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Toute l'actualité du bâtiment

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Il y a 4 ans et 38 jours

Rénovation urbaine: ces banlieues à la recherche d'un centre-ville

Au pied de la mairie de Bobigny (Seine-Saint-Denis), au milieu des tours de logements sociaux, les pelleteuses abattent les derniers vestiges du vieux centre commercial à l'allure d'entrepôt qui accaparait depuis les années 1970 le cœur de cette ville-préfecture populaire.D'ici 2023, cette galerie marchande, ou "boîte à chaussures", doit laisser place à un quartier flambant neuf aux larges rues piétonnes à ciel ouvert.Elles offriront aux 50.000 Balbyniens une multitude de commerces de proximité, un cinéma de six salles, des bancs à l'ombre des arbres et des fontaines rafraîchissantes. A l'échelle locale, une petite révolution urbaine."C'est important d'avoir un endroit où vous ne faites rien du tout. Vous vous retrouvez, vous vous asseyez sur les bancs. Les ados se retrouvent, zonent ici. C'est le rôle d'un centre-ville", explique à l'AFP l'architecte Pierre Alain Trévelo, dont l'agence TVK a conçu ce nouveau quartier.Jusqu'ici à Bobigny, une commune rurale qui s'est transformée à la faveur de l'explosion urbaine et démographique après la Seconde guerre mondiale, "il n'y avait pas de centre-ville", rappelle Benjamin Dumas, le directeur de cabinet du maire (PCF) Abdel Sadi. "Le lieu pour se retrouver, c'était la dalle."Le chantier s'inscrit dans l'effort de renouvellement et de revitalisation au long cours du centre de la ville, où se côtoient cités montées sur des dalles surélevées et bâtiments administratifs.Revitaliser le centre-villePensé selon l'architecture moderne et politique de l'époque, le quartier a surgi de la campagne au tournant des années 1960-1970 pour intégrer une importante population ouvrière dans cette ville traditionnellement communiste et répondre à la crise du logement. Mais, un demi-siècle plus tard, ce modèle a mal vieilli et est de plus en plus contesté.Sans faire dalle rase du passé, Bobigny cherche toutefois depuis une vingtaine d'années à adapter son urbanisme.La municipalité veut ramener au niveau du sol la circulation des piétons, qui se faisait en hauteur sur les dalles ou passerelles, et créer une continuité nouvelle dans le tissu urbain.L'une des cités a vu sa dalle démolie et deux tours abattues, pour l'ouvrir sur le reste de la commune. Une autre devrait voir une partie de ses dalles disparaître. C'est au milieu de cet ensemble que doivent s'insérer les nouvelles rues commerçantes.L'ancien centre-ville "n'était plus adapté, notamment à cause de la voiture, de la confiscation du rez-de-chaussée", estime M. Trévelo. "Il fallait redonner la primauté au piéton et chercher à faire une pièce fédératrice de tout ce qu'il se passe autour".Vingt ans de travauxDe l'autre côté de l'Ile-de-France, Evry-Courcouronnes tient un raisonnement similaire. La mairie compte démolir une partie de sa dalle de centre-ville et réaménager le quartier. Un chantier d'au moins vingt ans.Le chef-lieu de l'Essonne est né de la fusion récente de Courcouronnes et d'Evry, une ville nouvelle des années 1960 imaginée autour d'une dalle et d'un gigantesque centre commercial qui occupe près de la moitié du coeur de la ville, à une époque où la voiture était reine."L'habitant moyen de l'Essonne qui vient une fois à Evry, il arrive dans un parking sombre et dégueulasse, il sort par un escalier qui sent l'urine et arrive sur une dalle", soupire le maire Stéphane Beaudet (ex-LR).Malgré la concentration dans cette zone des services essentiels aux 70.000 habitants (université, tribunal, préfecture, centre sportif, poste...), l'inhospitabilité des lieux les dissuadent de s'y attarder.Selon des études menées pour le projet, explique l'élu, une personne flânant dans un agréable centre-ville de province marche au maximum à 3 km/h.A Evry, la vitesse de déplacement moyenne d'un piéton est de 5-6 km/h."La sauce ne prend pas", constate l'architecte Xavier Lauzeral, qui travaille sur la réhabilitation du centre d'Evry, "les échanges qui ont été imaginés entre les différentes fonctions commerciales et urbaines ne se sont pas produits".Sur place, les commerçants ne sont pas tous informés des travaux en gestation, qui devraient débuter dans quelques années, mais en comprennent l'utilité. "Ce n'est pas très vivant comme centre, à part les banques et les restos, il n'y a pas de boutiques. On n'a qu'une clientèle de bureau mais ça serait bien de pouvoir se diversifier", témoigne Sandrine Chareunphol, qui y tient un restaurant.Pour Xavier Lauzeral, il faut "revenir sur les fondements et la conception initiale de la ville" et surtout attendre que les habitants s'approprient leur nouveau centre. Les villes nouvelles savent que Rome ne s'est pas faite en un jour.
Il y a 4 ans et 38 jours

Le photovoltaïque prend la lumière

L’association entre EDF ENR, qui vise à « construire un avenir énergétique neutre en CO2 », et le Groupe Axtom, fort de sa chaîne d’expertise qui orchestre des projets immobiliers, devrait permettre d’accélérer le développement du solaire photovoltaïque dans le bâtiment. L’installation de 300 000 m2 de toitures photovoltaïques par an sont au programme.
Il y a 4 ans et 38 jours

Un ancien de Bouygues chez un promoteur européen pour lancer l'activité en France

CARNET-NOMINATION. Le promoteur européen Equilis veut "accélérer la croissance de l'activité en France" et a recruté pour cela l'ancien directeur général adjoint de Bouygues Immobilier.
Il y a 4 ans et 38 jours

Des applis pour estimer le niveau du confort d’été

Les vagues de chaleur estivale pèsent de plus en plus sur le confort des occupants des bâtiments. Pourtant, évaluer le risque d’inconfort d’été reste aujourd’hui difficile. Le Cerema s’est ainsi penché sur le sujet afin de proposer des outils d’évaluation et de prévision rapide.
Il y a 4 ans et 38 jours

Le risque de concentration guette le secteur de la rénovation énergétique selon une étude

