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Toute l'actualité du bâtiment

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Il y a 3 ans et 99 jours

Diagnostic, réparations et prévention

[©CSTB] Edité par le CSTB et l’AQC, “La pathologie des fondations superficielles. Diagnostic, réparations et prévention” fournit les clefs pour identifier, réparer et prévenir les désordres liés aux mouvements des sols. Ces derniers affectant les fondations superficielles. Illustré de plus de 200 schémas et de 400 photos, ce guide très complet propose de revoir les notions fondamentales, telles que le cycle de l’eau, la constitution des sols, les interactions sols-structure… Il permet d’étudier 43 cas réels de désordres survenus à différentes étapes de la construction. Et d’acquérir une méthode de diagnostic pour identifier les facteurs de prédisposition et ceux déclenchant les mouvements des sols. Enfin, il aide à choisir les travaux de reprises graduelles en fonction de l’origine des dommages… A travers de multiples exemples, Alain-Franck Béchade, l’auteur, partage son expérience issue de plus de 250 expertises menées surtout sur des maisons individuelles. En plus des connaissances techniques sur la structure et la géotechnique, il vous sensibilisera à l’impact des facteurs environnementaux (venues d’eaux accidentelles et végétation) sur les constructions. Cet ouvrage est destiné aux constructeurs, aux architectes, aux maîtres d’œuvre, aux maçons, aux experts, aux géotechniciens, aux formateurs. Mais aussi aux propriétaires et futurs propriétaires. Edition : CSTB et AQCAuteur : Alain-Franck BéchadePrix : 70 €TTC Retrouvez le cahier technique ici
Il y a 3 ans et 99 jours

Dossier : Les bétons en travaux souterrains

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] A l’image des autres secteurs de la construction, les travaux souterrains n’échappent pas à l’engouement du bas carbone, de la préservation des ressources et de la recherche d’innovations. La Société du Grand Paris œuvre dans ces directions, incitant même les entreprises à être pro-actives dans ces domaines. Les premiers retours d’expérience sont déjà là, alors même que les travaux se poursuivent sur les autres chantiers. Enfin, la formation n’est pas oubliée, car elle va bien au-delà des chantiers franciliens actuels. Quelques spécialistes se sont mis en ordre de bataille pour apporter les bonnes réponses aux attentes des professionnels. Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Mini-sommaire : Société du Grand Paris : Entre innovation et bas carboneVinci : L’ultra bas carbone fait son entrée sur le Grand Paris ExpressBekaert : Retour d’expérience du lot 16-1Eqiom : Les Ardoines se parent de beaux bétonsAsquapro : Quelques mots sur les bétons projetésPoces : Entre formation académique et expérience terrainGroupe BMS : « Nous restons centrés sur les travaux souterrains et les fondations » Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Côte-d’Or : Des résultats qui se fêtent

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Remise d’un diplôme symbolique de Ciments 2170 à BNP Paribas. [©JPS Granulats] Il est des étapes qui se fêtent. Filiale du groupe JPS Granulats, Ciments 2170 a ainsi remis symboliquement un diplôme à BNP Paribas, après avoir économisé 2,7 Mkg de CO2 sur l’année 2021. Fares Hasnaoui, représentant de la banque, a reçu des mains d’Olivier Stocker, gérant de Ciments 2170, le cadeau symbolique du bonus carbone du ciment CEM II 42,5 N CE, en présence de Gilles du Manoir (Vicat) et de Gwendoline Stocker (JPS Granulats). Pour obtenir ce résultat, Olivier Stocker s’est appuyé sur un principe simple. « Dans le béton, c’est le clinker qui est émetteur de CO2, pas l’eau ni les granulats. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bourgogne-Franche-Comté Partant de là, le groupe JPS Granulats a travaillé à faire baisser le taux de clinker dans la formulation globale de ses bétons. L’industriel est donc passé par un mélange, intégrant des fillers calcaires micronisés Adca, pour un taux de substitution de 25 %. Rappelons que JPS Granulats est d’ailleurs à l’origine de la modification du référentiel de certification NF Liants Hydrauliques, ouvrant la voie des usines de mélange en France. « Jusque-là, le concept de béton bas carbone n’était pas facile à vendre aux clients. Mais avec l’arrivée de la RE 2020, les solutions économisant du CO2 deviennent essentielles à la construction. De toutes les manières, notre objectif est à la fois d’augmenter nos volumes de vente, ainsi que le taux de substitution du clinker. » Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Les nouvelles éditions des catalogues SFA sont disponibles

Que l’on soit professionnel (prescripteur, artisan plombier, entreprise et acteur du TP et de l’assainissement) ou bien particulier, SFA propose en effet à chacun une édition propre qui cristallise les solutions de l’industriel tricolore, synonymes de performances comme de simplicité et facilité de mise en œuvre. Catalogue SFA Domestique 2022 Enrichie encore de 12 pages cette année (124 pages), la référence historique auprès des professionnels (négoces et professionnels de la plomberie sanitaire) constitue une découverte de l’ensemble des réponses SFA pour des utilisations domestiques. Et force est de constater que de nombreuses innovations viennent compléter les offres 2022 en WC équipés de broyeur, pompes de relevage domestiques, pompes vide-cave, stations de relevage à poser ou à enterrer, mais aussi en pompes de relevage de condensats de climatiseurs et de chaudières ou encore bacs et séparateurs de graisse. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et tirage en 19 000 exemplaires).SFA Projets 2022 Dévolue à la prescription (architectes, bureaux d’études…) comme aux professionnels du TP et de l’assainissement, cette édition prend elle aussi de l’ampleur avec, cette fois, pas moins de 16 pages complémentaires (112 cette année). Une offre particulièrement exhaustive (eaux grises, eaux-vannes ou eaux pluviales) qui concerne tant les stations de relevage à poser, que les stations de relevage à enterrer, les pompes, les accessoires ou encore les séparateurs de graisse. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et imprimé en 25 000 exemplaires).Catalogue SFA GSB 2022 Au sein de cette documentation de 12 pages sont rassemblées toutes solutions SFA dédiées aux problématiques du particulier bricoleur. Créer de nouveaux WC, une nouvelle salle d’eau, une cuisine, n’importe où et sans gros travaux, s’avère un véritable jeu d’enfant. Dans la même logique de facilité d’installation, SFA leur met également à disposition ses Sanipompe Condensats et Sanicondens Clim Déco pour qu’ils puissent compléter leur installation de climatiseur ou de chaudière. (disponible en version feuilletable et téléchargement de pdf sur www.sfa.fr et imprimé en 20 000 exemplaires).SFA Pocket 2022 Résolument dévolu aux artisans et entreprises pour l’avoir toujours à disposition, que ce soit sur chantier ou bien en clientèle, cette bible de poche, enrichie des 8 nouveautés 2022, ouvre le champ des possibles pour dévoiler toutes les solutions SFA envisageables, performances à la clé. (imprimé en 50 000 exemplaires).
Il y a 3 ans et 99 jours

Béton Solutions Mobiles : Une table de réunion au top !

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine [©La Fermeture Moderne] « Elle est juste incroyable cette table de réunion. Elle est tellement belle, s’exclame Philippe Tibère-Inglesse, président de Béton Solutions Mobiles. C’est la seconde réalisation de la menuiserie bois S2B et de la métallerie La Fermeture Moderne pour nous. La première table était tout en béton. Mais là, ils se sont surpassés et m’ont fait la surprise de la rendre entièrement connectée grâce à des chargeurs USB. Et le must se trouve sous la table, les pieds en acier reprennent la forme de nos silos à ciment. En plus, à nos couleurs ! » Voilà un chef d’entreprise ravi. Et il n’est pas le seul : « Nous n’avons que des retours super positifs de nos collaborateurs ».  Une table de réunion hors normes Cette table de réunion de 3,60 m de long pour 2,00 m de large a nécessité 420 kg de chêne et 162 kg d’acier. Elle est équipée de 8 chargeurs à induction invisibles, de 20 prises USB et de 4 prises 220 V. « Le cahier des charges était clair. Je voulais un beau chêne pour une belle table avec des pieds métalliques. Et correcte en termes de tarif », précise Philippe Tibère-Inglesse. « Nous connaissons Béton Solutions Mobiles depuis des années, raconte Alexis Brachet, directeur général de La Fermeture Moderne et président de S2B, les deux sociétés faisant partie du groupe Verre Bois Métal. Nous travaillons sur leurs centrales, notamment celles de Gennevilliers. Nous avons bien cerné son président. Il est très corporate, et aime ce qui est de qualité et insolite à la fois. Il aime se démarquer des autres. Pour répondre à son cahier des charges et aller au-delà de ses espérances, nous avons optimiser le budget. Afin de limiter les coûts, nous avons appliqué des processus de Lean Management1 dans cette opération, de la conception à nos ateliers. Ainsi, nous avons pu connecter la table et customiser les pieds qui, en plus d’être esthétiques et surprenants, contiennent des trappes d’accès pour tous les éléments électriques de la table. » 1Chasse au gaspillage par les acteurs d’une organisation dans leurs process. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Coffrages sur mesure : adaptabilité et créativité

