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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Informatique

(8207 résultats)
Il y a 4 ans et 199 jours

Woodway, programme de 62 appartements en BIM – Bois – BEPOS

Séméio architecture a livré Woodway, programme de 62 appartements en accession sociale à la propriété situé à Chanteloup-en-Brie. Ce projet, réalisé pour le promoteur Terralia, fait partie de l’opération B-Cube (BIM – Bois – BEPOS), portée par l’EPA Marne dans la ZAC du Chêne Saint-Fiacre. Réalisé en conception-construction, Woodway est le fruit d’une étroite collaboration entre l’agence et le constructeur Lifteam, pionnier de la construction en bois massif assemblé. Le projet a été développé dès le concours par Paul Jubert et Ivan Le Garrec (deux des cinq associés de l’agence) et s’est inscrit dans la poétique rurale héritées de l’histoire du site et des nouvelles constructions voisines. Cette poétique s’est appuyée sur la réinterprétation du grand corps de ferme qui tient fermement les limites du terrain et déploie un cœur d’ilôt de belle dimension. Les bâtiments prennent la forme de longères qui mettent en scène une dualité d’écriture et une dualité d’usage : – côté rue, des façades presque silencieuses où l’enduit blanc est ponctué de fenêtres étroites et verticales qui éclairent les chambres, associées à des volets pleins en bois comme des paupières entrouvertes. – côté cœur d’ilot des façades organiques et animées où les pièces de vie, inscrites dans les plissements des bâtiments, sont prolongées vers le jardin par de grands balcons formant des cadres sur cet espace végétal. En cœur d’ilôt le bois est plus présent sous la forme des nappes de claustras de mélèze qui enveloppent le surgissement des balcons. Cette dualité est reconduite dans le travail des toitures à faible pente qui sont dissociées en deux éléments mettant en valeur le versant « soleil » qui reçoit les panneaux photovoltaïques. Grâce à sa forme architecturale et aux choix des matériaux, Woodway a obtenu les labels BEPOS Effinergie 2017 (bâtiment à énergie positive), Bâtiment biosourcé (niveau 2) ainsi que le récent label E+C- avec un niveau E3C1. Photo : Sergio Grazia  
Il y a 4 ans et 200 jours

Portrait : Hadrien Durand-Baïssas

Hadrien Durand-Baïssas (né en 1992) expérimente de nouvelles manières de créer et imagine des installations immersives qui nous plongent dans des univers enchanteurs. Rencontre. Après avoir travaillé pendant des années sur la figuration, à travers le dessin et la peinture, Hadrien Durand-Baïssas se consacre désormais à la conception d'installations immersives. Avec l’aide d’un logiciel de modélisation 3D, il imagine d'abord un décor mêlant sculptures, lumières et projections, dans lequel se dessine un parcours faisant de l’observateur le sujet central de la pièce. Une fois produites, ces installations immersives transcendent la réalité et évoquent des mondes fantasmatiques, témoignant ainsi d'un regain d'intérêt dans l'art contemporain pour le rêve. Muuuz : Quel est l'objectif de vos installations ? Hadrien Durand-Baïssas : Mes décors doivent ensuite prendre vie dans un lieu. Il s’agit d’aménager une salle telle qu’elle est représentée dans la modélisation 3D. Les lumières sont fabriquées à la main : composées par un ensemble de leds, de blocs d'acrylique et d’une puce de type arduino programmée pour réagir aux sons et aux mouvements des visiteurs. Si l’espace le permet, l’exposition pourra être organisée sous la forme d’un labyrinthe, un parcours ou une odyssée où le visiteur pourra voyager et interagir avec différentes installations, lumières et interactions dans une ambiance sonore adaptée. Quelle est l'atmosphère de tes installations ? Imaginez que vous vous promenez dans un rêve. Vous faites un reality check et vous réalisez que vous êtes conscient. Cependant, vos pieds sont bien ancrés sur le sol. Est-ce un rêve lucide ? Non, vous venez d’entrer dans un nouveau type d’exposition, celle d’une nouvelle génération, à mi-chemin entre une pièce de James Turrell, un brouillard d’Olafur Eliasson et un film de Christopher Nolan. J’essaie de réaliser les expositions que j’aimerais voir. Ce format interactif commence à être apprécié dans certaines villes, comme à New York où j’ai vécu pendant trois ans. À New York, dans des lieux comme la Artechouse ou le Zerospace, les limites entre art, technologie et réel deviennent floues.Pourquoi crées-tu des installations immersives ? J'aime le sentiment de vie. Tant que l'on est en mouvement, on est vivant. L'interaction est un principe qui n’a pas été suffisamment développé dans l’art. Aujourd'hui, avec tous les moyens dont les artistes disposent, il y a tant de possibilités qui s’offrent à nous, tant de combinaisons possibles dans ce monde en mutation. Je pense que nous sommes à l’aube de voir l’art profondément évoluer. Si un personnage du Cinquième élément ou de Blade Runner allait voir une exposition, je pense qu’il découvrirait des œuvres dans des décors immersifs hyper futuristes et très esthétiques. C’est en rêvant à expositions imaginaires que je crée des installations immersives qui plongent le spectateur dans des mondes envoûtants. Pour en savoir plus, visitez le profil Instagram et le site de Hadrien Durand-Baïssas.Visuels : © Hadrien Durand-BaïssasLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 200 jours

Les Constructeurs du Bois devient spécialiste des écoquartiers intergénérationnels

Crée en 2011 par François DUCHAINE son PDG, la société Les Constructeurs du Bois est spécialisée dans l’éco-construction bois avec une expertise reconnue dans la promotion de résidences seniors et de maisons médicales dans le Grand Est de la France. Dès 2021, la société va élargir son positionnement à la réalisation d’écoquartiers intergénérationnels avec un premier site pilote à Epinal soutenu par l’ADEME. Parallèlement, LCB va innover sur le marché des Résidences Services Seniors en lançant une offre de services clé en main. Le chantier qui vient de démarrer sera livre dès 2023. Sur une friche industrielle de 9 000 m2, le programme porte sur un ensemble de plus de 4 500 m2 de bâtiments durables. Réparti sur quatre bâtiments de bois réalisés par des charpentiers et des fabricants de panneaux vosgiens, le dispositif comprend au total 48 logements dont une dizaine va être acquise par Epinal habitat (bailleur social de l’agglomération). Suite au succès récent de son entrée en Bourse visant notamment à renforcer sa notoriété locale et son déploiement commercial, l’entreprise souhaite aujourd’hui démontrer son savoir-faire en écoquartier intergénérationnel à travers ce site pilote.
Il y a 4 ans et 200 jours

L’Anah adopte un budget de 2,7 milliards d’euros avec l'objectif de rénover 600.000 logements en 2021

Ce budget permettra d’accélérer la rénovation du parc privé, que cela soit au travers des aides traditionnelles de l’Agence ou de l’élargissement au 1er janvier 2021 de MaPrimeRénov’ à l’ensemble des propriétaires, occupants comme bailleurs, et des copropriétaires.Des objectifs 2020 en passe d’être atteints malgré la situation sanitaireEn 2020, l’Anah constate une activité dynamique sur l’ensemble de ses programmes, supérieure à celle de 2019 à la même période (+11%). Ces résultats témoignent de la mobilisation de l’ensemble du réseau de l’Anah, au siège comme dans les territoires, pour assurer la continuité du service public pendant les périodes de confinement. Ils démontrent aussi les attentes fortes des citoyens en matière d’amélioration de l’habitat.2,7 milliards d’euros et des objectifs renforcés pour l’amélioration du parc privéLe budget 2021 de l’Anah atteint pour la première fois les 2,7 milliards d’euros, notamment grâce aux crédits de France Relance. Ce budget inédit conforte l’Agence dans ses missions et va permettre l’accélération de la rénovation des logements, en lien avec la montée en puissance de MaPrimeRénov’, les évolutions du programme Habiter Mieux, l‘accélération du Plan Initiative Copropriétés et l’accompagnement des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de Demain. Plus que jamais, il s’agit pour l’Anah de déployer ses aides afin d’améliorer les logements du parc privé, lutter contre l’artificialisation des sols, redynamiser les centres-villes et réduire les émissions de gaz à effets de serre. Des moyens supplémentaires sont alloués également à l’humanisation des centres d’hébergement avec une augmentation de 3 millions d’euros dans le cadre de France Relance, portant les aides à 11M€ en 2021.Au total, ce sont plus de 600 000 logements dont la rénovation sera financée par l’Agence.Evolutions de MaPrimeRénov’ et de Habiter MieuxDans le cadre de France Relance, MaPrimeRénov’ est élargie à l’ensemble des propriétaires et copropriétaires, favorise les rénovations les plus ambitieuses (primes pour les sorties de passoires thermiques et rénovations BBC) et finance désormais l’assistance à maîtrise d'ouvrage pour faciliter l’accompagnement des ménages. Par ailleurs, MaPrimeRénov’ Copropriété se substitue au programme Habiter Mieux Copropriétés pour devenir une aide collective unique, à destination de toutes les copropriétés engageant des travaux de rénovation énergétique permettant un gain énergétique d’au moins 35%. Cette évolution permet de créer un dispositif simple et accessible à l’ensemble des copropriétés.Afin de renforcer la lutte contre la précarité énergétique des ménages modestes et très modestes, le programme Habiter Mieux évolue également. Il subventionnera désormais jusqu’à 50% des travaux de rénovation énergétique permettant un gain d’au moins 35%, avec un plafond de travaux porté à 30 000€. Une prime pour les sorties de passoires énergétiques et un bonus pour les rénovations atteignant l’étiquette A ou B complètent le dispositif.Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée au logement : « L’amélioration de l’habitat est au cœur des préoccupations de nos concitoyens, comme en atteste le niveau d’activités de l’Agence. Cette forte dynamique se poursuivra en 2021, grâce à des moyens exceptionnels, mobilisés notamment grâce à France Relance. L’élargissement de MaPrimeRénov’, qui rencontre d’ores et déjà un succès grandissant, va permettre d’accélérer massivement la rénovation énergétique pour tenir les engagements climatiques de notre pays. Au-delà, c’est l’ensemble des missions de l’Agence qui sont confortées, ce dont je me félicite. »Thierry Repentin, Président de l’Anah : « Malgré la situation sanitaire, l’Anah sera, en 2020, une nouvelle fois au rendez-vous des objectifs que le gouvernement lui a fixé. En 2021, le budget dont bénéficie l’Agence lui donne les moyens de massifier les aides à la rénovation, en continuant d’apporter une attention particulière aux plusfragiles. Cela sera possible grâce à l’ouverture de MaPrimeRénov’ à tous les propriétaires, et à la mobilisation des territoires en faveur de l’amélioration de l’habitat dans le cadre des grands programmes nationaux tels que le Plan Initiative Copropriétés, Action Cœur de Ville, Petites Villes de Demain. »
Il y a 4 ans et 201 jours

Webinaire : Nicolas Valette, Manager BIM présentera le projet le Chai lors du Jeudi Prescription LIVE !

 Nicolas Valette, Manager BIM pour le compte de l’agence Rive Droite Architecture  à Bordeaux, sera notre invité et présentera :   » Le Chai, projet de réhabilitation lourde d’un ancien entrepôt maritime sur les quais de Bordeaux. «  Un chantier réalisé en open BIM pour le compte du Crédit agricole Aquitaine. Il accueille des bureaux, salles de réunion, espaces de services, salles partagées et multifonctions à vocation sportive, ainsi que des espaces de stockage, des garages… Pour ce programme, la maîtrise d’œuvre souhaitait conserver la typologie du chai. Les murs extérieurs en pierres ainsi que la charpente métallique existante ont été conservés tout comme les dalles et leur structure porteuse maçonnée. Il a cependant fallu effectuer de nombreux aménagements et renforcer la charpente existante… Des solutions ont été trouvées pour faire circuler un volumineux et complexe réseau de gaines pour alimenter et ventiler les différentes pièces du bâtiment. Le chantier est aujourd’hui terminé. La maquette BIM du projet a été utilisée des premières esquisses jusqu’à l’exploitation !  BIMobject, Polantis et Abvent sont ravis de vous convier au prochain Jeudi Prescription LIVE le 10 décembre de 9h00 à 10h30 : inscription en ligne !  Venez écouter comment s’est opéré ce chantier ! A propos de Nicolas Valette  « Manager BIM pour le compte de l’agence RDA à Bordeaux et formateur Archicad pour CAD Concept, Revendeur agréé Abvent pour la Région Nouvelle Aquitaine. J’ai entrepris des études artistico-techniques, et il y a une vingtaine d’année, j’ai découvert Archicad et entrevu le potentiel de travailler avec la 3D. A une époque où la notion de BIM n’existe pas encore, je commence à me former sur Archicad en autodidacte. En 2011, je développe en parallèle de ma carrière d’architecte, une activité de formateur sur Archicad pour accompagner les agences bordelaises dans leur entrée dans le BIM. Il y a un peu plus de 3 ans, une des agences que j’ai formées me contacte après avoir remporté un concours pour un projet BIM. Cette agence c’est RDA et le projet BIM, c’est LE CHAI. Aujourd’hui je continue ma carrière de formateur sur Archicad d’un côté et celle de Manager BIM pour RDA de l’autre. Je conseille et forme les équipes, le support technique, la supervision des maquettes BIM et l’interopérabilité, ainsi que la partie communication et tous les à cotés que permet aujourd’hui le BIM.«  Inscription en ligne 
Il y a 4 ans et 201 jours

« Avec MyPricer et l’EDI, la commande de nos clients part en fabrication en moins de 24h »

En novembre 2019, Picard Serrures, fabricant français de serrures et de portes blindées, a fait le choix de s’appuyer sur ELCIA pour déployer MyPricer et la commande dématérialisée (EDI) auprès de ses clients, pour gagner en efficacité et être plus réactif. L’objectif : leur offrir une solution de chiffrage 100% Web clé en main pour leurs devis, et simplifier le passage et le traitement des commandes. Mise en place, accompagnement, bénéfices : rencontre avec Julien MALIAR, Animateur Réseaux Installateurs agréés PICARD en France, Belgique et Suisse. Julien, voilà un peu moins d’un an que Picard Serrures a déployé MyPricer et l’EDI auprès de ses clients. Comment sont nés ces projets ? Cette décision est liée à la forte évolution des commandes de portes. Il y a 10 ans, nous recevions une cinquantaine de commandes de portes par mois pour la France. Aujourd’hui, rien que sur le mois de juin 2020, nous avons enregistré 650 commandes de portes ! Il fallait trouver une solution simplifiant le passage de commandes de nos clients, tout en nous permettant d’optimiser le traitement de ces commandes en interne. Avant MyPricer et l’EDI, nos clients nous transmettaient leurs commandes de portes par fax ou par e-mail. En interne, un traitement manuel était nécessaire pour enregistrer la commande sur le plan commercial, enregistrer et valider avec le client les données techniques de porte sur-mesure et enfin recevoir la confirmation de commande signée par le client. Tous ces échanges retardaient la mise en fabrication de plusieurs jours. Nous et nos clients pouvions perdre une semaine ! Avec MyPricer, notre objectif était d’accélérer ce process et de simplifier cette méthodologie pour éviter un goulot d’étranglement en interne. Pourquoi avoir choisi MyPricer et l’EDI ? Régis DIDIA, Chef de produit porte chez Picard Serrures, travaillait déjà avec ProDevis pour nos clients Menuisiers. Il a donc proposé ELCIA et sa solution MyPricer. La présentation de la solution de chiffrage nous a convaincu. Simple, pratique, qui puisse s’utiliser de partout : c’était vraiment la solution adaptée à notre cible de clientèle ! Justement, vous avez décidé de déployer MyPricer seulement auprès de certains de vos clients… Il faut savoir que nous avons trois grandes typologies de clients : notre réseau Installateurs Agréés PICARD (IAP), les Menuisiers et enfin les serruriers. Les Menuisiers utilisent déjà majoritairement ProDevis pour leur chiffrage. MyPricer s’adresse à tous nos clients mais principalement à notre réseau Installateurs Agréés Picard (IAP). Ils possèdent leur propre magasin sous enseigne Picard Serrures, nos serrures et produits sont présentés dans leur showroom, et certains produits Picard Serrures leur sont réservés. En tant que Responsable du réseau IAP, mon rôle est de m’assurer que leurs magasins fonctionnent bien, les aider à avancer tout en les formant. Les équiper de MyPricer entre dans cette logique. Est ensuite venu le moment de mettre en place MyPricer. Comment vous y êtes-vous pris ? Il y a d’abord eu un gros travail de la part de nos commerciaux. Aujourd’hui encore, beaucoup de nos clients nous passent commande par fax. Il a donc fallu les sensibiliser, leur faire comprendre que MyPricer est un outil pratique qui leur permet de gagner du temps, de faire leurs devis directement sur leur téléphone, d’être réactifs. Il y a ensuite eu une deuxième phase avec le Service Customer Success d’ELCIA. En novembre 2019, nous avons organisé un tour de France, avec trois rassemblements sur Marseille, Bordeaux et à Lyon, dans les locaux d’ELCIA. Marie-Anne FOSSIER, Customer Success Manager à ELCIA, était présente pour présenter MyPricer et faire des démonstrations en direct. Un vrai plus ! En complément de ces rendez-vous physiques, vous avez également mis en place un accompagnement de vos clients à distance… Oui, et la période de confinement a d’ailleurs été propice pour cela ! Nous en avons profité pour accélérer sur la formation à distance, en organisant notamment des webinars. Pas besoin de se déplacer, nous pouvions prendre le contrôle de leur PC à distance et leur expliquer clairement. Ensemble, nous avons créé leur compte sur MyPricer et simuler leur première commande de portes. L’idée était de leur montrer concrètement la simplicité d’utilisation de MyPricer. Certains de nos clients chiffrent des portes complexes. Ils ne trouvaient pas comment passer leur commande. Mais une fois la formation faite, ils ont reconnu que c’était très simple et pratique. C’est très important de prendre ces quelques minutes avec nos clients, car au final, cela leur permet de gagner un temps précieux. « Même s’il est 18h un samedi, que notre bureau d’étude est fermé et que le commercial n’est pas joignable, notre client a tout de suite ses informations sur MyPricer. Il n’attend pas et peut répondre à son client particulier ou prendre une décision sur son chantier » Avez-vous rencontré des freins du côté de vos clients ? Certains de nos clients ne maîtrisent pas bien l’outil informatique. Nos installateurs sont des professionnels, excellents techniquement, qui maîtrisent leur métier à la perfection. Mais, à l’inverse, qui sont aussi capables de faire des devis et des factures à la main. Or, aujourd’hui, quand un client particulier achète une porte, il veut que tout soit professionnel. Il ne fera pas forcément confiance à quelqu’un qui lui envoie un devis fait à la main sur un bout de papier. Un devis précis, bien organisé, détaillé sera plus vendeur ! En plus, il permet de rappeler point par point toutes les caractéristiques du produit, les notions importantes, les couleurs… et ainsi éviter les oublis. Pour pallier à ce manque de connaissance informatique, les formations personnalisées étaient nécessaires. En complément, nous leur avons également envoyé un book de formation. Une petite bible dans laquelle ils peuvent trouver les réponses à leurs besoins. Quels sont les bénéfices de MyPricer pour vos clients ? La facilité de chiffrage. Avec MyPricer, ils peuvent faire leurs devis de n’importe où, sans avoir besoin de retourner à leur bureau ou d’appeler leur secrétaire. Ils peuvent dupliquer leurs devis de manière très facile, personnaliser leurs documents avec leurs logos ou certifications. MyPricer, c’est vraiment un outil utile et pratique pour eux, nécessaire pour leur développement. Le côté 100% Web de la solution aussi ! Ils ont une solution accessible via une URL, sans installation nécessaire. C’est un avantage conséquent pour nos clients pas tous informatisés : même en 3G ou en données partagées, ils peuvent facilement utiliser leur solution et chiffrer depuis leur téléphone ou leur tablette. Enfin, la simplification de leurs commandes. Ils n’ont plus besoin d’aller vérifier leur commande dans leurs e-mails, de l’imprimer, de la tamponner et de nous renvoyer la fiche de validation pour mise en fabrication. Avec MyPricer et l’EDI, ils n’ont plus rien à faire, c’est un gros gain de temps et de simplicité ! Et du côté de vos équipes internes ? L’EDI nous permet d’éviter la ressaisie manuelle des commandes de nos clients. Nous avons gagné en praticité et en réactivité dans le traitement des commandes de nos clients. Une fois qu’un client nous a passé sa commande, cette dernière part en fabrication en moins de 24h. C’est un temps précieux qui est gagné au niveau de la fabrication, et donc pour nos clients. S’il fallait résumer MyPricer et l’EDI en quelques mots ? C’est vraiment la simplicité de l’outil pour nos clients ! Avec MyPricer et l’EDI, cinq minutes leur suffisent pour passer leur commande. Autre point important : ils vont avoir accès en direct à toutes les informations importantes. Par exemple, beaucoup de nos clients appellent notre bureau technique pour connaître la perte de passage lorsqu’ils commandent une porte en rénovation. Avec MyPricer, ils remplissent directement les dimensions et obtiennent instantanément leur compte-rendu, avec notamment cette notion de passage. Cela peut sembler pas grand-chose, mais ce sont des informations très précieuses et utiles pour nos serruriers. Même s’il est 18h un samedi, que notre bureau d’étude est fermé, que leur commercial n’est pas joignable, le client a tout de suite son information sur MyPricer. Il n’a pas à attendre et peut répondre directement à son client particulier ou prendre une décision sur son chantier. Cette réactivité est très importante ! Maintenant que la mise en place et la prise en main de vos clients sont lancées, quels sont vos objectifs ? Début 2020, 19% de nos commandes de portes ont été passées via MyPricer. Depuis que nous avons décidé d’accélérer le passage de commande via MyPricer, nous sommes passés à 36%. C’est une belle évolution ! Il faut continuer à promouvoir la solution auprès de nos clients, en poursuivant les formations, notamment sur le réseau IAP. L’objectif est d’avoir au moins 1 porte sur 2 commandées via MyPricer d’ici fin 2020, et 3 portes sur 4 d’ici 2021. MyPricer, la solution 100% web pour les devis et les commandes Destiné aux Industriels du secteur Menuiserie, Store et Fermeture, MyPricer leur permet de mettre à disposition de leurs clients Artisans non équipés, une solution « clé en main » pour créer leurs devis et passer leurs commandes. 100% Web, la solution est accessible grâce à une simple connexion Internet, depuis n’importe quel support (PC, tablette, Smartphone). Intuitif, MyPricer ne nécessite aucune installation ni formation. En rendant ses clients totalement autonomes dans leur chiffrage et le passage de commandes, l’Industriel gagne un temps considérable au quotidien, qu’il peut consacrer à son Service Clients et au développement de ses ventes. En plus de posséder un formidable outil de conquête et de fidélisation, l’Industriel bénéficie de la traduction en 7 langues (français, anglais, allemand, néerlandais, polonais, italien et espagnol) de MyPricer pour s’ouvrir à d’autres marchés internationaux. En savoir plus sur MyPricer : www.elcia.com/mypricer  
Il y a 4 ans et 202 jours

