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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Nouvelles technologies

(2657 résultats)
Il y a 3 ans et 32 jours

La hausse du loyer des commerçants limitée pour faire face à l'inflation

La modification de l'indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC) vise à soulager les commerçants confrontés à l'inflation et à une baisse de la consommation des ménages depuis le début de l'épidémie de Covid-19 en 2020.Cet indice était jusqu'ici calculé en fonction de trois paramètres : l'évolution des prix à la consommation, celle des prix de la construction neuve et celle du chiffre d'affaires du commerce de détail, qui comprend aussi bien les ventes en magasin que sur internet. Dans un contexte d'inflation, l'ILC augmente.Pour répondre à la conjoncture, le paramètre du chiffre d'affaires dans le commerce de détail (ICAVaCD) sera retiré de la formule de calcul, où ne demeurent donc que les indices représentatifs de l'évolution des prix à la consommation (IPLC) et celui du coût de la construction (ICC).Cette suppression "va permettre de diviser par deux la revalorisation des loyers indexés", a précisé le ministère de l'Économie dans un communiqué alors que "la progression continue des ventes par internet alimentait ainsi – sans aucune justification économique - la revalorisation des loyers des magasins physiques".L'Alliance du commerce (grands magasins, habillement, chaussure) et la fédération du commerce spécialisé Procos ont dans un communiqué conjoint réagi positivement à cette mesure, qui selon eux "va limiter l'augmentation automatique des loyers des commerçants dans les prochaines années".Au troisième trimestre 2021, l'indice avait subi sa plus forte augmentation depuis 2008 et risquait d'augmenter les loyers 2022 des commerçants entre 2,6% et 3,46%, d'après la fédération Procos, qui avait tiré la sonnette d'alarme. "Le gouvernement prend conscience que le commerce est un secteur stratégique qui doit être accompagné et soutenu", a salué Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, cité dans le communiqué.Les deux organismes "regrettent" en revanche l'absence d'accord avec les bailleurs pour une réduction de "l'indexation des loyers dès le début de l'année 2022", d'une mensualisation des loyers et de la diminution des dépôts de garantie.L'accord trouvé sur la modification de l'ILC "témoigne de l'écoute apportée par les bailleurs à leurs locataires", ont répondu dans un communiqué conjoint mardi le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) et la Fédération des entreprises immobilières (FEI). Les représentants des acteurs immobiliers espèrent que la mesure "permettra d'établir une relation plus sereine entre bailleurs et locataires", ont-ils ajouté."La situation économique des commerçants continue d'être très dégradée", ont rappelé Procos et l'Alliance du commerce dont le directeur général Yohann Petiot a demandé "un véritable plan d'action en faveur du commerce".La modification de l'ILC est l'une des premières mesures prises par le gouvernement à la suite des "Assises du Commerce" organisées fin 2021 durant lesquelles les professionnels avaient présenté leurs doléances.
Il y a 3 ans et 34 jours

Amexso lance une nouvelle gamme de pergolas

Une gamme de pergolas sur mesure qui répond à toutes les envies et à tous les budgetsCette gamme de pergolas, basée sur 4 produits permet plus de 100 combinaisons ! Entièrement sur mesure, les utilisateurs finaux peuvent personnaliser leurs pergolas : couleur, choix de la toiture, option protection de toiture solaire, option stores latéraux et de façade, option éclairage LED… et couvrir ainsi de multiples besoins.La pergola à toiture fixeLa pergola jardin d’hiverLa pergola rétractable à toile enrouléeLe carportDe fabrique 100% française made in Maine-et-Loire, 100% en aluminium, chacun des produits a été conçu pour non seulement se protéger du soleil et des intempéries mais aussi pour maintenir la luminosité de la pièce intérieure.Apporter de nouvelles perspectives de développement aux menuisiers indépendants grâce à une offre de pergolas complèteGrâce à cette gamme de pergolas, Amexso apporte la solution aux menuisiers indépendants pour proposer des produits de haute qualité, pérennes et avec de forts bénéfices.Par ailleurs, les menuisiers indépendants bénéficient :d’un partenariat SANS engagement ni redevancedes produits SUR MESURE, en PRET A POSERde la garantie d’une assistance technique, dès la réalisation du devis et jusqu’à la posede produits boosteurs de chiffre d’affairesde projets clés en main
Il y a 3 ans et 36 jours

SIPE, centrales à béton SELF pour la distribution en libre-service

En 2021 SIPE a lancé sur le marché sa toute dernière nouveauté : la centrale à béton en libre service SELF. Elle fonctionne exactement comme une station essence : le client positionne son camion-toupie ou sa camionnette, choisit la recette et la quantité du béton sur un écran tactile, paye et charge le béton en toute autonomie. La centrale SELF s’adresse à plusieurs protagonistes de la filière du béton : particuliers, carrières à agrégats et négoces de matériaux, fournisseurs de BPE, chantiers de grande taille, producteurs de blocs béton. Le service SELF est disponible sur plusieurs modèles de centrale à béton de la gamme SIPE: horizontale, verticale, fixe ou mobile. Cliquez le lien pour visionner la vidéo de présentation du SELF : https://www.youtube.com/watch?v=G3bW9GoUeUE SIPE, producteur de malaxeurs et de centrales à béton SIPE est un producteur italien de malaxeurs et centrales à béton, actif sur le marché depuis 1979. Dans son usine en Italie, près de Milan, SIPE produit des solutions pour toute l’industrie du béton : chantiers de toute taille, fournisseurs de BPE, préfabricants, laboratoires, producteurs de réfractaires et de pavés.  La gamme proposée par SIPE s’appuie sur la connaissance du béton et l’innovation technologique, qui mènent à l’objectif primaire – qui est aussi le slogan – de SIPE : permettre à ses clients de produire du béton de qualité.  Site internet : www.sipeitalia.com/fr/  
Il y a 3 ans et 36 jours

Mondial du Bâtiment : les inscriptions aux Awards de l'Innovation 2022 sont ouvertes

Pour l’édition 2022, l’organisation du concours évolue afin de toujours mieux faire découvrir toutes les solutions candidates, avant, pendant et après les salons. Les inscriptions sont désormais ouvertes, et les industriels ont jusqu’au 10 mai 2022 pour candidater.Le meilleur de l’InnovationAu-delà du concours, les Awards de l’Innovation sont avant tout un dispositif qui permet de diffuser de façon élargie les innovations que les industriels lancent sur le marché. Il leur apporte à la fois de la visibilité et de la notoriété. Être candidat aux Awards de l’Innovation garantit en effet de bénéficier de plusieurs vecteurs de communication, et ce sur la durée, depuis le lancement des inscriptions et jusqu’après la tenue des salons.L’innovation est également le centre d’intérêt prioritaire des utilisateurs quel que soit leur métier ou leur profil (artisan, PME, majors...) et un véritable moteur pour les industriels de la construction.À chaque édition, les Awards de l’Innovation démontrent le dynamisme de la filière. En 2019, ce sont ainsi 140 innovations que les visiteurs des trois salons ont pu découvrir.Les Awards de l’Innovation 2022, un temps fort incontournableEn 2022, l’organisation des Awards de l’Innovation change en intégrant un parcours d’inscription et de sélection digitalisé pour faciliter la saisie des données mais aussi les échanges.Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 10 mai 2022. Neufs catégories « métiers » ont été définies dans lesquelles les innovations pourront être inscrites :Gros Œuvre, Structure et Enveloppe,Hors site,Construction Tech,Menuiseries & façades,Matériel, Outillage, Véhicules et équipements,Génie Climatique,Salle de bains,Aménagement Intérieur et Extérieur,Formations et ServicesNouveauté 2022, cinq thématiques d’usage ont été définies, dans lesquelles les solutions seront présentées. Elles illustrent les grands défis auxquels sont confrontés tous les acteurs de la filière :Construction 4.0L’environnementLe climatLes métiersUsager et habitantLes dossiers seront examinés par un jury d’experts métiers et un grand jury dès le mois de juin pour sélectionner les Nominés et les Lauréats des Awards de l’Innovation 2022. Ceux-ci auront l’occasion de présenter leur innovation aux journalistes lors d’un « Press Dating » le mardi 28 juin, à Paris.Cet événement se clôturera par l’annonce, en avant-première, des Lauréats et la remise officielle des prix des Awards de l’Innovation 2022 aura lieu en octobre, sur le salon.Du 3 au 6 octobre, les visiteurs auront la possibilité de découvrir la totalité des innovations candidates sur les Espaces Innovation de chacun de salon grâce à des sessions de pitchs thématiques quotidiennes et des écrans interactifs. Ils pourront également voter en direct pour leur innovation préférée.Par ailleurs, le catalogue digital des innovations sera mis à disposition avant, pendant et après le salon sur un site internet dédié.
Il y a 3 ans et 37 jours

L’entreprise Molénat fête ses 100 ans !

Entre tradition et modernité, l’enseigne ne manque pas d’ambitions et se donne les moyens de performer. Tout a commencé il y a 100 ans, en 1922 ; Louis Molénat fonde son entreprise de fabrication de menuiserie généraliste et devient rapidement le menuisier incontournable de la région. En 1945, Robert Molénat reprend la suite jusqu’en 1965, où il laisse la direction de Molénat à son fils Pierre qui au fil du temps cessera les activités de chantier au bénéfice de la menuiserie extérieure en bois sur laquelle l’entreprise va se concentrer pour développer une gamme d’excellence. Dans les années 1990, Molénat prend un tournant capital et se diversifie sous l’impulsion de Philippe Molénat, fils de Pierre, qui va étendre le développement industriel de l’enseigne vers d’autres matériaux que le bois. Il intègre le PVC en 1991, puis l’aluminium en 1997 et déploie 4 autres sites de production autour de Decazeville. Les années qui suivent sont prospères. L’entreprise devient un pôle d’emploi régional éminent qui compte plus de 200 salariés et se forge une notoriété notable et grandissante de la Gironde à la Savoie jusqu’à la région PACA. A gauche, Pierre Molénat, à droite, Robert Molénat © Molenat-Groupe Lorillard Equipe Molénat Bois en 2000 © Molenat-Groupe Lorillard Un esprit visionnaire. Esprit agile, innovant ou créatif, les qualificatifs sont multiples mais le plus approprié pour traduire le caractère intrinsèque de la famille Molénat serait visionnaire. En effet, les dirigeants ont toujours su anticiper l’avenir et, très tôt, ont pensé une industrialisation et une conception spécifiques des menuiseries. Principalement destinées aux négoces, les menuiseries Molénat tirent parti d’un assemblage mécanique spécifique et d’un ouvrant en portefeuille pour une conception plus rapide. Toujours visionnaire, en 2005, l’entreprise se dote d’une ligne d’industrialisation Celaschi, entièrement automatisée. Cette ligne de plus de 100 mètres intègre 7 machines qui usinent toutes les pièces de bois pour l’assemblage des menuiseries. L’enseigne franchit un seuil d’industrialisation et est en capacité de produire plus de 2 000 menuiseries par semaine (bois, aluminium et PVC confondus). Durant près de 85 ans, l’entreprise Molénat n’a cessé de prospérer, bénéficiant d’un ancrage régional fort et de solides relations commerciales. C’était sans compter la crise de 2008 qui a lentement érodé la santé économique du marché durant près de 7 ans. Molénat n’a pas été épargnée. L’opportunité Lorillard En 2015, le Groupe Lorillard fait une offre de rachat, une opportunité unique pour l’enseigne de rejoindre un grand groupe auquel s’adosser pour mieux rebondir. Une réorganisation est menée et Molénat s’oriente essentiellement sur la production bois dans la cohérence de son savoir-faire originel et de l’ambition stratégique du Groupe. Cependant, forte de sa notoriété sur la région, notamment auprès des particuliers, l’enseigne continue de commercialiser sous sa marque les menuiseries pvc et aluminium que le Groupe conçoit. Ainsi, en 2018, le site de production aluminium ferme, puis en 2020 celui du PVC, au profit d’une industrialisation efficiente des outils et process de fabrication bois. Les salariés des sites aluminium et PVC qui le souhaitent, sont réintégrés à Decazeville. Le Groupe Lorillard introduit des nouvelles essences de bois, le laquage (garanties 10 ans sur les peintures laquées et 5 ans sur les lasures laquées), des évolutions dans les gammes et dans la typologie des menuiseries qui deviennent plus complexes pour répondre aux besoins des négoces mais également des chantiers. Lorillard intègre également le LEAN et revoit les méthodes de production. Les 15 000 m² d’atelier, du parc à bois jusqu’à l’expédition, sont réorganisés de manière linéaire afin d’assurer un cheminement logique – sans contrainte et perte de temps inutile – et une production efficiente. Depuis le rachat, des investissements réguliers configurent l’outil industriel de manière à ce qu’il soit optimal. En 2015, une chaîne de finition complète est installée pouvant assurer une cadence de 100 menuiserie/jour ; en 2020, un centre d’usinage 5 axes est intégré pour le développement des menuiseries cintrées ; en 2021, une ponceuse automatique est ajoutée à la sortie de la ligne Celaschi. Et tout récemment, la signature d’un accord d’automatisation d’une ligne d’assemblage (investissement de plus d’un million d’euros) vient soutenir l’amélioration des conditions de travail. Effective en 2023, cette ligne vise à automatiser la pénibilité de certaines tâches. En effet, Molénat conçoit aujourd’hui des menuiseries plus complexes, notamment plus grandes et plus lourdes. Egreneuse automatique © Molenat-Groupe Lorillard 4 faces moulurière © Molenat-Groupe Lorillard Tunnel de séchage par infrarouge pour un séchage à cœur. © Molenat-Groupe Lorillard Centre usinage numérisé 5 axes © Molenat-Groupe Lorillard En 3 ans, l’atelier a quasiment doublé sa capacité de fabrication, passant de 50 à 90 menuiseries/jour. Molénat vise les 100 menuiseries/jour sur le second semestre 2022 et ambitionne 110 à 120 menuiseries/jour à l’horizon 2023. L’enseigne qui a su saisir les opportunités de développement, affirme clairement aujourd’hui ses capacités de performance, en témoigne le chantier du Carlton de Cannes pour lequel 1 000 menuiseries dont 300 cintrées ont été conçues en seulement 4 mois. Menuiseries de l’Hôtel Carlton à Cannes – 1 000 menuiseries bois dont 300 cintrées, conçues en seulement 4 mois © Molenat-Groupe Lorillard Un avenir ambitieux L’ambition n’a jamais fait défaut à Molénat et tel un sillon, elle sème l’espoir de performer toujours plus. L’entreprise ne cesse d’œuvrer pour développer des atouts commerciaux, techniques et industriels. Entre autres : en 2021, l’enseigne a développé sur son site un magasin « Molénat by Lorenove » avec la création d’un showroom pour la vente aux particuliers de la région (CA de 500 000 € en 18 mois) ; courant 2022, la prochaine validation des procès-verbaux pour la certification pare-flamme EI30 des menuiseries bois de la gamme LENA 68 ou encore la mise en place d’une gamme bois spécifiquement dédiée aux chantiers du Groupe. Le showroom du magasin « Molénat by Lorenove » pour la vente aux particuliers de la région © Molenat-Groupe Lorillard En 2021, Molénat a réalisé un chiffre d’affaires de 13,7 millions d’euros dont 1,7 millions concernent les ventes PVC et Aluminium conçues par le Groupe et 12 millions celles du bois, dont le ratio s’équilibre entre le négoce et le chantier. L’enseigne projette un chiffre d’affaires de 15,5 millions d’euros pour 2022 et entre 18 et 19 millions d’euros pour 2023 ; des prévisions boostées notamment par le lancement d’une gamme mixte en cours de développement. Aujourd’hui, l’entreprise livre entre 450 et 500 menuiseries par semaine et affiche des délais de conception de 10 semaines, là où d’autres en nécessitent 5 de plus. De prochains investissements, à hauteur de 2 à 3 millions d’euros, sont évoqués par le Groupe Lorillard pour ces deux prochaines années afin de développer encore un peu plus l’industrialisation du bois chez Molénat mais également d’attribuer plus de capacité à la production dédiée aux chantiers. L’enseigne qui a l’ambition d’aller toujours plus loin, commence en effet à développer davantage son savoir-faire sur des chantiers exceptionnels et atypiques comme la Résidence Hôtelière « Vacanciel » de Menton ou encore l’hôtel « Diamond Rock » à Tignes. L’entreprise centenaire entame une renaissance ! Hôtel «Diamond Rock» à Tignes © Menuiserie Anzalone.
Il y a 3 ans et 37 jours

Retour sur le BIM World 2022 : rencontre avec Mathieu Walckenaer, dirigeant de PlanRadar France

Batinfo : pouvez-vous nous présenter PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar a été créé en Autriche en 2013 suite à un constat simple : le manque d'outils permettant de communiquer et de partager l'information sur les chantiers. De cette observation est née l'application numérique PlanRadar permettant aux équipes du BTP de partager, modifier, et visualiser toutes les données d'un chantier en temps réel. Fin 2014, nous avons atteint le cap des 100 clients, prouvant ainsi l'efficacité de notre application. En 2015, PlanRadar a vendu sa première licence sur le continent asiatique.Deux ans plus tard, la société a raflé 9 trophées en 1 an pour son application, démontrant son énorme potentiel. En 2020, PlanRadar a levé 30 millions d'euros pour partir à la conquête de l'Europe puis en 2022, 69 millions d'euros pour s'implanter durablement sur les marchés asiatiques et sur le continent américain. Aujourd'hui, PlanRadar c'est : 10 bureaux en Europe, des employés parlant 18 langues différentes et plus de 15.000 clients répartis dans 60 pays.Batinfo : quelles sont les spécificités de votre application ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar est une solution digitale disponible sur navigateur, iOS, Android et Windows, pour la gestion des tâches, la communication et les rapports. Concrètement l'application permet de saisir directement les tâches à effectuer à partir d'appareils mobiles et d'y ajouter des photos, du texte ou un mémo vocal. PlanRadar est accessible partout tant pour les équipes sur le terrain que celles travaillant depuis le bureau.L’application facilite l’attribution de tâches à la personne concernée. Celle-ci recevra automatiquement une notification. Via la plateforme, les équipes peuvent aussi envoyer des comptes-rendus aux gestionnaires et maîtres d’ouvrage, ce qui leur permet d’être à jour sur l’état d’avancement du projet.La génération de statistiques et de documents utiles à votre activité est très facile. Dans le cas de conflits juridiques nécessitant des documents particuliers, PlanRadar peut aussi être utile grâce aux rapports structurés et automatisés pour faciliter la transmission de preuves pour les procédures contentieuses. Grâce à une personnalisation et une configuration vantées par les utilisateurs, PlanRadar a su trouver son public. De plus, PlanRadar est un outil tout-en-un, qui ne requiert aucune autre plateforme. On peut y suivre toutes les étapes d'un projet, de la conception, à la phase de démolition en passant par la construction et la maintenance. Pouvoir utiliser un seul outil dans toutes ces tâches facilite ainsi la communication entre les équipes et permet un gain de temps et de productivité. En plus de ces fonctionnalités, vous pouvez consulter vos plans en version numérique, les délais et les contacts via l'application PlanRadar, même en étant hors-ligne, afin que chaque membre de l'équipe comprenne ses missions et participe au bon déroulement du projet.Enfin, l’équipe derrière PlanRadar est, constamment, au plus près du terrain pour prendre en compte les avis de ses utilisateurs. Dans l’optique d’une amélioration continue de la plateforme et en prenant en compte les retours d’expérience, nous avons lancé : PlanRadar Connect. C’est une API connectant PlanRadar à des outils tels que Microsoft Dynamics, Google Drive, Adobe Analytics… de manière intuitive et sans code requis. Avec cette API, toutes les données et documents sont centralisés dans un seul outil. Gain de temps assuré !Batinfo : Comment voyez-vous l'avenir de PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : Grâce aux 69 millions d’euros que nous venons de lever, nous allons renforcer notre présence dans les pays que nous couvrons et nous allons nous implanter sur tous les continents.Nous concentrons aussi nos efforts sur nos investissements en R&D afin d’accélérer l’ajout de fonctionnalités telle qu’un accès au BIM directement sur les chantiers. Toujours dans cette optique de prendre en compte les retours clients et de faciliter leur quotidien, nous travaillons sur trois aspects stratégiques qui sont la gestion de document, de planning et de projet.Nous poursuivrons également le développement de PlanRadar Connect, qui vient d’être lancé. Cela simplifiera l’interopérabilité et l’intégration automatique des logiciels à PlanRadar, sans nécessité de codage.
Il y a 3 ans et 42 jours