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Malgré les tourments créés par les difficultés d’approvisionnement, les fabricants de coffrages sur mesure rivalisent d’adaptabilité et de créativité pour modeler le béton. Aidés en cela par les idées toujours plus originales des architectes et par la technicité sans cesse accrue des bétons. Tour d’horizon des acteurs de ce secteur spécialisé. Agilbois : Entre chantiers et transition douce Agilbois, qui va changer de gérant dans l’année, intervient sur tout le territoire français. [©Agilbois] Dix-sept ans après sa création, Agilbois poursuit sa route et continue d’élargir son horizon. Elle est installée dans le Puy-de-Dôme, à proximité d’une sortie autoroute. Cette situation géographique « nous permet une intervention facile au niveau national, précise Pascal Gilbertas, gérant d’Agilbois. Présents sur les chantiers où la technique, la maîtrise et le savoir-faire prévalent, nous avons au fil du temps créé avec nos clients un réel partenariat de confiance. En 2021, nous avons réalisé une de nos meilleures années avec des chantiers allant de Bordeaux à Genève, de Paris à Porto-Vecchio, en passant par Marseille. » Pour Porto-Vecchio, en Corse, il s’agissait de la construction d’une luxueuse villa à la géométrie complexe. « Nous avons fourni des coffrages et des moules pour la fabrication de tous les voiles, corniches, acrotères et porte-à-faux. Sur ce chantier, la complexité résidait d’abord dans la forme des pièces, mais aussi dans le fait qu’il s’agissait de préfabrication foraine. Nos moules devaient résister dans le temps, en offrant toujours les mêmes qualités mécaniques, géométriques et de finition. » Progressivement, au cours de cette année 2022, Pascal Gilbertas, créateur d’Agilbois, laissera la main à son neveu, Romain Gilbertas. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Cimbat
Il y a 3 ans et 99 jours

Constantin Brodzki : Le “style CBR”, moderne et brutaliste

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Constantin Brodzki (1924-2021) devant l’immeuble CBR, en Belgique. [©Merlin Meurisse] Au début des années 1970, l’architecte polono-belge Constantin Brodzki (1924-2021) dessine et conçoit le siège social du cimentier, CBR, sis au 185 de la chaussée de la Hulpe, à Watermael-Boitsfort, en Belgique. « Je voulais exprimer la liberté du béton. Et la courbe m’apparut être idéale pour cela », indiquait l’architecte à l’époque. Constantin Brodzki est surtout connu pour avoir marqué Bruxelles de son “style CBR”, du nom de cette réalisation moderne emblématique. Avec ce bâtiment, il a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge, et même internationale. En effet, en 1980, le siège social de CBR a été inclus par le Museum of Modern Art (MoMa) de New York comme ouvrage de référence. Ceci, dans l’exposition “Transformation in Modern Architecture” (Transformations dans l’architecture moderne). 
Le catalogue le qualifie alors « d’étape significative dans le développement du Modernisme dans le monde ». Son parcours De père polonais et de mère belge, Constantin Brodzki s’est installé en Belgique peu avant la Seconde Guerre Mondiale. Jeune diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’architecture et des arts de La Cambre, il s’inspire de son stage qu’il a effectué à New-York chez Harrison & Abramovitz pour la construction du siège social de l’ONU. Ainsi, il a conçu quelques perles architecturales modernistes, fonctionnalistes et brutalistes en Belgique. Et particulièrement, à Bruxelles et sa banlieue : les bâtiments Swift, le deuxième en association avec l’architecte Ricardo Bofill, ou l’immeuble Generali. Le siège social du cimentier, CBR. Ce bâtiment a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge. [©Merlin Meurisse]Vue de l’extérieur du CBR. [©Generali]Façade du CBR aux connotations très années 1970. [©Archive Alec Brodzki] Il admirait l’Américain Frank Lloyd Wright (1867-1959), l’un des fondateurs de l’architecture moderne. Mais aussi Ludwig Mies van der Rohe (1886-1959), maître du Bauhaus. « A la fin de sa carrière, étant rattrapé par la vague post-moderniste, ses références vont à Paul Bonatz (1877 – 1956), qui a construit le Kunstmuseum de Bâle, en Suisse ou la gare de Stuttgart, en Allemagne, dévoile Alexandre Brodzki, fils de Constantin et architecte lui aussi. Cet architecte allemand prônait une architecture un peu néoclassique, avec un mélange d’éléments modernistes et historiques. Par la suite, c’est devenu Philip Johnson (1906-2005), surtout pour l’architecture qu’il a pu faire à la fin de sa vie. Il est alors rentré dans une période “d’Heroic Fantasy”, comme la décrivait lui-même mon père. » La courbe apprivoise le béton Dans les années 1970, Constantin Brodzki a fait évoluer la réflexion sur le béton. C’est ce qu’il expliquait encore récemment lors d’un entretien avec la Fédération du béton belge : « On oublie trop vite que le béton n’est pas un matériau dur, il est d’abord liquide. En mettant l’accent sur cette fluidité, j’ai changé la façon, dont nous regardons le béton. A travers cette vision, j’ai fait comprendre que les éléments en béton ne doivent pas nécessairement avoir une forme droite ». Constantin Brodzki à l’intérieur du CBR, réalisation moderniste et brutaliste de cet architecte polono-belge. [©Archive Alec Brodzki]A l’origine siège du cimentier CBR, les locaux furent vendus et transformés plusieurs fois[. ©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki] Par ailleurs, Constantin Brodzki est très tôt fasciné par l’industrialisation. Lorsqu’il conçoit le siège social de CBR, il est à la recherche d’une méthodologie pour construire un bâtiment qui pourrait être préfabriqué sur une base industrielle. Pendant sept ans, il travaille avec le cimentier sur une technique permettant de réaliser des panneaux de béton préfabriqués aux formes fluides. L’ensemble de l’usine CBR (le site actuel de l’industriel du béton Ergon, à Lier) est mis à sa disposition pour la mise en place de son concept. Il réalise d’abord deux petits “bâtiments tests” en béton avant de commencer la grande structure. Et cela donnera le bâtiment que l’on connaît avec ses fenêtres arrondies, de type alvéoles. Une première à l’époque. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Groupe BMS : « Nous restons centrés sur les travaux souterrains et les fondations »

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Depuis quatre ans, Jean de Saint-Julien est le président de l’entreprise BMS. [©ACPresse] Pourquoi avoir voulu reprendre l’entreprise BMS ? Jean de Saint-Julien : J’ai toujours eu un côté entrepreneurial. Aussi, reprendre une entreprise était dans la logique des choses, mais à condition de continuer à évoluer dans le secteur des travaux souterrains et des fondations. Ce sont des métiers que je connais bien, héritage de ma vie professionnelle passée et dans lesquels je reste crédible. J’ai rencontré Christian Mallet, l’ancien dirigeant de BMS, à l’occasion d’une Bauma, à Munich. Les choses sont allées assez vite après… Où en est BMS depuis sa reprise en 2017 ? L’entreprise a poursuivi l’essor de ses activités historiques de forage, d’injection, de pompage des bétons et de travaux souterrains. Ainsi, le chiffre d’affaires de 12,5 M€, envisagé pour l’année 2021, a été atteint, porté par la croissance de la location, de la maintenance et des pièces de rechange. Lancée en 2019, l’agence de Toulouse a atteint son rythme de croisière. Quant à la nouvelle filiale NFM Engineering, elle a été créée en 2020 à partir du bureau d’études du constructeur de tunneliers NFM. Elle ne constitue, pour l’heure, qu’une activité de type start-up. Mais le potentiel est important, car nous avons aussi repris le catalogue des 120 tunneliers construits par la marque. Ainsi, nous sommes tout à fait prêts à relancer une production, sous réserve d’être soutenus par un partenaire financier et industriel. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 99 jours

34 000 chaudières bois installées en 2021

Le SFCB, syndicat Français des chaudiéristes biomasse, a annoncé une augmentation globale de 103 % pour tous les types de chaudières.
Il y a 3 ans et 99 jours

Eqiom : Les Ardoines se parent de beaux bétons

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La gare des Ardoines, à Vitry-sur-Seine fait la part belle au béton architectonique. [©Gérard Rollando/Eqiom] Bien que les lots T2A et T2B de la ligne 15 du Grand Paris Express soient réalisés par des groupements d’entreprises distincts, ils ont un point en commun. Tous deux profitent du même fournisseur de bétons. En l’occurrence Eqiom. Mais l’industriel n’est pas seul dans cette aventure, s’étant associé à Lafarge et à la Société Francilienne de Béton (SFB, groupe Nivet). Toutefois, il est le mandataire de l’opération. « Ces deux lots nécessitent un total de 760 000 m3 de bétons, à livrer sur des chantiers répartis sur près de 14 km entre Villejuif et Champigny-sur-Marne, au Sud-Ouest de Paris », résume Fateh Kichah, responsable coordination grands chantiers d’Eqiom. Et de poursuivre : « Au total, nous avons mobilisé neuf unités de production ». Dans le détail, Eqiom a dédié ses centrales d’Alfortville et de Lagny-sur-Marne. Lafarge a mis à disposition son installation de Bercy et une unité mobile à Villiers-sur-Marne. Quant à SFB, il a réservé ses deux unités de Valenton et celle de Bonneuil. A quoi s’est ajoutée une centrale mobile installée sur le site des Ardoines, à Vitry-sur-Seine et une autre, à Villiers-sur-Marne.  Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 99 jours

