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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Matériel

(608 résultats)
Il y a 3 ans et 57 jours

Haemmerlin dévoile Ergo-Compact, la brouette à bras rabattables

Haemmerlin présente la première brouette à bras rabattables. [©Haemmerlin] Haemmerlin innove en créant Ergo-Compact. Le spécialiste en matériels de chantier a développé cette brouette, dont les bras peuvent se replier sous la caisse pour faciliter son transport et son stockage. Ce concept a été imaginé pour rendre l’objet plus compact, mais aussi plus ergonomique, avec ses poignées bi-matières. Grâceà ce système, les bras ont pu être rallongés de 27 cm en comparaison à une brouette traditionnelle. Réduisant ainsi la charge de matériaux transportés de 25 % et évitant aussi les troubles musculo-squelettiques (TMS). De plus, la brouette permet un gain de place, car elle peut être suspendue à un crochet par son brancard. La résistance de l’Ergo-Compact En parallèle, des tests ont été réalisés pour déterminer la robustesse de l’Ergo-Compact d’Haemmerlin. La brouette peut aller jusqu’à 380 kg de charge. Elle est équipée d’une nervurée, ce qui explique sa solidité et sa rigidité. De plus, son châssis breveté CP2i est supposé être indéformable. Lire aussi : Trimble dévoile la version 2022 de ses solutions logicielles Tekla Il est doté de supports de caisse galvanisés et d’un butoir de déversement. Avec sa capacité de 100 l, l’Ergo-Compact offre aussi une grande contenance. Enfin, elle peut être équipée, soit d’une roue de 400 mm de diamètre à jante de métal flasque et roulement à billes (PF 128). Soit d’une roue increvable à jante polypropylène (PF 200).
Il y a 3 ans et 64 jours

La nouvelle brouette ergonomique et compacte

ERGO-D’HAEMMERLINERGO-COMPACT D’HAEMMERLIN LA SEULE BROUETTE  À BRAS RABATTABLES ! Haemmerlin innove en créant ERGO-COMPACT, la brouette ergonomique et compacte à bras rabattables !Le leader européen propose la toute première brouette dont les bras disparaissent le long de la caisse pour faciliter le transport et le stockage. Un atout qui la rend plus compacte, mais aussi […]
Il y a 3 ans et 74 jours

Un programme de webinaires variés pour la Semaine de la prévention

Cette opération est destinée aux chefs d'entreprise, encadrants, compagnons, intérimaires voire apprentis qui, face aux risques professionnels présents dans le BTP, veulent renforcer leurs connaissances en matière de prévention et acquérir de bonnes pratiques afin d’améliorer la sécurité et les conditions de travail sur les chantiers.Elle reposera sur un programme varié de webinaires répartis sur une semaine avec 3 thèmes au choix :Risque de chutes de hauteur et plain-piedRisque chimique et poussièresRisque de troubles musculosquelettiques (TMS) et manutentions manuellesLa sensibilisation est renforcée cette année avec la possibilité, pour les chefs d’entreprise et encadrants, de suivre un webinaire faisant le focus sur un point clé pour chacun des thèmes:Risque de chutes de hauteur et plain-pied : quel échafaudage pour quel usage ?Risque chimique et poussières : comment mieux prévenir les risques liés à la silice cristalline alvéolaire ?Risques de troubles musculosquelettiques : quelle méthode d'analyse pour mieux maîtriser les TMS ?Action de prévention à part entière, la Semaine de la prévention s’inscrit pleinement dans la démarche de prévention de l’entreprise. Elle est une opportunité pour chaque chef d’entreprise de fédérer ses équipes ainsi que pour la FFB et ses partenaires, de promouvoir la prévention des risques professionnels.La Semaine de la prévention est organisée par la FFB et ses partenaires historiques, l’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics), les SIST BTP (Services interentreprises de santé au travail du bâtiment et des travaux publics) et la CNAM (Caisse nationale de l’assurance maladie).
Il y a 3 ans et 75 jours

Kiloutou entre sur le marché danois en réalisant sa "plus grosse acquisition"

ACQUISITION. Le loueur d'engins de chantier, Kiloutou, poursuit son expansion européenne et entre sur le marché danois en rachetant GSV, un expert de la location de matériel au Danemark. Grâce à cette acquisition, Kiloutou réalisera 30% de son chiffre d'affaires hors de France.
Il y a 3 ans et 78 jours

Fresque de Diane Benoit du Rey : Impressions lumineuses à Vitry-sur-Seine

L’artiste peintre Diane Benoit du Rey dans son atelier du Prés-Saint-Gervais, au Nord de Paris. [©DR] Habituée depuis quelques années à déplacer sa pratique dans l’espace public, l’artiste peintre Diane Benoit du Rey (née en 1989) s’est lancée, l’automne dernier, à la conquête d’un impressionnant mur d’immeuble de 9 étages, à Vitry-sur-Seine (94). Quelque 30 m de haut et 11 m de large pour 13 étages d’échafaudages ! Là 160 l de peinture acrylique lui auront permis d’investir les 330 m2 de surface. Gigantesque réalisation mise en œuvre avec deux assistants : Victor Brun et Marius Buet. « Il m’arrive de plus en plus de mener des projets ailleurs que dans mon atelier, hors salle, sur des façades, du mobilier urbain, au sol… Une façon pour moi de déplacer ma pratique, de la questionner, en interagissant avec l’environnement extérieur. L’occasion aussi de conquérir d’autres espaces, d’aller au-devant des gens et d’insérer l’art dans leur quotidien, en offrant les possibilités d’une interaction privilégiée avec la peinture. » La fresque de Diane Benoit du Rey  Et Diane Benoit du Rey, de poursuivre : « J’utilise l’huile sur toile dans ma pratique picturale habituelle. Travail abstrait et minimal du geste et du pinceau… plus sensuel… Je joue avec des phénomènes lumineux, des variations chromatiques. La peinture devient ainsi source de lumière. Mais pour la fresque de Vitry, j’ai utilisé l’acrylique, plus propice à ce genre de grandes surfaces. J’ai créé des ondulations de couleurs ou de lumière, telles des balades musicales. Véritable travail chromatique… Le spectateur suivant sa position se situe dans l’ombre ou la lumière ». Ainsi, le 31 mars prochain sera inaugurée cette fresque murale monumentale dans le quartier Balzac Touraine-Marronniers. « Mais comment sortir la toile de son cadre ? Après un voyage, à Pompéi en Italie, j’ai pris toute la mesure entre la peinture et l’architecture. J’ai eu besoin de remettre de la fiction dans le réel. Pour la fresque de Vitry, j’ai saturé et désaturé les couleurs. J’ai utilisé des dégradés, j’ai joué avec l’obscurité, le flou, la mouvance de la lumière… Cela engendre quelque chose d’hypnotique. J’aime provoquer une sensation d’un temps suspendu. Il est ainsi question de lignes, de couleurs, de mouvements, de perceptions… » Une fresque pour tous les habitants de la résidence Touraine Diane Benoit du Rey a investi le mur d’un immeuble de la résidence Touraine, à Vitry-sur-Seine. Quelque 30 m de haut et 11 m de large pour 13 étages d’échafaudage ! Là, 160 l de peinture acrylique lui auront permis d’investir les 330 m2 de surface. [©Diane Benoit du Rey]« Il y a eu tout de suite une adhésion forte des habitants du quartier à mon travail. Ils venaient voir l’avancée de l’œuvre. Ils la regardaient d’en bas ou d’une fenêtre ou d’un toit d’un immeuble en face. Une fois terminée, la fresque a suscité des réactions enjouées. Je suis ravie… » [©Diane Benoit du Rey]Le 31 mars prochain sera inaugurée, à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, une fresque murale monumentale, intitulée “Architecture en lumière”. Une œuvre de la jeune artiste peintre Diane Benoit du Rey. [©Diane Benoit du Rey] [©Diane Benoit du Rey] [©Diane Benoit du Rey] Intitulée “Architecture en lumière”, cette réalisation est née d’un appel à projets lancé auprès des artistes sélectionnés en 2020 pour le Prix annuel de peinture de la Galerie municipale Jean-Collet, à Vitry-sur-Seine. Ainsi que du financement de La Semise, bailleur social de la ville. Ceci, dans le cadre d’une réhabilitation thermique de la résidence Touraine. Dédié au pignon Est de l’immeuble en béton, le projet de l’artiste a été choisi par les habitants du quartier à l’occasion d’une consultation citoyenne. « Il y a eu tout de suite une adhésion forte des habitants du quartier à mon travail. Ils venaient voir l’avancée de l’œuvre. Ils la regardaient d’en bas ou d’une fenêtre ou d’un toit d’un immeuble en face. Une fois terminée, la fresque a suscité des réactions enjouées. Je suis ravie… » Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 83 jours

Découverte d’importants vestiges archéologiques à la croisée du transept de Notre-Dame de Paris

L’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris (EPRNDP), maître d’ouvrage du chantier, a diligenté une opération de fouilles archéologiques préventives qui a permis la mise au jour de fragments de l’ancien jubé et révèle un sarcophage en plomb datant probablement du XIVe siècle. En amont du montage de l’échafaudage nécessaire aux travaux de reconstruction de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris, une fouille d’archéologie préventive a été prescrite par la DRAC Île-de-France au niveau de la croisée du transept de la cathédrale. La fouille, qui a démarré le 2 février 2022, est menée par l’INRAP. Bien que déjà entamé par les travaux d’Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle, et notamment par les carneaux de chauffage en brique mis à nu dans le cadre de la fouille, le sol de la croisée du transept a révélé des vestiges d’une qualité scientifique remarquable. L’ensemble de l’emprise est recouvert par un radier empierré, daté au plus tard du XVIIIe siècle. Il comprend de nombreuses sépultures et repose sur des niveaux d’occupation datés du XIVe siècle, lesquels sont installés sur des sols pouvant remonter au début du XIIIe siècle. Parmi les sépultures mises au jour, un sarcophage anthropomorphe en plomb intégralement conservé a été dégagé. La première analyse du mobilier contenu dans le niveau de remblais le surmontant pourrait conduire à dater cette inhumation au plus tard du XIVe siècle. Au regard des caractéristiques et de la localisation du sarcophage, l’hypothèse d’une sépulture d’un haut dignitaire semble probable. Cette opération a également mis en évidence, immédiatement sous le niveau de dallage actuel de la cathédrale, l’existence d’une fosse dans laquelle ont été enfouis des éléments sculptés polychromes identifiés comme appartenant à l’ancien jubé de Notre-Dame, construit vers 1230 et détruit au début du XVIIIe siècle. Lors de ses travaux au milieu du XIXe siècle, Viollet-le-Duc avait retrouvé d’autres fragments appartenant à ce jubé, aujourd’hui exposés au musée du Louvre. Il s’agit donc d’une découverte du plus grand intérêt, susceptible d’apporter des données nouvelles sur ce jubé et sur la qualité de son décor peint. Photo : Denis Gliksman, Inrap/EPRNDP
Il y a 3 ans et 130 jours

Des ventes en hausse de 22% pour Caterpillar en 2021

RESULTATS. Le spécialiste des engins de chantier, Caterpillar, affiche des résultats en hausse pour l'année 2021. De bons résultats portés notamment par une forte demande des utilisateurs finaux.
Il y a 3 ans et 137 jours

Peri France fait l’état des lieux de ses activités

Peri France contribue à la tour Mirabeau en cours de construction, à Marseille (13). [©Peri France] Spécialiste du coffrage de l’étaiement et de l’échafaudage, Peri France a dressé le bilan de 2021 et ses perspectives pour l’année 2022. Depuis la pandémie, les activités de tout le secteur de la construction ont été chamboulées. Cependant la filiale française a su remonter la pente. « L’année 2021 s’est bien terminée, au-dessus des prévisions, en termes de chiffre d’affaires et de résultats », déclare Jean-Michel Gueguen, Dg de Peri France. Une année forte en réalisations En 2021, Peri France a participé à plus de 2 450 réalisations. Leurs systèmes de coffrages et d’échafaudages sont ainsi utilisés dans tous les secteurs de la construction. Parmi ces projets, il contribue à la tour Mirabeau en cours de construction, à Marseille (13). Cette réalisation utilise les coffrages de dalle Skymax, les protections de façade LPS et les étais Multiprop. Cette tour devrait comporter 21 étages. En parallèle, Peri France a participé à de nombreuses opérations du Grand Paris Express. En témoignent celles de Cuchets, à Villejuif (94) et de 10003P, à Saint-Maur (94) ou celles de la Porte-Maillot et de Eole/Pereire. « Le Grand Paris représente environ 10 % de notre activité », souligne Jean-Michel Gueguen. Les nouveautés de Peri France Par ailleurs, de nouveaux produits ou services ont été lancés en 2021. Parmi ceux-ci figure le Peri Panel, un panneau de coffrage de 15 mm en polypropylène. Ses propriétés recyclables proposent une bonne alternative au contreplaqué, touché par les pénuries de matières premières. Lire aussi : Peri : « Nous sommes impactés par la pénuries de matières premières » De plus, son poids réduit la maniabilité et évite les risques de blessures, tout en assurant une bonne résistance. Peri France propose aussi un nouveau service, tout d’abord dédié aux panneaux manuportables Duo. Puis, étendu aux Peri Panel. Ces derniers permettent la récupération et le recyclage des produits endommagés. Ces solutions peuvent ainsi être rapportées à Meaux (77) ou Rognac (13), les lieux de collecte. Peri France a aussi contribué à la gare de la Porte-Maillot. [©Peri France] Les perspectives et avenir « Pour ce qui est de nos perspectives, elles restent dans la lignée de 2021. En 2022, l’entreprise va, en plus de son activité dans le génie civil et le résidentiel, mettre l’accent sur le secteur tertiaire, avec le coffrage Skymax en particulier. L’année 2022 va aussi être la période du retour aux salons professionnels, que nous attendons avec impatience. Et sur lesquels nous serons présents, à commencer par Batimat et Bauma. »
Il y a 3 ans et 144 jours

Hitachi se sépare de près de 25% de sa filiale d'engins de chantier

CESSION. Le conglomérat industriel japonais, Hitachi, a annoncé se séparer de la moitié de ses parts dans Hitachi Construction Machinery, spécialiste des engins de chantier.
Il y a 3 ans et 146 jours

Tubesca-Comabi adapte sa gamme d’échafaudages roulants à l'évolution de la norme NF EN 1004

