Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment

254866 actualités disponibles
Il y a 3 ans et 182 jours

Wangenbourg : un parc de loisirs et d’apprentissage sur le plateau du Langacker d’ici 2023

À Wangenbourg, le plateau du Langacker sera reconfiguré en parc de loisirs et d’apprentissage d’ici 2023.
Il y a 3 ans et 182 jours

Pour l'immobilier, la loi Climat et résilience a "déclenché une minuterie"

DÉBATS. Les jalons législatifs et réglementaires posés ces derniers mois dans le secteur de la rénovation énergétique doivent inciter l'ensemble des acteurs de la chaîne à travailler main dans la main. C'est l'avis d'un certain nombre de spécialistes du sujet, réunis lors d'un colloque organisé par le Cler le 29 octobre 2021, à Paris.
Il y a 3 ans et 182 jours

Taverny : la seconde sortie du centre commercial des Portes de Taverny vient d’être aménagée

Après plusieurs mois de travaux, le centre commercial des Portes de Taverny dispose désormais de deux sorties.
Il y a 3 ans et 182 jours

Moutiers : un chantier concernant les réseaux souterrains au niveau de l’avenue du Pré-de-Foire

Les travaux se poursuivront jusqu’à la mi-novembre 2021. Ils auront un impact significatif sur les conditions de circulation.
Il y a 3 ans et 182 jours

Bischheim : réhabilitation de l’immeuble Sapin Vert

L’immeuble Sapin Vert sera rénové pour devenir un espace culturel. Une longue phase de concertation a été lancée.
Il y a 3 ans et 182 jours

Pontoise : la crèche multi-accueil de Marcouville a été entièrement rénovée

Après six mois de travaux, la crèche de Marcouville a officiellement rouvert ses portes.
Cimbat
Il y a 3 ans et 182 jours

Robimax, le kit pour simplifier l'installation de robinetterie

Robimax, un raccordement de robinetterie breveté qui s'adapte à toutes les configurations !Le kit Robimax facilite l'installation de la robinetterie sur les cloisons en plaque de plâtre grâce à un système de raccordement complet, modulable et fiable entre le tube (PER ou Multicouches) et le robinet (ou mitigeur). Il est composé d'une platine INOX, de coudes en laiton avec leurs raccords, de bouchons plastiques 15/21 avec joint pré-monté, de chevilles, et d'un adhésif pour permettre une étanchéité parfaite à l'air. La platine en INOX est sécable et s'adapte à toutes les configurations (mono, entraxe 80, entraxe 150mm). Ses coudes sont orientables à 360° ce qui permet aux coudes de s'aligner avec l'arrivée d'eau. Même après installation, Robimax est visitable. Comme dans toutes ses innovations, RAM a souhaité apporter aux professionnels une solution de fixation qui leur simplifie l'installation tout en garantissant des performances dans le temps.RAM, engagée pour répondre aux besoins des artisansDepuis 70 ans, RAM développe des solutions de fixation qui allient performance et simplicité de mise en œuvre pour permettre aux artisans d'intervenir dans de meilleures conditions chez leurs clients. Les produits de RAM sont disponibles dans le réseau de la distribution professionnelle. « Plusieurs fois par an, RAM anime des ateliers avec des plombiers, électriciens... En ressortent des idées, des envies, des besoins qui sont le terreau de nos futurs développements. Être en prise directe avec les artisans utilisateurs nous permet de nourrir les réflexions du département R&D et de viser juste », indique Bernard Fournier, PDG de RAM.RAM, made in France depuis toujoursRAM a toujours fait le choix de maintenir sa production en France avec une usine de production implantée à Wissous (91) de laquelle sort chaque année plus de 60 millions de fixations. Aujourd'hui, ce choix est d'autant plus pertinent qu'il apporte aux partenaires distributeurs de RAM la maîtrise de l'approvisionnement, la garantie d'une qualité dans le temps et une cohérence sur les préoccupations RSE.
Il y a 3 ans et 182 jours

Issoire : un projet de rénovation imminent pour l’hôpital Paul-Ardier

La rénovation de l’hôpital Paul-Ardier d’Issoire attend le coup d’envoi officiel du ministère de la Santé.
Il y a 3 ans et 182 jours

Surcoût et retard pour la très attendue nouvelle route du littoral à la Réunion

Entamé en 2014, ce chantier titanesque reliant Saint-Denis (nord) à La Possession (ouest) devait être livré en 2020-2021. Il ne sera cependant pas terminé avant 2027 ou 2028, et le montant des travaux atteindra finalement 2,2 milliards d'euros au lieu du 1,6 milliard initialement prévu, a indiqué mercredi Huguette Bello, présidente du conseil régional, au cours d'une assemblée plénière spéciale de la Région.Les élus régionaux ont d'ailleurs estimé que la Région n'avait pas la capacité financière de finir seule la route. Ils ont décidé de "négocier auprès de l'Etat une contribution financière complémentaire".Par ailleurs, la collectivité régionale risque aussi d'avoir à verser près d'un milliard d'euros d'indemnités diverses au groupement de BTP (Bouygues et Vinci) attributaire du marché de construction de cette route "interminable", a souligné Huguette Bello.Ces montants sont "aussi irréalistes que scandaleux" a estimé la présidente de Région. La collectivité va poursuivre les tentatives de conciliation avec le groupement et "portera ces affaires en justice", si un accord n'est pas trouvé.Au cours de cette séance spéciale, la Région devait notamment déterminer si les 2,7 km manquants pour terminer l'ouvrage devaient être construits en digue ou en viaduc, comme le reste de l'ouvrage. Mais à l'unanimité, majorité et opposition comprises, les conseillers régionaux ont décidé d'attendre de nouvelles expertise pour prendre une décision.Baptisée nouvelle route du littoral (NRL), l'ouvrage long de 12,7 km construits sur la mer est destiné à remplacer l'actuelle route à quatre voies entre Saint-Denis (nord) et la côte ouest.Cet axe de circulation, vital pour l'économie de l'île, régulièrement saturé, est également souvent fermé en raison de chutes de rochers venant de la falaise instable qui le surplombe, ou quand les conditions de mer sont dangereuses.Ce chantier sans fin avait provoqué l'agacement du président de la République Emmanuel Macron, qui avait en octobre 2019 déploré: "nous n'avons collectivement pas su être au rendez-vous".
Il y a 3 ans et 182 jours

Au-delà du marketing vert, l'arbre, matière architecturale - Exposition

L'architecte gantois Jo Taillieu fonde son agence en 2004. En 2009, il entame une collaboration prolifique avec Jan De Vylder et Inge Vinck, avec qui il conduit architecten de vylder vinck taillieu (ADVVT).  En 2018, ils reçoivent le lion d'argent lors de la 16e Biennale de Venise pour la transformation d'un pavillon abandonné de l'hôpital psychiatrique […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 182 jours

