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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Informatique

(8205 résultats)
Il y a 6 ans et 72 jours

Lyon-Turin : la France persiste et lance les études des accès

TRANSPORTS. La ministre des Transports a signé la décision gouvernementale demandant à SNCF Réseau d'engager le programme d'études pour la réalisation des voies d'accès au futur tunnel ferroviaire sous les Alpes, entre Lyon et Turin.
Il y a 6 ans et 73 jours

L’école du biosourcé – Forum Bois Construction 2019

Intervenants : Corentin Desmichelle – Architecte, Atelier Desmichelle Architecture Julien Haase – Architecte co-gérant, AER Architecture Benoît Rougelot – Architecte, Landfabrik Benoît Rougelot - Landfabrik est une agence d'architecture et de paysage basée à Paris et Grenoble qui travaille en matériaux biosourcés depuis plus de 10 ans. Face à l'urgence climatique, on n'a pas le choix, il faut construire durablement. Aujourd'hui, durablement, c'est biosourcé et géosourcé. Julien Haase - AER Architectes est une agence basée à Annecy et qui travaille dans des domaines variés, du résidentiel aux bâtiments publics. On essaye d'avoir une approche la plus écoresponsable possible. Selon moi, les matériaux biosourcés entrent dans une approche transversale. Construire, c'est avoir un impact sur l'environnement, s'inscrire dans un site. En tant qu'architecte, on est là pour orienter, faire des choix, essayer de trouver une cohérence d'un point de vue environnemental, sanitaire et économique. C'est de cette manière que les matériaux biosourcés prennent leur place dans nos projets. Corentin Desmichelle - Atelier Desmichelle Architecture et Territoires est une agence parisienne. Nous travaillons depuis 2007 à 100 % sur les matériaux isolants biosourcés : le bois, la terre crue, la chaux... Nous effectuons tout type de programme : école, centre culturel, maison, logement essentiellement en Île-de-France et en région Centre. En tant qu'architecte, il faut pouvoir construire avec des matériaux sains pour vivre sainement. Nous vivons dans une société qui reste un peu aveugle sur cette question. Les bâtiments sont des organismes vivants. Cet article L’école du biosourcé – Forum Bois Construction 2019 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 6 ans et 73 jours

L’école du biosourcé – Forum Bois Construction 2019

Intervenants : Corentin Desmichelle – Architecte, Atelier Desmichelle Architecture Julien Haase – Architecte co-gérant, AER Architecture Benoît Rougelot – Architecte, Landfabrik Benoît Rougelot – Landfabrik est une agence d’architecture et de paysage basée à Paris et Grenoble qui travaille en matériaux biosourcés depuis plus de 10 ans. Face à l’urgence climatique, on n’a pas le choix, il faut construire durablement. Aujourd’hui, durablement c’est biosourcé et géosourcé. Julien Haase – AER Architecture est une agence basée à Annecy qui travaille dans des domaines variés du résidentiel aux bâtiments publics. On essaye d’avoir une approche la plus éco-responsable possible. Selon moi, les matériaux biosourcés rentrent dans une approche transversale. Construire c’est avoir un impact sur l’environnement, s’inscrire dans un site. En tant qu’architecte, on est là pour orienter, faire des choix, essayer de trouver une cohérence d’un point de vue environnemental, sanitaire et économique. C’est de cette manière que les matériaux biosourcés prennent leur place dans nos projets. Corentin Desmichelle – Atelier Desmichelle Architecture est agence parisienne. On travaille depuis 2007 à 100% sur les matériaux, isolants biosourcés : le bois, la terre crue, la chaux… On effectue tout type de programme : école, centre culturel, maison, logement essentiellement en Île-de-france et en région centre. En tant qu’architecte, il faut pouvoir construire avec des matériaux sains pour vivre sainement. On vit dans une société qui est un peu aveugle par rapport à cette question. Les bâtiments sont des organismes vivants.
Il y a 6 ans et 73 jours

L’école du biosourcé – Forum Bois Construction 2019

Intervenants : Corentin Desmichelle – Architecte, Atelier Desmichelle Architecture Julien Haase – Architecte co-gérant, AER Architecture Benoît Rougelot – Architecte, Landfabrik Benoît Rougelot – Landfabrik est une agence d’architecture et de paysage basée à Paris et Grenoble qui travaille en matériaux biosourcés depuis plus de 10 ans. Face à l’urgence climatique, on n’a pas le choix, il faut construire durablement. Aujourd’hui, durablement c’est biosourcé et géosourcé. Julien Haase – AER Architecture est une agence basée à Annecy qui travaille dans des domaines variés du résidentiel aux bâtiments publics. On essaye d’avoir une approche la plus éco-responsable possible. Selon moi, les matériaux biosourcés rentrent dans une approche transversale. Construire c’est avoir un impact sur l’environnement, s’inscrire dans un site. En tant qu’architecte, on est là pour orienter, faire des choix, essayer de trouver une cohérence d’un point de vue environnemental, sanitaire et économique. C’est de cette manière que les matériaux biosourcés prennent leur place dans nos projets. Corentin Desmichelle – Atelier Desmichelle Architecture est agence parisienne. On travaille depuis 2007 à 100% sur les matériaux, isolants biosourcés : le bois, la terre crue, la chaux… On effectue tout type de programme : école, centre culturel, maison, logement essentiellement en Île-de-france et en région centre. En tant qu’architecte, il faut pouvoir construire avec des matériaux sains pour vivre sainement. On vit dans une société qui est un peu aveugle par rapport à cette question. Les bâtiments sont des organismes vivants. Cet article L’école du biosourcé – Forum Bois Construction 2019 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 6 ans et 76 jours

L'accompagnement d'Hynamics par EDF Pulse Croissance

Dans cette vidéo Christelle ROUILLE Directrice Générale d'Hynamics vous explique comment EDF Pulse Croissance a participé à la création de la filiale Hynamics, 100% EDF.Avec son programme d’intrapreneuriat EDF Pulse Croissance, accompagne les collaborateurs du Groupe pour créer les relais de croissance et les nouveaux métiers d'EDF.
Il y a 6 ans et 76 jours

Forum Bois Construction 2019 : Interview de Damien Quidet, Itech

Intervenant : Damien Quidet – Responsable du Pôle Bois , Itech Damien Quidet – Itech est, depuis 1986, un éditeur de logiciels français. C’est une entreprise qui fait des logiciels de calcul de structure dédiés à la construction bois depuis une quinzaine d’années. Le logiciel Acord est un outil qui s’adresse aussi bien à l’artisan qu’au bureau d’études. Il permet de traiter à la fois des sujets élémentaires et très complexes. Il évolue de trois manières : – une évolution sur un plan « cosmétique » et ergonomique – une évolution technique – une évolution technologique avec un nouvel algorithme Cet article Forum Bois Construction 2019 : Interview de Damien Quidet, Itech est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 6 ans et 76 jours

Forum Bois Construction 2019 : Interview de Damien Quidet, Itech

Intervenant : Damien Quidet – Responsable du Pôle Bois , Itech Damien Quidet – Itech est, depuis 1986, un éditeur de logiciels français. C’est une entreprise qui fait des logiciels de calcul de structure dédiés à la construction bois depuis une quinzaine d’années. Le logiciel Acord est un outil qui s’adresse aussi bien à l’artisan qu’au bureau d’études. Il permet de traiter à la fois des sujets élémentaires et très complexes. Il évolue de trois manières : – une évolution sur un plan « cosmétique » et ergonomique – une évolution technique – une évolution technologique avec un nouvel algorithme
Il y a 6 ans et 76 jours

