Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

Dans la région de l'Alentejo du Portugal, à 10 km de l'océan, se dresse la villa Além, conçue par l'architecte Valerio Olgiat pour son propre usage. L'architecte a bâti  une demeure aux plans simples et exceptionnels à la fois, où l'exterieur asservit l'intérieur en un programme àl'allure monumentale.     Les projets d'Olgiati se distinguent toujours par sa volonté de développer chaque bâtiment autour d'une seule idée. Dans le cas de la Villa Alem, l'idée centrale était celle d'un jardin clos, qui fournirait un environnement tempéré, une oasis au milieu d'un site soumis à la chaleur et aux vents extrêmes. La création de la maison elle-même apparait secondaire. S'inspirant de la Cour des Myrtes de l'Alhambra, l'architecte a établi son programme sur un axe nord-sud, avec une unique partie couverte à l'extrémité nord, ne couvrant qu'à peine plus de 20% de la superficie totale du terrain. De l'extérieur, les parties couvertes et non couvertes sont difficilement distinguables. L'impression dominante est celle d'une impénétrable forteresse à la teinte terreuse, rougeâtre. L'ensemble créé une impression de désert, rocheux et poussiéreux. Décrivant un rectangle, les murs d'enceinte se lèvent à hauteur de tête avant de décrire un angle prononcé, vers l'extérieur ou l'intérieur de la propriété, à la manière d'un carton ouvert. Le dispositif donne au bâtiment un caractère monumental, renforcé par le nombre très réduit d'ouvertures.   "The uninitiated could be forgiven for thinking they had stumbled on the temple of a lost civilisation or, to use Olgiati's analogy, the grounded hulk of Noah's Ark" (Architectural Review) Seule la fenêtre dans le bureau de l'architecte offre une vue sur le reste du monde. Trois autres ouvertures ponctuent les axes de la cour. En arrivant par l'entrée principale, à l'est, le visiteur perçoit ainsi le paysage environnant par l'ouverture opposée, qui devient cadre. L'ouverture du sud se reflète au nord par une baie coulissante : l'entrée de la maison. Dans le salon, un grand canapé en béton est placé dans l'axe nord-sud, offrant un point de vue idéal pour admirer la cour, à l'axialité renforcée en son centre par une piscine bordée de marbre, hommage au bassin de l'Alhambra. La piscine ancre le bâtiment dans la terre tandis que les plans inclinés qui couronnent les murs d'enceinte l'ouvrent vers le ciel. Au loin, le paysage montagneux se dessine à travers l'ouverture sud. Olgiati se plait souvent à inculquer dans ses projets l'idée de la procession. Ainsi faut-il s'armer de patience pour accomplir le long voyage menant à la propriété. Au sein même du logement, le chemin à parcourir pour rejoindre une pièce à une autre relève de l'épopée. Ni la cuisine, ni le bureau, bien qu'ils en soient attenant, ne communique directement avec le salon. Il s'agit pour le visiteur d'emprunter le long couloir incurvé de 40 mètres de long, menant également aux trois chambres. Chacune est pourvue d'une cour privée percée d'une grande ouverture ovale dont la seule fonction est d'offrir à la vue du visiteur le spectacle hypnotique de la course du soleil. Photographies : Olgiati Pour en savoir plus consultez le site de Valerio Olgiati  

Dans une paisible ruelle pavée du 13e arrondissement se niche l'hôtel Henriette, un boutique-hôtel dont l'intérieur a été conçu par la propriétaire des lieux : Vanessa Scoffier. La décoratrice a su mêler pièces vintages et objets design, esprit bohème-parisien et ameublement scandinave, pour cet établissement auto-proclamé "joyeux broc'n'roll ".     Vanessa Scoffier souhaitait que l'on se sente à l'Hôtel Henriette comme chez des amis, avec un intérieur haut en style et en personnalité. Chineuse inconditionnelle, elle a passé 15 mois à écumer les marchés aux puces parisiens pour en dénicher des pièces de styles et d'époques différentes. Ainsi, chacune des 32 chambres possède sa propre histoire, racontée par quelques coups de pinceaux, meubles et concepts bien choisis. Certains murs sont ornés de bandes de peinture néon rose ou de papier peint à l'éclat métallique, tandis que d'autres sont couverts de contreplaqué brut ou peint de formes géométriques. Ici une chaise Platner, là un buffet Knoll, une table basse Guariche ou un miroir de barbier, tandis qu'un papier peint Arte rivalise avec un matelas de gymnase des années 50 soutenu par des luminaires en corde signés Christien Meindertsma pour Thomas Eyck. L'abondance des détails fleuris qu'offre l'intérieur de l'hôtel se poursuit à l'extérieur dans une arrière-cour arborée, un jardin d'hiver intime et convivial à la fois. Intitulé du projet: Hôtel Henriette Lieu: Paris, 13e rrondissement. Maîtrise d'ouvrage: Privée Maîtrise d'"uvre: Vanessa SCoffier Surface: NC Montant des travaux: non communiqué Calendrier: livraison 2015 Photographies : Hervé Goluza Pour en savoirplus consultez le site de l'Hôtel Henriette          

