Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment

254959 actualités disponibles
Il y a 4 ans et 38 jours

La régie publique séduit de plus en plus

Protection de la ressource, élaboration de politiques globales et maîtrise patrimoniale motivent les élus pour se réapproprier la gestion de l'eau. Une tendance qui pourrait favoriser les investissements.
Il y a 4 ans et 38 jours

La Fieec, seul acteur ayant voté contre le projet de DPE au CSCEE, s'explique

ANALYSE. Lors du dernier conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE), la Fieec a été le seul acteur à s'opposer au projet de nouveau DPE. L'organisation s'en justifie auprès de Batiactu.
Il y a 4 ans et 38 jours

Quel est l'impact des centrales photovoltaïques au sol sur la biodiversité ?

ENVIRONNEMENT. C'est pour tenter de répondre à cette question qu'une enquête scientifique inédite a été menée sur des parcs de panneaux solaires implantés en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les premiers résultats, jugés "extrêmement instructifs" par les acteurs de la filière, appellent cependant à être confirmés par une analyse à l'échelle nationale.
Il y a 4 ans et 38 jours

Un guide dédié à l’acoustique des façades rideaux à ossature aluminium

Conçu pour accompagner les acteurs de la construction, ce guide vise à orienter au mieux les choix techniques en phase conception, à appréhender les solutions techniques proposées par les entreprises et à suivre la réalisation en phase chantier.
Il y a 4 ans et 38 jours

Isolation en fibre de bois : Steico monte en puissance pour répondre à la demande

AUGMENTATION DE PRODUCTION. Le spécialiste allemand de la fibre de bois, Steico, investit afin de pouvoir augmenter ses volumes de production d'isolants en fibre de bois et ainsi répondre à une demande soutenue.
Cimbat
Il y a 4 ans et 38 jours

Le photovoltaïque prend la lumière

L’association entre EDF ENR, qui vise à « construire un avenir énergétique neutre en CO2 », et le Groupe Axtom, fort de sa chaîne d’expertise qui orchestre des projets immobiliers, devrait permettre d’accélérer le développement du solaire photovoltaïque dans le bâtiment. L’installation de 300 000 m2 de toitures photovoltaïques par an sont au programme.
Il y a 4 ans et 38 jours

Un ancien de Bouygues chez un promoteur européen pour lancer l'activité en France

CARNET-NOMINATION. Le promoteur européen Equilis veut "accélérer la croissance de l'activité en France" et a recruté pour cela l'ancien directeur général adjoint de Bouygues Immobilier.
Il y a 4 ans et 38 jours

Des applis pour estimer le niveau du confort d’été

Les vagues de chaleur estivale pèsent de plus en plus sur le confort des occupants des bâtiments. Pourtant, évaluer le risque d’inconfort d’été reste aujourd’hui difficile. Le Cerema s’est ainsi penché sur le sujet afin de proposer des outils d’évaluation et de prévision rapide.
Il y a 4 ans et 38 jours

Le risque de concentration guette le secteur de la rénovation énergétique selon une étude

Un soutien public massif…La rénovation énergétique des logements est une « priorité nationale » du gouvernement et les moyens mis sur la table sont colossaux. 2 milliards d'euros supplémentaires seront injectés en 2021 et 2022 pour soutenir la rénovation thermique des bâtiments dans le cadre du plan France Relance. Cette nouvelle mesure, annoncée en septembre 2020, s'ajoute à l'arsenal déjà en place : plan de rénovation énergétique des bâtiments qui vise 500.000 rénovations par an, transformation du crédit d'impôt en prime (MaPrimeRénov) avec un budget rehaussé et un périmètre élargi…En parallèle, la 5ème période des CEE commencera en 2022 avec des objectifs en hausse. Ce dispositif est apprécié des pouvoirs publics car il ne leur coûte rien, tout le financement reposant sur les fournisseurs d'énergie et surtout leurs clients.… Insuffisant pour tenir les objectifsLe gouvernement souhaite notamment « le renforcement du soutien à la rénovation globale » et l'éradication des passoires thermiques à l'horizon 2030. Ces engagements sont structurants pour la filière de la rénovation énergétique car ils supposent de s'attaquer à deux problématiques lourdes : le financement et la constitution d'offres globales.Car une rénovation énergétique coûte cher et même avec les aides, le reste à charge est élevé. C'est même le principal frein à la rénovation. La situation concernant le reste à charge ne va pas changer à moyen terme, d'autant que le contexte économique très dur va aggraver le problème. L'impact économique de la crise sanitaire, qui s'éternise malgré le lancement de la compagne de vaccination, va se faire sentir longtemps. Les ménages risquent de faire preuve d'attentisme en 2021, voire au-delà, en reportant, quand ils le peuvent, leur projet de travaux.Les seules parades sont d'augmenter les aides. Les finances publiques le permettront-elles? Pas sûr. En revanche, les objectifs en hausse des CEE se traduiront peut-être par une augmentation du niveau des primes. En l'état, l'objectif de 500.000 logements rénovés par an à moyen terme semble peu probable. Atteindre 400.000 rénovations annuelles d'ici 3 ans serait déjà une bonne performance.L'autre difficulté à résoudre pour les acteurs du marché est de constituer une offre globale, simple et lisible, intégrant notamment audit énergétique, financement et réalisation des travaux.La bataille du leadMême si le marché de la rénovation énergétique ne tient pas toujours ses promesses, c'est un terrain de jeux pour une multitude de prétendants d'horizons divers. Fournisseurs d'énergie, fabricants de matériaux et d'équipements, négociants, enseignes de bricolage, délégataires ou encore courtiers en travaux, tous ont un objectif commun : être le point de contact des consommateurs. C'est le nerf de la guerre car il est synonyme de captation d'une part importante de la valeur.Mais la concurrence est très vive et le paysage proche de la saturation. Dans cet écosystème très atomisé, et durement touché par la crise sanitaire, tout pousse à une accélération de la concentration du secteur comme l'illustrent, par exemple, les rachats de Mychauffage. com par EDF ou Economie d'Energie par le groupe La Poste…Pour en savoir plus sur cette étude : www.lesechos-etudes.fr
Il y a 4 ans et 38 jours