Unibail-Rodamco-Westfield ne rassure pas et plonge de près de 7% en Bourse

Vers 11H55, l'action d'URW plongeait de 6,80% à 63,30 euros, ne cessant de perdre du terrain depuis l'ouverture de la séance. Cette baisse faisait basculer dans le rouge l'action depuis le début de l'année (-2,17%).Sur les neuf premiers mois de l'année, les revenus ont atteint 1,61 milliard d'euros, en baisse de 15,6% par rapport à 2020, a dévoilé mercredi l'entreprise.Si son directeur général Jean-Marie Tritant, a mis en avant "une reprise marquée de l'activité au troisième trimestre", les analystes et opérateurs de marché ont aussi retenu une "tendance inquiétante" sur la fréquentation, selon les observation des analystes de Morgan Stanley, consultées par l'AFP.La fréquentation n'est toujours qu'à 80% de son niveau de 2019, même si les ventes réalisées par les magasins s'établissent à 93,1% par rapport au niveau pré-pandémie."L'absence de reprise de la fréquentation est vraiment importante car nous craignons qu'il soit difficile de vendre des actifs tant que les acheteurs ne sont pas revenus", retardant la mise en place de la stratégie de désendettement du groupe, détaillent les analystes, qui restent sous-pondérés sur l'action.La situation aux Etats-Unis est toutefois un peu meilleure, avec des ventes revenues au-dessus de leur niveau pré-pandémie, même si la fréquentation reste inférieure d'un quart à 2019. La cession des centres est une priorité donnée par le milliardaire français Xavier Niel, sorti vainqueur de la fronde des actionnaires fin 2020 et qui a récemment franchi les 20% du capitalLes analystes de Jefferies ont aussi noté que la seule prévision donnée, le bénéfice net récurrent par action est "en-dessous du consensus", rapporte l'agence financière Bloomberg.URW, qui possède près d'une centaine de centres commerciaux en Europe comme aux États-Unis, a été plombé lors de la crise du Covid-19 par les divers épisodes de confinement. Au premier semestre 2021, son bénéfice net récurrent, indicateur de référence du secteur immobilier, a chuté de presque 30% à 472 millions.La chute d'Unibail-Rodamco-Westfield entraînait celle d'une autre foncière, Klépierre, qui perdait 2,26% à 20,73 euros sur l'indice élargie SBF 120.
Il y a 3 ans et 182 jours

GRDF promet une décennie de travaux

Le gestionnaire du réseau de gaz assure qu'il investira environ 500 millions d'euros par an pour le renouveler dans les métropoles et l'étendre vers les sites agricoles producteurs de biométhane. Un signal fort à destination des entreprises de travaux spécialisées. D'autant plus que de nouvelles expertises seront requises.
Il y a 3 ans et 182 jours

Quels sont les risques liés aux travaux de rénovation de toiture?

Les travaux de rénovation de toiture sont classés parmi les interventions les plus risquées. Le risque se trouve surtout sur le fait que le déroulement des opérations se trouve en hauteur. À part cela, en cas de non-respect aux règlementations locales, le propriétaire du chantier peut également s’exposer à des risques de sanction administrative. Dans cet article, nous allons voir en détail tout ce qu’il faut savoir sur les risques des travaux de rénovation de la toiture. Des risques de non-conformité La non-conformité aux différentes règlementations est un risque à ne pas prendre à la légère. En effet, les travaux de rénovation de la toiture sont soumis à des déclarations de travaux auprès de la mairie. C’est seulement après avoir reçu l’aval des autorités administratives locales que les travaux de rénovation peuvent commencer. Il est donc important de se renseigner sur les réglementations locales en vigueur avant de déposer la demande de rénovation de toiture. Pour avoir l’autorisation de la commune à effectuer les opérations, la demande doit répondre à certaines normes qui sont énoncées dans le DTU (Documents Techniques Unifiés) et dans le PLU (Documents Techniques Unifiés). Lors de la réalisation des travaux de toiture, le propriétaire ainsi que les couvreurs ne peuvent pas changer le plan de rénovation qui a été validé par la mairie. Il est par exemple interdit de procéder au changement de matériaux ou de couleur pouvant modifier l’aspect final au cours des travaux. Au cas où la déclaration déposée à la mairie et les travaux réalisés ne sont pas conformes, un arrêté de cessation de travaux sera prononcé à l’encontre du propriétaire.  D’autres sanctions comme le paiement d’amende peuvent également être infligées à l’auteur de cette irrégularité. Des risques d’accidents et de dommages sur le chantier Comme dit ci-dessus, effectuer les travaux de rénovation de la toiture expose son intervenant à des risques comme : les chutes liées au travail en hauteur ; le glissement des matériels ou des outils, les projections des matériaux sur les personnes présentes sur le chantier, les infrastructures et objets à proximité. Il est donc déconseillé de s’aventurer soi-même à réaliser les travaux de rénovation de la toiture. Pour effectuer ce genre d’opération, il est recommandé de faire appel à un couvreur professionnel qui s’y connait très bien dans ce domaine.  Non seulement il dispose de bons outils pour parfaire les travaux, mais aussi il dispose d’une assurance de responsabilité civile qui couvre les éventuels dommages matériels et corporels causés par son équipe. Des risques de vices de construction La perfection n’existe pas dans le domaine du bâtiment. En effet, des anomalies peuvent survenir plus tard. Plusieurs cas peuvent se présenter comme les problèmes d’étanchéité et d’isolation. Ce sont là des risques qui peuvent affecter la solidité et l’habitabilité du bâtiment, ce qui causeront des dépenses supplémentaires aux propriétaires au cas où le prestataire n’offre pas des garanties. De ce fait, il est toujours recommandé de confier les travaux de rénovation à un professionnel en toiture qui propose des garanties décennales. Ainsi, tous les vices qui apparaissent dans les 10 ans après la réalisation des travaux seront à la charge de professionnels.  
Il y a 3 ans et 182 jours

Forte croissance pour Saint-Gobain au troisième trimestre 2021

Le géant des matériaux de construction et de la distribution affiche une croissance de 9,4 % au T3 2021 par rapport au T3 2020.
Il y a 3 ans et 182 jours

L’entreprise française Humidistop prend le virage du 100% digital et poursuit son développement malgré la crise

