Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Négoce

(2089 résultats)
Il y a 2 ans et 197 jours

La SNCF annonce un premier contrat pour installer des panneaux solaires dans les gares

Tenergie, entreprise spécialisée dans le solaire et l'éolien basée dans les Bouches-du-Rhône, va être chargée de la conception, de la réalisation, de l'exploitation et de la maintenance des installations photovoltaïques, qui doivent être mises en service d'ici à fin 2024."C'est pour nous vraiment important de développer le solaire, une énergie renouvelable", a déclaré à des journalistes la directrice générale de SNCF Gares & Connexions, Marlène Dolveck, qui veut des "gares vertes", consommant moins et se passant des énergies fossiles.Un appel à manifestation d'intérêt lancé en février pour trouver un premier partenaire industriel a reçu "plus de 50 candidatures", s'est-elle félicitée.Cette première phase concernant 180.000 m2 doit avoir une capacité globale de plus de 30 mégawatts-crête (MWc, unité mesurant la puissance maximale). L'électricité produite sera revendue au réseau public de distribution électrique, mais pas injectée directement dans les gares.Les centrales photovoltaïques, installées dans toutes les régions, produiront l'équivalent de 15% de la consommation des 3.000 gares françaises, selon la filiale de SNCF Réseau."On parle de 40 à 50 millions d'euros sur le projet", portés par Tenergie, a relevé Laurent Mahuteau, responsable du projet chez SNCF Gares & Connexions. L'objectif est d'installer un million de mètres carrés de panneaux solaires sur le patrimoine foncier des gares d'ici 2030 à 2032, avec une capacité de 150 à 200 MWc. A cette échéance, SNCF Gares & Connexions veut avoir une consommation d'électricité inférieure ou égale à la production d'énergies renouvelables sur son foncier.Plus généralement, la SNCF s'est lancé dans l'installation de centrales solaires sur ses terrains vacants.
Il y a 2 ans et 197 jours

Cedeo lance son école dédiée au génie climatique

PÉNURIE. Afin d'accompagner la profession et répondre aux problématiques d'embauche, le distributeur spécialisé en sanitaires, chauffage, plomberie, Cedeo, lance sa propre école baptisée "19°C – L'école du génie climatique".
Il y a 2 ans et 198 jours

Avec quadro evo,

Hager lance quadro evo, un système de distribution d'énergie, permettant aux tableautiers, aux installateurs et aux bureaux d'études de répondre à des projets jusqu'à 4000 A. Il illustre la volonté de Hager d'adresser des projets de plus grande envergure, en offrant aux professionnels de nouvelles façons de concevoir et d'installer une distribution électrique.
Il y a 2 ans et 201 jours

Bricolage : Screwfix ouvre son premier magasin près de Roubaix

LANCEMENT. Le groupe britannique de bricolage, Kingfisher, qui détient les enseignes Castorama et Brico Dépôt, s'attaque au marché professionnel français avec l'ouverture de son premier point de vente Screwfix. Implanté à Wattrelos près de Roubaix, il a accueilli ses premiers clients fin octobre.
Il y a 2 ans et 201 jours

Panofrance dévoile un catalogue inspirant et un nouveau site web pour faciliter le quotidien des pros

Et pour proposer une expérience globale, mais surtout apporter du confort à ses clients, Panofrance sort également en simultané une nouvelle version de son site avec un triple objectif pour ses clients pros : simplifier leur quotidien, gagner du temps et disposer de conseils techniques.Un catalogue de référence pour les professionnelsAvec ce catalogue, Panofrance propose un guide complet aux professionnels du bois. Tout au long des 344 pages, un large choix de panneaux bruts et décoratifs, de portes, de bois de construction et de menuiserie, de parquets, de bardages mais aussi de produits de mise en œuvre sont proposés.Un soin tout particulier a été apporté sur la mise en avant des produits, notamment en les mettant en scène à travers des photos d’ambiance très inspirantes. Chaque visuel a été rigoureusement sélectionné pour que le professionnel puisse se projeter plus facilement et ainsi, mieux imaginer les solutions adaptées aux chantiers de ses clients.Le conseil technique n’a pas été oublié car le catalogue comporte de nombreux encarts, descriptifs produits, fiches techniques, complétés par la mise en avant des atouts des produits choisis.Enfin, la généralisation de QR CODE dans les pages permet de faire le lien avec le nouveau site web, permettant ainsi l’accès à des contenus supplémentaires et la commande directe de produits.Disponible en téléchargement iciUn site internet plus fonctionnel, plus pratique et plus completFaciliter le quotidien de ses clients, tel est le maître mot du nouveau site panofrance.frNon seulement, les professionnels peuvent consulter en ligne la disponibilité des articles présents dans leur agence, mais ils peuvent également commander avec leurs prix personnalisés, et de manière sécurisée, que ce soit avec leur encours ou par carte bancaire.Côté service, le site propose un espace personnel très complet dans lequel il est possible de consulter son historique commercial (devis, facture, commande, encours, etc.) à tout moment.Le site panofrance.fr offre, par ailleurs, la possibilité de consulter ou télécharger les fiches techniques des produits, de confirmer les devis en ligne en toute autonomie, de parcourir la version digitale et interactive des catalogues.Le site panofrance.fr permet aux professionnels du bois de gagner du temps, de se simplifier la vie et de rester informés sur les dernières innovations produits.
Il y a 2 ans et 203 jours

Avec quadro evo, Hager s’ouvre de nouveaux horizons pour adresser des projets jusqu’à 4000 A

Hager lance quadro evo, un système de distribution d’énergie, permettant aux tableautiers, aux installateurs et aux bureaux d’études de répondre à des projets jusqu’à 4000 A. Il illustre la volonté de Hager d’adresser des projets de plus grande envergure, en offrant aux professionnels de nouvelles façons de concevoir et d’installer une distribution électrique. Pour réaliser son nouveau tableau général basse tension, Hager s’est appuyé sur ses plus de 65 ans de savoir-faire dans la fabrication d’enveloppes d’armoires électriques. Bien qu’elle conserve l’ADN des enveloppes Hager, cette évolution de la gamme quadro voit 80% de ses composants intérieurs renouvelés.Des performances accruesLa structure mécanique robuste de quadro evo permet d’atteindre des performances plus élevées :– le nouveau système d’équipement interne offre une résistance aux courts-circuits jusqu’à 85 kA, une protection contre les chocs IK10 et une protection contre l’eau et les poussières IP55,– les nouveaux supports de jeu de barres offrent une stabilité accrue jusqu’à 4000A,– quadro evo permet de répondre à des indices de service jusqu’à 233 et d’assurer une continuité de service en toute sécurité lors des interventions, la maintenance ou les évolutions du tableau. ©Hager Une mise en œuvre facilitéeAvec quadro evo, tous les éléments sont conçus pour un assemblage simple et rapide :– la structure interne des cellules de quadro evo a été conçue pour offrir plus d’espace de travail à l’installateur,– le nouveau système de supports et de profilés universels permet une plus grande modularité,– un nouveau système de kits de montage, plus simple et plus précis, permet également le positionnement et la mise en œuvre plus rapides des appareils.Grâce à ces nouveautés, mais aussi grâce aux vis accessibles par l’avant, les évolutions ultérieures et la maintenance seront facilitées. ©Hager Une compatibilité avec l’écosystème HagerPour la distribution électrique principale, quadro evo peut embarquer des boîtiers moulés intelligents h3 et h3+ jusqu’à 1600 A.quadro evo peut également être associé au logiciel Stream, pour assurer la surveillance des consommations multi-énergies sur un ou plusieurs sites. Intégré dans un écosystème de comptage et de mesure énergétique, il répond parfaitement aux exigences du Dispositif Eco Energie Tertiaire (décret tertiaire) qui s’appliquent depuis 2021.Enfin, le logiciel Hagercad.T évolue avec quadro evo pour rendre les phases de configuration, de conception et de chiffrage plus aisées, rapides et précises. ©Hager Pour quels projets ?Le système permet la réalisation d’équipements de distribution basse tension pouvant aller jusqu’à 4000A en forme 4b, pour des applications tertiaires : locaux commerciaux, hôtels, bâtiments administratifs, publics ou privés, industriels, hôpitaux, infrastructures routières et ferroviaires. quadro evo est adapté à la réalisation des TGBTs mais aussi des tableaux divisionnaires.Le système de distribution d’énergie quadro evo est un ensemble d’appareillages de puissance testé et certifié selon la norme IEC 61439-1 & 2.
Il y a 2 ans et 204 jours

"Les dossiers MaPrimeRénov' carburent !", F. Brunet-Lecomte, président de Femat

INTERVIEW. Depuis 11 ans, Femat s'illustre dans la distribution de matériaux et de solutions pour le bâtiment performant. Il vient de s'implanter dans son tout nouveau siège social à Dardilly (69), le FematLab. L'occasion de faire le point sur l'ascension de ce négoce qui mise sur le relationnel et le serviciel. Interview avec Florian Brunet-Lecomte, son président et co-Fondateur.
Il y a 2 ans et 204 jours

2022 MOLINEL – vêtements professionnels – nouveau pantalon stretch « MOOVY » : le confort en couleur

 Un nouveau pantalon vient enrichir le vestiaire du concepteur français de vêtements professionnels MOLINEL ! Stretch et coloré, ce modèle, baptisé « MOOVY », allie le confort au style décontracté pour le plus grand bonheur des professionnels (artisans, opérateurs de fabrication, paysagistes, caristes, magasiniers, vendeurs en magasin de bricolage…). Son tissu se compose à 98 […]
Il y a 2 ans et 204 jours

Un duo d'architectes restaure en profondeur le Grand Rex pour fêter ses 90 ans

Des particularités qui lui ont permis de résister au temps, à la différence de nombreux établissements contemporains aujourd’hui disparus. S’il a été profondément remanié au cours de son histoire, mais sans toutefois toucher à la grande salle, le Grand Rex renoue aujourd’hui avec son aspect originel et reste l’un des témoins les plus emblématiques d’une période faste pour l’architecture des cinémas français de l’entre-deux guerres. À l'occasion des 90 ans de vie de ce lieu mythique du paysage culturel parisien, le duo d'architectes Grichka Martinetti et Stéphane Thomasson a été appelé à restaurer en profondeur le monument afin de le rajeunir en lui offrant un futur nourri de son passé légendaire. Après plusieurs mois de travaux, la nouvelle façade sera dévoilée au public le 8 décembre prochain.Pour Alexandre Hellmann, Directeur général délégué du Grand Rex par Laurent Cottilon : « C’est à Jacques Haïk, le créateur du Grand Rex que l'on doit la décoration de la Grande salle. Jacques Haïk était franco-tunisien et voulait un cinéma qui évoque son pays, d’où ce jardin méditerranéen art déco, avec ses arbres, ses statues qui lui rappelaient son enfance. Au départ, Jacques Haïk voulait créer une salle de plus de 5.000 places, mais il n’a pas pu le faire pour des raisons administratives. Il est donc revenu à une formule de 4.000 sièges, avec de nombreux strapontins. Les grands fauteuils en cuir que l’on connaît aujourd’hui qui datent des années 60/70 sont désormais la signature du Grand Rex. » Extrait du texte ReXnovation par Philippe Trétiack, journaliste et écrivain : « Mieux qu’un rideau de scène, une gigantesque bâche destinée à envelopper des mois durant la totalité d’un bâtiment. Sous ce drap taille magnum : le Grand Rex, mythique cinéma affichant comme seul et unique programme sa propre renaissance. Pour acteurs, des bataillons d’ouvriers, maçons, peintres, serruriers, électriciens, informaticiens avec à leur tête un duo d’architectes enthousiasmés par leur tâche et dopés par leur bâche. Car oui tout est né d’elle et de l’obligation de la suspendre pour mieux protéger les passants des scories provoquées par l’indispensable ravalement de l’édifice. Au départ d’ailleurs, il n’était question que de cela, ravaler et assurer l’étanchéité déficiente des toitures de cet immeuble édifié en 1932, retouché dans les années 70, dénaturé dans les années 80. Nettoyer le cinéma, lui redonner belle allure, c’était la moindre des choses pour un anniversaire, son 90e.Mais voilà que dans la tête de Grichka Martinetti et Stéphane Thomasson, les architectes appelés à mener à bien cette entreprise, a surgi une idée d’apparence saugrenue, faire de cette bâche non pas une contrainte mais une chance, qui permettrait d’assurer un nettoyage et carrément un lifting pour le restaurer en profondeur afin de le rajeunir en lui offrant un futur nourri de son passé légendaire.Édifice aux façades inscrites à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par Jack Lang en 1981, Le Grand Rex est le dernier exemple encore debout de cinéma à l’architecture Art déco. Il est l’œuvre d’un premier duo d’architectes, le français Auguste Bluysen, auteur entre autres de la Biscuiterie LU à Nantes et du casino du Touquet, et de l’américain John Eberson. Ce dernier fut le grand manitou des cinémas de style dit « atmosphérique ». Il en édifia des dizaines Outre-Atlantique. En France, le Grand Rex en est l’unique et dernier représentant. » Extrait de l'interview de Bruno Blanckaert, Directeur général du Grand Rex par Olivier Nuc :« L’histoire d’amour entre la salle parisienne inspirée par le Radio City Music Hall de New York et la musique a commencé il y a plus de quarante ans, avec un concert de Billy Joel. Le songwriter américain, rare sur nos terres, a en effet inauguré ce qui est devenu un temple des musiques populaires, dans leur acception la plus large. En quatre décennies, le Grand Rex a accueilli aussi bien les plus grands noms de la pop et du rock, les ténors de la chanson française, des jazzmen, tout en s’ouvrant largement aux musiques lusophones, du Portugal au Brésil. « Aux débuts, j’ai commencé par organiser des concerts les mardis et jeudis », se souvient Bruno Blanckaert, directeur de la salle. « A cette époque-là, j’aimais la pop de la Côte Ouest ». S’il est initialement difficile de convaincre les acteurs traditionnels du métier, une nouvelle génération de producteurs va accompagner l’émergence du Grand Rex dans les salles incontournables de Paris. »Le Grand Rex en quelques chiffres (par an) :1 million de spectateurs2.702 places dans la Grande salle, la plus grande salle de cinéma au monde100 Avant-Premières150.000 spectateurs pour les dessins animés de Noël et la Féerie des Eaux70.000 visiteurs au Rex Studios
Il y a 2 ans et 208 jours