Le Forum digital de l’Agencement

Rendez-vous du 7 au 11 décembre, tous les matins de 7h30 à 8h30 pour découvrir les émissions du Forum digital de l’Agencement, un événement des Équipementiers de l’Ameublement Français, en partenariat avec Eurobois et Bati-Journal.   Au programme :    1 plateau (depuis le studio TV de Bati-Journal), 5 jours, 5 vidéos animées par Stéphane Miget, des industriels et un agenceur témoin, des questions-réponses en direct.   Sujets abordés :   Lundi 7 décembre : L’habitat post-Covid 19 Mardi 8 décembre : L’hygiène et la santé Mercredi 9 décembre : Le Retail Jeudi 10 décembre : La productivité Vendredi 11 décembre : les réseaux sociaux   Pour consulter le programme et s’inscrire, c’est ici : http://solutions-agencement.com/forum-digital-agencement-2020
Il y a 4 ans et 203 jours

Ubysol, une solution de traçabilité IoT des déblais de chantier

Sur tous les chantiers de construction, une traçabilité complète des terres excavées est aujourd’hui indispensable. La solution développée par Bouygues Travaux Publics, baptisée « Ubysol » permet d’assurer la traçabilité des déblais de la sortie du chantier jusqu’à leur dépôt sur le site de collecte ayant reçu l’agrément. A ce jour, elle est déployée sur 5 chantiers du Grand Paris. Ubysol s’articule autour d’un capteur, d’une application et d’une solution informatique traitant les données transmises en temps réel. À l’aide d’une application tablette par simple tag NFC, le capteur fixé à la benne du camion intègre les informations du véhicule au système Ubysol. L’application sert également à créer des bordereaux de suivi transmis directement aux exutoires et aux transporteurs dès leur création, un processus sans contact qui se révèle être un atout dans le contexte sanitaire actuel. Les données de géolocalisation émises par le capteur sont relayées par le réseau de Bouygues Telecom déployant la technologie LoRa® dédiée aux objets connectés. Le capteur équipé d’un inclinomètre envoie un signal lors du déchargement du camion. Toutes les informations sont synthétisées et consultables en temps réel sur un tableau de bord. Un système d’alerte détecte instantanément une erreur éventuelle de destination pour garantir une traçabilité optimum des déblais. La synergie entre Bouygues Travaux Publics et Hesus, partenaire « GreenTech » des chantiers, va permettre de développer et de commercialiser cette solution de traçabilité dématérialisée auprès de l’ensemble des acteurs du secteur du BTP, un secteur qui s’oriente vers plus de traçabilité, de sécurité et de productivité pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux actuels et à venir.
Il y a 4 ans et 203 jours

Eugène Freyssinet : Magicien du béton

Eugène Freyssinet a consacré la deuxième partie de sa carrière au béton précontraint et à son utilisation. [©Freyssinet International] Louis Vicat découvre en 1817 le “ciment hydraulique”, capable de durcir sous l’eau. Fabriqué industriellement à partir de 1845 et plus connu sous le nom ce “Ciment Artificiel” ou “Ciment Portland”. Il est déjà très utilisé par les grands constructeur de la fin du XIXe et début du XXe. Nommé ingénieur des Ponts et Chaussées à Moulins en 1905, Eugène Freyssinet découvre immédiatement les fantastiques possibilités de ce matériau, sa simplicité de fabrication, son aptitude au moulage et sa résistance mécanique, permettant de supplanter la pierre et d’égaler le métal. Cependant, il a très tôt l’intuition que la physique de ce matériau n’est pas aussi simple, lorsqu’il s’agit de réglementer son utilisation. C’est en 1903, en visitant les consoles de la rue de Rome au-dessus des voies de la gare St Lazare avec son professeur et maître Rabut, qu’il pressent certaines insuffisances et pièges de ce matériau. Et dès lors, il n’aura de cesse de tenter d’y remédier ou du moins de s’en accommoder par des dispositions constructives adéquates. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 4 ans et 206 jours

Une adoption croissante des outils digitaux dans le secteur de la construction, une nouvelle normalité ?

Une étude récente réalisée par BIMobject auprès de plus de 2 500 professionnels du secteur AECO révèle comment la numérisation s’est accélérée dans le secteur suite à la crise de la COVID-19. 61% admettent que les outils numériques seront fondamentaux dans leur travail après la pandémie. La crise a bousculé les traditionnels canaux de commercialisation.   Depuis l’avènement de la pandémie, le monde a connu une avancée spectaculaire dans l’adoption de la numérisation jamais vue auparavant. Du jour au lendemain, des entreprises du monde entier ont été contraintes de mettre en place le télétravail, la vidéoconférence ou le commerce électronique afin de maintenir leurs activités. En ce sens, le secteur de la construction, l’un des plus traditionnels en termes de numérisation et d’adoption de nouveaux outils, n’a pas fait exception. Selon une étude réalisée par la plateforme de contenu BIM, BIMobject a recueilli les réponses de plus de 2 500 professionnels du secteur AECO (Architectes, Ingénieurs, Entreprises et Maîtres d’ouvrage), plus de la moitié d’entre eux déclarent que leur travail est devenu « beaucoup plus numérique » depuis le début de la pandémie.  Télécharger le rapport complet ici  Cette avancée dans l’utilisation des outils numériques par les professionnels du secteur, tels que les architectes et les ingénieurs, correspond aux chiffres enregistrés par Autodesk. Selon les propres données de l’entreprise, le nombre d’abonnés en Europe a augmenté de 350 % dans le monde depuis le début de la pandémie. Les salons professionnels de la construction post-COVID L’un des coups les plus durs que le secteur ait connu cette année a été l’annulation de multiples salons de la construction dans le monde entier. De Coverings à la Nouvelle-Orléans, le  Salon du Mobilier à Milan, BAU à Munich, BIMexpo à Madrid, au MIPIM à Cannes, ou encore Equip’Hotel à Paris. L’impossibilité d’organiser de grands événements, en raison des mesures de sécurité strictes mises en place par les différentes autorités sanitaires, a coupé court aux projets de milliers de fabricants de matériaux de construction qui prévoyaient de présenter et de promouvoir leurs nouveaux produits lors de ces salons. Les salons et les événements vont-ils revenir à la normale ? Les nouvelles récentes concernant le développement de nouveaux vaccins semblent éclairer un scénario qui s’annonçait plutôt sombre. De nombreux salons, comme la prochaine édition du BAU en 2021, transforment déjà leurs éditions en événements hybrides afin d’accueillir tous les participants, en personne ou virtuellement, tout en respectant les mesures de sécurité correspondantes. Cependant, selon l’enquête menée par BIMobject, seuls 7% des professionnels du secteur AECO seraient prêts à participer à un événement du secteur aujourd’hui. Selon les données recueillies, 45 % des personnes interrogées participaient à ces événements principalement pour assister à des conférences et des ateliers. Seuls 25 % des professionnels du secteur ont assisté à ces événements pour découvrir de nouveaux produits, ce qu’ils font maintenant principalement par le biais des moteurs de recherche en ligne. La numérisation fait son chemin dans le secteur de la construction, non seulement à cause de la COVID, mais aussi en raison de la nécessité de créer des processus plus efficaces et durables. Avec ces données, il appartient maintenant aux entreprises du secteur de décider comment réorienter leurs stratégies de marketing vers un environnement plus numérique et interactif.    Consulter le rapport complet ici  A propos de BIMobject / www.bimobject.com/fr BIMobject est une plateforme mondiale publiant les produits numériques de plus de 1 900 fabricants de la construction, de l’aménagement et du design. Le portail compte plus de 2 millions d’utilisateurs enregistrés et offre une gamme de solutions pour les fabricants, les propriétaires, les architectes, les concepteurs et les entreprises de construction. Si vous souhaitez des informations complémentaires, nous serons ravis de vous répondre elise.monot@bimobject.com
Il y a 4 ans et 206 jours

Lorenove et Lorebat fusionnent leurs services clients B to B, sous la conduite d’Emmanuel de Rodellec, nouveau responsable service client diffus

Si durant de nombreuses années, service client rimait principalement avec accueil physique en magasin, appels téléphoniques et courriers promotionnels, aujourd’hui les nouveaux modes de communication, l’avènement du digital et la compétitivité croissante ont impulsé l’évolution de nouvelles manières de travailler. Soucieux de l’opinion et de la satisfaction de ses clients, le Groupe Lorillard a toujours intégré le service client dans sa stratégie relationnelle et commerciale. En aucun cas considéré comme un SAV, le Service Client Lorillard est, tout au contraire, un ensemble de services offrant un suivi rigoureux des différentes étapes de commandes et de la satisfaction des clients. Aujourd’hui le Groupe est amené à repenser sa stratégie, en mutualisant ses services clients afin de les professionnaliser davantage. Et, l’arrivée d’un Responsable Service Clients, en la personne d’Emmanuel de Rodellec, vient articuler le regroupement de l’ensemble du personnel autour d’un nouveau pôle.   EMMANUEL DE RODELLEC, NOMMÉ RESPONSABLE DU NOUVEAU POLE SERVICE CLIENTS Annoncée début 2020, la politique de recrutement, en parfaite concordance avec le développement du Groupe, était la chronique d’une croissance annoncée pour l’année. Et, Lorillard comptait bien poursuivre ses nombreux recrutements en recherchant de nouveaux talents pour renforcer ses équipes. La crise sanitaire nationale aurait pu freiner, voire inverser, cette tendance ; mais même durant la période de confinement, le Groupe Lorillard n’a jamais cessé d’œuvrer pour son développement. Emmanuel de Rodellec en fait la bénéfique expérience puisque son recrutement s’est effectué durant les mois de confinement. Arrivé fin mai 2020, il étrenne le poste de Responsable du nouveau Service Clients, pour les clients B to B du Groupe. Cet ingénieur Arts et Métiers (ICAM) qui a intégré dans la continuité de ses études, la société OTIS – en tant qu’ingénieur chargé d’affaires – fait rapidement évoluer sa carrière vers la relation client. Les 15 années passées au sein d’OTIS vont lui permettre de confirmer et d’acquérir des compétences clés autour du pilotage d’activités commerciales et stratégiques, du management d’équipes techniques et de la planification d’activités. Précédemment disséminés dans différents services clients, les 10 salariés qui composent la nouvelle équipe ont été rassemblés, sous la conduite d’Emmanuel de Rodellec, afin de mutualiser les forces et compétences en un seul et même service. « Si Lorillard a choisi de mutualiser les compétences des services clients c’est dans le but d’offrir le meilleur des services à chacun de ses clients et de mettre en place une structure qui sera le socle de la performance de demain » précise Emmanuel de Rodellec.   LE SERVICE CLIENTS B TO B AU SEIN DU GROUPE LORILLARD Effectif depuis le mois de juillet ce nouveau pôle s’est structuré avec le service client Lorebat, rapatrié de Decazeville à Chartres et celui de Lorenove. Les 9 agences et 60 concessions Lorenove, les 600 clients artisans Lorebat, ceux du site Internet E-Lori, ainsi que les entités internes du groupe (HP Fermetures & Menuiseries, Molénat, Bourneuf, Plastibaie) sont les clients de cette nouvelle structure. « Le service client est parfois, à tort, assimilé à un SAV alors que dans nos métiers techniques, il fait référence à tout autre chose. Conseil, intégration, envoi en production et accompagnement pourraient être les mots clés qui nous définissent. Nous sommes au carrefour de la commande et de la mise en production. » explique Emmanuel de Rodellec. Ce nouveau service s’articule autour de 3 pôles : – Un pôle Support technique. 2 personnes, référents techniques, sont en charge de cette partie. Bien en amont des commandes, ils interviennent en tant que référents conseils pour les clients. Ils les aident dans la construction et la faisabilité technique du projet, le dimensionnement des produits, etc. A la disposition de l’artisan, du menuisier, du concessionnaire ou d’un commercial d’une entité Lorillard, les référents conseils sont sollicités pour examiner, ajuster ou valider les bonnes configurations des menuiseries d’un chantier. De formation technique, ils sont hautement qualifiés; ils sont également formés à l’écoute téléphonique et l’échange avec le client afin de posséder toutes les compétences relationnelles indispensables à leur rôle de conseil. Ainsi, leur consultation écarte tout risque d’un mauvais dimensionnement technique du chantier et favorise la conformité de la commande. – Un pôle Entrée de commande. 5 techniciens d’intégration des commandes sont en charge de ce pôle. A l’appui de leurs profils très techniques, ils ont pour mission de vérifier et d’intégrer les commandes des clients dans les systèmes de production. Qu’elles soient saisies à partir de Prodevis, reçues directement de CCS (leur outils configurateur de commande en ligne) ou issues du site de vente en ligne E-Lori, 100% des commandes produites passent entre les mains de ces techniciens. CCS est un outil qui assure autonomie, maitrise des délais, diminution des risques d’erreur aux clients qui choisissent de l’utiliser. – Un pôle Administration des Ventes 2 gestionnaires clients assurent cette partie et ont pour mission d’accompagner les clients au quotidien (suivi des commandes, livraison particulière, etc.). A la réception de tous les appels, ils aiguillent le client vers un contact spécifique selon sa demande et font le lien avec l’ensemble des services de l’entreprise. Cheville articulée entre la partie commerciale et la partie industrielle, le Service Clients est garant de toutes les spécificités qui constituent une commande. L’accusé de réception en est le document socle. Il engage l’entreprise et ses différents services dans la conformité de la définition technique du produit, du prix et du délai du produit commandé. Pas loin de 20 000 commandes, soit 55 000 configurations de produits sont intégrées par an par le pôle Entrée de Commande.   CULTIVER LA PERFORMANCE D’UN LEVIER RELATIONNEL Incontournable, le Service Clients est un levier relationnel stratégique capable d’amener un client à rester fidèle à une marque, voire même à la recommander ! Comme évoqué précédemment, la nécessité d’une haute qualité relationnelle engage le personnel du Service Clients Lorillard. Des formations seront déployées afin de mieux accompagner les clients dans leurs interrogations et sollicitations au travers de communications orales et écrites, concises et factuelles. Des projets, contribuants à la performance de la relation client, ont été mis en place ; notamment le nouvel outil CRM (Microsoft Dynamics) intégré en septembre dernier. Ce CRM, développé et adapté pour le Service Clients Lorillard, est actuellement déployé au sein de l’administration des ventes, pour être étendu par la suite aux 2 autres parties techniques. Il permet aux gestionnaires d’avoir une vision complète du compte : état du compte client, portefeuille de commandes, historique des devis, des communications, etc. Également, le service implémente des indicateurs chiffrés qui permettront de mesurer sa performance et sa qualité de service (nombre d’erreurs de saisie, le temps de traitement des sollicitations pour devis, délais d’intégration de commande ou encore les délais de livraison). « L’évolution et l’implémentation de ces indicateurs clés vont nous permettent de concevoir et mettre en place des plans d’actions dans une démarche d’amélioration continue » précise Emmanuel de Rodellec. « Nous mènerons également une enquête de satisfaction en ligne sur 15 jours afin de jalonner la perception de nos clients de manière factuelle. » « D’autres projets sur 2021 viendront renforcer nos capacités comme par exemple l’installation d’un système téléphonique connecté au CRM permettant un meilleur accueil en affichant instantanément la fiche client lors de la réception d’un appel » conclue Emmanuel de Rodellec. On le voit, le Groupe Lorillard se structure et modifie ses modes de fonctionnement de manière homogène et organisée afin de mieux densifier l’activité de son Service Client. Le sens du service et de la satisfaction client ont toujours été au cœur de la démarche du Groupe. Fidèle à ses principes, Lorillard est plus que jamais attentif à ses clients, à leurs besoins et tout particulièrement à leur satisfaction, parce que concevoir et vendre des menuiseries n’est pas leur seule finalité.
Il y a 4 ans et 207 jours

A Bordeaux, Pierre Hurmic lance son plan de végétalisation de la ville

Le maire vient de lancer son programme de verdissement et en appelle à tous, en commençant par les petits Bordelais.
Il y a 4 ans et 207 jours

La hausse des prix du logement s’atténue avec la crise mais cela ne profitera pas à tous

