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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Immobilier - Logement

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Il y a 3 ans et 278 jours

BatiCité : une exposition immersive pour développer éco-construction et éco-réhabilitation

Grosse fête au pied des terrils à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais) mardi 28 septembre 2021. A l’occasion des 20 ans du CD2E, pôle d’excellence de l’éco-transition, a été inauguré en grandes pompes BatiCité. Cet espace d’exposition entièrement dédié au bâtiment durable, et notamment aux écomatériaux vise notamment à aider les professionnels à monter en compétence en matière d’éco-construction et d’éco-réhabilitation.
Il y a 3 ans et 278 jours

Avec son nouveau bloc-baie Chrono One, Soprofen repousse les limites de la performance

Produit de référence en logement neuf individuel et collectif, le bloc-baie représente 44 % des volets roulants installés en France. Marqué par l’évolution constante des normes, parmi lesquelles la future RE 2020, ce marché de la construction voit les exigences de performances des bâtiments renforcées. Concepteur gammiste depuis 1984 et titulaire du 1er avis technique sur le bloc-baie, Soprofen conçoit en permanence des solutions inédites qui répondent aux directives réglementaires. Aujourd’hui, l’expert du volet roulant innove une nouvelle fois et présente Chrono One, un coffre intégré qui concentre tous les avantages attendus par les menuisiers. Plus de performances pour encore plus de confort Plaçant le client au cœur de sa stratégie d’innovation, Soprofen a consulté une vingtaine de menuisiers industriels référents dans toute la France pour recueillir leurs attentes quant à la conception d’un nouveau bloc-baie. Résultat de 3 ans de Recherche & Développement, le Chrono One additionne ainsi tous les avantages en termes de performance, fiabilité, simplicité et rapport qualité-prix. De quoi répondre aux exigences des chantiers de construction neuve et de rénovation ! Dans une volonté de proposer une solution aux performances exceptionnelles, Soprofen a équipé le Chrono One d’une sous-face en nid d’abeilles obtenue grâce à une technologie exclusive brevetée. Complétée par l’ajout d’isolants en polystyrène situés dans les joues et le coffre ainsi que par un joint sur la première lame, le Chrono One offre ainsi une excellente isolation thermique (jusqu’à Uc < 0,7 W/m2K selon calcul interne) et phonique (jusqu’à 57 dB Dne Atr). Un important travail a également été réalisé au niveau de : • la perméabilité à l’air afin d’atteindre une certification classe 4* par l’intégration de joints co-extrudés au niveau de la trappe et d’un joint mousse sur la périphérie de la joue, • l’étanchéité entre le coffre et la menuiserie par l’ajout d’un joint d’étanchéité au niveau du profilé alvéolé et d’un profil de finition doté d’un joint côté intérieur et d’un double face sur l’adaptateur. Bénéficiant de l’innovation Goodnight qui offre une occultation optimale, le nouveau bloc-baie de Soprofen est en plus réalisable dans de grandes dimensions. En effet, la mise en place de crochets pare-tempête permet d’aller jusqu’à 3 mètres ou 3,50 mètres en un seul tablier, selon les lames (ALU de 37 ou 50 mm), quelle que soit la taille du coffre (200 ou 230 mm). Plus facile à installer pour un véritable gain de temps Le nouveau bloc-baie Chrono One réunit tous les ingrédients pour offrir jusqu’à 40% de gain de temps à l’assemblage du volet en atelier, grâce à : • une étanchéité facilitée par la présence de joints réduisant l’utilisation du silicone, • un adaptateur en aluminium rigide pré-percé vissé dans le dormant qui facilite la fixation, • deux modes de montage possibles (sur dormant monobloc ou avec tapées rapportées) pour s’adapter à toutes les configurations (ITI neuf, rénovation, ITE, ossature bois, brique isolante), • une large gamme de coulisses ALU et PVC, avec plaquette d’étanchéité en partie basse, faciles et rapides à positionner grâce à un support d’indexation au niveau de la tulipe, • des brides de fixation latérales surmoulées dans la joue qui réduisent les opérations au niveau du coffre et du dormant et permettent d’avoir une surface parfaitement plane, Autant d’éléments qui permettent une rapidité de montage du coffre sur la fenêtre en moins de 8 minutes top chrono ! Ainsi qu’une grande simplicité de mise en œuvre sur le chantier grâce à : • des embouts de trappe fixes, pensés pour les poses en tunnel sous dalle, qui laissent accessible la trappe de visite après enduisage, • une possibilité de croquage du coffre pour s’adapter à toutes les poses. Une grande robustesse pour une fiabilité à toute épreuve En complément, au niveau de la liaison mécanique entre le coffre et la menuiserie, le Chrono One dispose d’un adaptateur en aluminium, de renforts d’inertie complémentaires à la traverse haute et, en option, de brides de reprise au linteau pour faciliter la fixation du coffre sur les grandes largeurs. Autant d’éléments qui, en plus d’une excellente inertie, assurent à l’ensemble une plus grande rigidité, stabilité et durabilité. Un bloc-baie éco-conçu et esthétique « Made in France » Fabriqué en France en PVC recyclé (à hauteur de 60 %), le Chrono One joue la carte de la discrétion d’un point de vue esthétique. Avec sa trappe de visite au design rectiligne et sa large palette de finitions plaxées, dont près de 50 sous Avis Technique, il s’intègre harmonieusement dans tous les intérieurs. Pour répondre aux demandes les plus courantes, le nouveau bloc-baie de Soprofen est également disponible, en option, avec un thermolaquage       « bord de mer » du coffre, des coulisses, de la lame finale et de la face extérieure en aluminium du tablier. Spécialement développé pour les régions les plus exposées, il assure ainsi une haute résistance anti-corrosion à l’ensemble qui bénéficie alors de 5 ans de garantie pour les habitations situées de 0 à 10 km du bord de mer et jusqu’à 7 ans au-delà de 10 km**. Avec Chrono One, Soprofen propose aux professionnels le meilleur du bloc-baie en alliant hautes performances, facilité de montage, adaptabilité et esthétique. Le fabricant prend ainsi une longueur d’avance qui devrait lui permettre d’être fidèle à son ambition : rester le leader français de la fermeture. *essai interne, certification en cours **selon les conditions précisées dans le carnet d’assistance et de garanties Soprofen
Il y a 3 ans et 278 jours

La construction de logements en léger déclin par rapport à l'avant-crise

Entre juin et août, 82.800 logements ont commencé à être construits en France et 120.800 permis ont été délivrés pour de futurs logements, selon les données du ministère de la Transition écologique, dont dépend le Logement.Au cours des trois derniers mois, les logements autorisés sont stables (+0,4%) par rapport aux trois mois précédents, où les constructions avaient progressé de 3,4%. Sur la même période, les mises en chantier de logements sont en repli de 4,4% après avoir fortement augmenté (+11,6%).Au cours des 12 derniers mois, de septembre 2020 à août 2021, la construction a augmenté de 7,4% par rapport aux 12 mois précédents et les autorisations de mise en chantier atteignent +13,5%.Il faut noter que ces progressions sont calculées par rapport à la période allant de septembre 2019 à août 2020 qui inclut le premier confinement, où les autorisations avaient fortement reculé et où de nombreux chantiers n'avaient pas pu démarrer à cause de la crise sanitaire.Les nombres de logements autorisés et commencés au cours des douze derniers mois sont encore légèrement inférieurs (respectivement de -0,9% et -0,4%) à leurs niveaux des douze mois précédant le premier confinement (mars 2019 à février 2020).Pour soutenir la construction de logements dans les zones tendues (où le nombre de logements disponibles est inférieur à la demande), le gouvernement va verser en novembre 130 millions d'euros aux communes, prévus dans le cadre du plan de relance au titre de la "densification et du renouvellement urbain" et de "l'aide à la relance de la construction durable".Son montant sera calculé sur la base des permis de construire délivrés entre septembre 2020 et août 2021.
Il y a 3 ans et 278 jours

Nouvelle étude sur "Les Français et le risque climat" réalisée par OpinionWay pour le groupe Stelliant