Inspirée par le schéma structurant la morphologie des plantes, la chaise Ray se tient sur cinq pieds évoquant un système racinaire et développe son assise et son dossier à la manière d'un végétal naissant. La chaise a été imaginée par la designer russe Lera Moiseeva. "That give life to the stable and firm seat." Lera Moiseeva La chaise se compose d'un assemblage élégant et minimaliste de tubes en acier recouverts d'une peinture verte. Sa silhouette lui offre une forte personnalité, franche et délicate. Ses cinq pieds lui offrent une grande stabilité, de profil son dossier semble se courber et chercher la lumière comme le ferait un bourgeon au printemps. Il se développe depuis l'assise qui simule un sol horizontal, une transition entre monde aérien et monde souterrain. Lera Moiseeva est originaire de Tarusa en Russie, au sud de Moscou. Elle a obtenu son diplôme en sociologie à Moscou, après quoi elle a étudié le design et la conception de produits à Madrid. Ayant grandi dans une famille d'ingénieurs astronomes elle a toujours été fascinée par les images du cosmos. Son esthétique semble teintée par les images de l'industrie spatiale. Dimensions : 45x74x50 cm Pour en savoir plus, visitez le site de Lera Moiseeva  

L'écosystème qui fédère près de 250 acteurs en Ile-de-France s'installe au sein du projet territorial "Silver Innov'", une plateforme immobilière installée au cœur de la ville d'Ivry-sur-Seine (94), le berceau de la Silver Economie.

Il n'y a pas de droit de rétractation lorsque l'on s'engage à acheter un terrain à bâtir et non un bâtiment.

Données à l'État en 2014, les archives de Bernard Huet sont capitales pour comprendre le renouveau de la pensée urbaine en France, dont il est l'une des figures importantes. A partir de ce fond, la Cité de l'Architecture et du Patrimoine organise une exposition retraçant l'"uvre de cet architecte majeur.     Né au Vietnam en 1932, Bernard Huet étudie à l'École des Beaux-Arts de Paris jusqu'en 1962, avant de parcourir le monde : de l'atelier Gromort-Arretche, au Politecnico de Milan auprès d'Ernesto Rogers, à l'université de Pennsylvanie auprès de Louis Kahn et de Le Ricolais, pour finir à Kyoto,  auprès de Tomoya Masuda. De retour en France et révolté par l'enseignement sclérosé dispensé alors aux Beaux-Arts, Bernard Huet crée en 1966 un "atelier collégial", précurseur de la réforme de l'enseignement de l'architecture post 1968. Il prolongea l'expérience avec la création, en 1969, de l'unité pédagogique no 8 : ENSA Paris-Belleville, où il enseigna la théorie et le projet jusqu'en 1998. Rédacteur en chef de L'Architecture d'aujourd'hui de 1974 à 1977, il donne une nouvelle impulsion à la plus ancienne revue d'architecture française, créée en 1930. Il en renouvelle le contenu théorique, notamment par le biais d'éditoriaux très virulents et contribue à la réévaluation d'un certain type d'architecture, soulignant par exemple l'intérêt du réalisme socialiste en Union soviétique.  Sa carrière d'architecte et d'urbaniste est tout aussi importante et plusieurs de ses projets s'avèrent centraux pour l'urbanisme européen depuis les années 1980 : à Paris, la place Stalingrad (1989), le réaménagement des Champs-Élysées (1990-1994), le parc de Bercy ou encore la place de la Liberté à Brest. En tant qu'architecte, il aménage le centre d'art et de culture La Ferme du Buisson à Noisiel, réaménage le Collège de France, édifie des logements à Burano près de Venise. Bernard Huet fut par ailleurs architecte en chef de la ZAC Cathédrale, à Amiens, et l'architecte conseil de la ville de Lyon. Lauréat du Grand Prix de l'Urbanisme en 1993, de la médaille de l'urbanisme de l'Académie d'architecture en 1995, Bernard Huet déclarait : "Il faut tourner le dos aux grands gestes spectaculaires, refuser l'abstraction, la déréalisation de l'architecture." " Inscrire l'aménagement urbain dans une continuité historique "est certainement la formule qui illustre le mieux le travail de Bernard Huet. Pour ce théoricien de l'architecture, l'art urbain est avant tout " l'art d'accommoder les restes, de recoudre des fragments hétérogènes pour reconstituer une logique de continuité ". En cela, Bernard Huet s'est toujours distingué du mouvement de l'architecture moderne né avec les années trente. Un mouvement qui, selon lui, a produit une " ville fonctionnelle "qui n'est pas étrangère aux crises que connaissent actuellement les banlieues. En 2013, la famille de l'architecte conjointement avec l'agence Ville et architecture, dont il était un fondateur et qui a poursuivi son activité après le décès de Bernard Huet, a confié au Centre d'archives de la Cité de l'architecture et du patrimoine l'ensemble des archives de projets d'architecture ou d'aménagement urbain, ainsi qu'un important ensemble de diapositives (de voyage notamment) de l'Architecte. La Cité de l'Architecture présente au public cette considérable collection, accompagnée de croquis de conception, dossiers de réalisation, correspondances et photographies, revues de presse et publications relatives aux réalisations de Bernard Huet.    Illustration : SIAF/CAPA/Archives d'architecture du xxe siècle Bernard Huet à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, 1 Place du trocadéro et du 11 Novembre, Paris , du 10 février au 31 mai 2016, lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11h00 à 19h00, nocturne le jeudi de 11h à 21h, tarif 8/6¤. Pour en savoir plus, visitez le site de la Cité Chaillot.  