Leur secret ? Avoir su faire preuve d’agilité en s’adaptant aux enjeux actuels et en investissant pour accélérer leur transition digitale. Un pari qui au départ pouvait sembler audacieux mais qui s’est finalement avéré largement rentable.L’exemple du spécialiste français des produits contre l’humidité, Humidistop France, est particulièrement flagrant.Face à la crise sanitaire, la société toulousaine a immédiatement décidé de réagir en transformant toute son organisation sanitaire.« Nous avons délibérément choisi d’abandonner les visites au domicile des particuliers, qui étaient pourtant jusque-là notre principal vecteur de vente. A la place, nous avons opté pour un modèle 100% digital reposant sur un diagnostic par téléphone et des commandes en ligne. » William COIGNARD, le fondateurCette stratégie s’est avérée gagnante : aujourd’hui Humidistop est en pleine croissance malgré la crise et continue son expansion à l’international.Le digital, un véritable accélérateur de croissance à l’ère de la Covid-19Au moment où troisième vague épidémique contraignait le Gouvernement à reconfiner davantage de départements et à adopter de nouvelles contraintes sanitaires, Humidistop développait une stratégie qui pour intégrer les règles de distanciations sociales.Son approche en ligne est également en phase avec le “monde d’après”, dans la mesure où les Français utilisent désormais massivement Internet et les téléphones mobiles.Cette société française dynamique s’est donc dotée d’un nouveau site internet qui lui a permis d’étendre son offre à l’ensemble de la France et aux pays voisins.Humidistop propose ainsi :Un diagnostic à distance gratuit, pour identifier le problème et trouver la solution adaptée : Tâches & moisissures, Inondation & dégâts des eaux, Buée & condensation excessive, Salpêtre et mur humide, Façade, sous-sol ou cave humide.Des prix “direct usine” ultra-compétitifs afin de démocratiser l’accès aux produits contre les remontées capillaires et l’humidité dans les murs dans tous les types de bâtiments (églises, bureaux, appartements et maisons) pour résoudre définitivement les problèmes d’humidité.Une boutique en ligne intuitive et performante pour commander des appareils anti-humidité d’une redoutable efficacité.La fabrication française des inverseurs de polarité contre l’humidité dans les murs.Pour les pros : des solutions alternatives pour tous les travaux de rénovation via Help HumiditéDepuis février dernier, Humidistop a confié la distribution de ses produits aux professionnels à la société Help Humidité, qui dispose également d’une boutique en ligne.Cette démarche leur permet d’élargir leur offre en proposant des alternatives complémentaires aux travaux de rénovation. Les inverseurs de polarité STOP ONE (électromagnétique) et GEOSTOP (géomagnétique) conviennent en effet à tous les types d’habitation et à tous les budgets.« Nos produits sont appréciés par les particuliers pour leur faible coût, leur rapidité d’installation et leur efficacité. En ce sens elles représentent une forte valeur ajoutée pour tous les professionnels de l’habitat. » William COIGNARDZoom sur les produits phares HumidistopSTOP ONE : l’inverseur de polarité électromagnétiquePour lutter contre l’humidité dans les murs, cet appareil simple et efficace se branche à une prise de terre, à poser ou à fixer dans la zone humide, sans toucher à la maçonnerie.Le ratio d’émission de STOP-ONE s’étend de 30m2 à plusieurs centaines de mètres carrés selon la version installée et fonctionne à travers les murs et cloisons.L’assèchement des murs s’effectue ensuite par évaporation naturelle de l’humidité (entre 12 et 24 mois selon les spécificités du bâtiment et le suivi des recommandations).STOP-ONE est disponible en 2 coloris. Prix : à partir de 1 100 € (selon le modèle choisi).GEOSTOP : l’inverseur de polarité géomagnétiqueLa centrale géomagnétique GEOSTOP ne nécessite aucun travaux, ni batterie, ni branchement sur secteur. Ce boitier cylindrique fonctionne uniquement avec l’énergie des champs électromagnétiques.Complètement autonome, il permet d’assécher les murs grâce à l’évaporation naturelle de l’humidité (entre 12 et 24 mois selon les spécificités du bâtiment et du suivi des recommandations).GEOSTOP est disponible en 2 coloris. Prix : à partir de 1100 € selon le modèle choisi.Humidistop : plus de 10 ans d’expertise dans le traitement de l’humiditéWilliam Coignard crée sa société Humidistop France en février 2012.Constatant que plus d’un foyer sur deux connaît des problèmes d’humidité et que les solutions existantes semblent toujours inaccessibles ou trop coûteuses, il choisit d’investir ses compétences dans ce domaine encore mal développé. Il participe activement au traitement de l’humidité dans les bâtiments : infiltrations, remontées capillaires, moisissures, salpêtre, humidité de l’air, dégât des eaux...Au fil des années, des interventions et des progrès de la science, il élargit l’éventail de ses possibilités et connaît rapidement une forte croissance. Plus que sa motivation commerciale, c’est aussi ses convictions qui le pousse à se dépasser.Entreprise certifiée QUALIBAT, Humidistop intervient auprès des particuliers, des maîtres d’ouvrages, DGS, des assureurs, des syndics, mais aussi directement auprès des médias. William Coignard intervient régulièrement dans les médias pour toutes les questions relatives aux problèmes d’humidité.Aujourd’hui, Humidistop ambitionne de continuer à développer ses diagnostics à distance gratuits et la vente de ses produits via son nouveau site web.« Entrepreneur militant, je suis en lutte contre les phénomènes d’humidité et je souhaite rendre le traitement contre l’humidité accessible à tous. Je vais au-delà d’une simple démarche commerciale de vente de produits. » William COIGNARD
Il y a 3 ans et 182 jours

Le Design District de Londres inauguré

Londres était la destination européenne de cette rentrée en matière de design. Aux expositions temporaires organisées à travers la ville à l'occasion du London Design Festival s'ajoutait la renaissance d'un quartier, le Greenwich Peninsula, situé au sud-est de la capitale anglaise.  Knight Dragon, qui a […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 182 jours

« La métropole de Lyon n'est pas destinée à grossir indéfiniment », Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon (EELV)

Collectivités - Logements, transports, urbanisme… Les orientations du président un an après son élection.
Il y a 3 ans et 182 jours

Trente pionnières de la biodiversité

Collectivités locales -
GDA
Il y a 3 ans et 182 jours

Autorisations d'urbanisme : les collectivités (presque) prêtes à basculer dans l'ère numérique

Au 1er janvier 2022, l'instruction des permis de construire sera dématérialisée. Une transition délicate, entre conduite du changement et déficit d'ingénierie.
Il y a 3 ans et 182 jours

Plan de relance, commande publique : quelles perspectives pour le patrimoine ?

À la suite de la crise sanitaire et son impact sur le secteur des métiers d’art, le plan de relance gouvernemental sera-t-il suffisant et adapté pour répondre aux enjeux économiques des professionnels. Daniel Pelegrin, Ebéniste, Administrateur et Président de la commission Patrimoine d’Ateliers d’Art de France, Christian Laporte, Architecte du Patrimoine Président de l’association des Architectes du Patrimoine et Christophe Degruelle, Président d’Intercommunalités de France, Président de l’Agglomération de Blois répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 182 jours

Le bois français dans le patrimoine : une fondation engagée

À la suite de l’incendie de Notre-Dame de Paris, la filière forêt bois s’est engagée pour la sauvegarde du patrimoine en créant une fondation: La fondation France bois forêt pour notre patrimoine. Un tour d’horizon de ses actions. Henri de Revel, Délégué de la Fondation France Bois Forêt, Jérome d’Anglejan, Propriétaire de l’Abbaye de Longues – Lauréat 2021 de la fondation France Bois Forêt et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef du magazine Atrium Patrimoine & Restauration répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 183 jours

Les députés approuvent 254 millions d'euros pour les écoles de Marseille

"Si ces crédits sont inscrits, c'est que nous sommes dans l'idée d'un plan d'urgence", a affirmé la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, lors de la présentation de cet amendement gouvernemental au projet de loi de finances (PLF)."Nous sommes dans un état de délabrement des écoles qui fait que l'Etat a décidé d'intervenir", a-t-elle ajouté, précisant que 174 établissements seront "aidés". "Il y a 1,2 milliard de travaux", a-t-elle souligné, en reprenant l'évaluation faite par la mairie de Marseille sur le coût de la remise en état de ces 174 écoles.L'amendement précise que ces crédits "seront complétés par d'autres financements issus d'opérateurs publics", entre autres sur présentation de dossiers à l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Le montant de ces aides de l'Etat dans le cadre de ce type de programme de rénovation urbaine n'est pas encore connu."Bien sûr, le reste des financements est apporté par la ville de Marseille", a souligné la ministre."C'est quelque chose d'assez rare et de particulier qui vient de se produire, c'est la traduction du fait qu'avec de la volonté, avec du travail et de l'acharnement, on peut relever cette ville", a déclaré à l'AFP le maire de Marseille, le socialiste Benoît Payan, qui avait appelé l'Etat à l'aide.M. Payan a pris la tête de la ville il y a près d'un an, après 25 ans de gestion par la droite et dans le sillage de la victoire du Printemps Marseillais, un collectif réunissant partis de gauche et écologistes."C'est la traduction de la volonté très forte de l'Etat de porter avec nous le projet pour cette ville", a-t-il ajouté, louant le fait que "même s'il n'est pas de la même famille politique, le président de la République (...) se soit tenu" à ses engagements.Si ces dispositions sont définitivement approuvées par le Parlement, le conseil municipal de Marseille doit se réunir d'ici la fin de l'année pour approuver la création de la société associant l'Etat et la ville qui pilotera le programme de rénovation, afin ensuite de lancer au plus vite les premiers travaux.Dans l'amendement, six millions d'euros supplémentaires sont prévus pour la mise en place et le fonctionnement de cette société ainsi que pour les premières études prévisionnelles.Le montant total du grand plan d'Emmanuel Macron pour Marseille n'a pas été établi formellement mais la participation de l'Etat est évaluée à 1,5 milliard d'euros, hors rénovation des écoles. Le chef de l'Etat avait dévoilé ce plan à Marseille le 2 septembre.Préfabriqués glacés l'hiver, fuites d'eau, rats, nombres d'écoles marseillaises souffrent de délabrement.
Il y a 3 ans et 183 jours

