Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Informatique

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Il y a 7 ans et 204 jours

Corinnevezzonietassociés : Thecamp

Au c"ur de la pinède des abords d'Aix-en-Provence (13), l'agence corrinnevezzonietassociés livre thecamp, un campus d'élite dédié aux nouvelles technologies situé à deux pas de la gare TGV de la ville. Un projet d'avant-garde qui ne pouvait qu'être servi par une architecture novatrice, qui s'intègre avec brio dans un paysage typique du Sud de la France malgré une forme ovniesque. De Corinne Vezzoni on connaissait les élégantes architectures monolithiques en béton dont les seuls reliefs provenaient des marques laissées par les banches : archives et bibliothèque départementale des Bouches-du-Rhône livrées en 2006, le Centre de conservation et de ressources du Mucem en 2013, et l'an passé le Campus de la Timone ; pour ne citer qu'eux. On pensait connaître et pouvoir reconnaître, le style de la créatrice marseillaise, nominée à l'Équerre d'argent en 2006 et lauréate du Prix des architectes femmes en 2015, pourtant sa dernière "uvre, thecamp, nous amène à revoir notre copie. Un ouvrage dont les courbes et la légèreté de la toiture tranchent radicalement avec ses réalisations précédentes, principalement implantées dans les Bouches-du-Rhône. Une personnalité largement implantée sur son territoire, donc. Pourtant, en 2010, alors que la Mairie de Marseille lance une consultation pour la semi-piétonisation du Vieux-Port, sa proposition est rejetée alors qu'elle avait séduit les membres du jury, dont Frédéric Chevalier, entrepreneur local ayant fait fortune dans le marketing direct " c'est à lui qu'on doit notamment la présence de pubs derrière les tickets de caisse. Mais la Municipalité fait barrage. Le projet sera finalement confié à un autre.L'homme d'affaires n'oubliera pas Corinne Vezzini, et il faudra attendre trois ans pour que leurs chemins se croisent à nouveau, lorsqu'il décide, une fois sa société revendue, de concrétiser l'idée qui lui trotte dans la tête depuis une quinzaine d'années : créer un campus dédié aux nouvelles technologies dans sa région, afin que le territoire, et plus largement le pays, soit acteur des changements exponentiels que celles-ci annoncent. " En France, cela représente seulement 5% du PIB ", résume Antoine Meunier, directeur de la communication de thecamp. Malheureusement, Frédéric Chevalier ne verra jamais son "uvre achevée et décède subitement trois mois avant que le lieu n'ouvre, aux portes d'Aix-en-Provence. Depuis, soixante collaborateurs s'évertuent à exécuter la volonté du fondateur de la société HighCo, qui voyait en son initiative une ambition collective, un écosystème. " Thecamp sera ce que vous en ferez ", lançait-il, refusant d'incarner à lui seul le projet. Au service de son dessein : une ruche, " une Villa Médicis du XXIe siècle ", qui accueille et aide notamment vingt jeunes talents du numérique venus du monde entier " choisis parmi 500 dossiers ", et un incubateur pour une cinquantaine de start-ups dans lesquelles la structure investit par ailleurs. Un modèle économique financé à 80 % par les revenus que lui assurent la location d'espaces, des prestations de formation et de co-création fournies à des entreprises privées. Un projet d'envergure qui prend la forme de deux bâtiments destinés à accueillir jusqu'à 799 " campeurs " pour y vivre, travailler, se divertir et se restaurer. Une approche corbuséenne s'il en est, voulue par son fondateur. Aux typologies de barres et de tours imaginées par Le Corbusier, Corinne Vezzoni a préféré la création de deux ensembles aériens insérés à la fois avec force et délicatesse sur un plateau de 7 hectares avec vue sur la Montagne Sainte-Victoire, source d'inspiration bien connue du peintre Cézanne. Tout un symbole. Face au quartier d'Aix-la-Durrane en plein développement, un ensemble de 150 chambres accueille les arrivants tout en ceinturant de ses bras de deux et trois niveaux la limite sud du terrain " 45 pénates côté est, 110 côté ouest. Un troisième bâtiment de logement apparaît d'ores et déjà sur le permis de construire et pourra être édifié en cas de besoin, dans la continuité de la plus petite des deux ailes. Ces deux remparts courbes symbolisent à la fois l'entrée du site, son ouverture sur le monde extérieur, mais aussi sa protection physique par rapport à ce dernier. Construits en mélèze, matériau choisi pour sa légèreté, ils se destinent à l'hébergement des Campeurs, dans des logements de 15 mètres carrés, conçus dans l'esprit de " cellules " ascétiques souhaité par Frédéric Chevalier. Le tout est desservi par des coursives camouflées derrière des clairevoies en bois qui protègent les espaces de résidence des surchauffes d'été. La conceptrice a en effet pris le parti de réaliser toutes les circulations en extérieur. " C'est toujours cela de moins à chauffer ", livre-t-elle. Les utilisateurs doivent ainsi marcher quelques dizaines de mètres pour rejoindre la large canopée coiffant treize unités circulaires de 19 mètres de diamètre disposées sur une dalle en béton de 245 mètres carrés. Parmi ces constructions orbitaires de un ou deux niveaux, sept sont réalisées en vitrage courbe et six en béton banché, en fonction du degré de d'intimité sous-entendu par le programme qu'elles accueillent " allant de l'amphithéâtre central transparent de 175 places à de petites salles de réunion ", destinées à la formation, la recherche et à la restauration des résidents et des entreprises qui y louent des prestations. Une ouverture sur la connaissance et l'entreprenariat de demain symbolisée par une architecture futuriste, notamment par l'utilisation d'une vaste couverture triangulaire de 6 729 mètres carrés, située entre 8 et 13 mètres de hauteur, réalisée en toile technique composite Ferrari et structure métallique de 500 tonnes. Cette légère inclinaison est le résultat de huit mois d'études réalisées par l'entreprise Optiflow, dans le but d'assurer le confort des usagers et de parer tant que faire se peut les chutes de neige, la pluie ou les coups de mistral qui peut souffler intensément sur le site. L'on comprend alors aisément pourquoi la fabrication de l'enveloppe translucide a été confiée à des ateliers spécialisés dans la conception de voiles marines et sa mise en "uvre par des câbles et autres pièces utilisés dans l'accastillage des bateaux. Un ensemble complété au nord-est par des lieux de réunion extérieurs, plus informels, et plus loin, au milieu de la pinède, par quatre villas " satellites ", également en béton banché, dont une maison réservée aux conférenciers et aux dirigeants de passage sur le lieu. Un tiers-lieux unique dont l'architecture est mise au service de l'achèvement d'une vision entrepreneuriale globale. Pour en savoir plus, visitez le site de corinnevezzonietassociés Photographies : David Huguenin, Lisa Ricciotti et Fred Bruneau
Il y a 7 ans et 207 jours

BIM : pourquoi des architectes lancent une pétition contre un éditeur de logiciels [exclusif]

L'Union nationale des syndicats français d'architecture (Unsfa) a lancé une pétition contre l'éditeur de logiciels Autodesk. Le syndicat met en cause le modèle d'abonnement mis en place par Autodesk et les tarifs, jugés beaucoup trop élevés.
Il y a 7 ans et 207 jours

Première récolte de projets prometteurs pour Nature 2050

Avec 16 projets répartis sur 300 hectares, les parties prenantes du programme Nature 2050 de CdC Biodiversité en fêtent le premier anniversaire avec le vent dans le dos : " Dans les trois mois, nous comptons rassembler 50 financeurs privés, soit le double de ceux qui nous accompagnent déjà ", a annoncé son président Laurent Piermont, le 22 novembre lors du séminaire qui a soufflé la première bougie.
Il y a 7 ans et 209 jours

Action Logement promet des milliards d'euros pour la rénovation urbaine

Le groupe Action Logement et l'Etat ont signé un accord préfigurant leur future convention quinquennale pour la période 2018-2022. L'organisme prévoit de renforcer son soutien au programme national de rénovation urbaine, y compris dans les centres de villes moyennes. Plusieurs milliards d'euros seront mobilisés.
Il y a 7 ans et 209 jours

Franklin Azzi : École des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire

Dans le cadre de la transformation de l'Île de Nantes (44), l'ancien site industriel Alstom, de 4,5 hectares, a été complètement reconfiguré. Six halles datant du milieu du XIXe siècle accueillent désormais une partie de l'Université de la ville, des bureaux ou encore un restaurant. Sous la houlette de l'architecte Franklin Azzi, deux d'entre elles abritent l'école des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire, un lieu de création lumineux et spacieux. L'objectif n'était pas ici  de se débarrasser du caractère manufacturier des halles 4 et 5 des anciennes Usines Alstom, mais au contraire de s'en nourrir et de le valoriser. Ainsi, la charpente métallique d'origine est conservée mais délestée de ses imposants murs en béton au profit de baies vitrées de 4 mètres de hauteur au rez-de-chaussée et de polycarbonate translucide pour les deux niveaux supérieurs ainsi que les sheds qui coiffent le vaste ensemble. La transparence ainsi créée laisse entrapercevoir depuis l'extérieur l'activité des ateliers, notamment depuis le parvis de l'école qui accueille une large structure ovale en bois " une table en forme de disque entourée d'un banc ", encourageant rencontres et interactions. Dedans, la création d'une rue intérieure structure l'espace, tout en renforçant la sensation de désencombrement véhiculée par la réhabilitation. Cette percée nord/sud délimite deux parallélépipèdes dans lesquels se trouvent différentes pièces, installées dans des " boîtes " de tailles variées. Cette imbrication spatiale, en " poupées russes ", assure une isolation acoustique et thermique efficace. " Il faut que l'architecture s'adapte aux évolutions, aux secondes vies dont bénéficiera peut-être le lieu. " Franklin Azzi, architecte Ces volumes hébergent à l'ouest les diverses zones dédiées à l'enseignement et à la création " ateliers équipés de machines de pointe, plateaux de travail et des espaces vidéo, photo et de répétition des performances, etc. " ; et à l'est, dans une partie publique nommée " Foyer " comprenant des galeries d'exposition, une médiathèque pour enfants et la salle informatique. Ils sont desservis entre eux par un réseau de passerelles métalliques. Une réhabilitation exemplaire qui, tout en respectant le patrimoine, offre aux futurs artistes l'opportunité d'évoluer dans un site fonctionnel et agréable. Pour en savoir plus, visitez le site de Franklin Azzi Photographies : L.BOEGLY
Il y a 7 ans et 210 jours

LP Promotion annonce la généralisation de son offre domotique à l'ensemble de ses programmes

Le Groupe LP Promotion, leader de l'immobilier résidentiel dans le Grand Sud-Ouest, a lancé son tout nouveau showroom connecté à Bordeaux, une première dans la métropole bordelaise. Ce lancement a été l'occasion pour le promoteur d'annoncer la généralisation de son offre domotique à l'ensemble de ses programmes.
Il y a 7 ans et 210 jours

BIM et information géographique : Esri et Autodesk s'unissent à Las Vegas

L'éditeur américain de logiciels pour la conception architecturale notamment, Autodesk, vient de signer un partenariat stratégique avec Esri, spécialiste des systèmes d'information géographique (SIG). Le responsable communication technique d'Esri France, Gaëtan Lavenu, détaille les changements que va impliquer cet accord.
Il y a 7 ans et 211 jours

Autodesk University Las Vegas : une semaine dans le futur !

Bien loin de Villepinte et son Mondial du Bâtiment, c'est à Las Vegas que le géant Autodesk organisait cette année encore son University. L'occasion, pour les utilisateurs des logiciels de l'entreprise, d'en apprendre toujours plus sur les solutions existantes et à venir. Batiweb, qui a eu la chance de participer à cette vaste manifestation, revient en exclusivité sur les temps forts de cette dernière. Welcome to the future !
Il y a 7 ans et 211 jours

Nouvelles technologies du photovoltaïque : les X en connaissent un rayon

INNOVATION. Optimisation des capteurs solaires, réduction de la quantité de matériaux utilisés, hybridation des solutions... L'Ecole Polytechnique s'intéresse aux technologies du solaire via le programme interdisciplinaire Trend-X. Petit aperçu de ce qui attend les industriels dans les années qui viennent.
Il y a 7 ans et 211 jours

Wilmotte & Associés : Station F

Réhabilitée par l'agence d'architecture française Wilmotte & Associates, la Halle Freyssinet, ancien dépôt ferroviaire parisien (13e) datant des années 1920, devient la Station F, plus grand campus au monde dédié au développement des startups. L'espace de 34 000 mètres carrés se destine à héberger plus de 1 000 entreprises en devenir. Pour cet ambitieux programme, Jean-Michel Wilmotte, architecte en chef du projet, a tenu à conserver la structure porteuse d'origine en béton armé précontraint, d'une grande légèreté. Les 310 mètres de long de l'incubateur se composent de trois nefs parallèles, dont l'épaisseur des voûtes peut descendre jusqu'à moins de 5 millimètres au faîtage. Toujours dans un souci de sauvegarde de la finesse architecturale de l'ancienne halle, le concepteur dessine sur les façades latérales des auvents suspendus en débord, permettant ainsi de se passer de poteaux. Les trois espaces " dont les deux plus petits s'organisent de part et d'autre de l'aire principale ", sont indépendants et possèdent chacun leurs propres fonctions. Le premier, Share, est un lieu de partage et de rencontre, et un forum notamment doté : d'un Fab Lab " atelier de prototypage avec imprimantes 3D en libre accès ", un auditorium de plus de 350 places, et de multiples salles de réunion destinées à accueillir les investisseurs et partenaires des nouveaux entrepreneurs. Lorsque l'on avance au c"ur du campus, on se retrouve dans son centre névralgique : Create, une zone regroupant les nombreuses startups. Si la nef centrale est dégagée, permettant à chacun des employés de circuler sans encombrements, les sections latérales, dont l'aménagement est libre, hébergent quant à elles 24 " villages " logeant les différentes sociétés. Enfin, les jeunes travailleurs pourront se détendre dans la dernière partie de la Station F, qui ne sera opérationnelle qu'à la fin de l'année : Shill. Le volume abritera un restaurant ouvert 24/24h ainsi qu'une terrasse exposée plein sud. Une extension de 100 logements collectifs est également prévue en 2018 et pourra héberger 600 entrepreneurs à des prix abordables. À la manière des startups qu'elle accueille, la Station F est innovante et voit les choses en grand en s'apprêtant à mettre de nombreux talents en devenir sur les rails de la réussite. Intitulé du projet : Station FLieu : Paris (13)Maitrise d'ouvrage : Station FMaitrise d'"uvre : WILMOTTE & ASSOCIÉSSurface : 34 000 m2Montant des travaux : 250 000 000 ¤ HTCalendrier : Juin 2017 Photographies : Patrick Tourneboeuf Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Programme Mixte Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Wilmotte & Associates
Il y a 7 ans et 211 jours

VALLET de MARTINIS Architectes : Pépinière d'entreprises

Concevoir un bâtiment particulièrement visible sans céder aux sirènes d'une architecture ostentatoire : tel était l'objectif de l'agence VALLET de MARTINIS Architectes pour concevoir cette pépinière d'entreprises installée dans les Pyrénées-Atlantiques. Analyse d'un pari réussi. Située dans la commune de Miossens-Lanusse (64), cette pépinière d'entreprises signée par les maîtres d'"uvre de l'agence française VALLET de MARTINIS Architectes constitue le fer de lance du nouveau Parc d'activités économiques Thèze-Mossens. Et pour cause : elle est implantée à la croisée de l'autoroute de Gascogne et d'une route départementale, une position particulièrement visible, faisant de ce bâtiment " l'emblème de cette nouvelle zone d'activités ", expliquent les concepteurs. Conséquence de cet emplacement stratégique, l'extérieur du projet a par ailleurs été imaginé pour remplir un rôle signalétique. Composée de deux volumes en structure béton comme emboîtés l'un dans l'autre " le premier, de plain-pied, revêtu d'un bardage métallique ; le second sur deux niveaux, arborant d'un mur rideau protégé par un brise-soleil en épicéa ", la pépinière séquence ainsi par sa silhouette la ligne parfaite et monotone de l'horizon. Soignée à l'extérieur, l'enveloppe est également étudiée pour optimiser le quotidien des startuppers à l'intérieur : " la majeure partie des espaces de travail est orientée au sud-ouest, pour bénéficier des apports solaires maîtrisés par les ventelles en épicéa lamellé-collé ", détaillent les architectes. Au nord, un vaste parvis couvert, un espace d'accueil et des locaux d'entreposage complètent le programme de cette réalisation paradoxalement sobre et remarquable à la fois. Intitulé du projet : ESPELIDA, pépinière d'entreprisesLieu : Miossens-Lanusse (64)Maîtrise d'ouvrage : Communauté de communes des Luys-en-BéarnMaîtrise d'"uvre : VALLET de MARTINIS ArchitectesSurface : 740 m2Montant des travaux : 1 300 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Photographies : Stéphane Chalmeau Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire - neuf Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de VALLET de MARTINIS Architectes
Il y a 7 ans et 211 jours