Dans ce contexte et pour offrir le meilleur de la sécurité en hauteur à ses clients, TUBESCA-COMABI, leader français dans la fabrication et la commercialisation de solutions d’accès et de travail en hauteur, fait évoluer sa gamme d’échafaudages roulants en acier et en aluminium. La NF EN 1004 a été initialement publiée en 2005 et concernait les produits mesurant plus de 2,50 mètres de haut (de 2,5 m à 12 m plancher ; 8 m plancher en extérieur). La nouvelle version de la norme définit désormais un nouveau périmètre pour les échafaudages roulants de 0 m à 12 m plancher (8 m plancher en extérieur). Les principales modifications requises par la nouvelle version de la norme : NF EN 1004-1La hauteur des planchers de travail évolue : la hauteur maximale autorisée pour le premier plancher passe de 4,6 m à 3,4 m.L'espacement maximal entre les planchers diminue. L’ancienne version de la norme prévoyait une hauteur inter-planchers maximale de 4,2 m ; elle est aujourd’hui abaissée à 2,25 m pour favoriser l’ergonomie et réduire les risques de chute.L'utilisation de stabilisateurs devient systématique.La hauteur maximale du 1er échelon sur l’échelle d’accès est réduite. Lorsque le premier plancher est situé à une hauteur inférieure à 2,00 m et que l’accès ne peut se faire de l’intérieur, une solution pour accéder au plancher par l’extérieur doit être prévue pour garantir la hauteur du 1er échelon à moins de 40 cm du sol. Les plinthes, sous lisses et la trappe de plancher sont également concernées par les modifications. Les sous lisses doivent être présentes sur tous les planchers (y compris les planchers intermédiaires). L’espace minimum entre les plinthes et les planchers est réduit. Les planchers quant à eux doivent être équipés de système obligatoire de fermeture automatique.Pour en savoir plus sur la norme NF EN 1004-1 Pour satisfaire aux exigences de cette nouvelle réglementation et répondre aux besoins de sécurité des travaux en hauteur pour les utilisateurs, TUBESCA-COMABI renouvelle son offre d’échafaudages roulants en acier et en aluminium. Ses solutions innovantes, totalement sécurisées pour l’accès en hauteur personnalisé, sont le résultat d’un important travail de R&D réalisé par les équipes en interne. Pour Dominique PAGNIEZ, Directeur du Développement Tubesca-Comabi : « Comme nous l'avons toujours fait, nous avons anticipé l'évolution de la norme pour limiter les accidents et augmenter la sécurité des utilisateurs de nos produits. L’année 2022 sera donc marquée par des changements structurants sur une nouvelle gamme d’échafaudages roulants. A cette occasion, nous avons engagé une démarche RSE concrète et innovante en réduisant nos emballages de plus de 50 % grâce à un conditionnement simplifié sur palette. »Tubesca-Comabi a procédé ainsi à des modifications sur sa gamme :Tubesca-Comabi lance le RUNNER. Avec des dimensions confortables et une base débrochable, il permet l’utilisation en décalage de niveau ou en escalier. Les dimensions du CROSS évoluent. Les échelles de cet échafaudage en aluminium, avec un système de rehausse de 2 m, ont été élargies et passent de 0,60 m à 0,65 m de large. Les modèles bénéficient désormais de nouveaux stabilisateurs ultra fonctionnels « Ergoblock® ». Le CROSS 180 est complété par une nouvelle version 250. Les échafaudages roulants en acier galvanisé, GENERIS 750 et 950, offrant une mise en place très rapide en sécurité sont équipés d’un niveau de plancher et d’un berceau d’accès supplémentaires. Le Neolium SX 5,80 m plancher, le passe-partout en aluminium pouvant être utilisé sur sol plat et dénivelé, se voit doté d'un niveau de plancher supplémentaire. Les cinq modèles de la gamme TOTEM, le best seller en aluminium, seront dotés d’un nouveau berceau d’accès supplémentaire.
Il y a 3 ans et 146 jours

Echafaudage de la Basilique Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer

Construite au 19ème siècle, la Basilique Notre-Dame domine la ville de Boulogne-sur-Mer du haut de ses 100 mètres de hauteur. Son architecture est inspirée des Églises Saint-Paul de Londres et Saint-Pierre de Rome dans un style classique. La Basilique se distingue des autres grâce à son dôme vertigineux construit dans une position décentrée, ce qui donne au bâtiment un aspect unique. En 2020, un chantier de très grande ampleur visant le couvert du dôme et le clos pour la restauration des vitraux et des fresques a débuté. La société de montage et démontage d’échafaudage REATUB travaille depuis sa création avec LAYHER. La société exerce depuis 2007 dans les Hauts de France et a à son actif le montage d’échafaudages de nombreuses églises et cathédrales. Pour ce projet colossal, REATUB a investi 200 tonnes de matériel Layher UNIVERSEL. Une centaine d’heures d’études ont été nécessaire entre janvier 2020 et novembre 2020 afin de mettre en place une méthodologie de montage permettant de réaliser les différentes opérations des travaux tout en préservant l’ouvrage. Ce sont 410 tonnes d’échafaudages de la gamme Layher Universel qui ont été installées sur tout le pourtour du bâtiment, sur une hauteur de 54 m jusqu’à la base du dôme ainsi que le pourtour du lanternon qui culmine à 82m. La structure métallique a été posée par paliers successifs ; l’édifice présente des caractéristiques architecturales ne permettant pas de monter l’échafaudage en une fois. REATUB a prévu des appuis sécuritaires sur certaines faces du bâtiment avec une attention particulière sur le tambour, entre 30 et 42 m, dont les colonnes sont nettement fragilisées. L’échafaudage intérieur permet de rigidifier la Basilique au niveau de la zone des colonnes en agissant comme un étaiement horizontal.
Il y a 3 ans et 154 jours

14 morts sur un chantier après un glissement de terrain en Chine

L'éboulement s'est produit à Bijie, une localité dans le Guizhou située à 2.000 km à l'ouest de Shanghai.Quand le sinistre s'est produit lundi soir, des ouvriers travaillaient au renforcement d'une colline sur un chantier, a indiqué l'agence de presse Chine Nouvelle.Quatorze personnes ont péri et trois autres ont été blessées, a précisé l'agence.Les opérations de sauvetage se sont achevées mardi 4 janvier.Une enquête est en cours pour déterminer l'origine du sinistre, selon Chine Nouvelle.Des photos publiées par les médias montraient des sauveteurs travailler de nuit sous des projecteurs. Sur d'autres clichés, une structure en béton détruite était visible ainsi qu'une pelleteuse écrasée par des débris.La sécurité sur les chantiers s'est améliorée en Chine au cours des dernières décennies, tout comme la médiatisation de ces incidents dont beaucoup étaient autrefois passés sous silence.Mais des accidents surviennent encore régulièrement, en raison du danger inhérent au secteur et de l'application parfois aléatoire des consignes de sécurité.En décembre, deux ouvriers avaient trouvé la mort et une vingtaine d'autres avaient été blessés dans une mine inondée à Xiaoyi dans la province du Shanxi (nord).
Il y a 3 ans et 168 jours

Destruction controversée d'un îlot de maisons menaçant de s'effondrer à Perpignan

"L'Aspahr s'élève avec force contre cette destruction. Le quartier Saint-Jacques a une valeur d'ensemble qui, au fil des démolitions, disparaît", souligne cette association pour la sauvegarde du patrimoine roussillonnais.De son côté, la mairie dirigée par le RN Louis Aliot met en avant "deux rapports d'experts (qui) ont démontré que les fortes pluies de fin novembre ont sérieusement endommagé les derniers bâtiments de l'îlot Puig"."Cette évolution entraîne de facto un risque imminent d'effondrement", explique-t-elle dans un communiqué.Jean-Bernard Mathon, spécialiste du patrimoine de la région et membre de l'Aspahr, affirme ne "pas avoir connaissance de ces expertises" citées par la municipalité."Peut-être qu'il y a un risque avéré d'effondrement, mais le vrai problème c'est que ni l'ancienne municipalité, ni l'actuelle, n'ont fait le nécessaire pour éviter d'en arriver là", dit-il à l'AFP."Si on veut préserver le patrimoine architectural de Saint-Jacques, il faut y mettre les moyens", soutient-il.La démolition de cet îlot avait déjà été ordonnée par le précédent maire de Perpignan Jean-Marc Pujol (LR) mais une mobilisation inédite des habitants du quartier en 2018 avait permis de stopper net la pelleteuse.Nick Gimenez, l'un des patriarches de la communauté gitane, y avait participé, craignant qu'à long terme les gitans ne soient chassés de ce quartier du centre-ville. Il affirme aujourd'hui à l'AFP que "la violence ne mènera à rien", et prône le dialogue avec la mairie.Cette dernière a promis dans son communiqué "un projet de construction de logements en concertation avec les habitants"."Les constructions qui remplaceront celles que l'on rase aujourd'hui n'auront jamais le caractère ancien, ni les qualités de celles qui sont détruites. La ville va vers la banalité et la perte de mémoire", accuse pour sa part l'Aspahr.Peuplé d'environ 4.000 personnes, le quartier historique de Saint-Jacques, construit à partir du 13e siècle à l'initiative des rois de Majorque, possède une identité singulière car y cohabitent l'une des plus importantes communautés gitanes sédentarisées d'Europe, une population d'origine maghrébine et d'autres familles catalanes.
Il y a 3 ans et 168 jours

Une nouvelle acquisition pour Kiloutou en France

ACQUISITION. Le loueur d'engins de chantier, Kiloutou, annonce avoir racheté la société AB Matériels, un spécialiste de la location de matériels pour le bâtiment et les travaux publics implanté dans le Vaucluse.
Il y a 3 ans et 175 jours

Tour Triangle : Lancement de travaux préparatoires avant le début du chantier courant janvier

Plus tôt dans la journée, le maire (LR) du XVe arrondissement Philippe Goujon, opposé au projet, avait indiqué sur son compte Twitter que "malgré l'opposition résolue des habitants, des associations environnementales et de la mairie du XVe arrondissement, les travaux de la tour Triangle commencent : un mastodonte énergivore de 15.000 tonnes de béton, imposé par Anne Hidalgo, qui ne répond à aucun besoin".Il avait accompagné son tweet de deux photos montrant une pelleteuse à l'oeuvre sur le site, en train de déblayer des gravats.Malgré l’opposition résolue des habitants, des associations environnementales et de la Mairie du 15e arrondissement, les travaux de la #TourTriangle commencent : un mastodonte énergivore de 15 000 tonnes de béton, imposée par @Anne_Hidalgo, qui ne répond à aucun besoin. pic.twitter.com/NAHbm0Dgoh— Philippe Goujon (@Philippe_Goujon) December 10, 2021Contacté par l'AFP, Unibail-Rodamco-Westfield a indiqué qu'"il s'agitssait à ce stade de travaux préparatoires de déblaiement et de sondage. Le chantier de la construction de la tour Triangle - en tant que tel - devrait commencer courant janvier".La justice a ouvert en juin une enquête préliminaire pour "favoritisme" autour de la concession sur laquelle doit être bâtie cette tour, qui suscite depuis des années de vives contestations.Le projet à quelque 700 millions d'euros - selon des estimations qui ont circulé dans la presse - prévoit une tour de 180 mètres de haut et 42 étages qui sera érigée dans l'enceinte du Parc des expositions de la porte de Versailles. Elle hébergera notamment un hôtel quatre étoiles, plus de 2.000 mètres carrés d'espace de travail partagé ("coworking"), un centre de santé et un espace culturel.
Il y a 3 ans et 188 jours

Les facteurs indispensables pour réussir la préparation de votre enduit de façade

Concrètement, des travaux de ravalement de façade doivent être planifiés au préalable compte tenu des nombreuses étapes à respecter. A savoir : le diagnostic, le traitement, l’isolation et la finition qui nécessitent à chaque fois la maîtrise de techniques spécifiques dans ce domaine. Il s’agit entre autres de la pose d’enduit constitué par un mortier, afin d’uniformiser votre revêtement et rénover votre devanture selon le design de votre rêve. De plus, il a pour finalité d’assurer la protection de votre support de façon durable contre les agressions extérieures et les intempéries. Raison pour laquelle il est préférable de faire appel à une entreprise de ravalement pour prendre en charge les opérations et garantir leur qualité. Choisir le type d’enduit idéal Dans la pratique, vous avez la possibilité d’opter pour une solution monocouche ou un procédé en multicouche qui comprend trois étapes distinctes. A commencer par l’application du gobetis qui correspond à la couche d’accrochage, essentielle pour assurer l’adhérence de la seconde couche au revêtement. Par la suite, vous pouvez entreprendre la pose d’un sous-enduit, afin de réussir à aplanir la surface de votre devanture, avant d’appliquer l’enduit de finition. Ce dernier vous permet de choisir l’aspect esthétique final de vos murs, selon le rendu souhaité et de la couleur du crépi recherchée. Cependant, il est important de considérer des éléments majeurs au préalable, car ils peuvent impacter sur le bon déroulement de votre projet. Il s’agit notamment du budget de l’ensemble de vos travaux extérieurs en vous basant sur le prix au m — de l’enduit de façade sélectionné. Ce devis se fera en fonction de différents critères, tels que : La nature du bâti (pierre, bardage en bois, brique…), Le type de matériaux utilisés, L’état des murs à rénover. Prendre en compte les éléments préalables Pour mener à bien ce type de chantier, vous devez effectivement prévoir différentes étapes, telles que : L’estimation de la surface des murs à couvrir, Le niveau de difficulté de mise en œuvre de l’enduit, selon le procédé choisi : projection mécanique ou avec technique manuelle, la préparation du chantier, la pose de l’échafaudage, le choix des produits et des matériaux requis pour le traitement, les travaux d’isolation thermique nécessaires, l’application de la protection du revêtement (façade,, mur, bardage…), les touches de finition indispensables. De la même manière, il essentiel de choisir au préalable le rendu final de l’apparence que vous souhaitez obtenir : projeté ou lissé, taloché, effet gratté, ribbé… Pareillement, vous aurez à sélectionner la couleur et les teintes adaptées à votre design pour parfaire l’aspect esthétique de votre devanture. D’autres facteurs à l’instar du type de votre bâtiment sont également pris en compte, car la particularité des interventions dépendra de cet élément. Ainsi, c’est utile de connaître si l’opération se fera sur une façade de maison individuelle, sur un mur de logement en copropriété ou celui d’un immeuble. Bref, la réalisation des travaux de ravalement de façade exige un minimum de préparation, principalement si vous aspirez à obtenir une belle finition. Ce qui implique l’importance de faire appel à une entreprise de ravalement  notamment pour vous aider à choisir le meilleur enduit de façade.
Il y a 3 ans et 193 jours

"Depuis 2010, nous analysons le bilan carbone de nos locations", DG France de Kiloutou