"La hausse des prix se poursuit (...) mais elle s'atténue", a résumé jeudi la notaire Elodie Frémont, à l'occasion de la présentation des chiffres trimestriels du marché du logement ancien.Celui-ci sort de plusieurs années de progression ininterrompue des prix, avec comme symbole le cas de Paris où le mètre carré a passé l'an dernier le seuil symbolique des 10.000 euros.Depuis, une crise économique majeure s'est installée avec l'épidémie de coronavirus, et une récession massive est au programme cette année en France.Les effets, pour autant, se font attendre sur le marché du logement.Fait le plus notable: les ventes ont chuté à la suite du strict confinement mis en place au printemps. Fin septembre, il y en avait eu moins d'un million en un an, une première depuis fin 2019 et le ralentissement sera sûrement accentué par le nouveau confinement instauré tout novembre.Mais le véritable enjeu est de savoir si les logements finiront par coûter moins cher. Et, sur ce plan, le mouvement demeure encore timide.Au troisième trimestre, en gros l'été 2020, ils ont encore progressé de 5,2% par rapport à un an plus tôt, selon l'Insee. Cela reste un ralentissement, comparé au précédent trimestre (+5,6%).Surtout, ce phénomène touche la province comme l'Île-de-France, même si cette opposition est simpliste et ne rend pas compte des différences entre campagnes, petites villes et grandes métropoles comme Lyon et Marseille."Les 11.000 euros du mètre carré parisien ne seront pas atteints en fin d'année et certainement pas en janvier", a admis Mme Frémont.Plafonnement des loyersReste qu'il y a loin entre un ralentissement de la flambée des prix et une véritable baisse. Celle-ci n'est pas impossible mais elle attendra certainement de longs mois pour se concrétiser.Les prix des logements français pourraient reculer de 2% l'an prochain, estime ainsi l'agence de notation Moody's.Elle remarque que l'immobilier suit généralement de près la croissance économique. Or, avec un recul de quelque 10% du produit intérieur brut (PIB) attendu cette année, la baisse des prix est probable.A priori, il s'agit d'une bonne nouvelle. S'il est plus facile de se loger pour les Français, cela contribue en retour à faire repartir l'économie, en facilitant par exemple le fait d'habiter près de son travail.Seulement, selon Moody's, la baisse des prix ne voudra pas dire que les logements deviendront globalement plus abordables. Car tout le monde n'en profitera pas autant."C'est la première fois qu'une crise affecte les gens de manière aussi différenciée", soulignait en début de semaine Vincent Allilaire, l'un des experts de l'agence, lors d'une conférence."Les secteurs (...) les plus affectés sont ceux qui emploient des employés aux revenus les plus modestes et les plus jeunes", remarque-t-il, avançant que ces catégories risquent d'avoir du mal à emprunter de l'argent pour acheter un logement.Cette sélection s'avère déjà sensible dans les chiffres sur les crédits immobiliers. Elle est d'autant plus marquée que les autorités financières demandent depuis un an aux banques de prêter à des conditions un peu moins favorables.Puisque les logements deviendront de moins en moins accessibles financièrement, l'agence Moody's prévoit encore une autre évolution, cette fois politique."Il va y avoir de plus en plus de régulations à visée sociale", a estimé M. Allilaire, la plus emblématique restant le plafonnement des loyers.De fait, plusieurs grandes villes, dont Lyon et Bordeaux, se sont portées candidates ces dernières semaines auprès du gouvernement pour lancer une telle mesure, rejoignant ainsi Paris qui l'a réinstaurée l'an dernier.
Il y a 4 ans et 207 jours

La hausse des prix du logement s’atténue avec la crise mais cela ne profite pas à tous

"La hausse des prix se poursuit (...) mais elle s'atténue", a résumé jeudi la notaire Elodie Frémont, à l'occasion de la présentation des chiffres trimestriels du marché du logement ancien.Celui-ci sort de plusieurs années de progression ininterrompue des prix, avec comme symbole le cas de Paris où le mètre carré a passé l'an dernier le seuil symbolique des 10.000 euros.Depuis, une crise économique majeure s'est installée avec l'épidémie de coronavirus, et une récession massive est au programme cette année en France.Les effets, pour autant, se font attendre sur le marché du logement.Fait le plus notable: les ventes ont chuté à la suite du strict confinement mis en place au printemps. Fin septembre, il y en avait eu moins d'un million en un an, une première depuis fin 2019 et le ralentissement sera sûrement accentué par le nouveau confinement instauré tout novembre.Mais le véritable enjeu est de savoir si les logements finiront par coûter moins cher. Et, sur ce plan, le mouvement demeure encore timide.Au troisième trimestre, en gros l'été 2020, ils ont encore progressé de 5,2% par rapport à un an plus tôt, selon l'Insee. Cela reste un ralentissement, comparé au précédent trimestre (+5,6%).Surtout, ce phénomène touche la province comme l'Île-de-France, même si cette opposition est simpliste et ne rend pas compte des différences entre campagnes, petites villes et grandes métropoles comme Lyon et Marseille."Les 11.000 euros du mètre carré parisien ne seront pas atteints en fin d'année et certainement pas en janvier", a admis Mme Frémont.Plafonnement des loyersReste qu'il y a loin entre un ralentissement de la flambée des prix et une véritable baisse. Celle-ci n'est pas impossible mais elle attendra certainement de longs mois pour se concrétiser.Les prix des logements français pourraient reculer de 2% l'an prochain, estime ainsi l'agence de notation Moody's.Elle remarque que l'immobilier suit généralement de près la croissance économique. Or, avec un recul de quelque 10% du produit intérieur brut (PIB) attendu cette année, la baisse des prix est probable.A priori, il s'agit d'une bonne nouvelle. S'il est plus facile de se loger pour les Français, cela contribue en retour à faire repartir l'économie, en facilitant par exemple le fait d'habiter près de son travail.Seulement, selon Moody's, la baisse des prix ne voudra pas dire que les logements deviendront globalement plus abordables. Car tout le monde n'en profitera pas autant."C'est la première fois qu'une crise affecte les gens de manière aussi différenciée", soulignait en début de semaine Vincent Allilaire, l'un des experts de l'agence, lors d'une conférence."Les secteurs (...) les plus affectés sont ceux qui emploient des employés aux revenus les plus modestes et les plus jeunes", remarque-t-il, avançant que ces catégories risquent d'avoir du mal à emprunter de l'argent pour acheter un logement.Cette sélection s'avère déjà sensible dans les chiffres sur les crédits immobiliers. Elle est d'autant plus marquée que les autorités financières demandent depuis un an aux banques de prêter à des conditions un peu moins favorables.Puisque les logements deviendront de moins en moins accessibles financièrement, l'agence Moody's prévoit encore une autre évolution, cette fois politique."Il va y avoir de plus en plus de régulations à visée sociale", a estimé M. Allilaire, la plus emblématique restant le plafonnement des loyers.De fait, plusieurs grandes villes, dont Lyon et Bordeaux, se sont portées candidates ces dernières semaines auprès du gouvernement pour lancer une telle mesure, rejoignant ainsi Paris qui l'a réinstaurée l'an dernier.
Il y a 4 ans et 207 jours

Connecter le virtuel au réel

L’événement Autodesk University 2020, qui s’est tenu en 100% digital, a enregistré fin novembre quelque 100 000 connexions de par le monde. Avec son lot d’annonces, de développements, et de perspectives quant au développement du numérique dans les années à venir.
Il y a 4 ans et 207 jours

LCA arbore de bois la médiathèque de la Jarrie à Olonne-sur-Mer

Livré cette année, le programme « un saut dans le temps », à l'architecture contemporaine singulière, comprenait deux volets.D'une part, la construction d'une médiathèque accueillant un auditorium de 46 places, un espace de convivialité et d'exposition ainsi qu'un espace de consultation. Et d'autre part, la restructuration du logis de la Jarrie, une bâtisse du XIe siècle, en mairie annexe d'Olonne-sur-Mer.Pour cette réalisation, l'entreprise LCA Construction Bois s'est chargée en intérieur des charpentes de la médiathèque avec l'utilisation de l'épicéa sous deux formes : en bois massif et en bois lamellé-collé. Pour les extérieurs, et avec l'objectif de limiter l'empreinte environnementale du bâtiment, les équipes de LCA ont créé et posé un bardage bois ajouré jouant le rôle de filtre solaire. Cette seconde peau de la médiathèque est ponctuée de « moucharabiehs » venant faciliter la ventilation naturelle du bâtiment. Enfin, un plafond extérieur en bois vient compléter l'ouvrage.Informations sur le chantier et les matériaux utilisés :Maître d'ouvrage : Mairie d'Olonne-sur-Mer (85)Maître d'œuvre : forma6Volige 18mm en couverture : 260 m² (soit 4,7 m3)Surface murs ossature bois : 430 m² (soit 13,2 m3)Surface bardage bois ajouré : 425 m² (soit 23,4m3)Structure ITE bois massif épicéa : 8 m3Charpente bois massif épicéa : 11,2 m3Charpente bois lamellé-collé épicéa : 4,1 m3
Il y a 4 ans et 207 jours

Programme PROFEEL : les premiers outils mis à disposition

Officiellement lancé au printemps 2019, le programme PROFEEL, dédié au développement de l'innovation au service de la rénovation énergétique du bâtiment arrive en ce mois de novembre à mi-parcours. Des premiers outils ont été mis en ligne.
Il y a 4 ans et 209 jours

ISONAT double ses capacités de production

Isonat, société du groupe Saint-Gobain, expert français de l’isolation en fibre de bois, dévoile un important programme d’investissement pour développer la production de ses isolants biosourcés. Deux phases vont se succéder pour un montant total de 5 millions d’Euros. 1,5 million d’Euros en 2021 et 3,5 millions d’Euros d’ici 2023. Ces investissements permettront à Isonat de doubler la capacité de production de son usine de Mably (42) qui passera à 19 000 tonnes de panneaux isolants de capacité annuelle en 2021 (+ 6 000 tonnes) puis à 42 000 tonnes à l’horizon 2023 (+ 17 000 tonnes). Une production qui permettra d’isoler plus de 16 000 maisons/an à terme. Cette démarche stratégique s’inscrit dans l’anticipation de l’accélération des commandes publiques et privées suite au plan de relance. Isonat accompagne la montée en compétences des entreprises et artisans sur la pose de ses produits. Il va également aider les bailleurs et les particuliers à mieux comprendre les atouts écologiques et économiques des isolants en fibre de bois. L’élargissement de la capacité de production de l’usine de Mably permettra de créer entre 30 et 40 emplois directs et un approvisionnement ancré localement dans la région Auvergne Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 210 jours

Avec Skywater® Soprema rend utile l'eau des toits terrasses

La nécessité de doter les villes de solutions permettant de réduire les risques s’impose. Comment ? En favorisant les îlots de fraîcheur urbains et en apportant aux bâtiments la capacité de tempérer leur environnement.SOPREMA a regroupé ses solutions de gestion intégrée des eaux de pluie au sein de la gamme Skywater® qui a vocation à rendre utile l’eau des toits terrasses :Des solutions à installer en toiture pour profiter de la pluie là où elle tombeFondées sur la nature, elles favorisent la biodiversité et rafraîchissent les villesConformes aux Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), elles permettent une gestion des eaux de pluie à la parcelleEn France, le bâtiment est responsable de 45% de la consommation énergétique et 25% des gaz à effet de serre. La construction durable est la voie à privilégier dès aujourd’hui et dans les années à venir. Le dérèglement climatique est bien là, inondations et canicules en sont les manifestations. Nous devons donc agir et réinventer le bâti ! La solution : construire mieux et durable en limitant au maximum notre impact sur l’environnement pour contrer ces effets dévastateurs.L’eau est le bien le plus précieux que nous ayons mais aussi l’un des plus destructeurs, nous le voyons bien lorsque des pluies diluviennes s’abattent sur la France, avec des épisodes d’une grande soudaineté et violence. Aujourd’hui, la gestion des eaux de pluie se place au cœur des enjeux des territoires. Elle devient l’affaire de tous : collectivités, aménageurs, entreprises et même particuliers.La crise sanitaire, que la France connaît depuis mars 2020, a modifié le rapport de chaque individu avec son quotidien, son environnement, ses habitudes. Dans ce contexte, les entreprises du bâtiment ont plus que jamais des responsabilités à la fois environnementales et sociétales. La relance doit se faire en faveur de la transition écologique et énergétique.Chez SOPREMA, nous concevons et proposons des solutions concrètes assurant efficacité et amélioration de notre cadre de vie. Nous mettons à la disposition de nos clients une gamme de solutions qui répond aux enjeux environnementaux, à travers une maîtrise des eaux de pluie en milieu urbain. Nous l’avons baptisée Skywater®.Ces solutions s’appliquent en toiture, domaine d’expertise de SOPREMA.15 à 35% de la surface d’une ville est recouverte de toits ce qui veut dire que le potentiel d’action est grand ! Les systèmes de végétalisation des toitures Sopranature®, solutions fondées sur la nature, contribuent à favoriser la biodiversité et rafraîchir la ville. Elles sont aussi parfaitement conformes aux Plans Locaux d’Urbanisme (PLU). Pour dimensionner ces toitures végétalisées et leurs performances hydrauliques (abattement et régulation de débit), nous avons même mis au point le logiciel Privilège. Il fonctionne à partir des données locales de météo et de réglementation du projet.La gamme Skywater® permet de gérer les eaux de pluie que ce soit par abattement pluvial - évapotranspiration et/ou régulation de débit. Nous n’avons rien à perdre à changer nos habitudes en utilisant ce type de solutions qui contribuent à l’évolution de notre profession et sont à la fois vertueuses et efficaces.Pierre-Étienne Bindschedler,Président Directeur Général du groupe SOPREMA.Le dérèglement climatique nécessite de réinventer le bâtiSelon les experts du GIEC(1), il ne semble plus faire de doute que l’activité humaine soit la cause du réchauffement climatique. Ces mêmes experts reconnaissent également que le grand cycle de l’eau est lui aussi directement impacté par cette même activité.Le dérèglement climatique est à l’origine de phénomènes environnementaux sévères tels que les inondations des villes et les îlots de chaleur urbains (ICU) causés par les canicules.Leur point commun ? L’eau. Dans le premier cas un trop-plein, dans le second un trop peu.Faire de l'eau de pluie une ressource pour la villeLes recommandations des agences de l’eauLes 6 agences de l’eau françaises (Rhône-Méditerranée et Corse, Rhin-Meuse, Artois-Picardie, Seine-Normandie, Loire-Bretagne, Adour-Garonne) ont pour mission de protéger la qualité de l’eau des 6 bassins métropolitains.En tant qu’établissements publics du ministère chargé du développement durable, elles émettent des recommandations de surveillance, de gestion et de maîtrise de l’eau. Elles contribuent à réduire la pollution, et favorisent : une gestion équilibrée et économe de la ressource en eau, l’alimentation en eau potable, la régulation des crues et le développement durable des activités économiques.Actrices de la mise en œuvre de la politique publique de l’eau, elles exercent leurs missions dans le cadre de programmes d’actions pluriannuels avec pour objectif final l’atteinte du bon état des eaux (directive cadre sur l’eau d’octobre 2000).Dans le cadre du traitement des eaux pluviales, elles encouragent les collectivités à mettre en œuvre des techniques alternatives.La maîtrise d’ouvrage, exposée et responsable de la gestion de l’eau au niveau de la parcelleLa réglementation locale sur les eaux pluviales est décrite dans les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) ou les règlements d’assainissement : Limitation de débit en sortie de parcelle dès 1L/s/Ha. Consigne d’abattement à partir de 4 mm/j, se généralisant à 10 mm/j. C’est pourquoi, le maître d’ouvrage à la responsabilité d’intégrer la gestion des eaux pluviales dès la conception du bâtiment et des espaces verts (infiltrants ou pas).L’intégration de solutions, de préférence en toiture pour libérer du foncier au sol, participe à l’obtention du permis de construire. La délivrance de celui-ci se fait sur remise de documents justifiant la mise en place de systèmes de gestion des eaux pluviales.Grâce à son expertise et son savoir-faire en matière de gestion des eaux pluviales et végétalisation, Sopranature® est en mesure d’accompagner le projet dès ses prémices pour son bon développement.Les collectivités territoriales intègrent les recommandations dans les PLUSous l’influence des actions menées par les agences de l’eau et de leurs recommandations, les villes, communes et grandes métropoles se dotent progressivement de législations locales permettant une meilleure gestion des eaux de pluie.Skywater®, gamme de solutions pour rendre utile l'eau des toits terrassesSOPREMA a regroupé ses solutions de gestion intégrée des eaux pluviales au sein de la gamme Skywater®.Elle réunit un ensemble de solutions à installer en toiture, pour pouvoir profiter de la pluie là où elle tombe et la rendre utile.Fondées sur la Nature, elles favorisent la biodiversité et rafraîchissent la ville.Conformes aux Plans Locaux d’Urbanisme, elles permettent une gestion des eaux de pluie à la parcelle, une limitation de débit dès 1 L/s/ha et/ou un abattement de 4 à 16 mm/j selon les consignes actuelles.
Il y a 4 ans et 210 jours

Le gouvernement promet que 1% du plan de relance ira bien aux quartiers défavorisés

"Nous avons d'ores et déjà (...) pris cet engagement de flécher 1 milliard d'euros directement pour les quartiers politique de la ville à travers plusieurs chantiers: celui de l'insertion et de l'emploi (...) le secteur associatif, le secteur de l'éducation, tout ce qui est renouvellement urbain, donc la mobilité, les commerces de proximité, l'attractivité du territoire", a déclaré la ministre déléguée chargée de la Ville Nadia Hai.Cette réunion, avec une dizaine de maires de toutes étiquettes politiques, fait suite à l'"appel au secours" lancé par une centaine d'élus, inquiets de la "détresse sociale et économique" dans laquelle la crise sanitaire due au Covid-19 a plongé ces quartiers.Ils plaidaient donc pour qu'un milliard du plan de relance, appelé "1% solidarité", soit fléché vers les "territoires en décrochage"."L'enjeu qui va être le nôtre aujourd'hui", a-t-elle ajouté, est d'"accompagner les collectivités pour solliciter ce plan de relance et qu'il leur parviennent directement dans les territoires".Sans faire d'annonce précise, les ministres présents lundi se sont en effet attachés à démontrer que plusieurs mesures, dans le plan de relance, pouvaient déjà bénéficier aux quartiers défavorisés, même si elles n'ont pas été clairement identifiées comme telles.Ainsi, la ministre du Travail Elisabeth Borne a-t-elle évoqué les 6,7 milliards d'euros débloqués pour la formation et l'insertion des jeunes, l'extension de la garantie jeunes... Et la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon a souligné la progression du programme de renouvellement urbain dont l'enveloppe a été portée à 10 milliards d'euros."On peut être oublié dans de grandes politiques d'ensemble", a expliqué lors d'une conférence de presse des maires à l'issue de la réunion Hélène Geoffroy (PS), élue de Vaulx-en-Velin (Rhône). "Le risque est d'annoncer des montants et finalement, de manière opératoire, qu'ils ne soient pas mis en oeuvre".L'enjeu pour les élus, ont-ils expliqué, est désormais d'"amener les moyens qu'on nous annonce sur le terrain".Pour cela, les élus signataires de l'appel du 14 novembre souhaitaient la mise en place d'un "Conseil national des solutions", doté de 75 millions d'euros.Si cela n'a "pas retenu l'attention du gouvernement", dixit Mme Hai, les élus sont bien déterminés à le créer eux même. Ils ont annoncé la première réunion de ce conseil pour le 14 décembre.
Il y a 4 ans et 210 jours

Sea Works Acoustics Analyser, logiciel d'analyse d’acoustique sous-marine veillant au respect environnemental

Utilisé en interne, ce logiciel vous permet de vous affranchir d’études externes par un bureau d’études et ainsi d’optimiser votre temps et votre coût d’analyse en devenant autonome sur ce sujet. Sea Works Acoustics Analyser vous permet d’acquérir de nouvelles capacités tout en vous affranchissant des connaissances environnementales et réglementaires spécifiques à l’acoustique sous-marine.L'analyse statistique des niveaux, le calcul des dépassements de seuils réglementaires et l'évaluation des zones d'impact sont réalisés pour les bruits impulsionnels de type battage de pieux. Le bruit ambiant est surveillé par le calcul du spectre des bandes de tiers d’octave et l'analyse statistique de l’ANL.Cette évaluation des niveaux acoustiques est en accord avec les recommandations européennes (DCSMM) et françaises, les réglementations américaines (NMFS) pour les mammifères marins et les poissons ainsi que les réglementations allemandes et suédoises.Aucune connaissance n'est requise sur les seuils réglementaires ou les formules mathématiques. L'utilisateur doit seulement choisir la réglementation à prendre en compte et la catégorie de mammifères marins ou de poissons si nécessaire. Le logiciel exécute l'analyse automatiquement.Un rapport complet est automatiquement publié avec possibilité de personnalisation (ajout de textes, figures ou tableaux). L'analyse multi-sessions permet de comparer les données de plusieurs sessions, par exemple des deux côtés d'un rideau de bulles ou des enregistrements de plusieurs zones. Un tableau de synthèse réglementaire conclue le rapport.La base de données enregistrée localement permet à l'utilisateur d'être autonome et de gagner du temps avec un accès rapide aux résultats précédents pour les visualiser et rééditer les rapports.
Il y a 4 ans et 212 jours