Étude annuelle sur les placements immobiliers : "40 ans de performances comparées – 1981-2021"

En couvrant 4 décennies complètes, marquées par quatre crises économiques majeures (krach obligataire et boursier d’octobre 1987, éclatement de la bulle internet au début des années 2000, crise des subprimes en 2008 entraînant la crise financière globale, choc brutal sur l’économie mondiale à partir de 2020 avec l’irruption de la crise sanitaire), l’étude de l’IEIF aboutit à des conclusions robustes sur l’évolution longue des principaux placements.Cette édition 2022, avec les caractéristiques des placements à fin 2021, couvre la période de rebond économique et mesure les impacts majeurs laissés par la crise pandémique sur l’univers des placements quant à la hiérarchie des actifs.Au préalable, l’étude 40 ans de performances fait le point sur les caractéristiques des patrimoines des ménages pour appréhender leurs attentes en matière de placements mais également l’évolution de leurs comportements d’épargne.Un surplus d’épargne financière toujours très élevé en FranceSelon la Banque de France, le surplus d’épargne financière des ménages, constitué sur deux ans (entre le premier trimestre 2020 et le quatrième trimestre 2021) calculé comme la différence entre les flux d’épargne financière observés et les flux qu’on aurait obtenus en prolongeant la tendance pré-Covid, est estimé à 175 milliards d’euros, après 113 milliards à fin 2020.En moyenne sur l’année, le taux d’épargne des ménages en France s’établit à 19,5% en 2021 selon l’Insee après 21,4% en 2020. Le taux d’épargne financière a également reculé : il s’établit à 8,7% en 2021 après 12,2% en 2020.En 2021, l’épargne financière s’est principalement portée sur les dépôts bancaires qui ont progressé de plus de 104 milliards d’euros : dépôts à vue et dépôts rémunérés dont les encours s’établissent respectivement à 672 milliards d’euros et 1.161 milliards d’euros à fin 2021. L’assurance-vie a progressé de 39 milliards d’euros et représente désormais un encours de 2.178 milliards d’euros.En lien avec les performances de 2021, la Bourse continue d’attirer un nombre croissant d’investisseurs : 1,6 million de particuliers ont passé un ordre d’achat ou de vente en 2021, dont 217.000 nouveaux entrants.Des classements de performances différents selon les périodesSur 5 ans (2016-2021) : les performances des locaux Industriels (couvrant la logistique et les locaux d’activité) sont particulièrement élevées, en raison de la forte appréciation des valeurs vénales de la Logistique sur la période. Alors que les Actions présentent un TRI 5 ans de plus de 10%, l’immobilier coté est en territoire négatif, en lien notamment avec le comportement en bourse des Foncières Commerces.Sur 10 ans (2011-2021) : les Actions sont en tête du classement des performances avec un TRI 10 ans de 12,4% devant l’immobilier direct : les locaux Industriels sont en deuxième place avec un TRI 10 ans de 11,4% suivis par les Bureaux (7,8 %) et les Commerces (7,2%).Sur 20 ans (2001-2021) : comme sur 15 ans, les Commerces sont nettement en haut du classement avec un TRI 20 ans de 17,6%, suivi par les Foncières (TRI 20 ans : 12,3%). Les autres actifs immobiliers direct se positionnent ensuite : les locaux Industriels (TRI 20 ans : 10,4%) puis les Bureaux (TRI 20 ans : 10,3%) et le Logement (TRI 20 ans : 10,1% pour le Logement France et 9,4% pour le Logement à Paris).Sur longue période : Sur 30 ans (1991-2021), les Actions et l’Immobilier coté délivrent des niveaux de performances comparables. Le Logement est particulièrement performant sur 30 ans et distance les autres classes d’actifs immobiliers. Les TRI des SCPI et des Bureaux sont très proches, en lien avec la forte exposition historique des SCPI aux Bureaux. Sur 40 ans (1981-2021), les placements en bourse sont les plus performants : les Actions devancent l’Immobilier coté de 2 points. Le Logement à Paris présente un TRI supérieur à 10% sur 40 ans. L’immobilier non coté présente des performances supérieures à celles des obligations.Un couple rendement/risque toujours attractif pour l’immobilier vis-à-vis des autres classes d’actifsDe part ces caractéristiques, l’immobilier se positionne à mi-chemin entre les actions d’une part et les obligations d’autre part et présente un couple rendement -risque attractif par rapport à ces 2 références. Les couples rendement-risque permettent de positionner les différents placements les uns par rapport aux autres selon les durées observées, en distinguant pour un niveau de risque comparable, les niveaux de performances obtenus des différents placements ou à niveau de performance comparable, les placements qui se révèlent plus volatils, donc plus risqués.Les Bureaux et le Logement présentent des performances et des niveaux de volatilité proches sur 5 ans et sur 10 ans. Sur 10 ans, les Actions distancent les Foncières avec une performance plus élevée et une volatilité nettement plus contenue. Sur 15 ans, Le Logement, les Bureaux et les SCPI présentent des performances supérieures à celles des Actions. Comparés au Logement et aux Bureaux, les Commerces sont sur des niveaux de volatilité proches mais délivrent des performances plus faibles que ce soit sur 5, 10 ou 15 ans. Sur 30 ans, le Logement France présente une performance légèrement supérieure à celles des actifs côtés, mais avec deux fois moins de volatilité.Sur 40 ans, les Actions présentent des niveaux de performances et de volatilités plus élevés que ceux des autres actifs.ConclusionPour Stéphanie Galiègue, Directrice Générale déléguée de l’IEIF : « les résultats de l’édition 2022 confirment ceux de 2021 avec une dichotomie plus forte entre les classes d’actifs immobiliers dont les performances sont les plus robustes à l’image de l’Industriel, (en particulier la Logistique) et du Logement (faible volatilité) et celles dont le modèle a été fragilisé par la crise sanitaire malgré le rebond économique qui a suivi : Bureaux, Commerces. Seulement, les performances des actifs sur les 40 dernières années ont été portées par un environnement économique mondial particulier : les prochaines décennies risquent d’être marquées par la déglobalisation, les échéances climatiques et le vieillissement de la population, dans un contexte de faible croissance économique et d’inflation élevée. Cela modifiera nécessairement la structure de l’économie, de l’épargne et donc le comportement des différents placements. »
Il y a 3 ans et 42 jours

La BnF Richelieu annonce sa réouverture en septembre

Cette réouverture "coïncide avec le tricentenaire de sa première installation dans l'ancien palais Mazarin, en 1721-1722", a-t-elle ajouté.La date choisie est le week-end des Journées européennes du patrimoine, les 17 et 18 septembre.Les visiteurs découvriront alors un nouveau jardin, rue Vivienne, qui "valorisera un ensemble de plantes papyrifères" dans un quartier peu pourvu en espaces verts, mais également un musée flambant neuf offrant quelques trésors des collections de la Bibliothèque comme des vases grecs ou le trône du roi Dagobert."Ces salles, dont certaines étaient accessibles au public, n'étaient pas pensées comme un musée. Cette fois, c'est exposé et ouvert à tous, des endroits exceptionnels comme l'ancienne salle de lecture du Cabinet des médailles, le Cabinet Louis XV", a expliqué à l'AFP la présidente de la BnF, Laurence Engel.Cet immense ensemble architectural, qui nécessitait une vaste remise aux normes, a été entièrement repensé pour le rendre plus ouvert, fonctionnel et aéré.Après l'ouverture en 1998 d'un autre site pour la BnF, la Bibliothèque François-Mitterand dans le 13e arrondissement, Richelieu a été réservé à des départements spécialisés : Manuscrits, Estampes et photographie, Monnaies, médailles et antiques, Arts du spectacle et musique, Cartes et plans.Si les chercheurs sont les utilisateurs historiques de cette bibliothèque, le grand public sera appelé à fréquenter sa majestueuse salle de lecture, la salle Ovale, pour y feuilleter entre autres 9.000 bandes dessinées en accès libre.Les travaux ont coûté 248 millions d'euros, indique le site internet de la BnF.
Il y a 3 ans et 43 jours

La certification A2P dévoile les résultats du premier Baromètre A2P de la Protection contre les Cambriolages

Après avoir lancé en 2021 une campagne de communication nationale avec un site internet dédié, au discours structuré, fédérateur et vulgarisateur, à destination tant des professionnels que des particuliers, la certification A2P initie en 2022 l’édition régulière d’un Baromètre A2P de la Protection contre les Cambriolages. Cette étude a été mandatée auprès de Kantar. 1010 […]
Il y a 3 ans et 44 jours

Forte de 30 ans d’actions, l'UNICEM demande aux pouvoirs publics la reconnaissance de son Label RSE sectoriel

Elle profite de cet anniversaire pour réitérer l’appel de la profession auprès des pouvoirs publics d’une reconnaissance de son Label sectoriel RSE.Pour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. »Les industries de carrières et matériaux de construction extraient et produisent les matériaux minéraux nécessaires aux secteurs de la construction et des travaux publics. L’UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction), qui représente la profession, rassemble près de 1400 entreprises, TPE, ETI patrimoniales, groupes d’envergure internationale, qui font fonctionner plus de 7000 sites répartis sur l’ensemble du territoire.Par ce maillage territorial, ces entreprises participent pleinement au maintien de l’activité économique, industrielle et de l’emploi au cœur des régions. Il permet aussi d’établir une proximité géographique entre les sites d’extraction, de production et les zones de mise en œuvre (chantiers), diminuant, de fait, les distances et donc l’empreinte carbone liée au transport des matériaux. Conscients de leur responsabilité sociétale et environnementale et soucieux de contribuer positivement aux enjeux de développement durable, la filière et ses acteurs, font de ces sujets une priorité et déploient, depuis trois décennies déjà, de nombreuses actions...La célébration, symbolique, de ces 30 ans d’engagement en matière de développement durable, est l’occasion de revenir sur les temps forts qui ont jalonné ces années : les actions mises en place, les progrès enregistrés et les résultats obtenus. C’est aussi l’occasion pour la profession de lancer un appel, auprès des instances publiques, tant nationales qu’européennes à la reconnaissance des labels sectoriels RSE,et au soutien des PME qui s’engagent dans la RSE.1992-2022 : 30 ans de progrès en matière de développement durable1992 : Création de la charte professionnelle des producteurs de granulatsDès 1992, les producteurs de granulats, soucieux de mieux cerner l’impact environnemental lié à leur activité d’exploitation de carrières, se mobilisent et créent la charte professionnelle des producteurs de granulats. Grâce à l’adhésion de nombreux sites et en partenariat avec des centres de recherche reconnus*, plus d’une centaine d’études** scientifiques sont menées sur un peu plus de 10 ans. Ces études ont permis d’aboutir à des recommandations et à la rédaction d’un socle commun de bonnes pratiques portant, entre autres, sur la préservation de la ressource en eau, l’amélioration de l’insertion paysagère, le respect de la biodiversité, la réduction des émissions de poussière, la maîtrise de l’énergie, l’organisation de concertations avec les parties prenantes.* Les partenaires de ces études : BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières), Cemagref (Centre d’Étude du Machinisme Agricole et du Génie Rural des Eaux et Forêts (CEMAGREF), CNRS (Centre National de Recherche Scientifique), Muséum national d’histoire naturelle, Laboratoire des ponts et chaussées, INERIS (institut national de l’environnement industriel et des risques) et plusieurs universités.** Ces études sont aujourd’hui regroupées dans un catalogue mis à la disposition via ce lien2004 : La Charte environnement des industries de carrièresDans le prolongement des recommandations et bonnes pratiques formulées par la charte professionnelle des producteurs de granulats et afin d’encourager la progression des acteurs du secteur des industries de carrières sur le plan environnemental, un référentiel est créé : la Charte environnement des industries de carrières dont l’objectif est d’évaluer, d’une part et valoriser, ensuite, les progrès effectués par les industriels en matière de développement durable. Plus de 900 sites se sont engagés dans cette démarche. Ils ont pu à ce titre bénéficier d’un accompagnement qui leur aura permis de progresser dans la maîtrise de l’impact environnemental et développer, grâce à des recommandations et formations spécifiques, leurs compétences et celles de leurs collaborateurs.2017 : Création d’UNICEM entreprises engagéesAprès plusieurs décennies d’actions engagées et déployées sur le terrain, c’est de la volonté de rassembler les différents acteurs des industries de carrières et matériaux de construction qu’est née UNICEM entreprises engagées.Afin de faciliter et favoriser l’intégration de la RSE dans la stratégie et les pratiques des acteurs de la filière, UNICEM entreprises engagées lance la Charte RSE à destination de ses adhérents, un référentiel solide, évalué par des organismes tiers indépendants. Déployée dans un premier temps au sein des entreprises productrices de béton prêt à l’emploi, la Charte RSE est étendue à l’activité extractive en 2018.UNICEM entreprises engagées partenaire de la Plateforme RSE En 2018, l’UNICEM est retenue par les instances publiques pour participer à une expérimentation nationale pilotée par la Plateforme RSE (organisme gouvernemental directement rattaché au premier ministre) sur les labels sectoriels RSE. Le référentiel RSE porté par UNICEM entreprises engagées a su répondre aux préconisations de la plateforme et contribue à la reconnaissance de la filière comme un acteur engagé en faveur de la RSE.2021 : Label RSE et CAP Environnement, les nouvelles signatures des engagements de la professionL’association UNICEM entreprises engagées se dote d’une charte d’engagement et formalise ainsi la vision et les valeurs communes à l’ensemble de ses adhérents, ainsi que les objectifs qu’ils poursuivent. En parallèle, le nom des démarches évolue. La Charte environnement des industries de carrières devient Cap environnement et la charte RSE prend le nom de Label RSE.CAP Environnement signe les engagements de la professionCap environnement, la démarche de progrès des industries de carrières, repose sur un référentiel environnemental appliqué site par site par les adhérents de l’association, avec l’intervention d’un auditeur conseil externe.Ce cadre rigoureux mis en place afin d’allier au mieux développement économique et respect de l’écosystème tout en favorisant une écoute mutuelle et constructive avec les acteurs locaux a permis des progrès considérables au sein de la profession : meilleure maîtrise et réduction des impacts, valorisation de la biodiversité, réaménagements et amélioration de sites, développement de l’économie circulaire, renforcement de la concertation…Evalués par des organismes tiers, plus de 600 sites de carrières sont, à ce jour, engagés dans la démarche Cap environnement.Nombre de sites engagés dans la démarche Cap environnement (avril 2022)635 sites / 262 entreprises50% de la production de l'UNPGLe Label RSE : une reconnaissance pour la professionL’engagement des entreprises dans la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) correspond à une attente renforcée par la crise sanitaire. Appelant les entreprises, quelle que soit leur taille, à plus de résilience, la RSE devient un réel gage de performance qui doit être promu par des démarches sectorielles et volontaires.Les entreprises qui s’engagent dans cette démarche réalisent d’abord une auto-évaluation de leurs pratiques et de leurs performances suivant les 35 items du référentiel. Elles font ensuite l’objet d’une évaluation plus poussée effectuée sur site par un organisme tiers indépendant (OTI), sur l’ensemble des grandes thématiques du label :GouvernanceCapital humainEnvironnementClients consommateurs fournisseursAncrage localUn comité d’évaluation associant des parties prenantes externes valide le niveau attribué par l’OTI.À ce jour plus de 1000 sites sont engagés dans la démarche du label RSE de l’UNICEM.Nombre de sites engagés dans le label RSE (avril 2022)Béton Prêt à l’Emploi : 685 sites, 47% de la production du SNBPECarrières et Recyclage d’inertes : 406 sites / 28% de la production de l’UNPG Les facteurs de réussiteOutils, formations et accompagnementAfin d’encourager et aider les entreprises à s’investir toujours plus dans ses démarches, UNICEM entreprises engagées a développé une forte culture de l’accompagnement par la mise en place de nombreuses méthodes et outils :Publication de guides pédagogiques accessibles via un espace internet réservé aux adhérents,Organisation de sessions régionales de formation ciblées,Programmation régulière de webinaires,Déploiement en régions d’opérations pilotes d’accompagnement à la RSE.Concertation et dialogue avec les parties prenantesLe dialogue avec les parties prenantes (collectivités territoriales, associations…) est au cœur des démarches portées par UNICEM entreprises engagées. Des partenariats ont été développés dans ce sens avec notamment l’association Humanité et Biodiversité. Un comité des parties prenantes est réuni au moins une fois par an. De nombreuses initiatives locales et territoriales sont également mises en œuvre (journées portes ouvertes et découverte, sensibilisation auprès des écoles, chantiers nature solidaires).Témoignage Sandrine Bélier, Humanité et Biodiversité En tant que membre du comité des parties prenantes et du comité d’évaluation du label RSE de l’UNICEM, que pensez-vous de ce label ? « Je pense que c’est un outil très intéressant et important d’amélioration continue tant sur les aspects environnementaux que sociaux. C’est un label exigeant, sérieux et robuste. »Qu’apporte-t-il aux entreprises ? « Je pense que cela apporte de la crédibilité à l’entreprise tant vis-à-vis de ses salariés, que de ses clients mais aussi vis-à-vis des acteurs du territoire où elle est implantée. Par cet engagement, elle peut participer à créer de la valeur éthique. »Quel est votre rôle en tant que partie prenante ? « J’ai été, au nom d’« Humanité et Biodiversité » associée à toutes les étapes d’élaboration de ce label, dès sa création et nos propositions pour faire évoluer le référentiel d’évaluation ont été prises en compte et intégrées. Je participe, avec exigence, au processus d’évaluation des entreprises candidates au label RSE de l’UNICEM et veille au sérieux et à la réalité des démarches engagées par ces entreprises. »Et demain ? Perspectives et objectifs pour les années à venirPour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « En 30 ans, nous avons démontré notre capacité à répondre efficacement aux enjeux environnementaux et sociétaux liés à nos activités. Nous l’avons fait progressivement et collectivement, en accueillant au sein de l’association des entreprises toujours unies par cette volonté d’améliorer constamment leurs pratiques. L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. Si les attentes de nos parties prenantes, notamment celles de nos clients, nous confortent dans cet élan, la complexité des obligations réglementaires et normatives auxquelles nous devrons tous répondre demain ne nous facilitera pas la tâche. Les évolutions en matière d’information extra-financière et de transparence illustrent bien ce point. Nous porterons donc une attention toute particulière à l’accompagnement des entreprises de toutes tailles, en particulier des PME, en les aidant à anticiper ces changements. Immanquablement, nous ajusterons nos référentiels et nos programmes de formations ; nous veillerons aussi à établir, dès que possible, un maximum d’équivalence entre nos démarches et les systèmes d’évaluation RSE, publics ou privés, toujours plus nombreux et exigeants. Et surtout, nous nous mobiliserons pour que ce label, qui valide toutes les conditions requises, obtienne la reconnaissance qu’il mérite. En particulier, après avoir participé aux expérimentations conduites par la Plateforme RSE, nous sommes impatients de voir ce label sectoriel reconnu - enfin ! - par les pouvoirs publics. »Fédérer et élargir le cercle des entreprises engagéesUNICEM entreprises engagées (UEE) entend, dans les années à venir, fédérer davantage de PME et d’entreprises familiales dans ses actions et élargir la typologie des activités concernées.Dans cet objectif, elle développe différents outils et met en place des opérations d’accompagnement. Elle a ainsi publié, en 2020, un guide méthodologique à destination des PME afin de faciliter leur engagement dans la RSE et va, prochainement, éditer un recueil des bonnes pratiques RSE et proposer, sous forme de quiz, une approche pédagogique de sensibilisation à la RSE.S’investissant aussi sur le terrain, UNICEM entreprises engagées a lancé en 2021 une opération d’accompagnement dans six régions. Depuis le début de l’année 2022, une cinquantaine de nouveaux sites issus de PME et d’entreprises familiales ont ainsi rejoint la démarche. Ces dernières représentent à ce jour près de 70% des entreprises adhérentes au label RSE.L’association entend également élargir la typologie des activités qu’elle représente. Aujourd’hui, peuvent s’engager dans le label RSE les industries extractives, les plateformes de recyclage de déchets inertes et unités de production de béton prêt à l’emploi. Les récentes évolutions apportées au référentiel le rende désormais applicable à l’activité « roches ornementales » et les premiers granitiers vont rejoindre, prochainement, la démarche.UNICEM entreprises engagées reste prête à accompagner toute autre activité de la filière minérale afin de faciliter son engagement dans le label RSE.Quelques témoignages Stephan HELMBACHER, PDG des Sablières et ballastières Helmbacher Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Après plus de 10 ans d’engagement dans la Charte Environnement, nous avons souhaité nous remettre en question et nous réinventer à travers le label RSE qui présentait une vision plus large de nos responsabilités. »Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « En interne, les premiers résultats sont la belle capacité à mobiliser une équipe. Plus globalement, la démarche nous permet de gagner en crédibilité et en respectabilité auprès de nos parties prenantes. »Pierre-Yves BEAULIEU, Directeur, Carrières et Béton B. BRONZO Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Étant engagé dans la démarche de la Charte Environnement depuis le début en 1992, l’engagement dans le label RSE est pour nous un prolongement. Tous les items de la démarche font déjà parti de notre quotidien. » Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « Je reste convaincu qu’à moyen terme cela fera la différence en termes d’embauche, de pérennité des emplois et de regard de nos parties prenantes, collectivités locales, riverains, fournisseurs. Nos relations seront plus sereines et plus durables tout en montrant que notre profession est sincèrement Responsable. »Encourager l’engagement des PME-TPE dans la démarche RSETrès souvent le manque de temps et de moyens se révèlent un frein pour les PME-TPE dans le déploiement de la RSE. Partant de ce constat et de leurs observations, UNICEM entreprises engagées souhaite que les pouvoirs publics apportent un soutien au développement de la RSE dans les PME en :Finançant en partie l’accompagnement d’un expert pour réaliser un état des lieux, construire un plan d’action puis le mettre en œuvre,Facilitant l’accès aux dispositifs d’aides publiques octroyées par certaines régions (comme celle des Pays de la Loire* ) aux entreprises qui s’engagent dans un label RSE,Encourageant la création d’un prêt RSE aux conditions avantageuses (taux d’intérêt inférieurs ou sans garantie) à l’image du prêt vert financé par BPI France et l’ADEME pour les TPE-PME* Sous réserve d’éligibilité, la Région peut cofinancer cet accompagnement, par le biais d’une subvention de 50% maximum du montant hors taxes (H.T.) des coûts de l’étude, et ceci dans une limite de 15.000 €. Plus d’informations à cette adresse.Accélérer la reconnaissance du label RSEUNICEM entreprises engagées plaide pour une reconnaissance par les pouvoirs publics des labels sectoriels répondant aux préconisations formulées dans les rapports publiés suite à la loi PACTE et demande la mise en place d’une charte publique qui servira de cadre à la reconnaissance de ces labels.En complément, UNICEM entreprises engagées souhaite que les entreprises labellisées RSE soient dispensées de répondre aux questionnaires des donneurs d’ordre sur les aspects RSE. SNCF Réseau s’est montrée pionnière en la matière : les prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation.Le label RSE de l’UNICEM reconnu par SNCF RéseauPour Bérangère GALLAND, Chef du Département RSE & Communication DGFA - DIRECTION DES ACHATS SNCF RESEAU : « L’évaluation réalisée dans le cadre du label RSE UNICEM entreprises engagées par un organisme tiers indépendant permet de répondre à l’obligation de diagnostic des performances RSE demandée par SNCF Réseau à ses fournisseurs. Ainsi, nos prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation. »UNICEM entreprises engagées demande, depuis plusieurs années, que la commande publique soit un véritable levier pour encourager la RSE. Pour répondre à cet enjeu, l’UNICEM propose que l’État et les collectivités territoriales soient encouragés à recourir aux entreprises labellisées RSE.En parallèle, le débat doit être réengagé sur les règles européennes des marchés publics, afin d’autoriser les donneurs d’ordre à valoriser les prestataires labellisés RSE.Enfin, pour aller plus loin, UNICEM entreprises engagées propose, aussi, que les entreprises labellisées RSE puissent bénéficier :D’une bonification des aides publiques relatives à l’innovation, la transition écologique, la décarbonation ;De garanties publiques permettant de limiter les cautions à fournir vis à vis des banques et assurances ;D’un allègement du montant des garanties financières au titre de la remise en état (carrières, installations de traitement des déchets) ;De taux privilégiés auprès des banques et des assurances.
Il y a 3 ans et 47 jours

