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Toute l'actualité du bâtiment

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Il y a 3 ans et 149 jours

Neuf villes supplémentaires encadrent les loyers en Seine-Saint-Denis

Pour les baux signés à partir du 1er décembre, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, le Pré-Saint-Gervais, les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville plafonnent les loyers des locations meublées et non-meublées, afin de "mettre fin à une hausse trop importante des loyers sur le territoire", a indiqué Est-Ensemble, territoire où vivent plus de 418.000 personnes.Pour Est-Ensemble : "En 2017, le loyer moyen sur le marché privé du territoire d'Est-Ensemble atteignait par exemple 16,50 EUR par mètre carré hors charges, soit plus que celui de grandes métropoles (13 EUR par mètre carré à Nice, 10 à 11 EUR à Rennes, Toulouse, Lyon ou Lille).""Après plus de deux ans de mobilisation, il s'agit d'une très bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui, face à la hausse continue des loyers, ont de plus en plus de mal à se loger", s'est félicité l'établissement public.Les différents projets d'aménagement en banlieue parisienne - dont le Grand Paris Express et les infrastructures liées aux JO-2024 - entraînent une pression accrue sur le parc immobilier et une augmentation des loyers dans le privé.L'encadrement des loyers interdit aux propriétaires de demander aux locataires un montant supérieur à une somme donnée, celle-ci variant selon les quartiers en fonction de l'état du marché. Il s'applique dans des zones de plus de 50.000 habitants "où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements".Prévu par la loi Elan de 2018, le plafonnement des loyers ne concernait, jusqu'au 1er juin, que Paris et Lille.Il a été étendu à cette date à neuf villes de Seine-Saint-Denis situées au nord de Paris et regroupées dans l'établissement public Plaine Commune. Depuis septembre, les métropoles de Bordeaux, Montpellier et Lyon appliquent également cette mesure.Une carte interactive permet de connaître le loyer de référence d'un logement, en fonction notamment de son ancienneté et de son emplacement.
Il y a 3 ans et 149 jours

L'évacuation de la tour Obélisque d'Epinay-sur-Seine confirmée par la justice

"Au vu des rapports des trois experts ayant examiné le bâtiment, et notamment de l'expertise ordonnée par le tribunal administratif, le juge des référés a estimé qu'existait un risque réel d'effondrement des balcons des façades sud, est et ouest", a indiqué le tribunal dans un communiqué."Malgré ses conséquences graves pour les occupants, l'évacuation décidée par le préfet apparaissait, à ce stade de l'instruction, nécessaire pour prévenir le danger imminent pour la sécurité et la salubrité publique", poursuit la juridiction.Plusieurs habitants de l'immeuble avaient saisi le juge des référés pour obtenir la suspension de l'arrêté du 5 novembre 2021 du préfet de la Seine-Saint-Denis leur ordonnant d'évacuer le bâtiment sous cinq semaines.Une première évacuation de la façade sud de la tour, la plus dégradée, avait eu lieu le 15 novembre, sous un important dispositif policier.Le reste des copropriétaires et locataires, dont une trentaine étaient présents à l'audience lundi, doivent quitter les lieux au 8 décembre."C'est catastrophique pour tout le monde, des gens seront à la rue dans huit jours", a réagi auprès de l'AFP Daniel Lizieux, l'un des requérants."C'est honteux, sans considération pour les gens ni la réalité des faits", a poursuivi le copropriétaire, qui prépare de manière précipitée son déménagement dans l'Ariège.Plusieurs occupants rencontrés par l'AFP ont expliqué avoir reçu des propositions de relogement inadaptées à leur situation, ou localisées trop loin.A l'origine de l'évacuation de la tour, une série d'expertises effectuées depuis octobre ayant conclu à une forte corrosion des raidisseurs métalliques reliant les balcons et soutenant les garde-corps ainsi qu'à un risque d'effondrement de ces balcons. Pour l'expertise la plus pessimiste, la tour entière est en danger.Cependant, pour des habitants et leur avocat, cette expertise était "uniquement visuelle". En se basant sur des photos d'archives de la construction de la tour, ils objectent que les raidisseurs métalliques ne soutiennent pas le plancher des balcons.Du côté de la préfecture il n'était pas question de faire courir un quelconque risque aux habitants.Pour Jacques Witkowki, préfet de Seine-Saint-Denis : "Sur les propositions d'hébergement, on fait au mieux car on agit dans l'urgence".La démolition de la tour est prévue à l'horizon 2028.
Il y a 3 ans et 149 jours

Le Sénat appelle à l’inclusion de l’énergie nucléaire dans la taxonomie verte européenne pour la neutralité climatique d’ici à 2050

Alors que l’atteinte de l’objectif de neutralité climatique nécessite en Europe de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et que la production d’électricité doit doubler d’ici à 2050, l’énergie nucléaire est totalement omise par la taxonomie verte européenne, qui vise à classer les activités économiques selon leur impact climatique, afin de favoriser les investissements vers les plus vertueuses. Pourtant, l’énergie nucléaire n’émet en moyenne que 6 grammes de CO2 par kilowattheure (kWh) en France, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), et 12 grammes de CO2 / kWh dans le monde, pour le Groupement d’experts international sur l’évolution du climat (GIEC).Aussi, les deux commissions sénatoriales, dans une résolution transpartisane, plaident pour intégrer l’énergie nucléaire dans la taxonomie verte, en veillant à classer comme durables la construction et l’exploitation des installations de la production d’électricité en découlant, comme c’est le cas pour les énergies renouvelables. Elles appellent le Gouvernement à défendre cette position au Conseil lorsqu’il sera consulté sur le texte que la Commission européenne devrait publier d’ici la fin 2021, faute de quoi le financement de la décarbonation de l’économie européenne s’en trouverait fragilisé et la neutralité technologique entre les différentes sources d’énergies bas-carbone ne serait pas garantie.Il s’agit d’un préalable indispensable à de nouveaux investissements dans l’énergie nucléaire, qui procure actuellement les deux tiers de l’électricité de la France et concourt à la moitié des mix électriques des États membres de l’Union européenne.Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques : « Notre commission a plaidé pour un retour en grâce de l’énergie nucléaire dans la loi “Énergie-Climat” de 2019, une résolution en 2021 et la loi “Climat et Résilience” de 2021. Nous appelons aujourd’hui à son intégration dans la taxonomie verte européenne. Largement décarbonée, l’énergie nucléaire est en effet indispensable pour réaliser concrètement l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050, issu de la loi “Énergie-Climat” et conforté par le “Pacte vert pour l’Europe” ».Pour Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes : « Il est vital que la Commission européenne intègre le nucléaire, qui est une énergie bas-carbone, mais aussi peu chère, abondante et régulière, dans la catégorie des investissements verts : c’est décisif à la fois pour permettre à l’Union européenne d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et pour conforter son autonomie stratégique, en réduisant sa dépendance à d’autres énergies et aux États qui en sont fournisseurs ».
Il y a 3 ans et 149 jours