Ces événements figurent ainsi sur le podium de l'évaluation des risques à horizon 2024 avec les cyber-attaques et les crises financières.[1] Pour toutes ces raisons, le groupe Stelliant, acteur majeur de la gestion des risques et des sinistres, a souhaité réaliser, en partenariat avec OpinionWay, une étude2 sur « Les Français et le risque climat ». Les résultats de cette étude ont été révélés à l'occasion d'une conférence de presse à Paris, à la lumière des éléments de contexte et d'analyse de Didier Richert, Directeur Risques des Particuliers chez Stelliant."L’augmentation du nombre d’événements climatiques, en fréquence et en intensité, dans un contexte d’évolution de la réglementation du régime d’indemnisation des CATNAT obligent tous les acteurs de l’écosystème assurantiel à s’adapter et à anticiper pour encore mieux accompagner les entreprises et les particuliers touchés par ces événements" indique Didier Richert, directeur des risques pour les particuliers et un des spécialistes de la gestion des risques climatiques chez Stelliant. Les événements climatiques extrêmes au cœur des préoccupations des Français Près de 9 Français sur 10 expriment leurs inquiétudes au sujet des aléas climatiques extrêmes. Les inondations sont leur principale préoccupation (49%), suivies de la sécheresse (39%), des feux de forêt (38%) et des tempêtes (33%). Le gel n’est une source d’inquiétude que pour 3% des personnes interrogées. "Cette perception est justifiée et confirmée par la réalité des dossiers CATNAT que nous prenons en charge chez Stelliant. Le nombre de communes reconnues en état de CATNAT sécheresse a triplé ces trois dernières années et cette tendance va perdurer, voire s’accentuer au regard du dérèglement climatique. Les inondations risquent également d’augmenter, comme en témoignent certains phénomènes récents et indédits : en France, Allemagne et Belgique cet été".Les experts du monde de l'assurance observent en effet une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques en France. L'augmentation de la population et de sa densité sur certaines zones touchées entraine également une augmentation du nombre de personnes impactées et de fait, une hausse du montant des enjeux financiers.Si le contexte sanitaire actuel explique la préoccupation de près de 42% des personnes interrogées pour des pandémies animales ou végétales, il convient de rappeler que près de 75% d’agents pathogènes des maladies infectieuses humaines sont d’origine animale. Entre 1940 et 2020, 160 nouvelles maladies virales ont été découvertes, souvent issues des contacts entre l'homme et l'animal : paludisme, virus de la dengue et du chikungunya, Ébola, H1N1, Covid-19 et d’autres à venir…[2]Un Français sur 5 se dit préoccupé par le risque sismique. Les séismes sont aujourd'hui assez peu médiatisés en France métropolitaine car, si les réseaux sismologiques enregistrent une activité sismique quotidienne, la plupart du temps, ces événements sont trop faibles pour pouvoir être ressentis par la population. Le dernier événement de ce type ayant entraîné des dommages très importants est le séisme du Teil en novembre 2019. D'une magnitude de 5,2 sur l'échelle de Richter, cette secousse a causé à Teil, lieu de son épicentre, et alentours, l'effondrement de plus d'une centaine d'immeubles et des dégâts matériels considérables."Bien que s’agissant d’une zone à faible densité de population, nous avons chez Stelliant traité plus de 2500 dossiers ! La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) évalue dans les scénarios extrêmes que le coût d’un tremblement de terre à Nice pourrait engendrer des coûts de l’ordre de 10 à 13 milliards d’euros, sans évoquer les pertes humaines qui seraient dramatiques" confirme Didier Richert.Dans la base de données SisFrance [3], le séisme de Lambesc en 1909 reste le séisme le plus meurtrier survenu en France métropolitaine. D'une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter, son bilan s'élevait à 46 morts, 250 blessés et près de 1500 logements détruits ou endommagés. "Si un tel événement se reproduisait aujourd'hui au même endroit, la forte urbanisation de la zone concernée conduirait sans nul doute vers un bilan beaucoup plus lourd, de l'ordre de plusieurs milliers de morts et de plusieurs milliards d'euros de dommages" ajoute Didier Richert.Plus de la moitié des personnes interrogées (59%) expriment leur sentiment de vivre dans une zone à risques. Parmi ces risques, les événements climatiques (sécheresse, tempête, inondations, gel et feux de forêts) arrivent en tête et 24% des Français affirment vivre dans une zone menacée de sécheresse. La sécheresse est particulièrement perçue comme une menace par les habitants du sud-est et du bassin méditerranéen, où la manifestation la plus visible du phénomène est l'augmentation de la fréquence et de la violence des feux de forêt. La cartographie du risque sécheresse en France publiée chaque année avant l'été donne une réalité toute autre, avec près de 80% du territoire classé en risque "très probable" ou "probable" de sécheresse.[4] "On observe aujourd’hui une extension des zones géographiques concernées par la sécheresse à de nombreux départements n'étant plus uniquement situés dans la partie Sud du territoire. En 2020, les communes qui ont fait l’objet d’une reconnaissance d’état de CATNAT sécheresse sont d'ailleurs situés majoritairement en région parisienne et dans le centre est. Le nombre de communes reconnues est plus important chaque année, et la moyenne de moins de 1000 communes reconnues par an est comprise entre 3 et 4000 sur ces trois dernières années" précise Didier Richert. La sensibilité au sujet de la sécheresse est également liée à la forte médiatisation du sujet, notamment lorsqu'une zone est reconnue en état de catastrophe naturelle par le biais d'un arrêté, comme c'est le cas actuellement dans un grand nombre de communes du nord de la France. C'est toute l'importance du rôle de l'expert, véritable enquêteur, qui va rechercher les causes possibles des dommages apparents, depuis l'âge du bâtiment, la méthode et les matériaux de construction ou de fondation, jusqu'aux typologies de sols et de sous-sols, constructions et activités voisines...Tous les bâtis travaillent et comportent des microfissures, les matériaux vieillissent, la capacité de portance des sols évolue au gré des périodes de gel et de dégel. Souvent la sécheresse est un révélateur et non la cause des fissurations. Les catastrophes naturelles : enjeux d'actualité et d'avenir pour les Français77% des personnes interrogées estiment que ce risque de catastrophe naturelle est en hausse ces dernières années. L'augmentation du nombre de catastrophes naturelles ainsi que l'ampleur de ces dernières est, en effet, une réalité. Si les phénomènes de sécheresses sont une des manifestations les plus visibles du réchauffement climatique, ainsi que le risque d'incendie qui se fait plus présent dans les zones touchées, les tempêtes[5] et les inondations sont également des conséquences de ce dérèglement global, en lien direct avec le réchauffement des océans et le bouleversement des courants maritimes qui régulent le climat. Les inondations récentes en Allemagne et en Belgique, ont en moins de 48 heures causé la mort de plus de 200 personnes et la destruction de plusieurs milliers d'habitations et d'infrastructures. L'Allemagne a annoncé consacrer 30 milliards d'Euros à la réparation des dommages causés. Il n'y avait pas eu d'orages aussi violents depuis 150 ans."Nous nous attendons chez Stelliant à une forte augmentation de cette typologie de sinistres. C'est pour cela que nous renforçons nos compétences grâce à des formations ciblées et que nous améliorons en permanence la performance de notre cellule EGA (Evénements de Grande Ampleur). Un système d'astreintes est en place au sein du Groupe. Plus de 40 experts peuvent être ainsi mobilisés dans un laps de temps très court, et ce, sans perturber le fonctionnement de l’entreprise" explique Didier Richert.En France, les inondations récentes dans les vallées de la Vésubie et de la Roya en octobre 2020 sont également une dramatique manifestation du réchauffement climatique. Des précipitations inédites y ont causé la crue centennale de plusieurs cours d'eau et des inondations dévastatrices et des dégâts considérables. Les experts de Stelliant mobilisés rapidement afin de trouver des solutions pour les victimes de cet événement historique ont dû faire preuve d'une grande agilité dans des conditions d'accès difficiles des zones touchées. « Plusieurs de nos experts ont dû parcourir des heures de marche pour rejoindre le lieu devenu inacessible en voiture et dormir dans un camp de base improvisé pour effectuer les reconnaissances de terrain car tous les bâtiments étaient détruits » complète Didier Richert.Parmi les Français estimant vivre dans une zone à risque de catastrophe naturelle, 89% ont le sentiment que cette menace pourrait s’accroître à l’avenir. Plus précisément, 14% anticipent que les risques de catastrophes naturelles pourraient augmenter d’ici un an dans leur zone d’habitation, 42% qu’ils pourraient augmenter d’ici 2 à 5 ans et 33% qu’ils risquent de s’accroître à plus long terme. 29% des Français déclarant vivre dans une zone actuellement préservée des risques de catastrophe naturelle pensent que cela pourrait changer à plus ou moins long terme. Un quart des personnes interrogées ont d'ailleurs déjà envisagé de déménager pour éviter d'être confronté aux risques de catastrophes naturelles. Parmi ces personnes, 40% ont déjà subi un sinistre de ce type. Prévention et réparation : insatisfaction ou méconnaissance ? L'inquiétude liée aux catastrophes naturelles n’est pas infondée puisque près d’un Français sur deux (46%) déclare avoir déjà subi au moins un sinistre lié à de tels évènements. La majorité d'entre eux évoque des sinistres liés aux événements climatiques : les tempêtes pour 26%, la sécheresse pour 20%, le gel pour 18% et les inondations pour 16% d'entre eux. A la suite d’une catastrophe naturelle : 74% des Français estiment que les pouvoirs publics ne sont pas à la hauteur pour proposer rapidement des solutions d’urgence aux victimes et 81% sont insatisfaits des actions prises pour réparer et indemniser efficacement les dégâts causés. Après avoir tablé début mai sur une inflation de 173% des primes liées au dispositif CATNAT à horizon 2050, la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) a annoncé lors son bilan annuel que les catastrophes naturelles en France en 2020 ont coûté entre 1,35 et 1,65 milliards d'euros aux assureurs, appelant à cette occasion à un renforcement des moyens de prévention. En cas de sinistre, les Français attendraient principalement de leur assureur une prise en charge des travaux (70%), un relogement temporaire (58%) et une indemnisation des frais de nettoyage, déblayage ou désinfection des lieux sinistrés (49%). Dans une moindre mesure, ils comptent aussi sur une prise en charge de leur loyer ou du remboursement de leur prêt (32%), sur le prêt d’un véhicule (12%) et sur l’indemnisation d’autres frais liés au sinistre : déplacement du mobilier (12%), honoraires d’architecte ou de contrôle technique (11%), denrées alimentaires perdues (11%). "Les assureurs prennent en charge les travaux pour réparer les dégâts occasionnés. Cependant, la réglementation actuelle ne leur permet pas de prendre en charge certains frais comme la perte d'usage d'un bien et de relogement. Une modification du régime des catastrophes naturelles est en cours et permettrait de corriger certains manques. Il est important de retenir qu’au-delà de l’indemnisation, les Français attendent des services (nettoyage, déblayage etc.). Chez Stelliant, nous avons développé des services complémentaires à l’expertise (décontamination, assèchement, réparation en nature…) pour répondre encore mieux aux attentes des assureurs et de leurs clients," commente Didier Richert.Même si les Français sont conscients des risques que peuvent représenter les évènements climatiques extrêmes, leurs logements sont rarement équipés en conséquence. Ainsi, seulement 40% des Français estiment que leur logement est équipé pour résister au gel. La prévention est pourtant un élément non négligeable dans la gestion du risque de catastrophe naturelle, et selon les risques, si elle a une facette "collective" corrélée à l'action des pouvoirs publics (plans de prévention communaux des inondations par exemple), dans certains cas des mesures de bon sens, comme par exemple la vidange des radiateurs d'un logement inoccupé pendant l'hiver pour se prémunir de risques liés au gel. Le risque incendie, afférent au risque sécheresse est également en augmentation et l'évolution de la nature des feux, alimentés par une végétation et une terre plus sèche, est à l'origine d' incendies qui rendent parfois caduques les mesures de prévention en vigueur. Si le premier réflexe des Français serait de se tourner vers leur assurance en cas de sinistre, seules 24% des personnes interrogées estiment être suffisamment assurées contre les risques climatiques. 24% considèrent que leur couverture actuelle est insuffisante et 52% avouent ne pas savoir si leur assurance couvre ces risques. "L'insatisfaction peut avoir plusieurs explications. Certains assurés peuvent par exemple ne pas avoir été éligibles à la garantie sécheresse, ou bien leur relogement peut ne pas avoir été pris en charge du fait de la règlementation en vigueur actuellement. S’il est compréhensible qu’un assuré présuppose la prise en charge des fissures apparues sur un bien situé sur une commune reconnue par un arrêté CNS, l’examen de nos données montre que 60 à 70% des déclarations concernant ce phénomène ne sont pas imputables à la sécheresse mais au vieillissement du bâti" indique Didier Richert.Pour se protéger des risques liés à des catastrophes naturelles, 26% des Français seraient prêts à payer leur assurance habitation plus cher et accepteraient en moyenne une augmentation de 11% pour couvrir ces risques, tandis que 72% rejettent cette option. " Il est aujourd'hui difficile d’imaginer que le coût de la part CATNAT des primes des polices d’assurance n’augmentera pas alors que la fréquence, l’intensité des événements climatiques sont, elles, en pleine expansion. L’éventuelle modification du régime qui semble aller vers une couverture plus large des garanties, donc un coût plus important pour les compagnies d’assurance, ne manquera pas d’alimenter l’inflation des primes. La prime CATNAT découle également du régime d’indemnisation et son montant annuel est situé entre une vingtaine d’euros pour un particulier et une centaine d'euros pour une entreprise. En 2019, pour la cinquième année consécutive, le résultat du compte technique de la branche catastrophes naturelles de l’assurance est négatif. Cela n'est pas exorbitant à la lumière des sommes potentiellement engagées lorsqu’un sinistre se produit", précise Didier Richert.Dans son dernier rapport paru le 9 août dernier, le GIEC prévoit dans tous ses scénarii le dépassement du seuil de 1,5 °C dans les dix ou vingt prochaines années. Ce réchauffement entraînera indubitablement une augmentation de la fréquence des aléas climatiques, des zones épargnées pourraient également désormais être touchées par des phénomènes extrêmes. L’impact sera lourd pour la collectivité, mais aussi pour les assureurs : d’ici à 2050, le coût des sinistres liés aux aléas climatiques pourrait être multiplié par un facteur de deux à cinq, a estimé l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Les évènements climatiques extrêmes comme les inondations et la sécheresse comptent parmi les catastrophes naturelles les plus redoutées par les Français. Plus d’une personne interrogée sur deux s’estime potentiellement menacée par ces évènements sur son lieu d’habitation. Les Français sont nombreux à partager le sentiment que le risque d’être confronté à une catastrophe naturelle augmente ces dernières années en France. Ils ont également à l’esprit que les zones aujourd’hui plutôt préservées pourraient être touchées à l’avenir. L'étude révèle également que les Français manquent d’information sur les aides existantes en cas de sinistre sur leur logement et sont nombreux à ignorer comment faire face à ces risques.« C’est une certitude, il existe un besoin d’information, en amont et en dehors de la survenance de ces événements qui permette à l’assuré de savoir ce qu’il est possible de faire par nature de risque. C’est la raison laquelle, lors d’une catastrophe naturelle, l’engagement des experts, tant technique que pédagogique, est total. Plus peut-être que sur d’autres sinistres, l’expert a un rôle profondément humain pour accompagner l’assuré, le rassurer et mettre en place des solutions adaptées pour un retour rapide à une situation normalisée et à plus de sérénité » conclut Didier Richert.[1] Source : Cartographie des risques émergents pour la profession de l'assurance et de la réassurance - FFA 2 Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 18 au 19 août 2021.[2] Source : Arnaud Fontanet, responsable de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur[3] Base de données informatique harmonisée tenue à jour par un consortium intégrant le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), EDF (Électricité de France) et l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).[4] https://www.ecologie.gouv.fr/face-au-risque-secheresse-nouveaux-outils-preparer-lete[5] Les dommages causés par les tempêtes ne relèvent pas de la garantie Catastrophe Naturelle mais de la garantie tempête : Aux termes de la loi initiée en juillet 1982, sont considérés comme effets des catastrophes naturelles « les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises » (Article L. 125-1 alinéa 3 du Code des assurances).Notons que les dommages causés par le vent ont été définitivement écartés du champ d’application du régime des catastrophes naturelles par la loi du 25 juin 1990. En effet, cette loi a permis la généralisation de la garantie tempête en rendant obligatoire la couverture des dommages résultants des effets du vent dû aux tempêtes, ouragans et cyclones pour toute personne détentrice d’un contrat d’assurance garantissant les dommages d’incendie.
Il y a 3 ans et 278 jours