24 nouveaux industriels et distributeurs s’engagent aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment à préserver le niveau d’activité du BTP

Ce contexte, qui plonge les entreprises artisanales du bâtiment dans une situation d’imprévisibilité inédite, menace la croissance du secteur dans son ensemble. Pour préserver le niveau d’activité de la filière, la CAPEB avait lancé, en avril dernier, un appel à la solidarité économique aux acteurs de la filière. A l’époque, 8 industriels et distributeurs [1] avaient répondu présents. Aujourd’hui, 24 partenaires [2] les rejoignent pour s’engager aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment et faire face ensemble à cette crise sans précédent.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Le marché ne pourra pas continuer à subir des hausses de coûts des matières premières telles que nous le vivons aujourd’hui et les prévisions indiquent que la situation ne va pas s’améliorer en 2023. Nous devons impérativement agir collectivement pour limiter au plus juste l’impact de la hausse du coût des matériaux. Nous nous félicitons aujourd’hui de la décision des acteurs de s’engager dans une démarche de solidarité économique au sein de la filière. Elle est pour nous essentielle si nous voulons parvenir à maintenir l’activité et accélérer la contribution du secteur à la transition énergétique. »Depuis plusieurs mois, la CAPEB ne cesse de faire part de son inquiétude quant à la hausse continue du prix des matériaux et son impact significatif sur l’activité des petites entreprises du bâtiment. Pour ce 3e trimestre 2022, les conséquences de ces hausses s’accentuent. La croissance de leur activité ralentit, passant de 3% à 2% en volume alors que le contexte de prix des matériaux demeure très dégradé, et que la crise énergétique pèse de plus en plus lourdement sur les entreprises artisanales qui font état de besoin en trésorerie important (15% des entreprises déclarent des besoins de trésorerie, pour un montant moyen de 22.000€) et d’une détérioration de leurs marges (solde d’opinion à -39 points, avec 42% des entreprises rapportant une baisse de leurs marges). Les difficultés que rencontrent les entreprises artisanales du bâtiment ont nécessairement des répercussions dommageables pour l’ensemble de la filière du bâtiment, car, rappelons-le, elles représentent 95% des entreprises de la branche.Ainsi, Frans Bonhomme, Knauf Insulation, Wurth, Wienerberger, rejoignent le rang des signataires de la déclaration commune, initiée en avril dernier.La CAPEB note, également, avec satisfaction, l’engagement renouvelé de Saint Gobain Distribution Bâtiment France et de ses sociétés associées (POINT.P, Cedeo et Brossette, La Plateforme du Bâtiment, PUM Plastiques, Asturienne, SFIC, Dispano, Décocéram, CDL Elec), ainsi que la confirmation de l’engagement du Groupe Herige et de ses trois sociétés (VM, Atlantem, Edycem), de Weber, d’Isover, de Placo, de Pladur, de l’ORCAB, sur les engagements ci-dessous :informer au préalable leur client des hausses de prixémettre des devis valables au moins un mois (hors produits à court)augmenter leur prix seulement le 1er de chaque moisPour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Autant d’engagements, pris dans le cadre d’une démarche inter-filière inédite, qui sont très encourageants afin que la filière dans son ensemble et les entreprises artisanales du bâtiment que je représente parviennent à sortir par le haut de la crise que nous traversons. Nous continuerons à porter cette voix dans d’autres hémicycles, tels que l’Assemblée nationale. »
Il y a 2 ans et 208 jours

Un négociant, un scieur, un constructeur et trois industriels adhèrent à Valobat

L'éco-organisme annonce l'arrivée à son capital de Gedex (Gedimat-Gedibois), Kingspan, Etchart, Les Fils de Cyrille Ducret, Renolit et...-Négoce
Il y a 2 ans et 210 jours

Mano Mano Pro s'attaque au marché allemand

INTERNATIONAL. Déjà présente dans 4 pays, la branche professionnelle de la marketplace d'articles de bricolage et de jardinage, Mano Mano Pro, poursuit son développement et s'implante en Allemagne.
Il y a 2 ans et 211 jours

Après un troisième trimestre en hausse, Samse confiant pour 2022

RÉSULTATS. Dans un contexte inflationniste, le groupe français de distribution de matériaux de construction pour le bâtiment et l'habitat, Samse, annonce un chiffre d'affaires en progression au troisième trimestre 2022 mais aussi sur les 9 derniers mois. Des performances qui laissent présager de bons résultats pour l'année.
Il y a 2 ans et 211 jours

600.000 installations photovoltaïques en France, +20% en un an

A fin septembre, le pays comptait près de 600.000 installations, dont un tiers en autoconsommation individuelle, l'ensemble représentant une production solaire totale de plus de 13 gigawatts (GW), selon l'Open Data d'Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution électrique en France.Ce boom, sur fond de crise de l'énergie, intervient alors que la France accuse de grands retards dans le déploiement des énergies renouvelables, son objectif officiel dans le solaire restant très éloigné, soit 20 GW en 2023.Le pays compte presque 90.000 installations de plus que l'an dernier à la même période, soit une hausse de +20%.Rien qu'au 3e trimestre de 2022, Enedis indique avoir enregistré des demandes de raccordement au réseau pour une puissance totale de près de 1,1GW : un chiffre en hausse ces deux dernières années (0,8 GW sur le troisième trimestre de 2021, 0,6 GW sur celui de 2020).En particulier, le nombre d'installations en autoconsommation individuelle a quasiment doublé en 18 mois sur le territoire métropolitain, avec près de 208.000 clients autoconsommateurs individuels raccordés au réseau public à fin septembre. Ils étaient 108.664 à fin mars 2021 et... 3.000 en 2015.Ces clients sont pour l'essentiel équipés d'installations de moins de 36 kilovoltampères (kVa)."Enedis constate une nette accélération du nombre d'autoconsommateurs", souligne l'entreprise, relevant que cette autoconsommation concerne quasi uniquement du photovoltaïque, "et pas uniquement dans les régions les plus ensoleillées".
Il y a 2 ans et 215 jours

Point.P lance l’école des bâtisseurs

Point.P lance l’école des bâtisseurs afin de pallier le manque d’effectif dans le secteur de la maçonnerie.[©Point.P] Aujourd’hui, le secteur de la maçonnerie souffre d’une pénurie de main-d’œuvre. Un constat qui freine le rythme des rénovations et pénalise les entreprises. Ces dernières sont à la recherche de 26 000 maçons. Un chiffre en constante augmentation depuis 2015. Afin de pallier ce problème, Point.P lance l’école des bâtisseurs. En partenariat avec les BTP-CFA, l’enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (SGDB) compte, à travers ce programme, relancer l’attractivité de la filière auprès des jeunes générations. Une profession en constante évolution La nouvelle école des bâtisseurs souhaite préparer, en un an, les jeunes de 18 à 29 ans au métier de maçon. Une profession en constante évolution qui met de plus en plus l’accent sur la transition écologique, les nouveaux systèmes constructifs et le digital. « Avec Point.P, nous partageons la même envie, le même enthousiasme de former des jeunes, de les professionnaliser et de construire une aventure humaine, déclare Eric Leymaire, secrétaire général du BTP-CFA Ile-de-France. L’apprentissage permet d’agir sur tous les enjeux environnementaux, d’insertion et de reconnaissance. Il est essentiel pour nous de former des compagnons qui bâtiront notre futur. » Le 4 octobre 2022, la première classe des bâtisseurs a été inaugurée au BTP-CFA de Brétigny-sur-Orge (91). Quinze jeunes ont intégré cette toute première promotion. Issus d’un bac ou en reconversion professionnelle, les apprentis suivront le rythme d’une semaine de cours pour trois semaines en entreprise. Un classique pour ce type d’apprentissages.
Il y a 2 ans et 216 jours

Il faut assurer une transition énergétique responsable pour en maximiser les avantages

Alors que l'Europe étudie la meilleure façon de répondre à ses besoins énergétiques dans les mois et années à venir, les énergies renouvelables sont au cœur des débats. Déjà largement considérés comme des piliers essentiels aux projets de décarbonation, des actifs tels que les panneaux solaires continuent de prendre de l’importance. De nombreuses collectivités ont déjà commencé à élaborer des stratégies de décarbonation afin d’atténuer le changement climatique et réfléchissent ainsi naturellement à des moyens de générer une partie de leur propre énergie. Néanmoins, les organisations n’ont pas forcément conscience qu’il est également facile de gaspiller l’énergie renouvelable si l’on n’adopte pas une approche de maximisation des avantages.Travailler l’énergie disponible autant que possibleLa taille des structures est un des facteurs pouvant avoir un impact immédiat sur la transition énergétique. Les panneaux solaires sont de plus en plus courants sur les bâtiments tertiaires et ces équipements font déjà la différence en réduisant les coûts énergétiques quotidiens et en offrant une certaine indépendance énergétique vis-à-vis du réseau électrique. Par exemple, le projet SDE04, en charge du déploiement du réseau de bornes publiques de recharge de véhicules électriques dans le département des Alpes de Haute Provence a mis en place un dispositif pilote dans lequel une installation solaire alimente des bornes de recharge électrique et également un bâtiment public en autoconsommation. L’impact est positif sur les bâtiments produisant déjà de l’énergie renouvelable sur leurs sites et les incitent à tirer le meilleur profit de cette énergie au regard des actions des grands fournisseurs d'énergie pour intensifier la production renouvelable à plus grande échelle.Les systèmes de stockage d’énergie sont donc importants, mais l’utilisation stratégique de cette énergie l’est tout autant. Recharger les véhicules électriques grâce à un mix d’énergie renouvelable stockée et d’énergie du réseau électrique lors des heures creuses en est un bon exemple. Les collectivités pourraient ainsi tirer le meilleur parti des tarifs basés sur le temps et la durée d’utilisation qui pourraient émerger à mesure que les compagnies énergétiques cherchent à améliorer la gestion des réseaux électriques nationaux.Les investissements dans les véhicules électriques ont de la valeurLes véhicules électriques ne font pas que se déplacer d’un point A à un point B. Leurs batteries stockent d’importantes quantités d’énergie, ce qui signifie qu’elles peuvent faire partie intégrante d’un système de gestion d’énergie sur site, même si le site génère ou non une partie de sa propre énergie.Les VE peuvent contribuer à une meilleure utilisation de l'énergie renouvelable, et ce rien qu’en la stockant au moment où elle est la plus disponible. Au lieu de faire le plein en cas de besoin, les conducteurs de VE et les gestionnaires de parcs automobiles électriques peuvent choisir des régimes tels que la recharge de nuit, lorsque la demande sur le réseau est moindre et que la disponibilité de l'énergie renouvelable tend à être plus importante et moins coûteuse.La production d’énergie sur site multiplie les avantages. Les bâtiments qui génèrent leur propre énergie à partir d’équipements tels que des panneaux solaires ou des éoliennes, mais ne disposant pas d’une capacité de stockage suffisante lors d’un pic de vent ou d’ensoleillement, peuvent voir dans les VE utilisés par les habitants un bon moyen d’éviter le gaspillage d’énergie. Il s’agit ultimement de stratégie et de systèmes assurant une gestion intelligente de l’énergie.Des interactions aux marges du réseau électriqueLa recharge des VE représente la voie vers la transition énergétique pour de nombreux propriétaires de bâtiments, mais l’électrification se poursuivra bien au-delà. Les bâtiments sont voués à devenir des hubs énergétiques assurant la gestion de l’électricité d’une manière très différente. L'interaction aux marges du réseau électrique : le point où les entreprises et collectivités et les foyers se connectent au réseau - a peu changé depuis de nombreuses années, mais les énergies renouvelables faisant évoluer les choses, le rythme de ce changement pourrait s'accélérer.Préparer les bâtiments à la transition énergétique implique d'analyser les besoins en matière de gestion de l'énergie et de distribution électrique afin de définir une approche les transformant en hubs énergétiques. Néanmoins, il est important pour les entreprises de ne pas se précipiter dans la production d'énergie renouvelable sur site, dans le but d'atténuer les hausses de prix et de renforcer rapidement l'indépendance énergétique. Le système de gestion d'énergie du bâtiment ou du site doit être étalonné pour intégrer efficacement les nouvelles charges et sources d'énergie. L’interaction aux marges du réseau électrique largement gérée par les compagnies d'électricité avec l'aide des régulateurs, évolue rapidement et de manière simultanée.Ne pas négliger cybersécuritéL’accélération des investissements liés à la production d’énergie renouvelable est notamment causée par le changement climatique. Les énergies renouvelables constituent donc sans aucun doute un bon complément au mix énergétique européen. Mais l’intégration d’équipements tels que les panneaux solaires, les systèmes de stockage d’énergie ou les chargeurs VE peut s'avérer plus complexe que leur simple assemblage sur l'installation électrique existante des bâtiments, et l'aspect numérique peut exposer les entreprises à des risques de sécurité inhabituels.La sécurité physique est un point important dans la gestion de l’électricité, tout comme la cybersécurité, qui est un aspect moins connu mais tout aussi essentiel.L'électrification progresse rapidement, et les organisations peuvent contribuer à en accélérer le rythme. Suivre l'évolution de la réglementation et déterminer l'aide nécessaire, leur permettra de répondre aux circonstances actuelles et de se préparer en même temps à un avenir climatiquement neutre.Tribune de Jérôme Chaffard, Directeur général Eaton France & Péninsule Ibérique (Linkedin).
Il y a 2 ans et 223 jours