GREE optimise l'expérience de ses clients avec un nouveau site Internet

Afin de s'adapter aux évolutions numériques, GREE, le plus grand fabricant de climatiseurs au monde, présente son nouveau site internet, conçu pour mieux répondre aux besoins du marché et de ses clients.
Il y a 3 ans et 48 jours

Le très haut débit atteint les sommets

Le très haut débit force son passage dans les sites les moins accessibles à la fibre. Partenaire de longue date de l’association nationale des élus de montagne, Eutelsat leur a présenté le 20 avril l’offre internet via sa nouvelle génération de satellites géostationnaires.
Il y a 3 ans et 49 jours

Nouvelle enquête sur le développement des webinaires dans le BTP

Dans le contexte de la crise sanitaire, de nouveaux modes de communication et de travail basés sur l’utilisation des outils digitaux se sont développés, avec notamment le recours aux webinaires. L’étude montre que cet outil est encore en phase de développement dans les habitudes des entreprises artisanales, puisque 43% des entreprises artisanales interrogées ont assisté à un ou plusieurs webinaires sur la période 2020-2021. L’intérêt des artisans pour ce format se confirme : 62% des participants estiment se sentir autant à l’aise en distanciel qu’en présentiel, et 52% des entreprises artisanales souhaitent poursuivre ou commencer à faire appel à cette pratique. Les entreprises plébiscitent les formats courts, en début ou fin de journée, principalement sur des thématiques techniques, en lien avec leur métier (35% des webinaires suivis).L’étude fait également apparaître tout d’abord le besoin de renforcer la visibilité de la tenue de ces webinaires, compte-tenu du fait que 14% des artisans disent ne pas être au courant, mais aussi d’organiser des formats mixant présentiel et distanciel.Le webinaire, un moyen d’information et de formation encore peu répandu chez les artisans, mais qui tend à se démocratiserAvec près de la moitié des répondants qui ont assisté à au moins un webinaire sur la période 2020-2021, l’étude réalisée démontre que le webinaire est un outil qui tend à prendre sa place parmi les habitudes des artisans. Parmi les participants, 29% sont des chefs d’entreprises, 8% sont des conjoint(e)s d’artisans et 6% sont des assistants ou des secrétaires.L’étude montre que la principale raison pour laquelle les artisans n’ont assisté à aucun webinaire est qu’ils préfèrent assister à des réunions en présentiel (37% des répondants). Ils évoquent également un manque de temps (33%), le fait qu’ils n’ont pas eu connaissance des webinaires proposés (18%) ou encore une qualité de connexion internet insuffisante pour pouvoir suivre le webinaire (12%).Par ailleurs, seuls 11% des salariés des entreprises interrogées ont participé à au moins un webinaire en 2020-2021. Selon les chefs d’entreprises dont les salariés n’en ont pas suivi, cela s’explique principalement par une préférence pour les réunions en présentiel (20%), des locaux qui ne sont pas toujours adaptés pour organiser la présence des salariés (19%), ainsi que par la non connaissance de la tenue de ces webinaires (17%).L’étude met également en évidence le fait que la part des entreprises artisanales ayant assisté à au moins un webinaire varie en fonction de la taille de l’entreprise : plus l’entreprise a un effectif de salariés important, plus elle a tendance à y participer.Alors que 59 % des entreprises de 10 à 19 salariés ont assisté à au moins un webinaire en 2020-2021, c’est le cas de seulement 31% d’artisans travaillant seuls.L’intérêt des artisans pour les webinaires tend néanmoins à se confirmer, puisque 52% des interrogés souhaitent poursuivre ou commencer à recourir à cette pratique.Parmi les principaux avantages qu’offre ce format, les entreprises artisanales soulignent en majorité que cela leur permet de gagner du temps (30% des entreprises interrogées) et de réaliser des économies, liées aux frais de déplacement (26% des entreprises interrogées). De plus, parmi les 43% d’entreprises ayant suivi au moins un webinaire sur la période, 62% ont estimé se sentir autant à l’aise en distanciel qu’en présentiel pour participer à la réunion.Enfin, 52% des artisans estiment que la qualité des échanges se trouve impactée par les réunions en distanciel. Cette appréciation s’observe en grande majorité chez les artisans de zone rurale (40%, contre 12% en zone urbaine), et peut donc s’expliquer par la présence de zones blanches en région rurale, impactant la qualité du réseau internet.Une préférence marquée pour des formats courts, en début ou fin de journéeLes résultats de l’étude montrent que la grande majorité des entreprises artisanales estiment qu’un webinaire devrait durer moins d’une heure (76%), et 21% estiment qu’ils devraient durer une heure. Au-delà, ils estiment qu’il y a un risque de perdre l’attention des participants, voire de quitter le webinaire avant la fin. Pour cette raison, seulement 2% sont favorables à un format de plus d’une heure.Le moment de la journée a également une incidence sur la volonté des artisans à participer ou non à un webinaire. En effet, ils estiment que les débuts et fins de journée sont plus propices pour y participer. Les chefs d’entreprises préfèrent aussi majoritairement assister à un webinaire après 17h (35%) ou vers 9h (25%). Ces mêmes tendances se dessinent pour leurs salariés (32% après 17h et 32% vers 9h).Des contenus techniques plébiscités, mixés à une partie pratique en présentielLes webinaires techniques en lien avec le métier de l’artisan ont été les plus suivis (35%).Les webinaires ont également été utilisés par les entreprises artisanales pour s’informer sur le Covid-19 (28%), sur l’utilisation d’un outil administratif (27%), ainsi que sur un risque précis en entreprise tel que le bruit, les poussières, les travaux en hauteur… (10%).On retrouve cet intérêt pour les webinaires techniques dans les réponses des entreprises interrogées concernant les thématiques qu’elles souhaitent voir traitées lors de ces réunions à distance. En effet, elles sont 30% à préférer suivre des webinaires consacrés à l’aspect technique ou à leur métier. Cette thématique est suivie par la gestion administrative (26% des répondants), le juridique (25%) et la santé – sécurité (19%).Concernant particulièrement le suivi des webinaires en santé-sécurité, 33% des entreprises artisanales interrogées souhaitent que ces webinaires portent sur un risque spécifique, avec une explication de la réglementation et des conseils pratiques pour s’en prévenir. Parmi les risques ayant suscité le plus d’intérêt, on retrouve les risques chutes de hauteur, les contraintes physiques et TMS, le stress et enfin les risques liés aux poussières. Par ailleurs 32% préféreraient des webinaires abordant la mise à jour du document unique, 22% souhaiteraient suivre des webinaires de présentation des outils de l’OPPBTP et de l’IRIS-ST, tandis que 13% s’orientent vers des webinaires portant sur la création du document unique.On observe également un intérêt pour des formats qui mixeraient le distanciel avec le présentiel. 55% des chefs d’entreprises interrogés indiquent être favorables au suivi de formations obligatoires à la sécurité en ayant recours au distanciel pour la partie théorique et au présentiel pour les aspects pratiques. La tendance reste la même concernant leurs salariés.Le mailing, principale source d’information des entreprises artisanales concernant la tenue d’un webinaireSelon les résultats de l’enquête, la réception de newsletters et d’e-mails d’informations est le principal moyen d’information de la tenue du webinaire pour les entreprises artisanales du BTP (63%). 16% disent également avoir été informés via les réseaux sociaux, 5% par le bouche à oreille et 2% par le biais d’articles de presse.En revanche, 14% des entreprises interrogées indiquent ne pas avoir été informés de la tenue de webinaires.La grande majorité des entreprises artisanales apprécient de recevoir un rappel par mail le jour J contenant les informations de connexion nécessaires.Ils sont en effet 85% pour les entreprises de 1 à 19 salariés, et 80% pour les artisans travaillant seuls, à être favorables à ce type de rappel par mail.En revanche, les entreprises artisanales préfèrent ne pas être sursollicitées. Seulement 1/3 d’entre elles sont favorables à l’envoi de plusieurs mails rappelant la date du webinaire (31%). 54% préfèrent ne recevoir qu’un mail, et 15% ne souhaitent pas recevoir de rappel.Focus sur le webinaire Référent Covid de l’OPPBTPSur l’ensemble des répondants, 60 personnes ont participé au webinaire Référent Covid de l’OPPBTP. On constate sans surprise une participation très faible du côté des artisans travaillant seuls (3% des participants), du fait de l’absence de salariés à gérer. Près de 60% des participants ont été des chefs d’entreprises, et 23% ont été des conjoint(e)s d’artisans.Malgré cette petite participation, la majorité des participants émettent des retours positifs« Nous avons été projetés dans le distanciel par la crise Covid. Nous avons pu gérer, gouverner et faire face à notre quotidien grâce à ces nouveaux moyens digitaux. Les entreprises artisanales du bâtiment ont découvert l’usage des visioconférences et des webinaires pour rester informées et continuer à échanger. La pandémie a également été l’occasion de recourir aux formations en ligne. Si ces nouveaux modes d’information, de communication et de travail constituent de réels gains de temps pour les chefs d’entreprise, il n’en reste pas moins que le présentiel reste plébiscité et d’ailleurs, une forte proportion d’entre eux (37%) n’a pas souhaité y recourir. Le distanciel est une solution pratique et utile à condition d’être limité dans sa durée et sa fréquence car rien ne remplacera jamais la qualité des échanges en présentiel » Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB.« Que ce soit pour la formation ou l’information, le webinaire a bien des atouts notamment les gains de temps de déplacement, la possibilité d’être revisionnée lorsqu’on ne peut se libérer pendant le live ou encore de créer du contenu disponible. Cela étant, nous ne devrons pas abandonner totalement nos réunions physiques qui permettent de tisser des liens humains et créer de la convivialité. Et, il faut bien l’avouer, quand on suit une conférence en ligne, on peut vite être amené à décrocher du fait d’éléments perturbateurs : téléphone qui sonne, salariés qui vous sollicitent… Si nous nous sommes familiarisés, notamment durant la crise, à cet outil parfaitement adapté par sa flexibilité au rythme de nos entreprises, il ouvre sans doute encore de nombreuses possibilités » Françoise DESPRET, Présidente de la CNATP.
Il y a 3 ans et 54 jours

"Nous avons réalisé 200 évolutions sur notre site en 2021", S. Daunis, DG, Pum

INTERVIEW. L'enseigne spécialisée dans les solutions plastique de Saint-Gobain distribution Bâtiment France, Pum, a fait évoluer son site internet autour d'une stratégie centrée sur les besoins client. Au-delà de cette approche, l'enseigne a décidé d'impliquer l'ensemble de ses équipes dans cette accélération digitale. Sibylle Daunis, la directrice générale, nous en dit plus.
Il y a 3 ans et 55 jours

L’académie Testo obtient la certification QUALIOPI

Créée en 2006, et reconnue par les professionnels pour la pertinence de ses formations en thermographie infrarouge, prise de mesure, analyse de combustion…, l’Académie Testo vient d’obtenir la certification QUALIOPI par ICPF. Elle atteste de la qualité des prestations proposées par l’entreprise, leader des appareils de mesure, et permet aux stagiaires de bénéficier de la prise en charge de leur formation par les OPCO (Opérateurs de Compétences). L’Académie Testo : des formations techniques certifiantes La mesure en combustion, l’aéraulique et la thermographique sont des spécialités qui nécessitent un savoir-faire pour optimiser l’utilisation des appareils de mesure. Basé à Forbach, le centre de formation L’Académie Testo est destiné aux professionnels (bureaux d’études, installateurs chauffagistes et frigoristes, techniciens de maintenance, exploitants, …) souhaitant acquérir des compétences techniques nouvelles dans ces domaines. Alliant théorie et pratique, les sessions intra-entreprises, d’une durée d’un jour, sont structurées et organisées par spécialités : • Thermographie infrarouge appliquée au bâtiment, • Thermographie infrarouge appliquée à l’industrie, • Analyse de combustion afin d’acquérir les protocoles de prises de mesure et analyser les résultats, • Mesure aéraulique, • Mesure d’émission pour comprendre le fonctionnement d’un analyseur de combustion, • Minimiser le risque de propagation de la COVID. Les professionnels peuvent découvrir l’ensemble des offres de formation de l’Académie Testo sur le site https://www.testo.com/
Il y a 3 ans et 56 jours

Le FILMM édite une nouvelle brochure : RE 2020 vs RT 2012, ce qui change ?

