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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Technique et produits

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Il y a 2 ans et 330 jours

Étude Resideo : en 2022 les Français plus préoccupés par l’installation de systèmes connectés dans la maison

Paris, le 28 juillet 2022 – Alors que les produits intelligents et connectés se font toujours plus nombreux dans notre vie quotidienne, c’est la Smart Home qui séduit de plus en plus de Français. La préoccupation de l’efficacité énergétique ou isolation thermique est forte, avec 40% des Français qui ont effectués ou prévoient ce type de […]
Il y a 2 ans et 330 jours

Saint-Gobain finalise une emission obligataire d'un montant de 1,5 Md€

Cette opération doit permettre à l’industriel et distributeur d’étaler sa dette. Par ailleurs, le géant français des matériaux de construction annonce l’acquisition de l’entreprise nord-américaine Kaycan.
Il y a 2 ans et 330 jours

Centre commercial GINKO 2, un projet hors norme sur Bordeaux

Dessiné et conçu par le cabinet international L35 Architecture, ce projet hors norme a fait l’objet d’un traitement particulier par l’entreprise COVERIS, spécialiste dans la fabrication et la mise en œuvre de solutions à hautes valeurs techniques et architecturales. Le savoir-faire de l’entreprise s’est particulièrement concentré sur la réalisation des façades mur rideau vitrées, notamment sur les espaces commerciaux et de restauration des lots P7, P5, P4 et P3. Comme le souligne Damien ROMANI, directeur commercial et développement chez Coveris, « l’objectif était d’avoir une façade lisse, proche de l’aspect VEC, en intégrant différentes contraintes et notamment le calcul des verres bombés qui se situent sur un des îlots tout en ayant une économie de projet qui permettait d’y répondre favorablement ».Des façades aux vitrages bombés et clamés de grande dimensionAfin d’obtenir une façade vitrée lisse de type VEC, le choix s’est orienté vers le système CW60 SC à vitrage clamé qui offre l’avantage d’une structure porteuse à la vue d’aluminium réduite de 60mm de largeur. « L’utilisation du système à vitrage à clamer permet de s’adapter parfaitement à l’esthétique recherchée d’une façade lisse. Cette solution reste une solution intermédiaire intéressante entre la façade mur rideau à serrage et la façade VEC » précise Damien ROMANI. Le caractère hors norme du projet se traduit notamment par la mise en œuvre de vitrages de 5m de haut allant jusqu’à 1,8m de large, ayant un poids unitaire de 440kg. L’exigence de performance thermique élevée a trouvé sa réponse par l’intégration de triples virages, à l’image de la zone de restauration du lot P4. Comme précisé par le responsable technique « une attention particulière a été portée sur les aspects environnementaux du projet, ce qui a donné lieu à l’obtention d’une certification BREEAM pour les commerces.Le caractère singulier du projet provient également des vitrages des murs rideaux qui ont nécessité une étude approfondie. Le principe mis en œuvre est un patchwork de 2 à 3 couches de sérigraphie en bande filante verticale sur chaque vitrage, avec des zones de positionnement qui se chevauchent et d’autres ouvertes procurant ainsi, côté extérieur, une véritable sensation de volume et de profondeur aux façades des bâtiments. Des adaptations spécifiques pour le traitement des façades mur rideauDestiné à recevoir un large éventail de marques commerciales, les façades mur rideau des différents lots ont fait l’objet d’adaptations spécifiques et notamment l’intégration dans la structure porteuse de points d’ancrage pour la mise en œuvre de la signalétique de chaque enseigne. Afin de conserver la cohérence architecturale de l’aspect lisse et continue de la façade CW60 SC, des pièces de fixation ont été conçues, garantissant ainsi la parfaite résistance des garde-corps situés sur le rooftop du bâtiment P7.L’aboutissement d’un travail conjointLa solution technique de la façade mur rideau CW60 SC utilisée sur le projet Ginko 2 est issue de la collaboration entre Reynaers Aluminium et l’entreprise Coveris. Comme le souligne Damien ROMANI « le système technique existait dans la gamme des solutions proposées par le groupe Reynaers, mais demandait des adaptations afin de répondre aux réglementations et aux exigences du marché Français ». Le traitement des façades avec le mur rideau à clamer est le résultat d’une collaboration qui s’est exprimée sur de précédentes opérations qui ont donné lieu à plusieurs ATEX. « On a fait valoir ces expériences communes en s’appuyant sur les justifications des ATEX précédentes. Cette réalisation est une forme de capitalisation sur les développements que nous avons faits ensemble sur la base du système CW60 SC » précise le responsable technique du projet Ginko 2.Informations ProjetsCalendrier du projet :2017-2018 : études techniques façades2019-2020 : fabrication et pose des façades2020-2021 : livraison Intervenants :Maître d’ouvrage : Bouygues ImmobilierAgence d’architecture : cabinet L35 Architecture (Paris)Maîtrise d’oeuvre d’exécution : EGIS Bâtiment Sud OuestAMO certification : ELAN Bureau d’études structure : BET Le Joncour et SSOEntreprise de menuiseries : société COVERISSolutions techniques utilisées :Façade mur rideau à clamer CW60 SC Pièces de fixation spécifiquesRAL 9007
Il y a 2 ans et 331 jours

Le secteur privé poursuit son ralentissement en juillet

Le secteur privé français poursuit son ralentissement observé depuis trois mois, atteignant un niveau de 51,7 points au mois de juillet, en repli de 0,8 point par rapport au mois de juin, a précisé S&P dans son communiqué.Un taux supérieur à 50 marque une expansion de l'activité, un taux inférieur à cette limite signifiant à l'inverse une contraction.L'activité française est en partie victime d'une forte baisse des commandes dans le secteur manufacturier et une stagnation du volume des nouvelles affaires sur l'ensemble du mois. Ces tendances sont pour l'heure compensées par une légère hausse du nombre de nouveaux contrats dans le secteur des services."Le niveau très élevé de l'inflation nuit manifestement à la demande, les prestataires de services comme les fabricants ayant déjà fait état d'une plus grande réticence des clients à passer commande dans le contexte actuel", a estimé Joe Hayes, économiste senior pour S&P Global, cité dans le communiqué.Dans le détail, le secteur des services enregistre pour l'heure toujours plus d'entreprises connaissant une hausse de leur activité (28%) sur le mois de juillet que l'inverse (16%), ces dernières imputant cette tendance à la hausse des prix justement.Son indice est pourtant en recul, passant à 53,2 au mois de juillet, contre 53,9 le mois précédent, mais il enregistre cependant une seizième hausse mensuelle consécutive.L'activité manufacturière se contracte encore plus par rapport au mois de juin, qui était le premier à connaître une contraction depuis octobre 2021, enregistrant même sa plus forte contraction depuis mai 2020, au plus fort de la crise sanitaire.La tendance s'annonce plutôt négative, estime S&P Global, en particulier à l'export, alors que la demande en provenance de l'étranger pour les services poursuit sa baisse, avec un taux de contraction au plus haut depuis décembre dernier."Compte tenu de la crise du gaz, de la hausse des taux d'intérêt et du maintien d'une inflation très élevée, il paraît difficile d'envisager un rebond prochain de l'économie", a insisté M. Hayes.
Il y a 2 ans et 331 jours

Groupe Géotec traverse les Alpes avec le rachat de l'italien CSI

Pour le Groupe, cette croissance externe permet de mettre un pied en Italie, avec l'ambition de faire monter CSI progressivement en compétence sur les autres métiers du Groupe.CSI, un acteur expérimenté sur un métier de nicheCSI a été créé il y a une vingtaine d'années par 3 ingénieurs et géologues. Les fondateurs ont choisi dès le départ de spécialiser leur entreprise autour de deux compétences rares : les sondages profonds, de 100 à 1 000 mètres, et les sondages en accès difficiles, en montagne ou à partir de galeries, par exemple. Dans l'univers de la géotechnique, CSI exerce un métier de niche, mais essentiel dans des configurations critiques, comme le forage d'un puits à grande profondeur, les reconnaissances à l'avancement d'un chantier de tunnel ou l'évaluation du potentiel d'un projet minier.« CSI dispose d'un savoir-faire rare, qui associe une équipe très expérimentée et des équipements particulièrement développés pour des approches spécifiques. En France, il n'existe que très peu d'acteurs à ce niveau de compétence. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecInstallé entre Milan et Pavie, CSI compte aujourd'hui 12 salariés, dont 5 sondeurs très expérimentés. L'entreprise intervient en Italie, en Suisse et en France. CSI réalise 20 % de son chiffre d'affaires dans notre pays, presque exclusivement à travers des marchés en commun avec Groupe Géotec.Ce partenariat très étroit est à la base de la discussion qui s'est engagée entre Groupe Géotec et CSI. Les créateurs ont en effet atteint l'âge de partir à la retraite et souhaitaient une transmission qui garantissent la pérennité de l'activité.CSI, base transalpine de Groupe GéotecL'intégration au sein de Groupe Géotec apporte ainsi à CSI l'assurance de la conservation de son savoir-faire rare. Mais c'est aussi une opération offensive, qui vise à un développement de CSI en Italie, en France et en Suisse.Pour Groupe Géotec, ce rachat permet de franchir les Alpes pour la première fois, avec l'idée d'ouvrir progressivement la palette des capacités d'intervention de CSI. Mais alors que le percement du tunnel principal de la future ligne Lyon-Turin commence, il était également stratégique que la compétence en sondages profonds ou en environnements difficiles soit préservée au sein de Groupe Géotec.« Nous allons devenir administrateurs de CSI avec mon frère Frédéric Barnoud, Directeur Général de Groupe Géotec, et Jean-Yves Lacombe, Chef de Projets Grands Travaux chez nous. Et Luca Pescio, Italien d'origine et passé dans les rangs de Groupe Géotec, devient responsable d'exploitation de CSI. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecL'idée est bien sûr que les créateurs de CSI puissent rester encore plusieurs mois dans l'entreprise pour accompagner les premiers pas de la nouvelle configuration.Le tunnel ferroviaire Lyon-Turin, trait d'union de CSI et de Groupe GéotecLe chantier du tunnel ferroviaire Lyon-Turin a été lancé en 2001. Il s'agit d'un chantier gigantesque, qui doit prendre fin en 2030 et employer un pic de 2 800 ouvriers. Le début du percement du tunnel principal, qui reliera la France à l'Italie, est prévu pour 2023. Groupe Géotec, côté français, a participé à la réalisation des études préalables. L'entreprise a également remporté le marché du suivi des nappes sur le tracé.« Le tunnel Lyon-Turin est un projet hors normes, une vitrine de nombreux savoir-faire au coeur de l'Europe. C'est une fierté pour nous que de pouvoir prendre part à sa réalisation. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecLes principaux lots des travaux concernent le tunnel principal de la ligne et sont attribués depuis quelques mois pour le côté français. Les besoins de reconnaissances géologiques et hydrogéologiques, tant depuis la surface qu'en galerie à l'avancement, sont autant d'opportunités pour Groupe Géotec et CSI de démontrer leur expertise. Cette mission exige une grande expérience et une grande technicité, avec des forages verticaux et horizontaux, parfois effectués sous sas. Il faut aussi souvent mettre en oeuvre des équipements spécifiques, compacts. Ce genre de contexte constitue précisément le coeur de métier de CSI.Pour Groupe Géotec, la dynamique de croissance externe s'ajoute à une activité organique très soutenueGroupe Géotec a atteint un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros en 2021, ce qui représente une croissance de l'ordre de 18%.« En particulier, notre filiale Rocca e Terra profite des nouveaux équipements dont nous l'avons dotée, à savoir un laboratoire sur place, pour progresser très vivement, avec un bond de chiffre d'affaires de 50 %. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecLes deux grands projets du premier semestre, en dehors du Tunnel Lyon-Turin, sont un gros chantier en environnement maritime à Porto-Vecchio et une mission d'ingénierie, comprenant le dimensionnement des ouvrages, pour le projet AFNT (Aménagements Ferroviaires du Nord de Toulouse) en prévision de la LGV Bordeaux Toulouse.
Il y a 2 ans et 331 jours

L'architecte français Thomas Coldefy remporte le Concours International d'Architecture pour la reconstruction du Parlement européen à Bruxelles

