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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Nouvelles technologies

(2656 résultats)
Il y a 2 ans et 203 jours

Le SNFORES réalise des FDES collectives pour respecter les nouvelles normes de performances « carbone »

Cette nouvelle réglementation redéfinie l’évaluation des performances carbone des bâtiments.Trois nouvelles déclarations environnementales et sanitairesSelon la loi ELAN, tous les bâtiments neufs doivent évaluer leurs performances « carbone » sur la base d’une analyse en cycle de vie (de l’extraction des matériaux nécessaires à sa construction jusqu’à sa destruction) et son traitement en fin de vie (mise en décharge, recyclage...). Cette nouvelle méthode d’évaluation des performances entraîne la nécessité pour les industriels de réaliser des déclarations environnementales et sanitaires dans le cadre d’une démarche collective ou individuelle.Afin d’être conforme à la réglementation, les adhérents du SNFORES ont fait réaliser des fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) collectives permettant ainsi de couvrir les principaux systèmes de revêtements de sol bâtiment à base de résine mise en œuvre in situ :Systèmes autolissants polyuréthanneSystèmes autolissants époxySystèmes multicouche époxyCes FDES mettent en avant l'excellente performance « carbone » des systèmes de revêtement faisant de la résine une solution durable et respectueuse des enjeux environnementaux.Vous pouvez retrouver les trois FDES sur le site INIES :Systèmes autolissants polyuréthanne : iciSystèmes autolissants époxy : iciSystèmes multicouche époxy : iciL’alliance HQE-GBC et l’ADEME accompagnent le SNFORESLe SNFORES a été accompagné par l’alliance HQE-GBC et l’ADEME pour réaliser ces FDES collectives. L’occasion pour l’alliance HQE-GBC de compléter la base INIES en proposant des données « fabricants » pour les résines, permettre aux acteurs du secteur d’avoir une meilleure connaissance de l’empreinte environnementale des produits et des systèmes de revêtement et promouvoir des solutions alternatives pérennes pour les bâtiments HQE.En produisant ses déclarations environnements, le SNFORES permet aux maîtres d’ouvrage d’avoir accès à des données fiables et actualisées pour réaliser leurs ACV bâtiment.La rédaction des FDES marque pour le SNFORES sa volonté d’accompagner les ambitions du gouvernement de parvenir à une réduction de 54% des émissions dans le secteur du bâtiment sur la période 2015-2028 avec la stratégie nationale bas carbone.Ces FDES collectives sont utilisables uniquement pour les systèmes présentés par les adhérents du SNFORES dans le cadre de cette étude.La listes des systèmes concernés par les FDES collectives est à retrouver sur le site internet du SNFORES.Plus d’informations : https://www.snfores.fr/donnees-environnementales/
Il y a 2 ans et 209 jours

L’OPPBTP lance « Check Chantier », une application mobile pour accompagner les professionnels du BTP en prévention sur les chantiers

La digitalisation en particulier, permet à l’Organisme de viser un accompagnement massif des entreprises et des salariés du BTP en mettant à leur disposition des outils simples, efficaces et accessibles à tous. Dans cette optique, l’OPPBTP lance l’application mobile « Check Chantier » pour cette rentrée 2022 où seront mises à disposition de nombreuses solutions permettant de répondre aux besoins des professionnels.La digitalisation, priorité renouvelée avec le plan @Horizon2025 de l’OPPBTPBien avant la crise sanitaire, l’OPPBTP a pris conscience de l’importance du digital et y a décelé un fort potentiel, notamment pour permettre d’engager facilement les actions de prévention et offrir aux professionnels un accompagnement personnalisé. Dès 2015, en faisant du digital l’un des cinq programmes prioritaires de son plan stratégique quinquennal, l’OPPBTP a pris le sujet à bras le corps. Depuis, l’Organisme développe un écosystème digital complet au service de la prévention. Il propose à l’ensemble des professionnels du BTP des solutions personnalisées. Après avoir lancé de nouveaux services digitaux à destination des TPE et développé les formations en e-learning, l’OPPBTP a entièrement réinventé son site internet en 2021 pour permettre aux professionnels d’améliorer leur culture prévention et les inciter à passer à l’action.Afin de poursuivre sur cette lancée, l’OPPBTP lance une toute nouvelle application ambitieuse et intuitive pour les professionnels du BTP : « Check Chantier ».« Check Chantier » : l’application pour agir au quotidien en sécurité sur les chantiers Cette nouvelle application répond à un enjeu majeur pour l’OPPBTP : assurer la continuité de sa mission en diffusant, via ce nouvel outil, les bonnes pratiques de prévention dans le quotidien des TPE et PME du BTP. Grâce à elle, l’OPPBTP entend accompagner l’utilisateur, qu’il soit chef de chantier, chef d’équipe, préventeur ou opérateur, en apportant des réponses instantanées, tout en lui rappelant les bonnes pratiques de prévention.« Check Chantier » a ainsi vocation de renforcer la large palette d’outils digitaux déjà à disposition des professionnels, avec une dimension ludique, innovante et profitant des technologies embarquées du smartphone. En somme, une application ergonomique munie de solutions et d’outils consultables en tous lieux.Des fonctionnalités concrètes pour répondre aux besoins quotidiens sur le chantierL’application rassemble différents outils pratiques pour accompagner le professionnel sur le terrain :Des modules de vérification pour les échafaudages. La vérification des matériels joue un rôle primordial pour assurer la sécurité des opérateurs sur le chantier. Le contrôle des échafaudages de pied et roulant est même obligatoire et doit être réalisé régulièrement.Des modules de vérification pour les engins. Grâce à des check-lists personnalisables, l’utilisateur est guidé pas à pas dans cette procédure et peut générer et imprimer les rapports correspondants. Cette vérification permet de déceler de potentielles détériorations et d’assurer la sécurité des collaborateurs.Un accès vers l’agence en ligne avec la possibilité de rentrer à tout moment en contact avec l’équipe de conseillers en ligne par chat, appel audio et d’accéder à la base de Q/R pour obtenir des informations complémentaires par le biais de questions/réponses ou avec la possibilité de joindre un conseiller par chat ou visioconférence en cas de besoin.Le module accueil accompagne le nouveau collaborateur dès son arrivée avant de l’affecter à son poste de travail. Cet outil permet de formaliser l’accueil du nouvel arrivant rappelant la conduite à tenir en cas d’urgence ou d’accident.Un module d’urgence qui met à disposition toutes les informations pour réagir et avertir les secours le plus vite possible, avec notamment la possibilité de préenregistrer son adresse et sa localisation GPS. Des consignes pour agir dans l’attente des secours sont également disponibles.Des outils pratiques pour mieux s’approprier le chantier et ses environs. L’application propose notamment la météo du jour pour se préparer à d’éventuels aléas, la localisation de sanitaires à proximité mais aussi de applications suggérées comme un capteur de bruit et luxmètre pour mesurer la lumière sur le chantier.La mise à disposition de documentations et de passerelles vers le site de préventionbtp.fr pour répondre à toutes les problématiques et renforcer la culture prévention des professionnels du BTP avec notamment des fiches métiers, des packs animation et des pastilles vidéo.Pour Paul DUPHIL, Secrétaire Général de l’OPPBTP : « Check Chantier est la concrétisation de tout ce que les outils digitaux peuvent apporter au secteur du BTP en matière de prévention : plus de proximité, de réactivité et d’accompagnement personnalisé. Une application qui a pour objectif d’accompagner les professionnels au quotidien, en direct du chantier, avec des outils immédiatement disponibles dans la poche. L’utilisateur dispose d’une palette de fonctionnalités variées où toutes ses demandes peuvent trouver une réponse, de la plus élémentaire, comme la météo du jour, à la plus exigeante avec la vérification d’échafaudage ou d’engin. »
Il y a 2 ans et 214 jours

L’OPPBTP publie un guide sur l’ITE avec un isolant rigide

L’OPPBTP publie un guide « ITE par enduit sur isolant – Mettre en œuvre les bonnes pratiques lors de travaux d’isolation thermique par l’extérieur avec un isolant rigide ». Il comprend une méthodologie de travail pour la pose d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) avec tout type de panneaux d’isolant rigide à partir d’un échafaudage de pied. Celle-ci permet aux entreprises confrontées à cette situation de travail d’être protégées contre les chutes de hauteur tout en facilitant le geste métier. Elaborée par l’OPPBTP et les organisations professionnelles, en particulier le Groupement Isolation Thermique par l’Extérieur (GITE-FFB), cette méthodologie est mise à disposition des entreprises sur le site internet de l’OPPBTP, après validation de sa conformité à la réglementation par la Direction Générale du Travail, en juin 2022. Page du guide…  
Il y a 2 ans et 217 jours

Franciaflex présente Qwidi, un nouveau service connecté dédié aux installateurs

Une utilisation simple et sécuriséeLa mise en service de Qwidi est simple et rapide, elle s'effectue sans branchement grâce à une application mobile et un boîtier de connexion. L'installateur peut télécharger gratuitement l'application Qwidi sur l'App Store ou Google Play.Une fois le boîtier sous tension, Qwidi se connecte automatiquement à l'application via Bluetooth. Les échanges avec le produit Well'com se font alors de manière entièrement sécurisée.Un outil très précis et opérationnelIntuitif, ce service connecté est conçu pour faciliter le travail des installateurs et leur faire gagner du temps sur leurs chantiers.Qwidi est équipé de nombreuses fonctionnalités permettant de réaliser toutes les opérations de réglage et de dépannage des volets et stores motorisés Well'Com. Parmi les fonctionnalités proposées, un « pas à pas » indiquant au professionnel les actions à effectuer ainsi qu'une fonction exclusive de diagnostics qui alerte en cas de problème. Celle-ci permet de déterminer l'origine du dysfonctionnement et gagner du temps pour effectuer les réparations nécessaires. Pratique, le boîtier Qwidi n'est pas encombrant, une fois la connexion établie, l'installateur peut fixer l'appareil à sa ceinture à l'aide de la pince située à l'arrière du boitier.
Il y a 2 ans et 221 jours

Linkeo lance un nouveau modèle de site dédié aux agences immobilières

Fondée en 2000 par Ludovic Jaffrès, Linkeo guide les TPE et PME dans leur transition numérique. Grâce à un réseau d'une vingtaine d'agences implantées partout en France, elle mise sur un accompagnement personnalisé et s'adapte aux problématiques locales.La société développe des offres sectorisées pour répondre au plus près aux besoins des professionnels à travers des solutions digitales complètes : création de sites web, référencement, photos et vidéos, community management, click and collect ou encore agenda en ligne.Une prestation globale à destination des professionnels du secteurPlus qu'un simple site internet, il s'agit de proposer une vitrine permanente, où mettre en valeur les biens proposés. Grâce à un référencement optimisé et une visibilité accrue, cette prestation confère aux agences de nouveaux mandats.Les sites immobiliers développés par Linkeo sont connectés aux logiciels de gestion utilisés par les agences par un système de passerelle. Les éléments modifiés sur les logiciels le sont automatiquement sur les sites.Les agents ont la main sur toutes les autres mises à jour du site après une courte formation avec leur contact Linkeo.L'objectif est qu'ils soient autonomes sur leur site pour gagner en efficacité, se dégager du temps et se concentrer ainsi sur leur cœur de métier.Le secteur immobilier se digitalise et les chiffres en attestentLes particuliers sont 46% à déclarer utiliser davantage le digital dans leurs projets immobiliers.* La crise sanitaire a aussi mis au goût du jour de nouvelles pratiques comme la visite virtuelle. Ainsi, 35% d'entre eux anticipent déjà une diminution des visites en agences privilégiant internet dans leurs recherches de biens.*Devant s'adapter les agents immobiliers n'ont d'autre choix que d'accélérer leur digitalisation, et les agences de webmarketing comme Linkeo sont là pour les accompagner dans cette voie.En fonction de leurs besoins, de leurs objectifs et de leur budget, les agences ont le choix entre trois packs : essentiel, expert et premium.Les conseillers Linkeo locaux sont disponibles pour toutes demandes de renseignements ou démonstration.Sources : *https://www.journaldelagence.com/1192259-comment-le-digital-fait-evoluer-le-metier-dagent-immobilier
Il y a 2 ans et 223 jours

3 exemples d’outils numériques indispensables à l’organisation de l’entreprise 

Les pratiques managériales et organisationnelles en entreprise n’ont jamais été aussi bouleversées depuis l’avènement d’Internet. Effectivement, de nombreuses entreprises ont, avec brio, réussi à effectuer leur transition numérique. Désormais, ces dernières se sont totalement adaptées à ce nouvel environnement et ont développé de nouvelles compétences ainsi que de nouveaux modes de fonctionnement. Découvrons ensemble les principales modifications entraînées par la transition numérique des entreprises.  Les logiciels de gestion des ressources humaines et de paiement  Parmi les nombreux logiciels disponibles, qu’ils s’adressent au service marketing, comptables, ceux ayant le plus bouleversé les entreprises restent les logiciels réservés aux services des Ressources Humaines. Outre les logiciels de paiement comme Payfit, qui facilitent grandement le travail des gestionnaires de paie, de nombreux logiciels de ged (ou Gestion Électronique des Documents) permettent de trier, de stocker et d’extraire plus facilement des dossiers et des informations.  Ces logiciels de paiement ou de gestions électroniques représentent un gain de temps considérables pour les ressources humaines et autres services de gestion. Ils évitent de laisser s’entasser des dossiers interminables et permettent un accès plus rapide aux informations voulues. Enfin, les bases de données de salariés et d’employables, à l’image d’un réseau social professionnel comme LinkedIn facilitent, là encore, le travail des chasseurs de tête.  Les logiciels et applications de gestions de projets  La deuxième grande modification impliquée par la transition numérique des entreprises est l’apparition de multiples logiciels de gestion et de suivi de projet. Nous pouvons par exemple citer Monday, ClickUp, Zoho, Asana ou encore Trello.  Ces logiciels de gestion de projet permettent d’organiser l’ensemble d’une entreprise, d’un service, ou d’une équipe autour d’un projet particulier. Il est alors beaucoup plus simple de savoir qui fait quoi, depuis combien de temps le projet est-il lancé et dans combien de temps le projet doit-il être terminé. Ces logiciels ou applications sont de formidables outils de management, car ils permettent de structurer un projet, de l’étaler sur le temps et de suivre son bon déroulement. C’est non seulement un gain de temps pour le manager et ses équipes, mais également un moyen de créer des rapports afin que les clients aient une visibilité sur l’avancement de leur projet.  Dans la majorité des entreprises, particulièrement dans les agences, ces outils sont tout simplement indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise. Leur efficacité est telle qu’on se demande bien comment on pouvait y arriver avant.   Quand le travail s’invite à la maison : comment le numérique a sauvé les entreprises ?  Le dernier changement provoqué par le virage des entreprises concernant le numérique porte évidemment sur le télétravail. Difficile de ne pas aborder cet aspect, tant il aura été essentiel ces 3 dernières années. Avec la pandémie de covid19, le travail à la maison, qui était jusque-là un privilège réservé à certains employés s’est totalement démocratisé, confinement oblige.  C’est notamment grâce à des nombreuses applications dédiées à l’organisation des entreprises et à la communication, comme Slack, Zoom, Teams, Discord, que ce système a pu être mis en place dans de nombreuses entreprises.  Même si le confinement est terminé et que le gros de la crise sanitaire semble être dernière nous, le télétravail s’est bien installé, et ce, de manière durable dans de nombreuses entreprises. Pour certains, il s’agit d’un moyen de permettre de concilier vie professionnelle et vie personnelle. Pour d’autres, il s’agit d’un moyen d’être plus productif. Enfin, à l’heure où les mots transitions écologiques sont sur toutes les lèvres, il s’agit également d’un moyen de ne pas polluer en prenant sa voiture. Une mesure bienvenue quand les prix de l’essence à la pompe ne font qu’exploser depuis plusieurs semaines. 
Il y a 2 ans et 230 jours

Schöck Stacon, sous DTA

Les goujons Schöck Stacon type LD obtiennent un DTA validé par le CSTB. [©Schöck] L’industriel Schöck est le seul à proposer des goujons bénéficiant d’un document technique d’application (DTA). Ce dernier, référencé 3.1/15-817_V2, est délivré par le CTSB. Il qualifie ces goujons d’éléments de liaison structurelle dans les ouvrages en béton armé. Afin de canaliser la fissuration du béton et d’éviter ainsi la détérioration des armatures, il est essentiel de créer des joints de dilation. Toutefois, assurer la continuité structurelle entre deux éléments d’ouvrage séparés par un joint s’avère toujours onéreux et complexe à mettre en œuvre. A haute résistance mécanique et prêts à être mis en œuvre, les goujons Stacon type LD permettent de réaliser cette liaison, assurant la reprise des importants efforts de cisaillement. Adaptatifs, ils autorisent un ou plusieurs degrés de liberté (axial et radial). Un logiciel de dimensionnement dans les starting-blocks Produits sur mesure, les goujons Schöck Stacon type LD se déclinent en différents diamètres. Ces barres cylindriques, en acier inoxydable ou en acier galvanisé à chaud, garantissent un traitement de qualité et sans entretien des joints de dilatation. Ce large choix permet une adaptation optimale suivant les configurations rencontrées sur les chantiers. Ces solutions s’appliquent aussi bien en extérieur qu’en l’intérieur. Et restent simples d’utilisation. Avec l’arrivée du DTA, Schöck va lancer une exclusivité pour accompagner ses goujons. A savoir, un logiciel inédit, baptisé Scalix, destiné à dimensionner ces éléments de liaison dans les ouvrages en béton armé. Le logiciel fonctionnera sur tous les navigateurs Internet courants. Et pourra définir instantanément et avec pertinence les références de goujons Stacon les plus appropriés en fonction de chaque cas de figure.
Il y a 2 ans et 230 jours

