Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment

255889 actualités disponibles
Il y a 2 ans et 323 jours

Changing models : smart buildings et smart finance

La rénovation énergétique des logements privés et des bâtiments publics est donc une cible privilégiée pour les initiatives d’efficacité énergétique, notamment le plan France Relance qui lui consacre 6,2 milliards d’euros sur deux ans[2], et contribuera largement à l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050.Afin d'atteindre ces objectifs, il convient d'accorder une plus grande attention au parc immobilier commercial et public existant. En Europe, par exemple, près de 75% du parc immobilier est inefficace sur le plan énergétique.[3] Cela signifie qu'une grande partie de l’énergie consommée est en fait gaspillée. La rénovation des bâtiments existants pourrait réduire la consommation totale d’énergie de l'UE de 5 à 6% et diminuer les émissions de dioxyde de carbone d'environ 5%. Pourtant, en moyenne, moins de 1% du parc immobilier national est rénove chaque année. Pour atteindre les objectifs en matière de climat et d’énergie, les experts affirment que les taux de rénovation actuels devraient au moins doubler.[4]Sur l'ensemble du territoire de l'UE, l’amendement de la directive sur la performance énergétique des bâtiments[5] encourage une accélération de la transition vers des bâtiments écoénergétiques. La politique gouvernementale commence à faire avancer la réforme des bâtiments publics.Par exemple, la directive sur l'efficacité énergétique exige un taux de rénovation annuel de 3% pour les bâtiments dont les administrations centrales nationales sont à la fois propriétaires et locataires. [6]Au niveau local, il existe également des exigences obligatoires pour mettre à niveau les systèmes de gestion des bâtiments. Parmi les exemples, citons la loi ELAN en France, qui oblige les bâtiments commerciaux à atteindre certains objectifs d'efficacité énergétique. De plus, depuis 2021, le décret tertiaire oblige les acteurs du tertiaire français (propriétaires et locataires de bâtiments hébergeant des activités tertiaires) à réduire progressivement la consommation énergétique de leurs bâtiments en trois échéances : une réduction de 40% d’ici 2030, de 50% d’ici 2040, et de 60% d’ici 2050.[7]L'Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que pour atteindre un parc immobilier zéro carbone d'ici à 2050, les émissions directes de CO2 des bâtiments doivent diminuer de 50% et les émissions indirectes du secteur du bâtiment de 60% d'ici à 2030.En particulier, une annonce de l'Alliance mondiale pour le bâtiment et la construction a note "Le rythme de la rénovation dans tous les pays concernes est insuffisant, restant bien en deca du potentiel. En effet, la rénovation annuelle doit passer dans les pays industrialisés a une moyenne de 2 % du parc existant par an d'ici 2025, et a 3% d'ici 2040."[8]Toutefois, une étude plus récente de Siemens Financial Services[9] calcule les volumes financiers de cet objectif d'investissement global jusqu'en 2040. La question émergente abordée dans cette étude consiste toutefois à estimer le déficit entre le taux actuel d'investissement dans les bâtiments intelligents à haute efficacité énergétique et le taux accéléré qui, selon les experts, doit être atteint pour respecter les objectifs de durabilité et de changement climatique. C'est dans ce déficit que la finance intelligente peut intervenir pour permettre l'investissement qui devrait être réalisé mais qui ne l'est pas encore.Pour combler le déficit d'investissement estimé dans cette étude, les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments doivent envisager de modifier le mode de fonctionnement de leurs bâtiments, leurs modèles économiques et la manière dont ils vont financer les mises à niveau nécessaires.En ce qui concerne la technologie opérationnelle, les bâtiments commerciaux et publics vont devoir devenir plus intelligents pour faire face à ces nouvelles demandes de décarbonation. Les bâtiments intelligents permettent de travailler de manière flexible, que ce soit du point de vue du bureau nomade (hot desking), des changements d'utilisation, de la sécurité et de la sûreté, d'une plus grande efficacité et flexibilité ou de l'adaptation à des circonstances volatiles. S'il existe un large consensus sur la nécessité de rendre les bâtiments plus intelligents, tous les pays et tous les secteurs ont besoin d'un moyen de rendre cette conversion financièrement viable. Mais comment le faire dans la pratique ? Le point de départ est l'utilisation de technologies intelligentes pour réduire la consommation d'énergie des bâtiments. Cela permet de réaliser des économies substantielles qui, grâce à des mécanismes de financement intelligents, peuvent être exploitées pour subventionner de manière significative la rénovation énergétique des bâtiments existants. Dans certains cas, les économies d'énergie peuvent même payer l'ensemble de la conversion. Cela peut se faire au niveau de l'entreprise ou par petites étapes progressives, chacune d'entre elles prouvant son retour sur investissement. Les économies typiques d'efficacité énergétique des bâtiments sont généralement d'au moins 20% [10] (souvent bien plus), ce qui représente des économies d'exploitation très importantes.De nouveaux modèles pour un financement intelligentLe financement intelligent prend diverses formes, en fonction des processus opérationnels qui doivent être activés. Au niveau des composants technologiques, des outils de financement sont disponibles pour aider les vendeurs et les distributeurs à ajouter de la valeur grâce à des capacités de trésorerie pour leurs acheteurs. Pour les installations ou les systèmes de plus grande envergure, des modalités de financement intelligentes peuvent être adaptées et ajustées afin d'aligner les coûts sur le taux de bénéfice tiré de la technologie d'efficacité énergétique. Au niveau le plus complexe, les bâtiments intelligents en tant que services (Smart Buildings as a Service) fournissent la solution de financement, les économies futures attendues de l'efficacité énergétique étant exploitées et utilisées pour payer l'investissement en capital et plus encore. ConclusionsLes projets de rénovation visant à décarboner les bâtiments en les transformant en environnements intelligents et économes en énergie prennent du retard par rapport aux objectifs climatiques établis par les gouvernements du monde entier. De nombreux experts ont déclaré que le taux d'investissement annuel devrait être multiplié par trois ou plus pour atteindre les objectifs fixés.Afin de combler le déficit entre les taux d'investissement actuels et les volumes requis, des méthodes de financement intelligentes sont proposées par le secteur privé. Elles cherchent toutes à rendre abordable pour les propriétaires la conversion vers des bâtiments décarbonés, économes en énergie et intelligents. Au minimum, ces outils de financement facilitent le flux de trésorerie et alignent les coûts sur le taux des avantages obtenus. Dans le meilleur des cas, le financement intelligent rend la transition vers la décarbonation neutre sur le plan budgétaire, en exploitant les économies futures pour payer les investissements actuels.Tribune de Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services France (LinkedIn).[1] Ministère de la Transition écologique, La Rénovation énergétique, 22 juin 2021[2] Ibid[3] European Commission, In focus: Energy efficiency in buildings, 17 Feb 2020[4] Ibid[5] Directive UE 2018/844/UE[6] Parlement Europeen, Boosting Building, 2016[7] Siemens Financial Services, Combler le déficit d'investissement: Le financement intelligent pour la décarbonation des bâtiments, Sept 2021[1] Global ABC, COVID-19 response: Global ABC is encouraging massive renovation wave, 24 Sep 2020[2] Siemens Financial Services, Batiments intelligents : piloter l’ajout de valeur dans l’adoption de la ≪nouvelle norme≫, 2020[3] IPF Research Programme, Costing Energy Efficiency Improvements in Existing Commercial Buildings, Oct 2017
Il y a 2 ans et 323 jours