Sur les 132 candidatures internationales déposées auprès du Parlement européen dont celles de Renzo Piano, Shigeru Ban et Snøhetta, Coldefy et Associés Architectes Urbanistes a réussi à séduire le jury du Parlement européen en présentant un projet innovant, pensé et réfléchi avec quatre autres partenaires et co-lauréats : Carlo Ratti (Italie), JDS Architects (Belgique), Ensamble Studio (Espagne), et NL Architects (Pays-Bas). Dans son projet, Thomas Coldefy et ses partenaires ont exprimé la volonté de faire de cet édifice emblématique un modèle d'architecture vertueuse, écologique, ouverte sur la ville et qui reconnecte l'urbain et la nature.Le budget prévu pour la "régénération" de cette édifice de 84.000 mètres carrés – surnommé "le Caprice des Dieux" – est évalué à près de 500 millions d'euros.Thomas Coldefy compte plusieurs réalisations internationales majeures à son palmarès comme le mémorial de la tuerie d'Orlando aux Etats-Unis, le Hong Kong Design Institute à Hong Kong (déjà été livré), le méga centre culturel culturel et artistique de Bao-Han à Shenzhen en Chine (en cours de chantier). Il fait aussi partie du classement "The Good Life Magazine" des architectes qui font rayonner la France dans le monde.Cette annonce du Parlement européen vient renforcer la renommée du savoir-faire architectural français et son rayonnement à travers le monde, à l'instar d'autres grands noms de l'architecture hexagonale comme Jean Nouvel ou Jean-Michel Wilmotte.
Il y a 2 ans et 331 jours

Une résille métallique pour l’immeuble URBAN de DCA à Montreuil

Fondée par Nicolas Chausson et Jiaoyang Huang en 2008, l’agence Design Crew for Architecture (DCA) livrera ...More about Cet article Une résille métallique pour l’immeuble URBAN de DCA à Montreuil est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 331 jours

Batura, nouvelle climatisation réversible, silencieuse et connectée by Sauter

Batura, la climatisation réversible pour un confort optimal en toutes saisonsLa climatisation réversible Batura est une installation 2 en 1 qui permet de profiter d’un confort thermique toute l’année, tout en réalisant des économies d’énergie. Batura offre à la fois une fonction efficace de rafraichissement l’été et de chauffage l’hiver. La température de la maison est ainsi régulée, quelle que soit la saison.5 modes sont disponibles pour s’adapter à toutes les saisons :Mode automatiqueMode rafraichissementMode déshumidificationMode ventilationMode chauffage En cas de forte variation de température, la fonction « Boost » permet de rafraichir ou réchauffer rapidement la pièce, avec un mode de mise en marche manuelle. Batura offre aussi une solution efficace contre l’humidité qui reste une préoccupation, notamment dans les chambres, pour la qualité de l’air et un intérieur sain.Batura, la climatisation "Multi-split" pour équiper jusqu'à 4 piècesBatura est une climatisation fonctionnant grâce à une pompe à chaleur, qui se compose d’une unité extérieure et d’une ou plusieurs unités intérieures qui sont réparties dans les différentes pièces du logement.Batura peut climatiser jusqu’à 4 pièces de la maison. Offrant d’excellentes performances, elle permet donc de moduler et de maîtriser selon ses besoins la température des différentes pièces de la maison.Batura, la climatisation connectéeLa climatisation Batura peut être pilotée à distance via l’application Sauter Cozytouch®.Cette application, permet de régler à distance ses équipements connectés Sauter : chauffage, radiateur sèche-serviettes, chauffe-eau, ventalition, et maintenant climatisation.Pour la climatisation, la mise en place de cette fonction nécessite l’achat du « PACK CLIM COZYTOUCH® » comprenant un Hub et une Clé Cozytouch® à brancher sur l’unité de climatisation intérieure.Avec le système connecté Cozytouch®, il est possible de :sélectionner le mode de fonctionnement de sa climatisation,visualiser et choisir la température de la pièce,régler la vitesse de ventilation,régler l’orientation des volets,programmer des modes sur des plages horaires pré-définies.Batura, la climatisation silencieuse, peu énergivore, à faible impact environnementalLa capacité à être silencieuse est un critère de choix important pour une climatisation. Le mode silence de Batura offre un niveau sonore particulièrement bas, de seulement 20 dB(A) pour les unités intérieures.Batura consomme peu d’énergie : classe énergétique A++ en mode froid et A+ en mode chaud (en mono-split) et A+++ en mode froid et A++ en mode chaud (en multi-split). La « fonction éco » réduit la consommation d’électricité avec un réglage ajusté de la température de la pièce. La technologie « Inverter » quant à elle, permet une régulation efficace des moteurs et limite les dépenses énergétiques en ajustant la puissance nécessaire en fonction de la température programmée réduisant ainsi les variations de température.Soucieux des conséquences environnementales, Batura utilise le fluide frigorigène R32, réfrigérant plus respectueux de l’environnement. Le fluide R32 garantit une meilleure efficacité énergétique et un impact environnemental limité.
Il y a 2 ans et 332 jours

Le gouvernement sélectionne 13 candidats pour l'installation de parcs éoliens en mer Méditerranée

Après avoir lancé en mars 2022 un appel d’offres visant à sélectionner une ou deux entreprises pour construire et exploiter ces deux parcs, le Gouvernement ouvre aujourd’hui une nouvelle étape : la sélection de 13 candidats pour participer à la phase de dialogue concurrentielle.La France s’est fixée comme objectif d’atteindre une part de 40% d’électricité renouvelable produite en 2030, et plus largement de porter la part des énergies renouvelables à 33% de la consommation finale d’énergie à cet horizon. Cette politique de développement des énergies renouvelables électriques a vocation à réduire nos émissions de gaz à effet de serre d’une part, et à augmenter la résilience de notre système électrique d’autre part. Ainsi, le Gouvernement entend accélérer le développement de l'éolien en mer afin de construire 50 parcs éoliens offshore d'ici 2050, soit 40 GW de capacités totales et près de 20% de la consommation d'électricité en France.Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Hervé Berville, secrétaire d'État chargé de la Mer, ouvrent aujourd’hui une nouvelle étape de ce projet, annonçant la sélection de 13 candidats pour participer à la phase de dialogue concurrentiel. Durant les prochains mois, l’Etat échangera avec eux sur un projet de cahier des charges. Celui-ci sera adapté aux spécificités du Golfe du Lion et de la façade méditerranéenne, et prendra en compte les multiples enjeux environnementaux et de développement territorial soulevés lors du débat public.La période de dialogue concurrentiel s’achèvera fin 2022. Le choix du ou des lauréats interviendra à l’automne 2023, pour une mise en service des parcs prévue à l’horizon 2030.Au regard de leurs capacités techniques et financières, le Gouvernement a sélectionné les 13 candidats suivants :Consortium formé par les groupes BlueFloat Energy, Sumitomo Corporation et Akuo EnergyEolienne Occitanie Grand Large et Eolienne Méditerranée Grand Large, deux sociétés de projet d'EDF Renouvelables et Maple Power (joint-venture d'Enbridge et CPPIB)Groupement BayWa r.e – ElicioOcéole, un partenariat d’EquinorIBERDROLAOcean Winds, la co-entreprise dédiée à l’éolien en mer, créée, et détenue à 50/50, par ENGIE et EDPRRWE – BOURBONLes Moulins du leonis, composé de Shell et EnBWArchipel Energie Marine, composé de Qair – TotalEnergies – Corio GenerationConsortium wpdVattenfallCobra Instalaciones y Servicios, S.A.Eni PlenitudeDans le golfe du Lion, chaque parc aura une capacité de production d'environ 250 MW qui, dans un deuxième temps, pourra être étendu pour atteindre 750 MW. Les 1,5 GW de puissance cumulée permettront de couvrir la consommation électrique moyenne de 1,1 millions de ménages. Ces projets seront parmi les premiers utilisant la technologie de l’éolien flottant en Europe.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Je me félicite de cette nouvelle étape franchie dans la conduite de l’opération du Golfe du Lion. Ce type d’opérations est le modèle et l’incubateur des parcs éoliens en mer de demain, dont nous avons besoin pour compléter notre mix énergétique et répondre aux objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie dans le respect de nos exigences environnementales. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Je salue l’ouverture du dialogue concurrentiel et l’intérêt que suscite ce projet. Dans la lignée de la stratégie d’accélération de l’éolien flottant portée par le plan d’investissement France 2030, il démontre l’ambition de la France d’atteindre ses objectifs énergétiques, tout contribuant au développement d’une technologie prometteuse. »Pour Hervé Berville, secrétaire d’Etat chargé de la Mer : « Le Gouvernement accélère la planification en mer pour atteindre son objectif de construction de 50 parcs éoliens offshore d’ici 2050. Dans chacun de ces projets, le secrétariat d’Etat chargé de la Mer sera attentif à une bonne conciliation des enjeux environnementaux avec les enjeux paysagers et les activités maritimes, dont la pêche. Nous pouvons être enthousiastes car, une fois ces compromis trouvés, ces projets pourront être alors une source de valorisation pour les professions de la mer. »
Il y a 2 ans et 332 jours

Le Sénat vote un soutien supplémentaire au collectivités

Les sénateurs ont adopté plusieurs amendements en ce sens au projet de budget rectifié pour 2022, examiné en première lecture.L'Assemblée avait déjà voté fin juillet, contre l'avis du gouvernement, pour 120 millions d'euros aux départements afin de compenser la hausse de 4% du RSA qu'ils versent. Le Sénat dominé par la droite a validé la mesure.Et pour compenser la hausse de 3,5% du point d'indice des fonctionnaires, les députés avaient prévu 180 millions d'euros au profit de communes et intercommunalités en difficulté, dans un "compromis" âprement négocié.Les sénateurs ont souhaité aller plus loin, dans une "volonté commune de soutenir les collectivités". Ils ont validé un amendement du rapporteur général Jean-François Husson (LR) élargissant les critères d'éligibilité des communes et relevant le taux de compensation des dépenses énergétiques et des dépenses alimentaires pour les cantines scolaires notamment. Un autre amendement de l'Union centriste a encore accru le nombre de communes éligibles. "C'est un effort considérable" qui est fait "de manière juste", a estimé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, saluant "le travail de compromis remarquable fait par le rapporteur général"."Il n'y a rien d'un miracle tombé du ciel", a relevé pour sa part le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, soulignant que "les collectivités ne l'auront pas volé".Les communistes se sont cependant opposés à ces amendements car ils souhaitaient doter "toutes les communes de France".La chambre des territoires a en outre ajouté une compensation intégrale aux régions pour la hausse de 4% des rémunérations des stagiaires de la formation professionnelle. M. Le Maire a cherché en vain à cibler uniquement les régions les plus fragiles financièrement.Le rapporteur a évalué à 750 millions d'euros le soutien total aux collectivités, alors que le gouvernement ne proposait pas de compensation initialement.
Il y a 2 ans et 332 jours

Hommage à Lucien Kroll, architecte et citoyen

L'architecte belge Lucien Kroll, né à Bruxelles en 1927, est décédé le mardi 2 août à ...More about Cet article Hommage à Lucien Kroll, architecte et citoyen est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 332 jours

Saint-Gobain emprunte 1,5 milliard d'euros pour mieux étaler sa dette

L'emprunt est divisé en trois tranches de 500 millions d'euros, à différentes échéances (3, 6 et 10 ans), avec pour la première fois une indexation de la tranche à dix ans sur les objectifs du groupe en matière de réduction de ses émissions directes de gaz à effet de serre et de ses déchets de production non recyclés.Son endettement net s'inscrivait en légère hausse à 8,3 milliards d'euros fin juin 2022 (36% des fonds propres), contre 7,6 milliards d'euros fin juin 2021, selon un communiqué publié à l'annonce de ses résultats la semaine dernière.Saint-Gobain a annoncé lundi la finalisation de l'acquisition, pour 928 millions de dollars américains, de Kaycan, entreprise familiale nord-américaine de production et distribution de matériaux de construction et de revêtement d'extérieur, numéro un du bardage.Il avait précédemment annoncé l'acquisition du groupe français Chryso et l'intégration de l'américain GCP Applied Technologies, dans le but de devenir numéro deux mondial de la chimie de construction pour "décarboner" ce secteur.La semaine dernière, Saint-Gobain a fait état d'un bénéfice net en forte hausse (+32,8% à 1,72 milliard d'euros) au premier semestre grâce à une bonne activité dans la rénovation et la construction et en dépit du poids de l'inflation. Le groupe a tenu à rassurer sur ses objectifs et l'impact de la hausse des prix, notamment sur les matières premières.
Il y a 2 ans et 332 jours

Les professionnels de la rénovation énergétique réagissent à la hausse de l'obligation des CEE