Évolution des troubles musculo-squelettiques chez les salariés du BTP en France

Le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) est particulièrement concerné par les troubles musculo-squelettiques (TMS). Comme dans l’ensemble des secteurs, les TMS représentent la première cause de maladies professionnelles (MP) dans le secteur du BTP en 2019, avec plus de 86% de MP reconnues liées aux TMS1.Dans ce contexte, et dans le cadre de ses missions, Santé publique France mène des travaux spécifiques sur ce secteur à risque comme l’étude publiée sur l’évolution des facteurs de risques de troubles musculo-squelettiques chez les salariés du bâtiment et des travaux publics, en collaboration avec l'équipe Ester (dirigée par le Professeur Roquelaure, Université d'Angers – lnserm-lrset). Réalisée à partir des données de l'enquête Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels (Sumer), cette étude analyse l’évolution entre 2010 et 2017 de la prévalence des expositions des salariés du BTP, par sous-secteurs d’activité, aux facteurs de risque de TMS. Ces derniers incluent l’exposition aux contraintes biomécaniques, psychosociales et organisationnelles ; ceci afin de contribuer aux éventuels ajustements nécessaires des orientations de la prévention de ces affections dans le secteur du BTP.Les troubles musculo-squelettiques en FranceLes troubles musculo-squelettiques représentent la première cause de maladies professionnelles indemnisées avec 88% des maladies professionnelles reconnues par le régime général : 44.492 cas en 2019*.Les chiffres-clés des troubles musculo-squelettiques Quels sont les résultats clés de l’étude et que montrent-ils ?En 2017, comme en 2010, les salariés du BTP sont plus exposés aux contraintes biomécaniques que les salariés des autres secteurs, et sont moins exposés aux facteurs de risques psychosociaux et aux contraintes organisationnelles.La co-exposition à des contraintes biomécaniques et à des contraintes de rythme dans le travail est en légère baisse mais touche encore plus d’un salarié sur trois (35%).Comme en 2010, l’exposition aux contraintes biomécaniques concerne davantage les hommes et les ouvriers en 2017.En 2017, les salariés de la construction de routes et voies ferrées sont plus exposés qu’en 2010 à la position en torsion ou accroupie (construction de routes et autoroutes) ainsi qu’à la contrainte industrielle et au « job strain » (construction de ponts et tunnels).Les salariés des travaux de revêtement des sols et des murs sont particulièrement exposés à la position en torsion ou accroupie et bénéficient d’une marge de manœuvre moindre concernant la possibilité d’interrompre le travail, avec des évolutions statistiquement significatives entre 2010 et 2017.Les expositions professionnelles aux différentes contraintes dans le sous-secteur des travaux d’installation électrique et de plomberie tendent vers une amélioration de l’exposition aux contraintes biomécaniques, organisationnelles et psychosociales pour les salariés concernés.Quels enseignements peut-on tirer de cette étude ?Les résultats de cette étude encouragent à orienter les actions de prévention notamment vers les sous-secteurs de la construction de routes et voies ferrées (construction de routes et autoroutes, construction de ponts et tunnels) et des travaux de revêtement des sols et des murs, mais également vers les salariés des petites entreprises du BTP.*Cnam. Rapport annuel 2019 [Internet]. Paris: L’Assurance Maladie - Risques Professionnels; 2020, 168 p.
Il y a 2 ans et 231 jours

MaPrimeRénov' : de graves dysfonctionnements techniques et des centaines de plaintes selon la Défenseure des droits

Mise en place en 2020 et pilotée par l'Agence nationale de l'habitat (Anah), MaPrimeRénov' vise à aider les Français modestes à rénover leur logement pour réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre.Dans son projet de budget 2023, le gouvernement a prévu de porter à 2,5 milliards d'euros l'enveloppe consacrée à cette aide-phare.Mais les démarches pour l'obtenir sont émaillées de "graves dysfonctionnements techniques récurrents", souligne l'autorité indépendante dirigée par Claire Hédon, qui indique avoir reçu près de 500 réclamations en deux ans.Le problème majeur, souligne-t-elle, vient du portail informatique où les usagers doivent impérativement créer un compte pour faire leurs démarches."Des heures face à un mur"L'obligation de passer par internet crée une "rupture d'égalité devant le service public", alerte l'autorité indépendante.Et même pour des usagers à l'aise avec l'informatique, le site présente des dysfonctionnements récurrents. Avec parfois des conséquences dans le versement de l'aide, qui peuvent plonger dans la précarité les demandeurs.C'est le cas de Pauline Blanckaert. Cette comptable a déposé en décembre dernier une demande d'aide pour des travaux de rénovation d'un montant proche de 50.000 euros pour une maison qu'elle vient d'acquérir dans l'Oise.Mais lorsqu'elle a demandé, en septembre, le paiement de l'aide de 7.450 euros promise par l'Anah, on lui a notifié qu'elle n'avait plus droit à rien, notamment au motif d'un "changement de zone géographique"."Je suis perdue, j'en ai ras-le-bol", confie-t-elle à l'AFP. "Ca nous met en difficulté, dans la précarité, et moralement, c'est compliqué".Mélanie Fleurier, qui avait engagé 15.000 euros en septembre 2020 pour installer une pompe à chaleur chez elle, dans le Var, devait avoir droit à une aide de 4.000 euros. Elle n'a rien reçu pendant un an et demi, jusqu'à obtenir, en mai 2022, un versement de... 355 euros."La différence, elle est énorme", s'exclame cette auxiliaire de puériculture. Elle raconte avoir téléphoné "un nombre incalculable de fois" à l'Anah pour obtenir révision de son dossier, sans succès. "C'est des heures face à un mur".Son recours devant l'Anah resté sans réponse, elle s'est résolue à saisir la justice.ImpuissanceLa difficulté pour modifier des éléments d'un dossier déjà déposé, l'impuissance ressentie au téléphone avec les conseillers, les délais de versement de la prime sont des témoignages récurrents recueillis par l'AFP.La Défenseure des droits pointe les "délais de traitement extrêmement longs". Certains ménages qui ne parvenaient pas à se créer un compte et n'ont pu constituer leur dossier avant d'engager leurs travaux ont également vu leur demande refusée au motif... qu'elle avait été faite trop tard."Refuser la prime à ces demandeurs revient à ce que l'Anah les sanctionne pour ses propres carences", estime la Défenseure des droits qui demande la mise en place d'un canal ne passant pas par le portail en ligne.Elle lui réclame des comptes dans un délai de trois mois.Contactée par l'AFP, l'Anah "prend acte" des recommandations tout en assurant qu'une "immense majorité des dossiers se déroule sans encombre". Selon l'agence, le dispositif a rencontré "un fort succès" avec plus d'1,25 million de bénéficiaires.Elle assure par ailleurs que le délai moyen d'instruction des dossiers complets est "de 15 jours ouvrés".Le ministre délégué au Logement Olivier Klein a également jugé "très marginal" le nombre de dossiers en souffrance."MaPrimRénov représente un grand progrès pour les citoyens", a ajouté le ministre en soulignant qu'auparavant, il pouvait s'écouler "plus d'une année" entre la réalisation des travaux et le versement du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE), nom du précédent dispositif d'aide."En 2021, les 2,1 milliards d'euros de budget de MaPrimRénov' ont bénéficié à 80% à des ménages modestes et très modestes", poursuit encore Olivier Klein.
Il y a 2 ans et 237 jours

INOHA, les Industriels du Nouvel Habitat, lance une nouvelle version de son site internet

Après plusieurs mois de travail, INOHA, les Industriels du Nouvel Habitat, vient de finaliser son site Internet dédié à ses adhérents du secteur de l’entretien, du bricolage, de l’aménagement extérieur, du jardinage et de l’amélioration de l’habitat : www.inoha.org Véritable vitrine des engagements et services qu’INOHA met à la disposition de ses adhérents, le nouveau site Internet d’INOHA a été conçu comme une plateforme web généraliste plus moderne. Grâce à une navigation intuitive, il est plus pratique et plus simple à utiliser. Il regroupe toutes les informations nécessaires pour les adhérents d’INOHA et pour les publics externes autour de six grandes rubriques :• Nous connaître : présentation de la Gouvernance et de l’équipe d’INOHA, l’annuaire des adhérents, les missions et les valeurs d’INOHA ainsi que la stratégie 2025 de l’association.• Expertise : déclinaison du savoir-faire et de l’accompagnement d’INOHA en matière de connaissance marché, d’études, du cadre juridique, de la RSE et de la supply chain management…• Evénements : annonce de tous les événements organisés par INOHA pour ses adhérents tout au long de l’année (Matinées de la Distribution, Commissions thématiques, Inohadays, journée de réflexion prospective sur une thématique clé pour la filière, …).• Partenaires : présentation des membres associés d’INOHA.• Presse : publication des derniers communiqués de presse, du rapport d’activité annuel d’INOHA.• Devenir adhérent pour tous les industriels du secteur souhaitant rejoindre INOHA. Un espace privé est réservé aux adhérents. Ils peuvent y retrouver des informations sur leur marché, de la veille et prospective régulières sur leur secteur, des actualités juridiques et réglementaires, … Cette rubrique sera complétée, dès le mois de novembre prochain, par la nouvelle plateforme « Observatoire des Marchés » qui mettra à leur disposition l’ensemble des données qui leur sont utiles pour éclairer leur prise de décision, construire et piloter leur stratégie et leurs plans de développements pour mieux appréhender leur marché. www.inoha.org
Il y a 2 ans et 238 jours

PERF-ACTEE : un nouveau guide interactif des solutions de pilotage énergétique et numérique des bâtiments

Disponible en ligne, ce guide pédagogique et intuitif permet aux territoires d’identifier les solutions d’économies d’énergie rapides et adaptées à leur contexte local. PERF-ACTEE est accessible gratuitement depuis le site Internet du programme national ACTEE.Une bibliothèque de solutions à gains rapidesPERF-ACTEE vient compléter la boîte à outils mise à disposition des gestionnaires de bâtiments publics par le programme ACTEE de la FNCCR.Sans équivalent, ce nouvel outil accessible en ligne a été conçu en lien étroit avec les acteurs de la filière du pilotage et de la gestion des bâtiments intelligents avec une approche spécifique de la rénovation énergétique, celle du pilotage énergétique et numérique. Il facilite grâce à un parcours intuitif, l’identification de méthodes et de solutions techniques adaptées aux différents types de bâtiments des collectivités.PERF-ACTEE recense plusieurs dizaines de fiches pratiques pour identifier les besoins, trouver des financements, cadrer les projets, lancer des travaux et conduire l’exploitation avec des résultats dans la durée. PERF-ACTEE demeure centré sur des solutions efficientes à gains rapides comme le souligne Danielle Mametz, Vice-présidente de la FNCCR en charge du programme ACTEE « L’urgence nous impose de privilégier des actions à faible investissement et dont les bénéfices sont immédiatement tangibles. Un simple système de pilotage ajustant le déclenchement du chauffage et de l’éclairage à l’utilisation réelle d’un bâtiment peut actuellement être amorti en quelques mois. »L’interface permet de filtrer et de prioriser les fiches proposées par niveaux de coût, temps d’implémentation et économies d’énergie. L’approche se veut pédagogique avec une prise en main de l’outil facilitée pour des non-experts.Un excellent support pour préfigurer son projet de rénovation énergétique en quelques clics, et disposer d’une première feuille de route à affiner ensuite avec l’aide d’un professionnel qualifié.
Il y a 2 ans et 239 jours

Sunlight : la pergola toit en verre qui fait tomber les frontières entre l'intérieur et l'extérieur

La nouvelle pergola toit en verre Sunlight s’avance sur le marché comme étant la première structure fixe, certifiée à la charge de neige aussi légère. Avec son design cubique, elle pousse le concept d'osmose avec le paysage à l'extrême. Son aspect tout verre, au charme absolu, permet une vue étendue à 360 degrés sur l'extérieur. Adossée ou autoportante, elle est la solution adaptée pour les terrasses mal exposées ou pour ceux qui souhaitent créer un espace fait de chaleur et de lumière naturelle, un jardin d’hiver, une extension de salle à manger ou un abri de piscine par excellence. Sa principale nouveauté : un toit en panneaux de verre feuilleté blanc stratifié et durci de 10 ou 12mm, transparent ou opaque, soutenu par des traverses (pannes) en aluminium, renforcés au moyen de profilés acier. Tant de caractéristiques qui ont permis de créer une surface tout verre avec le moins d’éléments d’encadrement possibles pour gagner en luminosité et en légèreté. Le pas moyen entre ces pannes est de 80 ou 95cm. Pour maintenir une protection solaire, la pergola toit en verre Sunlight peut également être équipé du store horizontal à toile enroulable Tensionata au-dessus et en-dessous du toit en verre. Dans la version ROOF TENS, la toile est complètement protégée dans un coffre moderne, en harmonie avec la structure.Comme pour nos autres produits, Sunlight peut être équipée de fermetures latérales type Vertika ou Line Glass.Elle dispose également d’un éclairage interne grâce à un système de bandeaux LED intégrés dans les traverses (pannes) du toit en verre comme sur le périmètre supérieur, qui rendent Sunlight fonctionnelle à toute heure.Son installation s’adapte à tous les types d’environnement grâce à 3 systèmes différents de fixation au sol. Son toit plat (incliné à seulement 2% pour un écoulement de l’eau à l’avant de la structure) et sa hauteur standard de 2500mm permettent d’adosser facilement la structure à la maison.Ses différences avec les pergolasSunlight est une pergola au toit en verre fixe, plus cosue. Les profils supérieurs sont, en effet, plus importants et les dimensions d’un module réalisables en 4 poteaux plus restreintes. Cela s’explique par un toit en verre plus lourd et la possibilité d’intégrer, sans dénaturer l’esthétique de base du produit, un store vertical Vertika et/ou vitrage panoramique Line Glass pour fermer complétement la pergola et assurer à son nouvel espace une protection au vent, au soleil latéral ou vis à vis.Structure principalement fixe et certifiée à la charge de neige, elle nécessite une demande d’autorisation. Pourquoi choisir la pergola toit en verre Sunlight ?Sa structure fixe en aluminium présente des performances exceptionnelles pour un usage annuel même en cas d’intempéries, assurant une résistance à la charge et une structure étanche. En effet, le toit étant fixe, des joints en dessous et au dessus du verre sont posés tout le long du périmètre et des systèmes anti-goutte, égouttoir et anti éclaboussures permettent un acheminement régulier de l’eau vers les gouttières, intégrées en façade. L’évacuation de l’eau est ensuite assurée par une colonne tubée de 80mm. L’ajout de joints et de profils spécifiques verrouillent les verres.Ce toit en verre fixe certifie la structure à la charge de neige et améliore le confort thermique par rapport à une pergola classique, limitant le passage de l’air.En cela, Sunlight se présente comme la première structure fixe modulable et évolutive. Sunlight est une pergola toit en verre qui peut être fermée par les systèmes de fermetures latérales habituelles comme le vitrage panoramique coulissant Line Glass ou le store Vertika. La grande variété de tissus (transparent, filtrant et occultant) permet d'obtenir le niveau de protection/intimité souhaité. Une fois fermée, Vertika disparaît complètement à l'intérieur de la structure, soutenant un design linéaire.Ce qui en fait l’intermédiaire idéal entre la pergola et la véranda, répondant à un besoin de luminosité et de confort thermique.Une réponse à une forte demande du marchéEn effet, ouvrant à 360° sur le panorama, sa structure fixe et son toit en verre, constitué de panneaux conçus dans les plus grandes dimensions techniquement possibles, permettent une haute résistance et une perception importante de luminosité. Ce qui en fait l’aménagement adapté pour créer une extension de maison sur une terrasse mal exposée ou encore un abri de piscine économiquement plus fiable. Le toit en verre, laissant passer les rayons du soleil, permet de maintenir efficacement la chaleur de l’air ou de l’eau.La protection solaire et l’intimité sont également des points importants conservés par l’intégration du store horizontal et verticaux en toile micro perforée dans la structure de la pergola au toit en verre.
Il y a 2 ans et 242 jours