MaPrimeRénov : "jusqu'à 800.000 dossiers" pourraient être déposés en 2021

RÉNOVATION ÉNERGETIQUE. La coordinatrice interministérielle en charge des rénovations énergétiques Anne-Lise Deloron, estime que si la tendance de ce début d'année se confirme, l'objectif des 500.000 dossiers MaPrimeRénov déposés en 2021 sera dépassé. Les copropriétés, notamment, sont de plus en plus nombreuses à lancer des travaux.
Il y a 4 ans et 38 jours

France Relance : 500 projets de rénovation des bâtiments de l'Etat signés

Premiers contrats signés parmi les 4214 projets de rénovation énergétique (pour un montant de 2,7 milliards d'euros) sélectionnés par le Premier ministre en décembre dernier ces 500 projets #FranceRelance représentent un montant global de 140 M€.
Il y a 4 ans et 38 jours

Agir pour sauver la biodiversité et la planète

L’architecte engagée, Joanne Boachon, est la directrice et co-fondatrice de l’association Minéka. [©Cyril Fussien] A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier, trois nouvelles femmes sont venues enrichir la communauté “Terre de Femmes”, de la Fondation Yves Rocher. Parmi elles, Joanne Boachon, une architecte lyonnaise engagée. Directrice et co-fondatrice de l’association Minéka, elle agit pour contrer le gaspillage massif dans le secteur du BTP. Cette association a pour but de démocratiser le réemploi dans la construction. Pour ce faire, elle collecte des matériaux délaissés par le BTP et qui sont destinés à la benne. Ceux-ci sont par la suite redistribués à des professionnels ou à des particuliers, à prix solidaire et accessible au “Minéstock”, un entrepôt dédié de 600 m2 appartenant à l’association. Depuis 2017, quelque 179 t de matériaux ont ainsi été sauvées. Dont 64 % étaient du bois, 12 % du vitrage, 8 % de la peinture et 6 % du métal. L’association Minéka collecte des matériaux, au “Minéstock”, délaissés par le BTP et qui sont destinés à la benne. [©Cyril Fussien]Depuis 2017, quelque 179 t de matériaux ont été sauvées. [©Cyril Fussien] L’association Minéka accompagne aussi de grandes maîtrises d’œuvre ou d’ouvrage dans leurs démarches de réemploi, sur des chantiers d’envergure en construction ou déconstruction. Près de 750 personnes ont déjà adhéré à l’association. La Fondation Yves Rocher engagée pour sauver la biodiversité Partager, soutenir et agir sont les maîtres-mots de la Fondation Yves Rocher. Elle a été créée en 1991 par l’industriel de la cosmétique Jacques Rocher. Avec pour espoir de pouvoir apporter sa pierre à l’édifice quant à la sauvegarde de notre planète. Sa mission est avant tout de soutenir des femmes et des hommes agissant pour changer le monde. Et d’encourager des projets porteurs de nouvelles solidarités. Engagée pour la préservation du monde végétal et en faveur de la biodiversité, la Fondation souhaite réussir à planter 100 M d’arbres. « Au bout du monde ou au bout de la rue, on peut tous s’engager pour changer le monde », déclare Jacques Rocher, président de la Fondation Yves Rocher et planteur d’arbres. “Terre de Femmes” voit le jour, en 2001. Ce prix récompense des femmes pour leurs actions et leurs engagements pour l’environnement. [©Paola Chapdelaine] Toujours dans cet esprit de soutien et de conservation, Jacques Rocher fonde en 2001 le Prix “Terre de Femmes”. Avec pour objectif de récompenser des femmes pour leurs actions et leurs engagements pour l’environnement. “Terre de Femmes” est aussi une communauté de lauréates qui s’entraident. Depuis 20 ans, près de 500 ont été récompensées. Des bidonvilles de Nairobi, au Kenya, aux vallées déforestées d’Ethiopie, en passant par les berges polluées en Ile-de-France, les actions de ces femmes s’étendent dans 50 pays différents.
Il y a 4 ans et 38 jours

Trois projets au profit des jeunes et des sportifs verront le jour à Fontenay-le-Vicomte

L’école, la salle polyvalente et le city-stade de Fontenay-le-Vicomte vont se refaire une beauté.
Il y a 4 ans et 38 jours

CEE : un peu plus pour la rénovation globale, un peu moins pour la grande précarité

Les obligés, leurs délégataires et les entreprises ont 15 jours pour s’adapter aux nouvelles modalités des CEE qui entrent en vigueur dès le 1er Avril 2021. Le but est de réduire le volume des CEE.
Il y a 4 ans et 38 jours

Rapport Sichel : les architectes de la rénovation regrettent une vision "hors-sol"

RÉNOVATION ENERGETIQUE. Le rapport Sichel présenté au gouvernement mi-mars a fait réagir le président de l'association des architectes de la rénovation. Selon lui, les membres du groupe de travail ont une "mauvaise connaissance des acteurs" et inventent "des nouvelles méthodes", dans un système qu'il juge déjà opérationnel.
Il y a 4 ans et 38 jours

Près de 400 organisations se mobiliseront pour une vraie Loi Climat le dimanche 28 mars