Forum Bois Construction 2019 : Interview de Damien Quidet, Itech

Intervenant : Damien Quidet – Responsable du Pôle Bois , Itech Damien Quidet – Itech est, depuis 1986, un éditeur de logiciels français. C’est une entreprise qui fait des logiciels de calcul de structure dédiés à la construction bois depuis une quinzaine d’années. Le logiciel Acord est un outil qui s’adresse aussi bien à l’artisan qu’au bureau d’études. Il permet de traiter à la fois des sujets élémentaires et très complexes. Il évolue de trois manières : – une évolution sur un plan « cosmétique » et ergonomique – une évolution technique – une évolution technologique avec un nouvel algorithme Cet article Forum Bois Construction 2019 : Interview de Damien Quidet, Itech est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 6 ans et 76 jours

Hellio lance une chaudière à granulés à 0 €

Profitant du programme « Coup de Pouce Chauffage » lancé début 2019 par le Gouvernement, Hellio propose une chaudière à granulés HS France pour 0 €
Il y a 6 ans et 76 jours

Smart city : comment la Banque des territoires veut s'engager

Depuis 2016, la Caisse des dépôts accompagne les collectivités sur les enjeux de "smart city" par le biais d’un programme dédié, aujourd’hui intégré à la Banque des territoires. Responsable de ce programme rattaché au département transverse de la stratégie digitale, Jeanne Carrez-Debock retrace les grandes lignes de la stratégie déployée sur les projets de territoires intelligents.
Il y a 6 ans et 78 jours

Les Journées professionnelles de la Construction à Nice

Organisées par la Confédération des artisans et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), les Journées professionnelles de la Construction 2019 se tiendront les 11 et 12 avril à Nice Acropolis, suite à l’Assemblée générale annuelle de la Capeb qui aura lieu le 10 avril. Les 8 présidents d’UNA ont signé une déclaration qui sera faite aux délégués présents à Nice relative à six questions majeures et communes des métiers : les Centres Techniques Industriels, la transition numérique, les certificats d’économies d’énergie, l’opposition aux offres commerciales abusives, la problématique du réemploi des produits de construction, la future réglementation environnementale. Les Journées professionnelles de la Construction allient des conférences thématiques et un salon professionnel sur 8 000 m2 d’exposition. Programme de l’UNA Charpente Menuiserie Agencement L’UNA CMA organise pour sa part, le jeudi 11 avril de 14h00 à 16h00, des ateliers transversaux (au choix) : Quel visage de l’artisanat de demain dans l’acte de construire ? ; La maison de demain sera-t-elle écologique ? ; Comment travailler avec les nouveaux modes de distribution (vente par correspondance, plateforme de vente…)? Le vendredi 12 avril, une restitution sera faite sur les travaux en cours sur la rénovation des CAP des Métiers de la Charpente Menuiserie Agencement. Au programme aussi la présentation de bonnes pratiques de la construction bois pour les pièces humides et une séance interactive avec un expert sur l’éclairage naturel dans les bâtiments. Téléchargez l’invitation aux Journées Professionnelles de la Construction
Il y a 6 ans et 79 jours

Architectes construisez des prisons, il y a le feu

Dans le cadre du programme 8 000 promis par le président Macron, nombre d’appels d’offres sont en cours ou en passe d’être lancés, pour livraison en 2022 et 2027, années d’élections présidentielles. La doctrine de l’administration évolue lentement mais l’équilibre […] L’article Architectes construisez des prisons, il y a le feu est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.
Il y a 6 ans et 80 jours

Renouvellement urbain: la métropole strasbourgeoise entre dans l'acte II

QUARTIERS. Dans le cadre du Nouveau programme national de renouvellement urbain, l'Eurométropole de Strasbourg a présenté les 7 quartiers qui bénéficieront d'un projet de renouvellement. La programmation devrait être prochainement validée par l'Anru.
Il y a 6 ans et 86 jours

Accessibles par nature – Habiter et entreprendre dans la métropole

arc en rêve centre d’architecture en collaboration avec la Fab présentent l’exposition accessibles par nature dont l’ambition est de montrer les avancées et les premiers résultats du programme 50 000 logements et du programme d’aménagement économique AIRE. Jusqu’au 26 mai […] L’article Accessibles par nature – Habiter et entreprendre dans la métropole est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.
Il y a 6 ans et 86 jours

Pli Public Workshop : Appel à candidature

Depuis 2015, la revue Pli pose un regard critique sur le monde de l'architecture, soutenant la jeune création contemporaine, la recherche ainsi que les arts graphiques, mis en valeur au fil des numéros. Un positionnement qui s'affirme un peu plus encore cette année à l'occasion du lancement du Pli Public Workshop, un concours destiné à la nouvelle génération d'architectes et de designers, dont la rédaction de Muuuz a l'honneur d'être partenaire. A vos crayons, vous avez jusqu'au 10 mai pour candidater ! A chaque numéro sa couleur, à chaque édition sa thématique. Après s'être penché sur les questions des conflits et de la matière lors des deux dernières années, la gazette élargit son champ d'action. Véritables mécènes de la nouvelle génération d'architectes et de designers, les équipes de Pli lancent cette année le Pli Public Workshop – ou PPW –, un programme destiné à mettre en lumière les talents de demain dont le déroulement s'inscrit en trois temps : une phase de recherche et d'accompagnement, une phase de production du projet et une restitution du projet à travers une exposition. Les candidats auront pour mission de présenter un travail inédit, en lien avec la thématique du prochain numéro au titre sibyllin : Obsessions, disponible en novembre 2019. Avec pour seule contrainte d'être axées sur l'architecture, les propositions pourront prendre des formes multiples : micro-architecture, artéfact, installations visuelle ou sonore, vidéo, performance etc. Tout est possible pour éblouir le jury composé de dix experts des disciplines visées tels que – entre autres –, Matali Crasset (designeuse), Juliette Armanet (auteure-interprète), Christopher Dessus (directeur de Pli / scénographe, Atelier PAF), Alexandre Labasse (directeur du Pavillon de l'Arsenal) ou encore Eva Maloisel (architecte, Peaks). Pour candidater, rien de plus simple ! Les concurrents devront envoyer un dossier de candidature avant la date limite. Cette échéance donnera ensuite lieu à une pré-sélection qui sera présentée aux jurés qui délibéreront le 7 juin 2019 et dont les dix projets sélectionnés auront la chance d'être présentés lors d'une exposition collective au Pavillon de l'Arsenal à l'automne prochain. Avis donc aux jeunes créateurs débordants d'idées ! Pour en savoir plus, visitez le site du PPW Photographies : Pli – l.Mathie
Il y a 6 ans et 87 jours

Unibail investit dans un programme locatif de 750 M EUR à Londres

Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a annoncé avoir pris 25% de parts dans un partenariat pour développer d'ici 2023 à Londres un vaste programme locatif estimé à 750 millions d'euros.
Il y a 6 ans et 87 jours

Revitaliser les centres villes pour répondre à la demande de proximité

Le gouvernement veut répondre à la demande de proximité exprimée par les Français lors du grand débat en intensifiant le programme de revitalisation des centres bourgs lancé dans 222 villes de taille moyenne.
Il y a 6 ans et 92 jours

Des logements aux typologies adaptées

  L'architecte Guillaume Ramilien livre à Fourchambault, en Bourgogne-Franche-Comté, un très bel ensemble de logements pour Nièvre Habitat. Le programme comporte aussi des espaces publics, intégrés au quartier à travers une continuité douce.
Il y a 6 ans et 92 jours

Le gouvernement veut revitaliser les centres villes pour répondre à la demande de proximité

Le gouvernement veut répondre à la demande de proximité exprimée par les Français lors du grand débat en intensifiant le programme de revitalisation des centres bourgs lancé l'an dernier dans 222 villes de taille moyenne.
Il y a 6 ans et 94 jours

14 milliards d'euros financés pour le NPNRU

QUARTIERS. Dans un point d'étape du 12 mars, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) a indiqué que près de 14 milliards d'euros "tous financeurs confondus" ont été investis dans le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).
Il y a 6 ans et 95 jours