Elle présente les 4 grands piliers qui structurent la nouvelle règlementation des bâtiments neufs. La Réglementation Environnementale – RE 2020 – est entrée en vigueur pour les logements neufs au 1er janvier 2022. Elle s’appliquera aux bâtiments de bureaux et d’enseignement au 1er juillet 2022 et aux autres bâtiments tertiaires un peu plus tard. Plus exigeante pour les bâtiments neufs pour lutter contre le changement climatique, elle met notamment l’accent sur l’isolation thermique des logements renforçant l’indicateur Bbio et introduit la notion d’analyse de cycle de vie. Sobriété énergétique : les besoins en énergie (indicateur Bbio) sont toujours calculés à l’aide d’une méthode de calcul au pas horaire mais les scénarios d’occupation ont été ajustés et les fichiers météorologiques actualisés. Le Bbio dépend de l’orientation du bâtiment (apports solaires), de sa forme (compacité), de l’étanchéité à l’air de son enveloppe et du niveau d’isolation. En repère, la brochure précise judicieusement dans un tableau, l’évolution des résistances thermiques en m². K/W à mettre en œuvre, entre les deux réglementations. Consommations d’énergie : pour bien saisir les évolutions notables en matière de consommation d’énergie, la brochure fait le point sur les facteurs du calcul du Cep max. Le FILMM rappelle que dans la RT 2012, le calcul de la consommation des bâtiments inclut le chauffage, le refroidissement, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires (pompes, ventilateurs, etc.). Alors que désormais, la RE 2020 y ajoute l’éclairage des parties communes, les consommations des parkings (éclairage et ventilation) ainsi que les consommations liées aux déplacements dans le bâtiment (ascenseurs, escaliers roulants). La RE 2020 a également ajouté un seuil pour les consommations d’énergie non renouvelables (Cep nr max) en kWhep/(m2.an) et le calcul d’un nouvel indicateur sur l’impact des émissions de gaz à effet de serre de l’énergie consommée en kg CO2 eq/(m².an). Confort d’été : c’est là le 3ème aspect de la brochure qui explique que la RE 2020 a complètement revu l’indicateur, devenu le nombre de degrés heures d’inconfort (DH), exprimé en heures. Il faut désormais identifier le nombre d’heures pendant lesquelles la température maximale de confort est dépassée, multiplié par l’écart de température (entre la température mesurée et la température maximale dite de confort). Cela prend donc en compte la durée de l’inconfort et l’intensité de l’inconfort et ce, sur l’ensemble de l’année. Changement climatique : ce dernier volet explique le calcul de l’indicateur « IC Construction », une nouvelle notion intégrée à la RE 2020 même si, comme le rappelle le FILMM, la meilleure façon de lutter contre le changement climatique, c’est de consommer moins d’énergie. L’impact carbone des produits et équipements de la construction, « IC construction », prend en compte l’ensemble des produits et équipements constituant le bâtiment ainsi que l’aménagement de la parcelle sur laquelle il est construit. A cela sont ajoutées les consommations liées au chantier (énergie et eau). Ce calcul se fait à partir des quantités de produits mises en œuvre et des déclarations environnementales de ces produits (FDES) que les membres du FILMM mettent largement à disposition dans la base INIES. La RE 2020 a fixé des seuils à ne pas dépasser sur ces 2 indicateurs et a déjà prévu leur renforcement tous les 3 ans (2025, 2028 et 2031). Fascicule pédagogique compte tenu de la clarté des informations qui y sont présentées, le FILMM met à la disposition des professionnels et des particuliers, en accès libre de téléchargement sur son site Internet sa nouvelle brochure « RE 2020 vs RT 2012 : ce qui change ? » : www.filmm.org/re-2020-vs-rt-2012-ce-qui-change.
Il y a 3 ans et 56 jours

Nelly Philipponnat, réélue présidente de CEKAL

Nelly Philipponnat, ingénieur ESTP, a depuis plus d’une vingtaine d’années assumé des postes de marketing, communication et de représentation au sein des différentes instances professionnelles en lien avec le matériau verre. Elle est actuellement directrice des bâtiments durables de Saint-Gobain Glass bâtiment France.Feuille de route 2022-2025Faire vivre le référentiel CEKAL au rythme des évolutions techniques pour un programme de certification exigeant, adapté à la réglementation et aux développements technologiques du secteur.Suivre les évolutions des textes européens et s’y adapter.Faciliter l’apprentissage des centres certifiés aux évolutions normatives relatives à la fabrication de produits entrant dans le domaine de compétence de CEKAL.Achever enfin le retour à un rythme de croisière après la crise de la pandémie, avec une vigilance toujours forte sur le suivi et l’évaluation des constituants qui équipent les vitrages.Mener à bien les évaluations annuelles du Cofrac.Échanger avec les centres certifiés et les informer, via les Rencontres régionales CEKAL organisées chaque année avec un nouveau programme. En 2022, elles se dérouleront à Nancy le 12 mai, à Grenoble le 5 juillet (avec la visite des laboratoires du CSTB), à Bordeaux le 19 octobre.Participer à la grande rencontre des acteurs du bâtiment avec la conférence CEKAL organisée le 5 octobre 2022 sur Batimat.Communiquer vers les utilisateurs, notamment au travers de la mise à disposition de vidéos sur les contrôles et le marquage pour les vitrages isolants, feuilletés et trempés et continuer à proposer un site Internet ouvert et transparent. Pour Nelly Philipponnat, présidente de CEKAL : "Le dévouement et l’implication à mes côtés des membres du nouveau Bureau, des présidents et membres des commissions et comités à notre cause commune seront, comme toujours, essentiels pour tenir l’objectif d'une certification rigoureuse qui bénéficie à toutes les parties prenantes. Nous aurons à cœur de faire vivre le référentiel au rythme des évolutions techniques, de suivre au plus près l'évolution des textes européens et s'y adapter, d’évaluer les constituants qui équipent les vitrages, et ne pas baisser la garde en matière de confidentialité et d'impartialité." Les membres du Bureau élus ou réélus sont les suivants : Nelly Philipponnat, présidenteJean-Claude Desnoues, vice-présidentJean-Paul Vieyres, trésorierJean-Marc Salzard, secrétaireEric Vivion et Jean Michel Lidou représentant les 2 collèges au sein de CEKAL
Il y a 3 ans et 58 jours

6ème édition du baromètre sur les Français et l'ascenseur

La vétusté de certains équipements reste une grande préoccupation des FrançaisLes ascenseurs font partie intégrante du quotidien des Français. 77% d’entre eux l’utilisent régulièrement. La vétusté des appareils est un enjeu primordial. Pour 96% des Français, il est important de remplacer ces ascenseurs vétustes. 58% des interrogés estiment même que c’est une priorité absolue. C’est en ce sens que la Fédération sollicite actuellement les équipes de campagne pour les élections présidentielles, afin de porter la proposition de MaPrimeRenov’Ascenseurs, pour rénover le parc vieillissant.Si un ascenseur peut avoir une durée de vie conséquente, il ne faut cependant pas négliger son entretien et son aspect. Plus d’un français sur deux (56%) insiste d’ailleurs sur ce dernier point, remettant en cause le design ancien des ascenseurs.Une volonté d’élargir les aides financières pour la rénovation de logement à la restauration et l’installation des ascenseursPour répondre aux enjeux de disponibilité, d’accessibilité et de modernisation des ascenseurs, 77% des Français jugent nécessaires que les aides financières proposées pour les rénovations d’habitation incluent l’installation et la rénovation des ascenseurs.“Ouvrir ces aides va dans la continuité des actions menées par les acteurs de la construction et de la réhabilitation immobilière pour rendre plus accessibles les logements à tous : enfants, personnes âgées, personnes à mobilité réduite ou tout simplement dans toutes les situations de la vie quotidienne avec un besoin de mobilité facilitée.” - Philippe Boué, Président de la Fédération des AscenseursUne absence d’équipements dans les habitations et les lieux publics qui perdurePar-delà les remplacements, l'accessibilité demeure un grand sujet. Près de deux tiers des Français (63%) soulignent l’importance d’équiper les immeubles d’habitation d’ascenseurs et souhaitent interpeller les politiques dans le cadre des présidentielles qui arrivent. On soulignera tout de même une amélioration dans les lieux publics vis-à-vis de 2020.“Nous souhaitons attirer l’attention sur l’accès à la mobilité pour tous. A quelques semaines du premier tour des présidentielles, elle doit faire partie des réflexions menées par les candidats sur les enjeux sociétaux auxquels sont confrontés les Français” poursuit Philippe Boué.D’autres chiffres clés à retenir :57% des Français estiment que les solutions de mobilité verticale assistent au maintien à domicile et améliorent le quotidien ;Seuls 17% des Français ont un usage quotidien de l’ascenseur de leur domicile ;30% des Français souhaitent numériser leur expérience de l'ascenseur, avec par exemple une commande vocale pour sélectionner son étage et ouvrir les portes et 37% souhaitent avoir une musique d’ambiance pendant le trajet ;Malgré une nette progression de l’équipement des administrations françaises en ascenseurs, (+8 points depuis 2016), l’accessibilité des lieux publics reste moyenne.Méthodologie de l’enquête :Etude réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1082 français âgés de 18 ans et plus, dont 77% d’usagers réguliers d’un ascenseur. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, âge, profession de l’individu, région et catégorie d’agglomération, dans le respect de la norme internationale ISO 20252 ‘Études de marché, études sociales et d’opinion’. Dates de terrain : du 27 au 31 janvier 2022. Étude réalisée sur Internet via le panel Ipsos.
Il y a 3 ans et 58 jours

Triptyque remporte le prix ArchDaily “Building of The Year 2022”

Le cabinet d’architecture Triptyque a remporté le prix ArchDaily “Building of The Year 2022” pour le projet de la Villa M à Paris. [©Grégoire Gardette] Amener l’Amazonie à Paris avec un bâtiment tropical, véritable manifeste de la création d’un pacte entre la ville, la nature et la santé, voilà le défi que s’est lancé l’agence franco-brésilienne Triptyque avec la Villa M. Et pour ce projet, le cabinet d’architecture a remporté le prix ArchDaily “Building of The Year 2022”. « Nous voulions partager ce succès et la reconnaissance de notre travail avec nos principaux partenaires qui ont uni leurs efforts pour que la Villa Mvoit le jour », indique Triptyque Architecture. La Villa M plébiscitée Amener l’Amazonie à Paris avec un bâtiment tropical, véritable manifeste de la création d’un pacte entre la ville, la nature et la santé, voilà le défi que s’est lancé l’agence franco-brésilienne Triptyque avec la Villa M. [©Grégoire Gardette] « Nous avons conçu la Villa M comme un manifeste architectural naturaliste. Un bâtiment d’une époque nouvelle où l’homme ne s’oppose plus à la nature et au vivant. Hors normes, le projet actualise le mode haussmannien, figure du style parisien, tout en intégrant la santé en cœur de ville », expliquent Guillaume Sibaud et Olivier Raffaëlli, co-fondateurs de Triptyque Architecture. La Villa M se veut “la villa Médicis des médecins et des soignants” sur quelque 8 000 m2. Qu’est-ce qu’Arch Daily ? Créé en 2008, ArchDaily est le plus important site Internet dédié à l’architecture, avec plus de 13 M de visiteurs chaque mois. Chaque année, il propose son palmarès des lecteurs sur des milliers de projets candidats. Cette année, plus de 100 000 votes ont été exprimés au cours des trois dernières semaines avec 4 500 projets en lice.
Il y a 3 ans et 65 jours

KE au service de l’école avec la création d’un réfectoire en lumière naturelle à Nice

Un nouveau réfectoire de plein air A Nice, l’Institution Stanislas, école primaire et secondaire accueille de nombreux élèves entre huit et dix-huit ans. Ses bâtiments sont situés au coeur d’une villa historique et son espace extérieur méritait d’être mieux exploité. C’est la société KE, spécialiste des stores et pergolas sur mesure qui a été choisie pour apporter son expertise à ce projet de réfectoire “plein jour” utilisable toute l’année.ISOLA 3 ET KEDRY PRIME, le choix de la complémentarité et de la qualité d’accueilLe bureau de création KE en charge de cette réalisation a porté son choix sur deux pergolas : ISOLA 3 (pergola toile par empaquètement) et KEDRY PRIME (pergola bioclimatique à lames orientables) qui se complètent parfaitement (même structure de base).Leurs propriétés respectives se révèlent essentielles car elles marient confort et bien-être et fournissent aux élèves et aux enseignants une très large zone ombrée avec une protection solaire maximale, une régulation naturelle de la température pendant la saison chaude et un abri en période hivernale ou face à la pluie.Légèreté des lignes et des profilsLes profils de l’ISOLA 3 et de la KEDRY PRIME, ici en couleur Carbon, s’intègrent parfaitement avec l’architecture du bâtiment scolaire et valorisent le parc séculaire qui ceint l’établissement.Le système de vitrage panoramique LINE GLASS protège de la pluie et du vent. Posé également en intérieur, il sépare les élèves de la zone enseignants. Et pour répondre aux exigences d’accessibilité et de sécurité, trois portes avec poignée anti panique équipent également les pergolas.Avec ses solutions et concepts de protections solaire, KE offre de véritables espaces polyvalents et multifonctionnels, des espaces extérieurs inédits et confortables, intelligemment agencés et utilisables en toute saison.Fiche réalisation Nom du projet : Institution Stanislas Lieu : Nice – France Date de réalisation : décembre 2021 Projet par : bureau PMO de KE Donneur d’ordre : Institution Stanislas Surface couverte : 140 m² Produits installés : ISOLA 3 et KEDRY PRIME
Il y a 3 ans et 65 jours

Bourneuf refond complètement son site internet

 POUR PLUS DE COHÉRENCE AVEC LES ÉVOLUTIONS DE LA MARQUE  À CHARTRES, 03/2022 Créé il y a 13 ans, le site Internet des Menuiseries Bourneuf vient d’être renouvelé et modernisé pour mettre en lumière toutes les évolutions qui ont donné lieu, ces 10 dernières années, à des innovations notables en matière de sécurité, de thermique […]
Il y a 3 ans et 68 jours

La Fédération des SCOP du BTP et l’OPPBTP renouvellent leur partenariat pour la prévention des risques

Les résultats obtenus soulignent tout l’intérêt de leur démarche conjointe menée sur l’ensemble du territoire. Les deux partenaires ont donc décidé de poursuivre leurs actions communes en renouvelant leur accord national de partenariat. Leur objectif partagé est de mobiliser encore davantage les entreprises afin de faire progresser la prévention et permettre aux SCOP BTP de gagner en performance.Des actions menées sur le plan national et régional pour faire avancer la préventionDepuis 2015, la Fédération SCOP BTP et l’OPPBTP se sont engagés dans une démarche commune visant à faire progresser la prévention au sein de l’ensemble des entreprises adhérentes de la Fédération des SCOP BTP. Ainsi, de nombreuses actions ont pu être menées ces dernières années :Au niveau national, le partenariat a notamment permis de promouvoir des outils et solutions de l’OPPBTP, dont monDocUnique et l’agence en ligne PréventionBTP En Direct, de créer les pages prévention du site internet de la Fédération des SCOP BTP ou encore d’organiser chaque année un séminaire des mandataires et permanents des Fédérations des SCOP BTP.Des conventions régionales ont également été signées dans toutes les régions, permettant notamment d’accompagner de nouvelles SCOP BTP dans la réalisation de leur DU, dans le cadre d’ateliers dédiés. Les actions ont régulièrement été ajustées en fonction des besoins identifiés et priorités fixées, notamment dans le but de faire face à la situation exceptionnelle engendrée par la crise sanitaire de la Covid-19.Dans le même temps, ces actions ont permis de renforcer les relations entre les partenaires, pour une présence renforcée aux côtés des SCOP BTP.Une mobilisation continueAinsi et afin de renouveler cette dynamique opérationnelle et partenariale, la Fédération des SCOP BTP et l’OPPBTP souhaitent continuer à faire évoluer les comportements et permettre aux SCOP BTP de gagner en performance économique, technique et humaine. Les partenaires se sont ainsi fixés de nouveaux objectifs :Poursuivre l’accompagnement des SCOP BTP dans l’évaluation des risques professionnels afin d’atteindre 100% des SCOP BTP avec un DUER et un plan d’action opérationnelL’évaluation des risques professionnels reste la pierre angulaire de toute démarche de prévention. Il s’agit donc de renforcer l’accompagnement des SCOP BTP, notamment les plus petites ou les plus éloignées du sujet prévention, afin que toutes disposent d’un Document unique et d’un plan d’action à jour.Pour cela, une nouvelle enquête relative au DU sera réalisée auprès de l’ensemble des adhérents de la Fédération des SCOP BTP afin d’identifier et pouvoir accompagner les SCOP BTP sans DU. La promotion des outils et solutions conçus par l’OPPBTP (MonDocUnique Prem’s, Mon DocUnique...) sera poursuivie de manière soutenue, avec un relai d’information dans les Fédérations SCOP régionales et les agences régionales de l’OPPBTP.Promouvoir et développer la culture prévention de tous les acteurs au sein de la Fédération des SCOP BTPPlusieurs enjeux seront poursuivis afin de promouvoir la prévention des risques professionnels :Identifier et prévenir les risques liés au métier, grâce à la poursuite d’études métiers déjà engagées (couvreur, électricien) et la mise en œuvre de nouvelles études afin de développer des solutions qui répondent aux besoins exprimés par les professionnels. Les résultats de ces études et travaux techniques feront l’objet de communications de la part des partenaires.Informer et proposer des solutions adaptées, selon des risques, des métiers ou des populations ciblés, en lien avec les priorités stratégiques du plan @Horizon 2025 de l’OPPBTP. Ainsi, ces actions porteront prioritairement sur les TMS, chutes de hauteur, l’hygiène, l’intérim, le risque routier professionnel, le risque chimique et le risque heurt engin-piéton. Les Fédérations régionales des SCOP BTP assureront un large relais d’information en contribuant à faire connaître les outils de l’OPPBTP pouvant aider les professionnels sur ces thèmes.Faire gagner en performance les SCOP BTP et les opérations sur lesquelles elles interviennent, en menant des études de cas Prévention & Performance.Mobiliser et davantage impliquer dans la promotion de la prévention les permanents et mandataires des Fédérations des SCOP BTPLa connaissance des enjeux liés à la prévention, des mandataires et permanents des Fédérations des SCOP BTP et leur implication dans la mise en œuvre effective de chaque action, sont des leviers essentiels pour développer la culture prévention des SCOP BTP.Pour y parvenir, les partenaires animeront conjointement des rencontres annuelles. Des formations issues de l’offre de l’OPPBTP ou spécifiquement adaptées leur seront également proposées pour les aider à s’approprier les messages de prévention, à s’engager dans les actions de l’OPPBTP ou à utiliser les ressources mises à leur disposition.
Il y a 3 ans et 69 jours

Début des envois des chèques énergie pour l’année 2022 aux 5,8 millions de ménages bénéficiaires

Il est envoyé automatiquement par voie postale aux personnes éligibles selon leurs revenus et la composition de leur ménage. Aucune démarche n’est nécessaire pour le recevoir, il suffit d’avoir déclaré ses revenus l’année précédente. Le montant moyen de ce chèque s’élève à 150 euros en moyenne, et peut atteindre 277 euros selon les revenus et la composition du ménage en question. Cette année, les chèques énergie seront envoyés au domicile des bénéficiaires entre le 30 mars et le 30 avril 2022. Le calendrier d’envoi des chèques par département est disponible ici, les délais entre l’envoi et la réception étant en général compris entre 2 et 4 jours. S’ils sont toujours bénéficiaires, les ménages qui ont déjà choisi d’attribuer automatiquement leur chèque énergie à leur fournisseur d’électricité ou de gaz naturel recevront une confirmation de la transmission de leur chèque 2022 entre le 11 et le 22 avril 2022. Par ailleurs, un espace « bénéficiaire » sera disponible dès le début du mois d’avril sur le site internet dédié au chèque énergie. Il permettra aux bénéficiaires de mieux gérer leurs démarches liées au chèque énergie :Utiliser le chèque énergie en ligne ;Gérer les protections associées (vérification des contrats protégés, activation, modification) ;Gérer la pré-affectation (synthèse de situation, création, modification, suppression) ;Suivre le statut de son chèque énergie et de ses réclamations ;Déclarer une perte ou un vol. Que peuvent régler les ménages bénéficiaires avec leur chèque énergie ? Les factures des fournisseurs d’électricité, de gaz naturel, d’autres combustibles de chauffage (bois, fioul domestique, etc.) ; Les charges de chauffage incluses dans les redevances de logements-foyers conventionnés à l’aide personnalisée au logement (APL), ainsi que dans les EHPAD, les EHPA, les résidences autonomie, les établissements et les unités de soins de longue durée (USLD) ; Certaines dépenses liées à la rénovation énergétique du logement, réalisées par un professionnel certifié « Reconnu garant de l’environnement » (RGE). Tous les professionnels des secteurs concernés sont tenus d’accepter le chèque énergie. Pour l’utiliser, les bénéficiaires peuvent le présenter à leurs fournisseurs d’énergie en ligne ou par courrier, jusqu’au 31 mars 2023.
Il y a 3 ans et 70 jours

