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Il y a 2 ans et 273 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 273 jours

Ubbink présente ses innovations sur les salons Batimat et Interclima du 3 au 6 octobre 2022

 Journée dédiée à la presse le Mardi 4 octobre 2022 sur le stand de Ubbink Pavillon 3 stand C094  Ubbink, spécialiste de la performance énergétique et du confort de l’habitat, donne rendez-vous à ses partenaires professionnels du bâtiment sur ses deux stands distincts.  À propos d’Ubbink France Ubbink France, filiale du groupe Ubbink-Centrotherm, propose des […]
Il y a 2 ans et 273 jours

LIGNOTREND présente ses nouveautés au salon ARCHITECT@WORK à PARIS, STAND 216

 Lignotrend, l’un des principaux fabricants d’éléments en bois lamellé-croisé pour les constructions modernes, a le plaisir de vous inviter à découvrir ses panneaux acoustiques en bois véritable lors du salon Architect@Work, du 22 au 23 septembre prochain à Paris (Paris Event Center).  Vous aurez l’occasion de rencontrer M. Tobias STRITT, conseiller technique pour la France […]
Il y a 2 ans et 273 jours

Moins de dépenses pourront être financées par la dette verte cette année

Le total des dépenses de l’État français pouvant être financées par l'émission de dettes vertes en 2022 est passé de 15 à 10 milliards d'euros, a annoncé l'Agence France Trésor le 30 août.
Il y a 2 ans et 273 jours

Le Medef veut lancer la réforme des retraites "à l'automne"

"Il faut faire la réforme de l'assurance chômage", qui sera abordée dans la matinée en Conseil des ministres, a-t-il soutenu sur France 2."Dès qu'elle aura été terminée, c'est-à-dire à l'automne, il faudra engager les concertations sur la retraite", a insisté le dirigeant de la première organisation patronale sur France 2."On est un pays qui a des protections sociales fortes, qui doit investir dans l'école, l'armée, la santé... La seule manière de financer (ces investissements), c'est la quantité de travail", a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux, qui "assume" un "gros désaccord" avec les syndicats, opposés à la réforme des retraites.Si le Mouvement des entreprises de France (Medef) défend de longue date une réforme des retraites, le calendrier de sa mise en œuvre est moins évident. Geoffroy Roux de Bézieux avait lui-même jugé fin août qu'un tel chantier n'était "pas ce qu'il faut faire le 1er septembre".Au gouvernement, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire répète régulièrement sa volonté de faire entrer la réforme en vigueur à l'été 2023 mais le sujet était absent du séminaire gouvernemental de rentrée la semaine dernière.Pour autant, "nous souhaitons avancer" a assuré début septembre la Première ministre Élisabeth Borne."Il est impossible de ne pas traiter la question des retraites" et "je pense que le gouvernement a l'intention d'assumer cette responsabilité suffisamment rapidement pour que ce soit efficace", a abondé mercredi sur LCI le haut-commissaire au Plan François Bayrou."La réforme des retraites sera un des éléments du débat du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)", a indiqué pour sa part sur France Inter le président du Sénat Gérard Larcher, qui a rappelé la proposition de LR : "passer progressivement de 62 à 64 ans, 43 années de cotisations à partir de la génération 1966"."C'est un des éléments clés de la trajectoire que la France a proposé à l'Europe pour retrouver les équilibres financiers, il est temps de dire la vérité aux Français", a-t-il ajouté.Le gouvernement a mis sur la table dès 2019 un premier projet de réforme, qui avait engendré des grèves massives et une paralysie des transports en commun.Après deux années marquées par la pandémie de Covid-19, le sujet est revenu dans l'actualité à la faveur de la campagne présidentielle.En dehors des retraites, Geoffroy Roux de Bézieux a jugé "pas impossible" l'objectif gouvernemental de réduction de 10% en deux ans de la consommation énergétique des entreprises.Le secteur de "la chimie a déjà baissé sa consommation depuis le début de l'année de 8%", a-t-il avancé.Le patron du Medef s'est montré beaucoup plus réservé sur les vertus du télétravail en matière de sobriété énergétique."Je ne crois pas que le télétravail permette d'économiser, contrairement à ce qu'on croit", a-t-il affirmé. "Les bilans énergétiques complets du télétravail ne sont pas du tout évidents."
Il y a 2 ans et 273 jours

3 évènements pour une rentrée archi

Morose, la rentrée ? Heureusement, le monde de l'architecture ne manque pas d'événements pour engager une année stimulante face aux profonds changements socio-environnementaux qui s'imposent. À Orléans, Marseille et Rotterdam, on refait ses valises direction un horizon résolument positif. 1. Inventer le […] Lire l'article
Cimbat
Il y a 2 ans et 274 jours