Pourquoi Saint-Gobain lâche Point. P TP

La branche de la distribution apparaît comme la plus concernée par le programme Transform & Grow. Objectif : répondre à la chute du cours de l'action du géant français.
Il y a 6 ans et 97 jours

Angel Borrego Cubero : The Competition

Introuvable, le documentaire réalisé en 2008 par l'architecte madrilène Angel Borrego Cubero en parallèle du concours du musée national d'Andorre a pourtant de quoi titiller la curiosité des amateurs d'architectures. A l'affiche : Jean Nouvel, Franck Gehry, Dominique Perrault, Zaha Hadid et Norman Foster. Au programme ? Croquis, maquettes, charrettes et nuits blanches. Alors, comment refuser lorsque les équipes de l'agence parisienne AZC ont convié la rédaction de Muuuz à une projection privée de ce reportage à l'humour manifeste portant sur le système très secret des concours d'architecture. Welcome to the competition ! Il est 19h30 lorsque nous arrivons dans les superbes locaux d'AZC, dans le 13e arrondissement de la capitale. Elaborés par leur soin, les bureaux sont à l'image de leurs réalisations : nets, précis, et plein de surprises. L'une d'entre elle est un amphithéâtre confortable où, quelques minutes après notre arrivée, nous sommes invités à prendre place afin de découvrir le documentaire d'Angel Borrego Cubero, couvrant toutes les phases du concours lancé par la principauté d'Andorre pour la réalisation d'un Musée National. Et quel concours ! Véritable combat des titans, les plus grandes « starchitectes » s'affrontent pour décrocher l'élaboration d'un musée inscrit dans un site complexe. Plus qu'un défi architectural, on assiste ici à une bataille d'égo – notons la petite pique des équipes de Gehry : « cache vite les maquettes avant que le bureau de Hadid ne les voit ! ». N'ayant que peu de contraintes budgétaires ou esthétiques, la seule composante extérieure à accepter est d'être filmé durant toute l'étendue du projet. Une exigence à laquelle Norman Foster n'a su se plier, se retirant immédiatement de la compétition.Cette condition permet pourtant de se pencher sur un modèle de travail aussi vieux que la profession elle-même : le concours d'architecture. Un phénomène qui ne cesse de s'amplifier et de se politiser depuis la création du Guggenheim de Bilbao (Espagne) et dont les rouages n'ont jamais été aussi mis en lumière qu'à travers cet ouvrage cinématographique. Nous assistons ainsi à trois mois d'effort, démontrant de la gestion propre à chaque agence de ses équipes, de son projet et des besoins et envies du client. Dès l'ouverture du film, le ton est donné : pas question ici de placer les architectes sur un piédestal, mais au contraire de démystifier leur position, en n'hésitant pas à se moquer gentiment et à confronter l'architecture iconique à ses pires aspects. Quand, dans la première scène, Nouvel est présenté chez Ardisson à la manière d'une vedette de cinéma, Gehry est quant à lui introduit à travers son cameo dans les Simpsons où, en jetant par terre un appel à projet, son visage jaune s'illumine lorsqu'il s'exclame « Frank Gehry, you're a genius ! », son bout de papier se transformant en un Concert Hall pour la ville de Springfield. Une caricature pas si éloignée de la réalité puisque, lorsque Nouvel exprime ses idées pour ce projet, lui aussi récupère un bout de papier pour créer un « petit chapeau » au sommet d'une maquette. Après tout, l'inspiration est partout...Rappelons cependant que nous sommes alors en pleine crise économique et que la commande elle-même a de quoi frapper : un pays minuscule niché au cœur des montagnes souhaite se doter d'un musée au rayonnement international, sans jamais évoquer le budget qu'il souhaite allouer à la création d'un édifice culturel colossal. Un projet ostentatoire qui ne pouvait donc qu'être confié qu'à des architectes tout aussi extravagants. Entre rire jaune et compassion, le spectateur assiste, impuissant, au désespoir des équipes qui tentent avec difficulté de se projeter dans un environnement inconnu, réalisant des maquettes pour un client qu'ils n'ont jamais rencontré, pour des usagers imaginaires, le tout régit par des directeurs d'agence tour à tour impitoyables, fantasques voir même carrément absents. Alors que les équipes de Gehry s'échinent à froisser des bouts de papier sans recherche concrète de résultat, celles de Nouvel redoutent les arrivées nocturnes du grand patron qui n'hésite pas à réduire à néant le fruit de leur travail. A contrario, la maîtrise de l'image de Perrault est impressionnante et le concepteur français arrive sans peine à se façonner une image de professeur inspirant. Quant à Zaha Hadid, elle n'apparaît pas une seule fois à l'écran, laissant le soin à ses équipes de gérer la commande de A à Z, peut-être de peur – probablement à raison – que sa présence dans le documentaire ne nuise à son image. L'apothéose de The Competition réside dans la présentation des projets à un jury purement administratif et dénué d'architectes, théâtre de guignol où le crépitement des flashs de la presse couvre sans vergogne le discours des concepteurs. Demandant avec une admiration pesante des autographes à Dominique Perrault, les jurés n'hésitent pas à couper les équipes de Hadid dans leur présentation – la figure emblématique de l'agence n'étant pas présente, nul besoin de faire des courbettes à de simples exécutants. Un final burlesque auquel nous assistons avec difficulté dans l'attente du resultat. Alors, savez-vous qui a gagné cette compétition ? Un grand merci aux équipes d'AZC.Pour en savoir plus, visitez le site de The Competition Photographies : Captures d'écran du film
Il y a 6 ans et 98 jours

Guillaume Fauno, nouveau Responsable Commercial du logiciel Ramasoft

Quelques mois après l'annonce de la commercialisation du logiciel Ramasoft en France par le Groupe ELCIA, Guillaume FAUNO devient Responsable Commercial Ramasoft.
Il y a 6 ans et 99 jours

Le CSTB participe à SiMSEO, le programme national d'accompagnement des TPE/PME à l'usage de la simulation numérique

Le CSTB a été retenu parmi les premiers éditeurs de solutions logicielles de simulation pour l'énergétique, l'environnemental, l'acoustique et le calcul de structures du bâtiment, dans le cadre du programme national français SiMSEO. Dans le cadre de l'Appel à Manifestation d'Intérêt « Diffusion de la simulation numérique dans l'industrie » du Programme Investissements d'Avenir, le Commissariat Général aux Investissements a confié à Teratec et GENCI la mise en œuvre du programme national SiMSEO permettant de diffuser l'usage de la simulation numérique au sein des petites et moyennes entreprises de l'industrie et du bâtiment. Un des objectifs du programme SiMSEO consiste à la mise à disposition d'offres de service sectorielles pour l'accès à la simulation numérique dans la filière BTP : conseil, aide à l'usage et expertise technique ; accès aux logiciels métiers et aux moyens de calcul en mode paiement à l'usage ; réalisation d'études spécifiques. Dès aujourd'hui, les TPE et PME bénéficient d'une subvention pouvant atteindre 50 % du tarif d'acquisition des offres de services du CSTB subventionnables par SiMSEO : logiciels de simulation, formations spécifiques à leur utilisation et prestations de services en R&D (la subvention est plafonnée à 10 K€ par entreprise). Cette offre est disponible jusqu'à épuisement de la dotation. Pour en savoir plus : Informations sur les conditions d'éligibilité et le détail des offres
Il y a 6 ans et 99 jours

BIMoffice 6 - L’intelligence du BIM

Solution BIM, globale multi-utilisateurs et multi-projets, BIMoffice répond aux besoins de tous les professionnels de la construction : architectes, constructeurs, bureaux d’études, entreprises, maîtres d’ouvrages et économistes. Autour d’une base de données unique, BIMoffice rassemble toutes les fonctionnalités métiers, tous les outils de pilotage de vos projets de construction et intègre une liaison bidirectionnelle instantanée avec ARCHICAD™ et Revit™.
Il y a 6 ans et 99 jours