Pour EffyLa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher et le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, lançaient il y a quelques jours le groupe de travail "Logement", qui réunit les acteurs privés et publics du logement pour contribuer au grand Plan Sobriété Énergétique annoncé par le président de la République le 14 juillet.A cette occasion a été annoncé un renforcement du dispositif des Certificats d’Economies d’Energies (CEE), à hauteur de 4,8 milliards d’euros. Il implique une hausse de 25% du niveau de l’obligation des CEE et étend immédiatement le « Coup de pouce chauffage » aux logements collectifs pour recourir à des dispositifs de chauffage vertueux (réseaux chaleur, PAC, chaudière biomasse). Un appel à programme de 150 millions d’euros est lancé pour aider spécifiquement les familles en situation de fragilité dans leurs travaux d’économie d’énergie.Effy, qui appelait depuis de longs mois à une revalorisation du niveau de l’obligation CEE, salue cette première étape qui devra rapidement en appeler d’autres pour impulser une vraie dynamique de reprise de la demande de travaux de rénovation énergétique. Depuis 18 mois, les primes CEE (Certificats d’Economies d’Energie) baissent. En particulier celles qui incitent aux travaux d’isolation et celles destinées aux ménages très modestes (qui ont été divisées par près 3 en moins d’un an). La baisse de ces aides aux travaux de rénovation énergétique arrive au plus mauvais moment. Alors que l’inflation fragilise de plus en plus le pouvoir d’achat des Français, la hausse des prix de l’énergie devient insoutenable pour les familles les plus modestes. Or, ces primes CEE ont depuis longtemps prouvé leur efficacité pour inciter à lancer des travaux d’économie d’énergie, sans peser sur les finances publiques. C’est le principal levier pour les fournisseurs d’énergie et de carburant de remplir les obligations d’économies d’énergie que l’Etat leur impose. La logique est mathématique. En relevant ces niveaux, il faut faire plus de travaux et pour cela, les fournisseurs augmentent les primes pour en déclencher. Si l’État pilote le dispositif, les financements CEE sont donc apportés par des entreprises privées. Une hausse de l’obligation d’économies d’énergie était attendue depuis plus de 6 mois par les artisans et entreprises de la filière. Le gouvernement y répond en augmentant de 25 % le niveau d’obligation pour la période 2022-25.Pour Frédéric Utzmann, Président du groupe Effy : « La sobriété ne peut se limiter à éteindre la lumière, laver son linge la nuit ou fermer la porte lorsque l’on climatise… elle doit aller au-delà. Il faut pouvoir financer des actions de fond et rentables comme des travaux d’économie d’énergie ! Le dispositif dévoilé aujourd’hui par le gouvernement va dans le bon sens, et nous saurons, dans quelques semaines, s’il est assez ambitieux car la France a pris du retard depuis un an. »Effy regrette fortement que ne soit pas prévu un encadrement des prix du CEE. Une initiative attendue et nécessaire pour donner plus de stabilité au montant des primes dont bénéficient les ménages, plus de visibilité pour tous les acteurs de la rénovation énergétique et moins de volatilité pour les obligés qui financent le dispositif… Une occasion manquée pour le gouvernement qui aurait enfin pu clarifier sur quel niveau il souhaite stabiliser les prix.Ces annonces sont donc à notre sens une première étape qui va dans le bon sens, mais qui doit rapidement en appeler d’autres si elle ne s’avère pas rapidement suffisante pour que le marché redémarre.Pour Teskial Face au ralentissement observé au premier semestre 2022 des travaux de rénovation énergétique aidés par les Certificats d’Economies d’Energie (CEE), TEKSIAL prend acte de l’annonce faite par le Gouvernement à l’occasion du lancement du groupe de travail « Logement » du Plan de « sobriété énergétique », le 27 juillet 2022, d’augmenter le volume d’obligation pour la 5ème période. Cette rehausse a pour objectif de tendre vers le haut les prix des CEE et ainsi de relancer la filière. Une augmentation qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période et qui est à mettre en perspective avec le Plan de « sobriété énergétique » visant à réduire de 10% la consommation d’énergie sur les deux prochaines années. Rehausse à mettre également en regard avec le nouvel objectif européen de 36% de réduction de la consommation d’ici à 2030. TEKSIAL, acteur dédié depuis plus de 35 ans à l’accompagnement dans la maîtrise des consommations énergétiques, l’efficacité et la rénovation énergétique, suit de près les évolutions du marché des CEE. TEKSIAL salue l’annonce du Ministère d’un « renforcement significatif » des CEE, avec « une hausse de 25% du niveau d’obligation des CEE », soit d’environ 600 TWhc. Cette annonce était attendue depuis plusieurs mois par les acteurs du marché de l’efficacité énergétique dans un contexte de transition chaotique entre la 4ème (2018-2021) et la 5ème période des CEE (2022-2025). Une rehausse qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période qui a donné lieu à un marché secondaire moribond Depuis 2021, il avait été anticipé un excédent de CEE en fin de 4ème période, dont l’obligation était fixée à 2.133 TWhc. Plusieurs variables viennent expliquer cette surproduction, qui serait estimée environ à 400 TWhc, soit environ 16% de l’obligation totale de la 5ème période des CEE. Parmi les explications, on trouve le surdimensionnement de certains coups de pouce qui, bien que nécessaires notamment pour les ménages en situation de précarité énergétique, ont conduit à une bulle semblable à celle du photovoltaïque du début des années 2000. La rehausse de l’obligation, telle qu’annoncée le 27 juillet 2022 par le Ministère de la Transition énergétique permettrait ainsi de combler cet excédent de production, ce dont TEKSIAL se félicite, mais aussi probablement de revaloriser certaines aides, notamment pour les plus précaires qui se retrouvaient jusqu’alors pénalisés. TEKSIAL espère que la filière pourra retrouver un niveau qui permettra de donner de l’ampleur aux projets de rénovation et d’efficacité énergétique. Le marché doit aujourd’hui être orienté par une véritable boussole pour atteindre les ambitions françaises de sobriété et ce dans les conditions critiques que nous connaissons depuis plusieurs mois : crise énergétique, crise des matériaux et des transports dans le secteur du BTP, projets de travaux des Français mis en stand-by. Des orientations européennes qui pourraient également avoir un impact sur le niveau des objectifs d’efficacité énergétique de la France à moyen terme Le Fit-for-55 est un ensemble de textes de la plus haute importance. Le Conseil de l’Union européenne a adopté en juin dernier, de nouvelles orientations générales parmi lesquelles la réduction de 36% au moins de la consommation finale d’énergie européenne d’ici 2030. De ce nouvel objectif relevé, initialement fixé à 32,5%, vont découler des révisions de directives européennes qui elles-mêmes se traduiront par de nouveaux textes pour chaque Etat membre. C’est aussi probablement dans ce contexte que les pouvoirs publics ont souhaité reconsidérer les niveaux d’obligation des CEE, dispositif qui participe pleinement de la réduction des émissions de carbone.Pour Hellio Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l’énergie, qui militait en faveur d’un doublement du volume d’obligation depuis plusieurs mois, salue cette décision et espère que cette hausse du niveau de l’obligation permettra de relancer la rénovation énergétique dans tous les secteurs : Pour Pierre Maillard, PDG de Hellio : « Nous saluons la hausse de l’obligation CEE de 25% et notamment qu’elle soit également à destination des secteurs tertiaires privés et publics, industriels, agricoles et transports que nous accompagnons au quotidien. Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie est un dispositif vertueux pour tous les maillons de la chaîne du bâtiment, primordial alors que la France subit une hausse des prix de l’énergie sans précédent, avec, en ligne de mire, une tension énergétique. Notre volonté restera toujours d’accompagner nos clients dans l’atteinte d’économies d’énergie réelles avec une prise de responsabilité des acteurs, tel que Hellio. Condition sans quoi, la transition énergétique ne se fera qu’à petits pas. »Pour le Syndicat des fabricants de ouate de cellulose Pour Charles Kirié, Président de l’ECIMA qui avait lancé l’alerte en février dernier, suivi par les grands acteurs de la filière isolation : « Cette annonce est une excellente nouvelle et attendue depuis plusieurs mois par les acteurs de la filière isolation. L’augmentation de la production de KWhc va permettre de relancer un marché en difficulté depuis l’arrêt de l’offre Coup de Pouce. Nous ne relâchons pas pour autant la pression, car il y a un véritable enjeu énergétique qui doit être pris en compte. Les travaux de rénovation globale doivent intégrer les travaux d’isolation des combles, avec des matériaux à forte inertie thermique. Nous souhaitons également toujours limiter l’effet yoyo en annualisant les objectifs des obligés (actuellement fixés sur 3 ou 4 ans). Cela préserverait les entreprises de la filière isolation. »
Il y a 2 ans et 332 jours

Construire malin avec le béton cellulaire Ytong

 La solution de construction anti-crise face à l’envolée des coûts énergétiques et de production Avec l’entrée en vigueur de la RE2020, les pénuries rencontrées par certains fabricants, la hausse des prix des matériaux de construction et des coûts énergétiques, de nombreux acteurs de la construction cherchent des solutions qui permettent de livrer leurs chantiers dans les […]
Il y a 2 ans et 332 jours

Vinci Airports s'implante au Mexique

Vinci doit débourser 815,4 millions de dollars pour racheter la part de Fintech Advisory, fonds de l'homme d'affaires mexicain David Martinez, selon OMA.Coté à la Bourse de Mexico et au Nasdaq, le groupe OMA gère 13 aéroports situés dans le nord et le centre du Mexique, qui ont accueilli 18 millions de passagers en 2021 (et 23 millions en 2019, avant la crise sanitaire), a précisé la filiale de Vinci Concessions dans un communiqué.L'entreprise espère finaliser l'opération à la fin de l'année. Vinci Airports, qui vient de s'étendre au Brésil et au Cap Vert, gèrera alors plus de 70 aéroports dans 13 pays, a-t-elle précisé."Le pôle confirme la poursuite de sa dynamique de développement international et conforte sa place de premier opérateur aéroportuaire privé dans le monde", a souligné Vinci Airports dans son communiqué.
Il y a 2 ans et 332 jours

Le Dévéhat Vuarnesson Architectes transforme le Centre de tri du Syctom à Nanterre (92)

La restructuration du centre de tri de Nanterre est révélatrice de l’approche de l’agence LVA. En effet, bien qu’il s’agisse ici d’un bâtiment industriel, il est aujourd’hui ouvert sur le quartier. Un soin particulier a été donnée aux qualités spatiales, aux qualités d’usages et aux conditions de travail des employés au-delà de la réponse stricte de la mise aux normes ergonomique et de sécurité.Ce projet de 12.000 m² SP, réalisé en mission complète en association avec La Superstructure, Patrice Gobert architecte et associés pour le Syctom, maître d’ouvrage, est guidé par trois principes architecturaux majeurs : faire pénétrer la lumière naturelle dans les bâtiments, développer les espaces extérieurs directement accessibles depuis les salles de travail et de repos, contribuer au développement d’espaces naturels.Sur une parcelle densément construite et contrainte (PPRI), les enjeux de la réhabilitation résidaient dans l’augmentation de la capacité de réception et de traitement de la matière (passant de 40.000 à 55.000 tonnes par an), dans la réorganisation du fonctionnement global du site et dans la mise aux normes et la rénovation thermique et environnementale des bâtiments. LVA a organisé un fonctionnement fluide et clair tout en conservant un maximum de constructions existantes.Le traitement architectural contemporain du centre de tri exprime la mixité des activités : industrielles et tertiaires. Le site s’inscrit dans un tissu urbain en « fabrication » et participe à sa définition. Quartier anciennement dédié à l’activité industrielle, l’aménagement de la ZAC des Guilleraies introduit de nombreuses activités tertiaires tout en confortant sa vocation d’origine. D’où l’importance de la relation du centre de tri à l’aménagement urbain et paysager du nouveau quartier. L’ouvrage devient aisément appropriable par les riverains, et sa relation au quartier est apaisée.La présence d’espaces végétalisés évoluant au fil des saisons, la pénétration de la lumière naturelle, les nouveaux espaces extérieurs et les nouvelles vues créées valorisent les conditions de travail en offrant une nouvelle relation au site et au paysage. Les nuisances visuelles, acoustiques et olfactives sont traitées à l’échelle du bâtiment, pour le confort des employés et pour un impact urbain adouci.Le principe volumétrique du centre, adapté aux différentes fonctions, a été conservé : le bâtiment A accueille les locaux administratifs, sociaux et les ateliers ; les bâtiments E, B, C et D, le déversement, la réception et le stockage de la matière collectée, le tri, le conditionnement et l’évacuation de la matière triée. La restructuration de la zone d’accès des véhicules et de la zone de réception des matériaux a nécessité la démolition et la reconstruction du bâtiment E et la démolition du petit bâtiment d’isolement des matières radioactives.La résille est l’élément structurant du projet, un balcon s’y accroche, la végétation commence à y grimper, elle joue avec le soleil et dessine de grandes ombres sur les façades, elle est la cohérence de l’outil industriel. Fiche technique Maître d’ouvrage : Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, acteur public majeur de la gestion des déchets en Île-de-FranceÉquipe : Le Dévéhat Vuarnesson Architectes en association avec La Superstructure, Patrice Gobert architecte et associés et Thierry Dalcant paysagiste ; Paprec group mandataire-gestionnaire ; Cathelain Entreprise Génie Civil ; Ar-Val Process ; Inddigo BET ; Sim BET acousticien ; Area BET Fluides ; Olfacto (dépoussiérage-désodorisation) Mission : Marché de conception, de réalisation et d’exploitation ou de maintenance (CREM)Programme : Restructuration d’un centre de tri de collecte sélectiveCapacité : 55.000 T/anSurface : 12.000 m2 SPSurface de la parcelle : 18.500 m²Calendrier : Livré en novembre 2021Budget conception réalisation : 40,6 M€ HT (y compris process, hors exploitation)Opération réalisée en BIM
Il y a 2 ans et 332 jours