Un soutien public massif…La rénovation énergétique des logements est une « priorité nationale » du gouvernement et les moyens mis sur la table sont colossaux. 2 milliards d'euros supplémentaires seront injectés en 2021 et 2022 pour soutenir la rénovation thermique des bâtiments dans le cadre du plan France Relance. Cette nouvelle mesure, annoncée en septembre 2020, s'ajoute à l'arsenal déjà en place : plan de rénovation énergétique des bâtiments qui vise 500.000 rénovations par an, transformation du crédit d'impôt en prime (MaPrimeRénov) avec un budget rehaussé et un périmètre élargi…En parallèle, la 5ème période des CEE commencera en 2022 avec des objectifs en hausse. Ce dispositif est apprécié des pouvoirs publics car il ne leur coûte rien, tout le financement reposant sur les fournisseurs d'énergie et surtout leurs clients.… Insuffisant pour tenir les objectifsLe gouvernement souhaite notamment « le renforcement du soutien à la rénovation globale » et l'éradication des passoires thermiques à l'horizon 2030. Ces engagements sont structurants pour la filière de la rénovation énergétique car ils supposent de s'attaquer à deux problématiques lourdes : le financement et la constitution d'offres globales.Car une rénovation énergétique coûte cher et même avec les aides, le reste à charge est élevé. C'est même le principal frein à la rénovation. La situation concernant le reste à charge ne va pas changer à moyen terme, d'autant que le contexte économique très dur va aggraver le problème. L'impact économique de la crise sanitaire, qui s'éternise malgré le lancement de la compagne de vaccination, va se faire sentir longtemps. Les ménages risquent de faire preuve d'attentisme en 2021, voire au-delà, en reportant, quand ils le peuvent, leur projet de travaux.Les seules parades sont d'augmenter les aides. Les finances publiques le permettront-elles? Pas sûr. En revanche, les objectifs en hausse des CEE se traduiront peut-être par une augmentation du niveau des primes. En l'état, l'objectif de 500.000 logements rénovés par an à moyen terme semble peu probable. Atteindre 400.000 rénovations annuelles d'ici 3 ans serait déjà une bonne performance.L'autre difficulté à résoudre pour les acteurs du marché est de constituer une offre globale, simple et lisible, intégrant notamment audit énergétique, financement et réalisation des travaux.La bataille du leadMême si le marché de la rénovation énergétique ne tient pas toujours ses promesses, c'est un terrain de jeux pour une multitude de prétendants d'horizons divers. Fournisseurs d'énergie, fabricants de matériaux et d'équipements, négociants, enseignes de bricolage, délégataires ou encore courtiers en travaux, tous ont un objectif commun : être le point de contact des consommateurs. C'est le nerf de la guerre car il est synonyme de captation d'une part importante de la valeur.Mais la concurrence est très vive et le paysage proche de la saturation. Dans cet écosystème très atomisé, et durement touché par la crise sanitaire, tout pousse à une accélération de la concentration du secteur comme l'illustrent, par exemple, les rachats de Mychauffage. com par EDF ou Economie d'Energie par le groupe La Poste…Pour en savoir plus sur cette étude : www.lesechos-etudes.fr
Il y a 4 ans et 38 jours

MaPrimeRénov : "jusqu'à 800.000 dossiers" pourraient être déposés en 2021

RÉNOVATION ÉNERGETIQUE. La coordinatrice interministérielle en charge des rénovations énergétiques Anne-Lise Deloron, estime que si la tendance de ce début d'année se confirme, l'objectif des 500.000 dossiers MaPrimeRénov déposés en 2021 sera dépassé. Les copropriétés, notamment, sont de plus en plus nombreuses à lancer des travaux.
Cimbat
Il y a 4 ans et 38 jours

Agir pour sauver la biodiversité et la planète

L’architecte engagée, Joanne Boachon, est la directrice et co-fondatrice de l’association Minéka. [©Cyril Fussien] A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier, trois nouvelles femmes sont venues enrichir la communauté “Terre de Femmes”, de la Fondation Yves Rocher. Parmi elles, Joanne Boachon, une architecte lyonnaise engagée. Directrice et co-fondatrice de l’association Minéka, elle agit pour contrer le gaspillage massif dans le secteur du BTP. Cette association a pour but de démocratiser le réemploi dans la construction. Pour ce faire, elle collecte des matériaux délaissés par le BTP et qui sont destinés à la benne. Ceux-ci sont par la suite redistribués à des professionnels ou à des particuliers, à prix solidaire et accessible au “Minéstock”, un entrepôt dédié de 600 m2 appartenant à l’association. Depuis 2017, quelque 179 t de matériaux ont ainsi été sauvées. Dont 64 % étaient du bois, 12 % du vitrage, 8 % de la peinture et 6 % du métal. L’association Minéka collecte des matériaux, au “Minéstock”, délaissés par le BTP et qui sont destinés à la benne. [©Cyril Fussien]Depuis 2017, quelque 179 t de matériaux ont été sauvées. [©Cyril Fussien] L’association Minéka accompagne aussi de grandes maîtrises d’œuvre ou d’ouvrage dans leurs démarches de réemploi, sur des chantiers d’envergure en construction ou déconstruction. Près de 750 personnes ont déjà adhéré à l’association. La Fondation Yves Rocher engagée pour sauver la biodiversité Partager, soutenir et agir sont les maîtres-mots de la Fondation Yves Rocher. Elle a été créée en 1991 par l’industriel de la cosmétique Jacques Rocher. Avec pour espoir de pouvoir apporter sa pierre à l’édifice quant à la sauvegarde de notre planète. Sa mission est avant tout de soutenir des femmes et des hommes agissant pour changer le monde. Et d’encourager des projets porteurs de nouvelles solidarités. Engagée pour la préservation du monde végétal et en faveur de la biodiversité, la Fondation souhaite réussir à planter 100 M d’arbres. « Au bout du monde ou au bout de la rue, on peut tous s’engager pour changer le monde », déclare Jacques Rocher, président de la Fondation Yves Rocher et planteur d’arbres. “Terre de Femmes” voit le jour, en 2001. Ce prix récompense des femmes pour leurs actions et leurs engagements pour l’environnement. [©Paola Chapdelaine] Toujours dans cet esprit de soutien et de conservation, Jacques Rocher fonde en 2001 le Prix “Terre de Femmes”. Avec pour objectif de récompenser des femmes pour leurs actions et leurs engagements pour l’environnement. “Terre de Femmes” est aussi une communauté de lauréates qui s’entraident. Depuis 20 ans, près de 500 ont été récompensées. Des bidonvilles de Nairobi, au Kenya, aux vallées déforestées d’Ethiopie, en passant par les berges polluées en Ile-de-France, les actions de ces femmes s’étendent dans 50 pays différents.
Il y a 4 ans et 38 jours

Trois projets au profit des jeunes et des sportifs verront le jour à Fontenay-le-Vicomte

L’école, la salle polyvalente et le city-stade de Fontenay-le-Vicomte vont se refaire une beauté.
Il y a 4 ans et 38 jours