Renzo Piano Building Workshop : Tribunal de Grande Instance

Si depuis le moyen-âge, le monde judiciaire parisien prenait place au c"ur de Paris, sur l'Île de la Cité, le manque de place de ces quartiers prestigieux et médiévaux commençait à se faire sentir. Pour pallier ce problème, un nouveau bâtiment, proche des Batignolles, dans le nord de la Capitale, regroupe désormais les salles d'audiences et bureaux de l'institution. Jusqu'alors répartis dans différentes annexes disséminées aux quatre coins de la Capitale, les diverses fonctions du Tribunal de Grande Instance de Paris communiquaient entre-elles avec difficulté. C'était sans compter sur l'agence Renzo Piano Building Workshop qui établit un projet réunissant bureaux et salles d'audience au sein d'un seul et unique édifice, laissant au siège historique de l'Île de la Cité le soin d'héberger la Cour d'Assises, la Cour d'appel et la Cour de cassation. Qui dit changement de fonctionnement dit également changement de forme. Alors que la justice était autrefois représentée par des ouvrages gothiques, c'est une construction contemporaine en forme de botte culminant à 160 mètres de haut, étendu sur une superficie de 100 000 mètres carrés au sol qui dissimule aujourd'hui les sceaux du département. Composé de six blocs entièrement vitrés placés les uns sur les autres en strates de huit niveaux, à la manière d'un immense escalier, le projet débute par la Salle des Pas Perdus " accessible depuis le parvis au rez-de-chaussée ", lieu d'accueil et de régulation des flux des visiteurs et employés. Caractérisée par son Grand Atrium, cet espace distribue les fonctions et services publics ainsi que les 90 salles d'audiences. Le tout est baigné d'un éclairage naturel valorisé par la présence de murs blancs et de parquet au sol, le tout offrant une réalisation sobre, douce et chaleureuse. Surplombant la construction, une terrasse boisée de 7 000 mètres carrés constitue le poumon végétal de cet ensemble urbain. Un programme fonctionnel et contemporain qui prouve que les institutions aussi anciennes soient-elles, peuvent évoluer sans que cela ne leur porte préjudice. Intitulé du projet : Tribunal de Grande InstanceLieu : Paris (17e)Maîtrise d'ouvrage : EPPJP/BouyguesMaîtrise d'"uvre : RPBWSurface : 100 000 m2 SHON (IGH 47 000 m2 ; socle 38 000 m² ; bastion 15 000 m²)Montant des travaux : NCCalendrier : Livraison 2017 Le projet est lauréat du Prix de la Rédaction des ADC awards 2018. Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de RPBW Photographies : Sergio Grazia
Il y a 7 ans et 211 jours

Reichen et Robert & Associés et D3 Architectes : La Grande Halle Gerland

Orchestré par les architectes de Reichen et Robert & Associés et D3 Architectes, ce projet de réhabilitation a tout d'un acte chirurgical. Mené avec minutie et respect de l'existant, il redonne vie à un bâtiment majeur du patrimoine lyonnais : l'ancienne Grande Halle Gerland. C'est un véritable renouveau pour le 7e arrondissement lyonnais qu'ont opéré les agences Reichen et Robert & Associés et D3 Architectes en réhabilitant la Grande Halle Gerland. À programme ambitieux " comprenant la transformation de l'existant en restaurant d'entreprise, ainsi que la construction de bâtiments au nord et au sud afin d'abriter les nouveaux bureaux EDF ", réponse audacieuse. Aussi, les architectes ont-ils choisi de respecter avant toute chose le patrimoine que constituait la halle, en conservant son volume d'origine, l'allégeant simplement des auvents de la façade ouest ainsi que des planchers intérieurs. Du suppressions permettant de révéler la pierre dorée dans le restaurant, sublimée par le remplacement de la charpente bois à l'identique, la création d'un jardin intérieur ainsi que l'installation d'une double peau vitrée devant la façade ouest. Un ajout qui " contribue à la mise en valeur de l'existant, à l'embellissement architectural et à la transparence visuelle ", expliquent les concepteurs. De part et d'autre de la Grande Halle, plus de 15 000 mètres carrés de bureaux ont été construits, réliés à elle par des passerelles. Par ailleurs, ces locaux en béton arborent de délicates ventelles en aluminium anodisé doré, en clin d'"il à la couleur de la pierre existante. Un choix également motivé par la ventilation naturelle permis par un tel dispositif, puisque les architectes visent une certification " NF " Bâtiments Tertiaires " Démarche HQE® " niveau Excellent. Intitulé du projet : La Grande Halle GerlandLieu : Lyon (7e)Maîtrise d'ouvrage : Reichen et Robert & Associés (mandataires), D3 Architectes (co-concepteurs)Maîtrise d'"uvre : GEC 18Surface : 21 070 m2Montant des travaux : 33 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison mars 2017 Photographies : Philippe Roguet Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire " réhabilitation Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de Reichen et Robert & Associés  et de D3 Architectes 
Il y a 7 ans et 211 jours

OMA et Gigon Guyer Architekten : Campus CentraleSupélec

Après Châtenay-Malabry (92), l'École Centrale Paris s'installe à Gif-sur-Yvette (91), sur le plateau de Saclay, sous une toute nouvelle enveloppe dessinée par l'agence néerlandaise OMA. Pour ce titanesque projet de 70 000 mètres carrés, OMA et de son architecte Rem Koolhaas ont conçu un ensemble situé aux antipodes des habituels laboratoires scientifiques ou autres bâtiments de recherche, souvent peu engageants, hermétiques et froids. L'agence imagine alors un bloc aérien composé de cinq niveaux en gradins organisés autour d'une vaste place centrale baignée de lumière grâce à une verrière en ETFE. Si les 20 000 mètres carrés de cet édifice alliant béton, acier et verre sont dédiés à l'enseignement " amphithéâtres, salles de cours, de recherche etc. ", ils comprennent également des bureaux, des lieux de restauration et de repos. Par opposition à l'extérieur de l'édifice, aux airs de forteresse, les différents espaces intérieurs sont extrêmement ouverts. Des parois mobiles disposées dans les lieux de vie commune " notamment dans l'agora, contenant le self, un stand de restauration rapide et de nombreux sofas ", permettant en outre une liberté d'aménagement de ces surfaces. Les zones se confondent, encourageant étudiants, chercheurs et personnel administratif et pédagogique à échanger, sans cloisonner les activités de chacun. Même si de prime abord l'établissement semble clos sur son environnement, les maîtres d'"uvre ont en réalité pris le parti de le relier au quartier en devenir et aux bâtiments voisins par le biais d'une rue diagonale. La réponse d'OMA au programme n'est donc pas uniquement architecturale, mais également urbaine, et prendra tout son sens lorsque les bâtiments du Plateau de Saclay seront construits. Un établissement aussi stimulant pour les étudiants que pour les habitants de Gif-sur-Yvette. En plus de casser les codes, il insuffle un nouveau souffle à une région jusqu'alors en manque de dynamisme. Photographies : Philippe Ruault Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de OMA et de Gigon Guyer Architekten
Il y a 7 ans et 211 jours

Louis Paillard : N°71

Installer trois édifices distincts pour accueillir 126 logements et réhabiliter dans le même temps l'ancienne gare de Montrouge à Paris (14e). Voilà la proposition haute en couleurs faite par l'architecte Louis Paillard. Un projet fou, mais dont la réussite repose justement sur ce grain de folie. C'est l'histoire d'un projet presque surréaliste, tant son contexte et son programme sont complexes. Tout, d'ailleurs, aurait pu commencer ainsi : " Votre mission, si vous l'acceptez, sera de réhabiliter l'ancienne gare de Montrouge, pour y créer 126 logements, le tout sans encombrer les rails, au cas où des trains repasseraient un jour par-là... " Fort heureusement, cette demande n'était pas adressée à un quelconque acteur américain, mais au singulier Louis Paillard. Pas découragé pour un sou, celui-ci a imaginé trois édifices, qu'il qualifie lui-même de " bâtiments-ponts, suspendus au-dessus des voies ". Et comme le quartier ne présente pas de réelle cohérence stylistique, les trois volumes proposent chacun une architecture différente qui, par un procédé merveilleux, génèrent finalement une forme d'harmonie. Ainsi, l'immeuble érigé rue Coulmiers s'élève-t-il en une tour de huit niveaux, singularisée par des fenêtres en saillie qui semblent avoir poussé là de façon aléatoire " une solution également employée pour le deuxième volume, qui ne diffère de sa voisine que par sa petite taille et sa couleur bronze. Dans un autre registre, la troisième construction " laquelle accueille près de 100 logements ", exhibe côté rue un habillage de brique associé à un second en métal, tandis les trois cours qu'elle abrite sont revêtues d'enduit vert, jaune ou encore bleu. Un choix tout sauf évident, mais pourtant efficace, comme si seule la cacophonie pouvait rendre sa cohérence au désordre. Mais cela, c'est peut-être Louis Paillard lui-même qui le résume le mieux : " À situation urbaine atypique, logements atypiques et variés ! " Intitulé du projet : N° 71Lieu : Paris (14e)Maîtrise d'ouvrage : NEXITYMaîtrise d'"uvre : Louis Paillard architecte & urbanisteSurface : 10 200 m2Montant des travaux : 17 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Photographies : DR Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement - Grand collectif Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Louis Paillard 
Il y a 7 ans et 211 jours