Clinique Saint-Jean : Chromosome X

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le bâtiment de la clinique Saint-Jean prend la forme d’un chromosome X. [©BEC Construction/Drone Ops] En 1956, le groupe Cap Santé installe en plein cœur de Montpellier (34) la clinique Saint-Jean. Après 64 années d’activité et ne pouvant étendre le bâtiment, la clinique quitte le centre de La Surdouée. Désormais, elle prend ses quartiers aux portes de la ville, à Saint-Jean-de-Védas.  Un écrin de lumière L’idée ici était de construire un établissement médical à la pointe de la technologie. Dans un bâtiment doté d’une identité forte pour une entrée de ville, tout en restant sobre. « La forme de X, comme un chromosome, n’est pas volontaire, et est venue avec les contraintes du chantier », explique Philippe Cervantes, architecte chez A+Architecture, en charge du projet. Un dessin à propos pour un environnement médical ! En effet, deux cours ont été imaginées avec, d’une part, l’accès urgence et dépose-minute au Sud du bâtiment. Et d’autre part, un accès exclusif aux personnels au Nord. Ces entrées s’ouvrent sur un hall central végétalisé de 7,50 m de hauteur. En fait, cet écrin de lumière constitue le cœur du bâtiment d’où se déploient deux lignes courbes. « Le travail sur la lumière, la générosité des espaces, la parfaite lecture des flux font de ce projet une clinique inscrite dans son époque». Pour renforcer la luminosité de l’espace, l’atrium est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. « Le béton blanc mis en place est un C25/30 S4 avec l’ajout de 5 kg de colorant/m3de type PP9001, détaille Gilles Gal, associé fondateur chez A+Architecture et co-concepteur du projet. La formulation S4 permettait d’avoir un béton plus fluide, facilitant sa mise en œuvre. Qui n’était pas simple au vu des ouvertures, des impostes et des voiles courbes double hauteur présentes sur cette opération. » Les façades en béton blanc sont posées sur un socle en béton gris matricé. [©ACPresse] Lumière et générosité De plus, débutée en 2018, notamment avec la dépollution et le terrassement du terrain. La réalisation de ce bâtiment a été impactée par la pandémie. Le 13 mars, seuls 38 compagnons volontaires étaient mobilisés sur le chantier, contre les 225 habituels. Un chiffre qui a pu augmenter au fur et à mesure. Un protocole sanitaire stricte a été mis en place, afin d’assurer la sécurité de tous les intervenants. Cependant, les contraintes matérielles, humaines et d’hygiène n’ont pas eu finalement beaucoup d’effet sur la date de livraison. Et l’établissement est déjà en service. Avec 25 327 m2 de surface de planchers, la clinique Saint-Jean dispose d’un PLU qui a permis de réaliser un bâtiment de 4 étages. « Il se peut que le R+4 ne soit jamais utilisé, mais il existe », reprend Philippe Cervantes. Ainsi, l’établissement de Cap Santé compte 8 ailes d’hébergement avec 251 lits et places. Un chiffre qui peut donc monter jusqu’à 343. Ambulatoires, blocs opératoires, réanimation, urgences…, le programme regroupe un grand nombre de services. Et même des chambres VIP. Dans un établissement de santé, les moyens et matériaux constructifs ont leur importance. Il faut répondre aux normes légales, à un traitement de l’air performant. Et même le choix des plinthes a son importance d’un point de vue sanitaire.  Le béton à l’honneur Ici, le béton seul représente près de 87 % du poids du bâtiment, soit 40 000 t sur un total de 46 000 t. C’est Bec Construction (groupe Fayat) qui s’est occupée de tout le gros œuvre. Le mélange des matériaux, des couleurs et le travail sur les volumes et les formes font toute la particularité de ce bâtiment. Pour les façades, un béton matricé se déploie à l’image d’un socle et donne l’impression que l’établissement est surélevé.  Baigné de lumière, le hall d’entrée est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. [©ACPresse] Des rainures cannelées L’équipe d’A+Architecture a travaillé avec l’entreprise de construction Apple sur plusieurs essais. Elle s’est finalement tournée vers une matrice Iller de Reckli. En plus de sa mise en œuvre maîtrisée, cette dernière génère des rainures cannelées douces, verticales. Celles-ci facilitent l’entretien et garantissent un bon vieillissement. « Le béton gris matricé s’applique au rez-de-chaussée, plus exposé aux salissures, complète Gilles Gal. Mettant ainsi les niveaux supérieurs traités en béton blanc, en lévitation. Le béton blanc teinté dans la masse a été particulièrement soigné dans le choix de la formulation et dans sa mise en œuvre. Un process spécifique aux réparations a été retenu et appliqué. Et l’ensemble de la façade a subi un nettoyage par micro-ponçage et lavage de finition ». Ici encore, s’exprime la question de la lumière. Le bardage en inox de la façade principale en est aussi le témoin. Tout comme les “boîtes” de tailles différentes qui se décrochent des façades latérales. « Tous les bétons architectoniques ont été coulés en place dans des banches neuves Outinord B10000 de dernière génération avec peau inox. » Cet imposant bâtiment est relié par une passerelle de 21 m et 16 t au Pôle des consultations. Conçu en R+4 autour d’un atrium central ouvert à l’air libre, il comprend une quarantaine de cabinets médicaux regroupés par spécialités. « Pour toute la conception de la clinique Saint-Jean et du Pôle, nous avons travaillé en direct avec les chirurgiens et des médecins », conclut Philippe Cervantes. La clinique du centre de Montpellier n’est plus en activité. Vendu à Bouygues Immobilier, le bâtiment sera transformé par A+Architecture en logements haut de gamme.  Le programme regroupe un grand nombre de services et même des chambres VIP. Ces dernières bénéficient de terrasses privées. [©ACPresse] 1Pieri Kaolo PP900, colorant blanc pour béton. Repère Maître d'ouvrage : Cap Santé Maîtrise d’œuvre : A+Architecture BET “structure” : IB2M Entreprise gros œuvre : Bec Construction (Groupe Fayat) Bétons :Cemex (béton gris) et Unibéton (béton blanc) Livraison : Août 2020 Coût : 86 M€ HT, dont 52 M€ HT de travaux   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 212 jours

Vers la valorisation du dioxyde de carbone (CO2) en carburant vert

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 I – Que faire du CO2 ? Transformation du CO2 par les catalyseurs solides de l’Ircelyon sous l’action de la lumière. [©CNRS] Le Green Deal européen fixe un objectif de réduction ambitieux de 50 à 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Alors que les villes n’occupent que 2 % de la surface terrestre, elles consomment plus de 65 % de l’énergie mondiale. Et représentent plus de 70 % des émissions de CO2 d’origine humaine. Plusieurs voies différentes, mais pas incompatibles, s’offrent alors : produire moins de CO2, le capturer. Ou en faire une source de carbone pour l’industrie chimique et l’énergie. Notre société industrialisée s’évertue, d’ores et déjà, à produire moins de CO2 dans son industrie et ses déplacements. Par ailleurs, la séquestration du CO2 est une solution attrayante, avec des technologies de capture déjà éprouvées. Mais qui pose la question du devenir à long terme du gaz après sa capture… Le défi majeur reste donc de convertir durablement les émissions de CO2 des processus industriels en carburants synthétiques et produits chimique. En utilisant des procédés axés sur les énergies renouvelables. Cela aurait le potentiel de réduire de plus de 50 % les 370 Mt actuelles d’émissions de CO2 par an liées à l’industrie chimique ! II – Pourquoi et comment transformer le CO2 ? La conversion du dioxyde de carbone en produits à valeur ajoutée comme des produits chimiques ou des carburants est une réaction cruciale pour lutter contre le réchauffement climatique. Cela en plus de la production durable d’énergie. Du fait de l’inertie de ce gaz, d’importantes barrières énergétiques doivent être franchies pour activer ses molécules, afin de les rendre réactives. Photo-catalyseur produit à l’Ircelyon à l’échelle du gramme : poudre de polymère poreux. [©CNRS] C’est là que la catalyse joue un rôle pivot, en permettant d’effectuer l’activation de la molécule de CO2 grâce à des espèces actives – les catalyseurs – afin de la faire réagir avec une autre molécule partenaire. Les catalyseurs ne sont eux-mêmes pas transformés par la réaction. Et un seul d’entre eux peut convertir des milliers de molécules cibles. Les principales approches utilisées pour convertir le CO2 comprennent la catalyse chimique/thermique, l’électro-catalyse et la photocatalyse. De nombreux produits peuvent ainsi être formés par réduction du CO2. Ces derniers comprennent principalement du monoxyde de carbone, du formaldéhyde, de l’acide formique (HCOOH), du méthanol et du méthane. Mais peuvent aussi se former de l’éthanol et d’autres, en fonction des paramètres de la réaction chimique et, en particulier, du nombre d’électrons mis en jeu. La principale limite de la catalyse thermique est son coût énergétique global. Concernant l’électro-catalyse, l’accès à l’électricité verte (hydraulique, éolien, photovoltaïque) rend ce procédé très attractif. Mais encore ici le bilan énergétique global doit être favorable à l’utilisation de l’électricité pour effectuer des transformations chimiques (synthèse électrochimique de carburants) plutôt qu’à son utilisation directe (moteurs électriques). Reste que le principal avantage de la réduction du CO2 est la production de carburants liquides transportables plus efficaces que les batteries, qui sont de surcroît gourmandes en métaux rares. En termes d’énergie verte, l’acide formique (HCOOH) produit par réduction du CO2 peut servir de carburant à des piles à combustible comme celles récemment mises au point par des chercheurs suisses de l’EPFL2. Certes, ces piles rejettent du CO2 dans l’atmosphère, mais celui-ci peut être reconverti en carburant, faisant que cette technologie est neutre en carbone. III – La photocatalyse comme solution verte ? Evaluation du catalyseur sous lumière artificielle. [©CNRS] En termes de durabilité et d’efficacité énergétique, des transformations chimiques uniquement activées par la lumière semblent être la panacée. Dans ce contexte, la photocatalyse met en jeu des procédés photo-physiques – activés par la lumière, qui rendent une espèce active – et lui permet de transformer des molécules cibles. Typiquement, dans des systèmes à plusieurs composants, c’est le rôle du photo-sensibilisateur de transformer l’énergie lumineuse en énergie chimique, permettant au catalyseur de fonctionner. Ces deux espèces peuvent être distinctes ou faire partie du même composé. Dans le cas de la réduction CO2, des études ont montré une limitation de la durée de vie des photo-sensibilisateurs les plus utilisés – à base de métaux de transition comme le ruthénium – et donc du système photocatalytique complet à quelques heures. Menée par Jérôme Canivet, une équipe de l’Ircelyon a mis au point des solides de type polymères organiques poreux, dont les unités de construction sont capables à la fois de capter la lumière visible (photo-sensibilisateur) et de transformer le CO2 (catalyseur). La structuration de ces deux unités dans un même solide photocatalytique a permis d’atteindre des productivités inédites pour la réduction du CO2 en formiate (forme basique de l’acide formique (HCOOH). C’est le squelette du polymère poreux qui est directement activé par la lumière. Afin de générer des électrons qui sont ensuite transmis à un catalyseur au rhodium, ancré dans le solide, qui réalise la réduction du CO2. La production de formiate a lieu sous un flux de CO2 d’une atmosphère dans un solvant, utilisant la lumière du soleil comme seule source d’énergie et sans perte d’activité pendant au moins 4 j. Ainsi 3 g de CO2 ont pu être convertis en un peu plus de 3 g de formiate par gramme de polymère photocatalytique sans apport extérieur d’énergie autre que la lumière visible. Pour comparaison, la capacité théorique de fixation du CO2 par l’ammoniaque est de 2,6 g de CO2 par gramme d’ammoniaque à température ambiante et sous une atmosphère de CO2. De même, des solides poreux comme des zéolithes ou des métal- organique frameworks (solide poreux mi-organiques mi-inorganiques) peuvent capturer entre 0,2 et 0,4 g de CO2 par gramme de solide. Ces travaux de photo-réduction du CO2, réalisés au laboratoire par Florian Wisser, ont été encouragés par le CNRS via le programme d’excellence Momentum, dont il a été récipiendaire en 2018. Le procédé a été validé à l’échelle du laboratoire sur quelques grammes et étudié en détail. En collaboration avec le Lasir, à Lille, et le Collège de France, à Paris, afin de comprendre les mécanismes physiques et chimiques mis en jeu. Test photo-catalytique sous le soleil lyonnais. [©CNRS] Le passage à l’échelle pilote de cette technologie reste possible grâce à des partenariats. Comme celui passé avec la plate-forme d’innovation collaborative lyonnaise Axel’One3 pour la synthèse à grande échelle de ces matériaux photo-catalytiques. Cependant, il faut garder à l’esprit que d’autres composés polluants sont présents dans les fumées. Et dont on ignore encore l’action sur le système catalytique. Par ailleurs, l’utilisation d’une molécule organique donneuse d’électrons indispensable à la réaction photocatalytique reste le verrou principal à une utilisation à grande échelle. C’est pourquoi l’équipe de chercheurs travaille aujourd’hui à coupler au sein de ces solides inédits deux réactions pour éviter l’usage de la molécule sacrificielle. La mise en forme des polymères photo-catalytiques en films minces permettra d’optimiser la capture de la lumière et du CO2. 1Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon (www.ircelyon.univ-lyon1.fr/) 2Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (https://actu.epfl.ch/news/une-pile-a-combustible-a-base-d-acide-formique/) 3https://axel-one.com/ Jérôme Canivet Chargé de recherche CNRS Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 212 jours

Intermat – World of Concrete Europe : Le salon de la reprise ?

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Isabelle Alfano, directrice des salons Intermat et World of Concrete Europe. [©Comexposium] Nous sommes à quelques mois d’Intermat et World of Concrete Europe. Comment se présente ce double évènement ? Intermat et World of Concrete Europe sont bien inscrits dans l’agenda des entreprises. Ce double évènement devrait être considéré par beaucoup comme le salon de la reprise.Au moment du confinement du printemps dernier, nous étions en avance en nombre d’inscrits, en comparaison à 2018. Et la commercialisation s’est poursuivie durant cette période. Début septembre, nous avons constaté une reprise forte des commandes. Aujourd’hui, 70 % des espaces disponibles ont déjà été réservés. Nous attendons entre 1 400 et 1 500 exposants. Mais surtout, nous n’avons pas enregistré d’annulation… Il y a un engagement intense de la part des futurs exposants. Tous ont la volonté de participer et se projettent déjà dans l’édition 2021. Pour cette édition, le salon est organisé autour de cinq pôles d’expertise, dont le tout nouveau pôle “Nouvelles technologies”… L’organisation par pôles a bien fonctionné en 2018. Nous en reprenons le principe. Surtout, nous intégrons les “Nouvelles technologies”. Ce nouveau pôle sera bien identifié. Le village “Start-up” y sera rattaché, tout comme un forum, dont le programme est en cours d’élaboration. Ce sera le second espace de conférences après celui du World of Concrete Europe.Je crois beaucoup à l’organisation par pôles. Les exposants profitent d’un univers qui leur parle. Et pour les industriels multi-sectoriels, nous assurons le lien entre les différentes compétences, via des rappels, des parcours de visite… La situation sanitaire est dans toutes les conversations. Etes-vous inquiète ? Avez-vous prévu un plan B en cas d’évolution négative de la pandémie ?  Nous sommes à quelques mois du double évènement… Difficile aujourd’hui de faire un pronostic. Nous constatons juste que les industriels se mettent en ordre de marche. De notre côté, nous préparons un plan d’action compte tenu d’une situation évolutive. En premier lieu, avec un protocole sanitaire commun avec les autres organisateurs de salons, nous réalisons unguide de bonnes pratiques à distribuer à tous les visiteurs et exposants. Le recrutement des visiteurs est le second volet de notre plan d’action. Nous allons nous concentrer sur la zone européenne. Ce qui n’exclut pas un visitorat plus lointain… Enfin, les dispositifs digitaux seront renforcés pour permettre à chacun de profiter au mieux du rendez-vous. Nous restons dans une perspective positive et poursuivons la construction du salon.  Woc Europe s’inscrit dans le pôle “Bâtiment” d’Intermat. Comment ces deux évènements cohabitent-ils finalement ?  Intermat nourrit Woc Europe et Woc Europe nourrit Intermat. Même si les deux évènements sont liés, nous les gérons comme deux entités distinctes, avec chacune leur identité spécifique.Côté exposants, nombre d’acteurs de premier plan de la filière béton ont déjà confirmé leur présence. On peut citer Cifa Zoomlion, Putzmeister, Quadra, Quali Parts & Services, Schwing-Stetter ou encore Somero. Dernière belle surprise en date, l’arrivée du constructeur turc BétonStar, qui vient de réserver un stand conséquent pour sa première présence à Paris.  Le Forum du Woc Europe va présenter un cycle de conférences liées au béton. Quel en sera le fil conducteur ? Les conférences s’articuleront autour de grandes thématiques déjà identifiées. Le programme s’annonce riche : réparation et maintenance des ouvrages d’art, travaux souterrains, bétons bas carbone, béton et économie circulaire, RE 2020, construction hors site, bétons connectés, nouveaux procédés. Pour animer ces sessions, nous allons nous appuyer sur les sachants de la filière. L’ensemble de ces conférences doit se dérouler pendant toute la durée du salon et tout au long de chaque journée. Les Concrete Demos constituent l’autre évènement phare du Woc Europe. Comment seront-elles organisées ?  Il est important que les Concrete Demos bénéficient d’une espace qui leur soit propre. Et proche du secteur “Woc Europe”. Les démonstrations y sont consacrées au travail du béton. Le public visé est aussi différent, comparé à la zone Intermat Demo, où l’on manipule de la terre, avec de grosses machines…   Propos recueillis par Frédéric Gluzicki  Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 212 jours