CEE : un peu plus pour la rénovation globale, un peu moins pour la grande précarité

Les obligés, leurs délégataires et les entreprises ont 15 jours pour s’adapter aux nouvelles modalités des CEE qui entrent en vigueur dès le 1er Avril 2021. Le but est de réduire le volume des CEE.
Il y a 4 ans et 38 jours

Rapport Sichel : les architectes de la rénovation regrettent une vision "hors-sol"

RÉNOVATION ENERGETIQUE. Le rapport Sichel présenté au gouvernement mi-mars a fait réagir le président de l'association des architectes de la rénovation. Selon lui, les membres du groupe de travail ont une "mauvaise connaissance des acteurs" et inventent "des nouvelles méthodes", dans un système qu'il juge déjà opérationnel.
Il y a 4 ans et 38 jours

Près de 400 organisations se mobiliseront pour une vraie Loi Climat le dimanche 28 mars

Alors que le projet de loi est très loin d'atteindre l'objectif de 40% de réduction d'émissions de gaz à effet de serre inscrit dans la feuille de route de la Convention Citoyenne pour le Climat, et encore moins le nouvel objectif européen de -55%, plus de 400 organisations (un record) se mobilisent pour dénoncer un projet de loi qui n'est pas à la hauteur de l'Histoire. D'Alternatiba à la CFDT, de Greenpeace à Makesense, en passant par de nombreuses personnalités comme Cyril Dion, Yann Arthus-Bertrand, ou encore l'actrice Lucie Lucas, les appels à mobilisation s'intensifient.“Chaque jour qui passe sans que nous ne faisons rien aggrave le dérèglement climatique et nos conditions de vie sur Terre : malgré la pandémie mondiale, 2020 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Aucune mesure ambitieuse n'a été prise sous le quinquennat d'Emmanuel. Macron, et ce dernier texte législatif concernant l'environnement le confirme une fois de plus.” explique Elodie Nace, porte-parole d'Alternatiba.Tous les observateurs sont unanimes : les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat, d'abord, qui ont attribué une note de 2,5/10 à l'action gouvernementale en réponse à leurs propositions. De nombreuses organisations ensuite, tout comme le Conseil national de la transition écologique, le Conseil économique, social et environnemental ou encore le Haut Conseil pour le Climat, ce dernier jugeant que l'Etat s'engage dans des délais “manifestement incompatibles avec le rythme attendu de l'action contre le changement climatique”.“J'ai traversé cette Convention avec, à l'esprit, l'amour pour mes enfants et petits-enfants, leur avenir dans un monde habitable, sûr, et socialement juste. Rejoignez-nous dans la rue pour réclamer un projet de loi à la hauteur de la crise climatique qui s'annonce, et donner ainsi un avenir à ceux qui viennent après nous”, rappelle Guy Kulitza, membre tiré au sort de la Convention citoyenne pour le ClimatLe gouvernement, qui a pourtant été reconnu coupable d'inaction climatique à deux reprises récemment, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre. En ce sens, Emmanuel Macron a trahi sa parole donnée aux citoyen·nes de la Convention Citoyenne pour le Climat, et confirme le bilan très faible de son quinquennat sur le plan environnemental.“La Convention Citoyenne pour le Climat est un exercice démocratique inédit qui a permis à 150 citoyens, représentatifs de la société française, de se former et de trouver des consensus pour proposer un socle minimum pour une autre société plus résiliente et respectueuse du vivant. Ne pas respecter leur travail aujourd'hui est un déni de démocratie.” rappelle Magali Payen, d'Onestprêt.Car le gouvernement a usé de tous les stratagèmes possibles pour empêcher les députés d'améliorer le texte : passage en procédure accélérée, temps législatif programmé réduisant les débats au maximum, article 45 de la Constitution interprété de manière stricte (44% des amendements déposés ont été déclarés irrecevables, le plus haut taux de tout le quinquennat). Les lobbys, qui n'avaient pas pu agir directement sur le processus de la CCC, ont également tout mis en oeuvre pour affaiblir le texte, menant à des situations ubuesques comme le débat sur l'aide à l'achat de véhicules neufs pour les ménages précaires évacué en 10 minutes après une heure et demi de débats sur l'admission des voitures de collection dans les Zones à Faibles Emissions.Dans le cadre des nouvelles mesures sanitaires, il est à noter que les mobilisations sont bien maintenues partout en France, les rassemblements en extérieur demeurant autorisés. A Paris, le rendez-vous est donné place de l'Opéra à 14h. Le cortège festif se dirigera jusqu'à la Place de la République.
Il y a 4 ans et 38 jours

Plessis-Pâté : la Région Île-de-France soutient le projet d’écoquartier « Les Charcoix »

Le chantier d’aménagement du futur écoquartier « Les Charcoix » est chiffré à 18,5 M€ HT. La Région Île-de-France y apportera sa contribution à hauteur de 4 M€ environ.
Il y a 4 ans et 38 jours

