de l'économie a été porté par la consommation des ménages, en hausse de 17,3%, mais elle est restée inférieure de 2,1% à son niveau d'avant-crise. En septembre, leur consommation a même nettement reculé.Et si l'investissement a aussi rebondi, l'écart par rapport au troisième trimestre 2019 n'a pas été comblé. Même chose du côté de la production de biens et services, tandis que le commerce extérieur ne devrait pas non plus soutenir l'économie."Il y a beaucoup d'incertitudes pour le début de l'année prochaine", estime Selin Ozyurt, qui s'interroge sur le "profil" de la reprise: "La rechute va être forte et nous ne sommes pas sûr de pouvoir rebondir au premier trimestre 2021".
Il y a 4 ans et 202 jours

Les mesures de soutien à l'économie renforcées mais encore insuffisantes pour beaucoup d'entreprises

Les principales mesuresChômage partielCe dispositif de prise en charge des salaires par l'État et l'Unedic, pour protéger l'emploi et les compétences, a déjà coûté 22 milliards d'euros. En raison de la fermeture de 300.000 entreprises employant plus d'un million de personnes, il coûtera 7 milliards supplémentaires jusqu'à la fin novembre.Le niveau de cette prise en charge a évolué dans le temps et en fonction des secteurs.Les entreprises fermées y auront droit avec zéro à charge pour l'employeur, a annoncé M. Castex, une aide qui s'appliquait déjà aux secteurs du tourisme et activités connexes (restaurants, hôtellerie, culture, événementiel...)Pendant le premier confinement, le salarié touchait 70% de son salaire brut et l'entreprise était compensée à 100% jusqu'à 4,5 fois le Smic (au lieu du niveau du Smic auparavant). Puis, après le confinement, le gouvernement avait réduit la voilure: les entreprises n'étaient plus compensées qu'à 85%, sauf pour les secteurs les plus touchés.Au maximum 8,6 millions de salariés ont été concernés par ce dispositif en avril et plus d'un million l'était toujours en septembre, selon les derniers chiffres du ministère du Travail.Reports et exonérations de chargesToutes les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement seront exonérées de cotisations sociales, ainsi que celles des secteurs du tourisme, du sport, de la culture et de l'événementiel si leur chiffre d'affaires chute de plus de moitié durant cette période.Les prélèvements de cotisations des indépendants seront automatiquement suspendus.Début août, les seuls reports de cotisations sociales s'élevaient à 21,1 milliards d'euros.Les PME et les TPE pouvaient déjà étaler leur remboursement jusqu'à 36 mois.Les exonérations pures et simples qui avaient déjà été accordées dans le tourisme et les secteurs connexes pour un montant ont été évalués à 5,2 milliards d'euros par le gouvernement.En matière de fiscalité, des demandes de reports (échéance de taxe foncière, etc.) sont toujours possibles pour les entreprises les plus en difficulté.Fonds de solidaritéConçu en mars pour soutenir les plus petites entreprises et les travailleurs indépendants, il prévoit le versement d'une indemnité mensuelle pour compenser une partie de leur perte d'activité liée aux restrictions d'activité et à la crise.Son accès et les montants alloués ont été considérablement augmentés à mesure que la crise s'aggravait et entre 6 et 7 milliards d'euros ont déjà été dépensés dans ce cadre.Sa nouvelle version coûtera 6 milliards supplémentaires d'ici à la fin novembre, a indiqué Bruno Le Maire.Désormais accessible aux entreprises de moins de 50 salariés sur l'ensemble du territoire, il compensera la perte de chiffre d'affaires jusqu'à 10.000 euros pour l'ensemble des entreprises fermées, ou pour celles des secteurs du tourisme et activités connexes (restauration, événementiel, culture, etc.) dont le chiffre d'affaires baissera d'au moins 50% par rapport à la même période de 2019.Toutes les autres entreprises subissant une perte d'au moins la moitié de leur chiffre d'affaires seront éligibles à une aide de 1.500 euros.Prêts garantis par l'ÉtatPour soutenir la trésorerie des entreprises tous secteurs confondus, l'État a mis en place avec les organismes bancaires ce dispositif dans lequel il apporte sa garantie aux prêts sollicités par les entreprises.Le gouvernement a budgété un maximum de 300 milliards d'euros, et au 16 octobre plus de 123 milliards d'euros ont été accordés à près de 600.000 entreprises.Son accès a été prolongé jusqu'au 30 juin 2021 depuis l'annonce du couvre-feu.Bruno Le Maire a annoncé que le différé de remboursement de ces prêts garantis pourrait être porté de un à deux ans après accord des banques, une extension qui a été négociée avec Bruxelles car elle aurait pu être assimilée à un avantage compétitif indu.Prêts directs de l'ÉtatPour les entreprises qui ne trouvent aucune autre solution de financement, l'Etat pourra accorder des prêts jusqu'à 10.000 euros pour les entreprises de moins de 10 salariés et jusqu'à 50.000 euros pour celles qui ont de 10 à 49 salariés. Le gouvernement a provisionné 500 millions d'euros à cette fin. Baux commerciauxLes bailleurs pourront obtenir un crédit d'impôt de 30% sur leurs loyers en échange au renoncement à au moins un mois de loyer sur la période octobre - décembre, une mesure dont le gouvernement espère qu'elle permettra de résoudre les nombreux conflits autour des loyers impayés entre des commerçants et les propriétaires de leurs murs.Les professionnels du BTP saluent les mesures, mais réclament un soutien financier et méthodologiqueSuite à l'annonce du reconfinement, la Fédération CINOV, fédération patronale représentative des métiers de la prestation de services intellectuels du conseil, de l'ingénierie et du numérique, prend acte de la nécessité de durcir les mesures restrictives dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de COVID-19. CINOV salue les adaptations qui permettront de protéger l'économie et l'activité des entreprises mais demande à ce que celles-ci puissent être accompagnées financièrement et méthodologiquement dans les transformations brutales auxquelles elles se retrouvent confrontées.Donner les moyens aux entreprises de s'adapter aux nouvelles mesuresSuite à l'allocution d'Emmanuel Macron et à l'annonce de nouvelles mesures restrictives dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, la Fédération CINOV souhaite saluer le fait que ce reconfinement se fasse dans un cadre plus souple pour les entreprises, afin de préserver au maximum leur activité déjà largement impactée par la 1ère vague de l'épidémie.Néanmoins, CINOV souligne que les entreprises sont une nouvelle fois contraintes de s'adapter très rapidement et sans préparation à ces nouvelles mesures (télétravail, digitalisation) et réclame donc la mise en place d'un accompagnement financier et méthodologique à destination des entreprises les plus impactées par ces nouvelles mesures.« Nos adhérents, spécialisés dans la prestation de services intellectuels, sont aux avantpostes de l'observation de la situation car ils interviennent dans tous les domaines. Leconstat est le même partout, tous les secteurs d'activité sont en souffrance, et cette dernière va encore s'accentuer avec ces nouvelles restrictions. Il est donc crucial, au-delà du soutien financier, d'accompagner efficacement les entreprises dans les transitions (numérique environnementale, organisationnelle …) auxquelles elle se retrouvent confrontées » Frédéric Lafage, Président de la Fédération CINOVLa crainte d'un effet cascade pour les entreprises de la branche BETICLa branche BETIC est composée à 99,5% de TPE-PME qui ont subi de plein fouet les conséquences économiques de la première vague de l'épidémie. L'annonce d'un nouveau confinement fait craindre le scenario de défaillances en cascades chez les clients de ces entreprises. C'est pourquoi la Fédération CINOV demande à ce que le plan d'aide de trésorerie et de relance soit considérablement augmenté et surtout suivi dans son exécution.« Il est crucial que la commande publique soit maintenue et que la digitalisation des services publics s'accélère pour que la chaine de commande et d'exécution ne s'arrête pas » souligne Frédéric Lafage, Président de la Fédération CINOV. « Les nouvelles mesures économiques qui seront prises pour épauler les entreprises et l'activité économique à l'échelle nationale doivent nous permettre d'accompagner efficacement la transition numérique et écologique des organisations ».
Il y a 4 ans et 202 jours

Le gouvernement va revoir à la baisse les aides aux parcs solaires provocant la colère de la filière