TUBESCA-COMABI renouvelle sa certification ISO 9001 et obtient le certificat ISO 14001

Tubesca-Comabi, leader français dans la fabrication et la commercialisation de solutions d’accès et de travail en hauteur, vient de se voir attribuer officiellement deux nouveaux certificats internationaux de conformité selon les normes ISO. A l’issue d’un audit réalisé en décembre 2021 par l’organisme TÜV Rheinland, l’entreprise a renouvelé la certification ISO 9001 relative au système […]
Il y a 3 ans et 99 jours

Delorenzo BTP : Entre ingénierie, préfabrication et BPE

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Michel Caubet, directeur général du groupe Delorenzo BTP. [©Delorenzo BTP] A la base, Delorenzo BTP s’est spécialisée dans la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. D’année en année, la société implantée en Nouvelle-Aquitaine évolue pour devenir un groupe et se diversifie avec de nouvelles activités complémentaires. Sous la houlette de Michel Caubet, le directeur général, trois entités viennent de voir le jour. Le groupe s’attaque aussi à d’autres secteurs d’activité, et réalise des lotissements ou encore des centres commerciaux. Et ce, principalement auprès de promoteurs privés. Leur point de convergence : le béton. « Nous faisions beaucoup de plans ou de contrôles pour nos confrères. Nous avons donc décidé d’intégrer un bureau d’études structure béton qui s’appelle IMC1. » Cette création n’est qu’une première étape. « Il y a quatre ans, nous nous sommes retrouvés orphelins de préfabricant, lorsque notre sous-traitant s’est fait racheter… Après un appel d’offres réalisé dans la région, qui s’est avéré peu concluant, nous avons décidé de nous lancer directement dans l’industrie du béton. » Ainsi, avec l’arrivée de son fils Florian Caubet, le projet “préfa” a pu prendre forme. « Le 26 mars 2019, nous avons obtenu le permis de construction à Samazan, entre Bordeaux et Agen, pour l’érection de deux halls d’usine de 6600 m2 et des bureaux. » Mais, à ce moment-là, les banques n’ont pas suivi. C’est finalement début 2021, que le budget définitif sera validé et les halls de production comptent désormais 4 030 m2. Au total, 7,35 M€ d’investissements sont nécessaires pour la création de deux nouvelles activités : Préfa 2 Gascogne et Bétons 2 l’Avance. Cette dernière sera consacrée au BPE. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 99 jours

Le Guide Pro Thermor 2022 est arrivé !

Pour accompagner distributeurs et installateurs, la marque française Thermor propose, à partir du 1er Février, son nouveau Guide Pro 2022. Radiateurs électriques, sèches serviettes, chauffages tertiaires, climatisations réversibles, chauffe-eau et pompes à chaleur pour piscine, toutes les références proposées par la marque Thermor sont à retrouver dans ce guide. A noter, parmi les nouveautés de cette […]
Il y a 3 ans et 99 jours

Asquapro : Quelques mots sur les bétons projetés

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La plupart des ouvrages annexes des chantiers du Grand Paris Express font appel aux bétons projetés pour assurer la mise en sécurité initiale. [©ACPresse] Sur les quelque 200 km de lignes nouvelles que représentent les travaux du Grand Paris Express, près de 95 % sont construites en souterrain. Seules, quelques sections (en particulier le lot 18-2, entre Massy-Palaiseau et CEA Saint-Aubin, au Sud de Paris) sont réalisées en aérien… La totalité des tunnels est percée aux tunneliers et habillée de voussoirs en béton armé ou fibré. Toutefois, les techniques plus classiques restent d’actualité sur les “ouvrages annexes”. « On parle des rameaux secondaires, des galeries de connexions entre les tunnels et les puits de ventilation… », indique Christian Lafond, membre d’Asquapro1 et chargé de projets souterrains France de Sika. En général, ces ouvrages sont creusés en méthode traditionnelle et immédiatement renforcés par projection de béton. Complété par la pose de cintres de soutènement, ce traitement permet une mise en sécurité de la zone, ce qui autorise les compagnons à continuer d’y travailler. Les chantiers du Grand Paris Express ne révolutionnent pas la projection du béton. Encore une fois, on reste dans le classique. Ainsi, 90 % des opérations se font par voie mouillée. D’autant plus que les recommandations de la Caisse régionale de l’assurance maladie préconisent d’éviter la voie sèche en milieux confinés. A vrai dire, cette technique est réservée pour les cycles nécessitant 1 à 2 m3 au maximum. « Nettoyer un atelier de projection en voie mouillée nécessite 2 h de travail, d’où le choix de la voie sèche pour les petits volumes et les interventions ponctuelles », reprend Christian Lafond. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 99 jours

Calvados : Compétences élargies

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La toute nouvelle toupie Liebherr sur porteur Mercedes-Benz aux couleurs de la Société Brettevillaise de Valorisation. [©Mercedes-Benz] A Bretteville-sur-Laize est installée une famille de passionnés. Tout a commencé en 2002, lorsque Pierre Bihel a créé la SBTP dans la banlieue de Caen. Cette entreprise est spécialisée dans les travaux publics et la démolition, exerçant son activité dans la majeure partie de la Normandie. Près de 14 ans plus tard, en 2016, il était temps pour Pierre Bihel de prendre sa retraite, passant ainsi le relai à ses fils Pierre-Vincent et Sébastien. Les deux nouveaux dirigeants ont très vite élargi les compétences du groupe naissant, en fondant, dès 2018, la Société Brettevillaise de Valorisation (SBV). Sa mission : s’engager à récupérer et valoriser les résidus des chantiers de la région caennaise, pour les transformer en bétons, en blocs et en dalles. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Normandie Pour assurer leur activité, les frères Bihel emploient quelque 45 personnes et utilisent une dizaine de poids lourds. « Nous renouvelons notre parc tous les quatre ans, explique Pierre-Vincent Bihel. La marque Mercedes-Benz est arrivée chez nous il y a un an environ. » Renouvellement du parc tous les 4 ans Ceci, avec quatre véhicules aux couleurs des sociétés SBTP et SBV, bien visibles sur leurs pare-chocs  : l’orange pour la première et le vert pour seconde. Une teinte en adéquation avec ses valeurs “environnementales”. Ainsi, côté SBTP, deux tracteurs Actros 5 type1853, dont un avec le système Hydraulic Auxiliary Drive, trônent au milieu du parc de l’entreprise. Côté SBV, le choix s’est porté sur un porteur Arocs 4 de type 3245, en version 8 x 4, carrossé en benne et surtout un Arocs 5 type 3240, toujours en 8 x 4, équipé d’une toupie à béton Liebherr. Ces matériels roulants sont toujours impeccables, la propreté faisant partie de l’ADN du groupe. Leur entretien n’est pas laissé non plus au hasard, assuré par la société Gorrias, distributeur de la marque Mercedes-Benz. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Saint-Gobain Nova : Répondre aux besoins du groupe