Construction neuve : 2021, péril en la demeure

Olivier Salleron, président de la FFB. [©ACPresse] Depuis le début de la crise sanitaire, les différents syndicats professionnels du bâtiment alertent sur la santé de la construction neuve. Le 23 mars dernier, la Fédération française du bâtiment (FFB) a réitéré ses inquiétudes et demandé des actions concrètes de la part des pouvoirs publics. En effet, le nombre de mises en chantier est descendu à 351 000 logements en 2020. Soit 10 000 de moins que la moyenne et un chiffre équivalent à l’entrée en crise du début des années 1990. « Et les évolutions à fin janvier ne rassurent pas, avec des permis encore en recul de 9 % en glissement annuel sur trois mois, après – 15 % en 2020, détaille Olivier Salleron, président de la FFB. Sans relance puissante et rapide, la barre des 300 000 logements commencés sera très probablement enfoncée au tournant 2021-2022. » Le non résidentiel neuf semble être encore plus atteint et cela ne devrait pas aller en s’arrangeant… Ainsi, les surfaces commencées chutent de 16 % en 2020. Tandis que, les surfaces autorisées enregistrent une baisse de – 19 % en 2020 et – 16 % en glissement annuel sur trois mois à la fin de janvier 2021. « L’année 2021 risque donc de se révéler la pire jamais observée depuis 1986, en termes de surfaces commencées. D’autant que tous les segments du non résidentiel participent de ce mouvement, y compris en commande publique. » De son côté, le secteur de l’amélioration-entretien reprend doucement. La pire crise de la construction neuve depuis 1986 Pour la FFB, les effets de MaPrimeRénov’ et des mesures prévues par France Relance commencent à avoir un impact. « Le bilan 2020 ne le révèle pas tout à fait pour l’ensemble, puisqu’au sens de la facturation, l’activité du quatrième trimestre s’inscrit encore en baisse de 2 % sur un an, hors effet de prix. » Toutefois, cette tendance ne permettra pas de compenser la précipitation de la construction neuve. Même constat en ce qui concerne l’emploi dans le bâtiment. « La dynamique de la rénovation énergétique permettra d’atténuer le choc, mais pas de l’empêcher. » Sachant que certains métiers du gros œuvre ne trouveront pas de passerelles avec la rénovation. L’année 2020 a enregistré une perte de 2 900 postes, soit – 0,2 %, principalement dans l’intérim. Un chiffre à nuancer selon la FFB. « Avec 44 000 logements commencés en moins en 2021 et un ratio de 1,6 emploi mobilisé dans l’ensemble de la filière par logement construit, 70 000 emplois se trouveront très fragilisés à l’horizon 2022. Et ce, au regard des délais de production. En tenant compte de la chute du non résidentiel neuf, aux environs de 100 000 emplois seront menacés. » La hausse des prix des matériaux, une conséquence de la pandémie Autre conséquence de la crise sanitaire : la hausse des prix des matériaux. Un phénomène remarqué depuis la fin 2020. L’augmentation a tout d’abord été observée sur les produits en acier et en cuivre, puis sur le bois de construction et les autres métaux non ferreux. « Le mouvement a gagné plus récemment les plastiques, le polyuréthane et le polystyrène. Il n’est pas rare de recevoir des annonces à + 30 %, voire plus encore, sur les produits du bâtiment. Les craintes se portent maintenant vers des équipements plus techniques, dotés de puces électroniques ou autres composantes en silicium. » Cet effet est renforcé par une difficulté d’approvisionnement et par conséquent de réalisation de chantier. « Or, force est de constater que la plupart des marchés restent signés à prix ferme, non actualisables, ni révisables. Et prévoient des pénalités de retard. Ces chantiers risquent donc de se révéler systématiquement à perte. » Face à ces différents constats, la FFB a formulé plusieurs propositions, afin de lever les blocages et accompagner les donneurs d’ordres. Ainsi, la fédération en appelle aux collectivités locales, afin d’accélérer la délivrance des permis de construire. De plus, elle demande, une fois de plus, la mise en place d’un “permis déclaratif” pour toutes les opérations réalisées sous permis d’aménager ou en zone d’aménagement concerté. Un appel au gouvernement et aux collectivités locales « Nous alertons aussi sur le risque que la loi Climat et Résilience ne débouche sur une politique foncière axée sur le seul objectif de lutte contre l’artificialisation des sols, aux contours mal maîtrisés. Sans prise en compte des besoins socio-économiques sur les territoires visés. » Par ailleurs, la FFB considère que le nouveau protocole engageant Action Logement, l’Etat et l’USH1 en faveur du logement social va dans bon sens. Mais, il faut aller plus loin… Elle propose de créer un crédit d’impôt sur les cinq premières annuités d’emprunt des primo-accédants. « Quant à l’investissement locatif, la FFB rappelle son souhait de voir majorer transitoirement la réduction d’impôt “Pinel”. » Concernant la RE 2020, la fédération continue de militer pour l’annonce rapide d’un accompagnement financier couvrant les surcoûts associés. « Enfin, pour permettre au secteur de tenir, il faut s’assurer que les surcoûts liés aux matériaux soient partagés des industriels jusqu’au client final. La FFB demande donc que soient réactivées, pour quelques mois, les ordonnances du printemps 2020. Ces dernières avaient transitoirement gelé les pénalités de retard. » La fédération demande aussi que le gouvernement « communique fortement en faveur de l’indexation des marchés ». 1Union sociale pour l’habitat
Il y a 4 ans et 38 jours

Les projets de textes RE2020 mis en consultation publique

RÉGLEMENTATION. Les projets de décret et d'arrêtés définissant la future réglementation environnementale 2020 (RE2020) viennent d'être mis en consultation publique par le gouvernement.
Il y a 4 ans et 38 jours

Aménagement urbain en béton vu par Fabemi

Le guide “Solutions Voirie & Réseaux” de Fabemi comprend de nombreux produits en béton employés dans les aménagements publics. [©Fabemi] Afin d’accompagner les professionnels dans la mise en œuvre de leurs projets, l’industriel du béton Fabemi vient de mettre à jour le guide “Solutions Voirie & Réseaux”, édition 2021. Cet ouvrage comprend de nombreux produits en béton employés dans les aménagements publics. Leurs caractéristiques et les modalités de leur usage sont expliquées en détail dans trois chapitres principaux : Produits de voirie, Produits d’aménagement urbain, et Produits de gestion de l’eau et réseaux secs. Le tout accompagné d’indications techniques propres à chaque type de chantier. Et suivi de conseils techniques de pose. Pour les pavés, est proposé un pas-à-pas illustré de photos légendées.  1er chapitre : Produits de voirie Ce chapitre décline un grand nombre de produits : bordures, caniveaux, îlots, quais de bus, glissières… Certains éléments sont dessinés en 3 D avec perspective. D’autres sont accompagnés de photos qui illustrent le thème abordé. 2e chapitre : Produits d’aménagement urbain Protections et équipements urbains, tours d’arbre, gammes de bordures, bandes d’éveil de vigilance, pavés drainants et de voirie… Ce chapitre met en avant une multitude de matériaux mis en œuvre pour sécuriser, protéger… Ou rendre accessible un espace pour les personnes malvoyantes. Des photos illustrent les produits, avec leurs tableaux techniques. 3e chapitre : Produits de gestion de l’eau et réseaux secs L’écoulement et la conduite de l’eau nécessitent des dispositifs techniques élaborés : tuyaux armés, têtes d’aqueduc de sécurité, têtes de pont, caniveaux, drains, buses, regards… La liste est longue et se découvre au fil des pages de ce chapitre très fourni. 
Il y a 4 ans et 38 jours

L'OPPBTP met à jour son guide sanitaire pour l'adapter au nouveau protocole national

CONDITIONS DE TRAVAIL. Le troisième "confinement" qui concerne une quinzaine de départements s'accompagne d'une mise à jour du protocole sanitaire national applicable en entreprise et du guide de l'OPPBTP. Mais au vu de l'épuisement psychologique d'un nombre croissant de salariés, les craintes sont nombreuses sur les effets délétères du télétravail.
Il y a 4 ans et 38 jours

Amiante: la Cour de cassation valide la reprise de l'enquête sur l'entreprise Everite