Alors que le projet de loi est très loin d'atteindre l'objectif de 40% de réduction d'émissions de gaz à effet de serre inscrit dans la feuille de route de la Convention Citoyenne pour le Climat, et encore moins le nouvel objectif européen de -55%, plus de 400 organisations (un record) se mobilisent pour dénoncer un projet de loi qui n'est pas à la hauteur de l'Histoire. D'Alternatiba à la CFDT, de Greenpeace à Makesense, en passant par de nombreuses personnalités comme Cyril Dion, Yann Arthus-Bertrand, ou encore l'actrice Lucie Lucas, les appels à mobilisation s'intensifient.“Chaque jour qui passe sans que nous ne faisons rien aggrave le dérèglement climatique et nos conditions de vie sur Terre : malgré la pandémie mondiale, 2020 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Aucune mesure ambitieuse n'a été prise sous le quinquennat d'Emmanuel. Macron, et ce dernier texte législatif concernant l'environnement le confirme une fois de plus.” explique Elodie Nace, porte-parole d'Alternatiba.Tous les observateurs sont unanimes : les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat, d'abord, qui ont attribué une note de 2,5/10 à l'action gouvernementale en réponse à leurs propositions. De nombreuses organisations ensuite, tout comme le Conseil national de la transition écologique, le Conseil économique, social et environnemental ou encore le Haut Conseil pour le Climat, ce dernier jugeant que l'Etat s'engage dans des délais “manifestement incompatibles avec le rythme attendu de l'action contre le changement climatique”.“J'ai traversé cette Convention avec, à l'esprit, l'amour pour mes enfants et petits-enfants, leur avenir dans un monde habitable, sûr, et socialement juste. Rejoignez-nous dans la rue pour réclamer un projet de loi à la hauteur de la crise climatique qui s'annonce, et donner ainsi un avenir à ceux qui viennent après nous”, rappelle Guy Kulitza, membre tiré au sort de la Convention citoyenne pour le ClimatLe gouvernement, qui a pourtant été reconnu coupable d'inaction climatique à deux reprises récemment, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre. En ce sens, Emmanuel Macron a trahi sa parole donnée aux citoyen·nes de la Convention Citoyenne pour le Climat, et confirme le bilan très faible de son quinquennat sur le plan environnemental.“La Convention Citoyenne pour le Climat est un exercice démocratique inédit qui a permis à 150 citoyens, représentatifs de la société française, de se former et de trouver des consensus pour proposer un socle minimum pour une autre société plus résiliente et respectueuse du vivant. Ne pas respecter leur travail aujourd'hui est un déni de démocratie.” rappelle Magali Payen, d'Onestprêt.Car le gouvernement a usé de tous les stratagèmes possibles pour empêcher les députés d'améliorer le texte : passage en procédure accélérée, temps législatif programmé réduisant les débats au maximum, article 45 de la Constitution interprété de manière stricte (44% des amendements déposés ont été déclarés irrecevables, le plus haut taux de tout le quinquennat). Les lobbys, qui n'avaient pas pu agir directement sur le processus de la CCC, ont également tout mis en oeuvre pour affaiblir le texte, menant à des situations ubuesques comme le débat sur l'aide à l'achat de véhicules neufs pour les ménages précaires évacué en 10 minutes après une heure et demi de débats sur l'admission des voitures de collection dans les Zones à Faibles Emissions.Dans le cadre des nouvelles mesures sanitaires, il est à noter que les mobilisations sont bien maintenues partout en France, les rassemblements en extérieur demeurant autorisés. A Paris, le rendez-vous est donné place de l'Opéra à 14h. Le cortège festif se dirigera jusqu'à la Place de la République.
Il y a 4 ans et 38 jours

Plessis-Pâté : la Région Île-de-France soutient le projet d’écoquartier « Les Charcoix »

Le chantier d’aménagement du futur écoquartier « Les Charcoix » est chiffré à 18,5 M€ HT. La Région Île-de-France y apportera sa contribution à hauteur de 4 M€ environ.
GDA
Il y a 4 ans et 38 jours