Cette révision devait être introduite dans le projet de loi de finance (PLF) initial, puis avait été retirée par le gouvernement pour laisser place à la concertation avec la filière, totalement opposée à un changement.Elle va revenir finalement sous la forme d'un amendement du gouvernement dans les prochains jours, a-t-on indiqué dans l'entourage de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, et du ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt."Il y a un intérêt général à modifier ces contrats parce qu'il y a une rémunération excessive", a-t-on fait valoir.En 2006, les tarifs de rachat de la production solaire étaient de l'ordre de 600 euros le mégawattheure, soit dix fois les prix de marché actuels.Entre 2006 et 2010, les coûts ont été divisés par quatre pour les industriels du secteur, sans que les tarifs ne soient revus en proportion pour cette période. Un moratoire avait ensuite instauré un nouveau régime fin 2010."Autour des années 2010, le soutien n'a pas su être réajusté en tenant compte de la chute des coûts de la filière", fait-on valoir au gouvernement."Il y a une rente pour certains énergéticiens" et c'est devenu "un soutien au détriment du contribuable et d'autres énergies renouvelables", selon ces sources.Seuls les plus gros contrats seront touchés par la révision. Les installations de moins de 250 KW environ ne seront pas concernées, afin d'épargner les particuliers, agriculteurs ou petits professionnels.Sur une dépense annuelle qui représente 600 à 800 millions d'euros par an pour ces contrats, l'État attend une économie de l'ordre de 300 à 400 millions.Daniel Bour, président d'Enerplan, le syndicat des professionnels de l'énergie solaire, a aussitôt dénoncé une révision "incompréhensible" et "sans précédent"."La remise en cause d'une signature de l'État, c'est une catastrophe au moment de la transition énergétique", a-t-il réagi auprès de l'AFP, estimant que cette mesure poserait un problème de "confiance"."On juge avec dix ans de retard, c'est totalement anachronique. Les gens ont été des pionniers, ils ont pris des risques énormes parce qu'il n'y avait pas de financement à l'époque", a-t-il aussi fait valoir.Les professionnels demandent ainsi au gouvernement de renoncer à son amendement et de revenir à la table des négociations.La filière photovoltaïque se mobilise contre le projet Les entreprises des énergies renouvelables et en particulier celles de la filière solaire photovoltaïque, réunies dans le collectif ‘Solidarité Renouvelables' se mobilisent contre la volonté manifestée par le gouvernement de forcer par la loi de finances pour 2021 une mesure rétroactive unilatérale visant à revoir à la baisse certains contrats d'achat d'électricité solaire antérieurs à 2011.Constitués en collectif réunissant plus de 400 entreprises et incluant les fédérations professionnelles SER et ENERPLAN, les acteurs des énergies renouvelables et en particulier ceux de la filière solaire photovoltaïque, dénoncent l'impact considérable qu'une telle mesure aurait sur les entreprises (grands groupes, ETI, PME…) qui la composent :Perte de la confiance des banques et des investisseurs dans les projets photovoltaïques, avec des répercussions possibles sur les autres énergies renouvelablesMenace sur la solvabilité, avec la faillite des installations photovoltaïques touchées par la mesure et un risque de disparition des entreprises qui les portent,Menace sur l'emploi de la filière, notamment dans les territoires qui ont beaucoup investi dans le solaire,Menaces enfin sur les bailleurs (notamment agricoles) des installations photovoltaïques et sur les emplois indirects dépendant de la filière.Cette filière est composée de tous types d'entreprises : grands groupes, ETI, et petits acteurs territoriaux et innovants. Si elle a pu se développer jusqu'à aujourd'hui, c'est grâce à l'intangibilité des contrats signés entre l'État et les opérateurs, clé-de-voûte de la confiance des banques et des investisseurs dans la filière. Sans cette confiance dans la stabilité du cadre contractuel et dans la signature de l'État, c'est tout l'édifice de financement et d'investissement qui s'écroule, y compris pour les projets futurs : aucune banque, qui aura perdu des centaines de millions d'euros dans des centrales solaires à cause du raccourcissement autoritaire des contrats, n'ira prêter dans des conditions compétitives à de nouveaux projets d'énergies renouvelables.Au moment où l'État veut attirer les investisseurs dans la filière hydrogène par des contrats d'achat d'énergie garantis, il sape inexplicablement la confiance qu'il a pu construire depuis dix ans avec les acteurs du photovoltaïque.Au contraire, la filière, dans un esprit de responsabilité, et comprenant les enjeux budgétaires qu'imposent les circonstances actuelles, a proposé aux pouvoirs publics de créer un fonds à impact dédié à de nouveaux projets dans les filières d'avenir pour la transition énergétique. En s'engageant sur une rentabilité réduite de ses investissements, il permettra un allègement de la charge de l'État dans le soutien à ces filières ; le gain budgétaire sera au moins aussi important que le bénéfice attendu de la rupture des contrats photovoltaïques. Surtout, ayant vocation à être un bras armé du Plan de Relance et de la Programmation pluriannuelle de l'énergie, ce fonds permettra de soutenir l'émergence de nouvelles filières et la réindustrialisation de nos territoires.
Il y a 4 ans et 202 jours

Le bailleur social Polylogis change de main

CARNET-NOMINATION. Polylogis, bailleur social indépendant, a une nouvelle présidente du comité exécutif en la personne de Karine Julien-Elkaïm. Daniel Biard avait démissionné, courant octobre, pour raison de santé.
Il y a 4 ans et 202 jours

Le gouvernement veut revoir les aides au photovoltaïque à la baisse

Afin de tenir compte de la chute des coûts de l’énergie solaire, les aides accordées à certains parcs solaires vont être revues à la baisse. Le gouvernement entend économiser 300 à 400 M€ par an.
Il y a 4 ans et 202 jours

Le chiffre d'affaires de Tarkett recule de 14,4% au 3ème trimestre

"Au troisième trimestre, nous avons augmenté notre rentabilité par rapport à l'année dernière, tout en nous désendettant et en maintenant un niveau de liquidité élevé", s'est félicité Fabrice Barthélemy, président du directoire.Le groupe a réalisé une "réduction des coûts significative de 34 millions d'euros, incluant 16 millions d'euros d'économies structurelles", selon le communiqué.Il maintient ses objectifs de marge d'Ebitda (excédent brut d'exploitation) ajusté pour 2020 "globalement" conforme à celle de 2019, qui était de 9,4%.Il indique avoir également bénéficié "de coûts d'achat en baisse de 16 millions d'euros au troisième trimestre, reflétant les baisses du cours du pétrole au deuxième trimestre", selon le communiqué.Mais la reprise de la pandémie et les mesures de confinement partiel "continuent à affecter les décisions d'investissement et le comportement de consommation des clients", note Tarkett.Les marchés des bureaux, des salles de sport et de l'hôtellerie ont été particulièrement affectés, tandis que la santé et le résidentiel "sont plus dynamiques", selon le groupe. Si Tarkett confirme ses objectifs à moyen terme, il souligne qu'à plus long terme l'impact de la pandémie n'est pas connue et que certains segments de marché -bureaux ou sport-, "devraient rester pénalisés au moins sur la première partie de l'année 2021".Au 30 septembre, le groupe disposait de 1,1 milliard d'euros de liquidités, dont 825 millions d'euros de lignes de crédit confirmées non tirées et 258 millions d'euros de trésorerie.
Il y a 4 ans et 202 jours

"Maintenir l'activité quasiment à la normale dans les marchés de BTP et de maintenance", Pierre Villeneuve, PFRA Bretagne

Un plan de continuité de l'activité a été déclenché la veille du reconfinement, à 14h, pour l'ensemble des marchés publics de l'Etat en Bretagne. Pierre Villeneuve, directeur de la plateforme régionale des achats (PFRA) Bretagne, détaille les mesures mises en œuvre pour aider les entreprises du BTP.
Il y a 4 ans et 202 jours