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Claude-Sébastien Lerbourg, directeur des partenariats externes en Europe de Saint-Gobain. [©Saint-Gobain] Créé il y a une quinzaine d’années, Saint-Gobain Nova a réellement accéléré son activité en 2019. L’entité compte 13 collaborateurs, menés par Minas Apelian et dédiés à la structuration de partenariats avec les start-up. En effet, Saint-Gobain Nova sert de passerelle entre des jeunes pousses innovantes et les différentes filiales du groupe. Près de 150 partenariats ont déjà été noués. Présente en Asie, en Europe et aux Etats-Unis, l’entreprise propose une couverture géographique décentralisée à l’image du groupe. « Nous évaluons les différents besoins selon les spécificités des régions, explique Claude-Sébastien Lerbourg, directeur des partenariats externes en Europe. Nous cadrons aussi nos axes de recherches en fonction des tendances du marché et répondons à une demande ou bien nous proposons des innovations. » Saint-Gobain Nova s’intéresse aux start-up déjà structurées qui testent leur solution ou qui débutent la phase d’industrialisation. De grandes tendances et des besoins spécifiques Logo Saint-Gobain Nova. [©Saint-Gobain] « La fenêtre de tir n’est pas très large. Si nous pouvons investir entre 50 000 € et 2 ou 3 M€, l’aspect financier n’est pas une fin en soi. Nous sommes surtout un “outil” stratégique et agile pour générer plus de partenariats avec des start-up. » De plus, à travers cette entreprise, Saint-Gobain cherche à valoriser l’entrepreneuriat au sein même de ses collaborateurs avec le programme InPulse. Ce dernier aide les employés à développer un business qui s’ancre dans les intérêts du groupe. Saint-Gobain Nova passe aussi par des fonds d’investissement spécialisés dans le domaine. En termes de tendances, Saint-Gobain Nova suit de nombreuses grandes thématiques. Parmi lesquelles, l’économie circulaire, la performance des bâtiments, la durabilité, le confort. Mais aussi, la productivité dans la construction, la robotique sur chantier ou encore la préfabrication et la digitalisation des métiers. Plus qu’un investissement financier « Il y a des spécificités par pays. En Europe par exemple, la France dispose d’un maillage très fort avec son activité distribution. Nous allons plus avoir de remontées de problématiques dans ce sens-là. En Allemagne, les tendances métiers ne sont pas les mêmes et dans les Pays nordiques ou au Royaume-Uni, nous remarquons un plus grand développement de start-up autour de la fabrication hors site. » Parmi les derniers investissements (plus de 10 start-up ont été repérées en 2021), Saint-Gobain Nova s’est intéressée au Britannique AMT. « Cette start-up a développé une solution pour rectifier et automatiser les finitions des objets imprimés en 3D. » L’entreprise compte aussi des acteurs comme EcoDrop, développeur français d’une application de collecte de déchets de construction, ou encore Unity Home, spécialisée dans la construction hors site flexible avec conception numérique. Sivagami Casimir Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Rhône : Réorganisation locale chez Demathieu Bard

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Demathieu Bard rebaptise sa filiale BLB Constructions. [©Demathieu Bard] Demathieu Bard a entamé une démarche d’uniformisation de ses entités et filiales. Le groupe a ainsi rebaptisé sa filiale BLB Constructions. Une société implantée à Lyon depuis 35 ans et reprise en 2005. Forte des compétences de ses 150 collaborateurs, elle devient ainsi Demathieu Bard Bâtiment Sud-Est. Réaffirmant ainsi son lien avec le groupe de construction. Les différentes expertises en conception-réalisation, entreprise générale, gros œuvre et offres globales lui ont permis d’atteindre un niveau d’activité important en réalisations neuves comme en rénovations. Pour les stratèges du groupe, cette dénomination met en valeur ses savoir-faire dans les métiers du bâtiment, son attachement et son rayonnement dans la région Auvergne – Rhône-Alpes, et au-delà. L’ex-BLB Constructions a livré, entre autres, la plate-forme photonique du CEA de Grenoble, qui a reçu, en mai 2019, le Prix national de l’innovation, lors du trophée des Clefs d’or EGF-BTP. Et livrera, en 2022, le Centre international de recherche sur le cancer, à Lyon. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Depuis le 6 décembre dernier, Demathieu Bard a concrétisé sa démarche d’uniformisation, en réunissant les entités régionales de ses activités “Infrastructures – Génie civil”, “Bâtiment” et “Immobilier” dans le nouvel immeuble de bureaux que le groupe vient d’achever à Villeurbanne. Ainsi, ce dernier regroupe Demathieu Bard Construction Infrastructures – Génie Civil agence Sud-Est, Demathieu Bard Bâtiment Sud-Est, Demathieu Bard Immobilier agence Sud-Est, ainsi que la filiale d’ingénierie Chovet DB2i. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Rhône : Alphi sur la tour To-Lyon

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Alphi a fourni un large panel d’équipements de coffrage pour la construction de la tour To-Lyon. [©Alphi] Imaginée par l’architecte Dominique Perrault, la tour To-Lyon a été pensée comme un symbole de la mixité urbaine, en phase avec la transformation du quartier de la Part-Dieu. Placé sous la maîtrise d’ouvrage de Vinci Immobilier, ce projet mixte comprend un immeuble de grande hauteur de 170 m, composé de 66 000 m2 de bureaux. Et un hôtel 4* de nouvelle génération de 168 chambres, appuyant ainsi l’attractivité économique et touristique de Lyon. Mais aussi des commerces en pied d’immeuble pour animer le quartier et s’adapter aux différents usagers. Et enfin, une place basse, qui propose une galerie commerciale, directement connectée à la gare de La Part-Dieu. Cette même place basse a été pensée pour accueillir tout type de mobilités (parking voitures, vélos, dépose-minute…). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes La conception de cet ouvrage de 43 étages intègre une démarche environnementale et propose une performance énergétique de haute qualité. Sa façade plissée créera reliefs et profondeur. Et deviendra le prochain grand symbole architectural du paysage lyonnais. Pour réaliser ces travaux, Vinci Construction France a en particulier opté pour les équipements issus de l’offre Alphi. Au programme :  coffrages TopDalle Eco et VerticAL, étaiements TourEchaf et poutrelles AL100. De quoi permettre la réalisation les clavetages des poutres préfabriquées, la réalisation des poutres en place et le coulage des quelque 60 000 m2 de planchers béton. A noter aussi l’utilisation de 1 200 m2 du tout nouveau coffrage de dalles par panneaux proposé par Alphi : le système HorizontAL. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
GDA
Il y a 3 ans et 99 jours

Vaucluse : Avignon choisit KP1 pour son second parc relais

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Opération de pose de poutres sur le parc relais de Saint-Chamand, en Avignon. [©ACPresse] Le Grand Avignon poursuit le développement de son réseau de transport en commun, pour « apaiser le centre-ville, comme le précise Daniel Bellegarde, vice-président du Grand Avignon, en charge de la mobilité. L’idée est de laisser sa voiture à un terminus et de basculer sur le bus ou le tramway pour ses déplacements urbains ». Pour ce faire, les travaux du futur parc relais du quartier de Saint-Chamand sont en cours. « C’est le second sur les cinq programmés. Il sera le seul en superstructure. » L’ouvrage s’inscrit sur une parcelle contrainte de 5 655 m2, l’occupant presque en totalité, obligeant une organisation particulière du chantier. Très vite, maîtrise d’ouvrage, architecte (Jean-Paul Cassulo) et entreprise générale (NéoTravaux) ont pris le parti d’une structure réalisée en béton préfabriqué. Un défi relevé par KP1 Bâtiments, avec un argument de poids : son usine de Pujaut, située à moins de 15 km du chantier. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Provence-Alpes-Côte d’Azur Le programme était chargé. A commencer par 76 poteaux de 6 et 10 m de haut, agrémentés de nombreux corbeaux (jusqu’à 20) pour permettre la reprise des planchers. A cela s’ajoutaient 255 poutres en béton précontraint, de 16 m de portée au maximum, et des poutres garde-corps en “L”, soit une longueur cumulée de 1 833 m. Quelque 500 dalles alvéolaires, elles aussi précontraintes, de 16 m de portée pour des épaisseurs de 32 et 36 cm, complétaient le tableau. De quoi permettre la construction d’un parking aérien capable d’accueillir près de 360 voitures sur 6 demi-niveaux. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Société du Grand Paris : Entre innovation et bas carbone

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Thierry Huyghues-Beaufond, responsable de l’unité “Infrastructures et méthodes constructives (IMC)” de la Société du Grand Paris et Baïla Deme, référent technique transverse et spécialiste des bétons, au sein de l’unité IMC. [©Société du Grand Paris/©ACPresse ] Faire en sorte que le langage technique propre aux chantiers de travaux souterrains soit compréhensible de tous constitue la mission première de l’entité “Infrastructures et méthodes constructives (IMC)” de la Société du Grand Paris. A sa tête, Thierry Huyghues-Beaufond, qui dirige une grosse dizaine d’ingénieurs, dont Baïla Deme, référent techniques transverses et spécialiste des bétons. Bien entendu, l’IMC profite des compétences d’experts extérieurs indépendants et autres assistances aux maîtres d’ouvrage. « L’IMC vient challenger les solutions techniques des maîtres d’œuvre, tant en phase de conception qu’à l’étape de la réalisation. Ceci, pour garantir que le maître d’ouvrage ait toutes les clefs pour bien choisir la bonne solution », détaille Thierry Huyghues-Beaufond. Ainsi, côté bétons, l’entité s’appuie sur un cahier des clauses techniques particulières appelé Livret 10. Un ouvrage initié par les maîtres d’œuvre des travaux, ce qui est logique, car les connaissances initiales se situent à leur niveau. Un béton qui coche toutes les cases « En fait, le Livret 10 est décliné en 3 ouvrages complémentaires. Le premier est consacré à l’approche prescriptive des bétons. Il a évolué au fil du temps, explique Baïla Deme. Le deuxième est dédié à l’approche performantielle. Quant au dernier, identifié Livret 10a, il se focalise sur les voussoirs en béton fibré. » L’IMC intègre ces 3 livrets dans tous les marchés que passe la Société du Grand Paris. Avec un leitmotiv toujours plus affirmé vers les bétons innovants et les solutions bas carbone. « Nous poussons dans ces deux directions, d’autant qu’il y a une clause de performance environnementale sur chacun des marchés », reprend Thierry Huyghues-Beaufond. Et de compléter : « Il y a même une prime à l’innovation sur les marchés déjà actifs ». Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 99 jours