Juridique : Céder un fonds de commerce – Partie II

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Après l’acquisition, l’acquéreur dispose de garanties de délivrance, d’éviction, contre les vices cachés, et d’une garantie contractuelle. [©ACPresse] Comme détaillé dans la partie I, parue dans Béton[s] le Magazine n° 100, la cession d’un fonds de commerce consiste à vendre l’ensemble des éléments d’une activité. Il s’agit d’une alternative à la cession de la société toute entière, permettant une fiscalité à optimiser et l’absence de transmission des dettes antérieures à l’acquéreur. Après avoir listé les éléments à céder, répondu aux obligations d’informations préalables et fait sa promesse de cession, trois étapes finales attendent encore le cédant. Etape 4 : Cession de fonds de commerce La loi n° 2019-744 du 19 juillet 2019 a supprimé les informations obligatoires de l’article L. 141-1 du Code de commerce. Mais il est néanmoins indispensable de préciser plusieurs points : – le prix de cession du fonds, avec ventilation du prix des différents éléments ; – la date, la nature et le prix de l’acquisition des éléments par le vendeur ; – l’état des privilèges et nantissements grevant le fonds sur les dix ans précédant la vente, ou l’absence d’inscription le cas échéant ; Lire aussi : Partie I – Céder un fonds de commerce – le chiffre d’affaires et le résultat d’exploitation des trois derniers exercices comptables. Ainsi que les chiffres d’affaires mensuels entre la clôture du dernier exercice et le mois précédant la vente1 ; – le bail commercial, sa date, sa durée, le nom et l’adresse du bailleur et son information de la cession ; – les noms et adresses de tous les cédants précédents le cas échéant. Rappelons enfin que par application de l’article 1112-1 du Code civil, toute partie à un contrat qui connaît une information, dont l’importance est déterminante pour le consentement de l’autre (outre la valeur de la prestation), doit l’en informer sous peine de nullité. Etape 5 : Les formalités postérieures à la signature Les formalités suivantes sont obligatoires : – enregistrement de l’acte de cession auprès de l’administration fiscale ; – publication de la cession du fonds dans le Journal d’annonces légales2 (Jal), avec mentions obligatoires, dans un délai de 15 j à compter de la vente ; – publication au Bodacc3 dans un délai de 3 j suivant l’insertion dans le Jal, afin que les créanciers du vendeur puissent faire opposition au paiement du prix de vente à l’acquéreur (délai de 60 j pour l’administration fiscale et de 10 j pour les autres créanciers) ; – mise sous séquestre du prix de cession, qui ne sera payé qu’après désintéressement des créanciers du vendeur ; – déclarations fiscales du vendeur (déclaration de la cession dans un délai de 45 j à compter de la publication dans le Jal, de ses bénéfices et plus-values imposables au jour de la cession dans un délai dépendant de son statut juridique, et de sa TVA dans un délai de 30 ou 60 j à partir de la publication dans le Jal en fonction de son régime de TVA4). – immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés par l’acquéreur (immatriculation secondaire ou modificative). Etape 6 : Les garanties de l’acquéreur après la cession Après l’acquisition, l’acquéreur dispose de garanties de délivrance, d’éviction, contre les vices cachés et d’une garantie contractuelle (au titre des mentions obligatoires). Il est néanmoins indispensable de stipuler une garantie d’actif-passif. Par cette garantie, le vendeur s’engage à prendre en charge les dettes non déclarées dans l’acte de cession et les diminutions de l’actif net, survenant après la cession, mais et dont l’origine est antérieure. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats [Lien vers site du cabinet d’avocats pour la version en ligne] 1Cette information est obligatoire par application de l’article L. 141-2 du Code de commerce.2Journal d’annonces légales3Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales4La cession du fonds est exonérée de TVA si la vente porte sur l’intégralité du fonds de commerce et si l’acquéreur est lui-même redevable de la TVA. Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 323 jours

Prime Macron, intéressement : les mesures RH du projet de loi pouvoir d’achat

Le gouvernement a présenté, le 7 juillet, son projet de loi « portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat ». Le volet « social » du texte prévoit notamment un triplement de la prime « Macron », qui devrait être pérennisée, ainsi qu’un assouplissement des règles sur l’intéressement.
Il y a 2 ans et 323 jours

Croissance, inflation, déficit : le Haut Conseil des Finances publiques (HCFP) sceptique sur les prévisions du gouvernement

"Le Haut Conseil estime que la prévision de croissance pour 2022 du gouvernement n'est pas hors d'atteinte mais est un peu élevée", est-il résumé dans l'avis.La prévision de croissance, ramenée à 2,5% dans le projet de budget rectificatif (PLFR), est "fragilisée par plusieurs facteurs", estime le HCFP, à quelques heures de la présentation par le gouvernement du PLFR qui doit acter une salve de nouvelles dépenses pour soutenir le pouvoir d'achat rogné par l'inflation.Le gouvernement base sa prévision de croissance sur l'hypothèse d'une "forte progression" de son traditionnel moteur, à savoir la consommation, estime l'instance indépendante chargée d'évaluer la crédibilité des prévisions budgétaires.Or l'impact de la forte inflation (5,8% sur un an en juin selon l'Insee) sur le pouvoir d'achat des ménages devrait se traduire par une "consommation plus faible" que prévu, anticipe le HCFP.La faiblesse persistante de l'indicateur qui mesure la confiance des consommateurs "laisse penser qu'ils pourraient décider de différer leurs décisions d'achat au profit de l'épargne", pénalisant d'autant la consommation et donc la croissance.Du côté des entreprises, la diminution des marges et la remontée des taux d'intérêt devraient contraindre leur capacité d'investissement.Comme la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi matin sur la situation des finances publiques, le HCFP doute aussi de la crédibilité des 5% de déficit attendus fin 2022 par le gouvernement.La prévision de déficit "est entourée d'aléas importants, notamment "compte tenu des risques de moindre rendement de certains prélèvements obligatoires et des risques de dépassement sur certaines dépenses", tranche l'instance."5%, ce n'est pas inatteignable, mais pour que ce soit atteint il faudrait que tous les facteurs jouent dans le sens le plus favorable", a commenté le président du HCFP Pierre Moscovici jeudi lors d'une conférence de presse.Même scepticisme, enfin, sur la prévision d'inflation du gouvernement (5% pour l'année 2022), qui "suppose un tassement des pressions inflationnistes au second semestre".Or "ce ralentissement n'est pas acquis au vu des revalorisations salariales récentes et attendues", juge-t-il. Par conséquent, "le Haut Conseil estime que l'inflation prévue pour 2022 paraît un peu sous-estimée."
Il y a 2 ans et 323 jours

Jacques Ferrier et Chaix & Morel passent en CO’Met à Orléans

Il a fallu pas moins que Jacques Ferrier Architecture (coordinateur), Chaix & Morel Associés, Ferrier Marchetti studio et Populous pour réaliser le CO’Met d’Orléans (Loiret), un équipement composé de quatre structures : un Zénith, un parc d’exposition, un Palais de congrès et une salle sportive. L’ensemble est habillé par Gantois Architecture de 14 000m² de résille aux […] L’article Jacques Ferrier et Chaix & Morel passent en CO’Met à Orléans est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Cimbat
Il y a 2 ans et 323 jours