FRANKLIN AZZI ARCHITECTURE et Architectures Chabenès & Scott : École des Beaux-Arts

Dans le cadre de la transformation de l'Île de Nantes (44), l'ancien site industriel Alstom, de 4,5 hectares, a été complètement reconfiguré. Six halles datant du milieu du XIXe siècle accueillent désormais une partie de l'Université de la ville, des bureaux ou encore un restaurant. Sous la houlette de l'architecte Franklin Azzi, deux d'entre elles abritent l'école des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire, un lieu de création lumineux et spacieux. L'objectif n'était pas ici de se débarrasser du caractère manufacturier des halles 4 et 5 des anciennes Usines Alstom, mais au contraire de s'en nourrir et de le valoriser. Ainsi, la charpente métallique d'origine est conservée mais délestée de ses imposants murs en béton au profit de baies vitrées de 4 mètres de hauteur au rez-de-chaussée et de polycarbonate translucide pour les deux niveaux supérieurs ainsi que les sheds qui coiffent le vaste ensemble. La transparence ainsi créée laisse entrapercevoir depuis l'extérieur l'activité des ateliers, notamment depuis le parvis de l'école qui accueille une large structure ovale en bois " une table en forme de disque entourée d'un banc ", encourageant rencontres et interactions. Dedans, la création d'une rue intérieure structure l'espace, tout en renforçant la sensation de désencombrement véhiculée par la réhabilitation. Cette percée nord/sud délimite deux parallélépipèdes dans lesquels se trouvent différentes pièces, installées dans des " boîtes " de tailles variées. Cette imbrication spatiale, en " poupées russes ", assure une isolation acoustique et thermique efficace. Ces volumes hébergent à l'ouest les diverses zones dédiées à l'enseignement et à la création " ateliers équipés de machines de pointe, plateaux de travail et des espaces vidéo, photo et de répétition des performances, etc. " ; et à l'est, dans une partie publique nommée " Foyer " comprenant des galeries d'exposition, une médiathèque pour enfants et la salle informatique. Ils sont desservis entre eux par un réseau de passerelles métalliques. Une réhabilitation exemplaire qui, tout en respectant le patrimoine, offre aux futurs artistes l'opportunité d'évoluer dans un site fonctionnel et agréable. Intitulé du projet : École des Beaux-ArtsLieu : Nantes (44)Maitrise d'ouvrage : Nantes MétropoleMaitrise d'"uvre : FRANKLIN AZZI ARCHITECTURE (mandataire)Architectures Chabenès & Scott (associés)Surface : 9 827 m2Montant des travaux : 27 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison juin 2017 Photographies : L.BOEGLY Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de Franklin Azzi et de Architecture Chabènes & Scott 
Il y a 7 ans et 211 jours

Farshid Moussavi Architecture et Richez Associés : ONE - Les Jardins de L'Arche

À Nanterre (92), les agences Farshid Moussavi Architecture et Richez Associés bousculent le quartier de La Défense avec l'immeuble ONE - Les Jardins de l'Arche. Un projet de logement mêlant chambres étudiantes et appartements, conçu pour faciliter la cohabitation de tous... Pour beaucoup, La Défense se résume à un ensemble de grandes tours, certes agréables à regarder, mais abritant seulement des bureaux où se bousculent costumes trois-pièces et tailleurs... Un a priori pas si erroné, puisque voilà près de 30 ans qu'aucun bâtiment de logements n'avait été construit dans ce quartier aussi bien ordonné qu'un code informatique. Mais cela, c'était avant que ne soit livré, entre autres, l'immeuble ONE des Jardins de l'Arche. Conçu par les architectes Farshid Moussavi Architecture et Richez Associés, ce nuage de pixels géant a tout d'un bug volontaire venu bouleverser le système parfaitement établi de La Défense. Les raisons de ce chamboulement ? Le programme d'abord, puisque l'édifice accueille 91 appartements, 110 chambres étudiantes " plus les équipements inhérents à cette typologie, à savoir espaces communs, laverie, locaux à vélos, etc. ", ainsi que des commerces, le tout dans une optique de vivre ensemble. " Des résidents aux habitudes et aspirations différentes cohabiteront ici sans que les uns et les autres ne subissent la moindre gêne ", développent les architectes, justifiant la juxtaposition des différentes typologies d'habitation. Et pour qu'il n'y ait pas de jaloux, chaque lot est équipé d'un " espace extérieur, revêtu de vitrage toute hauteur et de persiennes coulissantes en acier anodisé. Ainsi, tout le monde disposera de la même interface avec le milieu urbain ", ajoutent les concepteurs. Et si les matériaux de construction " aluminium anodisé, verre et béton ", sont plutôt habituels dans le quartier, leur assemblage audacieux, notamment au niveau de la façade, ne manquera pas d'interpeller les passants, d'autant plus que le projet fait face à la promenade de l'Arche. Comme si, pour la première fois, un piratage informatique se donnait à voir spatialement, exprimant tout le génie de ses auteurs. Intitulé du projet : ONE " Les Jardins de l'ArcheLieu : Nanterre (92)Maîtrise d'ouvrage : Les Nouveaux ConstructeursMaîtrise d'"uvre : Farshid Moussavi Architecture (architecte mandataire) et Richez Associés (architecte associé)Surface : 11 500 m2Montant des travaux : 20 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Photographies : L'Image contemporaine et Stephen Gill Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Logement - Grand collectif Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards, de Farshid Moussavi Architecture et de Richez Associés 
Il y a 7 ans et 211 jours

Emmanuelle Colboc et Associés : Collège Robert Desnos

À Orly (94), les étudiants du collège Robert Desnos viennent d'inaugurer leur nouvel établissement. Zoom sur un projet lumineux, habillé de briques, signé par l'agence parisienne Emmanuelle Colboc et Associés. À l'origine de ce projet, la volonté du département du Val-de-Marne de remplacer l'ancien collège Robert Desnos à Orly, devenu obsolète pour proposer aux étudiants des conditions d'apprentissage optimales. Mission est donc confiée à l'agence Emmanuelle Colboc et Associés de concevoir un nouvel établissement d'une capacité de 600 élèves, adapté aux méthodes d'enseignement actuelles, performant d'un point de vue énergétique et équipé d'un gymnase accessible depuis la rue, afin d'être utilisé par la ville le soir et le week-end pour y organiser des cours de sport. En réponse à ce programme pour le moins complet, les concepteurs imaginent " un bâtiment sur quatre niveaux, lequel se retourne de part et d'autre sur deux étages pour contenir la cour de récréation ". Le tout est un grand volume en béton, isolé par l'extérieur et recouvert d'un manteau de briques " matériau privilégié pour ses qualités intemporelles, tant du point de vue esthétique que de sa résistance ", où sont condensées toutes les salles de classes ainsi que les bureaux dédiés à l'administration et aux professeurs. Afin d'atténuer l'aspect relativement massif de la construction, baies vitrées et fenêtres en bandeaux sont ici largement présentes, optimisant de fait l'apport de lumière, tout en favorisant les vues sur l'extérieur. Au nord-est, le gymnase complète ce projet certifié HQE. Vitré de part et d'autre, ce dernier est baigné de lumière en pleine journée pour finalement devenir lanterne le soir venu, presque autant que le poème de l'auteur qi a donne son nom à l'équipement, dont résonnent ici les vers : " Dans la nuit il y a les merveilles du monde. Dans la nuit il n'y a pas d'anges gardiens, mais il y a le sommeil. Dans la nuit il y a toi. " Intitulé du projet : Collège Robert DesnosLieu : Orly (94)Maîtrise d'ouvrage : Conseil général du Val-de-MarneMaîtrise d'"uvre : Emmanuelle Colboc et AssociésSurface : 7 396 m2Montant des travaux : 12 500 000 ¤ HTCalendrier : Livraison décembre 2016 Photographies : DR Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Maternelle, primaire et secondaire Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Emmanuelle Colboc et Associés 
Il y a 7 ans et 211 jours

