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255421 actualités disponibles
Il y a 3 ans et 83 jours

Icade "dépasse ses prévisions" avec un chiffre d'affaires en hausse de 15% en 2021

RÉSULTATS. Chiffre d'affaires, investissements et revenus locatifs sont en hausse pour la foncière de promotion, qui prévoit plusieurs milliards d'euros d'investissements d'ici 2025.
Il y a 3 ans et 83 jours

Transports : la quasi-totalité des engagements du plan de relance approuvée

FINANCEMENT. Après validation de ses comptes pour 2021, l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afit France) confirme une "hausse significative en engagements et en dépenses" sur l'année écoulée.
Il y a 3 ans et 83 jours

Toiture : le groupe Ondura dans le viseur de Kingspan

ACQUISITION. Le spécialiste de l'isolation et de l'enveloppe du Bâtiment, Kingspan, est en discussions exclusives avec Naxicap Partners et autres pour l'acquisition du groupe Ondura (Onduline, CB, Alwitra).
Il y a 3 ans et 83 jours

France Gaz Liquides adresse six propositions aux candidats à l’élection présidentielle 2022 en faveur de la transition énergétique des territoires

À travers ces 6 mesures, applicables immédiatement, l’objectif est d'accompagner les Français, les industriels et les professionnels dans la réduction de leur impact sur le climat grâce à l’utilisation des gaz liquides sur tout le territoire et au développement des biogaz liquides.Pour aider tous les Français dans leur transition écologiqueProposition 1 : Je soutiens les rénovations performantes au propane et au biopropane pour les particuliers.Proposition 2 : J’encourage les territoires isolés ou insulaires à utiliser les gaz liquides, une énergie moins polluante disponible localement.Moyens d’action : J’établis un outil d’incitation pour les équipements de chauffage à très haute performance énergétique (THPE) alimentés aux gaz liquides, substituables par leur équivalent d’origine renouvelable, comme le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour accompagner les industriels et les professionnels dans la poursuite de leur activitéProposition 3 : Je soutiens les rénovations des bâtiments des entreprises avec les gaz et biogaz liquides.Proposition 4 : Je permets le recours aux équipements qui ne peuvent fonctionner à l’électricité, sauvegardant la compétitivité et limitant l’impact climatique des entreprises grâce à l’utilisation des gaz et biogaz liquides.Moyens d’action : Pour les professionnels sur tout le territoire, j’établis une fiscalité réduite sur les gaz liquides, reflétant leur besoin local d’un recours à une énergie performante et compétitive, moins carbonée (cf. base carbone Ademe), plus propre, et progressivement renouvelable avec le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour soutenir la mobilité propre des personnes, des professionnels et des marchandisesProposition 5 : Je communique largement sur tous les carburants moins carbonés qui ont un effet immédiat sur la qualité de l’air, au premier rang desquels le GPL.Moyens d’action : J’établis une prime à la conversion de véhicules d’occasion vers les véhicules Crit’air 1, qu’ils soient neufs ou en seconde monte, pour permettre l’amélioration immédiate de la qualité de l’air et une réduction des émissions de GES.Je développe des incitations et des communications sur la mobilité qui incluent tous les carburants alternatifs : à côté du véhicule électrique ou, à long terme, à hydrogène, existe une offre de véhicules immédiatement moins polluants grâce au GPL, qui doit continuer d’exister pour intégrer toujours davantage de bioGPL.J’inclus de nouveau le GPL dans les carburants indispensables à mettre à disposition sur les stations d’autoroutes au même titre que les bornes de chargement électrique.Pour soutenir les biogaz liquidesProposition 6 : Je soutiens la filière des Gaz Liquides qui œuvre pour atteindre 100% de gaz liquides d’origine renouvelable sur le marché d’ici à 2050, à un prix compétitif pour le consommateur.Moyens d’action : Je soutiens la production de biogaz liquides et l’innovation industrielle : j’inclus le développement des biogaz liquides dans les appels à projets de France 2030. Je traduis dans la fiscalité la contribution des biogaz liquides à la décarbonation de la société française, et j’incite à leur utilisation par des dispositifs ciblés.L’énergie du gaz au service du mix énergétique français de demainLa filière des gaz et biogaz liquides est déterminée à être partie prenante des énergies qui contribueront à une plus grande décarbonation pour atteindre l’objectif de zéro émission nette de CO2. Plusieurs scenarios énergétiques corroborent le rôle du renouvelable dans le mix énergétique français, incluant celui des biogaz liquides, qui ne souffrent pas d’intermittence et couvrent tout le territoire.Pour Joël Pedessac, Directeur Général de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable, est à sécuriser au sein d’un mix énergétique diversifié et tourné vers les énergies renouvelables. Déjà présents dans la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, c’est devenu impératif de participer à la transition de la filière des gaz liquides pour lui permettre d’évoluer. »Adaptée à l’impératif d’une transition écologique efficace et réaliste localement, l’énergie butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel, et approvisionnent un total de 11 millions de consommateurs soit autant que le gaz naturel. Les gaz liquides constituent une énergie fondamentale pour l’ensemble des Français, la seule énergie disponible sur 100% du territoire qui peut devenir entièrement renouvelable. Avec le biopropane, les particuliers, artisans, hôteliers, restaurateurs et collectivités ont accès à une énergie performante, sans risque d’intermittence ni d’approvisionnement, et durable.En s’engageant dans une transformation innovante et créatrice d’emplois, implantée dans les territoires, les politiques contribuent au rayonnement de la France grâce à des entreprises sur le territoire mondialement reconnu dans leur domaine.Cette transformation nécessitera d’être appuyée par les pouvoirs publics sous différentes formes : accompagnement sur la reconversion des raffineries, financements pour la R&D et perspectives technico-économiques plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.
Il y a 3 ans et 83 jours

Isolation par soufflage : inquiets, des acteurs CEE avancent leurs propositions

MARCHE DES CEE. L'inquiétude des professionnels de la filière isolation par soufflage, et plus largement du domaine des certificats d'économie d'énergie (CEE), est au plus haut. Plusieurs solutions sont avancées et communiquées aux pouvoirs publics dans un appel à redresser rapidement la barre.
Il y a 3 ans et 83 jours

Planète Bâtiment n°67

Chers lecteurs, Découvrez le numéro 67 de Planète Bâtiment en parcourant quelques articles ci-dessous. Vous pouvez également le consulter en version numérique. Bonne lecture à tous. P.06 :Tribune : Valéry Laramé de Tannenberg P.08 : Actualités P.10 : Interview : François Liermann, gérant de Panoptique Architectes, président du conseil régional de l’ordre des architectes du Grand-Est P.12 : Ville en chantier : Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété. P.16 : Construtech.club StartUP innovation : Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP P.19 : Dossier : Rénover les copropriétés P.22 : Rénovation énergétique et architecturale d’un immeuble Art déco P.28 : Eau potable : concilier performance et innocuité P.24 : Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante P.32 : Désenfumer, éclairer et ventiler P.34 : Plafond acoustique système plâtre P.38 : Béton : complément d’isolation P.42 : Photovoltaïque : la course au rendement P.46 : Photovoltaïque et autoconsommation P.48 : Nouveautés solutions et produits   Cet article Planète Bâtiment n°67 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Cimbat
Il y a 3 ans et 83 jours

Fibre optique : NGE remporte son premier contrat en Allemagne

INTERNATIONAL. Après le Royaume-Uni, le groupe NGE concevra et construira un nouveau réseau de fibre optique hors des frontières nationales. Cap sur l'Allemagne cette fois.
Il y a 3 ans et 83 jours

Eau potable : concilier performance et innocuité

Côté magazine Côté magazine Eau potable : concilier performance et innocuité Les débats de la dernière décennie ont fait avancer le sujet de la qualité de l’eau potable dans les bâtiments. Pour preuve, la directive sur l’eau de décembre 2020. Comme tous les lots techniques du bâtiment, la distribution de l’eau se complexifie. Les raisons sont multiples : meilleure connaissance scientifique, prise en compte de nouveaux paramètres, retours d’expériences sur les installations… Au cours des années 1990, les débats portaient sur le plomb, les nitrates ; dans les années 2000, l’éclairage a été braqué sur les légionelles… Alors que la directive européenne de 1998 (98/83/CE) a connu plusieurs modifications, Parlement et Conseil européens ont refondu les textes dans une nouvelle directive adoptée le 16 décembre 2020. Évolution de la surveillance plomb Pour ce qui concerne l’eau au point de puisage, ce texte demande aux États membres de renforcer dans leur réglementation le contrôle des agents entéropathogènes (zéro germe…) et de la bactérie légionelle. La surveillance du plomb va évoluer : de 10 µg/l, la concentration doit être abaissée à 5 µg/l en 2036. À la suite des débats sur les perturbateurs endocriniens, seul le bisphénol A est retenu ; la limite admissible en 2026 est fixée à 2,5 µg/l. Deux autres devraient suivre dans une liste attendue en 2022 : le nonylphénol et le bêta-œstradiol. En 2024, d’autres listes indiqueront les microplastiques à rechercher, ainsi que des substances toxiques (alkylées, per- et poly-fluorées).  De manière générale, ce texte appelle à une remise à plat de la gestion européenne des aspects techniques, scientifiques et administratifs sur les matériaux entrant en contact avec les eaux destinées à la consommation humaine. Bernard Reinteau Une réglementation renforcée « Le sujet de la qualité de l’eau dans les bâtiments est d’actualité. La directive européenne du 16 décembre 2020 sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine prend en compte de nouveaux paramètres de qualité, renforce les mesures sur le plomb et les légionelles, suit les recommandations de l’OMS sur les perturbateurs endocriniens et souligne que le contact avec les matériaux ne doit pas altérer l’eau, ni compromettre la santé humaine. L’arrêté du 25 juin 2020 sur les matériaux et produits métalliques pour les réseaux de distribution d’eau potable améliore les installations, mais crée des contraintes. En réduisant la part de plomb dans les alliages comme le laiton, il oblige les industriels à travailler des métaux moins ductiles et à adapter les outils de décolletage. Les professionnels ont suivi toutes ces avancées. Le Costic* a rassemblé les spécialistes de l’hydraulique pour rédiger un guide technique sur la conception des réseaux bouclés d’eau chaude sanitaire**. Par ailleurs, se pose la question de la désinfection des réseaux. Avec Patrick Paris, président de Capris, nous avons mis sur pied un comité de travail sur ce sujet. Le but est de produire une annexe au DTU 61.11 sur les installations de plomberie sanitaire. » Roland Meskel physicien, professeur de génie thermique à l’université Claude-Bernard Lyon I, directeur technique , Caleffi France     Solution n° 1 Adoucisseurs : mieux gérer leur fonctionnement Les adoucisseurs réduisent la charge en calcaire et magnésium des eaux de ville afin de maîtriser l’entartrage des réseaux d’eau chaude sanitaire et des circuits de chauffage. Le constat est cependant souvent dressé : leur entretien et leur consommation d’eau peuvent peser sur les charges. Pour réduire ces postes de tâches et de dépenses, le constructeur d’adoucisseurs BWT s’est associé à deux sociétés pour compléter son matériel d’outils de pilotage efficaces : la start-up française Semlink, créée par le bureau d’études thermiques Enera Conseil ; et le développeur suisse de matériels de contrôle et de supervision Sauter. En 2019, BWT et Semlink ont procédé à une démonstration de leurs technologies sur un bâtiment de 69 logements de l’office HLM de Montreuil (93) pour offrir aux exploitants la maîtrise de l’installation. L’adoucisseur – BWT propose sa gamme Perla Pro XL conçue pour réduire les consommations de sel de 70 % et celles d’eau de rinçage de 50 % – est complété de capteurs pour mesurer la présence de sel dans le bac, la température de l’eau de ville et la présence de chlore dans le réseau pour traiter les légionelles. Ces données sont adressées sous protocole radio LoRaWAN (Long Range Wide Area Network) vers une page internet de supervision. Pour le bailleur social et l’exploitant, l’intérêt principal est de caler les interventions techniques au strict nécessaire. L’office HLM de Montreuil va lancer des appels d’offres pour étendre ce mode d’exploitation sur son parc. BWT et Sauter ont aussi proposé une solution similaire aux hôpitaux de Paris (APHP). Les données recueillies sur l’adoucisseur sont affichées en temps réel et stockées pour une analyse ultérieure du fonctionnement de l’équipement de production et de distribution d’eau chaude sanitaire et de chauffage. Les appareils Perla Pro de BWT ont été conçus pour consommer moins de sel et d’eau de rinçage de la résine.         Solution n° 2 Réacteurs anticalcaire : les adapter aux nouvelles règles Dans la foulée de la publication du rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de janvier 2019 sur les procédés antitartre non conventionnels, Expertima Technologies, entreprise provençale qui fabrique ce type d’équipement depuis 2006, a fait évoluer ses produits. L’analyse des experts a publiquement révélé que le relargage de zinc par les anodes sacrificielles contenues dans ces réacteurs, additionné à celui des réseaux d’eau chaude en acier galvanisé, posait un réel problème de concentration à un niveau qui pouvait modifier le goût de l’eau. Les éléments en zinc ont été remplacés par des disques en matériaux de synthèse aux propriétés électrostatiques. Même s’ils restent controversés, ces systèmes antitartre répondent au besoin de sites où l’on souhaite que les propriétés minérales de l’eau soient respectées. Sans traitement chimique et sans consommation d’énergie, leur technologie est réputée modifier la structure du calcaire pour le rendre non incrustant aux canalisations. Ces solutions sont exploitées par des gestionnaires de parcs immobiliers, des services techniques d’hôpitaux et en industrie. Cependant, à la différence des adoucisseurs qui peuvent être installés par tous les plombiers, la prescription, le dimensionnement et la mise en œuvre des réacteurs demandent une expérience que les fournisseurs conservent jalousement. La pose est généralement accompagnée d’un contrat d’entretien. Ces réacteurs anticalcaire s’installent sur les réseaux sanitaires et de chauffage pour éviter l’entartrage. Leur durée de bon fonctionnement est de 10 à 12 ans. Les nouvelles versions de réacteurs anticalcaire sans zinc sont proposées en capacité de 660 l/h à 500 000 l/h (500 m3/h). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ?