Les familles de victimes se battent pour obtenir un procès contre les responsables de cette entreprise de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne).Dans une ordonnance datée du 8 mars, consultée par l'AFP, le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation a décidé qu'il n'y avait "lieu d'admettre, en l'état, le pourvoi du procureur général près la cour d'appel de Paris" dans le dossier du site d'Everite à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne). Il a estimé que "ni l'intérêt de l'ordre public, ni celui d'une bonne administration de la justice" ne commandait l'examen de ce dernier pour l'instant. Avec ce pourvoi, le parquet général s'opposait à un arrêt de la cour d'appel de Paris du 20 janvier infirmant le non-lieu rendu en décembre 2018 par les juges chargés de l'enquête sur cette filiale de Saint-Gobain. Dans cet arrêt, la cour d'appel avait en effet renvoyé le dossier aux magistrats instructeurs pour qu'ils reprennent leurs investigations en vue d'éventuelles mises en examen de responsables de l'entreprise. S'appuyant sur une interprétation juridique inédite dans l'histoire de ce scandale sanitaire vieux de plus de vingt ans, la cour d'appel estimait que l'exposition de ces salariés à l'amiante pouvait être imputée à ces responsables. Elle prenait le contrepied d'une analyse établie en 2017 par les juges d'instruction et le parquet du pôle santé publique du tribunal de Paris, selon laquelle il serait impossible de déduire avec précision le moment de l'exposition des salariés à cette fibre cancérogène, et celui de leur contamination, et par conséquent d'établir les responsabilités pénales de tel ou tel dirigeant. Depuis lors, une quinzaine d'affaires, liées au scandale de l'exposition à ce matériau interdit en France en 1997, avaient pris ou devaient prendre le chemin d'un non-lieu. Dans un communiqué, l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva) se réjouit de cette "nouvelle victoire pour les victimes", et demande aux juges du pôle santé publique du tribunal de Paris "de reprendre sans délai l'instruction du dossier pénal de l'entreprise Everite", soulignant que beaucoup de responsables avaient déjà disparu. Elle a aussi demandé que la cour d'appel de Paris examine au plus vite les appels formés dans d'autres dossiers liés à l'amiante qui s'étaient aussi conclus par des non-lieux des juges d'instruction. Michel Parigot, un responsable d'une autre association de défense des victimes de l'amiante, l'AVA, a toutefois estimé que cette décision ne permettrait pas d'avoir un grand procès sur "l'affaire de l'amiante". "Ce que l'on pourra juger, ce sont de simples affaires d'hygiène et de sécurité, mais pas des responsables nationaux" de ce scandale, a-t-il déclaré à l'AFP. La raison pour laquelle l'AVA veut déposer une citation directe visant les responsables nationaux de la catastrophe sanitaire de l'amiante. Cette procédure, annoncée depuis deux ans mais toujours pas engagée, permet de saisir directement le tribunal sans passer par une instruction pénale, à charge pour les plaignants de collecter et de présenter les éléments de preuve à l'audience.
GDA
Il y a 4 ans et 38 jours

« La hausse des prix et la pénurie de verre vont durer », Christophe Vergnaud, DG de Riou Glass

Comme la plupart des matériaux de construction, les vitrages sont touchés par une hausse des prix et une pénurie sans précédent. Pour Christophe Vergnaud, directeur général du transformateur Riou Glass, la situation risque encore de s’amplifier et de durer, avec forcément des répercussions à tous les niveaux, jusqu’au client final. Interview en toute transparence...
Il y a 4 ans et 38 jours

Loi Climat: les aménageurs fonciers craignent une "crise immobilière majeure"

Les aménageurs fonciers de l'Unam craignent une "crise immobilière majeure" avec une flambée des prix et des blocages administratifs en cas d'adoption de la loi "Climat et résilience".
Il y a 4 ans et 38 jours

La construction du Grand Palais Ephémère touche à sa fin

Le Grand Palais Ephémère, bâtiment provisoire de 10 000 m2 sur le Champs-de-Mars, sera notamment utilisé pour le 10e Forum International Bois Construction du 15 au 17 juillet prochain. Série Paris éphémère (1)
Il y a 4 ans et 38 jours

«Il faut solliciter l’intelligence collective pour mettre la transition générale de la filière sur les rails», Laurent Rossez, Novabuild

Laurent Rossez, directeur général adjoint stratégie-innovation d’AIA Life Designers s’apprête à quitter la présidence de Novabuild, le cluster de l’éco-construction en Pays de la Loire. Retour sur 9 ans d’actions et de réflexions au service d’une vision partagée.
Il y a 4 ans et 38 jours

Bayonne : des aides financières pour la réhabilitation de logements anciens

La municipalité de Bayonne aide les propriétaires et les porteurs de projet dans la réhabilitation des logements anciens.
Il y a 4 ans et 38 jours

Huit maîtres d’ouvrage et une fondation créent l’Institut de la Maîtrise d’Ouvrage

Huit acteurs de la maîtrise d’ouvrage et une fondation créent un institut de la maîtrise d’ouvrage qui pourrait s’élargir rapidement à des porteurs de projets d’intérêt public.
Il y a 4 ans et 38 jours

Participez à la première édition de Résidence à l'Atelier Tarkett

L’Atelier Tarkett soutient depuis sa création les approches créatives en lien avec le design et l’architecture par un programme d’expositions, de conférences et de workshops. Cette année, Tarkett lance un appel à candidature auprès des jeunes créatifs de la scène française pour sa première édition de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 38 jours

Villeneuve-Loubet : la société Eurovia en pointe sur la revalorisation

L’entreprise Eurovia, à Villeneuve-Loubet, mise sur le recyclage des matériaux issus de la déconstruction du BTP.
Il y a 4 ans et 38 jours

Le courtier Meilleurtaux acquiert l'assureur en ligne Active Assurances

"Jusqu'à présent, nous n'étions présents sur l'assurance-auto et l'assurance santé qu'en tant que pur comparateur. Avec ce rachat, nous allons pouvoir vendre, émettre et opérer la gestion de contrat sur ces métiers. C'est une nouvelle activité pour le groupe", a expliqué Guillaume Autier.Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé mais selon le quotidien économique, la valorisation d'Active Assurances serait supérieure à 150 millions d'euros.C'est la plus grosse acquisition pour le groupe, qui avait racheté en 2017 l'assureur Assurea, et au début du mois le courtier spécialisé dans l'épargne Mes-Placements.fr. "Avec cette opération, notre palette de services financiers est enfin complète", a assuré M. Autier dans les Echos. Meilleurtaux est passé en octobre sous le contrôle du fonds d'investissement américain SilverLake, qui a pris une participation majoritaire pour un montant compris entre 700 et 800 millions d'euros, selon une source proche du dossier. Le groupe affirmait alors avoir engrangé un chiffre d'affaires consolidé supérieur à 200 millions d'euros en 2019, soit le double de son niveau de 2016. Il revendiquait également avoir enregistré en 2019 plus de 90 millions de visites sur ses sites internet et "intermédié près de 10 milliards d'euros de crédits immobiliers".
Il y a 4 ans et 38 jours