INTERVIEW. Le loueur d'engins de chantier, Kiloutou, poursuit stratégie environnementale. Il vient de lancer une gamme réunissant des centaines de matériels électriques hybrides ou bi-énergie. L'occasion de faire le point avec Pierre Knoché, directeur général France, sur les évolutions stratégiques.
Il y a 3 ans et 193 jours

Les étapes préalables avant la finition de vos ravalements de façade

Dans la pratique, votre devanture se dégrade de façon progressive, suite à l’impact de votre environnement. En effet, son aspect subit une altération causée par la pollution de l’air, le climat ou encore les intempéries. Par conséquent, pour garantir son entretien, il est plus judicieux de planifier travaux de ravalement de façade au moment opportun. Pour ce faire, il y a quelques étapes que vous devez entreprendre au préalable, afin de mener à bien ce type de projet. Ce sera notamment l’occasion de penser à rénover votre revêtement ou encore à optimiser votre isolation thermique. Donc, l’idéal est de faire appel à un façadier pour garantir le bon déroulement de votre chantier. Appréhender le principe du ravalement de façade Avant de lancer votre rénovation, il est effectivement indispensable de connaître en quoi consiste réellement une telle intervention. En effet, les opérations varient en fonction de vos besoins, car il peut s’agir d’un simple nettoyage ou évoluer vers la réparation de votre devanture, suite à une dégradation ou une malfaçon. Pareillement, dans certains cas, vous constaterez des fissures ou une façade lézardée. On dit alors que la structure est en train de bouger. Pour ce faire, il est important de diagnostiquer votre support, afin d’identifier ses problématiques et définir en conséquence les traitements appropriés. Pour ce faire, il est conseillé de confier cette tâche à un artisan façadier expérimenté. Cette démarche vous donne effectivement l’opportunité d’estimer de façon précise l’état de votre mur et connaître ainsi l’ampleur des travaux à faire. Cette étape facilitera, selon la nature de votre revêtement, le choix des matériaux et des produits adéquats. De même, vous serez en mesure de déterminer le temps imparti pour la mise en œuvre, la qualité de l’isolation qui s’impose, ainsi que le type de traitement requis. A savoir : enduit, peinture, crépi classique… Quelles que soient les circonstances, avant d’entreprendre la réhabilitation de votre revêtement et lui permettre de retrouver son apparence originale, vous devez vous conformer au PLU. Maîtriser les phases préparatoires Concrètement, il s’agit d’une étape indispensable pour mener à bien votre chantier de rénovation, car c’est la base de toutes les interventions. Elles commencent par la détermination du devis de votre projet, suivi de la sélection de votre prestataire, avant d’entamer les démarches administratives. Les processus s’enchaineront par le diagnostic de votre structure, afin de définir précisément vos éventuels besoins. Dans cette optique, vous devez prendre en compte différents facteurs, tels que : l’état de vos revêtements, la qualité de votre peinture pour façade, le niveau de complexité des travaux, la facilité d’accès sur les lieux… En principe, le montage d’un échafaudage reste une opération incontournable, afin d’assurer la sécurisation des ouvriers et de votre structure durant le nettoyage. Pour ce faire, vous devez entreprendre le décapage de votre devanture, en procédant en deux étapes. Dans cette optique, vous avez le choix entre plusieurs techniques : ponçage, système par pression, solution chimique, sablage, voire le peeling. Ce sera en fonction du niveau d’encrassement de votre revêtement. Bref, pour mener à bien vos travaux de ravalement de façade, il est impératif de respecter les phases préparatoires, afin de garantir le bon déroulement des opérations. Dans cette optique, il est conseillé de faire appel à un professionnel pour assurer la supervision de chaque étape.
Il y a 3 ans et 204 jours

Focus sur les étapes clés du nivellement de terrain

Avant de nous lancer des travaux de construction, il est souvent nécessaire de niveler le terrain. Le nivellement permet en effet de l’aplanir en faisant disparaitre les pentes. Il peut de ce fait se matérialiser soit par le retrait de matières soit par le remblaiement. C’est pourquoi on le classe parmi les travaux de terrassement. Dans cet article, nous allons nous focaliser sur les étapes clés du nivellement de terrain. Découvrez ! La délimitation de la partie à niveler Avant toutes choses, il est essentiel de délimiter la partie à niveler. Pour ce faire, on peut se servir de piquets que l’on plantera à chaque extrémité du terrain et qu’on reliera entre eux par une corde. Les piquets en question n’ont pas besoin d’être à la même hauteur. Ce qui n’est pas le cas de la corde. Il faut veiller à ce qu’elle soit aussi horizontale que possible pour que le nivellement soit parfait. En outre, si vous désirez obtenir un résultat satisfaisant, nous vous conseillons de faire appel à une entreprise de terrassement. La détermination de la hauteur du nivellement L’étape suivante consiste à définir la hauteur du nivellement. Afin que le terrain soit bien plat, reliez deux piquets grâce à une corde. Généralement, la corde doit partir du point le plus haut du terrain vers le point le plus bas. Ici encore, il faut constamment vérifier son horizontalité. L’ameublissement de la terre Pour niveler un terrain, on déplace souvent de la terre en partant du point haut vers le point bas. En fonction de la dimension du terrain, il faudra utiliser certains outils. Pour une petite surface, il suffit de se munir d’une pioche et d’une fourche pour ameublir la terre. En revanche, il faudra utiliser un motoculteur ou une motobineuse. Ces engins vous permettront de soulever de la terre sur 20 à 60 cm de profondeur sans grande difficulté. Enfin, l’usage d’une mini-pelleteuse est incontournable pour les surfaces très vastes. Dans tous les cas, sachez que vous pouvez recourir aux services d’une entreprise de terrassement pour niveler votre terrain. L’enlèvement des racines et des pierres Une fois que la terre est ameublie, il est plus aisé de retirer les pierres et les racines qui peuvent entraver son nivellement. Bien qu’elle soit fastidieuse, cette tâche peut se faire manuellement. Pour travailler rapidement et efficacement, l’usage d’une déracineuse et d’une dépierreuse est vivement recommandé. Le nivellement du sol Vous disposez de plusieurs options pour cette étape. D’une part, vous pouvez vous servir d’une pelle et d’un râteau pour déplacer la terre en suivant le sens de sa pente avant de l’aplanir. D’autre part, vous pouvez rapporter la terre en partant du point le plus haut vers le point plus bas grâce à une longue planche de bois ou une échelle. Dans tous les cas, sachez qu’il faut au moins deux personnes pour réaliser cette tâche. Le tassement du terrain Pour tasser le sol, il faut un rouleau à aplanir. Cet outil permet de lui conférer une forme bien plane. En le faisant passer sur toute la surface du terrain, vous pourriez d’ailleurs faire ressortir quelques défauts. Ce qui vous permet de les corriger avant de travailler le terrain. Choisissez de préférence un modèle de rouleau en métal. Comme on le remplit d’eau, il est plus facile de le vider et de le ranger. Attendre que le sol se mette en place IL est crucial de laisser le sol se mettre en place pendant au moins 48 heures avant d’entamer la moindre chose sur le terrain nivelé. À cet effet, il faut éviter de le piétiner et d’y installer quoi que ce soit. Vous devez d’ailleurs faire passer à nouveau le rouleau à aplanir après 48 heures.
Il y a 3 ans et 204 jours

Sécuriser échafaudages et conteneurs : antivol et serrure ABUS

Pour sécuriser un chantier de construction de manière efficace, il faut prendre en considération les vols d’échafaudage et la protection des containeurs. C’est ce que propose ABUS avec son antivol GRS2015, qui permet de sécuriser rapidement les échafaudages mobiles ou fixes, et sa serrure ConHasp 230/100 pour conteneurs de transports et de stockage, qui assure une protection optimale contre les intrusions et actes malveillants. L’antivol GRS2015 ABUS est capable de sécuriser rapidement les échafaudages mobiles ou fixes en rendant les pièces indémontables. Résistant aux coups de scie ou de marteau, il tient parfaitement son rôle. La tige en acier inoxydable (longueur 80 mm) de l’antivol GRS2015 ABUS vient remplacer, en plusieurs points de l’échafaudage, la goupille de blocage. Protection supplémentaire : la tige, en rotation libre, tourne pendant la tentative de sciage. Équipé d’un cylindre ABUS-Plus avec protection anti-crochetage, l’antivol GRS2015 ABUS offre une sécurité maximale sur les échafaudages. Il convient aux tubes mesurant jusqu’à 50 mm de diamètre. Prix généralement constaté : à partir de 70,05 euros TTC Points de vente : quincailleries professionnelles, négoces La serrure ConHasp 230/100 ABUS pour conteneurs de transports et de stockage, assure, quant à elle, une protection optimale contre les intrusions et actes malveillants. Fabriquée en acier extrêmement résistant, la serrure ConHasp 230/100 ABUS offre une protection fiable contre les intrusions illégales en apportant une sécurité supplémentaire sur les portes. Cet antivol est équipé d’une serrure à barre blindée ultra résistante. Toutes les pièces sont traitées contre la corrosion. Convenant aux conteneurs de transport et de stockage les plus courants, la serrure ConHasp 230/100 ABUS est conforme aux normes de la classe 5 SSF 1051. Prix généralement constaté : à partir de 779,90 euros TTC Points de vente : quincailleries professionnelles, négoces
Il y a 3 ans et 204 jours

Antivol et serrure ABUS

Pour sécuriser un chantier de construction de manière efficace, il faut prendre en considération les vols d'échafaudage et la protection des conteneurs. C'est ce que propose ABUS avec son antivol GRS2015, qui permet de sécuriser rapidement les échafaudages mobiles ou fixes, et sa serrure ConHasp 230/100 pour conteneurs de transports et de stockage, qui assure une protection optimale contre les intrusions et actes malveillants.
Il y a 3 ans et 211 jours

Appel à "tous les savoir-faire" des PME et TPE pour la restauration de Notre-Dame

"Entreprises, PME, TPE, artisans, participez au chantier de restauration de la cathédrale!", lance dans un communiqué le général Jean-Louis Georgelin qui préside l'établissement chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale.Cet appel s'adresse, ajoute-t-il, "aux artisans et aux entreprises ayant des compétences en monument historique" afin qu'ils se mobilisent et candidatent "pour rejoindre la communauté des bâtisseurs" qui oeuvrent "à la réouverture de la cathédrale au culte et à la visite en 2024, conformément à l'objectif fixé par le Président de la République".Charpente en bois, couverture en plomb, échafaudages complexes, taille de pierre de taille et maçonnerie, menuiserie, peinture, dorure, ferronnerie d'art, spécialistes des vitraux et des sculptures... après la phase de sécurisation de l'édifice, achevée officiellement en septembre, les entreprises ont jusqu'au 16 novembre pour répondre aux appels à candidatures relatifs à la restauration de la flèche et des transepts et jusqu'au 22 novembre pour ceux ouverts pour les restaurations intérieures.Afin de "réunir les meilleures compétences" et permettre l'accès au chantier de restauration "au plus grand nombre d'entreprises, dont les PME, les TPE et les artisans des métiers du patrimoine", l'établissement public a mis en place un "allotissement permettant autant que possible à des entreprises de toute taille de répondre, seules ou en groupement, aux différents appels d'offres et appels à candidatures".Le coût des travaux de sécurisation s'élève à 165 millions d'euros. Ils ont notamment permis le démontage de l'échafaudage qui était en place lors de l'incendie, la dépose des grandes orgues, des chantiers-tests de nettoyage dans deux chapelles, la pose de cintres en bois sous les arcs-boutants ou encore le déblaiement et le tri des vestiges et la sécurisation de la croisée du transept."Le budget de la phase de restauration sera précisé à l'issue de l'attribution de l'ensemble des lots du chantier de restauration", a précisé vendredi à l'AFP l'établissement public.
Il y a 3 ans et 214 jours

Notre-Dame de Paris : seulement quelques jours pour candidater au chantier

Jusqu’au 16 novembre, répondez aux appels à candidatures relatifs à la restauration de la flèche et des transepts et, jusqu’au 22 novembre, à l’appel d’offres ouvert pour la réalisation de restaurations intérieures. L’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, maître d’ouvrage du chantier, lance deux consultations pour la réalisation des travaux de restauration de la flèche et des transepts et de restaurations intérieures. Afin de réunir les meilleures compétences et permettre l’accès au chantier de restauration au plus grand nombre d’entreprises, dont les PME, les TPE et les artisans des métiers du patrimoine, l’établissement public a mis en place un allotissement permettant autant que possible à des entreprises de toute taille de répondre, seules ou en groupement, aux différents appels d’offres et appels à candidatures. Au-delà de l’échéances du 16 novembre, la restauration de la flèche et des transepts s’accompagnera d’une dizaine d’autres lots qui seront mis en consultation fin novembre. La publication d’autres appels d’offres de travaux se poursuivra jusqu’à la fin de l’année et en 2022. Au total, le chantier de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris conduira à l’attribution de plus d’une centaine de lots. Comment candidater ? Pour participer à la restauration de la flèche et des transepts : les trois appels à candidatures relatifs à la restauration de la charpente en bois, de la couverture en plomb et à l’échafaudage permettant la réalisation de ces travaux sont consultables sur www.marches-publics.gouv.fr. Pour participer aux opérations de restaurations intérieures : l’appel d’offres ouvert relatif aux opérations de restaurations intérieures est également consultable sur www.marches-publics.gouv.fr. Il est constitué de 37 lots distincts.
Il y a 3 ans et 225 jours