Nouvel incendie en Californie, deux morts et des milliers d'habitants menacés

Une autre personne a été brûlée et a dû être hospitalisée, selon le bilan provisoire communiqué par les pompiers, qui ont demandé aux habitants de plus de 3.000 foyers d'évacuer leur logement, tandis que les autorités craignaient de devoir en arriver à des coupures de courant, le réseau électrique ployant sous la demande.Plusieurs bâtiments ont également été détruits par cet incendie qui a démarré lundi près de la ville d'Hemet au sud-est de Los Angeles et a déjà ravagé plus de 1.600 hectares. Les écoles des alentours ont été fermées.Le feu s'est "propagé très rapidement avant même que les pompiers arrivent sur les lieux", a expliqué un porte-parole des pompiers sur Twitter.Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine du feu. En parallèle, le fournisseur d'électricité Southern California Edison a fait état d'une "activité du circuit" dans la zone au moment où l'incendie a démarré.L'entreprise a déjà dû payer des milliards de dollars par le passé pour avoir provoqué des incendies en Californie, parfois mortels, à cause de son infrastructure défaillante. Elle s'est engagée à rénover ses lignes électriques vieillissantes, en coupant la végétation aux alentours et en enterrant les câbles pour réduire le risque de départ de feu.Cet incendie survient au moment où la Californie fait face, comme certaines régions du Nevada et de l'Arizona, à une nouvelle journée de températures extrêmes.Un dôme de chaleur s'est installé sur la région, poussant le mercure à grimper jusqu'à 43°C dans certains endroits, et le phénomène doit se poursuivre jusqu'à jeudi. Les météorologistes s'attendent à ce que des records de température soient battus dans la semaine.Couplée à la sécheresse dévastatrice qui frappe l'Ouest américain depuis deux décennies, cette chaleur brutale crée les conditions idéales pour des départs de feu. La semaine dernière, un autre incendie, baptisé "Route Fire", avait déjà détruit plusieurs milliers d'hectares dans l'arrière-pays de Los Angeles.Coupures de courantCette vague de chaleur provoque aussi des perturbations sur le réseau électrique californien. Son régulateur, California ISO, a émis plusieurs alertes pour demander aux ménages de limiter leur consommation de 16H00 à 21H00 afin d'éviter une saturation.Les Californiens sont ainsi priés d'éviter de recharger leurs véhicules électriques sur cette plage horaire, de ne pas régler la climatisation sous 25,5°C et de s'abstenir d'utiliser leurs principaux équipements consommateurs d'énergie.Malgré ces mesures exceptionnelles, California ISO n'exclut pas de devoir recourir à des coupures de courant localisées, vu les températures exceptionnelles attendues mardi.Alors que la Californie "fait face au jour le plus chaud de cette vague de chaleur record, l'état du réseau va empirer", a expliqué le régulateur dans un communiqué."Si besoin, ISO pourra ordonner aux fournisseurs d'initier des coupures de courant tournantes (contrôlées et réparties sur différentes zones, NDLR) pour maintenir la stabilité du réseau électrique", a-t-il ajouté.En pleine journée, l'ensemble des panneaux solaires fournissent en général un tiers de l'électricité en Californie. Mais, à la tombée du soleil, l'offre d'énergie photovoltaïque s'interrompt brutalement, laissant les autres sources d'électricité prendre le relais - ce qui pose problème en début de soirée, quand la chaleur de la journée n'est pas encore retombée, poussant la demande via la climatisation.La semaine dernière, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a levé temporairement des restrictions afin que des centrales électriques fonctionnant aux énergies fossiles puissent produire davantage.Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète - et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s'allonger et s'intensifier.
Il y a 2 ans et 274 jours

Sécurité, emploi en Outre-mer : Macron reçoit les élus

L'objectif de ce "dîner de travail" est d'avoir avec les élus "un échange sur les sujets importants pour nos concitoyens : la sécurité, l'emploi, la vie chère, les infrastructures", a précisé l'Élysée mercredi matin.Les parlementaires, les présidents des exécutifs, les présidents des associations des maires et les députés européens de la Réunion de Mayotte, de la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon seront reçus par Emmanuel Macron en présence de la Première ministre Élisabeth Borne, des membres du gouvernement, et de tous les préfets d'Outre-mer dans le but de "partager les diagnostics et proposer des solutions".Les élus des collectivités du Pacifique, qui sont régies par des règles différentes, seront reçus lors d'une réunion de travail séparée, a indiqué l'Élysée.Selon l'Insee, la grande pauvreté est de 5 à 15 fois plus fréquente dans les départements d'outre-mer (DOM) qu'en France métropolitaine. Elle y est aussi beaucoup plus intense."Le président de la République a souhaité réunir les élus pour avoir un échange direct après la période du Covid et après les élections, ensuite pour répondre aussi aux attentes des élus qui s'était exprimées", selon l'Élysée.Emmanuel Macron recevra ainsi avant le dîner les signataires de "l'appel de Fort de France" (les présidents des régions de Guadeloupe, Réunion, Mayotte, Martinique, Saint-Martin et Guyane), qui avaient demandé à rencontrer le chef de l'État pour discuter d'"un changement profond de politique" d'aide au développement de leurs territoires frappés par la pauvreté.Cela passe pour eux par la conjugaison de "la pleine égalité des droits" avec la reconnaissance de leurs "spécificités", notamment par une "réelle domiciliation des leviers de décision au plus près de (leurs) territoires".Le but du chef de l'État est "de travailler avec les élus pour que l'action publique, celle menée par l'État, celle menée par les collectivités soit plus efficace, soit renforcée", a souligné l'Élysée.Le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique Serge Letchimy a indiqué attendre "un agenda d'évolution des institutions" ainsi qu'un "cadre du développement", en amont de la réunion."Différenciation et responsabilisation"Le président Macron, "dans les semaines qui suivent, demandera au gouvernement une feuille de route qui permette de renforcer son action", a assuré l'Élysée en rappelant que les "maîtres mots" de l'action de l'État sont "la différenciation et la responsabilisation".La priorité des concitoyens est sur les sujets du quotidien, selon l'Élysée, mais "si ça revient à faire des évolutions organisationnelles, réglementaires, législatives, on y est ouvert, c'est l'objectif de ces échanges. Et ça peut aller plus loin sur du statutaire, le président l'avait dit de manière très claire +pas de tabou+, mais (ce type d'évolution) passe par les consultations des populations".L'ex-ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, avait abordé la question de l'autonomie lors d'un déplacement en Guadeloupe à l'occasion des émeutes urbaines qui avaient secoué l'île en novembre 2021.Pour la sénatrice (RDPI) de la Guyane Marie-Laure Phinéra-Horth, ce dîner sera en effet l'occasion "de poursuivre les négociations" sur l'autonomie. "La Martinique et la Guyane vont en parler", explique-elle."Je suis pour une autonomie du territoire mais, avant, il faut que nous aussi on règle des choses. Ce sera à nous, élus, de travailler ensemble pour aller vers plus d'autonomie, pour pouvoir prendre des décisions pérennes qui correspondent à nos réalités", indique l'élue qui compte sur la démarche unitaire dans le sillage de l'appel de Fort-de-France pour "poser les bases avec le gouvernement". "Il faut se montrer uni devant le gouvernement et montrer que l'on en veut".
Il y a 2 ans et 274 jours