Déjà 100.000 logements impactés par le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain

Depuis le lancement de la phase opérationnelle du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), l’ANRU souhaite régulièrement mettre en lumière l’état d’avancement du programme et de l’actualité de l’Agence.
Il y a 6 ans et 99 jours

Enquête publique Village olympique des Jeux de Paris 2024 : avis favorable

La Société de Livraison des Ouvrages Olympiques – SOLIDEO, Etablissement Public crée en 2017 est en charge d’organiser la livraison de l’ensemble des ouvrages et aménagements nécessaires à l’organisation des Jeux de Paris 2024, ainsi que leur adaptation ou leur reconversion pour leur usage en héritage. Elle assure notamment la maîtrise d’ouvrage des ZAC du Village Olympique et Paralympique. La commission chargée de l’enquête publique relative à cette opération a rendu un avis favorable en soulignant que « les objectifs poursuivis par ce projet manifestent d’un intérêt général certain ». Elle relève que la transformation environnementale du secteur va être bénéfique aux habitants notamment par la création de nombreux espaces libres et l’aménagement des bords de Seine, la structure scolaire ou sportive va être améliorée et des équipements commerciaux et sociaux aujourd’hui pratiquement inexistants vont trouver leur place en pied d’immeubles. La commission a émis une réserve concernant l’Ecole d’Ingénieurs SUPMECA, et demande que SOLIDEO initie la mise en place d’un groupe de travail collaboratif avec les différents services de l’Etat concernés et la Direction de l’école, pour rechercher les meilleures solutions d’aménagement qui assureront la continuité du fonctionnement de l’Ecole. L’ensemble de l’opération du Village Olympique et Paralympique représente une surface de plancher de l’ordre de 278 000 m2 environ : – 125 000 m2 pour 1900 logements familiaux environ, – 19 000 m2 pour 750 logements spécifiques environ, – 6 000 m2 pour 150 chambres d’hôtel environ, – 117 000 m2 de bureaux et services environ, – 2 000 m2 de commerces environ, – 9 000 m2 de nouveaux équipements publics environ dont un groupe scolaire élémentaire et maternel et un gymnase. Le programme prévoit, en outre, la création d’un espace vert de 3 ha environ au cœur du quartier, l’aménagement d’espaces publics plantés et de cœur d’îlots végétalisés ainsi que le réaménagement des berges de la Seine sous forme de promenade. En prévoyant la réalisation de 1900 logements familiaux environ et de 900 logements spécifiques environ, la ZAC du Village Olympique et Paralympique propose le renforcement d’un habitat dense. Calendrier prévisionnel : 2018-2019 : Acquisition des terrains et création de la ZAC 2020 : Préparation des terrains 2021-2023 : Travaux de construction de la ZAC et du franchissement 2024 : Jeux Olympiques et Paralympiques (de fin juillet à début septembre) 2025 : Reconversion du village des athlètes et quartier de ville mixte Une cinquantaine de bâtiments seront démolis par le projet. Une fois les jeux paralympiques terminés, la phase de réversibilité se tiendra entre la fin septembre 2024 et le dernier trimestre 2025. Une année environ sera nécessaire pour transformer les logements des athlètes en logements familiaux, spécifiques et bureaux. Ces travaux consisteront à modifier la structure interne des immeubles. Ils n’impacteront pas le gros œuvre puisque celui-ci aura déjà été réalisé pour la livraison du Village. Illustration : périmètre de la ZAC village olympique et paralympique en rouge sur le plan
Il y a 6 ans et 100 jours

Premier MOOC « Répondre à un appel d’offres en BIM »

La FFB de Normandie et l’ESITC Caen ont décidé d’accompagner les entreprises dans l’intégration du BIM dans leurs projets. Elles proposent différents modules de formation continue et un MOOC. Le cours en ligne est destiné aux professionnels de la construction, en particulier ceux en activité dans des PME/TPE. Il est gratuit et se déroule sur une durée de trois semaines avec environ 1h30 de travail individuel par semaine. Les objectifs principaux sont de comprendre ce qu’est une maquette numérique associée à un dossier de consultation des entreprises, de savoir l’explorer pour chiffrer les travaux et accompagner la réponse, et de comprendre les prérequis pour intégrer un processus BIM en phase exécution. Le programme est organisé autour d’un contenu vidéo accompagné de quizz et d’exercices d’application. Un projet de construction d’un bâtiment de type espace de convivialité est utilisé en fil rouge tout au long du programme. La maquette couvre l’ensemble des lots, à l’exception des lots électricité et plomberie. Une attestation de réussite pourra être délivrée aux participants qui suivent avec succès l’ensemble du programme. http://www.esitc-caen.fr/content/lancement-de-notre-mooc-répondre-à-un-appel-doffre-en-bim  
Il y a 6 ans et 101 jours

Inventons la métropole du Grand Paris : le premier chantier a débuté !

MISE EN CHANTIER. Ce lundi 11 mars 2019, la société Atland a posé la première pierre de son Campus Urban Valley, un espace de 25.000 m² de bureaux, de laboratoires et de services. Particularité de l'évènement, il s'agit de la première concrétisation d'un projet du programme Inventons la Métropole du Grand Paris.
Il y a 6 ans et 101 jours

TRACKS : École La Ruche

Une étonnante Ruche, installée au milieu du village de Perthes-en-Gâtinais (77) bourdonne de cris d'enfants. Cette série de pavillons en bois à l'implantation sobre et au profil reconnaissable, inspirée à la fois de dessins d'enfants et du logis des abeilles, dissimule en réalité une école maternelle, œuvre de l'agence parisienne TRACKS. Situé dans la partie historique de Perthes-en-Gâtinais, le projet bénéficie d'un environnement de qualité, entre patrimoine construit et paysage sylvestre. La parcelle, construite dans les années 1970, fait aujourd'hui l'objet d'une reconstruction en accord avec les hautes exigences environnementales et architecturales de la région, prenant aussi bien en compte le Parc Naturel Régional du Gâtinais Français que les édifices du Moyen-âge. Pensée par les équipes de TRACKS, l'architecture consciencieuse de la Ruche, école maternelle de 1 800 mètres carrés, s'inscrit sobrement, sans effort au milieu des volumétries archétypales des maisons à toiture à deux pans du bourg et associe esthétique pavillonnaire et revêtements naturels. Le projet bénéficie pour cela de l'appui et de l'avis du Parc et de l'Architecture des Bâtiments de France. L'école répond de la géométrie typique du village et forme un profil linéaire à hauteur variable selon les programmes des salles dont elle dispose, les rendant facilement identifiables. Issus de matériaux bio-sourcés, le bardage extérieur en bois, les panneaux de Douglas et les isolants en fibre de bois renforcent le parti pris par les concepteurs de s'approcher au plus de l'environnement boisé alentour. La toiture en zinc discrète est équipée d'un système de récupération des eaux de pluie et s'insère dans les lattes en mélèze grisées de la façade à bâtons rompus. La disposition du projet encourage une déambulation fluide, sur un large terrain minéral prolongé par un jardin paysagé. Les équipes de TRACKS et du Parc National encouragent le renouvellement progressif du boisement et sa biodiversité en y plantant quelques arbres. Les espaces de récréation sont en béton balayé sous les préaux lumineux aux toits translucides. Les cours en bois raméal fragmenté disposent d'un mobilier urbain taillé dans les souches d'arbres abattus lors le projet. Pensé comme un sous-bois avec ses sols mous et durs, les espaces extérieurs sont travaillés pour le confort des familles qui traversent le mail arboré.Pour compléter l'ensemble, un jardin pédagogique composé de plateaux surélevés occupe l'arrière de l'école, pourvu d'un réservoir d'eau 300 litres ainsi que d'une chaufferie en bois, qui alimente d'autres équipements de la commune. Implantée de plain-pied, l'école bénéficie d'une répartition efficace et généreuse des 4 salles de classes, de la salle de motricité et des deux préaux, maternelle et primaire.Ils séparent le bâtiment en trois parties, et ses espaces intérieurs bénéficient d'une luminosité et d'une vue sur le mail boisé grâce aux larges ouvertures vitrées. Le plafond suit quant à lui la pente du toit à 45 degrés qui reprend les aspects graphiques des dessins d'enfants. Minutieuse, l'identité de la Ruche est affirmée par la conception graphique des abeilles disposées sur les pignons, qui est ensuite reprise pour la signalétique d'orientation à l'intérieur du bâtiment. De quoi contenir l'effervescent essaim d'enfants dans une fourmilière d'idées aussi agréables qu'efficaces. Pour en savoir plus, visitez le site de TRACKS Architectes Photographies : Guillaume Amat
Il y a 6 ans et 101 jours