HeidelbergCement investit dans Command Alkon

HeidelbergCement prend une participation minoritaire de 45 % dans Command Alkon. [©ACPresse] Le groupe cimentier allemand HeidelbergCement annonce avoir pris une participation minoritaire de 45 % dans Command Alkon. Ceci, dans le cadre d’un partenariat avec Thoma Bravo. Qui est la société d’investissements en logiciels et propriétaire de Command Alkon depuis avril 2020. Depuis cette date, Thoma Bravo a permis à Command Alkon d’élargir de son portefeuille de solutions technologiques. Pour piloter les chaînes d’approvisionnement des matériaux de construction. Avec l’entrée d’HeidelbergCement, cette stratégie devrait encore s’accélérer. L’accord est, pour le moment, soumis aux approbations réglementaires, qui devraient être obtenues d’ici fin 2021… « Dans le cadre de notre stratégie “Après 2020”, notre objectif est de devenir la première entreprise de technologie industrielle de notre secteur,a déclaré Dominik von Achten, président du conseil d’administration d’HeidelbergCement. Nous avons fait des progrès significatifs dans le domaine du numérique à travers la solution HConnect, que nous développons de manière indépendante depuis 2018. L’investissement dans Command Alkon et le partenariat avec Thoma Bravo nous permettent désormais de monétiser le potentiel caché de nos actifs et de le traduire en une nouvelle voie de croissance pour HeidelbergCement. Ensemble, nous allons bâtir l’éco-système numérique du futur pour l’industrie des matériaux de construction. » Ce qui n’empêchera pasHeidelbergCement de poursuivre le développement de sa suite HConnect, utilisée par plus de 18 000 clients à travers le monde.   C’est notre plus important partenariat « Ce partenariat est une opportunité unique d’accélérer le changement numérique dans la chaîne d’approvisionnement des matériaux de construction. Il permettra de mieux positionner Command Alkon pour améliorer son assistance à tous les clients, d’étendre son influence géographique et d’accélérer sa transition vers le Cloud »déclare de son côté Phil Ramsey, Pdg de Command Alkon. Et A. J. Rohde, associé principal chez Thoma Bravo, de compléter :« Il s’agit de notre partenariat le plus important avec une entreprise industrielle mondiale. Lorsque nous avons acquis Command Alkon, l’objectif était de moderniser la plate-forme progicielle, de créer un éco-système numérique de la production à la consommation et d’étendre l’influence mondiale de la marque. Le partenariat avec HeidelbergCement contribuera à accélérer toutes ces initiatives au profit de tous les clients de Command Alkon ». Quelque 2 500 clients dans le monde Aujourd’hui, Command Alkon possède une très importante base de logiciels installés dans le secteur de la chaîne d’approvisionnement des matériaux de construction. Avec plus de 2 500 clients dans le monde. Son portefeuille de produits comprend des logiciels et des technologies pour l’automatisation des centrales à béton. Mais aussi la commande des matériaux et la planification de leur livraison, la gestion des stocks, la logistique et l’optimisation de la flotte, les rapports et les analyses.  Plus de 1 000 entreprises utilisent la plate-forme Connex de Command Alkon, permettant de mettre en relation tous les intervenants de la chaîne d’approvisionnement en matériaux de construction, les fournisseurs, transporteurs et les acheteurs. Et d’assurer le partage des données et des flux de travail numériques.
Il y a 3 ans et 278 jours

Une crèche tout en courbes et en ardoises

Avec ses lignes contemporaines, le bâtiment présente des matériaux traditionnels, notamment l'ardoise qui forme une enveloppe extérieure homogène. L'utilisation du système CUPACLAD Random rappelle également les maçonneries de schiste très présentes localement.Développé par CUPA PIZARRAS, le système CUPACLAD est née du besoin d'adapter l'ardoise naturelle aux nouveaux styles et tendances architectoniques, et qui exigent une construction plus écologique et durable."La crèche est conçue comme un monolithe noir, avec un seul matériau pour ne pas se perdre dans une ornementation excessive. Les baies colorées forment des cadres qui s'élancent à la recherche de la lumière, elles ponctuent cette enveloppe telles des notes de musique qui flotteraient sur une partition de musique", explique Xavier Van Rooyen, architecte.Le projet s’est donc orienté vers un bâtiment innovant, autant en termes d’architecture, d’intégration paysagère et d’atmosphère intérieure. La crèche est aussi fonctionnelle et répond aux normes en matière de construction basse énergie avec chauffage à gaz, chauffage au sol dans les pièces de vie, récupération des eaux de pluie, éclairage led…La crèche dispose d’une structure en bois, très légère et apparente qui donne une atmosphère chaleureuse à l’intérieur. Dehors, l’ensemble est recouvert d’un bardage en ardoise.Découvrez toutes les réalisations en ardoise naturelle sur : https://www.cupapizarras.com/fr/
Il y a 3 ans et 278 jours

Evénement CTB : Emmanuelle Wargon, l'interview exclusive

Ce jeudi 30 septembre de 9h à 9h15, la ministre déléguée au Logement présente la RE2020 et décrypte les enjeux du bas carbone de la filière construction.
Il y a 3 ans et 278 jours

Evénement CTB : Emmanuelle Wargon, l'interview exclusive

Ce jeudi 30 septembre de 9h à 9h15, la ministre déléguée au Logement présente la RE2020 et décrypte les enjeux du bas carbone de la filière construction.
Il y a 3 ans et 278 jours

Nouvelle version NF Habitat HQE pour un parfait équilibre entre RE 2020 et qualité globale

La nouvelle version du référentiel, en vigueur dès le 1er octobre, met ainsi tout particulièrement l'accent sur la RE 2020, enjeu majeur pour la filière. Objectif : accompagner les acteurs dans une meilleure appropriation de la nouvelle réglementation, tout en veillant à maintenir l'équilibre avec l'ensemble des critères contribuant à la qualité globale d'un logement.Au-delà, ce nouveau millésime offre aussi aux promoteurs, bailleurs et constructeurs, la possibilité d'accéder à des profils de certification spécifiques, permettant de valoriser leurs stratégies de développement en adéquation avec les tendances émergentes du secteur.Une nouvelle version du référentiel pour accompagner et faciliter la mise en œuvre de la RE 2020, en maintenant un haut niveau de qualité globaleLa RE 2020, essentielle pour réduire les consommations énergétiques et les émissions carbone du logement, va considérablement faire évoluer les pratiques et les choix de conception. Elle représente en cela un défi de taille pour l'ensemble des acteurs du logement. Le référentiel NF Habitat - NF Habitat HQE les accompagne dans ce nouveau contexte, autour d'un objectif : faciliter la prise en main et la mise en œuvre de la RE 2020, sans jamais amoindrir la qualité globale des appartements et maisons. Pour ce faire :Les exigences de la RE 2020 sont totalement intégrées.Le risque éventuel de contreperformances est anticipé et limité : les éléments susceptibles de dégrader certains critères de qualité ont été analysés et identifiés (acoustique, confort hygrothermique...) et les exigences du référentiel adaptées pour agir et éviter ces contreperformances.En maison individuelle, une nouvelle mission de revue de conception, associée aux vérifications sur chantiers, est également introduite, pour vérifier et fiabiliser les éléments-clés de conception.Quant aux futurs acquéreurs, ils auront l'assurance que leur bien a été conçu et réalisé dans le strict respect de la RE 2020, dans une démarche globale et encadrée, tenant compte de l'ensemble des critères de qualité du logement : confort, qualité de vie, respect de l'environnement et performances économiques.« Les acteurs du logement doivent amorcer un virage important pour réduire les émissions carbone et les consommations d'énergie des ouvrages. Une évolution majeure, cristallisée par la RE 2020, en vigueur dès janvier prochain pour les constructions neuves. Un immense défi pour l'ensemble de la filière. L'enjeu, avec ce nouveau référentiel, est d'accompagner au mieux les acteurs dans cette transition, en les aidant à s'approprier pleinement cette nouvelle réglementation, sans que jamais cela ne soit au détriment de la qualité globale. » Pierre-Henri Julien - Directeur général de CERQUAL Qualitel CertificationDes profils de certification pour servir la stratégie des acteurs en matière de qualitéLa nouvelle version du référentiel offre aux promoteurs, bailleurs et constructeurs la possibilité de faire émerger davantage des engagements spécifiques, à travers des profils ciblés sur des exigences supplémentaires à celles du socle NF Habitat - NF Habitat HQE. Deux types de profils sont proposés :Un nouveau profil de certification personnalisé : les acteurs qui souhaitent renforcer leur démarche de certification sur un axe spécifique, peuvent sélectionner des exigences supérieures à atteindre en fonction de leurs préoccupations et orientations stratégiques.Les profils thématiques « clés-en-main » : Air Intérieur, Économie circulaire - Biodiversité - Bas carbone. Déjà accessibles aux promoteurs ou bailleurs, ces profils sont aujourd'hui également proposés à tous les professionnels qui construisent des maisons groupées. Un nouveau profil a par ailleurs été spécifiquement créé pour les maisons, individuelles ou groupées : le profil « Bien vivre », qui intègre des prestations supérieures répondant aux préoccupations-clés en matière de qualité de vie (eau, confort acoustique et visuel, fonctionnalités des lieux, services et transports, etc.).
Il y a 3 ans et 278 jours

Marseille va surtaxer les résidences secondaires

IMMOBILIER. La cité phocéenne s'attaque aux résidences secondaires pour lutter contre la sous-occupation des habitations. La ville connaît une forte hausse des prix de l'immobilier depuis un an.
Il y a 3 ans et 278 jours