Les ancrages : S’ancrer au béton

La Multi-Monti Plus de Heco Schrauben.[©Heco] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le marché des ancrages s’appuie sur des solutions éprouvées qui permettent de fixer sur le béton des charges lourdes. Tour d’horizon des différentes réflexions des industriels autour des liens physiques entre deux éléments solides. Dossier préparé par Yann Butillon Fischer, entre vis et chevilles Fixinox, la solution parasismique Changement de nom pour Halfen Heco, un classique populaire Jordahl – Hbau, fixation par douilles Plaka, nouveau et classique du genre Rawlplug , vis et cloueur Par rail pour RGD Shemrock Avec Spit Paslode, percez, dépoussiérez et vissez La réutilisation par Würth La vis à béton Ultracut de Fischer dispose d’une zone coupante pour une installation plus facile.[©Fischer] Fischer propose deux solutions pour l’ancrage. La vis à béton Ultracut dispose d’une zone coupante sur sa partie avant, permettant installation et démontage plus faciles. Et assure des charges admissibles élevées. Elle atteint les catégories de performances sismiques C1 et C2. Quant à la cheville nylon Rodforce, elle permet d’ancrer les tiges filetées. Elle s’installe en quelques coups de marteau. Et peut se mettre en œuvre, soit avec la tige filetée, soit en insérant d’abord la cheville puis, la tige. Sous l’effet de la frappe, la cheville s’expanse dans quatre directions du fait de sa géométrie interne conique. Les crans internes permettent de verrouiller la tige filetée. Et garantissent un ancrage sûr.   Le Fixi 3D de Fixinox permet désormais de répondre aux besoins parasismiques.[©Fixinox] Fixinox a basé sa gamme de solutions d’ancrage autour de son Fixi 3D. Lancé en 2013, ce système a évolué en 2019, pour devenir une offre parasismique. « Pour le moment, cette solution est en cours de certification, explique Mickael Moos, président de Fixinox. Mais nous pouvons justifier de nombreux essais et de chantiers en France et en Suisse. » En effet, l’industriel belge a participé aux constructions de la Maison de l’économie créative et de la culture en Nouvelle-Aquitaine (Méca), de l’Insa de Lyon ou encore de l’université de Saclay Mine Telecom. « La gamme de départ est devenue une référence dans la construction du quotidien. Nous espérons obtenir la même popularité avec cette nouvelle solution. » Les produits Halfen se déclinent désormais sous la marque Leviat.[©GRH Group] Leviat est le nouveau nom de toutes les entreprises d’accessoires de construction de CRH Group, y compris Halfen. Sous cette marque, CRH veut réunifier les compétences et les ressources d’Halfen et de ses sociétés sœurs. Ceci, afin de créer un leader mondial de la technologie de fixation, d’armature et d'ancrage. Les produits Halfen seront partie intégrante de la gamme étendue de produits. L’ex-Halfen compte une large gamme de rails d’ancrage, de profilés de section 28/15 mm pour des charges de 300 à 400 kg. Ou encore des 72/48 mm, qui permettent de reprendre jusqu’à 4 t par point. Comme les profilés HTA, HZA, HTA-CS ou encore HTU. L’industriel commercialise aussi les douilles Vemo et T-Fix, disponibles en plusieurs modèles, diamètres et finitions.   La Multi-Monti Plus de Heco Schrauben.[©Heco] Heco Schrauben s’appuie sur la classique Multi-Monti Plus (MMS-Plus), une vis à béton auto-taraudante. Le filet à béton optimisé doté d’une surface active plus grande permet une force portante plus élevée. Grâce à une denture renforcée au niveau de sa pointe, cette vis se positionne avec plus de facilité. Le diamètre extérieur plus grand à partir duquel se répartit la charge garantit une meilleure contre-dépouille dans le béton. Ce qui offre une capacité de charges plus élevée. La vis MMS-Plus est dotée d’une large gamme de têtes. A cela s’ajoutent un vaste spectre de diamètres et de classes de charge. « En ce moment, cette solution est en application à Lyon, dans la préparation de la démolition d’un immeuble. Elle y permet de renforcer les structures dans un temps raccourci. Le tout validé par des essais d’arrachement », explique Romain Pointet, nouveau responsable technique d’Heco. Les douilles de Jordahl – Hbau permettent une fixation aisée.[©Jordahl][©GRH Group] Pour l’ancrage d’éléments lourds, Jordhal – Hbau propose les douilles DB Pfeifer, qui sont fixées dans le coffrage avant le bétonnage. Ces douilles sont composées de tubes d’acier de précision de qualité spéciale, bi-chromatés ou inoxydables, sertis avec une barre d’armature B500B forgée ou avec cintrage brut. Chaque type de fixations définitives peut être réalisé par un simple vissage après le durcissement du béton. Des douilles de levage à ancrage ondulé ou des douilles à pied, ainsi que des clips indicateurs Pfeiffer composent les accessoires du système de base. L’industriel propose aussi son logiciel Jordahl Expert, pour optimiser la création et les calculs pour chaque projet et enjeu de chantier. L’Ankrobox fait désormais partie de la large gamme Leviat.[©GRH Group] Comme Halfen, Plaka est membre de CRH Group et porte désormais le nom de Leviat. Avec cette identité, Plaka pourra proposer à ses clients l’ensemble des solutions de fixation des membres du groupe. Offrant ainsi une large gamme de produits adaptés à toutes les situations de chantier. Dans sa propre gamme, Plaka présente la boîte d’ancrage Ankrobox. Qui est réalisée à partir de tôles d’acier brut à ondulations profondes, enroulées en spirales régulières. Ce profil est conçu pour assurer un ancrage entre le béton et le mortier sans retrait, qui sera coulé à l’intérieur de l’Ankrobox. Cette dernière réalise des réservations dans le béton armé, pour permettre l’ancrage ultérieur de divers éléments. La vis à béton R-LX est démontable, réglable et réutilisable.[©Rawlplug] Rawlplug propose la vis à béton R-LX. « Pendant longtemps, les goujons ont été utilisés, mais les vis à béton sont de plus en plus populaires, indique Christophe Perrin, directeur de l’entreprise. La vis ne nécessite pas de frappe, est démontable, réglable et réutilisable. Elle est aussi auto-taraudable. Dans les tunnels, ce type de vis est désormais très utilisé. » Mise en place à la boulonneuse, elle permet d’éviter les troubles musculo-squelettiques (TMS). En complément, Rawlplug a lancé son cloueur à béton SC40 de 2e génération. « Il fonctionne sur le même principe de la cartouche à gaz, mais a été repensé pour en réduire le poids. Il a aussi été rééquilibré. Il est ainsi plus facile à prendre en main. » RGD Shemrock distribue pour la France les rails d’ancrage PreContech.[©RGD Shemrock] Dans son catalogue de solutions techniques pour la construction, RGD Shemrock propose une gamme de rails d’encrage. « Il s’agit d’une ligne de produits originaire d’Allemagne, développée par l’industriel PreContech, pour laquelle nous disposons d’une licence de distribution pour la France, explique Richard Guérin, gérant de RGD Shemrock. C’est une gamme de rails à noyer dans le béton, laminés à chaud et à froid. » Elle est conçue pour répondre à des besoins spécifiques, en fonction des chantiers. « Nous ne sommes pas de taille pour desservir les gros préfabricants ayant un flux continu sur besoin. En revanche, nous faisons beaucoup de sur mesure et de créations de solutions pour des opérations occasionnelles. » Pour cela, RGD Shemrock s’appuie sur son partenaire allemand pour proposer ces solutions dans des délais courts. Spit Paslode lance sa nouvelle gamme de vis à béton Tapcon.[©Spit Paslode] Avec près de 58 références, la nouvelle ligne de vis à béton Spit Paslode Tapcon vient remplacer l’offre éponyme disponible jusqu’à présent. Destinée à la fixation de charges moyennes et lourdes, elle procure 25 % de portance en plus, grâce à un concept de filetage inédit et breveté. Et s’enrichit de diamètres complémentaires. Les Tapcon nouvelle génération continuent à être certifiées ETE (Evaluation technique européenne) option 1 et à bénéficier des Agréments feu et sismique C1 (pour la Tapcon Xtrem). Simples d’emploi, seulement trois étapes sont nécessaires pour mettre en place les vis : percer, nettoyer le trou et visser. L’autre avantage de cette gamme est d’autoriser un ajustage après vissage. La ligne Tapcon se décline en trois protections (zingage, zingage lamellaire ou inox) et cinq modèles pour répondre à tous les besoins. Les vis WBS Würth sont utilisables et réutilisables, même dans le béton frais. [©Würth] Würth s’appuie sur WBS, sa gamme de vis à béton réutilisables. « Ce type de solutions connait une croissance exponentielle, explique Jean-Marc Demaret Portelli, directeur marketing de Würth. C’est une offre assez récente, qui fait sa place au détriment des traditionnels goujons d’ancrage. » Würth compte 90 références dans cette gamme et souhaite encore l’élargir dès 2021, « pour sans cesse apporter de nouvelles solutions. Nous détenons aussi un Agrément pour nos vis réutilisables dans le béton jeune. Ceci, grâce au gabarit de test présent dans chaque boîte de vis, permettant de garantir la viabilité de chaque vis après une multitude de réutilisations. » En complément, Würth propose à ses clients les boulonneuses et clefs à choc pour la mise en place de ses vis.   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 213 jours

Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Saint-Gobain Weber Beamix dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. [©Saint-Gobain Weber Beamix] En 2005, Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe Saint-Gobain, réalise un premier mur béton en impression 3D. A l’époque, l’imprimante est “manuelle”. « Nous avons fait des murs de 3 m de long, 2,50 m de haut et 15 cm de large, raconte Marco Vonk, directeur marketing. Puis, nous avons regardé si quelqu’un sur le marché était intéressé par ce concept et ce produit. Nous nous sommes rendu compte que personne ne l’était ! Donc, nous l’avons mis au “frigo”. » Près de 10 ans après cette entrée en matière, Saint-Gobain Weber Beamix intègre un consortium de recherche. Ce dernier est initié par le professeur Theo Sallet, à l’université technique d’Eindhoven. L’industriel met à disposition ses mortiers et peaufine son savoir-faire. « Ensemble, nous avons réalisé un pont de 8 m à Gemert, commune proche d’Eindhoven », détaille Jan Blaakmeer, responsable de la R&D. Une nouvelle usine C’est en janvier 2019, avec le constructeur Bam, que Saint-Gobain Weber Beamix ouvre sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. « Pour le développement de nos mortiers, nous avons opté pour une base OPC – Ordinary Portland Cement – combinée avec des liants traditionnels et des additions pour renforcer l’effet thixotropique. Nous avons besoin d’un matériau qui supporte les couches supérieures. » L’usine dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. Une façon de s’ancrer dans des projets concrets. Des modules de skatepark, des éléments de mobiliers urbains, un escalier… sont autant de réalisations. En ce moment, l’industriel travaille sur un pont de 29 m de long, pour la ville de Nimègue, au centre du pays, et sur le projet “Milestone”, un programme de maisons aux formes organiques. « Nous sommes au début de cette route, reprend Marco Vonk. Pour nous, l’impact environnemental, la durabilité, la réglementation… nous guident. Nous avons encore des développements à faire, qui conduira à l’accélération de cette technologie et ouvrira de nouvelles possibilités pour la construction. » Et Jan Blaakmeer de conclure : « Le premier bénéfice de l’impression 3D est de réduire l’empreinte carbone, en mettant le matériau là où nous en avons besoin. Il y a encore des choses à explorer, notamment dans le renforcement structurel de cette technologie… » Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 213 jours

Strasbourg : aménagement d’un bunker dans la réserve naturelle de Neuhof-Illkirch

La construction d’un abri pour les chauves-souris au cœur du parc de Neuhof-Illkirch constituait un chantier pédagogique pour les participants. Ce projet a été financé par le programme européen Natura 2000.
Il y a 4 ans et 213 jours

Los Angeles s'allie à Google pour cartographier ses arbres et lutter contre la chaleur

"C'est un nouvel outil puissant et nous sommes la première ville dans le pays à faire ça", s'est félicité le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, en présentant le programme "Tree Canopy Lab".L'outil développé par Google "nous permet d'évaluer rapidement les zones de notre ville ayant la plus grande densité de population, le moins d'arbres et les températures les plus élevées", a résumé l'élu.L'enjeu est de taille pour cette ville de 4 millions d'habitants, qui s'étend sur plus de 1.300 km2, entre la mer et des vallées au climat quasi-désertique. Dans la vallée de San Fernando, les températures moyennes en juillet et août oscillent actuellement autour de 33°C et des projections estiment que d'ici vingt à trente ans, elles seront d'au moins 35°C pendant 120 jours par an sous l'effet du changement climatique.La couverture végétale, en particulier la canopée des arbres, joue un rôle important pour conserver la fraîcheur au niveau du sol dans les villes. La concentration de rues goudronnées et de bâtiments peut créer des "îlots de chaleur" aux conséquences sanitaires et environnementales parfois graves, surtout combinées avec les effets de la pollution atmosphérique, une constante à Los Angeles.Tree Canopy Lab a déjà permis de mettre en lumière le fait que plus de la moitié des habitants de Los Angeles vivent dans des zones où la canopée représente moins de 10% de la surface, et que 44% d'entre eux sont exposés à des risques de chaleur extrême, relève Google.Photos aériennes et intelligence artificielleConcrètement, ce nouvel outil s'appuie sur une base de données constituée à l'aide d'images prises par des avions durant le printemps, l'été et l'automne, couplée à l'intelligence artificielle développée par Google et Google Earth."Nous pouvons localiser précisément tous les arbres d'une ville et calculer leur densité (...) Pour obtenir des informations encore plus détaillées sur la canopée d'une ville, des photos prises dans le spectre infra-rouge détectent des couleurs et des détails que l'oeil humain ne peut percevoir et compare les images prises sous différents angles", poursuit la firme californienne.Une intelligence artificielle spécialisée dans l'identification des arbres passe automatiquement en revue ces images et produit une cartographie de la canopée facilement utilisable (insights.sustainability.google/labs/treecanopy)."Avec cet outil, la ville de Los Angeles n'a plus besoin de s'appuyer sur des études manuelles longues et coûteuses, qui peuvent nécessiter de recenser les arbres dans chaque pâté de maison ou utilisent des relevés obsolètes", affirme Google."Notre partenariat avec Google est l'aboutissement d'un long travail et nous sommes très heureux d'avoir cet outil qui nous permettra de comprendre quels sont les besoins et d'établir rapidement des priorités", a déclaré Rachel Malarich, responsable des forêts de Los Angeles, un poste créé en 2019 par Eric Garcetti.La ville s'était fixé pour objectif de planter 90.000 arbres d'ici la fin de 2021 et de continuer à en planter 20.000 chaque année par la suite.Google a souligné que l'outil développé pour Los Angeles allait être prochainement étendu à "des centaines d'autres villes" afin de soutenir ce genre d'initiatives.
Il y a 4 ans et 213 jours

Vicat : sur terre comme en mer

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. #1 – RécifLab – Cachette béton Seaboost, Vicat et XtreeE ont réalisé 32 récifs artificiels déployés à Agde. [©Service des aires marines protégées de la Ville d’Agde/ Renaud Dupuy de la Grandrive] Pour nager en toute sécurité, les plages accueillent, souvent, des zones de baignade balisées. Les bouées de balisage sont parfois lestées par des éléments pouvant bouger sous l’effet des courants marins et en abîmer les fonds. Depuis 2019, la plage d’Agde (34) dispose de 32 récifs artificiels déployés à cet effet. Baptisés XReef, les modules du projet RécifLab ont été réalisés en impression 3D béton. « Le but était de faire des supports de biodiversité qui n’altèrent pas le milieu avoisinant. » Une façon de créer des lieux d’habitat pour les juvéniles de certaines espèces. Ici, l’impression 3D a permis de créer des formes particulières. Ainsi, les récifs disposent de cavités de tailles différentes. « Nous n’aurions pas eu la possibilité de les faire avec un moule. » Un béton spécifique et compatible au milieu agressif a été formulé pour l’occasion. Enfin, la cadence de fabrication complète tournait à 2 à 3 XReef par jour. « Au bout de 2 semaines, les différentes espèces avaient déjà pris possession des récifs. » Intervenants : Seaboost (groupe Egis), Vicat et XtreeE #2 – BathyReef – Comme une éponge de mer BathyReef reprend l’arborescence fine et particulière des éponges de mer. [©D. Guillemain] Qu’est-ce qu’il y a dans le fond de nos océans ? BathyReef, porté par le Mio, le CNRS et l’Ifremer tentent de répondre à cette question. « Le projet consiste à immerger un colonisateur à 2 400 m de profondeur, au large de Toulon. » Cet élément servira, d’une part, de support de biodiversité. Et d’autre part, de support pour le robot BathyBot, chargé de prendre des clichés sous l’eau et ainsi, d’étudier la biodiversité et la bioluminescence. « A cette profondeur, le sol est recouvert de sédiments. Pour éviter de les soulever et de perturber les clichés, le robot pourra monter sur le récif et laisser les sédiments retomber. » La liberté de forme qu’offre l’impression 3D a permis de réaliser un élément biomimétique. En effet, BathyReef reprend l’arborescence fine et particulière des éponges de mer. « Nous avons utilisé notre Bfup SmartUp qui réduit de manière considérable la quantité de béton grâce à ses performances élevées. Nous avons fait une quinzaine de modules assemblés sur une dalle en béton. » La technique d’impression de Soliquid est innovante. Ici, les matériaux sont “imprimés” dans un bloc de gel qui lève certaines contraintes. « Cette technique oblige la matière à rester en place. Nous pouvons faire des cordons de matière très fines qui défient les lois de la gravité ! » Si BathyReef a déjà un peu pris l’eau en phase de test, il sera immergé en mer lors d’une expédition de l’Ifremer en 2021. A suivre… Intervenants : CNRS, Fondation Jacques Rougerie, Institut méditerranée d’Océanologie (Mio), Ifremer, Soliquid, Tangram Architectes, Treex, Vicat #3 – Viliaprint – Les nouveaux logements sociaux Viliaprint intègre la technologie d’impression 3D. [©Agence Coste Architecture] Lauréat du concours “Structure de la transformation 2018”, Viliaprint a pour ambition de faire évoluer le logement social en France. Et ce, en y intégrant de nouvelles technologies à l’image de l’impression 3D. Le programme comprend ainsi 5 maisons de plain-pied. « Tous les murs sont différents et aux formes arrondies. L’idée est de proposer un nouveau système constructif à mur creux. » Une façon de réduire la quantité de matière utilisée, et par conséquent, l’empreinte environnementale du bâti. « Le béton formulé est à haute performance et dispose d’un bilan carbone moindre. » La crise sanitaire a quelque peu bousculé le planning de construction. Et donc, le chantier (hors site pour les murs) qui se déroulera courant 2021. Les équipes du projet sont encore en attente d’une Atex B du CSTB pour l’assurabilité des bâtiments. En juillet dernier, 2 murs ont été réalisés dans les mêmes conditions que le chantier. Intervenants : Plurial Novilia (groupe ActionLogement), Agence Coste, Demathieu Bard, , Vicat et XtreeE Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 214 jours