L'économie française sur la corde raide cet automne

L'Institut national de la statistique a maintenu sa prévision d'une croissance de 2,6% pour l'année 2022, contre 2,7% prévus par le gouvernement.Pour y parvenir, l'Insee prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) modeste au troisième trimestre (+0,2%, comme annoncé dès septembre), après un second trimestre dynamique (+0,5%), est-il précisé dans la note intitulée "Un automne lourd de menaces pour l'Europe".Mais l'incertitude plane sur les trois derniers mois de l'année en raison d'un "scenario international qui s'assombrit", a déclaré Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse."Ralentissement du commerce international d'ici la fin de l'année, l'inflation qui reste élevée, des inquiétudes spécifiques à l'Europe sur les approvisionnements énergétiques, un resserrement des politiques monétaires en toile de fond avec une volatilité accrue sur les marchés", a-t-il énuméré pour illustrer les menaces qui pèsent sur la croissance française mais aussi mondiale.Rebond de l'inflationLa prévision d'une stagnation du PIB français au quatrième trimestre est donc un "scenario intermédiaire" qui inclut "la résilience" de certains indicateurs mais aussi les "craintes associées à d'éventuels arrêts de production" dans l'industrie.L'inflation, qui avait reculé en septembre à 5,6% sur un an grâce à la remise à la pompe notamment, devrait à nouveau diminuer légèrement en octobre puis "repartirait à la hausse" en novembre avec la fin progressive de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4% sur un an en décembre (contre 6,6% prévu précédemment), selon l'Insee.Sur l'année, la prévision d'inflation passe de 5,3% à 5,2%, bien plus maîtrisée que pour d'autres pays européens grâce aux "fixations des prix de l'énergie, leurs modalités et les politiques publiques mises en place", affirme M. Pouget.La hausse des prix pèse cependant sur le pouvoir d'achat des ménages qui devrait baisser plus que prévu en 2022 (-0,6% selon l'indicateur par unité de consommation, contre -0,5% escompté initialement).Sur le second semestre, le pouvoir d'achat devrait en revanche rebondir, selon l'Insee, à la faveur des revalorisations de salaires, de minima sociaux et des mesures de soutien. La consommation des ménages ne devrait progresser que très modérément, au profit d'un redressement du taux d'épargne.Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l'énergie, c'est l'alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12% en fin d'année sur les produits alimentaires.L'Insee a enfin revu à la baisse ses prévisions pour l'emploi. Alors qu'il tablait sur une légère baisse du taux de chômage en 2022, l'Institut prévoit désormais une stagnation à 7,4%, liée en partie "au ralentissement de l'activité"."Les tensions succèdent aux tensions"L'incertitude sur l'activité au quatrième trimestre repose sur les craintes liées à l'approvisionnement en énergie, conséquences de la guerre en Ukraine et de la réduction par Moscou de ses livraisons de gaz à l'Europe."Les tensions succèdent aux tensions", a résumé Julien Pouget, énumérant une détente des cours du bois, du nickel ou du blé mais un accroissement des pressions sur le pétrole, notamment après la dernière réunion de l'Opep+, et sur le gaz.L'Insee n'exclut pas "un éventuel repli de l'activité en cas par exemple de contraintes fortes sur les approvisionnements" qui pourraient entraîner des arrêts de production.On observe ainsi une baisse "plus marquée" du moral des chefs d'entreprise dans les branches industrielles les plus dépendantes de l'énergie (chimie, métallurgie, papier, etc.).L'Institut prévoit un repli de l'industrie manufacturière et un ralentissement pour les services, qui pèseront dans le ralentissement général de l'activité au quatrième trimestre, après un troisième trimestre dynamique, selon les derniers indicateurs.L'Insee, qui ne fait pas encore de prévisions pour 2023, prévoit enfin que l'acquis de croissance pour l'année prochaine (la croissance en 2023 si le PIB trimestriel reste au niveau de fin 2022) serait de +0,2%, contre +2,3% fin 2021.
Il y a 2 ans et 245 jours

Les Coulisses du Bâtiment, les 13 et 14 octobre 2022

D’habitude interdits au public, les sites de toutes sortes et de toutes tailles (hôpitaux, maisons de retraite, musées, lycées, stades, immeuble de bureaux...) dévoileront leurs coulisses à différentes étapes d’avancement des travaux.Les Coulisses du Bâtiment ?Chaque année, la FFB organise Les Coulisses du bâtiment, une opération portes ouvertes de chantiers, ateliers et CFA. C’est une occasion unique de :découvrir le secteur du bâtiment de façon concrète, en visitant des chantiers et ateliers «en vrai» ;rencontrer des hommes et femmes bâtisseurs et fiers de l’être ;s’informer sur des métiers porteurs, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.Depuis 2003, l’ambition des Coulisses du bâtiment est, d’une part de faire découvrir aux jeunes et au grand public ce qui se cache derrière les palissades de chantier. En d’autres termes, révéler les techniques de construction à travers les métiers du secteur. D’autre part, la FFB souhaite susciter des vocations auprès des jeunes et attirer des professionnels en reconversion. Chaque site propose ainsi un circuit de visite, une présentation des différents métiers, des informations sur l’ouvrage en construction, des perspectives de carrières et des adresses utiles.Les Coulisses du bâtiment en chiffres :Près de 1.480.000 visiteurs sur 4.500 sites depuis 2003Un live pour visiter un chantier comme si vous y étiez!L’an dernier, près de 100.000 élèves ont participé aux Coulisses du Bâtiment en se rendant sur un chantier grâce à un live sur YouTube.Forte de ce succès, la FFB propose à nouveau de suivre, le 13 octobre à partir de 10h, une version digitale des Coulisses du Bâtiment en direct sur YouTube mais aussi sur LinkedIn.D’une durée de 45 minutes, ce dispositif comprendra une visite de chantier et des ateliers de démonstration afin de partir à la découverte des métiers et également des nouvelles technologies.Les Coulisses du bâtiment sont à retrouver dès à présent sur les réseaux sociaux :Un site Internet dédiéLa page dédiée à cette opération sur le site www.lebatiment.fr indique en temps réel les sites ouverts dans chaque département avec les informations essentielles comme le type d’ouvrage présenté, les corps de métiers représentés, l’adresse, les jours et horaires d’ouverture.Elle permet également d’avoir une présentation détaillée du secteur, des Coulisses du bâtiment et des métiers.Information pratiquesOù sont les sites à visiterLa page https://lebatiment.fr/nos-evenements/coulisses-du-batiment donne tous les détails sur les chantiers, atelier et CFA à visiter.Quelle tenue porter ? Une tenue pratique et des chaussures plates sont vivement conseillées. L’équipe organisatrice remet à chaque visiteur un casque (obligatoire) à son arrivée. Il faut éviter les chaussures à talons, les tongs, les robes, peu adaptées aux visites. Et oui, les chantiers et ateliers sont des lieux de travail où des règles de sécurité doivent être respectées !Et les règles de sécurité ?Les visites seront organisées dans le strict respect des consignes de sécurité et de prévention en vigueur et appliquées en étroite collaboration avec l’OPPBTP (Organisme de prévention du bâtiment et des travaux publics).Les visites sont-elles payantes ?Non, l’accès aux visites est totalement gratuit.
Il y a 2 ans et 250 jours

Equipements de protection et de sécurité : comment bien choisir ?

Beaucoup de métiers exigent de porter des équipements de protection. L’objectif est simple : se protéger du froid, des projections et autres salissures. En d’autres termes, assurer sa sécurité pour travailler confortablement jour après jour. L’article qui suit donne quelques conseils pour bien choisir ses équipements de protection et de sécurité. Choisir ses équipements de protection et de sécurité en fonction de l’activité professionnelle exercée Les équipements dont les équipes de travail ont besoin pour exercer leur métier dépendent en premier lieu du domaine professionnel concerné. A titre d’exemple, sur les gros chantiers de construction ou en lien avec les travaux public, les travailleurs vont avoir besoin des éléments suivants : Un pantalon et une veste de travailDes chaussures de sécuritéUn casque anti-chocDes lunettes de protectionDes gants de protectionUn casque anti-bruit, etc S’ajoutent à cela des éléments tels qu’un gilet de signalisation pour les travaux sur la voie publique ou bien encore un harnais de sécurité pour les personnes amenées à travailler en hauteur, etc. Pour les mécaniciens et les carrossiers, il est indispensable de s’équiper d’une combinaison de travail ou bien d’un t-shirt et d’un pantalon de travail, de gants, de chaussures de sécurité et de lunettes de travail. D’autres métiers nécessitent des équipements plus particuliers. Citons les personnes exposées à des produits chimiques ou des substances radioactives. Elles doivent impérativement porter une combinaison de protection spécifique recouvrant tout le corps et un masque. N’oublions pas non plus les personnes qui travaillent dans les cantines collectives ou les centres de préparation et de cuisson de repas. Elles ont pour leur part besoin d’une blouse, de charlottes jetables et de surchaussures jetables. Au moment de choisir, les professionnels qui font le choix d’un équipement de protection Berner s’assurent de se tourner vers des produits fiables, solides et qui répondent aux normes, ce dernier étant un critère à bien prendre en compte au moment de choisir ses équipements de protection et de sécurité. Veiller au respect des normes pour les équipements de protection et de sécurité On le sait, les équipements de protection et de sécurité visent à protéger les travailleurs d’une multitude de désagréments pouvant être rencontrés au cours de l’activité professionnelle : projections, chocs, salissures, bruits ou exposition à des produits dangereux. Cependant, tous les produits proposés sur le marché ne se valent pas. L’un des critères à bien regarder au moment de s’équiper est le respect des normes de sécurité. L’avantage avec les produits du groupe Berner, c’est qu’ils respectent parfaitement ces normes essentielles. Citons par exemple : La norme EN 166 qui s’appliquent à la protection des yeux pour les lunettesLa norme EN 352-1 en lien avec la protection contre le bruit pour les casques Ne pas négliger les équipements de premiers secours Que l’on travaille sur un chantier, dans un garage automobile ou au sein d’une usine, les professionnels doivent s’équiper d’une trousse de premiers secours afin de faire face aux blessures les plus superficielles. La trousse ou mallette de secours doit contenir au minimum des pansements, une solution désinfectante, des compresses de gaze, une paire de ciseaux, une pochette de glace, du tulle gras et une couverture isothermique. Avec Berner, les professionnels retrouvent l’ensemble des équipements de protection et de sécurité dont ils sont amenés à avoir besoin pour travailler dans des conditions optimales. Les commandes se font directement sur le site internet et la livraison se fait sur le lieu choisi.
Il y a 2 ans et 250 jours

Première mondiale : la signature électronique sécurisée, gratuite et accessible à tous

Aujourd’hui, avec la généralisation du télétravail et la transformation numérique de tous les pans de la société, la signature électronique s’est considérablement répandue et démocratisée. Mais de nombreuses personnes, entreprises et organisations n’ont toujours pas accès à un tel outil, souvent par manque d’information ou de moyens. Lex Community est justement né du désir de rendre la signature électronique accessible au plus grand nombre.Lex Community est un portail grand public destiné aux TPE, professions libérales et règlementées, indépendants, particuliers et associations qui ont besoin de signer et faire signer tout type de document (contrat, bail, devis, bon de commande, attestation, procès-verbal, état des lieux, etc.) avec tous les bénéfices de la dématérialisation à valeur probatoire : suppression des coûts d’impression et d’expédition, instantanéité d’Internet, sécurité technique, valeur juridique et conformité règlementaire.La plateforme de signature électronique Lex Community est entièrement gratuite. Pour l’utiliser, il suffit de créer un compte en renseignant vos prénom, nom et adresse de messagerie, ainsi qu'un mot de passe. Votre compte ne se clôture pas après 14 jours d’essai gratuit, et n’est pas transféré vers une version payante. Vous avez accès à votre compte en illimité. Et afin de respecter votre vie privée, aucune de vos informations ne sera utilisée à des fins marketing.FranceConnect, l’agrégateur d’identités numériques créé par l’Etat, a par ailleurs été intégré à Lex Community et permet de vérifier facilement l’identité du signataire. Ainsi, tout utilisateur possédant un compte impots.gouv.fr, Ameli, MSA (Mutualité Sociale Agricole), une identité numérique de La Poste ou Mobile Connect et Moi, aura la possibilité de s’authentifier et de signer les documents qui lui seront soumis sur Lex Community. La plateforme permet également au signataire de s’authentifier par mail ou SMS.Pour découvrir Lex Community et adopter la signature électronique, rendez-vous sur www.lex.community
Il y a 2 ans et 251 jours

Avec le compteur Linky, Enedis estime que la "sobriété est à portée de main"

Le consommateur pourra notamment adapter sa consommation si besoin pendant les pics de demande cet hiver, selon un communiqué diffusé jeudi 22 septembre. Les clients équipés du compteur communicant Linky, soit 35 millions de foyers en France, peuvent en effet suivre leurs données effectives de consommation jusqu'à la demi-heure près en se rendant sur leur compte client particulier à partir de la plateforme internet Enedis, rappelle le gestionnaire."Au moment où le gouvernement s'apprête à lancer une campagne de mobilisation +Chaque geste compte+ (le 10 octobre, ndlr), et où l'ensemble des acteurs concernés appellent à une sobriété énergétique individuelle et collective, Linky est plus que jamais un outil essentiel au service d'une consommation électrique plus responsable", déclare Enedis dans un communiqué transmis à l'AFP.Selon Éric Salomon, directeur clients d'Enedis, le gestionnaire entend "apporter sa pierre à l'édifice de la sobriété" en permettant au consommateur d'avoir grâce à son compteur "une meilleure connaissance de sa consommation", par mois, par semaine et par jour.La plateforme Enedis sur internet, qui recueille les données du compteur, propose plusieurs services : identifier ses pics de consommation dans la journée, comparer sa consommation d'une journée, comparer sa consommation avec celle de foyers possédant le même type de logement et les mêmes caractéristiques de puissance.À la lumière de ces données, le client peut maîtriser sa consommation en identifiant "des surconsommations anormales", ce qui l'amènera à modifier un appareil trop gourmand voire à choisir une offre tarifaire et une puissance plus adaptées à ses besoins.Alors que 90% des énergies renouvelables sont raccordées au réseau électrique public géré par Enedis, le gestionnaire souligne aussi le rôle du compteur dans "l'autoconsommation" photovoltaïque, puisqu'il permet "une vision fine des données de production d'énergie locale et de consommation entre les habitants".Dans un avis rendu en 2018, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) avait estimé que "l'utilisation par les ménages d'afficheurs dédiés avec des services très complets" permettant de visualiser les historiques de consommation, pourrait engendrer des "'économies d'énergie allant jusqu'à environ 8% en moyenne, et même 10% pour les gros consommateurs". Outre la plateforme d'Enedis, d'autres dispositifs de suivi de consommations existent chez les fournisseurs d'électricité.
Il y a 2 ans et 252 jours

Des actions pour économiser 10 % de la consommation d’énergie d’ici deux ans

L’association négaWatt publie une cinquantaine de mesures de sobriété facilement applicables, essentiellement dans le secteur du bâtiment résidentiel et tertiaire. Elle montre comment l’objectif de réduction de la consommation d’énergie de 10 % en deux ans fixé par le gouvernement est atteignable en mobilisant efficacement l’ensemble des acteurs (citoyens, collectivités locales, entreprises, etc.) autour de mesures clairement identifiées, explicitées et facilitées par l’État. Le secteur résidentiel représente à lui seul 30 % de la consommation d’énergie en France. Les gains potentiels majeurs de réduction portent sur le chauffage (60 % du gisement total), les gains effectifs dépendront de la capacité d’entraînement et d’adhésion de la population : – Respecter la consigne de chauffage des logements à 19°C – Adapter les vêtements portés en intérieur à la saison – en hiver, porter des vêtements chauds – Réduire la consigne de température de 2°C la nuit pour mieux dormir – Réduire la température de 2°C en cas d’absence / Chauffer uniquement les pièces occupées – Pose de films isolants sur les simples vitrages – Renforcer l’étanchéité à l’air des logements : réduire les infiltrations des fenêtres et portes – Isolation des combles perdus Des gisements extrêmement importants existent sur l’eau chaude (18 TWh mobilisables à horizon 2 ans), qui justifieraient de déployer des programmes de déploiement massif des mesures identifiées : – Pose de limiteurs de débit (“mousseurs”) sur les robinets et douches – Pratiques économes de puisage d’eau chaude – Pose d’une jaquette isolante sur les ballons d’eau chaude sanitaire De nombreux leviers existent sur la réduction des consommations électrodomestiques : des campagnes de communication d’envergure, pédagogiques, humoristiques, permettant l’adhésion, permettraient d’aller mobiliser un gisement très significatif (réduction des consommations d’électricité – près de 20 TWh de gisement – et abaissement de la puissance appelée en période de pointe) : – Extinction des appareils en veille et des appareils allumés inutilement – Extinction des box internet et box TV en dehors des heures d’utilisation – Réglages plus sobres des appareils électrodomestiques – Les bonnes pratiques d’usage des appareils de lavage – Campagne “je dégage mes dernières ampoules inefficaces” – Réglage des pompes chauffage des chaudières murales gaz Source : association négaWatt  
Il y a 2 ans et 252 jours