Côté magazine Côté magazine Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ? Maquettes 3D et applications digitales commencent à faire partie du quotidien des acteurs de la construction. Mais où en sommes-nous des innovations dites « hardware », tels les équipements, le matériel et l’outillage ? Trois solutions à découvrir soutenues par Constructech Club.     Plus mobile que les dalles tactiles existantes, facilitant l’usage horizontal, sur table, Adok permet de retrouver le confort d’utilisation des plans papier, avec tous les avantages du numérique. « Notre Hub tactile permet de mener des revues de plans, avec des personnes en présentiel et d’autres connectées à distance. »Photo : Adok 1/ Avec Adok, les chantiers sont au bout des doigts Adok a développé un Hub tactile mobile. C’est un produit 3 en 1 qui embarque un PC Windows 10, un picoprojecteur et un système tactile. Cette technologie permet de transformer toutes les surfaces planes en interface tactile. Paul Péretié, CEO d’Adok, est parti du constat que les appareils collaboratifs disponibles dans les salles de réunion ou sur les chantiers n’étaient pas au niveau de nos smartphones ou de nos tablettes, en termes de facilité d’usage, de flexibilité, de mobilité et d’interactivité. De plus, les investissements pour passer au BIM – avec pour objectif de remonter des informations terrain, d’avoir des plans toujours à jour et de suivre la progression du chantier – étaient énormes d’un point de vue logiciel, mais n’avaient pas forcément les interfaces et notamment les appareils « hardware » pour faciliter ce passage au BIM. Cet appareil Made in France permet de mener des revues de plans et des réunions collaboratives sur une table, dans un bureau, dans une base-vie de chantier, ou dans tous les environnements de travail habituels. Paul Péretié précise que le développement de cette technologie a nécessité trois ans de recherche. « Ce système tactile fonctionne par reconnaissance d’images, et permet de retrouver la même précision et réactivité qu’un écran tactile traditionnel. » 2/ Carlita, prévenir les risques TMS dans la pose de carrelage et dallage Proposée par la start-up Robotile, la Carlita est une machine mécanique d’assistance à la pose de carrelage et dallage permettant de minimiser les efforts du compagnon, ainsi que les positions douloureuses à l’origine de TMS (troubles musculo-squelettiques) lors de la pose d’éléments de grands formats sur de grandes surfaces. Elle permet également un gain de temps qui est variable selon le format mis en œuvre et l’organisation des tâches. Son fondateur, Serge Sémété, nous explique que le principal avantage de Carlita est le fait que l’utilisateur reste en position debout et ne supporte plus le poids de l’élément à poser. « Le bénéfice physique est complet pour les muscles et articulations sollicités lors de la pose au sol, avec une charge de 10 à 30 kg à déposer en porte-à-faux devant soi : jambes, bras, mains et dos sont préservés. Une étude avec des capteurs d’efforts sur une pose manuelle d’éléments de 80 x 80 (16 kg/u) et une pose identique avec la Carlita affiche une réduction d’effort pour tous les muscles sollicités. Notre système équilibre la charge qui est en “apesanteur”. » La Carlita, un système très simple, robuste, durable et si nécessaire réparable sur chantier. Le compagnon n’a plus qu’à se soucier du placement de son carreau. La préhension des éléments est réalisée par des ventouses. Celles-ci sont très résistantes et la technologie a été éprouvée sur les postes robotisés des usines des fabricants. Photo : Robotile 3/ Instavox, le smartphone devient un talkie-walkie professionnel Instavox permet de reproduire les fonctions d’un réseau talkie-walkie professionnel (appel instantané d’un groupe prédéfini de personnes sur simple appui d’un bouton) à partir d’un smartphone grand public ou durci en utilisant les réseaux des opérateurs ou les réseaux Wifi. L’avantage essentiel de cette technologie est la complémentarité entre le « software » et le « hardware ». La solution répond aux contraintes de limite de portée des talkies-walkies conventionnels tout en proposant du matériel pouvant être utilisé dans des conditions propres aux projets de construction qui sont parfois extrêmes ; tel est le cas des casques antibruit et des micros déportés. « Nos clients utilisent sur leurs chantiers nos casques antibruit connectés à notre application sur leur smartphone talkie- walkie. Équipés d’un connecteur professionnel raccordé à leur radio, ils utilisent la fonction “push to talk” d’Instavox pour communiquer sur le chantier. L’avantage de ce casque dans les environnements très bruyants est qu’il permet de communiquer de façon très claire et très audible », explique Nicolas Grante, CEO d’Instavox. Pour communiquer entre les chantiers, les différents intervenants utilisent l’application Instavox couplée à des micros déportés – Bluetooth ou filaire – connectés aux smartphones. « En effet, les gants de protection des intervenants sur le chantier ne permettent pas de naviguer sur un smartphone. Il faudrait retirer les gants chaque fois qu’ils souhaitent communiquer et cela n’est pas possible », précise Nicolas Grante. Instavox ajoute également des fonctionnalités de géolocalisation permettant de savoir à n’importe quel moment où se situe chaque utilisateur, mais aussi des fonctionnalités d’appel vidéo instantané permettant de réaliser des levées de doute immédiates. Comme pour un talkie-walkie, le gain de temps dans la communication opérationnelle est le principal avantage de la solution Instavox : plus besoin d’appeler les collaborateurs un par un pour communiquer une information. D’une simple touche sur le smartphone, on communique verbalement un message à l’ensemble de l’équipe. Photo : Instavox À propos de Constructech Club  C’est une structure d’accompagnement qui aide à booster la productivité et la rentabilité des métiers du BTP, grâce à l’identification et à l’adoption de solutions technologiques. • Favoriser la montée en compétences des TPE et PME dans leurs transformations digitales. • Décrypter les innovations pour aider les chefs d’entreprise dans le processus de prise de décision. • Proposer 600 solutions référencées couvrant toute la vie du bâtiment.   Diana Gonzalez À propos de Constructech Club  C’est une structure d’accompagnement qui aide à booster la productivité et la rentabilité des métiers du BTP, grâce à l’identification et à l’adoption de solutions technologiques. • Favoriser la montée en compétences des TPE et PME dans leurs transformations digitales. • Décrypter les innovations pour aider les chefs d’entreprise dans le processus de prise de décision. • Proposer 600 solutions référencées couvrant toute la vie du bâtiment.   Bilan du Club Le hardware – ou solution physique – fait son apparition également dans le secteur depuis quelque temps et se développe de plus en plus. Ce type d’innovation demande un panel important de métiers et de compétences (mécanique, technique, électrique, software) et des coûts importants en recherche et développement. La mise sur le marché est plus longue par rapport à une solution digitale et les investisseurs peuvent s’avérer plus frileux. On retrouve ce type d’innovation dans la sécurité des chantiers et des personnes travaillant sur les chantiers, dans la surveillance de bâtiments, dans la communication et dans bien d’autres domaines encore.  Des « business models » alternatifs à l’achat du matériel ou de l’équipement permettent de conquérir de nouveaux clients et ainsi sécuriser la pérennité et la croissance des start-up qui développent ce type de solution. On peut citer le « leasing » (location de longue durée) et le HAAS (Hardware-as-a-Service). Ce dernier fournit le matériel – ou la machine – accompagné d’autres composants complémentaires tels que logiciels, maintenance et support, dans le cadre d’une offre mensuelle prépackagée. Rubriques Rubriques Actualités Bâtiment digital Paroles d'experts Dossiers Produits Web TV Le magazine Cet article Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ? est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 83 jours

Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante

Côté magazine Côté magazine Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante À l’indispensable travail d’isolation de l’enveloppe – toitures, parois et changement des fenêtres – s’ajoutent les problématiques liées aux équipements techniques : chauffage individuel et collectif, régulation et ventilation. L’efficacité des travaux d’amélioration énergétique est conditionnée par une approche la plus globale possible de la rénovation, l’idéal étant de viser le niveau BBC rénovation, soit une consommation maximale de 80 kWh/m2/an en moyenne (variable selon les zones climatiques). Cela implique que les travaux soient parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou sur le plan technique. La première étape consiste donc, après audit du bâtiment, à bâtir le projet, et la seconde à recourir à des systèmes et à des équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étapes ou de façon globale, il est toujours recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins et sur le recours, vivement conseillé, aux énergies renouvelables et de récupération  (EnRR) : capteurs solaires, chaudière à granulés, géothermie, récupération sur eaux grises… Malheureusement, aujourd’hui encore, les EnRR restent souvent le parent pauvre des rénovations. Cela s’explique aussi bien par la persistance de freins culturels que par des problématiques liées aux coûts et à la réalisation de l’entretien et de la maintenance. S’il y a des retours négatifs, notamment en logements collectifs, il convient de les dépasser en agissant sur la formation des prestataires et sur la sensibilisation des maîtres d’ouvrage. Autre point indispensable, et ce quelles que soient les solutions techniques retenues : le rééquilibrage des réseaux hydrauliques et aérauliques. Pour que les travaux répondent aux attentes – confort et performance énergétique –, la maîtrise de la distribution des fluides est aussi importante que le choix de la production de chaleur ou que celui du système de ventilation. Dimensionné en fonction de l’enveloppe Au chapitre équipements techniques – chauffage et eau chaude sanitaire (ECS) –, l’audit pointe souvent des chaufferies anciennes qui, même si elles fonctionnent encore bien, sont énergivores. Lorsque des travaux d’isolation ont été réalisés, elles s’avèrent également souvent surdimensionnées par rapport aux besoins. L’autre intérêt d’utiliser un matériel de dernière génération est la possibilité d’affiner l’efficacité de l’installation. Ce qui veut dire au minimum des chaudières équipées d’une régulation avec sonde extérieure et de systèmes de régulation à l’intérieur des logements, un détail important pour une gestion fine à la demande. En outre, pourquoi ne pas profiter du changement pour installer une chaudière à granulés bois, une PAC gaz et/ou des panneaux solaires thermiques, pour l’eau chaude sanitaire par exemple ? Dans le cas du chauffage individuel se pose la question du remplacement des convecteurs électriques ou des chaudières, lesquelles fonctionnent en général au gaz de ville. Là aussi, il importe de prendre en compte le travail réalisé sur l’enveloppe de façon que l’ensemble soit correctement dimensionné. Point essentiel pour le portefeuille des copropriétaires : le matériel retenu devra être éligible aux aides de l’État et des collectivités locales. Autre poste à ne pas oublier : la ventilation. Celle-ci garantit un air intérieur de qualité indispensable à la santé et à la sécurité des occupants. Il s’agit d’éviter l’accumulation d’humidité et de mauvaises odeurs, tout en diminuant la concentration de polluants et de gaz toxiques. Son efficacité sera assurée en diffusant l’air dans toute la zone occupée, en évitant les zones de stagnation et l’écoulement de l’air soufflé dans l’extraction. En rénovation, deux cas de figure se présentent : le système de ventilation existe déjà, ou pas. Dans les deux cas, après des travaux d’isolation, tout est à revoir soit en utilisant et en modernisant le système existant, soit en créant un système neuf. Calorifugeage évolution réglementaire Jusqu’à maintenant, l’obtention de la prime des Certificats d’économies d’énergie (CEE) était conditionnée à l’utilisation d’un isolant de classe 3 pour les travaux de calorifugeage. Dans le cadre du 39e arrêté des CEE à paraître d’ici à la fin de l’année, cette caractéristique évoluera en 2022 : il deviendra impératif d’avoir recours à un isolant de classe supérieure ou égale à 4. Une exigence renforcée afin d’obtenir de meilleurs résultats et de réduire plus efficacement les consommations d’énergie de la résidence collective. Il s’agit là d’une évolution réglementaire importante dans le cadre d’une rénovation énergétique, notamment en copropriété. (Source : Hellio) Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco

Côté magazine Côté magazine Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco Angle Pierre grenier apres. Photo : A&M Architecture Nombre de copropriétés sont des immeubles avec une identité forte et une architecture remarquable. C’est le cas de cet ensemble résidentiel datant de 1932, situé à Boulogne (92), qui s’inscrit dans le mouvement Art déco des années 1930. Autrement dit, des immeubles particulièrement difficiles à rénover : « Jusqu’à quel point peut-on envisager la rénovation respectueuse de tels trésors du patrimoine, tout en optimisant les performances énergétiques et la réduction des gaz à effet de serre ? », questionne Philippe Alluin, dirigeant de ReeZome qui a accompagné cette copropriété tout au long du processus. Les travaux réalisés ici ont permis de résoudre cette équation. Non seulement l’ensemble affiche aujourd’hui une performance remarquable en termes de consommations, mais il a aussi retrouvé sa façade Art déco mise à mal par des rénovations hasardeuses dans les années 1990. Cette performance a été possible grâce à un travail méthodique au préalable : dans l’ordre un diagnostic technique et un audit énergétique, un montage juridique et financier, une synthèse des lots techniques et l’économie de projet pour la partie assistance maîtrise d’ouvrage assurée par ReeZome, et enfin la mission de maîtrise d’œuvre assurée par A&M Architecture. Photo : A&M Architecture 1/ Façades et toiture Abîmées, les façades sont quasiment toutes isolées par l’extérieur après réparation, mais les traitements sont différenciés pour ne pas dégrader l’architecture Art déco de l’ensemble. Ce qui a conduit à la mise en œuvre sur les parties les plus emblématiques d’un enduit extérieur innovant thermo-isolant : à base de chaux et d’agrégats d’aérogel très fins, il permet de combiner isolation et respect de l’architecture. D’autres solutions d’ITE plus conventionnelles ont été mises en œuvre, y compris un système mince avec panneau en mousse résolique pour certaines parties avec modénatures. En toiture, la principale problématique portait sur le confort d’été, notamment pour les appartements situés dans les combles. Une opération délicate sur le plan technique pour insérer l’isolant dans une toiture traditionnelle zinc et brisis en ardoise. Photo : A&M Architecture 2/ Équipements techniques Original, le bâtiment avait autrefois été équipé d’un chauffage par géothermie, abandonné dans les années 1990, car peu performant. ReeZome a proposé de revenir à cette solution pour chauffer les 205 logements. Les forages ont été remis en service et une nouvelle pompe à chaleur installée, avec une chaudière gaz en relais. « Calculée pour 80 % des besoins, elle en couvre en réalité 100 %. Nous n’aurions jamais obtenu cette performance si nous n’avions pas isolé correctement l’enveloppe », précise Philippe Alluin. La ventilation a aussi été totalement repensée avec un procédé de ventilation naturelle assistée. 3/ Performances Diminution de 52 % des consommations énergétiques, soit 92 kWhep/m2/an contre 195 kWhep/m2/an avant rénovation, soit un passage de D à C sur l’étiquette énergétique. Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 60 %, notamment grâce à la remise en service du chauffage par géothermie. « En copropriété, le plus important et le plus délicat est de définir un programme de travaux et un budget. Ce n’est pas un projet, mais bien un programme. Lequel comprend un audit global (DTG entre autres), qui inclut les problématiques énergétiques et celles du bâtiment, y compris dans ses caractéristiques architecturales. Petit à petit, nous agglomérons des choix consensuels avec les copropriétaires pour un programme coconstruit. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous faisons appel à un maître d’œuvre. » Philippe Allun Ingénieur et architecte, fondateur du réseau d'ingénieries, architecture et le développement durable ReeZome « L’analyse que nous réalisons comprend plusieurs phases. En premier lieu, la recherche des plans existants et de l’histoire du bâtiment : ce sont des données techniques qui nous permettent de trouver des solutions. Ensuite, l’analyse de l’architecture, les points forts, les points faibles, les éléments ordinaires et remarquables, puis l’analyse des pathologies (fissures, détérioration en façades…). Il faut réussir à faire comprendre aux copropriétaires que c’est par là que l’on commence pour faire un bon projet. Enfin, hypothèse de traitement, échange et concertation avec les copropriétaires pour définir le programme de travaux. » Véronique Javelle architecte, A&M Architecture Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

Rénover les copropriétés

Côté magazine Côté magazine Rénover les copropriétés C’est un enjeu d’utilité publique. En rénovant les copropriétés, on répond à toutes les problématiques du moment : réduction des gaz à effet de serre, amélioration du confort, réduction de la facture énergétique, valorisation du patrimoine… Essentiel pour que le projet réussisse : les travaux doivent être parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Sur ce point, les systèmes et équipements choisis devront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité, confort. Dossier réalisé par Stéphane Miget Photo : Marteau Apporter une réponse globale La réussite des travaux d’amélioration énergétique d’une copropriété repose sur une proposition globale, résultant d’une étude poussée sur l’ensemble des postes. Objectif : économie d’énergie, confort d’usage et requalification du patrimoine rénové… Sans parler d’une réponse aux enjeux climatiques. Le chantier de la rénovation énergétique des logements est colossal. Rien que pour les copropriétés, cela représente 8 millions de logements, dont les trois quarts ont été construits alors qu’il n’existait pas encore de réglementation thermique. Peu ou pas isolés, beaucoup de ces bâtiments sont aujourd’hui de véritables passoires thermiques. Une situation source d’inconfort et de dévalorisation du patrimoine, qui entraîne inévitablement une augmentation des charges. Et compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie, la situation pour de nombreuses copropriétés va devenir intenable. Or, s’ils sont bien menés, les travaux peuvent réduire fortement les consommations d’énergie – jusqu’à 45 %, a-t-on pu entendre lors du dernier Salon de la copropriété en novembre 2021 – et faire bondir, par la même occasion, la valeur du patrimoine ainsi rénové.  Aujourd’hui, tout est en place pour que les copropriétaires se lancent enfin dans des travaux de rénovation de grande ampleur, la carotte et le bâton. Côté « bâton », à partir de 2025, sera obligatoire la rénovation énergétique des logements dont le diagnostic énergétique est classé G (F en 2028). Faute de quoi, ils ne pourront plus être loués. À noter : 15 % des logements collectifs ont une étiquette énergie F ou G. Côté « carotte », des aides et des accompagnements sur mesure existent pour faciliter le passage à l’acte et peuvent concerner directement la copropriété, et plus uniquement chaque copropriétaire. De même, dans le projet de loi de finances 2022, le Gouvernement prévoit une augmentation de 2 milliards d’euros d’aides à la rénovation énergétique des bâtiments. Absence de stratégie Pourtant, force est de constater que les copropriétaires sont difficiles à mobiliser. L’important dispositif fiscal, juridique et réglementaire, mis en place depuis quelques années par les autorités publiques, n’a pas permis d’accroître significativement le nombre de rénovations globales et d’atteindre les objectifs annuels qui permettraient de porter l’ensemble du parc de logements français au standard BBC. Compte tenu de son mode d’organisation, la copropriété constitue une cible encore plus difficile à mobiliser pour des travaux d’efficacité énergétique. Chaque étape clé du projet (audit, mission de maîtrise d’œuvre, lancement des travaux) est sanctionnée par un vote en assemblée générale. Trop souvent encore, il n’y a pas de stratégie, la programmation est peu construite. Par exemple cela peut commencer par un simple devis pour une fuite en couverture. Puis on s’aperçoit, après visite de l’entreprise, que la toiture est tellement abîmée qu’il faut tout enlever. Alors l’entreprise propose une nouvelle étanchéité doublée d’un complexe isolant pour améliorer les performances énergétiques de l’enveloppe du bâtiment. Mais cela n’est pas suffisant pour être performant. Le mieux pour l’enveloppe serait de proposer une solution, couverture et façade. Outre le fait que cela sera plus efficace sur le plan thermique, notamment dans la gestion des ponts thermiques au niveau des liaisons acrotères et façades, cela permettra également d’optimiser le phasage des travaux, qui sont, la plupart du temps, réalisés en site occupé. Bâtir le projet Bref, on l’aura compris, la première étape, avant même de parler travaux, consiste à bâtir avec les copropriétaires le projet de rénovation. L’objectif est de faire émerger un consensus en répondant à toutes les interrogations. Il s’agit d’entrer dans une stratégie de participation dans la conduite de projet, voire de coconception avec de l’analyse, de l’accompagnement, de l’expertise. Et ce, afin de donner aux copropriétaires une vision de qualité et les amener en assemblée générale à retenir un programme qui fera consensus. Cette étape est indispensable pour que les travaux soient ensuite parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Concrètement, après le diagnostic technique global du bâtiment (DTG), il faut élaborer le projet avec, de préférence, un interlocuteur unique. Le processus repose sur une étude de faisabilité globale d’ingénierie technique et financière. Complétée par une étude thermique et énergétique, elle permet de dessiner un panorama complet de la copropriété, afin de définir la direction à prendre et le programme, ainsi que l’objectif à atteindre. Une chose est sûre, l’augmentation du coût de l’énergie joue en faveur de la rénovation énergétique et accélère le retour sur investissement des travaux.  La seconde étape consiste à recourir à des systèmes et équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des maîtres d’ouvrage et occupants : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étape ou de façon globale, il est recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins.  Sans étude thermique et énergétique, sans audit architectural, sans ingénierie financière et donc sans aide, il n’y a pas de déclenchement de travaux d’amélioration énergétique dans une copropriété. Photo : Plurial Novilia « Réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 %. » Tanguy Dupont Directeur des solutions Hellio, L'Habitat Collectif Photo : Hellio   « Les travaux de rénovation énergétique dans les copropriétés sont très hétéroclites. Ils se résument souvent à des travaux isolés ou à des rénovations “geste par geste”, tels le calorifugeage, l’isolation des planchers ou des combles. Certes utiles, ces travaux restent insuffisants compte tenu des déperditions énergétiques importantes générées par le parc résidentiel. Pour aller plus loin, nous nous sommes donné comme objectif d’accompagner les copropriétés, notamment celles de plus de quinze ans, pour réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % : c’est le seuil de déclenchement des principales aides et des bonus comme les bonus “sortie de passoire énergétique” et “bâtiment basse consommation”. Ces copropriétés ont souvent des besoins déjà existants, comme une chaudière collective à rénover, des murs extérieurs qui nécessitent un ravalement, des fuites sur la toiture. Ce sont souvent les déclencheurs d’une rénovation énergétique plus globale. L’atteinte des 35 % n’est pas donnée à toutes les résidences et il est généralement nécessaire d’avoir au moins l’isolation thermique par l’extérieur et de la VMC ou la rénovation de la chaufferie collective, en plus d’autres travaux moins importants. »  Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
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Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété

Côté magazine Côté magazine Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété C’est en 2015 que l’architecte Alexandre Chemetoff a été missionné pour la réhabilitation du site de la friche industrielle de la Coop à Strasbourg. Neuf hectares dépoussiérés avec comme maître mot le réemploi poussé à l’extrême. Car si les usages ont bien changé, les bâtiments, eux, sont restés. Par Lucien Brenet L’histoire a débuté au début du siècle dernier, en 1902, date de naissance de la coopérative commerciale d’Alsace (Coop) à Strasbourg. L’objectif de ce grand ensemble, imaginé par des ouvriers, était de regrouper une multitude d’acteurs en un seul et même lieu afin d’acheter ensemble des produits alimentaires et de les distribuer au prix le plus juste. Forte de son succès, l’initiative n’a cessé de se développer. À son apogée, elle comptera plus de 100 000 sociétaires et 500 supermarchés coopératifs dans le Bas-Rhin. Une expansion qui s’est traduite physiquement, par la construction de nombreux bâtiments. Mais toutes les histoires ont une fin, et la Coop d’Alsace finira par être liquidée en 2015. Mais cette fin n’était pas un point final, car une question restait en suspens. Que faire de tous ces bâtiments, très anciens pour la plupart, et qui se dégradaient à grande vitesse ? « Nous avions sur le site des bâtiments de 1902, 1930, 1950, 1960 et des années 1970. Cette diversité devait être préservée », raconte Karim Tounounti, directeur opérationnel chez le maître d’ouvrage SPL Deux-Rives Strasbourg. Le projet Coop Culture était né.     Photo : Pierre Frigeni pour la SPL Deux-Rives Sur le site de l’ancienne Coop d’Alsace,  pas moins de 45 000 m2 de bâtiments ont été réhabilités. Photo : A-Chemetoff-et-associés S’appuyer sur l’existant Le programme de sauvetage a été présenté au congrès Bâtiment durable qui s’est tenu en octobre dernier. Et pour cause : sur le site de la Coop, il n’était pas question de détruire pour reconstruire. Cap était mis sur le réemploi. Pour préserver au maximum ce patrimoine immatériel strasbourgeois, il a été décidé de réemployer non pas les matériaux, mais bien les bâtiments. Pour ce faire, la SPL choisit pour maître d’œuvre l’architecte urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff en 2015. Dans la réhabilitation de cette friche industrielle, sobriété était le maître mot, et la sauvegarde des bâtiments a été lancée pour un coût de moins de 1 000 €/m2. Coût total de l’opération ? Un peu plus de 23 millions d’euros. « L’économie vient de la démarche programmatique et de l’intelligence situationnelle. C’est cette programmation qui nous a permis de rester sobres en travaux », assure Karim Tounounti. Sur le site, il restait à désenfumer et désamianter les bâtiments, avant de les mettre aux normes actuelles, de les isoler et de les adapter à leurs futurs usages. Cette photo présente le bâtiment de l’Union sociale avant réfection. Photo : A-Chemetoff-et-associes Réaffectation plutôt que destruction En effet, à la base, le programme était défini comme une opération publique de bâtiment culturel. « Mais nous avons convenu [avec la ville de Strasbourg] d’établir une programmation adaptable et de lancer les travaux tout en finalisant la programmation. » Une réaffectation avec pour ambition de faire de ce quartier un centre névralgique, et de conserver cet esprit de coopération et de proximité qui y a régné pendant plus d’un siècle. « Nous avons aussi défendu l’importance d’en faire un quartier de vie et que soient donc intégrés au programme entre 400 et 500 logements poussés par des promoteurs immobiliers. » Certains logements s’organisent et s’organiseront autour de places et de jardins partagés, principalement autour de l’ancien siège de l’administration de la Coop et de la maison des syndicats. Les premiers habitants, eux, arriveront l’année prochaine. Le quartier, situé entre un port industriel et des infrastructures ferroviaires, « fait figure de parc, où les équipements et les espaces publics sont mis à disposition de tous », développe Karim Tounounti. Pour ce qui est des équipements justement, les anciens bâtiments accueillent des ateliers d’artistes, une salle d’exposition dans la salle hypostyle et une brasserie dans la salle d’embouteillage de la cave à vin, une maison du projet, les réserves des musées de la ville de Strasbourg, des espaces de coworking… Circulez, il n’y a rien à voir Un lieu de vie décontracté (plutôt qu’apaisé), où les voitures sont acceptées, mais ne sont plus les bienvenues. L’ensemble de la voirie est réservé à la rencontre, aux piétons et aux cycles. Et si la circulation automobile n’est pas interdite à proprement parler, le quartier ne compte aucune place de stationnement en surface. Le stationnement se polarise aux abords du quartier, dans un parking public mutualisé. Le quartier est accessible par le réseau métropolitain de pistes cyclables, le tramway D StarCoop-Petit Rhin ou la gare régionale de Kehl-am-Rhein. L’espace public reste globalement très minéral, car, pour ce qui est de planter de nouveaux arbres, les contraintes sont nombreuses en raison de parcelles déjà largement occupées par le bâti. Pour autant, le quartier renferme un réseau de petites places publiques et de jardins partagés qui structurent la vie de quartier permettant l’installation de tables communes, de barbecues, voire d’aires de jeux. En mars 2023, un nouveau parc urbain de 5,6 hectares verra le jour à proximité du quartier. Agrémenté d’une grande noue de collecte des eaux pluviales et d’équipements sportifs, il fera office de bol d’air frais, dans un quartier déjà bien rafraîchi. Les anciens ateliers de la Coop ont été rénovés et accueillent désormais des artistes. Photo : Alex Flores Pour éviter d’importants coûts d’exploitation, ce bâtiment de 12 000 m2 destiné à recevoir du public a été divisé en sept espaces indépendants les uns des autres. Photo : Pierre Frigen Ce bâtiment autrefois destiné à la logistique a été entièrement rénové pour accueillir les réserves muséales de la ville de Strasbourg. Photo : Pierre Frigeni 1 / La Virgule, l’atelier des coopérateurs À l’époque, ce site accueillait l’ensemble des bâtiments liés à la maintenance, et tout ce qui servait au bon fonctionnement de la Coop (garage, menuiserie, etc.). « La programmation a saisi l’occasion de relocaliser certains artistes dans ces bâtiments à des tarifs très avantageux. » C’était tout trouvé. Cette multitude de petits ateliers s’est transformée en pépinière d’artistes. Le petit œuvre a consisté en une mise en conformité des lieux, en des travaux d’isolation et d’électricité. 2 / L’Union sociale Bâtiment central du quartier, cet ensemble logistique de 8 200 m2 répartis sur cinq niveaux accueille désormais la réserve muséale de Strasbourg. « À l’origine, les réserves de Strasbourg étaient réparties en différents sites, et étaient donc très éclatées. Ce qui entraînait des difficultés dans l’organisation des cycles et des rotations des expositions. » Le bâtiment de l’Union sociale, en plus de centraliser l’ensemble grâce à ses grandes surfaces, répond aussi à un besoin d’inertie thermique, essentielle pour la conservation des œuvres. À l’origine, la ville de Strasbourg souhaitait que ces réserves soient accessibles aux visiteurs, ce qui aurait impliqué une mise aux normes coûteuse. « Nous avons trouvé un compromis en transformant les portes de quais d’origine en baies vitrées sécurisées. En notre qualité d’aménageur, nous avons rendu visible l’intérieur du bâtiment depuis l’espace public sans que le bâtiment ne soit accessible au public pour autant », détaille Karim Tounounti. 3/ La cave à vin C’est un peu le cœur du quartier. Ce bâtiment de 12 000 m2, destiné à accueillir du public, risquait d’entraîner d’importants coûts d’exploitation. La parade ? Elle est toute simple. Alexandre Chemetoff a simplement divisé le bâtiment en sept espaces indépendants les uns des autres. L’ensemble renferme désormais une cave à vin donc, mais aussi une salle d’exposition, des bureaux, une halle alimentaire, d’anciennes cuves à vin, comme un ultime témoignage des usages d’antan…   Fiche technique • Maître d’ouvrage : SPL Deux-Rives Strasbourg • Maître d’œuvre : Alexandre Chemetoff & Associés • 1 000 habitants • 50 000 m2 d’activités socioculturelles et économiques • 45 000 m2 de bâtiments réhabilités Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

« La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. »