Projet Eole Ouest : Le “saut-de-mouton” de Bezons

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Le “saut-de-mouton” de Bezons se développe sur près de 1 km de long et compte six ouvrages d’art. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Au sortir de Paris, la Seine s’étire en une succession de méandres. Son parcours essaime nombre d’îles naturelles. Saint-Martin est l’une d’entre elles, rattachée à la commune de Bezons, mais regardant encore la ville de Nanterre. C’est là que le prolongement Ouest de la ligne RER Eole doit venir se connecter sur les voies du réseau ferré existant. Le programme est ambitieux : franchissement de la ligne reliant Paris à Cergy-Pontoise (95). Puis, passage au-dessus des deux bras de la Seine, ceinturant l’île Saint-Martin. Un “saut-de-mouton” se développant sur près de 1 km de long.  L’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet est sans doute le pont bow-string, destiné à enjamber les voies ferrées de la ligne existante. Au centre, on distingue la pile portique Est. [©ACPresse] Destiné à enjamber les voies ferrées, le pont bow-string est sans doute l’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet mené par Eiffage Génie Civil.  « Entièrement métallique, d’un poids de 1 600 t, il a été assemblé au sol. Puis translaté et levé jusqu’à son emplacement définitif »,explique Matthieu Carry, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil. Particularité, sa pile Est (P 10) aurait dû se situer au milieu des voies existantes qui tangentent la ligne nouvelle. Une contrainte qui a obligé à la diviser en deux pour créer un portique.  Le béton est omniprésent sur le projet, mais y cohabite en harmonie avec l’acier. “Le bon matériau au bon endroit” : la maxime est ici une vérité absolue. Ainsi, tous les ouvrages verticaux – fondations, piles, culées et autres murs de soutènement – s’affichent en béton. Quant aux éléments horizontaux, ils intègrent l’acier comme structure porteuse. Mais le béton n’est pas loin, venant s’insinuer entre les poutres métalliques. Afin de former les tabliers, les dalles de compression, les coques d’habillage.  Des bétons fournis par Eqiom Sur le site, sept formules principales sont mises en œuvre, dont quatre “génie civil”. Qui sont déclinables en version “temps froid” par utilisation d’eau chaude. Deux d’entre elles peuvent aussi inclure un retardateur de prise pour les pompages grandes distances (400 m). C’est une des contraintes du site, pour laquelle une explication s’impose. Le franchissement de la Seine nécessite la construction d’un viaduc de 348 m de long. Posé sur neuf piles : six dans l’eau et trois sur l’île Saint-Martin. Ces piles s’inscrivent dans l’exact alignement de celles supportant les voies ferrées de la ligne existante. Dans ce contexte, le groupement a pu profiter du pont SNCF comme cheminement piétons entre les deux rives de la Seine et vers l’île centrale. « Nous avons eu aussi l’autorisation d’utiliser le pont comme support des tuyaux de pompage nécessaires au bétonnage des piles », reprend Matthieu Carry. Une aubaine qui a beaucoup simplifié la logistique.  Bétonnage à la pompe de l’un des neuf piles du viaduc en Seine. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Les piles du viaduc en Seine supporte aussi une passerelle de circulation douce, maintenue en porte-à-faux. A gauche, la ligne ferroviaire existante. [©ACPresse]Des goujons sont disposés la structure métallique du tablier du viaduc en Seine pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. [©ACPresse] Les piles en Seine rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partie arrière. Les structures porteuses d’une passerelle de circulation douce y sont fixées. [©ACPresse] « L’ensemble des bétons fournis répond au cahier des clauses techniques particulières remis par l’entreprise au moment de l’appel d’offres », détaille Tayeb Ferroudj, responsable marché secteur Nord-Ouest pour Eqiom Ile-de-France. CCTP affiné avec le service technique d’Eiffage. « Outre les caractéristiques intrinsèques des bétons, nous avions besoin de connaître les contraintes de mises en œuvre. Mais aussi les spécificités de certaines phases de travaux pour affiner les rhéologies. »L’introduction d’un retardateur de prise sur les bétons pompés est le résultat de ces échanges.  Trois profils de piles différents Aux formules “génie civil” s’ajoutent deux bétons pour la réalisation des pieux de fondation et un béton immergé, pour les coulages en Seine. « La maîtrise d’ouvrage a validé la totalité des formules de béton. A savoir, la SNCF », confirme Tayeb Ferroudj. L’une des originalités du “saut-de-mouton” de Bezons est la variété architecturale des piles. Trois profils différents s’y côtoient. Celles en Seine (piles P 15 à P 23) rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partir arrière. Une nécessité géométrique liée à la proximité avec les piles du pont ferroviaire existant. En même temps, le fût devait rester vertical sur sa partie supérieure et au niveau du chevêtre. En effet, la structure porteuse métallique d’une passerelle de circulation douce doit y être fixée [lire plus bas].  D’une largeur de 5 m, la passerelle de circulation douce (droite) présente une ossature métallique comparable à celle du viaduc, mais allégée. [©ACPresse]Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. [©ACPresse]Le tablier du viaduc de transition s’articule autour de huit poutrelles métalliques HEM 900, contre sept pour l’estacade Est. [©ACPresse]Les fûts des piles de l’estacade Est présentent des hauteurs variables, passant de 3,80 m à 5,21 m, avant de finir à 25 cm.Le chevêtre des piles de l’Estacade Est rappelle un berlingot géant L’élément consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site. [©Eiffage] Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. Elle prend place sur la berge, côté Nanterre. Elle est un marqueur qui permet le passage du tablier à méga-poutres métalliques franchissant le fleuve. Vers celui, habillé de béton assurant la continuité au-dessus de la terre ferme.  Entre pré-assemblage et préfabrication En poursuivant le trajet vers la culée C0, les piles arborent un 3e profil, plus simple : un fût rectangulaire avec bossage, surmonté d’un chevêtre rappelant un berlingot géant (la comparaison reste audacieuse, mais l’image est assez juste, la couleur acidulée en moins). L’élément est conséquent, puisqu’il affiche une hauteur moyenne de 2,75 m. Il consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site, avant d’être posées sur les fûts. Ces derniers présentent des dimensions variables, passant de 3,80 m (P 13) à 5,21 m (P 9) avant de finir à 25 cm (P 1). Le tablier de l’estacade d’accès Est vers le pont bow-string bénéficie d’une conception s’articulant autour de sept poutrelles métalliques de type HEM 900 de 1 m de haut. Ces dernières sont reliées entre elles à l’aide de croix de Saint-André. En partie inférieure, des panneaux en fibres-ciment font office de fond de coffrage perdu. Enfin, un habillage préfabriqué en béton constitue les joues latérales du tablier. Ces éléments ont été réalisés par l’industriel ardennais Acciome 08. « Nous avons pré-assemblé au sol le tablier par demi-travées, avant d’installer chaque segment en haut des piles », explique Matthieu Carry. L’estacade Est se développe sur une longueur de 227 m et se divise en trois travées hyper-statiques de 69 m, complétées par une travée isostatique de 20 m (à gauche). [©ACPresse] Sur trois travées à chaque fois, le tablier de l’estacade est hyper-statique, soit 3 x 69 m. A cela s’ajoute la travée isostatique de liaison (20 m) avec le pont bow-string. Le tablier du viaduc de transition reprend le même principe constructif. La seule différence réside dans le nombre de poutrelles métalliques HEM 900 : huit dans le cas présent, contre sept pour l’estacade… Une passerelle piétonne en porte-à-faux Pour sa part, le tablier du viaduc en Seine prend une forme assez différente. Le métal y est dominant. Deux méga-poutres latérales inclinées de 1,76 m de haut en constituent l’ossature porteuse. Elles sont connectées entre elles par une série de pièces de pont de 29 cm de haut, en partie courante. Entre chacun de ces éléments sont disposés des panneaux en fibres-ciment. Un lit d’armatures habille la partie basse du tablier et les relevés latéraux, le long des âmes des méga-poutres. Des goujons sont aussi disposés dans ces zones pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. Celui-ci est mis en œuvre à la pompe : d’abord sur le radier, puis au niveau des relevés latéraux.  Vue en grande partie, une structure en “U” en béton armé assure le soutènement de la voie ferrée existante et bénéficie d’un traitement architectonique matricé. [©ACPresse] Installée en porte-à-faux sur les piles du viaduc en Seine, une passerelle de circulation douce est dédiée aux piétons et aux cyclistes. Côté Bezons, le cheminement se poursuit sur une plate-forme qui s’inscrit sur un remblai maintenu en place à l’aide d’un double mur. En fait, une structure en “U” de 155 m de long, dont l’une des missions est de maintenir le talus de la voie ferrée existante. En fin de parcours, elle s’en éloigne peu à peu pour permettre l’insertion d’une route d’accès réservée aux équipes de maintenance du réseau ferroviaire. Ce qui oblige à la création complémentaire d’un mur de soutènement arrière de près de 54 m de long. Un ouvrage en béton armé de 8 m de haut au maximum, pour 80 cm d’épaisseur… Vue en grande partie, la structure en “U” bénéficie d’un traitement architectonique. En l’occurrence, un matriçage du béton en forme des cannelures aspect éclaté, issu du catalogue Reckli. Classique et efficace. Repère Maîtrise d’ouvrage : SNCF RéseauMaîtrise d’œuvre : SNCF RéseauConception architecturale : Strates-OAGroupement : Eiffage Génie Civil - Eiffage - ETMF - Spie FondationsArmatures : Lambda et FerreliaBétons : EqiomCoffrages : Coffrage&quipage et CMLDélai : fin 2017 - fin 2021 Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 214 jours

Sateco au long cours

Le monocoque de Benjamin Dutreux vient de franchir l’Equateur dans le cadre du Vendée Globe Challenge. [©Team Omia – Water Family] 0° 6’ 46’’ S et 28° 43’ 24’’ O. Ces coordonnées GPS marquent un point, au milieu de l’Atlantique, à tout juste 11 km au Sud de l’Equateur… C’est là que se situait Benjamin Dutreux, ce jeudi 19 novembre à la mi-journée. Agé d’une trentaine d’années, le jeune homme réalise ici un rêve. Celui de participer à la 9e édition du Vendée Globe Challenge, tour du monde en solitaire à la voile. Il se classe aujourd’hui en 10e position. A 259,36 nm (nautiques marins), soit 480,33 km, derrière Alex Thomson, en tête de la course. Le monocoque de Benjamin Dutreux vient de franchir l’Equateur dans le cadre du Vendée Globe Challenge. [©Team Omia – Water Family] Pourtant, ce rêve a failli ne pas se réaliser, après la défection contrainte d’un de ss principaux partenaires. Et c’est tout juste 66 j avant le départ qu’Omia, PME de fabrication de cabines de peinture pour l’industrie, rejoint l’aventure de la Water Family [Lire encadré].  « C’est dingue comme la vie réserve de belles surprises, raconte Benjamin Dutreux. C’est une belle rencontre au bon moment avec Omia et Stéphane Galichet, son président. Un appel, un soir, par un ancien actionnaire de Sateco qui nous a mis en relation. Le projet a été monté en très peu de temps […] C’est au cœur de leur démarche, comme les autres PME qui nous entourent, d’être innovant dans la manière de communiquer et fédérer leurs clients et salariés. Comme toute entreprise en pleine crise, il faut trouver les idées pour rebondir et se démarquer. L’engagement avec la Water Family permet de prolonger leurs démarches et d’aller encore plus loin. » Sateco est l’un des sponsors officiels du skippeur Benjamin Dutreux. [©Team Omia – Water Family]L’Omia – Water Family est un monocoque de 18,28 m, d’un déplacement (poids) de 8 t. Sa surface de voile atteint 700 m2. [©Team Omia – Water Family]L’équipe de l’Omia – Water Family. [©Team Omia – Water Family] Entre Omia et Sateco Ainsi, Omia occupe une place centrale sur la coque et la grand-voile du navire [lire encadré] de Benjamin Dutreux, aux côtés d’un de ses partenaires historiques : Sateco ! Le spécialiste du coffrage métallique, installé Mirebeau, dans la Vienne. Le monocoque est un bateau de classe Imoca. [©Team Omia – Water Family] L’industriel accompagne le skippeur depuis plusieurs années déjà. « Il a y quatre ans, nous étions sponsor de l’équipe de basket de Poitiers, qui jouait en Pro A, explique François Guilloteau, président de Sateco. Après trois saisons, nous avions la volonté de faire autre chose… » Mais toujours dans le milieu du sport « encourager les jeunes à faire du sport est une action positive ». Le hasard a conduit Sateco à croiser un partenaire qui lui a fait une proposition. Pourquoi ne pas « sponsoriser un jeune skippeur et l’accompagner dans la Solitaire du Figaro » ? Le destin de Sateco et de Benjamin Dutreux était scellé ! « Le skippeur nous a présenté un projet plus ambitieux. D’abord la Solitaire du Figaro, puis le Vendée Globe Challenge, poursuit François Guilloteau. Nous avons accepté le défi. » Mais à condition de ne pas être tout seul pour le Vendée Globe…  Un vecteur de cohésion L’idée de la voile a rapidement séduit Sateco. Elle véhicule de belles valeurs et constitue un bon rappel des politiques RSE des entreprises. Si Sateco a un peu mis en avant ce sponsoring à l’extérieur, il en a fait surtout profiter l’interne. « Cet accompagnement de Benjamin Dutreux est un fort vecteur de cohésion des équipes. Nous avons organisé des sorties en mer. Pour certains, la voile fut une véritable découverte. » Par ailleurs, l’action de Water Family est aussi en phase avec les valeurs que Sateco cherche à soutenir. « Ce type d’action permet de sortir un peu de l’image traditionnelle, très “béton” du coffrage, conclut François Guilloteau. Cela montre que nous savons regarder d’autres choses. » Frédéric Gluzicki La Water Family, c’est quoi ? Benjamin Dutreux, sur son monocoque Omia - Water Family. [©Team Omia - Water Family] “Water Family - Du flocon à la vague” est une association d’intérêt général dont le programme pédagogique Water Responsable est reconnu par le ministère de l’Education Nationale. Elle a vocation à éduquer et à sensibiliser à la préservation de l’eau, de la santé et celle de la planète. Ceci, en valorisant les bonnes pratiques et la consommation responsable. Son action a débuté il y a dix ans déjà. « Le cœur du message est l’eau virtuelle ou indirecte : cette eau que nous consommons et polluons sans le savoir chaque jour à travers notre alimentation, nos objets et nos actions, explique le skippeur Benjamin Dutreux. Le crédo de Water Family ? Agir à la source ! A la source car l’eau est la matière première de tous nos biens de consommation. Et à la source car son action prioritaire vise les jeunes générations, l’éducation étant la clé pour un changement durable de la société. » En 2020, la Water Family fédère plus de 150 ambassadeurs sportifs, 1 000 professionnels et 20 000 jeunes sensibilisés (par an) dans les écoles et sur les évènements. Elle souhaite rassembler tous ceux qui agissent et ont envie d’agir pour demain. Le monocoque de Benjamin Dutreux Le monocoque de Benjamin Dutreux a déjà remporté la Route du Rhum, en 2010. [©Team Omia - Water Family] Le monocoque de Benjamin Dutreux n’est pas un perdreau de l’année. Il a une histoire. Mis en service en juillet 2007, il est celui qui a parcouru le plus de milles en mer. C’est un bateau de classe Imoca (International Monohull Open Class Association). C’est-à-dire dont la longueur de la coque est comprise entre 59 et 60 pieds (17,98 m et 18,29 m). Il a été conçu par l’architecte néo-zélandais Bruce Farr. Aux mains de Sébastien Josse, puis de Roland Jourdain, ce bateau a remporté la Route du Rhum, en 2010. Il s’est toujours distingué comme un des monocoques les plus aboutis de sa génération. C’est le Japonais Kojiro Shiraishi qui l’avait mené lors du dernier Vendée Globe, après une refonte complète. Mais a démâter à l'entrée de l’océan Indien... Ainsi, le monocoque Omia - Water Family a connu d’autres noms : Spirit of Yukoh, Neutrogena, Hugo Boss, Estrella Damm.
Il y a 4 ans et 214 jours

Investissements et suppressions d'emplois en vue pour Ciments Calcia en France

REORGANISATION. Dans le cadre d'un plan de réorganisation et de modernisation, Ciments Calcia annonce un programme d'investissement d'environ 400 millions d'euros en France. Un plan qui prévoit aussi la suppression de 162 postes au nord-ouest de Paris.
Il y a 4 ans et 214 jours

Podcast #2 – Le fabuleux destin d’Oscar Niemeyer

ACPresse – Oscar Niemeyer – Raconté par Nadia Zanoun ACPresse · Le fabuleux destin d’Oscar Niemeyer- Raconté par Nadia Zanoun Oscar Ribeiro de Almeida de Niemeyer Soares est né un matin de décembre 1907 à Rio de Janeiro, avec une grand-mère allemande et un grand-père arabe inscrits sur son arbre généalogique. Malgré ses ancêtres “exotiques”, qu’il ne renie pas, Niemeyer est brésilien jusqu’au bout des ongles. Assez pour déclarer très sérieusement : « ce n’est pas l’angle qui m’attire. Ni la ligne droite, dure, inflexible. Ce qui m’attire, c’est la courbe sensuelle que l’on trouve dans le corps de la femme parfaite ». Oscar est surtout de la race de ceux qui laissent une trace dans l’histoire, dans notre mémoire collective. Assez pour le tutoyer et l’appeler par son prénom. Comme un vieil ami. Brasilia (Brésil), Catedral metropolitana Nossa Senhora Aparecida de Brasilia. Ses influences tropicalisées Dans le cœur des Brésiliens, et dans l’identité populaire du monde, il est et restera celui qui a dessiné les bâtiments de Brasilia, la capitale nouvelle du Brésil, pays qui se déchirait jusque-là entre São Paulo, la travailleuse, et Rio de Janeiro, la fêtarde. Niemeyer a offert aux auriverde Brasilia, la moderne. C’est le président Juscelino Kubitschek qui lui confie le bébé, fer de lance d’un programme résumé en un slogan “50 ans de progrès en 5 ans”. Une idée solide, venant d’un garçon qui a échappé à un coup d’Etat hourdi, pêle-mêle, par l’armée, l’UDN (parti d’opposition) et les conservateurs-propriétaires terriens. Brasilia, Congresso Nacional. Oscar se met donc au croquis et dessine quelque trente bâtiments/monuments pendant que son ami Lucio Costa travaille sur le réseau urbain. Résultat de l’attelage, le Brésil a une nouvelle capitale, à l’époque à la pointe du modernisme, Brasilia sera classé à l’Unesco et Oscar recevra en 1988 le prix Pritzker. Au passage, Oscar inspire un mouvement qui, plus tard, accéléra la mise à bas de la dictature des militaires (1964-1985). Jorge Ben Jor et Gilberto Gil, guitares à la main créent un mouvement artistique appelé Tropicalisme, en réaction au nationalisme culturel de la dictature. Leur musique se veut universelle, mais teintée de leurs racines, le mouvement devient contestation et des cinéastes comme Glauber Rocha (“Le Dieu noir et le Diable blond”) ou le footballeur Socrates et la sélection brésilienne s’en réclameront. Tous voient en Brasilia la synthèse entre l’ouverture au monde et la culture brésilienne. Oscar ne renie rien : « j’ai Tropicalisé ce que j’avais appris du maître ». Comprenez, “j’ai fait du Le Corbusier sauce carioca”. Sao Paulo (Brésil), auditorium d’Ibirapuera. Le Corbusier, la chtouille et Fidel Castro Le maître en question c’est, en effet, Le Corbusier qu’Oscar rencontre en 1936 alors qu’il travaille comme élève de Lucio Costa sur le futur palais de la Culture de Rio. Au contact du Franco-Suisse, Niemeyer apprend le mouvement moderne et ses lignes géométriques pures. Ils travailleront ensemble sur le projet du siège de Nations Unies à New York, construit en 1947. Rio de Janeiro (Brésil), Sambodrome Marquês de Sapucai. Aux formes directes de Le Corbusier, Oscar a ajouté les courbes, qu’il dit être inspiré par les femmes, mais qui sont directement issues de l’influence culturelle de Rio. Les Brésiliens appellent ça “la bohème carioca”, faite de nostalgie, de liberté et des plaisirs de la vie. Dans le genre, Oscar se vantait d’avoir eu sa première blennorragie à 14 ans (la chtouille, oui). Dernier élément d’influence dans le trait du brésilien, le socialisme. Oscar adhère au Parti communiste en 1945 et s’exilera à Paris en 1967 pour non-conformité de ses idées avec celles du régime des militaires. Fidel Castro dira même un jour : « Oscar Niemeyer et moi sommes les deux derniers communistes de cette planète ». De la bohème carioca, une pincée de socialisme dans un moule du mouvement modernisme, voilà Oscar Niemeyer. Evidemment, ne respectant pas vraiment les règles architecturales des autres, il n’a pas vraiment respecté les siennes, insistant successivement sur l’un ou l’autre des leviers de son art. Trois œuvres sont emblématiques de ces trois courants qui se battaient et se mélangeaient dans le cerveau fécond de l’architecte. Brasilia et, plus particulièrement, son Congrès national sont de dignes héritiers de Le Corbusier. Le siège du PCF à Paris tient de l’architecture socialiste. Alors que le Sambodrome de Rio de Janeiro est le cœur vivant de la culture carioca. New York (USA), siège de l’ONU. Trois facettes, comme autant d’inspirations Première de ces trois œuvres, Brasilia est le chef d’œuvre d’Oscar, celui pour lequel il restera à jamais dans les livres d’histoire. C’est une œuvre monumentale rendue possible par l’amitié liant Oscar à Lucio Costa l’urbaniste et Juscelino Kubitschek, président novateur. Le Congrès national, pièce majeure de l’œuvre, est du plus pur style Le Corbusier : un mélange de lignes droites et de courbes à la géométrie logique. Deux tours parfaitement rectangulaires se répondent sur une esplanade où sont aussi implantées deux demi-coupoles l’une ouverte vers le ciel, l’autre fermée sur l’esplanade. Le béton y est utilisé sous ses formes brutes comme dans le blanc très apprécié par Niemeyer. Et même si Oscar trouvait que “sa” capitale avait très mal vieilli, elle reste aujourd’hui comme une référence de l’architecture moderne. Le siège du PCF à Paris sent, lui, évidemment beaucoup plus le socialisme. Volontairement assimilable à une forteresse interdite par ses couleurs, l’édifice n’en reste pas moins ostentatoire par sa coupole trônant au-dessus de la salle du conseil du comité central et par son indifférence de la topographie parisienne. Paris, siège du PCF. Ostentatoire, le Sambodrome de Rio l’est aussi, et c’est le but. L’une des dernières œuvres majeures d’Oscar est peut-être l’une de ses plus personnelles. Théâtre du célèbre carnaval de la ville, les lignes courbes du stade sont inspirées de ce fameux rendez-vous festif annuel. Oscar, et son double pécheur résidant en lui, ne pouvaient passer à côté du peuple torride qui arpente le Sambodrome, de la boisson, de la samba et des plaisirs de la chaire qui habitent le carnaval. Oscar ne pouvait pas ne pas être purement carioca pour ce projet-là. C’est ces trois mêmes facettes d’un même homme qui s’en est allé avec la disparition d’Oscar, laissant derrière lui plus de 600 bâtiments et autant d’hommages au béton, à la femme, à la fête et à la courbe. Adeus, ô arquiteto. ACPresse – Oscar Niemeyer – Raconté par Nadia Zanoun
Il y a 4 ans et 214 jours

SPHÈRE : un bâtiment imprimé en 3D à Harfleur (76)