Brico Dépôt propose de financer l’audit énergétique de ses clients

Première enseigne de bricolage à financer l’audit énergétiqueOutil de diagnostic indispensable, réalisé par un professionnel qualifié, l’audit énergétique établit des préconisations de travaux afin d’améliorer significativement l’efficacité énergétique d’un logement. A partir du 1er avril 2023, cet audit devient obligatoire en cas de vente d’un logement dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) est de classe F ou G. Et pour que le coût de cet audit ne soit pas un frein pour les Français [1], Brico Dépôt finance à 100% celui-ci pour ses clients encartés [2] dès lors qu’ils réalisent des travaux de rénovation énergétique avec Ynergie, partenaire de l’enseigne et délégataire CEE [3].C’est une grande nouveauté dans le secteur puisque l’enseigne est la première à proposer cette offre qui débute le 24 octobre prochain sur tout le territoire national et se prolongera jusqu’à fin janvier 2023. Dans le cadre des travaux réalisés avec Ynergie, le client bénéficie d’un accompagnement, tout au long de son projet, de la phase de conseils jusqu’à la réception des travaux, en passant par le financement, le calcul des aides (l’audit étant éligible à Ma Prime Rénov’), le pilotage ou encore la maitrise des dépenses.Pour Peggy Sadier, Directrice E-Commerce et Expérience Clients de Brico Dépôt : « Avec les équipes, nous avons constaté que de nombreux clients n’osaient pas se lancer dans leur projet, faute de connaissance, d’assistance et de conseil. Avec Ynergie, nous avons pensé ce service comme un véritable facilitateur de travaux. Notre ADN repose sur la simplicité, la qualité et l’accessibilité de nos produits, et c’est ce que nous avons voulu retranscrire avec le financement de l’audit énergétique : faire de la rénovation énergétique de son logement une expérience à la fois simple, humaine et performante. »Le financement intégral de l’audit énergétique s’inscrit dans le cadre d’un dispositif plus global d’actions déjà déployées par Brico Dépôt en faveur de la rénovation énergétique. L’enseigne propose depuis toujours des produits d’isolation, de chauffage, de menuiserie, d’outillage, etc. qui permettent de réaliser des économies d’énergie. Afin de continuer à proposer les prix les plus compétitifs du marché, l’enseigne a anticipé, avant l’été, des arrivages spéciaux liés à la rénovation énergétique (Chauffages, isolants en laine de verre, poêle à bois/granulés, fenêtres...). Ces opérations promotionnelles permettent aux Français d’anticiper leurs achats et de réaliser une double économie :À la caisse : avec des prix bas ;À l’investissement : avec des produits qui permettent de faire des économies d’énergie.[1] En fonction des revenus, l’audit énergétique peut coûter jusqu’à 600 €[2] La carte de fidélité de Brico Dépôt est gratuite[3] Certificats d'économies d'énergieBrico Dépôt, l’atout anti-crise pour le pouvoir d’achat des FrançaisLe contexte actuel de tensions sur le pouvoir d’achat rend l’accompagnement de Brico Dépôt encore plus pertinent reposant sur la force d’un modèle éprouvé : des produits essentiels à des prix bas et en quantité « chantier » sans compromis sur la qualité, des marques propres exclusives et une dynamique commerciale avec notamment des arrivages. Aujourd’hui, l’enseigne accélère sa modernisation au service de l’expérience client, en capitalisant sur des équipes expertes et engagées, au siège comme en dépôt.Pour Laurent Vittoz, Directeur d’enseigne de Brico Dépôt : « J’ai la conviction que c’est dans les situations de tension économique, comme celle que nous traversons actuellement, que notre positionnement de discounter peut encore plus faire la différence pour nos clients. Pour Brico Dépôt, garantir des prix compétitifs, ce n’est pas seulement un slogan, c’est avant tout un contrat de confiance entre l’enseigne et ses clients. Et nous sommes déterminés à tenir nos promesses en proposant des actions concrètes comme le financement de l’audit énergétique ou bien le remboursement de deux fois la différence si nos clients trouvent moins cher ailleurs. »
Il y a 2 ans et 225 jours

Pour la CAPEB Rhône et Grand Lyon, la prévention de la santé du chef d’entreprise s’impose comme une nécessité

En cette rentrée 2022 et face au contexte économique de plus en plus stressant, la CAPEB Rhône et Grand Lyon alerte sur le nombre croissant de chefs d’entreprise en situation proche du burn out et son incidence sur le plan économique et social.Un contexte de plus en plus stressantRelations de travail, relations avec les clients, pression des délais... les artisans du bâtiment ont toujours été confrontés à des situations de stress.Mais, directe conséquence de la récente pandémie, elles se révèlent de plus en plus nombreuses avec :la pénurie des matériaux : bois, acier, aluminium mais aussi colle, plâtre, matériel électrique, de plomberie... tous les corps d’état sont désormais touchés par des stocks qui diminuent ,l’allongement des délais d’approvisionnement et de livraison jamais atteints.Avec pour résultats une augmentation des coûts qui peuvent atteindre jusqu’à + 30%, les entreprises du bâtiment se retrouvent pris en étau entre :des prix démesurés et incontrôlables qui, étant injustifiables aux clients et difficilement reportables, imposent souvent au professionnels d’absorber ces hausses et d’impacter ainsi leurs margesdes chantiers qui, dans l’incapacité d’être finis dans les temps impartis, génèrent des indemnités de retard et rencontrent de grande difficultés pour rembourser les PGE émis pendant les différents confinements.Lié :aux grands sujets de société induits par la prise de conscience de l’environnement : qualité de l’air, rénovation énergétique, problèmes de stationnement et plus récemment l’arrivée des Zones à Faibles Emissions dans les grands centres urbains...à la pénurie de main d’œuvre :Déjà sensible dès 2019, ce phénomène est encore amplifié par :un ralentissement de la formation, ce qui a fortement réduit le mécanisme de renouvellement de main d’œuvre,le blocage de la main d’œuvre venant de l’étranger,les mouvements de main d’œuvre liés aux chantages à la rémunérations,au poids des démarches administratives : outre les 142 jours de travail en moyenne consacrés chaque année dans les PME, l’annonce de nouveaux dispositifs tels Prime Rénov s’avère conçus plus pour les grands groupes que pour les artisans, le phénomène va croissant et d’autant que l’on s’approche d’une situation de quasi plein emploi avec les 6,5% de chômage déclarés dans le Rhône en août.Les solutions propres au bâtimentAujourd’hui, la CAPEB Rhône et Grand Lyon se retrouve de plus en plus confrontée à des adhérents en souffrance et constate une forte augmentation des appels de chefs d’entreprises demandant des informations en vue d’arrêter leur activité.Depuis septembre 2022, ces appels ont même été multipliés par deux.Outre les moyens existant tels :les travaux de l’Observatoire Amarok qui, au travers d’un numéro vert gratuit (0800 501 201), permet une pris en charge rapide des Travailleurs Non Salariés avec son réseau de psychologues cliniciens et prévient le risque de développer un Etat de Stress Post-TraumatiqueIris, l’Institut de Rechercher et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail, dédié aux artisans du BTP-Paysage, qui développe des solutions et des outils adaptés et innovants pour la prévention des risques professionnelsPro BTP et ses sessions de formation ainsi que sa cellule psychologiqueLa CAPEB Rhône et Grand Lyon met ainsi en place une succession d’outils et d’accompagnement :au travers de l’ensemble de tous ses services service d’aide juridique et sociale, service emploi, service formation, service économique, service qualificationavec la présence d’administrateurs au sein de toutes les caisses sociales et autres organismes paritaires.En termes de prévention, se faire accompagner sur le plan personnel s’avère incontournable: c’est là que la plus grande force de l’organisation du bâtiment, la plus puissante du département, demeure avec l’entraide entre tous les adhérents du réseau. Les artisans et petites entreprises du bâtiment ont toujours su faire preuve d’adaptation, et encore plus ces deux dernières années. Toutefois, outre le rappel de ses revendications portées, depuis le printemps 2022, par la CAPEB Rhône et Grand Lyon rappelle que le besoin de trésorerie pour les artisans et les TPE CAPEB s’élève désormais en moyenne à 20.000 € pour le 2ème trimestre consécutif, ce qui, hors confinement n’était pas arrivé depuis 7 ans.Les revendications de la CAPEBFace aux difficultés d'approvisionnement et aux hausses de prix qui en résultent et face à la flambée des prix de l'énergie et des carburants, le Réseau CAPEB se mobilise.Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place parle gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière(solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 2 ans et 231 jours

L'installation de panneaux solaires fait son entrée chez Castorama

ENERGIES RENOUVELABLES. L'enseigne de bricolage du groupe britannique, Kingfisher, Castorama, annonce proposer une solution clé en main à ses clients d'installations de panneaux photovoltaïques.
Il y a 2 ans et 231 jours

Eco-mobilier agréé par l’Etat pour le recyclage des produits et matériaux de construction du bâtiment

Les fabricants, distributeurs et autres metteurs sur le marché pourront adhérer à l’éco-organisme dans les prochains jours. Pour Dominique Mignon, Présidente d’Eco-mobilier : « Ce nouvel agrément est la reconnaissance des compétences, du professionnalisme et de l’expertise dont nous faisons preuve depuis plus de dix ans sur l’ameublement. Le Conseil d'administration et les équipes sont fiers de cette confiance qui leur est témoignée. » Eco-mobilier devient ecomaison Acteur historique pour le tri, la collecte, le réemploi et le recyclage des éléments d’ameublement et de la literie, Eco-mobilier a étendu en 2022 son activité aux articles de bricolage et de jardin et aux jouets. Avec les produits et matériaux de construction du bâtiment, et bientôt les textiles de décoration, Eco-mobilier devient le premier éco-organisme de la maison multifilière et multimatériaux. Pour Dominique Mignon, Présidente d’Eco-mobilier : « Eco-organisme référent pour tout l’univers de la maison, c’est naturellement qu’Eco-mobilier devient ecomaison. » La campagne d’adhésion auprès des fabricants et distributeurs des PMCB sera signée ecomaison. Pendant plusieurs mois, les deux noms cohabiteront pour opérer une transition fluide auprès des adhérents et partenaires et assurer une continuité de service optimale pour tous. Un accord avec Ecominéro pour apporter une solution globale Un accord de coopération croisée entre ecomaison et Ecominéro - agréé pour la catégorie 1 des matériaux inertes - a été signé pour la prise en charge de tous les matériaux du bâtiment. Ainsi ecomaison et Ecominéro proposeront aux fabricants et distributeurs la possibilité d’adhérer sur les deux catégories sur leurs plateformes respectives. Pour Dominique Mignon, Présidente d’Eco-mobilier : « Apporter une réponse réglementaire et opérationnelle sur les deux catégories, inertes et non inertes, répond à notre volonté de proposer aux adhérents et à leurs clients distributeurs, artisans et particuliers, des solutions globales et simples. »
Il y a 2 ans et 232 jours