Relance de la construction neuve : Jean Castex fait plusieurs annonces

Jean Castex, Premier ministre, a annoncé plusieurs mesures pour la relance de la construction neuve. [©DR] A l’occasion du 81e congrès HLM, à Bordeaux (33), le Premier ministre Jean Castex a fait plusieurs annonces pour la construction neuve. En effet, ces derniers mois, les professionnels du bâtiment n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme sur la situation de ce segment. La FFB craignant une crise sociale d’ici deux à cinq ans… Les nouvelles mesures du gouvernement interviennent quelques jours après la remise du premier Tome de recommandations de la Commission Rebsamen. Et devraient, en partie, être inscrites dans le Projet de la loi finance (PLF) 2022. Ainsi, Jean Castex a annoncé que « l’exonération des taxes foncières sur les propriétés bâties fera l’objet d’une compensation de la part de l’Etat pendant 10 ans pour les logements sociaux agréés à partir de 2021 et jusqu’en 2026. » Cette mesure se cale sur les mandats municipaux et dispose d’une clause de revoyure à mi-parcours. Lire aussi :– Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve– Construction neuve : 2021, péril en la demeure « Il faut engager une simplification des agréments des logements sociaux », a ajouté le Premier ministre. De plus, pour dynamiser les investissements institutionnels et encourager le développement de logements intermédiaires, le gouvernement entend supprimer l’exonération pour ce type de constructions. « Elle sera remplacée par un crédit d’impôt d’un montant équivalent pour les porteurs de projets, détaille Jean Castex. Il sera pris en charge par le budget de l’Etat. » Dans son discours, le Premier ministre a affirmé vouloir assouplir les conditions, afin de favoriser ce type de constructions. Il indique aussi vouloir renforcer les relations avec les préfets pour développer le logement dans les zones tendues et mieux utiliser les 175 M€ d’aides prévues par France Relance pour les maires “densificateurs”. Libérer le foncier « L’aide n’a pas eu le succès escompté, nous voulons la redéployer immédiatement vers les maires-bâtisseurs. » Au niveau du foncier disponible, le gouvernement souhaite doubler l’enveloppe et pérenniser des “Fonds friches”. Il demande aux préfets de favoriser les projets de création de logements ambitieux. Par ailleurs, l’Etat compte mener une opération de “libération du foncier”. Notamment avec un inventaire actualisé en temps réel du foncier public disponible. Enfin, Jean Castex a aussi évoqué l’importance de la RE 2020 « désirable et écologique » pour accompagner la construction durable. « Tournée vers le bas carbone, elle représente un défi technique. » Et rappelle l’investissement de 70 M€ dans les Pia1, afin de développer les filières, à l’image du biosourcé et des solutions mixtes. Lire aussi : – Dossier : Le bâtiment se prépare à la RE 2020 Suite à ces annonces, la FFB accueille plutôt favorablement les mesures, même si la fédération espère que le gouvernement ira plus loin… « Je salue ces premières avancées notables découlant des travaux de la Commission Rebsamen, déclare Olivier Sailleron, président de la FFB. Elles marquent un début de retour en grâce du logement dans le discours politique. Et viennent renforcer l’effort collectif en faveur du parc social, mais aussi le redéploiement du parc privé par capillarité. La FFB pousse maintenant pour que le “Tome II” du rapport Rebsamen permette d’amplifier le travail de simplification, comme l’accélération des procédures d’urbanisme et de lever les freins locaux à la construction. » 1Programme d’investissements d’avenir.
Il y a 3 ans et 278 jours

À Strasbourg, KOZ parie sur la structure bois pour 146 logements culminant à 38 mètres

Dans le quartier des Deux-Rives, à l'est de Strasbourg, ce bâtiment 100 % bois réalisé par KOZ Architectes et ASP culmine à 38 m et offre des logements à double orientation dotés de grands balcons ou de terrasses. Ses trois plots (à R+8 et R+11) émergent à partir d'un socle commun à R+3, déployant 135 m de […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 278 jours

Annonces de Jean Castex : les bailleurs sociaux satisfaits mais prudents

CONGRÈS HLM. Après l'annonce du Premier ministre de cinq mesures issues du rapport Rebsamen pour lever les freins à la construction neuve, les bailleurs sociaux, réunis en Congrès à Bordeaux, affichent leur satisfaction mais restent prudents sur la pérennité des mesures, notamment.
Il y a 3 ans et 278 jours

Clermont-Ferrand : une nouvelle résidence seniors en 2023

En 2023, la ville de Clermont-Ferrand sera pourvue d’une nouvelle résidence seniors de 86 appartements.
Il y a 3 ans et 278 jours

Le choix du projet de réaménagement des abords de Notre-Dame à l'été 2022

L'élue socialiste a dévoilé lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville les quatre "équipes pluridisciplinaires" finalistes - chacune associant des architectes, architectes du patrimoine, urbanistes, paysagistes -, engagées dans un "dialogue compétitif" pendant neuf mois avant la désignation du lauréat par le jury fin juin 2022.Ce processus de sélection à deux tours, avec un jury intermédiaire fin janvier 2022, doit aider à "maturer" les projets, "notamment sur la question des flux de visiteurs" dans la cathédrale, a estimé le premier adjoint PS Emmanuel Grégoire.Ce réaménagement, financé à hauteur de 50 millions d'euros par la Ville - une somme initialement prévue comme contribution à la restauration de la cathédrale - démarrera après les Jeux olympiques de 2024, a confirmé Emmanuel Grégoire, sans indiquer d'horizon de fin de travaux.En remaniant le parvis, son sous-sol composé d'un parking sur deux niveaux et de la crypte archéologique, l'accès à la Seine en contrebas, les deux squares situés au pied du chevet et à la pointe orientale de l'île de la Cité, ainsi que les rues adjacentes, Mme Hidalgo veut "installer Notre-Dame dans un nouvel écrin".Soulignant un accès "insatisfaisant" avant l'incendie et la crise sanitaire, quand la cathédrale recevait "entre 12 et 20 millions de visiteurs par an", la candidate à la présidentielle a redit sa volonté de vouloir "assurer un accueil digne" via la transformation du parvis et du parking en sous-sol.Ce dernier devra offrir aux visiteurs bagagerie, toilettes, centre d'informations, selon le projet de la mairie. Pour autant, "on ne veut pas que tout le lieu soit bunkerisé", a insisté le recteur Patrick Chauvet, associé à la sélection et attaché à "un lieu d'ouverture"."Il n'est pas question de clôturer" le parvis, tout comme "il n'est pas question qu'il y ait une construction ou un geste architectural qui vienne concurrencer" le monument médiéval, a clarifié Emmanuel Grégoire.Mme Hidalgo prévoit une "intervention sobre et délicate sur le plan architectural, percutante sur le plan paysager et responsable écologiquement". Le végétal aura "une place importante" mais devra "correspondre à ce qu'est cette cathédrale", a promis la maire, dont une autre priorité sera de trouver une "articulation entre le sous-sol et la Seine" en contrebas.Le calendrier des travaux de la cathédrale elle-même devrait être tenu pour une réouverture en 2024, a réaffirmé mercredi le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de la reconstruction, en annonçant 842,8 millions d'euros de dons collectés.
Il y a 3 ans et 278 jours

Pézenas : les travaux de la Maison du Peuple

Le chantier de rénovation de la Maison du Peuple se poursuit. Depuis cet été, la Ville de Pézenas a entrepris la réfection de sa toiture.
Il y a 3 ans et 279 jours

Un an après les crues en Alpes-Maritimes, des plaies encore visibles

Le 2 octobre 2020, un déluge s'abat sur l'arrière-pays de Nice et Menton, provoquant des crues dévastatrices dans les vallées de la Vésubie, la Roya et la Tinée. Des tonnes de terre, matériaux et autres arbres dévalent les lits des rivières, emportant tout sur leur passage.Bilan: dix morts, dont le capitaine de sapeurs-pompiers Bruno Kohlhuber, 49 ans, emporté aux premières heures de la catastrophe avec un jeune pompier volontaire, Loïc Millo ; huit personnes toujours portées disparues ; et des dégâts d'au moins un milliard d'euros."Le mariage diabolique de la tempête Alex avec un phénomène méditerranéen": c'est ainsi que Xavier Pelletier, préfet délégué chargé de la reconstruction des vallées, contraint de remonter à la guerre de 39-45 pour constater de tels ravages matériels, décrit cet apocalypse.Routes, eau, électricité et télécommunications coupées, maisons détruites ou menaçant de s'effondrer: les quelque 13.000 habitants des trois vallées se retrouvent totalement démunis, certains ont tout perdu. "Pendant 48 heures on a été coupés du monde, puis on a été enfermés pendant des mois", témoigne Jean-Pierre Vassalo, le maire de Tende, auprès de l'AFP."Enfermés pendant des mois""Il a fallu aider des habitants qui n'avaient plus que les vêtements qu'ils portaient sur eux. Ils n'avaient plus de maison, plus de voiture, plus aucun papier", explique Jean Stellittano, responsable local du Secours Populaire. La priorité est alors de reloger ceux qui n'ont plus de toit, soit quelque 800 personnes.Un an plus tard, 135 ménages sont encore hébergés de façon provisoire. Et "nous commençons à voir arriver de nouveau des sinistrés sans solution" d'hébergement, souligne ce militant associatif: "Il y a une grande détresse chez beaucoup, d'autant que la saison estivale n'a pas été à la hauteur pour ceux qui vivent du tourisme ou de l'agriculture. La reconstruction psychologique aussi sera très longue".Au lendemain de la catastrophe, un vaste élan de solidarité se met en place. La métropole Nice Côte d'Azur recueille environ 2 millions d'euros, le département 2,7 millions. Le chanteur Julien Doré lance une tombola qui permet de récolter 930.000 euros au profit du Secours populaire.Un an plus tard, l'activité a partiellement repris. "Grâce à une grange de famille, j'ai pu recréer mon entrepôt, car j'ai tout perdu", témoigne, au bord des larmes, Jean-François Roux, patron d'une entreprise de maçonnerie à Saint-Martin-Vésubie, devant sa maison détruite: "On a mis quatre à cinq mois pour racheter du matériel, se relever et repartir, mais aujourd'hui on travaille quasiment dans des conditions normales".Hélène Rey, elle, n'a toujours pas rouvert ses deux supérettes à Breil-sur-Roya, tant l'offre de l'assurance était "ridicule".Comme l'ouragan IrmaL'estimation globale des dégâts fait débat.750 millions d'euros pour les équipements publics non assurés sur l'ensemble des trois vallées, selon le préfet Pelletier. Au moins 800 millions pour la Vésubie et la Tinée seulement, rétorque Christian Estrosi, président de la Métropole, à laquelle appartiennent ces deux vallées: "Nous ne sommes pas d'accord avec les évaluations des services de l'Etat", assène à l'AFP le maire de Nice.A cela s'ajoutent les 217 millions d'euros de dégâts assurés concernant les particuliers (habitations, voitures...) et les professionnels.Au total, selon la Préfecture, 85 km de routes ont été impactés, 20 ponts détruits ou rendus inutilisables. Quant aux habitations, sur 2.500 maisons expertisées, 420 ne pourront pas être réhabitées."Nous avons comparé la catastrophe à l'ouragan Irma", qui avait balayé les îles françaises de Saint-Barthélémy et Saint-Martin en 2017, confie Pascal Dassonville, directeur régional d'Enedis, qui continue à reconstruire 50 kms de son réseau électrique.Pressé par des élus qui estimaient les aides trop limitées et trop lentes, le président Emmanuel Macron a annoncé en juin une augmentation des fonds alloués, ordonnant à ses ministres de lever les blocages administratifs.L'enveloppe globale des aides publiques atteint désormais 572 millions d'euros, dont 59 millions de l'Union européenne. Et M. Pelletier l'assure: "L'essentiel de la reconstruction aura lieu d'ici la fin 2022". "En un an, c'est incroyable ce qui a été fait, mais ce sont des travaux colossaux", confirme M. Vassalo, à Tende.Un an après le cauchemar, un hameau reste encore isolé, celui de Casterino, dans la Roya. A 6 kms du but, la route a disparu.
Il y a 3 ans et 279 jours