Sécuriser le réemploi, une démarche collective

Photo : AdobeStockLargement développé dans d'autres secteurs, le réemploi reste une pratique marginale dans le monde du bâtiment (d'après le projet Européen Interreg FCRBE, aujourd'hui seulement 1% des éléments de construction sont réemployés dans le Nord-Ouest de l'Europe à la suite de leur première application). Pourtant, les impacts positifs qui y sont associés sont multiples, et l'engouement des acteurs pour son développement connaît une véritable montée en puissance. De plus, le contexte réglementaire évolue favorablement, notamment en 2022 (RE2020, filière REP PMCB, diagnostic PEMD), et de nombreuses initiatives voient le jour, aussi bien sur le développement de l'offre que sur la structuration de la demande. Cependant, les enjeux de qualité et de responsabilité sont majeurs pour le secteur du bâtiment, et l'offre de PEM (produits-équipements-matériaux) issus du réemploi doit être sécurisée afin de répondre aux attentes des acteurs. Plusieurs actions ont vu le jour ces dernières années, via notamment les travaux de la Fondation Bâtiment Energie (enjeu A), les cellules innovation du Booster du réemploi, les 36 fiches matériaux issues du projet Européen Interreg FCRBE... Lire la suite : Sécuriser le réemploi, une démarche collective
Il y a 2 ans et 323 jours

Le centre d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure déclaré d’utilité publique

Les opposants au projet de centre d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse) dénoncent un « passage en force ».
Il y a 2 ans et 323 jours

Avec Eva, Sika ouvre la route du bas carbone

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Avec sa démarche Eva, Sika cherche à accompagner les acteurs du BPE dans leur transition vers le bas et le très bas carbone. [©Sika] A partir de l’année 2021, Sika a commencé à déployer son offre Mix & Flow. Une approche d’adjuvantation s’articulant autour de trois briques, modulables à loisir. « On parle de trois adjuvants de base, à utiliser seuls ou en combinaisons et dans des proportions ajustables », rappelle Joachim Monge, chef de marché BPE chez Sika. Aujourd’hui, le chimiste suisse lance, en même temps, tous les autres étages de sa nouvelle fusée adjuvantaire. Son nom : Eva. Comme le petit robot féminin du film animé Wall-E ? Non ! Plutôt comme l’acronyme d’Environnement, Valeur et Accompagnement. « A travers Eva, nous cherchons à accompagner les acteurs du BPE dans leur transition vers le bas et très bas carbone », souligne Michèle Duval, directrice du pôle Béton de Sika. Performances et valeurs d’usage maintenues Ce n’est pas un luxe que de rappeler qu’avec l’entrée en application de la RE 2020, la donne change en matière d’approches constructives. Et même si nombre de professionnels estiment – à juste titre – que le béton a un rôle à tenir dans la construction du futur, il n’en reste pas moins pointé du doigt aujourd’hui. Son devenir est intimement lié à la baisse de son empreinte carbone. La démarche Eva est la contribution de Sika pour atteindre cet objectif crucial de décarbonation du secteur de la construction. Elle se décline en trois axes dont le premier doit, justement, permettre de formuler des bétons bas et très bas carbone, sur la base de nouveaux liants, en particulier. « Tout en maintenant les performances et les valeurs d’usage, y compris en conditions hivernales », insiste Joachim Monge. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 323 jours

Isère : La région Auvergne – Rhône-Alpes s’équipe en stations hydrogène

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine La future station hydrogène d’HYmplulsion se situe sur le site de Saint-Egrève de Vicat. [©Vicat] Créée en 2018, HYmpulsion est une entreprise spécialisée dans la mobilité hydrogène en Auvergne – Rhône-Alpes (AuRA). Ses actionnaires se composent de la région AuRA, Engie, Michelin, le Crédit Agricole et la Banque des Territoires. En avril dernier, Laurent Wauquiez, président de la Région, Thierry Raevel, président d’HYmpulsion, et Guy Sidos, Pdg de Vicat, se sont réunis à Saint-Egrève (38). Les trois acteurs annonçaient ainsi la création d’une nouvelle station hydrogène sur le site du bétonnier. « Nous sommes fiers de contribuer activement à l’émergence de la filière hydrogène. Et à l’indépendance énergétique, grâce à la production locale de nouveaux vecteurs décarbonés : les carburants de synthèse », explique Guy Sidos. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Pour l’industriel, comme pour d’autres, cette énergie constitue un atout pour la décarbonation des transports et des process industriels. Au total, 5 stations d’hydrogène verront le jour courant 2022. Les usagers ayant fait le choix de cette mobilité pourront traverser la région sur un axe Est – Ouest et systématiquement disposer sur leur trajet d’une solution de recharge en hydrogène renouvelable. « Dans le contexte de crise énergétique actuelle, le développement de l’hydrogène est plus que jamais pertinent », conclut Pierre Fort, Dg du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 323 jours

Les chantiers du Village des médias officiellement lancés

PARIS 2024. Déjà en cours sur différents secteurs, c'est seulement le 1er juillet 2022 que le geste inaugural, en présence des élus locaux, des travaux du Village des médias, qui accueillera les journalistes du monde entier pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, a eu lieu.
Il y a 2 ans et 323 jours

Elec Calc™ et Elec Calc™ Grid de Trace Software : une accélération dans le dimensionnement électrique

Trace Software lance sa nouvelle version d’elec calc™ avec de nouveaux composants dont les IRVE, des nouvelles fonctionnalités pour la gestion des réseaux, des évolutions pour la Haute Tension et le tout avec une ergonomie encore optimisée.A ces nouveautés est également associé le nouveau logiciel elec calc™ GRID qui se positionne comme une révolution technologique majeure. Ce logiciel innovant permet le dimensionnement d’installations multisources et/ou de réseaux maillés. Une innovation dans le domaine de la conception électrique !elec calc™ : encore plus de possibilités de calculComme chaque année, elec calc™ est édité dans une nouvelle version afin de proposer des fonctionnalités toujours plus performantes pour répondre aux besoins et aux nouvelles tendances de la conception électrique.La nouvelle version d’elec calc™ intègre de nouveaux composants et des fonctionnalités uniques conçues pour plus grande flexibilité et une haute précision dans la conception des installations électriques. Ces évolutions sont le fruit d’une démarche d’amélioration continue et d’une volonté d’extrême rigueur électrotechnique. Avec elec calc™, le calcul électrique devient haut de gamme.Parmi les nouveautés d’elec calc™ :Nouveaux composants : bornes IRVE, démarreur moteurGestion de la filiation Tarif jauneChoix de références fabricants en automatiqueFonction d’export / import ExcelMessages d’anomalies en lien vers la FAQNouveautés pour la gestion de la Haute Tension (gestion des relais, générateur homopolaire, symbolique clés de protection…)Nouvelle norme NEN pour les Pays-BasErgonomie : navigation dans les folios, plus possibilités de personnalisation de l’affichage, personnalisation des rapports, imports directs TRC …elec calc™ GRID : une révolution dans le monde du calcul d’installations électriqueselec calc™ GRID été conçu pour répondre au besoin de dimensionnement d’un nouveau type de réseau, dit multisources et maillé, qui présente de nouveaux défis en matière de dimensionnement électrique.elec calc™ GRID permet de gérer les réseaux Haute et Basse Tension dans la même interface. Son algorithme de calcul load flow prend en charge la définition des flux de puissance pour toute installation comportant plusieurs sources à des niveaux différents, et la gestion de maillage, que ce soit pour des réseaux équilibrés ou non.Outre les puissants algorithmes de calcul, le logiciel concilie la performance électrotechnique et les besoins normatifs, tout en conservant la facilité d’utilisation d’elec calc™ et son calcul en temps réel.Parmi les fonctionnalités d’elec calc™ GRID : Flux de puissance équilibrée et déséquilibréeRéseau radial et réseau mailléPrise en compte du déphasage causé par le transformateurPrise en compte des régulateurs (sources à puissances contrôlées)Compensation de l’énergie réactiveGestion de plusieurs scénarios de fonctionnementContrôles et vérifications de l’installation électriqueCalcul de chutes de tension et flux de puissanceAffichage graphique des flux et prise en compte des pertes de puissanceCalcul des réseaux triphasés et monophasés, AC et DCModèle de charge à courant constant et à impédance constante.Avec elec calc™ et elec calc™ GRID, Trace Software propose des solutions toujours plus puissantes pour accompagner les professionnels et répondre aux besoins actuels du dimensionnement des grids, dont l’enjeu est la production d’électricité au plus près du consommateur, notamment en utilisant des sources d’énergie renouvelable.
Il y a 2 ans et 323 jours