La Bourse de Commerce, un écrin en béton pour l’art contemporain

Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault [©Vladimir Partalo] Retrouvez bientôt en exclusivité la video sur la Bourse de Commerce Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault. Son ouverture a eu lieu au printemps dernier. La Bourse de Commerce est le 3esite permanent de la collection d’art contemporain de l’entrepreneur français. Comme les deux précédents, le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana à Venise, il a été rénové et aménagé par l’architecte japonais Tadao Ando. Accompagné, cette fois, de Niney et de Marca Architectes et Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques. Pour le bâtiment parisien, Tadao Ando « a très vite eu l’intuition d’un cylindre dans la rotonde de la Bourse du Commerce », se souvient Thibault Marca, de Niney et Marca Architectes. Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. « Je pense que le béton est un matériau qui représente le XXIe siècle. Nous l’avons utilisé dans une forme géométrique simple au cœur d’un bâtiment pluri-centenaire. Non seulement la structure de ce bâtiment est conservée, mais elle reste vivante grâce à la création d’une nouvelle architecture », indique Tadao Ando. Un cylindre en écho à la circularité du bâtiment Il faut laisser glisser sa main sur ce béton lisse pour deviner combien ce travail a été minutieux et rigoureux. Lors de sa dernière visite du chantier, Tadao Ando a déclaré que ce béton figurait parmi les plus beaux qu’il ait jamais vus. Le cahier des charges pour le béton était de proposer une formulation innovante, qui puisse surprendre le public, tout en gardant le geste de l’architecte Tadao Ando. C’est-à-dire la reconstitution d’un béton à partir d’un calepinage de tatamis. « Le challenge consistait à proposer une solution démontable, car François Pinault n’est pas propriétaire du lieu. Il n’était donc pas question d’un voile massif en béton. Il a fallu imaginer une structure métallique habillée de part et d’autre, d’une peau de 12 cm d’épaisseur sur une hauteur de 9,33 m. Nous avons utilisé des bétons auto-plaçants, provenant de la centrale Unibéton d’Aubervilliers », explique Roland Merling, responsable national de la prescription chez Ciments Calcia. La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. [©Vladimir Partalo/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]La majestueuse verrière plafonne à 35 m de hauteur, datant de 1889. [©Marc Domage/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. Les ajouts techniques ont été réalisés, tout en préservant la structure « Celui-ci prend naissance en sous-sol, puis émerge au rez-de-chaussée, en s’immisçant à travers les trémies de la structure existante par la mise en œuvre d’une douzaine de poteaux. Ceci, pour éviter une réalisation massive et permettre de conserver la structure. Pour le plancher métallique, une dalle en béton a été coulée sur le dessus. Le cylindre est ici hybride, espace scénographique et symbolique, mais aussi technique. Il gère ainsi le climat, la lumière, l’acoustique… », insiste Thibault Marca. Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. Une formule de béton sur mesure Pour ce chantier d’exception, Unibéton et Ciments Calcia ont conçu une formule de béton sur mesure, qui a répondu à la complexité du coulage liée aux banches et aux armatures. Cette formule a aussi permis d’obtenir une teinte gris clair spécifique et homogène pendant toute la période de coulage, sur plusieurs mois. « Une caractérisation du béton avait lieu au départ de la centrale. Et ensuite, une deuxième lors de la mise en place à la pompe. » Quelque 650 m3 de béton esthétique ont été mis en œuvre, pour un total de 4 500 m3 pour la globalité du chantier. Composé de 863 panneaux perforés, le cylindre présente quatre ouvertures identiques. Autour de lui, un escalier en béton dessert quatre niveaux d’exposition, dont un en sous-sol. Il offre aux visiteurs des points de vue variés sur le bâtiment historique. Une fois avancé au centre de ce vaste espace, le visiteur lève naturellement le regard vers la majestueuse verrière, qui plafonne à 35 m de hauteur. Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Le geste de l’architecte Tadao Ando reconstitue un béton à partir d’un calepinage de tatamis. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. Restaurée, la verrière laisse aujourd’hui la lumière du jour inonder l’intérieur du bâtiment. Elle remet en valeur le panorama marouflé de 1889, qui dépeint le commerce mondial sur les 1 400 m² de la voûte. Cette œuvre qui renvoie près d’un siècle et demi dans le passé peut désormais être observée de plus près. En montant sur une coursive qui entoure la cime du cylindre de béton, conférant à ce dernier une fonction tant pratique qu’esthétique. Une attente forte de l’acoustique Etant donné la position de la Bourse de Commerce, au centre de Paris, dans un lieu exigu, il n’y pas eu de grues. Aussi les banches ont, elles, été transportées à la main. Il ne devait y avoir aucun défaut lors du décoffrage. Pas question non plus de détruire certaines banches comme souvent sur d’autres chantiers. Une grande rigueur était de mise. Les critères du cahier des charges mettaient en avant la maîtrise maximale de l’acoustique. « Comme il y a un vide entre les deux voiles, nous avons imaginé des pièges à sons. Certains écarteurs de banche ont été munis d’amortisseurs acoustiques. En plus de la réalisation d’un gommage de la peau du béton, outre le lissage de l’entièreté de la teinte du béton, a permis de casser le renvoi unidirectionnel des ondes sonores et de le provoquer de façon multidirectionnelle. Et de participer à l’amélioration de l’acoustique du lieu », conclut Roland Merling.  Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 236 jours

Quatrième phase des travaux de restauration de la flèche de la cathédrale de Rouen

Alors que les trois premières étapes du chantier se sont achevées, l’échafaudage qui culminait jusqu’à présent à 85 mètres pourra atteindre 102 mètres de hauteur.La phase numéro 4 du chantier est lancéeCe chantier est un véritable challenge pour les équipes présentes sur place et qui s’attèlent au plus haut monument historique classé de France.Dans le cadre de cette nouvelle étape, l’ascenseur, donnant accès à l’échafaudage et mis en service jusqu’à aujourd’hui à 65 mètres, permettra désormais de monter à 85 mètres. Il est également prévu de déposer l’échafaudage de la phase 3 pour faire le montage simultané de la phase 4, en passant ainsi de 85 mètres à 102 mètres. Par ailleurs, comme à l’extérieur, l’échafaudage sera également implanté à l’intérieur à 85 mètres.Comme prévu depuis le début des travaux, l’échafaudage a été recouvert d’une bâche thermoformée dans l’objectif de protéger les plombages et permettre de travailler en toute sécurité pendant les intempéries. Une vraie prouesse technique, cet habillage devient nécessaire surtout à une telle altitude et dans une région comme la Normandie.Retour sur ce chantier d'envergure et sur les solutions techniques et sur-mesure de Tubesca-ComabiMonument emblématique du patrimoine français, la Cathédrale de Rouen fait l'objet de travaux de restauration depuis 2015 sur l'initiative de la DRAC de Haute-Normandie. Depuis 2016, les travaux se concentrent sur la flèche de l'édifice dans l'objectif de rénover les deux matériaux qui la composent : l'acier Corten® et la fonte. Pour rappel en 2016, TUBESCA-COMABI et Lanfry, entreprise de pierre de taille, ont répondu en groupement conjoint et solidaire et ont été retenues, pour la conception et l'installation d'un échafaudage de pied suspendu, en raison de leur expertise technique des monuments historiques et des chantiers hors norme.Pour la restauration de ce site atypique, à l'architecture complexe et asymétrique, la solution d'échafaudage retenue par TUBESCA-COMABI est le multidirectionnel M368 (en 8 positions). Il s'agit d'un produit 100% standard qui permet de répondre aux contraintes des formes géométriques et architecturales du bâtiment. Cependant, la solution d'assemblage sur-mesure fait toute la spécificité, la technicité et la particularité de ce chantier.Focus sur le multidirectionnel M368 de la flèche de la cathédrale de Rouen :échafaudage sur-mesure culminant à 152 mètres de haut (toutes phases cumulées).conçu pour supporter 500kg/m2 avec une charge mobile d’1,5 tonnes ; une résistance de 600kg/m2 sur les planchers.Pour en savoir plus : cliquez ici
Il y a 3 ans et 253 jours

Juridique/Loi Elan : seuils, critères et mise en œuvre de la RE 2020

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La RE 2020 s’appliquera aux permis de construire déposés à partir du 1er janvier 2022 et concernera aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. [©ACPresse] La loi pour l’Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (loi Elan) n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 a créé la réglementation environnementale RE 2020. Pour la filière de la construction, il s’agit d’une approche bien plus exigeante que la réglementation thermique RT 2012… D’une manière concrète, tous les bâtiments construits vont devoir produire de l’énergie, dans une quantité a minima égale à celle consommée (dépense énergétique de 0 kWh/m2/an). L’application de la RE 2020 ayant été reportée, cette nouvelle réglementation concernera in fine les permis de construire déposés à partir du 1erjanvier 2022. C’est-à-dire aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. La RE 2020 se fonde sur deux mécanismes principaux : l’analyse de cycle de vie dynamique (I) et la mise en place de seuils maximaux d’émission de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie (II).  I – Analyse de cycle de vie dynamique et intégration des degrés-heures A – Analyse du cycle de vie dynamique La RE 2020 introduit le calcul de l’analyse du cycle de vie dynamique1, qui additionne les impacts carbone estimés de tous les matériaux et équipements utilisés dans un bâtiment. Les émissions de gaz à effet de serre liées au chantier lui-même sont aussi prises en compte dans le calcul (engins de chantier comme bases de vie). Il s’agit donc d’une forte incitation à utiliser des matériaux, techniques et équipements alternatifs. Mais aussi à préférer les industriels engagés dans la décarbonation de leurs processus, à recourir à des matériaux géo-sourcés (qui nécessitent peu d’étapes de transformation et bénéficient d’un fort taux de réemploi ou de recyclage), et d’innover par la mixité des matériaux. B – Seuil maximal de degrés-heures Afin de prendre en compte les effets du changement climatique, un indicateur de confort d’été exprimé en degrés-heures (DH)2doit de plus être calculé lors de la conception du bâtiment. La RE 2020 fixe une fourchette de 350 à 1 250 DH, sous peine de pénalités de calcul de la performance énergétique du bâtiment. Les solutions de climatisation passive sont ainsi fortement encouragées.  II – Création de seuils maximaux pour les constructions A – Seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre et réduction du Bbio Par rapport aux exigences de la RT 2012, le seuil maximal pour le besoin bioclimatique des logements est abaissé de 30 %. Néanmoins, le seuil de Bbio n’est abaissé que de 20 % pour les maisons d’une surface inférieure ou égale à 70 m2. Et pour les logements collectifs dont la surface totale est inférieure ou égale à 500 m2. Un seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre est aussi fixé. Pour les maisons individuelles, il est limité à 4 kgCO2/m2/an et exclut ainsi les systèmes exclusivement au gaz. Pour les logements collectifs, il ne doit pas dépasser 14 kgCO2/an/m2dès 2022, puis à 6,5 kgCO2/m2/an dès 2025. B- Seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable Par ailleurs, la RE 2020 systématise le recours à la chaleur renouvelable par la mise en place d’un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. L’idée est d’empêcher un retour massif du radiateur électrique au plus fort de l’hiver. Ainsi, ce seuil est de 55 kWhep/m2/an dans le logement résidentiel individuel, et de 70 kWhep/m2/an en collectif. Le cas des réseaux de chaleur fait néanmoins l’objet d’un régime particulier, afin de leur donner le temps de réaliser les investissements nécessaires à leur décarbonation. Ainsi, pour les logements collectifs chauffés via un réseau de chaleur existant, le seuil est abaissé à 8 kgCO2/an/m2 à compter de 2025, puis à 6,5 kgCO2/an/m2à partir de 2028. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats 1Label E+C–avec pondération des matériaux en fonction de l’année réelle d’émission des gaz (coefficient variant de 1 pour l’année de livraison à 0,59 pour la 50eannée postérieure). 2Nombre d’heures par an durant lesquelles le bâtiment dépasse le seuil de 28 °C le jour et 26 °C la nuit, multiplié par la différence entre la température simulée et l’écart avec la limite de 28 °C ou 26 °C.  Retrouvez aussi le dossier sur le bas carbone et la RE 2020 dans Béton[s] le Magazine n°96 Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 260 jours

Les travaux de sécurisation de Notre-Dame de Paris sont achevés

"Nous achevons cette phase (...). Ça veut dire que la cathédrale est solide sur ses piliers, ses murs sont solides, tout tient. Et donc nous pouvons résolument aller vers le cap 2024", a lancé le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de reconstruire la cathédrale, dans une allocution sur le parvis de l'édifice."Nous sommes déterminés à gagner cette bataille de 2024, à rouvrir notre cathédrale en 2024. Ce sera l'honneur de la France de le faire et nous le ferons car nous sommes tous unis sur cet objectif," a-t-il ajouté, saluant les personnels et les entreprises "qui ont travaillé avec acharnement pour arriver à ce résultat"."Je suis particulièrement heureux de ce jour qui marque un point d'étape, une étape cruciale", a de son côté déclaré Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques. "On a déjà anticipé les travaux de reconstruction dans le cadre de la sécurisation", a-t-il souligné.La phase de sécurisation a compris notamment le démontage de l'échafaudage qui était en place lors du sinistre pour la restauration de la flèche, soit "40.000 pièces enchevêtrées par l'incendie", a souligné le général Georgelin.Le grand-orgue a été déposé et ses 8.000 tuyaux envoyés pour nettoyage et remise en état à des facteurs d'orgue à travers toute le France. Il doit être remonté "en octobre 2023" selon l'ancien chef d'état-major des armées, nommé par le président Macron pour piloter les efforts de reconstruction.Ont également été réalisés pendant la phase sécurisation "des chantiers-tests de nettoyage dans deux chapelles, la pose de cintres en bois sous les arcs-boutants ou encore le déblaiement et le tri des vestiges et la sécurisation de la croisée du transept", précise l'établissement public dans un communiqué."Village des métiers"Des appels d'offres de travaux vont maintenant être lancés pour sélectionner les entreprises qui prendront part au chantier de restauration et "une campagne de nettoyage approfondi des murs intérieurs et des sols de la cathédrale débute ce mois-ci".De rares images de l'AFP filmées cette semaine grâce à un drone à l'intérieur de la cathédrale endommagée laissent voir la nef en travaux, avec un immense échafaudage s'élevant au niveau du transept vers le toit parti en fumée puis s'étirant sous un voûte de la nef, en préparation de la reconstruction du toit et de la flèche.D'autres images montrent le "parapluie", sorte d'immense bâche blanche tendue sur une charpente métallique pour protéger l'intérieur de l'édifice.A l'occasion des journées du patrimoine, un "village de métiers" ouvert au public a été installé, présentant les différentes spécialités intervenant sur ce chantier titanesque: archéologues, restaurateurs de sculptures, peintures ou vitraux, charpentiers, échafaudeurs ou encore cordistes.Emmanuel Macron avait promis que la cathédrale serait reconstruite en cinq ans. Le chantier ne sera pas achevé dans ce délai. En revanche, le monument doit être rendu au culte pour le 16 avril 2024, jour où doit être de nouveau célébrée une messe dans la nef, cinq ans pile après le sinistre qui s'était déclenché dans la soirée du 15 avril 2019 et avait ravagé ce symbole parisien pendant une longue nuit.
Il y a 3 ans et 264 jours

Tubesca-Comabi et FMS Ringue déploient leur savoir-faire pour la rénovation du Palais Chaillot à Paris