Hydronix : Mieux contrôler les sondes

Hydronix vient de revoir ses interfaces de connexion avec ses sondes d’humidité. [©Hydronix] Hydronix a profité de ces derniers mois pour travailler sur de nouvelles interfaces, afin de connecter ses sondes aux principaux systèmes de contrôle. Notamment des centrales à béton. Ainsi, l’Hydro-View (modèle HV05) est un système à écran tactile, tandis que l’Hydro-Hub (modèle HH01) est conçu pour être monté dans une armoire de commande. Ces deux équipements permettent la connexion au système de contrôle et au réseau. Ceci, via le TCP/IP, les réseaux RS485 existants ou les options de bus de terrain. Hydronix propose d’ailleurs les systèmes Profibus, Profinet et Ethernet/IP.  En plus d’offrir une méthode simple pour configurer, diagnostiquer et étalonner les sondes d’humidité de la marque, les nouvelles interfaces permettent de collecter les données d’humidité. Une opération réalisée par des systèmes externes pour permettre une analyse plus poussée des informations. « Nos nouvelles interfaces permettent au client de vérifier que les sondes d’humidité de ses installations fonctionnent correctement, résume Hydronix. Un contrôle qui peut être opéré depuis sa salle de contrôle, le siège social de son entreprise ou tout autre endroit sous réserve de disposer d’une connexion à Internet. » Bauma – Hall C1 – Stand 430 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 252 jours

Satab présente Eweave sur Batimat le smart textile made in France qui va révolutionner le bâtiment

La société française Satab, référence européenne sur le marché du textile étroit, présente une offre inédite de smart textiles, du 3 au 6 octobre prochain, sur le salon Batimat. En combinant savoir-faire textile made in France et compétences IOT (internet des objets), Eweave propose une solution innovante de textile connecté offrant un service de détection, […]
Il y a 2 ans et 258 jours

Hausse de la demande et baisse de l'offre mettent le marché de la location de logements sous tension

Ce phénomène touche tous les profils de candidats, y compris ceux disposant d'une situation favorable : 75,6% des salariés du public en ont fait le constat amer, de même que 73% des salariés du privé en CDI.La part des étudiants dans les recherches n'est que de 27% contre 35% en moyenne à cette période de l'année. Les actifs (salariés et indépendants), qui se tournent traditionnellement vers l’achat, sont ainsi sur-représentés.Un marché tendu, éprouvant pour les candidats à la locationLe marché de la location semble particulièrement tendu en cette rentrée 2022 : 74,6% des candidats à la location ayant déjà eu à faire une telle recherche par le passé font état de difficultés supérieures à ce qu'ils avaient connu, lors de leurs précédentes recherches, tandis qu'ils ne sont que 21,2% à indiquer qu'ils éprouvent autant de difficultés. Seuls 4,4% indiquent avoir moins de mal à trouver.Dans le détail, tous les profils concernés font état de difficultés supérieures, quel que soit leur statut. Ainsi, les profils théoriquement les plus favorisés que sont les salariés du privé en CDI et ceux du public ne sont pas épargnés par ce constat puisqu'ils sont respectivement 73 et 75,6% à indiquer rencontrer davantage de difficultés.Cette situation se retrouve dans les délais de recherche puisque 51,2% des candidats sont en recherche depuis plus de deux mois, dont 32,9% depuis plus de 3 mois. Là aussi, les salariés du privé en CDI ou ceux du public n'en tirent aucun avantage puisqu'ils sont respectivement 56,1% et 54,1% à rechercher depuis plus de 2 mois.Autre indicateur des difficultés rencontrées, la part des candidats qui, lorsqu'on leur demande s’ils recherchent une location vide ou meublée, répondent à 28% "Peu importe, je prendrai ce que je trouve".Un peu moins d’offres… et un peu plus de locatairesLe nombre d’offres de location au 1er septembre 2022 sur le site PAP.fr est en baisse de - 22% par rapport à 2021, mais l’année 2021 n’est pas significative, car de nombreuses locations touristiques, notamment à Paris, étaient revenues sur le marché de la location classique en raison de l’arrêt du tourisme international.Si l’on compare à la période pré-Covid, la baisse est beaucoup plus modérée : - 5% d’offres de location par rapport à 2019. On constate également une hausse de la demande : + 9% de candidats locataires par rapport à 2019.Ces deux évolutions peuvent s’expliquer par la baisse du nombre d’acheteurs. Hausse des taux d’intérêt, difficultés d'accès au crédit, hypothèse d'une baisse des prix à l'achat, incertitudes sur le pouvoir d'achat : le contexte actuel entraîne une baisse de - 14% du volume d’acheteurs par rapport à 2019.Il y a donc mécaniquement un report sur la location. Certains actifs, qui auraient probablement acheté lors des années précédentes, restent locataires, ce qui mobilise des logements (moins d’offres) et augmente la demande de location.Quant à l’hypothèse du désengagement de l’investissement locatif en raison des nouvelles contraintes réglementaires (notamment concernant les passoires thermiques), nous n’observons rien de significatif.96,7% des candidats estiment avoir eu des difficultés96,7% des candidats interrogés (y compris ceux dont c'est la première recherche) estiment avoir été confrontés à au moins une difficulté. Parmi celles-ci, les candidats à la location pointent principalement : le manque d’offres (56,3%), des loyers trop élevés (45,8%) à égalité avec l'absence de réponse des propriétaires contactés (45,4%), suivi de la rapidité avec laquelle les offres partent (36,3%).Près d’un candidat sur quatre a déjà vu son dossier rejeté plusieurs foisEnfin, on notera que 23,2% des candidats ont vu leur dossier refusé plusieurs fois ! Ce chiffre monte à 25,7% en Ile-de-France et même à 27,8% pour ceux qui recherchent à Paris.Et contre toute attente, on retrouve tous les profils parmi les candidats qui se sont heurtés à des refus de dossier, dont 33% de salariés en CDI.Et l’absence de garantie n’est pas responsable de la situation puisque 84% des candidats en avaient une.Le top 10 des départements où les loyers sont jugés « trop élevés »Les candidats à la location qui estiment avoir été confrontés à des loyers trop élevés recherchent principalement à Paris et dans deux départements de la première couronne : Hauts-de-Seine (92) et Val-de-Marne (94).Mais cette perception n’est pas une spécificité parisienne ou francilienne puisque plusieurs départements de province occupent les rangs 4 à 7, de ce top 10.Avec une constante, il s’agit de départements comprenant une grande métropole, ce qui permet d’identifier les métropoles où la situation est la plus tendue comme à :Lyon dans le département du Rhône (69), en 4ème position ;Marseille et Aix-en-Provence dans les Bouches du Rhône (13), en 5ème position ;Bordeaux en Gironde (33), en 6ème position ;Nice dans les Alpes Maritimes (06), en 7ème position ;L'encadrement des loyers, apprécié mais jugé inefficace52,4% des candidats à la location dans l'une des communes soumises à un dispositif d'encadrement des loyers (Paris, communauté de communes Plaine Commune et Est Ensemble, Lille, Lyon, Villeurbanne, Montpellier et Bordeaux) considèrent que c'est un bon dispositif, car les loyers y sont trop chers.Mais, ils sont en revanche 47,6% à juger cette mesure inefficace au motif qu’elle n'aurait pas d'effet tangible sur les prix.Les risques d'arnaques, un paramètre pris en compteL’explosion des recherches locatives via Internet a vu les tentatives d'arnaques et d'escroqueries se multiplier ces dernières années.Au point de conduire PAP à mettre en place une équipe dédiée (5 personnes à temps plein) pour pallier ce problème afin de filtrer efficacement les annonces pour protéger les locataires.Et bien entendu, plus le marché est tendu, comme en cette rentrée 2022, plus les escrocs ont de victimes potentielles.Mais ce phénomène est désormais assez connu pour que les candidats à la recherche d’une location en aient conscience puisqu'ils sont 90,6% à déclarer faire preuve de vigilance.Le manque d’offres concerne tous les types de biensLes candidats qui pointent un manque d’offres n’ont pas pour cible un type spécifique de bien. Le manque d’offres concerne donc tout autant les studios (20%) que les 4 pièces et plus (20%), de même que les 2 pièces (29%) et les 3 pièces (29%).MéthodologieEtude réalisée à partir des données issues :d'une enquête réalisée , entre le 2 et le 8 septembre 2022, via un questionnaire en ligne auprès de 11.606 candidats en recherche active d'une location.du nombre d'offres de locations disponibles en France sur le site PAP.fr à la date du 1er septembre 2022 comparées au 1er septembre 2021 et au 1er septembre 2019du nombre de recherches de locations effectuées en France sur le site PAP.fr entre le 22 aout et le 8 septembre 2022 comparées aux mêmes périodes en 2019.
Il y a 2 ans et 258 jours

Certivea et la Smart Buildings Alliance récompensent les bâtiments connectés et communicants les plus remarquables

Des projets remarquablement innovants qui permettent de répondre dès maintenant aux enjeux de sobriété et flexibilité énergétique, et apportent aux utilisateurs des services adaptés au plus près de leurs besoins (qualité de vie, sécurité, maintenance, connectivité, etc.).Pour Patrick Nossent, Président de CERTIVEA : « Depuis 4 ans, le label Ready2Services aide les acteurs dans la transition numérique de l’immobilier. Un virage qui permet de faire d’un bâtiment une véritable plateforme de services intégrés pour répondre notamment aux enjeux immédiats de sobriété et de flexibilité énergétique tout en offrant les services numériques maintenant indispensables aux utilisateurs. Ces Trophées sont aujourd’hui l’occasion de célébrer l’engagement des lauréats et de montrer la voie à tous les acteurs de la filière pour porter le développement des bâtiments connectés, intégrés dans la ville durable et intelligente. »Pour Sébastien Meunier, Président de la Smart Buildings Alliance : « Le label R2S et ses extensions servicielles apportent une solution concrète à tous les acteurs de l’immobilier pour les accompagner dans leur transition énergétique et numérique. Bien au-delà de la seule connectivité du bâtiment, la démarche Ready2Services porte une vision du numérique responsable et créateur de valeur pour les occupants, les exploitants, les gestionnaires d’immeubles et les propriétaires. Elle propose un socle solide pour répondre aux objectifs de sobriété énergétique dans le bâtiment et aider tout le secteur à consommer moins et consommer mieux. La SBA est fière aujourd’hui de participer à la remise des Trophées R2S qui distinguent des acteurs et réalisations remarquables en termes de performances et de services numériques. »Le palmarès 2022 des Trophées Ready 2 ServicesCatégorie « Bâtiment Neuf »Immeuble Origine – ICADE – Nanterre (92)2 immeubles de bureaux neufs situés à Nanterre (92), dans le prolongement de Paris-La Défense, intégrés dans un ensemble mixte formant un îlot urbain ouvert sur la ville, occupés par le groupe Technip Energies.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Bâtiment en Exploitation »Immeuble Wave – VINCI Energies – Lille (59)Livré en 2019, WAVE est le siège régional de VINCI Energies, situé dans le quartier central de la métropole Lilloise avec Euratechnologies, 1er incubateur de startups en France.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Bâtiment en Rénovation »Le ‘156’ à Paris – MAIFLe nouveau bâtiment MAIF a accueilli en 2020 ses premiers occupants provenant de 3 sites parisiens. Le bâtiment a fait l’objet d’une rénovation concertée, avec notamment des objectifs environnementaux et numériques.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Campus »Campus Région du numérique Charbonnières-les-Bains - Région Auvergne-Rhône-AlpesOuvert depuis janvier 2021, le campus accueille des étudiants, enseignants, entreprises et industriels sur un espace de 11 ha. Le lieu se veut un catalyseur d’innovations permettant d’accompagner la transformation numérique des acteurs régionaux.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Top 3 des acteurs qui cumulent le plus grand nombre de m² labellisés ou en cours de labellisationCovivioIcadeRedman[Plus de détails, cliquez ici]Le Label R2S, la meilleure preuve qu’un bâtiment est équipé, connecté et sécurisé pour des services numériques performants et durablesReady2Services (R2S) est le socle de la famille des labels ‘Numérique’ délivrés par CERTIVEA. Déployé dès 2018, le label R2S, fruit de la collaboration entre CERTIVEA et la Smart Buildings Alliance, a été conçu pour aider les acteurs, quel que soit leur secteur, dans le déploiement d’infrastructures numériques sûres, évolutives et performantes, pour améliorer le bien-être, la performance et la durabilité au sein des bâtiments tertiaires, quelle que soit leur étape de vie (neuf, exploitation ou rénovation).Les bâtiments labellisés R2S répondent à des exigences couvrant six thèmes complémentaires : Connectivité - Architecture Réseau – Equipements et interfaces – Sécurité numérique – Management Responsable – Services Numériques.Une nouvelle version du label a été lancée à l’été 2022. Ces 4 années ont en effet été l’occasion de nourrir une réflexion poussée autour de l’évolution de ce label unique en son genre, en prenant en compte les retours d’expériences, les réglementations récentes, mais aussi les attentes des maîtres d’ouvrage, bureaux d’études, prestataires… Parmi les nouveautés de la nouvelle version, on notera une prise en compte accrue des réseaux sans fil (Wi-Fi, GSM, IoT, géolocalisation), l’ajout d’un critère sur la présence d’un Building Operating System (BOS) ou encore la fiabilité de la connexion internet. Autres points importants : la clarification du rôle des protocoles (BACnet, LonWorks, KNX…), qui ont toute leur place dans un bâtiment labellisé R2S, et l’accent mis sur un numérique plus responsable et performant afin de réduire l’empreinte environnementale du bâtiment.Le label R2S en données clés+100 : Bâtiments labellisés ou en cours de labellisation R2S1,7 M de m² :Surface cumulée des bâtiments engagésX 3 : Progression du nombre de projets engagés entre 1er trimestre 2021 et 202250/50 : Répartition des projets entre IDF et reste de la France+100 : Référents R2S formés à travers la France
Il y a 2 ans et 263 jours

L’AFGC met à l’honneur le pont de Plougastel – Albert Louppe

La commission Histoire et Patrimoine de l’AFGC organise une journée technique “Pont de Plougastel-pont Albert Louppe”. [©AFGC] Près de Brest, le pont Albert Louppe ou pont de Plougastel, inauguré en 1930, est un monument unique de l’histoire de la construction. Ainsi qu’une illustration exceptionnelle du génie créatif d’Eugène Freyssinet. Mais faute d’entretien, le pont est menacé de destruction en raison des fragments qui se détachent des tabliers qui reposent sur les 3 arches en bon état de conservation. Le 11 octobre dernier, la nouvelle commission Histoire et Patrimoine du génie civil de l’Association française de génie civil (AFGC) organise une journée technique. dédiée à la découverte et à la valorisation de cet ouvrage. Une opération menée en partenariat avec les associations Capi, Les Amis de la Maison des Kerhorres, Eugène Freyssinet, le musée de la Fraise et du Patrimoine et la Société d’études de Brest et du Léon. La commission en question « La commission Patrimoine et Histoire du génie civil de l’AFGC a été créée pour valoriser les hommes, les techniques et les matériaux. Mais aussi les ouvrages de génie civil, ainsi que leur histoire. Sans oublier la sauvegarde des ouvrages présentant un intérêt patrimonial », indique Patrick Guiraud, membre de la commission et de l’Association Eugène Freyssinet, à l’initiative du projet. Cette commission de conseils et d’expertise met au service des acteurs du patrimoine la richesse et le savoir-faire des adhérents de l’AFGC. Et ce, à destination des acteurs des services du patrimoine. « Nous allons couvrir tous les matériaux, toutes les époques et tout type d’ouvrages, ponts, barrages…. A court terme, le site Internet de l’AFGC va être enrichi de données sur le patrimoine, de nouveaux articles et photos. Puis, dans un second temps, nous allons mettre en avant, lors des prochaines Journées du Patrimoine, ce week-end, la sauvegarde du pont de Chazelet, le premier pont en béton armé au monde. Enfin, nous allons organiser une journée technique, le 11 octobre prochain, pour faire connaître le pont Albert Louppe. » De l’intérêt du pont de Plougastel Dans les années 1980, le pont Albert Louppe, en deux fois une voie, connaît un trafic moyen de 28 000 véhicules/j. Il y a de fréquents embouteillages qui gênent pour aller travailler à Brest les habitants de Plougastel et des alentours. C’est ainsi que le “second pont de Plougastel”, le pont de l’Iroise, est construit et inauguré en 1994. A la mise en service de ce dernier, le pont Albert Louppe est déclassé pour la circulation automobile. Il est alors réservé aux deux-roues, aux tracteurs et aux piétons. « Selon les décisions ministérielles d’origine, ne peuvent pas circuler sur le pont de l’Iroise les piétons, les véhicules sans moteur, les cyclomoteurs et les animaux, ni les tracteurs et les matériels agricoles. De ce fait, ces usages sont assurés par le pont Albert Louppe. Il n’est donc pas possible de s’en passer sauf à construire un nouvel ouvrage ! », insiste Patrick Guiraud.insiste Patrick Guiraud. Une journée pour convaincre de sa sauvegarde C’est au travers de conférences et d’échanges avec les participants à l’événement que la commission Histoire et Patrimoine de génie civil de l’AFGC veut faire davantage connaître cet ouvrage pour le faire sauvegarder. Pour cela, pendant cette journée du 11 octobre, sera démontré son intérêt patrimonial et technique. Seront aussi présentées les expériences internationales, les techniques et les matériaux innovants pour rénover cette structure. Enfin, « nous analyserons le champ des possibles pour assurer les usages actuels et les enrichir. Le pont de Plougastel est en effet un vecteur de nouvelles mobilités. C’est aussi un outil de valorisation du paysage et du patrimoine local dans la continuité d’itinéraires touristiques… », reprend Patrick Guiraud. Et de conclure : « Sont déjà inscrits 50 étudiants de l’IUT en génie civil de Morlaix et de Brest. C’est de notre devoir de léguer aux générations futures ce monument de notre patrimoine, symbole de la créativité française et du génie d’Eugène Freyssinet ». S’inscrire ici. Présentation du livre de Françoise Sioc’Han, “Le pont Albert Louppe – Une œuvre monumentale d’exception”, éditions Parapluie Jaune, 2022.
Il y a 2 ans et 263 jours

vmzinc r lance son nouveau site internet et devoile sa charte graphique

VM Building Solutions, spécialiste des solutions innovantes pour la couverture et la façade, dévoile son nouveau site internet. Entièrement repensée autour de la nouvelle charte graphique de VMZINC®, cette vitrine dédiée au zinc fait peau neuve. Le site, et l’identité de marque qui l’accompagne, sont l’expression de l’expertise métier de la marque, de sa fiabilité et de l’équilibre entre savoir-faire et innovation, information et inspiration.
Il y a 2 ans et 263 jours