Les informations désormais obligatoires à afficher dans une annonce de location

Depuis ce premier juillet 2022, les bailleurs non-professionnels sont soumis à certaines obligations lors de la rédaction de l'annonce de mise en location de leurs biens.
Il y a 2 ans et 323 jours

Une copropriété s'engage dans la rénovation énergétique pour passer de la classe E à la classe B

La rénovation énergétique des copropriétés reste une décision difficile Les copropriétaires reculent devant les frais à engager, notamment lorsqu'ils ont des revenus modestes ou ne sont pas les occupants de leur logement. Le retour sur investissement peut s'avérer très long. À Rennes (Ille-et-Vilaine), la résidence le Galicie a pourtant franchi le pas. Cette copropriété de 95 logements, dont plus de la moitié en location, vient d'achever sa mue après plusieurs années de projet. Projet de ravalement « Les premières réflexions remontent à 2014 », se souvient Kévin Verger, gestionnaire pour Foncia, syndic de la copropriété. Cet immeuble du quartier de l'hôpital Sud, livré en 1969, avait besoin d'une rénovation. Un ravalement des façades vétustes s'impose. Une équipe de maîtrise d'œuvre est constituée autour de l'agence rennaise Séverine TouchetArchitecte DPLG dirigée par Séverine Touchet, architecte et ingénieure, spécialisée dans la réhabilitation de bâtiments existants. Celle-ci travaille avec la coloriste de la Ville de Rennes à une présélection de gammes de couleurs afin de redonner vie à cette façade neutre et pâle. « Les seuls reliefs de ce long bâtiment R+3 en U sont constitués par les voiles en béton saillants au niveau des douze cages d'escalier, décrit Séverine Touchet. Nous avons proposé de ponctuer ces entrées par de la couleur.» Deux camaïeux de mauve et de bleu sont proposés au groupe de copropriétaires désignés pour former la commission travaux. Ce sont trois mauves différents qui viendront rythmer les halls d'entrée, associés à deux beiges et un blanc pour les parties courantes et un gris en soubassement. Du ravalement à l'isolation des façades « En tant que premier syndic de France, Foncia a choisi d'être un acteur de la transition énergétique, en informant les conseils syndicaux et les copropriétaires sur les enjeux et les bénéfices de la rénovation énergétique, souligne Kévin Verger. Longtemps réticents à engager de tels travaux, ce qui est parfaitement compréhensible car il s'agit souvent de montants assez élevés, ceux-ci se montrent de plus en plus sensibles à l'utilité de telles interventions, notamment quand on leur explique qu'ils y gagneront en qualité de vie. »Á la résidence Le Galicie, parallèlement aux études architecturales, un audit énergétique est réalisé par le bureau d'études Acceo/E2C et la copropriété se voit sélectionnée par Rennes Métropole avec cinq autres résidences dans le cadre d'un programme d'aide à la rénovation énergétique nommé « Ville de demain » géré par la Caisse des Dépôt et Consignations, et ayant pour « vocation de financer des projets innovants, démonstrateurs et exemplaires de ce que sera la ville de demain ». Aux aides publiques de l'État s'ajoutent des subventions de la communauté de communes pour réaliser la rénovation, à condition d'obtenir le label BBC Rénovation après travaux.Le projet évolue donc vers une rénovation énergétique globale. Au simple ravalement se substitue une isolation thermique par l'extérieur, complétée par l'isolation du plancher haut du sous-sol et de la toiture terrasse et associée à la rénovation complète du système de ventilation de l'immeuble. Les menuiseries extérieures d'origine ont été remplacées par certains copropriétaires mais il reste encore 10 à 15 % de fenêtres en bois à simple vitrage. Puisqu'on ne peut pas imposer à tous les copropriétaires le remplacement des menuiseries de leur logement, l'équipe de maîtrise d'œuvre s'est assurée d'atteindre le niveau de performance énergétique du label BBC en équipant le toit terrasse de panneaux solaires thermiques destinés à produire une partie de l'eau chaude sanitaire. La chaufferie collective est rénovée et des robinets thermostatiques équipent tous les radiateurs.L'ensemble de ces mesures permet au bâtiment de passer de la classe énergétique E à la classe B et ainsi d'obtenir les financements attendus.« En fonction des revenus de chaque copropriétaire, les aides peuvent couvrir 30 à 50 % du coût des travaux, voire 90 % pour quelques personnes aux revenus très modestes », décrit Kevin Verger. La décision d'engager les travaux est votée en Assemblée Générale de copropriétaires en décembre 2018.Enduit sur laine de roche En façade, la solution préconisée par l'architecte est le système d'ITE StoTherm Mineral qui utilise un isolant incombustible en laine de roche. Pour atteindre une résistance thermique R de 3,7 m2K/W, les panneaux isolants auront une épaisseur de 140 mm. L'enduit de finition taloché retenu est le StoSilco K à base de résine siloxane, particulièrement résistant aux intempéries. La société rennaise SNPR décroche le marché de travaux de façade et démarre en septembre 2019 un chantier qui durera près de deux ans. Habituée à travailler avec les produits Sto, l'entreprise, forte de son expérience, respecte à la lettre les préconisations du maître d'œuvre. « Sto est un de nos principaux fournisseurs, confie Hervé Rouault, responsable du secteur façades de SNPR. Nous apprécions sa large gamme de produits, les conseils du commercial, les courts délais de livraison, les produits adaptés aux conditions de pose grâce à des versions été et hiver… » La fixation calée-chevillée des panneaux d'isolant minéral est réalisée avec le Sto-Mortier colle B et des chevilles à rosace. Une couche d'enduit de base StoLevell Uni armée d'un treillis en fibre de verre est ensuite appliquée, suivie d'une deuxième passe du même enduit. Les surfaces du rez-de-chaussée sont renforcées avec une armature de blindage noyée dans une première passe d'enduit. Le revêtement de finition taloché StoSilco K1.5 est décliné en trois teintes issues du nuancier StoColor System selon son emplacement sur la façade : blanc et deux tons de beige. Technologie X-black Les façades, des cages d'escalier non chauffées, ne nécessitent pas d'isolation. Elles font donc l'objet d'un ravalement technique en imperméabilité de façade de classe I3, comprenant une couche d'impression StoPrim, une sous-couche Irtop SC et une couche de finition talochée Irtop S K 1.5, permettant d'obtenir le même grain d'enduit de finition que les parties isolées. Les teintes mauves choisies (33400, 33401 et 33402 du nuancier StoColor System) étant soutenues, l'enduit bénéficie de la technologie X-black exclusive de Sto qui réduit son coefficient d'absorption solaire et limite l'absorption de chaleur en été. Les soubassements, les sous-faces et les nez de balcon sont quant à eux revêtus d‘une peinture microporeuse classe D2 à la finition mate StoColor Jumbosil. Confort d'hiver et d'été A l'automne 2021, alors que les travaux n'étaient pas totalement achevés, les copropriétaires ont confié leur satisfaction à Kévin Verger. Outre l'aspect esthétique de leur résidence, qui était leur objectif initial, ils apprécient désormais le confort accru de leur logement, été comme hiver. Ils ont constaté qu'il y faisait moins chaud pendant les périodes de canicule estivale et nombre d'entre eux n'ont pas eu besoin d'allumer leurs radiateurs au début de la période de chauffe. Fiche technique Type de bâtiment : réhabilitation d'immeuble de logement collectif Localisation : square de Galicie et avenue de Pologne, 35000 Rennes Surface de façade traitée : 5 200 m2 Maître d'ouvrage : représenté par Foncia Rennes Maître d'oeuvre : SARL « Séverine Touchet - Architecte DPLG » Bureau d'étude thermique : ACCEO/E2C Organismes : Rennes Métropole, écoTravo, Caisse des dépôts, CEE, Anah Entreprise applicatrice : SNPR Date de réception : fin 2021 Solutions utilisées : système StoTherm Mineral, enduit StoSilco K, revêtement d'imperméabilité Irtop S K avec technologie X- black, peinture StoColor Jumbosil
Il y a 2 ans et 323 jours