4 conseils pour se mettre en conformité avec le décret tertiaire

Issu de la loi Elan, le décret tertiaire a été publié le 23 juillet 2019 et a été complété par l’arrêté d’application paru au Journal officiel le 23 mai 2020. Ce décret oblige les propriétaires et les preneurs à bail de bâtiments tertiaires à diminuer leur consommation énergétique afin d’atteindre des objectifs bien précis. Les gains d’énergie visés seront déterminés à partir d’une consommation de référence définie sur une année type sélectionnée entre 2010 et 2020. Par cette obligation, le gouvernement compte accélérer la transition énergétique, notamment par la rénovation des biens immobiliers tertiaires existants. Décret tertiaire : quelles sont les obligations à respecter ? La loi Elan exige une baisse de la consommation énergétique finale en appliquant l’une des deux techniques présentées à l’article L 111-10-3 du Code de la construction et de l’habitation. Les propriétaires et les preneurs à bail ont donc l’obligation de : diminuer leur consommation d’énergie de 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050, par rapport à une année de référence qui ne peut être antérieure à 2010, atteindre un niveau de consommation énergétique défini en valeur absolue, pour les nouveaux bâtiments et pour chaque type d’activité. Afin d’atteindre ces objectifs, voici 4 conseils pour se mettre en conformité avec le décret tertiaire pouvant être mis en œuvre par les propriétaires et preneurs à bail : optimiser la performance énergétique des logements ; installer des appareils performants ; mettre en place des systèmes de contrôle et de gestion active de ces équipements ; sensibiliser et faire évoluer le comportement des occupants. Il est nécessaire de noter qu’il est permis de mutualiser l’obligation de baisse des consommations sur plusieurs sites. Par ailleurs, des mesures spécifiques ont été prévues en cas de cessation ou de modification d’activité, de contraintes architecturales de l’édifice ou si les sommes à investir sont disproportionnées par rapport au rendement espéré. Dans ces cas, une argumentation technique et financière devra être envoyée aux autorités compétentes. Décret tertiaire : quelles sanctions en cas de non-conformité ? Lorsque le propriétaire ou le preneur à bail ne transmet pas les données nécessaires, il recevra une mise en demeure qui l’obligera à transmettre les éléments exigés dans les 3 mois suivant la réception de ce courrier. À défaut, les autorités responsables procéderont à la publication des mises en demeure restées sans réaction sur une plateforme des services de l’État. Si les objectifs ne sont pas atteints, les personnes concernées seront mises en demeure et intimées de produire un plan d’action efficace pour baisser leur consommation énergétique sous 6 mois. En cas de manquement, ils recevront à nouveau une mise en demeure avant de voir leur nom publié sur ledit site internet. Une amende administrative allant de 1 500 euros pour les personnes physiques à 7 500 euros pour les personnes morales peut aussi être demandée. Afin d’éviter ces sanctions, nous vous conseillons de chercher à tout savoir sur le décret tertiaire et de vous engager dès maintenant dans une démarche de réduction de votre consommation d’énergie avant la première échéance du décret, fixée à 2030. Ainsi, vous pourrez diminuer vos charges d’exploitation et mettre en valeur votre patrimoine avec un retour sur investissement très rapide.
Il y a 4 ans et 202 jours

Réhabilitation de l’auditorium Grand Parc Versailles par PARC Architectes

L’agence PARC Architectes (Brice Chapon et Émeric Lambert) a livré en 2019 la réhabilitation de l’auditorium du Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles (Yvelines) devenu vétuste. Pour lui redonner une image de prestige, le projet a consisté à ajouter dans le volume existant de nouveaux espaces et à donner la sensation qu’ils sont plus grands […] L’article Réhabilitation de l’auditorium Grand Parc Versailles par PARC Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 202 jours

Plastor au cœur de la Grande Halle du Wip à Colombelles en Normandie

Menée dans le souci des normes de qualité environnementale, la rénovation de cet édifice du patrimoine industriel intègre principalement du béton et du bois, avec 1.600 m2 de parquet ainsi que 6 escaliers de 40 marches poncés et vitrifiés par la société Les Sens du Bois.Partenaires depuis plus de 10 ans avec Plastor, Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT, gérants de la société spécialisée dans la rénovation et la vitrification de parquets et d'escaliers, ont utilisé les produits Plastor pour réaliser les finitions de ce projet.« Nous sommes arrivés sur ce chantier grâce à la recommandation de la société Gouelle menuiserie à Sartilly (50) qui a remporté l'appel d'offre et réalisé la pose des planchers. Notre entreprise a réalisé le ponçage et la vitrification, donc toutes les finitions sur des parquets traditionnels en Douglas ainsi que sur des panneaux en contreplaqué avec une couche de massif en pin blanc. Nous devions également vernir les lisses des garde-corps des escaliers pour les protéger. La rénovation de ce bâtiment industriel exigeait le respect de normes de qualité environnementale, d'où l'importance du choix de produits à faible émissivité. Dans ce même souci, il a été décidé que les poteaux et dessous des couloirs apparents resteraient bruts. Choisir les aspects les plus naturels permettait de réduire les sources d'émission.Nous avons dû tenir les délais avec la complexité habituelle, en organisant nos zones de travail au mieux afin que tous les autres artisans et corps de métier puissent avancer rapidement. Pour ce faire, nous avons mobilisé toute notre équipe, à savoir 5 personnes. Parfois mon père et un de ses collègues nous ont rejoints, nous étions alors 7. Nous sommes parvenus à réaliser les finitions en deux semaines de travail en tout.Comme il s'agissait de parquet neuf, la matière était assez agréable à travailler. Grâce aux produits Plastor dont nous apprécions la qualité depuis maintenant 12 ans, nous avons aisément pu évaluer le temps de travail de la manière la plus précise qui soit.Pour répondre aux prérequis d'émissions de COV très limitées, nous avons choisi d'utiliser l'huile Aquanat, très faible en émissivité de solvants avec seulement 25 g de COV/L. Pour durcir la couche de ces produits assez maigres, nous avons opté pour le DUOPUR-T3 mat, compatible avec l'huile Aquanat, qui avait été validé par le service technique de Plastor. Le suivi et le relationnel que nous entretenons avec les équipes de Plastor sont pour beaucoup dans notre réussite. »Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT, Gérants de l'entreprise Les Sens du Bois (50)Les Sens du Bois - ParqueteurLieu-Dit La Cour - 50220 Ducey-Les-Chéris - Tél : 06 71 14 71 75Architectes du projet : Agence d'architectes Encore Heureux104 rue d'Aubervilliers - 75019 Paris - Tél : 01 53 19 09 36Huile AQUANATL'huile pour parquet monocomposant Aquanat de Plastor offre une excellente protection pour les parquets soumis à un trafic quotidien intense. Elle conserve l'aspect naturel du bois brut tout en le mettant en valeur.Facile d'utilisation, elle ne laisse pas de film visible et sèche en 1 à 2 h seulement entre 2 couches.Elle s'applique ainsi sans lustrage en 3 couches dans la journée et sans essuyage. Son odeur n'est pas gênante, elle dégage seulement 25 g/L de COV. Disponible en 2 effets : mat et effet brut.Rendement : 15 m2/L par coucheExiste en 1L, 5L et 10LVitrificateur DUOPUR-T 3Vitrificateur polycarbonate bicomposant en phase aqueuse pour pièces à fortes contraintes et lieux publics, le DuoPurT3 de Plastor est très agréable à appliquer. Gras, sans odeur gênante et classé A+, il donne un bon garnissant, un film non jaunissant et un temps de reprise important.Il est adapté aux parquets ou dérivés des bois intérieurs neufs ou anciens dans tous types d'essences.Appliqué directement sur bois brut, il permet de conserver la tonalité claire des bois. Il est formulé avec 0 % de NMP (N-Methyl Pyrrolidone) et NEP (N-Ethyl Pyrolidone). 3 aspects : mat, satiné et brillant.Rendement : 10 m2/L par coucheExiste en 5L (Mélange Résine 4,5L + durcisseur 0,5L)et 10L (Mélange Résine 9L + durcisseur 1L)
Il y a 4 ans et 202 jours

Logement indigne : "Marseille n'a plus le temps d'attendre", selon sa maire

EXPOSITION. Michèle Rubirola, la nouvelle maire de Marseille, a inauguré une exposition à l'Hôtel de ville mettant à l'honneur les personnes victimes de l'insalubrité de nombreux immeubles de la cité phocéenne, et du drame de la rue d'Aubagne.
Il y a 4 ans et 203 jours

Permis de construire, guide OPPBTP, aides aux entreprises : l'Etat fait le point

PRECISIONS. Le BTP va continuer d'être actif durant ce deuxième confinement de la population. A l'aube de cette nouvelle phase, le Gouvernement a apporté plusieurs précisions sur des sujets qui concernent les entreprises de la filière.
Il y a 4 ans et 203 jours

«Le BTP n’a pas droit au chômage partiel», Emmanuelle Wargon, ministre du Logement

Pour la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, la grande différence entre le confinement et ce reconfinement, réside dans le maintien des services publics.
Il y a 4 ans et 203 jours