Hellio déploie une offre de destratification pour optimiser le chauffage des bâtiments industriels de grande hauteur

Parmi elles, la mise en place d'un système de destratification constitue une solution efficace pour réaliser des économies d'énergie, notamment sur les bâtiments ayant une hauteur sous plafond supérieure ou égale à 5 mètres.Dimensionnement, fourniture et pose du matériel par des entreprises partenaires qualifiées, gestion administrative du dossier de financement avec les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, se charge de tout !Une solution clés en main pour faire jusqu'à 30 % d'économies d'énergieLe chauffage constitue une part non négligeable de la consommation énergétique des bâtiments et représente un important gisement d'économies d'énergie. Dans un contexte de hausse des prix de l'énergie, la capacité des industriels à maîtriser leurs dépenses énergétiques est la clé de la compétitivité de demain.Dans les bâtiments de grande hauteur, la différence de température entre le plafond et le sol peut être importante et entraîner ainsi une surconsommation énergétique.La mise en place d'un système de destratification, permettant une meilleure homogénéisation de la température du bâtiment, constitue une solution efficace pour réaliser des économies sur le chauffage des bâtiments de 5 mètres de hauteur et plus : usines, sites industriels, etc.Comment fonctionne un système de destratification ? L'air chaud étant plus léger que l'air froid, celui-ci a tendance à remonter, entraînant une différence de température entre le sol et le plafond du bâtiment. Plus la hauteur du bâtiment est importante, plus la différence de température est élevée. La destratification consiste au brassage de l'air dans le but d'homogénéiser la température du bâtiment et maintenir une température constante. Il existe plusieurs types de destratificateurs, les plus couramment utilisés étant le déstratificateur à pâles et le destratificateur caréné. La mise en place d'un système de destratification offre plusieurs avantages :Réduction des déperditions thermiquesJusqu'à 30 % d'économies de chauffageBaisse des émissions de CO2Amélioration du confort thermique des occupants Des travaux simples et rapides à mettre en place Après la qualification des besoins du projet par les experts Hellio, une visite technique du site par une entreprise de travaux partenaire est organisée. Une proposition détaillant la solution technique adaptée aux besoins ainsi que le devis incluant la déduction de la prime CEE est ensuite envoyée. Une fois le devis signé, place à la réalisation des travaux qui durent généralement entre une journée et quelques semaines au maximum, sans nécessité d'arrêter complètement l'activité mais simplement de l'adapter au moment de l'intervention. Ils sont mis en oeuvre par des acteurs généralistes du BTP, des plombiers-chauffagistes, des électriciens ou encore des entreprises de génie climatique.Un financement via les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE)La mise en place d'un système de destratification est une opération éligible aux Certificats d'Économies d'Énergie1 (CEE), dispositif permettant de bénéficier d'une prime incitative pour la réalisation des travaux. Depuis 2008, Hellio développe une expertise énergétique et propose une prime CEE pour la mise en place de projets d'économies d'énergie, tout en assurant la gestion administrative du dossier de financement. Cette prime est directement déduite du devis pour moins d'avance de trésorerie. Hellio a ainsi permis la valorisation de plus de 3 500 opérations dans le secteur industriel.Exemple de cas concret Installation d'un système de destratification dans une usine de 2.000 m2Hauteur sous plafond : 8 mNombre de destratificateurs installés : 12 Coût des travaux :9.150 € – 6 400 € de primes, reste à charge : 2.750 €Financement à 70 %
Il y a 3 ans et 99 jours

L’obésité commerciale continue à ronger la France

Les friches commerciales poursuivent leur croissance, tandis que les supermarchés de moins de 1000 m2 prolifèrent toujours aux portes des villes. Le Sénat a pris la mesure de cette réalité têtue et documentée par les experts invités à sa table ronde, le 3 février au démarrage de sa mission de contrôle sur la revitalisation des centres villes et centres-bourgs.
Il y a 3 ans et 99 jours

Ille-et-Vilaine : Lafarge Ciments développe son réseau en régions

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le groupe BHR vient d’intégrer le réseau Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments. [©BHR] L’offre Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments s’articule en particulier autour des ciments à l’empreinte carbone réduite EcoPlanet. Mais surtout d’une ingénierie de formulation des bétons et du bénéfice d’une marque commerciale forte. Ceci, pour répondre aussi bien aux contraintes constructives qu’aux nouvelles exigences de la RE 2020. Cette offre est aujourd’hui proposée aux acteurs indépendants du béton prêt à l’emploi. « Accompagner les producteurs de BPE est un enjeu majeur pour l’ensemble de la filière, explique Lafarge Ciments. Bénéficier d’une offre Galaxim Béton Planet est un levier de développement pour devenir un acteur de la construction responsable, apte à proposer toute une gamme de solutions, notamment bas carbone. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bretagne Ainsi, Galaxim Béton Planet propose des formulations béton transparentes, en affichant une note de performance environnementale. Cette dernière prend en compte le poids carbone du ciment utilisé, allant de – 20 % à plus de – 70 % de réduction, et le pourcentage de matériaux recyclés. Durant l’année 2021, plusieurs grands noms du BPE régional ont choisi d’adopter cette offre. A commencer par le groupe BHR, implanté en Bretagne et dans les Pays de la Loire. « L’accompagnement proposé nous a permis de constituer une gamme de bétons éco-responsables qui répond aux exigences de RE 2020, avec une marque à la clef pour mieux faire connaître ce nouveau savoir-faire », explique Philippe Hamard, président de BHR. Le groupe Daniel, en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, l’industriel Michel, dans le Haut-Rhin, et Sagra Bétons, en Auvergne – Rhône-Alpes, ont aussi signé ce partenariat avec Lafarge Ciments. D’autres devraient rejoindre très vite ce quatuor, le réseau Galaxim Béton Planet étant appelé à se développer sur le territoire. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

La Manufacture du Béton : Le raffinement à l’état brut

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Table « Trèfle ». Contraste entre la rigidité du béton et la douceur de la courbe. Béton blanc fibré ultra performant. Design Malherbe Paris. [©La Manufacture du béton] « A partir d’une matière brute, le béton, notre travail consiste à créer des éléments de design, aux formes inattendues et raffinées », annonce d’emblée Arnaud Deverre, co-fondateur de La Manufacture du Béton. Avec son associé, Antoine Courtiol, le Monsieur Béton de l’entreprise, ils ont fixé la barre haute. Ils se sont spécialisés dans les meubles “compliqués”, haut de gamme, coulés en une seule pièce, aux formes épurées et élégantes. Leur béton n’est autre qu’un Bfup de formulation maison, mis au point dans leur atelier de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze. « La compacité de ce béton confère à nos produits une qualité de parement exceptionnelle, permettant toutes les extravagances de textures : béton mat, brillant, “fondu”, aspect bois, cuir, ardoise, peau de serpent ou carapace de tortue, bullé, lisse soyeux, avec inclusions… C’est aussi un atout supplémentaire pour la pérennité des créations en extérieur. » Le Bfup sans limites De plus, les caractéristiques mécaniques du Bfup sont 3 à 5 fois supérieures à celles d’un béton traditionnel. Elles permettent de concevoir des structures minces (jusqu’à 10 mm) et de fabriquer meubles, objets de décoration et éléments structurels “poids plume”. Table basse « O² », simple et brute. Design Antoine Courtiol. [©La Manufacture du béton] Sophistiqué, brut et industriel, le béton, tout comme les éléments de décoration, sont uniques. « Ce que nous inspire le béton ? Un défi technique intéressant, la création de porte-à-faux par exemple, qui tiennent bizarrement. Pour cela, nous inventons un mouvement et une dynamique. Nous générons une identité graphique. Le contraste entre le matériau et le résultat doit surprendre et éveiller la curiosité. Surtout, séduire celui qui regarde », explique Arnaud Deverre. Et de poursuivre : « Le béton n’a de limites que celles de l’imagination. Il joue la carte de l’innovation et du design. Matériau vivant, il permet de réaliser une large palette de surfaces ». Ainsi, le piètement et le plateau à trois pétales de la table basse “Clover” sont coulés ensemble.Les inserts en laiton viennent sublimer les pétales, et apportent délicatesse et raffinement à cet imposant meuble. Le dessin de la table “Nervure” reprend, elle, de façon stylisée, celui des nervures d’une feuille ou celles constituant les ailes d’un avion. Ainsi naît le contraste entre le dessin aérien et le matériau brut. Fabrication de ses propres moules De son côté, la table “Trèfle” met en exergue la rigidité du béton et la douceur de la courbe. Elle est moulée en un seul bloc, au drapé parfait. Aux formes florales et lisses. Elle peut être réalisée en plusieurs couleurs différentes et en plusieurs finitions. Ou bien encore, la table “Fragment Béton” s’inspire des tableaux de Mostapha El Oulhani. Le plateau est constitué de strates de bétons de teintes variées, créant un zoom dans un fragment de zellige. Une mosaïque dont les éléments, appelés “tesselles”, sont des morceaux de carreaux de faïence colorés, qui sont découpés un à un et assemblés sur un lit de mortier pour former un assemblage géométrique. Là, ce sont des morceaux de béton… Arnaud Deverre, fondateur et co-associé à La Manufacture du béton. [©La Manufacture du béton] Table « Nervure ». Le dessin reprend, de façon stylisée, celui des nervures d’une feuille ou des nervures constituant les ailes d’avion. Les techniques de moulage employées et le type de bétons utilisé permettent la réalisation de cette structure en nid d’abeille qui confère à la table sa solidité, malgré la finesse des parois en béton. Design Marco Marino. [©La Manufacture du béton] Simple, épurée, une merveille. [©La Manufacture du béton] Bois et béton pour une parfaite harmonie. [©La Manufacture du béton] « Nous réalisons nous-mêmes les pièces moulées. Dans un premier temps, un soin particulier est apporté à la conception et à la fabrication des moules, qui sont fabriqués dans notre atelier de menuiserie. Cette étape est primordiale : dimensions précises, montages soignés, qualités de surfaces du moule et choix des matériaux utilisés. Autant de détails qui participent à la qualité du meuble à venir. » Après démoulage, chaque pièce de béton est finie à la main : ponçage et lustrage des arrêtes. « C’est cette dernière opération qui permet l’harmonie des lignes et la douceur du toucher. Enfin, nous réalisons la patine sur le béton, qui a pour fonction de le protéger contre les tâches. Nous en proposons trois, faites à la main. C’est la dernière touche qui fait du meuble une pièce unique », conclut Arnaud Deverre. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98
Il y a 3 ans et 99 jours