Construction neuve : 2021, péril en la demeure

Olivier Salleron, président de la FFB. [©ACPresse] Depuis le début de la crise sanitaire, les différents syndicats professionnels du bâtiment alertent sur la santé de la construction neuve. Le 23 mars dernier, la Fédération française du bâtiment (FFB) a réitéré ses inquiétudes et demandé des actions concrètes de la part des pouvoirs publics. En effet, le nombre de mises en chantier est descendu à 351 000 logements en 2020. Soit 10 000 de moins que la moyenne et un chiffre équivalent à l’entrée en crise du début des années 1990. « Et les évolutions à fin janvier ne rassurent pas, avec des permis encore en recul de 9 % en glissement annuel sur trois mois, après – 15 % en 2020, détaille Olivier Salleron, président de la FFB. Sans relance puissante et rapide, la barre des 300 000 logements commencés sera très probablement enfoncée au tournant 2021-2022. » Le non résidentiel neuf semble être encore plus atteint et cela ne devrait pas aller en s’arrangeant… Ainsi, les surfaces commencées chutent de 16 % en 2020. Tandis que, les surfaces autorisées enregistrent une baisse de – 19 % en 2020 et – 16 % en glissement annuel sur trois mois à la fin de janvier 2021. « L’année 2021 risque donc de se révéler la pire jamais observée depuis 1986, en termes de surfaces commencées. D’autant que tous les segments du non résidentiel participent de ce mouvement, y compris en commande publique. » De son côté, le secteur de l’amélioration-entretien reprend doucement. La pire crise de la construction neuve depuis 1986 Pour la FFB, les effets de MaPrimeRénov’ et des mesures prévues par France Relance commencent à avoir un impact. « Le bilan 2020 ne le révèle pas tout à fait pour l’ensemble, puisqu’au sens de la facturation, l’activité du quatrième trimestre s’inscrit encore en baisse de 2 % sur un an, hors effet de prix. » Toutefois, cette tendance ne permettra pas de compenser la précipitation de la construction neuve. Même constat en ce qui concerne l’emploi dans le bâtiment. « La dynamique de la rénovation énergétique permettra d’atténuer le choc, mais pas de l’empêcher. » Sachant que certains métiers du gros œuvre ne trouveront pas de passerelles avec la rénovation. L’année 2020 a enregistré une perte de 2 900 postes, soit – 0,2 %, principalement dans l’intérim. Un chiffre à nuancer selon la FFB. « Avec 44 000 logements commencés en moins en 2021 et un ratio de 1,6 emploi mobilisé dans l’ensemble de la filière par logement construit, 70 000 emplois se trouveront très fragilisés à l’horizon 2022. Et ce, au regard des délais de production. En tenant compte de la chute du non résidentiel neuf, aux environs de 100 000 emplois seront menacés. » La hausse des prix des matériaux, une conséquence de la pandémie Autre conséquence de la crise sanitaire : la hausse des prix des matériaux. Un phénomène remarqué depuis la fin 2020. L’augmentation a tout d’abord été observée sur les produits en acier et en cuivre, puis sur le bois de construction et les autres métaux non ferreux. « Le mouvement a gagné plus récemment les plastiques, le polyuréthane et le polystyrène. Il n’est pas rare de recevoir des annonces à + 30 %, voire plus encore, sur les produits du bâtiment. Les craintes se portent maintenant vers des équipements plus techniques, dotés de puces électroniques ou autres composantes en silicium. » Cet effet est renforcé par une difficulté d’approvisionnement et par conséquent de réalisation de chantier. « Or, force est de constater que la plupart des marchés restent signés à prix ferme, non actualisables, ni révisables. Et prévoient des pénalités de retard. Ces chantiers risquent donc de se révéler systématiquement à perte. » Face à ces différents constats, la FFB a formulé plusieurs propositions, afin de lever les blocages et accompagner les donneurs d’ordres. Ainsi, la fédération en appelle aux collectivités locales, afin d’accélérer la délivrance des permis de construire. De plus, elle demande, une fois de plus, la mise en place d’un “permis déclaratif” pour toutes les opérations réalisées sous permis d’aménager ou en zone d’aménagement concerté. Un appel au gouvernement et aux collectivités locales « Nous alertons aussi sur le risque que la loi Climat et Résilience ne débouche sur une politique foncière axée sur le seul objectif de lutte contre l’artificialisation des sols, aux contours mal maîtrisés. Sans prise en compte des besoins socio-économiques sur les territoires visés. » Par ailleurs, la FFB considère que le nouveau protocole engageant Action Logement, l’Etat et l’USH1 en faveur du logement social va dans bon sens. Mais, il faut aller plus loin… Elle propose de créer un crédit d’impôt sur les cinq premières annuités d’emprunt des primo-accédants. « Quant à l’investissement locatif, la FFB rappelle son souhait de voir majorer transitoirement la réduction d’impôt “Pinel”. » Concernant la RE 2020, la fédération continue de militer pour l’annonce rapide d’un accompagnement financier couvrant les surcoûts associés. « Enfin, pour permettre au secteur de tenir, il faut s’assurer que les surcoûts liés aux matériaux soient partagés des industriels jusqu’au client final. La FFB demande donc que soient réactivées, pour quelques mois, les ordonnances du printemps 2020. Ces dernières avaient transitoirement gelé les pénalités de retard. » La fédération demande aussi que le gouvernement « communique fortement en faveur de l’indexation des marchés ». 1Union sociale pour l’habitat
Il y a 4 ans et 38 jours

Les projets de textes RE2020 mis en consultation publique

RÉGLEMENTATION. Les projets de décret et d'arrêtés définissant la future réglementation environnementale 2020 (RE2020) viennent d'être mis en consultation publique par le gouvernement.
Il y a 4 ans et 38 jours

Aménagement urbain en béton vu par Fabemi

Le guide “Solutions Voirie & Réseaux” de Fabemi comprend de nombreux produits en béton employés dans les aménagements publics. [©Fabemi] Afin d’accompagner les professionnels dans la mise en œuvre de leurs projets, l’industriel du béton Fabemi vient de mettre à jour le guide “Solutions Voirie & Réseaux”, édition 2021. Cet ouvrage comprend de nombreux produits en béton employés dans les aménagements publics. Leurs caractéristiques et les modalités de leur usage sont expliquées en détail dans trois chapitres principaux : Produits de voirie, Produits d’aménagement urbain, et Produits de gestion de l’eau et réseaux secs. Le tout accompagné d’indications techniques propres à chaque type de chantier. Et suivi de conseils techniques de pose. Pour les pavés, est proposé un pas-à-pas illustré de photos légendées.  1er chapitre : Produits de voirie Ce chapitre décline un grand nombre de produits : bordures, caniveaux, îlots, quais de bus, glissières… Certains éléments sont dessinés en 3 D avec perspective. D’autres sont accompagnés de photos qui illustrent le thème abordé. 2e chapitre : Produits d’aménagement urbain Protections et équipements urbains, tours d’arbre, gammes de bordures, bandes d’éveil de vigilance, pavés drainants et de voirie… Ce chapitre met en avant une multitude de matériaux mis en œuvre pour sécuriser, protéger… Ou rendre accessible un espace pour les personnes malvoyantes. Des photos illustrent les produits, avec leurs tableaux techniques. 3e chapitre : Produits de gestion de l’eau et réseaux secs L’écoulement et la conduite de l’eau nécessitent des dispositifs techniques élaborés : tuyaux armés, têtes d’aqueduc de sécurité, têtes de pont, caniveaux, drains, buses, regards… La liste est longue et se découvre au fil des pages de ce chapitre très fourni. 
Il y a 4 ans et 38 jours

L'OPPBTP met à jour son guide sanitaire pour l'adapter au nouveau protocole national

CONDITIONS DE TRAVAIL. Le troisième "confinement" qui concerne une quinzaine de départements s'accompagne d'une mise à jour du protocole sanitaire national applicable en entreprise et du guide de l'OPPBTP. Mais au vu de l'épuisement psychologique d'un nombre croissant de salariés, les craintes sont nombreuses sur les effets délétères du télétravail.
Il y a 4 ans et 38 jours

Amiante: la Cour de cassation valide la reprise de l'enquête sur l'entreprise Everite