Castex annonce vingt milliards de plus pour soutenir l'économie pendant le nouveau confinement

"Mercredi, le conseil des ministres adoptera un nouveau projet de loi de finances rectificative prévoyant une enveloppe de 20 milliards d'euros supplémentaires pour financer ces mesures de soutien et d'accompagnement", a expliqué le Premier ministre à l'occasion d'un débat sur les nouvelles restrictions annoncées mercredi soir par Emmanuel Macron."Les PME qui connaissent des difficultés pourront bénéficier d'un renforcement des exonérations de charges et nous prolongerons de six mois les prêts garantis par l'État", a également annoncé le Jean Castex.Dans le détail, "tous les secteurs faisant l'objet d'une fermeture administrative bénéficieront d'aides pouvant aller jusqu'à 10.000 euros par mois via le fonds de solidarité" et, pour ces mêmes secteurs, "nous mettons en place l'activité partielle avec zéro à charge pour l'employeur"."Pour les autres secteurs, le dispositif d'activité partielle en vigueur, qui devait se réduire au 1er novembre sera maintenu et prolongé pour les salariés, aux conditions actuelles", a également précisé le chef du gouvernement."Nous devons collectivement assumer ces dépenses", a-t-il lancé devant les députés, en faisant valoir "ne rien faire aurait un coût économique, financier et surtout humain encore plus considérable".Selon le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, un mois de confinement représente "10 milliards d'euros de dépenses d'intervention"."Lorsque l'activité s'arrête pendant un mois entier, c'est entre 2 et 2,5 points de PIB que nous perdons. C'est plus de 10 milliards d'euros de dépenses d'intervention et c'est au moins 10 milliards d'euros de perte de recettes fiscales", avait-il expliqué mercredi, en rappelant que depuis le début de la crise, l'État avait vu ses recettes baisser de 70 milliards d'euros de recettes fiscales.
Il y a 4 ans et 203 jours

Les Revêtements de surfaces à la Une de Solutions & Performances n°3

Dans son édition du mois d'octobre, Solutions & Performances s'intéresse aux Revêtements de surfaces, et plus particulièrement aux Revêtements de sol, très sollicités par les usagers du bâtiment, ce qui induit des problématiques spécifiques de performances et de durabilité. Intérieur, extérieur, dans des matériaux et des formats variés, le revêtement de sol est un élément central de tout local, qu'il soit situé dans un bâtiment privé ou à usage public. C'est pourquoi ce numéro de Solutions & Performances, au travers de ses différentes rubriques, s'attache aux enjeux de la filière, actualités, réglementation, tendances, sinistralité, etc., pour proposer une vision d'ensemble du secteur. Enjeux s'intéresse à la complexité des systèmes de sol et à leurs applications dans les différents types de bâtiments. Les Actualités se concentrent sur les règles de l'art du secteur des Revêtements de surfaces. Tendances propose un focus sur les carreaux de terrasse de 20 mm sur plots, un produit de construction aux multiples atouts. Parce qu'ils sont fréquents et peuvent avoir d'importantes conséquences, les décollements et fissurations des carreaux collés en terrasse sont traités dans la rubrique Malfaçons. Dans Parole d'expert, découvrez tout sur les carreaux de grande dimension, produits permettant un rendu très esthétique, principalement utilisés pour les grands espaces et lieux de prestige. Prenez connaissance des nouveaux Avis Techniques pour les Revêtements de surfaces dans la rubrique Innovations. À consulter également Certificats, Process, Éditions, Formations pour se tenir informé sur le secteur des Revêtements de surfaces et développer ses connaissances sur les plans technique, réglementaire et prospectif. Solutions & Performances - Numéro 3 : « Revêtements de surfaces » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 203 jours

Les carreaux de terrasse de 2 cm sur plots

Photo : JouplastLes terrasses réalisées avec des carreaux de 2 cm sur plots présentent de nombreux avantages. Elles sont simples et rapides à mettre en œuvre car les plots, réglables au mm près en hauteur, peuvent être posés sur n'importe quelle surface plane et rigide - même sur un revêtement existant - et ne nécessitent aucune fixation. Ils sont donc parfaits pour surélever ou rénover une terrasse. Autre avantage, ce type d'installation est fonctionnel ; l'absence de remplissage de joint permet l'écoulement de l'eau entre les dalles et l'espace créé entre le support et les carreaux peut ainsi être mis à profit pour évacuer l'eau (sous réserve de respecter la pente du support), mais aussi pour faire passer des gaines ou des canalisations. Par ailleurs, les possibilités de personnalisation sont multiples, les carrelages adaptés à ce type de pose étant en effet très variés en termes d'aspect, dimensions, coloris... Les terrasses sur plots sont enfin plus rapides à mettre en œuvre que les terrasses carrelées traditionnelles et, directement accessibles, car elles nécessitent moins de préparation avant leur mise en œuvre et pas de temps de séchage avant la remise en service. Il n'est notamment pas nécessaire de préparer de mortier de scellement. Dans le cadre du classement QB UPEC pour les revêtements de sol, le CSTB propose l'option F+, qui valide la sécurité (tenue aux chocs) et la durabilité des carreaux épais destinés à être posés sur plots pour les terrasses. QB UPEC F+ nous a permis de conquérir de nouveaux marchés d'envergure [LIRE LA SUITE] Eric Lana, chef de marché national, Décocéram Solutions & Performances - Numéro 3 : « Revêtements de surfaces » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 203 jours

Eric Lana, Chef de marché national, Décocéram

Eric Lana - Photo : Décocéram« QB UPEC F+ nous a permis de conquérir de nouveaux marchés d'envergure » « À l'inverse des terrasses collées, une démarche de construction ou de rénovation de terrasse en utilisant les carreaux de 20 mm peut être entreprise sans crainte des variations de températures et des chocs thermiques sévères, comme on peut l'observer dans certaines régions, où fissurations et infiltrations apparaissent souvent après 5 ou 6 ans de vie. C'est donc une solution de durabilité et de maintien des performances dans le cadre de l'immobilier neuf ou de démarches de rénovation. Ainsi, le marché des carreaux de terrasse de 20 mm est porté par les professionnels de l'immobilier pour leurs programmes neufs, les immeubles tertiaires et les ERP, mais aussi par les particuliers pour les logements individuels, en neuf ou en rénovation. Les ventes ont littéralement explosé ces dernières années et les designs des carreaux proposés par les industriels sont désormais très variés : imitation béton - le plus répandu -, imitation bois ou imitation pierre - en forte croissance - et ce, dans des formats carrés ou rectangulaires allant de 60X60 à 60X120. D'une façon générale, les produits reproduisant les aspects naturels sont très « tendance ». Décocéram propose une gamme variée de références en termes d'aspects (bois, béton et pierre) et de formats. Les retours qui nous parviennent de nos clients sont excellents, qu'ils soient particuliers ou professionnels. La certification QB UPEC option F+, qui valide la sécurité (tenue aux chocs) et la durabilité des carreaux épais destinés à être posés sur plots pour les terrasses, nous a permis de conquérir de nouveaux marchés d'envergure comme, par exemple, ceux auxquels répondent les entreprises d'étanchéité, pour les terrasses, toitures-terrasses et balcons, notamment dans le marché du neuf. QB UPEC option F+ nous aide également à sélectionner en amont les industriels dont nous distribuerons les produits. Nous notons par ailleurs que les particuliers font de plus en plus fréquemment référence à QB UPEC F+. En effet, eux aussi étudient aujourd'hui avec beaucoup de minutie les produits et se renseignent avant d'en choisir un qui corresponde parfaitement à leur besoin. Décocéram constate ainsi une très forte augmentation des ventes de produits QB UPEC F+ chez les professionnels, mais désormais aussi chez les particuliers. Cela démontre que la communication autour de ces produits porte ses fruits et touche également l'utilisateur final. C'est un réel plus pour le distributeur qu'est Décocéram. » En savoir plus : Les carreaux de terrasse de 2 cm sur plots Solutions & Performances - Numéro 3 : « Revêtements de surfaces » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 203 jours