À quelques pas de l'écoquartier Hoche à Nanterre, ont débuté des travaux d'aménagement urbain destiné à créer un parc urbain qui s'étendra jusqu'au secteur Rouget de Lisle.

Depuis le 18 janvier 2016, des travaux d'eau potable et d'assainissement ont commencé sur la commune de Saint-Cergues (74). En effet, le service Travaux Neufs d'Annemasse Agglo les a entrepris pour renouveler les réseaux d'eaux usées, d'eau potable et d'eaux fluviales.

L'Association des Grandes Entreprises franciliennes lance une réflexion reposant sur une série de propositions pour faire du territoire Paris-Roissy le premier hub aéroportuaire en Europe.

Un mardi sur deux, de 18h30 à 20h30, le PEROU installe son "Atelier Public" au Pavillon de l'Arsenal. Ces rencontres sont l'occasion d'échanger au sujet de la "Jungle de Calais", cette cité en devenir, d'imaginer de nouvelles formes urbaines et de d'élaborer ainsi les termes et les actes d'une politique renouvelée de l'hospitalité.     L'association PEROU a été créée en octobre 2012. Le Pôle d'Exploration des Ressources Urbaines  est un laboratoire de recherche et d'action sur la ville hostile, conçu pour faire s'articuler action sociale et action architecturale. L'association se présente comme un outil au service de la multitude d'indésirables, migrants, réfugiés. Réunissant des chercheurs, des architectes, des artistes, le Pérou milite pour une architecture d'action. Ainsi, le groupe s'est engagé dans le bidonville de Ris-Orangis en décembre 2012 et y a bâti avec les habitants, une salle polyvalente bien nommée "Ambassade du PEROU", lieu qui a vécu de fêtes et d'échanges avec le quartier. En 2013, le Pérou publie un ouvrage collectif : Considérant qu'il est plausible que de tels événements puissent à nouveau survenir. Trente-trois auteurs de toutes les disciplines de l'art y démontent, détournent, déjouent l'arrêté "Anti-Roms" n°2013/147 du 29 mars 2013. "Nous ne mesurons pas ce qui aujourd'hui a lieu à Calais. Ni la profondeur de la crise, ni l'étendue des rêves. Nous n'imaginons pas la détresse, ne soupçonnons pas la puissance. [?] Nous n'imaginons alors pas ce que peut devenir cet innommable que l'on nomme aujourd'hui  New Jungle " (PEROU) 11 Aujourd'hui engagé dans la Jungle de Calais, le PEROU entend accompagner la création d'une ville nouvelle par migrants et calaisiens, sur ce territoire que plus de 3000 personnes habitent en le construisant (boîte de nuit, églises, mosquées, école, hôpital, supermarchés). En cette citée potentielle cohabitent des langues, cultures et habitats du monde entier. Il s'agit aujourd'hui de l'équiper de dispositifs publics, et rassembler pour ce faire des cartographes, historiographes, philosophes, architectes et urbanistes. Au-delà des récits disponibles s'acharnant à ne rendre compte que de misère, errance, indignité, douleur, le PEROU fait le pari d'un devenir radieux pour Calais, selon l'hypothèse suivante : ce devenir se construit à partir de ce qui s'y invente, à la force de gestes, de paroles et d'actes non encore répertoriés comme fondateurs. Le PEROU ouvre ce répertoire, "non parce que c'est éventuellement possible, mais parce que c'est absolument nécessaire" (PEROU). Illustrations : PEROU / Pavillon de l'Arsenal Considérant Calais, ateliers publics organisés par le PEROU - Pôle d'Exploration des Ressources urbaines, Pavillon de l'Arsenal, 21 boulevard Morlan, 75004 Paris, un mardi sur deux, de 18h30 à 20h30. Pour en savoir plus, visitez le site de PEROU  et celui du Pavillon de l'Arsenal.  