Brico Dépôt relance sa marque d'outillage Titan

STRATÉGIE. Brico Dépôt, enseigne française du groupe britannique de bricolage Kingfisher, annonce avoir relancé sa marque d'outillage Titan. Elle sera uniquement distribuée au sein de ses magasins.
Il y a 2 ans et 232 jours

Avec 8.950 défaillances enregistrées au troisième trimestre 2022, la barre des 38.000 défaillances sur 12 mois est franchie

Avec 8.950 procédures collectives ouvertes entre le 1er juillet et le 30 septembre, le niveau des défaillances augmente de 69% comparé à l’été 2021, un taux jamais observé depuis 25 ans. Sur 12 mois glissés, la barre des 38.000 défauts a été franchie. Avec 10.000 procédures de plus sur un an (+34%), la France renoue avec les niveaux de défaillances de l’été 2020, mais reste encore loin des 53.500 procédures observées fin septembre 2019.Dans le détail des secteurs, les activités B2C (commerce de détail, restauration, services à la personne) sont toujours durement fragilisées. Des signaux préoccupants émergent dans le bâtiment (second œuvre, fabrication et négoce de matériaux). Du côté des régions, si tous les territoires sont dans le rouge, la région PACA semble le mieux résister. A l’inverse, les Hauts-de-France - où les défauts ont doublé durant l’été - retrouvent une situation équivalente à 2019. Enfin, la hausse de la sinistralité chez les PME de moins de 50 salariés fait flamber le nombre d’emplois menacés, qui approche désormais 33.000.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le nombre des défaillances d’entreprises augmente très vite. Les difficultés, qui se concentraient ces derniers mois sur les activités B2C se propagent et n’épargnent plus les PME. Le contexte économique très tendu mine la confiance des acheteurs et la montée des risques fait trembler les directions financières. Les mauvais chiffres du mois d’août (+ 98% vs. Août 2021), période pourtant traditionnellement plus calme, témoignent de l’urgence de certaines situations. Nous sommes encore loin des 50.000 procédures annuelles mais l’accélération très forte de ces derniers mois pourrait impacter les fournisseurs qui peineraient à gérer la démultiplication soudaine des défauts de clients, a fortiori de PME. 10.000 défaillances de plus sur un an, ce sont aussi de nombreuses factures qui resteront impayées. »Le nombre de défaillances en hausse de 69%, un taux jamais observé en plus de 25 ansLes records se suivent d’une année à l’autre, mais pour des raisons diamétralement opposées. Avec moins de 5500 défaillances, le niveau de sinistralité du 3ème trimestre 2021 était le plus bas jamais observé en 25 ans. Cet été 2022, 8950 entreprises ont défailli entre le 1er juillet et le 30 septembre 2022, c’est 68,5% de plus qu’un an plus tôt. Une hausse record, jamais observée jusqu’à aujourd’hui. Si l’on ne franchit pas encore le seuil des 10.000 procédures de l’été 2019, le retour aux standards d’avant Covid s’accélère.A titre de référence, au cours des 25 dernières années, des hausses de plus de 20% n’ont été observées qu’à trois autres reprises : lors de la crise financière de 2008 (+ 22% au 4ème trimestre 2008 et au 1er trimestre 2009) et au 1er trimestre 2002 (+25%) en comparaison d’un 1er trimestre 2001 perturbé par la grève des juges des tribunaux de commerce.Sur 12 mois glissés, la barre des 38.000 ouvertures de procédure collective est dépassée pour la première fois depuis l’été 2020. Une augmentation de 10.000 défaillances sur un an, qui ne ramène pas pour autant la France à ses niveaux de défauts de septembre 2019 (53.500).Les procédures de sauvegarde restent toujours peu nombreuses (229) au regard de l’ensemble des ouvertures mais en ce 3e trimestre 2022, leur nombre dépasse les seuils d’avant crise. C’est même la valeur estivale la plus haute depuis 2016.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) sont en hausse rapide de 63,2% avec 2109 jugements prononcés. Elles représentent toujours moins d’un jugement sur quatre (24%), un taux inférieur aux 30% relevés avant Covid.Les liquidations judiciaires directes (LJ), concentrent encore près des trois quarts (74%) des jugements d’ouverture. Ce taux est nettement supérieur à celui constaté avant la crise sanitaire (68%). Elles ont concerné 6612 entreprises, soit une augmentation de 71,3%.Les entreprises les plus jeunes de plus en plus vulnérablesLes entreprises âgées de zéro à cinq ans concentrent 45% de l’ensemble des ouvertures de procédure. Parmi elles, celles de moins de trois ans, nées avec la crise sanitaire sont durement impactées (+70,6%), un phénomène encore plus marqué chez les entreprises de trois à cinq ans (+81,6%). L’essentiel (86%) des jeunes entreprises défaillantes sont des sociétés commerciales créées sous le statut de SARL ou, de plus en plus, de SAS (dont SASU) peu capitalisées (capital social médian de 2000 euros). Les défaillances de PME accélèrent et retrouvent les seuils de 2019 Les trois quarts des procédures concernent des TPE de moins de trois salariés (6720 sur un total de 8950). Les TPE de trois à neuf salariés comptent 1500 défaillances. Ce sont donc elles qui donnent la tendance trimestrielle. La situation se complique pour les PME de moins de cinquante salariés. 439 PME de dix à dix-neuf salariés ont défailli cet été, c’est 77% de plus qu’il y a un an et désormais plus qu’à l’été 2019 (381). Les PME de vingt à quarante-neuf salariés font face à une accélération encore plus marquée. Ce trimestre, le nombre de défauts a plus que doublé (+111%) pour atteindre 186 ouvertures, soit un niveau approchant celui de l’été 2019 (193). Ces PME défaillantes se situent dans de nombreux secteurs, en particulier le BTP, le transport, la restauration, l’industrie ou le commerce automobile. La plus forte vulnérabilité de ces PME fait flamber le nombre d’emplois menacés, qui approche désormais 33.000. A l’opposé, les sociétés défaillantes de plus de cinquante salariés sont relativement peu nombreuses (55) et tentent de résister (+22%). Les défaillances en hausse dans tous les secteursToutes les régions « dans le rouge » : la PACA résiste mieux, les Hauts de France à la peineLes Hauts de France, seule région à retrouver la sinistralité de 2019 La région enregistre son douzième mois consécutif de hausse du nombre de défaillances d’entreprises et les mois de cet été n’ont pas donné de signes d’amélioration. Les ouvertures de procédure ont plus que doublé (+116%) et dépassent désormais le niveau du 3e trimestre 2019 (875 vs 828).La Corse accuse la plus forte augmentation du nombre de défautsLa région compte 54 entreprises en défaillance ce 3e trimestre contre 21 un an plus tôt soit une augmentation de +157%. Aucune autre région ne présente une dégradation aussi rapide.Dans quatre autres régions, l’augmentation des défaillances d’entreprises dépasse + 80%En Occitanie, les ouvertures de procédure sont en hausse continue depuis neuf mois. L’été marque même une accélération avec un bond de plus de 130% en août. Sur le trimestre ; la région enregistre 814 défauts (+91%).En Auvergne-Rhône-Alpes, la hausse des défaillances, ininterrompue depuis novembre 2021, est plus forte encore cet été 2022 (+87%). La région compte 1050 ouvertures de procédures.En Pays de la Loire, les défauts ont explosé de 314% en août. Sur trois mois la hausse est de 87% (360 procédures).La Normandie a enregistré un mois de juillet très dégradé (+138%) qui a pesé sur la tendance trimestrielle (82%).Trois régions enregistrent une dégradation comprise entre +60% et +80%La Bretagne a enregistré une augmentation de 103% du nombre de défaillances d’entreprises en juillet et 206% en août. A la faveur d’un bien meilleur mois de septembre, la région limite la hausse trimestrielle à +77% ;Le Centre Val de Loire a stabilisé les ouvertures de procédures en septembre mais sur le trimestre l’augmentation reste sensible (+71%).La Bourgogne-Franche-Comté fait à peine mieux que la moyenne nationale (+64%).Trois régions passent juste sous 60% En Nouvelle-Aquitaine, Ile-de-France et Grand Est, l’évolution du nombre de défaillances est comprise entre 58 et 59%.Provence-Alpes-Côte d’Azur, la meilleure performance régionale La région a contenu la hausse des défauts à 31% en août et sous les 5% en septembre. Dans ces conditions, sur trois mois, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur contient l’augmentation à « seulement » 37%. Pour Thierry Millon : « L’hypothèse d’un volume de défaillances d’entreprises contenu sous la barre symbolique des 40.000 en 2022 reste à ce stade plausible mais compromise. Le risque de pénurie d’énergie et l’envolée des prix complexifient fortement l’équation budgétaire des prochains mois pour de très nombreuses entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. D’autant qu’au-delà des factures qui flambent, s’ajoute la problématique du remboursement des dettes (classiques et/ou PGE) ou auprès des Urssaf. Ces dernières ont joué un rôle tampon durant la crise mais, à l’instar du reste de l’économie, le retour à la normale prévaut et avec lui les échéances de règlement qu’il va falloir tenir. Par conséquent, en début d’année prochaine, les tribunaux pourraient retrouver davantage d’assignations déposées par l’organisme en action en recouvrement. La remontée des défaillances d’entreprises qui semble donc bien irréversible se poursuivra en 2023. Anticipation et prévention, resteront les mots d’ordre. »
Il y a 2 ans et 232 jours

INOHADAYS 2022 Jeudi 1er décembre 2022 « S’engager, ensemble, pour l’avenir » Une journée de réflexion stratégique consacrée aux enjeux de la RSE

INOHA, Les Industriels du Nouvel Habitat, organise les INOHADAYS le jeudi 1er décembre 2022 à Paris, à l’espace Saint-Martin. Rendez-vous incontournable de la filière, cette journée de réflexion stratégique et d’échanges, placée sous la thématique « s’engager, ensemble, pour l’avenir », mettra à l’honneur les enjeux de la RSE. Elle sera suivie de la Nuit By INOHA. INOHADAYS, une journée riche en partageS’inscrivant dans les orientations stratégiques 2025 d’INOHA pour engager et accompagner la filière du Nouvel Habitat dans sa démarche RSE, cette journée de conférences a pour but d’éclairer les industriels et de prendre de la hauteur sur les problématiques et les enjeux du secteur. Les distributeurs seront invités cette année comme intervenants pour faire part de leur vision sur le sujet mais aussi comme participant pour s’engager, ensemble, pour l’avenir. Cette journée sera rythmée par trois keynotes et trois tables-rondes :• Stratégie de décarbonation : une réalité pour la filière,• Économie circulaire : des entreprises qui réussissent,• Réindustrialisation : entre responsabilité et attentes. Des personnalités et des experts du secteur interviendront durant toute la journée, notamment :• Nathalie Boyer, Déléguée Générale d’OREE et Vice-présidente du Conseil National de l’économiecirculaire,• Nicolas Dufourcq, Directeur Général de la BPI France,• Louis Gallois, Co-Président de la Fabrique de l’Industrie,• Jean-Marc Jancovici, Président de The Shift Project,• Christophe Mistou, Directeur Général du groupe Mr Bricolage,• Alain Rabec, CEO de Kingfisher France. La Nuit by INOHA, une soirée d’échanges autour des 7ème Trophées d’INOHACette journée de réflexion et de partage sera suivie par la Nuit by INOHA organisée à l’Atelier des Lumières, lieu d’histoire et centre d’art numérique à Paris. Mêlant convivialité et échanges, cette soirée, réunissant industriels et distributeurs du secteur, sera ponctuée par la remise des 7ème Trophées INOHA. Cette cérémonie est l’occasion pour les adhérents d’INOHA de mettre en lumière leurs actions dans les catégories suivantes :• Prix de l’innovation,• Prix de la communication,• Prix de la RSE et de bénéficier d’une grande visibilité devant l’ensemble des acteurs de la filière du Nouvel Habitat. La sélection des lauréats aura lieu le 9 novembre par les membres du jury suivants : Jérôme Bedier, Président de l’Agence du Don en Nature,Pierre Dieuzeide, Rédacteur en chef de Zepros Habitat,Arnaud Disdero, Rédacteur en chef de Système DGuillaume de Bodard, Président de la Commission Environnement et Développement Durable de la CPME,Jean-Luc Guéry, Président d’INOHA,Dominique Mignon, Directrice Générale d’Eco-MobilierAnne-Marie Sargueil, Présidente de l’Institut Français du Design. « Les débats qui seront menés tout au long de la journée par des personnalités et experts du secteur permettront, j’en suis sûr, de mieux appréhender les enjeux et l’étendue de la RSE et ainsi de mieux accompagner les adhérents d’INOHA à développer des offres durables. Travaillons ensemble pour une industrie responsable, engagée et durable ! » Jean-Luc Guéry, Président d’INOHA. Programme : https://www.inoha.org/actualites_tendances/inohadays-et-la-nuit-by-inoha/ A propos d’INOHAAssociation professionnelle des Industriels du Nouvel Habitat, INOHA fédère, depuis 1978, les fabricantsde produits manufacturés destinés à l’entretien, au bricolage, à l’aménagement extérieur, au jardinage, àl’amélioration de l’habitat et à la construction résidentielle neuve. INOHA les fédère pour les aider à accélérer leur développement dans une approche multi-canal et s’engage auprès d’eux à les éclairer, à construire et à peser dans un esprit de partage, d’engagement et de respect. INOHA et ses adhérents sont au service des Français qui font de leur habitat une valeur refuge, source de leur bien-être. INOHA10 rue de Sèze75009 ParisTél. : 01 53 42 36 42 www.inoha.org
Il y a 2 ans et 235 jours