Les familles de victimes se battent pour obtenir un procès contre les responsables de cette entreprise de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne).Dans une ordonnance datée du 8 mars, consultée par l'AFP, le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation a décidé qu'il n'y avait "lieu d'admettre, en l'état, le pourvoi du procureur général près la cour d'appel de Paris" dans le dossier du site d'Everite à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne). Il a estimé que "ni l'intérêt de l'ordre public, ni celui d'une bonne administration de la justice" ne commandait l'examen de ce dernier pour l'instant. Avec ce pourvoi, le parquet général s'opposait à un arrêt de la cour d'appel de Paris du 20 janvier infirmant le non-lieu rendu en décembre 2018 par les juges chargés de l'enquête sur cette filiale de Saint-Gobain. Dans cet arrêt, la cour d'appel avait en effet renvoyé le dossier aux magistrats instructeurs pour qu'ils reprennent leurs investigations en vue d'éventuelles mises en examen de responsables de l'entreprise. S'appuyant sur une interprétation juridique inédite dans l'histoire de ce scandale sanitaire vieux de plus de vingt ans, la cour d'appel estimait que l'exposition de ces salariés à l'amiante pouvait être imputée à ces responsables. Elle prenait le contrepied d'une analyse établie en 2017 par les juges d'instruction et le parquet du pôle santé publique du tribunal de Paris, selon laquelle il serait impossible de déduire avec précision le moment de l'exposition des salariés à cette fibre cancérogène, et celui de leur contamination, et par conséquent d'établir les responsabilités pénales de tel ou tel dirigeant. Depuis lors, une quinzaine d'affaires, liées au scandale de l'exposition à ce matériau interdit en France en 1997, avaient pris ou devaient prendre le chemin d'un non-lieu. Dans un communiqué, l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva) se réjouit de cette "nouvelle victoire pour les victimes", et demande aux juges du pôle santé publique du tribunal de Paris "de reprendre sans délai l'instruction du dossier pénal de l'entreprise Everite", soulignant que beaucoup de responsables avaient déjà disparu. Elle a aussi demandé que la cour d'appel de Paris examine au plus vite les appels formés dans d'autres dossiers liés à l'amiante qui s'étaient aussi conclus par des non-lieux des juges d'instruction. Michel Parigot, un responsable d'une autre association de défense des victimes de l'amiante, l'AVA, a toutefois estimé que cette décision ne permettrait pas d'avoir un grand procès sur "l'affaire de l'amiante". "Ce que l'on pourra juger, ce sont de simples affaires d'hygiène et de sécurité, mais pas des responsables nationaux" de ce scandale, a-t-il déclaré à l'AFP. La raison pour laquelle l'AVA veut déposer une citation directe visant les responsables nationaux de la catastrophe sanitaire de l'amiante. Cette procédure, annoncée depuis deux ans mais toujours pas engagée, permet de saisir directement le tribunal sans passer par une instruction pénale, à charge pour les plaignants de collecter et de présenter les éléments de preuve à l'audience.
Il y a 4 ans et 38 jours

Sto fait la différence avec une nouvelle bande coupe-feu 30% plus légère

Pour rappel, il est obligatoire de placer des bandes de recoupement minérales en laine de roche entre chaque étage et en départ d’ETICS lorsque du polystyrène expansé est posé sur des bâtiments de 3ème famille (jusqu’à 28 m) et ERP du 1er groupe à partir de R+2.Confort de pose et gain de productivitéSto est sensible au bien-être de ses clients, et leur confort et leur sécurité font partie de ses priorités. Pour cela, le spécialiste de la façade - isolation thermique par l’extérieur (ITE), produits techniques et d’embellissement des façades, bardage ventilé - a mis au point Sto-Speedlamelle Typ II Plus.Plus légère de 30 % qu’une bande coupe-feu traditionnelle, elle rend la manipulation sur le chantier plus facile et réduit ainsi la pénibilité.Et pour un gain de temps et une meilleure adhérence de la couche de base, elle est pré-imprégnée d’un primaire sur ses deux faces.Cette nouvelle bande coupe-feu s’applique exclusivement en systèmes ITE à base de sous-enduit en poudre (StoTherm Vario) et de polystyrène Sto avec technologie Innopearls (PSE gris Sto-Panneau Top31 et PSE blanc PS15),pour des épaisseurs de 100 à 200 mm.La méthode de pose de cette bande coupe-feu se fait conformément au CPT 3714 : collage en plein au moyen d’un mortier colle hydraulique de Sto,fixation mécanique au support avec un minimum de deux chevilles par bande et un entraxe de 500 mm maximum.Ces dernières sont mise en œuvre à cœur ou à fleur de la bande de laine de roche ;une armature complémentaire débordant de 150 mm de part et d’autre de la bande coupe-feu sur le PSE est également à appliquer.Une exclusivité Sto validée par un essai LEPIR« Exclusive à Sto, Sto-Speedlamelle Type II a été validée par un essai LEPIR dans le cadre de notre système StoTherm Vario et StoTherm Brick PSE », précise Julien Velar, chef produits ITE de Sto.Elle affiche un classement feu A1 et est conforme à la norme EN 13501-1.Sa conductivité thermique λD est de 0.039 W / (m*K)Cette nouvelle bande coupe-feu vise plus spécifiquement les bâtiments d’habitation collectifs de 3ème famille et les bâtiments recevant du public(ERP) du 1er groupe soumis à l’IT 249.Toutes les configurations sont décrites au sein du nouveau guide de préconisation ETICS-PSE : https://www.sto.fr/fr/services/newsdetailview_82752.html
Il y a 4 ans et 38 jours

« La hausse des prix et la pénurie de verre vont durer », Christophe Vergnaud, DG de Riou Glass

Comme la plupart des matériaux de construction, les vitrages sont touchés par une hausse des prix et une pénurie sans précédent. Pour Christophe Vergnaud, directeur général du transformateur Riou Glass, la situation risque encore de s’amplifier et de durer, avec forcément des répercussions à tous les niveaux, jusqu’au client final. Interview en toute transparence...
Il y a 4 ans et 38 jours