Des problématiques d’étanchéité des sols sont apparues impliquant d’engager une restauration. TUBESCA-COMABI, leader français dans la fabrication et la commercialisation des solutions d'accès et de travail en hauteur, et FMS Ringue, spécialiste de la location, de la pose et dépose d'échafaudages, en partenariat avec Degaine (Groupe Vinci) vont mener de concert ce chantier emblématique.De renommée internationale, ce monument majeur des années 30 fait l’objet de vastes rénovations des terrasses et du parvis du Trocadéro. TUBESCA-COMABI et FMS RINGUE ont uni leur savoir-faire pour concevoir un échafaudage épousant les contours de la structure et répondant à toutes les contraintes liées aux travaux et aux interventions des différents corps de métier. Ainsi les deux entreprises assureront la fourniture, le montage et démontage des échafaudages et parapluies de protection et Degaine interviendra dans la restauration du parvis côté Passy (en maçonnerie et pierre de taille). Ce chantier d’une durée de 16 mois se déploiera sur4 zones et l’ensemble sera monté, puis démonté et basculé de zone en zone en 4 étapes.La zone 1 : une installation unique dans sa conception et son installationLe chantier a débuté en mai dans la zone 1 pour une durée de 4 mois. La zone d’entrée et d’approvisionnement de cette zone représente 18 m de hauteur au total et par conséquent trois niveaux d’escaliers ont été conçus et construits. Pour assurer la jonction entre ces deux parties, une passerelle a été mise en place afin de faciliter la circulation du matériel et des intervenants du point le plus bas au point le plus haut pour les différents corps d’État. De même, un ascenseur de chantier a été installé afin de fluidifier et accélérer la manutention et les déplacements des matériaux et des hommes. La structure se compose d’un échafaudage de classe 5 (le M368 multidirectionnel, hors élévateur) dimensionné et calculé pour rependre les efforts engendrés par l’ascenseur.En complément, une seconde passerelle de liaison de 16 m de haut et 20 m de long est mise en œuvre pour faciliter l’accès et la circulation entre la zone de stockage et la zone de travail. Par ailleurs, le restaurant Café del’Homme restera ouvert au public pendant toute la période de travaux, ainsi des solutions de stockage occultant ont été prévues afin de ne pas gêner la clientèle.Une application atypique de parapluie pour garantir confort et protectionUn parapluie de 700 m² d’échafaudage a été conçu par le bureau d’étude de TUBESCA-COMABI afin de garantir la mise en œuvre facile et rapide du montage au démontage. La première tranche de travaux a consisté à effectuer la dépose des dalles afin que l’échafaudage de protection repose en périphérie de la zone d’intervention et soit ensuite directement ancré au sol. L’exécution des travaux sur dalle impose une hauteur libre sous parapluie de 3 m. Les fermes sont réalisées avec des poutres en aluminium permettant un montage simple et rapide sans outil, sur lesquelles sont positionnées des glissières permettant d’accueillir les bâches de protection. Cette installation a mobilisé 6 personnes pendant 3 semaines pour la zone 1 et la passerelle.« Nous sommes très fiers d’intervenir sur ce chantier qui représente l’un des lieux les plus connus de la capitale.Ces derniers mois, toutes les équipes de TUBESCA-COMABI et de FMS RINGUE se sont mobilisées pour concevoir et mettre en œuvre des structures adaptées aux contraintes fortes de chantiers emblématiques comme celui duCentre Georges Pompidou en début d’année et de l’hôtel de ville de Pantin récemment. Ce nouveau lieu est une nouvelle fois, la reconnaissance d’un travail collectif de qualité réalisé avec les équipes et nos partenaires. » précise Jean-Baptiste Spinicci, directeur général chez FMS RINGUE & directeur technique et commercial chez Tubesca-Comabi.
Il y a 3 ans et 265 jours

La data, nouvel outil pour optimiser les engins de chantier

TENDANCE. Gérer son parc d'engins de chantier et rationaliser les process grâce à la data, c'est une phase test dans laquelle plusieurs entreprises du BTP se sont lancées. A l'occasion des Construction Days, qui se tiennent du 14 au 16 septembre à Lyon, plusieurs acteurs sont revenus sur l'exploitation des données sur les flottes d'engins de construction.
Il y a 3 ans et 278 jours

JO-2024: évacuation des occupants des jardins ouvriers d'Aubervilliers

Peu après 7H00, les forces de l'ordre ont pénétré dans la portion des jardins occupée par les "jadistes" (jardins à défendre) qui occupent les lieux depuis quelques mois afin d'empêcher le démarrage des travaux. Ce projet est, selon eux, le signe d'une urbanisation déraisonnée à contre-courant de l'urgence écologique."En exécution de la décision de justice qui a été rendue, nous avons procédé à l'évacuation de la dizaine d'occupants qui étaient présents", a déclaré à l'AFP une source officielle, précisant que l'opération s'était déroulée de manière globalement pacifique.Aussitôt les militants sortis, la destruction de leurs installations a commencé pour laisser libre champ aux engins de chantier. "Une entreprise de gardiennage va venir, tout cela va être clôturé et les travaux vont commencer", a poursuivi la source.Un occupant des lieux est actuellement en garde à vue pour des "insultes" et des "violences" envers des policiers lors de l'évacuation, a-t-elle ajouté.Les jardins ouvriers doivent être amputés de près de 4.000 m2 de parcelles pour la construction d'un nouveau centre aquatique.L'infrastructure doit servir à l'entraînement des athlètes pour les JO de 2024 puis sera ouverte aux habitants d'Aubervilliers, ville populaire de banlieue parisienne."On assiste complètement désarmés à la destruction des jardins par une pelleteuse, c'est une violence inouïe. On est entouré par des CRS qui nous prennent pour des terroristes", a témoigné Camille, un militant écologiste arrivé rapidement sur place, joint au téléphone par l'AFP.Les opposants ont déposé lundi un recours contre le permis de construire du projet d'un coût de 33,6 millions d'euros porté par la ville d'Aubervilliers, qui bénéficie notamment d'environ 10 millions d'euros de subventions de la part de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques.Les défenseurs des jardins ouvriers ont appelé sur les réseaux sociaux à une manifestation jeudi à 18H00 devant la mairie d'Aubervilliers.
Il y a 3 ans et 279 jours

L’installation du chantier de la cathédrale de Troyes est en cours

Les travaux préparatoires à l’installation de l’échafaudage du chantier de restauration de la Tour Sud de la cathédrale de Troyes ont débuté, le 25 août 2021. Dans une démarche de mise en valeur des différents métiers qui interviennent sur ce chantier de restauration, de nombreux dispositifs seront mis en place durant les 18 mois de l’opération, dont un accès exceptionnel du chantier au public, sous certaines conditions. La première opération a concerné l’installation d’une caméra TimeLaps. Il s’agit d’une caméra de chantier qui permettra de visualiser le montage de l’échafaudage en temps réel pendant une durée d’un mois. Des images sélectionnées seront diffusées prochainement. La restauration de la cathédrale de Troyes est une opération financée dans le cadre du « Plan cathédrales » du Plan de relance de l’économie. D’un montant de 949 647 euros, elle est prise en charge à 100% par l’Etat. Maîtrise d’ouvrage : Etat – Direction régionale des affaires culturelles Grand Est Maîtrise d’œuvre : Michel Trubert, architecte en chef des monuments historiques – Agence d’architectes Trubert. Photo : Drac Grand Est
Il y a 3 ans et 279 jours

Restauration de l’église Saint-Maurice à Vienne

L’église Saint-Maurice à Vienne en Isère a été classée en 1840, il s’agit d’un des premiers monuments historiques de France. L’état de l’édifice a entraîné de longue date la sollicitude de la commune propriétaire et de L’Etat principal cofinanceur. De 1993 à 2018, plus de 4, 5 M€ ont été consacrés à la restauration des bas-côté et du haut de la tour nord-ouest. Le nouveau chantier de restauration concernera la tour sud-ouest et la partie basse de la tour nord-ouest de la façade occidentale. Le plan de relance permet d’accélérer l’opération de restauration avec une fin de chantier prévue fin 2022. L’échafaudage a été monté dans le courant de l’été. L’essentiel des parements de la cathédrale sont en molasse, pierre particulièrement fragile, tendre et sujette aux dégradations induites par l’humidité, le vent, les cycles gel et dégel, la pollution. La pierre de molasse est une excellente pierre à bâtir, et suffisamment fine à sculpter. Cependant elle présente une très grande fragilité face à l’action de l’eau : sa constitution de grains de quartz liés par du calcaire fait que le ruissellement de l’eau dissout le calcaire et libère le sable. Il faut donc restaurer les parements et parfois changer des pierres en profondeurs lorsque celles-ci ont un rôle structurel. La première tranche de travaux (haut de la tour nord-ouest 2016-2018) a permis d’expérimenter une méthode adaptée à la situation par un changement très raisonné de pierres de structure ou sculptées, et par un système de plaquettes épaisses de pierre gougeonnées et coulinées de chaux à l’arrière. Ce principe sera reconduit sur les nouvelles tranches de travaux. La pierre de molasse n’existe plus ou est de mauvaise qualité, elle est remplacée par un grès des Vosges ou d’Espagne identique en couleur, grain et dureté. Le montant total des travaux s’élève à 1,824 776 € HT –  Dans le cadre du plan de relance, la participation financière de l’Etat – DRAC Auvergne-Rhône-Alpes s’élève à 500 000 € soit 27,40% du montant total. Opération mentionnée au titre de la 3ème convention patrimoine signée avec la Ville de Vienne. Maîtrise d’ouvrage : Ville de Vienne Maîtrise d’œuvre : ALEP architectes, Philippe Allart, architecte du patrimoine Entreprises : Comte et Demars maçonnerie taille de Pierre ; Lyon Echafaudage ; Tollis Sculpture ; Les Métiers du Bois Charpente couverture ; Thomas vitraux Contrôle scientifique et technique : Drac Auvergne-Rhône-Alpes, Conservation régionale des monuments historiques Photo : Drac Auvergne-Rhône-Alpes
Il y a 3 ans et 279 jours

Restauration de l’abbaye Notre-Dame d’Ourscamp

Située dans la commune de Chiry-Ourscamp dans l’Oise à l’emplacement d’un ancien oratoire fondé par Saint-Éloi en 641, l’abbaye Notre-Dame d’Ourscamp est une ancienne abbaye cistercienne classée au titre des Monuments Historiques. Dans le cadre du Plan de Relance, elle va bénéficier d’une enveloppe de 910 930 euros pour la réhabilitation de l’aile de Lorraine qui avait subi d’importants dommages suite aux bombardements de la guerre de 1914/1918. D’une durée prévisionnelle de 30 mois, les travaux sont sous la maîtrise d’Ouvrage de la Congrégation des serviteurs de Jésus et Marie et la maîtrise d’œuvre d’Alice Capron-Valat, architecte du patrimoine. Ils consistent à mettre en place un échafaudage, restaurer des façades, créer des menuiseries ainsi qu’à restaurer la couverture et des aménagements intérieurs. La date prévisionnelle de démarrage des travaux est fixée à septembre 2021.     Photo : Fifistorien, Wikimedia  
Il y a 3 ans et 286 jours

Travaux de maçonnerie : quels sont les différents types d’intervention possibles?

Les travaux de maçonnerie peuvent effectivement varier selon le type d’interventions que vous souhaitez entreprendre. Pour ce faire, le spécialiste évaluera la nature des opérations à réaliser avant de déterminer les tâches qui s’imposent. Dans cette optique, vous avez intérêt à vous adresser à un expert et faire appel à un maçon confirmé pour mener à bien votre projet. Il définira par la suite, en tenant compte des circonstances, s’il est nécessaire d’effectuer des gros œuvres. Le cas échéant, il exécutera juste des actions de seconds œuvres pour la concrétisation de votre rénovation. Les gros œuvres En général, il s’agit des travaux de maçonnerie extérieures qui constituent une part importante dans la structure de votre construction, tels que : L’assemblage du sol et de vos murs porteurs, La préparation de vos fondations en fonction des matériaux requis (pierres, briques, hourdis, parpaings), Dans cette optique, le professionnel organisera les différentes étapes en tenant compte de l’ordre prioritaire des interventions. A savoir : la mise en œuvre de béton/enduit/chape, la poses des carreaux… Dans le cas d’un arrangement de votre habitat, faire appel à un maçon vous permet de prévoir l’ouvrage de cloisons, afin de redistribuer vos espaces. Il peut également prendre en charge les réalisations maçonnées suivantes : escalier en béton, foyer maçonné. Pour ce faire, il a besoin de mobiliser différents outils spécifiques pour mener à bien ses missions, tels que pelles et brouette, afin d’assurer le transport des matériaux. En vue d’exécuter le malaxage des mortiers, l’utilisation de bétonnière est nécessaire. Tandis qu’il se servira d’aiguille vibrante purger l’air dans les bétons et remplir les espaces vides. Sans oublier les règles, les taloches, la truelle… Les seconds œuvres Dans la pratique, il s’agit des travaux de maçonnerie qui concernent les finitions, à savoir : la pose de chapes de sol, telles que carrelage… l’installation de revêtements muraux (enduit, briques…). Faire appel à un expert en travaux de maconnerie vous permettra notamment de réaliser des aménagements spécifiques, en réalisant : la destruction de vos murs porteurs ou de cloisons, le changement de portes ou de fenêtres… En d’autres termes, vous aurez la sérénité de confier votre chantier entre les mains d’un spécialiste, quel que soit le type des interventions à faire : rénovation de votre immeuble, agrandissement d’espace, petite maçonnerie… En effet, il est primordial d’assurer les différentes étapes de construction en respectant les règles de l’art. Selon l’envergure de votre projet, vous aurez à définir s’il est nécessaire d’engager un ou plusieurs artisans. Pour conclure, les travaux de maçonnerie exigent la maîtrise de compétences spécifiques ; et ce, quelle que soit la nature des interventions à faire. Qu’il s’agisse de gros œuvres ou de second œuvre, faire appel à un maçon vous permettra ainsi de bénéficier de l’expertise des meilleurs spécialistes dans ce domaine. Ce sera l’assurance que votre projet sera mené à bien, selon les exigences du métier. Pour ce faire, ces professionnels utiliseront les outils adéquats, afin de soigner leur finition et garantir ainsi la solidité de votre structure.
Il y a 3 ans et 321 jours