Les pistes des villes d'Ile-de-France pour rester au frais pendant les canicules

A Saint-Denis, le parc de la Légion d'Honneur, en centre-ville, se retrouve vite saturé dès que les Dionysiens cherchent à échapper aux fortes chaleurs. Alors, la mairie tente de multiplier les endroits où profiter d'un peu de frais.Du point de vue du maire (PS) Mathieu Hanotin, "c'est une nécessité, surtout pour une population qui ne part pas forcément en vacances."Face aux vagues de chaleur toujours plus précoces, "on peut ouvrir les parcs la nuit en fonction de la chaleur, ou des points-relais où les personnes âgées peuvent reprendre leurs souffle", propose l'élu.A terme, la municipalité cherche à "démultiplier" les îlots de fraîcheur sur les places où l'ombre est rare, ajoute Laurent Monnet, adjoint à la transformation énergétique.Pour atteindre cet objectif, Saint-Denis cache sous ses pieds un atout précieux : des ruisseaux enfouis lors de l'expansion de la ville au siècle dernier."Nous voulons faire réapparaître cette eau sous une forme ou une autre", indique à l'AFP M. Monnet.Alors que les canicules sont amenées à se répéter, s'allonger et s'intensifier à cause du réchauffement climatique, avertissent les scientifiques, le maire (PS) d'Alfortville (Val-de-Marne) Luc Carvounas insiste sur la nécessité de "changer de paradigme.""Les maires ont collectivement pris conscience que la nature en ville était une nécessité", soutient M. Carvounas, également à la tête de l'Association des maires du Val-de-Marne.RegistresDès que possible, les communes se verdissent, isolent leurs bâtiments et veillent avec les associations à la santé des personnes les plus vulnérables. Depuis la canicule meurtrière de 2003, les communes doivent tenir un registre où les plus de 65 ans peuvent s'inscrire pour recevoir un appel de la mairie lors des vagues de chaud.En parallèle, certaines mairies, comme celle d'Alfortville, ouvrent des salles communales climatisées.Mais l'intérêt de cette mesure est relatif. "Je pourrais compter sur les doigts d'une main le nombre de personnes qui y entrent", plaisante Luc Carvounas.Laisser tourner la climatisation des salles de la commune est contre-productif, assure également Danielle Valero, première adjointe d'Evry-Courcouronnes (Essonne)."Quand il fait chaud, les gens vont dans les centres commerciaux", constate l'élue chargée de la transition écologique.A Evry-Courcouronnes, comme dans de nombreuses communes nouvelles, la température dans certains quartiers résidentiels devient invivable lors des pics de chaleur: 7 degrés séparent une cour d'école protégée par des arbres d'une place au milieu des grands ensembles des Pyramides, selon l'élue."Il faudrait végétaliser les toits et les terrasses des immeubles", plaide Mme Valero.Mais elle regrette que "pour les bailleurs, c'est cher, et ils risquent de répercuter le coût des installations sur la facture des locataires."
Il y a 2 ans et 333 jours

La Russie veut finir les premières reconstructions à Marioupol en septembre

"Les premiers immeubles seront prêts en septembre. Les premiers hôpitaux seront prêts", a déclaré le vice-Premier ministre russe Marat Khousnoulline dans une interview à la chaîne de télévision russe RBK TV publiée lundi. Vendredi, ce dernier avait présenté au président Vladimir Poutine un plan pour reconstruire Marioupol en trois ans, un objectif qui semble ambitieux, compte tenu de l'ampleur des destructions. Le port stratégique de Marioupol a été conquis en mai par les forces russes après des semaines de siège qui ont dévasté une grande partie de la ville. Immeubles d'habitation, écoles, commerces, rues : rien n'a été épargné. Avant l'offensive militaire russe, la ville, bâtie au bord de la mer d'Azov, comptait plus de 400.000 habitants. Mais elle s'est en grande partie dépeuplée, nombre de résidents ayant fui les combats. La population devrait s'élever à 350.000 habitants d'ici 2025, a estimé M. Khousnoulline, sans préciser si les autorités russes prévoyaient de mettre en place une politique de repeuplement. Le vice-Premier ministre russe a par ailleurs indiqué que les forces d'occupation russes prévoyaient de réaménager en "technopôle" la zone industrielle dévastée de l'aciérie Azovstal, où s'étaient retranchés les derniers défenseurs ukrainiens. "Nous ne pensons pas à une restauration avec des technologies anciennes. Nous allons créer des emplois qui alimenteront la ville grâce à l'économie", a déclaré M. Khousnoulline. Pour l'heure, les habitants de Marioupol continuent de souffrir de pénuries multiples, avec un rétablissement très parcellaire de l'eau et de l'électricité. Les forces d'occupation russes tentent de ramener un semblant de normalité dans les zones conquises dans le sud et l'est de l'Ukraine. Dans plusieurs d'entre elles, les administrations installées par Moscou ont indiqué qu'elles préparaient des référendums d'annexion pour formaliser leur rattachement à la Russie.
Il y a 2 ans et 333 jours

Menuiserie : nouvelle acquisition en vue pour Atlantem

ACQUISITION. Atlantem, filiale spécialisée dans la menuiserie du groupe Herige, souhaite acquérir Poralu, fabricant sur-mesure de menuiseries et fermetures extérieures pour l'habitat implanté dans la région Rhône-Alpes.
Il y a 2 ans et 333 jours

Equans, TF1-M6 : Bouygues maintient le cap sur ses opérations de fusion-acquisition malgré leurs coûts

Bouygues a annoncé pour le 1er semestre un résultat d'exploitation courant en amélioration de 21 millions d'euros par rapport au 1er semestre, à 492 millions d'euros, mais un résultat net part du groupe de 147 millions d'euros, divisé par trois par rapport à celui de début 2021.Celui-ci intègre une charge exceptionnelle de 44 millions d'euros comprenant surtout des frais d'avocats et d'économistes liés aux deux grosses opérations structurantes dans lesquelles il est engagé : l'acquisition d'Equans auprès du groupe Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952, et le rapprochement entre TF1 et M6.La fusion-acquisition "c'est un sport de riche" a commenté le directeur général Olivier Roussat en annonçant lors d'un entretien téléphonique que le second semestre comportera encore "45 millions d'euros" de coûts exceptionnels : un tiers pour le dossier TF1-M6, et deux-tiers pour l'opération Equans. Le 19 juillet, Bouygues a obtenu le feu vert de la commission européenne pour le rachat d'Equans pour 7,1 milliards d'euros, sous réserve de la cession d'une filiale Colas Rail Belgium qui risquait de détenir une position dominante en Belgique.Mais le même jour, au Royaume-Uni, l'autorité de concurrence britannique CMA a considéré que l'opération était susceptible de conduire à un affaiblissement de la concurrence sur un appel d'offres en cours pour une ligne à grand vitesse en construction.Le groupe a déposé le 26 juillet des propositions de remèdes "sur lesquelles la CMA devrait statuer très prochainement" a indiqué Bouygues. Le bouclage du rachat d'Equans, regroupant des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la ventilation, climatisation, chauffage ou le numérique, annoncé le 12 mai, reste toujours attendu au 2e semestre 2022, a indiqué Bouygues, se disant "assez serein" sur ce calendrier projeté.Logement : demande de mesures incitativesPour ce qui est de la fusion envisagée entre TF1 et M6, le groupe espère convaincre le collège de l'autorité de la concurrence les 5 et 6 septembre de revenir sur les réserves émises par ses propres services d'instruction considérant que l'opération soulève des problèmes de concurrence significatifs sur le marché de la publicité."On a un certain nombre d'arguments à faire valoir" notamment pour demander que les marchés pertinents à prendre en compte pour jauger de la concurrence ne se cantonnent pas aux seules télévisions, mais intègrent aussi les plateformes "où la publicité est en train de naître", a dit M. Roussat."Netflix a annoncé qu'il mettait de la pub dans son offre, cela n'existait pas il y a encore un an" a-t-il fait valoir, citant aussi Amazon qui a diffusé des matches importants de Roland Garros. "Le monde a changé" a-t-il dit.Globalement pour l'ensemble de 2022, le groupe a confirmé ses ambitions : il attend une "nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant", ainsi que la validation par le Science Based Target Initiative (SBTI) de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Il a relevé ses objectifs financiers pour sa filiale telecoms, qui a lancé des partenariats stratégiques avec Ericsson ou Nokia concernant des réseaux d'entreprise 5G.Au 1er semestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires total de 18,5 milliards d'euros, en hausse de 6% par rapport à 2021.L'activité de construction, tirée par Colas et l'international, a vu ses ventes progresser de 7% à 13,7 milliards d'euros, malgré un recul de 11% de Bouygues immobilier. Le chiffre d'affaires de TF1 a progressé de 5% à 1,18 milliard d'euros, ainsi que celui de Bouygues Telecom, à 3,63 milliards d'euros.Bouygues souligne que le marché de la construction de logements résidentiel est "sous-offreur en France". "Globalement, il faudrait faire 500.000 logements, et on en fait un peu moins de 300.000, il y a un besoin assez important" a commenté le groupe qui demande des "mesures incitatives" notamment pour transformer des bureaux en logements.Peu avant 12H00, le titre Bouygues, qui a perdu 7% depuis le 1er janvier, progressait de 0,65% à la bourse de Paris, à 29,47 euros.
Il y a 2 ans et 333 jours

Les Fédérations de Commerçants saluent l'adoption au Sénat d'un plafonnement des loyers pour les TPE-PME