Des experts proposent de promouvoir le patrimoine pour redynamiser les centres-villes

REQUALIFICATION. Des fins connaisseurs des problématiques liées au logement en France ont débattu de l'héritage du bâti ancien pour les villes. Ils ont évoqué les différents enjeux que représentent la construction du patrimoine de demain.
Il y a 3 ans et 183 jours

L'Elysée choisit la préfète déléguée Anne-Claire Mialot pour diriger l'Anru

NOMINATION. Emmanuel Macron a désigné la préfète en charge de l'égalité des chances de Seine-Saint-Denis pour occuper le poste de directrice de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine. Elle doit cependant attendre que la décision soit validée par l'Assemblée et le Sénat.
Il y a 3 ans et 183 jours

Le point sur le chantier de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Un point d’étape avec l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de Notre-Dame de Paris. Jérémie Patrier-Leitus, Directeur de la communication et de la programmation culturelle de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de Notre-Dame de Paris. répond à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 183 jours

Les matériaux du patrimoine entre avenir et tradition

La restauration du bâti ancien nécessite l’emploi de matériaux souvent traditionnels. Ces matériaux font appel à l’innovation pour leur élaboration dans le respect des techniques de mise en oeuvre. Ils sont aussi utilisés dans les constructions neuves, sont-ils les matériaux de demain ? Frédéric Létoffé, Vice Président du Groupement des Entreprises de Restaurations de monuments historiques (GMH), Jérome Carraz, Responsable de l’institut de la charpente et construction bois – Compagnons du devoir et Sylvain Ponchon, Membre du conseil d’administration de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB). répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 183 jours

La formation aux métiers d’art : un système en crise ?

Au delà de la refonte des diplômes et de la formation initiale, c’est aussi le système de formation continue (avec la révision des critères de certification) qui est bouleversé aujourd’hui. Olivier Mallemouche, Souffleur de verre, Administrateur et Président de la commission Formation d’Ateliers d’Art de France, Marion Boisjeol, Responsable de la formation à la Maison de la céramique des pays de Dieulefit et Elie Hirsch, Sculpteur, créateur de bijoux et dinandier répondent à Orianne Masse Voir les vidéos du forum du patrimoine
Il y a 3 ans et 183 jours

Feu vert du Sénat à des quotas aux postes de direction pour une meilleure parité hommes femmes en entreprise

"Rétablir l'égalité ce n'est pas leur accorder une faveur (...) c'est réparer une injustice que rien ne saurait justifier", a affirmé Elisabeth Moreno, ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes.Porté par la députée Marie-Pierre Rixain, le texte avait été adopté à l'unanimité des votes exprimés en mai dernier par l'Assemblée nationale. Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s'accorder sur un texte commun, faute de quoi l'Assemblée aura le dernier mot.Les sénateurs ont adopté la proposition d'instaurer un quota de représentation de chaque sexe parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes d'au moins mille salariés. Elle prévoit une proportion d'au moins 30% de femmes en 2027, et de 40% en 2030.En 2030, "dans un délai" maximum "de deux ans", elles devront se mettre en conformité avec la règle de 40% de cadres dirigeantes, sous peine de se voir "appliquer une pénalité financière", plafonnée à 1% de la masse salariale.Les sénateurs ont également approuvé l'obligation faite aux entreprises de publier chaque année sur le site du ministère du Travail les écarts de représentation hommes-femmes, mais en leur accordant un délai de cinq ans après publication de la loi.La gauche a tenté sans succès d'abaisser le seuil de salariés à partir duquel les entreprises seraient concernées ou de raccourcir les délais.Ce texte est présenté dix ans après l'adoption de la loi Copé-Zimmermann, qui imposait 40% de femmes dans les conseils d'administration des entreprises.Pour la rapporteure Laurence Garnier (LR), si cette féminisation "a eu des effets très positifs, elle n'a pas entraîné de progrès notables dans la répartition des postes à responsabilité au sein des entreprises"."Les quotas ont fonctionné mais n'ont pas eu le ruissellement escompté", a renchéri la présidente centriste de la Délégation aux Droits des femmes, Annick Billon. "Il n'y a aujourd'hui que 25% de femmes au sein des comités de direction" des 120 plus grandes sociétés cotées en Bourse, a précisé Mme Moreno.Le texte comprend des "objectifs de mixité" dans le soutien aux entreprises de la banque publique BpiFrance. Le Sénat a adopté un amendement de Mme Billon visant à imposer la présence d'au moins 40% de femmes au sein des comités d'investissement de Bpifrance d'ici 2027.Il vise en outre à "lutter contre les biais de genre" dans les choix professionnels, grâce à un "index de l'égalité" dans les établissements du supérieur et plus de mixité des jurys.Il prévoit "l'obligation" de verser salaire ou prestations sociales sur un compte bancaire "dont le salarié est le détenteur ou le codétenteur".La proposition de loi s'adresse aussi aux mères élevant leurs enfants seules, via formation et places en crèche réservées.Le Sénat a modifié l'article visant à faciliter l'accès au télétravail des femmes en fin de grossesse, prévoyant que l'employeur serait en droit de refuser la demande si les fonctions occupées ne peuvent pas être effectuées à distance."Déçue", la gauche s'est abstenue sur ce texte.
Il y a 3 ans et 183 jours

Apprentissage : un partenariat signé pour développer les formations dans les TP

FORMATION PROFESSIONNELLE. La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) vient de signer une convention de partenariat avec le Comité de concertation et de coordination de l'apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP) visant à promouvoir et à développer la formation professionnelle dans le secteur des TP.
Il y a 3 ans et 183 jours

Au Royaume-Uni, Bouygues veut accélérer sur la construction hors-site

TENDANCE. Au Royaume-Uni, le directeur de Bouygues UK a indiqué qu'il comptait avoir davantage recours à la construction hors site pour faire face à la pénurie de main d'oeuvre.
Il y a 3 ans et 183 jours

Scénarios de RTE pour 2050 : les acteurs de l'énergie entre détermination et scepticisme

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. Plusieurs acteurs et organisations représentatives du secteur de l'énergie ont réagi à la publication par RTE des six scénarios s'offrant à la France pour espérer atteindre la neutralité carbone à horizon 2050. Certains saisissent l'occasion pour marteler le rôle crucial que doivent jouer les énergies renouvelables, quand d'autres regrettent que le gaz et ses déclinaisons vertes ne soient pas prises en compte.
Il y a 3 ans et 183 jours