Côté magazine Côté magazine « La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. » François Liermann, gérant de Panoptique Architectes, président du conseil régional de l’ordre des architectes du Grand-Est, est intervenu en septembre dernier lors de la 9e édition du Congrès international du bâtiment durable « To build or not to build ». Un rappel salutaire de la place de l’architecte dans les opérations de rénovation énergétique. Quelle est la place de l’architecte dans les opérations de rénovation énergétique ? François Liermann – Malheureusement et paradoxalement, les architectes sont peu sollicités. Ce sont essentiellement les entreprises et les artisans, prescripteurs de leur lot, qui le sont. Résultat : les rénovations globales et performantes sont rares, réduisant d’autant le potentiel d’économies d’énergie que ce type de rénovation est susceptible d’atteindre. Cet état de fait génère aussi, comme le constate régulièrement l’Agence Qualité Contruction, des problèmes de pathologies et de salubrité des bâtiments : absence de ventilation, moisissures, condensation, etc. La boucle n’est pas vertueuse. Quelle serait la solution pour qu’elle le soit ? Au niveau de l’ordre des architectes, nous militons légitimement pour prendre notre place dans le processus. La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. Or les dispositifs d’aides à la rénovation énergétique mis en place par les gouvernements successifs n’intègrent pas la maîtrise d’œuvre, ce qui est une erreur manifeste. Cela signifie-t-il que les architectes doivent s’inscrire dans des processus tels que le programme Faire (Faciliter, accompagner et informer pour la rénovation énergétique) ? Oui, mais l’héritage des anciennes plates-formes énergie, où l’on ne parle que de résistance thermique, est encore très prégnant… Pourtant, nous avons des consœurs et confrères très expérimentés sur le plan local depuis longtemps, et Faire, c’est purement du local. C’est au moment des diagnostics et des premiers conseils que le conseiller Faire doit évoquer un besoin de maîtrise d’œuvre, ne serait-ce que pour respecter la loi lorsqu’il y a demande préalable et a fortiori besoin de permis de construire. De même, le diagnostic n’est souvent qu’énergétique, alors qu’il devrait être également patrimonial. Les bâtiments et maisons anciennes souffrent aussi de leur âge. Dès lors, comment les soigner et les transformer ? Le seul diagnostic thermique ne suffit pas pour répondre à ces questions. Il est donc essentiel d’inclure dans les diagnostics initiaux le spectre patrimonial et la vision de l’architecte : état des lieux, état de la structure, reconnaissance des matériaux, et bien sûr amélioration des espaces et du fonctionnement, besoins de confort… C’est la garantie d’un projet efficace sur le long terme, en performance, en valeur vénale et en usage. Pouvez-vous donner un exemple ? Les bourgs et les villages abritent nombre d’espaces vacants ; je pense notamment aux anciennes fermes, habitations et granges. La question est de savoir comment les transformer avant qu’il ne soit trop tard. Ce qui impose une réflexion en termes d’étude de faisabilité, de mixité d’usage, de partage des lieux, de cofinancements… On peut imaginer y créer, par exemple, un logement accessible pour une personne âgée, d’autres logements dans la maison, mais aussi des espaces de travail dans les granges… et c’est là qu’un acte d’architecture est indispensable pour apporter de la cohérence. Vous parlez aussi de responsabilité… Depuis dix ou quinze ans de pratiques délicates ou incomplètes uniquement centrées sur la performance énergétique, nous constatons de nombreuses pathologies et défigurations patrimoniales. Se pose alors la question de la responsabilité. L’architecte peut apporter un service complet au client, avec des responsabilités assumées et comprises. Il organise le travail, les appels d’offres concurrentiels, les compétences, et il est formé pour éviter ces pathologies et les atteintes aux paysages tant urbains que naturels. Aujourd’hui émerge la problématique du confort d’été. Quel est le rôle de l’architecte dans sa prise en compte ? Il est essentiel. L’architecture vernaculaire, ou plus récemment celle appelée « bioclimatique », a toujours pris en compte les microclimats. Mais, malheureusement, depuis cinq ou six décennies, nous en avons oublié la fonction et la force, car l’énergie abondante et accessible venait compenser les défauts de conception. En neuf comme en rénovation, le microclimat doit inspirer l’architecture, et non l’inverse. La connaissance du climat doit être remise au goût du jour pour économiser l’énergie et améliorer le confort. C’est aussi une façon de s’ancrer sur son territoire. Aujourd’hui, le problème réside dans le changement climatique en été, voire déjà à l’intersaison. Changement qui entraîne, de manière très rapide et très forte, des conséquences sur le confort, lorsque le bâtiment est mal conçu, mal orienté, etc.  Nous devons donc repérer tous ces risques d’inconfort, notamment sous les combles et en façades ouest. Des aspects que les architectes maîtrisent très bien et savent traiter. Écorénovation de bâti ancien dans les Vosges. Photo : Panoptique Architectes Pouvez-vous donner des exemples de bonnes pratiques dans le cadre d’une rénovation ? Les protections solaires et les volets sont souvent remplacés par des volets roulants qui, lorsqu’ils sont fermés, empêchent de ventiler. Pour éviter les problèmes engendrés par le manque de ventilation, il est préférable de prévoir des volets à jalousie, avec des lamelles qui permettent de ventiler l’été, de faire de l’ombre sur le vitrage, tout en laissant la fenêtre ouverte la nuit. Ainsi, l’air frais circule la nuit et vient ventiler de façon traversante le logement. Il est recommandé également de conserver de l’inertie à l’intérieur des bâtiments en évitant de doubler avec des systèmes plaque de plâtre et isolation par l’intérieur, qui détruisent le gisement de stockage de calories ou de frigories. Il convient aussi de beaucoup isoler la toiture ou les combles, pour avoir une protection par le haut, car la toiture est « la façade » qui reçoit le plus d’énergie solaire en été. Il ne faut surtout pas non plus se priver du renfort de la végétation : les plantes à feuilles caduques apporteront une excellente protection solaire en été, mais pas en hiver. Propos recueillis par Stéphane Miget Boulangerie bio Turlupain à Sallès (67). « Il y a aussi des messages  à passer en construction neuve, dans le sens de l’installation d’artisans de qualité dans les contrées reculées, en tant qu’apport de richesses et de dynamisme local, voire de création d’emplois. » Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

Plafond acoustique système plâtre

Côté magazine Côté magazine Plafond acoustique système plâtre Plafonds filants en dalles ou en plaques, baffles et îlots, les solutions plafonds acoustiques à base de plaques de plâtre présentent de nombreuses spécificités techniques à prendre en compte au moment de la prescription et de la pose. Les industriels de la plaque de plâtre ont développé de véritables systèmes de plafonds acoustiques combinant plaque de plâtre et laine minérale. Avec une épaisseur équivalant à celle d’une paroi massive, ils apportent des performances égales ou supérieures, sans la contrainte de poids, donc sans renforcement de la structure. Mais attention, pour assurer les performances de ces parois, il est indispensable de tenir compte des transmissions latérales, qui pourront être plus importantes en présence d’une paroi double légère que dans le cas d’une paroi lourde.   Système global Premier principe à respecter lorsqu’on traite l’acoustique avec la plaque de plâtre : la mise en place d’un système dans sa globalité. C’est important à la fois sur le plan des performances et au niveau juridique. Si cette règle n’a pas été respectée, il y aura peu de possibilités en cas de litiges. Un industriel, quel qu’il soit, refusera de prendre à son compte une paroi qui n’inclut pas la totalité de ses produits, arguant du fait que la solution mise en place ne répond pas à ses préconisations. C’est un principe sur lequel les industriels sont solidaires et intransigeants. Il convient donc de respecter scrupuleusement les recommandations de pose, DTU et autres avis techniques. Il faut savoir que le moindre défaut dans une paroi réputée acoustique agit comme une fuite d’eau. Une microfissure peut entraîner une perte de 3 à 6 dB, ce qui est considérable. Le respect des règles est la garantie d’obtenir un plafond au plus près des performances annoncées par les fabricants. Stéphane Miget   Baffles et îlots flottants Les systèmes de baffles et îlots flottants s’imposent de plus en plus comme une alternative aux plafonds acoustiques. Cela en réponse à la tendance qui consiste, dans les bureaux, à livrer les espaces avec des planchers techniques, mais sans plafonds techniques, et surtout sans plafonds absorbants. Des équipements d’une grande efficacité acoustique résumés par la formule : « Deux fois 1 m2 de surface en plafond ouvert est plus absorbant qu’une fois 2 m2 en plafond filant ». En effet, lorsqu’on ne ferme pas le plafond, les ondes sonores passent sur la face arrière des baffles et îlots flottants, également en matériaux absorbants. Résultat : la perception sonore et le temps de réverbération seront les mêmes que pour un plafond monolithique… à condition que la quantité d’absorbants présents dans la salle, c’est-à-dire la surface multipliée par le coefficient d’absorption du matériau, soit identique.  PLACO RIGITONE DESIGN Chantier Plakotek – Wimille – Septembre 2020 Les solutions baffles et îlots flottants se déclinent y compris avec des solutions plaque de plâtre. Placo Registone design. Photo : Placo Solution 1 Plafond suspendu acoustique Il s’agit d’un plafond doté de suspentes particulières, dites antivibratiles. Ces éléments sont constitués d’un carter métallique et d’un ensemble ressort en acier spécial. Les performances acoustiques de l’ensemble rail-suspente-plaques de plâtre dépend : – de la hauteur du plénum : plus elle est importante, plus les gains sont significatifs ; – du nombre de suspentes : plus il est réduit, plus il est efficace jusqu’au plafond autoportant, qui est le nec plus ultra ; – de l’épaisseur de la laine minérale ainsi que du nombre et de l’épaisseur des plaques : plus la masse surfacique est élevée, plus le gain est important. Les solutions de plaques de plâtre haute performance acoustique Creabel de Siniat englobent deux gammes de produits aux univers techniques et esthétiques spécifiques, Createx et Creason, comprenant des collections de plusieurs décors différents. Photo : Siniat Il est possible, en plus, d’utiliser des plaques perforées pour corriger l’ambiance acoustique des locaux. Les montages acoustiques se font sans ossature périphérique. Les premières lignes d’ossature primaire et secondaire sont implantées à 3 mm des murs. Les suspentes sont réglées à l’aide de tendeurs avant la mise en place des profilés. Les plaques sont posées perpendiculairement aux lignes d’ossature secondaire. Dans le cas de plafonds multicouches, les joints longitudinaux et transversaux sont décalés. Avant mise en œuvre, il est important de vérifier la nature des planchers pour éventuellement renforcer l’isolation acoustique (ex. : plancher en bois). Ne pas oublier le traitement en périphérie avec des joints en cueilli (5 mm), à traiter avec des joints souples acryliques de manière à désolidariser les parements du plafond des parements des parois. Ils ne doivent en aucun cas entrer en contact : les performances du plafond en seraient amoindries. Avec Danoline Creative, Knauf va plus loin dans le rendu esthétique des dalles de plâtre perforées Unity 3 (perforations carrées) et Unity 4 (perforations rondes) grâce à un procédé de personnalisation par impression, monochrome ou polychrome. Photo : Knauf Solution 2 Plafond décoratif acoustique Les plafonds acoustiques et décoratifs sont conçus pour l’absorption sur toute la gamme des fréquences audibles sans oublier les basses et moyennes qui peuvent créer un phénomène de masquage si le produit n’est pas performant en basse fréquence. Il ne s’agit donc pas d’isolation à proprement parler, mais de correction. Néanmoins, ils peuvent être montés comme dans le cas d’un plafond suspendu pour assurer un minimum d’isolation acoustique, mais la performance sera moindre. La correction est obtenue avec une plaque de plâtre spécifique, trouée et dotée d’un voile non tissé sur sa face intérieure et éventuellement complétée par une laine minérale. Deux types de montage pour ces ouvrages : plafond plaque de plâtre (2,40 × 1,20 m) ou dalle de plafond (0,60 × 0,60 m). Dans le premier cas, l’ossature primaire est installée avec un entraxe de 1,20 m, autorisant des portées jusqu’à 3 m. La partie inférieure des profilés comporte des découpes qui permettent de clipser l’ossature secondaire. Dans le second cas, deux possibilités : fixation directe sous les structures supports (plafonds à ossature simple) ou fixation indirecte sous les structures supports par un système d’ossature primaire (plafond à ossature secondaire). Les plaques de plâtre perforées ne doivent pas être peintes, notamment au pistolet, car cette méthode bouche les perforations de la plaque. De même, ces plafonds ne sont pas compatibles avec les laines minérales dotées de pare-vapeur : il convient donc de prévoir la première laine de verre sans pare-vapeur, pour respecter les règles thermiques « deux-tiers, un tiers » sur la résistance thermique.     Solution 3 Solution acoustique mince Les solutions minces permettent de réduire les nuisances acoustiques dans les constructions anciennes du secteur résidentiel, et ce, sans modification notable des surfaces habitables. Mises en œuvre en plafond et en cloisons, elles ne font pas plus de 5 cm d’épaisseur, soit la limite généralement admise pour une solution acoustique mince. Le système est constitué de profilés métalliques et de plaques de plâtre dotées d’un isolant en mousse polyester. Les profilés métalliques sont fixés directement sur les parois (sous-face des plafonds ou cloisons séparatives) avec un pas de 550 mm pour les plafonds et de 730 mm pour les cloisons. La distance entre la première ligne d’ossature et la paroi n’excède pas 150 mm et un jeu de 10 mm est ménagé entre les lignes d’ossature et les parois. Les panneaux sont mis en place perpendiculairement aux lignes d’ossature. Il est nécessaire de réserver un jeu de 5 mm d’épaisseur à la périphérie de l’ouvrage (traitement entre parois verticales et plafond) et de le calfeutrer à l’aide d’un mastic acrylique. Avant travaux, il est préférable de procéder à un diagnostic acoustique, afin de déterminer précisément l’origine des nuisances sonores et les parois à traiter, sachant que le bruit se transmet directement par les parois séparatives et indirectement par les parois latérales ou par rayonnement des parois intérieures.     Système Placo Phonique Rénomince composé de panneaux vissés sur des profilés Stil MOB, l’ensemble ayant une épaisseur de seulement 5 cm. Performances acoustiques : ∆RA = + 16 dB (sur briques creuses enduites). Photo : Placo Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