La société NIVUS, basée à Leamington Spa au Royaume-Uni, vient de décrocher un contrat auprès de la Thames Water, société gestionnaire du réseau d'assainissement du Grand Londres.

La société H N Construction Pvt. Ltd., basée à Bokaro Steel City, en Inde, vient de prendre livraison d'une grue tout-terrain Terex Explorer 5800. Elle est la première de son genre en Inde.

Canberra (Australie) a choisi CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles), membre du consortium Canberra Metro, pour la livraison et la maintenance pendant 20 ans de 14 tramways dans le cadre du projet de construction d'une nouvelle ligne de train léger pour la ville.

Officiellement inauguré le 4 février dernier, le jardin d'enfant de Frederiksvej au Danemark a été conçu par COBE, à la suite d'un appel à projet porté par la municipalité. Le concept des architectes fut de créer un petit village pour enfants, cassant les codes des institutions traditionnelles à grande échelle et se détachant visuellement de l'habitat urbain danois en général.     Le jardin d'enfant se compose de 11 petites maisons groupées selon des axes différents. A contre-courant des tendances actuelles voyant s'élever des bâtiments toujours plus hauts et toujours plus grands, les architectes ont favorisé la multiplication de petits espaces, où chaque enfant peut imaginer et évoluer dans son propre univers. Le bien-être des enfants est au c"ur de ce projet : "We wanted to create a kindergarten in a class of its own. A place that provides the best possible settings for our children to grow up in, and promotes their learning and creativity ", Dan Stubbergaard, fondateur et directeur de COBE. Les architectes se sont inspirés de la façon dont un enfant dessinerait une maison. Ainsi, le toit est épuré de tout élément technique, gouttières, cadres de fenêtres. Cette forme très caractéristique et simplifiée se retrouve dans les petites maisons entourant le bâtiment principal, dédiées aux espaces de stockage. De même, à l'intérieur du jardin d'enfant, de petites structures aux allures similaires ponctuent l'espace et abritent kitchenettes, berceaux, salles de jeux ou table à langer. Les deux atriums à chaque extrémité du bâtiment relient entre eux les différentes étages et salles de groupe. Ils endossent également le rôle de point central, où se rencontrent enfants, parents et employées du jardin d'enfant. Les rambardes sont tout hauteur et constituées d'un filet métallique, ce qui participe à la luminosité et à la simplicité des lieux, et permet à chaque enfant d'être visible à tout instant. Intitulé du projet: Frederiksvej Kindergarten Lieu: Frederiksvej, Danemark. Maîtrise d'ouvrage: Municipalité de Frederiksvej Maîtrise d'"uvre: COBE Surface: 1 700 m² Montant des travaux: non communiqué Calendrier: livraison 2015 Photographies : Rasmus Hjortshøj  Pour en savoir plus, consultez le site de COBE.                      

Lauréats du concours Réinventer Paris, Linkcity Ile-de-France et l'agence d'architecture et d'urbanisme TVK, se sont vu confier le réaménagement du Triangle Eole Evangile dans le XIXe arrondissement de Paris.