Toutefois, ils regrettent vivement que cette mesure exclue une grande partie des enseignes de commerce et leurs dizaines de milliers de magasins et appellent à l’ouverture de travaux pour adapter et rééquilibrer durablement les relations entre les bailleurs et leurs locataires commerçants. Le Sénat a adopté le vendredi 29 juillet un amendement* du Sénateur Jean-Baptiste Lemoyne avec le soutien du Gouvernement tenant à plafonner l’indexation des loyers commerciaux à un maximum de 3,5% sur un an. L’adoption de cette mesure fait suite à la concertation conduite par Olivia Grégoire, Ministre déléguée au Commerce, entre les représentants des bailleurs et les représentants des commerçants comme elle s’y était engagée lors de l’examen en séance publique à l’Assemblée nationale du projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Les fédérations de commerçants signataires saluent vivement la forte mobilisation des parlementaires tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, ainsi que celle de la Ministre et de son Cabinet pour conduire cette concertation dans des délais contraints. L’adoption de cette mesure d’urgence marque une prise de conscience des pouvoirs publics de la nécessité de maitriser le poids des charges immobilières pesant sur les commerçants. Cette mesure est indispensable pour préserver les entreprises de l’augmentation de leur loyer du fait de l’inflation actuelle et à venir dans les prochains mois. * https://www.senat.fr/amendements/2021-2022/828/Amdt_430.html sous amendé par le Gouvernement https://www.senat.fr/amendements/2021-2022/828/Amdt_455.html Toutefois, les fédérations de commerçants regrettent vivement que cette mesure soit limitée aux seules TPE et PME. Elles dénoncent l’absence de prise de conscience par les bailleurs de la réalité des évolutions du secteur et des difficultés rencontrées par les commerçants de toute taille, y compris les ETI et les grandes entreprises. Elles rappellent que la vitalité du commerce repose sur la diversité de ses formats tant en centre-ville qu’en périphérique. Le commerce de détail en France représente 2,1 millions d’emplois, 435.000 entreprises de toutes tailles, 300.000 points de vente partout en France et plus de 300 métiers. Le loyer représente le deuxième poste de coût et peut peser jusqu’à 20% du chiffre d’affaires d’un point de vente. Les commerçants ne peuvent plus supporter des indexations fortes de loyer et un niveau excessif de charges locatives étant donné la réalité de leur activité physique et du contexte économique. Du fait des modifications de comportement d’achat des clients, la fréquentation et l’activité en magasin diminuent très fortement : -16,6% de trafic et -2% d’activité en magasin tous secteurs confondus au premier semestre 2022 par rapport à 2019**. Cette baisse d’activité peut atteindre -10% dans les secteurs de l’équipement de la personne. Dans le même temps, les ventes en ligne progressent fortement pour tous les commerces (+42% en 2021 vs 2019***). Comme les conclusions des Assises du commerce le précisent, le commerce va subir « les effets d’un tsunami lié à sa numérisation », et doit donc investir fortement pour sa numérisation, mais aussi sa transition écologique. Dans ces conditions, les fédérations signataires demandent au Gouvernement d’ouvrir rapidement dans la continuité des Assises du Commerce, des travaux pour rééquilibrer les relations entre les bailleurs et les preneurs dans l’objectif de pérenniser tous les commerces physiques. Pour les représentants des fédérations signataires : « L’adoption d’un plafonnement de l’évolution des loyers pour les TPE et PME durant un an est une excellente nouvelle. L’engagement des parlementaires et du Gouvernement a été essentiel pour parvenir à cette solution. C’est une mesure d’urgence indispensable pour maitriser la hausse des loyers dans le contexte inflationniste que nous connaissons. Toutefois, cette mesure n’est qu’une première étape ! Nous regrettons vivement que soient exclues de son périmètre les ETI qui sont pourtant essentielles à la vitalité du commerce. La transformation numérique et écologique impacte tous les commerces, quelles que soient leur taille et leur localisation. Ces évolutions imposent la réalisation dès la rentrée d’un travail de fonds pour rééquilibrer les relations entre les bailleurs et les locataires dans la continuité des Assises du Commerce. C’est la seule voie possible pour sauver les commerces physiques et ses millions d’emplois dans les territoires.» *Rappel : les loyers commerciaux sont indexés sur l’indice des loyers commerciaux (ILC) calculé chaque trimestre sur la base de l’inflation à hauteur de 75% et de l’évolution du coût de la construction à hauteur de 25%. Malgré la révision de sa méthode de calcul en début d’année, l’ILC connaît de très fortes hausses depuis l’automne 2021 qui vont s’accélérer sous l’effet de l’inflation. L’indice paru au mois de juin dernier au titre du premier trimestre 2022 s’élevait déjà à +3,32%. L’indice pourrait dépasser les 6% d’ici à la fin de l’année étant donné le niveau d’inflation envisagé (7% en tendance d’ici fin 2022 et 5,5% sur l’année selon l’INSEE). **Source Procos ***Source Les chiffres clés de la Fevad – Évolution du CA des ventes en ligne de produits
Il y a 2 ans et 333 jours

Tractel rachetée par un spécialiste suédois de solutions d’accès vertical

Le fabricant français d'équipements de sécurité pour le travail en hauteur et d'appareils de levage a été repris par Alimak auprès du fonds Cinven.
Il y a 2 ans et 333 jours

Husqvarna Constructions France présente sa nouvelle gamme de préparation de surface de sols

Grâce à l’intégration de l’offre Blastrac et HTC sous la marque Husqvarna, Husqvarna Construction France propose, aujourd’hui, la plus large gamme d’équipements pour la préparation de surface en s’appuyant sur le meilleur savoir-faire du marché. Cette triple expertise technique, associée à de nombreux services, permet à Husqvarna Construction France de répondre aux besoins des professionnels quels que soient les marchés (décontamination, sols industriels, sols décoratifs, routes et aéroports...).Avec sa nouvelle gamme élargie de machines et équipements dédiée à la rénovation, à la préparation et au polissage de surface des sols en béton, Husqvarna Construction France offre une réponse adaptée à toutes les demandes.Des rectifieuses pour niveler les sols irréguliers et enlever les revêtements mincesDe différentes tailles, la large gamme de ponceuses/ rectifieuses mono-disque d’Husqvarna Construction France (BG 250, BGS 250, PG 280, PG 400, HTC 270 EG et BB 700) convient aux supports en béton, pierre, asphalte et matériaux souples. Elles utilisent des disques à rotation horizontale pour effectuer une multitude de tâches, de la texturation légère pour ouvrir les pores de la surface à l’élimination des peintures et des revêtements.Compactes, faciles à transporter et à manœuvrer, elles sont idéales pour des chantiers de petite et grande taille.Véritable référence dans le désamiantage, la ponceuse mono- disque BG 250 est dotée d’un faible niveau de vibrations (moins de 2,5 m/s2) pour un confort idéal d’utilisation. Equipée d’un système d’entraînement spécial pour une répartition optimale de la charge, elle dispose aussi d’un système de captation à la source pour une extraction optimisée des poussières. Husqvarna Construction France propose, en option, différents disques de ponçage de diamètre 250 mm pour des applications spécifiques.Des surfaceuses pour le ponçage et le polissage de grandes surfacesLa préparation, le ponçage et le polissage des sols en béton, ainsi que la réparation et le polissage du terrazzo et d’autres pierres naturelles, constituent des tâches exigeantes. Que ce soient pour les sols industriels et décoratifs ou pour les marchés de la décontamination (retrait d’amiante ou de peinture au plomb) et de la démolition, la large gamme de surfaceuses à trois têtes, de différentes tailles, d’Husqvarna Construction France garantit des résultats parfaits, reconnus des professionnels.Elles sont, pour certaines, équipées de trois plateaux porte- outils, ce qui permet à la tête de ponçage de suivre en douceur les irrégularités des sols.Conçue pour réaliser la finition de surfaces horizontales de grandes dimensions, la surfaceuse à trois têtes BMG 780RC est télécommandée. Elle est équipée en standard d’un variateur de vitesse. La poignée de direction réglable (4 positions) comprend un panneau de commande indiquant toutes les informations pertinentes (Ampères, Volt, ...). Elle possède un pack batterie 24 V et deux moteurs électriques intégrés pour un déplacement autonome sur le chantier.Des raboteuses pour niveler les grandes surfaces ou enlever des revêtements épaisPour la mise à niveau de surfaces inégales en béton, asphalte et pierre ou pour enlever d’anciens revêtements épais, la gamme est composée de 8 raboteuses de différentes tailles dont une scieuse rainureuse électrique, première machine télécommandée du marché. Le principe de fonctionnement des raboteuses est simple : l’utilisation d’un tambour rotatif sur lequel une variété de différents outils (molettes, fraises) sont fixés sur des axes. Situé à l’intérieur du châssis, le tambour génère, une fois la machine en marche, une force centrifuge qui «projette l’outil sur la surface à traiter induisant ainsi une action coupante mécanique. Manuelles ou télécommandées, toutes les raboteuses Husqvarna Construction France sont équipées d’un système de réglage précis de la profondeur de rainurage.La BMP 335 est une nouvelle fraiseuse électrique à usage intensif. Elle est parfaitement adaptée aux besoins de rabotage les plus exigeants. Son poids élevé (430 kg sans le tambour) lui permet de générer une meilleure efficacité de travail. Grâce à un système d’entraînement électrique, elle évite à l’opérateur d’avoir un contact permanent avec la poignée, ce qui la rend facilement manœuvrable. De plus, le carter du tambour, cerné de joints anti-poussière, est monté dans le châssis par des silent blocs pour réduire le niveau de vibration (3,1 m/s2).Des décolleuses de sol pour l’enlèvement de revêtements posés ou collésHusqvarna Construction France propose une gamme complète de 4 machines, dont 3 modèles totalement électriques (BS 75, BS 110, BSM 150) et 1 avec batterie (BMS 220ADB), ainsi que des outils de curage pour la dépose des revêtements de sol collés et souples (linoléum, moquette, dalles vinyle, carrelage, parquet, revêtement bitumineux, ...). De la petite mais puissante décolleuse à pied à l’unité autoportée à usage intensif, il existe une solution Husqvarna pour répondre à tous les besoins des locaux commerciaux, industriels ou privés. Toutes les lames Husqvarna sont fabriquées à partir de matériaux et de composants de la meilleure qualité pour assurer une durée de vie et des performances optimales aux décolleuses.La décolleuse de sol BMS 150 autoportée est parfaitement adaptée aux chantiers de taille moyenne à importante. Totalement électrique, elle est dotée d’un câble d’alimentation auto-rétractable de 25 mètres et dispose d’un bras porte-câble rotatif. Facile à manœuvrer grâce à un joystick de contrôle à portée de main, un réglage de l’angle de la lame et des pneus non marquants, elle est en plus très compacte.Des chantiers propres et sûrsAfin de garantir un chantier propre et réduire l’exposition des opérateurs à d’éventuelles substances nocives telles que la silice cristalline, toutes les machines dédiées à la préparation de surface des sols peuvent être raccordées à un aspirateur Husqvarna qui capte la poussière à la source.Des services associésPartenaire de confiance des professionnels de la préparation de surface des sols, Husqvarna Construction France met à leur disposition, en complément de sa gamme élargie d’équipements, une série de services destinés à faciliter leur quotidien :Husqvarna Fleet ServicesTM, système de connectivité embarquée qui collecte et affiche des analyses de données détaillées sur l’état de la machine : temps d’utilisation, suivi entretien, ... autant d’indicateurs permettant de gérer facilement et à distance la maintenance de l’appareil.Upcare, contrat d’entretien à prix fixe.TotalCare, combine les solutions Husqvarna Fleet Service et Upcare avec une solution de financement Husqvarna Financial Services pour être certain de travailler en toute tranquillité.Grâce à ses centres services Husqvarna et son réseau de partenaires distributeurs réparateurs agréés sur l’ensemble du territoire national, Husqvarna Construction France assure, en plus, la mise en service, l’assistance technique et la maintenance.Avec cette nouvelle offre étendue dédiée à la préparation de surface des sols qui inclut également des solutions pour le grenaillage, Husqvarna Construction France entre dans une nouvelle dimension en proposant la plus large gamme de solutions et services et le meilleur savoir-faire du secteur.
Il y a 2 ans et 333 jours

Entrée d’air filtrante EHT2

Aldes dit stop aux pollens et particules fines dans les logements ! Le Groupe Aldes, spécialiste de la qualité d’air intérieur, innove avec le lancement d’une entrée d’air filtrante : EHT2. Cette solution simple flux homologuée fait barrage aux pollens et particules fines. Elle répond à une demande croissante des professionnels de solution de filtration […]
Il y a 2 ans et 333 jours

Nouvelle boulonneuse sans fil EINHELL IMPAXXO 18/400 indispensable aux travaux de bricolage et de mécanique

EINHELL, spécialiste de l’outillage électroportatif destiné aux travaux de bricolage et de jardinage, développe sa nouvelle gamme Professional à destination des bricoleurs aguerris et des professionnels avec sa boulonneuse sans fil IMPAXXO 18/400. Compacte, puissante et robuste, la nouvelle machine est dotée d’un moteur brushless et d’une force de serrage de 400 Nm. Proposée avec un […]
Il y a 2 ans et 333 jours

FRANCE MATÉRIAUX part à la rencontre des professionnels au Mondial du Bâtiment 2022

FRANCE MATÉRIAUX, groupement de négoces en matériaux indépendants, sera présent, pour la première fois, au salon BATIMAT, rendez-vous incontournable des professionnels de la construction. Du 3 au 6 octobre 2022, l’équipe de FRANCE MATÉRIAUX sera heureuse de promouvoir le groupement et les services proposés auprès des différents acteurs de la distribution et des industriels du […]
Il y a 2 ans et 333 jours

IMMOBLADE, vitrages de protection solaire , efficaces toute l’année et sans maintenance