Les fédérations des producteurs concernés par la filière de reprise des déchets des Articles de bricolage et de jardin interpellent le Gouvernement sur la nécessité de rendre visible l’éco-contribution

INOHA, l’association des Industriels du Nouvel Habitat, le SECIMPAC, Syndicat des entreprises internationales de l’outillage portatif et des consommables, et le S.I.O., Syndicat de l’Industrie de l’Outillage, attirent l’attention du Gouvernement sur la mise en place de la Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) d’Articles de Bricolage, de Jardin et de bâtiment ainsi que sur la nécessité d’une contribution visible de l’éco-contribution pour ne pas fragiliser la filière. REP ABJ / BATIMENT et éco-contribution La loi AGEC du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire, a créé la filière « Responsabilité Élargie des Producteurs Articles de Bricolage et de Jardin » (REP ABJ) qui se met en place progressivement depuis le 1er janvier 2022. La filière à Responsabilité Élargie des Producteurs pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment a également été initiée pour une mise en place en 2023. Les producteurs, telles les entreprises représentées par INOHA, sont responsables de la prise en charge de la fin de vie de leurs produits et doivent verser une éco-contribution. Dès le lancement en 2019 de la Feuille de Route Economie Circulaire du gouvernement, INOHA et le SECIMPAC se sont engagés aux côtés des éco-organismes (Ecologic, Ecomaison et EcoDDS) pour préparer au mieux la création de cette nouvelle filière, avec la volonté qu’elle soit performante et adaptée aux réalités du terrain en termes d’éco-conception, de collecte, de recyclage et valorisation, de réemploi et de réparation. Un secteur fragilisé Constitué majoritairement de PME (qui emploient 50 000 salariés sur près de 500 sites en France et dont le chiffre d’affaires s’élève en moyenne à 35 ME), le secteur du Nouvel Habitat est aujourd’hui fragilisé par un très fort ralentissement de la consommation ainsi que par une hausse importante des coûts des matières premières et de l’énergie. Cette situation conjoncturelle s’ajoute à une tendance d’appauvrissement de la filière comme en témoigne l’étude du cabinet ASTERES révélant que l’Excédent Brut d’Exploitation des entreprises du secteur du bricolage a été divisé par plus de 2 en 10 ans, passant de 9% à 4%. Dans ce contexte, l’éco-contribution pour la prise en charge de la fin de vie des produits, évaluée à 2% du chiffre d’affaires des entreprises, sera préjudiciable pour l’industrie française. Elle viendra fragiliser encore un peu plus les entreprises françaises par rapport aux entreprises étrangères qui vendent aux distributeurs ou aux consommateurs directement de leur pays d’origine. INOHA, le SECIMPAC et le S.I.O appellent à une éco-contribution visible Pour permettre à la filière d’atteindre les objectifs du gouvernement sans fragiliser davantage la rentabilité des entreprises et le pouvoir d’achat des Français, INOHA, le SECIMPAC et le S.I.O. demandent que l’éco-contribution soit visible pendant les six premières années (durée du 1er agrément des éco-organismes par le Gouvernement), le temps du démarrage de la filière. Cette éco-contribution visible présente plusieurs avantages : • Maîtrise de l’inflation. En effet, la reproduction à l’identique de l’éco-contribution sur la facture remise au client final empêchera la pratique de marges par les intermédiaires de la chaîne de commercialisation, évitant ainsi un doublement du montant de cette contribution supporté par le consommateur. • Lutte contre les fraudes de vendeurs qui entendraient se soustraire à cette obligation et qui, avec le développement des places de marché, sont difficiles à identifier. • Gestion des stocks existants. La filière REP Articles de Bricolage et de Jardin fait face à une problématique spécifique relative au stock de déchets historiques issus de certaines catégories de produits à la durée de vie très longue (jusqu’à 30 ans selon l’étude préalable à la mise en place de la filière menée par l’ADEME en 2020). Ainsi, les premières années, les industriels devront supporter le coût de la collecte de ces déchets mis sur le marché avant l’entrée en vigueur de la filière. Pour sécuriser un financement du stock des déchets historiques, il est donc indispensable de mettre en place un affichage visible. • Information transparente pour le consommateur sur l’existence de la filière de collecte des articles de bricolage et de jardin et sur les coûts associés pour l’inciter à acheter des produits éco-conçus dont l’éco-contribution est plus faible. • Permettre aux industriels de se préparer dans de bonnes conditions pour travailler sur la conception de leurs produits et ainsi réduire leurs coûts de fin de vie pendant la durée du 1er agrément, ceci afin d’être prêt à en assumer la prise en charge en 2028. Il est ainsi cohérent et nécessaire pour la filière d’avoir un affichage similaire de la contribution tel qu’il a déjà été mis en place dans d’autres secteurs comme l’ameublement et les équipements électriques et électroniques et notamment l’outillage. « Nous sommes convaincus que la contribution visible de l’éco-participation entraînera dans un cercle vertueux tous les acteurs de la filière et qu’elle permettra une maîtrise de l’inflation, ce qui dans le contexte actuel sera un plus pour les Français qui font du bricolage et du jardinage, le moyen le plus économique d’améliorer leur habitat. Nous espérons que notre demande sera entendue par le Gouvernement et que cette mesure de transparence sera adoptée » indique Jean-Luc GUÉRY, Président d’INOHA. « L’éco-participation à toute sa place, mais il nous semblerait plus pertinent d’avoir une contribution visible de tout utilisateur qu’il soit bricoleur et/ou jardinier en herbe. En effet, nous sommes à un tournant ou de nombreux enjeux nous font face et la sensibilisation par la transparence nous parait la mieux indiquée ! En espérant vivement que cette mesure de transparence soit entendue par le gouvernement et adopté » ajoute Pierrick AUBOIRON, Président du SECIMPAC. https://www.inoha.org/
Il y a 2 ans et 236 jours

Les industriels du bricolage plaident pour une éco-contribution visible sur les prix

REP. Plusieurs organisations représentant les industriels du bricolage et de l'outillage proposent de mettre en évidence l'éco-contribution dans l'affichage des prix de vente des produits. Explications.
Il y a 2 ans et 237 jours

Inoha appelle à une écocontribution visible

L’association qui regroupe un grand nombre d'industriels du bricolage ainsi que deux autres organisations professionnelles de l’outillage...-Négoce
Il y a 2 ans et 237 jours

INOHA, les Industriels du Nouvel Habitat, lance une nouvelle version de son site internet

Après plusieurs mois de travail, INOHA, les Industriels du Nouvel Habitat, vient de finaliser son site Internet dédié à ses adhérents du secteur de l’entretien, du bricolage, de l’aménagement extérieur, du jardinage et de l’amélioration de l’habitat : www.inoha.org Véritable vitrine des engagements et services qu’INOHA met à la disposition de ses adhérents, le nouveau site Internet d’INOHA a été conçu comme une plateforme web généraliste plus moderne. Grâce à une navigation intuitive, il est plus pratique et plus simple à utiliser. Il regroupe toutes les informations nécessaires pour les adhérents d’INOHA et pour les publics externes autour de six grandes rubriques :• Nous connaître : présentation de la Gouvernance et de l’équipe d’INOHA, l’annuaire des adhérents, les missions et les valeurs d’INOHA ainsi que la stratégie 2025 de l’association.• Expertise : déclinaison du savoir-faire et de l’accompagnement d’INOHA en matière de connaissance marché, d’études, du cadre juridique, de la RSE et de la supply chain management…• Evénements : annonce de tous les événements organisés par INOHA pour ses adhérents tout au long de l’année (Matinées de la Distribution, Commissions thématiques, Inohadays, journée de réflexion prospective sur une thématique clé pour la filière, …).• Partenaires : présentation des membres associés d’INOHA.• Presse : publication des derniers communiqués de presse, du rapport d’activité annuel d’INOHA.• Devenir adhérent pour tous les industriels du secteur souhaitant rejoindre INOHA. Un espace privé est réservé aux adhérents. Ils peuvent y retrouver des informations sur leur marché, de la veille et prospective régulières sur leur secteur, des actualités juridiques et réglementaires, … Cette rubrique sera complétée, dès le mois de novembre prochain, par la nouvelle plateforme « Observatoire des Marchés » qui mettra à leur disposition l’ensemble des données qui leur sont utiles pour éclairer leur prise de décision, construire et piloter leur stratégie et leurs plans de développements pour mieux appréhender leur marché. www.inoha.org
Il y a 2 ans et 244 jours

Saint-Gobain sur le point de vendre Jewson

Le fabricant et distributeur de matériaux de construction français a mis en vente son enseigne...-Négoce
Il y a 2 ans et 249 jours

Un AMI à Hellemmes pour l’occupation temporaire d’une friche

Un AMI a été lancé par la Métropole Européenne de Lille (MEL) pour trouver le futur occupant d’un ancien magasin de bricolage implanté à Hellemmes (Nord). L’objectif est d’occuper temporairement le site pendant six ans et de favoriser les projets circulaires. Jusqu’au 30 septembre 2022. Le site sera mis à disposition du gestionnaire pour une […] L’article Un AMI à Hellemmes pour l’occupation temporaire d’une friche est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 251 jours

Weldom expérimente le corner de bricolage au sein de MyAuchan

PROJET PILOTE. Filiale du groupe Adeo, l'enseigne de bricolage Weldom a lancé un projet pilote à Paris. Elle a installé un corner consacré au bricolage au sein d'un magasin franchisé MyAuchan dans le 15ème arrondissement.
Il y a 2 ans et 251 jours

Unilin Insulation obtient la certification Qualiopi pour sa formation Exterio Pro

Elle atteste de la qualité des prestations proposées par l’entreprise et permet aux chefs d’agences et commerciaux des négoces auxquels les sessions sont destinées de bénéficier de leurs prises en charge par les OPCO / Opérateurs de Compétence.Certification Qualiopi, gage de qualité des formationsUnilin Insulation a obtenu la certification Qualiopi, d’une durée de validité de 3 ans, pour sa formation Exterio Pro dispensée dans son centre Expert Lab, à l’issue d’un audit strict basé sur sept critères principaux :Information au public des formations proposées,Identification précise des objectifs,Adaptation aux publics bénéficiaires des prestations et modalités d’accueil, d’accompagnement, de suivi et d’évaluation mises en œuvre,Adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement,Qualification des formateurs,Investissement du prestataire dans son environnement professionnel,Recueil et prise en compte des appréciations et des réclamations formulées par les parties prenantes.Une formation certifiée pour devenir expert en isolation par l’extérieur de la toiture en penteRéservées pour l’instant à son réseau de partenaires négoces Exterio Pro pour développer leurs compétences techniques en lien avec l’isolation de la toiture en pente, les sessions sont dispensées par les experts Unilin Insulation au centre de formation Expert Lab de Desselgem (Belgique). Elles portent sur la gamme de panneaux de toiture Usystem Roof et sur la gamme sarking Utherm.Alliant théorie et pratique, elles sont réparties en trois modules spécifiques :les fondamentaux pour connaître la terminologie de la charpente, relever les cotes sur un chantier et aborder toute l’offre d’Unilin Insulation,l’approche commerciale pour savoir argumenter sur les avantages de ces solutions d’isolation et maîtriser les outils de chiffrage,la mise en œuvre en atelier afin de réaliser la pose de ces produits selon les règles de l’art, et de choisir la bonne technique en fonction du point singulier à traiter.Les sessions, qui accueillent 8 participants maximum par module, sont organisées une fois par mois. Elles ont déjà réuni plus de 100 stagiaires depuis leur création. Unilin Insulation ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise réfléchit déjà à compléter son catalogue de formation avec des modules s’adressant plus particulièrement aux charpentiers et couvreurs.Les chefs d’agences et commerciaux des négoces de matériaux bois peuvent d’ores et déjà s’inscrire en ligne aux prochaines sessions programmées sur le dernier trimestre 2022 sur le site ou auprès du commercial Unilin Insulation de leur secteur.
Il y a 2 ans et 251 jours