Fruit de la collaboration entre le bailleur social Immobilière Basse Seine (société de 3F/ groupe Action Logement), Bouygues Bâtiment Grand Ouest et Archétude, Sphère résulte d'une nouvelle expérimentation d'impression 3D menée selon le procédé innovant développé par la startup hollandaise CyBe, qui propose une solution complète de construction en béton automatisée sur site. Il s'agit du troisième bâtiment imprimé en 3D en France et du premier en région Normandie.Un lieu d'accueil imprimé en 10 jours au cœur d'une résidence portée au niveau bâtiment basse consommation (BBC)« Sphère » est en train de sortir de terre au cœur de la résidence « Maréchal de Lattre de Tassigny » d'Immobilière Basse Seine, une résidence de 180 logements sociaux située à Harfleur (76). Ce projet s'inscrit dans la continuité du vaste programme de réhabilitation de la résidence bâtie dans les années 70 engagé par Immobilière Basse Seine avec le soutien du Havre Seine Métropole. Cette réhabilitation réalisée dans le cadre d'un marché global de performance vise à renforcer la qualité architecturale des bâtiments, à améliorer le confort des habitants et à garantir pendant 15 ans une baisse de 40% des consommations d'énergie de la résidence. Ce programme de travaux est en cela à la fois garante du pouvoir d'achat des 180 ménages et protecteur de la planète. S'ajoute aujourd'hui la construction sur site, en 10 jours seulement, d'un espace d'accueil innovant préfigurant l'avenir de la construction à la fois par sa forme et par son procédé constructif.Toujours à la pointe de la technologie et impliqué sur les thématiques émergentes du BTP, Bouygues Bâtiment Grand Ouest orchestre cette nouvelle expérimentation d'impression 3D d'un bâtiment, la seconde après YhnovaTM, une maison imprimée en septembre 2017 pour Nantes Métropole Habitat.Dessiné par Archétude, Sphère est un bâtiment indépendant de 29 m2 qui abolit l'angle droit pour offrir un espace moderne et convivial. Il sera dédié au gardien et à l'accueil des locataires de 300 logements d'Immobilière Basse Seine : ceux de la résidence « Maréchal de Lattre de Tassigny » et de 3 autres situées à proximité.Une technologie de construction additive développée par cybeLes murs de cet espace de 29 m2 sont réalisés en 9 pièces majeures verticales indépendantes de 2,5 m de largeur et jusqu'à 3,3 m de hauteur. Le robot de CyBe imprime directement sur site les parois en béton en différentes couches successives. Les murs sont composés de plusieurs peaux qui renferment l'isolant et une structure de chaînage. Pour cette nouvelle expérimentation, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, avec l'appui de la R&D Bouygues Construction, a fait appel à la startup CyBe qui a déjà plusieurs réalisations à son actif à travers le monde, notamment à Dubaï avec le R&Drone laboratory en 2017. La startup hollandaise met en œuvre une technologie très innovante d'impression en 3D au moyen d'un robot 6 axes de grandes dimensions, le robot CyBe R 3Dp ne nécessitant que 2 pilotes. Mobile, il permet d'imprimer directement sur site ou de pré-fabriquer en fonction des besoins. Cette technologie repose sur l'impression directe du béton, contrairement à Yhnova, avec la technologie BatiPrint3DTM, qui consistait à imprimer un coffrage en polyuréthane destiné à être rempli de béton.
Il y a 4 ans et 215 jours

Ciments Calcia va investir 400 M€ en France et réorganiser plusieurs sites

Implantée à Gargenville (78), la dernière cimenterie francilienne, appartement à Ciments Calcia, devrait être convertie en un centre de broyage. [©ACPresse] C’est un programme d’investissements sans précédent de 400 M€ que vient d’annoncer HeidelbergCement. Il s’inscrit en totalité dans les engagements du groupe cimentier allemand pour une industrie décarbonée. Et vise en particulier à sauvegarder la compétitivité de sa filiale Ciments Calcia en France. Ceci, dans un contexte d’urgence climatique, économique et réglementaire… Ainsi, la cimenterie d’Airvault (79) bénéficiera, à elle seule, d’une enveloppe de 285 M€. Le projet : reconstruire la totalité de la ligne de cuisson. Les travaux devraient être engagés en 2022 pour une mise en service en 2025. Les autres sites concernés sont ceux de Bussac (17), avec un budget de 40 M€, de Beaucaire (30), avec 30 M€. Et, enfin, celui de Couvrot (51), avec 50 M€ prévus. « Ces investissements massifs, que le groupe HeidelbergCement a choisi de réaliser, viendront conforter la présence industrielle de Ciments Calcia en France pour plusieurs décennies,indique Catherine Barbier-Azan, directrice marketing et communication France de Ciments Calcia. En même temps, ils amélioreront les process industriels et l’efficience énergétique des sites concernées. Surtout, ils permettront de réduire leur empreinte carbone. » Gargenville, convertie en centre de broyage. En même temps que son programme d’investissements, HeidelbergCement a présenté la réorganisation profonde de deux sites de production de ciments. Ainsi que du siège social de Ciments Calcia, à Guerville (78). Première concernée, la cimenterie de Gargenville devrait être convertie en un centre de broyage. La ligne de cuisson et l’exploitation de la carrière attenante devraient être arrêtées. C’est le résultat des douze recours contre l’ouverture d’une nouvelle carrière nécessaire à la fourniture des matières premières du ciment… Toutefois, cette adaptation permettrait de pérenniser ce site stratégique, du fait de sa capacité d’approvisionnement du bassin parisien en ciments par voie fluviale. Cet arrêt est présumé pour la fin 2021. A partir de cette date, l’usine devrait être approvisionné en clinker à partir d’autres cimenteries françaises appartenant à Ciments Calcia.   La seconde réorganisation concerne la production de ciment blanc, à Cruas (07). Là, l’activité est déficitaire et sera donc stoppée. A priori, le site devrait être transformé en un terminal cimentier automatisé pour la distribution de ciment blanc, sans doute importé d’Italie (mais les choses ne sont pas actées). Une réorganisation en concertation Enfin, l’organisation du siège social serait revue afin de l’adapter aux transformations de l’entreprise… L’ensemble de ce projet de réorganisation entraînerait la suppression de 162 postes existants, mais aussi la création de 20 nouveaux.  L’ensemble des investissements ainsi que du projet de réorganisation a été présentés aux instances représentatives du personnel de l’entreprise, au cours d’une réunion extraordinaire du Comité social et économique central. Tout au long de la procédure de consultation des instances représentatives du personnel qui s’ouvrira début décembre 2020, la direction de Ciments Calcia a la volonté de privilégier la voie du dialogue. Le but est de permettre d’identifier les solutions d’accompagnement les plus adaptées pour les collaborateurs concernés.  Toutefois, l’industriel s’engage à mener ce projet de façon à respecter l’ensemble de ses obligations vis-à-vis des territoires.
Il y a 4 ans et 215 jours

LOGICIEL GRATUIT ARCHELIOS™ PRO FREE : LA CONCEPTION PV POUR DES PROJETS JUSQU’À 36 KWC ?

Pour débuter dans le PV avec des projets ne dépassant pas une puissance de 36 kWc, le logiciel archelios PRO Free est idéal pour se lancer. Il s’agit d’une application en ligne gratuite, téléchargeable de puis le site internet Trace Software. Un outil de conception PV ergonomique et pédagogique Le logiciel permet de concevoir des projets d’installations PV raccordées au réseau ou en autoconsommation. Il fournit très précisément le calcul de productible et les indicateurs économiques associés au projet. De plus, une base de données et des fonctionnalités spécifiques assistent l’utilisateur pour le dimensionnement des onduleurs et des modules en fonction du projet. archelios PRO Free est un excellent outil pédagogique grâce à sa prise en main simple et ergonomique. Les utilisateurs disposent alors d’un réel atout pour débuter dans la conception photovoltaïque. Fonctionnalités du logiciel Dimensionnement modules/onduleurs Calcul de productible Calculs économiques Gestion des installations en autoconsommation Application web et données sécurisées Validité de la licence : 1 an Accès simple et rapide à l’application Pour toute information commerciale, générale et technique, contacter  Trace Software
Il y a 4 ans et 215 jours

Autodesk veut faciliter la prise de décision grâce à l'intelligence artificielle

ACQUISITION. Autodesk annonce l'acquisition d'un acteur de l'intelligence artificielle et de la conception générative visant à aider les architectes dans leur prise de décision.
Il y a 4 ans et 215 jours

Toute la filière bâtiment se mobilise pour favoriser les travaux de rénovation énergétique et garantir leur efficacité

Les 9 projets qui le composent s'appuient sur l'innovation, qu'elle soit technique ou numérique, afin de mieux outiller les professionnels du bâtiment et d'améliorer les pratiques.Officiellement lancé au printemps 2019, le programme arrive aujourd'hui à mi-parcours. Les premiers outils mis gratuitement à disposition des professionnels seront disponibles dès cet automne sur le site web www.programmeprofeel.fr. Les autres publications seront mises à disposition tout au long de l'année 2021.PROFEEL : une réponse collective forte pour accélérer la rénovation énergétiqueLes objectifs du Plan de Rénovation Énergétique des bâtiments, lancé par l’État en avril 2018, sont ambitieux : rénover 500 000 logements par an et éradiquer sous 5 à 10 ans les « passoires énergétiques ». Ils appelaient donc à une réponse forte et collective de la filière bâtiment. C’est ainsi que PROFEEL a été initié, fruit de la réflexion de 16 organisations professionnelles de la filière Bâtiment. En 2020, le plan France Relance confirme la place de la rénovation énergétique au cœur des priorités nationales.« La crise et le confinement nous ont fait repenser notre façon de vivre dans nos logements. La rénovation va devenir plus que jamais un enjeu de société. Elle va non seulement générer de la valeur, mais aussi être une source d’activité non délocalisable. À ce titre, PROFEEL est à la fois au cœur de la transition écologique et de notre relance économique, et les mesures du plan France Relance soutiendront cet effort collectif de toute la profession. » Nadia Bouyer, Présidente de PROFEEL9 projets innovants pour accompagner toutes les étapes de la rénovationComplémentaires, les 9 projets PROFEEL s’adressent à de nombreux acteurs : artisans et entreprises, maîtres d’œuvre, architectes et bureaux d’études mais également maîtres d’ouvrage, particuliers comme bailleurs et promoteurs. Ils ont pour objectif de développer des outils innovants et opérationnels, accessibles sous la forme d’applications, de plateformes digitales, de guides techniques, de vidéos ou encore de fiches pratiques. Ces outils permettront d’accompagner les acteurs durant toutes les étapes de la rénovation : en amont, pendant et après les travaux.Chacun des 9 projets, dont 6 sont portés par l’Agence Qualité Construction (AQC) et 3 par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), a son propre planning de déploiement. Les outils attendus seront tous produits d’ici à la fin de l’année 2021 et seront accessibles progressivement et gratuitement via le site web www.programmeprofeel.fr.Pour préparer la mise en ligne des premiers outils qui seront disponibles dès cet automne, PROFEEL diffuse depuis début octobre une campagne de communication.Favoriser le déclenchement de travaux de rénovationNUMÉRISER L’EXISTANT est un challenge entre start-up. 3 lauréats, désignés en juillet 2020, bénéficient désormais d’un soutien financier et technique pour adapter leurs solutions de numérisation 3D du bâti existant au marché de la rénovation. Les artisans et entreprises du bâtiment pourront mieux appréhender les contraintes du bâti et préparer leur devis, tandis que les clients se projetteront plus facilement.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/numeriser-lexistant/GO RÉNOVE est un service web public en ligne qui permettra de visualiser en quelques clics les éléments techniques décisionnels d’un futur projet de rénovation d’un bâtiment résidentiel, en amont de sa conception. Cet outil s’adresse aux bailleurs sociaux, aux particuliers et aux copropriétés. Il rentre aujourd’hui dans sa phase de développement informatique. Une première version de l’application web est attendue à la fin du 1er semestre 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/go-renove/STRATÉGIES RENO prévoit plusieurs outils et bénéficiaires. Un des objectifs est de permettre aux artisans et entreprises de mieux orienter leurs clients dans la mise en place d’une stratégie globale de rénovation adaptée à leur bâti. Un outil sur le web, pour mieux comprendre la globalité des travaux à entreprendre afin d’optimiser le projet de rénovation. Une application et des fiches techniques, sont en cours de développement. Un outil complémentaire, qui porte sur les problématiques de confort d’été, et une boîte à outils pour es collectivités sont également en cours de réalisation. Ils seront disponibles à l’été 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/strategie-reno/RENOSTANDARD propose le développement de solutions globales de rénovation reproductibles pour des maisons individuelles standardisées. Ces solutions sont conçues selon une démarche de préfabrication, afin d’optimiser les coûts. Neuf groupements de concepteurs ont été sélectionnés et sont aujourd’hui accompagnés techniquement par le CSTB. Les solutions en développement couvrent 11 typologies de maisons individuelles.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/reno-standard/Garantir la qualité des travaux réalisés et consolider la relation de confiance entre professionnels et clientsPROCÉDURES INTERNES développe un outil numérique pour faciliter les démarches d’autocontrôle des professionnels et celles de la réception des travaux avec leurs clients. Cet outil proposera plus de 50 fiches d’autocontrôle et de réception, ces dernières ayant vocation à être également diffusées auprès des particuliers. Les premières fiches seront mises à disposition gratuitement sur le site PROFEEL dès novembre 2020. Les publications se poursuivront jusqu’à la fin du premier semestre 2021. L’outil numérique sera testé au printemps pour une diffusion avant l’été 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/procedures-internes/SEREINE a un objectif : permettre la mesure de la performance énergétique intrinsèque d’un bâtiment à réception des travaux de rénovation. Le projet travaille à l’élaboration d’un outil inédit et très attendu. Ce dispositif complet a pour objectif de sécuriser les professionnels et de rassurer les clients sur l’efficacité réelle des travaux menés. Le principal défi scientifique de SEREINE est de parvenir à réduire le temps de mesure à moins de 24 heures. Le dispositif est déjà en phase d’expérimentation auprès des professionnels.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/sereine/QUALITÉ SANITAIRE ET ÉNERGÉTIQUE a pour but la mise en place d’une méthode simplifiée pour évaluer la performance globale « Energie-Santé-Confort » de bâtiments rénovés. À destination des maîtres d’ouvrage et opérateurs de mesure, elle s’appuie sur la collecte de données avant et après travaux sur plus d’une centaine d’opérations et permettra de documenter l’impact d’une rénovation sur le confort sanitaire des bâtiments, dont la qualité de l’air.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/qualite-sanitaire-et-energetique/REX RÉNOVATION met à disposition des professionnels et des formateurs des contenus pédagogiques multimédias (vidéos, photos commentées, rapports) issus de retours d’expériences du terrain. Ces ressources seront notamment compilées dans une nouvelle version de la mallette pédagogique du Dispositif REX bâtiments performants qui sera mise en ligne d’ici la fin du mois de novembre 2020. Un MOOC, en cours de réalisation, valorisera également les enseignements de ces retours terrain. La première session sera diffusée à l’automne 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/rex-renovation/BONNES PRATIQUES a pour objectif de mettre à disposition des professionnels du bâtiment une collection de 14 outils pratiques, sous la forme de référentiels techniques ou d’applications numériques, pour les guider dans la réalisation de leurs projets de rénovation. Les outils seront publiés progressivement, du mois de janvier à la fin 2021.Pour aller plus loin : https://programmeprofeel.fr/projets/bonnes-pratiques/PLUS D’INFORMATIONS SUR LE PROGRAMME PROFEELSUR LE SITE WEB : PROGRAMMEPROFEEL.FR
Il y a 4 ans et 215 jours

Le compte personnel de formation, mode d'emploi

Pour l'ouvrir, comme l'ont fait 12 millions de personnes depuis sa création en 2015, il suffit d'aller, avec son numéro de Sécurité sociale et son email, sur le site moncompteformation.gouv.fr ou, depuis le 21 novembre 2019, sur l'application du même nom.Une fois son compte activé, on découvre la somme dont on dispose, 1.280 euros en moyenne en novembre 2020 pour un salarié du privé.L'application permet ensuite de consulter un catalogue de 320.000 formations.Dès la première page sont présentés les métiers qui recrutent le plus comme aide-soignant, chef de projet informatique ou encore conducteur routier. Il suffit ensuite de taper le secteur de formation recherché et sa ville pour obtenir les formations proches de chez soi. La sélection apparaît, classée selon un mode aléatoire.Sont éligibles toutes les formations certifiantes et réalisées par un organisme enregistré auprès du ministère du Travail.Les plus demandées sont le permis B, l'aide à la création d'une entreprise, le bilan de compétences, le Tosa (certification des compétences informatiques et digitales) et le Toeic (niveau d'anglais).Une fois cliqué pour réserver une formation, l'organisme dispose de 48 heures pour répondre et confirmer. Pour se faire aider, les salariés peuvent recourir gratuitement à un Conseil en évolution professionnelle (CEP).Comment est alimenté le CPF ?Les modalités d'acquisition de droits diffèrent selon le statut professionnel.Pour un salarié qualifié à mi-temps ou plus, l'alimentation du compte se fait à hauteur de 500 euros par an dans la limite de 5.000 euros. En dessous d'un mi-temps, les droits sont calculés au prorata de l'activité. Les salariés non qualifiés bénéficient eux de 800 euros par an, dans la limite de 8.000 euros.Jusqu'en 2019, le CPF était alimenté en heures, soit 24 heures par an pour un temps complet. La conversion des heures en euros a été réalisée en novembre 2019, sur la base de 15 euros par heure.Depuis début septembre, les entreprises peuvent abonder le compte CPF de leurs salariés. Pour l'instant, on est à 5 millions d'euros de dotation pour 2.000 salariés, un chiffre qui devrait monter en puissance après le confinement.Depuis juillet, Pôle emploi peut faire de même avec le CPF des demandeurs d'emploi. 18.000 personnes ayant un projet de formation en ont bénéficié, pour un total de 31 millions d'euros.Pour les non-salariés, les droits seront calculés en 2020 au prorata des activités déclarées en 2018 et 2019. Chez les fonctionnaires, l'alimentation se fait encore en heures.Comment transférer ses heures DIF sur le CPF ?Le CPF a remplacé en 2015 le DIF (droit individuel à la formation), qui était alimenté à raison de 20 heures par an et plafonné à 120 heures.Les salariés avaient jusqu'au 31 décembre 2020 pour basculer les heures DIF (converties en euros, à raison de 15 euros l'heure, soit un maximum de 1.800 euros) sur leur CPF.Constatant "qu'un salarié sur quatre" seulement a effectué cette opération, la ministre du Travail Elisabeth Borne vient de faire repousser cette date limite au 30 juin.Le salarié doit récupérer son solde d'heures DIF sur son bulletin de salaire de décembre 2014 ou de janvier, ou demander une attestation à son employeur d'alors, et le rentrer dans son compte CPF.3 question à Michel Yahiel directeur des retraites et de la solidarité à la Caisse des dépôtsIl y a un an, le gouvernement lançait en grande pompe l'application "MonCompteFormation", une "révolution" censée faire décoller la formation professionnelle en permettant à chacun de s'inscrire directement à une session, sans intermédiaire.Pour Michel Yahiel, directeur des retraites et de la solidarité à la Caisse des dépôts, qui gère le compte personnel de formation (CPF) de millions de Français, "le pari de l'autonomie" dans les choix de formation "est vérifié" et l'application, téléchargée 1,88 million de fois, permet de "toucher un public plus diversifié".Q: Au bout d'un an, l'application a-t-elle trouvé son public ? A-t-elle résisté à la crise et au confinement ?R: En un an, on a financé environ un million de sessions de formation pour près d'un milliard d'euros. C'est au-dessus du cadencement prévu, le rythme d'achats de formation est deux fois supérieur à ce qu'il était avant le lancement de l'application.On a surtout des motifs de satisfaction qualitatifs. On a davantage de femmes, de non cadres et de seniors qui se forment alors qu'avant le profil type était plutôt un jeune cadre masculin.Le niveau moyen des formations augmente, on n'est plus dans l'écrasante domination des langues vivantes.Le marché devient plus transparent, sur la durée les prix moyens de certaines formations baissent car la concurrence joue. Le système a été robuste pendant le Covid parce qu'on a réussi à maintenir la tête hors de l'eau d'un certain nombre d'organismes de formation qui avaient des difficulté de trésorerie en les payant à huit jours et on les a aidés à muter en distanciel. Au sortir du confinement, on a retrouvé le rythme précédent et on n'a pas mesuré de baisse d'activité dans le nouveau confinement, au contraire même.Q: L'application repose sur l'autonomie de l'utilisateur dans ses choix de formation. Cela inquiétait à la fois les employeurs, qui craignaient de perdre la main sur la formation de leurs salariés, et les syndicats qui s'inquiétaient d'un manque d'accompagnement. Ces doutes sont-ils levés ?R: Ces doutes étaient fondés et me semblent assez largement surmontés. Depuis début septembre, les employeurs ont la possibilité d'abonder le compte de leurs salariés et sont donc partie prenante de leur choix. Cela a considérablement détendu l'atmosphère.Il y a une sorte de deal: vous orientez la formation du salarié dans un sens qui vous convient, simplement il faut qu'il soit d'accord. Et s'il est d'accord, il investit par exemple 50% de la somme via son CPF et vous financez le reste.La crainte sur les salariés coupés du digital nous obsédait un peu plus.Pôle emploi a fait un énorme travail auprès des demandeurs d'emploi pour les accompagner. Cela aurait été dommage que les personnes les plus éloignées de l'emploi soient celles qui se servent le moins du CPF, là ce n'est pas le cas.Le Conseil en évolution professionnelle patinait un peu, il a été considérablement renforcé et est proposé gratuitement au salarié sur l'application.La philosophie de la réforme, c'était "est-ce que les gens sont suffisamment autonomes pour avoir une idée de leur projet, le repérer, en déduire la formation nécessaire, choisir cette formation, la payer et l'évaluer ?" Le pari était plutôt oui, il est vérifié.Q: Quelles sont les prochaines évolutions de l'application ?R: Début 2021, on aura une cotation des sessions de formation issue des avis de ceux qui les auront suivies, on a attendu d'avoir du volume pour que ça ait une signification statistique.En 2021, pour chaque utilisateur du CPF, on va générer un passeport des compétences, reprenant les formations financées par le CPF mais aussi les diplômes fournis par l'Éducation nationale. Cela attestera d'un parcours initial et professionnel qui peut être utile dans la recherche d'un emploi.L'avantage de l'outil CPF, c'est que l'Etat, les régions (qui pourront abonder en décembre), les branches, les entreprises peuvent s'en servir pour orienter une politique de formation sur un bassin d'emploi, une reconversion industrielle, etc.Dans le plan de relance, le CPF sera mobilisé pour la formation de jeunes décrocheurs scolaires au digital ainsi que pour des formations sur les métiers en tension. Cela sera financé par l'Etat mais passera par le CPF, comme vecteur d'actions prioritaires.
Il y a 4 ans et 215 jours