Saint-Denis-Pleyel, à la croisée des futurs chemins du Grand Paris Express

EN IMAGES. Emblématique à bien des égards, la gare de Saint-Denis – Pleyel sera le coeur du futur réseau de 200 km de métro actuellement en construction en Ile-de-France. Quatre lignes se croiseront dans ce qui sera l'une des plus grandes gares du Grand Paris Express. Visite de chantier.
Il y a 3 ans et 183 jours

Aides aux maires densificateurs : les montants pour les 1.288 communes connus

POLITIQUE DU LOGEMENT. Les montants par commune au titre de l'aide aux maires densificateurs prévue par France relance sont connus.
Il y a 3 ans et 183 jours

Les copropriétaires sont-ils prêts à se lancer dans des travaux de rénovation énergétique

ÉTUDE. Pour les copropriétés, la rénovation énergétique est un enjeu de taille. Mais les copropriétaires envisagent-ils de faire des travaux ? Quels sont les freins ? Quels travaux sont privilégiés ? Quid de la rénovation globale ? Réponses dans l'étude d'Hellio, spécialiste de la rénovation.
Il y a 3 ans et 183 jours

Zehnder Breeze, nouveau diffuseur d’air invisible pour les plafonds climatiques Zehnder

En ayant recours à des modes constructifs peu émissifs et à des équipements toujours plus performants prenant en compte le confort d’été, la RE2020 bouleverse les habitudes du secteur du bâtiment. Dans ce contexte, les architectes et maîtres d’ouvrage restent extrêmement sensibles à l’intégration esthétique des équipements techniques. Pour répondre à ce double enjeu, Zehnder complète sa gamme de plafonds chauffants rafraîchissants pour les bâtiments tertiaires avec un nouveau diffuseur d’air intégré. Invisible, il garantit un renouvellement d’air confortable et hygiénique. Zehnder Breeze, un échange d’air assuré en toute discrétion Invisible, le nouveau diffuseur d’air Zehnder Breeze, qui garantit le renouvellement d’air dans les bâtiments tertiaires, s’intègre dans toutes les solutions de plafonds chauffants rafraîchissants métalliques avec cassettes perforées du fabricant. Raccordé au système de ventilation double flux, il utilise l’effet Coanda pour éviter tout inconfort aux occupants. L’air soufflé prend ainsi la température ambiante et limite tout courant d’air dans la zone d’occupation. Le diffuseur d’air Zehnder Breeze offre une distribution homogène de la température et assure une classe de confort A selon la norme DIN EN ISO 7730 relative à l’ergonomie des ambiances thermiques. Avec un débit de 50 à 300 m3/h selon les modèles (pour manchettes de 80, 100, 125 et 160), Zehnder Breeze garantit un renouvellement d’air hygiénique. http://www.zehnder.fr/
Il y a 3 ans et 183 jours

Dématérialisation des procédures d'urbanisme : Rennes Métropole est prête

PROCEDURES. Le Congrès des architectes, organisé par l'Unsfa, a été l'occasion, pour la Ville de Rennes, qui l'accueille dans son couvent des Jacobins, d'exposer le fonctionnement de son service d'instruction des demandes d'urbanisme, au regard de l'obligation de dématérialiser les procédures à partir de 2022.
Il y a 3 ans et 183 jours

Comment ADP restructure son ingénierie

Une nouvelle organisation de l’ingénierie au sein du groupe vise à refonder ses modes de fonctionnement et réajuster ses objectifs. Une évolution dictée par la révision des perspectives de croissance du trafic aérien, mais aussi par la prise en compte d'enjeux devenus incontournables.
Il y a 3 ans et 183 jours

Naissance de Tersen, filiale de Colas et acteur engagé de la valorisation

Les sociétés Cosson, Picheta et SMS fusionnent pour donner naissance à “Tersen”. [©Colas] Depuis plus de 30 ans, les sociétés Cosson, Picheta et SMS accompagnent les acteurs du BTP. Elles s’unissent aujourd’hui sous l’entité Tersen. Ceci, pour renforcer leur capacité à relever les défis de la valorisation des déchets de construction. En effet, les chantiers de déconstruction et d’aménagement génèrent plusieurs Mt/an de déchets et de terre en France. Leur extraction et leur traitement sont un véritable casse-tête pour les entreprises et les collectivités. Qui luttent contre les décharges sauvages. Tersen : Pour la préservation des ressources naturelles Tersen exerce ainsi des activités d’extraction et de valorisation des matériaux. Ainsi que de gestion des déchets du secteur du BTP. Ainsi, elle compte plus de 50 installations sur le territoire francilien. A savoir, installations de stockage de déchets (ISDI et ISDND), plates-formes de recyclage et négoces de matériaux. Ansi que déchetteries professionnelles EcoTri, installations de concassage mobiles, carrières. Cette entité a pour ambition de réinventer les cycles de vie des matériaux de chantiers. Ceci, en s’appuyant sur un processus global d’économie circulaire, le renforcement de son maillage territorial et une stratégie d’innovation. Ceci, pour préserver les ressources naturelles. « Nous avons toujours été convaincus que les matériaux issus des chantiers d’aménagement et de la déconstruction constituaient une opportunité de repenser notre modèle. Et ce, dans une approche plus vertueuse pour la société et pour la planète. Avec Tersen, nous passons un nouveau cap pour amplifier l’impact positif de nos actions sur le territoire »,explique Didier Manseau, directeur général Colas France – territoire Ile-de-France – Normandie, maison-mère de Tersen.
Il y a 3 ans et 183 jours

Enquête rénovation énergétique : plus de la moitié des répondants n'envisage pas la réalisation de travaux pour leur copropriété