Un projet d'usine à Fos-sur-Mer pour verdir l'acier

Un projet d'usine de production de fer et d'acier décarbonés, implantée à Fos-sur-Mer (13), a été annoncé le 30 juin par un consortium constitué par l'incubateur européen EIT InnoEnergy, avec notamment Engie et Forvia.
Il y a 2 ans et 323 jours

Le R32 domine dans les pompes à chaleur et la climatisation au Salon Mostra Convegno

De la petite pompe à chaleur air/eau au nouveaux DRV, en passant par les groupes froids réversibles de moyenne puissance, le R32 s’est imposé en froid, climatisation et chauffage thermodynamique.
Il y a 2 ans et 323 jours

Jules Nyssen prend la tête du Syndicat des énergies renouvelables

CARNET-NOMINATION. Le nouveau président de l'organisation professionnelle, élu pour trois ans, débutera son mandat en octobre. Il juge le défi de la transition écologique "immense".
Il y a 2 ans et 323 jours

Le Far West de la comptabilité carbone des entreprises

Bâtiment, travaux publics, groupes cotés, PME... De plus en plus d’entreprises calculent leur empreinte carbone mais selon la méthode et le périmètre choisis, le résultat en tonnes de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère et les objectifs de réduction qui en découlent peuvent varier.
GDA
Il y a 2 ans et 323 jours

Configurateur Plancher dalle – un logiciel développé par RECTOR pour accompagner les architectes

Pour anticiper la transformation des bâtiments dès leur conception et réduire leur impact environnemental, RECTOR lançait, en 2020, Caméléo®, une structure révolutionnaire de plancher dalle préfabriquée en béton sans mur porteur, intégrant tous les éléments résistants dans l’épaisseur du plancher. Cette nouvelle approche impactant la manière de construire, RECTOR crée, aujourd’hui, le configurateur Plancher dalle […]
Il y a 2 ans et 323 jours

Gestion des déchets du bâtiment et REP PMCB : Valobat lance sa procédure d’appels d’offres pour la collecte, le transport et le traitement des déchets

Répondant aux ambitions et objectifs de la Responsabilité Elargie du Producteur (REP) sur les Produits et Matériaux de Construction et du Bâtiment (PMCB), Valobat souhaite contribuer à faire du bâtiment une filière d’excellence sur toute la chaîne de gestion des déchets. En ordre de marche pour obtenir l’agrément d’éco-organisme, il ouvre une consultation nationale pour […]
Il y a 2 ans et 323 jours

Semin, des produits locaux, une ambition internationale

Le fabricant d’enduits a présenté début juillet à ses clients distributeurs sa nouvelle gamme 99, composée de quatre produits à très forte teneur en matières naturelles. Une stratégie de circuits courts, qui n’empêche pas le groupe de regarder toujours plus vers l’export.
Il y a 2 ans et 323 jours

L’innovation : la raison d’être de LOUINEAU depuis plus de 40 ans

 NOUVEAUX SYSTÈMES DE FIXATION ET D’HABILLAGE, ET NOUVEL OUTIL DIGITAL POUR FACILITER TOUJOURS PLUS LE QUOTIDIEN DES PROFESSIONNELS  Un industriel qui place le savoir-faire de l’artisan au coeur de ses lignes de production  Concepteur et fabricant français de systèmes de fixation et d’habillage pour les menuiseries et murs-rideaux, LOUINEAU cultive sa démarche d’innovation depuis plus de […]
Il y a 2 ans et 323 jours

4 choses importantes à considérer pour une maison plus écologique !

La responsabilité de l’homme face à de son environnement est un sujet qui préoccupe de plus en plus, aussi bien au niveau des gouvernements, des entreprises que des individus. En effet, l’impact hautement négatif des activités humaines sur la nature a atteint un niveau critique et le secteur de la construction est vivement concerné. C’est justement pour cette raison que la transition écologique et énergétique prône la construction des maisons écologiques, respectueuses de l’environnement tout en assurant le confort et le bien-être de ses habitants. Dans le présent article, découvrez 04 choses à mettre en œuvre pour bâtir une maison plus écologique ! L’utilisation des matériaux naturels, sains et durables Une maison écologique est définie comme une maison qui respecte l’authenticité de son environnement immédiat, génère le moins de pollution possible et réduit à la baisse sa consommation d’énergie. Ainsi, la première chose à faire lorsqu’on a en projet une écoconstruction est de privilégier les matériaux de construction naturels, que l’on peut obtenir localement, tels que le bois, la pierre, la paille et la brique en terre crue d’argile. Ces matériaux sont non seulement naturels, mais également résistants, durables, et n’intègrent rien de nuisible à l’environnement. Par ailleurs, sur le point de l’esthétique, ils n’ont rien à envier. En effet, vous connaissez très bien la valeur esthétique qu’offrent le bois, la paille et la pierre, ainsi que la diversité de conceptions et de styles ! Des constructeurs tels que Hexagone Architecture, sont des spécialistes des écoconstructions en matériaux bio. L’entreprise s’impose comme un acteur de l’habitation écologique et sait allier un coût raisonnable à la qualité du résultat final. Les économies d’énergie pour une maison écologique Une maison écologique doit avoir une très basse consommation en énergie, en réduisant les besoins et en éliminant les pertes ! Il s’agit entre autres de mettre à profit la maison et la nature pour la régulation de la température intérieure, en laissant pour compte l’utilisation des systèmes de chauffage et de climatisation conventionnels, lesquels sont énergétivores. Différents procédés sont utilisés par les constructeurs à cette fin. Par exemple, comme il est connu qu’en hiver la façade sud de la maison est exposée au soleil, on recommande donc d’orienter sa résidence en plein sud afin de capter au maximum la chaleur du soleil, laquelle sera diffusée à l’intérieur et maintenue durablement grâce à une isolation thermique intérieure efficace (telles que les doubles et triples vitrages). Vous pouvez également planter de façon stratégique des arbres de sorte à vous protéger du vent et à garantir de l’ombre dans les pièces en période d’été. Il est également important de savoir que certains matériaux de construction peuvent se montrer thermorégulateurs, c’est-à-dire qu’ils sont capables de retenir la chaleur en période hivernale et de délivrer une fraicheur en été. Nous pouvons penser à la terre crue et à la paille essentiellement ! Sources d’énergies renouvelables et équipements écologiques L’une des caractéristiques d’une maison plus écologique est son autonomie énergétique en utilisant des sources d’énergie renouvelable. Ces sources utilisent les richesses de la nature et doivent être les moins polluantes possible. On peut citer essentiellement l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’énergie géothermique. Il est également important d’utiliser des équipements écologiques optimisant leur consommation. Pour le chauffage, pourquoi ne pas utiliser par exemple, des chaudières et poêles à granulés ? Ils sont à haut rendement énergétique et écologique. Pour l’équipement électroménager, optez pour les appareils de classe énergétiques A+, moins énergétivores. La qualité de l’air intérieur dans votre maison écologique Une maison écologique doit par-dessus tout préserver la santé de ses habitants. L’un des pans sur lesquels il faut absolument veiller est la qualité de l’air d’intérieur. Il doit être dépourvu des composés organiques volatils (COVs), pollens, virus, bactéries et autres particules fines. L’air d’intérieur mérite ainsi d’être bien renouvelé et il suffit souvent d’installer un bon système de ventilation pour y arriver. Vous pouvez aussi vous procurer un purificateur d’air, connu pour être efficace dans la filtration de l’air.
Il y a 2 ans et 323 jours