Le biofioul, alternative au fioul domestique, sera disponible partout dans l’Hexagone

Après plus de quatre années de travail collaboratif mené sous l’impulsion de la Fédération Française des Combustibles, Carburants & Chauffage (FF3C) et comme le prévoit le décret du 5 janvier 2022 – selon lequel les nouveaux équipements de type chaudière sont autorisés en fonctionnement exclusivement avec un biocombustible liquide tel que le biofioul[1] – le biofioul F30 alimentera dès la saison de chauffe 2022-2023 toutes les nouvelles chaudières (installées sur la base d’un devis engagé à partir du 1er juillet 2022).En effet, avec l’entrée en vigueur le 1er juillet dernier du décret n°2022-8 relatif à la performance environnementale des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire, l’installation de matériels utilisant à titre principal un combustible émettant plus de 300 g CO2eq/kWh PCI tout au long de son cycle de vie n’est plus autorisée :L’installation de chaudières neuves utilisant un combustible liquide[2] reste autorisée à la condition d’utiliser du biofioul F30, dont le niveau des émissions tout au long du cycle de vie est inférieur à 300g CO2eq/kWh PCI. Une cinquantaine de références d’équipements biocompatibles Biofioul F30 sont d’ores et déjà disponibles.Les chaudières actuellement en service et installées suivant des devis signés jusqu’au 30 juin 2022 peuvent continuer à fonctionner avec du fioul domestique traditionnel (limité à 7% d’énergie renouvelable selon les spécifications actuelles).Les chaudières actuellement en service peuvent également fonctionner au biofioul F30, à condition d’une adaptation permettant la biocompatibilité du matériel.En conséquence, si le fioul traditionnel peut continuer à être utilisé par plus de 3 millions de résidences principales recourant à cette énergie stockable, toute installation neuve doit désormais fonctionner avec un biofioul F30, lequel répond à l’exigence du plafond d’émission de 300 g CO2eq/kWh PCI fixé par le décret. Du biofioul F30 en 2022 au F55 en 2028La distribution du biofioul F30 débutera d’ici quelques jours, avec la publication imminente d’un arrêté ministériel[3] « relatif aux caractéristiques du fioul domestique F30 », autorisant sa mise sur le marché. Elle s’appuiera sur un réseau de distribution d’ores et déjà en ordre de marche pour servir les usagers concernés sur l’ensemble du territoire. Plus de 300 points de vente couvrant tous les départements de l’Hexagone sont ainsi engagés dans la mise sur le marché du biofioul F30. Leur liste sera accessible dès publication de l’arrêté sur le site internet www.biofioul.info.La mise du marché du biofioul F30 s’accompagne de perspectives d’évolution ambitieuses : le biofioul a vocation à se généraliser progressivement, avec le lancement en 2028 d’un biofioul « F55 » contenant plus de 50% d’énergie renouvelable. Une démarche européenne qui s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route 2050 pour un chauffage décarboné inclusif et durable pour les zones rurales et hors réseaux, annoncée le 9 septembre 2022 par Eurofuel, association des acteurs européens du fioul et des combustibles liquides pour le chauffage domestique.Les consommateurs convaincus par le biofioul mais soucieux de leur budget énergieUn sondage a été réalisé́ par Opinion Way en juillet 2022 auprès d’utilisateurs de fioul afin de recueillir leur avis sur leur mode de chauffage actuel et leur intérêt vis-à-vis d’un biocombustible liquide de chauffage. Parmi les principaux enseignements de ce sondage, marqué par le contexte de crise énergétique et d’inflation :96% des répondants trouvent le chauffage au fioul efficace et procurant une chaleur confortable.61% souhaitent conserver leur mode de chauffage ; 27% réfléchissent à un changement d’ici 2 à 5 ans.Plus de 80% seraient prêts à opter pour du biofioul en remplacement du fioul domestique et 51% pourraient faire adapter leur chaudière dès à présent, en changeant le brûleur, pour pouvoir utiliser du biofioul F30. Mais dans le contexte actuel d’inflation, seuls 38% des utilisateurs de fioul se disent prêts à payer plus cher leur énergie.Les perspectives d’évolution du biofioul séduisent : 67% des utilisateurs de fioul domestique déclarent être prêts à utiliser les différents produits qui seront mis sur le marché dans les années à venir (F55 puis F100).Pour Eric Layly, Président de la FF3C :« Le décret du 5 janvier dernier signant la naissance du biofioul F30 et l’arrêté ministériel qui en autorise la mise sur le marché marquent l’aboutissement d’un long travail collectif de toute une filière – constructeurs de matériels de chauffage, agriculteurs producteurs de colza, installateurs, producteurs et distributeurs d’énergies.»« Ce travail, mené en lien avec les services de l’Etat, nourrit une ambition forte sur le plan environnemental, prenant en compte à la fois le libre choix et les contraintes des consommateurs des territoires périurbains et ruraux. »« Aujourd’hui, la filière est fin prête pour la nouvelle saison de chauffe et pleinement en mesure de livrer du biofioul F30 comme de continuer à distribuer normalement du fioul traditionnel. »Pour Frédéric Plan, Délégué Général de la FF3C :« L’arrivée du biofioul est une solution concrète et immédiatement disponible pour accélérer la fin du fioul domestique traditionnel. Reste que pour inciter les Français à se tourner vers le biofioul, il faut que la fiscalité le rende attractif. »« En effet, les chaudières actuellement en service peuvent être adaptées à l’usage du biofioul notamment à l’occasion d’un changement de brûleur. C’est une opportunité d’aller plus vite et plus loin sur le front de la décarbonation du chauffage au fioul. Et c’est au législateur d’en prendre l’initiative. »« Si le gain de consommation d’une chaudière neuve à haute performance énergétique, de 25 à 30 %, permet de gommer le surcoût lié à l’usage du biofioul, ce n’est pas le cas pour les chaudières existantes dont la longévité dépasse les 25 ans. »Le biofioul, énergie des territoiresLe biofioul est une énergie liquide stockable, composée d’une part d’énergie renouvelable, prioritairement sous forme d’ester méthylique de colza (EMC). Le choix du colza tient aux nombreux atouts de cette plante dont la France est l’un des premiers producteurs en Europe: 100.000 agriculteurs cultivent du colza sur l’ensemble du territoire. Sa graine, composée à parts équivalentes d’huile (notamment valorisée en biofioul) et de matière riche en protéines (notamment valorisée pour l’alimentation animale), offre des réponses prometteuses et complémentaires aux enjeux des transitions agroalimentaire, énergétique et environnementale, dont celui de la souveraineté protéique de la France.Le fioul domestique, 3e énergie de chauffage en FranceLe fioul domestique est la 3e énergie de chauffage en France. Il équipe plus de 3,5 millions de logements, dont 3,1 millions de résidences principales, sur un total de 29,8 millions, soit 12% du parc, principalement dans des territoires ruraux et périurbains que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas (sources Ceren et Ademe, 2017). En France, 25.000 communes sur un total de 35.000 ne sont pas raccordées aux réseaux de gaz, ce qui représente, sur l’ensemble du territoire, 13,4 millions de Français et 20% de la population française (sources GRDF et Insee, 2018).[1] https://www.ecologie.gouv.fr/gouvernement-adopte-decret-limiter-emissions-gaz-effet-serre-des-nouveaux-equipements-chauffage[2] La norme AFNOR publiée le 11 mai 2022 détermine les caractéristiques de ce nouveau biocombustible liquide: https://norminfo.afnor.org/norme/xp-m15-040/combustibles-liquides-fiouls-domestiques-f30-exigences-et-methodes-dessai/200017[3] Le code de l’énergie conditionne la mise sur le marché de tout produit énergétique à un arrêté ministériel dont la parution est imminente.
Il y a 2 ans et 265 jours

Entretien avec Pierre Knoché, DG France de Kiloutou

D’où vient Kiloutou ? Depuis quand l'entreprise existe-elle ?Pierre Knoché : Le groupe Kiloutou a été fondé en 1980 par Franky Mulliez avec la volonté de devenir la première chaîne française de location de petits matériels et outillage. Tout a commencé avec 3 agences dans le Nord, aujourd’hui elles sont 564 réparties en France, en Allemagne, Espagne, Italie, Pologne et depuis peu au Danemark et au Portugal. Aujourd’hui la société s’est considérablement développée avec un élargissement de sa gamme sur le matériel de terrassement, d'élévation et de véhicules et l'extension à l'international. Le parc matériel compte actuellement 265.000 matériels.Quelle est la place de Kiloutou sur le marché ? Comment décririez-vous l’évolution du marché de la location de matériel ?Pierre Knoché : Kiloutou est actuellement le 3ème loueur de matériel européen et 95% des clients sont des professionnels (aussi bien les grands acteurs du BTP, que les artisans ou les industriels).L’évolution du marché de la location de matériel est désormais orientée vers la lutte contre le réchauffement climatique :On sait que 20% des émissions de CO2 d’un chantier sont liées au fonctionnement du matériels (Etude Carbone 4 pour la FNTP - périmètre France). De sa fabrication à sa fin de vie, en passant par son usage et sa maintenance, un matériel à motorisation électrique rechargée sur le réseau, à hydrogène vert ou biogaz, permet jusqu’à 60% de réduction des émissions de CO2 par rapport à un modèle thermique.Notre principale préoccupation est donc de pouvoir proposer des matériels plus respectueux de l’environnement et moins émetteurs de CO2, sans faire de compromis sur leur performance. Désormais nous devons composer avec un mix énergétique (électrique, hybride, H2 et les biocarburants qui ont chacun leurs limites). Ces nouvelles technologies manquent encore de maturité (manque d’infrastructures de recharge à proximité des chantiers par exemple), mais nous ne pouvons pas passer à côté étant donné les avantages qu’elles apportent : réduction des émissions de CO2 et de particules fines, mais également des nuisances sonores pour les riverains ou encore des vibrations pour les compagnons.Ces grandes évolutions supposent aussi que l’on accompagne nos équipiers : notre force commerciale, formée à analyser chaque chantier pour déterminer le parfait mix usage / performance ; et dans nos ateliers, nos équipes techniques qui seront garantes de la pérennité de cette flotte.Quelles innovations pensez-vous avoir apporté au secteur ?Pierre Knoché : Dès 2007, Kiloutou a formalisé une stratégie RSE d’ampleur et est devenu en 2012 le premier loueur à établir le bilan carbone de ses locations. En 2012 nous avons signé le Global Compact qui nous engage à aligner notre stratégie sur 10 principes touchant les droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.Plus récemment, en 2021, Kiloutou a lancé la gamme iMPAKT qui réunit plus de 3500 matériels électriques ou hybrides, tous recensés dans le Guide des Matériels alternatifs, qui permet aux clients de comparer chaque matériel avec son équivalent thermique et ainsi de rendre compte des économies de carburant réalisées et les émissions de CO2 et de bruit évitées.Par la même occasion, le Groupe a lancé la première édition des Rencontres du Matériel Durable (RMD), qui réunit fabricants, clients et fédérations professionnelles afin de débattre et d’imaginer les solutions des chantiers de demain. Parce qu’il est évident que pour atteindre nos objectifs de réduction des émissions carbone à tous, c’est ensemble que nous devons travailler.Grâce aux études commandées par Kiloutou aux cabinets Carbone 4 et Arthur D.Little, les participants ont pu peser les pour et les contres des diverses énergies alternatives et avoir un aperçu du mix énergétique projeté à 2030 suivant deux scénarios : l’un conservateur, l’autre plus agressif. Ils ont également débattu de plusieurs propositions qui seront faites au Gouvernement. Rendez-vous est déjà donné en février prochain pour la 4ème édition.Et parce que la RSE comprend évidemment l’environnement, mais aussi l’Humain, Kiloutou s’est doté depuis plusieurs années d’une gamme de matériel dédiés à la sécurité et l’ergonomie sur les chantiers nommée Kare. On y retrouve notamment l’ergosquelette - qui permet de soulager les épaules dans une posture bras hauts, le gabarit laser - qui crée une frontière invisible pour éviter l’intrusion sur des chantiers à risque, le gilet connecté - qui prévient le risque de heurt engin-piéton, et le bras 0 gravité - qui soutient le poids d’un outil (jusqu’à 15kg) sans altérer la dextérité de son utilisateur. Ces dispositifs sont imaginés et conçus par des entreprises partenaires et nous fournissons à nos clients tout le conseil et leur mise en place directement sur les sites et chantiers.Quelle est la direction stratégique de Kiloutou dans les années à venir ? Avez-vous notamment des projets en cours en termes de digitalisation ?Pierre Knoché : Kiloutou a lancé son premier site internet vitrine en 2000. Aujourd’hui, il permet d’obtenir un devis et de réserver son matériel en ligne. Il est agrémenté de tutos vidéos pour permettre aux utilisateurs d’être le plus autonome possible. L’objectif est aujourd’hui de le rendre toujours plus personnalisé pour le client et d’en faire un réel apporteur d’affaires pour nos agences.Dans les en-cours, nous finalisons actuellement des projets qui avaient été mis en stand-by durant la crise sanitaire, notamment Youse : un système de partage de matériels qui vise principalement les clients industriels. L’objectif est de leur permettre, à travers une interface digitale, de mettre à disposition l’ensemble des matériels détenus ou loués à leurs équipes et prestataires et d’organiser un système de réservation. Cela permet d’amortir l’investissement, de limiter le nombre de matériels (et les émissions qui les accompagnent) sur un seul et même site et de verrouiller la responsabilité de chaque utilisateur.Nous poursuivons également notre partenariat avec l’entreprise Apizee pour la visio-assistance. L’objectif est de faire intervenir nos techniciens à distance afin de répondre aux questions de fonctionnement ou pannes légères. Sans application à télécharger, il permet 80% de résolution en moins de 4h et économise les déplacements.
Il y a 2 ans et 265 jours

Schöck Stacon type LD : seuls goujons sous DTA validé par le CSTB

Avec encore une longueur d’avance sur la profession, Schöck annonce que sa nouvelle gamme de goujons Schöck Stacon® type LD vient d’obtenir un DTA (Document Technique d’Application), numéro 3.1/15-817_V2, délivré par le CSTB, en tant qu’éléments de liaison structurelle dans les ouvrages en béton armé. Cette exclusivité devrait s’accompagner très prochainement de la sortie d’un logiciel inédit, Scalix®, pour le dimensionnement des goujons. Fort de ces avantages concurrentiels, Schöck entend se démarquer plus que jamais ! Un système complet, économique et sûr Le traitement des joints de dilatation évite la fissuration du béton et la fatigue des armatures structurelles résultant d'une dilatation due à la température, au retrait du béton entre deux ouvrages ou bâtiments longs.Qu'il s'agisse de l'infra- ou de la superstructure, les solutions courantes pour liaisonner mécaniquement les ouvrages séparés par un joint de dilatation s’avèrent complexes à mettre en œuvre, onéreuses et sources d’un encombrement important : réalisation d’un corbeau en béton avec un appui de glissement ou réalisation d’une double structure (doubles murs).Simples d’utilisation, les goujons Schöck Stacon® type LD évitent les investissements supplémentaires et permettent une optimisation structurelle. A haute résistance mécanique et prêts à être mis en œuvre, ils relient les éléments de construction contigus du joint, assurant la reprise d’efforts de cisaillement importants tout en autorisant un ou plusieurs degrés de liberté (axial et radial). Composés de barres cylindriques en acier inoxydable ou en acier galvanisé, ils garantissent un traitement de qualité et sans entretien des joints de dilatation.Un large panel en diamètres et finitions pour toutes les configurations Produits sur mesure, les goujons Schöck Stacon® type LD déclinent plusieurs diamètres différents, disponibles en acier inoxydable ou en acier galvanisé à chaud, afin de s’adapter idéalement aux multiples configurations rencontrées sur les chantiers, aussi bien en intérieur qu'en extérieur.Au-delà d’être actuellement le seul fabricant à proposer des goujons bénéficiant d’un DTA, Schöck annonce également l’avènement d’un nouveau logiciel Schöck Scalix®, bientôt disponible pour le dimensionnement des goujons Schöck Stacon®. Le logiciel fonctionnera sur tous les navigateurs internet courants et permettra de définir instantanément et avec pertinence les références de goujons Schöck Stacon® les plus appropriées en fonction de chaque cas de figure. Précisons que ce nouveau logiciel traitera également l’implantation des rupteurs de ponts thermiques en ITE, à l’instar de son homologue Open BIM Schöck qui le réalise déjà pour les rupteurs dédiés à l’ITI.
Il y a 2 ans et 267 jours