Réduire l’impact carbone des bâtiments En France, les bâtiments résidentiels et tertiaires produisent 24% des émissions de gaz à effets de serre et consomment 44% de l’énergie utilisée. La consommation énergétique et les émissions de CO2 des bâtiments sont liées à leur utilisation : chauffage et climatisation, production d’eau chaude et éclairage. L’urgence climatique nous […]
Il y a 2 ans et 334 jours

1er semestre en hausse et cession de la branche Solutions de Haute Température pour Imerys

RÉSULTATS ET CESSION. Le groupe Imerys, spécialisé dans la production et la transformation des minéraux industriels, affiche une santé de fer au premier semestre 2022 avec un chiffre d'affaires record en hausse de 18,7%. Il annonce aussi la cession de sa branche Solutions de Haute Température.
Il y a 2 ans et 334 jours

Saint-Gobain achève l'acquisition de l'américain Kaycan

ACQUISITION. Annoncée début juin, l'acquisition de Kaycan par le géant des matériaux de construction, Saint-Gobain, vient d'être finalisée.
Il y a 2 ans et 334 jours

Le Sénat alerte sur les risques d’une interdiction européenne du plomb pour les métiers du patrimoine

L’Agence chimique européenne (ECHA) a en effet lancé au printemps une consultation sur l’inclusion du plomb à l’annexe XIV du règlement REACH (qui concerne l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques), concernant les substances dites « particulièrement préoccupantes ».La procédure d’autorisation très lourde que cela impliquerait, puis l’interdiction qui suivrait au terme de quelques années, représenterait un coût prohibitif pour les entreprises (TPE et PME) françaises du secteur du patrimoine culturel. Leur survie même serait mise en cause à court terme. Les sénateurs ont été saisis par les maîtres verriers et la chambre syndicale nationale du vitrail, mobilisés pour la consultation européenne : « Ils sont légitimement inquiets, car la fabrication et la conservation du vitrail sont indissociables de l’usage du plomb », a déclaré Catherine Morin-Desailly, rapporteure, devant la commission des affaires européennes. La France concentre plus de 60% du patrimoine de vitraux européens et abrite la plus grande surface de vitraux au monde.Les facteurs d’orgue sont également concernés, ainsi que les organistes puisque cet instrument est en partie constitué de plomb. Malgré de nombreux essais de substitution depuis le XIXe siècle, la sonorité de l’orgue est indissociable de la part de plomb qui forme l’alliage de ses tuyaux, dans une proportion variant de 10% à 95% environ. Sur près de 10.000 orgues recensés en France, près de 1600 sont classés au titre des monuments historiques.Le risque est réél, pour les métiers concernés, de voir les activités de restauration péricliter ou se délocaliser en dehors de l’Union européenne.La malléabilité et la durabilité du plomb concourent aussi à la conservation de long terme des bâtiments anciens. « L’impact le plus lourd porterait sur l’ensemble des professions liées à la restauration et à la conservation des monuments historiques » a ajouté Louis-Jean de Nicolaÿ, co-rapporteur, en soulignant que « la prévention du risque plomb est une préoccupation de longue date de tous les secteurs du patrimoine » et que « toutes les entreprises concernées y sont sensibilisées et ont pris les mesures de prévention indispensables. »Conscients de la toxicité du plomb, les rapporteurs constatent qu’aucune étude scientifique ne fait état de problèmes de santé caractérisés ou massifs liés au plomb chez les artisans et ouvriers du patrimoine et déplorent « qu’il n’existe aucune donnée épidémiologique fiable mettant en question en France et en Europe la santé des travailleurs exposés au plomb dans le domaine du patrimoine culturel. » Ils appellent à la réalisation de telles études scientifiques sur crédits européens et à un Protocole national et européen de prévention du risque plomb sur les chantiers des monuments historiques. Pour les sénateurs, cette voie est bien préférable à une révision du règlement « REACH ».Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes, a constaté que « des précédents d’exemptions relatives à l’interdiction de recourir au plomb pour un secteur déterminé ont déjà eu lieu dans certains domaines », notamment le cristal. Les sénateurs plaident en conséquence pour une exception patrimoniale en faveur des métiers concernés.La proposition de résolution adoptée en commission des affaires européennes deviendra définitivement résolution européenne du Sénat à l’expiration du délai procédural de trois semaines. Un avis politique, reprenant les termes de cette proposition de résolution, est adressé dès à présent par le président Jean-François Rapin à la Commission européenne, dans le cadre du dialogue politique entre celle-ci et les parlements nationaux.
Il y a 2 ans et 334 jours

3 nouvelles entreprises pour le réseau Vertikal

Une expansion qui témoigne de la force de la cooptation au sein de ce réseau spécialiste de la rénovation de façades de maisons individuelles et petits collectifs, qui se démarque par la rigueur de son concept et la formation de ses franchisés, toujours dans la perspective de proposer des prestations de qualité à ses clients finaux.Avec ces trois nouvelles ouvertures, le réseau VERTIKAL renforce sa présence en Île-de-France (5 implantations), sur la région Pays-de-la-Loire (4 implantations) et en PACA (3 implantations), et porte à 29 le nombre de ses Applicateurs Exclusifs implantés partout en France.Viennent de rejoindre le réseau :Pictural Façades, Applicateur Exclusif sur le sud-ouest de la Loire-Atlantique dirigée par Marwène Souissi, issu du domaine du BTP, ancien technicien couvreur et peintre en bâtiment.Ravalement du Var, née de l’association entre Mathieu Chouteau, Applicateur Exclusif historique du groupement d’entreprises VERTIKAL à la tête de Façades du Var depuis 2016, et Théo Duval, ancien électricien et désormais plus jeune Applicateur du Réseau.Trianon Façades, dirigée par Paul Lindemann, issu du domaine du marketing, ancien technicien-commercial d’une entreprise historique du groupement: Ravalement du Roy. Implantée en Ile-de-France, Trianon Façades intervient sur le nord-est des Yvelines.Pour Christian Badia, Fondateur de VERTIKAL : « Deux de ces trois nouvelles ouvertures sont issues de la cooptation au sein même du réseau. Le concept VERTIKAL, sa rigueur et la qualité de l’accompagnement que nous apportons à nos franchisés, amènent nos Applicateurs Exclusifs à recommander à leur entourage de nous rejoindre. Aussi, la force de VERTIKAL passe par notre programme de formation/reconversion. Elle permet à tout un chacun, quel que soit le secteur d’activités dont il est issu, d’avoir l’ambition de réussir en tant qu’Applicateur VERTIKAL. »En Gironde, l’entreprise Atelier Façades vient d’être reprise par Emmanuel Blanc, ancien chef d'entreprise en rénovation d'habitat désormais reconverti dans la rénovation de façades de maisons individuelles et petits collectifs, intervenant sur le centre-ouest du département de la Gironde.
Il y a 2 ans et 334 jours

Sobriété énergétique : lancement du groupe de travail « Numérique et Télécommunications »

Le mois dernier, la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le lancement de groupes de travail thématiques sur la sobriété énergétique. Avec un objectif : réduire nos consommations d’énergie de 10% en deux ans pour, à court terme, garantir notre sécurité d’approvisionnement dans le contexte de guerre en Ukraine et, à plus long terme, sortir la France des énergies fossiles. Objectifs confirmés par le Président de la République dans son allocution du 14 juillet dernier.Les engagements des acteurs du numérique et des télécommunicationsCette première réunion du groupe de travail « Numérique et télécommunications » a permis aux ministres de rappeler leur volonté d’une action ambitieuse. Etaient représentés : le Comité stratégique de filière « Infrastructures numériques », la Fédération Française des Télécoms et notamment les quatre principaux opérateurs de télécommunications, représentants de l’écosystème French Tech, France Digitale, Numeum et Start Industrie.Collectivement, ces acteurs s’engagent, avec les instances représentatives du personnel, à mieux faire connaître et appliquer les obligations légales, en miroir de la demande d’exemplarité de la Première ministre auprès de l’administration, en matière d’éclairage des lieux de commerce (éteints à 1 heure du matin au plus tard ou 1 heure après la cessation de l'activité) et des températures de consignes des bâtiments (mettre en œuvre les moyens de baisser la température et ne pas dépasser 19°C maximum pour optimiser la consommation énergétique). La possibilité d’une organisation du travail permettant de limiter les consommations énergétiques, dont le télétravail, sera également explorée.Les participants ont également fait part de leur volonté de partager et d’amplifier les bonnes pratiques, notamment sur les évolutions technologiques les plus récentes qui permettent de réduire l’empreinte énergétique de certaines activités.A titre d’exemple, la consommation énergétique des lignes fixes a été divisée par trois avec le passage à la fibre. De plus, malgré un usage mobile toujours plus important, le passage à la 5G, dans les zones très denses, entraînera une amélioration de l’efficacité énergétique d’un facteur 10 par rapport à la 4G, et d’un facteur 50 par rapport à la 3G[1]. Enfin, la mise en place de la facture électronique ou le développement de filières de reconditionnement et l’allongement de la durée de vie des terminaux sont autant de pratiques que les représentants, présents ce jour, ont mentionnées.Au-delà, le secteur numérique est un outil au service de l’efficacité énergétique. Par exemple, dans le secteur du bâtiment, un simple programmateur de chaudière peut faire baisser de 10% la consommation d’énergie, les outils de gestions techniques de bâtiments de 30%.Les outils numériques facilitent également la décarbonation de l’énergie, par exemple dans la gestion des énergies renouvelables intermittentes.Le secteur réfléchit également à l’utilisation de capteurs déjà installés pour d’autres usages, afin qu’ils assurent le suivi et le contrôle de la consommation d’énergie dans des bâtiments. Cela pourra réduire instantanément les consommations de 10 à 15%.En ce sens, les appels à projets de la French Tech, et notamment le programme Green20, soutiennent les innovations de rupture en faveur de la transition écologique et énergétique.Une méthode de consultation pour identifier des mesures prioritaires spécifiques à chaque secteurTous les acteurs présents ont confirmé leur volonté de diminuer de 10% la consommation d’énergie d’ici deux ans. Pour y parvenir, les travaux se poursuivront en distinguant les acteurs disposant d’infrastructures techniques des acteurs de l’économie numérique, pour prendre en compte chacune de leurs spécificités.Les acteurs disposant d’infrastructures techniques (opérateurs de télécommunications et startups dans l’industrie) vont, par exemple, étudier la mise en place de mesures d’optimisation de la consommation énergétique des réseaux mobiles ;Les acteurs de l’économie numérique (notamment le Next40 et les capitales French Tech) réfléchiront à établir leur bilan carbone, préciser leurs engagements net zéro et à engager une démarche de mesure d'impact. Ils travailleront également à identifier des initiatives d’architecture technique des sites Internet à usage commercial pour que leur conception soit la plus légère possible en données.Les ministres poursuivront ces travaux avec le groupe « Numérique et télécommunications », aux côtés d’experts. Un plan d’actions de mesures simples et opérationnelles sera partagé fin septembre.Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Pour faire de la sobriété énergétique une réalité, nous devons miser sur le numérique et les systèmes connectés. Ce sont autant d’outils pour mieux piloter notre consommation d’énergie. Nous devons nous appuyer collectivement sur l’expertise et la capacité d’innovation des acteurs du numérique, tout en les accompagnant dans l’accélération de leur propre feuille de route de décarbonation. »Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition Numérique et des Télécommunications, a déclaré : « Je salue les engagements pris par les acteurs du numérique et des télécommunications en réponse à l'appel à la sobriété énergétique. La concertation initiée aujourd'hui est la première étape d'une ambition collective que nous voulons porter avec Bruno Le Maire. C'est grâce à la contribution de tous que nous répondrons à l’urgence climatique. Dès septembre, de nouvelles mesures seront présentées pour réduire la consommation d'énergie du secteur. »[1] Étude économique 2020, Fédération Française des Télécoms
Il y a 2 ans et 334 jours

ADEME [Finance Climact] - Présentation des Plans de transition sectoriels

Chacune de ces feuilles de route s’articule en quatre volets – Technologique, Financement, Marché/emploi et Plan d’actions publiques et privées – et s’appuie sur une collaboration étroite avec les principaux acteurs du secteur concerné (fédérations et majors des secteurs).Un Plan de Transition Sectoriel se déroule sur une durée de 12 à 18 mois selon la complexité du secteur, et est rythmé par des échanges avec les industriels (collectifs et bilatéraux) ainsi que des réunions élargies avec les parties prenantes de la filière.Concertation et modélisation au cœur de la méthodologieTravail bibliographique et échanges pour dessiner l’état des lieux technico-économique du secteurDéfinition et validation d’usines de référence sur le parc industriel françaisModélisation de chemins technologiques évaluant la capacité de réduction d’émissions et les besoins d’investissement à l’échelle du parcAnalyse de la demande en matériaux et évolutions liées à la transitionAnalyse du marché de l’emplois et des compétencesConcertation et élaboration d’un plan d’actions, publiques et privées, permettant une décarbonation viable du secteurPlusieurs livrables seront mis à disposition des pouvoirs publics, des industriels et des institutions financières tout au long du projet et serviront de support dans les processus de décisions.Les 9 secteurs concernés sont : acier, aluminium, ciment, ammoniac, chlore, éthylène, papier-carton, sucre, verre.
Il y a 2 ans et 334 jours