Loi Climat: les aménageurs fonciers craignent une "crise immobilière majeure"

Les aménageurs fonciers de l'Unam craignent une "crise immobilière majeure" avec une flambée des prix et des blocages administratifs en cas d'adoption de la loi "Climat et résilience".
Il y a 4 ans et 38 jours

La construction du Grand Palais Ephémère touche à sa fin

Le Grand Palais Ephémère, bâtiment provisoire de 10 000 m2 sur le Champs-de-Mars, sera notamment utilisé pour le 10e Forum International Bois Construction du 15 au 17 juillet prochain. Série Paris éphémère (1)
Il y a 4 ans et 38 jours

«Il faut solliciter l’intelligence collective pour mettre la transition générale de la filière sur les rails», Laurent Rossez, Novabuild

Laurent Rossez, directeur général adjoint stratégie-innovation d’AIA Life Designers s’apprête à quitter la présidence de Novabuild, le cluster de l’éco-construction en Pays de la Loire. Retour sur 9 ans d’actions et de réflexions au service d’une vision partagée.
Il y a 4 ans et 38 jours

Bayonne : des aides financières pour la réhabilitation de logements anciens

La municipalité de Bayonne aide les propriétaires et les porteurs de projet dans la réhabilitation des logements anciens.
Il y a 4 ans et 38 jours

Huit maîtres d’ouvrage et une fondation créent l’Institut de la Maîtrise d’Ouvrage

Huit acteurs de la maîtrise d’ouvrage et une fondation créent un institut de la maîtrise d’ouvrage qui pourrait s’élargir rapidement à des porteurs de projets d’intérêt public.
Il y a 4 ans et 38 jours

Participez à la première édition de Résidence à l'Atelier Tarkett

L’Atelier Tarkett soutient depuis sa création les approches créatives en lien avec le design et l’architecture par un programme d’expositions, de conférences et de workshops. Cette année, Tarkett lance un appel à candidature auprès des jeunes créatifs de la scène française pour sa première édition de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 38 jours

Villeneuve-Loubet : la société Eurovia en pointe sur la revalorisation

L’entreprise Eurovia, à Villeneuve-Loubet, mise sur le recyclage des matériaux issus de la déconstruction du BTP.
Il y a 4 ans et 38 jours

Le courtier Meilleurtaux acquiert l'assureur en ligne Active Assurances

"Jusqu'à présent, nous n'étions présents sur l'assurance-auto et l'assurance santé qu'en tant que pur comparateur. Avec ce rachat, nous allons pouvoir vendre, émettre et opérer la gestion de contrat sur ces métiers. C'est une nouvelle activité pour le groupe", a expliqué Guillaume Autier.Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé mais selon le quotidien économique, la valorisation d'Active Assurances serait supérieure à 150 millions d'euros.C'est la plus grosse acquisition pour le groupe, qui avait racheté en 2017 l'assureur Assurea, et au début du mois le courtier spécialisé dans l'épargne Mes-Placements.fr. "Avec cette opération, notre palette de services financiers est enfin complète", a assuré M. Autier dans les Echos. Meilleurtaux est passé en octobre sous le contrôle du fonds d'investissement américain SilverLake, qui a pris une participation majoritaire pour un montant compris entre 700 et 800 millions d'euros, selon une source proche du dossier. Le groupe affirmait alors avoir engrangé un chiffre d'affaires consolidé supérieur à 200 millions d'euros en 2019, soit le double de son niveau de 2016. Il revendiquait également avoir enregistré en 2019 plus de 90 millions de visites sur ses sites internet et "intermédié près de 10 milliards d'euros de crédits immobiliers".
Il y a 4 ans et 38 jours

Val-de-Marne : un nouveau centre de tri et de recyclage ouvre ses portes

Un centre d’éco-tri, de collecte et de valorisation des déchets est à la disposition des entreprises et des particuliers à L’Haÿ-les-Roses.
Il y a 4 ans et 38 jours

Requalification du quartier Saint-Exupéry, à Osny

Le quartier Saint-Exupéry, à Osny, se refait une beauté.
Il y a 4 ans et 38 jours

Galerie d’aujourd’hui : La face cachée des villes

« Les villes comme les rêves sont faites de désirs et de peurs… Et toute chose en ...En savoir plus Cet article Galerie d’aujourd’hui : La face cachée des villes est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 38 jours

Restauration du plafond du Grand Salon de Vaux-le-Vicomte

Le plafond du Grand Salon de Vaux-le-Vicomte fait l’objet d’une intervention d’envergure et urgente qui a débuté en janvier 2021. Une grande partie de la coupole est lézardée, des fissures et des craquelures apparaissent en de nombreux endroits et la totalité de la surface est fortement encrassée. Les élévations et termes en stucs nécessitent également d’être nettoyés. Cette restauration est incontournable afin que le château retrouve sa superbe et que le visiteur puisse appréhender la grandeur de l’œuvre de Nicolas Fouquet. En plus d’être restauré, l’ensemble de la structure (les termes, les élévations, la coupole) sera passé à la loupe et étudié. Le travail des conservateurs participera à révéler les secrets que cache encore le Grand Salon. Des traces de peinture, visibles par endroits, pourraient par exemple laisser supposer une polychromie originale, ou bien des dorures encadrant les fenêtres du premier étage, comme c’est le cas dans d’autres pièces. Afin de parachever cette restauration, les esquisses de l’œuvre inachevée de Charles Le Brun seront numérisées, colorisées et projetées sur la coupole. La gravure réalisée par Gérard Audran (1640-1703), notamment, restitue l’ensemble de la composition à partir de ces dessins. Grâce à elle, la reconstitution de cette fresque sur la coupole est possible à l’aide des dernières technologies de mapping vidéo. Des projecteurs discrètement insérés dans la pièce permettront de projeter ce dessin sur la surface éclaircie après restauration, de proposer une coloration de la sanguine originale et d’animer l’ensemble dans une vidéo éducative. Ainsi, la coupole restaurée sera magnifiée par une projection monumentale sur le Songe de Vaux de Jean de La Fontaine à l’automne 2021 puis par l’œuvre imaginée par Le Brun, pour la première fois devant les yeux du public en 2022.
Il y a 4 ans et 38 jours