Une nouvelle pompe à chaleur air/eau Daikin pour préparer l'hiver sans énergie fossile

Cette gamme présente la particularité d'être compacte, performante et silencieuse.Venant remplacer la gamme Daikin Altherma M en taille 5 et 7, cette solution est idéale pour les projets de construction neuve (notamment pour les petites tailles) comme pour les programmes de rénovation lors du remplacement/relève des chaudières non condensation (gaz ou fioul) et le remplacement d'une ancienne PAC Air/Eau Monobloc.Groupe Monobloc tout en unLe groupe extérieur de la nouvelle gamme Daikin Altherma 3 M disponible de la taille 4 à 8 dispose d'une grille de ventilation avec un habillage blanc.La pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Moyenne Température à 55°C est disponible en chauffage seul ou en version réversible (chauffage et rafraîchissement), uniquement en version monophasée. La gamme dispose aussi d'un appoint électrique 3kW integré de série.Elle peut être connectée à des radiateurs basse et moyenne température, à un plancher chauffant ou chauffant/rafraîchissant (en cas de solution réversible) ou à des ventilo-convecteurs (qui fonctionnent en chauffage et en rafraîchissement).Tous les composants nécessaires au fonctionnement de ce système sont intégrés dans le groupe extérieur, libérant l'espace intérieur de toute installation, à l'exception d'un ballon d'eau chaude sanitaire ou d'un chauffe-eau thermodynamique ou solaire si cette option est retenue.Daikin offre la possibilité d'installer le groupe extérieur en-dessous d'une fenêtre pour gagner encore davantage en discrétion. Grâce à son monoventilateur dissimulé et ses couleurs sobres, l'appareil se fond aisément dans le décor, et se fait également oublier sur le plan acoustique avec une pression sonore à partir de 36 dB(A) à 5 m.Compact et discret, il présente aussi l'avantage de faciliter les opérations de maintenance des installateurs grâce à l'intégration d'une plaque rotative sur le devant du groupe afin de simplifier l'accès à la platine électronique.Réponds aux objectifs de neutralité carboneEn fonctionnant en mode chauffage l'hiver comme en mode rafraîchissement l'été, la nouvelle série de la gamme Daikin Altherma 3 M est proposée avec le label énergétique allant jusqu'à A+++ (fonctionnement à 35°C). Le confort est aussi assuré en hiver, avec une température de sortie d'eau à 55°C jusqu'à des températures extérieures de -15°C, et un fonctionnement garanti jusqu'à -25°C.Le système fonctionne au réfrigérant R-32, fluide ayant un potentiel de réchauffement planétaire 3 fois plus faible que le R-410a (ancien fluide équipant les PAC Daikin Altherma) et favorisant la décarbonisation de nos équipements de chauffage. De plus, le R-32 permet également de réduire la quantité de fluide nécessaire au fonctionnement du système, comparativement au R-410a.De tels atouts permettent à la gamme Daikin Altherma 3 M de correspondre en tous points aux exigences de la Règlementation Environnementale 2020 pour favoriser les constructions bas carbone. De plus, le système est éligible aux aides en faveur de la rénovation énergétique, qui sont cumulables et fonction des revenus des foyers (Ma Prime Renov' – CEE – des aides régionales…).Contrôle et connectivitéComme pour l'ensemble de sa gamme de pompes à chaleur air/eau Daikin Altherma de 3 ème génération, la solution monobloc bénéficie des mêmes avantages grâce à sa connectivité au Cloud Résidentiel Daikin. Grâce à une carte WLAN (livrée de série) et une connexion sans fil sécurisée, l'utilisateur final à un accès simplifié à différents services connectés.Il peut aisément piloter sa pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Monobloc depuis son smartphone ou sa tablette, à domicile ou à distance, au moyen de l'application « Onecta ». Elle permet de faire fonctionner le système de chauffage, de définir des programmations, de commander les températures en temps réel et de suivre les consommations.Un des services connectés permet aussi le pilotage par la voix via les assistants vocaux « Amazon Alexa » et « Google Assistant » grâce à des consignes claires telles que « OK Google, allume la pompe à chaleur ».Daikin s'est associé avec Somfy, Niko et Sowee afin de renforcer son eco-système de maison connectée. Le contrôle et le pilotage du système de chauffage (marche/arrêt – fonction mode boost ECS…) s'effectuent très facilement.Avec l'achat de la PAC Daikin Altherma 3 M, le particulier est invité à s'inscrire sur la plateforme standbyme.daikin.fr (http://standbyme.daikin.fr/), développée par Daikin, pour lui offrir la possibilité de souscrire à la garantie 10 ans pièces.L'installateur peut, quant à lui, souscrire à un nouveau service : DCS Residential. Une fois l'installation du client utilisateur reliée au cloud résidentiel Daikin et l'enregistrement de l'unité sur Stand By Me, l'installateur peut, par la suite modifier les paramètres à distance (fonction Marche/Arrêt, activation du mode boost ou alors réglage de la température de sortie d'eau).A l'intérieur du logement, la télécommande design « Madoka » (disponible en blanc, gris ou noir) se fixera facilement et discrètement au mur (85 x 85 mm) et permettra de contrôler un large nombre de fonctionnalités.
Il y a 2 ans et 271 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 273 jours

Le gouvernement va dissiper le "flou" sur les "dark stores"

Avec ce futur arrêté, "il n'y a plus de +sauf+" et "les dark stores sont considérés en termes de sous-destination comme des entrepôts, qu'il y ait ou pas un point de retrait", a indiqué la ministre déléguée au commerce Olivia Grégoire à l'issue d'une réunion de consultation avec des élus locaux à Paris. Mi-août, la mairie de Paris, principale ville concernée, avait dénoncé un projet d'arrêté ministériel qui aurait permis à ces lieux où sont stockés des produits courants qui peuvent être commandés sur internet et livrés en 10 minutes, d'être considérés comme des lieux de commerce ou de restauration, pour peu qu'ils disposent d'un point de collecte pour le public.Mais avec le nouveau texte, "il n'y aura plus de flou", a promis Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement, pour qui les entreprises qui n'auront pas effectué les changements légaux seront en infraction et devront "très probablement" fermer au terme de la procédure judiciaire.Ce texte sera un "outil pour que les collectivités locales et maires puissent réguler, les interdire ou pas en fonction de leurs souhaits", a résumé Olivia Grégoire pour qui "ce n'est pas la fin des dark stores" pour autant."On saura dans quel quartier c'est autorisé et dans quel quartier cela ne l'est pas", a précisé Olivier Klein, estimant que l'implantation de ces commerces était "terminée en coeur de ville". "Le gouvernement confirme l'illégalité observée, notamment à Paris, sur des dizaines de dark stores et donc la nécessité de leur fermeture immédiate", a réagi l'adjoint à l'urbanisme à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, qui avait lancé en août la fronde contre le précédent projet d'arrêté.Les grands acteurs de ce secteur (Gorillas, Flink, Deliveroo, Getir ou Gopuff) "n'ont plus aucune échappatoire aujourd'hui", s'est réjoui l'élu socialiste, très critique vis-à-vis de leur modèle social.Incarnations du "quick commerce" qui permet de commander des produits en ligne et d'être livré en quelques minutes, les "dark stores" et "dark kitchens" se sont multipliés au coeur des métropoles depuis 2020, à la faveur des confinements et des couvre-feux successifs. Et ce malgré les critiques qu'ils suscitent chez les commerces traditionnels, qui dénoncent une concurrence déloyale, et les riverains, exaspérés par les nuisances.Les "dark stores" stockent des produits de consommation courante tandis que les "dark kitchen" sont des cuisines non adossées à un restaurant, uniquement destinées à la livraison de plats.
Il y a 2 ans et 274 jours

DPE et diagnostics immobiliers : la DGCCRF pointe des anomalies encore trop fréquentes

La DGCCRF rappelle tout de même que la globalité des entreprises contrôlées respectaient bien leurs obligations concernant les formations et les certifications. Cependant, les irrégularités constatées surviennent dans le domaine de l'information précontractuelle du consommateur et de la signature en ligne ou à domicile des contrats de vente.312 professionnels ont été audités par le gendarme de la concurrence pour cette enquête et 72% des établissements contrôlés ont montré des anomalies notamment concernant leur connaissance des conditions d'informations précontractuelles des clients et des signatures de contrats de vente. 161 avertissements ont été distribués suite à cette découverte ainsi que 55 injonctions et 15 procès-verbaux pénaux.La DGCCRF pointe d'abord un manque d'informations à propos des grilles tarifaires des prestations, les qualifiant de « peu claires voire incomplètes compte tenu des multiples éléments intervenant dans le calcul du prix (nature du diagnostic, surface du bien, nombre de pièces, type de transaction, etc.). »La nécessité d'établir un contrat écrit avant la visite, incluant le droit de rétractation sous 7 jours qui doit être inclus dans ce contrat, semble être méconnue de nombreux professionnels. Plusieurs problèmes dans le formalisme des factures ont aussi été mis en avant lors de l'enquête et quelques pratiques commerciales trompeuses ont même été révélées.À l'heure de la RE2020 et au vu de l'importance croissante des professionnels du diagnostics immobilier qui vont avoir un rôle majeur avec la mise en place d'un calendrier d'interdiction à la location des bâtiments énergivores, la DGCCRF considère comme crucial de maintenir la surveillance du marché des diagnostics immobiliers.La prochaine étape pour l'organisme en charge de la surveillance de la concurrence en France est de se pencher sur les franchiseurs qui « diffusent aux franchisés des documents parfois incomplets ou non conformes", et sur les « plateformes internet qui apparaissent désormais comme des acteurs majeurs dans ce secteur d'activité ». Le but affiché des pouvoirs publics est de maintenir la pression sur la filière pour la pousser vers plus de professionnalisme.
Il y a 2 ans et 274 jours

A Heudebouville, une école dessinée par Hemaa et Hesters-Oyon

Dans le village d’Heudebouville (Eure), l’agence Hemaa, en collaboration avec Hesters-Oyon architectes, livre pour la commune un premier projet en bois abouti, et évolutif, d’un groupe scolaire de 1 500 m² (budget : 4,5 M€). Quand l’école devient un archétype contemporain. Communiqué. Dans un site remarquable dont la toile de fond est constituée des coteaux de la […] L’article A Heudebouville, une école dessinée par Hemaa et Hesters-Oyon est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 294 jours

Novéa Énergies équipe la ville de Villeneuve-Loubet (06) de 19 ensembles solaires éco-conçus

11 d’entre eux habillent ainsi un nouvel ensemble immobilier dans le quartier des Maurettes, et les 8 autres ont été installés pour éclairer et sécuriser le pôle culturel Auguste Escoffier.Particulièrement avancée, la politique RSE de Novéa Énergies défend un usage raisonné de la lumière, basé sur une démarche scientifique, grâce au développement de solutions fiables, durables et respectueuses de l’environnement. Tous les luminaires de l’entreprise angevine sont par ailleurs conformes à l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, la réduction et la limitation des nuisances lumineuses. Des ensembles solaires au design unique, conçus au plus près du besoin d’éclairageVille de plus de 16 000 habitants, idéalement située en bordure de la célèbre Baie des anges, entre Nice et Antibes, Villeneuve-Loubet abrite une biodiversité riche qui lui vaut le surnom de « cœur nature de la Côte d’Azur ». Particulièrement dynamique, le quartier des Maurettes a fait l’objet d’un grand projet de requalification de la zone économique Pôle Marine 7 pour créer un véritable cœur de ville à fort enjeux en termes de développement durable. Ce projet « Cœur des Maurettes » s’inscrit dans un ensemble végétalisé préservé, doté de nouveaux équipements publics favorisant une qualité résidentielle soignée du quartier. De nouveaux programmes immobiliers ont vu le jour, avec de forts enjeux en termes de développement durable. La commune de Villeneuve-Loubet a recouru aux solutions de Novéa Énergies pour une application de plus en plus sollicitée, à savoir l’éclairage d’une partie d’un de ses nouveaux ensembles immobiliers : un parking et un chemin piétonnier.« Depuis 2016, la municipalité a engagé d’importants travaux d’investissement sur l’ensemble du parc d’éclairage public obsolète à 80 % afin de mieux éclairer les espaces publics assurant à la fois la sécurité des Villeneuvois et des économies d’énergie », affirme Lionnel LUCA, le Maire.11 mâts Combi Top 3 double crosse au design original et harmonieux avec l’éclairage public du quartier ont ainsi été installés. Novéa Énergies étant une filiale du groupe Ragni, l’entreprise angevine dispose de la palette de luminaires la plus large du marché et est le seul fabricant en capacité de proposer une continuité architecturale avec les ensembles traditionnels raccordés au réseau. Des consoles Tominia et luminaires Atinia de chez Ragni ont ainsi été apposés, sublimant la finition de ces ensembles solaires bleu capri (RAL 5019) qui se fondent parfaitement dans l’existant.Pour ce qui est de la sécurisation de la médiathèque de Villeneuve-Loubet, la ville a cette fois privilégié des luminaires Chic et des consoles Atilis sur les 8 mâts CT3, le tout en rouge vin (RAL 3005) pour valoriser la superbe allée devant le pôle culturel et l'architecture du village en toile de fond.Un choix évident pour le Maire de la ville : « Dans tous nos projets, la municipalité cherche systématiquement à faire appel aux techniques innovantes. L’usage de candélabres solaires est aussi une solution pratique et économique pour éclairer les secteurs vides de réseaux ». Sécuriser les usagers et préserver la biodiversité Intégrant la préservation de la biodiversité dans sa politique globale de développement durable, l’entreprise angevine propose des scénarii d’éclairage public autonome sur-mesure, qui éclairent juste, au plus près du besoin. En effet, pour Novéa Énergies, l’utilisation future de ses équipements solaires doit impérativement être définie au préalable, pour concevoir un scénario d’éclairage personnalisé, adapté aux écosystèmes dans lesquels ils s’intègrent.Ainsi, dans le quartier des Maurettes les ensembles solaires fonctionnent par détection de présence, en veille à 10 % toute la nuit avec 5 heures cumulées de détection prévues, soit 400 passages de 45 secondes.L’accès au pôle culturel est quant à lui éclairé à 100 % pendant les 5 heures suivant le crépuscule, puis les ensembles solaires entrent en veille à 10 % avec 1h30 de détection cumulée prévue. Les installations répondent donc à la fois au besoin de sécurité des usagers, tout en limitant les nuisances lumineuses et donc l’impact sur la biodiversité.
Il y a 2 ans et 301 jours

Würth France au salon Batimat

L’ensemble des experts guidera les professionnels à travers le stand pour leur faire découvrir les dernières innovations produits, ainsi que les systèmes & solutions consacrés aux applications et métiers de la construction. Venez découvrir de nombreuses démonstrations en fonction des univers : Visserie bois et autoforeuses, rivets autoperçantsCarottage et clouage,Forets métaux et multimatériaux,Test d’arrachement chevilles,Solutions de gestions de stocks connectées.Profitez également de votre présence pour tester l’expérience immersive de la réalité virtuelle tout en découvrant les initiatives RSE de Würth France !Chaque jour, les professionnels pourront également participer à un jeu concours pour tenter de remporter des lots exceptionnels et notamment une servante aux couleurs de la France. Enfin, du 3 au 31 octobre 2022, une brochure promotionnelle sera proposée aux clients et un coupon de réduction « BATIMAT20 » sera saisissable sur l’e-shop du 1er septembre au 16 octobre pour bénéficier de 20€ de réduction à partir de 100€ d’achat.Toute l’équipe se réjouit de pouvoir accueillir tous les professionnels de la construction afin de passer un moment convivial et de vivre une expérience inédite au sein de l’univers Construction de Würth France. Retrouvez Würth au pavillon 4 - stand N° G120 !Commandez votre badge gratuitement avec le code : BEX129764 sur batimat.com**Enregistrez-vous sur le site internet batimat.com et cliquez sur « Mon badge ».
Il y a 2 ans et 309 jours

Sobriété énergétique : lancement du groupe de travail « Numérique et Télécommunications »