Flexbeam de Layher, une plateforme suspendue haute résistance pour rénovation rapide d'ouvrages d'art

Depuis quelques mois, la France est engagée dans un vaste programme de rénovation des ponts et ouvrages d'art qui composent son paysage. 800 millions d’euros ont été alloués aux travaux d'urgence à mener dès maintenant sur près de 160 ponts non concédés, audités comme à risque. L'hexagone compte plus de 200.000 ponts qui devraient être rénovés au fil des années.
Il y a 6 ans et 107 jours

Batiweb.com profite de 2019 pour faire peau neuve !

Batiweb, média connu depuis 1996, présente l'actualité du BTP et met à disposition des professionnels une bibliothèque complète de produits (matériel bâtiment, second "uvre, logiciel, génie climatique, etc.). Avec plus de 724 000 visiteurs par mois, Batiweb est un des médias principaux du bâtiment, mais tardait à mettre à jour le design de son site web à la différence d'autres médias comme Le Moniteur, Batirama ou Batinfo. C'est désormais chose faite : le média présente son tout nouveau site web ! Une charte graphique épurée et modernisée Les lecteurs de l'ancienne version en ligne de Batiweb pouvaient être dérangés par l'effet " condensé " de l'information, avec des textes étroitement rapprochés et une largeur non pleine. Batiweb répond à cela en proposant un design bien plus aéré et sur un format plus large. Cette nouvelle présentation facilite la lecture des articles et contenus, et permet d'ajouter des visuels plus grands rendant le site plus agréable. La produithèque bénéficie également d'un lifting. Plus clair, cet espace permet de rechercher un produit par famille ou par fabricant ou de découvrir les nouveautés et produits de la semaine. Le web étant aujourd'hui majoritairement utilisé par les utilisateurs sur mobile, Batiweb adapte son site à cette nouvelle tendance en proposant un site web entièrement responsive : les contenus s'adaptent aux différentes résolutions mobiles permettant une lecture sur tous les supports. Un nouveau logo Batiweb profite de cette mise à la page graphique pour moderniser son logo : celui-ci abandonne sa bulle rouge pour ne conserver que le nom du média en gris foncé et rouge.   Une nouvelle icône fait également son apparition : le " b " de Batiweb s'entoure d'un carré arrondi rouge et s'aligne sur le design des raccourcis d'applications mobiles.   Pour visiter le nouveau site, rendez-vous sur https://www.batiweb.com.
Il y a 6 ans et 107 jours

SPLAAR à Choisy la matière blanche

SPLAAR / Sandra Planchez* + le labo des Architectes ont livré en juillet 2018 pour Immobilière 3F un programme de 54 logements (4 200 m² SDP) à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Extérieur ville, intérieur vie, matière urbaine ! Communiqué. Extérieur ville Le […] L'article SPLAAR à Choisy la matière blanche est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.
Il y a 6 ans et 108 jours

Ana Moussinet : Les 7 Batignolles

Et si les lieux de divertissements s'offraient un nouveau genre ? C'est ce en tout cas ce que propose Ana Moussinet avec une expérience sur mesure dans l'un des nouveaux quartiers les plus dynamiques de Paris, pour la rénovation des 7 Batignolles (17ème). Ou comment transporter les cinéphiles dans un univers inédit avant même le début du film ! Bien qu'il puisse presque passer inaperçu, le cinéma 7 Batignolles bénéficie d'un emplacement de choix dans l'entreprenant quartier des Batignolles, entre le parc Martin Luther King et le Palais de Justice dessiné par Renzo Piano. Le quartier complète ainsi son offre culturelle en mettant ce nouveau lieu vie à la disposition des habitants du quartier. Le complexe s'étale sur 3 niveaux et se compose de 7 salles de 70 à 350 places, équipés des systèmes sonores et visuels les plus innovants (Sphera, Dolby Atmos et EclairColor). Le programme de 7 Batignolles se voit complété par un bar et un espace culturel de 400 mètres carrés au premier étage qui s'ouvrent sur une terrasse de 200 mètres carrés donnant sur le parc. L'architecte Ana Moussinet a choisi d'offrir un lieu de vie divertissant et coloré qui accompagne le quartier dans sa nouvelle jeunesse. Au rez-de-chaussée, le passage par la rue intérieure accueille le visiteur par une pluie de lumière, rendue possible par des anneaux en laiton brillant suspendues au plafond. Un astucieux équilibre, entre les éléments en néons verticaux qui encadrent les affiches, les écritures cursives des murs et les lignes droites qui parcourent le plafond, vient jouer de cette composition graphique et rythmée, qui pourrait aisément trouver sa place dans un lobby d'hôtel.Cette étonnante entrée en matières se poursuit dans les salles du niveau inférieur qui sont logées dans un écrin rouge vif aux motifs psychédéliques dont les lignes déroutantes, tracées du sol au plafond, accompagnent les spectateurs jusqu'aux portes des salles.La salle " Family " se distingue de ses pairs par son intérieur ludique. Les murs sont ornés de motifs en origami colorés, dans lesquels se cachent des animaux que les enfants peuvent s'amuser à répertorier en attendant le départ du film, confortablement installés dans les fatboys face au grand écran. L'architecte investit le dernier niveau du complexe avec autant de détails optiques. Le sol blanc terrazzo et le plafond en panneaux de laiton doré reflète finement le mobilier épuré en mousse irisée. Le bar, tout de bleu vêtu, agrémenté de tabourets en bois vient contraster avec l'importante luminosité du lieu.Le complexe s'intègre avec justesse dans l'énergie qui se dégage du quartier, d'autant qu'il est destiné à accueillir des concerts, lectures et manifestations artistiques, qui font d'ores et déjà de cet agora un lieu de vie et de rencontres. Une mise en scène rythmée et audacieuse, de quoi s'en faire tout un film ! . Pour en savoir plus, visitez le site d'Ana Moussinet Photographies : DR
Il y a 6 ans et 108 jours