Bâtir durable : nouveau catalogue matériaux naturels ISOLATION de France Matériaux

Alliant confort d’hiver, confort d’été et faible empreinte carbone, les isolants biosourcés sont portés par la RE 2020 et sont de plus en plus utilisés dans la construction et la rénovation durable des bâtiments. Pour présenter son offre sur cette famille de produits, France Matériaux, groupement national de négoces en matériaux indépendants, lance son premier catalogue dédié aux isolants biosourcés. Véritable guide de choix, le nouveau catalogue consacré aux isolants biosourcés de France Matériaux a pour objectif d’aider les professionnels à bâtir durablement. Conçu pour une recherche facilitée en fonction des besoins du chantier, il décline l’offre produits en 6 thématiques : • la fibre de bois en panneaux semi-rigides, rigides ou en vrac pour le doublage de mur par l’intérieur, l’isolation thermique par l’extérieur, la toiture, le plancher et les combles ; • la ouate de cellulose en panneaux semi-rigides ou en vrac pour l’isolation des murs et des combles perdus ; • le chanvre, en vrac ou en panneaux rigides, pour conjuguer isolation thermique et perspirance du bâtiment ; • la chaux, qui associée au chanvre, offre des qualités d’isolation thermique pour les maisons en pierre ou aux murs maçonnés ; • le liège, doté de performances thermiques et acoustiques, présenté en panneaux ou en vrac, pour le remplissage des murs et des combles, par exemple ; • les accessoires associés aux différents isolants biosourcés pour une pose dans les règles de l’art : pare-vapeurs, ruban adhésif, … Pour simplifier la sélection, chaque descriptif est accompagné de pictogrammes représentant la destination du produit : combles aménagés, combles perdus, mur intérieur, mur extérieur, plancher, ITE. A la fin du catalogue, une carte de France et le nouveau site internet https://www.france-materiaux.fr/ permettent au client de retrouver le point de vente le plus proche de chez lui parmi les 242 négoces indépendants du groupement. LE BUREAU DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE : UN SERVICE FRANCE MATÉRIAUX ASSOCIÉ Toujours dans un souci d’accompagnement de ses clients disposant du label RGE, rappelons que France Matériaux met à leur disposition un service, le Bureau de la Performance Energétique, pour les conseiller, les former et les accompagner à constituer leurs dossiers d’aide à la rénovation énergétique (MaPrime Rénov, dispositif CEE). Pour en bénéficier, il suffit de le contacter par mail – contact@bpe-france-materiaux.fr ou par téléphone au 04 79 62 75 57
Il y a 3 ans et 70 jours

Présidentielle : quelle place pour l’efficacité énergétique dans les programmes des candidats

C’est sous ce prisme que Sonergia a souhaité analyser les programmes des principaux candidats à l’élection présidentielle 2022. Les mesures et actions proposées par les 6 candidats ayant le plus d’intention de voix ont ainsi été passées au crible et un podium établi sur la base d’informations factuelles (présence ou non de mesures en lien avec l’efficacité énergétique).Quelle appropriation de l’efficacité énergétique par les candidats ?Une approche en entonnoir a été adoptée pour juger de la place donnée par chaque candidat à l’efficacité énergétique. Sujet relativement technique, voire de spécialistes, il a donc été regardé dans un premier temps quelle était la place de l’écologie dans le programme de chaque candidat. La réponse est sans appel et certains clichés ont encore de beaux jours devant eux : la place donnée à l’écologie reste très directement liée à la tendance politique et les partis de gauche en font en thème central quand la droite et l’extrême droite l’abordent en dernier ressort, voire ne l’abordent pas.En affinant l’analyse sur les sujets énergétiques, un premier constat se dégage : si tous les candidats abordent le sujet de l’énergie dans leur programme, c’est avant tout sous l’angle des moyens de production (nucléaire, EnR…) et non dans une logique de réduction des consommations. Cette thématique de l’énergie est également amenée, au niveau de l’Etat sous l’angle de la souveraineté et donc de l’indépendance quand elle est vue pour les professionnels sous l’angle de la compétitivité et pour les ménages sous l’angle du pouvoir d’achat. L’énergie est donc en bonne place dans les programmes des candidats mais pas sous l’angle de la réduction de sa consommation.Pour preuve, peu de candidats se sont au final appropriés le champ lexical de l’efficacité énergétique. L’expression ‘économies d’énergie’ n’est présente dans aucun programme et celle de ‘rénovation énergétique’ se limite à quelques occurrences. La ‘sobriété’ est presque inexistante et sans surprise, les certificats d’économies d’énergie sont inexistants. Par contre, les candidats sont nombreux à proposer des mesures que nous pourrions qualifier de pansements pour limiter l’impact de la hausse du prix de l’énergie sur le portefeuille des ménages. Baisse de TVA, réhausse du chèque énergie, 1ers KWh gratuits ou encore élargissement de la prise en charge des trajets domicile-travail : les mesures de compensation sont nombreuses mais ne vont pas résoudre le problème de fond lié à la consommation.Comme mentionné précédemment pour réduire les consommations, il faut attaquer le problème à la base : si le changement des comportements peut permettre un gain dépassant les 10% (voir bilan programme ECORCE), les travaux de rénovation énergétique restent l’action de long terme privilégiée. Mise en avant par le plan de relance Covid 19, la rénovation est depuis le fer de lance des politiques publiques. Il est donc naturel de retrouver cette mesure en bonne place dans le programme des candidats :Le constat est moins reluisant concernant les bâtiments tertiaires, qui, s’ils ne peuvent prétendre être les grands oubliés des programmes, ne sont que peu mis en avant. L’attendue « exemplarité de l’Etat » qui possède un patrimoine très important de bâtiments n’est jamais abordée, que ce soit sur ce sujet de l’efficacité énergétique ou plus largement sur les autres thèmes des programmes.Autre sujet très parlant dans le quotidien des Français, le transport, qui est par ailleurs une source d’émissions de gaz à effet de serre à réduire drastiquement. C’est une quasi-unanimité des candidats sur le sujet et plus précisément sur la question de rail. Qu’il s’agisse de fret de marchandises ou encore de transport de personnes, les candidats s’accordent sur la place centrale du réseau ferré dans les décennies à venir. Les mobilités douces sont plus boudées, même si le co-voiturage et la pratique du vélo restent valorisés chez 2 candidats :Sortant de ce spectre du bâtiment et des transports qui parlent très directement aux Français et donc aux électeurs, les autres pans de l’efficacité énergétique sont à la peine. Clairement, aucun des candidats ne dévoilent de mesures concernant l’agriculture et les réseaux. Il y a bien entendu des propositions sur ce thème mais elle ne concerne nullement le spectre des économies d’énergie. L’industrie est un peu plus chanceuse, considérée comme fleuron de notre pays sur certaines activités et très empreinte de décarbonation. La mise en place d’un Ministère commun Industrie-Energie ou encore de feuille de route spécifique pour faire évoluer les filières sont des mesures sur la table. Le spectre pris est donc celui du pilotage et de la planification, plus que des actions concrètes et de soutien dans un premier temps.Quels sont les enseignements transversaux de l’analyse des programmes des candidats ?L’ensemble de ces mesures et engagements mériteraient d’être passés au crible de la faisabilité technique & économique : principe de réalitéLe sujet de l’énergie est bel et bien présent dans chaque programme mais généralement pris sous le prisme de la production et non de la réduction des consommationsQuand la réduction durable des consommations d’énergie est affichée par les candidats, c’est très majoritairement sous le prisme du gain de pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité pour les entreprisesLes candidats ont une approche de l’électorat en tant qu’individu, au sein d’un ménage, et non dans le cadre de leur secteur d’activité professionnelle : de fait les mesures sur l’industrie, l’agriculture ou encore les réseaux sont sous-représentéesLa rénovation énergétique, mise en lumière dans le cadre du plan de relance Covid-19, est clairement le sujet de positionnement partagé par tous les candidats quand il s’agit de parler d’économie d’énergieMême si les sujets de transition écologique ne se réclament d’aucun parti, force est de constater que l’ancrage historique du sujet au sein des gauches tend à perdurerAlors, qui serait le président de l’efficacité énergétique ? Afin de ne pas tomber dans le jugement et de rester le plus factuel possible, une grille d’analyse a été travaillée afin de distribuer une note non contestable aux candidats. Elle est basée sur des questions fermées relatives à la présence ou la place de telle ou telle mesure dans le programme. Cette grille d’analyse est la suivante :Ne voulant pas être pénalisant, il a été retenu que la présence d’une mesure par sujet était suffisante pour obtenir le point. Il convient donc de garder en tête que cette notation ne relève de la profondeur du candidat sur un sujet mais dans un premier temps du fait qu’il l’ait traité ou non.Cette grille donne ainsi le podium suivant :Yannick Jadot sort donc en tête de la prise en compte des mesures d’efficacité énergétique dans son programme, suivi d’assez près par Jean-Luc Mélenchon. Le président candidat Macron obtient la moyenne et se classe en 3ème position sur le podium. A noter que si ces scores permettent aux candidats d’être sur le podium, ils ne sont pas non plus exceptionnels et qu’ils posent une question de fond de la prise en compte du sujet dans les politiques publiques.Les candidats auraient-ils pu faire mieux ?Très vraisemblablement. Le spectre de l’efficacité énergétique n’a pas été porté comme un sujet fort dans le programme des candidats alors même que la question de la dépendance énergétique de notre pays est sur toutes les lèvres depuis plusieurs semaines. Mais il n’est pas trop tard et heureusement que le programme d’actions des candidats pour le quinquennat ne se résume pas aux quelques pages publiées sur internet dans le cadre de la campagne présidentielle. Sonergia souhaite donc transmettre les quelques messages forts suivants, sous forme de propositions à tous les candidats et plus largement toutes personnes s’intéressant au sujet de l’efficacité énergétique :
Il y a 3 ans et 71 jours

La ville de Rochefort en Charente-Maritime met un prix sur ses arbres

"Dernièrement, un riverain a estimé que trois frênes le gênaient devant chez lui, alors il les a coupés", raconte à un correspondant de l'AFP Christèle Morin, adjointe au maire LR de Rochefort Hervé Blanché, en charge des Espaces verts."Dans un parc, des jeunes se sont amusés à arracher l'écorce. Parfois ce sont des travaux de terrassement qui détruisent le système racinaire. Mais les arbres c'est la vie, ça nous fait respirer ! Les gens ont oublié ce phénomène et les traitent comme du mobilier urbain", déplore-t-elle.Pour lutter contre ces dégradations, le service municipal qu'elle dirige calcule en ce moment leur valeur financière. Ainsi le majestueux hêtre qui surplombe le port de plaisance de la ville berceau du navire L'Hermione vient d'être estimé à 26.000 euros. La trentaine de platanes qui bordent le boulevard de la Résistance valent désormais entre 6 et 10.000 euros chacun. Les 11.000 arbres que compte la ville vont tous être estimés."Nous appliquons le 'barème de l'arbre' élaboré par le Centre technique national sur les espaces verts et la nature en ville Plante et Cité, le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) de Seine-et-Marne et Copalme" (association d'arboristes élagueurs grimpeurs), explique Christèle Morin."La loi ignore l'arbre"Ce barème s'articule autour de deux notions. La "Valeur intégrale évaluée" de l'arbre, exprimée en euros, intègre l'âge, les dimensions, l'espèce, le caractère remarquable ou non de l'arbre et son environnement paysager.Ensuite un second calcul est effectué pour définir le "Barème d'évaluation des dégâts" causés à l'arbre, qui permet d'estimer le préjudice en cas de dommages. Un montant auquel s'additionnent "le coût des heures d'intervention des agents et la location du matériel", souligne Eric Bourdajaud, directeur des Espaces verts rochefortais.Ce double barème de l'arbre est disponible sur le site internet éponyme depuis deux ans mais de tels modes de calcul existaient bien avant. "Les premiers sont le fait d'associations ou de collectivités. Ils remontent aux années 1960, détaille François Freytet, membre de Copalme et co-créateur de cet "outil modernisé, plus accessible et qui entre dans un ensemble de dispositions de protection de l'arbre déjà existantes".Outre Rochefort, port de quelque 25.000 habitants, plus de 640 villes ont adopté le barème de l'arbre pour protéger une végétation urbaine régulièrement malmenée. Le site baremedelarbre.fr recense des utilisateurs comme les municipalités de Lyon, Grenoble, Nancy, Orléans ou encore l'Office national des forêts (ONF).Les compagnies d'assurances ne le reconnaissent pas officiellement mais "on n'a pas de retour d'une assurance qui le refuse", indique François Freytet. "En revanche, ajoute-t-il, la loi ignore l'arbre, notamment au profit de la propriété privée. Des réflexions sont en cours pour une prise en compte".
Il y a 3 ans et 74 jours

#SaccageParis, de paria à interlocuteur de la mairie de Paris

Mardi 22 mars, Quentin Divernois, l'un des animateurs de ce qui est désormais communément qualifié de "mouvement", publie sur Twitter la photo d'un banc historique réduit en pièces sur un trottoir, victime apparente de travaux de voirie.La réponse d'Emmanuel Grégoire, le premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo, ne traîne pas. "C'est évidemment totalement inacceptable", répond-il, et "le prestataire va être rappelé à l'ordre".Le poids des 140 caractères, le choc des photos : la tendance #saccageparis, qui avait embrasé le réseau social début avril 2021, ne s'est jamais éteinte, régulièrement ravivée par les polémiques.Tout commence par le tronçonnage par les services municipaux, mi-mars 2021, de la glycine centenaire qui magnifiait la terrasse d'un restaurant de Montmartre.La mairie a eu beau réaffirmer que la plante grimpante était déjà morte, pour l'association FNE (France Nature Environnement) Paris, les services ont confondu mort et repos végétatif.Le 21 mars, le profil PanamePropre, tenu par un cinquantenaire qui tient depuis à rester anonyme, lance le hashtag #saccageparis. Le succès d'un contre-questionnaire sur l'esthétique parisienne, qui réunit quatre fois plus de participants que la consultation officielle de la mairie, et les photos d'une vague de déchets flottant dans le bassin de La Villette servent d'élément fédérateur, et de détonateur, aux opposants d'Anne Hidalgo : le 2 avril, le mot-clé surgit sur la twittosphère."Une campagne de dénigrement de la droite et de l'extrême-droite revancharde", commente un adjoint d'Anne Hidalgo qui accuse elle Pierre Liscia, proche de Valérie Pécresse, d'être derrière une "campagne très orchestrée"."Toutes les semaines, 10.000 signalements sont traités" via l'application Dans Ma Rue, se défend alors la mairie.En vain : selon le cabinet de conseil en relations publiques Saper Vedere, avec 2,3 millions de tweets, #SaccageParis a été la plus grosse crise numérique de 2021 en France.Si la mairie a d'abord parlé "d'astroturfing", une technique de marketing donnant l'impression d'un mouvement spontané et populaire, elle s'est ensuite "rétractée", dit ce cabinet belge qui observe autour du hashtag "une vraie diversité des bords politiques, une actualité renouvelée, de vraies images et surtout une volumétrie qui ne faiblit pas", avec plus de 100.000 tweets en janvier."Utile dans le repérage"Si les manifestations organisées par le mouvement informel, qui s'est structuré avec un site internet et une fédération de collectifs, l'Union Parisienne, ont peu mobilisé, l'Hôtel de Ville a donc dû changer de ton, reconnaissant une "prise de conscience" vis-à-vis de "lanceurs d'alerte"."Le mouvement a été utile dans le repérage" de certains dysfonctionnements, dit désormais Emmanuel Grégoire pour qui "SaccageParis a donné un écho plus large au manifeste sur l'esthétique".Restauration et protection des bancs historiques Davioud, fin des bancs modernes dits "Mikado" et des pieds d'arbre dits "parcs à cochons", des glissières en béton armé et des plots jaunes sur les pistes cyclables provisoires : toutes les mesures annoncées dans le cadre de ce manifeste par le premier adjoint correspondent à des revendications des "saccagistes".Mais pour l'adjoint à l'urbanisme, si le mouvement comprend des "gens de bonne foi", il subit aussi une "part d'instrumentalisation politique". "Dire que nous sacrifions le mobilier urbain historique, ce n'est pas vrai", assure l'élu socialiste, selon qui la moitié des bancs Mikado a déjà été retirée.Pour le conseiller LR Rudolph Granier, le succès de SaccageParis "met à mal tous les mécanismes de démocratie participative de la ville, tous les comités Théodule". L'exécutif n'a "rien vu venir", dit l'élu d'opposition."Parfois (les "saccagistes") sont excessifs et outranciers, parfois ils ont raison", pèse Ariel Weil, le maire PS de Paris Centre qui encourage les protestataires "à faire de la politique".Auteur du livre "La disparition de Paris", Didier Rykner, fondateur du magazine La Tribune de l'art, qui a rejoint la tendance en marche, rêve lui "d'une liste apolitique qui dise: +on va restaurer, entretenir, gérer Paris+".
Il y a 3 ans et 75 jours

Présidentielle 2022 : en matière de logement, les Français plébiscitent le "quoi qu'il en coûte"