Val-de-Marne : un nouveau centre de tri et de recyclage ouvre ses portes

Un centre d’éco-tri, de collecte et de valorisation des déchets est à la disposition des entreprises et des particuliers à L’Haÿ-les-Roses.
Il y a 4 ans et 38 jours

Requalification du quartier Saint-Exupéry, à Osny

Le quartier Saint-Exupéry, à Osny, se refait une beauté.
Il y a 4 ans et 38 jours

Galerie d’aujourd’hui : La face cachée des villes

« Les villes comme les rêves sont faites de désirs et de peurs… Et toute chose en ...En savoir plus Cet article Galerie d’aujourd’hui : La face cachée des villes est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 38 jours

Restauration du plafond du Grand Salon de Vaux-le-Vicomte

Le plafond du Grand Salon de Vaux-le-Vicomte fait l’objet d’une intervention d’envergure et urgente qui a débuté en janvier 2021. Une grande partie de la coupole est lézardée, des fissures et des craquelures apparaissent en de nombreux endroits et la totalité de la surface est fortement encrassée. Les élévations et termes en stucs nécessitent également d’être nettoyés. Cette restauration est incontournable afin que le château retrouve sa superbe et que le visiteur puisse appréhender la grandeur de l’œuvre de Nicolas Fouquet. En plus d’être restauré, l’ensemble de la structure (les termes, les élévations, la coupole) sera passé à la loupe et étudié. Le travail des conservateurs participera à révéler les secrets que cache encore le Grand Salon. Des traces de peinture, visibles par endroits, pourraient par exemple laisser supposer une polychromie originale, ou bien des dorures encadrant les fenêtres du premier étage, comme c’est le cas dans d’autres pièces. Afin de parachever cette restauration, les esquisses de l’œuvre inachevée de Charles Le Brun seront numérisées, colorisées et projetées sur la coupole. La gravure réalisée par Gérard Audran (1640-1703), notamment, restitue l’ensemble de la composition à partir de ces dessins. Grâce à elle, la reconstitution de cette fresque sur la coupole est possible à l’aide des dernières technologies de mapping vidéo. Des projecteurs discrètement insérés dans la pièce permettront de projeter ce dessin sur la surface éclaircie après restauration, de proposer une coloration de la sanguine originale et d’animer l’ensemble dans une vidéo éducative. Ainsi, la coupole restaurée sera magnifiée par une projection monumentale sur le Songe de Vaux de Jean de La Fontaine à l’automne 2021 puis par l’œuvre imaginée par Le Brun, pour la première fois devant les yeux du public en 2022.
Il y a 4 ans et 38 jours

Pose de la flèche des Grands Moulins de Paris

Depuis plus d’un an, les équipes du groupe MAES Architectes Urbanistes et d’Histoire & Patrimoine associées à Rabot Dutilleul Construction, s’affairent à la réhabilitation des Grands Moulins de Paris, minoterie datant de 1921, Iaissée à I’abandon depuis 1989. Ce château industriel, fleuron régional du Patrimoine du 20ème siècle, inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 2001, a retrouvé, le 19 mars 2021, Ia flèche en bois de son ancien moulin, dans sa forme et sa volumétrie originelle. A I’époque, se trouvait dans cette flèche un réservoir d’eau en béton destiné à servir en cas d’incendie. Demain, eIIe accueillera des nichoirs des pipistrelles et un nid pour Ie faucon crécelle dans Ie but de conserver Ia biodiversité du site, où la nature a repris ses droits depuis 30 ans. L’installation de la flèche a nécessité plusieurs semaines de montage et une dizaine de personnes pour assurer la pose à plus de 40 mètres de haut. Réalisée et prémontée dans les ateliers de CPS BOIS, la flèche d’une hauteur de 16 mètres, pèse environ 10 tonnes et a été levée au moyen d’une grue rehaussée pour l’occasion. MOA : Histoire & Patrimoine, Vilogia et Sigla Neuf MAES Architectes Urbanistes MODUO BET TCE Photo : MAES Architectes Urbanistes  
Il y a 4 ans et 38 jours

Manubois et Bouygues Bâtiment France Europe expérimentent une solution constructive innovante en hêtre lamellé-collé