CAB ARCHITECTES : ENSAE ParisTech

Les concepteurs de l'agence CAB ARCHITECTES, spécialisés dans le béton, signent cette fois un projet millimétré en acier. Situé à Palaiseau, c'est un écrin géométrique tout adapté pour accueillir l'ENSAE ParisTech... Avec son plan carré, sa structure en acier aux motifs orthogonaux minutieusement dessinés, ce projet livré en 2017 à Palaiseau (91) par l'agence CAB architectes pourrait être un temple dédié aux proportions et à la géométrie. C'est d'ailleurs un peu le cas, puisque le bâtiment accueille l'École Nationale de Statistique et de l'Administration Économique, laquelle a quitté Malakoff (92) pour se rapprocher de l'école Polytechnique, dorénavant positionnée sur le plateau de Saclay. Alors qu'ils ont l'habitude d'utiliser le béton " leur matériau fétiche ", les architectes ont profité de la carte blanche formelle donnée par le maître d'ouvrage pour s'essayer à l'acier, concevant un immeuble en structure poteaux-poutres sur 5 étages, destiné à héberger salles de cours, bureaux administratifs, bibliothèque et autres amphithéâtres mentionnés dans le programme. Un choix retenu pour ses propriétés esthétiques bien sûr, mais aussi pour la simplicité de mise en "uvre que représente la filière sèche, l'agence CAB, localisée dans le sud de la France, jugeant ce mode constructif plus facile à contrôler à distance. De ce parti pris résulte un projet sobre et par conséquent polyvalent : un bon moyen d'anticiper un éventuel futur changement de destination de l'édifice ! À l'intérieur, les matériaux particulièrement sobres contribuent également à l'atmosphère studieuse de l'édifice. Ainsi, le sol en béton et moquette ainsi que les cloisons en Fermacell " un matériau composé à base de gypse ", s'accordent parfaitement avec la structure métallique laissée apparente. De quoi étudier et travailler dans des conditions de calme optimum ! Intitulé du projet : ENSAE ParisTechLieu : Palaiseau (91)Maîtrise d'ouvrage : Groupe des Ecoles Nationales d'Economie et de Statistique (GENES)Maîtrise d'"uvre : CAB ARCHITECTESSurface : 15 400 m2Montant des travaux : 33 671 605 ¤ HTCalendrier : Livraison février 2017 Photographies : Aldo Amoretti Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de CAB ARCHITECTES 
Il y a 7 ans et 211 jours

Atelier d'architecture Philippe Prost : Hôtel de la monnaie de Paris

Bijou d'architecture néo-classique érigé en 1776 par Jacques-Denis Antoine, l'Hôtel de la Monnaie de Paris (6e) renaît grâce à l'intervention de l'architecte Philippe Prost, après six années de travaux en site occupé. Un défi de taille relevé avec brio par l'architecte français, qui relie dorénavant ce site d'exception aux métiers d'art qu'il abrite. Les amateurs de pièces, d'artisanat, d'architecture et de bonnes tables ont dorénavant un lieu de rendez-vous en commun, la Monnaie de Paris. Sous une enveloppe datant du XVIIIe siècle, de multiples structures se mêlent en effet ici : une boutique ; un café, Frappé ; un musée contenant trois espaces d'exposition, le 11 Conti ; un restaurant, celui de Guy Savoy ; et des ateliers d'outillage et de gravure ; dans ce qui est la dernière usine de la Capitale. Un village d'irréductibles Gaulois situé au c"ur du mythique quartier de Saint-Germain-des-Prés où sont encore frappées des médailles et quelques 200 000 pièces par an ! dont une partie de celles de 2 euros. " Ce n'est pas une réserve d'Indiens ou Disneyland ", revendique ainsi haut et fort son PDG, Aurélien Rousseau. Le projet de Philippe Prost rend son aspect originel au bâtiment de Jacques-Denis Antoine, qui, à force de rénovations, s'était vu obstrué et dénaturé. Plus globalement, il redonne ses lettres de noblesse à cet édifice de 1,3 hectare classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, situé entre les quais de Seine, la rue Guénégaud, l'impasse de Conti et un îlot bâti dense : la Parcelle de l'an IV. Pour ce faire, le maître d'"uvre ajoute deux entrées et crée un nouveau parcours intérieur autour duquel s'organisent les différents programmes. La manufacture est dorénavant clairement montrée, revendiquée, et devient elle-même une partie musée ; un musée vivant : le " 11 Conti ", une balade architecturale où alternent ateliers et galeries mises au service des 170 000 "uvres appartenant à l'institution, dont 35 000 monnaies. Une scénographie directement en lien avec la production du lieu, donc " contrairement aux espaces d'exposition temporaires, qui, eux, traitent de tout sujet, et prennent place dans l'étage des nobles, face à la Seine. Si la plupart des objets de la collection permanente sont positionnés dans des vitrines, d'autres prennent place sur des tables de frappe d'origine ou sur du mobilier évoquant l'artisanat numismatique. Ainsi, la frappe de monnaies retrouve une place de choix dans la cour d'honneur et est agrémentée de divers studios spécialisés, éparpillés tout le long du monument. Un nouvel atelier d'outillage et de gravure voit également le jour à la place de l'ancien mur d'enceinte, entièrement recouvert de panneaux de cuivre perforés métaphorisant les planches dans lesquelles sont découpés les flans des pièces. Pour finir, l'architecte dessine une nouvelle boutique dans l'ancienne fonderie du quai de Conti, mise en valeur par un puit de lumière zénithal provenant d'une lucarne culminant à 17 mètres de hauteur. Ce lieu commerçant, largement vitré, l'un des seuls espaces visibles depuis l'extérieur, constitue la vitrine du projet. " Ouvrir la Monnaie de Paris sur la ville n'était pas facile car il s'agit d'un site régalien, qui devait pouvoir se protéger, se défendre ", livre l'architecte. Si le monument vient de rouvrir ses portes, le projet ne prendra fin qu'en 2019, avec la création d'un nouveau passage et d'un jardin en partie est, côté Parcelle de l'an IV. L'occasion de redécouvrir ce lieu situé à mi-chemin entre architecture classique et contemporaine, entre art et industrie. Intitulé du projet : Hôtel de la MonnaieLieu : Paris (6e)Maîtrise d'ouvrage : Monnaie de Paris11, quai de ContiMaîtrise d'"uvre : Agence architecture Philippe ProstSurface : 15 000 m2Montant des travaux : 52 M ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Culture/Musée et espaces d'exposition Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et d'Atelier d'architecture Philippe Prost Photographies : adagp
Il y a 7 ans et 211 jours

Architectures Raphaël Gabrion : Pôle Culturel

Situé dans la banlieue sud de Paris, à Courcouronnes, le lycée George Brassens est désormais agrémenté d'un pôle culturel destiné à accueillir les activités artistiques proposées par l'établissement. Un programme alléchant dissimulé derrière un monolithe semi-enterré imaginé par l'agence Architectures Raphaël Gabrion. Construit pour faire écho aux constructions existantes de l'institution scolaire datant de 1983, l'ensemble à la volumétrie atypique est caractérisé par d'épaisses façades de gabion en pierre issues des carrières Degan, dans le Val-d'Oise (95) qui, de par leur teinte et leur texture, rappellent les panneaux préfabriqués constituant les murs du lycée d'origine. Partiellement encastré, l'édifice linéaire de plain-pied accueille divers programmes hébergeant un grand nombre d'activités, notamment une salle de théâtre, de musique, de montage vidéo ou encore de prises de vue. Pour pénétrer dans ce temple de la création, les étudiants descendent une série de marches placées en extérieur les conduisant au bâtiment semi-enterré dont l'entrée est éclairée de manière zénithale par une fente disposée au plafond, structurant l'ensemble à l'intérieur immaculé. Un parti pris architectural minimaliste qui permet ainsi aux élèves de modifier les espaces au au gré des scénographies.Une réalisation offrant une toute autre dimension à l'enseignement des arts visuels et sonores, encore trop rare dans les établissements secondaires. Intitulé du projet : Pôle culturel et Lycée Georges BrassensLieu : Courcouronnes (91)Maîtrise d'ouvrage : Essonne AménagementRégion Île-de-FranceLycée Georges BrassensMaîtrise d'"uvre : Architectures Raphaël GabrionSurface : 3 350 m2Montant des travaux : 2 350 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2016 Pour en savoir plus, visitez le site de Raphaël Gabrion Photographies : Javier Callejas
Il y a 7 ans et 211 jours