La Réunion : Soltech organise sa journée de rencontres béton

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Les équipes de Soltech et Via Sols ont organisé leur journée de rencontres béton en mai dernier. [©Soltech] Comme chaque année, l’entreprise Soltech, avec la participation de Via Sols, a organisé sa journée de rencontres béton. Près de 80 professionnels du monde de la construction et de l’aménagement public ont participé à l’évènement. « Le but est de présenter les dernières innovations adaptées à La Réunion, explique Jean Ros, dirigeant de Soltech. Après le Covid, tout le monde avait envie de se retrouver et d’échanger. » Ce rendez-vous permet aussi à l’entreprise de comprendre les attentes et les interrogations des maîtres d’ouvrage, des urbanistes et des paysagistes, et d’adapter ses solutions. Retrouvez l’actualité des entreprises en région La Réunion Lors de cette dernière rencontre, Soltech et Via Sols ont abordé différents sujets. « Il y a d’abord une présentation produits, puis un temps de questions/réponses. » Perméabilité des sols, zones vertes, béton coloré ou encore mortier hydraulique pour une application sur enrobé, sont autant de sujets abordés. L’année prochaine, toujours au mois de mai, après le Salon de la Maison qui se tient à La Réunion, la rencontre béton s’orientera sur la chape. « Nous explorerons la chape fluide pour la maison avec un revêtement terrazzo, mais aussi les DTU d’application… » Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 323 jours

Saint-Gobain veut industrialiser la construction en terre

"C'est une première mondiale qui démarre en France", a annoncé Patrice Richard, directeur de la distribution du groupe: un programme de masse visant à réutiliser à partir de 2023 la terre d'excavation de chantiers, aussi bien pour bâtir des maisons individuelles que des immeubles à étage.A l'origine, le groupe cherchait depuis 2019 à répondre à la demande d'un des plus grands aménageurs publics d'Europe, Euroméditerranée, qui pilote la rénovation des quartiers déshérités du nord de Marseille."Ils nous ont dit: +Le gouvernement et les normes françaises nous imposent du bois et des matériaux biosourcés pour faire baisser les émissions de CO2 de la construction, mais nous n'avons pas de bois: que peut-on faire avec de la terre? Parce que nous avons de la terre+", se souvient M. Richard.En alliant ses forces de recherche, ses usines et son réseau de distribution de matériaux Point P, Saint-Gobain a imaginé la possibilité de remplir des murs à ossature de bois avec un "béton de terre" projeté ou coulé, ou de construire avec des parpaings composés de terre, d'un liant à base de déchets de sidérurgie, de concassage de béton recyclé et de végétaux comme le chanvre.Des idées au MarocOutre le fait qu'elles sont économiques, les maisons en torchis ou en pisé, que l'on trouve du Maroc à l'Amérique latine en passant par le Sahara ou le Yémen, ont trois qualités: elles offrent un meilleur confort en été et en hiver, une meilleure hygrométrie, et une meilleure isolation phonique.Autant de facteurs issus des cultures traditionnelles très recherchés pour adapter la construction moderne au réchauffement climatique, tout en faisant baisser les émissions carbone du secteur de la construction, alourdies par celles de la fabrication du ciment. A lui tout seul, le ciment émet trois fois plus de carbone que le transport aérien.Le béton de terre, s'il ne permet pas encore de bâtir des murs porteurs, pourrait aussi permettre de réduire les consommations de sable, de plus en plus rare, soulignent ses promoteurs."Nous sommes allés prendre des idées au Maroc", précise M. Richard. "Ce que nous ne pouvions pas répliquer, ce sont des murs aussi épais que là-bas, et surtout nous devions trouver une solution demandant moins de main-d'oeuvre."Avec la technique de projection de béton de terre dans une structure porteuse en bois, on débouche sur un bâtiment "négatif en carbone", assure-t-il.Cette technique devrait aussi permettre de consommer moins d'énergie pour chauffer ou rafraîchir le bâtiment puisque la terre a la capacité de stocker la chaleur en été (au moins 15 heures), de freiner le froid en hiver, d'aspirer l'humidité quand il y en a trop, ou en rejeter si l'air est trop sec.Maisons "test""A condition de ne pas l'utiliser en façade", avertit néanmoins Manu Foucher, façadier qui craint les lézardes et craquellements dus à la sécheresse, malgré le chanvre incorporé dans la recette pour limiter le retrait de la terre lorsqu'il fait sec.A l'utilisation, avec un camion-pompe qui remplit de béton de terre l'ossature-bois, M. Foucher trouve "qu'on gagne du temps sur le chantier". Saint-Gobain s'est engagé à lancer des programmes de formation pour les artisans.Pour l'instant, une poignée de maisons "test" sont prévues en France et le groupe a signé deux projets d'immeubles dont la construction devrait démarrer en 2023.Côté coûts, le projet "était surnommé Dacia au début", du nom de la voiture à bas coût de Renault qui s'est avérée un succès commercial, explique M. Richard. "Un mur fourni et posé ne devait pas coûter plus qu'un mur de base" en béton, sinon il ne pourrait jamais prendre son envol, souligne-t-il."Les fabricants de béton ne sont pas des concurrents, ce sont des partenaires, car nous les aidons à décarboner les immeubles, et on ne pourra pas se passer de la portabilité des bâtiments (les fondations en béton armé), mais grâce à la terre on pourra être conforme aux nouvelles normes de construction françaises RE2020", espère Michel Daniel, directeur aménagement et ville durable chez Saint-Gobain.
Il y a 2 ans et 323 jours

Habitat de demain, comment se préparer aux défis environnementaux ?