Gateway from the Future à Hambourg

Gateway from the Future est une expérience conçue pour valoriser le Wasserschloss à Hambourg (Allemagne) grâce à la réalité augmentée. Deux artistes de renom réinventent de manière créative le patrimoine et le tourisme à l’ère numérique. Jusqu’au 31 décembre 2022. Le Wasserschloss, un monument emblématique situé dans la zone d’entrepôts Speicherstadt, un site classé au […] L’article Gateway from the Future à Hambourg est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 274 jours

Les "dark stores" sont bien des entrepôts, tranche le gouvernement

Le gouvernement, au terme d'une concertation avec les élus locaux, va prendre un arrêté dans les prochains jours pour mettre fin au "flou" sur les "dark stores".Dans cet arrêté à venir, "les dark stores sont considérés en termes de sous-destination comme des entrepôts, qu'il y ait ou pas un point de retrait", a indiqué la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire à l'issue d'une réunion avec les élus concernés à Paris.En devenant des entrepôts, et non plus des commerces, ces lieux pourront être contraints de fermer si le Plan local d'urbanisme (PLU) interdit ce type d'activité à leur adresse.Concernant une autre activité, les "dark kitchens" qui préparent des repas qui seront ensuite livrés à domicile, "il a été acté avec les élus de créer une nouvelle catégorie spécifique", a précisé le gouvernement dans un communiqué.Fermetures administratives en vue ?Le texte devra être un "outil pour que les collectivités locales et maires puissent réguler, les interdire ou pas en fonction de leurs souhaits", a résumé Olivia Grégoire qui assure que "ce n'est pas la fin des dark stores" pour autant.Le "quick commerce", dont les grands acteurs sont Cajoo, Gorillas, Getir, Flink ou encore Gopuff, a émergé à la faveur des confinements et de l'épidémie de Covid-19 depuis 2020 et propose la livraison de produits du quotidien, semblables à ceux à la vente dans une supérette de centre-ville, en quelques minutes.Mais cette activité est critiquée par de nombreux élus à travers le monde, qui dénoncent pêle-mêle, l'arrivée de "villes-entrepôts", les nuisances pour les riverains, voire "l'économie de la flemme".En mars dernier, la mairie de Paris avait demandé la fermeture de 45 "dark stores" qui ont été "créés illégalement" dans la capitale, les services de l'urbanisme les considérant comme des entrepôts alors qu'ils s'étaient installés dans des locaux commerciaux.Mi-août, elle avait dénoncé un projet d'arrêté ministériel qui leur aurait permis d'être considérés comme des lieux de commerce ou de restauration, pour peu qu'ils disposent d'un point de collecte pour le public.Finalement, ils sont bien des entrepôts et les entreprises qui n'auront pas effectué les changements de destination des locaux seront en infraction et devront "très probablement" fermer au terme de la procédure judiciaire, selon Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement. Des procédures qui peuvent toutefois prendre un certain temps.Les mauvais élèves "n'ont plus aucune échappatoire aujourd'hui", s'est réjoui l'adjoint à l'urbanisme à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, très critique aussi vis-à-vis de leur modèle social.Activité en progressionEn France, l'activité du "quick commerce" est en progression, explique à l'AFP Emily Mayer, experte en produits de grande consommation chez IRI, avec un chiffre d'affaires global de 224 millions d'euros sur la période août 2021-juillet 2022, contre 146 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'année civile 2021.A noter toutefois que sur ces 224 millions d'euros de ventes, 125 sont, selon la spécialiste, réalisés par Frichti, qui fait également de la livraison de repas, mais qui a été racheté par Gorillas en mars dernier. Le Turc Getir, lui, a publié sur l'année 2021 un chiffre d'affaires de 2,4 millions d'euros, pour des pertes de 22,5 millions d'euros, comme l'avait révélé début août le média spécialisé LSA.Malgré ces chiffres peu spectaculaires - l'ensemble du secteur vendant en France l'équivalent d'un seul gros hypermarché, estimait un autre média spécialisé, Linéaires -, et malgré une difficulté nouvelle à lever des fonds auprès d'investisseurs privilégiant désormais des activités rentables à plus court terme, les spécialistes se montrent plutôt optimistes quant au fait qu'une demande existe.Dans un communiqué mardi soir à l'AFP, Gorillas préfère attendre de connaître "la teneur des arrêtés" et entend "poursuivre les échanges avec le ministère", "avant de prendre toutes décisions sur une éventuelle évolution de son modèle".
Il y a 2 ans et 274 jours

Week-end inaugural pour la BnF : Richelieu, le réveil !