Avec le compteur Linky, Enedis estime que la "sobriété est à portée de main"

Le consommateur pourra notamment adapter sa consommation si besoin pendant les pics de demande cet hiver, selon un communiqué diffusé jeudi 22 septembre. Les clients équipés du compteur communicant Linky, soit 35 millions de foyers en France, peuvent en effet suivre leurs données effectives de consommation jusqu'à la demi-heure près en se rendant sur leur compte client particulier à partir de la plateforme internet Enedis, rappelle le gestionnaire."Au moment où le gouvernement s'apprête à lancer une campagne de mobilisation +Chaque geste compte+ (le 10 octobre, ndlr), et où l'ensemble des acteurs concernés appellent à une sobriété énergétique individuelle et collective, Linky est plus que jamais un outil essentiel au service d'une consommation électrique plus responsable", déclare Enedis dans un communiqué transmis à l'AFP.Selon Éric Salomon, directeur clients d'Enedis, le gestionnaire entend "apporter sa pierre à l'édifice de la sobriété" en permettant au consommateur d'avoir grâce à son compteur "une meilleure connaissance de sa consommation", par mois, par semaine et par jour.La plateforme Enedis sur internet, qui recueille les données du compteur, propose plusieurs services : identifier ses pics de consommation dans la journée, comparer sa consommation d'une journée, comparer sa consommation avec celle de foyers possédant le même type de logement et les mêmes caractéristiques de puissance.À la lumière de ces données, le client peut maîtriser sa consommation en identifiant "des surconsommations anormales", ce qui l'amènera à modifier un appareil trop gourmand voire à choisir une offre tarifaire et une puissance plus adaptées à ses besoins.Alors que 90% des énergies renouvelables sont raccordées au réseau électrique public géré par Enedis, le gestionnaire souligne aussi le rôle du compteur dans "l'autoconsommation" photovoltaïque, puisqu'il permet "une vision fine des données de production d'énergie locale et de consommation entre les habitants".Dans un avis rendu en 2018, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) avait estimé que "l'utilisation par les ménages d'afficheurs dédiés avec des services très complets" permettant de visualiser les historiques de consommation, pourrait engendrer des "'économies d'énergie allant jusqu'à environ 8% en moyenne, et même 10% pour les gros consommateurs". Outre la plateforme d'Enedis, d'autres dispositifs de suivi de consommations existent chez les fournisseurs d'électricité.
Il y a 2 ans et 252 jours

La banque européenne d'investissement octroie un prêt de 130 millions d'euros à Loxam

PRÊT VERT. Le loueur de matériels de chantier, Loxam, annonce l'obtention d'un prêt de 130 millions d'euros auprès de la Banque européenne d'investissement (BEI) dans le cadre du nouveau programme InvestEU de l'Union européenne.
Il y a 2 ans et 252 jours

La banque européenne d'investissement octroie un prêt de 130 millions d'euros à Loxam

PRÊT VERT. Le loueur de matériels de chantier, Loxam, annonce l'obtention d'un prêt de 130 millions d'euros auprès de la Banque européenne d'investissement (BEI) dans le cadre du nouveau programme InvestEU de l'Union européenne.
Il y a 2 ans et 253 jours

SIPE, centrales à béton SELF pour la distribution en libre service

Sipe propose SELF, centrale à béton en libre service SIPE, producteur italien de malaxeurs et centrales à béton actif sur le marché depuis 1979, propose des solutions pour toute l’industrie du béton : chantiers de toute taille, fournisseurs de BPE, préfabricants, laboratoires, producteurs de réfractaires et de pavés.  La présence de SIPE en France est en fort développement, avec plusieurs centrales livrées et en cours de livraison cette année. Notamment les modèles mobiles – à trémies et à rayon raclant – et les centrales fixes qui sont de plus en plus nombreux dans l’Hexagone.  Parallèlement, l’industriel continue le développement et la promotion de ses centrales SELF pour la production de béton en libre-service, avec une gamme de solutions conçues pour servir les particuliers, carrières à agrégats et négoces de matériaux, fournisseurs de BPE, chantiers de grande taille et producteurs de blocs. La gamme proposée par SIPE s’appuie sur la connaissance du béton et l’innovation technologique, qui mènent à l’objectif primaire – qui est aussi le slogan de l’industriel italien : permettre à ses clients de produire du béton de qualité.  SIPE sera présent au salon BAUMA à Munich, du 24 au 30 octobre, stand 208, hall C1. Découvrez la gamme complète des centrales à béton SIPE : www.sipeitalia.com/fr/
Il y a 2 ans et 253 jours

La Fédération DLR actualise son identité visuelle

La Fédération DLR évolue et a choisi un nouveau logo, une réactualisation de son visuel historique. [©Fédération DLR] C’est en cette rentrée de septembre 2022 que la Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs (DLR) a choisi de présenter son nouveau logo. En effet, son identité visuelle n’avait pas changé depuis 30 ans. On y retrouve toujours les couleurs et formes de l’ancien logo. Ainsi que le cube qui symbolise le secteur de la construction et de la manutention, mais aussi l’Hexagone français. Les modifications les plus perceptibles concernent les différentes commissions de la fédération. Le carré de couleur change pour exprimer les spécificités de chaque commission métiers : distribution, location, grue à tour (CPMDG), sanitaires et unités mobiles (SUM). Les deux dernières rappellent respectivement les couleurs des anciens logos. Le cube rouge, commun à l’ensemble des commissions métiers, souligne leur appartenance à la fédération DLR.  Une couleur qui varie  Quant aux commissions transversales (Affaires sociales, Emploi & Formation, Finances, Maintenance Sécurité Environnement Qualité), la couleur du cube diffère et évoque les différentes thématiques. Le cube est intégré dans le carré rouge DLR, matérialisant les métiers.  En ce qui concerne le slogan retenu, “La fédération des matériels”, il vise l’ensemble des activités directement couvertes par la Fédération. Mais aussi celles de ses membres partenaires, l’Association des constructions industrialisées et modulaires (Acim), Fédération nationale des artisans et petites entreprises en milieu rural (Fnar) et l’Union française du levage (UFL) qui jouent un rôle prépondérant au sein de la Fédération.
Il y a 2 ans et 256 jours

Négoce en matériaux : l'ambitieux déploiement de la Scaf dans le Sud-Est

ACQUISITION. Le groupe de négoces en matériaux, Scaf, a finalisé le rachat de Bianucci Matériaux, enseigne implantée dans le Gard (30). Avec cette opération, Scaf s'ancre encore un peu plus dans le Sud-Est.
Il y a 2 ans et 256 jours

Négoce en matériaux : l'ambitieux déploiement de la Scaf dans le Sud-Est

ACQUISITION. Le groupe de négoces en matériaux, Scaf, a finalisé le rachat de Bianucci Matériaux, enseigne implantée dans le Gard (30). Avec cette opération, Scaf s'ancre encore un peu plus dans le Sud-Est.
Il y a 2 ans et 256 jours

Aux Assises du BTP, des annonces du gouvernement insuffisantes pour répondre à l’inquiétude du secteur

Face à l’augmentation des prix des matériaux, aux difficultés d’approvisionnement des entreprises et à la volonté d’accompagner le secteur dans sa transition écologique, Bruno Le Maire a annoncé en juillet dernier le lancement des Assises du bâtiment et des travaux publics (BTP), espace de concertation et d’élaboration de mesures concrètes, portées par le secteur et pouvant être rapidement mises en œuvre.Le premier objectif de ces Assises est de répondre dans les meilleurs délais aux besoins du secteur du BTP afin de surmonter les défis liés à l’inflation. Le deuxième objectif de ces Assises est de répondre aux attentes structurelles du secteur en matière de simplification et de transition écologique, mais aussi de formation et de numérique. Le troisième objectif, enfin, est d’initier un changement de méthode de dialogue entre l’Etat et le secteur. Les acteurs du secteur ont formulé leurs recommandations, qui ont ensuite été étudiées par l’Etat dans le cadre de groupes de travail associant l’ensemble des parties prenantes.Plus de 200 représentants du secteur ont été entendus lors de ces échanges qui se sont structurés en 6 sessions de travail. Plus de quinze fédérations représentant la production et la distribution de matériaux, la construction et la maîtrise d’œuvre ont participé. Plus d’une centaine de mesures portant sur l’équilibre économique des opérations, la simplification et la transition écologique ont fait l’objet d’un échange. Les collectivités territoriales ont également été associées à la validation des 13 premières mesures présentées.Le Gouvernement a donc présenté le jeudi 22 septembre les mesures qui pourront entrer en vigueur sans délai. Ces mesures sont issues des demandes du secteur, elles préservent l’équilibre des finances publiques tout en respectant les dates d’entrée en vigueur des textes en matière de transition écologique (zones à faible émission, responsabilité élargie du producteur notamment). Les autres mesures continuent d’être expertisées et pourront faire l’objet de nouvelles annonces d’ici la fin de l’année 2022.Les 13 mesures :Des mesures pour améliorer la trésorerie des entreprises1. Le relèvement des seuils planchers des avances dans tous les marchés publics, afin d’abonder la trésorerie des fournisseurs de l’Etat et notamment des acteurs du BTP. Ces seuils passeront de 20% à 30% pour l’ensemble des marchés publics passés avec des PME dans les plus brefs délais.2. L’amélioration de l’échelonnement du remboursement de ces avances par une réécriture des textes pour modifier la situation actuelle qui conduit les donneurs d’ordre à exiger trop rapidement le remboursement intégral.3. Un guide de bonnes pratiques en matière de pénalités de retard payées par les acteurs du BTP afin d’éviter que les situations de pénurie actuelles ne leur soient injustement reprochées.Des mesures pour améliorer la prévisibilité des prix sur les marchés publics et privés4. Le gouvernement a saisi le Conseil d’Etat, qui vient d’indiquer qu’il était possible de réviser les prix dans les marchés publics en cours, pour prendre en compte les surcoûts engendrés par les circonstances exceptionnelles. Une circulaire va préciser dans les tous prochains jours les démarches à entreprendre en la matière, et une fiche pratique est déjà mise en ligne sur le site du ministère.5. Une mission va être confiée au Médiateur des entreprises pour améliorer la prévisibilité des prix des matières premières.Des mesures pour simplifier les marchés publics 6. La pérennisation à 100.000 € du seuil de gré à gré qui exempte les marchés publics de travaux d’appels d’offres et qui a été élevé exceptionnellement durant la crise sanitaire. 7. L’abaissement de 6 à 4 mois du délai inscrit dans le cahier des clauses administratives générales des marchés publics, entre la notification d’un marché et l’ordre de service de démarrage effectif des travaux, afin d’éviter une inflation des coûts durant cette période. 8. Un ciblage et une meilleure articulation des contrôles sur les chantiers pour lutter contre le travail illégal.Des mesures pour simplifier et améliorer la mise en œuvre des obligations règlementaires et écologiques qui pèsent sur les entreprises 9. La publicité obligatoire et rapide du montant d’éco contributions payées pour les entreprises dans le cadre de la filière « Responsabilité élargie du Producteur » (REP). 10. La mise en place d’une période de tolérance de 4 mois pour la mise en conformité des entreprises à la Responsabilité élargie du Producteur (sensibilisation pédagogique plutôt que sanction). 11. La prolongation de l’expérimentation chantier par chantier du label « Responsable Garant de l’environnement » (RGE) au-delà du 31 décembre 2022.Des mesures pour accélérer la transition écologique dans ce secteur 12. Le renforcement de l’offre globale de rénovation performante par un appel d’offres spécifique France 203013. Le lancement d’une concertation sur la mise en place d’un carbone-score des matériauxLa FFB salue un travail rapideLa FFB que la possibilité d’obtenir des compensations pour « surcoûts anormaux » constitue une importante avancée. Elle permettra de trouver des solutions sécurisées juridiquement. De même, la pérennisation du plafond à 100.000 € pour signer des marchés de gré à gré va dans le bon sens pour l'organisation professionnelle, tout comme la majoration à 30 % des avances forfaitaires sur les marchés d’État.Quelques premières mesures concernent les marchés privés, comme le renforcement annoncé des contrôles, y compris chez les particuliers, ou l’ensemble des marchés, comme la poursuite des travaux pour créer un outil permettant de mieux comprendre l’évolution des prix des matériaux et de mieux anticiper leur évolution.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « cette rapide mobilisation en faveur des artisans et entrepreneurs de bâtiment doit s’amplifier, notamment sur les mesures relatives aux marchés privés. L’annonce par Bruno Le Maire que les Assises du BTP se poursuivent constitue donc une bonne nouvelle. Depuis l’origine, la FFB souhaite que cette approche par co-construction filière-gouvernement s’inscrive dans le temps, de façon à passer du traitement des problèmes immédiats à l’élaboration d’une stratégie de moyen-long terme pour le secteur de la construction. La transition écologique et la transformation numérique en cours imposent cela. »Pour la CAPEB, « un premier pas encourageant mais encore insuffisant pour répondre à l'inquiétude des entreprises artisanales du bâtiment »Avec ses 26 mesures et solutions concrètes, la CAPEB s’est montrée force de propositions et s’est pleinement impliquée dans tous les groupes de travail pour qu’il ressorte de ces Assises des mesures ambitieuses et engageantes. C’est en effet à cette seule condition que les entreprises artisanales du bâtiment, fortement éprouvées par le contexte actuel lié aux difficultés d’approvisionnement, de recrutement, et à la hausse des prix des matériaux et de l’énergie, pourront agir pleinement en faveur de la rénovation énergétique.Or, si certaines des mesures annoncées par les pouvoirs publics lors de ces Assises vont dans le bon sens (l’augmentation du niveau des avances en marché public, la pérennisation du seuil de 100.000€ en deçà duquel le gré à gré est autorisé, le renforcement des contrôles pour lutter contre le travail illégal, la mise en place d’une période de tolérance de 4 mois lors de la mise en œuvre au 1er janvier 2023 de la REP…), la CAPEB note, qu’à ce stade, ne figure aucune des dispositions visant à booster réellement la rénovation énergétique (indexation de toutes les aides sur l’inflation, diminution par deux du reste à charge des ménages modestes comme le proposait la CAPEB, les process RGE, MaPrimeRénov, CEE, les ZFE – m,...).En exclusivité, Bruno Le Maire a arbitré, à la demande de la CAPEB, en faveur du maintien de la TVA à taux réduit sur les chaudières à très haute performance énergétique. L’augmentation de ce taux aurait envoyé un signal incompréhensible pour le pouvoir d’achat et l’activité.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Pour la CAPEB, ces Assises étant un point de départ, il est compréhensible que les mesures annoncées ce jour ne soient pas de nature à libérer pleinement le potentiel des entreprises artisanales du bâtiment dans la transition énergétique. Nous attendons donc avec impatience la suite des travaux pour que des mesures plus ambitieuses puissent être prises. L’enjeu est de taille. Seules ces TPE, qui représentent 95 % des entreprises du bâtiment, ont la capacité de le faire. Nous nous félicitons d’ores et déjà de voir la durée de l’expérimentation relative à la qualification chantier par chantier prorogée jusqu’à fin 2023 et d’avoir été entendus sur la nécessaire poursuite de ces Assises. Le travail ne fait que commencer. La CAPEB, qui constitue la première organisation professionnelle de France en termes d’adhérents et l’organisation professionnelle majoritaire dans le champ des TPE du bâtiment, continuera à faire preuve d’un état d’esprit constructif et collaboratif. »
Il y a 2 ans et 256 jours