Voir les 16 statues de la flèche de Notre-Dame de Paris

Les 16 statues des apôtres et des évangélistes qui avaient été déposées quelques jours à peine avant l’incendie de Notre-Dame ont fait l’objet d’une restauration minutieuse ces deux dernières années, sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC Île-de-France. Elles seront désormais visibles à la Cité de l’architecture & du patrimoine jusqu’à leur réinstallation sur la flèche rebâtie. Suite au concours de la restauration de la cathédrale remporté par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, la construction de la flèche est autorisée en 1858. Les statues des apôtres sont installées en 1861. Dessinées par Viollet-le-Duc, elles sont modelées par son sculpteur attitré Adolphe Geoffroy-Dechaume. Quatre types de corps sont retenus pour les apôtres. Seules les mains, les attributs et les têtes changent. Geoffroy-Dechaume réalise un modèle en plâtre à l’échelle 1, divisé en plusieurs fragments. Ensuite, l’atelier de fonderie Durand (puis Monduit) moule et coule chaque partie en fonte de fer. Une plaque de cuivre est appliquée sur la forme en fonte et frappée avec des maillets pour en épouser complètement le relief.  Les morceaux sont soudés entre eux.  Une ossature en fer assure le maintien et la solidité de l’ensemble fiché sur un axe assurant la liaison avec l’édifice. Si les étapes de la restauration de la flèche depuis sa conception sont connues, celles des statues restent énigmatiques car non mentionnées dans les archives.  Lors de la restauration des crêtes de faitages en 2010, la statue du lion, symbole de l’évangéliste Marc, avait été déposée depuis l’échafaudage en place. Confiée au Laboratoire de recherche des monuments historiques pour analyses, ces dernières montrèrent une corrosion des armatures intérieures en fer et un début de dislocation et d’ouverture des feuilles de cuivre. L’eau pénétrant par l’enveloppe déchirée attaquait inexorablement l’armature de fer, la transformant en rouille. A cela s’ajoutait une altération chimique par électrolyse entre le cuivre et le fer. Quelques réparations inesthétiques étaient visibles. Une première étude fut menée sur la restauration des statues en 2013 par Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques.  En 2014, le diagnostic de Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, mit en lumière le mauvais état de la couverture en plomb de la flèche observé lors de la réfection du paratonnerre. La décision fut prise de restaurer l’intégralité de la flèche. Si la charpente bois était en bon état, de nombreuses altérations mécaniques du plomb étaient révélées, fissures, déchirures, casses, impacts, déformations, dislocation des assemblages, ouvertures des pinces, défauts de fixation et de fabrication. Les statues sont déposées le 11 avril 2019 par l’entreprise Socra chargée de la restauration, sous la maîtrise d’œuvre de Philippe Villeneuve et sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC Île-de-France. Chaque grande statue pèse à peu près 150 kg et mesure environ 3,40 m.  Etêtées quelques jours auparavant, afin d’accrocher des sangles à leur structure interne, elles sont déboulonnées sans difficulté. En atelier, la restauration suit un protocole précis. Un berceau est fabriqué pour coucher chaque statue et éviter toute déformation. Les feuilles de cuivre sont désassemblées en partie afin d’extraire l’armature.  Celle-ci est dessinée dans ses moindres détails, puis révisée. Les parties les plus altérées ou disparues sont remplacées à l’identique par des pièces forgées. La structure doit épouser parfaitement la forme de la sculpture. Certaines armatures sont substituées en totalité.  Tous les éléments sont métallisés et peints pour les rendre plus pérennes. Ils sont isolés du cuivre par du téflon, supprimant tout risque d’électrolyse. L’armature est fixée à l’intérieur de la statue par des petites pattes telles qu’elles existaient auparavant, en augmentant leur nombre pour plus de sécurité. Les enveloppes de cuivre désassemblées sont relevées avec précision. Un décapage complet est opéré par microgommage à la poudre de noyau d’abricot afin d’ôter l’oxydation vert-de-gris et remettre le métal à nu. Les déformations sont reprises au marteau. Les quelques trous sont bouchés par des rustines, même technique que précédemment. Les feuilles intégralement conservées, sont ensuite soudées entre elles au millimètre près. Pour la patine finale, le souhait était de retrouver la couleur d’origine des statues au moment de leur pose. Le projet de reconstruction de la flèche d’Eugène Viollet-le-Duc et les photographies prises peu de temps après par Mieusement ou Marville montrent parfaitement cette couleur brune, des sculptures plus sombres que la toiture. L’examen des photographies précise un changement de teinte au début du XXe siècle. Le rapport s’est inversé, des statues claires devant une toiture foncée. Lors de la restauration des années 1935-1937, seul moment où les statues pouvaient être atteintes, des rustines furent installées par endroits et une sorte de patine, découverte sur l’échafaudage, appliquée pour uniformiser l’état de surface. La nouvelle patine couleur bronze a fait l’objet de plusieurs essais à froid ou à chaud. La technique choisie est celle de l’application d’une première couche de dichromate de sodium puis de barège, un produit soufré, au pinceau et chauffé au chalumeau.  Les soudures s’effacent alors. Une cire protectrice est appliquée sur toute la surface. Cette patine vibrante préserve des reflets sous-jacents. Source et photo : Drac Ile-de-France
Il y a 3 ans et 322 jours

Higher Roch à Montpellier atteint les sommets

Parée de ses courbes ondulantes, Higher Roch se dresse de toute sa hauteur dans le ciel de Montpellier. Vient désormais le temps de l’habillage de la tour qui a débuté par la pose de la coiffe en acier Galva thermolaqué au 16e étage, culminant à 50 mètres. Afin d’assembler et d’installer tous les éléments qui composent cette couronne, des tours d’échafaudage ont été spécifiquement mises en place tout autour du sommet. Elles ont pu être retirées une fois l’ensemble des barres verticales de support fixé.Cette étape délicate, qui a nécessité le maintien de l’une des grues pendant une semaine supplémentaire, marque l’achèvement du gros œuvre de chantier hors-normes, initié par les co-promoteurs SOGEPROM-PRAGMA et VINCI Immobilier.
Il y a 3 ans et 330 jours

Forte diminution des formations à la prévention dans les entreprises artisanales du BTP

Après une forte hausse en 2018, les résultats attestent en 2019 d'une baisse significative (-14%) de la formation continue dans l'artisanat du BTP (tous domaines confondus). Cette chute concerne tous les domaines de formation : -16% pour le domaine de la gestion, -19% pour le domaine de la prévention et -3% pour le domaine technique. A noter cependant que, comme l'édition précédente, la prévention reste le premier domaine de formation en 2019 et représente 52% des formations suivies par les actifs de l'artisanat du BTP. Les formations obligatoires à la sécurité restent les plus suivies : la conduite d'engins (25%), l'électricité (24%), le travail en hauteur (20%), le secourisme (15%) et l'amiante (10%).Les formations liées aux contraintes physiques et à l'utilisation de produits dangereux en augmentationAvec une part de 52% contre 55% en 2018, les formations à la prévention restent le 1er domaine de formation en 2019 malgré une baisse. Ainsi, 66.904 actifs ont été formés, soit une baisse de 19% par rapport à 2018 où l'on comptabilisait 82.700 stagiaires.Dans cette catégorie, les formations les plus dispensées sont celles qui sont obligatoires : la conduite d'engins (25%), l'électricité (24%), le travail en hauteur (20%), le secourisme (15%) et l'amiante (10%). A noter que les formations liées aux contraintes physiques et les formations liées à l'utilisation des produits dangereux sont quant à elles en augmentation (respectivement +7% et +19%). Ces augmentations positives soulignent l'importance de ces enjeux pour les entreprises artisanales du BTP en termes d'accidentologie et de maladies professionnelles. Au regard de la population interrogée, les métiers de travaux publics ainsi que les couvreurs, plombiers-chauffagistes, les électriciens et les charpentiers menuisiers agenceurs paraissent être davantage actifs en matière de suivi de formations à la prévention que les autres corps de métier.En superposant ces résultats avec les risques avérés sur les chantiers, l'Observatoire met cependant en évidence un écart entre la principale cause des accidents survenus et les thématiques de sécurité suivies par les professionnels. Ainsi, les contraintes physiques comme la manutention manuelle constituent la 1ère cause d'accidents pour les professionnels du BTP alors que la formation à ce risque reste très faible (1% des formations suivies). Un constat qui démontre la nécessité de poursuivre la sensibilisation des artisans et des salariés des entreprises artisanales à l'adoption des bons gestes et aux bonnes postures sur leur lieu de travail. Ces efforts ne pourront être faits sans que de nouveaux moyens de sensibilisation comme la réalité virtuelle ou la réalité augmentée ne soient proposés aux entreprises artisanales.Formations à la prévention : une dynamique inégale selon les profils et le territoireDans la continuité des éditions précédentes, les métiers des travaux publics, les électriciens, les couvreurs-plombiers-chauffagistes et les charpentiers menuisiers agenceurs figurent parmi les métiers les plus représentés dans les formations à la prévention au regard de leur effectif de référence. Les métiers de la pierre (-53%) et du paysage (-61%) sont les catégories les plus touchées.De plus, comme les années précédentes, 95% des stagiaires de ces formations à la prévention sont des salarié(e)s alors qu'ils ne représentent que 60% des actifs. Ce constat s'explique en partie par les obligations de formation qui concernent essentiellement les salariés, même si de plus en plus de formations à la prévention visent également les artisans travaillant seuls.L'Observatoire montre également que l'implication dans la formation dépend de certains critères, au-delà des métiers. Ainsi, comme les années précédentes, l'étude montre que 97% des stagiaires formés à la prévention sont des hommes. Malgré une féminisation progressive des métiers, les femmes, qui représentent 13% des salariés et 4% des chefs d'entreprises du bâtiment, restent sous-représentées dans les formations à la prévention (3%) malgré une légère augmentation de 2% depuis 2018. En effet, elles restent majoritairement affectées aux activités administratives et sont donc moins concernées par les formations sécurité axées sur les problématiques liées aux chantiers.Autre variable qui influe sur le suivi des formations : l'âge. En 2019, les stagiaires âgés de 20 à 40 ans restent les plus impliqués dans les formations à la prévention (64%). A l'inverse, la tranche d'âge « 51 ans et plus » présente un écart négatif important par rapport à sa valeur de référence (14% seulement de présence aux formations alors qu'ils représentent 26% des actifs du BTP). Le bagage de l'expérience peut être à l'origine de leur faible présence en formation à la prévention.Enfin, les résultats de l'Observatoire attestent d'un dynamisme inégal selon les régions : la région Grand-Est ainsi que les régions Hauts-de-France et Occitanie montrent une forte présence en formation. À l'inverse, l'Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte d'Azur montrent un dynamisme moins important au regard de leur effectifs de référence. A noter cependant que ces résultats doivent être mis en perspectives avec les caractéristiques propres à chacune d'elles (activité des entreprises, politiques incitatives…)Cap sur le digital pour adapter l'offre de formations aux besoins des entreprises artisanales du BTPLes acteurs de la formation professionnelle ont redoublé d'efforts pour identifier de nouvelles actions afin de développer des offres dans lesquelles le distanciel et le présentiel se combinent en fonction de leur pertinence pédagogique et des besoins du client :Proposer des formations adaptées au métier, à la taille de l'entreprise, facile d'accèsSensibiliser les chefs d'entreprise sur leurs obligations en matière de formations à la sécuritéDévelopper des formations avec la réalité virtuelle et la réalité augmentéePoursuivre le développement des formations numériques en distanciel pour tout ou partieJean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, affirme : « Ces formations en distanciel sont un levier efficace pour permettre aux participants de se former à leur rythme et aux entreprises artisanales de gagner du temps tout en étant adaptées à la prévention des risques professionnels. Il est donc important de poursuivre le développement de ces formations en ligne et de prendre en compte le retour d'expérience des stagiaires afin d'adapter au mieux ces offres aux besoins des professionnels. Ce format permet d'allier la théorie et la pratique sur le terrain avec des mises en situation sur chantier, des simulations d'accidents, des chasses aux risques, des entrainements aux gestes techniques... A noter cependant que le développement et la mise en place de ces formations représente encore un coût élevé ! »De son côté, pour sensibiliser les chefs d'entreprise aux formations obligatoires qu'ils doivent suivre, l'IRIS-ST propose sur son site internet un onglet formation avec des outils d'accompagnement :L'outil d'auto-diagnostique en ligne : à travers un questionnaire en ligne, le chef d'entreprise renseigne différentes situations de travail qui portent sur les différents thèmes de formation obligatoire et obtient, en quelques clics, la liste des formations sécurité obligatoires pour ses salariés ou pour lui-même.Les fiches synthétiques pour chaque formation incluant des informations sur les modalités à connaître telles que la durée, les prérequis, les objectifs ou encore le cadre règlementaire de la formation.Les fiches par métier qui reprennent l'ensemble des formations obligatoires à la sécurité indispensables pour son métier. À noter toutefois que ces listes sont données à titre indicatif et doivent être adaptées à l'activité et aux conditions réelles de travail des entreprises.De son côté, pour sensibiliser les chefs d'entreprise et les équipes des entreprises artisanales, l'OPPBTP propose plusieurs e-learning gratuits :Sur le site preventionbtp.fr/formation, une collection de modules appelés Dclic Prévention. Ces modules de 15 minutes permettent d'acquérir les savoirs essentiels en prévention sur différents sujets : utilisation d'un échafaudage en sécurité, Port du harnais, Chargement des véhicules et arrimage des charges, Bruit, Hygiène, Accueil, PPSPS, …. Ils sont composés de vidéos et de quiz pour tester ses connaissances. Ils peuvent être suivis en ligne ou téléchargeables pour animer des réunions sur la sécurité.Sur la chaine youtube OPPBTP, une collection de modules Minutes Prévention. Ces modules de 2 minutes font prendre conscience des risques et de l'intérêt de s'en protéger : le casque, la fatique au volant, les échelles, …Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB et de l'IRIS-ST, commente : « Les résultats de cette nouvelle édition de l'Observatoire des formations à la prévention mettent en évidence une forte baisse de la formation en continue de nos artisans du bâtiment. Or, nous savons combien la prévention dans nos métiers est essentielle pour éviter les accidents sur les chantiers. Cette chute du suivi des formations nous a donc suffisamment alertés pour que nous élaborions de nouvelles solutions, davantage adaptées aux contraintes du moment et aux besoins de nos artisans. C'est pourquoi, nous souhaitons développer davantage d'offres dans lesquelles le distanciel et le présentiel se combinent grâce aux technologies digitales comme la réalité virtuelle et augmentée. Une incitation qui je l'espère portera ses fruits ! »Paul DUPHIL, Secrétaire général de l'OPPBTP : « La formation est un levier fondamental pour enrichir les compétences des compagnons mais aussi des chefs d'entreprise artisanales en termes d'organisation et d'évolution des compétences individuelles et collectives. Les technologies digitales connaissent un développement sans précédent et révolutionnent tous les secteurs d'activité. Plus de 90% des artisans du BTP sont connectés, grâce à un smart phone, un ordinateur ou une tablette. Dans ce contexte l'OPPBTP met à disposition des artisans de nouveaux formats de formation adapté à leurs enjeux et à leurs impératifs, tels que des vidéos courtes et opérationnelles utilisables en autonomie, des formations en E-learning, des webinaires… et bénéficier d'une assistance technique à distance grâce à "Prevention BTP en Direct". »Françoise DESPRET, Présidente de la CNATP « Pour assurer la continuité de leurs activités durant la crise sanitaire, les formateurs ont adapté les formations prévues en présentiel en cours à distance. Nous même, Organisations Professionnelles avons proposer des réunions en visioconférence. Nos entreprises ont ainsi pu se familiariser à ces nouveaux outils, ces nouvelles habitudes et trouver certains avantages notamment le gain de temps en déplacement. Si le présentiel demeure essentiel pour l'aspect pratique et pour les relations humaines, pour construire nos progressions, nous devons réfléchir à la construction de formations hybrides en combinant le présentiel et distanciel. »Télécharger la nouvelle note de synthèse de l'Observatoire (faits marquants de l'année 2019) via ce lien
Il y a 3 ans et 333 jours