Val-de-Marne : l’Office National des Forêts déménagera à Maisons-Alfort

D’ici 2022, le futur siège de l’Office National des Forêts (ONF) se trouvera à Maisons-Alfort.
Il y a 3 ans et 279 jours

Hasparren : la restauration de la chapelle du Sacré-Cœur mise à l’honneur lors des Journées du patrimoine

À Hasparren, des manifestations autour de la chapelle du Sacré-Cœur ont été organisées à l’occasion des Journées du patrimoine de cette année.
Il y a 3 ans et 279 jours

Hoffmann Green Cement lance le H-Iona, son 4e ciment bas carbone

H-Iona est le dernier-né des ciments à empreinte carbone réduite de Hoffmann Green Cement Technologies. [©HGCT] Hoffmann Green Cement vient de mettre sur le marché le H-Iona, un tout nouveau ciment à empreinte carbone très réduite, inférieure à 150 kg/t. Soit près de cinq fois moins que la moyenne des ciments traditionnels produits aujourd’hui en France. Sa fabrication est assurée dans l’unité existante de Bournezeau, en Vendée, sur la base d’un mélange de laitier moulu de hauts fourneaux et de sulfate de calcium. A ce niveau, Hoffmann Green Cement a développé un système innovant d’activation spécifique, dans le prolongement des technologies déjà mises au point, notamment pour H-UKR. H-Iona est le premier ciment décarboné à obtenir le marquage CE. Cette quatrième technologie répond à l’ensemble des exigences mécaniques, physiques, chimiques et de durabilité de la norme NF EN 15743 – Ciment sursulfaté, composition, spécifications et critères de conformité – de juin 2015. C’est un ciment très clair de classe de résistance courante de 32,5 MPa à 28 j.  Il est destiné à un grand nombre d’applications et permet la formulation de bétons armés ou non. Son utilisation est ainsi possible pour la construction de bâtiments industriels, de logements collectifs et de maisons individuelles. Mais aussi en génie civil et pour les travaux en grande masse. Le béton agricole et celui prévu pour les stations d’épuration ou la préfabrication légère constituent les autres domaines d’emploi possibles.  Disponible en sacs de 25 kg « En lançant H-Iona, Hoffmann Green Cement poursuit sa démarche d’innovation continue. A travers cette technologie inédite, nous démocratisons l’accès au ciment décarboné. En effet, c’est la première fois que le grand public aura l’occasion d’utiliser un ciment de notre marque », déclarent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Green Cement Technologies. Pour ce faire, H-Iona sera proposé en sacs de 25 kg, en plus d’une commercialisation en vrac et en big bags de 1 t. A ce niveau, le groupe Ravate est le premier à en assurer la distribution, à travers plus de 40 points de vente, sur le secteur de l’océan Indien, entre La Réunion, Mayotte et l’île Maurice. Un contrat de distribution exclusif qui va générer des premières livraisons d’ici la fin de l’année. Et ainsi permettre de répondre à la forte demande pour cette nouvelle technologie, aussi bien de la part des professionnels de la construction que du grand public.  Ce nouveau ciment H-Iona enrichit la gamme de produits développée par Hoffmann Green Cement, qui compte aussi trois autres technologies : H- UKR, H-P2A et H-Eva.
Il y a 3 ans et 279 jours

Les professionnels du bâtiment réagissent aux annonces du Premier ministre sur le logement

La FFB salue tout d’abord la double prise de conscience qu’illustre cette annonce : celle d’une crise profonde du logement dans les grandes agglomérations et celle de la nécessité de construire pour répondre à des besoins en logements durablement forts, sur tous les territoires.La FFB soutenait la préconisation de prise en charge intégrale par l’État des exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) aujourd’hui subies par les collectivités locales pour la construction locative sociale.La FFB se réjouit donc que cette mesure ait été annoncée par le gouvernement, pour les dix premières années de service du logement. Le secteur locatif social pourra ainsi plus facilement tenir son rôle habituel pendant les phases de relance.Quant à la transformation de l’aide à la relance de la construction durable, la FFB y était aussi favorable, sous réserve que ce nouveau dispositif reste simple d’usage. Elle regrette toutefois que le dispositif reste limitée aux zones réputées denses, alors que la « Zéro artificialisation nette » entrera en vigueur sur le reste du territoire.Olivier Salleron, le président de la FFB, « salue ces premières avancées notables découlant des travaux de la Commission Rebsamen. Elles marquent un début de retour en grâce du logement dans le discours politique et viennent renforcer l’effort collectif en faveur du parc social, mais aussi le redéploiement du parc privé par capillarité. La FFB pousse maintenant pour que le tome II du rapport Rebsamen permette d’amplifier le travail de simplification comme d’accélération des procédures d’urbanisme, et de lever les freins locaux à la construction. »
Il y a 3 ans et 279 jours

Salle de bains : Wedi tombe dans l'escarcelle du groupe Ardex

ACQUISITION. Ardex, spécialisé dans les matériaux chimiques spéciaux, a pris une participation majoritaire dans Wedi, fabricant de solutions complètes pour salles de bains haut de gamme.
Il y a 3 ans et 279 jours

L’architecture : art en voie d’extinction

Si la construction est aisée, l’architecture est un art à la réalisation complexe, s’apparentant parfois à un sport de combat !* A cela au moins trois raisons. L’architecture est principalement utilitaire Un bâtiment, une ville sont d’abord des lieux pour habiter, se soigner, se divertir, travailler, se rencontrer, etc. Ces lieux, regroupant plusieurs activités et ensembles […] L’article L’architecture : art en voie d’extinction est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 279 jours

Eiffage Construction : « Les ouvrages à structure mixte seront beaucoup plus nombreux à l’avenir »

Vianney Fullhardt, directeur de la transition énergétique chez Eiffage Construction. [©Eiffage Construction] Dossier – RE 2020 Interview – Cinov Rencontre – Sto Portrait – Portakabin Savoir – RE 2020 et loi Elan Exit la RT 2012, place à la RE 2020 ! La nouvelle réglementation environnementale entrera en vigueur le 1er janvier 2022. Décryptage… La RE 2020 va bousculer les habitudes. Pour accompagner ces changements, les ingénieurs se préparent aussi. Détails avec Julien Garnier, Dg délégué chez Cardonnel Ingénierie et membre du Cinov. Pour Sto, spécialiste de la conception de systèmes d’isolation de façade, la RE 2020 est une aubaine pour l’innovation et une étape nécessaire face à l’urgence climatique. Spécialiste de la construction modulaire, Portakabin regarde en direction de la RE 2020. Rencontre avec Cyril Petit Masquelier, dirigeant de Portakabin France. A partir du 1er janvier 2022, la réglementation environnementale RE 2020 modifiera nombre d’exigences en matière de constructions de logements neufs. Explications avec le cabinet 1792 Avocats. Construction, aménagement urbain, travaux ou encore promotion immobilière… Eiffage Construction est actif dans plusieurs métiers. Comme beaucoup d’acteurs, l’entreprise a dû se préparer à l’arrivée de la future réglementation environnementale 2020 (RE 2020). Vianney Fullhardt, directeur de la transition énergétique chez Eiffage Construction, nous en dit un peu plus. Comment vous êtes-vous préparé à la RE 2020 ? Vianney Fullhardt : Eiffage Construction se prépare depuis cinq ans à la mise en place de la RE 2020, en ayant dans un premier temps participé aux travaux d’élaboration du label E+C–. Ce dernier était destiné à préparer la RE 2020, en pratiquant un retour d’expérience. Les experts internes ont réalisé de nombreuses études de sensibilité sur les différentes typologies de bâtiments : logements, bureaux, bâtiments d’enseignement, bâtiments de santé… Et ce, pour comparer l’impact des différentes solutions constructives et énergétiques. Dans un second temps, l’entreprise a conçu et construit des projets visant différents niveaux du label E+C– pour se confronter à la réalité du terrain et faire nos Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 279 jours

130 millions d'euros seront versés aux communes en novembre pour soutenir la construction de logements

Cette aide était prévue dans le cadre du plan de relance au titre de la "densification et du renouvellement urbain" et de "l'aide à la relance de la construction durable".Son montant sera calculé sur la base des permis de construire délivrés entre septembre 2020 et août 2021.La subvention est de 100 euros par mètre carré bâti au-delà du seuil de densité moyen de la commune, a précisé le ministère à l'AFP.De même source, on indique que le Premier ministre Jean Castex présentera mardi les mesures retenues par le gouvernement au sein des propositions du rapport de la commission Rebsamen pour favoriser la construction de logements dans les zones qui en manquent.Le rapport propose notamment d'accélérer la cession de foncier public pour le logement, ainsi que la pérennisation du fonds friches, visant à rentabiliser des opérations d'aménagement sinon déficitaires.Cette dernière proposition est reprise par la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon qui a déclaré au journal Les Echos que le fonds friches serait "pérennisé pour aider les maires".La commission Rebsamen défend en outre "le besoin d'une réforme fiscale structurelle permettant de lutter contre la rétention foncière", en taxant moins les achats et les ventes de terrains et davantage leur détention.
Il y a 3 ans et 279 jours

DuPont Sustainable Solutions nommée meilleure marque de conseil HSE pour la cinquième année consécutive