Aux Assises du BTP, des annonces du gouvernement insuffisantes pour répondre à l’inquiétude du secteur

Face à l’augmentation des prix des matériaux, aux difficultés d’approvisionnement des entreprises et à la volonté d’accompagner le secteur dans sa transition écologique, Bruno Le Maire a annoncé en juillet dernier le lancement des Assises du bâtiment et des travaux publics (BTP), espace de concertation et d’élaboration de mesures concrètes, portées par le secteur et pouvant être rapidement mises en œuvre.Le premier objectif de ces Assises est de répondre dans les meilleurs délais aux besoins du secteur du BTP afin de surmonter les défis liés à l’inflation. Le deuxième objectif de ces Assises est de répondre aux attentes structurelles du secteur en matière de simplification et de transition écologique, mais aussi de formation et de numérique. Le troisième objectif, enfin, est d’initier un changement de méthode de dialogue entre l’Etat et le secteur. Les acteurs du secteur ont formulé leurs recommandations, qui ont ensuite été étudiées par l’Etat dans le cadre de groupes de travail associant l’ensemble des parties prenantes.Plus de 200 représentants du secteur ont été entendus lors de ces échanges qui se sont structurés en 6 sessions de travail. Plus de quinze fédérations représentant la production et la distribution de matériaux, la construction et la maîtrise d’œuvre ont participé. Plus d’une centaine de mesures portant sur l’équilibre économique des opérations, la simplification et la transition écologique ont fait l’objet d’un échange. Les collectivités territoriales ont également été associées à la validation des 13 premières mesures présentées.Le Gouvernement a donc présenté le jeudi 22 septembre les mesures qui pourront entrer en vigueur sans délai. Ces mesures sont issues des demandes du secteur, elles préservent l’équilibre des finances publiques tout en respectant les dates d’entrée en vigueur des textes en matière de transition écologique (zones à faible émission, responsabilité élargie du producteur notamment). Les autres mesures continuent d’être expertisées et pourront faire l’objet de nouvelles annonces d’ici la fin de l’année 2022.Les 13 mesures :Des mesures pour améliorer la trésorerie des entreprises1. Le relèvement des seuils planchers des avances dans tous les marchés publics, afin d’abonder la trésorerie des fournisseurs de l’Etat et notamment des acteurs du BTP. Ces seuils passeront de 20% à 30% pour l’ensemble des marchés publics passés avec des PME dans les plus brefs délais.2. L’amélioration de l’échelonnement du remboursement de ces avances par une réécriture des textes pour modifier la situation actuelle qui conduit les donneurs d’ordre à exiger trop rapidement le remboursement intégral.3. Un guide de bonnes pratiques en matière de pénalités de retard payées par les acteurs du BTP afin d’éviter que les situations de pénurie actuelles ne leur soient injustement reprochées.Des mesures pour améliorer la prévisibilité des prix sur les marchés publics et privés4. Le gouvernement a saisi le Conseil d’Etat, qui vient d’indiquer qu’il était possible de réviser les prix dans les marchés publics en cours, pour prendre en compte les surcoûts engendrés par les circonstances exceptionnelles. Une circulaire va préciser dans les tous prochains jours les démarches à entreprendre en la matière, et une fiche pratique est déjà mise en ligne sur le site du ministère.5. Une mission va être confiée au Médiateur des entreprises pour améliorer la prévisibilité des prix des matières premières.Des mesures pour simplifier les marchés publics 6. La pérennisation à 100.000 € du seuil de gré à gré qui exempte les marchés publics de travaux d’appels d’offres et qui a été élevé exceptionnellement durant la crise sanitaire. 7. L’abaissement de 6 à 4 mois du délai inscrit dans le cahier des clauses administratives générales des marchés publics, entre la notification d’un marché et l’ordre de service de démarrage effectif des travaux, afin d’éviter une inflation des coûts durant cette période. 8. Un ciblage et une meilleure articulation des contrôles sur les chantiers pour lutter contre le travail illégal.Des mesures pour simplifier et améliorer la mise en œuvre des obligations règlementaires et écologiques qui pèsent sur les entreprises 9. La publicité obligatoire et rapide du montant d’éco contributions payées pour les entreprises dans le cadre de la filière « Responsabilité élargie du Producteur » (REP). 10. La mise en place d’une période de tolérance de 4 mois pour la mise en conformité des entreprises à la Responsabilité élargie du Producteur (sensibilisation pédagogique plutôt que sanction). 11. La prolongation de l’expérimentation chantier par chantier du label « Responsable Garant de l’environnement » (RGE) au-delà du 31 décembre 2022.Des mesures pour accélérer la transition écologique dans ce secteur 12. Le renforcement de l’offre globale de rénovation performante par un appel d’offres spécifique France 203013. Le lancement d’une concertation sur la mise en place d’un carbone-score des matériauxLa FFB salue un travail rapideLa FFB que la possibilité d’obtenir des compensations pour « surcoûts anormaux » constitue une importante avancée. Elle permettra de trouver des solutions sécurisées juridiquement. De même, la pérennisation du plafond à 100.000 € pour signer des marchés de gré à gré va dans le bon sens pour l'organisation professionnelle, tout comme la majoration à 30 % des avances forfaitaires sur les marchés d’État.Quelques premières mesures concernent les marchés privés, comme le renforcement annoncé des contrôles, y compris chez les particuliers, ou l’ensemble des marchés, comme la poursuite des travaux pour créer un outil permettant de mieux comprendre l’évolution des prix des matériaux et de mieux anticiper leur évolution.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « cette rapide mobilisation en faveur des artisans et entrepreneurs de bâtiment doit s’amplifier, notamment sur les mesures relatives aux marchés privés. L’annonce par Bruno Le Maire que les Assises du BTP se poursuivent constitue donc une bonne nouvelle. Depuis l’origine, la FFB souhaite que cette approche par co-construction filière-gouvernement s’inscrive dans le temps, de façon à passer du traitement des problèmes immédiats à l’élaboration d’une stratégie de moyen-long terme pour le secteur de la construction. La transition écologique et la transformation numérique en cours imposent cela. »Pour la CAPEB, « un premier pas encourageant mais encore insuffisant pour répondre à l'inquiétude des entreprises artisanales du bâtiment »Avec ses 26 mesures et solutions concrètes, la CAPEB s’est montrée force de propositions et s’est pleinement impliquée dans tous les groupes de travail pour qu’il ressorte de ces Assises des mesures ambitieuses et engageantes. C’est en effet à cette seule condition que les entreprises artisanales du bâtiment, fortement éprouvées par le contexte actuel lié aux difficultés d’approvisionnement, de recrutement, et à la hausse des prix des matériaux et de l’énergie, pourront agir pleinement en faveur de la rénovation énergétique.Or, si certaines des mesures annoncées par les pouvoirs publics lors de ces Assises vont dans le bon sens (l’augmentation du niveau des avances en marché public, la pérennisation du seuil de 100.000€ en deçà duquel le gré à gré est autorisé, le renforcement des contrôles pour lutter contre le travail illégal, la mise en place d’une période de tolérance de 4 mois lors de la mise en œuvre au 1er janvier 2023 de la REP…), la CAPEB note, qu’à ce stade, ne figure aucune des dispositions visant à booster réellement la rénovation énergétique (indexation de toutes les aides sur l’inflation, diminution par deux du reste à charge des ménages modestes comme le proposait la CAPEB, les process RGE, MaPrimeRénov, CEE, les ZFE – m,...).En exclusivité, Bruno Le Maire a arbitré, à la demande de la CAPEB, en faveur du maintien de la TVA à taux réduit sur les chaudières à très haute performance énergétique. L’augmentation de ce taux aurait envoyé un signal incompréhensible pour le pouvoir d’achat et l’activité.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Pour la CAPEB, ces Assises étant un point de départ, il est compréhensible que les mesures annoncées ce jour ne soient pas de nature à libérer pleinement le potentiel des entreprises artisanales du bâtiment dans la transition énergétique. Nous attendons donc avec impatience la suite des travaux pour que des mesures plus ambitieuses puissent être prises. L’enjeu est de taille. Seules ces TPE, qui représentent 95 % des entreprises du bâtiment, ont la capacité de le faire. Nous nous félicitons d’ores et déjà de voir la durée de l’expérimentation relative à la qualification chantier par chantier prorogée jusqu’à fin 2023 et d’avoir été entendus sur la nécessaire poursuite de ces Assises. Le travail ne fait que commencer. La CAPEB, qui constitue la première organisation professionnelle de France en termes d’adhérents et l’organisation professionnelle majoritaire dans le champ des TPE du bâtiment, continuera à faire preuve d’un état d’esprit constructif et collaboratif. »
Il y a 2 ans et 258 jours

SOPREMA Entreprises Lyon crée un complexe de façade hybride inédit

Implanté depuis dix ans en région Rhône-Alpes, le distributeur de matériaux et de solutions d’éco-construction Femat fait du bâtiment performant et de la rénovation énergétique le socle de son offre de produits et de services. Le spécialiste est sur le point d’achever son chantier phare, celui de son nouveau siège social à Dardilly (69). Ce bâtiment, baptisé le FematLab, constitue un modèle de construction responsable et performante, vitrine du savoir-faire de l’entreprise. En charge de la conception du projet, l’agence ARCHIGROUP a eu pour objectif majeur de définir un bâtiment avec une forte inertie et une étanchéité à l’air de l’enveloppe complète. L’objectif de ce bâtiment tertiaire est de répondre aux critères d’exigence Passivhaus visés par Femat. Le choix s’est ainsi porté sur un voile 100 % béton. C’est l’entreprise PRATIC Pral Rémi Assistance Technique Ingénierie Conseils) qui a assuré la maîtrise d’œuvre d’exécution et le pilotage du chantier. Fidèle à ses engagements, la maîtrise d’ouvrage était attachée à une isolation biosourcée et a retenu la solution en fibre de bois Pavatex® de SOPREMA pour l’isolation de la façade. Le projet devait répondre à un défi majeur : comment obtenir la validation du bureau de contrôle pour cet isolant, qui dispose d’un Avis Technique uniquement pour pose sur les constructions à ossature bois, sur un ouvrage avec une structure en béton ? L’agence SOPREMA Entreprises de Lyon a ainsi été consultée et a accompagné la maîtrise d’œuvre dans la recherche d’une solution adaptée. Elle a été retenue pour les lots étanchéité et façade bardage. Elle a réfléchi à un complexe technique hybride « sur-mesure » en réalisant une ossature bois sur le système en voile béton, permettant de poser l’isolant en fibre de bois Pavatex® sur l’ensemble des façades (1 000 m2). Photo : SOPREMA Entreprises Cet article SOPREMA Entreprises Lyon crée un complexe de façade hybride inédit est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 258 jours