Les Rendez-vous du Mondial du Bâtiment : le point sur la décarbonation des chantiers

À l'occasion de la quatrième édition qui a eu lieu le 2 juillet, le Mondial du Bâtiment a réalisé un sondage exclusif1 portant sur le moteur thermique dans le bâtiment.Des chiffres qui ont aussi alimenté les échanges lors du "Grand Dossier du Mondial du Bâtiment" dont le thème était « Décarbonation des chantiers » avec un focus sur les engins de chantier et les modes de transport.En effet, l'empreinte carbone d'un chantier ne se limite pas uniquement à la construction proprement dite. Les véhicules utilitaires des collaborateurs qui se rendent chaque jour sur le chantier, les camions de livraison et les équipements utilisés sur place entrent aussi pour une grande part dans les émissions de carbone. A cela s'ajoute des restrictions de circulation, notamment dans les grandes villes, pour les véhicules considérés comme trop émissifs. Ces évolutions amènent donc les différents acteurs du secteur à rechercher des énergies alternatives (biocarburants, électricité) pour réduire les émissions carbone et rendre les chantiers plus vertueux.Pour débattre autour de cette question et apporter un éclairage d'experts, étaient réunis autour de la table :Hugues-Marie AULANIER, Manager Strategy practice Leader, Carbone 4.Julien CHALET, Directeur de l'action collective, EVOLIS.Catherine GUERNIOU, Chef de file RSE, FFB Ile-de-France.Hervé REBOLLO, Délégué Général du DLR.Sortir du moteur thermique dans le bâtimentLes chiffres clés du sondage exclusif des Rendez-Vous du Mondial du BâtimentLe sondage réalisé à l'occasion de la table ronde par le Mondial du Bâtiment concernant le déploiement d'énergies alternatives pour les engins de chantier ou pour les modes de transport montre qu'il reste du chemin à faire pour qu'elles soient généralisées. Ainsi, 80,2 % des personnes ayant répondu au sondage déclarent posséder un véhicule professionnel fonctionnant au diesel.Sur chantier, ils sont 32 % à avoir déjà utilisé un matériel à énergie alternative (23,3 % électrique et 8,7 % bi-énergie/hybride). Mais 68,6 % à n'avoir jamais utilisé ce type de matériel.Des chiffres qui ont trouvé leurs explications grâce aux quatre intervenants du "Grand Dossier du Mondial du Bâtiment".Ce qu'il s'est dit lors du grand débat…Le débat de 45 minutes a permis aux quatre intervenants de faire le point sur l'utilisation d'énergies alternatives, notamment sur les chantiers, pour avancer sur la décarbonation du bâtiment. Quelles sont les solutions, les avancées majeures mais aussi les freins à la généralisation de ces solutions, voici quelques-uns des points qui ont été abordés.Des difficultés de mise en œuvre« La vente et la location de matériel en France représente 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 50 000 salariés et 2 200 entreprises. Parmi elles, 60 % sont des TPE employant de 10 à 15 salariés. Pour ces entreprises, investir dans un nouveau matériel est trop coûteux, surtout actuellement en pleine sortie de crise.» indique Hervé Rebollo, Délégué Général du DLR.Julien Chalet, Directeur de l'action collective, EVOLIS ajoute : « L'offre de matériel électrique arrive lentement. Les constructeurs sont aussi confrontés à des problématiques de normes, de réglementations et de certifications. Un autre paramètre est à prendre en compte : pour utiliser du matériel électrique, il faut que le chantier soit électrifié. ».Un point que Hugues-Marie Aulanier, Manager Strategy practice Leader chez Carbone 4, complète : « Aujourd'hui tout fonctionne au diesel. Passer à une autre énergie suppose de résoudre les questions de l'autonomie du matériel, de sa recharge et donc de la fourniture d'énergie sur chantier. ». Mais il précise : « Passer à l'électricité ou à l'hydrogène décarboné permettrait de diviser par un facteur entre 3 et 10 l'empreinte carbone de l'utilisation des matériels. »Des changements à mener sur le long terme« Il y a plus d'une centaine de milliers de matériel à remplacer si nous souhaitons passer à l'utilisation de nouvelles énergies. Cela ne peut se faire que sur un laps de temps long. Par ailleurs, nous manquons de visibilité sur la tenue de ce type de matériel à l'usage, sur chantier. » selon Hervé Rebollo.Tous les intervenants sont unanimes sur le besoin de personnel qualifié : « Pour la maintenance, il est nécessaire de disposer de collaborateurs qualifiés et formés. Nous avons besoin de 1.500 techniciens par an et n'arrivons à en recruter que 800. Il y a un véritable travail à faire sur la sensibilisation des plus jeunes à ces métiers. », précise Hervé Rebollo.De son côté, Catherine Guerniou, Chef de file RSE au sein de la FFB Ile de France, indique : « Il manque de concertation et d'harmonisation pour mener à bien ces changements. En tant qu'entreprise, nous manquons d'accompagnement et d'informations précises. »Vers un mix de solutions ?« Il n'y a pas une solution meilleure qu'une autre mais plutôt un besoin d'utiliser les meilleures énergies selon les usages. », indique Hugues-Marie Aulanier qui ajoute : « L'électricité à déjà fait ses preuves sur les véhicules particuliers. En ce qui concerne les biocarburants, nous savons que l'offre disponible est inférieure à la demande potentielle et que tous ne se valent pas. »Selon Julien Chalet : « Il n'y a pas une solution bonne pour tout. Il faut aussi tenir compte des particularités des machines et des chantiers pour répondre au mieux aux besoins. »« Sur un chantier, il y a nécessité de pouvoir compter sur des engins qui fonctionnent à 100 % de manière constante. C'est un paramètre important à prendre en compte lorsqu'on doit choisir l'énergie qui alimente une machine. », selon Hervé Rebollo.Les Rendez-vous du Mondial sont à voir ou à revoir iciLes prochains « Rendez-vous du Mondial du Bâtiment » auront lieu le vendredi 3 septembre.Le Grand Dossier abordera le thème : La France se donne-telle les moyens de développer les énergies renouvelables dans le bâtiment ?
Il y a 3 ans et 349 jours

Le nouveau Batimat sur la voie du succès

Déjà 200 inscritsLe retour attendu du salon BATIMAT dans le parc des expositions rénové de la Porte de Versailles, à Paris, trouve déjà son public. En effet, un grand nombre d’entreprises appartenant à différents secteurs, ont d’ores et déjà répondu présentes et réservé leur stand à 18 mois de l’événement !Sur les 200 exposants inscrits, 15% sont de nouveaux venus (voir Annexe, liste des exposants).Après seulement deux mois de commercialisation, BATIMAT enregistre déjà la réservation d’un quart des emplacements disponibles dans le pavillon 1 (Gros-oeuvre, Structure et enveloppe, Construction Tech®, Interior&Garden). Sur l’ensemble des pavillons occupés par BATIMAT, plus de 60% des stands de 54 et 99m² sont déjà préréservés.Les industriels du bâtiment plébiscitent la nouvelle formule de BATIMATLe retour à Paris a convaincu les entreprises qui avaient délaissé le salon lors du déménagement au Parc des Expositions de Villepinte, de revenir sur BATIMAT. La durée des salons - 4 jours - et le format d’exposition totalement nouveau, qui limite la taille des stands à 99 m² - avec la possibilité d’inclure un étage, ont également trouvé un écho positif auprès des entreprises.Au-delà de la simplification de la préparation de leur participation, celles-ci ont très bien accueilli de pouvoir choisir leur emplacement dès l’inscription et la perspective d’un retour sur investissement (ROI) en hausse.BATIMAT est le salon des innovations pour le bâtiment et l’architecture. Tous les décideurs, prescripteurs, installateurs-artisans s’y retrouvent pour choisir les solutions innovantes qui construisent les bâtiments d’aujourd’hui et de demain.Réparti sur 4 pavillons, le salon BATIMAT propose aux exposants des espaces d’exposition et de mise en valeur de leurs innovations.Pavillon 1Gros-oeuvre, Structure et enveloppe : isolation, étanchéité, structure bois/béton/acier, couverture, façade, Hors-site, organismes et services, Véhicules utilitaires.Thèmes phares : CLIMAT, ENVIRONNEMENTRénovation énergétique, modes constructifs industrialisés, matériaux biosourcés, végétalisation, biodiversité, construction durable, économie circulaire, solutions bas-carbone, photovoltaïque.Construction Tech® : outils et services de conception, modélisation, impression, services, appareils mesures, start-up.Thèmes phares : PRODUCTIVITÉ, USAGERS & HABITANTSSmart building, e-mobility, smart city, smart Lighting, IA, BOS, construction 4.0, Lean, digitalisation.Interior&Garden : revêtements de sols et murs, confort acoustique, éclairage architectural, placards et portes d’intérieur, aménagements extérieursThème phare : USAGERS & HABITANTSDesign, confort acoustique et visuel, bien-être, co-living, co-working, home office, créations, made in France.Pavillon 4Matériel de chantier et outillage : matériel de chantier, élévation, terrassement, échafaudage, coffrage, outillage, sécurité.Thèmes phares : MÉTIERS, ENVIRONNEMENTChantier zéro impact, chantier zone urbaine, matériel connecté, chantier RSE, chantier du futur, robotique de chantier. Un pavillon entier dédié à la démonstration des matériels et solutions dans une ambiance conviviale.Pavillons 5 et 6Menuiserie et fermeture : Menuiseries Bois/PVC/Alu, fermetures, protection solaire, composants, machines.Thèmes phares : ENVIRONNEMENT, USAGERS & HABITANTSL’économie circulaire, le recyclage des matériaux, le traitement de la lumière, smart home, confort, l’architecture des façades, le design et le Made in France.
Il y a 3 ans et 351 jours

Suppression du Gazole Non Routier (GnR) : la CAPEB dénonce une situation ubuesque

Après des mois de concertation et d’actions de la CNATP et de la CAPEB, le gouvernement s'était finalement engagé le 25 mai à reporter de 18 mois la suppression du Gazole Non Routier (GNR) afin notamment de tenir compte des conséquences de la crise sanitaire sur la situation des entreprises concernées, par ailleurs confrontées à des tensions sur le prix des matières premières et/ou de leur pénurie.Le projet de Loi de finances rectificative 2021 a été proposé en ce sens à l’Assemblée nationale le 2 juin, ce dont s’étaient félicitées la CAPEB et la CNATP. Le projet était, en effet, fidèle aux annonces faites, au travers de l’amendement n°479 du gouvernement qui indiquait bien un report au 1er janvier 2023.Dans le cadre de l'examen du projet de Loi de finances rectificative 2021, certains députés de la majorité ont pourtant pris l’initiative de réduire de 6 mois ce report. Un sous-amendement a ainsi été présenté au nom du groupe LREM et adopté le 11 juin.Ces députés LREM ont donc décidé de substituer la date du « 1er janvier 2023 » dans l’amendement présenté par le gouvernement par celle du « 1er juillet 2022 » avec pour argument : « Afin de répondre aux ambitions écologiques au cœur des préoccupations de nos concitoyens, il nous semble nécessaire d’être plus exigeant et de fixer au 1er juillet 2022 cette entrée en vigueur ».Il est intéressant de noter que, suite à la réaction commune CAPEB/CNATP, de nombreux parlementaires de la majorité (qui avaient donné leur pouvoir compte tenu de la situation sanitaire et n’étaient donc pas dans l’hémicycle) ont contesté ce sous-amendement et ont fait savoir leur total désaccord avec le coup de rabot de 6 mois.Pour la CAPEB et la CNATP, le combat pour des énergies plus propres est totalement légitime. Mais, lorsqu’il n’y a pas d’alternative à court terme, c’est incohérent !Rappelons, tout d’abord, que le remplacement du GNR par un gazole routier n’a rien d’écologique, il ne s’agit que d’une différence de coloration et surtout de taxe.Avancer de 6 mois la suppression du GNR n’a rien d’écologique non plus puisque cette suppression ne peut pas inciter les entreprises du BTP à utiliser une autre énergie plus propre dans la mesure où il n’y a aucune alternative opérationnelle !Rappelons également que ce délai de 18 mois est indispensable pour la mise en œuvre des deux engagements du gouvernement qui n’ont pu être tenus au 1er juillet 2021 : d’une part la mise à disposition partout en France d’un carburant spécifique BTP et d’autre part l’établissement de la liste des engins qui devront utiliser ce carburant.C’est également un délai nécessaire pour pouvoir disposer de carburants plus propres et permettre aux fabricants de proposer des alternatives en matière de véhicules et d’engins de chantier.La CAPEB et la CNATP demandent aux Sénateurs qui examineront ce PLFR à compter du 23 juin en Commission et les 1er et 2 juillet en séance publique de revenir sur ces dispositions.À cet effet, la CAPEB et la CNATP ont transmis aux Sénateurs un projet d’amendement concernant la disposition relative au GNR dans le PLFR 2021 proposant de revenir à la date initiale d’application de la mesure au 1er janvier 2023 telle qu’annoncée par le gouvernement.En tout état de cause, lorsque le PLFR reviendra à l’Assemblée nationale pour une seconde lecture, la CAPEB et la CNATP sensibiliseront à nouveau l’ensemble des Députés pour que le report de la suppression de l’exonération fiscale sur le GNR soit bien de 18 mois et non pas d’un an.
Il y a 3 ans et 356 jours

Église de la Trinité: lancement du plus gros chantier de restauration du patrimoine de la ville de Paris