Archi5 : CFA des métiers du bâtiment

" Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ", dit un célèbre proverbe. Un adage démenti par les concepteurs d'archi5, lesquels ont tout mis en "uvre pour réaliser un centre de formation des apprentis aussi agréable à vivre que remarquable visuellement, prouvant que la forme importe autant que le contenu. Si le Centre de formation des apprentis (CFA) des métiers du bâtiment de Brétigny-sur-Orge (91) livré en septembre 2016 arbore une architecture aussi singulière, c'est pour une raison précise : " la valorisation de ses occupants ", comme l'explique l'équipe d'archi5 en charge du projet, ajoutant qu'ils ont souhaité " réaliser un bâtiment aussi efficace qu'humain, aussi rationnel que généreux ". De manière à offrir un maximum de confort spatial et visuel aux étudiants, la construction est divisée en plusieurs volumes répartis sur toute la parcelle, en conséquence de quoi l'ensemble évoque davantage un campus qu'un seul et même établissement. Au centre de ce petit village estudiantin, un jardin végétalisé permet d'ailleurs aux usagers d'être en relation constante avec l'extérieur. Un choix audacieux et intelligent, mais qui ne constitue pas l'unique piste exploitée par archi5 pour proposer aux apprentis les locaux qu'ils méritent. Alternant constructions en béton revêtu de briques de parement et édifices en métal habillé d'un bardage inox recuit brillant, le CFA affiche ainsi une esthétique plurielle " due autant aux principes constructifs qu'aux matériaux employés ", permettant de condenser l'ensemble du programme " comprenant des ateliers, des bureaux mais aussi un vaste gymnase et un réfectoire " tout en signifiant la spécificité de l'enseignement dispensé à ses usagers. " La générosité que nous avons voulu insuffler au projet par la qualité des espaces est aussi l'expression de la rationalité ; c'est elle qui rendra le bâtiment durable et utile ", concluent à ce propos les architectes... Intitulé du projet : CFA des métiers du bâtimentLieu : Brétigny-sur-Orge (91)Maîtrise d'ouvrage : BTP-CFA Île-de-FranceMaîtrise d'"uvre : archi5Surface : 8 171 m2Montant des travaux : 11 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison septembre 2016 Photographies : Sergio Grazia Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Enseignement - Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de archi5 
Il y a 7 ans et 211 jours

Le catalogue CSTB Formation 2018 est disponible

Les acteurs de la construction et de l'urbain peuvent désormais découvrir le catalogue 2018 du CSTB Formation. À travers une centaine de formations, dont 25 nouveautés, une dizaine de parcours certifiants, des nouveaux services, etc., tous pourront ainsi préparer au mieux leur programme de formation 2018, autour de 5 thématiques majeures du secteur.
Il y a 7 ans et 214 jours

Revue Pli : Numéro 03

Mêlant graphisme, édition et architecture, la revue annuelle Pli interroge ces disciplines à travers des thématiques transverses. Après avoir traité de l'hypertextualité en 2015 et des formats en 2016, elle revient cette fois avec un nouveau sujet : le conflit. Retour sur une gazette pas comme les autres. Tout de vert vêtu, Pli 03 se démarque de ces concurrents par une identité visuelle forte dès la couverture : un aplat monochrome barré du nom de la revue où sont indiqués en partie basse la date et le sujet de cette édition. Nous pouvons donc ici lire " conflit ", un terme vaste mais essentiel dans les domaines de l'aménagement comme de l'édition, exposés à des avis divergents. Pensé comme un outil de réflexion et de recherche, la publication articule entre eux textes, photographies et illustrations " toujours sur fonds émeraude ", dans le but de faire rimer architecture, paysage et urbanisme, et métiers du livre et de l'image, créant de cette manière une unique plateforme d'expression pour des domaines créatifs multiples. Fruit du travail minutieux de 16 auteurs et 16 illustrateurs, le traitement du sujet s'organise autour de plusieurs idées rassemblant des thèses divergentes agrémentées d'images. L'édito laisse quant à lui place à cinq chapitres traitant de la thématique principale de ce numéro dont les trois premières sont séparées des deux restantes par 15 pages de citations tirées d'essais architecturaux ou sociologiques. Ainsi, la première d'entre elle, " Traces et mémoires ", questionne sur la possible alliance entre mouvements et marques laissées sur un territoire, physiques ou non ; " Évolutions des formes et des pensées " interroge ensuite la relation entre les changements des supports rédactionnels et les manières de penser une discipline ; " Langage et Apprentissage " analyse les tensions intellectuelles et géopolitiques des conflits ; " Émancipation " aborde pour la part la réflexion des cadres et normes régissant l'architecture, quand enfin " Mutation des métiers " pose la question les conflits dans l'espace et le temps. Un programme alléchant dans lequel on se perd parfois par une multitude d'informations et de points de vue qui, bien que passionnants, se conjugue parfois avec un certain manque de cohérence, notamment des visuels employés. Pourtant, encore une fois, Pli ouvre le champ des possibles. Pour en savoir plus, visitez le site de Pli Photographies : DR Pli
Il y a 7 ans et 214 jours

M2.senos : Where is the toilet please ?

Réhabiliter des toilettes dans un cimetière ? Autant dire que la mission confiée aux architectes portugais de M2.senos n'était que peu ragoûtante. Et pourtant, ces derniers ont réussi le pari de transformer l'ancien bâtiment imposant en une construction discrète parfaitement intégrée au lieu de recueillement. Première étape de ce projet : réduire l'espace considérable que prenaient les anciennes commodités, dont les toits plats touchaient presque la chapelle voisine. Ainsi, le programme a été réduit à l'essentiel dans le but de limiter les surfaces bâties et de ne pas faire de l'ombre " au sens propre ", aux pierres tombales, aux espaces extérieurs paysagés et surtout à la petite église typique revêtue d'azulejos. Avec la nouvelle édification possédant deux ouvertures opposées, l'une au nord-ouets, l'autre au sud-ouest, plus de porches, de longs couloirs ou de portes et fenêtres inutiles mais un ensemble simple de 85 mètres carrés dont la façade uniforme en céramique verte fait écho au bâtiment religieux adjacent de la même couleur et à la végétation alentour. La réalisation de plain-pied est en effet divisée en deux parties, avec à l'ouest le bureau et les installations dédiées au personnel, et à l'est six WC mixtes. Les petits coins sont composés côté femmes de trois cabines, et deux côté hommes, complétés par trois urinoirs et des cabinets pour handicapés. Les matériaux choisis sont à l'image du concept : neutres et sobres. Les murs préexistants sont renforcés par une charpente vernie blanche tandis que le carrelage au sol s'inscrit dans la continuité du revêtement de la chaussée de la nécropole. L'orientation nord-sud du bâtiment et des ouvertures zénithales favorisent en outre la ventilation et l'éclairage naturels. Un projet qui remarquable par sa simplicité, qui permet à la population de faire son deuil sans pollution visuelle. Pour en savoir plus, visitez le site de M2.senos Photographies : Nelson Garrido
Il y a 7 ans et 215 jours