Casino va céder le contrôle de sa filiale énergie GreenYellow à Ardian

Ardian va devenir d'ici la fin 2022 actionnaire majoritaire de l'entreprise spécialisée dans l'énergie : le fonds a signé un accord en ce sens avec Casino, la société d'investissement Tikehau Capital et la banque publique Bpifrance qui, en octobre 2018, avaient acquis ensemble 24% du capital de GreenYellow pour 150 millions d'euros au total.Mathieu Badjeck, co-responsable du fonds de transition énergétique de Tikehau Capital, s'est félicité auprès de l'AFP d'une "très belle opération pour nous comme pour l'ensemble des parties autour de la table". Il a précisé que le fonds avait initialement investi 100 millions d'euros et la Bpi 50 dans GreenYellow, "un acteur pionnier dans la transition énergétique". "C'était vrai il y a 3 ou 4 ans, c'est d'autant plus vrai aujourd'hui".Tikehau, qui a ultérieurement précisé avoir empoché 1,9 fois sa mise, conserve une part minoritaire de Greenyellow, de même que Bpifrance et Casino. Le PDG du groupe de distribution, Jean-Charles Naouri, a ainsi dit jeudi vouloir rester "associé durablement à la création de valeur de l'entreprise".Vaste plan de cessionsCréé en 2007 par Casino, GreenYellow vend à ses clients la possibilité de "réduire leur consommation énergétique et leur impact carbone", via l'installation de panneaux solaires, ainsi que "des contrats de performance énergétique" et des services comme le conseil ou l'achat d'énergie.Son nom a fait l'actualité dernièrement dans le cadre de la fourniture de gaz à des particuliers, une activité ciblée par une action de groupe pilotée par Consommation Logement Cadre de vie (CLCV). L'association de défense des consommateurs reproche à l'entreprise des "pratiques trompeuses" pour pousser ses clients à renoncer à une offre tarifaire fixe avantageuse dans un contexte de forte inflation du coût de l'énergie.Casino espère percevoir 600 millions d'euros de la vente, qui entrera dans le cadre de son vaste plan de cession d'actifs de 4,5 milliards d'euros, engagé en juillet 2018 et dont l'échéance, initialement fixée en mars 2021, a été repoussée à "au plus tard fin 2023".Le plan de cessions s'inscrit dans le cadre du plan de sauvegarde de la maison mère de Casino, Rallye, et de sa cascade de holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris), lourdement endettées. Décidé en février 2020 par le tribunal de commerce de Paris, il prévoit un remboursement des créanciers via la remontée de dividendes de Casino vers ses holdings, ainsi que la cession d'actifs "non stratégiques".Beaumanoir veut SarenzaDe manière plus marginale, le distributeur stéphanois dit avoir 27 millions d'euros de "cessions diverses sécurisées ou sous promesses", citant Sarenza et des opérations immobilières.Le groupe spécialisé dans le prêt-à-porter Beaumanoir a annoncé le même jour être entré en négociations exclusives avec Monoprix, enseigne du groupe Casino, pour le rachat de l'e-commerçant Sarenza. Le montant potentiel de l'opération n'a pas été divulgué.Au terme de la cession de GreenYellow, Casino dit devoir encore céder pour 500 millions d'euros d'actifs, sans préciser lesquels. Il détient notamment le site d'e-commerce CDiscount, les enseignes Monoprix, Franprix, Géant, Naturalia, ainsi que Asai ou Pao de Acucar en Amérique latine.En attendant, Casino a accru lors du premier semestre 2022 sa perte nette, de 24,5% à 259 millions d'euros, malgré un chiffre d'affaires en progression et légèrement supérieur aux attentes, à 15,9 milliards d'euros. Le groupe profite notamment du retour des touristes en région parisienne, où il est fortement implanté via ses enseignes Monoprix ou Franprix.La dette nette s'est également accrue au premier semestre de plus de 18% par rapport à la même période 2021, à 7,5 milliards, dont 5,1 en France et 2,4 en Amérique latine.A la Bourse de Paris, le titre du groupe a ouvert la séance en hausse, mais est vite repassé dans le rouge et a terminé en baisse de 1,18% à 11,76 euros, dans un marché en hausse de 1,30%.Il a perdu près de la moitié de sa valorisation depuis le début de l'année. Début 2020, avant le déclenchement de l'épidémie de Covid-19, l'action s'échangeait encore aux alentours de 40 euros.
Il y a 2 ans et 335 jours

Pouvoir d'achat : feu vert des sénateurs en commission au budget rectificatif

Le premier volet, le projet de loi "d'urgence" pour le pouvoir d'achat, est lui en discussion depuis jeudi matin dans ce même hémicycle.Le projet de budget rectifié ouvre 44 milliards d'euros de crédits, dont 9,7 pour financer la renationalisation à 100% d'EDF.Les sénateurs ont adopté en commission 21 amendements du rapporteur général du budget Jean-François Husson, selon un communiqué de la commission des Finances.Ils souhaitent notamment rendre pérenne la hausse à 7.500 euros du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires, votée par l'Assemblée nationale pour 2022.Actuellement, les heures supplémentaires sont défiscalisées jusqu'à un plafond de 5.000 euros par an, avec un maximum de 220 heures effectuées sur une année, hors accord de branche, d'entreprise ou convention collective spécifiques.Ils ont remplacé la prime de rentrée exceptionnelle de 100 euros, réservée aux minima sociaux, par "une majoration exceptionnelle +coup de pouce+" de 150 euros aux bénéficiaires de la prime d'activité.Ils ont également prévu une enveloppe "exceptionnelle de 40 millions d'euros" pour les banques alimentaires, "soumises à d'importantes difficultés d'approvisionnement compte tenu notamment de l'inflation".Le rapporteur n'a pas remis en cause la suppression discutée de la redevance audiovisuelle. Mais les sénateurs ont borné au 31 décembre 2024 l'affectation d'une fraction du produit de TVA pour assurer le financement de l'audiovisuel public, "ce délai laissant le temps de la mise en place d'une véritable réforme du secteur".Ils ont encore décidé d'"améliorer le dispositif" pour soutenir les communes les plus fragilisées financièrement.Restera à aborder lundi la question très délicate de la possible instauration d'une taxe sur les "superprofits" des grandes entreprises. Rejetée de peu le week-end dernier par l'Assemblée nationale, cette "contribution exceptionnelle de solidarité" sera portée au Sénat par le groupe centriste.Les sénateurs centristes proposeront d'appliquer aux entreprises dont le bénéfice net aurait été en 2021 supérieur de 20% à la moyenne des trois années 2017, 2018 et 2019 une contribution à hauteur de 20% calculée sur la différence entre les deux montants.
Il y a 2 ans et 337 jours

A deux ans des JO-2024, les Jeux ne font pas que des heureux

Quels profils ?Les opposants aux JO sont avant tout implantés en région parisienne, dans les territoires qui accueilleront la compétition mondiale. Au premier rang figure la Seine-Saint-Denis, qui reçoit la majorité des investissements publics pour ériger des réalisations pérennes.Saint-Ouen, Saint-Denis, La Courneuve, Dugny, Aubervilliers... Autant de villes qui vont bénéficier des projets olympiques, reconvertis ensuite en logements ou équipements publics.En face, la mobilisation est hétéroclite: aux riverains directement concernés par ces aménagements se mêlent des associations de défense de l'environnement et des oppositions politiques locales, majoritairement ancrées à gauche.Certaines de ces organisations sont déjà implantées et actives sur différentes sujets locaux, à l'image du Mouvement national de lutte pour l'environnement 93 et Nord Est parisien. Les autres sont plus récentes et diffuses, créées dans la perspective des Jeux, comme le "Comité citoyen de vigilance des JO 2024" ou le collectif "Saccage 2024".En mai dernier, Saccage 2024 a organisé des "Rencontres internationales anti-olympiques" à Saint-Denis et La Courneuve. Parmi ses invités figuraient des activistes mobilisés contre les JO passés (Londres, Tokyo) ou qui militent contre ceux à venir (Los Angeles)."Nous ne sommes pas les seuls à lutter contre cette mégamachine olympique qui ravage les terres que nous cultivons et les quartiers où nous vivons", affirme le collectif.Son discours altermondialiste rejette jusqu'à la compétition elle-même, "un sport compétitif, nationaliste et obsédé par le profit".Le nombre d'opposants à Paris-2024 est difficilement calculable et fluctue. A ce stade, les mobilisations ont rassemblé au maximum jusqu'à quelques centaines de personnes, dont des familles, et se déroulent sans débordement.Ces manifestants revendiquent une action non-violente.Quels combats ?Outre des défilés classiques, les opposants tentent d'innover à travers d'autres formats.A Saint-Denis en mai 2021, une poignée d'entre eux a coupé la circulation en installant de faux arbres en carton, des barrières de jardin et des tables pour transformer une route en "square éphémère".Ils dénonçaient les risques sur la santé de 700 élèves d'une école qui jouxte un échangeur autoroutier en construction pour les besoins des Jeux.A Aubervilliers, des militants ont occupé pendant quelques mois, jusqu'à leur évacuation par les forces de l'ordre en septembre 2021, une partie des jardins ouvriers promis à la destruction en vue de la construction d'une piscine d'entraînement pour les athlètes.Ces "JAD" ("Jardins à défendre") éphémères, version miniature de la ZAD ("Zone à défendre") de Notre-Dames-des-Landes, ont accueilli des habitants et des activistes plus chevronnés, le temps de débats entre les potagers.Les projets liés aux Jeux impliquent une artificialisation des sols à l'encontre de l'urgence climatique, estiment leurs détracteurs.Peu nombreux sur le terrain, ils amplifient la visibilité de leurs actions via les réseaux sociaux, qui font caisse de résonance avec d'autres luttes écologiques dans le pays.L'autre arme des opposants est judiciaire, via de nombreux recours devant le tribunal administratif ou directement devant la cour administrative d'appel de Paris, instance judiciaire désignée pour régler les contentieux liées aux Jeux.Quels résultats ?Un échangeur autoroutier, le futur village des médias et la piscine d'Aubervilliers ont été visés par des procédures judiciaires. Les requérants ont obtenu des délais dans le démarrage des travaux, mais aucun projet n'a été abandonné.Seule victoire notable à Aubervilliers, où la pugnacité des opposants a forcé la ville à réviser le projet d'origine. Sommée par le juge, la ville a corrigé son permis de construire en supprimant les constructions annexes de la piscine, prévues sur le périmètre des jardins.Aux yeux de nombreux opposants, les JO agissent toutefois comme "un rouleau compresseur" auquel il est ardu de résister.En réponse, les autorités rappellent l'opportunité qu'offrent les projets olympiques pour le développement de la Seine-Saint-Denis, soulignant que les contestations sont inhérentes à ces grands projets urbains, désormais tous sur les rails.
Il y a 2 ans et 337 jours

L'architecte Odile Decq remporte le Prix SIT du design mobilier

Le dossier et l'assise du fauteuil sont conçus dans une forme complexe de torsion continue. Ce sont des pièces séparées, reliées par une structure en acier inoxydable qui descend, utilisée comme pieds."Confident" sera également redéveloppé en résine pour être utilisé à l'extérieur et à l'intérieur.Studio Odile Decq est un cabinet international d'une quinzaine de personnes représenté par Odile Decq, établi depuis le début des années 80. L'architecture du Studio Odile Decq, reconnue et publiée dans le monde entier, a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux. Malgré sa notoriété, le Studio intègre la technique, la recherche et l’innovation en gardant une échelle humaine, proche des projets, où le dialogue est primordial.
Il y a 2 ans et 337 jours

Résultats records pour Holcim au premier semestre 2022 boostés par sa nouvelle division