Du neuf dans l’attestation de vigilance

Lors de la conclusion d'un contrat supérieur à 5 000 € HT, le donneur d'ordre doit s'assurer que le sous-traitant s'acquitte de la déclaration et du paiement des cotisations à l'Urssaff.
Il y a 3 ans et 99 jours

Dossier détails : structure bois

    La course à la hauteur que l'on observe dans les grandes villes européennes s'accompagne d'une diversification des dispositifs structurels, avec l'introduction du bois. Les systèmes poteaux-poutres le disputent aujourd'hui à des modèles recourant aux panneaux de CLT. Parallèlement, la préfabrication, l'insertion […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 99 jours

Yvelines : démolition du centre technique municipal en 2023

À Achères, un ensemble immobilier de 156 logements s’installera en lieu et place du centre technique municipal situé sur l’avenue Jean-XXIII, après sa destruction.
Il y a 3 ans et 99 jours

Haute-Savoie : R-Technologies se lance dans le béton de bois

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine R-Technologies va lancer la production industrielle de murs en béton de bois. [©CCB-Greentech] Le bâtiment vient d’être acquis : 12 000 m2 couverts, sis à Viry, à quelques kilomètres de l’usine Préfa du Léman, et tout près de Genève. Ne reste plus qu’à mettre en place l’ensemble du process industriel pour pouvoir lancer la préfabrication d’éléments en béton de bois. L’aventure a débuté en 2017, avec la création de la société R-Technologies, par Paul Cheminal, déjà à la tête de Préfa du Léman… « Nous allons installer un carrousel de préfabrication pour pouvoir assurer, dès 2023, la production de murs pleins en béton de bois. Aujourd’hui, nous réalisons des éléments en petites séries, de façon manuelle, pour bien caler le process de production et pour commencer à faire connaître ce système. » C’est ainsi que 34 villas ont pu être construites dans le secteur de Saint-Etienne. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes R-Technologies exploite sous licence le brevet développé par CCB Greentech autour du béton de bois et dont le nom est TimberRoc. « CCB Greentech assure la production des copeaux de bois issus de forêts françaises labellisées PEFC. Ceux-ci sont additivés pour permettre leur utilisation comme granulats pour la production du béton. » Résultat : un matériau composite présentant un bilan carbone compris entre – 40 et – 70 kgéqCO2/m2 selon le principe constructif choisi. Les panneaux en béton de bois ainsi préfabriqués permettent la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. « Jusqu’à R + 7, précise Cédric Longin, président de CCB Greentech. Bien entendu, s’appuyant sur une ossature de type “poteaux-poutres en béton ou en bois”. » De quoi permettre une belle décarbonation du secteur du bâtiment. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Fortera : « La vatérite peut devenir un substiut au clinker »

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Thierry Legrand, président de Fortera Europe. [©Fortera] Fortera s’implante en Europe. Mais qui est Fortera ? Fortera est une start-up californienne fondée en 2019. Elle a vocation à proposer une solution destinée à décarboner le secteur cimentier. L’idée n’est pas d’inventer quelque chose en rupture avec les technologies actuelles, mais d’offrir une réponse qui puisse s’appliquer à l’existant, tout en l’améliorant. Ainsi, Fortera reprend une technologie déjà utilisée entre 2007 et 2014, sous la marque Calera. Toutefois, à l’époque, cette solution ne correspondait pas aux attentes du marché de l’époque. Sans doute arrivait-elle trop tôt et voulait se substituer en totalité à ce qui était en place… En quoi consiste la technologie proposée par Fortera ? Tout d’abord, Fortera se positionne comme un acteur de la décarbonation de la construction. Ceci, en proposant un carbonate de calcium réactif, qu’on appelle RCC. Dans la nature, le carbonate de calcium existe sous trois formes cristallines : l’aragonite, la calcite et la vatérite, plus rare, car métastable1. Mais c’est cette forme qui nous intéresse. L’idée est donc de prendre du calcaire de type “calcite” pour le transformer en vatérite par un processus de précipitation. Pour ce faire, le calcaire est chauffé, opération qui donne naissance à de la chaux et du dioxyde de carbone. Ce dernier est récupéré et réintroduit dans un solvant particulier, dans lequel la chaux obtenue a été préalablement dissoute. Cette combinaison permet au dioxyde de carbone de se réminéraliser sous la forme de sphères très fines de vatérite. Ne reste plus qu’à déshydrater la solution pour rendre ce carbonate de calcium particulier réactif. Dans la nouvelle approche engagée par Fortera, le produit devient un additif potentiel pour des ciments de type CEM I. Le RCC peut donc être utilisé en mélange, comme substitut du clinker, dans les ciments binaires ou ternaires. Mais il peut aussi être employé seul, pour créer un ciment sans clinker, ce qui fait la force du produit. Suivant cette démarche, nous sommes en mesure de nous inscrire dans les habitudes de production des ciments, mais aussi de formulation et de mise en œuvre des bétons. Lire aussi : Thierry Legrand devient le président Europe de Fortera Cette technologie est-elle adaptable sur les fours de cimenteries traditionnelles ? Nous avons deux options possibles. Soit utiliser un four de cimenterie existant pour permettre la production du RCC. Soit faire appel à la technologie flash mise en œuvre pour la fabrication de métakaolin calciné. A l’heure actuelle, Fortera est en train de monter un processus pilote au sein de la cimenterie de Redding, appartenant au groupe Martin Marietta, en Californie. L’objectif sera d’y produire quelque 15 000 t/an de RCC. Côté matière première, nous utiliserons le même calcaire que celui de la cimenterie. Ce partenariat avec Martin Marietta, de type technique et commercial, ne comprend aucune clause d’exclusivité sur la technologie mise en place. Quel est, pour le moment, le timing du développement de Fortera ? L’unité pilote californienne doit être mise en route durant le premier semestre 2022. Toutefois, l’industrie cimentière doit prévoir de très importants investissements si elle veut être au rendez-vous de la décarbonation de 2030 à 2050… Au niveau européen, l’entité vient tout juste d’être créée et la structure est en cours de montage. Il est évident qu’une unité pilote devra rapidement être mise en place sur le continent… Qui se cache derrière Fortera ? Deux actionnaires principaux assurent le financement de Fortera. D’un côté, il y a Vinod Khosla, un homme issu du monde numérique, mais qui est très intéressé par tout ce qui touche aux technologies propres. Et, de l’autre, Temasek, un fonds souverain singapourien. Propos recueillis par Frédéric 1Se dit d’un système chimique, dont la vitesse de transformation est très faible et qui a l’apparence de la stabilité. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Cem’In’Eu : Deux nouveaux ciments pour 2022