MVRDV : Tianjin Binhai Library

Première pierre d'un complexe culturel titanesque de 12 hectares, cette immense bibliothèque de 33 700 mètres carrés a été réalisée à Tianjin (Chine) par l'agence néerlandaise MVRDV dont la réputation n'est plus à faire. Comprenant un auditorium et de nombreuses salles d'étude, il héberge plus de 1,2 million de livres dans un incroyable espace aux murs et au plafond ondulants. Et non, ce n'est pas une illusion, cette bibliothèque existe bel et bien ! Situé en plein c"ur de Binhai, quartier culturel de la mégapole chinoise, le projet, commandé par la Municipalité à l'agence MVRDV, est même encore plus fou qu'il n'en a l'air. En effet, construit en seulement trois ans, il constitue le premier élément d'un complexe colossal comprenant quatre autres bâtiments à vocation éducative et culturelle, reliés par une immense canopée en verre, englobant par ailleurs plus de 12 hectares d'espaces extérieurs. Dans quelques années, le parc accueillera donc, en plus de la réalisation de MVRDV, un musée d'art contemporain, un pavillon de performances comprenant deux théâtres, un centre communautaire et un foyer d'exploration artistique, dessinés par les cabinets d'architecture internationaux Bernard Tschumi, GMP, Bing Thom ou encore HH Design. Face au Ziyun Park, la Tianjin Binhai Library, parallélépipède de 70 mètres par 40 d'une superficie totale de 33 700 mètres carrés, repartis sur cinq étages, arbore une façade en verre rythmée par des persiennes horizontales en bois, laissant transparaître le centre névralgique de la construction : son vaste hall de 1 110 mètres carrés. En triple hauteur, celui-ci accueille les visiteurs par le biais de deux entrées positionnées au nord et au sud, puis d'un auditorium sphérique de 300 places et 20 mètres de diamètre nommé The Eye, en référence à sa forme ronde. Situé sous un atrium circulaire en structure métallique couverte d'une toile blanche, The eye est inondé de lumière. L'onde de choc qui semble alors en émaner est matérialisée par les rayonnages ondulants disposés tout autour en gradins, du sol au plafond, constituant à la fois circulations et assises pour les lecteurs. Si les 14 premiers plateaux sont accessibles et contiennent de réels ouvrages, les tablettes supérieures, de plus en plus courbes, sont quant à elles habillées de plaques d'aluminium sur lesquelles des couvertures de livres ont été imprimées. Ces lignes sinueuses sont magnifiées par un néon blanc se déployant au-dessus et au-dessous des étagères, renforçant le caractère invraisemblable du lieu. Loin de cette avalanche de papier, les flancs est et ouest du mastodonte hébergent au rez-de-chaussée des zones de service et un restaurant, et aux deux niveaux suivants huit salles de lecture de 300 à 800 mètres carrés, accessibles par les érudits depuis le vestibule grâce à de discrets emmarchements. Les deux derniers étages, de 5 500 mètres carrés chacun, sont pour leur part entièrement occupés par des bureaux, des lieux de conférences et de projections, des équipements informatiques et sept autres pièces de consultation des ouvrages organisées autour d'un patio courbe vitré. Une réalisation iconique aussi sensationnelle que la transformation urbaine et culturelle qu'elle implique. Pour en savoir plus, visitez le site de MVRDV Photographies : OssipIllustrations : Tianjin Binhai Library
Il y a 7 ans et 216 jours

BATIMAT 2017 " Bim et bois

Sur le plateau de Bati-journal.TV, Stéphane Miget reçoit Yoann Quellien, P-DG de Cadwork, et Sergi Tusquets Aznarez, consultant Bim chez Bimetica. Yoann Quellien : " Cadwork est une entreprise qui édite plusieurs logiciels qui forment une solution spécialisée dans la construction et notamment celle en bois. On doit intégrer le bois au même titre que les autres matériaux car … Cet article BATIMAT 2017 – Bim et bois est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 7 ans et 216 jours

Le point sur les réformes du gouvernement Macron

Emmanuel Macron déroule son programme, même s'il est revenu sur quelques promesses comme la diminution de la part du nucléaire: en six mois, il a fait voter trois grandes lois et mis en chantier une dizaine d'autres réformes promises pendant sa campagne.
Il y a 7 ans et 217 jours

Gestion de chantiers : Chazal Espaces verts franchit une passerelle

Une passerelle relie la remontée immédiate des informations sur les chantiers avec leur gestion analytique. L'entreprise de travaux paysagers Chazal, implantée au nord de Lyon, rode cette nouvelle offre issue de l'alliance entre deux fournisseurs de solutions informatiques : Altagem, née en 2015 dans le monde des espaces verts, et CGSI, dont le logiciel Ix Bat s'adresse en priorité au BTP.
Il y a 7 ans et 217 jours

Eco-Rénovons Paris lance son dernier appel à candidatures

Les copropriétés parisiennes pourront à nouveau candidater entre les 1er décembre 2017 et 30 juin 2018 au programme Eco-Rénovons Paris, afin d'être accompagnées dans des opérations de rénovation énergétique. 405 projets sont actuellement en cours de réalisation, sur un objectif de 1 000 d'ici 2020.
Il y a 7 ans et 220 jours

L'équivalent fonds vert réintroduit dans le budget des Outre-mer

Un programme de financement de projets destiné à des collectivités du Pacifique pour lutter contre les effets du réchauffement climatique a été réintroduit dans le budget Outre-mer 2018.
Il y a 7 ans et 221 jours

Patrick Norguet : OKKO Hotel

Dans le nouveau quartier de la presqu'île de Malraux à Strasbourg (67) fraîchement rénovée, trône l'OKKO Hotel, partie intégrante du programme immobilier de trois tours Black Swans livré cette année et imaginé par Anne Demians. Une enveloppe sombre et énigmatique qui cache un écrin raffiné et contemporain signé Patrick Norguet. Dernier né de la chaîne d'hôtels éponyme, qui comprend déjà sept autres équipements du genre sur le territoire français, l'OKKO Strasbourg allie design et confort. S'étendant sur une surface de 3 600 mètres carrés répartis sur 9 étages, le centre et point de ralliement de ce nouveau lieu de séjour est son Club, un espace commun de près de 350 mètres carrés situé au premier niveau. Cet espace convivial ouvert 24h/24 mêle salle à manger, business corner, coin salon et boutique dans un cadre alliant influences japonisantes " dans les lustres jaunes inspirés des abat-jours nippons ou dans l'installation de parois évoquant les panneaux de séparation asiatiques ", et réinterprétation des sièges voluptueux des années 1970. Les murs en béton brut dotés de larges ouvertures donnant sur le nouveau quartier sont associés à un parquet et à du mobilier sombres, sans pour autant altérer la luminosité et l'aspect chaleureux de cet espace de rencontre . Des paravents géométriques rouges et blancs délimitent et rythment les différentes zones tout en maintenant l'esprit ininterrompu de cette unique pièce. " Comme toujours, j'ai veillé à penser essentiellement au client, à l'expérience et à la générosité du lieu ; un hôtel, son concept et son nom suggèrent avant tout une attitude, un esprit, que l'on partage au cours d'un séjour. " Patrick Norguet, designer Le béton industriel se retrouve également dans les 112 chambres classiques de 17 mètres carrés et 8 suites premium de 24 mètres carrés, plus épurées, et se marie cette fois avec un sol tissé en lin. Seule touche de couleur : des éléments rectangulaires aux bords arrondis en velours qui égaillent les pénates blancs et gris. Une salle de bain avec douche à l'italienne, toujours réalisée dans un style minimaliste, complète le tableau. À l'approche des fêtes et du grand marché de Noël qui fait la gloire de Strasbourg, les amoureux de design et de vin chaud ont désormais trouvé l'endroit idéal où séjourner. Pour en savoir plus, visitez le site de Patrick Norguet Photographies : Jérôme Galland
Il y a 7 ans et 222 jours

Energie, process, déchets : l'Ademe veut faire baisser les coûts des TPE/PME

Brune Poirson, secrétaire d'Etat à la Transition écologique et solidaire, et Bruno Lechevin, président de l'Ademe, ont lancé, ce jeudi 9 novembre 2017, la 2e phase du programme "TPE/PME gagnantes sur tous les coûts". Une cinquantaine d'entreprises avaient participé à la 1re phase et réalisé des économies substantielles sur l'énergie et les matériaux. Zoom.
Il y a 7 ans et 223 jours

Gestion de l'amiante : Sogelink édite un nouveau logiciel pour les démolisseurs

L'éditeur spécialisé dans la conception de logiciels pour le BTP vient de développer Amiante360-Exposition, une nouvelle version de sa plateforme collaborative qui s'adresse aux entreprises de travaux de maintenance et de démolition intervenant en lien avec l'amiante.  
Il y a 7 ans et 224 jours

Périphériques, des façades dessinées à l'envi

A l'automne 2017, Périphériques (Anne-Françoise Jumeau + Emmanuelle Marin + David Trottin) a livré pour Coallia Habitat la restructuration, démolition et extension d'une résidence sociale rue de Lorraine à Paris. Le programme compte 173 chambres pour 4 222 m² SHON et un restaurant social de 500 couverts pour 255m². Les façades de terre cuite valent […] L'article Périphériques, des façades dessinées à l'envi est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 224 jours

Le ?Lightwalk' : DPA Gangnam Style

En octobre 2017, le Seoul Metropolitan Government a désigné Dominique Perrault Architecte (DPA), avec le Junglim consortium seoul, l'architecte lauréat pour le Pôle intermodal de Gangnam, à Séoul, Corée du Sud. Sur un site de 60 000m² en c"ur de ville, le programme, d'une surface construite de 167 000m², comprend une nouvelle gare et l'extension […] L'article Le ?Lightwalk' : DPA Gangnam Style est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 228 jours

JO Paris 2024 : une dotation de 58 millions d'euros pour les études préalables

Les députés ont voté jeudi la création d'un nouveau programme budgétaire en vue des Jeux Olympiques de 2024, qui sera doté en 2018 de 58 millions d'euros pour réaliser des études préalables aux futurs chantiers d'infrastructure.
Il y a 7 ans et 229 jours