Important : les répondants ne connaissent pas le nom du candidat qui était l'auteur de chaque proposition, pour ne pas influencer leur vote. En synthèse : Ce sont les propositions les plus coûteuses pour les finances publiques (subventions, aides financières, baisse de la fiscalité) qui séduisent le plus, quel que soit le profil des répondants (locataires, propriétaires, investisseurs). Les mesures touchant à la ruralité font également l'objet d'un large consensus. Les clivages traditionnels propriétaires-bailleurs/locataires subsistent sur des thématiques comme l'encadrement des loyers, les expulsions locatives et la réquisition des logements.Les locataires n'entendent pas le rester et plébiscitent toutes les mesures favorables à l'acquisition de la résidence principale.Augmenter l'offre de logementTrois propositions visant à augmenter l'offre de logement ont été retenues parmi les mesures recensées dans les programmes de deux candidats à l'élection présidentielle : Philippe Poutou et Yannick Jadot.Proposition de Philippe Poutou : "Interdire les locations de type AirBnb sauf pour les résidences principales" Première proposition soumise aux votes des particuliers : "Interdire les locations de type AirBnB sauf pour les résidences principales" qui figure dans le programme du candidat Philippe Poutou et dont l'idée sous-jacente est de réinjecter des logements sur le marché locatif pour réduire la pénurie structurelle d'offres qui frappent certaines zones du territoire (Paris, Pays basque, etc…). Une proposition qui séduit 52,1 % des locataires et 45,3 % des propriétaires, hors investisseurs. Ces derniers sont les moins favorables à cette mesure qu'ils approuvent à 38,4 %.Proposition de Yannick Jadot : "Favoriser la transformation de bureaux en logements" Cette seconde proposition, dont les modalités pratiques et de financement ne sont pas connues, fait davantage consensus que la première puisqu'elle recueille, tous profils confondus, 88,1 % d'opinions favorables et une adhésion homogène quels que soient les profils : de 89,1 % d'opinions favorables chez les locataires à 86,1 % chez les investisseurs.Proposition de Philippe Poutou : "Réquisitionner tous les logements vides sur le territoire national" Cette autre proposition de Philippe Poutou qui entend lutter contre la pénurie de logements par la réquisition de tous les logements vides suscite des réactions très disparates selon les profils… En effet, si 77,2 % des locataires approuvent la mesure, le taux d'adhésion descend à 45 % chez les propriétaires de leur résidence principale pour dégringoler à 29,2 % chez les investisseurs, soit près de deux fois moins que les locataires. Pour autant, ce résultat étonne puisqu'il signifie que près de 30 % des investisseurs interrogés approuvent cette solution. Protéger les locatairesLes mesures visant à protéger les locataires se trouvent davantage dans les programmes des candidats étiquetés à gauche de l'échiquier politique. Six propositions piochées dans les programmes de Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Philippe Poutou, Yannick Jadot et Jean Lassalle ainsi que - faute de programme connu le 16 mars, jour du lancement du sondage - celle d'un député LREM qui travaille sur le programme Logement du candidat Emmanuel Macron, selon La Lettre A du 1er mars 2022.Proposition d'Anne Hidalgo : "Généraliser l'encadrement des loyers dans toutes les zones tendues en France"Cette proposition de la Maire de Paris vise à étendre à l'ensemble des zones tendues (territoires où il existe une très forte demande locative) l'expérience mise en œuvre dans la capitale. Une proposition qui recueille l'adhésion de 58,5 % des personnes interrogées (quel que soit leur profil) et davantage encore chez ceux ayant un projet immobilier en cours (64,8 %). Mais ces chiffres cachent de fortes disparités selon le statut du répondant. Les locataires sont 90,3 % à approuver la mesure tandis qu'à l'opposé, seuls 38,7 % des investisseurs sont d'accord.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Encadrer les loyers partout sur le territoire et baisser les plafonds de loyers dans les grandes villes"Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon va plus loin que celle d'Anne Hidalgo puisque le candidat de La France Insoumise propose, tout à la fois, d'appliquer un dispositif d'encadrement des loyers sur l'ensemble du territoire (et non plus dans les seules zones tendues) mais également de revoir à la baisse les plafonds de loyers déjà en vigueur dans certaines grandes villes comme Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Montpellier, par exemple. Au global (tous types de profils confondus) cette mesure emporte le suffrage d'une personne interrogée sur deux : 49,6 % y sont favorables contre 50,4 % défavorables. Mais une nouvelle fois, le statut du répondant révèle des différences d'appréciation très notables. Les locataires approuvent la mesure dans la même proportion que celle d'Anne Hidalgo avec 88,9 % d'opinions favorables. Mais les investisseurs y sont nettement plus défavorables qu'à la mesure de la Maire de Paris : 73,4 % rejettent la mesure contre 61,3 % pour celle d'Anne Hidalgo. Rien d'étonnant à cela puisque dans l'hypothèse de Jean-Luc Mélenchon, plus aucun propriétaire n'échappe à la mesure : où que soit le logement loué, celui-ci sera soumis à encadrement des loyers. Sans compter que les loyers déjà encadrés seront revus à la baisse…Proposition de Philippe Poutou : "Arrêt des expulsions locatives, même en cas d'impayé"Cette proposition est celle qui entraîne le plus de rejet parmi toutes celles soumises aux votes des particuliers. Ce qui ne surprend guère compte tenu de l'émotion qu'avait suscité dans l'opinion publique plusieurs faits divers de squats, largement médiatisés à l'automne 2020, allant même jusqu'à réformer la loi. Dans l'ensemble, 83,3 % des personnes interrogées sont opposées à la mesure et ce taux monte même jusqu'à 94,5 % chez les investisseurs.Proposition de Yannick Jadot (et Marine Le Pen, Emmanuel Macron) : "Supprimer les cautions lors de la location qui seront remplacées par une Garantie Universelle des Loyers (garantie publique), financée conjointement et à parts égales par les propriétaires et l’État à travers une cotisation de 1 à 2 % du montant du loyer"Cette proposition de Yannick Jadot figure également dans le programme de Marine Le Pen mais de manière moins détaillée, puisque le candidat écologiste va jusqu'à en préciser les modalités pratiques. Emmanuel Macron semble également - depuis la divulgation de son programme le 17 mars - avoir une proposition en ce sens, même si elle est très floue : "Étendre la caution publique pour les locataires afin de faciliter l’accès au logement tout en sanctionnant les mauvais payeurs". Et ce sont certainement les modalités pratiques (cotisation de 1 à 2 % à charge des propriétaires, pour moitié avec l'Etat) qui expliquent le rejet de celle-ci par les Investisseurs : près d'un sur deux, 48,9 %, y est totalement opposé et 22,6 % plutôt opposé, soit au total 71,5 % qui n'en veulent pas. Les locataires, pour leur part, portent un regard bienveillant sur cette proposition - dans laquelle ils ne seraient pas mis à contribution financièrement - qu'ils approuvent à 77 %.Proposition de Mickaël Nogal, député LREM de Haute-Garonne en charge du logement pour le candidat Emmanuel Macron : "Pour toute location, rendre obligatoire l’intervention d’un professionnel de l’immobilier qui séquestrera le dépôt de garantie"Cette proposition de Mickaël Nogal, qui est en charge du volet logement du candidat Emmanuel Macron avait été déposée en février 2020 à l'Assemblée nationale avant d'être retirée de l'agenda parlementaire. Quoique mise de côté, elle constitue une des rares mesures phares sur la thématique du logement du quinquennat Macron et pourrait ressortir en cas de second mandat. Cette solution séduirait un peu moins d'un locataire sur deux (46,3 % y sont favorables contre 53,7 % qui y sont défavorables). Les investisseurs qui sont tout autant concernés rejettent largement cette mesure puisqu'ils sont 86 % à y être opposés dont 64,2 %, totalement opposés. NB : Depuis la réalisation de cette étude, Emmanuel Macron a dévoilé, jeudi 17 mars, ses mesures en matière de logement et ne semble pas retenir cette proposition de Mickaël Nogal.Proposition de Jean Lassalle et Jean-Luc Mélenchon : "Revenir sur la réforme 2020 des APL et augmenter l'allocation au logement"Cette mesure, qui se retrouve tout à la fois dans le programme de Jean Lassalle et de Jean-Luc Mélenchon, entend revenir sur la réforme des A.P.L. (la "contemporéanisation" pour reprendre l'expression de Jean-Luc Mélenchon) ainsi que sur leur baisse avec pour objectif, au contraire, de les augmenter. Et force est de constater qu'une telle mesure - dont le financement n'a pas été chiffré - emporte l'adhésion des locataires qui y sont favorables à 80,7 %. Mais cette mesure est accueillie favorablement par les propriétaires à 65,8 %, tandis que les investisseurs y sont également majoritairement favorables à 59,4 %. C'est du reste la proposition de Jean-Luc Mélenchon qui emporte le plus l'adhésion des investisseurs. Favoriser l'accès à la propriété Les mesures favorables à l'accession à la propriété, d'une manière générale, sont l'apanage des candidats situés sur la droite de l'échiquier politique. Trois propositions issues des programmes de Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont été soumises au vote des particuliers.Proposition d’Éric Zemmour : "Exonérer de frais de notaires tous les primo-accédants qui achètent un bien immobilier de moins de 250.000 euros" Cette proposition non chiffrée du candidat-polémiste, est une des rares à séduire tous les profils de répondants et dans des proportions significatives : 89,7 % des locataires sont pour, de même que 81,8 % des propriétaires et 76,1 % des investisseurs. Le niveau élevé d'adhésion des locataires prouve, si besoin en était, que la location n'est pas une fin en soi et que l'acquisition d'une résidence principale est une aspiration naturelle.Proposition de Valérie Pécresse : "Créer une garantie immobilière solidaire pour annuler les surprimes d’assurance que subissent les personnes en risque de santé quand elles veulent emprunter et ainsi leur permettre d’accéder au logement" Cette proposition qui touche tout autant la santé que le logement est une de celles qui est la plus plébiscitée, toutes thématiques confondues. Elle emporte un niveau d'adhésion s'échelonnant de 86,8 % chez les Investisseurs à 91,9 % chez les propriétaires pour culminer à 94,1 % chez les locataires. Proposition de Valérie Pécresse : "Généraliser le prêt à taux zéro pour les primo-accédants sur tout le territoire français et pas seulement dans les zones tendues" L'esprit de cette proposition qui s'adresse aux primo-accédants est proche de celle d’Éric Zemmour mais agit sur un levier différent. Quand le candidat de Reconquête ! entend agir sur la fiscalité des frais de notaire (environ 8 % du prix d'achat d'un bien soit jusqu'à 20.000 € pour un bien à 250.000 €), Valérie Pécresse préfère élargir les conditions d'octroi du prêt à taux zéro, qui est actuellement limité aux zones tendues, en l'élargissant à toute la France. Une mesure dont l'intérêt est indexé sur les niveaux de taux de crédits : plus ceux-ci augmenteront plus le prêt à taux zéro se révèlera intéressant. La fiscalité immobilièreL'immobilier est fortement taxé en France et les mesures prises par le Président sortant, lors de son élection, ont creusé l'écart avec les valeurs mobilières (instauration de la Flat Tax, suppression de l'ISF mais création de l'IFI). Deux candidats ont formulé des propositions favorables à une baisse de la fiscalité : Nicolas Dupont-Aignan et Éric Zemmour. Quand un troisième candidat, Jean Luc Mélenchon, entend lui, créer de nouvelles taxes ciblées.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Supprimer les droits de succession sur la résidence principale" Si cette proposition non chiffrée relève davantage de celles ayant trait aux successions, elle souligne le caractère particulier de la résidence principale dans le patrimoine des Français. Ce que confirme la forte approbation à la mesure quel que soit le statut du répondant : de l'ordre de 90 % chez les propriétaires de leur résidence principale mais aussi des investisseurs et 78,1 % chez les locataires.Proposition d’Éric Zemmour : "Faire passer de 30 à 15 ans la durée de détention qui permet une exonération totale d’impôts et de prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière" Cette proposition non chiffrée touche sa cible : les investisseurs qui seraient les premiers à en bénéficier puisque ceux-ci y sont favorables à 91,7 %. Mais sans que cela ne choque les autres propriétaires qui sont 86,7 % à l'approuver également. De même, les locataires sont 82,3 % à voir cette mesure d'un bon œil.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Plafonner les impôts sur les revenus locatifs à 35 %"Cette proposition non chiffrée semble vouloir réaligner la fiscalité des revenus de l'immobilier sur celles des valeurs mobilières (Flat tax à 30 %). Une idée qui semble largement approuvée, au-delà des seuls investisseurs (les premiers concernés par cette mesure).Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Imposer les hautes transactions immobilières par une taxe progressive pour financer la lutte contre le logement indigne"Cette proposition non détaillée de Jean-Luc Mélenchon entend taxer les hautes transactions immobilières (seuil déclencheur non connu) afin de pouvoir financer la lutte contre le logement indigne. Et si le taux d'adhésion à cette mesure décroit selon que l'on est locataire, propriétaire ou investisseur, celle-ci est approuvée par une majorité de français : de 65,3 % chez les investisseurs à 77,4 % chez les propriétaires et 87,5 % chez les locataires.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Augmenter la taxe sur les logements vacants en zones tendues à 50 % la première année et à 100 % la seconde" Actuellement, la taxe sur les logements vacants est de 12.5 % de la valeur locative la 1ère année, et 25 % à compter de la 2ème année. Jean-Luc Mélenchon propose de passer ces taux respectifs à 50 % et 100 %. Une idée à laquelle les investisseurs sont majoritairement opposés : 52,7 % désapprouvent cette mesure tandis que les locataires y sont, pour leur part, favorables à 74 %. Rénovation énergétiqueLogement et environnement sont deux thématiques en parfaite convergence depuis quelques années. Il faut dire que le bâtiment est l'une des premières sources d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et logiquement la question de la rénovation des logements est intrinsèquement liée à la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, nombre de propositions sur la thématique du logement sont directement liées à la question de la rénovation énergétique. Parmi les nombreuses propositions des candidats, parfois redondantes, nous en avons soumises trois au vote des particuliers puisées dans les programmes d'Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.Proposition d'Anne Hidalgo : "Mettre en œuvre un grand plan pluriannuel de rénovation énergétique des bâtiments basé sur un nouveau dispositif : aucun frais à avancer au moment des travaux ; le remboursement se fera au moment de la revente ou de la succession" Cette proposition non chiffrée qui vise à accélérer sur le front de la rénovation énergétique des logements, se distingue par son mécanisme original qui repousse le financement des travaux à la charge des propriétaires, à la revente ou à la succession en prélevant sur celles-ci "en fonction des revenus" la part avancée par l'état. Et force est de constater que cette solution est accueillie favorablement par tous les profils y compris ceux qui sont les premiers concernés. Ainsi, 69,7 % des propriétaires de leur résidence principale se déclarent favorables à la mesure tandis que 61,5 % des investisseurs le sont également.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rendre la rénovation des logements "passoires thermiques" obligatoire avant toute mise en location via un "permis de louer" partout en France" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon ressemble à s'y méprendre à la loi Climat et Résilience adoptée en 2021. Mais elle semble vouloir faire fi du calendrier existant (2025 pour les logements classés G puis 2028 pour les logements classés F) en rendant le permis de louer obligatoire immédiatement. Toujours est-il que cette mesure est accueillie plutôt favorablement, y compris par les Investisseurs même s'ils ne sont qu'un sur deux (51,9 %) à approuver cette idée.Proposition de Marine Le Pen : "Subventionner le remplacement des chaudières au fuel" Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen que l'on retrouve également dans le programme de Fabien Roussel - qui s'est fait le chantre du "grand remplacement… des chaudières au fuel" emporte une large adhésion parmi tous les profils de répondants. L'habitat en zone ruraleA l'instar des villes moyennes, les zones rurales bénéficient depuis la crise sanitaire d'un véritable regain d'intérêt et constituent désormais un territoire presque fantasmé. Trois propositions issues des programmes de Marine Le Pen, Éric Zemmour et Valérie Pécresse visant à y améliorer les conditions de vie ont été soumises au vote des particuliers.Proposition de Marine Le Pen : "Faciliter l'accueil des néoruraux avec la vente de logements à bas prix en échange d'un engagement d'installation d’au moins 10 ans"Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen entend permettre le repeuplement des zones rurales désertées en proposant à des ménages de s'y installer grâce à l'achat d'un logement en-dessous du prix du marché et en échange d'un engagement de l'occuper à titre de résidence principale pendant au moins 10 ans. Une idée que soutient majoritairement l'ensemble des profils interrogés : 79,7 % des locataires y sont favorables contre 74,9 % des propriétaires et 68,1 % des investisseurs.Proposition d’Éric Zemmour : "Réorienter les fonds affectés aux banlieues au profit des zones rurales"Cette proposition non détaillée d’Éric Zemmour vise à réaffecter les fonds de la politique de la ville à destination des banlieues au profit des zones rurales en y améliorant les infrastructures, les conditions de vie et d'équipement. Une proposition qui se distingue par son équilibre dans les réponses recueillies. Locataires, propriétaires et investisseurs partageant sur ce sujet le même point de vue avec une approbation de l'ordre de 62 à 64 % et un rejet de l'ordre de 36 à 38 %.Proposition de Valérie Pécresse : "Déploiement de l'accès à Internet à Très Haut Débit via fibre optique sur 100 % du territoire début 2024" Cette proposition non détaillée de Valérie Pécresse ne concerne pas directement le logement puisqu'il y est question d'infrastructure. Mais elle est révélatrice de l'intérêt porté aux zones rurales et au premier des équipements que l'on devrait pouvoir y trouver si l'on souhaite s'y installer : la fibre optique ! Et cette mesure est celle qui remporte le plus d'adhésion : pas moins de 92 % d'approbation quel que soit le profil des personnes interrogées… Le logement socialL'essentiel des propositions des candidats à l'élection présidentielle en matière de logement, concerne le logement social. Parmi les nombreuses propositions sur le sujet, nous en avons retenues deux qui ont la particularité d'impacter également les personnes qui ne sont pas éligibles au logement social : une d’Éric Zemmour et une autre, totalement inverse, de Jean-Luc Mélenchon. Proposition d’Éric Zemmour : "Abroger la loi SRU imposant un quota d’au moins 25 % de logements sociaux dans chaque commune de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France)" Cette proposition d’Éric Zemmour qui entend abroger la loi SRU fixant des seuils de logements sociaux dans les communes de plus de 3.500 habitants reçoit un accueil partagé : 35 % des locataires seulement y sont favorables. Les propriétaires, en revanche, y sont majoritairement favorables : 55% des propriétaires de leur résidence principale et 58,8% des investisseurs sont d'accord avec cette proposition.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rehausser le quota de logements sociaux dans les villes à 30 % et aggraver les sanctions contre les communes hors-la-loi" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon est l'exact opposé de celle d’Éric Zemmour. Quand ce dernier entend abroger la loi SRU, Jean-Luc Mélenchon pour sa part souhaite l'étendre, en fixant le minimum de logements sociaux par commune à 30 % et en renforçant le dispositif de sanctions à l'égard des communes contrevenantes. Là encore, un clivage existe entre les locataires, les propriétaires et les investisseurs. Deux tiers des locataires (66,6 %) approuvent cette mesure contre 54,6 % des propriétaires. Les investisseurs y sont pour leur part majoritairement hostiles puisqu'ils ne sont que 31,5 % à l'approuver et 68,5 % à la rejeter. Méthodologie Enquête réalisée via un questionnaire en ligne, entre le 16 et le 18 mars 2022, auprès de 18.712 personnes dont :6.156 investisseurs disposant d'un ou plusieurs biens en location représentant 32,8 % des répondants.6.362 propriétaires de leur résidence principale n'étant pas investisseurs représentant 34 % des répondants.6.194 locataires de leur résidence principale représentant 33,1 % du total des répondants.Les propositions ont volontairement été anonymisées pour ne pas influencer les répondants en fonction de leurs orientations politiques.
Il y a 3 ans et 77 jours

Émoi à Strasbourg après la disparition du "rayon vert" de la cathédrale

L'information était passée inaperçue, mais figure sur le site internet de la cathédrale à la rubrique "Le saviez-vous ?", au paragraphe consacré au rayon vert : "Avertissement : ce qui suit, a pris fin le mercredi 16 mars 2022. Le +verre brut+, laissant entrevoir jusqu'à cette date un +rayon de couleur verte+, a définitivement été obstrué".Sollicitée par l'AFP, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) du Grand Est, qui doit diffuser dans l'après-midi un communiqué de presse à ce sujet, a indiqué que le verre en question avait effectivement été remplacé lors d'une "restauration", confirmant une information du quotidien régional Les Dernières nouvelles d'Alsace (DNA).Ce "rayon vert", qui attirait des centaines de touristes et de curieux, apparaissait lors des équinoxes de printemps (le 20 ou 21 Mars à 11H38) et d'automne (le 22 ou 23 Septembre à 12H24) et "illuminait le Christ crucifié de la chaire" de la cathédrale, rappelle le site de l'édifice religieux.Le vitrail en question y avait été installé en 1876. Le soleil y traversait le pied gauche de Juda, ancêtre du Christ et fils de Jacob, pour produire le fameux rayon.Mais "la projection du soleil en un rayon de couleur verte était apparue très vraisemblablement à la suite d'une restauration datant de 1972 au cours de laquelle le pied de Juda aurait été remplacé par un verre brut et, de ce fait, très transparent", explique encore le site internet.C'est en effet cette année-là que le phénomène a été découvert par Maurice Rosart, un ingénieur-géomètre.Ce dernier a aussitôt crié au "scandale" lorsqu'il a appris que le rayon n'était pas au rendez-vous ce week-end : il "a été purement et simplement supprimé", s'est-il offusqué dans un courriel transmis à l'AFP."Cet acte est un mauvais coup porté aux Strasbourgeois, à la Culture, à la Laïcité, aux Lumières", a-t-il encore déploré, rappelant qu'un cache avait déjà été brièvement apposé au printemps 1990 sur le vitrail, empêchant le rayon de se former.Ce phénomène a longtemps alimenté les polémiques, entre partisans d'explications ésotériques et autorités ecclésiastiques qui n'ont longtemps vu derrière lui qu'un simple "hasard".
Il y a 3 ans et 78 jours

Un projet de nouveau pont sur la Saône annulé par la justice

Le tribunal administratif de Lyon a annulé le 10 mars les arrêtés préfectoraux autorisant la construction sur la Saône d'un nouveau pont, afin de privilégier la rénovation de l'ancien.
Il y a 3 ans et 78 jours

Le Damier enrichit la gamme de revêtements acoustique Tempo

Caractéristiques techniquesLes produits acoustiques TEMPO sur base « LE » DAMIER sont classés au feu Bs2d0 et ont un coefficient d’absorption acoustique αw = 1.Les revêtements Tempo disponiblesL’ensemble des coloris des revêtements “LA” Toile, “LA” Maille 3D et “LE” Damier sont disponibles pour habiller les produits d’absorption acoustique TEMPO.De nouveaux revêtements seront très prochainement disponibles.Demandez votre nuancier textileDigitex fait appel à un ESAT (Établissement ou Service d’aide par le Travail) près de leurs locaux pour la confection de leurs nuanciers textiles.Ce sont des personnes en situation de handicap qui les confectionnent et Digitex est très fier du travail qu’ils fournissent au quotidien pour less approvisionner chaque semaine.Cela demande beaucoup de précision et de concentration pour distinguer l’ensemble des coloris de la gamme de revêtement textile de l'entreprise et Digitex tient à souligner la qualité de leur travail.
Il y a 3 ans et 78 jours

Comment Otis contribue à la transformation urbaine ?