Pour le gouvernement, la relance doit aussi passer par les communes rurales

"Avec l'agenda rural, pour la première fois, la France a une politique pour la ruralité, comme elle en a une depuis quarante ans pour la ville", a expliqué la ministre de la Cohésion des Territoires, Jacqueline Gourault, dans un entretien accordé au groupe de presse Ebra à l'occasion du comité interministériel. "A l'heure d'un plan de relance particulièrement ambitieux, nous sommes collectivement en mesure d'accélérer le déploiement des mesures dans les territoires ruraux", a-t-elle ajouté.Selon Matignon, le monde rural pourra bénéficier "d'une grande part" du plan de relance gouvernemental de 100 milliards d'euros sur deux ans, afin de redresser la croissance française mise à l'arrêt au printemps par le premier confinement et à nouveau frappée par le reconfinement de cet automne. "C'est pas moins de cinq milliards d'euros qui, selon nos comptes, bénéficieront à ces territoires dans le cadre de la relance", estime-t-on dans l'entourage du Premier ministre Jean Castex, qui accueille pour la première fois ce comité interministériel.Les communes rurales pourront notamment bénéficier des crédits accordés au volet agricole ou du programme territoires d'industrie, explique la même source. "Nous veillerons à ce que la ruralité a bien bénéficié des crédits qui lui reviennent", assure-t-on à Matignon, à l'occasion de cette réunion de suivi de "l'état d'avancement général des mesures de l'agenda rural avec les membres du gouvernement".Le gouvernement se félicite aussi que 96% du territoire français soit désormais "couvert en 4G par au moins un opérateur, contre 89% il y a deux ans".Il souligne également que le nombre de maisons France services s'élève désormais à 856, après 323 nouvelles labellisations de ces guichets uniques pour effectuer des démarches administratives.Le premier comité interministériel de la ruralité s'est déroulé en février dans la commune de Girancourt dans les Vosges. Ces rencontres permettent de faire le point sur l'agenda rural qui compte 181 mesures pour soutenir le monde rural.
Il y a 4 ans et 215 jours

ABUS – Des systèmes de sécurité sur-mesure dédiés aux administrations publiques

Les administrations publiques, centrales aussi bien que locales, comptent de nombreux services dont les accès sont réservés à différentes catégories de personnes. Pour organiser les flux et gérer au mieux les autorisations d’entrée, la solution la plus pertinente consiste à mettre en place des organigrammes. Fabricant et fournisseur mondial de solutions de sécurité innovantes, ABUS propose des organigrammes de cylindres de qualité, adaptés au degré de protection recherché et capables de répondre aux éventuelles extensions structurelles ou fonctionnelles d’un bâtiment. Fondée en 1924, l’entreprise familiale ABUS conçoit et fabrique des produits de haute qualité. La marque allemande met son expertise au service de trois domaines d’activité – domicile, deux roues et bâtiments, incluant les sites complexes dotés de plusieurs accès – avec toujours la sécurité comme dénominateur commun. À l’ère du renforcement de la sécurité, les organigrammes ABUS constituent une manière pour les administrations publiques d’optimiser leur politique de protection. ABUS propose une offre complète de produits de haute qualité idéale pour les collectivités, quelles que soient leurs exigences en matière de sécurité : – Cylindres de porte et organigrammes – Contrôle d’accès – Système de vidéosurveillance – Système d’alarme – Sécurisation de matériel   Cylindres et organigrammes ABUS ABUS fourni des solutions de verrouillage exceptionnellement flexibles et offre un contrôle efficace des clés. Les différents systèmes permettent l’accès par : • Un seul passe général, ou clé principale, ouvrant tous les cylindres de l’organigramme, • Un passe partiel, ou clé secondaire, assurant l’ouverture d’un ensemble de portes, • Une clé individuelle, ne pouvant ouvrir qu’un seul accès. L’efficacité des systèmes repose essentiellement sur la façon dont est conçu l’organigramme. ABUS propose donc un accompagnement complet avec audit gratuit du site à sécuriser. Réalisé par un expert ABUS, cet audit sert à guider les administrations dans la création de leur organigramme et le choix des cylindres. Il les aide aussi dans leur projet d’extension des plans d’organigrammes. L’expertise ABUS accompagne également la mise en œuvre des organigrammes mécatroniques combinant cylindres mécaniques et cylindres électroniques.   Des emballages de qualité Pour un gain de temps à la pose et au contrôle, les organigrammes ABUS de 9 à 100 cylindres sont livrés, sans frais supplémentaires, dans un emballage VARIO. Ce dernier est identifié par une étiquette indiquant les positions des cylindres dans l‘organigramme. Il convient à tous types de cylindres européens. Les plus : • Boîte compacte • Calages renforcés • Étiquettes de variures et repères • Clés passes dans un emballage individuel   Cylindres mécaniques et organigrammes ABUS Sécurité maximale, gestion efficace et adaptative, gain de temps Le cylindre est au cœur de la sécurisation de toute porte ou point d’accès. Outre la solidité et la polyvalence du cylindre en lui-même, la gestion et le déploiement efficaces et pérennes du système de clés sont essentiels pour garantir sécurité, confort et flexibilité dans les bâtiments. Les cylindres mécaniques ABUS sont des produits de haute qualité, “made in Germany”, dotés d’une technologie de pointe. Ces systèmes de fermeture sont brevetés, ce qui leur confère un haut niveau de sécurité contre la reproduction illicite des clés, les extractions et autres actes malveillants. Dans cette gamme, le Modular MX ABUS se distingue par sa flexibilité. Champion de la modulation et du gain de temps, le cylindre Modular MX permet d’ajuster sur site la longueur d’un cylindre avec des éléments intermédiaires adaptables à toutes les épaisseurs de porte. Les allonges sont disponibles dans des longueurs de 5 à 40 mm, afin de moduler le cylindre facilement et sans outil. Le cylindre permet ainsi de réagir rapidement aux situations rencontrées sur site et de gagner en autonomie en s’affranchissant des problèmes de stock, car la taille du cylindre est adaptable sur l’instant avec les allonges MX. Sûr et rapide, le système Modular MX ABUS s’ajuste en quelques gestes à la longueur de cylindre souhaitée. La longueur de base de 30/30 mm est extensible, des deux côtés, jusqu’à 200 mm maximum (40/160, 100/100), ce qui assure une flexibilité maximale. Une seule vis de fixation suffit pour ajuster la longueur. L’insert anti-perçage en acier inoxydable hautement résistant et les goupilles en acier trempé à l’intérieur du cylindre offrent en série une protection élevée. L’alésage fileté modulaire en acier inoxydable assure une protection anti-extraction supplémentaire. Le système Modular MX est disponible pour les systèmes de fermeture BRAVUS, VITESS et ZOLIT ABUS.   Cylindres électroniques ABUS Un contrôle flexible pour sécuriser les accès Les cylindres électroniques ABUS apportent une vue d’ensemble sur les accès des bâtiments : profils horaires, gestion des autorisations à distance via une application… Ces systèmes de contrôle offrent de nombreuses possibilités pour déverrouiller la porte : un code, une clé ou un badge. Avec les cylindres électroniques ABUS, les problèmes liés à la perte des clés, qui faisaient perdre beaucoup de temps, sont désormais résolus. De plus, les cylindres électroniques peuvent être étendus à tout moment (à l’instar du système mécanique modulaire), s’insérer dans un organigramme mécanique, ou  être complétés par d’autres systèmes de sécurité tels que les systèmes d’alarme ou de vidéosurveillance. Faciles à installer, les cylindres électroniques CodeLoxx à code ou à badge ABUS s’adaptent à toutes les portes. Grâce au logiciel gratuit ABUS Key Manager, la création d’organigrammes, même les plus compliqués, devient un jeu d’enfant. Le logiciel permet d’attribuer un droit d’accès personnalisé, des plages horaires d’accès, ou encore de consulter l’historique des accès. • Le CodeLoxx à code ABUS (jusqu’à 511 codes) protège efficacement contre l’intrusion, et offre un confort de vie sans clé en saisissant son code au niveau du bouton. Avec le code, il est toujours possible d’entrer, même en cas de perte de clé ou de porte qui claque. Programmer de nouveaux codes et/ou les effacer est possible à tout moment. Un code pour des artisans qui effectuent des travaux pourra donc être supprimé à la fin du chantier. Parallèlement au code d’accès, il est possible d’utiliser une clé électronique ABUS, également programmable. Les clés peuvent ainsi être dotées de droits d’entrée variables. • Le CodeLoxx Proximity ABUS fonctionne avec un badge qui, présenté devant la tête de lecture, enclenche le cylindre. Il peut être programmé à l’infini et stocker un historique des mille derniers événements.Programmer des badges utilisateurs est très simple : la clé de programmation est introduite dans la serrure, puis le badge est passé sur la tête de lecture du bouton extérieur pendant 2 secondes. Effacer ou reprogrammer des badges s’avère tout aussi facile. Comme pour les badges, plusieurs clés électroniques ABUS peuvent être programmées pour donner des droits d’entrée variables. Le CodeLoxx Proximity autorise la programmation de 511 badges ou clés ABUS.   La mairie de Brunoy choisit ABUS pour sécuriser ses bâtiments La mairie de Brunoy, commune de l’Essonne en Île-de-France, a sollicité ABUS pour l’accompagner dans son projet de mise en place d’un centre service qui devrait se déployer sur 35 bâtiments communaux. Le projet pilote a été réalisé au sein d’un groupe scolaire comprenant une école maternelle, une école primaire et un centre de loisirs. Ce projet porte sur la sécurisation de 87 portes intérieures et extérieures. Étant déjà équipée de cylindres ABUS, la mairie a souhaité poursuivre avec les produits de la marque afin de gagner en autonomie, et a décidé d’investir dans une machine de taillage de clés (FUTURA PRO). Ainsi, le profil des clés utilisé pour les précédentes installations sera dupliqué afin de garder un modèle unique permettant une économie de temps et d’argent. Les cylindres ABUS équiperont 2 800 portes Pleinement satisfaite des produits ABUS, la commune de Brunoy envisage de déployer le projet pilote sur d’autres bâtiments, et ainsi d’équiper les 35 bâtiments communaux (soit un total de 2 800 portes). « Nous avons fait le choix de créer un centre service dans la commune pour gagner en indépendance et en réactivité. Nous avons donc fait appel à ABUS, et en sommes pleinement satisfaits lorsque nous constatons le gain de temps et l’économie que nous procurent ses solutions. Déjà équipés de cylindres ABUS pour leurs qualités, nous avons décidé d’utiliser exclusivement ces cylindres pour la réalisation et l’extension de nos organigrammes », confirme un responsable magasin de la commune de Brunoy.
Il y a 4 ans et 215 jours

Dotation exceptionnelle : le CMN engagera d’importants chantiers de restauration en 2021

Dans le cadre du plan de relance, le Centre des monuments nationaux bénéficiera d’une dotation exceptionnelle de 40 millions d’euros pour soutenir le patrimoine et valoriser les métiers d’art et les savoir-faire d’excellence à travers la restauration de monuments historiques qui lui ont été confiés en gestion par l’Etat. Ce sont ainsi quatorze monuments du réseau du CMN qui seront concernés à partir de 2021. Il est prévu : – La restauration des remparts nord du château d’Angers – Maine-et-Loire (6,5 M€ / d’avril 2021 à décembre 2022) ; – La restauration des façades du palais du Tau à Reims, dans le cadre d’un programme de restauration complet du bâtiment et d’aménagement d’un nouveau parcours de visite – Marne (2,5 M€ / de fin 2021 à fin 2022) ; – L’achèvement de la restauration des façades et toitures de la « Merveille » de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, engagée grâce à une première subvention du ministère – Manche (1 M€ / du 1er trimestre 2021 à décembre 2022) ; – La restauration de la dernière partie du chemin de ronde des remparts de la cité de Carcassonne, permettant au public d’effectuer un tour complet du circuit des remparts – Aude (4,5 M€ / à partir de mai 2021) ; – L’aménagement, avant les épreuves des Jeux olympiques de 2024, d’un nouveau ponton, de nouveaux espaces d’accueil et d’un restaurant au château d’If – Bouches-du-Rhône (6 M€ / en 2022) ; – La restauration de l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue et l’aménagement d’un musée exposant l’importante collection de peintures des époux Brache-Bonnefoi – Tarn-et-Garonne (3 M€ / de janvier 2021 à avril 2022) ; – La restauration de la contrescarpe du château de Villeneuve-Lembron – Puy-de-Dôme (2,2 M€ / de septembre 2021 à novembre 2022) ; – La restauration, en vue de son ouverture au public, de la terrasse nord du château de Cadillac – Gironde (3 M€/ de mai 2021 à l’été 2022) ; – La restauration de la charpente, de la toiture et des souches de cheminées du château de Montal – Lot (2,9 M€ / de mai 2021 jusqu’à décembre 2022) ; – La restauration du « logis du gouverneur » et l’aménagement des espaces d’accueil et d’un parcours d’introduction à la visite pour les tours et remparts d’Aigues-Mortes – Gard (1 M€ / de septembre 2021 à septembre 2022) ; – L’achèvement de la restauration de la caserne Rochambeau de la place forte de Mont-Dauphin – Hautes-Alpes (3,6 M€ de septembre 2021 jusqu’à début 2023) ; L’achèvement de la restauration de l’aile Sarcus du château de Bussy-Rabutin – Côte-d’Or (1 M€ / jusqu’à fin 2021) ; – La restauration des façades et toitures de l’aile des Preuses, de la tour Alexandre et la tour Godefroi de Bouillon du château de Pierrefonds – Oise (2 M€ / jusqu’à fin 2023) ; La restauration de la chambre de l’Evêque du château de Carrouges – Orne (1 M€ / de 2021 à 2022) Quant au château de Villers-Cotterêts, il bénéficie dans le cadre du plan de relance d’une enveloppe spécifique supplémentaire de 100 millions d’euros (qui s’ajoutent aux 85 millions déjà prévus), destinée à la création, dans le château restauré, de la Cité internationale de la Langue française. Le CMN poursuit par ailleurs les chantiers déjà engagés, notamment la restauration de la Colonne de Juillet de l’Hôtel de la Marine à Paris, la restauration du pavillon du roi du château d’Oiron, ou encore l’aménagement du musée du site archéologique d’Ensérune. Les opérations de restauration prévues en 2021 dans le cadre du programme d’investissement de l’établissement, comme la restauration de la toiture de la chapelle du château d’Aulteribe, ou la restauration du château de Vincennes (restauration du châtelet, de la barbacane est, des ponts-levis, du pont-dormant et des pavillons) seront engagées comme prévu.
Il y a 4 ans et 215 jours

Fabrication du premier ordinateur quantique finlandais – VTT s’associe à la start-up du secteur quantique IQM

/ins  VTT et IQM ont conclu un partenariat d’innovation pour la construction du premier ordinateur quantique finlandais. L’union des expertises de ces deux entreprises de pointe des technologies quantiques constitue un véritable bond des capacités quantiques de la Finlande. Le gouvernement a d’ailleurs alloué 20,7 millions d’euros au projet. L’ordinateur sera construit en Finlande, à Espoo, dans le centre de recherche commun de VTT et de l’université Aalto, Micronova, qui possède la salle blanche nécessaire à la fabrication des composants quantiques. Les travaux commenceront dès 2020. « La Finlande a le potentiel d’être le leader européen des technologies quantiques. Je suis impatient de voir les opportunités que l’informatique quantique créera pour les entreprises finlandaises et européennes ainsi que pour la compétitivité de toute la région. » a déclaré le Ministre finlandais de l’économie, Mika Lintilä. Le projet comprend trois phases Le partenaire d’innovation, IQM, a été sélectionné suite à un appel d’offres international. IQM est le leader européen de la construction d’ordinateurs quantiques.  La société IQM a d’ores et déjà annoncé ce mois-ci le succès d’une nouvelle levée de fonds amenant sa capacité de financement totale à 71 millions d’euros. « Nous sommes fiers de participer à cette coopération et impatients de collaborer avec les experts de VTT. Ce projet est extrêmement prestigieux pour nous. Nous allons pouvoir travailler ensemble aux meilleures façons de bâtir l’avenir des technologies quantiques. » a indiqué Jan Goetz, PDG d’IQM. Le projet se déroulera en trois phases. La première doit  aboutir,   d’ici un an environ, à un ordinateur quantique fonctionnel de cinq qubits qui démontrera l’expertise de la Finlande en matière de construction d’ordinateurs quantiques. L’objectif ultime du projet étant de fabriquer un ordinateur de 50 qubits d’ici 2024. Les technologies quantiques  ouvrent de nouvelles opportunités pour la Finlande Parallèlement à l’ordinateur quantique, VTT poursuivra ses travaux dans d’autres domaines d’application – tels que les capteurs quantiques, qui prennent de l’importance en imagerie et en diagnostics médicaux, et les algorithmes de cryptage quantique, qui peuvent servir à protéger les réseaux informatiques.  Ces applications, parmi tant d’autres, sont aussi des occasions pour les entreprises finlandaises et européennes  d’exploiter tout le potentiel des technologies quantiques. Selon le PDG de VTT, Antti Vasara, « En investissant dans des technologies innovantes comme l’informatique quantique, nous investissons dans notre capacité future à régler des problèmes mondiaux et à générer une croissance durable ». Ce matin, le Ministre Lintilä a révélé le partenaire d’innovation choisi lors d’un petit déjeuner virtuel organisé par le Ministère des Affaires économiques et de l’emploi et par VTT. Outre des représentants du Ministère, de VTT et d’IQM, l’événement accueillait également l’ambassadeur d’Allemagne en Finlande, Konrad Helmut Arz von Straussenburg, le président du comité d’orientation du programme « Intelligence artificielle 4.0 », Jussi Herlin, et le directeur exécutif et directeur national de Pfizer Oy, Deb Mangone, qui ont participé à une table ronde sur l’importance des technologies quantiques pour l’industrie européenne. Enfin,  des attachés de presse ainsi que des représentants du corps universitaire  et entrepreneuriales avaient aussi été conviés à se joindre virtuellement à l’événement. Informations complémentaires Antti Vasara, PDG, VTT, tél. : +358 20 7224000 Himadri Majumdar, directeur, Programmes quantiques, VTT, tél. : +358 40 658 9596 Jenny Hasu, conseillère spéciale du Ministre des Affaires économiques, TEM, tél. : +358 29 504 7213 Petri Räsänen, directeur développement, TEM, tél. : +358 29 504 7287 Jan Goetz, PDG et cofondateur, IQM, tél. : +358 (0)50 566 6483  Raghunath Koduvayur, responsable marketing et communications, IQM, tél. : +358 (0)50 487 6509
Il y a 4 ans et 216 jours

Un projet immobilier à Châteauneuf-de-Gadagne

Citadis, pilote de la construction d’un programme immobilier à Châteauneuf-de-Gadagne.