Évènement : Haute Agora

La Haute Agora, c'est l'incarnation d'une prospection qui a duré un an. Une recherche prospective qui porte sur les potentialités d'une structure de grande dimension, sur ce qu'elle génère comme questionnements en termes d'économie, de performance technique et d'usages. L'étude ambitieuse, exposée au Pavillon de l'Arsenal, est menée par l'architecte Jean-Christophe Quinton et les ingénieurs Bollinger+Grohmann, et se concrétise dans un immeuble de grande hauteur culminant à 700 mètres de haut. Essentiel à la démocratisation de l'architecture, le Pavillon de l'Arsenal aspire à faire connaître la recherche par le projet, grâce aux expositions temporaires qu'il accueille. L'événement Haute Agora ne fait pas exception et tend, jusqu'au 31 mars prochain, à expliciter des enjeux complexes qui interrogent les formes générées par la création architecturale, dans un contexte d'économie de matériaux et de diversité d'usages. Un programme à priori peu accessible que les concepteurs ont su rendre aussi intéressant que ludique grâce à l'emploi de la réalité virtuelle, d'"uvres immersives ou de changements d'échelles impressionnants. L'ensemble se divise en trois temps : une phase reservée aux hypothèses de recherches et à la conception du projet, un deuxième moment qui reconstitue le cadavre exquis réalisé par les architectes, et pour finir une zone dédiée à l'immersion du visiteur dans l'espace du projet. Ainsi, le premier espace de l'exposition est consacré aux intentions de l'étude et aux termes qui émergent à l'aube de cette recherche. Il ouvre la réflexion sur la façon dont apparaissent les formes en architecture.Le projet formule des possibilités innovantes autour d'une problématique liée à la forme et à la structure : dans quelle mesure une architecture organique, paramétrée, est-elle adaptable à l'échelle d'un projet humain ? Comment révolutionne-t-elle son implantation?La manifestation rassemble ici les études, calculs et dessins techniques qui ont construit le projet, où les carnets de croquis soignés de Jean-Christophe Quinton se mêlent aux maquettes des différents modules l'ayant inspiré pour illustrer le débat. L'objet de la recherche prend alors la forme d'un cadavre exquis, visible dans le deuxième temps de Haute Agora. La tour, composée et ordonnancée par une centaine d'architectes, est exposée à même le sol sur une fresque en noir et blanc de 20 mètres que l'on parcoure à l'aide de chaussons. L'élévation renouvelle le rapport du visiteur à l'espace représenté : en parcourant le projet, il est confronté à un rapport singulier avec l'objet montré, se penchant pour observer des détails qui se diversifient à mesure qu'il avance.Celui-ci peut apprécier, au fil des 170 étages, un programme aussi mixte et complet que le nombre des architectes l'ayant constitué est grand. Quelques 96 concepteurs investissent les volumes, et travaillent à renégocier la façon dont s'articulent les usages dans les espaces. Ils formulent des nouvelles civilités, des relations décomposées et fictionnelles qui ponctuent, les différentes mécaniques d'habitation du bâtiment . Entre des parcs intérieurs, et jardins suspendus, l'ensemble respire autour d'espaces laissés vides, ce qui amoindrit la densité des propositions.Un édifice purement théorique, rassemblant des projets uniques qui, s'ils semblent déconnectés les uns des autres, jouent en la faveur d'une lecture harmonieuse du bâtiment. La composition de la tour est rythmée par d'immenses promenades, un peu à la manière d'un level-design où tous les niveaux concourent séparément à un but commun : une pratique décomplexée d'un type de construction depuis trop longtemps méprisé de la politique de la ville " et de ses habitants. La silhouette de la tour est constituée des modules indépendants, exposés grâce à des maquettes posées, suspendues ou dupliquées par des miroirs, et qui révèlent une composition à la géométrie variable, adaptable à l'infini. Le programme innovant de cet immeuble vise ainsi à dompter l'immense bâtiment par la morphogénèse, utilisant des modules fragmentés et imbriquées pour ne plus former qu'une multitude d'élément composites déployés à la verticale. Les ingénieurs exploitent des ressources matérielles limitées grâce à ce modèle, dupliqué autour d'un espace tubulaire pour former un amas de cellules habitables. Il ne leur a d'ailleurs fallu que 30 centimètres d'épaisseur pour constituer les voiles de béton qui soutiennent les premiers niveaux de la tour depuis le sol.L'épaisseur de ces voiles préfabriquées en béton varie selon les étages. Certains documents démontrent la diversité des facteurs étudiés pour la conception technique de ces éléments, tels que l' " écoulement du vent " autour de la tour ou la répartition de la lumières. Le tout est organisé dans des visuels graphiques attrayants, capables de communiquer les aspects du projet aux regards amateurs autant qu'experts, avec beaucoup de clarté et de simplicité. La présentation se conclue sur un dernier espace dédié à l'immersion du visiteur, par le biais de simulation informatique. Elle dispose trois plans isolés, affichés à même le sol, de façon similaire à l'élévation, dans lesquels le spectateur se plonge grâce aux casques de réalité virtuelle. Quant à la mise en forme de l'exposition, si le projet de recherche convoque des éléments divers dans une exposition visuellement aérée, la répartition de l'exposition en trois temps -mériterait d'être plus efficacement identifiable. Afin d'offrir une meilleure lecture des étapes qui ont encadré la recherche, elle gagnerait à être explicitée. La déambulation n'y est pas toujours évidente ni encadrée, ce qui pourrait rapidement égarer le visiteur autour d'un parcours qui ne répond pas à ces trois étapes. Par les moyens physiques employés, l'exhibition témoigne cependant énergiquement des paris relevés par une recherche très inspirante : elle aboutit à une proposition qui ose redéfinir les standards pour articuler autrement les activités humaines dans l'aménagement des immeubles de grande hauteur. Pour en savoir plus, visitez le site de Pavillon de l'Arsenal Photographies : DR
Il y a 6 ans et 111 jours

L'avenir de l'hydrolien est-il dans les estuaires ?

ENERGIES MARINES. Après l'abandon du secteur de l'hydrolien par le géant Naval Energies, les espoirs français reposent sur de petites entreprises et... de petites machines. Deux d'entre elles viennent de faire des avancées dans leurs programmes, Guinard Energies et Eel Energy, qui testent actuellement des prototypes destinés aux fleuves et estuaires.
Il y a 6 ans et 111 jours

Efficacité énergétique : la CRE valide un plan d'investissement de 530 millions d'euros

Le Gendarme de l'énergie a donné son feu vert à un plan d'aides à l'investissement de 530 millions d'euros dans les zones non interconnectées (ZNI). Ce programme cible en particulier les travaux d'isolation des bâtiments, l'installation de chauffe-eaux solaires et de climatisation performant auprès des particuliers et des entreprises.
Il y a 6 ans et 112 jours