Mais avec la loi Climat et résilience, plus le choix ! Les copropriétés vont devoir prendre le pas de la rénovation énergétique, sous peine de se heurter à des sanctions, comme la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025. Cette loi, promulguée le 22 août 2021, cible particulièrement la gestion locative et les copropriétés. Deux univers en interconnexion car 60% des logements dans les grandes villes sont la propriété d'investisseurs et sont donc occupés par des locataires. Face à l'urgence climatique, la rénovation énergétique globale et performante est considérée comme le seul moyen d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.Conscient que ces obligations vont fortement impacter les copropriétés, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité sonder leur perception des travaux de rénovation énergétique et évaluer leur connaissance des aides. Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 août et le 30 septembre 2021 à laquelle 300 copropriétaires, membres et responsables de conseils syndicaux répartis sur toute la France ont répondu, laisse apparaître que la tâche est immense !Pour commenter les résultats de cette étude, Hellio a réuni, autour d'Henry Buzy- Cazaux, président fondateur de l'IMSI (Institut du management des services immobiliers), des experts du secteur des services immobiliers, dans le cadre d'une table ronde le 20 octobre 2021 : Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, Estelle Baron, directrice des projets Soliha, José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier – Réseau immo de France et Tanguy Dupont, directeur du pôle habitat collectif de Hellio.La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de tailleUn enjeu réglementaireAlors que beaucoup d'assemblées générales n'ont pu se tenir ou se sont tenues à distance avec tous les freins inhérents, en raison du contexte sanitaire, les copropriétés ont pourtant la lourde tâche de s'engager sur le chemin de la rénovation énergétique et doivent expérimenter un certain nombre de réformes votées dans le cadre de la loi Climat et résilience :Un DPE devenu opposable et à double seuil (émission de CO2 et efficacité énergétique) depuis le 1er juillet 2021,Un audit énergétique obligatoire pour les logements G, F, E et D à partir de 2022 (1er janvier 2022 pour les logements de classes F ou G ; 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ; 1er janvier 2034 pour les logements de classe D),Un échéancier sur l'interdiction de location des logements les plus énergivores (G en 2025, F en 2028, E en 2035),Un nouveau calcul du fonds travaux,Le Plan Pluriannuel de Travaux obligatoire.Concrètement, ce sont 23 millions de logements classés de G à D (habitat collectif et maisons individuelles), qui doivent être rénovés car le législateur ne s'est pas limité à l'éradication des passoires thermiques (4,8 millions).Un enjeu financierOutre l'obligation réglementaire, les charges de copropriété trimestrielles pèsent lourd dans le budget des ménages : 749 € en moyenne en 2020[1].Selon les résultats de l'enquête Hellio, près d'1 répondant sur 2 (49%) estime que le poids de l'énergie est supérieur à 20% des charges. Une proportion qui devrait encore s'accentuer dans le contexte actuel de la hausse des prix de l'énergie si aucun travaux n'est entrepris dans les copropriétés.Des obstacles à surmonterLa méconnaissance de la rénovation énergétiqueLe premier enseignement de l'enquête réalisée par Hellio est la méconnaissance des copropriétés sur plusieurs sujets étroitement liés à la rénovation énergétique.50% des répondants ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur copropriété et seuls 15% estiment l'avoir prise en compte lors de leur achat. Pourtant, l'énergie devient de plus en plus une composante à prendre en compte. Cette prise en considération devrait logiquement évoluer avec la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025 : la valeur verte aura une influence sur le prix de vente d'un bien immobilier et sur sa location. Mais face à cette future interdiction, le risque est que certains copropriétaires bailleurs envisagent plutôt de vendre, à l'image de Brigitte :« J'ai pris la décision de mettre en vente mon appartement parce qu'il y a trop de contraintes sans aucune information autour. J'aime les choses claires, on m'informe, je prends une décision. Aujourd'hui je n'ai pas d'information, c'est compliqué, je vends ! ».À la question « Connaissez-vous la rénovation globale en copropriété ? », près de 3/4 des répondants ont répondu par la négative.Même constat du côté des aides à la rénovation globale : 70% ne les connaissent pas. Des résultats peu surprenants puisque la rénovation globale est un axe du gouvernement depuis peu, MaPrimeRénov' copropriétés ayant été lancée il y a moins d'un an.Les freins pour faire voter les travaux de rénovation énergétiqueConséquence directe de la méconnaissance, convaincre les copropriétaires d'investir dans des travaux ambitieux n'est pas une tâche aisée ! Les copropriétaires prennent trop peu souvent la décision d'engager des travaux de rénovation énergétique sauf pour des motifs financiers : la baisse des charges pour 78% des répondants et la valeur du bien pour 69%. Ces résultats confirment bien que l'immobilier est le 1er poste d'investissement des Français.Les solutions pour surmonter les obstaclesL'accompagnement des syndicsAu coeur du processus de décision, les syndics ont un rôle clé à jouer. Cependant, 82% des répondants déclarent ne pas avoir eu de recommandations sur les travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété de la part de leur syndic professionnel.« Il nous faut des partenaires qui finalement gèrent pour nous toute la partie en amont du vote des travaux. Une fois que tout est géré avec le montant des travaux, les éventuelles aides qu'on peut avoir, le reste à charge, ça nous permet de pouvoir présenter en AG et là en général, c'est bien construit, ça passe ! Mais sans aide et sans de bons partenaires, on n'y arrive pas ! », témoigne Emmanuelle Thomas, gestionnaire de copropriétés au sein du Cabinet Thomas.Bien que le syndic soit là pour permettre aux copropriétaires d'avoir une vision plus longue (ils sont propriétaires de leur bien pendant 7 ans en moyenne), le besoin d'accompagnement est prépondérant pour leur apporter des préconisations et mobiliser les aides disponibles. Des conditions sine qua non pour convaincre les copropriétaires de passer à l'acte.Un constat partagé par Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, qui confirme que les syndics doivent être accompagnés par des professionnels maîtrisant les aides afin de faire prendre la bonne décision au bon moment lors des assemblées générales. D'autant plus que l'année qui vient de s'écouler a été une année blanche, sans gros postes de travaux votés.La rénovation globaleLa priorité politique donnée à la rénovation énergétique des copropriétés se heurte à une demande de travaux insuffisamment stimulée. 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété et 50% ne comptent pas réaliser la rénovation globale alors que c'est l'une des solutions face à l'obligation de rénover les passoires énergétiques à partir de 2025. De plus, grâce à la rénovation globale, les copropriétés pourraient réduire le montant des charges liées à l'énergie de 15% minimum[2].Pour ceux qui la projettent, elle n'est envisagée qu'à long terme pour 19% (4 ans et plus) des répondants. Il y a pourtant urgence car les délais de prise de décision des copropriétés sont longs. Selon Hellio, le temps moyen de réalisation d'une rénovation globale est de 3 ans.L'étude réalisée par Hellio laisse, toutefois, entrevoir des perspectives encourageantes. Lorsque les copropriétaires sont informés, ils identifient l'isolation thermique par l'extérieur comme le poste de travaux le plus efficace pour réaliser le plus d'économies d'énergie (48%).« Accompagner un projet d'isolation et de ravalement, par exemple, d'une réflexion globale sur les autres travaux à envisager permettrait aux copropriétaires de bénéficier d'aides plus importantes grâce à la rénovation globale, tout en réalisant davantage d'économies d'énergie », souligne Tanguy Dupont, directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif.La rénovation globale arrive en 4ème position du top 10 des travaux de rénovation énergétique cités. Un signal positif témoignant d'un début de prise de conscience.Le concept de rénovation globale est accepté par tous les intervenants du débat même si certains ne l'envisagent pas comme une solution de massification.Pour Estelle Baron, directrice des projets Soliha, cette démarche ambitieuse laisse trop de résidences de côté (notamment les petites) et doit passer par un audit solide qui permet de voir jusqu'où il est possible d'aller au regard de la typologie des copropriétaires. Une rénovation par étape peut être plus appropriée dans certaines copropriétés, d'autant qu'il ne faut pas oublier les autres postes de travaux d'entretien à réaliser, en particulier dans les copropriétés fragiles et en difficulté.Pour José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier, Réseau Immo de France, la marche est trop haute ! Il doute de la capacité de la plupart des résidences d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques requis pour bénéficier de MaPrimeRénov' copropriétés. C'est la raison pour laquelle il milite pour un abaissement du seuil à 20%. On retiendra la phrase de José de Juan Mateo qui a travaillé sur le sujet avec Procivis Lab' : « Le mieux est l'ennemi du bien ! ».Faire émerger les instruments de financement pour la rénovation globalePlus économique au final, une rénovation globale et performante est aussi plus difficile à faire voter car la décision est prise sur la base d'un coût global.Le rapport Sichel a chiffré en moyenne le coût de la rénovation par logement à 15 000 € en habitat collectif, un montant sous-estimé selon les intervenants. Il n'en reste pas moins que 75% des répondants de l'enquête Hellio se disent prêts à allouer 5 000 € aux travaux de rénovation énergétique, soit le montant moyen du reste à charge par copropriétaire d'une rénovation globale après déduction des aides (MaPrimeRénov', CEE), selon Hellio.« MaPrimeRénov copropriétés permet de financer 25% du montant des travaux, à condition d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques. Á cela s'ajoutent les Certificats d'Économies d'Énergie, une aide privée financée par fournisseurs d'énergie, à hauteur de 10 à 20% du montant des travaux », détaille Tanguy Dupont.Mais la majorité des répondants ne connaissent pas les aides à la rénovation globale, preuve d'un besoin de simplification pour les rendre plus accessibles et en faire un élément déclencheur.Se pose aussi la question du financement du reste à charge des ménages les plus modestes et les plus âgés qui rencontrent le problème d'accès au crédit. Les banques montrent peu d'appétence pour le financement de la rénovation énergétique, jugée peu rentable au regard des contraintes techniques imposées, même si l'appréhension de ces dispositifs par les banques évolue positivement, avec notamment l'instauration du prêt avance rénovation à partir du 1er janvier 2022.La proposition de Hellio : expérimenter le modèle d'accompagnement proposé par France Stratégie, un opérateur ensemblier agréé par l'Etat qui proposerait une solution de tiers financementCes « opérateurs ensembliers », entreprises privées ou des sociétés d'économie mixtes sélectionnées par les autorités publiques établiraient le diagnostic de performance énergétique du logement et la rentabilité anticipée de l'opération. Ils avanceraient le financement des travaux et les réaliseraient puis se rembourseraient mensuellement sur la baisse de la facture énergétique, en captant 3/4 des économies. Labellisés et adossés à une garantie publique, ils devront gagner la confiance des ménages qui n'auraient, eux, aucun frais à avancer.Le schéma du financement est inédit : faire porter le financement sur l'opérateur, qui se rembourse et génère la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées. L'opérateur se porte dès lors garant de ces économies, via un Contrat de Performance Énergétique (CPE).La source de financement pourrait provenir de fonds spécialisés, des green bonds, par exemple. Le dispositif serait par ailleurs sécurisé par une garantie publique. A noter : l'opérateur se finançant sur les économies d'énergie aurait la bonne incitation pour accompagner le ménage, le former et l'aider à réaliser les économies qui ne dégradent pas son confort.En conclusion, les intervenants s'accordent à dire que cette solution est intéressante mais que cela ne peut être qu'un outil parmi d'autres car elle ne répond pas à tous les types de copropriétés (petites tailles, centres anciens, copropriétés où le chauffage n'est pas collectif, etc.).« Je trouve qu'on a mis en avant des problèmes mais aussi beaucoup de solutions sur la base de ce que pensent les propriétaires et les professionnels sur le terrain. On n'a pas négligé la réalité, elle nous a servi de tremplin pour ce débat », conclut Henry Buzy-Cazaux.[1]https://www.pap.fr/actualites/copropriete-les-charges-reculent-de-2-en-2019-2020/a22439[2] Calcul basé sur une dépense énergétique de 400 € par an.
Il y a 3 ans et 183 jours