Macron reconfine la France mais épargne le BTP

L'économie française peut-elle surmonter le reconfinement ? L'impact du confinement sera-t-il aussi fort qu'au printemps ?En avril dernier, mois entièrement passé sous le régime du confinement, l'activité avait chuté de plus de 30% en France.L'impact devrait être un peu moindre cette fois, les restrictions étant moins importantes, avec un télétravail généralisé autant que possible mais une activité qui se poursuivra, notamment dans les services publics, les usines, les exploitations agricoles et le BTP, a indiqué le président de la République mercredi soir.En mars-avril, "on était pris au dépourvu: on n'avait pas de masques, on n'était pas organisé, on n'avait pas les ordinateurs portables pour faire du télétravail", juge aussi Selin Ozyurt, économiste chez Euler Hermes.Cette fois, les entreprises et l'administration sont mieux préparées pour poursuivre une partie de leur activité durant le confinement, avec des protocoles sanitaires définis.Le secteur de la construction et une partie de l'industrie devraient être moins pénalisés."Par contre, pour les secteurs qui sont déjà fragilisés, comme la culture, le tourisme, là ça risque d'être un coup fatal", prévient Mme Ozyurt. Ou encore pour les commerces dits "non essentiels", dont les bars et les restaurants, de nouveau fermés durant ce reconfinement.Ces entreprises entrent en effet dans ce deuxième confinement comme des "organismes affaiblis", avait aussi prévenu le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux.Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt a évalué mercredi matin l'impact d'un reconfinement strict d'un mois entre 2 et 2,5 points de PIB sur l'économie française.Un confinement est dur "mais si ça permet de raccourcir la période d'incertitude et de vraiment limiter la propagation de la maladie, l'effet final peut être moins important que d'avoir un semi-confinement comme on a maintenant pendant une période de temps extrêmement longue", avance Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.Comment éviter l'effondrement de l'économie ?Avec le couvre-feu, le gouvernement avait déjà renforcé un certain nombre de dispositifs d'aide aux entreprises. Emmanuel Macron a assuré que les entreprises touchées par ce reconfinement seraient aidées.Le détail des mesures sera précisé ultérieurement par le gouvernement mais il a évoqué le chômage partiel pour ceux qui ne peuvent pas travailler, une prise en charge jusqu'à 10.000 euros des pertes des entreprises fermées ou encore un plan spécial pour les indépendants, les commerçants et les TPE.La prise en charge du chômage partiel à 85% par l'État (et l'Unedic) sera prolongée au delà du 1er novembre lorsqu'une entreprise n'a d'autre choix que de mettre tout ou partie de ses salariés en chômage partiel, a aussi déjà annoncé mardi soir la ministre du Travail Elisabeth Borne.Et Bercy travaille sur une aide fiscale pour inciter les bailleurs à réduire les loyers demandés aux entreprises, sans doute via un crédit d'impôt.Cela n'empêchera sans doute pas les faillites d'entreprises les plus en difficulté, prédit toutefois Charlotte de Montpellier car "on ne peut pas éternellement soutenir les problèmes de solvabilité des entreprises".Quel sera le coût pour l'État ?Selon Olivier Dussopt, un mois de confinement représente "10 milliards d'euros de dépenses d'intervention". Il faut notamment financer le paiement des salaires via le chômage partiel ou abonder le fonds de solidarité pour les entreprises, créé en mars.Le gouvernement avait vu large en budgétant ces dispositifs pour la première vague. Il avait provisionné 31 milliards d'euros en 2020 pour le chômage partiel, dont environ 22 milliards ont été dépensés. De même, 9 milliards d'euros avaient été prévus pour le fonds de solidarité et il en reste environ 2 milliards disponibles."Si de nouvelles mesures sanitaires devaient être prises dans les jours qui viennent, nous vous proposerons (...) d'augmenter les crédits des dispositifs de soutien à notre économie", avait indiqué lundi aux députés le ministre de l'Économie Bruno Le Maire lors de l'examen du projet de Budget pour 2021.Au total, depuis le début de la crise, l'État a mobilisé près de 470 milliards d'euros, dont environ 60 milliards de dépenses effectives, le reste étant des mesures de garanties. Des dépenses qui vont creuser le déficit public cette année, attendu à 10,2% du PIB, mais qui pourrait encore augmenter si de nouveaux crédits devaient être débloqués.Castex précise le reconfinement, le masque imposé dès le primaireTélétravail massif, masque obligatoire dès 6 ans à l'école : au lendemain de l'annonce d'un nouveau confinement d'un mois au moins, Jean Castex a détaillé jeudi à l'Assemblée nationale la mesure radicale décidée par le président Emmanuel Macron pour contrer une deuxième vague de Covid-19 "sans doute plus meurtrière" que la première."Nous avions anticipé la deuxième vague", a assuré devant les députés le Premier ministre, qui prévoit un pic d'hospitalisation en novembre "plus élevé qu'en avril", lors de son intervention à l'Assemblée nationale, à l'issue de laquelle il a immédiatement quitté l'hémicycle en raison de l'attaque au couteau à Nice qui a fait trois morts.La fin des débats, réclamée par les oppositions, a été refusée par le président de l'Assemblée, Richard Ferrand. "Précisément parce que des terroristes attaquent notre démocratie, c'est l'honneur de l'Assemblée nationale de continuer à faire vivre notre République", s'est-il justifié, après avoir fait observer une minute de silence.Plus tôt dans la matinée, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait estimé à "un million" le nombre de Français actuellement porteurs du nouveau coronavirus. Et selon le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, les hôpitaux vont faire face à une situation "extrêmement difficile" dans les deux à trois semaines qui viennent, le temps que le confinement fasse ses effets.Devant les députés, Jean Castex a prévenu: "Le virus accélère, nous devons accélérer aussi", en rappelant qu'"aujourd'hui, 60% des lits de réanimation sont occupés par des patients Covid, soit deux fois plus qu'il y a 15 jours"."Je n'ai cessé d'appeler à la vigilance", s'est encore défendu le Premier ministre, en estimant que "certains qui nous disent aujourd'hui que nous aurions dû agir, et plus fort, ou que nous n'en faisions pas assez, prétendaient à l'époque que nous en faisions trop". "Aucun pays n'avait prévu (que la vague) s'accélérerait de manière aussi soudaine et brutale", a-t-il également fait valoir.Télétravail massifLe nouveau confinement annoncé mercredi par Emmanuel Macron doit entrer en vigueur vendredi à 0H00 et durera jusqu'au 1er décembre, "a minima".Trois changements majeurs ont été mis en place par rapport au confinement du printemps: les écoles, collèges et lycées resteront ouverts, le travail pourra continuer, les Ehpad et les maisons de retraite pourront être visités.Première conséquence: le port du masque à l'école sera étendu aux enfants de primaire dès l'âge de 6 ans, alors qu'il était réservé jusqu'alors aux seuls élèves du collège, a annoncé jeudi le Premier ministre.Pour les travailleurs, "le recours au télétravail doit être le plus massif possible" pendant le confinement, a exhorté Jean Castex, en précisant que "dans le secteur privé, toutes les fonctions qui peuvent être télétravaillées doivent l'être cinq jours sur cinq".Mais pour le numéro un du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, la fermeture des commerces non-essentiels est "une erreur" qui risque d'entraîner beaucoup de faillites et de pertes d'emplois, et couter "entre 50 et 75 milliards d'euros de PIB".Dans son allocution, Emmanuel Macron avait indiqué que le dispositif de fermeture des commerces serait réévalué tous les quinze jours, selon l'évolution de l'épidémie.Les entreprises de l'événementiel, du cinéma et du spectacle vivant seront en outre fermées le temps du confinement, a précisé Jean Castex, selon qui suspendre ces activités "est très douloureux mais nécessaire pour assurer l'effectivité" des mesures anti-Covid."Nous autorisons le travail préparatoire aux spectacles, les répétitions, les enregistrements et les tournages afin de préparer les activités de demain", a-t-il toutefois précisé.Le prix Goncourt, qui devait être décerné le 10 novembre, ne sera remis que si les librairies sont ouvertes à ce moment-là, a annoncé jeudi le jury.Les compétitions sportives professionnelles pourront également continuer pendant cette nouvelle période de confinement, avait précisé mercredi la ministre des Sports."Colère" et "responsabilité"Après ce discours de moins d'une demi-heure, la cheffe de file des socialistes, Valérie Rabault, a adressé un "oui de colère" au reconfinement: un "oui de responsabilité" pour protéger les Français, mais une "colère" contre "l'impréparation" du gouvernement, a-t-elle fustigé. "Tout le monde peut constater que vous êtes pris de court", a complété Jean-Luc Mélenchon (LFI). "Un homme décide de tout, tout seul, entouré de ce conseil de défense hors-sol", a-t-il lancé à propos d'Emmanuel Macron.Le patron de La République en marche, Stanislas Guerini, leur a sèchement répondu: "Quand nous débattons, vous criez ; quand nous ne débattons pas, vous pleurez: régulez vos émotions, ça nous fera du bien".Le patron des députés LR, Damien Abad, a pour sa part indiqué que son groupe ne prendrait pas part au vote, "afin de ne pas ajouter des divisions au pays", en déplorant par ailleurs que "nous [n'ayons] plus d'autre choix que celui du reconfinement".Le chef du gouvernement doit encore se rendre devant le Sénat dans l'après-midi, puis tenir une conférence de presse à 18H30.Si le reconfinement est prévu sur tout le territoire national, des adaptations sont toutefois prévues pour les outre-mer, qui doivent encore être précisées par la gouvernement."Quoi que nous fassions, près de 9.000 patients seront en réanimation à la mi-novembre, soit la quasi-totalité des capacités françaises", a prévenu M. Macron, alors que les capacités de réanimation seront portées à 10.000 lits, soit un doublement du nombre initial.Réaction des professionnels du BTP aux nouvelles mesures de confinementCAPEB : Les entreprises artisanales du bâtiment plus que jamais mobilisées pour le maintien de l'activitéLes mesures de confinement annoncées hier soir par le Président de la République marquent un coup dur pour l'économie française bien que nécessaire pour la lutte contre le COVID-19. Toutefois, l'activité dans le BTP est maintenue, toujours dans le strict respect des protocoles sanitaires. Dans ce contexte, la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) se met en ordre de bataille pour aider les entreprises et les artisans du bâtiment dans l'application de ces consignes et veillera à la bonne mise en œuvre des mesures de soutien déployées par le Gouvernement.« Le Président de la République concilie la santé de nos concitoyens et la santé de nos entreprises. Oui, ce confinement est nécessaire si nous souhaitons endiguer la pandémie. Mais l'activité du BTP peut et doit continuer ! Nos entreprises sont entièrement mobilisées en ce sens. Comme pendant la première vague, le secteur démontrera à nouveau que ses petites entreprises sont responsables, agiles, promptes à maintenir l'activité. Nous ne pouvons envisager davantage de perte de chiffre d'affaires, alors que les particuliers manifestent déjà des craintes à faire venir les artisans chez eux et que l'activité de certains chantiers est à l'arrêt pour cause de cas contact au sein des entreprises. La sécurité sanitaire reste bien évidemment le mot d'ordre sur les chantiers, conformément au protocole inscrit dans le guide de l'OPPBTP. »Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB« Si nous sommes satisfaits que le BTP puisse continuer à travailler, nous demandons néanmoins que nos entreprises, qui subiraient une perte de chiffres d'affaire (du fait d'en refus des clients d'intervenir ou en cas de fermeture de l'entreprise du fait de cas COVID), puissent bénéficier du chômage partiel et nos chefs d'entreprises, des aides du fonds de solidarité. Nous demandons également un décalage des charges et un allongement des délais pour les marchés publics et des délais de dépôt des dossiers de qualification. Il en va de la survie de nos entreprises et de l'économie française. »Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB
Il y a 4 ans et 203 jours