SOPREMA Entreprises Lyon crée un complexe de façade hybride inédit

Implanté depuis dix ans en région Rhône-Alpes, le distributeur de matériaux et de solutions d’éco-construction Femat fait du bâtiment performant et de la rénovation énergétique le socle de son offre de produits et de services. Le spécialiste est sur le point d’achever son chantier phare, celui de son nouveau siège social à Dardilly (69). Ce bâtiment, baptisé le FematLab, constitue un modèle de construction responsable et performante, vitrine du savoir-faire de l’entreprise. En charge de la conception du projet, l’agence ARCHIGROUP a eu pour objectif majeur de définir un bâtiment avec une forte inertie et une étanchéité à l’air de l’enveloppe complète. L’objectif de ce bâtiment tertiaire est de répondre aux critères d’exigence Passivhaus visés par Femat. Le choix s’est ainsi porté sur un voile 100 % béton. C’est l’entreprise PRATIC Pral Rémi Assistance Technique Ingénierie Conseils) qui a assuré la maîtrise d’œuvre d’exécution et le pilotage du chantier. Fidèle à ses engagements, la maîtrise d’ouvrage était attachée à une isolation biosourcée et a retenu la solution en fibre de bois Pavatex® de SOPREMA pour l’isolation de la façade. Le projet devait répondre à un défi majeur : comment obtenir la validation du bureau de contrôle pour cet isolant, qui dispose d’un Avis Technique uniquement pour pose sur les constructions à ossature bois, sur un ouvrage avec une structure en béton ? L’agence SOPREMA Entreprises de Lyon a ainsi été consultée et a accompagné la maîtrise d’œuvre dans la recherche d’une solution adaptée. Elle a été retenue pour les lots étanchéité et façade bardage. Elle a réfléchi à un complexe technique hybride « sur-mesure » en réalisant une ossature bois sur le système en voile béton, permettant de poser l’isolant en fibre de bois Pavatex® sur l’ensemble des façades (1 000 m2). Photo : SOPREMA Entreprises
Il y a 2 ans et 259 jours

Kingfisher : un bénéfice en repli au premier semestre 2022

RÉSULTATS. Le groupe britannique de bricolage, Kingfisher, qui possède les enseignes françaises Castorama et Brico Dépôt, affiche un résultat après impôt en recul de 32,9% au premier semestre 2022/2023. Néanmoins, les deux années précédentes ont été exceptionnelles en raison de la crise sanitaire et du regain pour la maison, le bricolage et le jardin.
Il y a 2 ans et 260 jours

Hausse des coûts, REP bâtiment, aides à la rénovation énergétique... les 26 propositions des artisans du bâtiment au gouvernement

La CAPEB rappelle, s’il le fallait encore, que nous sommes dans un contexte économique qui fait craindre une baisse importante de l’activité dans le bâtiment d’ici à la fin du second semestre 2022. Alors oui, les artisans du bâtiment défendent, eux aussi, la nécessité de mettre en œuvre une transition énergétique et écologique ambitieuse dans le secteur, et notamment dans le domaine de la rénovation des bâtiments existants (réduction des dépenses énergétiques, réduction des émissions des gaz à effet de serre, décarbonation). Mais la CAPEB rappelle que cette révolution ne doit pas se faire au détriment de son volet social, notamment de l’emploi, ni au détriment de l’activité économique des entreprises. Et c’est dans ce contexte que s’inscrivent les propositions de la CAPEB faites au Gouvernement.Elles visent donc à conforter l’activité des entreprises dans un contexte économique menaçant (hausse des coûts des matériaux et des équipements, hausse des coûts de l’énergie, difficultés d’approvisionnement, etc.), à booster les travaux de rénovation énergétique en donnant aux donneurs d’ordre, et notamment aux particuliers, les moyens de les financer, et, enfin, à permettre la transition écologique du secteur dans le cadre d’un calendrier volontariste mais réaliste. Compte tenu de l’importance des enjeux, les propositions de la CAPEB ne concernent quasiment que le secteur de la rénovation et ont volontairement été limitées en nombre. La CAPEB reste plus que jamais aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment, investis et déterminés.Lutter contre la hausse des coûts et l'inflationHausse des prix : La CAPEB demande une réelle transparence Assurer une réelle transparence sur les hausses de prix pratiquées par les industriels et les négoces, en lien avec la crise de la COVID, la guerre en Ukraine et la décarbonation des process industriels.REP Bâtiment (responsabilité élargie du producteur dans le secteur du bâtiment)La CAPEB demande à disposer d’un calendrier de mise en œuvre réalisteDécaler la mise en œuvre de la REP BÂTIMENT au 1er janvier 2024 pour éviter d’ajouter de l’inflation (a minima 1,5% dès 2023 et 6% à terme) à l’inflation, mais également afin de laisser un temps suffisant aux entreprises pour intégrer le montant des éco-contributions dans leurs devis.Cette disposition, indolore pour les finances publiques, est également rendue nécessaire du fait du retard pris dans la mise en œuvre de la REP (agrément des éco-organismes, détermination des éco-contributions, traçabilité, etc.).Construction neuveLa CAPEB demande l’indexation des plafondsIndexer, pour l’ensemble des dispositifs existants, les plafonds de ressources sur l’inflation réelle.MaPrimeRénov'La CAPEB demande de booster les travaux de rénovation énergétiqueIndexer les aides de MaPrimeRénov sur l’inflation constatée dans le secteur du bâtiment afin d’éviter une augmentation du reste à charge des ménages.CEE (Certificats d'Économie d'Énergie)La CAPEB demande à indexer les primes CEEIndexer les primes CEE dans le cadre des coups de pouce, ainsi que les plafonds de ressources sur l’inflation constatée par type de travaux afin d’éviter une augmentation du reste à charge des ménages.Pass'RénoLa CAPEB demande la mise en place d’une aide de 300€ pour les ménages modestesMettre en place un Pass’Réno de 300 € environ, de manière temporaire (6 mois) afin d’amortir l’impact de l’inflation, pour les ménages très modestes (revenus d’un couple inférieur à 22.320 €, environ 3 millions de ménages) et pour les passoires thermiques, fléchant prioritairement les travaux d’urgence et les travaux d’entretien-maintenance-dépannage.Cette disposition serait complémentaire au chèque énergie actuel, d’un montant de 150 € (distribué à près de 5,8 millions de ménages).Ce Pass’Réno serait d’un coût d’environ 700 millions d’euros, mais plus ciblé sur les travaux de performance énergétique (et non sur les coûts de l’énergie) et les plus précaires.Cette mesure permettrait d’amortir la hausse des coûts (5 à 10% en moyenne sur les devis au premier trimestre 2022) pour les particuliers et de maintenir l’activité des entreprises du bâtiment en ne cassant pas la dynamique actuelle.Booster les aides à la rénovation énergétique et simplifier les dispositifsMaPrimeRénov'La CAPEB demande la diminution du reste à chargeDiminuer de moitié le reste à charge pour les ménages modestes et très modestes pour accélérer la rénovation énergétique du parc de logement avec l’octroi d’un bonus en cas de réalisation de travaux multigestes (ex. : 1 geste chauffage + 1 geste isolation) ou de rénovation globale.Cette mesure générera une augmentation des économies en termes de dépenses énergétiques et diminuera la demande en énergie. Elle favorisera l’activité et l’emploi dans le secteur du bâtiment en 2023, période qui sera plus difficile pour la filière si aucune mesure de soutien n’est prise.Le coût direct de cette mesure pourrait s’élever autour de 480 millions d’euros sur un an, éventuellement renouvelable en fonction des résultats constatés en nombre de rénovations énergétiques.CEE (Certificats d'Économie d'Énergie)La CAPEB demande une valorisation du systèmeRedynamiser le marché des CEE en augmentant le niveau des obligations des obligés.Stabiliser le dispositif des CEE sur la durée de la cinquième période en évitant les « stop and go » successifs, notamment pour ce qui concerne les opérations « coup de pouce ».Mettre en œuvre aussi rapidement que possible le programme OSCAR, et notamment ses volets SIMPLIFICATIONS et ACCOMPAGNATEURS DES PROS, en le renforçant, le cas échéant, en fonction des premiers résultats constatés sur le terrain.Financer un audit énergétique gratuit dès le premier geste réalisé par un particulier en vue d’élaborer un parcours travaux de rénovation énergétique pour le logement/la maison afin d’atteindre un niveau de performance de consommation souhaitable.Rénovations globalesLa CAPEB demande que leur réalisation soit facilitée pour les TPEEn complément de l’actuel taux de TVA à 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique, mettre en place une TVA à taux réduit à 5,5% pour tous les travaux réalisés en groupement momentané d’entreprises (GME) constitué de plus de trois corps de métiers, ce qui incitera les entreprises artisanales de proximité à se constituer en GME pour réaliser des travaux complets et facilitera la vie des particuliers par la mise en place d’un interlocuteur unique de chantier.Cette mesure est d’un coût faible, voire marginal pour l’État et constituera un levier fort pour accélérer le nombre de rénovations globales et permettre une massification des travaux portée non par une minorité de grands faiseurs, mais par le plus grand nombre des TPE du bâtiment (soit 95% des entreprises du bâtiment), expertes dans leurs métiers.Qualification RGELa CAPEB demande de renforcer la crédibilité du dispositif et de le simplifierImposer la présence d’un référent RGE par tranche de 10 salariés au sein des entreprises qualifiées RGE.Dynamiser le dispositif de la qualification « chantier »* en mobilisant l’ensemble des organismes de qualification autour d’objectifs précis et en faisant connaître ce dispositif par des actions de communication et de promotion de grande ampleurFixer un taux de contrôle par entreprises RGE en fonction du nombre de chantiers réalisés par l’entreprise, le choix des chantiers à contrôler devant être effectué par l’organisme de qualification sur la base de l’ensemble des chantiers réalisés par l’entreprise (choix réellement aléatoire).Coordonner les contrôles réalisés au titre de la qualification RGE et au titre des CEE : choix des chantiers, référentiel de contrôle, etc.* Nouvelle appellation de la qualification « coup par coup »Donner aux artisans les moyens d'exercer sereinement et efficacement leur métierZFE-m (zones à faibles émissions mobilité)La CAPEB demande un calendrier de mise en œuvre réalisteAdapter le calendrier de mise en place des ZFE-m pour tenir compte des réalités économiques des entreprises de proximité et de l’offre de véhicules sur le marché.Intégrer aux processus de mise en place des ZFE-m des représentants des organisations professionnelles représentant les entreprises de proximité.Créer un organe de gouvernance nationale ad hoc des ZFE-m.Autoriser des dérogations locales pour la circulation de certains véhicules en ZFE-m, tout en veillant à leur cohérence au niveau national.Parc des véhicules professionnelsLa CAPEB demande un accompagnement financierFavoriser, par des dispositions financières chocs, la transformation du parc des véhicules des professionnels vers des véhicules propres afin de diminuer le poids de l’énergie dans les charges des entreprises, mais aussi pour contribuer à l’atteinte des objectifs que la France s’est fixée en termes de maîtrise des consommations énergétiques.Cette mesure pourrait être complétée par une offre packagée à destination des entreprises : aide à l’acquisition d’un véhicule électrique intégrant un financement préférentiel couvrant la mise en place d’une borne IRVE et installation de panneaux photovoltaïques pour alimenter la borne de recharge, permettant ainsi un fonctionnement en totale autoconsommation.Lutter pour plus d'équité dans l'exercice des métiers du bâtimentConcurrence déloyaleLa CAPEB demande des mesures rapidesLimiter à deux ans, dans le BTP, le recours au régime de la microentreprise en activité principale.Supprimer tous dispositifs légaux générant des situations de dumping social, renforcer les sanctions existantes, notamment concernant le détachement de salariés, et contrôler le bon paiement des cotisations sociales.Contrôler l’exercice d’activités dissimulées favorisé par les plateformes de mise en relation qui facilitent la possibilité d’échapper aux obligations fiscales et sociales, et l’exercice d’activités sans les qualifications professionnelles requises dans le bâtiment.Sous-traitance en cascadeLa CAPEB demande sa limitationLimiter la sous-traitance en cascade, au rang 1, pour contribuer à la solidité financière des entreprises et à la qualité des travaux réalisés.