Présent au MIPIM, Otis Worldwide Corp. (NYSE:OTIS), le leader mondial en matière de fabrication, d’installation et de maintenance d’ascenseurs et d’escalators, a présenté trois études de cas qui illustrent sa contribution aux enjeux de la ville de demain :En tirant parti de l’internet des objets (IoT), Otis répond aux besoins de connectivité des villes intelligentes. Grâce à Otis ONE™, son offre de solutions IoT, Otis rend la maintenance prédictive possible pour tous les ascenseurs. L’exploitation permanente des données permet de réduire les arrêts non planifiés et d’optimiser les performances des ascenseurs sur le long terme, pour une expérience passager améliorée.La durabilité est intégrée par Otis dès la conception des équipements. Ainsi pour le nouvel écosystème digital Gen360™ : sa conception éco-efficiente et son architecture électronique lui permettent de s’adapter à l’évolution des besoins et des usages, tout en offrant une excellente performante énergétique. Ces ascenseurs équiperont le Centre Aquatique et le Village des Athlètes à Paris, des infrastructures qui ont vocation à s’intégrer dans de nouveaux quartiers urbains après l’été 2024.Dans des environnements urbains toujours plus denses, Otis apporte des solutions de mobilité essentielles pour des villes plus inclusives. Ainsi à Karlsruhe en Allemagne, l’extension du tramway s’accompagne de l’installation de 58 escalators qui rendront accessible les nouvelles infrastructures.Pour Bernardo Calleja, président d’Otis pour la région EMEA : « L’innovation est dans l’ADN d’Otis et nous contribuons depuis plus de 165 ans à façonner les espaces urbains. Les développements des villes intelligentes fait naître de nouvelles opportunités et de nouveaux défis sociaux, environnementaux et technologiques auxquels nous sommes fiers d’apporter des solutions. En tant qu’expert de la mobilité verticale, nous sommes là pour accompagner tous les bâtiments, qu’ils soient neufs ou existants, dans leur transition vers la smart city. »Dans la ville intelligente, la connectivité est au service d'une mobilité plus performante La technologie peut être un atout majeur lorsqu’il s’agit d’augmenter les performances. Lancée en 2020, la solution Otis ONE™ est le résultat de près de 40 ans d’innovation. Grâce à des capteurs, Otis ONE™ connecte directement les ascenseurs au cloud et analyse en continu les données collectées afin d’anticiper les pannes et optimiser la maintenance. Poussé par la volonté d’offrir la meilleure qualité de service au quotidien, Otis a conduit une opération de digitalisation sur l’ensemble du parc d’ascenseurs de Vilogia, depuis 2021. Vilogia est un acteur français dans l’immobilier social qui gère environ 75.000 logements pour plus de 150.000 locataires. À ce jour, plus de 1.000 ascenseurs sur le parc Vilogia profitent des améliorations apportées par Otis ONE™. En anticipant et en améliorant les interventions, tant en termes de temps que d’efficacité, les ascenseurs du parc équipés de la technologie Otis ONE™ ont enregistré sur les 12 derniers mois jusqu’à 35 % de pannes en moins que des ascenseurs similaires non connectés. Des équipements et des bâtiments capables d'évoluer avec les transformations urbainesAprès 2024, le Centre Aquatique de Saint-Denis et le Village des Athlètes de Saint-Ouen (actuellement en constructions) ont vocation à s’intégrer au sein de nouveaux quartiers urbains durables. Les nombreuses innovations apportées par l’écosystème digital Gen360™ ont su répondre aux enjeux de ces projets, tout en embarquant des technologies connectées au service d’une expérience passager améliorée. Au Village des athlètes (lot E), 38 ascenseurs Gen360TM permettront d’adapter l’offre de mobilité aux nouveaux usages et flux lors de sa transformation en un quartier résidentiel mixte offrant logements, commerces, bureaux et services. Au Centre Aquatique, Otis installera 5 ascenseurs, dont un Gen360™ qui permettra d’accéder au niveau supérieur du centre. Grâce à sa conception exclusive qui élimine les édicules en toiture, l’écosystème Gen360™ apporte une solution de mobilité qui respecte les lignes architecturales du bâtiment.Accompagner les enjeux de déplacement urbain dans les villes toujours plus denses : le "projet du siècle" à Karlsruhe (Allemagne) Face à la croissance de leurs populations, les villes doivent gérer des enjeux de trafic toujours plus importants. Gérer les flux tout en veillant à ce que la ville reste accessible est l’un des plus grands défis à relever. Dans la ville de Karlsruhe, ce sont les habitants qui ont voté en faveur de l’extension du réseau de tramway en 2002. Un milliard d’euros a été investi pour libérer le centre-ville des embouteillages et concevoir de nouvelles zones piétonnes. Le projet reposait pour une large part sur la création d’un réseau sous-terrain de tunnels et de sept nouvelles stations de tramway, inaugurées en décembre 2021. Le « projet du siècle », comme l’appellent les habitants de Karlsruhe, nécessitait pour une accessibilité optimale des nouvelles infrastructures des solutions de mobilité adaptées aux forts trafics. Otis a fourni et installé 58 escalators conçus spécifiquement pour supporter des flux intenses en intérieur comme en extérieur, afin d’accompagner les déplacements de tous les usagers.
Il y a 3 ans et 79 jours

Fresque de Diane Benoit du Rey : Impressions lumineuses à Vitry-sur-Seine

L’artiste peintre Diane Benoit du Rey dans son atelier du Prés-Saint-Gervais, au Nord de Paris. [©DR] Habituée depuis quelques années à déplacer sa pratique dans l’espace public, l’artiste peintre Diane Benoit du Rey (née en 1989) s’est lancée, l’automne dernier, à la conquête d’un impressionnant mur d’immeuble de 9 étages, à Vitry-sur-Seine (94). Quelque 30 m de haut et 11 m de large pour 13 étages d’échafaudages ! Là 160 l de peinture acrylique lui auront permis d’investir les 330 m2 de surface. Gigantesque réalisation mise en œuvre avec deux assistants : Victor Brun et Marius Buet. « Il m’arrive de plus en plus de mener des projets ailleurs que dans mon atelier, hors salle, sur des façades, du mobilier urbain, au sol… Une façon pour moi de déplacer ma pratique, de la questionner, en interagissant avec l’environnement extérieur. L’occasion aussi de conquérir d’autres espaces, d’aller au-devant des gens et d’insérer l’art dans leur quotidien, en offrant les possibilités d’une interaction privilégiée avec la peinture. » La fresque de Diane Benoit du Rey  Et Diane Benoit du Rey, de poursuivre : « J’utilise l’huile sur toile dans ma pratique picturale habituelle. Travail abstrait et minimal du geste et du pinceau… plus sensuel… Je joue avec des phénomènes lumineux, des variations chromatiques. La peinture devient ainsi source de lumière. Mais pour la fresque de Vitry, j’ai utilisé l’acrylique, plus propice à ce genre de grandes surfaces. J’ai créé des ondulations de couleurs ou de lumière, telles des balades musicales. Véritable travail chromatique… Le spectateur suivant sa position se situe dans l’ombre ou la lumière ». Ainsi, le 31 mars prochain sera inaugurée cette fresque murale monumentale dans le quartier Balzac Touraine-Marronniers. « Mais comment sortir la toile de son cadre ? Après un voyage, à Pompéi en Italie, j’ai pris toute la mesure entre la peinture et l’architecture. J’ai eu besoin de remettre de la fiction dans le réel. Pour la fresque de Vitry, j’ai saturé et désaturé les couleurs. J’ai utilisé des dégradés, j’ai joué avec l’obscurité, le flou, la mouvance de la lumière… Cela engendre quelque chose d’hypnotique. J’aime provoquer une sensation d’un temps suspendu. Il est ainsi question de lignes, de couleurs, de mouvements, de perceptions… » Une fresque pour tous les habitants de la résidence Touraine Diane Benoit du Rey a investi le mur d’un immeuble de la résidence Touraine, à Vitry-sur-Seine. Quelque 30 m de haut et 11 m de large pour 13 étages d’échafaudage ! Là, 160 l de peinture acrylique lui auront permis d’investir les 330 m2 de surface. [©Diane Benoit du Rey]« Il y a eu tout de suite une adhésion forte des habitants du quartier à mon travail. Ils venaient voir l’avancée de l’œuvre. Ils la regardaient d’en bas ou d’une fenêtre ou d’un toit d’un immeuble en face. Une fois terminée, la fresque a suscité des réactions enjouées. Je suis ravie… » [©Diane Benoit du Rey]Le 31 mars prochain sera inaugurée, à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, une fresque murale monumentale, intitulée “Architecture en lumière”. Une œuvre de la jeune artiste peintre Diane Benoit du Rey. [©Diane Benoit du Rey] [©Diane Benoit du Rey] [©Diane Benoit du Rey] Intitulée “Architecture en lumière”, cette réalisation est née d’un appel à projets lancé auprès des artistes sélectionnés en 2020 pour le Prix annuel de peinture de la Galerie municipale Jean-Collet, à Vitry-sur-Seine. Ainsi que du financement de La Semise, bailleur social de la ville. Ceci, dans le cadre d’une réhabilitation thermique de la résidence Touraine. Dédié au pignon Est de l’immeuble en béton, le projet de l’artiste a été choisi par les habitants du quartier à l’occasion d’une consultation citoyenne. « Il y a eu tout de suite une adhésion forte des habitants du quartier à mon travail. Ils venaient voir l’avancée de l’œuvre. Ils la regardaient d’en bas ou d’une fenêtre ou d’un toit d’un immeuble en face. Une fois terminée, la fresque a suscité des réactions enjouées. Je suis ravie… » Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 79 jours

La FFB lance une campagne de communication "Le bâtiment, des métiers qui vous construisent"

Cette campagne originale et décalée se compose de deux parties :Pour la cible grand public, une publicité sera diffusée sur TF1, BFM, CNews et LCI du 18 mars au 14 avril. Ainsi, ce spot retrace une journée d'Alice qui déambule à vélo dans une ville sans bâtiment. Une porte s'ouvre devant elle pour laisser place à une vraie ville, pleine de vie, de chantiers et de constructions.Pour les jeunes, des vidéos seront postées sur les réseaux sociaux. Plusieurs influenceurs (Denis Brogniart, Christophe Beaugrand, Loup, Lalou, Cyril Schr, Kelly Cruz, Forgetmath, Mademoiselle Gloria, Vaimalama Chaves) rencontrent des chefs d’entreprise pour illustrer des thématiques comme les nouvelles technologies, la parité, la RSE, la cohésion d'équipe, la splendeur des constructions... Ainsi, 12 vidéos seront diffusées sur Instagram et TikTok du 19 mars jusqu’au 30 avril. Un kit de communication (vidéo personnalisée, affiches, flyer, roll up, signature de mail, vignette pour les réseaux sociaux) est mis à disposition du réseau de la FFB pour permettre à tous de relayer et d'être acteur de la campagne sur le territoire.Le site Internet www.lebatiment.fr a été également entièrement relooké aux couleurs de la campagne pour mieux faire connaître les métiers du bâtiment et promouvoir ses opportunités grâce à un partenariat avec Pôle emploi notamment. Le bâtiment ce sont :1.155.000 salariés répartis dans des entreprises de toutes tailles sur l’ensemble du territoire ;plus de 35 métiers répartis sur l’ensemble du territoire, des emplois de tous les niveaux, compagnons, techniciens ou ingénieurs qui travaillent à l’atelier, sur chantier ou au bureau ;plus de 75.000 personnes, hommes, femmes, jeunes, personnes en reconversion, recrutées chaque année,des métiers diversifiés, du référent Bim au responsable environnement, au solier, en passant par le maçon, le cordiste, le tailleur de pierre, le charpentier, le climaticien….Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Le bâtiment est un des premiers secteurs économiques en France et son image mérite d'être valorisée aux yeux du plus grand nombre. Avec cette campagne, la FFB a l'ambition d'aider les artisans et entrepreneurs à relever le défi de construire et de rénover les bâtiments. Nous devons nous donner tous les moyens pour continuer à recruter chaque année plus de 65.000 personnes dont nous allons avoir besoin pour les années à venir. »
Il y a 3 ans et 82 jours

Bourneuf refond complètement son site internet pour plus de cohérence avec les évolutions de la marque

Créé il y a 13 ans, le site Internet des Menuiseries Bourneuf vient d’être renouvelé et modernisé pour mettre en lumière toutes les évolutions qui ont donné lieu, ces 10 dernières années, à des innovations notables en matière de sécurité, de thermique et d’acoustique. Bourneuf, expert de la menuiserie bois de prestige, s’est doté d’un site moderne, enrichi d’informations sur les spécificités de leurs menuiseries et de réalisations exemplaires. Mis en ligne depuis le début du mois de décembre 2021, le site www.bourneuf.fr permet une navigation fluide et agréable, apportant une plus grande visibilité grâce à une ergonomie aérée et esthétique. Par ailleurs, le site a été paramétré de manière à être lisible aussi bien sur ordinateur que sur Smartphone ou tablette. La refonte du site s’est faite autour de rubriques thématiques axées sur la présentation de l’entreprise, son savoir-faire, ses réalisations et les spécificités techniques de ses menuiseries. Les références exceptionnelles des Menuiseries Bourneuf soulignent parfaitement leur singularité. La marque gage sur cette distinction et a fait le choix de valoriser ses chantiers à travers son nouveau site, avec de nombreuses photos. L’aspect visuel met également en évidence toute l’esthétique des menuiseries Bourneuf. La notion de proximité avec le client est également plus en phase avec les évolutions de la marque sur le territoire national. Ces dernières années, Bourneuf a ouvert des agences en région ; 4 au total. En effet, au-delà de son siège social placé au cœur de La Sarthe, Bourneuf s’est implantée à Paris en 2012, à Lyon en 2016 et depuis 2020, a ouvert ses agences de Nantes et de Bordeaux, afin de répondre rapidement et efficacement à la demande. Pour finir, une vidéo, disponible dans l’onglet « Qui sommes-nous », emmène le visiteur au cœur du savoir-faire de la menuiserie et détaille avec attention le geste du menuisier, l’industrialisation de pointe, le sur-mesure et le service de pose. Des compétences essentielles et garantes d’une menuiserie et d’un service haut de gamme. Architecte, professionnel du bâtiment, entreprise ou particulier pourront découvrir au travers de ce nouveau site, l’ensemble des prestations que propose les Menuiseries Bourneuf ; mais également comprendre que l’entreprise cultive l’exigence du travail bien fait. La refonte de ce nouveau site Internet transcrit parfaitement cette vision. Partager la publication « Bourneuf refond complètement son site internet pour plus de cohérence avec les évolutions de la marque »
Il y a 3 ans et 82 jours

La qualité de l'air en temps de Covid, nouveau filon économique

Au salon mondial de l'immobilier Mipim, du 15 au 18 mars à Cannes, une étrange forme d'oiseau est perchée sur le stand de la compagnie danoise Leapcraft.C'est en réalité un capteur de CO2, qui au-delà d'une certaine concentration dans l'air se met à gazouiller, signe qu'il est temps d'aérer ou de sortir prendre l'air.La compagnie en propose plusieurs modèles: l'oiseau, le plus ludique, est plutôt destiné au grand public ou aux écoles. D'autres, pour les bureaux, ont plutôt une allure de box internet, à fixer au mur ou au plafond. Ils sont connectés en réseau et peuvent capter d'autres données.Depuis fin 2020, Leapcraft a vu ses ventes tripler et ce sans avoir pu satisfaire toute la demande, la faute à la pénurie mondiale de semi-conducteurs, assure à l'AFP son patron, Vinay Venkatraman."Le point de bascule, ça a été quand on a admis que le Covid se transmettait par l'air", explique-t-il.Le coronavirus responsable du Covid-19 se transmet surtout par les aérosols, particules ultra-légères qui s'accumulent et restent en suspension dans l'air d'une pièce mal ventilée. Mesurer la teneur en CO2 est donc un moyen d'évaluer le renouvellement de l'air intérieur, et donc le risque de contagion."Ce que la pandémie a le plus changé, c'est que +les gens normaux+ parlent de ventilation, raconte Vinay Venkatraman. Avant, les gens qui parlaient de ventilation étaient uniquement ceux avec des problèmes respiratoires, des allergies...""Un réveil"Les demandes liées à la qualité de l'air viennent souvent sous la pression des salariés, témoignent les entreprises rencontrées par l'AFP. "Nous avons (des demandes) particulièrement dans quelques pays comme la France, les Pays-Bas, la Belgique", explique Aakash Ravi, fondateur de l'entreprise néerlandaise Spaceti, spécialisée dans la collecte et l'exploitation de données pour les immeubles de bureaux."C'est important parce que le niveau de CO2 n'est pas exactement réglementé, pour ces clients, c'est plutôt une demande des salariés", dit-il. "Tout le monde se préoccupe de la santé dans ses bâtiments désormais, bien plus qu'avant le Covid. C'est sans aucun doute un grand changement", assure aussi William Cowell de Gruchy, fondateur de l'entreprise britannique Infogrid, également spécialisée dans l'exploitation de données pour les bâtiments.Et parmi les différents types de dispositifs qu'elle propose, ceux pour contrôler la qualité de l'air tiennent désormais le haut du pavé. Avant la pandémie, ils étaient le troisième produit le plus demandé, derrière... ceux permettant de détecter la légionellose, maladie souvent causée par les climatiseurs mal réglés ou des défauts de canalisations.Infogrid propose à ses clients de croiser le taux de CO2 avec ceux d'humidité et de température, pour une estimation plus fine du risque viral."La pandémie a été un réveil et c'est en train de devenir la norme pour des entreprises du monde entier. Elles ne vont plus revenir en arrière et négliger la qualité de l'air", veut croire William Cowell de Gruchy.
Il y a 3 ans et 83 jours