"Les quartiers fertiles" récompensent 100 fermes urbaines en France

AGRICULTURE URBAINE. Le dispositif gouvernemental promet de transformer des quartiers de métropole et d'outre-mer en profondeur grâce à des fermes urbaines, créatrices de lien social et environnemental. L'Etat a débloqué pour cela 34 millions d'euros.
Il y a 3 ans et 149 jours

Isolants biosourcés : Soprema va densifier ses capacités de production

PRODUCTION. Spécialiste de l'isolation et de l'étanchéité, Soprema, annonce qu'il va construire deux nouvelles lignes de production dans les Vosges.
Il y a 3 ans et 149 jours

Immobilier commercial : les attentes des collectivités

Les collectivités françaises présentes au Mapic 2021 ont exposé leurs attentes en matière d'immobilier commercial. Mixité des usages oblige, des opportunités s'offrent aux loisirs. L'enjeu des logements à rénover en centre-ville est aussi mis en avant.
Cimbat
Il y a 3 ans et 149 jours

De nouveaux engagements pour sécuriser les emplois des infrastructures numériques

FORMATION. Le Gouvernement et les acteurs des infrastructures numériques ont signé le 1er décembre 2021 un nouveau protocole d'engagement de développement de l'emploi et des compétences (Edec), financé à hauteur de 50% par l'Etat. Le but : assurer la pérennité des emplois créés autour du plan France très haut débit, une fois le déploiement de la fibre optique terminé.
Il y a 3 ans et 149 jours

20 ans de l'OQAI : de la lente prise en compte de la qualité de l'air intérieur

SANTÉ. L'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI) a vingt ans. L'occasion de revenir sur les évolutions récentes et futures de la prise en compte d'un phénomène qui n'a pas toujours été, comme aujourd'hui, sur le devant de la scène.
Il y a 3 ans et 149 jours

Le nouveau DPE "ne présente plus d'anomalies", assurent l'Etat et les professionnels

CORRECTION. Après quelques turbulences liées à un problème technique dans la formule du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), en vigueur depuis juillet dernier, le gouvernement et les acteurs du secteur font état d'un retour à la normale.
Il y a 3 ans et 149 jours

Les architectures japonaises s'entremêlent dans une exposition unique à Paris

CULTURE. Dans la capitale, une exposition met en lumière plusieurs mouvements architecturaux japonais contemporains, à travers le travail de 35 agences. Un projet étonnant de réaménagement d'une péniche parisienne par Le Corbusier est également exposé.
Il y a 3 ans et 149 jours

Hôpital Grand Paris-Nord: l'AP-HP a acquis le site de l'usine Stellantis

L'ancienne usine PSA de Saint-Ouen a été vendue à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui construira un campus hospitalo-universitaire Grand Paris-Nord en 2028.
Il y a 3 ans et 149 jours

Soprema agrandit ses usines Pavatex dans les Vosges

Le spécialiste des solutions d'étanchéité et d'isolation va construire deux nouvelles lignes de production : Pavatex II sur son site industriel Pavatex à Golbey et Pavatex III à l’ecoparc de Chavelot. Avec ces nouvelles lignes, dont le démarrage est prévu respectivement au printemps 2022 et fin 2023, Soprema poursuit son développement sur le segment des isolants biosourcés.
Il y a 3 ans et 149 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 149 jours

Mobilisation chez Leroy Merlin : les salariés obtiennent gain de cause

NÉGOCIATIONS. En conflit avec la direction depuis une dizaine de jours, les salariés ont pu discuter avec la direction afin de revoir à la hausse les augmentations de salaires.
Il y a 3 ans et 149 jours

Marché public et nouveaux CCAG : Syntec-Ingénierie dénonce un guide qui contredit l’esprit initial de la réforme

Plus particulièrement, la Direction des Affaires Juridiques avait validé dans son article 15.3.5 la nécessaire adaptation de la rémunération du maître d’œuvre, en cas d’allongement des délais de chantier. La fédération professionnelle de l’ingénierie, qui représente 73 000 entreprises, générant 42,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour partie dans le secteur de la construction, s’était félicitée de ce rééquilibrage contractuel historique, qui permettait une répartition plus juste des droits et obligations entre les parties.Pour accompagner et faciliter la mise en œuvre de cette réforme, la Direction des Affaires Juridiques de Bercy vient de publier sans concertation un guide d’utilisation composé de dix fiches concernant spécifiquement les CCAG MOE et travaux. Si l’initiative est louable, l’interprétation donnée au sujet de la rémunération du maître d’œuvre lorsque la durée du chantier est plus longue que celle initialement prévue dans le contrat, vient totalement contredire l’esprit initial de la réforme. En fixant une liste prédéfinie de critères ouvrant droit à une rémunération complémentaire ou à une indemnisation du maître d’œuvre, la fiche n° 20 « Examen des causes et des conséquences sur le marché de maîtrise d’œuvre d’une augmentation de la durée du chantier supérieure à 10% » annule purement et simplement les avancées obtenues lors de la réforme. Alors que le CCAG Maître d’œuvre rendait possible la libre négociation entre les parties prenantes, le guide restreint les possibilités de rémunération complémentaire pour le maître d’œuvre aux seuls cas déjà acceptés par la jurisprudence. Cette lecture restrictive du dispositif n’apporte aucun bénéfice et aggrave un peu plus la situation des maîtres d’œuvre. Syntec-Ingénierie, qui a alerté à plusieurs reprises l’administration et le gouvernement, dénonce un document inadapté aux réalités du terrain qui vient rétablir un déséquilibre contractuel entre les parties, au désavantage du maître d’œuvre. Les entreprises d’ingénierie, qui accompagnent leurs clients publics depuis la conception jusqu’à la maintenance des ponts, routes, infrastructures, métros, bâtiments, hôpitaux, etc. appellent à une révision du guide, qui permette d’utiliser les nouveaux CCAG dans le respect des textes publiés et de l’esprit de la réforme.
Il y a 3 ans et 149 jours

Béton[s] le Magazine n° 97 invite aux voyages

Les voyages forment la jeunesse. Une citation devenue dicton, souvent attribuée à Michel de Montaigne, même si tout le monde n’est pas d’accord à ce propos… Toujours est-il que les voyages éveillent la curiosité, poussent à la découverte d’autres façons de vivre, de penser.  Le béton est aujourd’hui universel, disponible sur l’ensemble des continents. Aussi, invite-t-il aux voyages. Cette pérégrination débute à la frontière sénégalo-mauritanienne, en mer, à 10 km des côtes. Là, se construit, en ce moment, le terminal gazier de Grand Tortue. La partie #1 de ce reportage est à découvrir en exclusivité en p. 30 du présent numéro. Puis, rendez-vous en janvier pour la suite…  Retrouvez le n° 97 dans la boutique En p. 40, le voyage se poursuit et nous emmène au cœur des centrales à béton. L’occasion de découvrir les acteurs qui animent ce secteur d’activité et qui assurent la fourniture des équipements dédiés.  Un autre voyage nous entraîne vers le monde de la conservation et de la réparation des bétons. Après l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, en Italie, l’administration française s’est inquiétée de la situation de ses propres ponts. Un rapport sénatorial a même été diligenté sur ce sujet…  Toujours à propos de pont, celui du château de Chazelet, dans l’Indre, reste exceptionnel. Toujours debout, il n’est autre que le premier pont en béton du monde. Et il est à découvrir, en exclusivité, en dernière page de n° 97. Mais l’aventure ne s’arrêtera pas là. Tout au long de l’année 2022, Béton[s] le Magazine a prévu de poursuivre le voyage vers d’autres chantiers, d’autres contrées, proches ou lointaines. Avec une idée directrice : montrer la diversité d’utilisations des bétons dans la construction. Dévoiler les techniques, les solutions choisies ailleurs. De beaux périples en préparation… Frédéric GluzickiDirecteur de la publication
Il y a 3 ans et 149 jours

"Mafia des déchets": prison ferme et fortes amendes requises

Des peines de prison ferme ont été requises à Draguignan (Var) contre quatre des dix prévenus au procès de la "mafia des déchets", ainsi que de fortes amendes.
Il y a 3 ans et 149 jours

Neutralité carbone : L’Ademe propose quatre scénarii

L’Ademe propose quatre scénarii pour la neutralité carbone. [©Ademe] La question de la transition environnementale est plus que d’actualité et bien des secteurs doivent s’en saisir. Malgré la crise du Covid et les bouleversements économiques actuels, l’écologie fait partie des premières préoccupations des Français. Et ce, depuis plusieurs années. Surtout que selon le dernier rapport du Giec, nous n’allons pas dans la bonne direction pour juguler le réchauffement climatique. Sachant qu’à ce rythme, ce dernier pourrait atteindre les + 4°C en 2100. A l’aube d’une nouvelle échéance électorale, la trajectoire climatique que la France va emprunter peut évoluer et pèsera, si la question n’est pas trop éclipsée par d’autres thématiques dans les futurs débats. Pour accompagner la réflexion collective, l’Ademe vient de mettre en ligne le rapport “Transitions 2050 – Choisir maintenant, agir pour le climat”. Ce document de 687 pages dresse 4 scénarii pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (il existe bien sûr des notes de synthèse plus digestes pour les moins courageux !). Et ce, conformément aux objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) établis suite aux Accords de Paris et inscrits dans la loi française en 2019. Les quatre scénarii (S1, S2, S3 et S4) vont du plus ambitieux au moins contraignant. En effet, le S4 suit une trajectoire tendancielle, relative aux ambitions actuelles. Ils mettent en exergue des situations et des solutions concrètes. Et l’Ademe compte bien compléter son travail avec de nouveaux éléments sur le mix énergétique fin janvier 2022 et sur les impacts macro-économiques, fin mars prochain. L’écologie, une préoccupation majeure Dans ce rapport, aux côtés de l’alimentation, le mode de vie ou encore la mobilité et l’industrie, le bâtiment tient une place importante. En effet, ce secteur est un grand consommateur d’énergie (40 %) et est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Le S1, baptisé “génération frugale” mise sur une frugalité choisie, mais aussi contrainte. Ici, place à la préférence locale et à la sanctuarisation de la nature. « Les grandes villes sont délaissées pour les moyennes et les zones rurales pour plus de proximité, explique Valérie Quiniou, directrice exécutive, prospective et recherche à l’Ademe. Le bâti existant est optimisé. » Dans ce scénario, les logements vacants sont investis, les résidences secondaires sont converties en principales, et les locaux et anciens bureaux sont transformés en logements. Lire aussi :Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales « De fait, la construction neuve chute. Mais quand en 2015, il y a moins de 1 % de rénovations BBC, elles sont de l’ordre de 80 % en 2050. Et ce, en une seule étape, c’est-à-dire, un chantier. » Ici, la rénovation énergétique tient une place importante. Elle est massive et rapide. Côté industrie, une politique d’emploi devra être menée pour répondre à la notion de proximité. Le “made in France” et la low tech seront les axes d’investissement. Ce S1 permettrait, de façon générale, de diviser par plus de deux la demande énergétique. En développement les puits naturels (ou puits biologiques comprenant des espaces de biodiversités, de forêts…), la France atteindrait ainsi – 42 MteqCO2 en 2050. Et avec de nouveaux indicateurs, comme la qualité de vie et la prospérité prendraient le pas sur la notion de croissance. Le bâtiment et la rénovation énergétique au cœur de la transition environnementale Pour le S2, nommé “coopérations territoriales”, les villes moyennes sont à l’honneur et transformées de façon radicale. « Nous parlons de ville du “quart d’heure”, où l’usage du vélo et de la marche se fait facilement. Il y a un changement d’usage du bâti et une accélération de la rénovation énergétique pour atteindre 80 % de BBC, mais cette fois-ci par geste. C’est-à-dire, plus adaptée au rythme des ménages. » Aussi, les équipements sont mutualisés au sein des logements. Par exemple, l’électroménager est partagé entre les voisins. A l’échelle industrielle, ce scénario prévoit un fort accompagnement dans la décarbonation des sites, mais aussi pour le recyclage et la revalorisation des matériaux. Il y a ainsi moins de transport de marchandises. « Dans ce cas de figure, 80 % de l’acier, du plastique, du verre et du papier-carton viennent du recyclage. Il y a aussi un effort de réindustrialisation ciblée en lien avec les territoires. » Le S2 permettrait une réduction de 50 % des consommations énergétiques. Et en mixant, puits biologiques et technologie de captage de CO2 pour certaines industries, comme celle du ciment, la France atteindrait – 28 MteqCO2 en 2050. Entre frugalité et innovations technologiques Dans tous les secteurs, le S3 “technologies vertes” s’appuie plutôt sur de nouvelles technologies, le numérique et les innovations que sur un changement de vie. La biomasse est davantage exploitée pour la méthanisation, le bois énergie ou encore pour la fabrication de biocarburant. L’industrie a plus recours aux énergies décarbonées comme l’hydrogène en grande partie importé. Et 60 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques viennent du recyclage. Au niveau de l’habitat, les Français favorisent les métropoles. « Nous sommes dans une logique haussmannienne de déconstruction/reconstruction à grande échelle. » Lire aussi :Dossier : Comment les industriels s’emparent du bas carbone ? L’accent est mis sur la rénovation énergétique, mais de façon moins ambitieuse. Seuls 50 % des chantiers sont équivalents à un BBC. Avec cette trajectoire, la consommation énergétique diminuerait de 40 %. L’aspect numérique étant ainsi plus important et donc plus gourmand en énergie. En 2050, comme les puits biologiques sont plus sollicités, la France atteindrait – 9 MteqCO2. Le S4, “pari réparateur” est un prolongement de notre mode de vie actuel. « Dans l’habitat, la rénovation énergétique est industrialisée par la préfabrication quand cela est possible. La moitié atteindrait des niveaux BBC ou passifs. » Le recours aux nouvelles technologies et à la domotique sert à la diminution de l’impact environnemental du bâti et la construction neuve est maintenue, tout comme l’étalement urbain. La décarbonation de l’industrie passe par le captage et le stockage de CO2 (CCS). Quel degré de désirabilité ? Ainsi, ce scénario mise tout sur ces technologies plus que sur les puits biologiques et la sobriété pour réparer l’impact environnemental. Selon les estimations de l’Ademe, elles consommeraient près de 6 % de l’énergie. En termes de ressources, 45 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques sont issus du recyclage. Dans cet équilibre, en 2050, la France serait autour des 1MteqCO2. Avec ces différents “plans d’attaque”, plusieurs questions se posent. Dans les scénarii les plus en rupture, quel est le degré d’acceptabilité, voire de désirabilité de la société ? Comment articuler la transition écologique et la justice sociale ? Pour les S3 et S4, quel coût engendrent ces transitions technologiques ? Quand seront-elles assez matures ? Quid des émissions cumulées entre le moment où ces innovations sont démocratisées et aujourd’hui ? Chaque scénario comporte son lot de risques. Qu’ils soient sociétaux ou d’ordre environnemental. Mais suite à ces deux ans de travaux qui ont mobilisé plus de 100 personnes, l’Ademe rappelle qu’il y a des incontournables : la nécessaire accélération des choses. « Nous avons encore le choix, mais il faut choisir vite », explique Valérie Quiniou. Et Arnaud Leroy, Pdg de l’Ademe de conclure : « Plus nous prendrons des mesures tardives, plus elles coûteront cher. Les années 2020-2030 seront cruciales et la France doit rester à l’avant-garde de la question climatique ».
GDA
Il y a 3 ans et 149 jours

Chaleur Renouvelable : le solaire thermique est loin d'avoir dit son dernier mot

Dans l’industrie et pour le chauffage urbain, il est possible de couvrir 100% des besoins de chaleur annuel en associant solaire thermique et stockage saisonnier.
Il y a 3 ans et 149 jours

Les carnets de commande des artisans de la construction en plein boom

"Les carnets des artisans qui fréquentent Point P (filiale de Saint-Gobain chargée du négoce de matériaux de construction, NDLR) n'ont jamais été aussi hauts", a indiqué Benoit Bazin lors de l'émission Ecorama sur Boursorama.com.L'activité du secteur du bâtiment et de la maison individuelle en France "est très forte", avec "près de 700.000 dossiers" de demande d'aide MaPrimRenov enregistrés à la fin de l'année, a-t-il ajouté."Partout dans le monde, les habitants ont considéré que leur maison était le refuge ultime, ils ont télétravaillé et donc l'épargne des ménages s'est aussi dirigée vers le bâtiment pour la rénovation-qualité de l'air contre le Covid, mais aussi pour améliorer l'efficacité énergétique" contre le réchauffement climatique, a-t-il analysé, se disant "très confiant" pour les résultats financiers du groupe au 4e trimestre et les "tendances de fonds" en 2022.Avec la hausse des prix des matières premières, le groupe, qui a augmenté ses marges de 10% en moyenne au 1er semestre, affirme avoir augmenté ses prix de 5% en moyenne par an au cours des deux dernières années.
Il y a 3 ans et 149 jours

S’emparer des lieux – Nouvelles architectures en Haute-Savoie

L’îlot-S, le CAUE de Haute-Savoie à Annecy propose d’observer les mutations de l’architecture dans le département. Jusqu’au 2 avril 2022. Cette exposition invite à découvrir la manière dont l’architecture contemporaine de Haute-Savoie est modelée par l’histoire, le site et les défis auxquels elle est confrontée. Territoire apprécié pour ses paysages et son cadre de vie […] L’article S’emparer des lieux – Nouvelles architectures en Haute-Savoie est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 149 jours

La Ferrière : des travaux de rénovation sont prévus au sein de l’école Saint-Nicolas en septembre 2022

Le projet de réfection de l’école Saint-Nicolas, qui débutera en septembre prochain, s’élève à 650 k€. Les travaux dureront deux ans.
Il y a 3 ans et 149 jours

Vendée : réfection de l’église de Belleville-sur-Vie

Les travaux de rénovation de l’église de Belleville-sur-Vie se poursuivront jusqu’au printemps 2022. Ce chantier coûte plus de 100 k€.
Il y a 3 ans et 149 jours

Réhabilitation du Musée des Jacobins à Morlaix

Ces travaux induisaient des charges non prévues sur les fondations de la structure. Les équipes URETEK® sont alors intervenues pour renforcer ces fondations qui présentaient des défauts de jointement, et consolider les sols sous les fondations existantes et nouvelles. La technique d'injection de résine expansive fut appliquée sur l'ouvrage sous la surveillance continue d'un radar 3D afin de garantir la préservation du bâtiment classé Monument Historique.
Il y a 3 ans et 149 jours

Grande Porte des Alpes – Consultation internationale d’urbanisme

Afin d’imaginer le territoire de la Porte des Alpes demain, la Métropole de Lyon a lancé une démarche innovante de prospective territoriale en lien avec l’État, les villes de Bron, Chassieu et Saint-Priest, ainsi que le Sytral et le Sepal. Jusqu’au 7 février 2022. Cette consultation internationale d’urbanisme vise à définir trois scénarios contrastés de […] L’article Grande Porte des Alpes – Consultation internationale d’urbanisme est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 149 jours

Combs-la-Ville : début de la démolition de la résidence Les Brandons mi-décembre

Les travaux de démolition de la résidence Les Brandons entrent dans le cadre du projet de renouvellement urbain du quartier des Brandons.
Il y a 3 ans et 149 jours

Chauriat : une nouvelle route et un nouvel aménagement paysager dans le bourg

La route départementale 4 traversant le bourg de Chauriat a été refaite. Des aménagements paysagers ont aussi été réalisés.
Il y a 3 ans et 149 jours

Toulouse : poursuite des aménagements autour de la place Marcel-Bouilloux-Lafont en 2023

Les travaux d’aménagement autour de la place Marcel-Bouilloux-Lafont entrent dans le cadre d’un projet de réaménagement global du quartier Montaudran.
Il y a 3 ans et 149 jours

Antibes : deuxième phase de rénovation du stade du Fort-Carré en 2022

La deuxième phase de rénovation du stade du Fort-Carré portera sur la sécurisation du site. Elle mobilisera un budget d’environ 1,5 M€.
Il y a 3 ans et 149 jours

La touche Flores y Prats à Bruxelles

Lauréats du concours en 2020, les Espagnols de Flores y Prats, associés à l'agence belge Ouest ...More about Cet article La touche Flores y Prats à Bruxelles est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 149 jours

Archéologie immersive

Architecte et doctorant en archéologie à l'université de Tel Aviv, Roy Albag s'intéresse depuis plus de ...More about Cet article Archéologie immersive est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 149 jours

Saint-Jean-de-Monts : rénovation des locaux de la gendarmerie

En Vendée, plus de 2,5 M€ ont été alloués à la rénovation de la gendarmerie de Saint-Jean-de-Monts.
Il y a 3 ans et 149 jours

Sourcéa La nouvelle peinture biosourcée signée Onip

Une peinture éco-conçueSourcéa est une peinture pour la protection et la décoration des murs et plafonds intérieurs, formulée à base de résine alkyde en émulsion biosourcée à 97%.Labellisée Ecolabel, Sourcéa est la première peinture du marché affichant sa conformité à la norme NF/EN 16640 et son taux de plus de 54% de carbone biosourcé. Formulée sans polluants volatils, sans métaux lourds, sans nanomatériaux ni agents toxiques, Sourcéa bénéficie d’un taux de COV < 1g/L, contribuant ainsi à la qualité de l’air intérieur.Une peinture polyvalente et performante2 en 1, la peinture Sourcéa peut s’utiliser à la fois en couche d’impression et en couche de finition. Son aspect mat-velouté et sa finition pommelée fine très tendance la rendent idéale pour la décoration des murs et des plafonds dans toutes les pièces à vivre.Adaptée aux chantiers neufs comme aux travaux de rénovation, Sourcéa offre un accrochage parfait en impression et une excellente couvrance, qui garantissent une opacité optimale en 2 couches.Une peinture conçue pour faciliter le travail des peintresLa nouvelle peinture biosourcée Sourcéa d’Onip offre un confort d’application optimal sans projection ni reprise à la brosse acrylique, au rouleau ou à l’airless, ainsi qu’un bon temps ouvert. Son rendement élevé (12 m²/L) et son séchage rapide (2h au toucher) permettent aux peintres de gagner du temps sur les chantiers.Une personnalisation à la carteConditionnée en pots de peinture blanche de 1L, 3L et 10L, Sourcéa peut être teintée dans plus de 1200 coloris grâce au système de mise à la teinte COLOR’ONIP.Caractéristiques techniquesAspect : mat veloutéRendement : 12 m²/L par coucheConditionnement : 1L, 3L et 10LPrix public HT conseillé :Sourcéa 1L : 21,82 € HTSourcéa 3L : 59,70 € HTSourcéa 10L : 167 € HTDistribution : réseau ONIP
Il y a 3 ans et 149 jours

Sainte-Maxime : rénovation de la base nautique Paul-Bausset

Les travaux de rénovation de la base nautique Paul-Bausset se termineront le 15 janvier 2022.
Il y a 3 ans et 149 jours

Hauts-de-France : Trois scénarii pour le futur

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Pour les Hauts-de-France, le Cerc envisage trois scénarii à l’horizon 2025. [©ACPresse] Dans les Hauts-de-France, l’année 2020 a été en nette contraction. En lien direct avec la crise sanitaire du Covid. Comme au niveau national, l’arrêt des permis de construire s’est ajouté à l’arrêt de l’activité du bâtiment pendant les périodes de confinement. Puis, une reprise sur la dernière partie de l’année a été enregistrée, mais avec un niveau de commandes ne permettant pas un rattrapage d’activité par rapport à l’année 2019. Pour la région, le Cerc envisage donc trois scénarii pour l’horizon 2025.&nbsp; Un scénario bas. Malgré France Relance et l’engagement des collectivités sur la rénovation énergétique, l’activité stagne sur la période 2021-2025. Le chiffre d’affaires augmente en moyenne annuelle de + 0,8 %, pour atteindre en 2025 un niveau comparable à celui de 2016 (année la moins bonne de la période 2008-2019). Retrouvez l&rsquo;actualité des entreprises en région Un scénario haut. La reprise d’activité s’organise, dès 2021, en lien avec le plan de relance national et celle de la commande publique des collectivités ou des projets des bailleurs. La forte mobilisation de tous les acteurs sur l’entretien-rénovation comme sur la construction neuve monte en puissance. En 2025, le chiffre d’affaires du bâtiment aurait retrouvé son niveau élevé, légèrement supérieur à celui de 2019 (comparable à celui de 2008). Enfin, un scénario médian, qui correspond à la moyenne des deux scénarii haut et bas. Sur la période 2020-2025, le chiffre d’affaires affiche une progression de + 2 %/an. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 149 jours

Avoir la fibre béton

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Se passer de tout ou partie des armatures passives du béton. Mais aussi lutter contre la micro-fissuration à jeune âge. Telles sont les promesses des fibres pour bétons. Métalliques, synthétiques, minérales ou naturelles. Structurelles ou non. Aujourd’hui, l’offre est très large et les fournisseurs, nombreux. A chacun de trouver la réponse la plus précise à son besoin. Sachant qu’un professionnel du dallage industriel n’a pas les mêmes attentes qu’un préfabricant de voussoirs en béton ou qu’un applicateur de béton projeté. Les pages qui suivent permettent de se faire une idée assez précise des acteurs en concurrence sur le marché de la construction en béton. Et sur les spécificités de leurs offres.&nbsp; ArcelorMittal&nbsp;: Sur les chantiers du Grand Paris Express Les fibres HE++ 90/60 sont désormais sur les chantiers du Grand Paris Express. [©ArcelorMittal] ArcelorMittal conçoit, produit et commercialise différentes fibres en acier pour le renforcement des bétons.&nbsp;«&nbsp;Nous avons développé la fibre structurelle HE++ 90/60 pour la fabrication de voussoirs et les applications structurelles,&nbsp;explique Patrick Decobecq, commercial chez ArcelorMittal. “HE” signifie qu’elle dispose d’extrémités à crochet, le “++” indique la haute performance de l’acier et les nombres correspondent au diamètre et à la longueur. Cette fibre a permis de remplacer la totalité des armatures sur de nombreux chantiers de tunnels à l’international depuis plus de 10 ans. La France a rattrapé son retard depuis 2018, en autorisant les voussoirs fibrés sur le Grand Paris Express.&nbsp;» Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 149 jours

FAIRE 2021 : les douze lauréats de l'appel à projet du Pavillon de l'arsenal

Mercredi 1er d&eacute;cembre 2021, le Pavillon de l&rsquo;Arsenal a d&eacute;voil&eacute; les douze projets laur&eacute;ats de FAIRE 2021, son appel &agrave; projets urbains innovants ouvert aux architectes, cr&eacute;atrices et cr&eacute;ateurs, designers, ing&eacute;nieurs, paysagistes, urbanistes, qui souhaitent interroger les process de fabrication de la ville. Pour sa cinqui&egrave;me&nbsp;[&hellip;]&nbsp;Lire l'article
Il y a 3 ans et 149 jours

Alphi : La maison du “prendre soin”

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, Alexandre et Philippe Souvignet, respectivement Pdg et directeur général d’Alphi. [©ACPresse] “Prendre soin”. Pour Alexandre Souvignet, Pdg de la société Alphi, ces deux mots constituent une véritable philosophie d’entreprise. Ils en sont même à l’origine.&nbsp;«&nbsp;Quand mon père, Edmond, a fondé Alphi, en 1995, il avait une idée très précise en tête. Il voulait créer des outils qui protègent les compagnons sur les chantiers.&nbsp;» C’est-à-dire des coffrages pour dalles, dont le poids reste acceptable, sans pénibilité dans leur mise en œuvre, qui ne provoquent pas de TMS sur le long terme&#8230; Mais aussi des coffrages fabriqués en France, avec une matière première française. Si Pechiney, le champion national de l’aluminium, a disparu depuis cette époque, la doctrine n’a pas bougé. Le “prendre soin” &#8211; ou “Care Management”, en anglais &#8211; continue à guider Alphi dans ses choix comme dans ses décisions stratégiques.&nbsp; Inauguré mi-octobre dernier, le tout nouveau siège de l’entreprise en est une parfaite illustration.&nbsp;«&nbsp;Nous commencions à être quelque peu à l’étroit dans nos anciens bureaux,reprend Alexandre Souvignet.&nbsp;Nous avions besoin de locaux plus spacieux, très identifiables, en adéquation avec notre développement et nos ambitions.&nbsp;»Le cahier des charges a été défini sur cette base.&nbsp;S’y est ajoutée une volonté d’être en phase avec son temps, d’où une réalisation HQE.&nbsp; Comment bien vivre ensemble&nbsp;? Si la conception avançait bon train, un petit grain de sable faisait grincer les rouages.«&nbsp;Quelque chose me gênait, manquait à ce projet&#8230;&nbsp;»Une réalisation, aussi belle soit-elle, ne peut pas être une fin en soi.&nbsp;«&nbsp;Nous nous sommes posé une question simple&nbsp;: comment &#8211; bien &#8211; vivre ensemble dans ce bâtiment&nbsp;?&nbsp;»&nbsp;Alphi existe par et pour ses clients. Mais aussi à travers ses collaborateurs.&nbsp;«&nbsp;Nous avons alors associé l’ensemble du personnel à ce projet. Ceux qui travailleront au siège comme ceux basés sur nos autres sites.&nbsp;»Des visites ont été organisées au sein d’entreprises innovantes, pour voir comme y est appliquée la notion du “vivre ensemble”. Les collaborateurs ont beaucoup échangé, imaginé des choses, donné leurs avis, leurs idées&#8230;&nbsp; Lire aussi : Alphi inaugure son futur Pour Alphi, le résultat &#8211; son nouveau siège &#8211; est opérationnel depuis quelques mois, implanté sur la commune de Méry, juste à côté d’Aix-les-Bains, en Savoie.&nbsp;«&nbsp;La localisation du nouveau siège de l’entreprise est très proche de l’ancienne adresse, insiste Alexandre Souvignet.&nbsp;Il était important que nos collaborateurs ne perdent pas en confort et en habitudes d’accès.&nbsp;»Le “prendre soin”, toujours, qui permet de garder intact la motivation de chacun.&nbsp;Une coach est même présente dans les locaux, à mi-temps. Elle aide les collaborateurs à exprimer leur potentiel, à développer leur talent. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Adresse*Code postal*Ville*Pays*Code promoJe m&#039;inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"12":{"price":false,"value":false},"13":{"price":false,"value":false},"14":{"price":false,"value":false},"15":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"12":[],"13":[],"14":[],"15":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 3 ans et 149 jours

Juridique : L’intégration de matériaux recyclés dans la construction

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le recyclage est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet.[©ACPresse] Le secteur du BTP génère 230 Mt/an de déchets. Dans le bâtiment, plus de 90 % de ces déchets proviennent de la déconstruction et de la réhabilitation. Les enjeux de leur réutilisation sont l’économie de ressources limitées, le gain en compétitivité et la préservation de l’environnement. A ce titre, le tri des déchets à la source, avec valorisation et traçabilité, semble la solution la plus crédible. Un objectif de réutilisation ou recyclage de 70 % a d’ailleurs été fixé par le gouvernement.&nbsp; I &#8211; Traitement des déchets La loi anti-gaspillage et relative à l’économie circulaire (Agec) du 10 février 2020 a précisé le&nbsp;“principe de responsabilité élargie du producteur (Rep1)”, selon lequel tout producteur de déchets devient contraint, non plus simplement à gérer les déchets produits. Mais aussi à participer à l’éco-conception des produits, à favoriser l&rsquo;allongement de leur durée de vie, et à contribuer au traitement et au recyclage de ses déchets. Ceci, notamment par la mise en place collective, par les producteurs,&nbsp;“d’éco-organismes agréés auxquels ils transfèrent leur obligation et versent en contrepartie une contribution financière”. Il est ainsi fait obligation au fabricant d’un produit qui génère des déchets de financer sa fin de vie. La loi Agec soumettra les produits et matériaux de construction à ce principe de Rep au plus tard le 1er janvier 2023. Un décret en Conseil d’Etat va venir en définir les modalités d&rsquo;application, ainsi que les conditions minimales du maillage des points de reprise. II &#8211; Réutilisation des déchets Le réemploi est l’utilisation à nouveau d’un bien pour un usage identique à son usage initial (châssis, coffrages, vitrages par exemple). La&nbsp;réutilisation permet à un déchet d’être utilisé à nouveau pour un usage différent (réutilisation de poutres en bois pour du mobilier ou des cloisons). Le&nbsp;recyclage, lui, est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet (granulats recyclés réintroduits dans du béton, laitiers sidérurgiques incorporés dans du ciment…). Si un tri des produits de construction est effectué par un opérateur habilité, ceux destinés au&nbsp;réemploi ne prennent pas le statut de déchet2. Ils échappent ainsi naturellement à toute obligation au titre de la Rep ou d’une simple valorisation et traçabilité des déchets.&nbsp; La mise en œuvre des obligations d’utilisation de matériaux&nbsp;réutilisés&nbsp;ourecyclés relève, pour l’instant, de la compétence des conseils régionaux, afin de tenir compte des spécificités de chaque territoire. Néanmoins, la pratique inclut de façon presque systématique la stipulation de ces obligations d’utilisation de matériaux&nbsp;réutilisés ou&nbsp;recyclés dans les appels d’offres de lots dédiés. Tout comme leur intégration dès le projet architectural, le&nbsp;sourcing de fournisseurs locaux, la conclusion de contrats de cession entre maîtres d’ouvrage producteurs et maîtres d’ouvrage utilisateurs, et la désignation d’un bureau de contrôle.&nbsp; Par ailleurs, les pouvoirs publics font preuve d’une volonté générale d’aide au développement de ces pratiques, telle par exemple une tolérance de 10 % de hauteur supplémentaire des bâtiments par rapport au plan local d’urbanisme (PLU) en cas d’utilisation de matériaux recyclés. Attention cependant, réemploi et réutilisation supposent une expertise technique (du matériau comme du procédé constructif associé), afin d’apporter une nouvelle garantie sans surprime d’assurance, d’une part. Et afin de respecter les normes techniques applicables3, d’autre part. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats [1]Code de l&rsquo;environnement, art. L.541-10.2id., art. L.541-4-4.&nbsp;3Notamment NF EN 206/CN et NF EN 15804/CN. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 149 jours

Paris : Structuration des structures…

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Sébastien Dupont est à la tête du pôle “structures” de LD Contrôles Paris. [©LD Contrôles] LD Contrôles transforme son organisation en départements “métiers”&nbsp;: LD Contrôles, LD Geotech, LD Expertises, LD Structures, LD Métrologie et LD Formations. Première conséquence de cette transformation&nbsp;: la création d’un pôle “structures” dans chacune de ses agences. Sébastien Dupont dirigera notamment le pôle “structures” parisien.&nbsp;« L’idée est d’assister les experts et ingénieurs en charge des études de structure des bâtiments, explique Fabrice Lapié, dirigeant de l’entreprise.&nbsp;Nous réalisions déjà quelques interventions sur demandes des majors du secteur. Désormais, chacune de nos agences compte parmi son équipe un spécialiste, disposant du matériel de carottages, d’arrachements, pour la cartographie des aciers, les tests des usures des aciers et des bétons. Et bien plus encore… » Lire aussi les autres actualités en région En effet, « en interne, un de nos salariés avait ces compétences. Nous avons donc fait le choix de la montée en compétence de nos équipes pour proposer une offre complète. Nous avons travaillé cette dernière dès le début de l’année. Le déploiement national nous permet aujourd’hui de prétendre à des contrats sur tout le territoire avec les majors. »&nbsp; L’avenir de la construction passant par la rénovation, LD Contrôles pose aussi les jalons de son futur.&nbsp;« Permettre de pérenniser des bâtiments ou de les rénover, après un incendie, après des dégradations majeures, suite à des catastrophes naturelles ou juste avant de débuter les travaux, c’est participer à l’économie des matériaux. D’autant que nous accompagnons les entreprises de démolition dans le tri et la valorisation des déchets de construction et dans leurs réutilisations dans la construction nouvelle. » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 149 jours

Strres : Dégradation des ponts : une histoire sans fin…

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Christian Tridon est le président du Strres, syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures. [©ACPresse] Parfois, il faut un choc pour déclencher une réaction. Celui qu’a connu le monde des ouvrages d’art fut très rude&nbsp;: 43 morts et 16 blessés lors de l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, en Italie, le 14 août 2018&#8230;&nbsp;«&nbsp;Tout le monde a eu peur&nbsp;», raconte Christian Tridon, président du Strres, syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures. Très vite, en France, Hervé Maurey, sénateur de l’Eure, a pris les choses en main, en qualité de président de commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Et de commander un rapport d’informations intitulé “Sécurité des ponts&nbsp;: éviter un drame”.&nbsp; Les conclusions ont révélé de nombreuses failles. A commencer par la méconnaissance du nombre de ponts en service en France&#8230; Quant à leur état, le mystère est tout aussi grand&nbsp;!&nbsp;«&nbsp;Nous n’en sommes pas encore à la situation du pont Morandi,rassure Christian Tridon.&nbsp;Cet ouvrage était très particulier dans sa conception et demandait un suivi très précis et poussé, qui, visiblement, n’avait pas été mis en place.&nbsp;» Le résultat des politiques de décentralisation En France, la surveillance et l’entretien des ponts et autres ouvrages de franchissement sont placés sous la responsabilité de différentes entités publiques. Les très grands ouvrages, tels le pont de Normandie, celui de l’ile de Ré ou encore le viaduc de Millau, sont dévolus à l’Etat. Les départements héritent de ce qu’on peut appeler les “grands ponts”. Enfin, les autres ponts, plus petits, “appartiennent” aux communes. A cela s’ajoutent tous les ouvrages concédés &#8211; autoroutiers principalement -, qui&nbsp;«&nbsp;sont les mieux entretenus&nbsp;», souligne Christian Tridon.&nbsp;Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 149 jours

Hauts-de-Seine : Un puits d’accès préfabriqué de 40 m

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Cimentub a assuré la préfabrication des éléments de la cage d’ascenseur d’un puits d’accès au tunnel SNCF de Meudon. [©Cimentub] La période estivale 2020 chez Cimentub a rimé avec, la conception et la préfabrication d’une cage d’ascenseur sur mesure, pour un puits d’accès au tunnel SNCF de Meudon. La Compagnie parisienne d’entreprises générales &#8211;&nbsp; (Parenge) a sollicité Cimentub pour un ensemble de 3 m x 2,40 m sur une hauteur de 40,59 m&#8230; «&nbsp;Pour concevoir nos ouvrages de gestion des eaux, nous avons l’habitude de monter jusqu’à&nbsp;10 m, confirme Stéphane Moncomble, directeur commercial. Arriver à 40 m nous a donc demandé de nombreuses innovations. Pour cela, nous avons conçu et préfabriqué treize éléments uniques, qui ont été emboîtés au centre du puits d’accès.&nbsp;» Lire aussi les autres actualités en région Difficulté du projet, un escalier hélicoïdal entoure la cage d’ascenseur. Une vingtaine de poutres viennent donc s’y raccorder. «&nbsp;Comme toujours sur ce type de projets techniques, aucune des poutres n’était placées au même endroit sur les différents éléments. Chaque pièce était donc unique. Le travail de conception et de calcul a donc été le principale défi relevé par nos équipes sur ce projet. Avec la nécessaire précision au millimètre, pour que l’ensemble reste parfaitement aligné. &nbsp;» Au total, ce dernier a “consommé” 200 t d’un béton BAP auto-plaçant XF4, fabriqué dans l’usine Cimentub d’Amiens. Et si ce chantier représentait une première pour l’industriel, de nouveaux projets sont déjà à l’étude. «&nbsp;C’est une typologie de chantiers du Grand Paris pour lesquels nos clients sont fortement en attente de notre valeur ajoutée. D’autres opérations &nbsp;vont &nbsp;donc aboutir sous peu&nbsp;&#8230; » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.