Après douze ans de travaux, le site Richelieu, berceau historique de la Bibliothèque nationale de France, rouvre entièrement ses portes au public. Cette renaissance trace un nouveau destin pour ce site, à la fois bibliothèque et musée, haut lieu de recherche et de culture, espace de découvertes, de visites et de promenade, en plein cœur de Paris. Les 17 et 18 septembre, la metteuse en scène Anne-Laure Liégeois orchestrera « Richelieu, le Réveil », un programme festif et gratuit conçu pour célébrer la complète réouverture du site. La Bibliothèque sera ainsi investie par une cinquantaine d’artistes, comédiens mais aussi circassiens, musiciens, chanteurs, danseurs et auteurs qui se saisiront de la beauté des lieux et des collections pour les faire découvrir aux visiteurs. Des parcours dans l’ensemble du site, rythmés par une vingtaine de performances artistiques, mèneront le public à la rencontre de ce joyau historique et des trésors qu’il abrite : de la majestueuse salle Ovale au musée et ses 900 trésors, de la galerie Mazarin au jardin Vivienne, en passant par les salles de lecture, la cour d’honneur ou le dédale des magasins, les visiteurs croiseront des comédiens, des marionnettistes et des acrobates, une fanfare, une cantatrice, une photographe prête à leur tirer le portrait… Ce temps de fête se prolongera dans la soirée par des événements et performances au sein de la Bibliothèque, dont un dancing littéraire donné dans la cour d’honneur. L’ensemble des réservations se fait sur : www.bnf.tickeasy.com  
Il y a 2 ans et 274 jours

Bâtifrais met en avant les alternatives à la climatisation

Pour la septième édition de son colloque annuel Bâtifrais consacré au confort d’été, organisée le 9 septembre au Domaine de la Galinière à Châteauneuf-le-Rouge (Bouches-du-Rhône), l’association EnvirobatBDM mettra en avant les solutions de rafraîchissement alternatives à la climatisation et s’intéressera aux usages.
Il y a 2 ans et 274 jours

Coup d'envoi d'une nouvelle réforme de l'assurance chômage contestée

Ouvrant la voie à la première réforme sociale du second quinquennat, le projet de loi vise paradoxalement dans un premier temps à pouvoir prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage. Issues d'une réforme déjà controversée du premier quinquennat, elles arrivent à échéance le 31 octobre. Il s'agit d'éviter "une rupture d'indemnisation" d'environ 2,5 millions de demandeurs d'emplois, a souligné le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres. Plus que le contenu du texte, qui sera discuté dès le début de la rentrée parlementaire d'octobre, le débat porte sur la séquence qu'il enclenche "dans la logique de la double temporalité de l'urgence et des réformes profondes" selon M. Véran. "A très court terme", d'ici "quelques semaines", selon M. Véran, le gouvernement va saisir les partenaires sociaux de la question d'une modulation de l'assurance chômage afin qu'elle soit, selon les mots d'Emmanuel Macron, "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé". Cela se fera "dans le cadre d'une concertation" et non d'une négociation, a précisé mercredi sur franceinfo le ministre du Travail Olivier Dussopt, ajoutant que dans ce cas, "c'est un échange, c'est une discussion, ce sont des propositions, des contre-propositions (..) et à la fin le gouvernement prend les décisions qu'il doit prendre" par décret. L'objectif est d'aboutir à des critères --le taux de chômage par exemple--, dont l'évolution à la hausse ou à la baisse pourrait déterminer le nombre de mois de travail requis pour accéder à l'indemnisation (6 mois actuellement sur les 24 derniers) ou encore la durée de celle-ci. L'exécutif martèle, à l'image d'Olivier Dussopt, qu'il y a urgence face aux difficultés de recrutement et fait de cette réforme une des conditions pour atteindre l'objectif de plein emploi (un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement) en 2027. Cette réforme est réclamée par les organisations patronales, la CPME (petites et moyennes entreprises) la jugeant "urgente" car certaines entreprises doivent, faute de personnel, "renoncer à des marchés ou réduire leur activité". "Avant la fin de l'année" Selon l'économiste et député Renaissance (ex-LREM) Marc Ferracci, un des inspirateurs de la réforme de 2019, "des dizaines d'études prouvent que les règles de l'assurance chômage, notamment la durée et les seuils d'éligibilité, ont un effet sur le niveau de l'emploi", notamment pour les chômeurs les plus autonomes dans leur recherche. Faux, rétorquent les syndicats pour qui les difficultés de recrutement sont d'abord liées à la formation et à l'attractivité des métiers (salaires, conditions de travail, mobilité, etc.). Réunis lundi au siège de la CFDT, les syndicats se sont mis d'accord sur leur opposition à négocier une telle mesure "contracyclique" et devraient publier la semaine prochaine un texte commun en ce sens. Il portera "sur la problématique actuelle de l'emploi et des difficultés de recrutement qui ne trouveront pas de réponse efficace avec une réforme qui réduit encore les droits des chômeurs", a précisé Marylise Léon (CFDT). "On veut négocier une nouvelle convention d'assurance chômage, mais à condition qu'on nous laisse la main", renchérit Michel Beaugas (FO). "La réalité, c'est que l'exécutif donne des gages au Medef qui n'a donc aucun intérêt à négocier avec les syndicats", déplore François Hommeril (CFE-CGC). De fait, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a déjà jugé qu'"ouvrir une négociation ne servira à rien vu qu'elle n'aboutira pas faute de diagnostic partagé avec les syndicats". En faisant le choix d'une concertation, le gouvernement, qui veut aller vite, semble avoir acté ce manque d'appétence des partenaires sociaux à négocier. Il souhaite une mise en oeuvre "avant la fin de l'année" selon M. Dussopt.A plus long terme, le gouvernement compte ouvrir un autre chantier sur la gouvernance de l'Unédic, le régime paritaire de l'assurance chômage, en lien avec la réforme de l'accompagnement du RSA et la création de France Travail, qui doit succéder à Pôle emploi et mieux coordonner les acteurs intervenant sur l'emploi. Sur ce dernier point, "je souhaite que la mise en place soit possible progressivement à partir de 2024", a-t-il indiqué mercredi sur BFM Business.
Il y a 2 ans et 274 jours