Equipements techniques et énergie

Côté magazine Côté magazine Equipements techniques et énergie Naturels ou mécaniques, les systèmes de désenfumage des bâtiments cumulent les fonctions. Au désenfumage, il faut désormais ajouter l’éclairage naturel et la ventilation. Une conception à prévoir en intégrant les nombreuses contraintes réglementaires. Désenfumer, éclairer et ventiler Les fumées sont la cause principale de décès lors d’un incendie. Les évacuer vers l’extérieur le plus rapidement possible est donc vital. C’est la fonction dévolue aux systèmes de désenfumage. Appelés « dispositifs d’évacuation naturelle de fumée et de chaleur » (DENFC), ils remplissent trois missions : rendre praticables les circulations pour l’évacuation ; faciliter l’accès des secours ; maintenir un taux d’oxygène correct dans les locaux le temps de l’évacuation. Pour le désenfumage, les options possibles sont de deux natures : naturel ou mécanique. Les deux méthodes étant combinables – naturel/naturel, naturel/mécanique, mécanique/naturel et mécanique/mécanique – en fonction des locaux. En effet, les exigences – et donc les matériels – ne seront pas les mêmes selon qu’il s’agit de désenfumer une gare, une cage d’escalier ou encore un IGH. Il existe, par exemple, une grande diversité d’exutoires : à vantaux pour les toitures à faible pente, dotés de lames à commandes mécanique, pneumatique ou électrique, ou encore ouvrants de façade. Ces deux systèmes étant eux-mêmes liés à deux grands principes de désenfumage : balayage de l’espace sinistré par de l’air neuf pour faciliter l’extraction des fumées et mise en dépression du local sinistré. Réglementation complexe La réglementation relative au désenfumage diffère selon l’utilisation et la fréquentation du bâtiment. Il y a lieu de distinguer les obligations légales – règlement de sécurité dans les ERP, Code du travail, Code de la construction… – et les règles d’ordre privé, comme les règles APSAD R17, qui relèvent d’un accord spécifique entre les parties. Première chose : le marquage des produits. L’arrêté du ministère de l’Équipement et du ministère de l’Industrie, datant du 2 juillet 2004 et publié au JO du 5 août 2004, rend obligatoire le marquage CE des DENFC. Ces derniers, toiture et façade, sont couverts par la norme NF EN 12 101-2. Le marquage « CE » permet de juger des performances et de la qualité du DENFC. En revanche, il ne permet pas de garantir sa capacité à s’intégrer dans le SSI (Système de sécurité incendie) régi par la NF S 61 937-1. La réglementation ERP impose, en effet, au fabricant de prouver la capacité des appareils à s’intégrer au SSI, avec les essais correspondants pour les exutoires et des PV d’essais pour les ouvrants en façade dans le cadre du marquage NF. Cas 1 Lanterneaux et exutoires Avec leur positionnement idéal sur le toit des bâtiments, les lanterneaux et exutoires de fumée dédiés au désenfumage sont les premiers d’entre eux : apportant l’indispensable lumière naturelle à l’intérieur des bâtiments, ils jouent également un rôle important dans le renouvellement d’air, ventilation naturelle. Ces dispositifs permettent de réaliser de 30 à 60 % d’économies d’énergie (éclairage et chauffage), dès lors qu’ils apportent un seuil minimal de 300 lux d’éclairage naturel pendant 50 % du temps d’utilisation du bâtiment, selon le Groupement des fabricants et fabricants-installateurs de matériel coupe-feu et d’évacuation des fumées (GIF). Les exutoires peuvent avoir une triple fonction : désenfumage, apport de lumière naturelle et ventilation. Photo : Bluetek Il n’existe pas de système unique, mais une diversité de matériels, adaptés au cas par cas et en fonction de la configuration des locaux à désenfumer. Photo : Souchier Cas 2 Ouvrants de désenfumage en façade En façade, la principale contrainte consiste à intégrer les ouvrants de désenfumage dans un projet architectural avec des produits réglementaires. Et ce, d’autant plus lorsque l’ouvrant à une double fonction, ventilation naturelle et désenfumage. Dans ce cas, il convient d’utiliser des châssis et des coffrets adaptés, qui permettent de ventiler selon le paramétrage défini à l’avance, mais qui gardent la priorité au risque. Ainsi le pilotage électrique des ouvrants de confort doit pouvoir s’effacer devant l’urgence, en cas d’incendie. Les châssis de désenfumage disposent généralement d’un moteur plus imposant permettant d’ouvrir en grand et rapidement alors que, en ventilation naturelle, ce même moteur peut ouvrir seulement partiellement ou en grand, à vitesse normale. Cas 3 Maintenance prédictive L’obligation de résultat est de rigueur pour le fonctionnement des installations de sécurité incendie. Pour prévenir les pannes se développe, comme avec les ascenseurs, la maintenance prédictive. Laquelle consiste à connecter l’ensemble des objets pour en suivre en direct le fonctionnement. Les outils développés exploitent l’intelligence importée dans les systèmes en surveillance. La maintenance prédictive vise à déterminer les facteurs de défaillance, à analyser l’évolution des installations et à diagnostiquer les besoins. Cela peut se concevoir dès le début avec des solutions « bimisées » qui intègrent dans la maquette numérique les données essentielles et permettent ainsi leur suivi en exploitation avec, comme maître mot, l’anticipation. Avec la maintenance prédictive, tous les éléments d’une installation – sprinkler, détecteur, écran de cantonnement, ouverture en façade, lanterneaux – peuvent être surveillés et analysés. Photo : Kingspan Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

Peu de ventes de logements neufs en zones tendues en 2021

La commercialisation de logements neufs en 2021 est restée inférieure à son niveau d'avant la pandémie, selon les chiffres du ministère du Logement le 15 février, avec un marché à la peine dans les zones tendues.
GDA
Il y a 3 ans et 83 jours

268 M€ d’investissements pour les domaines skiables français en 2021

Dans ce contexte, l’hiver 2020-2021, contraint par la fermeture administrative des remontées mécaniques, pouvait laisser craindre le pire. Que nenni ! Avec 268 M€ d’investissements pour l’année 2021, les opérateurs de domaines skiables français affichent leur dynamisme et conservent un solide niveau d’investissements. Cela représente 85 % de la moyenne annuelle à l’échelle de la décennie 2011-2020. C’est l’enseignement premier de l’enquête annuelle menée par le magazine Montagne Leaders, en partenariat avec Atout France et Domaines skiables de France. Ce total doit être principalement associé au secteur des remontées mécaniques, et particulièrement dans les Alpes où se sont concentrées les nouvelles installations. Le poste phare de cette économie totalise plus de la moitié des investissements 2021, bien aidé par plusieurs lignes de télécabines, des appareils structurants dont la réalisation s’est parfois étalée sur deux voire trois exercices. Le haut niveau d’optimisation des appareils existants est l’autre enseignement de cet exercice : ce poste est en progrès (+28 %).Pour Damien Zisswiller, de la délégation Montagne d’Atout France : « Ces indicateurs nationaux témoignent d’un bon dynamisme, compte tenu de la saison blanche 2020-2021 des exploitants de domaines skiables. Pour mémoire, le chiffre d’affaires des domaines skiables français, au cours de la saison hivernale passée, s’est élevé à moins de 1% du CA avant la pandémie. »Le président de Domaines Skiables de France, Alexandre Maulin, voit dans ce bilan d’investissements 2021 le fruit de deux forces conjuguées : « Les efforts des entreprises publiques et privées de domaines skiables d’une part, qui n’ont pas baissé les bras dans l’adversité, et le soutien des collectivités locales d’autre part : Régions, Départements et communes qui veulent consolider l’atout tourisme de leur territoire. »
Il y a 3 ans et 83 jours

Deux-Sèvres: R.Access renouvelle la sécurité et l’accessibilité des TP

Installée à Chauray, aux portes de Niort, depuis quelques semaines, l’entreprise R.Access apporte une solution inédite aux entreprises de travaux publics en s’occupant des questions de sécurité et d’accessibilité des chantiers.
Il y a 3 ans et 83 jours

Stabilisation d'une villa italienne affaissée

Les équipes URETEK® en Italie sont intervenues afin d'améliorer la portance du sol et le stabiliser, grâce à l'injection de résine expansive selon la méthode Multipoint.
Il y a 3 ans et 83 jours

Un bénéfice net de 3,7 milliards d'euros en 2021 pour Engie

Engie a renoué avec les bénéfices avec un bénéfice net de 3,7 milliards d'euros en 2021, contre une perte de 1,5 milliard en 2020.
Il y a 3 ans et 83 jours