DuPont Sustainable Solutions (DSS) est classé pour la 5ème année consécutive au 1er rang des marques de conseil HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) selon une étude publiée en Août par le cabinet de recherche et de conseil indépendant Verdantix. L’enquête, menée auprès de plus de 300 cadres supérieurs HSE, a permis à DSS d’obtenir la meilleure note en matière de préférence de marque parmi toutes les entreprises de conseil HSE. Cette année, Verdantix a également reconnu la stratégie d’entreprise de DSS qui continue à « diversifier ses services pour répondre à un plus large éventail de projets s’adressant à un plus grand nombre d’industries ». « DuPont Sustainable Solutions est fier d’être reconnu comme le meilleur cabinet de conseil HSE depuis 5 ans « , a déclaré Davide Vassallo, Directeur Général de DuPont Sustainable Solutions.  » DSS a toujours été guidé par la conviction qu’aider ses clients à intégrer la maîtrise des risques en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement ainsi que la gestion des opérations est essentiel. Cela leur permet de conduire une transformation à l’échelle de l’entreprise afin de protéger avec succès leurs employés, d’améliorer leurs opérations et de créer un avenir durable. Je tiens à remercier chacun de nos clients pour leur confiance continue dans nos capacités et nos offres de services, ce qui se reflète à nouveau dans l’enquête Verdantix de cette année. » Selon l’enquête 2021 de Verdantix, DSS se classe en tête pour la préférence de marque avec près de 40% des personnes interrogées. Parmi elles, 16 % considèrent même DSS comme « leader du marché ». 23 % des personnes estiment que les compétences de DSS sont « fortes » en tant que prestataire de services HSE. DSS se classe également en deuxième position pour la notoriété de la marque, 71 % des participants déclarant connaître les compétences de DSS en tant que prestataire de services HSE. En outre, l’enquête mondiale de 2021 sur les entreprises de Verdantix : «Rapport sur la reconnaissance de la marque des prestataires de services HSE » a reconnu la stratégie de DSS comme étant la meilleure pratique de l’industrie grâce à ses efforts continus de diversification des offres et ses capacités, avec notamment : – le renforcement de son offre de développement durable pour répondre aux pressions croissantes des entreprises en matière d’ESG / Environnement Social et Gouvernance en acquérant cette année KKS Advisors, une société de conseil spécialisée en ESG et en développement durable. – la capacité de transformer numériquement les processus HSE de ses clients en offrant un service de numérisation complet qui intègre les dispositifs de l’Internet des Objets (IoT) dans sa solution logicielle DSS Transform pour former une plateforme de sécurité entièrement connectée pour ses clients. – la mise en place d’une infrastructure pour répondre aux projets de plus grande envergure et mener à bien les initiatives des entreprises clientes en interne. « Bien que la protection des personnes reste au cœur de notre objectif et de notre portefeuille de solutions, DSS diversifie activement ses offres pour répondre aux besoins des clients internationaux qui cherchent à transformer l’ensemble de leurs opérations. DSS continuera à développer et à mettre à disposition d’autres innovations qui aideront nos clients à relever les nouveaux défis et à améliorer leurs opérations« , a déclaré Davide Vassallo. L’enquête Verdantix 2021 a été réalisée auprès de 302 cadres supérieurs HSE ayant des responsabilités directes dans les stratégies et initiatives de gestion de l’HSE à l’échelle de l’entreprise, dans des sociétés situées dans 31 pays d’Asie-Pacifique, d’Europe, des États du Golfe et d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Amérique du Nord. Près des trois quarts (74 %) des cadres supérieurs interrogés représentaient des entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard de dollars dans 25 secteurs d’activité. Les cadres HSE qui ont participé à l’enquête représentaient des industries à très haut risque telles que les produits chimiques, les métaux et les mines, le pétrole et le gaz, ainsi que les secteurs de l’aérospatiale, de la construction, de la pâte et du papier, des services publics d’électricité, de l’électronique et de l’alimentation et des boissons, entre autres. L’enquête Verdantix peut être consultée dans son intégralité ici  http://bit.ly/dss-topehs5 https://www.consultdss.fr/
Il y a 3 ans et 279 jours

La SNCF inaugure sa Gare Montparnasse rénovée par le privé, sans surcoûts

"Nous avons investi les deux tiers des 150 millions de travaux qui ont été nécessaires, et sur le long terme nous verserons à Gares et Connexions a minima 340 millions d'euros de redevances sur la durée de la concession", qui est de 30 ans, a relevé Ludovic Castillo, président d'Altarea Commerce.La rénovation de la quatrième gare de France s'est accompagnée d'un doublement de la surface consacrée aux boutiques, restaurants et services, grâce à une réorganisation de l'espace. Les flux de voyageurs ont parallèlement été améliorés.Une idée forte était aussi d'ouvrir sur la ville le sombre bâtiment ouvert en 1969 et d'y faire entrer plus de lumière. Deux fresques de Victor Vasarely ont été rafraîchies et mises en valeur."Notre seule volonté, c'est de donner envie de prendre le train. Finalement, pour donner envie de prendre le train, la première étape c'est la gare. Et c'est quand même mieux si la première étape est agréable", a relevé la directrice générale de SNCF Gares et Connexions, Marlène Dolveck.Les gares parisiennes de Saint-Lazare et de l'Est, récemment rénovées avec des boutiques, sont plébiscitées par les voyageurs, a-t-elle noté.Mme Dolveck a refusé vendredi d'évoquer le cas de la Gare du Nord, autre gare parisienne dont SNCF Gares et Connexions voulait confier la rénovation à un promoteur privé - en l'occurrence Ceetrus, la foncière d'Auchan - et dont elle a résilié le contrat de concession mardi, évoquant une escalade des coûts, des retards et des difficultés d'exploitation."Il faudra faire un retour d'expérience. Ce que je peux dire, c'est qu'à Montparnasse c'est un succès", a-t-elle dit."La SNCF a évoqué le terme de +catastrophe industrielle+ pour qualifier ce qui s'était passé Gare du Nord, c'est évidemment malheureux parce que nous avons besoin de réaménager la Gare du Nord", a observé le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, pour qui il faudra "de toute façon relancer un projet" d'ampleur dans les prochaines années.Le discours de M. Djebbari pendant l'inauguration a été perturbé par des sirènes et sifflets de militants la CGT Cheminots, à qui le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou est immédiatement allé parler, manquant une bonne partie de la cérémonie.
Il y a 3 ans et 279 jours

ELCIA signe un partenariat commercial et technologique avec Proginov

Grosse annonce révélée sur le salon Equipbaie 2021 ! Le Groupe ELCIA, leader des solutions numériques pour les professionnels du secteur de la Menuiserie, du Store et de la Fermeture a dévoilé son nouveau partenariat commercial et technologique avec la société Proginov, experte dans l’édition de logiciels de gestion (ERP) et d’hébergement. Une nouvelle alliance entre deux leaders français du logiciel qui va permettre au Groupe ELCIA de s’appuyer sur l’expertise d’hébergement de Proginov, afin de proposer Diapason, son ERP spécialisé Menuiserie, en mode SaaS, 100 % hébergé dans le Cloud privé de Proginov à tous les industriels de la Menuiserie. Pour en savoir plus et télécharger le communiqué de presse : https://bit.ly/3ks4jVr
Il y a 3 ans et 279 jours

Le Groupe Millet s’associe à Verisure, la référence de la sécurité en France

La société innove cette fois-ci en co-créant Verisure INSIDE, aux côté de Verisure, acteur de la sécurité reconnu aujourd’hui comme la référence de l’écosystème complet de protection pour l’habitat et surtout pour ceux qui y vivent.Millet et Verisure : le meilleur de la haute sécurité désormais intégréIntrusion, squat, détection de fumée, inondation, accident domestique : vous êtes protégés face aux grands risques du quotidien grâce au capteur intelligent Verisure INSIDE relié aux centres de télésurveillance Verisure, intégré dans le montant de vos menuiseries du Groupe MILLET.La télésurveillance est un service opérationnel en continu grâce auquel Verisure assure depuis 30 ans la protection des familles et des biens 24h/24. Le système d’alarme installé chez le particulier ou le professionnel est connecté en permanence et de façon sécurisée avec ses centres de télésurveillance.En moins de 60 secondes[1], l’alerte est prise en charge par les experts, ils analysent la situation et préviennent les forces de l’ordre[2] ou les services d’urgence via une ligne dédiée. Véritable écosystème, la solution Verisure allie technologie et intervention humaine.Verisure INSIDE intégrée dans vos menuiseriesPositionné dans l’encadrement d’une fenêtre Millet avec un aimant dans l’ouvrant, le détecteur de chocs et d’ouverture, grâce à ses capteurs de vibration, détecte l’intrus avant même qu’il n’entre. Lorsque le système d’alarme est activé en mode nuit, le détecteur de chocs et d’ouverture protège les habitants même lorsqu’ils sont dans leur maison. En effet, 1 cambriolage sur 3 se déroule alors que quelqu’un était présent dans le logement ciblé[3].L’alarme sur mesure Verisure Inside intégrée dans vos menuiseries, entièrement adaptée à votre logement et vos besoins en matière de sécurité.[1] Statistique interne : 90% des alarmes ont été prises en charge en moins de 60 secondes entre janvier et décembre 2019, après réception du signal par notre centre de télésurveillance.[2] Après levée de doute avérée, conformément aux conditions de l’article L. 613-6 du code de la sécurité intérieure.[3] Observatoire de la sécurité des foyers 2019 – Covéa, Verisure, Saretec.
Il y a 3 ans et 280 jours

[Livre] Le guide juridique pour habitats légers – Joris Danthon

De nombreuses personnes aspirent à une autre vie, loin de la vie urbaine mouvementée, pour se rapprocher de la nature, tout en la respectant. Mais quel type d’habitat choisir ? La construction ou la rénovation d’une maison autour d’une grande agglomération est souvent inabordable. Une tiny house ou une yourte ? Ces habitats légers sont […]
Il y a 3 ans et 280 jours

Une maison de santé en cœur de village par Oglo

Située à Toury (Eure-et-Loir), la maison de santé imaginé par l'agence Oglo s'inspire des caractéristiques agricoles de la région, avec un volume pur de deux niveaux reprenant une géométrie traditionnelle de grange et une toiture en ardoise. Calée en fond de parcelle, la maison de santé de Toury conçue par […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 280 jours

A Bordeaux, l’Ilot Queyries de MVRDV : un projet sans compromis ?

MVRDV a livré en 2020 à Bordeaux (Gironde) l’Ilot Queyries, un immeuble d’habitation de 23 000 m² sur cour combinant aménagement urbain intime et vaste espace vert. Kaufman & Broad et ADIM maîtres d’ouvrage. Communiqué.  L’Ilot Queyries signé MVRDV est un immeuble sur cour offrant 282 appartements – dont 128 logements sociaux – un parking, […] L’article A Bordeaux, l’Ilot Queyries de MVRDV : un projet sans compromis ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 280 jours

Parc éolien de Saint-Brieuc : deux recours déposés devant le tribunal administratif

JUSTICE. Le comité départemental des pêches des Côtes d'Armor a déposé deux recours devant le tribunal administratif de Rennes pour faire suspendre puis annuler l'arrêté autorisant les travaux du parc éolien de Saint-Brieuc, dont la construction est contestée.
Il y a 3 ans et 280 jours

La Fnaim se réjouit des suspensions des DPE de logements construits avant 1975

RÉACTION. Les professionnels de l'immobilier sont soulagés d'apprendre que le ministère de la Transition écologique ait conseillé aux diagnostiqueurs le 24 septembre de suspendre l'édition des diagnostics de performance énergétique pour certaines habitations. Des anomalies avaient été relevées.
Il y a 3 ans et 280 jours

Béton[s] le Magazine n° 96 se focalise sur le bas carbone

Il n’est pas une journée où une référence au changement climatique, aux émissions de gaz à effet de serre, ne soit faite. Que ce soit dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Dans ce contexte, le béton – trop souvent confondu avec le ciment – est régulièrement pointé du doigt. C’est pourquoi, à quelques semaines de l’entrée en application de la RE 2020, il était intéressant de détailler ce que la filière béton dans son ensemble fait en matière de baisse de son empreinte carbone. Ceci, à travers un dossier “En couverture” de 11 p. Retrouvez le n° 96 dans la boutique acpresse.fr. Le bilan CO2 en tête, chacun pourra se rendre à Orly, découvrir la construction de la station terminus des lignes 14 et future 18 du métro parisien, réalisée dans le cadre du Grand Paris Express. A moins de se rendre du côté de Lille pour voir quels choix techniques a faits le groupe Lesaffre pour l’érection de son nouveau campus international. Vous pouvez acheter le n°96 au format PDF sur la boutique acpresse.fr La rubrique “En région” rend visite, elle, aux régions Bretagne, Normandie et Pays de la Loire. Mais sans faire l’impasse sur les autres territoires. La Bretagne attend aussi l’ouverture du salon Artibat, à Rennes. Béton[s] le Magazine en dévoile déjà les premières nouveautés. Puis, s’attarde sur les boîtes d’attente, ces dispositifs constructifs qui ne sont pas si basiques qu’on pourrait le croire… Au niveau du “Laboratoire de la Matière”, Paul Acker s’intéresse aux pathologies des bétons fluides. Et de dévoiler comment contrer le risque de ségrégation. Enfin, la lecture de Béton[s] le Magazine n° 96 ne serait pas complète sans la (re)découverte de Raymond Camus, un précurseur de la préfabrication lourde dans les années 1940. Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 280 jours