Le Parlement adopte le projet de loi "simplification de l'action publique" et sa mesure antisquatteurs

Après le Sénat la veille, l'Assemblée a donné son ultime feu vert au texte par 102 voix contre 37. La gauche a notamment contesté des dispositions jugées anti-écologistes.La ministre de la Transformation et de la fonction publiques Amélie de Montchalin a défendu un projet de loi "au plus proche du terrain", pour "plus de simplicité" et "moins de complexité procédurale".Des parlementaires des deux chambres s'étaient accordés sur une version de compromis. Le principal changement concerne les assurances des emprunts immobiliers. Les élus ont finalement renoncé à autoriser les emprunteurs à changer d'assureur "à tout moment" comme l'avait voté l'Assemblée contre l'avis du gouvernement.L'échéance pour une résiliation du contrat restera annuelle, mais l'assureur aura l'obligation d'informer l'assuré très clairement et "chaque année" de son droit de résiliation et ses modalités.Ce projet de loi, un texte "fourre-tout" selon l'opposition, comprend des mesures très diverses. Il concerne aussi bien l'installation d'éoliennes en mer que les modalités d'inscription au permis de conduire.Pour la pratique du sport par exemple, la visite médicale obligatoire sera remplacée par un questionnaire d'autoévaluation, excepté pour les sports les plus à risques.Il prévoit aussi un nouveau dispositif pour faciliter l'expulsion des squatteurs dans les résidences secondaires, en étendant la notion de domicile, "qu'il s'agisse ou non de sa résidence principale".Les députés LREM ont voulu réagir notamment à l'occupation de la propriété de Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) d'un couple de retraités lyonnais, pendant près de trois semaines, à partir de la deuxième quinzaine du mois d'août.Le collectif Droit au logement (DAL) avait organisé un rassemblement devant l'Assemblée pour dénoncer une "frénésie antisquats" alimentée par des affaires à fort retentissement médiatique.Autre pomme de discorde avec la gauche, des mesures pour sécuriser les porteurs de projets industriels face aux évolutions de la règlementation. L'opposition a critiqué un "démantèlement du droit de l'environnement", ce qu'a contesté la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.Dans ce "bric-à-brac", Jean-Luc Mélenchon (LFI) a accusé la majorité de "liquider" l'Office national des forêts (ONF), en élargissant les possibilités de recrutement de contractuels de droit privé.L'ONF "traverse une grave crise" et il "est indispensable" de le "réformer et diversifier les recrutements", a répondu la MoDem Sophie Mette.
Il y a 4 ans et 203 jours

Télétravail : droits et devoirs des employeurs et des salariés

Que disent les textes légaux ?Le télétravail est défini dans l'article L1222-9 du Code du travail.Il s'agit de "toute forme d'organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l'information et de la communication".Trois modalités sont prévues pour sa mise en place: accord collectif; charte; accord de gré à gré entre employeur et salarié.Le protocole national sanitaire dans les entreprises recommande le télétravail et s'appuie sur l'article L1222-11, qui reprend des circulaires de 2009 relatives à la pandémie de grippe H1N1. L'article stipule qu'"en cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d'épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en oeuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l'activité de l'entreprise et garantir la protection des salariés".Ce protocole, qui devrait être à nouveau mis à jour à la suite de l'allocution du président de la République, présente le télétravail comme "une solution à privilégier, lorsque cela est possible" et demande aux employeurs de fixer, dans le cadre du dialogue social, "un nombre minimal de jours de télétravail par semaine, pour les postes qui le permettent". Il "doit être favorisé par les employeurs, sur demande des intéressés" et "autant que possible, pour les travailleurs qui, sans être eux-mêmes à risque de formes graves, vivent au domicile d'une personne qui l'est".Peut-on refuser le télétravail ?L'employeur qui refuse d'accorder le télétravail à un salarié occupant un poste éligible doit motiver sa réponse. Ce refus peut être justifié de manière "assez simple", dit Emmanuelle Rivez-Domont, du cabinet Jones Day, notamment si le télétravail n'est pas instauré dans l'entreprise; si l'employeur évoque une difficulté d'organisation ou d'interaction avec l'équipe; ou tout simplement s'il considère le poste "non compatible".Mais une fois accordé, "c'est compliqué de revenir en arrière, car il faut l'accord du salarié", poursuit l'avocate.Côté salarié, le refus d'accepter un poste de télétravailleur n'est pas un motif de rupture du contrat de travail. Toutefois, au vu du contexte sanitaire "particulier", "l'employeur peut et doit l'imposer", explique Me Rivez-Domont.Combien de salariés concernés?Fin septembre, 12% des salariés étaient en télétravail, selon le ministère du Travail, contre 17% en juin, 25% en avril, en plein confinement.La répartition varie selon la taille des entreprises, avec 18% de salariés en moyenne sur une semaine dans celles de 500 salariés ou plus, 5% dans celles de 10 à 19 salariés; et en fonction des secteurs avec par exemple 46% de salariés en télétravail dans l'information et la communication, 31% dans les activités financières,, seulement 4% dans l'hébergement-restauration, l'enseignement privé, la santé, l'action sociale.Près de 8 millions d'emplois (plus de 4 emplois sur 10) sont aujourd'hui compatibles avec le télétravail dans le secteur privé, selon le ministère.A quoi servira la négociation démarrant le 3 novembre ?Les syndicats distinguent le télétravail classique du télétravail tel que pratiqué depuis le mois de mars, qu'ils qualifient de "travail à la maison en mode dégradé".Jugeant le cadre légal relativement léger, ils souhaitent aborder mardi avec le patronat, lors d'une négociation en vue d'un accord national interprofessionnel (ANI): la charge de travail, la prise en charge de coûts directement liés au télétravail, la déconnexion, la protection des données, la question de la garde des enfants lorsque les classes sont fermées, les personnes vulnérables, l'égalité femmes-hommes, etc.Le patronat, Medef en tête, n'est pas motivé pour cette négociation, jugeant qu'il existe un "corpus de règles et de normes juridiques parfaitement applicables". Il veut que le futur accord ne soit "ni normatif", "ni prescriptif".Le dernier ANI date de 2005, à une époque où le télétravail était à un stade expérimental.Syndicats comme patronat mettent en garde contre un télétravail discontinu, évoquant rupture avec le collectif et risques psycho-sociaux.
Il y a 4 ans et 204 jours