Le mois dernier, la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le lancement de groupes de travail thématiques sur la sobriété énergétique. Avec un objectif : réduire nos consommations d’énergie de 10% en deux ans pour, à court terme, garantir notre sécurité d’approvisionnement dans le contexte de guerre en Ukraine et, à plus long terme, sortir la France des énergies fossiles. Objectifs confirmés par le Président de la République dans son allocution du 14 juillet dernier.Les engagements des acteurs du numérique et des télécommunicationsCette première réunion du groupe de travail « Numérique et télécommunications » a permis aux ministres de rappeler leur volonté d’une action ambitieuse. Etaient représentés : le Comité stratégique de filière « Infrastructures numériques », la Fédération Française des Télécoms et notamment les quatre principaux opérateurs de télécommunications, représentants de l’écosystème French Tech, France Digitale, Numeum et Start Industrie.Collectivement, ces acteurs s’engagent, avec les instances représentatives du personnel, à mieux faire connaître et appliquer les obligations légales, en miroir de la demande d’exemplarité de la Première ministre auprès de l’administration, en matière d’éclairage des lieux de commerce (éteints à 1 heure du matin au plus tard ou 1 heure après la cessation de l'activité) et des températures de consignes des bâtiments (mettre en œuvre les moyens de baisser la température et ne pas dépasser 19°C maximum pour optimiser la consommation énergétique). La possibilité d’une organisation du travail permettant de limiter les consommations énergétiques, dont le télétravail, sera également explorée.Les participants ont également fait part de leur volonté de partager et d’amplifier les bonnes pratiques, notamment sur les évolutions technologiques les plus récentes qui permettent de réduire l’empreinte énergétique de certaines activités.A titre d’exemple, la consommation énergétique des lignes fixes a été divisée par trois avec le passage à la fibre. De plus, malgré un usage mobile toujours plus important, le passage à la 5G, dans les zones très denses, entraînera une amélioration de l’efficacité énergétique d’un facteur 10 par rapport à la 4G, et d’un facteur 50 par rapport à la 3G[1]. Enfin, la mise en place de la facture électronique ou le développement de filières de reconditionnement et l’allongement de la durée de vie des terminaux sont autant de pratiques que les représentants, présents ce jour, ont mentionnées.Au-delà, le secteur numérique est un outil au service de l’efficacité énergétique. Par exemple, dans le secteur du bâtiment, un simple programmateur de chaudière peut faire baisser de 10% la consommation d’énergie, les outils de gestions techniques de bâtiments de 30%.Les outils numériques facilitent également la décarbonation de l’énergie, par exemple dans la gestion des énergies renouvelables intermittentes.Le secteur réfléchit également à l’utilisation de capteurs déjà installés pour d’autres usages, afin qu’ils assurent le suivi et le contrôle de la consommation d’énergie dans des bâtiments. Cela pourra réduire instantanément les consommations de 10 à 15%.En ce sens, les appels à projets de la French Tech, et notamment le programme Green20, soutiennent les innovations de rupture en faveur de la transition écologique et énergétique.Une méthode de consultation pour identifier des mesures prioritaires spécifiques à chaque secteurTous les acteurs présents ont confirmé leur volonté de diminuer de 10% la consommation d’énergie d’ici deux ans. Pour y parvenir, les travaux se poursuivront en distinguant les acteurs disposant d’infrastructures techniques des acteurs de l’économie numérique, pour prendre en compte chacune de leurs spécificités.Les acteurs disposant d’infrastructures techniques (opérateurs de télécommunications et startups dans l’industrie) vont, par exemple, étudier la mise en place de mesures d’optimisation de la consommation énergétique des réseaux mobiles ;Les acteurs de l’économie numérique (notamment le Next40 et les capitales French Tech) réfléchiront à établir leur bilan carbone, préciser leurs engagements net zéro et à engager une démarche de mesure d'impact. Ils travailleront également à identifier des initiatives d’architecture technique des sites Internet à usage commercial pour que leur conception soit la plus légère possible en données.Les ministres poursuivront ces travaux avec le groupe « Numérique et télécommunications », aux côtés d’experts. Un plan d’actions de mesures simples et opérationnelles sera partagé fin septembre.Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Pour faire de la sobriété énergétique une réalité, nous devons miser sur le numérique et les systèmes connectés. Ce sont autant d’outils pour mieux piloter notre consommation d’énergie. Nous devons nous appuyer collectivement sur l’expertise et la capacité d’innovation des acteurs du numérique, tout en les accompagnant dans l’accélération de leur propre feuille de route de décarbonation. »Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition Numérique et des Télécommunications, a déclaré : « Je salue les engagements pris par les acteurs du numérique et des télécommunications en réponse à l'appel à la sobriété énergétique. La concertation initiée aujourd'hui est la première étape d'une ambition collective que nous voulons porter avec Bruno Le Maire. C'est grâce à la contribution de tous que nous répondrons à l’urgence climatique. Dès septembre, de nouvelles mesures seront présentées pour réduire la consommation d'énergie du secteur. »[1] Étude économique 2020, Fédération Française des Télécoms
Il y a 2 ans et 312 jours

Well’drive®, nouvelle génération de moteurs radio pour volets roulants

CompacitéPlus court qu’un moteur radio classique (424 mm), le nouveau moteur Well’drive® s’adapte aux différentes baies.Fiabilité et longévité grâce à la technologie brushlessLa nouvelle génération de moteur à aimants permanents sans charbons préserve la longévité car il n’y a pas de risque d’usure des pièces mécaniques ou de surchauffe. Enfin, grâce au nouveau moteur radio Well’drive®, le volet roulant s’arrête et se relève légèrement en cas de détection d’obstacles. Il repère également lorsque le volet est gelé.Respectueux de l’environnementBénéficiant de la technologie brushless, le nouveau moteur Well’drive® de France Fermetures consomme 3 fois moins d’énergie qu’un volet équipé d’un moteur classique.Fonctionnement silencieuxGrâce à la vitesse variable et à l’accostage doux en fin de courses, le mouvement du tablier est plus fluide.Pilotage individuel ou centraliséPour assurer un confort aux utilisateurs, les volets roulants équipés d’un moteur Well’drive® sont livrés de série avec une télécommande Kaly.S’intégrant aux solutions maison connectée Well’Com de France Fermetures, ils peuvent également être pilotés à distance, via un smartphone ou une tablette, à partir de l’application Tydom ainsi qu’avec les commandes vocales Alexa et OK Google.Installation aiséeRéglages intuitifs, détection automatique du sens d’enroulement, réglage des fins de courses en automatique sont autant de caractéristiques techniques simplifiant la pose par les installateurs.Maintenance facilitéeDoté d’une antenne intégrée avec une portée radio de 300 mètres, le moteur Well’drive® est également équipé d’un câble d’alimentation débrochable facilitant la réparabilité du volet roulant.Conçu en France et certifié NF, le moteur Well’drive® est garanti 8 ans.Il bénéficie du service connecté Qwidi de France Fermetures qui garantit à l’installateur de réaliser, en toute simplicité, toutes les opérations de réglage et de dépannage des volets depuis un smartphone ou une tablette.
Il y a 2 ans et 316 jours

Négoce de matériaux et transformation digitale : naissance de nouveaux enjeux

Le négoce des matériaux de construction est lui aussi concerné par cette tendance : 60% des décideurs de l’étude menée par DL Négoce cette année estiment que la transformation digitale contribue à fidéliser la clientèle et voit ses métiers évoluer selon la Commission paritaire nationale de l’Emploi et de la Formation professionnelle.[2]Le parcours client a connu ses dernières années une transformation sans égal, quel que soit le secteur de l’activité commerciale. Le client est de plus en plus informé, de plus en plus exigeant et ultra connecté. Par conséquent, de la vente à la logistique, en passant par la communication ou le marketing, une adaptation des entreprises est devenue indispensable pour répondre aux enjeux actuels.Une évolution des métiers face aux nouveaux usagesL’omnicanalité occupe une place prépondérante aujourd’hui, conduisant au constat suivant : les métiers de la force de vente et du commerce sont les premiers influencés par la digitalisation. Selon l’étude, ils sont parmi ceux les plus impactés (à hauteur de 80%). En effet, les vendeurs conseils et les commerciaux ont besoin d’accéder à tout type d’information pour être efficaces et offrir une expérience client individualisée. Qu’il soit question des réseaux sociaux et plus largement d’Internet pour valoriser l’offre de services du négoce ou suivre les actions de la concurrence; d’outils pour accéder à différentes informations pour, par exemple, établir des devis en temps réel, les équipes voient leurs fonctions évoluer et demander toujours plus d’agilité. Il en va de même pour les métiers de la chaîne logistique. 70% des décideurs interrogés lors de l’étude affirment que les métiers de la logistique et du dépôt ne sont pas épargnés par la transformation digitale (préparateur de commande, livreur et magasinier…). E-commerce, click and collect… Les clients, TPE et PME confondues, sont de plus en plus nombreux à acheter sur Internet. Parmi les artisans, 27% déclaraient l’année dernière y acheter du gros matériel, tandis qu’ils étaient 88% à se procurer des fournitures diverses.[3] Aussi, 84% des négoces interrogés dans le cadre de l’étude ont investi dans la supply chain pour avoir une gestion des stocks plus fine (une disponibilité au bon endroit et au bon moment) à l’aide d’un écosystème numérique facilitant la circulation et l’exploitation des informations, voire une certaine automatisation des plateformes au sein des parcs de matériaux.[4]Changement de paradigme, nouveaux défis RHSi les initiatives ont été nombreuses et variées en termes de digitalisation (la dématérialisation des factures arrive en tête avec 48%, suivent la vente en ligne des produits 38% et la mise en ligne d’informations sur la disponibilité des stocks avec 37%), cette accélération de la digitalisation dans les négoces doit toutefois être nuancée. Le secteur se retrouve en effet confronté à différentes difficultés. 41% des répondants à l’étude se disent en retard par rapport à leurs concurrents. Plusieurs freins ont été identifiés : tout d’abord le manque de ressources internes, difficulté phare rencontrée par 43% des négociants de matériaux. Actuellement, recruter et fidéliser devient de plus en plus ardu en raison d’une pénurie de talents liée à un marché du travail bouleversé par la crise COVID, avec un nombre d’emplois plus important qu’à l’accoutumée concernant certaines professions. « La forte concurrence crée un climat de recrutement “compliqué” pour 78% des répondants à l’étude »[5], alors qu’ils doivent investir dans les nouveaux métiers de la communication/marketing digital jusqu’alors inexistants dans l’univers du négoce et renforcer certains services pour accompagner cette mutation générale (RH, comptabilité…). Parallèlement, on observe de la part des dirigeants une volonté d’accompagner les personnels dans leur montée en compétences pour qu’ils puissent notamment gagner en autonomie et répondre aux enjeux de l’automatisation progressive des tâches.Malgré tout, le digital reste un levier de développement pour le secteur du négoce dont le chiffre d’affaires est en nette augmentation. Perçu comme un allié favorisant l’amélioration de l’expérience client et par voie de conséquence la performance business, il contribue à accroître le niveau de qualification des collaborateurs et la diversification des métiers. La vraie difficulté réside dans le fait d’avoir des ressources en interne suffisamment à l’aise avec les outils digitaux pour piloter les projets, mais aussi dans la conquête de nouveaux talents capables d’accompagner l’organisation dans sa transformation numérique.Tribune de Pascal Andries, Directeur de Général DL Négoce (LinkedIn).[1] Source : Comment tirer parti de la transformation numérique pour modifier la chaîne de valeur de l'entreprise ?[2] Source : https://www.dlnegoce.fr/digitalisation-quelle-influence-sur-les-metiers-dans-le-negoce-de-materiaux/[3] Source : E-commerce : approvisionnement pour artisans | Batiadvisor[4] Source : https://www.dlnegoce.fr/etat-des-lieux-perspectives-investissements-quelle-meteo-chez-les-negociants-de-materiaux/[5] Ibid.
Il y a 2 ans et 322 jours

Bluetek équipe les Caves Richemer

Une cave mondialement connueHistoriquement basées à Marseillan (34) entre la Méditerranée, le Canal du Midi et la Lagune de Thau, les Caves Richemer sont une coopérative agricole depuis les années 1930. La coopérative réunit 200 vignerons dont les cépages représentent une surface totale de 1 000 hectares. Réputée sur le territoire et au-delà de nos frontières, la cave coopérative est connue pour la qualité de ses vins blancs (65 % de sa production) rosés et rouges régulièrement primés.L’œil avisé d’un architecte spécialiséFort de cette réussite commune qui ne cesse de croître depuis plus de 90 ans, la coopérative a décidé d’optimiser son flux de production par la construction d’un nouveau bâtiment au sein de la même commune. La coopérative s’est appuyée sur les compétences de David Sabourdy, fondateur du cabinet SBY Architecture situé à Jacou (34), spécialisé dans les projets d’immobiliers d’entreprise, de santé et d’éducation, mais également dans l’activité vinicole depuis plus de 15 ans. Le regard avisé de l’architecte, l’a conduit à imaginer une construction respectant l’ordre de la production des vins Richemer par la forme circulaire de l’édifice.Un bardage partiel en parements compositeTout en rondeur, la forme extérieure du bâtiment a été pensée à l’image de vins de la cave coopérative. Le bâtiment a bénéficié d’une ITE sur ses 4 000 m2 de façades. Ces dernières ont été revêtues de bardage dont la moitié de la surface totale (soit 2 000 m2) avec les Parements Composite Aluminium de BLUETEK fixés sur ossature métallique.Les parements de bardage BLUETEK se composent de deux plaques en aluminium unis (ou avec effets de matières) solidarisées par une âme en résine thermoplastique (disponibles en différentes dimensions avec une épaisseur unique de 4 mm). Le chantier a nécessité des parements d’une largeur unique de 1 500 mm et de trois longueurs de 4 000, 4 100 et 4 300 mm. Parti pris de l’architecte, le choix du gris (référence coloris BLUETEK : DECOR9006) qui enveloppe plus de 90% du bâtiment et du rouge (référence coloris BLUETEK : DECOR3004).Des lanterneaux avec une isolation renforcée en toitureLe toit terrasse de la nouvelle construction est également équipé de 29 lanterneaux de désenfumage Bluesteel Therm Pneu et Bluesteel Therm DV Pneu de BLUETEK. Répartis sur les 7 000 m2 du toit, les lanterneaux apportent la luminosité naturelle intérieure nécessaire à l’exploitation du site tout en complétant efficacement son isolation, indispensable au maintien de la température de la cave tout au long de l’année. Les lanterneaux offrent un URC moyen de 1,5 W/m2K selon les modèles. Actionnés par un système de vérins, ils disposent également d’une commande manuelle déportée et de capteurs qui déclenchent automatiquement leur ouverture dès que la température intérieure atteint 93°C en cas d’incendie.Une cave à bonne température+ L’isolation de la nouvelle cave Richemer combinée aux groupes froids qui équipent chacune des cuves permet de maintenir la température idéale dans l’édifice, toute l’année, sans faire appel à un système de climatisation rapportée.Une sécurité incendie complétée par des écrans de cantonnementQuant à l’équipement intérieur relatif à la sécurité incendie, la nouvelle cave a été dotée de deux écrans de cantonnement Smoke Fix de Bluetek, L30 et L40, (dimensions en ml : 30 X 2 et 20 X 2) en toile souple et résistante (densité : 0,4450 KG/m2), à base de fibre de verre, affichant une réaction au feu classée A2 s1 d0. C’est au total 80 m2 de surface qui ont été installés pour contenir les fumées.
Il y a 2 ans et 323 jours

Alerte canicule : les bons réflexes pour se protéger lors des fortes chaleurs sur les chantiers

Sur son site internet preventionbtp.fr, l’Organisme met à disposition des professionnels une boîte à outils regroupant l’ensemble des ressources utiles pour assurer leur sécurité dans ces conditions de travail extrêmes (vidéos, affiches, questions/réponses, solutions...).Ils y retrouveront notamment toutes les mesures préventives à prendre sur les chantiers :Vérifier quotidiennement la météo afin d’évaluer le risque au jour le jour,Adapter les horaires de travail et son habillement,S’hydrater régulièrement et en quantité suffisante (au moins 3 litres d’eau par jour)Adopter une vigilance accrue et partagée au sein des équipes, et apprendre à reconnaître le coup de chaleur.
Il y a 2 ans et 323 jours

Mise en exploitation des premiers 30 km de l’A79+, première autoroute à péage en flux libre en France