Pose de la flèche des Grands Moulins de Paris

Depuis plus d’un an, les équipes du groupe MAES Architectes Urbanistes et d’Histoire & Patrimoine associées à Rabot Dutilleul Construction, s’affairent à la réhabilitation des Grands Moulins de Paris, minoterie datant de 1921, Iaissée à I’abandon depuis 1989. Ce château industriel, fleuron régional du Patrimoine du 20ème siècle, inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 2001, a retrouvé, le 19 mars 2021, Ia flèche en bois de son ancien moulin, dans sa forme et sa volumétrie originelle. A I’époque, se trouvait dans cette flèche un réservoir d’eau en béton destiné à servir en cas d’incendie. Demain, eIIe accueillera des nichoirs des pipistrelles et un nid pour Ie faucon crécelle dans Ie but de conserver Ia biodiversité du site, où la nature a repris ses droits depuis 30 ans. L’installation de la flèche a nécessité plusieurs semaines de montage et une dizaine de personnes pour assurer la pose à plus de 40 mètres de haut. Réalisée et prémontée dans les ateliers de CPS BOIS, la flèche d’une hauteur de 16 mètres, pèse environ 10 tonnes et a été levée au moyen d’une grue rehaussée pour l’occasion. MOA : Histoire & Patrimoine, Vilogia et Sigla Neuf MAES Architectes Urbanistes MODUO BET TCE Photo : MAES Architectes Urbanistes  
Il y a 4 ans et 38 jours

Manubois et Bouygues Bâtiment France Europe expérimentent une solution constructive innovante en hêtre lamellé-collé

Dans cette transition vers la neutralité carbone, les synergies se multiplient entre les acteurs de la construction et de l’immobilier et ceux de la filière bois, pour faire écho aux engagements du plan “Ambition Bois Construction 2030”, et notamment investir en Recherche & Développement, développer l’offre en bois français et soutenir l’économie des territoires. Ce sont les enjeux auxquels répondent Bouygues Bâtiment France Europe, qui ambitionne de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030, et Manubois, filiale du groupe Lefebvre, qui renouvelle les modes constructifs bois avec le lancement de bois lamellé-collé structurels en hêtre. Les deux entreprises vont expérimenter cette innovation technique dès l’été 2021 sur un projet tertiaire construit à Rouen par Bouygues Bâtiment Grand Ouest et développé par le promoteur Linkcity.Le hêtre fait son entrée sur le marché de la constructionSi la construction bois connaît un fort développement, boostée par les innovations techniques et encouragée par les pouvoirs publics, elle a majoritairement recours aux bois résineux, au coût généralement inférieur, mais qui représentent moins de 30% de la forêt française et sont donc largement importés d’Europe du Nord et de l’Est pour faire face à une demande croissante. Or les bois feuillus constituent plus de 70% de la surface forestière française, le hêtre étant la deuxième ressource après le chêne. Cette essence plébiscitée dans le domaine de l’ameublement etdes menuiseries intérieures, se distingue par une densité et une résistance mécanique remarquables qui laissent entrevoir de belles perspectives pour la construction bois.C’est le pari que fait Manubois, filiale du groupe Lefebvre spécialisée dans la seconde transformation du bois, qui produit du bois lamellé-collé abouté (LCA), principalement en hêtre, depuis 30 ans. L’entreprise normande se lance dans la production de hêtre lamellé collé pour un usage en structure. Ses process et outils industriels ont dû être adaptés à la fabrication de BLC de grandes dimensions, pour la réalisation de poteaux et poutres. Manubois a obtenu la certification “CTB” bois lamellé collé à base de hêtre pour un usage en “structure” délivrée par le FCBA, qui atteste de la fiabilité, de la qualité et de la performance de cette solution. La caractérisation du produit par l’institut FCBA a permis de mettre en lumière ses propriétés mécaniques - une densité et une résistance nettement supérieures à celles des résineux - qui en font une alternative durable au béton et au métal pour les fortes charges.Une innovation prometteuse pour la construction bois et biosourcéeHormis les atouts écologiques du bois - un matériau naturel, renouvelable et recyclable relevant de la filière sèche, et sa capacité à stocker le carbone (1 m3 de bois stocke environ 850 kg de CO2) - cette innovation présente de nombreux avantages pour la construction. Elle contribue au développement du bois français et même local : Manubois s’approvisionne essentiellement dans les forêts de Seine Maritime, exploitant des ressources dans un rayon de 50 km environ. Elle favorise ainsi les circuits courts, impactant positivement le bilan carbone de ses activités. De plus, “avec cette solution dédiée à la construction, nous utilisons des bois aujourd’hui peu ou mal valorisés, parce qu’ils comportent des nœuds par exemple, et contribuons ainsi à la bonne gestion des forêts” souligne Maxime CASTEL, Prescripteur Hêtre structurel chez Manubois.Le BLC+ Hêtre se distingue en outre par ses qualités esthétiques : composé de petites lamelles, il présente une homogénéité et un aspect de surface très qualitatifs, ainsi qu’une teinte claire et chaleureuse. Ces qualités alliées à sa résistance élevée permettent de mettre en œuvre des sections beaucoup plus fines, ce qui constitue un atout architectural et offre un précieux gain d’espace au sol dans les bâtiments. Cette finesse génère enfin des économies de matière qui, ajoutées à un bilan carbone réduit, compensent le surcoût de la transformation par rapport à celle des essences résineuses.Une dynamique partenariale pour accélérer l'essor du bois dans la constructionEngagé au quotidien pour bâtir un cadre de vie durable, Bouygues Bâtiment France Europe a fait de la construction bois l’une de ses priorités avec l’objectif de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030. Cette ambition est illustrée par la démarche WeWood et la création d’un pôle d’excellence bois constitué de 30 ingénieurs experts offrant conseil, expertise et formation à l’ensemble de ses équipes. Mais aussi par le club de partenaires et les solutions WeWood, pour faire émerger collectivement des innovations et les concrétiser dans les projets développés par toutes ses filiales. C’est dans cette logique de co-construction que Bouygues Bâtiment France Europe accompagne Manubois dans le développement de son innovation BLC+ Hêtre.« Notre stratégie est pragmatique, » explique Fabrice Denis, Directeur Stratégie Construction Bois –Bouygues Bâtiment France Europe, « mettre du bois partout où l’on peut, en capitalisant sur un pôle d’excellence, les atouts innovants des solutions bois, la formation et un club des partenaires ! »Un premier bâtiment tertiaire démonstrateur à RouenUne première expérimentation est ainsi prévue à Rouen, dans le cadre d’un ambitieux projet de renouvellement urbain, celui du quartier “L’éveil de Flaubert”, développé par Linkcity et dont le chantier sera réalisé par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Cette vaste opération mixte et intergénérationnelle est également la plus grosse opération tertiaire de la métropole, avec deux bâtiments de bureaux d’une superficie totale de 16 500 m². Un premier bâtiment tertiaireR+7, d’une superficie de planchers de 9 000 m² devrait sortir de terre entre mars 2021 et mars 2023 dans ce quartier situé en bordure de Seine. Environ 70 poteaux, soit 36 m³ de hêtre lamellé collé, seront mis en œuvre sur ce bâtiment, en support des planchers en béton.Ce bâtiment qui se veut exemplaire en termes d’impact sur l’environnement atteindra le niveau BEPOS Effinergie 2017 et E3 du label E+C-. Il vise également le label BBCA et la certification BREEAM Nouvelle Construction 2016, niveau VERY GOOD. Cette certification est aujourd’hui la plus utilisée en Europe.Fruit d’une véritable synergie entre les équipes de Manubois, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, Linkcity et le pôle d’expertise WeWood, ce projet collaboratif allie faible impact environnemental et fort ancrage local : il favorise à la fois l’innovation et les ressources du territoire au sein d’une opération pilote destinée à soutenir le développement d’une filière bois locale et ouvrir la voie à de nouvelles méthodes constructives.
Il y a 4 ans et 38 jours