Lycée technique à Saint-Germain-en- Laye, signé Tank et Cosa

Le Lycée Léonard de Vinci de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), conçu et réalisé par Tank et Cosa Architectes Associés pour la Région Île-de-France maître d’ouvrage, est lauréat des Trophées Eiffel 2020 dans la Catégorie « Apprendre ». Ou comment concentrer l’architecture à sa plus simple vérité constructive. « L’architecture d’un lycée technique se doit d’exprimer la construction, offrir la polyvalence […] L’article Lycée technique à Saint-Germain-en- Laye, signé Tank et Cosa est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 204 jours

Mariage à 1,2 milliard de dollars dans les énergies renouvelables en Norvège

"L'hydroélectrique et le photovoltaïque sont des technologies complémentaires qui offrent des opportunités de nouveaux projets, par exemple des panneaux solaires flottant sur des réservoirs de barrages", a fait valoir le directeur général de Scatec Solar, Raymond Carlsen, dans un communiqué.Le groupe, qui a signé un accord contraignant avec le fonds étatique d'investissement dans les pays en développement Norfund, actuellement propriétaire de SN Power, dit vouloir devenir un acteur multicartes, présent dans le solaire, l'hydroélectrique, l'éolien et le stockage d'électricité.Après le rachat, il sera implanté dans 14 pays, y compris des marchés en expansion en Asie du Sud-Est et l'Afrique subsaharienne, et affichera une capacité de production de 3,3 GW avec ses unités existantes et celles en cours de construction.Pour refléter la diversité de ses activités, Scatec Solar dit vouloir changer son nom et devenir Scatec.L'opération devrait être bouclée au premier semestre 2021.
Il y a 4 ans et 204 jours

Baisse des permis de construire de logements au 3ème trimestre et petite reprise des mises en chantier avant un probable reconfinement

Entre juillet et septembre, 99.900 permis ont été octroyés, soit un recul de 11,5% par rapport à un an plus tôt, selon le ministère de la Transition écologique, dont dépend le Logement. Les mises en chantier ont progressé de 6,3% à 94.000.Le logement neuf peine donc à se redresser après un effondrement lors du deuxième trimestre, marqué par un strict confinement décrété par les autorités contre la propagation du coronavirus.A l'époque, les mises en chantier, qui indiquent quels logements ont concrètement commencé à être construits, avaient vu leur nombre reculer de près d'un quart. Quant aux permis de construire, meilleur indicateur des tendances à venir, leur quantité avait chuté de près de moitié.L'été n'a donc pas permis de pleinement retourner la situation, alors que le président Emmanuel Macron va annoncer de nouvelles restrictions mercredi soir, l'exécutif envisageant un nouveau confinement.Sur l'ensemble des douze mois écoulés à fin septembre, le nombre de mises en chantier recule en effet de plus de 5% et celui des permis de 10%.Le paysage est particulièrement morose pour les immeubles, qualifiés de logements collectifs. Le nombre de permis y chute de près de 15% sur la même période.Le monde du logement, en premier lieu les promoteurs immobiliers, s'inquiète de multiples facteurs qui vont au-delà de la seule crise sanitaire.Ils jugent que les élections municipales, dont la campagne a été rallongée de trois mois par le confinement, ont poussé les élus locaux à limiter les permis. Puis que la situation a perduré, le temps que les nouvelles équipes se mettent en place.Les acteurs de l'immobilier réagissent aux chiffresL'été n'a pas vraiment relancé la création de logements, plombée au printemps par le déclenchement de la crise sanitaire. Toujours moroses, les chiffres laissent craindre au secteur une crise durable, alors même que l'épidémie reprend et que l'exécutif envisage un reconfinement imminent."Je ne vois pas du tout de reprise forte. Les chiffres sont inquiétants (et) ne rassurent pas", a déclaré à l'AFP la président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), Alexandra François-Cuxac, à l'occasion des chiffres trimestriels sur le secteur.Publié par le ministère de la Transition énergétique, dont dépend le Logement, le tableau est mitigé. D'un côté, les mises en chantiers, c'est-à-dire les logements dont la construction a vraiment commencé, sont plus nombreuses (+6,3%) qu'un an plus tôt.Mais "c'est normal que ce rebond ait lieu", a minimisé Mme François-Cuxac. "Tout le monde s'est mobilisé pour rattraper le retard sur les chantiers à la rentrée."De fait, ce chiffre est en trompe-l'oeil à plusieurs titres. D'abord, il ne marque qu'un petit redressement estival après un effondrement des mises en chantier - près d'un quart - au précédent trimestre, au coeur du strict confinement décrété par les autorités contre la propagation du coronavirus.Ces restrictions ont bloqué de nombreux chantiers, le temps de mettre en place des mesures de sécurité sanitaires. Et le rattrapage estival n'a pas suffi: sur les douze mois écoulés fin septembre, les mises en chantiers sont nettement moindres (-5,6%) qu'un an plus tôt.Surtout, un autre indicateur est plus inquiétant pour l'avenir. Les permis de construire, qui annoncent réellement la tendance des mois à venir, ont encore vu leur nombre baisser pendant l'été alors qu'ils avaient déjà chuté de près de moitié au second trimestre."On ne voit pas véritablement d'amélioration", prévient auprès de l'AFP Alain Tourdjman, économiste chez le géant bancaire BPCE.En matière de logements, "l'effet majeur de la crise risque d'être observé davantage en 2021", insiste-t-il. "Les projections que l'on peut faire (...) me semblent à tous égards préoccupantes."Élus timidesLe bilan est d'autant plus décevant que l'été avait été marqué par le déconfinement et la reprise de l'activité économique. Or, le gouvernement est désormais sur le point d'annoncer ce mercredi de nouvelles restrictions, au point d'envisager un nouveau confinement de quatre semaines.Un déclin durable du logement neuf serait préoccupant au-delà de ce seul secteur économique. Une offre suffisante de logement est en effet garante d'un marché où les prix ne s'envolent pas, ce qui est à son tour un enjeu crucial pour une économie en sortie de crise.M. Tourdjman estime que moins de 350.000 logements neufs pourraient être construits l'an prochain - les dernières années tournaient autour de 400.000."On n'a pas forcément besoin de construire 400.000 logements", nuance-t-il, mais, selon lui, cela impliquerait de revoir en profondeur les politiques publiques d'aménagement du territoire en soutenant plus activement le développement des villes petites et moyennes où s'accumulent de nombreux logements vacants.Pour l'heure, et malgré l'essor du télétravail en temps de crise sanitaire, ce sont les grandes agglomérations qui concentrent la demande de logements avec comme emblème la capitale, Paris, où les prix sont partis pour s'installer bien au-delà de 10.000 euros le mètre carré.Pourquoi, dans ce contexte, les maires n'octroient-ils pas plus de permis ? Les observateurs s'accordent à évoquer un ensemble de facteurs défavorables.Non seulement la crise et le confinement ont gelé l'examen des permis, mais les élus ont aussi été encouragés à la timidité par une interminable campagne municipale, prolongée de trois mois par la crise.Depuis, les professionnels constatent peu d'empressement chez les nouveaux élus, que ce soit parce que leurs équipes tardent à prendre leurs marques ou parce que le contexte politique semble moins favorable à la construction avec notamment l'arrivée au pouvoir de plusieurs maires écologistes dans de grandes villes."Tout est prétexte à ne pas accepter l'autre à côté de chez soi", regrette Mme François-Cuxac. "Les maires sont ceux qui doivent accompagner cette acceptation (mais) par endroit, je sens des élus lassés, fatigués de ce combat."Signe que le gouvernement est conscient de l'enjeu, il a prévu une enveloppe de 350 millions d'euros pour récompenser les maires qui construisent le plus de logements.
Il y a 4 ans et 204 jours

Accidents du travail : l’OPPBTP et le ministère du Travail lancent une campagne multilingue

L’OPPBTP et le ministère du Travail proposent aux employeurs un kit d’affiches traduites dans plusieurs langues de l’Union européenne. Objectif : prévenir le risque de sinistres sur les chantiers auprès de salariés non francophones.
Il y a 4 ans et 204 jours

Rénovations : quels sont les travaux de menuiserie à effectuer ?