Enquête rénovation énergétique : 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux pour leur copropriété

Mais avec la loi Climat et résilience, plus le choix ! Les copropriétés vont devoir prendre le pas de la rénovation énergétique, sous peine de se heurter à des sanctions, comme la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025. Cette loi, promulguée le 22 août 2021, cible particulièrement la gestion locative et les copropriétés. Deux univers en interconnexion car 60% des logements dans les grandes villes sont la propriété d'investisseurs et sont donc occupés par des locataires. Face à l'urgence climatique, la rénovation énergétique globale et performante est considérée comme le seul moyen d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.Conscient que ces obligations vont fortement impacter les copropriétés, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité sonder leur perception des travaux de rénovation énergétique et évaluer leur connaissance des aides. Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 août et le 30 septembre 2021 à laquelle 300 copropriétaires, membres et responsables de conseils syndicaux répartis sur toute la France ont répondu, laisse apparaître que la tâche est immense !Pour commenter les résultats de cette étude, Hellio a réuni, autour d'Henry Buzy- Cazaux, président fondateur de l'IMSI (Institut du management des services immobiliers), des experts du secteur des services immobiliers, dans le cadre d'une table ronde le 20 octobre 2021 : Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, Estelle Baron, directrice des projets Soliha, José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier – Réseau immo de France et Tanguy Dupont, directeur du pôle habitat collectif de Hellio.La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de tailleUn enjeu réglementaireAlors que beaucoup d'assemblées générales n'ont pu se tenir ou se sont tenues à distance avec tous les freins inhérents, en raison du contexte sanitaire, les copropriétés ont pourtant la lourde tâche de s'engager sur le chemin de la rénovation énergétique et doivent expérimenter un certain nombre de réformes votées dans le cadre de la loi Climat et résilience :Un DPE devenu opposable et à double seuil (émission de CO2 et efficacité énergétique) depuis le 1er juillet 2021,Un audit énergétique obligatoire pour les logements G, F, E et D à partir de 2022 (1er janvier 2022 pour les logements de classes F ou G ; 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ; 1er janvier 2034 pour les logements de classe D),Un échéancier sur l'interdiction de location des logements les plus énergivores (G en 2025, F en 2028, E en 2035),Un nouveau calcul du fonds travaux,Le Plan Pluriannuel de Travaux obligatoire.Concrètement, ce sont 23 millions de logements classés de G à D (habitat collectif et maisons individuelles), qui doivent être rénovés car le législateur ne s'est pas limité à l'éradication des passoires thermiques (4,8 millions).Un enjeu financierOutre l'obligation réglementaire, les charges de copropriété trimestrielles pèsent lourd dans le budget des ménages : 749 € en moyenne en 2020[1].Selon les résultats de l'enquête Hellio, près d'1 répondant sur 2 (49%) estime que le poids de l'énergie est supérieur à 20% des charges. Une proportion qui devrait encore s'accentuer dans le contexte actuel de la hausse des prix de l'énergie si aucun travaux n'est entrepris dans les copropriétés.Des obstacles à surmonterLa méconnaissance de la rénovation énergétiqueLe premier enseignement de l'enquête réalisée par Hellio est la méconnaissance des copropriétés sur plusieurs sujets étroitement liés à la rénovation énergétique.50% des répondants ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur copropriété et seuls 15% estiment l'avoir prise en compte lors de leur achat. Pourtant, l'énergie devient de plus en plus une composante à prendre en compte. Cette prise en considération devrait logiquement évoluer avec la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025 : la valeur verte aura une influence sur le prix de vente d'un bien immobilier et sur sa location. Mais face à cette future interdiction, le risque est que certains copropriétaires bailleurs envisagent plutôt de vendre, à l'image de Brigitte :« J'ai pris la décision de mettre en vente mon appartement parce qu'il y a trop de contraintes sans aucune information autour. J'aime les choses claires, on m'informe, je prends une décision. Aujourd'hui je n'ai pas d'information, c'est compliqué, je vends ! ».À la question « Connaissez-vous la rénovation globale en copropriété ? », près de 3/4 des répondants ont répondu par la négative.Même constat du côté des aides à la rénovation globale : 70% ne les connaissent pas. Des résultats peu surprenants puisque la rénovation globale est un axe du gouvernement depuis peu, MaPrimeRénov' copropriétés ayant été lancée il y a moins d'un an.Les freins pour faire voter les travaux de rénovation énergétiqueConséquence directe de la méconnaissance, convaincre les copropriétaires d'investir dans des travaux ambitieux n'est pas une tâche aisée ! Les copropriétaires prennent trop peu souvent la décision d'engager des travaux de rénovation énergétique sauf pour des motifs financiers : la baisse des charges pour 78% des répondants et la valeur du bien pour 69%. Ces résultats confirment bien que l'immobilier est le 1er poste d'investissement des Français.Les solutions pour surmonter les obstaclesL'accompagnement des syndicsAu coeur du processus de décision, les syndics ont un rôle clé à jouer. Cependant, 82% des répondants déclarent ne pas avoir eu de recommandations sur les travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété de la part de leur syndic professionnel.« Il nous faut des partenaires qui finalement gèrent pour nous toute la partie en amont du vote des travaux. Une fois que tout est géré avec le montant des travaux, les éventuelles aides qu'on peut avoir, le reste à charge, ça nous permet de pouvoir présenter en AG et là en général, c'est bien construit, ça passe ! Mais sans aide et sans de bons partenaires, on n'y arrive pas ! », témoigne Emmanuelle Thomas, gestionnaire de copropriétés au sein du Cabinet Thomas.Bien que le syndic soit là pour permettre aux copropriétaires d'avoir une vision plus longue (ils sont propriétaires de leur bien pendant 7 ans en moyenne), le besoin d'accompagnement est prépondérant pour leur apporter des préconisations et mobiliser les aides disponibles. Des conditions sine qua non pour convaincre les copropriétaires de passer à l'acte.Un constat partagé par Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, qui confirme que les syndics doivent être accompagnés par des professionnels maîtrisant les aides afin de faire prendre la bonne décision au bon moment lors des assemblées générales. D'autant plus que l'année qui vient de s'écouler a été une année blanche, sans gros postes de travaux votés.La rénovation globaleLa priorité politique donnée à la rénovation énergétique des copropriétés se heurte à une demande de travaux insuffisamment stimulée. 