Build Green a été l’invité du podcast The Big Shift pour parler Habitat écologique. Un moment de partage et d’échange fructueux sur les thèmes des défis climatiques, du choix du type d’habitat et des matériaux, les habitats légers (type tiny house ou yourte), ou comment se prémunir des arnaques dans le bâtiment. En plus de l’interview […]
Il y a 2 ans et 323 jours

Nouveau saturateur terrasses

Pour protéger efficacement les terrasses, les abords de piscine ou encore les escaliers en bois, Cecil Professionnel lance un nouveau saturateur terrasses SX735. Conçu et fabriqué en France dans le Jura, ce saturateur en phase aqueuse bénéficie d’une formule biosourcée, conforme à la norme NF EN 16640. Sa formule à base d’huiles végétales et de résines modifiées biosourcées pénètre et nourrit le bois en profondeur. Il le protège ainsi durablement des UV, des intempéries et des taches. Conforme à la norme NF EN 16640, il limite son impact sur l’environnement avec moins de 1 g/L de COV (par rapport à un saturateur en phase aqueuse qui légalement en contient au maximum 30g/L). Sa formule possède un pouvoir hydrofuge renforcé qui bloque l’eau et l’humidité en surface. Antiglisse sur bois sec ou humide, le saturateur SX735 est idéal pour les abords de piscine (testé selon XP CEN/TS 16165 pied nu).
Il y a 2 ans et 323 jours

Grégoire Poux-Guillaume prochain CEO d’AkzoNobel

AkzoNobel a annoncé que Grégoire Poux-Guillaume deviendra le nouveau CEO de l’entreprise au 1er novembre 2022. Il succédera à Thierry Vanlancker, actuellement CEO et membre du Conseil d’Administration depuis 2017, dont le mandat s’achève. Grégoire Poux-Guillaume (52 ans), de nationalité française, est un dirigeant international comptant 25 années d’expérience. Il s’est distingué en assurant la réussite et la rentabilité d’entreprises dans des environnements difficiles, où il a su accélérer la croissance et améliorer les marges. Précédemment, il a été CEO de Sulzer, CEO de GE Grid Solutions (anciennement Alstom Grid) et Directeur Général de CVC Capital Partners.
Il y a 2 ans et 323 jours

Gary HAWORTH nommé Président adjoint de la FIPEC

Gary HAWORTH, Directeur général du Groupe TOUPRET, vient d’être nommé Président adjoint de la Fédération des industries des peintures, encres, couleurs, colles et adhésifs, préservation du bois (FIPEC). Élu à l’unanimité le 2 juin 2022lors de l’assemblée générale de la Fipec, Gary Haworth a pris les fonctions de Président adjoint de la FIPEC pour 1 an. Aux côtés de Jacques MENICUCCI, Président, il a pour mission de soutenir et développer les actions de la FIPEC avec les institutionnels, les filières professionnelles et les autres organisations partenaires tant au niveau national qu’européen. Nommé Conseiller du Commerce Extérieur de la France par le Premier Ministre en novembre 2021, Gary HAWORTH a plus de 30 ans d’expérience sur les marchés du bricolage et de la construction, auprès de l’industrie, des circuits de distribution professionnels et grand public. Avec cette nouvelle fonction, c’est tout naturellement que Gary HAWORTH poursuit son engagement auprès des différents acteurs de la filière. Photo : FIPEC  
Il y a 2 ans et 323 jours

Christophe Possémé, nouveau président du CCCA-BTP

Christophe Possémé, 45 ans, a été élu président du CCCA-BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics), lors du conseil d’administration du 5 juillet 2022, pour un mandat de trois ans. Il succède à Éric Routier, qui présidait l’association à gouvernance paritaire depuis 2019. Christophe Possémé est président de l’entreprise Le Bâtiment Associé à Muizon (51), qui compte 155 collaborateurs : maçonnerie, taille de pierre, charpente, ossature bois, restauration du patrimoine, travaux de déplombage et désamiantage, travaux publics. Après un CQP (certificat de qualification professionnelle) de briqueteur et un baccalauréat professionnel Construction bâtiment gros œuvre, Christophe Possémé a obtenu un diplôme de chef d’équipe gros œuvre puis un DUT (diplôme universitaire de technologie) de Conducteur de travaux. Il a également suivi le cycle de direction d’entreprise de l’Aproba et il est titulaire du certificat supérieur Développement durable et Qualité environnementale de l’IFRB. Après plusieurs années passées dans différentes entreprises du bâtiment, Christophe Possémé a rejoint en 2000 l’entreprise Le Bâtiment Associé en qualité de conducteur de travaux. Directeur de travaux de 2005 à 2009, puis directeur général adjoint de 2009 à 2010, il est depuis 2011 le président de l’entreprise. Christophe Possémé est de longue date investi dans la formation professionnelle aux métiers de son entreprise, notamment des jeunes par la voie de l’apprentissage. À ce titre, Le Bâtiment Associé, qui forme chaque année une vingtaine d’alternants et dont la formation et la montée en compétence permanente des salariés constitue une valeur forte de l’entreprise, a reçu en 2021 le Trophée de l’alternance. Le conseil d’administration du CCCA-BTP du 5 juillet 2022 a également élu : Éric Routier (FNCB-CFDT), vice-président, Ludovick Lefebvre (FNSCBA-CGT), trésorier Laure Vial (CAPEB), secrétaire
Il y a 2 ans et 323 jours

Feuille de route commune entre Régions de France et Sites & Cités Remarquables de France

Le 30 mai 2022, Carole Delga, présidente de Régions de France, et Martin Malvy, président de Sites & Cités Remarquables de France ont signé un accord de partenariat rapproché, avec un double objectif : œuvrer à la préservation et la valorisation de notre patrimoine. Ce partenariat triennal, a été officialisé en inauguration du 4ème Congrès national de Sites & Cités Remarquables de France, qui s’est tenu les 30 juin et 1er juillet 2022 à Dax, et dont le thème était « Centres anciens, enjeux climatiques & écologiques ». Régions de France et Sites & Cités Remarquables de France s’accordent ainsi sur une feuille de route commune, permettant notamment d’établir des concertations régulières entre les deux organismes autour de cinq thématiques phares de Sites & Cités Remarquables de France : l’aménagement du territoire, la coopération internationale, tourisme et patrimoines, la restauration et la rénovation énergétique du bâti ancien, et enfin culture et patrimoine.
Il y a 2 ans et 323 jours

Nouveau revêtement d’imperméabilisation

PRB a développé un nouveau revêtement d’imperméabilisation pour que les façades soient plus résistantes à l’encrassement grâce à sa résine siloxane et son revêtement réticulable aux UV : PRB COLOR IMPERXANE MAT . Ce revêtement d’imperméabilisation s’utilise sur supports neufs ou anciens. Il est disponible en seau de 17 kg et il existe dans toutes les teintes du nuancier PRB COLOR ÉVOLUTION. Résistance à la fissuration de A1 (D3) à A5 (I4), effet perlant, peu d’encrassement, finition mate minérale, excellente perméabilité à la vapeur d’eau.
Il y a 2 ans et 323 jours

Les nouvelles ambitions de Rabot Dutilleul

Entreprises - Le groupe de BTP nordiste a levé 6 M€ lui permettant de se renflouer et de continuer à investir sur des projets complexes et dédiés à la transition écologique.
Il y a 2 ans et 323 jours

Bâtiment - L'environnement, stimulateur d'innovation

Les chefs d'entreprise recherchent des solutions pour être en conformité avec les nouvelles exigences et verdir leurs pratiques.
Il y a 2 ans et 323 jours