L'attrait du Lean construction

Créée au Japon et formalisée aux États-Unis, la méthode du Lean management fait ses preuves en France sur un nombre croissant de projets de construction en phase travaux et en cours d'études.
Il y a 3 ans et 83 jours

Le pont des Arts de Paris sera rénové en 2022

Le pont des Arts, célèbre passerelle piétonne enjambant la Seine en plein coeur de Paris mais dont le platelage vieillissant suscitait des critiques à l'encontre de la mairie, va être rénové en 2022.
Il y a 3 ans et 83 jours

Kingspan prêt à acquérir le groupe Ondura

Le fonds Naxicap Capital Partners cédera Ondura (maison-mère d'Onduline) au groupe irlandais Kingspan.
Il y a 3 ans et 84 jours

Matterport présente Axis, nouveau support motorisé mains libres pour la capture 3D de précision sur smartphone

Cette solution pratique produit des résultats fiable et de grande qualité en un clic. Des maisons aux bureaux, en passant par des hôtels, des locations, des magasins ou encore des ateliers, Matterport Axis est le moyen le plus abordable de capturer un espace en 3D en utilisant seulement son téléphone et l'application Matterport Capture. Avec Axis, l'entreprise vise à accélérer la transformation digitale du monde bâti en permettant à tous les propriétaires de smartphone de digitaliser n'importe quel espace avec un niveau inédit de précision et une facilité d'utilisation.Depuis le 8 février, Matterport Axis est disponible en pré-commande sur Matterport.com au prix spécial de 59€. Le lancement officiel est prévu pour le 1er avril et Matterport Axis sera alors disponible à partir de 79€. Toutes les pré-commandes reçues avant le 31 mars inclus seront admissibles à la tarification préférentielle, sous réserve des modalités. Matterport a également fait appel à ses principaux partenaires e-commerce, Adorama et B&H, pour commercialiser Matterport Axis. Le prix spécial de pré-lancement est également disponible sur ces deux sites depuis le 8 février.Les clients de diverses industries utilisent Matterport pour virtuellement mesurer, documenter, gérer et promouvoir leurs propriétés en ligne. Aujourd'hui, avec Matterport Axis, les organisations du monde entier peuvent intensifier leurs efforts pour capturer facilement des jumeaux digitaux de grande qualité partout dans le monde. Les équipes obtiennent des résultats fiables et cohérents à partir de leur smartphone, et Axis veille à ce que chaque scan de chaque lieu atteigne le même niveau de précision. Matterport Axis simplifie les déploiements dans tous les secteurs dont :Le retail et l'hôtellerie. Les employés sur place peuvent utiliser Matterport Axis et leur smartphone dans leur poche pour capturer de manière fiable un jumeau digital de chaque emplacement à travers une chaîne de propriétés. Cela permet aux équipes merchandising et aux gestionnaires des installations de virtuellement inspecter, planifier et gérer plusieurs emplacements en ligne, éliminant les déplacements et les visites inutiles tout en augmentant rapidement la productivité.L'immobilier. Les professionnels, gestionnaires immobiliers et les propriétaires de locations de vacances peuvent maintenant créer un jumeau digital avec plus de rapidité et de facilité grâce à la capture 3D mains libres et abordable d'Axis, et publier de superbes visites virtuelles en ligne en moins d'une heure.La construction et l'assurance. Les constructeurs et les experts en assurance peuvent facilement déployer plusieurs unités Axis sur le terrain pour numériser avec précision et partager des jumeaux numériques détaillés à partir de n'importe quel smartphone compatible, à chaque étape du travail. Cela permet l'inspection, le suivi et la gestion à distance avec les entrepreneurs et les spécialistes du bâtiment partout dans le monde.« Chez Matterport, notre mission est de rendre chaque espace plus accessible, et d'en augmenter la valeur. Avec Matterport Axis, nous sommes heureux d'aider nos clients à mettre leurs propriétés en ligne afin qu'ils puissent les gérer n'importe quand, n'importe où. » a déclaré Japjit Tulsi, Chief Technology Officer à Matterport. « Nous avons démocratisé la capture 3D en rendant l'application Matterport Capture disponible pour des milliards d'utilisateurs Android et d'iOS. En combinaison avec Matterport Axis, nous facilitons encore son usage pour les particuliers, les petites entreprises et les grandes entreprises gérant de multiples propriétés, en leur permettant d'adopter rapidement, de manière fiable et à un prix abordable la technologie des jumeaux numériques. »Pour en apprendre plus sur Matterport Axis et accéder à la pré-commande, cliquez ici
Il y a 3 ans et 84 jours

Carrier achète l’activité climatisation, froid et pompes à chaleur de Toshiba Carrier Corporation

L’annonce du rachat de TCC (Toshiba Carrier Corp) par Carrier clarifie le paysage mondial de l’industrie de la climatisation et du froid. En France, Carrier gère un important portefeuille de marques.
Il y a 3 ans et 84 jours

Kebony Clear habille une maison avant-gardiste pleinement intégrée dans l’Alentejo et signée Gonçalo Bonniz

Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. Le bois durable Kebony Clear fait partie intégrante de la maison FdP, située dans l’Alto Alentejo – une région reculée du Portugal – signée par l’architecte portugais Gonçalo Bonniz. Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. « L’une de nos motivations principales était d’ériger une maison qui dominerait le paysage. Ce projet est fortement inspiré par le lieu, avec pour lignes directrices la morphologie du terrain, l’orientation solaire, la vue, les couleurs ainsi que la préservation des arbres, laquelle a contribué à sculpter la maison et à favoriser son intégration », explique Gonçalo Bonniz. Cette intégration chromatique « a été un facteur important de la dissimulation de la maison dans ce paysage rural, une connexion réussie grâce à la présence d’ardoises multicolores, grises et brunes, de béton avec pigments gris et de bois Kebony Clear », poursuit l’architecte.Le bois Kebony Clear a été appliqué sur la façade sans traitement de surface. Il présente une teinte brun foncé qui deviendra gris argenté au fil du temps et de l’exposition aux éléments, ce qui lui permettra de se fondre avec le béton armé utilisé dans la construction du bâtiment. Ce mariage des couleurs n’était que l’une des nombreuses raisons ayant motivé le choix d’un bois Kebony pour l’extérieur de cette maison particulière. Il convient également de souligner sa durabilité et sa stabilité, particulièrement importantes dans une région au climat rigoureux, ainsi que son vieillissement contrôlé et la non-nécessité d’opérations d’entretien.Le bois Kebony Clear est également très présent dans l’intérieur de la maison FdP. En plus de son application sur la façade extérieure et la terrasse, ce bois a également été choisi pour une grande partie du mobilier de la maison, y compris l’espace cuisine, ainsi que pour les armoires et les espaces de circulation, avec des portes de plus de trois mètres de haut. Tous les travaux de construction de Kebony Clear ont été réalisés par Matriz – Sociedade de Construções, Lda. Ce bois est facile à manipuler, très résistant, et sa douceur au toucher permet une finition de qualité supérieure, sans ajout de produit. « Cette application polyvalente du bois Kebony sur les façades, les terrasses et les meubles reflète la résistance et la stabilité de ce matériau, mais aussi son esthétique attrayante et ses qualités durables. La maison FdP est d’ores et déjà une référence majeure dans le portfolio Kebony », commente l’ingénieur du bois Mário Neves, représentant de Kebony au Portugal. Kebony, qui intègre la gamme Clear, est un bois durable et de haute qualité, qui bénéficie d’une certification FSC. Il se distingue par son aspect attrayant, sa dureté, sa stabilité et sa résistance, ainsi que par sa facilité d’entretien. Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical.
Il y a 3 ans et 84 jours

Le groupe Reynaers Aluminium fait face à la croissance

Le groupe Reynaers Aluminium, fournisseur de systèmes de menuiserie aluminium pour le secteur de la construction au niveau européen, a innauguré fin décembre 2021 une nouvelle extension de 5 400m2 à Brouchy en Picardie.
Il y a 3 ans et 84 jours

Les travaux publics se préparent à célébrer l’innovation à visée écologique

Placés sous le signe de la transition écologique des infrastructures, les Trophées des TP 2022 seront remis le 24 février, à l'occasion d’une journée exceptionnelle organisée à Paris dans le Grand Palais Ephémère.
Il y a 3 ans et 84 jours

Kengo Kuma et la renaissance du musée-jardin Albert Kahn à Boulogne

C'est finalement la Ferme du rail, conçue par la coopérative d'architecture Grand Huit et la paysagiste Mélanie Drevet, qui représente la France parmi les cinq finalistes du prix Mies van der Rohe 2022.   La Commission européenne et la Fundació Mies van der Rohe ont retenu cinq réalisations finalistes, parmi les 449 candidats […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 84 jours

Comment construire sa maison moins chère ?

Construire sa maison c’est bien, construire sa maison moins chère c’est mieux. Comment construire sa maison moins chère ? Découvrez nos meilleurs conseils pour faire des économies sur la construction de votre maison.
Il y a 3 ans et 84 jours

Valérie Gourvès, nouvelle Directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu du CSTB

Évoluant dans l’univers de l’habitat depuis plus de 20 ans, Valérie Gourvès a piloté des activités de conseil, d’essais et de certification, successivement dans l’industrie et en Centre technique. Une expérience multi-activités et pluridisciplinaire qu’elle met aujourd’hui au service de la Direction Sécurité – Structures – Feu, mobilisant l’ensemble des activités du CSTB. Au-delà de l’approche globale de la sécurité du parc bâti, Valérie Gourvès voit dans ses nouvelles fonctions l’opportunité de contribuer à des enjeux clés pour la filière et plus largement pour l’intérêt général.Valérie Gourvès, femme de convictionsIngénieur chimiste, Valérie Gourvès est diplômée de l’École Nationale Supérieure de Chimie (ENSCM) de Montpellier et de l’institut d’administration des entreprises (IAE Paris). En 1996, après une première expérience dans le domaine de la production de peinture dédiée aux artistes, elle rejoint le Centre Technique du Bois et de l’Ameublement, aujourd’hui devenu FCBA. Elle y pilote plusieurs activités, notamment dès 2003, le laboratoire d’essais de réaction au feu, avant de prendre la direction de l’unité certification, puis du pôle multi-activités « Ameublement et Aménagement des Espaces de vie ».Elle rejoint aujourd’hui le CSTB au poste de Directrice opérationnelle Sécurité, Structures et Feu :Pour Valérie Gourvès, directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu : « La Direction Sécurité – Structures – Feu travaille sur des enjeux fondamentaux de la construction, notamment la maîtrise des risques, et contribue, avec toutes les équipes du CSTB, à faire progresser les connaissances au service de la filière et de l’intérêt général. Face aux défis environnementaux, démographiques et à l’évolution des modes de vie, l'adaptation du parc de bâtiments au contexte et aux besoins de demain est une nécessité pour les acteurs du bâtiment et de l'immobilier. Avec mon équipe, je suis particulièrement mobilisée pour les accompagner dans l’innovation afin de répondre à ces enjeux clés. Évaluer un nouveau matériau pour son aptitude en structure ne peut plus se faire sans penser aux enjeux environnementaux, à la fin de vie de ce matériau et à sa contribution à d’autres axes comme le confort, l’acoustique, la qualité de l’air… En cela, le CSTB qui a une approche holistique et pluridisciplinaire à l’échelle des composants, du bâtiment et de l’urbain, est pour moi précurseur. Je suis ravie de rejoindre le CSTB et de prendre la direction d’une très belle équipe, qui rassemble des compétences riches et témoigne d’un engagement fort au service de nos clients et partenaires, en vue de contribuer à faire de la construction un secteur à impact positif. »
Il y a 3 ans et 84 jours