Le Pavillon Bleu retrouve son architecture d’origine

Situé au cœur du Zoo d’Amiens, Le Pavillon Bleu a entièrement été réhabilité en respectant l’architecture d’origine grâce à la tuile à onde douce Vieille Panne 451 rouge de la marque Koramic. Cette ancienne laiterie devenue, après extension, une guinguette en 1898 puis une discothèque jusque dans les années 2000 était désaffectée depuis lors. Propriété de la Métropole, il a fait l’objet d’un appel d’offres pour sa réhabilitation et la création d’un espace de restauration. C’est l’agence Socréa, architectes du patrimoine, qui a été chargée du projet. Pour Florent Basset, l’un des associés, « il a fallu sortir des chantiers habituels des bâtiments anciens, toucher à tous les corps de métier, et retrouver les traces du projet d’origine d’Anatole Bienaimé pour s’en rapprocher le plus possible ». Cet architecte réputé dans la région à la fin du XIXème siècle est notamment connu pour ses villas de bord de mer au Touquet-Paris-Plage ou à Berck-sur-Mer dont certaines sont classées monuments historiques. Florent Basset s’est servi d’une ancienne carte postale pour trouver la bonne référence de tuile. « Je souhaitais restituer une ondulation avec un effet d’écaille en diagonale. Le modèle de tuile à onde douce Vieille Panne 451 de Koramic correspondait parfaitement. Il n’y a pas eu d’hésitation ». Le toit est agrémenté de figurines en terre cuite et de galeries de faîtage, décorations typiques de la région à la Belle Époque. Les épis de faîtage en forme d’animaux (héron, écureuil, hibou) composent un bestiaire rappelant la présence du zoo tout autour. Florent Basset précise que la pose des tuiles a été facilitée par les accessoires disponibles, et souligne que « le dialogue entre couvreurs et charpentiers a été essentiel pour optimiser la pose, surtout pour les endroits les plus délicats » Architecte : SOCREA, Architectes du patrimoine – Florent Basset à Compiègne (60) Maître d’ouvrage : Amiens Métropole Entreprise de pose : Emmanuel Delaforge à Sommereux (60)
GDA
Il y a 2 ans et 274 jours

L'Ilot fertile, un quartier "zéro carbone en exploitation" à Paris

PROJETS URBAINS. C'est un quartier "zéro carbone en exploitation" qui a été livré, dans le Nord-est de Paris. L'Ilot fertile, remporté par Linkcity avec les architectes de TVK, prend place sur le Triangle Eole-Evangile, et est issu de Réinventer Paris.
Il y a 2 ans et 274 jours

Holcim met fin à ses activités au Brésil

CESSION. Annoncée en septembre 2021, la cession des activités du cimentier Holcim au Brésil vient d'être finalisée. Le repreneur, Companhia Siderúrgica Nacional, met la main, entre autres, sur cinq usines intégrées de ciment.
Il y a 2 ans et 274 jours

Thermosafe Decoral : les nouvelles portes d’entrée aluminium Hörmann qui allient design, sécurité et performances

Nouvelle démonstration de l’esprit d’innovation et du sens poussé du design, le leader européen Hörmann lance une série de portes d’entrée aluminium exclusives : les ThermoSafe Decoral. Comme son nom l’indique, cette nouvelle offre, aux 5 décors et 18 motifs possibles de portes d’entrée, convainc d’emblée par son esthétique poussée et sa haute élégance, assurant […]
Il y a 2 ans et 274 jours

 A petits pas, Nantes Métropole s’adapte au changement climatique

Après un été caniculaire qui a marqué les esprits sur la nécessité de lutter davantage contre le changement climatique, Nantes Métropole a présenté 10 mesures pour faire face aux bouleversements à venir. Des mesures timides, mais qui s’inscrivent dans une trajectoire à long terme initiée depuis une dizaine d’année.
Il y a 2 ans et 274 jours

Un impératif : bâtiments et villes face au changement climatique

Alexandra Lebert - Photo : Raphaël DautignyFace au changement climatique, ce domaine d'action stratégique est structuré autour de deux axes : l'atténuation et l'adaptation. L'urgence est de décarboner le secteur de la construction dans ses phases de construction, d'exploitation et de rénovation. Comprendre précisément notre responsabilité collective en termes d'émissions de gaz à effet de serre, quantifier les solutions de décarbonation ainsi que les besoins d'investissements pour les prioriser et construire des scénarios à l'échelle de parcs ou de territoires seront nos axes de travail. Concernant l'axe Adaptation aux effets du changement climatique, nous avons fait le choix de mettre l'accent sur la lutte contre les îlots de chaleur urbains (ICU) et la disponibilité de la ressource en eau. La recherche du CSTB est à ce croisement : une exigence de rigueur scientifique couplée à une volonté d'"opérationnalité" et de mise en application rapide et partagée. Alexandra Lebert - Directrice de Domaine d'Action Stratégique Recherche En savoir plus : Consultez les Feuilles de route scientifiques et techniques, vision 2030 Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 274 jours

Acier : ArcelorMittal va avoir recours au chômage partiel

CRISE. La crise de l'énergie mais pas seulement va pousser le géant de l'acier ArcelorMittal à organiser des jours de chômage partiel sur son site de Florange (Moselle) et ce à partir du 19 septembre.
Il y a 2 ans et 274 jours

Très attendues par la filière, les Assises du BTP se tiendront le 22 septembre

ÉCONOMIE. Annoncées par le Gouvernement depuis plusieurs mois, les Assises du bâtiment et des travaux publics doivent se tenir le 22 septembre prochain, à Bercy. Les organisations représentatives du secteur attendent cette grand-messe de pied ferme pour poser tous les dossiers problématiques sur la table.
Il y a 2 ans et 274 jours