Tome I de la Commission Rebsamen : constat partagé et préconisations à rapidement mettre en œuvre

Le double constat d’un besoin pérenne en logements neufs, dont l’estimation reste à affiner vu les rattrapages nécessaires, et d’une crise aigüe de la construction neuve en zones tendues s’avère évidemment partagé par la FFB. Elle alerte depuis longtemps sur ces sujets, tout en rappelant que les besoins concernent tous les territoires.La FFB soutient aussi nombre des préconisations faites pour sortir des approches binaires opposant neuf et réhabilitation.C’est notamment le cas de la compensation par l’État des exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) subies par les collectivités locales pour la construction locative sociale ou intermédiaire. C’est aussi le cas de la transformation de l’aide à la relance de la construction durable, dès lors que ce nouveau dispositif reste simple d’usage et ouvert à l’ensemble des territoires.C’est encore le cas des pistes retenues pour favoriser la mobilisation du foncier si l’essai est transformé car, bien qu’identifié depuis de nombreuses années, ce problème perdure. Au-delà d’une accélération de la mobilisation du foncier public, la demande d’une réforme profonde de la fiscalité foncière, aujourd’hui trop favorable à la rétention, doit devenir un sujet de la présidentielle à venir.Pour Olivier Salleron, le président de la FFB, « ce rapport a l’insigne mérite de rappeler que construire pour répondre aux besoins constitue un acte utile et vertueux. La FFB soutient les pistes d’action proposées et demande au gouvernement de les intégrer au plus vite dans le projet de loi de finances pour 2022. De fait, sans action forte et rapide, nous n’éviterons pas une crise sociale dans deux à cinq ans. Par ailleurs, la FFB souhaite que le second tome des travaux de la Commission renouvelle l’effort pour simplifier, accélérer et lever les freins locaux en matière de procédures d’urbanismes. »
Il y a 3 ans et 280 jours

Cure de jouvence pour les thermes de Nancy

PATRIMOINE. Conçus par Louis Lanternier, les thermes de Nancy font l'objet d'un chantier mêlant restauration et extension : sous la signature d'Anne Démians, le site se pare d'une signature contemporaine, trait d'union entre l'héritage du XXe siècle et les ambitions futures du centre de soins.
Il y a 3 ans et 280 jours

La Centrale de Financement alerte sur les effets des nouvelles règles d'accès au crédit immobilier

Cette décision sera effective à partir du 1er janvier 2022. Le Haut Conseil entend ainsi éviter un nouvel emballement du marché du crédit immobilier, tel qu'il avait été observé en 2019... Dans un contexte de hausse inéluctable des taux de crédit, La Centrale de Financement alerte sur les conséquences néfastes que ces mesures normatives auront sur l'accès au crédit des primo-accédants et, plus largement, sur les zones de turbulence que le marché immobilier risque de traverser...En entérinant définitivement les conditions d'octroi de crédit, la marge de manœuvre laissée aux emprunteurs se réduit drastiquement, et contraint l'accès au crédit du premier maillon de la chaîne de l'acquisition immobilière : les primo-accédants.« Pour maintenir le dynamisme du marché immobilier, la première variable d'ajustement possible pourrait être les taux d'emprunt. Or, dans ce contexte de crise sanitaire et d'instabilité économique, les taux vont inexorablement augmenter. C'est, en tous les cas, le scénario le plus probable au regard de la politique monétaire envisagée par la FED, qui prévoit l'augmentation des taux longs, et dont les décisions sont toujours suivies de près par la BCE... À La Centrale de Financement, nous envisageons une augmentation d'environ 0.40% des taux sur l'ensemble des durées de prêt ! », déclare Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de Financement. « Dans ce contexte, pour soutenir l'accès au marché immobilier, il ne reste désormais plus qu'à ajuster les prix de l'immobilier à la baisse. Dans le cas contraire, c'est l'ensemble du marché immobilier qui risque de se figer... En effet, si les primo-accédants, premier maillon de la chaîne du crédit immobilier, n'ont plus la possibilité d'être accompagnés, en raison de taux et de prix de biens trop élevés, c'est tout le marché qui s'enraye ! Les biens des aspirants secundo-accédants ne se vendront plus et le marché de l'immobilier sera bloqué. »Avec une augmentation de 0.40% des taux de crédit, les prix de l'immobilier devraient diminuer d'environ 5% !Selon La Centrale de Financement, dans un contexte de hausse des taux de crédit, la décision du HCSF aura inévitablement un impact sur les prix du marché immobilier, en France.Le courtier anticipe une augmentation d'environ 0.40% des taux sur l'ensemble des durées de prêt. Afin d'établir concrètement l'impact des mesures non dérogatoires du HCSF, La Centrale part du profil moyen du primo-accédant pour dresser un état des lieux et établir sa capacité d'emprunt avant et après augmentation des taux de crédit.Au premier semestre 2021, le revenu annuel net moyen d'un primo-accédant, en France, s'élève à 41.447 €, soit 3.453 € par mois.Ayant la possibilité de s'endetter jusqu'à 35% de son revenu total, ce dernier pourrait prétendre à un remboursement maximal de 1.208 € par mois. Dans cette valeur, environ 72 € seraient dédiés au remboursement de l'assurance emprunteur (2 x 100% par tête). Il resterait ainsi, à l'emprunteur, une capacité nette de remboursement de 1.136 € par mois, hors assurance (soit 13.632 € par an).Dans les conditions actuelles d'emprunt, un primo-accédant, disposant d'une capacité moyenne de remboursement de 1.136 € par mois et contractant un prêt sur 25 ans au taux moyen de 1,25%, pourra prétendre à un montant de prêt maximum à hauteur de 292.559 €, où qu'il se trouve sur le territoire. Avec un prix moyen au m2 s'élevant à 7.089 € en Île-de-France (hors Paris intramuros), le primo-accédant qui contracte un prêt d'un montant de 292.559 € aura la possibilité d'acquérir un bien d'environ 41,27 m2. En province (ici en région Nouvelle-Aquitaine), où le prix moyen au m2 s'élève à 2.924 €, un primo-accédant aura la possibilité de prétendre à un bien de 100 m2 environ. En partant du postulat que le primo-accédant s'orientera sur un bien d'une surface similaire à celles citées ci-dessus, en Ile-de-France comme en province : dans le cas d'une augmentation hypothétique de 0,40% sur l'ensemble des taux et d'une capacité de remboursement à hauteur de 1.136 € par mois, un primo-accédant aura, au taux de 1,65% (1,25% + 0,40%), la possibilité de prétendre à un prêt (hors-assurance) à hauteur de 279.100 € maximum sur 25 ans, où qu'il se situe en France. Le montant maximum de prêt que pourrait contracter un primo-accédant diminue donc de 13.459 €, soit de 4,6%.« Pour acquérir un bien immobilier d'une taille suffisante, plus particulièrement en zone tendue, les primo-accédants n'auront d'autre choix que d'attendre la baisse des prix de l'immobilier. A l'inverse, les vendeurs devront ajuster leur prix pour correspondre aux capacités d'emprunt des acheteurs... » ajoute Sylvain Lefèvre.Avec une augmentation de 0.40% des taux de crédit, la capacité d'emprunt des primo-accédants devrait baisser d'environ 4.6% et engendrer une baisse des prix de l'immobilier d'environ 5%, en premier lieu dans les zones tendues. La Centrale de Financement appelle donc à une vigilance face aux turbulences qui s'annoncent pour le marché de l'immobilier.Scenarii envisagés avant et après augmentation des taux dans le cas des primo-accédants
Il y a 3 ans et 280 jours

La FFB souligne la qualité du travail de la Commission Rebsamen

La Commission Rebsamen pour la relance durable de la construction de logements, a dévoilé son premier tome de préconisations le 22 septembre 2021. Le double constat d’un besoin pérenne en logements neufs, dont l’estimation reste à affiner vu les rattrapages nécessaires, et d’une crise aigüe de la construction neuve en zones tendues est partagé par la FFB. La fédération soutient nombre des préconisations faites pour sortir des approches binaires opposant neuf et réhabilitation. Comme le cas de la compensation par l’État des exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) subies par les collectivités locales pour la construction locative sociale ou intermédiaire. C’est aussi le cas de la transformation de l’aide à la relance de la construction durable, dès lors que ce nouveau dispositif reste simple d’usage et ouvert à l’ensemble des territoires. C’est encore le cas des pistes retenues pour favoriser la mobilisation du foncier si l’essai est transformé car, bien qu’identifié depuis de nombreuses années, ce problème perdure. Au-delà d’une accélération de la mobilisation du foncier public, la demande d’une réforme profonde de la fiscalité foncière, aujourd’hui trop favorable à la rétention, doit devenir un sujet de la présidentielle à venir. Pour Olivier Salleron, le président de la FFB, « ce rapport a l’insigne mérite de rappeler que construire pour répondre aux besoins constitue un acte utile et vertueux. La FFB soutient les pistes d’action proposées et demande au gouvernement de les intégrer au plus vite dans le projet de loi de finances pour 2022. De fait, sans action forte et rapide, nous n’éviterons pas une crise sociale dans deux à cinq ans. Par ailleurs, la FFB souhaite que le second tome des travaux de la Commission renouvelle l’effort pour simplifier, accélérer et lever les freins locaux en matière de procédures d’urbanismes. »
Il y a 3 ans et 280 jours

Du rififi avec le nouveau DPE

Lancé le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique devait être l’outil par excellence de la rénovation énergétique. Sa vocation était d’une part, livrer un état des lieux fiable de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers et d’autre part, porter des recommandations de travaux pour effectivement redresser la performance et améliorer le classement des logements. Les retours d’expérience laissent entrevoir une dégradation des classements énergétiques du parc de logements français. « Nous avions anticipé que 40 % des logements changeraient de classement avec le nouveau DPE. Mais les calculs théoriques prévoyaient qu’il n’y aurait pas plus de logements très énergivores. Ce n’est pas du tout ce que nous constatons sur le terrain. » s’alarme Jean-Marc TORROLLION, Président de la Fédération nationale de l’Immobilier. « Le nombre de logements F et G, impactés les premiers par les obligations issues de la loi Climat et résilience, est en train de doubler. ». L’UNPI, la FNAIM et l’association Plurience rappellent ensemble que leurs alertes n’aient pas été entendues lors de l’examen de la Loi Climat. Voter le calendrier sans connaitre la réalité du parc, c’était jouer avec le logement des Français. « La Loi a été votée : elle lance un compte à rebours inéluctable, qui impacte directement tous les Français locataires. Sans changement à très court terme, 1 ménage sur 4 verra son logement frappé d’une interdiction de location de son logement d’ici 2034 ! » observe Christophe DEMERSON, Président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. Du côté des diagnostiqueurs, la sonnette d’alarme avait, aussi, été tirée. Forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet, l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI) ont dressé un constat identique d’insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du nouveau DPE par rapport à la réalité terrain et à la version précédente. Ces éléments ont fait l’objet d’un échange récent avec la Direction de l’Habitat, de l’urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP). Deux causes sont probables. Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l’erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh. Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l’estimation des consommations mais aussi la note du DPE. En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note. En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu’il y ait un problème sur le calcul des débits d’infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente. Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS). En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation. Pour l’estimation du confort d’été, si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l’estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres. Après avoir entendu l’ensemble des remarques, le ministère du Logement vint de demander aux diagnostiqueurs de suspendre la réalisation du DPE pour les biens construits avant 1975. Seuls les DPE règlementaires vont être produits pour ne pas stopper les ventes et mises en location urgentes de biens d’avant 1975. Cette consigne du ministère n’exonère pas le propriétaire / bailleur de son obligation de produire un DPE, qui doit être établi depuis le 1er juillet en V3. Mais il faudra vraisemblablement le rééditer après correction du logiciel. Les diagnostiqueurs peuvent continuer à aller collecter des données pour éviter un effet « bouchon » dans quelques semaines, mais ils doivent attendre une V3 corrigée pour effectuer les calculs et fournir le rapport. Il faut se préparer à rééditer les DPE V3 réalisés depuis le 1er juillet après correction des logiciels, dans l’esprit de service qui caractérise les diagnostiqueurs. Les modalités pratiques de cette réédition sont en cours de négociation avec le ministère.
Il y a 3 ans et 280 jours