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Fabien Charbonnel, directeur général de Cem’In’Eu : « Nous allons lancer un CEM II/C et un ciment pouzzolanique CEM IV en 2022 ». [©Cem’In’Eu] A la tête de deux usines cimentières en activité et d’une base logistique portuaire, l’industriel Cement Innovation in Europe – Cem’In’Eu – a bouclé la première phase de son développement. « Aliénor Ciments est la première unité que nous avons mise en service en 2018, rappelle Fabien Charbonnel, directeur général du groupe. Basée à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, elle a assuré une production de 180 000 t de ciments en 2020, soit 1 % de part de marché en France, pour un chiffre d’affaires de 20 M€. » L’entité compte aujourd’hui plus de 200 clients locaux. Car c’est bien là le leitmotiv et la raison d’être de Cem’In’Eu : être présent au cœur des territoires, donc des marchés. Rhône Ciments suit la même logique. L’usine est sise à Portes-lès-Valence (26), en bordure du Rhône. De quoi permettre un approvisionnement par voie d’eau ou par train. Aliénor Ciments est, elle, connectée exclusivement au fer. Mais qu’importe la manière, tant que les livraisons de matières premières n’imposent pas la mise sur les routes de centaines de semi-remorques ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 99 jours

Vinci Construction France : L’ultra bas carbone fait son entrée sur le Grand Paris Express

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Les premiers des 40 voussoirs en Exegyubc, destinés à la ligne 18 lot 1 du Grand Paris Express. [©Vinci] La Société du Grand Paris a fait de l’innovation et du bas carbone ses deux chevaux de bataille. Avec son nouveau béton Exegy ultra bas carbone (ubc), Vinci Construction coche les deux cases à la fois. « Vinci Construction a lancé sa nouvelle gamme de solutions Exegy en septembre 2020 », rappelle Bruno Paul-Dauphin, directeur du programme Exegy. Et François Cussigh, expert béton de l’entreprise, de compléter : « Depuis 2016, Vinci Construction focalise ses recherches sur la baisse de ses émissions de carbone. Le béton se situe naturellement au centre de cette approche ». La première grande expérimentation du béton Exegyubc s’est déroulée dans le cadre de la construction du nouveau siège du groupe, à Nanterre. Aujourd’hui, elle se poursuit sur le lot 1 de la ligne 18, avec la mise en œuvre de voussoirs. Réalisés par l’industriel Stradal dans son usine d’Aubergenville (78), ces éléments sont coulés en Exegyubc. Ils sont au nombre de 40, ce qui permettra de réaliser 5 anneaux complets du tunnel principal. Le reste de la construction sera traité avec la solution Exegy très bas carbone retenue dans le cadre du marché. A savoir, un béton formulé sur la base d’un CEM III, additionné de fibres métalliques structurelles ArcelorMittal. Un impact CO2 exprimé en kg De fait, cette composition reste innovante à son niveau, puisque l’utilisation de bétons fibrés pour préfabriquer des voussoirs pour tunnels n’a été autorisée sur les chantiers du Grand Paris que récemment… La fibre retenue n’est autre que la HE++90/60. Sa particularité est d’être munie de crochets d’extrémité. Elle avait déjà été utilisée sur d’autres lots. Présente aussi sur le lot 18-1, elle a été reprise pour la formulation spécifique en Exegyubc. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 99 jours

Seine-Saint-Denis : Cibetec, tout en courbes

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine L’immeuble So Pop de Saint-Ouen est équipé de nombreuses pièces préfabriquées par Cibetec. [©Cibetec] A Saint-Ouen, l’immeuble So Pop est le point d’orgue du nouveau quartier central du Grand Paris. Ses voiles de façade en verre se déploient sur un vaste linéaire remarquable par l’effet visuel des corniches réalisées dans les ateliers de Cibetec. Dessinés par l’architecte Ludovic Lobjoy, les 32 400 m2 de cet immeuble tertiaire se déploient sur sept étages auxquels s’ajoutent 4000 m2 de jardins et terrasses. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Ile-de-France Ce projet architectural a nécessité la préfabrication pas moins de 52 poteaux triangulaires (365 ml), 276 corniches droites (environ 1 400 ml) et 93 corniches courbes (environ 430 ml). Le tout intégralement réalisé en béton de marbre blanc de Grèce poli. Près de 24 rayons différents ont été nécessaires pour épouser les courbures dessinées par l’architecte : 14 convexes et 10 concaves. Afin de s’assurer d’une blancheur pérenne, Cibetec a aussi utilisé un ciment de très haute performance souhaité par l’architecte, le ciment i.active Ultra 52,5 N de Ciments Calcia. Toutes les pièces ont reçu un polissage en cinq passes sur leurs différentes faces afin d’obtenir une brillance impeccable. Déjà équipé d’un polisseur, Cibetec s’est doté de supports spécifiques complémentaires pour polir les corniches droites et notamment d’un palonnier retourneur à sangles pour les poteaux triangulaires et les corniches. Même si ces dernières sont dotées d’inserts permettant leur saisie et leur fixation sur les trumeaux, leur pose a été néanmoins la partie la plus délicate en raison de leur poids allant de 2 à 4 t à une distance de 2 à 3 mm de la façade vitrée… Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Le paysage de la REP Bâtiment se dessine progressivement

Décalée au plus tard au 1er janvier 2023, la REP Produits et matériaux du bâtiment et de la construction (PMCB) se met en place. Tous les textes ne sont pas encore sortis, mais le schéma commence à se dessiner avec précision.
Il y a 3 ans et 99 jours

LD Contrôles : Restructuration complète

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Fabrice Lapié est le Pdg de LD Contrôles. [©LD Contrôles] Depuis peu, vous avez réorganisé LD Contrôles en différents métiers. Pouvez-vous détailler cette nouvelle structuration ? Fabrice Lapié : Depuis deux ans, nous retravaillons l’organisation interne de LD Contrôles. La période du Covid nous a permis de prendre le temps de mettre cela en place. Nous avons fait le bilan avec les directeurs et associés du réseau. Et avons fait le constat qu’il y avait un problème d’identification de nos compétences. On nous perçoit encore trop comme uniquement un spécialiste du béton et des granulats, alors que nos domaines d’intervention sont bien plus larges. Ainsi, dans chacun de nos laboratoires, il y a désormais la structure “LD Contrôles”, spécialiste des essais sur bétons et granulats. Quant à LD Métrologie, l’entité s’occupe des mesures de contrôle de la précision du matériel. Le pôle “métiers” LD Structures assiste les experts et ingénieurs en charge de l’étude de structures des bâtiments. Puis, LD Expertises regroupe les activités de réhabilitation, en accompagnant l’analyse de l’existant. Enfin, LD Formations permet à nos clients de réaliser des montées en compétence. Aujourd’hui, l’activité liée aux bétons et aux granulats ne représente plus que 35 % de notre volume d’affaires, mais nous gardons cette image réductrice. Il nous faut mieux communiquer sur l’ensemble de nos savoir-faire. Cette mise en avant de chaque métier devrait y aider. Vous avez aussi lancé une nouvelle structure LD Géotech… Oui, cela tient à une rencontre avec Bastien Marcé et Quentin Chevalier. Bastien  travaillait sur Toulouse et voulait rentrer dans sa région d’origine. Nous avons donc ouvert LD Géotech Adour, à côté de Biarritz. Pour le moment, cette structure interviendra dans le Sud-Ouest sur les questions de géométrie des sols, avant que les compétences soient déployées au niveau national. Bientôt, dans chaque laboratoire, un technicien et le matériel associé seront capables d’effectuer les études de sol G1. Pour celles allant de G2 à G5, Bastien Marcé assurera l’accompagnement. Enfin, pour couvrir le Nord-Est, l’entité LD Géotech Rhin devrait venir compléter l’organisation dès 2023. Lire aussi : Structuration des structures… C’était surtout un problème de communication autour de vos compétences ? Nous avons un panel de 300 à 350 essais. Nous montons en compétence en permanence. Et lorsque j’appelle nos clients, ils sont toujours surpris des accompagnements que nous pouvons leur apporter. Nous n’avons jamais vraiment pris le temps d’expliquer l’ensemble des domaines sur lesquels nous intervenons. Ainsi, des compétences qui sont largement proposées à Lure ne le sont presque pas à Bordeaux. Et d’autres le sont à Lyon… En communiquant sous forme de métiers, il est plus facile pour nous de mettre en avant nos savoir-faire auprès de nos clients ou sur nos réseaux. Ces savoir-faire sont bien plus aisément identifiables. Depuis la rentrée 2021, avec cette nouvelle organisation, à chaque fois que nous faisons un post sur un métier précis, nous avons des appels. Cela confirme qu’il fallait revoir cette communication et cette organisation. Vous avez aussi changé de logo et aussi agrandi vos laboratoire central et siège social… Le logo a été revu pour correspondre à cette nouvelle organisation par métiers. Lancé il y a plusieurs mois, le chantier du siège social, à Aurillac, est à présent achevé. Dans le même temps, avec Christine Guibert, responsable administrative, nous avons recomposé notre équipe et agrandi notre pôle administratif, en intégrant un service RH et une secrétaire polyvalente. D’un point de vue infrastructure, nous allons construire un nouveau laboratoire pour l’agence de Bordeaux. Enfin, nous continuons aussi à travailler sur la transition écologique et confortons notre logique RSE. Propos recueillis par Yann Butillon Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

La Roche-sur-Yon : travaux d’extension et de modernisation du lycée Notre-Dame du Roc

Neuf millions d’euros sont alloués au projet de restauration du lycée Notre-Dame du Roc.
Il y a 3 ans et 99 jours

Toulon Provence Méditerranée construit un chenal d’avivement au port de Saint-Elme

Les travaux du chenal d’avivement du port de Saint-Elme, à La Seyne-sur-Mer, suivent leur cours.
Il y a 3 ans et 99 jours

Loire : Rapid’Béton réinvente le libre-service

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Rapid’Béton : une nouvelle approche du libre-service. [©Rapid’Béton] Le béton en libre-service. Un concept qui a le vent en poupe en ce moment. Le Stéphanois Rapid’Béton s’inscrit à 100 % dans cette démarche, mais avec une approche originale. « Nous proposons non pas une simple centrale, mais un distributeur à béton autonome, explique Stéphane Thomas, président de Rapid’Béton. Chacun peut rejoindre, dès aujourd’hui, notre réseau. » Ce qui distingue l’équipement en premier lieu est son design : il est entièrement capoté. Idem pour la fourniture du béton : un bras articulé automatique se déploie pour remplir la remorque du client particulier ou professionnel et se replie pour permettre le remplissage d’une toupie. Une livraison sans poussières ni éclaboussures. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Le distributeur Rapid’Béton ne demande qu’une surface au sol de 66 m2 (6 m x 11 m). Sa singularité vient des cases à granulats. Il s’agit d’un concept de bennes créé sur mesure, d’une capacité unitaire de 15 t, que l’on vient glisser, tels des tiroirs dans l’équipement. Une sorte de “plug & play”, ce qui permet une installation simple en ville. Quand une case est vide, il suffit de la remplacer par une case pleine. Ou de la sortir pour la remplir et la remettre à sa place. Un petit malaxeur de 500 l, ayant bénéficié d’adaptations, constitue le cœur du système. Il permet de délivrer un minimum de 80 l de béton. La première installation Rapid’Béton est aujourd’hui en cours de montage sur Saint-Etienne, avec six formulations de base en mémoire et une disponibilité express. « On choisit sa formule et la quantité, on paye sur la borne automatique et on attend 3 mn que son béton, conforme à la norme NF EN 206/CN, soit prêt », conclut Stéphane Thomas. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Cap Leeuwin, mise à flots à Bordeaux par Hessamfar & Véron + Moon Safari

Conçu par les agences d’architecture Marjan Hessamfar & Joe Véron (mandataire), avec Moon Safari (associée), et livré à l’été 2021, Cap Leeuwin (15 119 m² ; 21,8 M€ HT ; Fayat Immobilier + Pitch Promotion, maîtres d’ouvrage) se veut la figure de proue du nouveau Quai des Caps à Bordeaux (Gironde). De brique et de métal. Communiqué. […] L’article Cap Leeuwin, mise à flots à Bordeaux par Hessamfar & Véron + Moon Safari est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 99 jours

Vendée : Aerolithys comble un bassin de saumurage

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Remplissage de l’ancien bassin de saumurage à l’aide du béton mousse Aerolithys. [©Béton Mousse Technologie] Détruite lors d’un violent incendie en février 2020, la fromagerie Eurial de Luçon, appartenant à la coopérative Agrial, a dû être momentanément fermée. Mais très vite, le propriétaire a décidé de la réouverture des lieux. Et ainsi, de la transformation de la fromagerie en une usine agro-alimentaire. Ceci, en repartant des bases encore présentes de l’ancienne occupation. C’est le Groupe Angevin, à travers son entité Donada, qui a été désigné pour réaliser l’opération de reconstruction et de réaménagement. Avec un défi majeur à résoudre : la présence d’un ancien bassin de saumurage de 1 200 m3 à combler. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire Pour ce faire, le choix s’est porté sur Béton Mousse Technologie (BMT) et sa solution Aerolithys. Le bassin de 50 m x 12,50 m x 2 m, l’équivalent d’une piscine olympique, a été rempli du béton produit en direct depuis la centrale mobile de BMT. Choisie pour sa très faible densité (380 kg/m3), sa rapidité de mise en œuvre (150 m3/j) et permettant d’être support de dallage, Aerolithys a convaincu l’ensemble des acteurs. Tant et si bien que ce béton mousse a aussi été mis en œuvre pour isoler le toit-terrasse d’une partie de l’usine. Ainsi, 40 m3 supplémentaires ont été coulés, permettant à la fois d’en assurer l’isolation, et l’étanchéité. De quoi permettre au lieu de retrouver une utilité, de se remettre de l’incendie et d’offrir la possibilité aux anciens employés de retrouver le chemin de l’usine agro-alimentaire flambant neuve. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Val-de-Marne : un nouveau site pour le commissariat de Maisons-Alfort

À Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne, un nouveau commissariat remplacera l’actuel d’ici à 2025.
Il y a 3 ans et 99 jours

Rhône : Structuration des gammes béton pour SEBM

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine SEBM vient de structurer son offre de bétons prêts à l’emploi. [©Martel] Filiale de Martel Groupe, SEBM aura passé son année 2021 à travailler sur la structuration de son offre. « Ces dernières années, la transformation du marché de la construction nous a poussés à apporter une vision claire sur nos offres de produits, afin de répondre aux besoins de nos clients, explique Amandine Noailly, responsable technique et développement béton du groupe. Nous avons donc regroupé nos bétons usuels pour bâtiment sous la gamme Tradi. Quant à la gamme Techni, elle rassemble les bétons plus performantiels, afin de répondre aux chantiers plus techniques. Enfin, le secteur des travaux publics sera régi par notre gamme Voiri. » De son côté, la gamme Speci regroupe les bétons nécessitant des exigences spécifiques, telles que les chapes fluides ciment. La gamme Lhya est dédiée aux bétons d’aménagements décoratifs. « Elle est déclinée en trois sous-familles : Lhya Minéra, pour les bétons désactivés, sablés, Lhya Surfa, pour les bétons imprimés ou balayés, et enfin, Lhya Perméa, pour les bétons drainants et stabilisés. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Dans le même temps, Martel Groupe réaffirme sa volonté de placer le développement durable au cœur de ses activités. « L’internalisation de la chaîne de valeur nous permet de mettre en avant une économie circulaire associée à la fabrication du béton grâce à notre carrière de la Picardière – SEEM, ainsi qu’à la réutilisation de nos retours bétons pour la fabrication de granulats recyclés. » Afin de répondre aux enjeux de la RE 2020, SEBM lance ainsi le marquage CO2 Score, qui signale des réductions des émissions de CO2/m3, pouvant atteindre plus de 50 %. Celui-ci est applicable à l’ensemble des produits de la marque. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 99 jours

Les opposants au "mur" de la gare d'Austerlitz à Paris présentent un contre-projet

Ce projet d'immeuble situé entre la gare et l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière comprenant environ 50.000 m² de bureaux qui accueilleront le futur siège de l'Agence française de développement (AFD), est un "monstre à un milliard d'euros" dont "personne n'a besoin à Paris", a fustigé Christine Nedelec, présidente de FNE (France Nature Environnement) Paris et de SOS Paris, lors d'une présentation en visioconférence.Ses opposants qualifient de "mur écrasant" cet ensemble immobilier de bureaux, commerces et logements, "de plus de 300 m de long" et de 37 m de hauteur, soit "près du double du bâti environnant", et ne proposant que 500 m² d'espaces verts supplémentaires selon eux."Personne n'a envie d'une architecture carcérale aussi monumentale", a ajouté Mme Nedelec pour qui le projet de l'aménageur, la Semapa (société d'étude, de maîtrise d'ouvrage et d'aménagement parisienne) détenue à 92% par la Ville de Paris, est "climaticide".A la place, Roland Larivière, un "passionné d'architecture", propose deux bâtiments de style néo-classique, bien plus petits, enserrant le métro aérien de la ligne 5, une grande "terrasse publique" en amphithéâtre, un bassin et 1,6 hectare de verdure."Nous appelons de nos voeux d'autres propositions", avance le collectif qui se dit ouvert "aux styles architecturaux en rupture" à condition de prendre en compte le patrimoine environnant, dont la Pitié-Salpêtrière et le Jardin des Plantes.Le projet actuel est à l'arrêt puisque le collectif, qui demandait l'annulation du permis de construire, a déposé le 14 janvier un pourvoi en cassation après avoir été débouté par la Cour administrative d'appel.Porte-parole du collectif, Olivier Le Marois affirme que le projet "ne tient que grâce à l'argent de l'AFD" et dénonce le fait que cette agence "utilise l'argent de l'aide au développement pour sauver un projet de promotion privée".Fin 2020, un rapport du Sénat soulignait que l'opération de l'AFD, estimée à 836 millions d'euros et préférée à "une localisation moins onéreuse à Saint-Ouen", devait être suivie "avec la plus grande vigilance" en raison de la crise de l'immobilier de bureaux.Les sénateurs estimaient que le projet comptait "au moins 10.000 mètres carrés de trop", qu'il faudrait louer ou revendre dans un contexte économique difficile.