COBE et MVRDV : Roskilde Festival Folk High School

Un lycée sans examen, sans note et à proximité d'un festival de musique ? Un rêve pour nos jeunes étudiants français, une réalité pour les habitants de Roskilde (Danemark). Installé dans une ancienne usine de béton désaffectée, l'établissement propose une éducation alternative valorisant la créativité de ses élèves et favorisant autant l'apprentissage de la guitare électrique que la compréhension d'équations mathématique. Très peu exploité en France, le concept scandinave des lycées populaires a de doux accents utopistes. Et pourtant, ce schéma d'éducation basé sur les préceptes de l'intellectuel danois NFS Grundtvig " établi au 19e siècle ", a de quoi faire réfléchir. Partant du principe que l'éduction favorise la bonne intégration dans la société, les lycées populaires offrent à de jeunes " et moins jeunes " adultes l'occasion de prolonger leur apprentissage tout au long de leur vie en sortant des traditionnels cours d'histoire et de géométrie. Si le modèle a largement séduit le siècle dernier, il a quelque peu été mis de côté ces dernières années au profit d'écoles standardisées. C'était sans compter sur la commune de Roskilde " petite ville de la périphérie de Copenhague célèbre pour son festival de rock annuel éponyme ", qui propose de remettre au goût du jour ce concept oublié en confiant aux agences COBE et MVRDV le projet de réhabilitation d'une manufacture délaissée en un établissement flambant neuf proposant des cours de musique, de politique, d'art, d'architecture, de design ou encore de médias ou de " leadership ". Tout un programme ! " Notre conception, tout comme l'école elle-même, a été inspirée par l'esprit du festival de Roskilde. Tout est question de musique, d'art, de militantisme, mais avant tout de liberté. " Jacob van Rijs, directeur et confondateur de MVRDV Premier établissement du genre depuis 50 ans, le lycée prend place dans le quartier de Musicon, près du site du festival, au sein d'une usine délaissée qui a rapidement séduit les maîtres d'"uvre : " Les entrepôts étaient rugueux, usés et nous les avons immédiatement aimés. Nous avons tout de suite vu un immense potentiel dans le fait d'y installer une école créative [...] Son aspect abandonné signifiait aussi que cette école ne deviendrait jamais institutionnelle, ce qui aurait pu être le cas dans un ensemble neuf ", confie Dan Stubbergaard, fondateur de COBE. Soucieux de conserver l'âme du lieu, les architectes gardent volontairement les poutres et les piliers en béton de l'usine et agrémentent les épaisses parois de grandes fenêtres. Sous un plafond de 8 mètres de haut, les équipes de COBE et MVRDV imaginent deux demi-niveaux échelonnés autour d'un espace commun central dont le large escalier amphithéâtre en bois constitue le c"ur.Les espaces sont ensuite divisés grâce à un système de " boîte dans la boîte " intégrant 16 modules définissant les différents ateliers proposés par l'établissement. Chacune de ces boîtes est revêtue d'une couleur vive, les nuances servant de signalétique aux élèves et définissant la nature des enseignements dispensés : un studio de musique, des salles de danse, des ateliers artistiques etc. Une polyvalence de discipline répartie en trois zones : activités de l'esprit, du corps et la main. Lui-même ancien élève d'un lycée populaire, Dan Stubbergaard garde ainsi le souvenir du logement sur place l'hiver, avant de rejoindre le domicile familial durant les beaux jours. Un aspect essentiel dans la doctrine de Grundtvig qui est ici réhabilité. Reliés aux espaces communs par des passerelles métalliques, les pénates des étudiants prennent place dans deux blocs annexes de quatre étages revêtu d'une double peau métallique, situés à l'avant du bâtiment principal. Chaque niveau accueille entre 12 et 15 étudiants qui sont logés dans des pièces étroites et intimistes, le tout étant agrémenté d'espaces communs comme la cuisine, la cantine ou encore des niches de travail : " À mon avis, cela contribue à renforcer la communauté, qui fait partie intégrante de la vie dans un lycée populaire. Très souvent, tout le plaisir se passe dans les petites salles, car elles ne sont pas aussi contrôlées que les salles d'apprentissage classiques. " explique Stubbergaard. Quatre maison alignées " également revêtues de métal ", sont juxtaposées à cet ensemble et hébergent quant à elle le corps professoral. De quoi donner envie aux étudiants de bachoter sans relâche ! Pour en savoir plus, visitez le site de COBE et MVRDV Photographies : Rasmus Hjortshøj de COAST et Ossip van Duivenbode
Il y a 6 ans et 112 jours

Orma Architettura : Observatoire du Cerf Corse

Après avoir offert l'occasion aux touristes de découvrir les trois monts de Casamaccioli (22) avec la Casa Vanella, les équipes d'Orma Architettura valorisent à nouveau le patrimoine de l'Île de Beauté grâce à l'édification de trois observatoires dans le Parc Naturel Régional de Corse. Un programme sobre et modeste où le paysage et ses habitants sont rois. Recouvrant près de 40% de la surface totale de l'île méditerranéenne, le Parc Naturel fait l'objet, depuis 1985, d'un programme de réintroduction du cerf corse, espèce autrefois emblématique de la région qui a vu sa population fortement réduite à la fin des années 1969. Une époque désormais révolue puisque la présence d'élaphes dans les zones montagneuses a été largement multipliées depuis la mise en place du projet. Un succès de la première phase du programme qui en amorce en seconde : la sensibilisation des visiteurs à la fragilité de l'espèce animale. Pour se faire, les autorités locales ont fait appel à l'agence Orma Architettura pour la mise en place d'observatoires sur les affleurements de Saint-Pierre-de-Venaco, Castifao et Quenza, les trois zones de prédilection des chevreuils. " Comme en témoignent les jeux d'ombres et de lumières qui traversent les clins de bois empruntés aux forêts avoisinantes, le projet cherche à se faire accepter du paysage sans pour autant s'en effacer. " Orma Architettura Conçues en lien avec l'environnement, les cabines de 4 mètres carrés sont surélevées sur les rochers pour ne pas perturber les daims et sont ainsi accessibles par une échelle fixée à la structure. La structure d'ancrage " visible au travers de la jupe de bois ", facilite l'assemblage des éléments construits sur leur site rocheux. Les trois installations sont caractérisées par des formes rectilignes qui font écho aux troncs d'arbres adjacents. Construits par des artisans locaux, les points de vue sont réalisés à partir de lattes de bois verticales espacées les unes des autres, en caillebotis, laissant ainsi apparaître le panorama d'exception et permettant ainsi d'observer la faune de la région sans être vu. De quoi admirer l'immensité de la nature sauvage corse sans jamais la troubler. Pour en savoir plus, visitez le site d'Orma Architettura Photographies : Julien Kerdraon et David Giancatarina
Il y a 6 ans et 112 jours

Architecture séquencée pour l'école de marionnettes

  L'agence blond&roux architectes a livré à Charleville-Mézières le nouveau bâtiment de l'Esnam (Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette). Profitant de la configuration longue et étroite de la parcelle, l'agence a proposé un séquençage du programme, selon ses différentes fonctions.
Il y a 6 ans et 112 jours

Mecanoo : Longgang Cultural Centre

Si Paris a sa canopée, la ville de Shenzhen (Chine) a elle aussi été envahie par un OANI : Objet Architectural Non Identifié. Installé au c"ur du quartier de Longgang, l'ensemble monumental dénote par un revêtement de couleur vive ainsi que par son horizontalité assumée dans un paysage urbain fait de gratte-ciels. Retour sur un ouvrage pas comme les autres. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la commune de Shenzhen a su donner une place de choix à la culture ! C'est en effet sur une surface de 95 000 mètres carrés que cohabitent galerie d'art, musée des sciences, centre de jeunesse et libraire. Une superficie impressionnante répartie sur quatre volume de quatre niveaux chacun, dont les silhouettes diverses aux bords incurvés et aux façades inclinées sont rendues cohérentes par un langage formel unique, une hauteur commune et un traitement extérieur métallique rouge similaire. Les ouvertures sur l'extérieur matérialisées par des fenêtres bandeaux traversantes, discrètes vues de la rue mais bien présentes une fois les nombreuses entrées placées sur les places couvertes franchies. Chaque programme bénéficie de son propre local dont la structure en béton coulé sur site est laissée apparente aux visiteurs qui se promènent ainsi sous les poutres, colonnes et noyaux massifs dans un ensemble où tout est révélé. Un parti-pris réchauffé par la large présence d'éléments en bois " escaliers, plafonds ou encore mobilier. " La structure en béton a été soigneusement conçue pour faire partie de l'expérience des visiteurs. Errer dans le bâtiment, c'est comme regarder une sculpture en béton coulé de l'intérieur. " Mecanoo Le point fort de l'édifice réside dans sa multiplicité de programmes, en adéquation avec la prolifération récente d'ensembles culturels chinois " le Musée international du design d'Alvaro Siza et de Carlos Castanheira, la Bibliothèque scientifique Xiangmi par MLA+ ou encore l'Exploratorium museum de Bernard Tschumi. Ainsi, le musée des sciences bénéficie d'une programmation axée pour les enfants et les jeunes adultes tandis que le centre de jeunesse propose des activités sportives ou musicales extrascolaires. La galerie d'art, quant à elle, combine un centre d'urbanisme au sous-sol et au rez-de-chaussée ainsi que des expositions contemporaines aux niveaux supérieurs. Enfin, le plus grand des bâtiments agit comme un " centre commercial du livre ", mettant la lecture à l'honneur, souvent oubliée dans les ouvrages culturels. Un projet complet qui contribue efficacement à l'entreprise de redynamisation de Shenzhen. Pour en savoir plus, visitez le site de Mecanoo Photographies : Zhang Chao
Il y a 6 ans et 112 jours

Elcia a 20 ans : coup d'envoi d'une année 2019 pleine de surprises !