A Grenoble, Climat Planète par Serero Architectes

L’agence parisienne Serero Architectes (David Serero) a livré en octobre 2021, pour l’Université Grenoble Alpes (Isère), Climat Planète, une plateforme de recherche sur le climat avec laboratoires, data center et salle de virtualisation de calcul numérique. L’ouvrage de 3 200 m² (coût 5,43 M€ HT) est également doté d’un auditorium. Communiqué. Le bâtiment Climat Planète […] L’article A Grenoble, Climat Planète par Serero Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 84 jours

Présidentielles : le livre blanc de la Capeb

La Capeb vient de publier un livre blanc en vue de la présidentielle et des législatives qui vont suivre. 29 pages de propositions et de rappels concernant le rôle des entreprises artisanales du bâtiment. Parmi les vœux de la confédération, un souhait que les règles, en matière fiscale, soient fixées une fois pour toute, notamment, de MaPrimeRenov’, des CEE, de l’ECO PTZ et du PTZ accession qui ne doivent pas constamment évoluer au gré des Lois de Finances. La Capeb appelle également à davantage de lisibilité et de simplification du quotidien des entreprises artisanales du bâtiment, tant du point de vue des dispositifs administratifs les concernant que pour les dispositifs d’aides aux ménages pour les travaux de rénovation et d’accessibilité, pour la qualification RGE et des dispositifs CEE. Découvrez les autres propositions de la Capeb en téléchargeant son livre blanc… https://www.capeb.fr/www/capeb/media/document/livre-blanc-capeb-2022.pdf
Il y a 3 ans et 84 jours

SIDIANE, UNE NOUVELLE ORGANISATION PROFESSIONNELLE POUR LA FILIÈRE DU DIAGNOSTIC IMMOBILIER, DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

SIDIANE, LA NOUVELLE ORGANISATION PROFESSIONNELLE POUR LA FILIÈRE DU DIAGNOSTIC IMMOBILIER, DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS EST EN ORDRE DE MARCHE. Paris, le 10 février 2022 – SIDIANE a désigné Jean-Christophe PROTAIS comme président et s’est structuré pour entamer 2022, une année clé pour tous les acteurs de la filière du diagnostic immobilier. Ses […]
Il y a 3 ans et 84 jours

AGC investit dans une nouvelle ligne de verre feuilleté à l'usine d'Osterweddingen en Allemagne

Un investissement en accord avec les besoins des clientsLa Division Verres architecturaux d'AGC constate un intérêt croissant pour le bien-être dans les espaces intérieurs des bâtiments. Les usagers sont en demande de sécurité, confort acoustique, lumière naturelle et vitrages à hautes performances. Afin d'accorder ses capacités de production aux besoins de plus en plus exigeants de la part de ses clients, AGC a décidé de procéder à un investissement majeur sur le marché le plus important de l'UE, l'Allemagne, porteur de croissance pour le verre feuilleté de sécurité (grâce notamment à la récente version revue de la norme allemande DIN 18008). L'usine d'Osterweddingen d'AGC est stratégiquement située au cœur de l'Europe, entre les marchés du DACH (Allemagne, Autriche et Suisse) et ceux de l'Europe Centrale (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie).La nouvelle ligne de production de verre feuilleté contribuera également à une rationalisation du transport routier en Europe, réduisant ainsi l'empreinte carbone d'AGC de 1 100 tonnes d'émissions de CO2 par an.Cet investissement fera d'Osterweddingen une usine totalement intégrée, où le verre standard et extra-clair produit sur la ligne de float existante pourra ensuite être transformé en produits à valeur ajoutée dans le coater, sur les lignes de transformation pour les applications solaires, et sous peu sur la nouvelle ligne de verre feuilleté. Avec cette dernière ligne, à grande capacité et moderne, AGC disposera d'un outil flexible qui lui permettra de produire sa gamme complète de verres feuilletés, du DLF à dimensionnement individualisé « Tailor Made Size » au Jumbo « taille XXL », avec ou sans couches à hautes performances.Enrico Ceriani, VP Primary Glass, AGC Glass Europe, précise : « Chez AGC, le client est au cœur de notre démarche, dans laquelle nous nous focalisons sur ses attentes et besoins spécifiques. Notre nouvel investissement stratégique répond à la demande croissante de confort et de bien-être chez soi, au travail et partout ailleurs. Un des atouts imbattables du verre est qu'il s'agit d'une matière où des qualités telles que la sûreté, la sécurité, l'isolation phonique et les économies d'énergie peuvent être intégrées dans des vitrages toujours impeccablement transparents, qui ne font jamais perdre aux occupants et usagers le lien avec l'environnement extérieur ! »La nouvelle ligne de verre feuilleté, dont les travaux préparatoires ont dès à présent commencé sur le site, sera opérationnelle fin 2023.
Il y a 3 ans et 84 jours

SÈCHE SERVIETTES 2022

FIGURESSE, nouvelle collection 2022.  Rasp, Slim, Ellipse  3 modèles dont la finesse de la conception  contribue à la qualité esthétique de l’installation.  Beaucoup plus qu’un espace d’hygiène, la salle de bain est un lieu de détente, de relaxation, de réflexion…  Véritable SPA pour certains, elle requiert une attention particulière et le choix d’équipements adaptés.  L’atmosphère […]
Il y a 3 ans et 84 jours

TOUPRET ÉDITE SON PREMIER LIVRE BLANC

« COMMENT GAGNER EN PRODUCTIVITÉ SUR LES CHANTIERS NEUFS ? » Le 10 février 2022 – Alors que l’amélioration de la productivité sur les chantiers est plus que jamais un critère essentiel, TOUPRET annonce la parution de son premier livre blanc « Comment gagner en productivité sur les chantiers neufs ? ». Véritable recueil de conseils et d’astuces dédié à l’enduisage sur […]
Il y a 3 ans et 84 jours

FRANÇOISE VAN DE VEN, ELUE PRESIDENTE DE L’ASSOCIATION TECHNIQUE INTERNATIONALE DU BOIS TROPICAL

Paris, le 10 février 2022 – Le 28 janvier 2022, l’Assemblée Générale des membres de l’Association Technique Internationale du Bois Tropical (ATIBT) a entériné le vote du Conseil d’administration confirmant l’élection de Françoise Van de Ven en tant que Présidente. Elue pour deux ans, elle remplace M. Olman Serrano, dont le mandat touchait à sa […]
Il y a 3 ans et 84 jours

Lancement de la 8ème édition du concours d’idées

Tous les ans, le Syndicat National du Béton Prêt à l’Emploi (SNBPE), en partenariat avec CIMbéton, organisent à destination des écoles d’ingénieurs et des IUT Génie Civil, un concours d’idées. Pour cette 8ème édition, les étudiants sont invités à réfléchir sur le thème suivant : « Le futur des infrastructures de transport décarbonées : la réduction des distances […]
Il y a 3 ans et 84 jours

Soldes et affluence : un bâtiment réaménagé suite à la COVID-19 présente-t-il un risque de sécurité incendie ?

Tous les propriétaires de bâtiments tertiaires ont tout intérêt à penser à la façon dont ils vont utiliser leur espace pour assurer la sécurité des employés et du public. La mise en application de la distanciation sociale à court et moyen terme (voire éventuellement à long terme) s’impose. Cela signifie que l’agencement et la façon dont les personnes se déplacent dans l’espace doivent être modifiées simultanément.Les réglementations en matière de construction stipulent généralement que toute modification apportée à un bâtiment, implique une réévaluation du risque incendie. Suite aux changements d’agencement des bâtiments, de nombreuses structures internes et externes temporaires telles que les barrières et vitres de protection, la détection d’incendie et l’alarme incendie, l’éclairage de sécurité pour la signalisation des voies et issues de secours doivent être repensées.Chemins d’évacuationLa plupart des commerces et hôtels ont mis en place une circulation à sens unique, soit avec des flèches indiquant le sens de déplacement, soit en bloquant certains accès. Mais si le bâtiment doit être évacué en urgence, ces aménagements peuvent modifier les chemins d’évacuation, créer de la confusion, et peuvent même empêcher les personnes d’accéder facilement aux issues de secours.Cela peut, en conséquence, entraîner des conséquences sur le positionnement des luminaires d’éclairage de sécurité pour la signalisation des sorties de secours, dont certaines peuvent désormais être mal situées pour une évacuation simple et en toute sécurité. La présence d’extincteurs au niveau de chacun de ces nouveaux chemins d’évacuation doit impérativement être vérifiée.Avertissement : zones cloisonnéesEn cas de construction de nouvelles pièces, de cloisonnement de zones ou de modification de l’agencement pour séparer les personnes, des détecteurs d’incendie doivent être installés dans chaque nouvel espace et les personnes doivent pouvoir entendre et/ou voir les alarmes incendie lorsqu’elles sont à l’intérieur, afin de rester conforme avec la réglementation. Certains cloisonnements accentuent même le risque d’incendie, par exemple lorsque des matières plastiques sont utilisées pour créer des séparations (le plastique entraînant une grande quantité de fumée en cas d’incendie). Ces cloisonnements peuvent également altérer l’efficacité des réseaux d’extincteurs automatiques à eau. Dans les magasins, de nombreuses caisses sont séparées par une structure temporaire en bois et en plastique transparent ou en Perspex® pour assurer la distanciation sociale, mais ces caisses sont généralement situées à proximité des sorties. Si le pire devait se produire et qu’un incendie se déclarait, une voie d’évacuation pourrait être bloquée, et si cette structure devait prendre feu, cela peut accentuer le risque pour les personnes (par exemple : une fumée plus épaisse et toxique).Évaluation des risquesLa mise en œuvre d’un grand nombre de ces mesures est requise dans les bureaux. Mais il est également du devoir des propriétaires et employeurs de prendre en compte l’ensemble des risques auxquels les employés et le public peuvent être confrontés dans les espaces sous leur responsabilité. Cela signifie, en particulier, qu’une adaptation ou une modification des systèmes de sécurité incendie et d’éclairage de sécurité peut être nécessaire afin de pouvoir atténuer les risques liés à ces nouvelles mesures. Cela peut également amener une réflexion sur certains choix comme celui des matériaux utilisés pour construire des cloisons.Planifier la sécurité incendie en intégrant les risques de réaménagementsPour les nouveaux projets de construction et de rénovation, il est judicieux de planifier les systèmes de sécurité axés sur la flexibilité. Il est de plus en plus probable que les bâtiments doivent être rendus plus flexibles et que leur utilisation et leur agencement soient régulièrement modifiés à l’avenir. La façon dont nous travaillons et vivons va probablement changer.Prescrire et installer des systèmes de sécurité incendie et d’éclairage de Sécurité axés sur la flexibilité, en prenant en compte la technologie d’évacuation adaptative, c’est protéger l’avenir des bâtiments, de leurs responsables et surtout les personnes à l’intérieur. Si les bâtiments deviennent plus adaptables et modulaires, les moyens mis en œuvre pour la sécurité des occupants doivent l’être également.Tribune de Claude Boyer, Directeur Activités Life & Safety chez Eaton (LinkedIn).