Cette autoroute sera achevée à l’automne 2022 et remplacera la RN79. Elle traversera d’Est en Ouest le département de l’Allier permettant ainsi de relier les autoroutes A6 et A71 sur un tronçon payant de 88 km. L’A79, décrété par l’État d’intérêt public, proposera aux usagers le système de péage en flux libre autorisé par la Loi d’orientation des mobilités (LOM) de décembre 2019. Déjà présent en Autriche, Espagne, Portugal et aux États-Unis, la technologie du flux libre s’affranchit des barrières de péage physique contribuant ainsi à moderniser le réseau d’autoroutes français. La suppression des barrières physiques apporte plusieurs avantages, tant au bénéfice des utilisateurs que de la collectivité : une circulation plus fluide avec une diminution des risques de bouchon et un gain de temps de trajet réduction de la consommation de carburant et des émissions de CO2. Lors de chaque arrêt à une barrière de péage, un poids lourd dépense un litre de gasoil ordinaire, soit 3,1 kg de CO2 émis (source : ASFA) suppression du stress à l’abord des péages, donc plus de sécurité et de confortréduction de l’artificialisation des sols. La surface nécessaire à une barrière de péage est estimée à 16 ha. Le Groupe Eiffage, qui finance en propre le projet avec un investissement de 538 millions d’euros, a réuni tous ses savoir-faire pour concevoir, construire et exploiter la première autoroute en flux libre : ALIAE est maître d’ouvrage et concessionnaire de l’A79 pour une durée de 48 ans ; Eiffage Génie Civil est le mandataire du GIE CLEA qui a la charge de la conception et de la construction de l’A79 ;APRR à qui ALIAE a confié l’exploitation et la maintenance de l’A79 sur la durée de la concession. Les chiffres clés 88 km la longueur de l’A79 23,5 mois délais de réalisation 548 ME le montant de l’investissement en propre de Eiffage48 ans durée de la concessionL’A79 en un coup d’œilUn nouveau tronçon autoroutier qui traverse la France d’Est en Ouest et relie l’A6 et l’A71. L’A79 est la section autoroutière entre Sazeret (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire) de la Route Centre Europe Atlantique RCEA), un axe transversal stratégique pour relier sur des trajets longue distance la façade atlantique française à l’Allemagne, la Suisse et l’Italie via le centre de la France. Chaque jour, 10.000 à 15.000 véhicules composés à près de 40% de poids lourds empruntent cet itinéraire. Ce trafic de poids lourds très élevé, conjugué à une configuration routière devenue obsolète, en ont fait l’un des axes routiers français parmi les plus accidentogènes : entre 2008 et 2017, 124 personnes ont perdu la vie entre Montmarault et Mâcon. C’est pourquoi l’État a décidé en 2017 de la construction de l’A79 confiée à ALIAE. Une infrastructure du développement local et territorial L’A79 est aussi conçue pour favoriser le développement territorial. Bien que le trafic de transit soit particulièrement important, l’infrastructure doit être un vecteur d’échanges et de lien au niveau local. Ce lien sera favorisé par une mesure particulièrement forte : les automobilistes pourront circuler gratuitement sur la section Cressanges - Toulon (17 km) et sur la section de Dompierre (6 km). Par ailleurs, pour encourager l’utilisation de l’infrastructure payante par les utilisateurs locaux ou pour la desserte locale, ALIAE proposera une politique tarifaire très attractive avec une formule télépéage offrant jusqu’à 60 % de réduction sur les trajets. Cette réduction pourra s’appliquer dès le premier euro réalisé sur les trajets selon un barème dépendant du nombre de passages effectués dans le mois. Les aires de repos et de services joueront également un rôle de proximité important. En plus des aires de Pierrefitte et des haltes de Deux Chaises au niveau de la barrière de péage, deux aires de repos (Dompierre Ouest et Cressanges) et une aire de services (Toulon-sur-Allier) seront accessibles à la fois par l’autoroute et par la voirie locale.4 aires de repos Aires de repos (4 aires sur les 88 km)Parking VL/PLCovoiturageSanitaires et douches pour les chauffeurs poids lourdsBâtiment d’accueil : mange-debout, distributeur de boissons et snack, écran d’information, wi-fi gratuitBornes de paiement flux-libreEspace détente et pique-nique1 aire de service L’aire de services du Bourbonnais (Toulon-sur-Allier)RestaurantParking pour véhicules légers (VL) et poids lourds (PL)Station carburants VL/PLStation de recharge rapide véhicules électriquesPrises spéciales pour camions frigorifiquesSani-stations bus et camping-carArrêt transport en commun pour le prolongement de la ligne de bus H AléoBornes de paiement flux-libreEspace détente et pique-niqueEspace événementielSanitaires et douches gratuits pour les chauffeurs poids lourdsWi-fi gratuit 88 Km intégralement en flux libre, une première en France Dès l’automne 2022, ALIAE mettra en service la première autoroute française en flux libre, sans barrière de péage physique. Voulu par la loi d’Orientation des Mobilité de décembre 2019, le péage en flux libre a déjà été adopté dans plusieurs pays européens (Autriche, Espagne, Portugal) ainsi qu’au Brésil, Chili, aux Etats-Unis et en Inde. Et plusieurs projets sont annoncés en France sur l’A4, A13-A14, A69 et A412. Fini les gares de péages et les files d’attentes. Les portiques et la technologie mis en œuvre ont été conçus et fournis par l’un des leaders mondiaux. Ils sont déjà utilisés dans de nombreux pays : Etats-Unis, Espagne, Autriche, Brésil, Chili, Colombie, Inde. Le dispositif est constitué de caméras infrarouge, d’antennes télépéage et de capteurs auxquels s’ajoute une couche d’intelligence algorithmique qui permet de faire communiquer les équipements entre eux et vers le système de back office permettant la facturation et le recouvrement du péage en flux libre. Protection des données : un dispositif conforme au RGPD Les systèmes logiciels pour le paiement sur site internet et les bornes à pied sont développés en France et Eiffage est en l’éditeur. Les données sont hébergées en France. Le système d’identification du flux libre est conforme RGPD et ne lit les plaques d’immatriculation qu’à des fins de perception et de facturation du péage. Le droit d’accès aux données et de rectification est assurée à tous les clients. Le processus de contrôle de la protection des données personnelles est rigoureux et assuré avec un DPO (Data Protection Office) et un réfèrent RGPD, aussi bien chez Eiffage que chez APRR. Le Flux libre, mode d’emploi Sur les 88 km de l’A79, 6 portiques équipés de caméras infrarouges permettront d’identifier, quelles que soient les conditions météo, le badge télépéage ou la plaque d’immatriculation et le type de véhicule, déclenchant automatiquement la facturation. 4 options de paiement sont disponibles pour effectuer facilement le paiement des trajets Badge télépéage véhicule léger ou poids lourd : Le badge est détecté à chaque passage sous les portiques et la facturation se fait en fin de mois. Il est valable sur toutes les autoroutes de France. Inscription plaque (IBAN ou CB) : Le client enregistre simplement son numéro de plaque d’immatriculation et ses coordonnées bancaires sur le site www.aliae.com La plaque est détectée à chaque trajet et le prélèvement se fait chaque semaine. Paiement en ligne sur ww.aliae.com Après son passage, le client dispose de 72 heures pour payer, en rentrant son numéro de plaque minéralogique Paiement sur borne de paiement ou « borne à pied » 16 bornes de paiement sont mises à disposition sur les aires de repos ou de services de l’autoroute de l’A79+.Les clients peuvent y payer leur trajet lors de leur pause sur le parcours. Première autoroute en France à proposer une modulation tarifaire selon des critères environnementaux Véhicules légers : tarifs dégressifs selon les émissions de CO2 Véhicules légers (classes 1, 2 et 5) Poids lourds : tarifs dégressifs selon la classe de véhicule ET leurs émissions de CO2 Poids lourds (classes 3 et 4)
Il y a 2 ans et 326 jours

Près de 1000 collèges et lycées engagés dans le challenge d'économies d'énergie CUBE.S !

Au total, 71 collectivités ou organismes de gestion d’établissements privés ont ainsi rejoint l’aventure et ont vu leurs consommations et leurs factures baisser, sans travaux !Mis en œuvre par l’IFPEB et le Cerema, sous le haut patronage des ministères de la Transition écologique et de l’Éducation nationale, CUBE.S met en lice les collèges et lycées participants sur les économies d’énergie réalisées dans leurs établissements. Au-delà des actions concrètes et des économies d’énergies mesurées, l’approche permet d'éduquer et sensibiliser les élèves et de les intégrer dans une démarche collective avec toutes les parties prenantes : collectivités, personnels techniques et équipes pédagogiques de l’établissement…Jusqu’à 30% d’économies d’énergie obtenues dès la première année sans travaux !Avec le challenge CUBE.S, financé par le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), le Cerema et l’IFPEB proposent aux collectivités et établissements scolaires de bénéficier :d’un suivi des consommations énergétiques pendant 5 ans ;d’un accompagnement pendant 1 an avec une animation inter-établissements, des formations et un appui opérationnel (aide à l’organisation d’un évènement de sensibilisation, réalisation d’un diagnostic participatif, appui aux enseignants…) ;de nombreuses ressources : matériel de mesure, outils pédagogiques, plateforme numérique.L'agendaLancement du championnat de France des économies d’énergie, au stade Arena le 13 décembre 2022.Remise des prix de la saison 2021-2022 en avril 2023.Remise des prix de l’année 2022-2023 en décembre 2023 ou janvier 2024.Les nombreuses actions mises en place ont fait l’objet d’un cahier de retour d’expériences, intégré au kit établissement des nouveaux candidats, disponible également en ligne !L’aventure CUBE continue avec le challenge CubeEcoles pour les écoles primaires.Retrouvez les cartes des départements & organismes de gestion d'établissements privés et des régions engagés dans le challenge sur le site internet du Cerema et dans la pièce jointe.
Il y a 2 ans et 327 jours

Listone Giordano présente Live Studio, son nouvel outil numérique de visualisation

Live studio permet de se former et d’accéder à toute les informations concernant les gammes de produit et le groupe Margaritelli.De nombreuses documentations sont téléchargeables et peuvent être partagées entre utilisateurs.Dans Live Studio vous pourrez retrouver les valeurs de Listone Giordano, une mappemonde des réalisations (via Google Earth), des guides, les gammes Listone Giordano, la gamme couleurs, 4 showrooms virtuels à visiter, une vidéothèque, des tests, des vidéos sur l'entretien et la maintenance des gammes Listone Giordano, une librairie (accessible en téléchargement) et One Architecture, à retrouver en partage ou en podcast.
Il y a 2 ans et 329 jours

Lancement du manifeste Unisson(s) : vers une architecture bas carbone et du vivant

Avec son manifeste, le mouvement UNISSON(S), porté par A4MT et l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB), souhaite réunir les acteurs de la construction, de l’aménagement, du paysage et de l’industrie afin d’encourager l’émergence d’une nouvelle architecture, socle de l’évolution des nouveaux enjeux.Alors que la France met en place une Réglementation Environnementale de la construction en 2022, relevant le défi environnemental qu’est le réchauffement climatique en contraignant le contenu carbone des ouvrages, le mouvement UNISSON(S) s’engage à fédérer, encourager et promouvoir les acteurs de la filière prenant part à l’élaboration d’une nouvelle écriture architecturale. Pour y parvenir, UNISSON(S) souhaite recenser et donner à voir les expériences concrètes de ces parties-prenantes, en décryptant avec eux leurs réussites et leurs écueils comme le précisent les initiateurs du mouvement.Le but : « susciter le débat entre les spécialistes et créer le dialogue avec la société à travers une itinérance dans les différentes régions de France permettant ainsi le développement d’un regard critique et avisé des concitoyens non experts », explique Laurent Morel, Président de l’IFPEB, associé de A4MT et Carbone 4, et membre du Comité d'organisation d'UNISSON(S).« Créer une nouvelle culture ensemble qui permette de préserver les ressources autant que faire se peut. Que toutes les parties prenantes, les architectes, les ingénieurs, soient autour de la table pour réaliser la ou les transitions en s’amusant parce qu’il y a matière à s’enchanter, en prenant même de l’avance sur les prescriptions », déclare Laëtitia George, Présidente de Contrast-e et membre du Comité d'organisation d'UNISSON(S), à propos du mouvement.Cette dynamique, se voulant représentante d’une « école française » au sein du Nouveau Bauhaus Européen initié en 2020 par la Commission européenne, va permettre aux architectes de montrer un nouvel imaginaire des possibles de la ville et du paysage de demain à travers une architecture bas carbone et du vivant.Pour Anne Rouzée, architecte, associée d'ATELIERS 2/3/4 et membre du Comité scientifique d'UNISSON(S) : « Construire autrement signifie concevoir autrement avec la recherche d’une nouvelle esthétique. Comme pour le textile ou le mobilier qui connaissent le boom de la seconde main, le secteur de la ville et du bâti doit vivre encore plus vite la transition. »Pour Guillaume Mangeot, architecte, directeur de l’Agence PCA et membre du Comité scientifique d'UNISSON(S) : « L’architecture est le reflet d’une culture qui est elle-même le reflet de la société. Nous devons reconstruire un nouveau récit lequel se dans projeter et vivre ensemble. C’est cela qui me motive dans l’initiative d’UNISSON(S). »Le mouvement UNISSON(S) réunit ainsi des acteurs reconnus du secteur. Premiers grands parrains et signataires du Manifeste, BNP Paribas Real Estate, Bouygues Immobilier, Bureau Veritas France, Celsius Energy, Cabinet Malaquin, Espaces Ferroviaires, Nexity, Société de la Tour Eiffel et Sogelym Dixence, partenaires et sponsors s’engagent aux côtés d’architectes, paysagistes, maîtres d’ouvrages, concepteurs, élus, écoles et tous métiers de l’aménagement et de la ville.Accompagné de ses parrains et partenaires, l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB), Action for Market Transformation (A4MT), Contrast-e, Construction21 et le Nouveau Bauhaus Européen, le mouvement UNISSON(S) invite tous les acteurs de la filière à signer son Manifeste en faveur d'une architecture bas carbone et du vivant pour dessiner, ensemble, la ville de demain.Pour Dominique Boré, Présidente d’honneur de la Maison de l’Architecture Ile-de-France et Commissaire générale d’UNISSON(S) : « Il faut que l’architecte soit le garant, le primus inter pares de la transition écologique du bâtiment. La nouvelle réglementation environnementale (RE2020) va conduire à se réunir avec toutes les parties prenantes et travailler autrement, dès l’amont des projets. »Pour son lancement officiel, le mouvement UNISSON(S) sera présent au Salon de l’Immobilier Bas Carbone (SIBCA) le 23 septembre prochain au Grand Palais Ephémère.Découvrir le Manifeste.Signer le Manifeste.Site Internet.Comité scientifique et technique d’Unisson(s) Dominique BORE l Cédric BOREL l Maud CAUBET l Claire CHABROL l Pierre DARMET l Laëtitia GEORGE | Annabelle LEDOUX l Guillaume MANGEOT l Laurent MOREL l Véronique PAPPE l Thierry PAQUOT l Christophe RODRIGUEZ l Anne ROUZEE
Il y a 2 ans et 329 jours

Le biofioul, alternative au fioul domestique, est distribué progressivement depuis quelques jours

Avec l’entrée en vigueur depuis le 1er juillet du décret n°2022-8 relatif à la performance environnementale des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire, l’installation de matériels utilisant à titre principal un combustible émettant plus de 300 g CO2eq/kWh PCI tout au long de son cycle de vie n’est plus autorisée.En conséquence, si le fioul traditionnel pourra continuer à être utilisé par plus de 3 millions de résidences principales recourant à cette énergie stockable, les installations neuves fonctionneront désormais avec un biofioul F30, lequel répond à l’exigence du plafond d’émission de 300 g CO2eq/kWh PCI fixé par le décret.Sous réserve de la publication d’un arrêté ministériel autorisant sa mise sur le marché, la distribution du biofioul F30 débutera dès le mois de juillet en Alsace, Auvergne-Rhône-Alpes et Ile-de-France. Les 200 premiers distributeurs qui le proposeront seront identifiés sur le site internet Biofioul.info dès la parution de l’arrêté ministériel. La distribution se poursuivra progressivement pour couvrir l’ensemble du territoire à l’automne 2022.Concrètement, depuis le 1er juillet :L’installation de chaudières neuves utilisant un combustible liquide[iii] reste autorisée à la condition d’utiliser du biofioul F30, dont le niveau des émissions tout au long du cycle de vie est inférieur à 300g CO2eq/kWh PCI. Une quinzaine de références d’équipements sont d’ores et déjà disponibles chez les constructeurs suivants : ATLANTIC – CHAPPÉE – CUENOD – DE DIETRICH – OERTLI – PERGE – WEISHAUPT.Les chaudières actuellement en service et installées suivant des devis signés jusqu’au 30 juin 2022 peuvent continuer à fonctionner avec du fioul domestique traditionnel (limité à 7% d’énergie renouvelable selon les spécifications actuelles).Pour Frédéric Plan, Délégué Général de la FF3C : « L’arrivée du biofioul est une alternative pour accélérer la fin du fioul domestique traditionnel à condition que sa fiscalité le rende attractif. En effet, les chaudières en service peuvent être adaptées à l’usage du biofioul notamment à l’occasion d’un changement de brûleur. C’est au législateur d’en prendre l’initiative. Si le gain de consommation d’une chaudière neuve de haute performance énergétique (de 25 à 30%) permet de gommer son surcoût, ce n’est pas le cas pour les chaudières existantes dont la longévité dépasse les 25 ans. »Le fioul domestique est la 3e énergie de chauffage en France. Il équipe plus de 3,5 millions de logements, dont 3,1 millions de résidences principales, sur un total de 29,8 millions, soit 12% du parc, principalement dans des territoires ruraux et périurbains, que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas (sources Ceren et Ademe, 2017). En France, 25.000 communes ne sont pas raccordées aux réseaux de gaz, ce qui représente, sur l’ensemble du territoire, 13,4 millions de Français, soit 20% de la population (sources GRDF et Insee, 2018).