Bilan et perspectives pour le plan national de lutte contre le travail illégal

Quel bilan pour la lutte contre le travail illégal ? Si le travail dissimulé et l’emploi d’étrangers sans titre de travail restent les infractions les plus relevées depuis 2019, le phénomène du recours aux faux statuts (faux travailleurs indépendants, faux stagiaires…) persiste. De nouvelles formes de travail illégal sont apparues, notamment avec la numérisation et le développement des plateformes de mise en relation. Les services de contrôle ont été très mobilisés pendant la durée du plan avec plus de 120.000 actions de contrôle sur le travail illégal menées par l’inspection du travail et près de 20.000 contrôles conjoints avec l’ensemble des autres corps de contrôle impliqués dans la lutte contre le travail illégal. Sur cette période, ces contrôles ont permis de dresser 8.941 procès-verbaux, 504 fermetures d’établissements et arrêts d’activité. Près de 2 milliards d’euros de redressement de cotisations sociales ont été notifiées en 2018. Mieux réguler le travail détaché : une réforme prioritaire Au cœur de la lutte contre le travail illégal, la fraude au détachement représente un axe central. Les contrôles ont ainsi été intensifiés afin de s’assurer du respect des règles liées au détachement (égalité de rémunération, respect des durées du travail…) et lutter contre les situations de faux détachement : plus de 52.000 interventions ont été réalisées entre 2019 et 2021, donnant lieu à 187 procédures pénales, 46 suspensions de prestations de service internationales et 1.861 sanctions administratives. Des solutions alternatives ont également été développées avec les partenaires sociaux et les acteurs publics pour favoriser l’emploi local (formation, travail sur les métiers en tensions, accompagnement des branches et des entreprises…). En parallèle, le cadre juridique relatif au détachement des travailleurs a été consolidé, venant garantir de nouveaux droits aux salariés détachés, renforcer les obligations à la charge des employeurs et donneurs d’ordre, et compléter l’éventail des sanctions en cas de manquement. L’accent a également été porté sur l’accès à l’information des salariés détachés et des entreprises étrangères (cf. pages du site internet du ministère du Travail dédiées au travail détaché désormais disponibles en 9 langues), et la coopération européenne s’est traduite par des inspections conjointes dans le cadre de la montée en puissance de l’Autorité européenne du travail (AET). Orientations du futur PNLTI 2022-2024 Le prochain Plan national de lutte contre le travail illégal poursuivra la dynamique engagée dans le cadre du plan 2019-2021. Il s’articulera autour des axes suivants :Maintenir un niveau haut niveau de contrôle avec une attention particulière prêtée aux nouvelles formes d’emploi potentiellement fraudogènes, en améliorant le ciblage grâce aux échanges de données disponibles entre les services ;Poursuivre l’intensification des contrôles ciblés en matière de fraude au détachement ;Mobiliser les partenaires sociaux, notamment au travers des conventions nationales et locales de lutte contre le travail illégal ;Prendre en compte les fraudes émergentes en lien avec le développement des plateformes de mise en relation ;Mettre à profit les synergies avec l’Autorité européenne du travail afin de développer des inspections conjointes et renforcer la coopération transfrontalière.
Il y a 3 ans et 83 jours

Un lycée en bois paré de céramique

Implanté au pied de la colline de Gignac dans la vallée de l’Hérault, le lycée Simone Veil reprend les dominantes de ce paysage rural, camaïeux de bleus et de verts des vignes, et des premiers reliefs du massif du Haut-Languedoc en toile de fond. Pour réaliser un bâtiment biosourcé et respecter un délai de chantier très court, l’agence Hellin-Sebbag a choisi le bois pour la structure des bâtiments : poteaux en bois massif, poutres et planchers en CLT d’épicéa, murs à ossatures bois. Les façades ont été revêtues de terre cuite vernissée pour sa pérennité, son inertie et sa facilité d’entretien. Le bois est aussi présent à l’intérieur : parois des circulations habillées de panneaux de bouleau et, pour le Centre de Documentation et le restaurant, plafonds acoustiques aux lames ondulantes. 
Des panneaux photovoltaïques recouvrent les toits des deux bâtiments d’enseignement et de l’internat tandis qu’une verrière photovoltaïque, placée en surélévation du bâtiment d’entrée, rappelle aux usagers et aux visiteurs que cet ouvrage est à énergie positive en partie grâce aux énergies renouvelables. L’agence Hellin-Sebbag a conçu une organisation lisible autour d’une grande cour, avec les deux bâtiments d’enseignement en R+2 orientés nord-sud et le centre de documentation et restaurant – orientés est-ouest. Les toitures des bâtiments les plus bas sont des jardins soulevés en courbe douce telles des collines, comme si le sol naturel remontait sur les toits pour les modeler en formes libres et offrir au lycée un « cœur vert ». Maître d’ouvrage : REGION OCCITANIE Pyrénées-Méditerranée Mandataire : ARAC Occitanie Architectes : HELLIN-SEBBAG Architectes Associés (Montpellier-Paris) Bureaux d’Etudes Techniques : BET Structure TERRELL (Toulouse), BET Fluides ADRET (La Seyne-sur-Mer), Economiste EGIS Bâtiments Sud-Ouest (Montpellier), BET VRD UNDERGROUND Ingenierie (Montpellier), Cuisiniste INGECOR (Montpellier), Paysagiste GUILLEMET (Salon-de-Provence), OPC ARTEBA (Montpellier) Surface de planchers : 14 514 m2 sur une assiette foncière de 5,35 ha Effectifs : 1100 lycéens Photo : Jean-Pierre PORCHER
Il y a 3 ans et 83 jours

Ador, un olibrius sur nos murs

Trinquerie, 2021, Los Angeles, USA. [©Ador] Le prénom est court, enfantin, coloré, doux. Il se lit dans toutes les langues… Voici l’artiste Ador qui vit et travaille à Nantes. « Ador, c’est mon nom de peintre et ce personnage peut faire partie de ceux que je crée. » Passionné de dessin depuis toujours, il s’est rapidement tourné vers la rue comme espace d’expression. Le “mur” en béton comme support idéal pour donner libre cours à son imagination, échanger et communiquer avec les passants. « Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours dessiné. Pourtant, je n’étais pas baigné dans un milieu artistique. J’aimais créer des mondes dans lesquels je me réfugiais, qui me rendaient heureux. Et c’est toujours le cas aujourd’hui », confie Ador. “Olibrius”, une exposition personnelle d’Ador Ainsi, en avril prochain, la galerie parisienne Cohle Gallery présentera une exposition personnelle baptisée “Olibrius”. Ici, l’artiste ouvrira au public son univers, empreint de caricatures, d’humour et de sarcasme, aux titres évocateurs. Ador traitera de sujets d’actualités ou politiques souvent complexes, en utilisant son style détaillé, dans un esprit aussi ludique que sombre. Mais pourquoi “Olibrius” ? Ce terme, peut-être abscons, définit « un individu qui se fait fâcheusement remarquer ». Il s’agit là encore d’une forme d’auto-dérision et tend à illustrer la façon, dont l’artiste s’engage auprès des spectateurs. Que cela soit au travers des toiles que l’on retrouve aussi bien en galerie que dans la rue. Dans son travail, l’artiste raconte des histoires qui peuvent interpeller, voire surprendre, plaire ou déplaire. Le tout avec des personnages aux longs nez, aux yeux écarquillés ou exorbités, aux allures dégingandées, dans des environnements rocambolesques et des scènes chaotiques et captivantes. Etoile, 2020, Saint-Brieuc, France. [©Ador]Horizon, 2020, Rennes, France. [©Ador]Le spectacle de la société, 2021, acrylic on canvas. [©Ador] Ses bonshommes sortent de contes de fées et se retrouvent soudainement face à la réalité. Il y a des humains, des bananes, des pingouins ou des abeilles… Il y a Benito, un “abruti” qui ne sait pas comment s’en sortir pour se faire remarquer. Ou encore le personnage reconnaissable de Belicus, un prophète aux trois yeux, éternellement mécontent. Nous voyons aussi le personnage d’un petit garçon qui, au fil du temps et des tableaux, se confronte à notre société. En utilisant ces personnages excentriques et enfantins, Ador présente aux spectateurs des idées politiques ou philosophiques, sans être trop dans la frontalité. Il souhaite que ses œuvres soient lisibles et compréhensibles de plein de façons possibles, quel que soit le public. « Il y a toujours des occasions d’imaginer, de rebondir, de sourire, de se moquer ou encore, de se critiquer. C’est de cette façon que je vois les images, je regarde beaucoup ce qu’il y a autour de moi et je fais le point, en rebondissant pour raconter des histoires, à destination de tout le monde… parce qu’on est vivants ! » “Olibrius”, première monographie sur l’artiste Concomitamment à l’exposition paraîtra la monographie consacrée à Ador, portant le même titre. Les deux servant de rétrospective et réunissant l’ensemble de ses personnages burlesques. Cet ouvrage retrace 18 ans de création et de peinture. Il permet à chacun de comprendre comment Ador raconte des histoires avec, comme base, le dessin, déclinées sur toile, papier, murs, et en volume. Qu’il s’agisse d’investir l’espace public ou un cabinet de curiosité, la recherche consiste à communiquer, en mettant en scène des personnages ou des objets, qui deviennent récurrents. Du vocabulaire du cirque ou de l’enfance, des contes de fées ou de l’actualité, comme des parades, ces univers joyeux défilent. L’idée, c’est de laisser place à un imaginaire et de présenter des situations possibles, colorées et légères. NYC, 2020, acrylique sur toile. [©Ador]Vu et revu, 2017, Nantes, France. [©Ador]Vu, 2016, Nantes, France. [©Ador] « En toute humilité, nous avons décidé de suivre l’ordre de l’alphabet, pour cette première monographie. Un abécédaire, donc. Un livre d’apprentissage qui alimentera chacune de ces curieuses 26 lettres. Mais nous n’expliquerons jamais le choix des mots, qui, nous l’espérons, deviendra évident pour qui regarde et suit le travail d’Ador », peut-on lire dans un extrait de “l’abécédaire Olibrius” de Gérard Lemarié et Ador, qui occupe une des deux parties qui composent la monographie de 240 pages, en plus des 350 magnifiques visuels des œuvres du peintre. Jusqu’au 30 avril 2022 à la Cohle Gallery17 rue Victor Massé75009 Paris Editions : In Fine, éditions d’artAuteurs : Ador, Léo Bioret et Gérard LemariéPrix : 49 €TTC Plus d’informations :https://ador.book.frFacebook : Ador 2049Instagram : ador_2049
Il y a 3 ans et 84 jours

Francis Kéré, fer de lance d'une architecture durable, premier Africain à recevoir le prix Pritzker

"Je suis totalement convaincu que tout le monde mérite la qualité, que vous soyez riche ou pauvre. C'est là toute mon idée: comment créer du confort même pour les pauvres", a réagi l'architecte auprès de l'AFP, dans ses bureaux à Berlin où il partage sa vie avec son pays natal.Né en 1965 à Gando, village à l'époque sans école du Burkina Faso qui l'a inspiré toute sa carrière, Francis Kéré devient le premier Africain à recevoir le "nobel" de l'architecture, un prix remis chaque année depuis 1979 et qui a déjà couronné les plus grands noms de cet art, comme Frank Gehry, Tadao Ando, Renzo Piano, Zaha Hadid ou Jean Nouvel."Nous avons beaucoup de jeunes qui cherchent des opportunités, et voir l'un d'entre eux gagner le prix Pritzker peut être une grande ouverture et une grande inspiration pour devenir architecte", a-t-il poursuivi.Ecole primaire"Dans la douleur actuelle de la crise sécuritaire, notre pays doit se rappeler qu'il est aussi la nation d'hommes exceptionnels comme Francis Kéré", a affirmé Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, économiste et président de l'organisation burkinabè Free Afrik, alors que le pays est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes.Francis Kéré est connu pour son implication dans des projets utiles à la population, comme des écoles, des établissements de santé ou des espaces publics, dans plusieurs pays africains, comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, le Kenya et le Mozambique."Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l'utilisation intelligente de matériaux locaux pour s'adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l'architecture et les infrastructures sont absentes", ont salué les organisateurs du prix Pritzker, remis par la fondation Hyatt, dans un communiqué.L'architecte, qui possède également la nationalité allemande, s'est aussi vu commander des pavillons et installations en Europe et aux Etats-Unis. En 2004, il avait déjà reçu le prix Aga Khan d'architecture.Parmi ses réalisations phares, figure l'école primaire de Gando, le village burkinabè où il est né.Le jury du prix Pritzker y voit les "bases de son idéologie : bâtir une source avec et pour une communauté afin de répondre à un besoin essentiel et de corriger les inégalités sociales".Mémorial à Sankara"Une bonne architecture au Burkina Faso, c'est une salle de classe où l'on peut s'asseoir, avoir une lumière filtrée qui pénètre comme on veut l'utiliser, sur le tableau noir ou sur un bureau", explique l'architecte.L'école est conçue pour résister à la chaleur et à des ressources limitées. Son succès a conduit à son extension, à la construction de logements pour les enseignants et à une nouvelle bibliothèque. Avec toujours la même ligne directrice, des bâtiments sobres aux tons chauds, sable ou ocre, qui s'insèrent dans le paysage et où la lumière est cruciale.Parmi d'autres réalisations, figure la rénovation du parc National du Mali à Bamako, ou plus récemment un campus pour un réseau de start-up au Kenya. D'autres sites emblématiques sont toujours en projet selon le site internet de Kéré Architecture, tels un mémorial pour le révolutionnaire et ancien homme d'Etat burkinabè Thomas Sankara ou une nouvelle Assemblée nationale à Ouagadougou, après l'incendie de 2014 lors de la révolte populaire qui a chassé du pouvoir l'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré.L'année dernière, le prix Pritzker avait été décerné aux Français Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton, apôtres d'une architecture dédiée au bien-être du plus grand nombre, combinant espaces généreux avec budgets modestes et techniques écologiques.
Il y a 3 ans et 85 jours

Les nouveaux catalogues Kinedo 2022 Balnéo, Douche et Spas sont disponibles

Catalogue Kinedo Douche 2022 : Tirée en 35 000 exemplaires et consultable sur le site internet Kinedo, la bible des solutions Douches présente toute la richesse des offres Kinedo pour la salle de bains. Les 468 pages de cette édition largement illustrées, aident à se projeter quel que soit son projet parmi les solutions de remplacement de baignoire par une douche mais aussi de nombreuses références en receveurs, parois, panneaux muraux, colonnes, vasques et plans, cabines, pare-bains, baignoire îlot… Une largeur d’offres qui se complète, comme de tradition, par de nombreuses nouveautés 2022 (Alpha solo, un espace ouvert sans contrainte, H20 Solo, une association paroi avec plan toilette et vasque, nouveaux panneaux muraux Kinewall Design pour une alternative au carrelage)…Catalogue Kinedo Balnéo 2022 : Imprimé en 30 000 exemplaires et également consultable en ligne, le catalogue Kinedo Balnéo dévoile, sur 86 pages, toute l’étendue des modèles de baignoires balnéo (d’exception, rectangulaires, d’angle ou asymétriques, combinés bain/douche) et des divers systèmes de massages Kinedo proposés (Star Mixte Digit, Duo Mass, Silence Air, Oxygen Pool Air, Mix Color, Vitalité, Sensation Airpool, Kineplus). Et 2022 voit la richesse de l’offre se compléter de nouvelles dimensions pour sa baignoire Zumba (170 x 75 cm, 170 x 70 cm) et de nouvelles compatibilités du système Vitalité qui peut désormais équiper les baignoires Samba, Java et Conga. Précisons de plus que Kinedo y présente également ses références dévolues au secteur de l’hôtellerie.Catalogue Kinedo SPA 2022 : Avec une édition 2022 de 60 pages, imprimée en 30 000 exemplaires et visualisable sur le site internet de l’industriel, Kinedo démontre une fois de plus toute son expertise et les qualités de sa fabrication française spécialement dédiées au monde du spa. Que l’on soit seul, à deux ou bien encore en famille, avec des spas tout équipés, à personnaliser ou encore prêt-à-poser, la riche collection des Spas Kinedo répond à chaque besoin, chaque envie. D’autant que l’on peut, selon l’humeur et le souhait du moment, jouer sur les nombreuses possibilités de massages ou encore y adjoindre les bienfaits de la chromothérapie ou de la musicothérapie pour une expérience spa des plus immersives et bénéfiques… Mentionnons là-encore, que Kinedo dispense des solutions adaptées aux collectivités avec de nombreuses combinaisons possibles et que 2022 voit l’arrivée de plusieurs innovations sur l’ensemble de la gamme (nouvelle coque pour le Magic Spa, nouvelle couleur de coque, trois tabliers sur l’offre Happy Spa…).
Il y a 3 ans et 86 jours

Des milliers d'internautes en Europe privés d'internet suite à une probable cyber-attaque

Des milliers d'internautes sont privés d'internet en France et en Europe du fait d'une probable cyber-attaque sur un réseau satellitaire, survenue au début de l'offensive russe en Ukraine.
Il y a 3 ans et 89 jours

Protégez votre logement des intrus grâce à la Caméra Intérieure Intelligente et connectée Netatmo

Votre caméra vidéo est une alarme connectée pour protéger votre foyer.La Caméra Intérieure Intelligente et connectée Netatmo différencie les inconnus, vos proches et les animaux afin de vous envoyer en temps réel une alerte par notification uniquement quand il y a un intrus dans votre maison. Grâce à la reconnaissance faciale, vous bénéficiez d'un système de notifications intelligentes, pour être prévenu uniquement en cas de détection d'intrus. Pour respecter votre vie privée, vous pouvez désactiver l'enregistrement vidéo des proches. Avec la Caméra Intérieure Intelligente et connectée Netatmo, aucun abonnement n'est nécessaire, tous le services sont accessibles gratuitement. De plus, la caméra connectée Netatmo est simple et rapide d'installation. Son esthétique avec une finition alu/or s'intègrera élégamment et discrètement dans votre domicile. Une protection discrète et efficace.Elle est aussi compatible avec les assistants vocaux Apple Homekit, Assistant Google et Amazon Alexa pour effectuer des commandes vocales et des scénarios connectés.
Il y a 3 ans et 90 jours

La FNCCR lance une carte pour aider les communes dans leur rénovation énergétique

PRATIQUE. Une cartographie des facilitateurs locaux a été créée pour les communes désirant engager une rénovation énergétique de leurs bâtiments. L'outil est gratuit et disponible sur Internet.