Le leader français de l'édition logicielle spécialisée pour les professionnels de la Menuiserie, du Store et de la Fermeture souffle ses 20 bougies. Coup d'envoi d'une année anniversaire de fête, de souvenirs et de partage avec les acteurs du secteur. Un coup d'"il dans le rétroviseur mais pas que, cet anniversaire sera aussi l'occasion pour ELCIA de se projeter vers l'avenir.
Il y a 6 ans et 113 jours

Évènement : Experimental Architecture Award

Créée en 1933, la Arts Foundation de Londres (Angleterre) a pour but est de soutenir et de promouvoir tous types de production artistique, de la poésie à la peinture, en passant par la photographie. Un panel au sein duquel le premier art ne trouvait jusqu'alors malheureusement pas sa place. Il s'agit désormais une époque révolue puisque, le mois dernier, a été remis le premier prix pour l'architecture expérimentale. Zoom sur la valorisation d'une discipline ancrée dans son temps. L'architecture expérimentale, quèsaco ? C'est la question que se sont posé les organisateurs du prix de 10 000 £ remis par la Arts Foundation. Difficile en effet d'établir un constat unique concernant ce pan de la discipline tant il est sujet aux débats. Quand certains le renvoient aux années 1970 " et à l'ouvrage de éponyme de Peter Cook ", d'autres l'utilisent comme un terme " fourre-tout ", désignant des projets à l'enveloppe originale sans nécessairement jouir d'un discours expérimental. Une définition ambigüe aux contours encore flous qui a justifié l'absence d'un tel prix durant des années. " Nous avons vraiment dû lutter avec le terme "architecture expérimentale". Qu'est-ce que cela signifie? " déclare d'ailleurs Justin McGuirk, conservateur en chef du Design Museum de Londres et juge du prix. " Nous avons rapidement établi que cela ne voulait plus dire ce que cela pouvait être dans les années 1970 [...] Cela semblait plutôt concerner davantage d'autres possibilités, allant des espaces virtuels et des systèmes bureaucratiques aux interventions sculpturales. " conclue-t-il.Pour représenter cette idée de l'architecture expérimentale, quatre candidats ont été soumis au vote d'un jury d'experts " composé bien entendu de Justin McGuirk mais également de l'architecte Amanda Levete et du directeur de l'Architectural Association's Design Research, Theodore Spyropoulos. Avec la recherche et la considération essentielle des besoins actuels comme discours centraux, les concurrents se sont distingués avec des interprétations diversifiées des problèmes architecturaux et sociétaux. Ainsi, l'architecte Chris Hildrey a retenu l'attention des organisateurs de l'évènement pour son projet ProxyAdress " réalisé lors de sa résidence au Design Museum de Londres ", qui tend à ré-imaginer les villes en fonction des difficultés sociales, et notamment de logement en conférant aux sans-abris une adresse fixe à donner aux différentes administrations " banques, emplois, études etc. ", afin de pouvoir sortir de cette situation précaire.Le deuxième projet ayant retenu l'attention du comité de sélection résulte de l'association des maîtres d'"uvres Pooja Agrawal et Finn Williams, sous le nom de Public Practice, une entreprise facilitant les échanges entre architectes, urbanistes et autorités locales. Toujours dans le but d'améliorer le quotidien des populations, le programme tend à sensibiliser les administrations à la planification proactive, permettant ainsi au secteur public de se montrer créatif dans l'élaboration de solutions quant aux problèmes de logement " abordés ici au niveau local.Plus utopiste, la démarche de l'architecte Lawrence Lek associe des graphiques utilisés en temps réel à des outils de réalité virtuelle pour créer des espaces numériques, conçus à partir de véritable points géographiques agrémentés pour l'occasion de scénarios fictifs. Un procédé qui permet de réfléchir à la notion même d'espace et aux expériences qu'un monde virtuel peut générer. Mais c'est la dernière candidate qui a su charmer les membres du jury. Située entre sculpture et architecture, la pratique de Holly Henry utilise les éléments de construction techniques, rarement mis en valeur, pour imaginer des compositions abstraites intégrées à l'architecture vernaculaire. Son travail donne à voir les détails et la complexité d'une édification urbaine tout en brouillant les frontières entre intervention artistique et ouvrage architectural. Première lauréate du prix, Holly Henry reçoit à cette occasion une bourse de 10 000 £ lui permettant de financer ses expériences futures. Une belle place donnée à l'architecture expérimentale qui ne manquera pas d'alimenter les débats. Pour en savoir plus, visitez le site de l'Arts Foundation Photographies : 1) DR2) Thierry Bal3) Andrew Meredith4) 5) Hildrey Studio6) 7) DR
Il y a 6 ans et 113 jours

Inessa Hansch Architecte : Campus de Belval

Le campus de la Faculté des Sciences à Esch-sur-Alzette (Luxembourg) est situé sur un ancien site industriel qui a laissé un vestige de premier abord peu attirant. En surélevant son intervention grâce à une structure aérée à l'identité remarquable, l'architecte Inessa Hansch offre aux usagers un point de rencontre où circulations et activités s'effectuent de manière spontanée et récréative. En relation avec l'échelle monumentale des bâtiments industriels autour de la Faculté des Sciences, l'ensemble prend place sur une friche peu adaptée aux activités extérieures. En installant au c"ur de l'ancien site industriel d'Esch-sur-Alzette une structure graphique composée d'échafaudages sur quatre niveaux " alternant matériaux industriels et minéraux ", le bureau Inessa Hansch Architectes renvoie à l'emplacement unique et complexe du campus. Grace à leur intervention de 466 mètres carrés, les architectes encouragent une plus grande variété et intensité des usages. Ils imaginent pour cela un squelette exploitable et modulable déclinés en trois exemplaires répartis à différents endroits du site, avec l'intention de composer une ossature évidée et ouverte, en acier inoxydable, qui permette au trafic des piétons de s'effectuer indépendamment des autres activités de la faculté. Le nouveau programme du campus inclut notamment un espace de projection, un jardin central et des espaces dédiés au sport ou à la promenade. La composition métallique encadre, concentre et redistribue le flot d'étudiants du campus, en déplaçant les espaces publics sur des plateformes en hauteur. Les sols en panneaux de béton, complétés par un remplissage en résine artificielle, composent les fondations légères et solides des mezzanines, accessibles par des escaliers aux garde-corps en acier laqué ou en filet inox. En travaillant sur les profondeurs et les échelles, l'architecte encourage les échanges et la mobilité, à travers des séquences visuelles variées, entre des vues rapprochées de la végétation aux premiers niveaux, et un panorama plus vaste sur le secteur, accessible en hauteur au dernier étage. Positionnée le long d'un axe traversant, la structure est accessible depuis plusieurs point d'entrés, situés aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la place. La construction est composée de plusieurs modules identiques et empilés les uns sur les autres, dont les formats correspondent avec la largeur des plateformes en béton des hauts fourneaux sur lesquels ils se posent. Les éléments évidés de 3,6 x 3,6 mètres en longueur et largeur, et 3 mètres en hauteur, sont ainsi superposés sur une hauteur totale de 12 mètres. Chaque module présente une typologie d'usage différente : belvédères, passerelles, arcades, escaliers et alcôves y sont en effet disposés afin de multiplier les expériences et correspondre à un maximum d'usages et de situations observables dans l'espace public. L'architecture affiche des dimensions généreuses et facilement identifiables, générant des espaces tridimensionnels qui correspondent aux besoins du campus, à savoir l'adaptabilité et l'habitabilité de celui-ci. Une intervention légère qui vient réveiller un site peu attractif, offrant ainsi de nouvelles possibilités de divertissement aux étudiants. Pour en savoir plus, visitez le site de Inessa Hansch Photographies : Maxime Delvaux