Dans cette transition vers la neutralité carbone, les synergies se multiplient entre les acteurs de la construction et de l’immobilier et ceux de la filière bois, pour faire écho aux engagements du plan “Ambition Bois Construction 2030”, et notamment investir en Recherche & Développement, développer l’offre en bois français et soutenir l’économie des territoires. Ce sont les enjeux auxquels répondent Bouygues Bâtiment France Europe, qui ambitionne de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030, et Manubois, filiale du groupe Lefebvre, qui renouvelle les modes constructifs bois avec le lancement de bois lamellé-collé structurels en hêtre. Les deux entreprises vont expérimenter cette innovation technique dès l’été 2021 sur un projet tertiaire construit à Rouen par Bouygues Bâtiment Grand Ouest et développé par le promoteur Linkcity.Le hêtre fait son entrée sur le marché de la constructionSi la construction bois connaît un fort développement, boostée par les innovations techniques et encouragée par les pouvoirs publics, elle a majoritairement recours aux bois résineux, au coût généralement inférieur, mais qui représentent moins de 30% de la forêt française et sont donc largement importés d’Europe du Nord et de l’Est pour faire face à une demande croissante. Or les bois feuillus constituent plus de 70% de la surface forestière française, le hêtre étant la deuxième ressource après le chêne. Cette essence plébiscitée dans le domaine de l’ameublement etdes menuiseries intérieures, se distingue par une densité et une résistance mécanique remarquables qui laissent entrevoir de belles perspectives pour la construction bois.C’est le pari que fait Manubois, filiale du groupe Lefebvre spécialisée dans la seconde transformation du bois, qui produit du bois lamellé-collé abouté (LCA), principalement en hêtre, depuis 30 ans. L’entreprise normande se lance dans la production de hêtre lamellé collé pour un usage en structure. Ses process et outils industriels ont dû être adaptés à la fabrication de BLC de grandes dimensions, pour la réalisation de poteaux et poutres. Manubois a obtenu la certification “CTB” bois lamellé collé à base de hêtre pour un usage en “structure” délivrée par le FCBA, qui atteste de la fiabilité, de la qualité et de la performance de cette solution. La caractérisation du produit par l’institut FCBA a permis de mettre en lumière ses propriétés mécaniques - une densité et une résistance nettement supérieures à celles des résineux - qui en font une alternative durable au béton et au métal pour les fortes charges.Une innovation prometteuse pour la construction bois et biosourcéeHormis les atouts écologiques du bois - un matériau naturel, renouvelable et recyclable relevant de la filière sèche, et sa capacité à stocker le carbone (1 m3 de bois stocke environ 850 kg de CO2) - cette innovation présente de nombreux avantages pour la construction. Elle contribue au développement du bois français et même local : Manubois s’approvisionne essentiellement dans les forêts de Seine Maritime, exploitant des ressources dans un rayon de 50 km environ. Elle favorise ainsi les circuits courts, impactant positivement le bilan carbone de ses activités. De plus, “avec cette solution dédiée à la construction, nous utilisons des bois aujourd’hui peu ou mal valorisés, parce qu’ils comportent des nœuds par exemple, et contribuons ainsi à la bonne gestion des forêts” souligne Maxime CASTEL, Prescripteur Hêtre structurel chez Manubois.Le BLC+ Hêtre se distingue en outre par ses qualités esthétiques : composé de petites lamelles, il présente une homogénéité et un aspect de surface très qualitatifs, ainsi qu’une teinte claire et chaleureuse. Ces qualités alliées à sa résistance élevée permettent de mettre en œuvre des sections beaucoup plus fines, ce qui constitue un atout architectural et offre un précieux gain d’espace au sol dans les bâtiments. Cette finesse génère enfin des économies de matière qui, ajoutées à un bilan carbone réduit, compensent le surcoût de la transformation par rapport à celle des essences résineuses.Une dynamique partenariale pour accélérer l'essor du bois dans la constructionEngagé au quotidien pour bâtir un cadre de vie durable, Bouygues Bâtiment France Europe a fait de la construction bois l’une de ses priorités avec l’objectif de faire de 30% de ses ouvrages des projets bois d’ici 2030. Cette ambition est illustrée par la démarche WeWood et la création d’un pôle d’excellence bois constitué de 30 ingénieurs experts offrant conseil, expertise et formation à l’ensemble de ses équipes. Mais aussi par le club de partenaires et les solutions WeWood, pour faire émerger collectivement des innovations et les concrétiser dans les projets développés par toutes ses filiales. C’est dans cette logique de co-construction que Bouygues Bâtiment France Europe accompagne Manubois dans le développement de son innovation BLC+ Hêtre.« Notre stratégie est pragmatique, » explique Fabrice Denis, Directeur Stratégie Construction Bois –Bouygues Bâtiment France Europe, « mettre du bois partout où l’on peut, en capitalisant sur un pôle d’excellence, les atouts innovants des solutions bois, la formation et un club des partenaires ! »Un premier bâtiment tertiaire démonstrateur à RouenUne première expérimentation est ainsi prévue à Rouen, dans le cadre d’un ambitieux projet de renouvellement urbain, celui du quartier “L’éveil de Flaubert”, développé par Linkcity et dont le chantier sera réalisé par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Cette vaste opération mixte et intergénérationnelle est également la plus grosse opération tertiaire de la métropole, avec deux bâtiments de bureaux d’une superficie totale de 16 500 m². Un premier bâtiment tertiaireR+7, d’une superficie de planchers de 9 000 m² devrait sortir de terre entre mars 2021 et mars 2023 dans ce quartier situé en bordure de Seine. Environ 70 poteaux, soit 36 m³ de hêtre lamellé collé, seront mis en œuvre sur ce bâtiment, en support des planchers en béton.Ce bâtiment qui se veut exemplaire en termes d’impact sur l’environnement atteindra le niveau BEPOS Effinergie 2017 et E3 du label E+C-. Il vise également le label BBCA et la certification BREEAM Nouvelle Construction 2016, niveau VERY GOOD. Cette certification est aujourd’hui la plus utilisée en Europe.Fruit d’une véritable synergie entre les équipes de Manubois, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, Linkcity et le pôle d’expertise WeWood, ce projet collaboratif allie faible impact environnemental et fort ancrage local : il favorise à la fois l’innovation et les ressources du territoire au sein d’une opération pilote destinée à soutenir le développement d’une filière bois locale et ouvrir la voie à de nouvelles méthodes constructives.
Il y a 4 ans et 38 jours

UNI-SAFE de Layher récompensé lors des MAT D’OR 2021

Le système UNI-SAFE de Layher a été récompensé lors des MAT D’OR 2021 dans la catégorie Innovations. Organisés par Sageret et en partenariat avec Fichiers-BTP et la CAPEB, les MAT D’OR récompensent chaque année le meilleur du matériel et outillage destinés aux professionnels du BTP. Le nouveau système UNI-SAFE est plus fiable, plus léger, plus économique et révolutionne le montage en Protection Collective. Il se compose de montants comportant deux clips rouges permettant de relier les éléments les uns aux autres, de lisses, de garde-corps d’extrémité légers et de boitiers.  Ces clips sont des crochets de sécurisation en plastique, durs et très résistants, qui fixent la structure en les fermant grâce à une simple pression de la main. Ainsi, ils permettent de réaliser un montage et un démontage sans outil et par une seule personne. Ce système est également plus compact qu’un matériel classique et nécessite un volume logistique divisé par deux. Grâce à des éléments plus légers et plus facile à monter, il réduit également les TMS. 
Il y a 4 ans et 38 jours

Une large gamme de finitions sur les panneaux Copanel

Ce matériau à la grande solidité est conçu pour que les façades résistent au mieux aux attaques du temps.Le Copanel participe activement à l'isolation thermique par l'extérieur et améliore efficacement les performances énergétiques des bâtiments.Pastel ou soutenu, le Copanel se décline sur une large palette de couleurs et de multiples formats. De plus, la possibilité de découpe spécifique laisse libre cours à l'imagination des architectes. Les nuances naturelles et l'aspect minéral des panneaux donnent au Copanel des effets de matière qui lui sont propres et rendent chaque panneau unique. Par temps de pluie, des nuances dues à la porosité du produit, peuvent apporter un effet de matières.Copanel propose plusieurs types de finitions :la finition "griffée" G24 apporte au produit un certain relief avec des lignes dans le sens de la longueur du panneau, parallèles entre elles et donne du mouvement au produit.la finition G16 dite "structurée", proche de la précédente, se caractérise par des profondeurs de rainures plus marquées qui apportent une palette de nuances plus larges à la façade.la finition "Etna" est obtenue par projection de sable envoyé à très forte pression pour apporter un mouvement déstructuré qui valorise l'esprit minéral et unique de la façade tout en gardant le teintée masse du produit.Rainurée : le retrait de matière par défonçage laisse la place à toutes possibilités créatives sur la surface des plaques (lignes, vagues, dessins, chiffres, lettre...)Grande performance de tenue au feu pour supprimer les bavettes coupe-feuLa résistance au feu des matériaux de construction est une problématique hautement considérée par l’État. La sécurité des occupants d’un bâtiment rentre dans le cadre des obligations de construction.Avec une classification A2-s1, d0 (d’après l’arrêté du 21 novembre 2002 de la classification européenne relative à la réaction au feu des produits de construction et d’aménagement) et plus récemment le test LEPIR 2 obtenu sur les panneaux Copanel.Cela permet de supprimer les bavettes coupe-feux disgracieuses sur les façades d’immeubles et porter fièrement le titre de panneau résistant au feu.Copanel a effectué le test de la résistance et assure l’efficacité de ce produit.Pour en savoir plus sur Copanel, cliquez ici et télécharger l’appréciation technique de transition délivrée par le CSTB, cliquez ici.
Il y a 4 ans et 38 jours