Le marché de la fenêtre en France progresse de 12,5% en volume en deux ans

Dans la continuité des constats effectués ces dernières années, la fenêtre numéro 1 est à nouveau la fenêtre PVC qui :représente plus d’1 fenêtre sur 2 (plus de 59% des parts de marché, +12,6% par rapport à 2019)est installée en maison individuelle dans le cadre de travaux de rénovation, principalement en région Ile-de-Francese décline à plus de 98% sous forme de fenêtre à frappe ouverture à la française, rectangulaire et majoritairement blancheatteint un niveau élevé de performance d’isolation thermique (+82% des fenêtres PVC dépassent les exigences requises dans MaPrimeRenov’)reste la 1ère fenêtre de France marquée NF.* L’Etude du marché de la fenêtre 2021, menée par le Cabinet Prospection & Prospection entre mars et juillet 2022, pour le compte des organisations professionnelles SNFA, UMB-FFB, UFME, avec le soutien financier du CODIFAB.Un secteur qui restera agilePour Bruno Cadudal, Président de l’UFME : « Le marché de la fenêtre a dépassé, en 2021, les 11 millions d’unités (soit une croissance de 12,5% en volume en deux ans) et devrait réussir à progresser encore légèrement en 2022, notamment grâce à la constante expansion de la rénovation chez les particuliers. En effet, le Cabinet P&P a présenté la menuiserie comme un secteur agile dont l’offre devrait pouvoir continuer à répondre à la demande, en restant prudent sur le fait que le marché avance actuellement en flux tendus, en termes de matériaux, mais également et surtout en termes de ressources humaines. Deux points auxquels nous portons une grande vigilance. Notre objectif vise toujours à valoriser la fenêtre de fabrication française, ses atouts et ses performances, notamment à travers le marquage NF. Il est aussi essentiel de tout mettre en œuvre pour rappeler l’efficacité des menuiseries dans le cadre des travaux de rénovation. D’autant plus aujourd’hui où nous connaissons une crise énergétique sans précédent. A l’heure où le spectre de restriction plane, il est indispensable d’allier confort, économies d’énergie et préservation du pouvoir d’achat des ménages. En parallèle, notre filière se doit de continuer à faire connaître nos métiers et nos savoirs, afin d’attirer les nouvelles générations vers une profession qui s’est énormément modernisée. »La synthèse de l’étude du marché de la fenêtre 2021 rédigée par l’UFME est disponible auprès du service presse ou en téléchargement depuis la bibliothèque en ligne sur ufme.fr
Il y a 2 ans et 274 jours

Haute-Garonne : l’autoroute A66 entre Pamiers et Toulouse en cours de travaux

À Pamiers (Haute-Garonne), le projet de rénovation de l’A66 a commencé
Il y a 2 ans et 274 jours

Yvelines : reconstruction du collège de la Mare aux Saules à Coignières

À Coignières (Yvelines), le collège de la Mare aux Saules fera peau neuve d’ici à 2026.
Il y a 2 ans et 274 jours

Seine-et-Marne : les remparts gallo-romains de Meaux sélectionnés pour le loto du patrimoine

Les remparts gallo-romains de Meaux (Seine-et-Marne) vont changer d’apparence. Ce projet sera en partie financé par la dotation du loto du patrimoine.
Il y a 2 ans et 274 jours

Les artisans du bâtiment très inquiets pour 2023

La croissance de l'activité sur un an a eu un rythme comparable au trimestre précédent, quand elle était de 3,5%.Elle a été portée par la construction neuve, qui a bénéficié d'un pic de permis de construire avant l'entrée en vigueur d'une norme environnementale plus stricte ; et par l'entretien-rénovation, porté par les efforts pour améliorer la performance énergétique des bâtiments.En revanche, la hausse des prix des matériaux depuis la crise sanitaire a entamé les comptes des entreprises sondées par la Capeb : 36% d'entre elles ont déclaré une dégradation de leurs marges, contre 5% qui les ont vu s'améliorer.De même, 22% d'entre elles ont vu leur trésorerie se dégrader contre 8% déclarant qu'elle s'est améliorée.Quatre sur cinq ont répercuté les hausses de prix dans leurs devis au deuxième trimestre."Nous appelons le gouvernement à prendre les mesures qui s'imposent pour répondre de manière efficace à l'inflation, à la nécessaire transparence des prix et au risque de récession en 2023", a déclare le président de la Capeb, Jean-Christophe Repon, dans un communiqué.
Il y a 2 ans et 274 jours

Hauts-de-Seine : la chapelle de l’ancien hôpital de la reine Marie-Antoinette à Saint-Cloud sélectionnée pour l’édition 2022 du loto du patrimoine

Hauts-de-Seine : la chapelle de l’ancien hôpital de la reine Marie-Antoinette à Saint-Cloud sélectionnée pour l’édition 2022 du loto du patrimoine
Il y a 2 ans et 274 jours

Promotion chez Bouygues pour l'innovation et le développement durable

CARNET/NOMINATION. Depuis le 1er septembre 2022, une nouvelle directrice générale adjointe a pris ses fonctions au sein du groupe Bouygues, pour s'occuper de l'innovation, du développement durable et des systèmes d'information. Et c'est une figure bien connue dans le groupe qui se voit ici promue.
Il y a 2 ans et 274 jours

Essonne : des travaux d’aménagement routier sont en cours à Itteville sur la RD31

Un nouveau carrefour va bientôt voir le jour à Itteville (Essonne), à l’intersection entre la RD31, le chemin d’Aubin et le chemin des Marais.
Il y a 2 ans et 274 jours