RÉSULTATS. Le cimentier, Holcim, annonce des résultats records et ce, des ventes au bénéfice net. L'industriel souligne tout particulièrement les performances de sa nouvelle division "Solutions et Produits" spécialisée notamment dans la toiture et l'isolation.
Il y a 2 ans et 337 jours

Nexity plombé par l'immobilier d'entreprise

RÉSULTATS. Le promoteur immobilier voit son chiffre d'affaires baisser au premier semestre. Il conduit désormais ses opérations avec une "prudence renforcée".
Il y a 2 ans et 337 jours

Projet de loi « pouvoir d’achat » : des objectifs clairs, des mesures concrètes, des effets immédiats

Pour Frédérique Puissat, rapporteur, « Il faut être clair sur les objectifs : la prime proposée est un coup de pouce au pouvoir d’achat. Ce n’est ni une nouvelle forme d’intéressement, ni un substitut à des augmentations de salaires. Il faut répondre aux attentes des Français par des mesures concrètes, aux effets immédiats ».En conséquence, la commission a :rebaptisé la prime, conjointement avec la commission des finances, en « prime de pouvoir d’achat », dénomination plus conforme à son objet ;limité à quatre versements, par l’adoption d’un amendement de Christine Lavarde, rapporteure pour avis de la commission des finances, le fractionnement possible de la prime en cours d’année pour éviter qu’elle ne remplace les augmentations de salaire ;précisé le rapport d’évaluation sur les effets de substitution ;donné un caractère pérenne à la prime aux seules entreprises de moins de cinquante salariés, pour lesquelles elle peut objectivement offrir une alternative à l’intéressement. Privilégiant des mesures concrètes aux effets immédiats, la commission a également prévu :une réduction de cotisations patronales au titre des heures supplémentaires pour les entreprises d’au moins vingt salariés ;le déblocage anticipé des sommes placées au titre de l’épargne salariale ;l’accélération du processus d’extension des accords salariaux.Saisie pour avis de l’examen au fond des articles 6 à 13, 15 bis et 15 ter, 17 à 19 et 22, la commission des affaires économiques :a préservé le compromis trouvé entre les locataires, l’État à travers l’accompagnement des ménages modestes en accroissant les APL et les propriétaires qui acceptent un plafonnement de la hausse des loyers, et supprimé les exceptions, leur applicabilité et leur constitutionnalité n’étant pas garanties ;a cherché en matière d’énergie un équilibre sur le niveau du plafond et le prix de l’Arenh. Elle a mieux encadré les dispositifs d’urgence, le contexte de crise ne devant pas porter une atteinte excessive à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété ;a rehaussé en matière de consommation l’ambition du texte tout en s’assurant de son caractère adapté pour les petites entreprises (comme les artisans). Pour Daniel Gremillet, rapporteur pour avis, « Sur le volet économique, le projet de loi est paradoxal : il vise à soutenir le pouvoir d’achat mais comporte peu de mesures en ce sens. Il trahit par ailleurs le fait que le Gouvernement ne conçoit le pouvoir d’achat que comme une problématique de revenus, rarement en termes de prix ou de frais. Certaines dispositions d’urgence auront des répercussions financières sur les consommateurs. D’autres sont peu respectueuses de la liberté d’entreprendre et du droit de propriété. Notre commission a veillé à corriger ces “effets de bord” dans un esprit d’équilibre entre protection des consommateurs, notamment d’énergie, dont les entreprises et les collectivités, et soutien aux acteurs économiques. »Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, « Alors que le Gouvernement annonçait de meilleures relations avec le Parlement, la méthode employée sur ce texte n’est pas admissible. 15 jours de délai entre sa présentation en Conseil des ministres et celle au Parlement, 3 jours entre son adoption par l’Assemblée nationale et son examen au Sénat. Si le texte est mal anticipé, il est aussi mal évalué. En témoigne l’indigence de l’étude d’impact ! ».Saisie pour avis de l’examen au fond des articles 14, 16, 20 et 21, la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable a regretté les délais contraints imposés par le Gouvernement qui ne permettent pas au Parlement de travailler sereinement.Pour autant, dans un esprit de responsabilité, elle a souhaité apporter des garanties complémentaires aux procédures dérogatoires instituées par le projet de loi pour sécuriser l’approvisionnement énergétique français et soutenir les professionnels du transport routier face à la hausse des coûts du carburant. « Le manque de vision stratégique et l’accumulation de décisions inopportunes ont conduit à une forte tension qui menace la souveraineté énergétique française » observe le rapporteur pour avis, Bruno Belin, pour lequel « ce texte fourre-tout préparé à la hâte n’est pas étayé par une étude d’impact à la hauteur des enjeux permettant au législateur d’exercer pleinement ses compétences. »
Il y a 2 ans et 337 jours

Les métiers du patrimoine sous la menace d'une interdiction du plomb

FOCUS. La révision d'un règlement européen relatif aux substances chimiques pourrait déboucher sur une interdiction du plomb, utilisé pour les vitraux. Le Sénat interpelle le Gouvernement et la Commission européenne sur les répercussions qu'une telle décision pourrait avoir sur l'activité et l'emploi des métiers du bâtiment liés au patrimoine.
Il y a 2 ans et 337 jours

L'économie française se redresse au deuxième trimestre, mais l'inflation menace toujours

La première estimation du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre, publiée vendredi par l'Insee, devra certes être confirmée fin août.Mais alors que la croissance au deuxième trimestre était attendue à 0,2% par la Banque de France et à 0,25% par l'Institut national de la statistique, elle s'est finalement établie à 0,5% par rapport au premier trimestre."Le chiffre de croissance pour le deuxième trimestre est une victoire de l'économie française dans des temps difficiles", s'est réjoui le ministre de l'Économie Bruno Le Maire à la sortie du Conseil des ministres."C'est une bonne surprise, mais il faut regarder les détails", a réagi auprès de l'AFP Ana Boata, directrice de la recherche économique chez Allianz Trade."Le fait que la consommation soit encore en baisse malgré une politique de soutien généreuse est révélateur", a appuyé sur Twitter Gilles Moëc, chef économiste du groupe Axa.Malgré les dizaines de milliards de dispositifs d'aides aux entreprises et aux ménages déployés par le gouvernement, le soutien budgétaire "peine à compenser l'érosion des revenus réels et/ou la perte de confiance des consommateurs dans un environnement difficile", a-t-il ajouté.L'indice des prix à la consommation, dont l'Insee a publié vendredi matin une première estimation pour le mois de juillet, vient d'ailleurs de franchir la barre des 6% (+6,1% sur un an après +5,8% en juin).Et l'Insee "considère qu'on n'est pas encore tout à fait au pic" d'inflation, a rappelé vendredi son directeur des études économiques Nicolas Carnot."L'inflation reste notre sujet de préoccupation numéro un. Mais nous anticipons une baisse" en 2023, a tempéré Bruno Le Maire. Commerce extérieurEn dehors de ces points de vigilance, la bonne tenue de l'économie française au deuxième trimestre s'explique par une contribution nettement positive du commerce extérieur à la croissance.Selon cette première estimation des comptes nationaux, les importations ont reculé de 0,6% au deuxième trimestre, tandis que les exportations, tirées notamment par les services de transport et les dépenses des voyageurs étrangers, ont bondi de 0,8%."À l'inverse, les exportations de biens se replient (-0,6% après +1,4%), notamment dans les matériels de transport et l'agroalimentaire", précise l'Insee.Contexte "volatil"Quant à la consommation, traditionnel moteur de l'économie française, elle reste négative pour les achats de biens (-1,3%), mais les achats de services repartent nettement à la hausse (+1,5%). Deux tendances contradictoires qui aboutissent à un recul global de 0,2% de la consommation des ménages au deuxième trimestre."La consommation de biens et services sur le territoire est notamment soutenue par les dépenses des voyageurs étrangers en France", note l'Insee. Avec les chiffres publiés vendredi, l'institut évalue à 2,5% l'acquis de croissance de l'économie française pour l'année 2022.Un chiffre "confortable", estime Ana Boata, et conforme à l'anticipation de croissance annuelle du gouvernement. La Banque de France ou le FMI (+2,3%) sont légèrement moins optimistes.Mais entre la guerre en Ukraine et l'inflation qui atteint des niveaux plus vus depuis les années 1980, le contexte économique promet de rester "volatil" d'ici à la fin de l'année, avertit Ana Boata.Les données de l'Insee sont publiées au lendemain de la parution des chiffres de la croissance américaine au deuxième trimestre (-0,9% en rythme annualisé après -1,6% au 1er trimestre), qui ont techniquement fait entrer le pays en récession.En Europe, l'Espagne (1,1%), l'Italie (1%) ou la zone euro (0,7%) ont comme la France dévoilé vendredi un taux de croissance supérieur aux attentes au deuxième trimestre, mais l'économie allemande a en revanche calé (0%).
Il y a 2 ans et 337 jours

Immobilier neuf : les permis de construire en net repli au deuxième trimestre

Ce chiffre reste toutefois bien supérieur (+11,2%) à la moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire, entre mars 2019 à février 2020, a relevé le ministère.La forte hausse du premier trimestre avait fait suite à un nombre "exceptionnel" de dépôts de demandes de permis en décembre 2021, avant l'entrée en vigueur d'une règlementation environnementale (RE2020) plus contraignante, qui a pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve.Cet effet "est dépassé depuis fin mars pour les logements individuels purs, mais s'est prolongé au cours de ce trimestre pour les logements collectifs ou en résidence et les logements individuels groupés", précise le ministère. Au deuxième trimestre, le nombre de logements mis en chantier a aussi diminué (-5%), après un recul "plus modéré" au premier trimestre (-0,6%), estime le ministère de la Transition.Entre juillet 2021 et juin 2022, 508.700 logements ont été autorisés à la construction, soit 67.900 de plus qu'au cours des douze mois précédents (+15,4%).Sur la même période, 387.700 logements ont été mis en chantier, soit 1.200 de plus (+0,3%) que lors de l'année précédente.Les autorisations à la construction de locaux non résidentiels ont de leur côté augmenté au deuxième trimestre (+8,6%) par rapport au même trimestre un an plus tôt, ainsi que par rapport aux douze mois précédents (+10,4%).Construction de logements, résultats à fin juin 2022Construction de locaux, résultats à fin juin 2022
Il y a 2 ans et 337 jours

Le gouvernement annonce des mesures d’urgence pour accélérer le développement de la production d’énergies renouvelables électriques

On estime que 6 à 7 GW de projets solaires et 5 à 6 GW de projets éoliens sont actuellement menacés.Ces projets sont essentiels pour renforcer au plus vite notre indépendance énergétique et accélérer notre production d’électricité décarbonée. Les filières renouvelables contribuent de manière déterminante à l’atteinte de nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en vue de la neutralité carbone en 2050, comme à la protection de notre sécurité d’approvisionnement pour les prochains hivers : Elles assurent près de 20% de nos besoins d’électricité en 2022 à partir de ressources disponibles en France, contribuant à notre indépendance énergétique Leurs coûts de production sont aujourd’hui compétitifs et ne dépendent pas des cours du marché des énergies fossilesA la demande du Président de la République et de la Première ministre, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, annonce des mesures réglementaires pour répondre à l’urgence de la situation. Ces mesures consistent à :Autoriser les projets de production d’énergie renouvelable électrique sous le régime des compléments de rémunération à vendre leur électricité sur les marchés durant 18 mois avant la prise d’effet de leurs contratsPrendre en compte la hausse des coûts des matériaux pour tous les futurs projets de production d’énergie renouvelable électrique comme de production de biométhaneGeler la baisse des tarifs pour les projets photovoltaïques sur bâtiment pour l’année 2022Permettre à l’ensemble des projets renouvelables déjà lauréats d’appels d’offres d’augmenter leur puissance jusqu’à +40% avant leur achèvementAllonger le délai de mise en service pour les installations de production de biométhane ayant obtenu leur autorisation environnementale En parallèle, la ministre lancera un nouvel appel d’offres photovoltaïque en Outre-Mer, en Corse, et dans les Îles du Ponant (zones non interconnectées). Elle mettra également en œuvre un nouveau guichet tarifaire pour les installations photovoltaïques au sol de moins de 1 MW, situées sur terrains dégradés, urbanisés ou à urbaniser, ainsi que pour les « traqueurs solaires ». Ces mesures d’urgence ont vocation à produire des effets dans les prochains moins. Elles sont complémentaires de la loi d’urgence actuellement en préparation pour passer un cap dans le déploiement des énergies renouvelables, conformément aux annonces du Président de la République lors du discours de Belfort et réaffirmées le 14 juillet 2022.