Concours Archi Jeunes : 5 projets récompensés

Le concours Archi Jeunes, lancé à l’initiative de l'agence Valode & Pistre, récompense cinq projets... Cet article Concours Archi Jeunes : 5 projets récompensés est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 38 jours

A la Défense, la tour Alto dévoile sa robe de verre et d'acier

Le Trophée béton Écoles, organisé par l’association Bétocib, le Centre d’information sur le ciment et ses applications CIMbéton et l’Ecole française du béton, récompense depuis 2012 des étudiants des écoles d’architecture françaises qui valorisent les qualités esthétiques, […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 39 jours

Les nouvelles encres de l'impression 3D

Si les avancées dans le domaine de la fabrication additive impliquent surtout le béton, l'usage d'autres matériaux, d'origine biosourcée ou géosourcée, progresse en parallèle.
Il y a 4 ans et 39 jours

Les entreprises des zones reconfinées devront mettre en place des "plans d'action" pour le télétravail

Le texte indique que dans ces 16 départements, "les entreprises définissent un plan d'action pour les prochaines semaines, pour réduire au maximum le temps de présence sur site des salariés, tenant compte des activités télétravaillables au sein de l'entreprise". "Ce plan d'action, dont les modalités sont adaptées à la taille de l'entreprise, fait l'objet d'échanges dans le cadre du dialogue social de proximité. En cas de contrôle, les actions mises en oeuvre seront présentées à l'inspection du travail", précise le document qui doit être publié mardi sur le site du ministère du Travail, les partenaires sociaux ayant encore un délai pour faire des retours. Ce protocole actualisé a été présenté lors d'une réunion de concertation en présence de Laurent Pietraszewski, secrétaire d'Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail. Il représentait la ministre du Travail Elisabeth Borne, hospitalisée en raison du Covid-19. En matière de restauration collective, la fiche dédiée est retouchée notamment pour préciser qu'il faut "déjeuner seul en laissant une place vide en face de soi, et en respectant strictement la règle de distanciation" de deux mètres entre chaque personne. Le texte demande aussi d'adapter "systématiquement" les plages horaires d'ouverture et évoque la mise en place, "dans la mesure du possible, de paniers à emporter et à consommer sur le poste de travail pour tout ou partie des convives". Le protocole fait aussi un rappel aux règles en matière de respect des gestes barrières en cas de covoiturage, et indique que "l'employeur limite autant que possible les situations de covoiturage". "C'est presque plus des rappels de bon sens que des choses nouvelles", a commenté auprès de l'AFP Cyril Chabanier (CFTC), tandis que Gérard Mardiné(CFE-CGC) a vu dans les plans d'action sur le télétravail "un détournement d'énergie" et "un excès de formalisme". Une étude de l'Institut Pasteur réalisée en mars 2021 montre que les contaminations au travail représentent 15% des cas identifiés de Covid-19.
Il y a 4 ans et 39 jours

Quels sont en moyenne les prix et les surfaces des maisons neuves ?

Faire construire sa maison est souvent le rêve d'une vie. La première question des ménages qui se lancent dans l'aventure est de savoir combien ça coûte ? La seconde sera comment trouver un terrain ? Et pour quelle surface ?Pour se faire une idée, Domexpo, acteur des villages de maisons d'exposition, présente son Baromètre annuel, mené avec Caron Marketing[1], dédié au prix moyen des maisons et des terrains en France et en Île-de-France. Focus sur les dernières données…En 2019, 124.085 permis de construire ont été accordés pour la construction d'une maison neuve (dont 6.269 pour l'Île-de-France, région dans laquelle sont basés les villages Domexpo). Quel a été le prix moyen de ces maisons ? Pour quelle surface moyenne ? Pour y répondre, Domexpo a mené l'enquête avec son partenaire Caron Marketing :Pour une maison :Pour un terrain :« Cette année encore, les résultats confirment la particularité de l'Île-de-France par rapport au reste de la France : les maisons sont plus spacieuses et les terrains plus petits. On remarque aussi que le budget pour faire construire dans cette région est plus important, s'expliquant notamment par le niveau de revenus des franciliens qui est plus élevé.La crise sanitaire que nous traversons actuellement, avec pour conséquence la généralisation du télétravail, pourrait prochainement avoir un impact sur le marché en Île-de-France. On constate en effet que de nombreux franciliens n'ont plus peur de s'éloigner de Paris et souhaitent faire construire sur des départements limitrophes comme l'Eure ou l'Oise. Dans cette zone, les prix des terrains sont moins élevés, ce qui permet ainsi d'avoir une maison un peu plus grande, avec un espace de télétravail dédié. C'est d'ailleurs une demande de plus en plus courante.Rendez-vous pour l'édition 2022 du Baromètre Domexpo annuel consacré au prix des terrains et des maisons, pour confirmer ou pas ces tendances. »Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo[1]Étude menée sur la base des prix des terrains à bâtir 2019 – Ministère de la Transition Écologique
Il y a 4 ans et 39 jours

EDF s'engage à accélérer le développement du solaire photovoltaïque dans le bâtiment

ENERGIE. En collaboration avec Axtom, EDF ENR s'engage à accroître sa production de solaire photovoltaïque ces prochaines années. Le but ? Dépasser les attentes de la loi Energie-climat, tout en innovant.
Il y a 4 ans et 39 jours

Un nouveau DG pour Rheinzink France

CARNET-NOMINATION. Alexis Bohn est le nouveau directeur général de Rheinzink France, fabricant de zinc pour le Bâtiment. Il prendra ses fonctions le 6 avril prochain.