UNI-SAFE de Layher récompensé lors des MAT D’OR 2021

Le système UNI-SAFE de Layher a été récompensé lors des MAT D’OR 2021 dans la catégorie Innovations. Organisés par Sageret et en partenariat avec Fichiers-BTP et la CAPEB, les MAT D’OR récompensent chaque année le meilleur du matériel et outillage destinés aux professionnels du BTP. Le nouveau système UNI-SAFE est plus fiable, plus léger, plus économique et révolutionne le montage en Protection Collective. Il se compose de montants comportant deux clips rouges permettant de relier les éléments les uns aux autres, de lisses, de garde-corps d’extrémité légers et de boitiers.  Ces clips sont des crochets de sécurisation en plastique, durs et très résistants, qui fixent la structure en les fermant grâce à une simple pression de la main. Ainsi, ils permettent de réaliser un montage et un démontage sans outil et par une seule personne. Ce système est également plus compact qu’un matériel classique et nécessite un volume logistique divisé par deux. Grâce à des éléments plus légers et plus facile à monter, il réduit également les TMS. 
Il y a 4 ans et 38 jours

Une large gamme de finitions sur les panneaux Copanel

Ce matériau à la grande solidité est conçu pour que les façades résistent au mieux aux attaques du temps.Le Copanel participe activement à l'isolation thermique par l'extérieur et améliore efficacement les performances énergétiques des bâtiments.Pastel ou soutenu, le Copanel se décline sur une large palette de couleurs et de multiples formats. De plus, la possibilité de découpe spécifique laisse libre cours à l'imagination des architectes. Les nuances naturelles et l'aspect minéral des panneaux donnent au Copanel des effets de matière qui lui sont propres et rendent chaque panneau unique. Par temps de pluie, des nuances dues à la porosité du produit, peuvent apporter un effet de matières.Copanel propose plusieurs types de finitions :la finition "griffée" G24 apporte au produit un certain relief avec des lignes dans le sens de la longueur du panneau, parallèles entre elles et donne du mouvement au produit.la finition G16 dite "structurée", proche de la précédente, se caractérise par des profondeurs de rainures plus marquées qui apportent une palette de nuances plus larges à la façade.la finition "Etna" est obtenue par projection de sable envoyé à très forte pression pour apporter un mouvement déstructuré qui valorise l'esprit minéral et unique de la façade tout en gardant le teintée masse du produit.Rainurée : le retrait de matière par défonçage laisse la place à toutes possibilités créatives sur la surface des plaques (lignes, vagues, dessins, chiffres, lettre...)Grande performance de tenue au feu pour supprimer les bavettes coupe-feuLa résistance au feu des matériaux de construction est une problématique hautement considérée par l’État. La sécurité des occupants d’un bâtiment rentre dans le cadre des obligations de construction.Avec une classification A2-s1, d0 (d’après l’arrêté du 21 novembre 2002 de la classification européenne relative à la réaction au feu des produits de construction et d’aménagement) et plus récemment le test LEPIR 2 obtenu sur les panneaux Copanel.Cela permet de supprimer les bavettes coupe-feux disgracieuses sur les façades d’immeubles et porter fièrement le titre de panneau résistant au feu.Copanel a effectué le test de la résistance et assure l’efficacité de ce produit.Pour en savoir plus sur Copanel, cliquez ici et télécharger l’appréciation technique de transition délivrée par le CSTB, cliquez ici.
Il y a 4 ans et 38 jours

Concours Archi Jeunes : 5 projets récompensés

Le concours Archi Jeunes, lancé à l’initiative de l'agence Valode & Pistre, récompense cinq projets... Cet article Concours Archi Jeunes : 5 projets récompensés est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.