Construite entre 1861 et 1867 par l'architecte Théodore Ballu, cette église massive évoque l'architecture religieuse typique du Second Empire: monumentale, avec un clocher qui culmine à 65 m de hauteur, et pompeuse, avec une riche ornementation.Fragilisée par des pierres de mauvaise qualité, elle aura connu la malédiction de trois campagnes de restauration qui n'auront fait qu'accélérer les dégradations de ses façades.C'est dès ses premières années que certains matériaux se dégradent, en raison notamment de la pollution provenant en partie des poussières de charbon issues de la Gare Saint-Lazare proche.Une première restauration est menée quinze ans après sa construction, une autre entre 1921 et 1924, une dernière s'achève il y a 36 ans. L'insertion de ragréages à base de ciment métallique accélère la détérioration.Pollution, mauvaise qualité des pierres choisies; ce sont les mêmes pathologies principales que rencontrent de nombreuses églises parisiennes construites à la fin du XIXe siècle, observe la mairie de Paris."Avec son échafaudage à 70 mètres du sol, ce chantier bat tous les records pour la Ville. Il est le plus important qui a démarré lors de la précédente mandature et qui se terminera à la suivante, en 2027", a déclaré à l'AFP Karen Taïeb, adjointe à la maire socialiste en charge du patrimoine et des relations avec les cultes.20,2 millions d'euros du chantier de la Trinité seront financés par la Ville et 3,8 millions d'euros par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d'Ile-de-France.La première tranche, qui se terminera en octobre 2023, comprend notamment la restauration extérieure et intérieure du campanile, des deux tours lanternes, du mur pignon nord avec sa balustrade.
Il y a 4 ans et 0 jours

Les travaux de Notre-Dame de Paris en timelapse

Les travaux sont colossaux, et l’enjeu est de taille : la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui accueillait en moyenne 30 000 visiteurs par jour et qui tenait 2000 offices par an, est toujours fermée. Les dégâts sont immenses, la flèche surplombant Notre-Dame, qui mesurait 96 mètres et qui faisait l’objet d’une rénovation lorsque le brasier s’est déclenché, s’est effondrée sur la toiture en feu. Déformées par la chaleur du feu, les 40 000 pièces de l’échafaudage déployé pour l’atteindre constituaient une menace importante. Le découpage de l’échafaudage autour de la flèche s’est achevé en novembre dernier grâce au travail des échafaudeurs, cordistes, nacellistes et grutiers. La phase périlleuse des travaux de sécurisation et de consolidation, préalable à la restauration de l’édifice, devrait désormais s’achever avant l’été prochain.Pour témoigner de cet effort et pour partager l’avancée de ces travaux avec le monde entier, la Fondation Notre Dame a choisi Digibox, une société spécialisée en réalisation de timelapses et en suivi de chantiers. La solution Digibox est un boîtier connecté qui permet d’effectuer des prises de photos à intervalles réguliers et programmés pour répondre aux enjeux de la communication des projets de construction dans l'immobilier, le BTP, la rénovation de chantiers historiques. Il est utilisé aussi bien en tant qu’outil pour le suivi de chantier en temps réel que pour la réalisation de films dans un but de communication. Le produit final est une banque de photos intelligentes et la réalisation d’un film timelapse retraçant l’histoire d’un projet et de son chantier. La solution Digibox est déployée dans toute la France pour de nombreux secteurs d’activités et de chantiers différents.“L’incendie de Notre-Dame a été un véritable drame pour la communauté chrétienne et pour le monde entier, c’est un symbole de la France qui a été touché. Il est très important pour nous de pouvoir rassurer les fidèles et les donateurs sur l’avancée des travaux en cours, et grâce à la solution innovante proposée par le mécénat de Digibox, c’est chose possible. Sans les dons que nous recevons chaque jour, il serait impossible de restaurer le mobilier, de financer les aménagements intérieurs et de continuer à faire rayonner Notre-Dame le temps du chantier” explique Christophe Rousselot, délégué général de La Fondation Notre Dame.
Il y a 4 ans et 11 jours

Baromètre emploi Synergie : les métiers qui recrutent dans le BTP

« Après une annus horribilis en 2020, marquée par l'arrêt quasi-total des chantiers au printemps et une chute de 15 % du chiffre d'affaires de la construction, le secteur retrouve du dynamisme et des perspectives. La Fédération Française du Bâtiment prévoit ainsi un rebond d'activité atteignant 11 % en 2021(2). Et le premier trimestre est encourageant. L'artisanat du bâtiment enregistre, de janvier à mars 2021, une activité en hausse de 9,5 % contre une baisse de 12 % au premier trimestre 2020 portée aussi bien par la construction neuve (+ 10 %) que par l'entretien-rénovation (+ 9 %) », souligne Virginie Gonzalez, responsable de marchés BTP, Tertiaire et Médical chez Synergie.Ce regain de forme suffit à aiguiser les tensions de recrutement sur un marché déjà pénalisé, avant la crise sanitaire, par une pénurie structurelle de main d'œuvre qualifiée, avec pour effet plusieurs dizaines de milliers de postes non pourvus chaque année. Dans sa dernière enquête, Pôle Emploi a recensé, dans la construction, près de 220.000 projets de recrutement pour 2021, dont 63% rencontrent ou anticipent des difficultés à trouver un candidat.« Dans ce contexte, l'intérim joue un rôle essentiel pour sourcer, attirer, former, accompagner les profils que les entreprises ne parviennent pas à recruter en nombre suffisant. Nous disposons, pour les fidéliser, d'outils comme le CDI intérimaire, qui associe les garanties d'un CDI et la flexibilité de l'intérim», explique Virginie Gonzalez.Parmi les métiers les plus recherchés en intérim destinataires du plus grand nombre d'offres entre janvier et avril 2021 - figurent ainsi les incontournables de la profession, qui souffrent depuis longtemps d'un manque de vocations et d'une insuffisance des filières de formation. Les électriciens, les maçons et les charpentiers se hissent aux trois premières places des profils les plus convoités, suivis par les ouvriers du BTP, les conducteurs d'engins de chantier et les couvreurs. Le Top 10 est complété par les peintres en bâtiment, les plombiers, les plaquistes et les menuisiers poseurs.« La demande est tirée vers le haut par le redémarrage de la construction neuve, par l'accélération des travaux de rénovation énergétique - avec le soutien d'aides publiques et du plan France Relance enfin par la réalisation de méga-chantiers comme la construction du Grand Paris, la préparation des Jeux Olympique 2024 ou encore la mise en œuvre de la liaison européenne Lyon-Turin », rappelle Virginie Gonzalez.En Ile-de-France, par exemple, plus de 68.000 postes seront à pourvoir, d'ici 2024, dans les secteurs du Bâtiment et des Travaux Publics. De son côté Pôle Emploi recense, pour 2021, près de 44.000 projets de recrutement en Ile-de-France, plus de 26.000 en Auvergne Rhône-Alpes, 24.000 en Bretagne et en Pays de la Loire, 19.000 en Nouvelle-Aquitaine et le même volume en Provence-Alpes-Côte d'Azur.« Au-delà des maçons, électriciens, charpentiers et autres familles professionnelles très connues, l'offre d'emplois en intérim, CDD et CDI est également très soutenue pour des métiers qui ne viendraient peut-être pas spontanément à l'esprit d'un jeune en réflexion sur son avenir. Coffreur bancheur, étancheur, grutier, serrurier-métallier, tunnelier, solier moquettiste, chauffagiste...Autant de professions où les perspectives de recrutement et de rémunération sont très favorables », détaille Virginie Gonzalez.Les offres de CDI affluent pour les cadres et ingénieurs du BTPPour répondre aux besoins récurrents du secteur, Synergie multiplie les programmes de formation sur-mesure, développe massivement les contrats d'apprentissage et de professionnalisation, élargit les passerelles de reconversion depuis certains secteurs industriels durement frappés par la crise (aéronautique, automobile...). Le groupe, enfin, accélère la féminisation des métiers, en s'appuyant sur des partenariats avec des associations de référence (Force Femmes, Elles Bougent, Femmes d'ici et d'ailleurs...) et des outils pionniers comme le forum Mix&Métiers.« Nous avons également lancé des programmes très innovants en insertion, comme le Parcours Dynamique Emploi qui transforme les clauses sociales des marchés publics en un véritable tremplin professionnel pour les personnes en situation de précarité, ou encore le dispositif 1.000 jeunes en CDII, au soutien des 16-25 ans fragilisés par la crise. Par ailleurs nous sommes très fiers de contribuer au succès de HOPE, une offre complète de formation et d'accès aux métiers du BTP, dédiée aux réfugiés, qui fédère un grand nombre de partenaires publics et privés », indique Virginie Gonzalez.Sur un marché en phase de reprise, les offres d'emplois en CDI sont elles aussi orientées à la hausse. La multiplication des grands projets d'infrastructures et d'amélioration de l'habitat a notamment stimulé la demande en profils d'encadrement. Dans le Top 10 des offres en CDI, sur les 4 premiers mois de 2021, apparaissent ainsi 5 métiers à vocation managériale : coordinateur de travaux (en 1re position), conducteur de travaux (3e), chef de chantier bâtiment (6e), chef de projet génie climatique (8e) et chef d'équipe bâtiment (10e). Le palmarès des profils les plus recherchés, en CDI, est complété par les métiers opérationnels structurellement pénuriques - électricien, maçon, couvreur, menuisier.
Il y a 4 ans et 13 jours

Nouvelle gamme de petites chargeuses articulées Bobcat

Ces nouveaux modèles s’inscrivent dans l’expansion de Bobcat sur le marché des chargeuses sur pneus et confirment que la société propose désormais le plus grand catalogue de chargeuses parmi tous les fabricants au monde. Conçus et fabriqués par Bobcat sur ses sites d’Amérique du Nord, ces nouveaux modèles offrent une stabilité impressionnante et une charge de basculement pouvant atteindre 1,39 tonnes. Avec ces petites chargeuses articulées, il est facile de placer des charges au-dessus des tranchées et des trottoirs, tâche facilitée par l’excellente visibilité panoramique des deux machines. Leurs bonnes capacités de levage par rapport à leur poids sont idéales pour les opérations de levage et de transport dans les endroits exigus. La flèche télescopique du modèle L28 offre davantage de possibilités pour faciliter le placement des charges et les options de contrepoids permettent à l’utilisateur d’adapter la capacité en fonction de l’application.La taille compacte des machines, associée à un format compact d’une largeur d’un peu plus d’un mètre, facilite le fonctionnement des petites chargeuses articulées Bobcat, même dans les endroits compliqués et difficiles d’accès. Malgré leur robustesse, ces modèles sont également conçus pour être suffisamment légers pour être facilement transportés.Ces nouveaux modèles augmentent la portée de la gamme de chargeuses Bobcat L’entrée sur le marché des petites chargeuses articulées permet à Bobcat d’augmenter l’étendue de sa gamme de chargeuses, d’accroître ses perspectives commerciales, pour son vaste réseau de concessionnaires agréés Bobcat de la région EMEA. Ces nouvelles petites chargeuses articulées permettront à Bobcat d’attirer davantage de clients sur les marchés en plein essor de l’aménagement paysager, de la construction légère et de l’entretien municipal, tout en favorisant la croissance dans les domaines agricole et horticole.Pour John Chattaway, chef de produit responsable des chargeuses chez Bobcat : « Les petites chargeuses articulées sont des machines compactes et légères mais aussi extrêmement performantes. Particulièrement faciles à utiliser, elles constituent un outil polyvalent, puissant et pratique, qui convient à de très nombreuses applications. Dotées de commandes intuitives, les L23 et L28 sont des machines de 25 CV idéales pour la plupart des utilisateurs, ce qui permet d’attirer une clientèle encore plus large et d’étendre la gamme des chargeuses Bobcat. »« Les attributs clés que recherchent les utilisateurs de petites chargeuses articulées sont une bonne capacité de levage associée à une réelle stabilité et à une faible détérioration du sol. En effet, ces machines sont principalement utilisées dans des applications de chargement et de transport. Bobcat apporte à ce marché ses années d’expérience dans le domaine des chargeuses, ce qui lui permet de fabriquer des machines sûres, fiables et très durables, d’une qualité inégalée par ses concurrents. »Des commandes et un fonctionnement simple d’utilisationDisponibles en version canopy et cabine, les petites chargeuses articulées Bobcat sont spécialement conçues pour offrir un espace supplémentaire en fonction des besoins pour faciliter l’entrée, la sortie et le confort de l’opérateur. Les commandes sont particulièrement intuitives et une cabine vitrée et un siège chauffant sont disponibles pour les climats les plus froids.La conception simple et intuitive à deux pédales des petites chargeuses articulées permet des changements de direction simples et rapides, avec une pédale pour avancer et une pour reculer. Ces commandes sont faciles à maîtriser et les petites chargeuses articulées constituent donc une option idéale pour les employés saisonniers ou pour la location. Elles sont aussi simples et pratiques pour les opérateurs amenés à maîtriser les commandes de plusieurs machines.Outre une capacité de levage impressionnante, le modèle L28 est équipé d’un bras de levage télescopique qui accroît la hauteur et la portée de levage. Elle comprend aussi une conception innovante à deux vérins qui garde la charge au même niveau quand l’opérateur bouge le godet et manipule les matériaux en hauteur. Le vérin du bras télescopique est synchronisé avec une articulation hydraulique qui aide la mise à niveau et contribue à éviter les déversements à l’arrière du godet pour une nette amélioration de la facilité d’utilisation et de la productivité.Pour rendre ces nouvelles petites chargeuses articulées véritablement polyvalentes, Bobcat a mis à profit son expertise inégalée en matière d’accessoires afin de mettre au point une version spéciale du système exclusif de montage d’accessoires Bob-Tach® permettant d’utiliser les accessoires homologués S70/MT55 et S100/S450.Leurs moteurs fiables, montés en ligne et à couple élevé, sont certifiés Stage V. Ils comprennent un régulateur mécanique pour permettre une utilisation dans toutes les régions. Leurs circuits de refroidissement assurent un fonctionnement amélioré et une protection des composants offrant des performances de premier ordre.D’excellentes caractéristiques pour les travaux de terrassementSpécialement conçues pour ne pas endommager les surfaces, les petites chargeuses articulées Bobcat ne perturbent que très peu le sol, grâce à l’utilisation d’un joint articulé qui permet aux pneus arrière de suivre la trajectoire des pneus avant dans les virages, mais aussi grâce au mode Turf-Safe qui limite le patinage des roues. Elles constituent ainsi un choix idéal pour les projets d’aménagement paysager, de construction et d’entretien dans lesquels l’espace est restreint et le terrain doit être préservé.En fonction des conditions d’utilisation, les chargeuses Bobcat activent automatiquement l’un des deux modes de traction : le mode High-Traction qui permet de maîtriser la machine sur les terrains accidentés et glissants ou le mode Turf-Safe qui permet de limiter le plus possible les dégâts au niveau du sol.Avec le mode High-Traction, quand vous ne tournez pas le volant, une traction accrue maximise le contrôle et la mobilité sur les terrains accidentés ou glissants. Le mode Turf-Safe permet un changement de direction et évite aux roues de racler le sol afin de limiter le plus possible les dégâts au niveau du sol. Par ailleurs, une aide à la traction en option, similaire à un blocage de différentiel, permet à l’opérateur de contourner momentanément les modes automatiques grâce à un simple contacteur pour surmonter les conditions difficiles.