Commande publique : Emmanuel Macron veut des procédures accélérées en Outre-Mer

Lors de son déplacement en Guyane, le 28 octobre 2017, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, a confirmé notamment sa volonté de "moduler les règles de la commande publiques et celles de la construction" dans les départements d'Outre-Mer. Il souhaite aussi poursuivre le programme d'infrastructures en Guyane.
Il y a 7 ans et 229 jours

JO 2024: 58 M¤ pour les études préalables aux futurs chantiers d'infrastructure

Les députés ont voté jeudi la création d'un nouveau programme budgétaire en vue des Jeux Olympiques de 2024, qui sera doté en 2018 de 58 millions d'euros pour réaliser des études préalables aux futurs chantiers d'infrastructure.
Il y a 7 ans et 231 jours

Le Parlement européen de Bruxelles rase gratis

Un bâtiment construit pour de mauvaises raisons avec un programme lourd de sous-entendus est-il voué à l'autodestruction ? De quoi le Parlement européen de Bruxelles est-il le symptôme ? L'ouvrage, vieux d'à peine plus de 20 ans et construit on ne sait trop comment, devrait être bientôt détruit, ne serait-ce que pour éviter des coûts […] L'article Le Parlement européen de Bruxelles rase gratis est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 231 jours

A Milan le design italien de DEGW pour la maison Microsoft

L'agence italienne DEGW a créé un mixte ?100% made-in-Italy' pour l'aménagement intérieur de bâtiment iconique d'Herzog et de Meuron à Milan. Le dessin se veut en parfait accord avec les valeurs de la firme américaine : ouverture, visibilité, flexibilité, énergie, dynamisme et innovation. Tout un programme. Communiqué. Le projet de DEGW fait partie d’un processus […] L'article A Milan le design italien de DEGW pour la maison Microsoft est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 231 jours

Façades vitrées et résilles en céramique blanche pour des bureaux d'architectes

RESTRUCTURATION. Pour ses propres bureaux à Montpellier, l'agence héraultaise A+ Architecture a livré en juin 2017 un programme de réhabilitation en site classé comprenant un grand parc, un mas historique et près de 75 logements répartis en plusieurs bâtiments.
Il y a 7 ans et 235 jours

Lina Ghotmeh : Restaurant du Palais de Tokyo

Le restaurant du Palais de Tokyo à Paris (16e) a fait peau neuve ! Fruit du travail de l'architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh, l'établissement accueille les affamés férus d'art dans un cadre alliant raffinement et matériaux bruts. Un régal pour les yeux comme les papilles. Réparti sur 553 mètres carrés, le nouvel espace de restauration du Palais de Tokyo est organisé en trois salles disposées en enfilade, de la plus ouverte à la plus intimiste, dans l'esprit industriel de la réhabilitation du centre d'art réalisée par Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal en 2014. Une esthétique brute qui fait également écho à Beyrouth (Liban), ville natale de Lina Ghotmeh, dont les bâtiments portent encore les stigmates de la guerre civile qui a touché le pays de 1975 à 1990. Dans la continuité des "uvres présentées par le musée, la première salle, où se déroule des performances culinaires est nommée Ready-Made, en référence aux "uvres de Marcel Duchamp. Elle donne accès à l'ensemble des galeries et invite les visiteurs à prendre place de façon informelle. Dans ce but, l'endroit est rythmé par différentes hauteurs d'assises : quand des gradins en béton agrémentés de tablettes en laiton appellent à la rencontre entre amis, des canapés et des fauteuils confortables accueillent les clients désireux de s'installer à leurs aises pour déjeuner, tandis que des tabourets placés le long d'un comptoir en marbre permettent aux visiteurs de ne pas perdre une miette des expositions, même pendant leur repas. Modulable, le lieu rappelle la scénographie évolutive du musée, où les parois ont spécialement été conçues pour être déplacées sans contrainte, de façon à s'adapter à tout type d'exhibition, procurant aux spectateurs un sentiment de renouveau à chaque saison. " Dans ce projet, j'ai souhaité souligner les grands volumes de la nef, dialoguer et remontrer autrement sa matière. On ne peut pas intervenir dans le Palais sans le penser comme une "uvre en soi, une "uvre totale. " Lina Ghotmeh, architecte Vient ensuite la pièce maîtresse, Les Grands Verres, aux 300 suspensions lumineuses épurées qui surplombent la surface. Organisé autour d'un long bar en terre compactée réalisé par la société française Quixotic Projets, ce deuxième acte gastronomique est plus intimiste que le précédent. Ici, pas question d'entendre la conversation de ses voisins ! Chaque groupe mange dans des box en bois avec banquettes, tables et chaises dessinées par l'architecte. Un espace unique dans lequel le mobilier aux matériaux naturels se combine avec brio à la brutalité du mythique centre culturel de Paris.La dernière pièce, nommée Glass House est quant à elle réservée aux privatisations. Prévue pour recevoir de grands groupes, cette zone transparente est organisée autour d'une large table tripode en marbre brun. Des courbes que l'on retrouve également dans l'éclairage composé d'un ensemble d'ampoules la lumière blanche formant un parcours sinueux ainsi que dans l'escalier hélicoïdal menant à une terrasse pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes.Un programme qui s'inscrit dans la continuité de l'esprit du Palais de Tokyo, mêlant structure décharnée et élégance subtile, à l'image des "uvres contemporaines qui y sont montrées. Pour en savoir plus, visitez le site de Lina Photographies : Takuji Shimmura  
Il y a 7 ans et 235 jours

Lina Ghotmeh : Restaurant du Palais de Tokyo

Le restaurant du Palais de Tokyo à Paris (16e) a fait peau neuve ! Fruit du travail de l'architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh, l'établissement accueille les affamés férus d'art dans un cadre alliant raffinement et matériaux bruts. Un régal pour les yeux comme les papilles. Réparti sur 553 mètres carrés, le nouvel espace de restauration du Palais de Tokyo est organisé en trois salles disposées en enfilade, de la plus ouverte à la plus intimiste, dans l'esprit industriel de la réhabilitation du centre d'art réalisée par Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal en 2014. Une esthétique brute qui fait également écho à Beyrouth (Liban), ville natale de Lina Ghotmeh, dont les bâtiments portent encore les stigmates de la guerre civile qui a touché le pays de 1975 à 1990. Dans la continuité des "uvres présentées par le musée, la première salle, où se déroule des performances culinaires est nommée Ready-Made, en référence aux "uvres de Marcel Duchamp. Elle donne accès à l'ensemble des galeries et invite les visiteurs à prendre place de façon informelle. Dans ce but, l'endroit est rythmé par différentes hauteurs d'assises : quand des gradins en béton agrémentés de tablettes en laiton appellent à la rencontre entre amis, des canapés et des fauteuils confortables accueillent les clients désireux de s'installer à leurs aises pour déjeuner, tandis que des tabourets placés le long d'un comptoir en marbre permettent aux visiteurs de ne pas perdre une miette des expositions, même pendant leur repas. Modulable, le lieu rappelle la scénographie évolutive du musée, où les parois ont spécialement été conçues pour être déplacées sans contrainte, de façon à s'adapter à tout type d'exhibition, procurant aux spectateurs un sentiment de renouveau à chaque saison. " Dans ce projet, j'ai souhaité souligner les grands volumes de la nef, dialoguer et remontrer autrement sa matière. On ne peut pas intervenir dans le Palais sans le penser comme une "uvre en soi, une "uvre totale. " Lina Ghotmeh, architecte Vient ensuite la pièce maîtresse, Les Grands Verres, aux 300 suspensions lumineuses épurées qui surplombent la surface. Organisé autour d'un long bar en terre compactée réalisé par la société française Quixotic Projets, ce deuxième acte gastronomique est plus intimiste que le précédent. Ici, pas question d'entendre la conversation de ses voisins ! Chaque groupe mange dans des box en bois avec banquettes, tables et chaises dessinées par l'architecte. Un espace unique dans lequel le mobilier aux matériaux naturels se combine avec brio à la brutalité du mythique centre culturel de Paris. La dernière pièce, nommée Glass House est quant à elle réservée aux privatisations. Prévue pour recevoir de grands groupes, cette zone transparente est organisée autour d'une large table tripode en marbre brun. Des courbes que l'on retrouve également dans l'éclairage composé d'un ensemble d'ampoules à la lumière blanche formant un parcours sinueux ainsi que dans l'escalier hélicoïdal menant à une terrasse pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes. Un programme qui s'inscrit dans la continuité de l'esprit du Palais de Tokyo, mêlant structure décharnée et élégance, à l'image des "uvres contemporaines qui y sont montrées. Pour en savoir plus, visitez le site de Lina Ghotmeh  Photographies : Takuji Shimmura