Loto du patrimoine : l’église Saint-Nicolas-de-Myre dans les Bouches-du-Rhône sélectionnée

Dans les Bouches-du-Rhône, l’église marseillaise Saint-Nicolas-de-Myre poursuit sa rénovation grâce au loto du patrimoine.
Il y a 2 ans et 274 jours

Vendée : le Conseil d’État autorise les travaux du parc éolien Yeu-Noirmoutier

Le futur parc éolien Yeu-Noirmoutier en Vendée sera mis en service courant 2025.
Il y a 2 ans et 274 jours

Moselle : réhabilitation du Palais de cristal à Metz

À Metz (Moselle), le Palais de cristal accueillera 72 logements dédiés aux seniors d’ici au premier trimestre 2023.
Il y a 2 ans et 274 jours

HLM : l'objectif des 250.000 logements construits en deux ans ne sera pas atteint

PROSPECTIVE. La Banque des territoires estime que si les bailleurs ont retrouvé des capacités d'investissement, notamment grâce au blocage de l'économie en 2020, ils ne retrouveront leur rythme de production qu'à horizon 2028. Les réhabilitations devraient atteindre leur pic avant cette date.
Il y a 2 ans et 274 jours

À Saint-Nazaire, les 80 éoliennes offshore du parc sont installées

ÉNERGIE. La mise en place de ces éoliennes fait de ce site le premier parc éolien en mer de l'Hexagone. Les opérations de maintenance devrait générer "une centaine d'emplois".
Il y a 2 ans et 274 jours

Léon Grosse se met à l'actionnariat salarié

ENTREPRISE. A 140 ans, le groupe Léon Grosse a lancé sa première opération d'actionnariat salarié. Une façon d'impliquer davantage les collaborateurs dans le développement et les résultats de la société, et de favoriser son attractivité.
Il y a 2 ans et 274 jours

Les bailleurs sociaux vont rater leurs objectifs de construction

Pour 2021 et 2022, l'Etat et les bailleurs sociaux s'étaient fixé un objectif de 250.000 nouveaux logements sociaux. Mais sur ces deux années, moins de 180.000 devraient sortir de terre, projette la Banque des territoires.L'institution, premier financeur du logement social à travers l'épargne des Français, notamment via le Livret A, étudie chaque année les comptes des bailleurs sociaux pour évaluer leur santé économique et faire des prévisions à plus long terme.Dans une étude prospective à très long terme, faisant des projections jusqu'en 2060, la Banque des territoires estime que les bailleurs sociaux devraient pouvoir concilier leurs objectifs de rénovation énergétique et de construction de nouveaux logements sociaux, mais au prix d'un fort alourdissement de leur dette.Cette étude a été "réalisée dans un contexte d'incertitudes extrêmement élevées", soulignent ses auteurs. Elle ne tient pas compte des bouleversements intervenus après mars 2022 sur le marché de l'énergie, l'inflation ou les taux d'intérêt.Mais cela ne devrait pas changer le fond de leurs calculs, explique à l'AFP Kosta Kastrinidis, directeur des prêts de la Banque des territoires. "C'est parce que c'est sur une période aussi longue qu'on est sereins sur les projections réalisées", dit-il.Concrètement, les bailleurs sociaux devraient pouvoir atteindre un pic de 125.000 rénovations par an en 2026 et 2027, avant de se stabiliser à un rythme avoisinant les 100.000 par an. A partir de 2028, ils devraient tenir le rythme de 100.000 nouveaux logements sociaux par an.Les logements les plus énergivores, y compris les HLM, vont être progressivement interdits à la location à partir de janvier 2023, pour inciter leurs propriétaires à les rénover.En revanche, "certains bailleurs vont avoir plus de passoires énergétiques à traiter et vont avoir des problématiques d'investissement accrues dans les prochaines années", craint Kosta Kastrinidis."On peut penser que ces bailleurs-là pourraient avoir un arbitrage entre réhabiliter leur parc et construire des logements nouveaux. Donc (on a) une situation globale pour le secteur qui n'est pas critique mais qui va venir réduire sa capacité à investir sur un nouveau cycle, sur le social et sur le vert", dit-il.D'éventuelles nouvelles politiques publiques de soutien au logement social changeraient cependant la donne, souligne la Banque des territoires.
Il y a 2 ans et 274 jours