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété et 50% ne comptent pas réaliser la rénovation globale alors que c'est l'une des solutions face à l'obligation de rénover les passoires énergétiques à partir de 2025. De plus, grâce à la rénovation globale, les copropriétés pourraient réduire le montant des charges liées à l'énergie de 15% minimum[2].Pour ceux qui la projettent, elle n'est envisagée qu'à long terme pour 19% (4 ans et plus) des répondants. Il y a pourtant urgence car les délais de prise de décision des copropriétés sont longs. Selon Hellio, le temps moyen de réalisation d'une rénovation globale est de 3 ans.L'étude réalisée par Hellio laisse, toutefois, entrevoir des perspectives encourageantes. Lorsque les copropriétaires sont informés, ils identifient l'isolation thermique par l'extérieur comme le poste de travaux le plus efficace pour réaliser le plus d'économies d'énergie (48%).« Accompagner un projet d'isolation et de ravalement, par exemple, d'une réflexion globale sur les autres travaux à envisager permettrait aux copropriétaires de bénéficier d'aides plus importantes grâce à la rénovation globale, tout en réalisant davantage d'économies d'énergie », souligne Tanguy Dupont, directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif.La rénovation globale arrive en 4ème position du top 10 des travaux de rénovation énergétique cités. Un signal positif témoignant d'un début de prise de conscience.Le concept de rénovation globale est accepté par tous les intervenants du débat même si certains ne l'envisagent pas comme une solution de massification.Pour Estelle Baron, directrice des projets Soliha, cette démarche ambitieuse laisse trop de résidences de côté (notamment les petites) et doit passer par un audit solide qui permet de voir jusqu'où il est possible d'aller au regard de la typologie des copropriétaires. Une rénovation par étape peut être plus appropriée dans certaines copropriétés, d'autant qu'il ne faut pas oublier les autres postes de travaux d'entretien à réaliser, en particulier dans les copropriétés fragiles et en difficulté.Pour José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier, Réseau Immo de France, la marche est trop haute ! Il doute de la capacité de la plupart des résidences d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques requis pour bénéficier de MaPrimeRénov' copropriétés. C'est la raison pour laquelle il milite pour un abaissement du seuil à 20%. On retiendra la phrase de José de Juan Mateo qui a travaillé sur le sujet avec Procivis Lab' : « Le mieux est l'ennemi du bien ! ».Faire émerger les instruments de financement pour la rénovation globalePlus économique au final, une rénovation globale et performante est aussi plus difficile à faire voter car la décision est prise sur la base d'un coût global.Le rapport Sichel a chiffré en moyenne le coût de la rénovation par logement à 15 000 € en habitat collectif, un montant sous-estimé selon les intervenants. Il n'en reste pas moins que 75% des répondants de l'enquête Hellio se disent prêts à allouer 5 000 € aux travaux de rénovation énergétique, soit le montant moyen du reste à charge par copropriétaire d'une rénovation globale après déduction des aides (MaPrimeRénov', CEE), selon Hellio.« MaPrimeRénov copropriétés permet de financer 25% du montant des travaux, à condition d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques. Á cela s'ajoutent les Certificats d'Économies d'Énergie, une aide privée financée par fournisseurs d'énergie, à hauteur de 10 à 20% du montant des travaux », détaille Tanguy Dupont.Mais la majorité des répondants ne connaissent pas les aides à la rénovation globale, preuve d'un besoin de simplification pour les rendre plus accessibles et en faire un élément déclencheur.Se pose aussi la question du financement du reste à charge des ménages les plus modestes et les plus âgés qui rencontrent le problème d'accès au crédit. Les banques montrent peu d'appétence pour le financement de la rénovation énergétique, jugée peu rentable au regard des contraintes techniques imposées, même si l'appréhension de ces dispositifs par les banques évolue positivement, avec notamment l'instauration du prêt avance rénovation à partir du 1er janvier 2022.La proposition de Hellio : expérimenter le modèle d'accompagnement proposé par France Stratégie, un opérateur ensemblier agréé par l'Etat qui proposerait une solution de tiers financementCes « opérateurs ensembliers », entreprises privées ou des sociétés d'économie mixtes sélectionnées par les autorités publiques établiraient le diagnostic de performance énergétique du logement et la rentabilité anticipée de l'opération. Ils avanceraient le financement des travaux et les réaliseraient puis se rembourseraient mensuellement sur la baisse de la facture énergétique, en captant 3/4 des économies. Labellisés et adossés à une garantie publique, ils devront gagner la confiance des ménages qui n'auraient, eux, aucun frais à avancer.Le schéma du financement est inédit : faire porter le financement sur l'opérateur, qui se rembourse et génère la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées. L'opérateur se porte dès lors garant de ces économies, via un Contrat de Performance Énergétique (CPE).La source de financement pourrait provenir de fonds spécialisés, des green bonds, par exemple. Le dispositif serait par ailleurs sécurisé par une garantie publique. A noter : l'opérateur se finançant sur les économies d'énergie aurait la bonne incitation pour accompagner le ménage, le former et l'aider à réaliser les économies qui ne dégradent pas son confort.En conclusion, les intervenants s'accordent à dire que cette solution est intéressante mais que cela ne peut être qu'un outil parmi d'autres car elle ne répond pas à tous les types de copropriétés (petites tailles, centres anciens, copropriétés où le chauffage n'est pas collectif, etc.).« Je trouve qu'on a mis en avant des problèmes mais aussi beaucoup de solutions sur la base de ce que pensent les propriétaires et les professionnels sur le terrain. On n'a pas négligé la réalité, elle nous a servi de tremplin pour ce débat », conclut Henry Buzy-Cazaux.[1]https://www.pap.fr/actualites/copropriete-les-charges-reculent-de-2-en-2019-2020/a22439[2] Calcul basé sur une dépense énergétique de 400 € par an.