Vous souhaitez effectuer des travaux de rénovation chez vous ? Vous souhaitez optimiser votre confort ou bien pour ajouter de la valeur à votre maison ? Sachez que pour certains travaux, il est nécessaire de faire appel aux services d’un menuisier. Ci-après quelques-uns des travaux de menuiserie à effectuer que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de votre maison. Quels sont les travaux de menuiserie à effectuer à l’intérieur de la maison ? Los de la rénovation de l’intérieur de la maison, repeindre les murs ou bien le plafond vient toujours en tête. Mais les rénovations à y faire ne s’y limitent pas seulement. En effet, pour effectuer certains travaux, il est nécessaire de faire appel aux services d’un menuisier. Vous pouvez, par exemple, installer un nouvel escalier. Il vous sera possible de choisir un escalier en aluminium, en PVC ou bien en bois. Les escaliers en bois ont l’avantage de donner un côté naturel et sophistiqué à votre intérieur. En plus de permettre l’accès à l’étage supérieur, l’escalier est un objet de décoration à part entière. Avec un menuisier professionnel, vous vous assurez d’avoir un escalier sur mesure et selon vos goûts. Vous pouvez également faire appel à un menuisier pour fabriquer et pour installer vos portes intérieures. Il existe de nombreux types de portes à savoir les portes battantes, les portes pivotantes ou encore les portes pliantes. Pour rénover votre intérieur, un menuisier professionnel peut également vous aider à l’agencement de votre espace. Un menuisier peut fabriquer et poser des rangements, une bibliothèque, des placards pour la cuisine. Vous trouverez facilement un menuisier professionnel près de chez vous. Si vous habitez, par exemple, dans le département des Yvelines, vous pouvez faire appel aux services d’un menuisier à Le Pecq. Quels sont les travaux de menuiserie à effectuer à l’extérieur ? Un menuisier peut vous aider à rénover tant l’intérieur de votre maison que l’extérieur. D’une manière générale, les travaux de rénovation à l’extérieur permettent d’assurer l’isolation et la sécurité de votre maison. Un menuisier a par exemple la capacité de changer votre porte d’entrée. Il s’agit de l’un des premiers éléments que les visiteurs aperçoivent lorsqu’ils viennent chez vous. Elle peut également être le reflet de votre décoration intérieure. De ce fait, votre porte d’entrée doit être à la fois esthétique, mais également sécuritaire. Un menuisier professionnel peut vous proposer des portes en bois, des portes semi-vitrées, en PVC ou encore en aluminium. En vue de rénover votre extérieur, vous pouvez également changer la porte de votre garage. Il existe de nombreux types de porte de garage. Il est nécessaire de bien choisir le type d’ouverture, le matériau de fabrication, mais également l’esthétique. La menuiserie extérieure comprend également la fabrication et la pose des fenêtres. Comment choisir un bon menuisier Dans le but de vous assurer que vos travaux de rénovation soient réussis, il est nécessaire de bien choisir le professionnel à qui les confier. Pour bien le choisir, il est nécessaire de poser quelques critères de choix. Dans un premier temps, choisissez en fonction de la distance. Même si, d’une manière générale, les menuisiers se déplacent volontiers, il est conseillé de simplifier son trajet. En effet, trouvez un professionnel dans votre commune ou bien dans votre département. Pour y arriver, vous pouvez trouver sur internet, regarder sur l’annuaire ou bien demander à un de vos proches. Il s’agit de se baser sur la réputation du prestataire à contacter pour effectuer vos travaux. Pensez également à en présélectionner quelques-uns et à comparer les devis. Mais, un prix plus attractif ne garantit pas la qualité des services proposés. En effet, il est aussi indiqué de comparer les différentes offres, le tarif horaire.
Il y a 4 ans et 204 jours

Tempête Alex : les travaux d’urgence avant la reconstruction

Près d’un mois après le passage de la tempête Alex, deux vallées sur trois sont accessibles par la route après des travaux d’urgence. Les entreprises du BTP sont mobilisées grâce à l’activation de marchés à bons de commande ou des marchés négociés en procédure d’urgence.
Il y a 4 ans et 204 jours

Le groupe ISB poursuit sa route, malgré les incertitudes

Le groupe ISB a particulièrement bien passé le premier semestre, tirant parti d'une politique audacieuse de stocks et de ses mutualisations avec SCA. Une nouvelle organisation se met en place, un chantier qui l'aidera à passer une zone de turbulences du marché mondial des produits bois.
Il y a 4 ans et 204 jours

Covid-19 : Macron a pris sa décision, un reconfinement est l'hypothèse la plus probable

Le chef de l'État a "ouvert le conseil des ministres en insistant sur la dégradation massive, générale et largement inattendue que connaît l'Europe depuis plusieurs jours", a rapporté le porte-parole Gabriel Attal.Le porte-parole, qui avait énuméré mardi soir les mesures "possibles" -"un élargissement du couvre-feu, "un confinement" soit "territorialisé", soit "national"- a précisé qu'Emmanuel Macron avait tranché définitivement à l'occasion d'un conseil de défense précédant le conseil des ministres.L'hypothèse qui semble la plus probable serait un confinement d'une durée de quatre semaines, c'est-à-dire jusqu'à la fin novembre, éventuellement renouvelable. Il serait moins strict que celui de mars puisque les crèches, écoles et collèges, ainsi que des commerces essentiels, resteraient ouverts, à l'image de celui imposé en Irlande. L'incertitude demeure sur l'ouverture des lycées et des universités.Ces derniers mois, Emmanuel Macron avait répété que la stratégie était de "tout faire pour éviter" un nouveau confinement national."Risque de submersion"La crainte des autorités est avant tout la saturation des services de réanimation: le nombre de patients s'y élevait mardi à 2.900, soit la moitié des 5.800 lits de réa disponibles dans toute la France, où l'épidémie a déjà fait plus de 35.000 morts. Le gouvernement a fait état mardi de 288 morts à l'hôpital pour les dernières 24h00 et 235 en Ehpad sur les quatre derniers jours."Même avec le reconfinement, on arrive à la mi-novembre à un risque de plus de 1.000 morts par jour", s'est alarmé la députée LREM Aurore Bergé mercredi."On a beaucoup plus de malades et on s'attend à en avoir beaucoup plus qu'en mars-avril, et beaucoup moins de personnes pour y faire face", témoigne le professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation de l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches (Hauts-de-Seine).Les responsables économiques s'alarment des conséquences d'un nouveau confinement sur l'économie, qui risque "l'écroulement", selon le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux.Preuve de cette inquiétude, la Bourse de Paris a débuté la journée en dévissant de plus de 3%, avant de réduire ses pertes, dans l'attente des annonces d'Emmanuel Macron mais aussi venues d'Allemagne, où un nouveau tour de vis est en préparation.La crise sanitaire et la crise économique et sociale "sont les 2 faces d'une même pièce", a souligné Gabriel Attal: "Ceux qui opposent crise sanitaire et crise économique et sociale on tort. Nous ne réglerons pas la crise économique sans maîtriser la crise sanitaire (et), nous ne réglerons pas la crise économique en feignant d'ignorer son impact de l'épidémie sur les vies humaines et sur nos hôpitaux".Avant même les annonces du chef de l'État, la ministre du Travail Élisabeth Borne a assuré les partenaires sociaux mardi soir de la prolongation au-delà du 1er novembre du reste à charge de 15% lorsqu'une entreprise n'a d'autre choix que de mettre tout ou partie de ses salariés en chômage partiel.Par ailleurs, une prime exceptionnelle de 1.500 euros va être attribuée à 5.000 entrepreneurs installés dans les Quartiers prioritaires de la ville (QPV) pour leur permettre de faire face aux conséquences de la crise.