Wienerberger affiche une forte croissance au premier semestre 2022

Wienerberger constate à l’échelle du Groupe une forte progression de son chiffre d’affaires (+38%), pour atteindre 2.572 millions €, tandis que l'EBITDA opérationnel grimpe à 545 millions €, soit un bond de 79% par rapport au premier semestre 2021.Faits marquantsCroissance généralisée de Wienerberger dans toutes ses régions et secteurs d'activitéForte progression (+38%) du chiffre d'affaires, qui s’établit à 2.572 millions €EBITDA opérationnel en hausse de 79% à 545 millions €Intégration réussie des acquisitions réalisées en Europe et en Amérique du NordPerspectives pour 2022Poursuite de la croissance attendue au second semestre grâce à l'innovation et aux solutions systèmesEBITDA opérationnel prévu pour 2022 > 900 millions €Grâce à la résilience de son modèle économique, Wienerberger réalise une solide performance au premier semestre 2022 malgré un environnement difficile caractérisé par l'instabilité géopolitique, la hausse des taux d'intérêt, notamment en Europe, ainsi que l’envolée des coûts et de la dette publique qui en résulte.Pour Heimo Scheuch, PDG et président du conseil d'administration de Wienerberger AG : « Le Groupe doit son excellente performance au travail acharné de tous nos salariés et à la transformation réussie de notre modèle économique, sans oublier notre force d'innovation dans tous les secteurs où nous évoluons. Aujourd'hui, nos activités sont davantage diversifiées en matière de débouchés et de répartition géographique. Étant donnée notre forte exposition aux marchés de la rénovation et des infrastructures dans le secteur de l’eau, nous avons indiscutablement gagné en résilience. Nous sommes résolus à poursuivre sur cette voie, grâce à une stratégie de croissance éprouvée, axée sur l'innovation, les solutions système et le développement durable. Ces efforts soutenus, qui sont essentiels pour élaborer des solutions durables et économes en énergie, nous permettent de contribuer utilement à l’atteinte des objectifs climatiques. »La performance du premier semestre 2022 a bénéficié d’une forte demande, de la mise en œuvre de gains d’efficacité, d’une excellente gestion des achats et de l'intégration rapide et efficace des sociétés acquises l'année dernière, dont la contribution aux bénéfices a été substantielle.Depuis plusieurs semaines/mois, Wienerberger œuvre sans relâche pour sécuriser l'approvisionnement énergétique de ses 220 sites de production. À cette fin, l'entreprise a élaboré des plans d'urgence et travaillent en étroite collaboration avec les États. Conformément aux ambitions de notre stratégie ESG, nous accélérons notre programme d'investissements pour convertir nos usines de production à des sources d'énergie renouvelables comme l'électricité, l'hydrogène, le biogaz et le gaz de synthèse. Nous privilégions un approvisionnement énergétique local et indépendant.Performance des entités opérationnelles de WienerbergerAu cours du premier semestre 2022, Wienerberger Building Solutions a affiché des résultats extrêmement satisfaisants malgré un marché du logement en légère baisse, de - 2% à - 5%. Grâce à une forte demande et à un carnet de commandes bien rempli, l'activité Wienerberger Building Solutions a enregistré une forte croissance de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices. Au cours des six premiers mois de l'année, le chiffre d’affaires externe a crû de 22% pour atteindre 1.358,3 millions € (2021 : 1.115,4 millions €). L'EBITDA opérationnel a grimpé de 56% pour s’établir à 341,4 millions € (2021 : 218,8 millions €) sur la même période.L’activité Wienerberger Piping Solutions continue sur sa lancée avec une croissance soutenue et d’excellents résultats au premier semestre 2022. Dans le domaine des infrastructures, l’entité opérationnelle a de nouveau enregistré une forte demande pour les systèmes « tout-en-un » associant gestion de l'eau et de l'énergie. Dans l'ensemble, le chiffre d’affaires externe généré par Wienerberger Piping Solutions a grimpé de 30% pour atteindre 742,2 millions € (2021 : 569,7 millions €), tandis que l'EBITDA opérationnel s'est amélioré de 56% pour s’établir à 92,7 millions € (2021 : 59,4 millions €).Grâce à des conditions de marché favorables, l’activité Wienerberger Amérique du Nord a de nouveau enregistré une augmentation remarquable de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices au cours du premier semestre. On doit cet excellent résultat à une croissance interne toujours forte dans le secteur des tuyaux en plastique, à la bonne tenue du marché de la brique et à l'acquisition de Meridian Brick, dont la contribution est satisfaisante. Le chiffre d’affaires a plus que doublé pour s’établir à 470,6 millions € (2021 : 180,2 millions €) au cours de la période considérée. L'EBITDA opérationnel a atteint le niveau exceptionnel de 111,2 millions € (2021 : 26,8 millions €).Perspectives pour 2022Wienerberger anticipe un développement stable du secteur de la rénovation en 2022. Des fonds considérables sont disponibles pour améliorer l'efficacité énergétique du parc immobilier vieillissant et réduire ainsi les émissions de CO2 (Pacte vert de l'UE et autres initiatives nationales). De même, nous anticipons une évolution stable dans le secteur des infrastructures, car des fonds supplémentaires sont également disponibles pour la modernisation et la réparation des réseaux d'eau et d'énergie en Europe et en Amérique du Nord. La rénovation et l'infrastructure représentaient 51% de l'exposition totale de Wienerberger au marché en 2021. Le marché du logement neuf pâtit actuellement d’une offre insuffisante, tandis que la demande de logements reste élevée. Compte tenu d’un environnement difficile, Wienerberger anticipe un léger déclin des marchés du neuf en Europe et en Amérique du Nord au cours du second semestre. En fonction de chaque marché, cette baisse pourrait atteindre - 5%, dans la ligne droite du premier semestre.Pour Heimo Scheuch, PDG et président du conseil d'administration du groupe Wienerberger : « Nous sommes bien conscients que les marchés financiers anticipent actuellement une tendance à la récession sur l'ensemble des marchés du BTP. Cependant, nos activités sous-jacentes se portent bien. Nous n’anticipons pas d’apaisement sur le plan géopolitique au cours du second semestre, et l’incidence sur l'économie restera perceptible. Chez Wienerberger, nous sommes préparés à toute éventualité et en mesure de réagir rapidement à toute évolution du marché. Nous poursuivons donc nos investissements dans le développement de solutions novatrices et durables pour la construction, la rénovation et les infrastructures dans le domaine de l’eau. C’est en privilégiant l'innovation et les solutions systèmes que nous maintiendrons une croissance interne forte. »Wienerberger a réussi à diversifier son modèle économique ces dernières années, réalisant ainsi des gains de résilience conséquents. Grâce aux mesures mises en œuvre ces derniers mois et à la poursuite du bon développement de l'activité, Wienerberger cible en 2022 un EBITDA opérationnel > 900 millions €.Le rapport semestriel 2022 complet est disponible à l’adresse suivante : https://www.wienerberger.com/en.