Le premier parc éolien offshore de France sort la tête de l'eau

En cette fin septembre clémente, les équipes s'activent pour poser 80 fondations d'acier, réparties entre 12 et 20 km au large du Pouliguen et du Croisic, sur 78 km2. A chaque bateau son rôle: câblier, finition des raccordements... Et puis ce gros navire/plateforme planté sur des "jambes" rétractables, chargé d'enfoncer les pieux dans le sol, aussi profondément que l'eau est haute (13 à 25 m selon les endroits)."C'est comme un clou sur lequel on tape avec un gros marteau hydraulique, avec beaucoup d'intelligence électronique", explique Olivier de La Laurencie, le directeur de ce projet d'EDF Renouvelables à 2 milliards d'euros, en soulignant la prouesse, sur un fond rocheux fracturé.Au milieu, la "sous-station" électrique, reliant les éoliennes et chargée de renvoyer le courant à terre via un câble semi-enterré, est en place.Restera pour le printemps la pose des éoliennes géantes de 153 m (pales comprises), d'une puissance installée de 480 mégawatts (MW) capable d'alimenter 700.000 personnes.En attendant, ces "moulins" aux extrémités rouges (obligation française) seront montés et testés dans le port, dans le hub géré par leur fabricant, General Electric (GE): "on y recrée les conditions offshore", notamment avec l'envoi de courant haute tension, décrit Emmanuel Charlopain, le directeur de projet.Objectif: commencer la production mi-mai, pour une mise en service générale fin 2022... plus de 30 ans après l'ouverture d'un premier parc au Danemark. Malgré ses 2.800 km de côtes en métropole, la France est aussi très en retard par rapport au Royaume-Uni, la Scandinavie ou l'Allemagne.Ce jour aura été longtemps attendu, puisque le chantier de ce parc offshore à Saint-Nazaire a été attribué dès 2012 à EDF et au canadien Enbridge."Apprendre à vivre avec"En 2009, la France avait décidé de se lancer, attribuant quatre premiers parcs. Mais, de procédures administratives en recours, aucun ne s'est matérialisé. Aujourd'hui, les plaintes ayant été purgées, la construction a démarré aussi pour Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. D'autres parcs sont dans les tuyaux.A Saint-Nazaire, des résidents de La Baule ont protesté, sur des arguments visuels.Une navette y surveille le chantier, mais jusqu'ici pas d'incident à signaler, contrairement à Saint-Brieuc, cible de pêcheurs en colère qui craignent pour leur activité.A Saint-Nazaire, c'est une autre pêche, pas au chalut; le tracé des câbles suit spécialement les courants, évite certains secteurs. Les industriels disent avoir tenté de répondre aux craintes en plus de 1.000 réunions, et la France a décidé de laisser les pêcheurs travailler dans les parcs. Peut-être les plaisanciers y seront-ils un jour autorisés, note M. de La Laurencie, pour qui "il faudra apprendre à vivre avec".Sur le bateau, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Jean-Louis Bal, a le sourire: "Cela fait dix ans qu'on travaille au développement de l'éolien offshore en France. C'est la délivrance!". "Ce parc va permettre de surmonter des appréhensions, comme sur l'impact paysager. On va voir que les pêcheurs peuvent continuer à exercer leur métier. Et puis une industrie émerge. On va pouvoir accélérer".La filière a aussi un argument massue: des prix drastiquement en baisse depuis 3-4 ans. A 60 euros le MWh (raccordement inclus), le prix de l'éolien marin est devenu compétitif.Pour lutter contre le réchauffement climatique et répondre à ses besoins, la France veut accroître de 40% sa production électrique décarbonée d'ici 2050, selon sa "stratégie bas carbone". Le comité interministériel de la Mer a estimé de 49 à 57 GW son potentiel éolien marin à horizon 2050, soit l'équivalent d'une centaine de parcs comme celui de Saint-Nazaire.Pour parvenir à une telle montée en puissance, la fabrication d'éoliennes toujours plus grandes et le recours à l'éolien flottant, qui permettra de s'installer plus au large, pourront aider. Mais le secteur réclame avant tout de la planification."50 GW c'est beaucoup!", note M. Bal. "Si on veut le faire, il faut planifier, pour que tous les usagers de la mer continuent à exister, les pêcheurs et les autres".
Il y a 3 ans et 280 jours

Découvrez les lauréats des 3èmes "Trophées grues à tour"

DISTINCTION. Ce sont quatre lauréats qui viennent d'être désignés, lors de la troisième édition des "Trophées grues à tour", organisés par la fédération des matériels de construction et de manutention (DLR) et le syndicat professionnel des monteurs et dépanneurs de grues (SPMDG).
Il y a 3 ans et 280 jours

Eure : Une résidence d’autonomie plus responsable

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le béton Vertua de Cemex a permis la construction d’une résidence d’autonomie, à Vernon. [©Cemex/Philippe Castaño] A Vernon, le besoin en logements pour les personnes âgées, a poussé Sécomile, Société d’économie mixte locale liée au département de l’Eure, à réaliser une résidence d’autonomie de 23 appartements. Ceci, dans des bâtiments à énergie positive. Cemex a contribué à la diminution de l’empreinte environnementale du programme immobilier. En fournissant des bétons bas carbone Vertua. Ces logements sont situés à l’emplacement d’une résidence ne répondant plus aux normes d’accessibilité et contenant de l’amiante. 750 m3 de béton Vertua Classic Très tôt, Cemex a entamé une démarche pro-active de conseils auprès de l’économiste de la construction Isabelle Desmares et de l’architecte en charge du projet, l’atelier Bellefontaine. Afin de définir les bétons les plus à même d’optimiser l’empreinte carbone du bâtiment. En effet, dans le bilan carbone de ses bétons Vertua, Cemex comptabilise l’ensemble des émissions depuis l’acheminement de ses matières premières jusqu’à la livraison des produits finis sur chantier.  Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, pour la réalisation des fondations et des dalles, Cemex a livré 750 m3 de béton Vertua Classic présentant un abaissement du bilan carbone entre 20 et 35 %. Le béton est produit à Saint-Marcel, unité située à moins de 3 kms du site, avec des granulats provenant de la carrière Cemex de Bouafles, limitant ainsi les émissions de CO2 dues au transport. Et les bâtiments sont construits par l’entreprise locale Bouquet, spécialisée dans les travaux de maçonnerie générale et le gros œuvre. Un projet incontestablement placé sous le signe du développement durable. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 280 jours

Economie : Quand la reprise se heurte à la crise des matières premières

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine La hausse des prix des matières premières est le résultat d’une conjoncture d’évènements.[©ACPresse] Après un grand coup d’arrêt en mars 2020, l’activité de la construction a vite su reprendre du poil de la bête. En parallèle, depuis presque un an, le secteur subit de fortes pressions de hausses des prix, voire des pénuries de matières premières, mettant ainsi en péril la reprise. « C’est arrivé progressivement, fin 2020 – début 2021, détaille Franck Bernigaud, président de la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC). Au début, le phénomène s’est manifesté au niveau de l’acier de construction. C’est un marché assez spéculatif, donc nous n’étions pas très inquiets. » Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Mais voilà, au fur et à mesure, le mal a atteint plusieurs types de matériaux. Les prix du bois de construction se mettent à flamber et la matière devient une denrée rare. Dans diverses proportions, le plâtre, le polystyrène et autres résines suivent la même trajectoire. « Toutes les entreprises sont touchées, que ce soit des PME ou des grands groupes, expliquait Pascal Hoareau, président du Sipev1 au début de cette crise économique. Pour la première fois, nous sommes obligés de refuser des commandes. »  Dans ce contexte, la FFB estime que 30 % des chantiers pourraient stopper si le phénomène s’installe trop dans le temps. A ce jour, la fédération a déjà constaté que 15 % des entrepreneurs déclarent avoir dû arrêter ou retarder leurs chantiers faute d’approvisionnement contre 3 à 4 % en temps normal. Selon la Capeb, 76 % des entreprises artisanales du BTP déclarent une hausse des prix des matériaux et 57 % se plaignent d’une rupture d’approvisionnement. « Une conjoncture d’évènement a mené à cette flambée des prix, reprend Franck Bernigaud. Durant le premier confinement, il y a eu un ralentissement de la production. Or, en novembre/décembre 2020, des mois qui enregistrent traditionnellement une baisse d’activité, le secteur a repris très fort. Cela est venu perturber l’ordonnancement habituel. Une chose qui n’a pas été anticipée. » Toutes les filières sont touchées A cela s’ajoute, l’activité exponentielle de la Chine, mais aussi des Etats-Unis. « La Chine a repris très fortement, et compte entre six mois et un an d’avance », témoigne Amaury Omnès, président de l’Afipeb2. Et Frédéric Boisse, secrétaire général du SNMI3de compléter : « Ce pays est en pleine expansion et investit dans ses structures et infrastructures. Il absorbe naturellement les matières premières. La France ne détient pas des tonnes de matières de base et transformées ou des métaux rares… » A cela s’ajoutent, une hausse des prix de logistique et de fret maritime, des incidents météorologiques aux Etats-Unis et un incendie dans une grosse industrie allemande… Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Si par son aspect plus local, le béton semble résister à la tempête, le secteur est malgré tout impacté. « C’est la loi de l’offre et de la demande, observe Franck Bernigaud. Par capillarité, toutes les filières sont touchées. » Dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine, plusieurs acteurs du coffrage avaient fait état de leurs inquiétudes face à ce phénomène. De son côté, le Seimat4estime un allongement des délais de livraison de 10, voire de 20 semaines supplémentaires pour de nombreuses catégories de matériels. « C’est une crise totalement inédite. Si nous nous attendons à une situation plus calme en fin d’année, nous avons une vision incertaine sur 2022… »Interrogé sur la question, Bruno le Maire, ministre de l’Economie, explique que « la seule réponse sur le long terme à la pénurie de matières premières, c’est notre indépendance sur certaines matières ! » Sivagami Casimir 1Syndicat national des industries de peinture, enduit et vernis.2Association française de l’isolation en polystyrène expansé dans le bâtiment.3Syndicat national des mortiers industriels.4Syndicat des entreprises Internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage, manutention. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine