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Toute l'actualité du bâtiment

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Il y a 3 ans et 178 jours

Le chiffre d'affaires de Saint-Gobain gonflé par la hausse des prix et la reprise du bâtiment

Au troisième trimestre 2021, Saint Gobain a réalisé un chiffre d'affaires de 10,8 milliards d'euros, en hausse de 6,7% par rapport aux trois mois équivalents de 2020, portant à 32,9 milliards d'euros le chiffre des ventes sur les neuf premiers mois, soit un bond de 18,1% par rapport à la période équivalente de 2020.Le consensus des analystes de Factset tablait sur un chiffre d'affaires trimestriel de 10,67 milliards.Le groupe "confirme la très forte progression de son résultat d'exploitation à un nouveau plus haut historique" en 2021, indique le groupe.Saint-Gobain a maintenu la révision en hausse de ses coûts en énergie et matières premières pour 2021 en raison de l'inflation dans le secteur, soit environ 1,5 milliard d'euros sur l'année, au lieu de 1,1 milliard annoncé fin juillet.Mais porté surtout par la hausse de ses propres prix de vente, il se dit "confiant dans sa capacité à compenser l'inflation" sur l'ensemble de l'année, "étant donné la forte accélération de la hausse des prix à +8,7% au troisième trimestre par rapport à la période équivalente de 2020".En Europe du Nord, son principal marché, le chiffre d'affaires a progressé de 12% sur le trimestre à 3,8 milliards d'euros, plus que ce qu'attendaient les analystes, grâce à une "forte accélération des hausses de prix".Les pays nordiques ont enregistré une "solide croissance", en particulier dans les solutions de construction légère sur le marché "porteur" de la rénovation.Le rythme de croissance en Allemagne a décéléré compte tenu de l'impact du recul du marché automobile sur la demande de verre, même si la construction modulaire reste "bien orientée", indique le communiqué.Au Royaume-Uni, la croissance a été tirée "exclusivement par les prix" dans un marché "perturbé par des difficultés de chaînes d'approvisionnement".En Europe du Sud (qui inclut le Moyen Orient et l'Afrique), les ventes du groupe se sont élevées à 3,15 milliards d'euros, soit quasiment autant que ce qu'attendaient les analystes (3,17 milliards d'euros).En France, Saint-Gobain a continué d'observer de "bonnes tendances", soutenues par le marché de la rénovation, et surtout les incitations à la rénovation énergétique impulsées par le plan de relance de l'économie. 400.000 dossiers de demande d'aide publique (MaPrimeRenov') ont été déposés en France depuis le début de l'année, indique le groupe qui compte sur la rénovation de bâtiments publics en 2022.Interrogé par les analystes sur la poursuite de la hausse des prix de matériaux d'ici la fin de l'année, le directeur général du groupe Benoit Bazin a répondu qu'il s'agissait d'une "priorité" pour le groupe, qui bénéficie d'une bonne "acceptation" de ses clients.Le titre Saint Gobain, coté au CAC40, a progressé de 0,89% jeudi à 60,89 euros, dans un marché en hausse de 0,75%.
Il y a 3 ans et 178 jours

Jo Taillieu - Portrait

L'architecte gantois Jo Taillieu fonde son agence en 2004. En 2009, il entame une collaboration prolifique avec Jan De Vylder et Inge Vinck, avec qui il conduit architecten de vylder vinck taillieu (ADVVT).  En 2018, ils reçoivent le lion d'argent lors de la 16e Biennale de Venise pour la transformation d'un pavillon abandonné de l'hôpital psychiatrique […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 178 jours

En Yvelines, le campus du SIAAP revisité par Jean-Philippe Pargade

L’agence Jean-Philippe Pargade a livré en 2021 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) pour le SIAAP maître d’ouvrage un programme de regroupement au cœur du campus de l’ensemble des activités liées au process : accueil du site, ateliers, magasins, fonctions administration, laboratoires d’analyse, vestiaires, restauration, espaces de repos. Montant des travaux : 27.1 M€ HT (valeur 2012) pour 15 800 m² […] L’article En Yvelines, le campus du SIAAP revisité par Jean-Philippe Pargade est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 179 jours

La villa Casamaures, une bouffée d'Orient rescapée aux portes des Alpes

Surnommée la "Dame de la Casamaures", sa propriétaire Christiane Guichard a obtenu son classement en monument historique en 1986 et piloté quatre décennies durant sa rénovation, se fixant pour "double défi de sauver l'architecture et de lui donner vie par la création"."Dès le début c'était un lieu de vie, un tiers lieu. Dès le début, dans les gravats, il y a eu des expos", relate l'alerte sexagénaire, blouse de travail et chignon bohème.Perchée depuis 1855 sur les premières pentes du massif de la Chartreuse à Saint-Martin-le-Vinoux, la Casamaures, toute en colonnades, arabesques exquises, moucharabiehs et immenses vitraux colorés, détonne franchement parmi ses voisines au style plus sobre.Un pan entier de façade, en bois, provient du pavillon turc de l'Exposition universelle de 1855, transporté on ne sait comment jusqu'à Grenoble. Il ouvre sur un lumineux jardin d'hiver de 9 mètres sous plafond, rempli de bibelots orientaux.La villa, qui héberge plusieurs artistes et associations culturelles, domine des jardins en terrasses ornés de plantes exotiques et de cadrans solaires.Outre son cachet exotique, la maison fascine par sa construction en ciment moulé ou "or gris", une technique "révolutionnaire" pour l'époque, relève Dominique Peyre, conservateur des Monuments Historiques. "En architecture, le XIXè a produit des œuvres d'une créativité étonnante", souligne-t-il dans un livre consacré à la Casamaures.Guerre d'AlgérieComment un palais oriental a-t-il surgi en banlieue de Grenoble ? Question de contexte, note Béatrice Besse, historienne de l'art et autrice d'un récent roman historique retraçant le parcours de son concepteur, le négociant grenoblois Joseph Jullien dit Cochard.Le milieu du XIXè siècle en Europe occidentale est une période d'intense fermentation intellectuelle, politique et industrielle."Suite à l'expédition de Bonaparte en Egypte, il y a eu un enthousiasme pour tout ce qui touchait" au pays, étendu ensuite notamment à l'empire ottoman. Cette fièvre touche particulièrement Grenoble où vécurent l'égyptologue Jean-François Champollion et le savant Joseph Fourier, explique-t-elle.Ce goût d'un Orient souvent fantasmé inspire de nombreuses constructions. Quelques-unes survivront, comme la maison de l'écrivain Pierre Loti à Rochefort - fermée depuis 2012 pour une rénovation de 7 millions d'euros. Beaucoup seront détruites, jugées sans intérêt ou victimes des tensions politiques liées à la guerre d'Algérie dans les années 1960.Si la vie de Cochard reste entourée de mystère, il semble établi qu'il n'a jamais voyagé en Orient. Sa fantasque villa visait à "impressionner la bourgeoisie grenobloise pour assoir sa réputation", estime Mme Besse.Mais il joue de malchance: après 23 ans de travaux, sa deuxième épouse le déshérite, semble-t-il pour se venger d'avoir été trompée. Criblé de dettes, il cède la merveille avant de mourir. Sa troisième femme, elle-même tombée dans le dénuement, se suicide avec son fils.K-popLa Casamaures voit alors défiler les propriétaires, subissant morcellements et dégradations. Elle abrite pendant 25 ans une fabrique de fromage, "Le bon lait". Sa décadence s'accélère lorsque des sans-abri y élisent domicile dans les années 60-70.Elle n'était guère plus qu'une ruine promise aux promoteurs lorsque Mme Guichard la rachète en 1981, au grand dam du maire de l'époque. "Il pensait que +ça ferait propre+ d'avoir un petit immeuble à la place. J'ai une formation de Beaux-arts et j'ai trouvé ça choquant", explique-t-elle.Mais aujourd'hui, cette villa classée et couronnée de nombreux prix architecturaux reste entourée de vieux entrepôts pour partie amiantés et occupés par des squatteurs. "Les lois de protection des abords ne sont pas appliquées", s'agace la propriétaire, déplorant l'"inertie" des politiques.Malgré cela, la maison attire des visiteurs d'horizons très divers, comme ces deux jeunes filles récemment venues y tourner un clip de K-pop pour un challenge sur les réseaux sociaux. "Elle est une muse", se félicite la Dame de la Casamaures.
Il y a 3 ans et 179 jours

Et si l'usine du futur s'adaptait toute seule à la demande ?

Emmanuel Macron se rend lundi dans l'entreprise Sileane à Saint-Etienne, spécialisée en robotique, vision et intelligence artificielle, pour promouvoir les initiatives du récent plan d'investissements France 2030 dans ce domaine, indique-t-on au cabinet de la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.En avril 2019, les députés Bruno Bonnell et de Catherine Simon s'inquiétaient dans un rapport ("Robotique et systèmes intelligents") d'un retard français dans la robotisation des processus industriels, source de perte de compétitivité dans des secteurs-clés.L'enjeu est énorme. Car à elle-seule, la Chine, usine du monde, représente un tiers de la demande mondiale en terme de robots industriels, selon la banque d'affaires Bryan Garnier spécialisée dans les technologies.La France, qui souhaite relocaliser une partie de son industrie, est en 7e position mondiale pour le nombre de robots, derrière la Chine, le Japon, les Etats-Unis, la Corée du Sud, l'Allemagne et l'Italie, selon la Fédération Internationale de la robotique (IFR) basée à Francfort en Allemagne.Et avec des machines âgées en moyenne de 17 ans dans les PME industrielles françaises, Bercy se désole de voir qu'une partie des 8.000 projets de modernisation qui ont pu voir le jour grâce au guichet "industrie du futur" du plan de relance en 2020, n'aient pas bénéficié à des constructeurs français."Robotique adaptative"Raison pour laquelle le plan France 2030 consacre un budget pour aider à la production de robots et à la structuration de projets locaux autour de sites industriels.L'usine Sileane prise en modèle par Emmanuel Macron lundi pratique la "robotique adaptative", c'est-à-dire l'intelligence artificielle.Agée d'une vingtaine d'années et employant une centaine de personnes, elle produit notamment des robots qui conditionnent des poches de perfusion pour le domaine médical, ou qui gèrent les déchets dans le domaine nucléaire. Ils sont conçus pour gérer des situations imprévisibles, capables, si les choses ne se passent pas comme prévu, de s'ajuster et d'évoluer."Nous avons besoin d'usines plus flexibles, capables de se reconfigurer pour faire face à des brutales variations de la demande", explique Thierry Weil, conseiller au groupe de réflexion "La fabrique de l'industrie" et animateur de la chaire "Futurs de l'industrie et du travail" à Mines Paris, PSL.En clair, des "usines intelligentes" avec des chaînes d'assemblage qui "croisent intelligence artificielle, robotique et objets connectés", ajoute Stéphane Pezeril, directeur Innovation et recherche d'Ausy, cabinet de conseil du groupe Randstad, dans le livre blanc de l'industrie pour 2030 publié par Randstad."On a vu pendant la crise du Covid des constructeurs ou des équipementiers automobiles fabriquer des respirateurs. Il savent assembler des pièces de métal et de plastique, de l'électronique et des ventilateurs, mais ils faut pouvoir reconfigurer rapidement des machines polyvalentes comme les robots et réarranger les lignes de production" dit-il.Reste la lourde et délicate question de l'emploi. Est-ce que cette automatisation industrielle risque de "détruire" demain tous les emplois industriels humains? Un rapport du Sénat "demain les robots" s'en inquiétait en décembre 2019.La réponse n'est pas facile. Dans un premier temps, l'aide à la modernisation industrielle va au moins permettre une augmentation de 30% des formations en alternance, dont une partie dans la robotique.L'entreprise Technics Développement Robotique, située à Lallaing dans les Hauts-de-France (20 salariés) et spécialisée dans la robotisation des PME, a notamment bénéficié d'une aide exceptionnelle pour recruter quatre personnes dont trois apprentis en alternance issus de formations professionnelles en robotique ou en ingénierie d'automatisation et d'informatique grâce au dispositif "un jeune, une solution".
Cimbat
Il y a 3 ans et 179 jours

S'engager et se loger, un modèle de colocation solidaire pour les étudiants

Inspiré du système de "kots à projets" de nos voisins belges, et exporté en France en 2010, les "kaps" pour "kolocation à projets solidaires" sont en constante augmentation. Le nombre de colocataires, appelés "kapseurs et kapseuses", est passé de 28 en 2010 à près de 900 à la rentrée universitaire 2021.Les étudiants sont sélectionnés sur dossier selon leur degré de motivation et doivent répondre à quelques critères : être âgé de 18 à 30 ans, être étudiant, en formation alternée ou en service civique et consacrer près de 5 heures par semaine à des actions solidaires.À Paris, où une personne sur dix suit des études supérieures, les places en "kaps" sont chères. "Il y a 140 places et nous avons reçu près de 2.000 demandes chaque année", raconte Olympe Langelot, déléguée territoriale à l'Afev chargée des "kaps" parisiennes.À l'échelle nationale, les "kapseurs" sont répartis dans plus de 33 villes et 69 quartiers prioritaires où ils prennent part à plus de 300 actions solidaires, selon le dernier bilan "kaps" 2019-2020.Les loyers proposés sont attractifs - avec un coût moyen s'élevant à 230 euros (hors APL) - mais cet argument financier n'a pas été le seul à peser dans la balance pour Zoé Lemaire, étudiante en art appliqué de 23 ans et "kapseuse" pour la première fois cette année à Paris."Ça faisait surtout longtemps que je voulais m'engager sur le long terme, tout en poursuivant mes études", raconte la jeune femme, habituée à vivre en collectivité. Avec les "kaps", elle a trouvé le moyen de faire "une pierre trois coups" entre un logement abordable, une vie en coloc' et une activité solidaire."Mixité sociale"Ce modèle de colocations s'inscrit dans l'une des priorités de l'Afev: la lutte contre les inégalités.L'association poursuit un double objectif, répondre au besoin de logement des étudiants tout en contribuant à la mixité sociale dans les quartiers prioritaires.Le programme permet aux étudiants de s'investir dans divers projets au coeur des quartiers auprès d'acteurs de terrain parfois en manque de bénévoles pour "améliorer le cadre de vie et créer du lien": du soutien scolaire à la création de jardins partagés en passant par la lutte contre l'isolement des seniors ou l'accompagnement de personnes transgenres dans leur quotidien etc.Diop Papa Souleymane, 24 ans, est un "kapseur" aguerri. Depuis 2018, il accompagne des écoliers et collégiens de son quartier du XVIIIe arrondissement de Paris dans leurs devoirs et organise des activités culturelles."Le fait d'avoir des personnes extérieures avec une autre vision du monde leur permet de s'ouvrir culturellement et d'accéder à d'autres informations", explique l'étudiant en master de sociologie.Les "kapseurs" vivent et initient des projets concrets dans des quartiers souvent associés à la drogue et à l'insécurité. Pour eux, "qui ne sont pas issus de ces milieux", souligne Joëlle Bordet, chercheuse émérite et psychosociologue, c'est une "véritable épreuve de réalité" qui "permet une rencontre positive avec les quartiers populaires".Auteure d'une évaluation nationale des "kaps" entre 2015 et 2017, Mme Bordet voit d'un bon oeil le dispositif mais réclame plus d'investissement de l'Etat. Pour elle, "les associations n'ont plus les moyens à la hauteur des travaux qu'elles portent".
Il y a 3 ans et 179 jours

Au Maroc, le street art redessine l'espace urbain

Il suffit de longer les avenues ou ruelles de la capitale pour voir émerger d'imposantes fresques de créatures fantasmagoriques ou de scènes de la vie courante.Elles sont signées par des artistes marocains et du monde entier, invités par le Festival Jidar ("mur" en arabe) dont la 6e édition s'est achevée dimanche à Rabat.De bon matin, Omar Lhamzi alias "Bo3bo3", gilet jaune, débardeur, jogging et chaussures éclaboussés de peinture, ne tient pas en place.Il dispose ses pots et bombes de peintures, choisit avec soin ses pinceaux et rouleaux pour "attaquer" son mur dans le quartier populaire de Yaacoub al-Mansour.Ce jeune homme de 25 ans n'aurait pas parié un dirham sur un avenir de muraliste quand il a décroché en 2018 son diplôme à la réputée Ecole nationale des Beaux-Arts de Tétouan (nord)."Jamais je n'aurais imaginé qu'un jour mon travail serait visible dans l'espace public", explique à l'AFP cet artiste qui a réalisé ses premières fresques il y a quatre ans dans sa ville natale d'Agadir (sud)."A l'aise"Dans un autre quartier de Rabat, Imane Droby, perchée sur sa nacelle, casque et casquette vissés sur le crâne, façonne le portrait hyperréaliste d'une brodeuse sur la façade d'une école publique.Comme Bo3bo3, cette Casablancaise de 36 ans a atterri dans l'art mural "un peu par hasard". "J'y ai pris goût. Transformer un mur blanc en oeuvre d'art est impressionnant".Toutefois, elle concède que le monde du street art "est difficile pour tout le monde mais encore plus pour les femmes, il faut redoubler d'efforts pour s'imposer".Les prémices de cet art urbain ont vu le jour au début des années 2000 à Casablanca.Au coeur de cette mégapole tentaculaire, une association de cultures alternatives, EAC-L'Boulvart (Education artistique et culturelle), a multiplié les expérimentations jusqu'à la création en 2013 du Festival Sbagha Bagha. "Au début, c'était très compliqué car contrairement au graffiti ou au pochoir, la peinture murale nécessite une organisation", souligne à l'AFP Salah Malouli, directeur artistique de Jidar et Sbagha Bagha."A l'époque, personne ne se sentait à l'aise pour travailler dans l'espace public. Beaucoup d'appréhensions qui commencent à se dissiper aujourd'hui", dit-il. Ce projet séduit alors les riverains mais également les structures institutionnelles et privées qui cherchent à dupliquer l'expérience à Rabat, Marrakech, Agadir et dans des localités reculées du royaume."Affichage sauvage"Cet engouement se heurte parfois à l'hostilité destructrice des propriétaires d'immeubles.A Tanger, cet été, les autorités communales avaient commencé à effacer un portrait de la photographe marocaine Leïla Alaoui, tuée en 2016 lors d'un attentat à Ouagadougou (Burkina Faso) avant de revenir sur cette décision.L'affaire a fait grand bruit sur les réseaux sociaux et dans les médias."C'est à Casablanca que l'effaçage (des oeuvres) est le plus flagrant à cause de l'affichage sauvage. L'espace public est envahi par les pubs, ce qui complique notre travail", déplore Salah Malouli.Deux oeuvres du street artiste italien Millo y ont été effacées en 2018 et 2020.Mais pas question de rendre les armes: "C'est le prix (à payer) pour travailler dans l'espace public, il faut accepter ce qu'il en sort, bien ou mauvais", plaide le directeur artistique.Pour Omar Lhamzi, "le street art c'est comme un sport à travers lequel tu apprends à parler avec les gens et à les écouter".Avec une palette de couleurs explosives, son univers surréaliste truffé de références au skate ou au gaming, bouscule la monotonie du paysage urbain. Comme en témoigne sa dernière création: un bonhomme avec six oreilles à la peau verte et rose fluo, comme suspendu dans une obscurité abyssale, un clin d'oeil à "La nuit étoilée" de Van Gogh. Chaque année, la scène marocaine grandit et le festival y contribue en invitant des débutants de tous horizons à donner leurs premiers coups de pinceaux sur un "mur collectif", comme ce fut le cas précédemment pour Bo3bo3 et Imane Droby.Cette année, c'est l'artiste plasticien Yassine Balbzioui qui orchestre cet atelier d'initiation, une aubaine pour lui, car, dans la rue, "tout est possible".
Il y a 3 ans et 179 jours

France Rénov : génie ou gabegie ?

Depuis le Grenelle de l’environnement en 2009, les  plans pour la rénovation énergétique se sont succédés, à grand renfort de communication, accompagnés d’un astucieux plan marketing. Mais au final, pour quel résultat ? Savez-vous combien de plans pour la rénovation du logement ont été proposés depuis l’arrivée de la présidence de M. Macron ? 3 , en 2017, 2018 et […]
Il y a 3 ans et 180 jours

Quel budget pour la rénovation de maison ancienne?

Les travaux de rénovation sont indispensables dans les maisons anciennes. Cependant, avant de foncer dans les travaux, il est crucial de préparer le budget nécessaire pour que tout se déroule sans encombre. Rénovation de maison ancienne : le prix au m² L’estimation du prix au m² d’un projet de rénovation de bâtiment ancien se base sur des diagnostics effectués préalablement. Pour cela, il est mieux de faire appel à un professionnel comme ce spécialiste rénovation de maison dans l’Oise comme sur ce site : https://www.renovation-60.fr/  . Cela permettra de prioriser les travaux les plus urgents. La rénovation complète coûte entre 1 500 et 2 500 € par m2 si la bâtisse nécessite une rénovation complète. Il faut prévoir entre 1 500 et 3 200 € par m² pour les travaux de rénovation impliquant la modification de la structure de la maison. La rénovation d’une maison ancienne de 100 m² peut varier de 150 000 € à 320 000 €. Il s’agit d’une fourchette de prix. Le coût dépendra bien évidemment de l’ampleur de travaux à faire. Le prix de rénovation de la maison ancienne : une donnée importante pour la réussite de votre projet Le coût de rénovation d’une maison ancienne est aussi important que les assurances, les démarches administratives, et les autorisations. Il s’agit d’un critère important et décisif dans la réussite d’un projet de restauration d’une maison ancienne. L’évaluation des coûts de rénovation permet d’avoir un meilleur contrôle du budget, surtout s’il est difficile de trouver une source de financement stable. Entreprendre les travaux et définir les priorités permet de mener le projet à bien. Le prix de la rénovation varie d’un projet à un autre. Il y a de nombreux critères qui entrent dans l’évaluation des prix tels que la nature du projet, la taille des surfaces à travailler, les matériaux à utiliser et l’état du bien immobilier. Le niveau de rénovation : un élément décisif dans l’évaluation des prix La rénovation basique concerne les chantiers ne nécessitant pas de gros œuvres. Les travaux peuvent concerner les projets de rafraîchissement intérieurs (travaux de peinture, le changement des revêtements La rénovation complète qui consiste à mettre aux normes les travaux effectués dans la bâtisse. Des travaux de plomberie, d’isolation, d’électricité sont à prévoir. La modification de la structure intérieure de la maison [créer une nouvelle pièce, ajouter de nombreuses ouvertures, etc.]. La réhabilitation exige des travaux lourds : assainissement, isolation, couverture, renforcement des murs, etc. La durée des travaux : un facteur décisif dans l’évaluation du prix des rénovations La durée des travaux est influencée par l’ampleur des travaux. Le chantier peut nécessiter plusieurs jours, plusieurs semaines ou plusieurs mois. Les artisans qui devront intervenir sur le chantier doivent planifier leur intervention pour coordonner l’avancée des travaux, surtout lors en cas de rénovation complète. Il arrive donc que certaines interventions ne puissent démarrer que quand la précédente est complètement achevée. Rafraîchir les plafonds, le sol et le mur nécessite environ deux mois de travaux. S’il s’agit de travaux de second œuvre, il faut doubler la durée des travaux. Pour les travaux de rénovation lourds, il faut au minimum deux ans de travaux pour réaliser les travaux de gros œuvre à la finition.
Il y a 3 ans et 180 jours

Here We Are! Women in Design 1900 – Today

À travers son exposition « Here We Are! Women in Design 1900 – Today », Vitra Design Museum a pour ambition de sortir de l’ombre les femmes ayant joué un rôle majeur dans le développement du design moderne. Jusqu’au 6 mars 2022. L’exposition met à l’honneur des créatrices des 120 dernières années et raconte une […] L’article Here We Are! Women in Design 1900 – Today est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 180 jours

Homo spatius – Designers de l’espace, à la Cité du design

La Cité du design de Saint-Étienne (Loire) propose l’exposition Homo spatius – Designers de l’espace, une présentation au croisement des épopées. Jusqu’au 30 janvier 2022. De l’homo sapiens à « l’homo spatius », l’Humanité n’a cessé de partir à la conquête du monde. Les traces des roues des rovers sur la Lune et sur Mars […] L’article Homo spatius – Designers de l’espace, à la Cité du design est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 180 jours

Une école en bois à Drancy signée Bond Society + Daudré-Vignier & associés

Le groupement d’architectes Daudré-Vignier & Associés + Bond Society a livré à l’été 2020, à Drancy (Seine-Saint-Denis) l’école élémentaire Simone de Beauvoir. Cette école en bois de 2 100 m² (coût de construction : 5,8M€ HT) compte dix salles de classes, un restaurant scolaire, un salle d’activités et un centre de loisirs. Communiqué. Qualité spatiale, […] L’article Une école en bois à Drancy signée Bond Society + Daudré-Vignier & associés est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 180 jours

Clôture du Forum du patrimoine

Aude Tahon, Présidente – Ateliers d’art de France et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef – Magazine Atrium Patrimoine & Restauration répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 180 jours

Le patrimoine à l’heure du numérique

Relevés, applications, réalité augmentée… le patrimoine s’empare des nouvelles technologies pour investir de nouveaux horizons. Farès Khima, Architecte du Patrimoine, Directeur général BK TECH Expert et Gaël Hamon, Dirigeant – Art Graphique et patrimoine répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 180 jours

Les bénévoles, soutien essentiel de la sauvegarde du patrimoine

Devant l’ampleur de la tâche, il appartient à chacun de se mobiliser pour la sauvegarde du patrimoine. L’action des bénévoles est fondamentale pour répondre à l’enjeu. Guy Sallavuard, Vice-Président – Maisons Paysannes de France, Olivier Lenoir, Délégué général – Union Rempart et Hervé Lancelot, Délégué régional Ile-de-France – Fondation du Patrimoine, répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 181 jours

Le patrimoine vecteur de lien social

Le patrimoine est un élément essentiel du cadre de vie matériel et immatériel. Sa préservation permet la création d’un environnement favorable et sa sauvegarde mobilise des acteurs bénévoles ou professionnels tissant ainsi des liens sociaux. Olivier Lenoir, Délégué général – Union Rempart et Stéphan Dégeorges, Responsable du Pôle Conseil – CAUE de Haute-Savoie, Architecte du patrimoine, répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 181 jours

Le tourisme comme levier d’attractivité territoriale

Le patrimoine joue un rôle essentiel dans le développement touristique. Néanmoins, les flux se concentrent sur quelques lieux. Comment éviter la sur-fréquentation et mieux répartir cette manne économique ? Laurent Mazurier, Directeur – Petites cités de caractère de France et Marika Arabi-Onnela, Chargée de mission tourisme durable – Réseau des Grands sites de France, répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
GDA
Il y a 3 ans et 181 jours

A Taïwan une femme qui brûlait de l'encens aurait provoqué l'incendie meurtrier d'un immeuble

L'incendie, le plus meurtrier sur cette île en des décennies, s'était déclaré dans un bâtiment de 13 étages de la ville de Kaohsiung.Une habitante de cet immeuble, identifiée comme portant le nom de famille de Huang, avait déjà été placée en détention, soupçonnée d'homicide par négligence et de mise en danger de la sécurité publique."Mme Huang semble responsable" de cet incendie, a conclu dans un rapport publié vendredi la municipalité de Kaohsiung."Elle n'a pas vérifié que l'encens était complètement éteint avant de quitter le bâtiment (...) ce qui a ensuite conduit à l'incendie".Les autorités doivent se prononcer sur son éventuellement inculpation.Selon le parquet, Mme Huang a reconnu avoir allumé de l'encens au bois de santal contre les moustiques, mais a fait des déclarations incohérentes sur ce qu'elle a fait avant de quitter sa chambre.Cette Taïwanaise a d'abord assuré avoir jeté l'encens dans une poubelle, puis affirmé ne pas se souvenir de ce qu'elle avait fait, a-t-il précisé.L'incident a ravagé plusieurs étages avant d'être maîtrisé, au bout de plusieurs heures.Les pompiers ont notamment expliqué la violence du sinistre par le fait que les cinq étages commerciaux inférieurs étaient remplis de débris et d'objets abandonnés qui ont généré les énormes quantités de fumée ayant ensuite englouti les logements d'habitation situés au-dessus.Fréquemment frappée par des tremblements de terre et des typhons, l'île de Taïwan a des règles de construction strictes, mais les normes de sécurité ne sont pas souvent bien appliquées, en particulier dans les bâtiments anciens.Ce drame a également mis en lumière les conditions de vie déplorables des personnes âgées à faibles revenus, dont certaines souffrent de problèmes mentaux ou de handicaps.
Il y a 3 ans et 181 jours

Paille : de la maison Feuillette au CNCP

Cela faisait longtemps que nous voulions la voir, cette fameuse maison Feuillette, première construction bois et paille française. C’est l’occasion pour nous de vous proposer une immersion dans la filière paille, au travers de plusieurs articles, en commençant par cette maison, siège aujourd’hui du Centre National de la Construction Paille à Montargis.  Est-il utile de vous […]
Il y a 3 ans et 181 jours

Un centre aquatique livré à Viroflay par Po&Po

L’agence Po&Po (Bruno Palisson et Jean-Luc Calligero) a livré en 2021 à Viroflay (Yvelines), la ville maître d’ouvrage, le Centre Aquatique des Bertisettes (CAB), un ouvrage d’une superficie de 4635 m² (pour une surface aquatique de 710 m²). Avec un budget de 14.5 M€ HT, l’équipement réponds aux nécessités de la commune en adéquation avec […] L’article Un centre aquatique livré à Viroflay par Po&Po est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 182 jours

Le concours VMF/AAF « Métiers d’Art et Patrimoine Bâti »

Depuis 2013, VMF et AAF récompensent chaque année un professionnel de la restauration du patrimoine en aidant financièrement son projet d’investissement ou de développement. Le Prix « Métiers d’Art et Patrimoine Bâti » a pour vocation d’encourager la pérennité, l’accession ou le développement des métiers d’art au service du patrimoine bâti. Aude Tahon, Présidente d’Ateliers d’Art de France (AAF), Philippe Toussaint, Président VMF et Arnaud de Vitton, Gérant l’Atelier MCO, Lauréat 2021 du Concours VMF/AAF « Métiers d’Art et Patrimoine Bâti », répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 182 jours

Notre-Dame de Paris : Mobilisation d’une filière autour de la restauration de la charpente

A la suite de l’incendie de Notre Dame de Paris, les compagnons du devoir ont l’intuition d’un projet de maquette de la charpente à l’échelle 1/20. Ce projet pédagogique mené en collaboration avec l’école de Chaillot a débouché sur une exposition passionnante. Cette manifestation présentée en juillet dernier au Grand Palais éphémère à Paris devrait entamer prochainement une tournée nationale. François Auger, Architecte du Patrimoine, Compagnon charpentier, Florence Babics, Architecte du Patrimoine, Enseignante à l’Ecole de Chaillot et Mathieu Andrieu, Architecte du Patrimoine, répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 182 jours

Les labels : valoriser le patrimoine et les métiers d’art dans les territoires

Dans un contexte de généralisation du commerce en ligne, les labels permettent d’identifier la qualité et l’éthique des produits. Néanmoins, leur multiplication peut brouiller le compréhension du consommateur. Qu’en est-il vraiment? Sophie Guyot, Administratrice d’Ateliers d’Art de France et Ennoblisseur textile, Françoise Gatel, Sénatrice d’Ille-et-Vilaine et Présidente de Petites Cités de Caractères de France et Jean-Pierre Lebureau, Ornemaniste et membre de la commission Patrimoine d’Ateliers d’art de France, Label Entreprises du Patrimoine de France, répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 182 jours

La ville historique et durable

Revitaliser les coeurs de ville est un enjeu majeur pour préserver notre cadre de vie. Ces actions doivent intégrer écologie, patrimoine et économie locale pour répondre aux attentes des habitants. Laurent Mazurier, Directeur – Petites Cités de Caractère, Martin Malvy, Ancien ministre, Ancien Président de la région Midi-Pyrénées, Président de Sites & cités remarquables de France et Samanta Deruvo, Architecte des bâtiments de France à Paris, Association Nationale des Architectes des Bâtiments de France (ANABF) répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 182 jours

La formation aux métiers du bâti ancien

Dans le secteur du patrimoine, la transmission des savoir-faire est essentielle à la sauvegarde des bâtiments comme des métiers. Elle est assurée par de nombreux et divers acteurs pour répondre à une forte demande… Benoît Melon, Directeur – L’école de Chaillot, Philippe Tourtebatte, Formateur – Maisons paysannes de France et Yann de Carné, Président – Groupement des Entreprises de Restaurations de monuments historiques (GMH) répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 182 jours

Des "travaux d'office" à Marseille contre le logement insalubre

Le sujet de l'habitat indigne, bien que présent dans d'autres villes de France, est particulièrement sensible à Marseille où huit personnes sont mortes en novembre 2018 dans l'effondrement de deux immeubles insalubres du centre-ville.Balcons et escaliers menaçant de s'effondrer, toiture prenant l'eau: dans une petite copropriété privée du 3e arrondissement, la dizaine de propriétaires n'ont pas effectué les travaux nécessaires pour assurer la sécurité des habitants, malgré les nombreuses mises en demeure et arrêté de péril depuis 2018.La mairie de Marseille est donc entrée en jeu pour effectuer ces travaux de sécurisation, une fois les bâtiments évacués. "La ville se substitue aux propriétaires (...) au moyen d'une enveloppe de 48 millions d'euros pour quatre ans, votée fin 2020", a déclaré l'adjoint chargé des questions de logement, Patrick Amico."Il ne s'agit pas de réhabiliter complètement un bâtiment mais de le remettre en sécurité afin que les locataires puissent revenir. Ces travaux sont récupérés auprès des propriétaires. Mais, si au final les propriétaires ne paient pas, la ville devient propriétaire des immeubles", a-t-il expliqué.En un an, la ville a ainsi travaillé sur la sécurisation de 20 immeubles pour un montant avoisinant les cinq millions d'euros, selon M. Amico. "Une quarantaine d'autres sont dans les tuyaux", a-t-il précisé.La tâche est toutefois immense avec environ 800 immeubles frappés par des arrêtés de péril à Marseille, dont 200 considérés en danger imminent, selon lui. Et une trentaine de nouveaux dossiers d'immeubles susceptibles d'être déclarés en péril arrivent chaque mois, a ajouté l'élu.La ville reloge en ce moment 1.400 personnes évacuées de ces bâtiments, dont 1.000 dans des appartements, 250 en appart-hôtel et le reste en hôtels ou foyers.La mairie a également multiplié les signalements au procureur: 70 ont été faits en un an, a précisé M. Amico.Selon un rapport gouvernemental de 2015 toujours d'actualité, 100.000 personnes vivent dans 40.000 taudis à Marseille, et ce dans le parc privé uniquement.De multiples dispositifs associant l'Etat et différents acteurs sont en place, mais les avancées sont lentes.
Il y a 3 ans et 182 jours

La FNTP et le CCCA-BTP signent une convention de partenariat pour développer la formation professionnelle dans les Travaux publics

Dans les années à venir, le secteur des travaux publics devra relever de nombreux enjeux importants en termes de compétences professionnelles, avec 8 000 entreprises, qui emploient plus de 310 000 salariés. Pour y répondre, la FNTP a souhaité renforcer ses collaborations avec le CCCA-BTP et s’appuyer sur ses expertises pédagogiques et éducatives pour maintenir et développer une formation professionnelle de qualité, adaptée aux métiers des Travaux publics et à leurs évolutions environnementales, technologiques et numériques. Sept actions opérationnelles au profit de l’excellence de la formation professionnelle aux métiers des Travaux publics La réalisation d‘études spécifiques aux travaux publics : impact des transitions écologique et numérique sur les besoins en compétences, qualifications et formation professionnelle. La promotion des métiers et le sourcing : promotion des métiers des travaux publics et des parcours de formation qui y conduisent, sourcing des jeunes souhaitant s’y former par l’apprentissage, à travers l’opération « Boost Apprentissage TP » du CCCA-BTP.L’innovation de la formation aux métiers des travaux publics : organisation d’appels à projets et à candidatures dédiés à l’innovation dans les formations, hackathons, webinaires, participation aux événements innovation, dont le CCCA-BTP est partenaire. L’appui aux acteurs du développement des compétences : parcours dédiés pour accompagner la montée en compétences des formateurs, applications dédiées à la formation des apprentis, animation de communautés de métiers, création de ressources et de séminaires pédagogiques, ou encore d’outils de développement professionnel, conseil aux acteurs de la formation.Le développement des certifications professionnelles : appui à la mise en place et au déploiement de certifications professionnelles (notes d’opportunités, gestion de la délivrance des CQP, Open badges, Inscription RNCP…) L’appui à la qualité de la formation : instruction des dossiers des demandes du label « Excellences TP », créé par la FNTP. Le développement des partenariats : développement de partenariats associant tous les acteurs de l’écosystème de la formation professionnelle, afin de favoriser la qualité des formations. Pour Bruno Cavagné, président de la FNTP « Ce partenariat réaffirme les liens forts entre le CCCA-BTP et la FNTP à un moment où les besoins en compétences n’ont jamais été aussi importants et où la transformation des métiers à l’aulne des transitions écologique et numérique doit être la préoccupation de chacun ». Pour Éric Routier, président du CCCA-BTP« La mise en place de ce partenariat entre le CCCA-BTP et la FNTP, qui s’appuie sur les expertises pédagogiques et éducatives de notre association à gouvernance paritaire, permettra de renforcer le développement de l’excellence de la formation professionnelle aux métiers des travaux publics et la prise en compte de leurs évolutions, au profit de l’ensemble des entreprises et des salariés du secteur des travaux publics. »
Il y a 3 ans et 182 jours

Combien coûte une nouvelle toiture?

Qu’il s’agisse d’un toit à deux versants, d’un toit en croupe ou d’un toit plat : une structure de toit doit avant tout être solide afin de résister à toutes les conditions climatiques pendant de nombreuses décennies. C’est pourquoi un propriétaire d’immeuble ne devrait pas recourir à des offres bon marché en ce qui concerne le toit d’une maison. Mais combien coûte une nouvelle toiture ? Toit plat ou toit en pente : à quels coûts peut-on s’attendre ? Il est difficile de donner une réponse précise à la question « Combien coûte une nouvelle toiture ? », mais il est possible de vous donner quelques indications pour estimer le prix. Coût du nouveau toit en pente La taille du toit est toujours d’une importance décisive pour le prix. Pour un toit à deux versants, vous devez vous attendre à des coûts en moyenne de 60 euros par mètre carré pour la structure du toit en coque. À cela s’ajoutent les coûts de l’isolation thermique, qui coûtent entre 30 et 60 EUR par mètre carré de surface de toiture. Une isolation thermique efficace selon les dernières normes nécessite un investissement initial plus élevé — et permets d’économiser la plupart des coûts énergétiques. Lorsqu’il s’agit de choisir la couverture de toiture, vous pouvez le plus tourner la vis du prix : avec des coûts de 20 à 100 euros par mètre carré, ce facteur de coût a la plus grande fourchette. Le matériau que vous choisissez détermine principalement le prix réel. Si ce type de toiture vous convient, n’hésitez pas à faire appel à une entreprise de couverture expérimentée comme sur ce site : https://www.entreprise-couverture-62.fr/ . Elle saura vous donner un bon prix. Coût du nouveau toit plat Une toiture plate simple, comprenant une couche de gravier et une isolation thermique moyenne, vous coûtera environ 80 à 90 euros le mètre carré. Avec une isolation thermique aux normes, vous devrez généralement payer nettement plus de 100 euros par mètre carré. Les autres facteurs qui influencent le coût de la toiture Au moment de faire appel à une entreprise de couverture, gardez à l’esprit que les toits en pente doivent être particulièrement résistants aux intempéries. Ils sont donc plus chers. Dans l’ensemble, vous devez tenir compte des différences de prix régionales dans le secteur de l’artisanat. Si votre nouveau toit doit être érigé sur une vieille maison, les coûts de démolition de l’ancien toit sont ajoutés au prix final. Si vous souhaitez équiper votre toiture d’une lucarne et/ou d’une façade vitrée, il faut s’attendre à un prix plus élevé. Étude de cas : Combien coûte une nouvelle toiture pour une maison unifamiliale ? Une maison individuelle reçoit un toit à deux versants de 170 mètres carrés, une isolation thermique et une toiture de haute qualité. S’ajoute à cela le prix de la lucarne et de la charpente. Il faut prévoir pas moins de 27 000 euros pour avoir une nouvelle toiture. Cette somme inclut donc le remplacement de la charpente, les travaux d’isolation thermique et le remplacement de l’ancienne toiture. Économisez grâce aux subventions Les travaux d’isolation de toiture constituent un investissement colossal, mais économique. Si vous avez des revenus assez modestes, vous pouvez profiter de subvention proposée par l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat). Créée il y a une cinquantaine d’années, elle octroie une aide équivalente à 60 % du montant total de la rénovation de toiture.
Il y a 3 ans et 182 jours

La consultation publique de la Stratégie pour l'énergie et le climat est lancée

NEUTRALITÉ CARBONE. Le ministère de la Transition écologique vient de lancer une première phase de concertation publique volontaire en vue de l'élaboration de la future Stratégie française sur l'énergie et le climat. Celle-ci fera office de feuille de route mise à jour pour permettre à la France d'atteindre ses engagements climatiques.
Il y a 3 ans et 182 jours

Naissance d'une nouvelle filiale francilienne de valorisation des matériaux chez Colas

FUSION. Les sociétés Cosson, Picheta et SMS, au sein du groupe Colas, s'unissent au sein d'une nouvelle entité baptisée Tersen. Une filiale francilienne spécialisée dans les activités d'extraction et de valorisation des matériaux et de gestion des déchets du BTP qui se dote d'ambitions fortes.
Il y a 3 ans et 182 jours

Relance de la construction : la commission Rebsamen publie le tome 2 de son rapport

LOGEMENT. Engagements réciproques avec sanctions dans les contrats de relance du logement, lutte contre les recours abusifs, assouplissement des règles dans les copropriétés et les Zac... la commission chargée de lever les freins à la construction de logements a dévoilé, le 28 octobre, le second volet de son rapport.
Il y a 3 ans et 182 jours

La SGP signe deux nouveaux marchés de travaux pour les systèmes de la ligne 18

Le maître d’ouvrage du Grand Paris Express a notifié deux marchés d’équipement et de travaux, l’un, de haute tension-basse tension à Bouygues Energies Services/Colas Rail ; l’autre, portant sur les voies ferrées et le troisième rail à Alstom.
Il y a 3 ans et 182 jours

Initiative copropriétés : plus de 80.000 logements concernés

RÉNOVATION. Trois ans après le lancement du plan Initiative copropriétés, plus de 80.000 logements ont été rénovés ou sont en passe de l'être, indique l'Agence nationale de l'habitat (Anah).
Il y a 3 ans et 182 jours

Pour le maire de Bordeaux, la LGV vers Toulouse et Dax est "anachronique" et "insensée"

GPSO. Pierre Hurmic, maire Europe écologie – Les Verts de Bordeaux, estime que le projet de ligne à grande vitesse au-delà de sa ville vers Toulouse d'un côté, Dax de l'autre, devait être stoppé, le jugeant insensé. Alors qu'en Occitanie un accord de financement a été trouvé, en Nouvelle-Aquitaine la situation est plus complexe.
Il y a 3 ans et 182 jours

L'économie française a retrouvé son niveau d'avant-crise

"C'est un chiffre qui est au-delà nos espérances", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Économie Bruno Le Maire quelques minutes après la publication du chiffre par l'Insee vendredi, le qualifiant de "résultat exceptionnel".Alors que produit intérieur brut (PIB) n'est plus inférieur que de 0,1% à celui du quatrième trimestre 2019, l'économie française "revient à son niveau d'avant-crise", selon l'Institut national des statistiques."L'objectif que nous nous étions fixé était de retrouver ce niveau au mieux fin 2021 ou peut-être début 2022", a rappelé Bruno Le Maire. Par comparaison, l'Allemagne ou l'Italie n'ont pas encore tout-à-fait retrouvé leurs niveaux d'avant-pandémie.Le ministre a remercié "tous les Français qui ont participé à cette croissance avec leur consommation, tous les entrepreneurs qui ont investi, qui se sont remis à exporter, tous les salariés qui se sont remis au travail après cette crise".Il s'agit de la croissance la plus élevée depuis le troisième trimestre 1968, hormis le rebond de l'été 2020 (+18%) suite au premier confinement, une bonne nouvelle pour Emmanuel Macron à six mois de l'élection présidentielle, lui qui joue la carte de la compétence économique depuis le début de la crise. A fortiori avec le reflux du chômage.L'estimation de croissance pour le deuxième trimestre est par ailleurs révisée en hausse de 1,1% à 1,3%, a encore rapporté l'Insee. Au premier trimestre, elle était de 0,1%.Même si l'économie stagnait au dernier trimestre de l'année, la croissance sur l'année serait donc au minimum de 6,6%, a expliqué à l'AFP Charlotte de Montpellier, économiste de la banque ING... donc largement au-dessus des prévisions du gouvernement et de l'Insee, qui étaient de 6,25%.Avec la réouverture des secteurs liés aux loisirs et au tourisme, les dépenses de consommation des ménages ont notamment fortement accéléré, gagnant 5% sur un trimestre, a précisé l'Institut."Nous avons une politique économique qui a protégé la rémunération des salariés pendant la crise, ça a favorisé la consommation", a souligné Bruno Le Maire qui a expliqué que les Français avaient commencé à dépenser une partie des 160 milliards d'euros accumulés pendant la crise sanitaire."Le pass sanitaire a probablement joué favorablement, les gens se sont sentis sécurisés en sortant", a estimé Philippe Waechter, économiste du gestionnaire d'actifs Ostrum.Environnement inflationnisteL'économie a été tirée par la réouverture des services, l'activité de l'hôtellerie-restauration bondissant de 58,9% sur le trimestre.En revanche, la production de biens manufacturiers reste à 6% en dessous de son niveau d'avant-crise."Si la production manufacturière marque le pas c'est par pénurie de matériaux et également par pénurie de main d'oeuvre", explique Bruno Le Maire."Quand vous regardez dans la construction, il n'y a pas de bois, pas d'acier, pas d'aluminium", a-t-il ajouté.Au troisième trimestre, la contribution du commerce extérieur à la croissance a par ailleurs été positive de 0,6 point de PIB, les exportations accélérant de 2,3% tandis que les importations sont restées quasi-stables.Mais cette tendance pourrait s'inverser lorsque l'industrie française, grosse importatrice d'équipements, se remettra à importer davantage, a expliqué à l'AFP Selin Ozyurt, économiste de l'assureur-crédit Euler Hermes.Le rebond de l'activité a aussi fait baisser le nombre de chômeurs de 5,5% sur le trimestre, tandis que de nombreux secteurs connaissent des difficultés de recrutement.L'embellie de l'emploi pourrait atténuer les craintes qui pèsent sur le pouvoir d'achat, même si ce dernier n'a pas baissé avec la crise et a progressé de 8% depuis le début du quinquennat, selon le gouvernement.La pénurie de main d'oeuvre accroît en effet le pouvoir de négociation des salariés et devrait déboucher sur des augmentations de salaire de 1,8% à 2% cette année et de 2,5% en 2022, selon Selin Ozyurt, qui voit s'installer durablement un "environnement plus inflationniste" à 2% environ de hausse des prix.En octobre, l'indice des prix à la consommation a progressé de 2,6% sur un an, après 2,2% en septembre.
Il y a 3 ans et 182 jours

Onfly dévoile son nouveau site !

C’est décidé, Onfly a son propre site ! Le logiciel SaaS spécialisé dans les solutions de gestion et partage d’objets BIM dédiées aux acteurs de la construction annonce le lancement de son nouveau site web. Après un nouveau logo en début d’année 2021, c’est désormais au site Onfly de faire peau neuve. Prêts pour une révolution digitale ? Découvrez  notre nouvel univers Onfly ici : https://bit.ly/3w9HzOh
Il y a 3 ans et 182 jours

Les auto-entrepreneurs invités à redoubler de vigilance face aux arnaques

ENTREPRENEURIAT. La croissance du nombre d'auto-entrepreneurs semble s'accompagner d'une augmentation des arnaques à la création d'entreprises. Bercy rappelle à ce sujet que des moyens de police et de justice sont dédiés à ce délit d'escroquerie, et que l'Administration propose des outils et solutions aux chefs d'entreprises lésés.
Il y a 3 ans et 182 jours

Actibaie demande l'intégration des stores et volets au dispositif MaPrimeRénov'

Sur MaPrimeRénov', le délégué général Hervé Lamy salue certaines recommandations en faveur de la rénovation globale et de l'audit énergétique mais déplore que le rapport n'intègre pas les gestes de rénovations manquants, notamment ceux qui permettent d'améliorer le confort d'été et de limiter le recours à la climatisation, responsable de 5% des émissions de GES du bâtiment. C'es notamment le cas des volets et stores. Les consommations des bâtiments sont responsables en France de 28%[1] des émissions de gaz à effet de serre (GES). La Stratégie nationale bas carbone (SNBC) adoptée en 2015 et révisée en mars 2020, vise notamment dans le bâtiment une réduction de 49% des émissions de GES en 2030 par rapport à leur niveau en 2015. Le rapport note : « malgré une baisse depuis la crise de 2008, la trajectoire tendancielle de la réduction des émissions des CO2 est insuffisante pour atteindre ces objectifs ».Le calendrier prévu par le projet de Loi Climat et Résilience pour la rénovation des bâtiments permettra en moyenne, sur la période 2021-2034, de sortir 200.000 logements supplémentaires de « l'indécence énergétique », regroupant les classes E à G, précise le rapport. « L'atteinte des différents objectifs n'est pas garantie avec les tendances observées ces dernières années » pour le comité indépendant.L'efficacité énergétique des rénovations remises en questionLe dispositif MaPrimeRénov' a rencontré un franc succès comptant depuis 2020, 600.000 primes validées pour un montant de 2,0 milliards. Pour le comité, le problème est que 86 % de ces rénovations sont mono-gestes. En effet, le rapport indique que seuls 389 dossiers de rénovations globales ont été validés. Mais là encore, impossible d'estimer le nombre de rénovations performantes sans audit énergétique.Même si Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie partage ce constat, il déplore néanmoins que le rapport évalue uniquement les gestes de rénovations intégrés à MaPrimeRénov'. « Les objectifs ambitieux fixés par l'état ne pourront être atteints que si les gestes liés au confort d'été sont intégrés dans le dispositif d'aide. Quand on pense économie d'énergie, on associe souvent la consommation d'énergie au chauffage. Or avec le réchauffement climatique, il faut aussi prendre en compte la hausse des températures des périodes estivales. On parle de « confort d'été », mais bientôt il s'agira simplement de confort selon les dernières projections du GIEC. Les stores et volets permettent de réduire la température de 5° voir plus si cela est piloté automatiquement. Sans ces solutions, les Français auront recours à la climatisation. Selon l'Ademe, 25%[2] des Français en seraient équipés. Un chiffre alarmant toujours en hausse, dont les équipements contribuent à 5% des émissions de GES. »Suivre l'exemple de pays européensLe délégué général poursuit : « nous espérons que les pouvoirs publics intégreront rapidement les solutions de protections solaires dans MaPrimeRénov'. Ces gestes de rénovations sont déjà subventionnables dans les DOM-TOM, comme chez certains de nos voisins européens, comme en Allemagne ou en Italie. Et contrairement à l'industrie de la climatisation, la quasi-totalité des solutions de protection solaires sont fabriquées en France ou dans l'Union Européenne. Il s'agit d'une industrie qui ne nécessite pas de lointaines délocalisations et est un moteur de l'économie locale. »En conclusion, le délégué général salue néanmoins les recommandations sur les futures évaluations. « Il serait nécessaire que chaque dossier soit attaché à un audit énergétique qui permettrait d'établir les gains énergétiques ainsi que les économies de GES réalisables à partir des travaux » précise le rapport.[1] Direction générale de l'énergie et du climat-DGEC (2020)[2]Étude de l'ADEME 2021
Il y a 3 ans et 182 jours

Le maire de Bordeaux veut fédérer les oppositions au GPSO

Le maire écologiste de Bordeaux vient de réagir à plusieurs prises de position d’exécutifs locaux favorables aux prolongements de la LGV Paris-Bordeaux vers Dax et l’Espagne ainsi que vers Toulouse. Il se positionne comme chef de file des opposants.
Il y a 3 ans et 182 jours

Logements : les constructions bondissent, retrouvant leur niveau d'avant-crise

CONSTRUCTION. Le ministère de la Transition écologique a rendu publics les chiffres de la construction de logements et de locaux à fin septembre 2021. Entre les autorisations de construction et les mises en chantier, des augmentations sont à noter de toute part.