Alliance inédite entre le bois et la pierre de taille

Construction bas carbone -
Il y a 2 ans et 323 jours

La région Ile-de-France adopte un contrat État-région sans volet transports

Ce engagement financier a "vocation à rééquilibrer, sur le long terme, les investissements en Île-de-France au bénéfice de tous les territoires, urbains comme ruraux", a souligné la région présidée par Valérie Pécresse (LR) dans un communiqué.La région se félicite du "doublement de l'enveloppe strictement dédiée aux projets environnementaux" (572 millions d'euros) qui doit notamment servir au développement de la filière hydrogène et au remplacement des vieilles chaudières polluantes.L'enveloppe du volet enseignement supérieur et recherche, à plus d'un milliard d'euros, permettra notamment de rénover des bâtiments universitaires, acheter du matériel scientifique de pointe ou agrandir les résidences étudiantes.L'aménagement durable (749 millions), l'emploi et la formation (383 millions) et la culture (254), pour la première fois, font également l'objets de volets distincts, comme l'égalité femmes-hommes (30).Le précédent CPER, d'un montant final de 7,4 milliards d'euros, comportait une enveloppe de 5,3 milliards pour les transports.Les discussions pour une nouvelle enveloppe n'ayant pas abouti, Etat et région sont convenues en 2021 d'un avenant au précédent contrat, pour une durée de deux ans et un montant de près de 2,6 milliards d'euros.Un retard dénoncé dès janvier par les départements franciliens qui déploraient que l'Etat "reste sourd" à leurs appels, alors qu'ils investissent 1,5 milliard pour développer les transports.Elu de la majorité de droite, Pierre Liscia a dénoncé ce "grand absent" des transports, fustigeant le fait que "l'Etat se désengage du secteur des mobilités" dans la "plus grande région d'Europe, celle qui accueillera les JO en 2024"."Ce CPER est un rendez-vous manqué" notamment en raison des transports, a jugé Jonathan Kienzlen (PS), pour qui "la faute en incombe principalement à l'Etat".La majorité de droite a voté un amendement de l'opposition communiste demandant une entrée en application du futur volet mobilités au plus tard au 1er janvier 2023.Assemblée consultative de la société civile, le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) francilien a regretté dans son rapport le "faible taux d'exécution globale du précédent CPER", avec 40% de crédits mandatés fin 2021.
Il y a 2 ans et 323 jours

L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) s'installe en Seine-Saint-Denis, "un symbole"

Installée, depuis sa création en 2004, rue de Vaugirard dans le VIème arrondissement de la capitale, l'agence a déménagé ses 130 salariés de l'autre côté du périphérique, dans un immeuble flambant neuf le long du canal de l'Ourcq, où le foncier disponible a fait fleurir les projets immobiliers."L'idée de venir en Seine-Saint-Denis s'est imposée compte tenu du fait que c'est le département sur lequel nous avons la plus grosse intervention en terme de renouvellement urbain", explique dans un entretien à l'AFP Anne-Claire Mialot, nommée en décembre dernier."Ça permet aussi de montrer qu'on croit concrètement à la possibilité de transformation des quartiers, et c'est aussi cela que symbolise notre arrivée", appuie-t-elle.Le nouveau siège doit être inauguré jeudi, en présence du nouveau ministre de la Ville et du Logement, Olivier Klein, qui occupait jusqu'alors la présidence de cet établissement public."C'est une fierté de voir le président accéder à ces fonctions qui sont essentielles pour l'avenir de notre pays. Il a l'expérience de la construction de logements, du renouvellement urbain et de la politique de la ville dans sa ville de Clichy-sous-Bois" dont il est maire, estime Mme Mialot.Au total, 453 quartiers sont ciblés par le nouveau programme national pour le renouvellement urbain mené par l'ANRU, qui dispose d'un budget de 12 milliards d'euros."Aujourd'hui, c'est le temps de l'opérationnel" avec une majorité de chantiers lancés, souligne sa directrice.Trente-sept quartiers de Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France métropolitaine, sont concernés par ces opérations pour "plus de 2 milliards d'euros de concours financier", soit des subventions et des prêts bonifiés.Plus globalement, "l'Ile-de-France est la première région où on intervient", rappelle Mme Mialot, citant également des villes emblématiques telles Sarcelles (Val-d'Oise), Grigny (Essonne) ou Les Mureaux (Yvelines)."Une bosse" ?L'ANRU entend aussi se déployer massivement à Marseille, où le plan "Marseille en Grand" prévoit d'injecter 650 millions d'euros pour rénover les quartiers pauvres (Castellane, Kalliste...) et "le centre-ville où on met 200 millions d'euros pour travailler sur l'habitat privé".Des villes ouvrières du Nord tout comme la métropole lyonnaise verront également des programmes de rénovation se concrétiser.Avec partout, la même boussole: "travailler sur la rénovation de l'habitat, mais aussi sur la mixité sociale et fonctionnelle, faire revenir du développement économique et des activités dans les quartiers".Exit les "quartiers dortoirs", il faut "refaire des villes où toutes les fonctions sont présentes", annonce Mme Mialot.Par son action, l'ANRU a, selon sa directrice générale, "un effet levier sur d'autres problématiques comme l'inclusion, le développement durable, la résilience".Mais la reprise de l'inflation, qui frappe notamment le prix des matériaux et renchérit le coût des prêts, ne risque-t-elle pas de contrarier certains grands projets ?"Si c'est conjoncturel, c'est une bosse qu'on passera comme d'autres, si c'est un peu plus structurel, la question pourrait se poser de la soutenabilité d'un certain nombres de projets", glisse Anne-Claire Mialot."Pour l'instant, j'ai des élus et des bailleurs qui me disent, +c'est compliqué+, mais je n'ai personne qui m'a dit +j'arrête ce projet parce que je ne peux pas le financer+".Au-delà de l'amélioration du cadre de vie des habitants, les opérations de rénovation urbaine incluent la présence d'équipements publics (écoles, crèches) et "la diversification de l'habitat" pour accueillir différentes populations."La concentration des personnes les plus précaires dans un même lieu n'apporte rien de bon. La mixité permet l'entraide, le dialogue, le vivre-ensemble, la connaissance réciproque, de faire tomber les stéréotypes", juge Anne-Claire Mialot.
Il y a 2 ans et 323 jours

ONDULINE® FLEXOUTUILE – Le système de sous-toiture qui permet la réutilisation des anciennes tuiles et garantit l’étanchéité des toitures en tuiles même après de grosses intempéries

En France, la plupart des toitures sont recouvertes de tuiles différentes en fonction des régions (tuiles canal, tuiles plates ou mécaniques). Ce mode de couverture est apprécié pour sa fiabilité. Mais pour garantir une étanchéité pendant 30 ans, il doit être associé à un système de sous-toiture adapté. Pour éviter les fuites et renforcer la protection des toitures en tuiles contre les risques d’infiltrations (fortes pluies, orages, grêle, neige) et le soulèvement des tuiles par le vent, le leader mondial des solutions de toitures légères ONDULINE a développé FLEXOUTUILE : ce système de sous-toiture ingénieux largement éprouvé assure une étanchéité parfaite et durable des toitures en tuiles. Économique, FLEXOUTUILE offre la possibilité de conserver et de réutiliser les tuiles originales, très pratique en période de pénurie de tuiles, grâce aux différents profils de plaques disponibles (largeur de tuiles allant de 17 à 23 cm). Légères et très flexibles, les plaques bitumées de sous-toitures ONDULINE FLEXOUTUILE sont très simples à installer. Elles s’adaptent à tous les types de tuiles y compris sur des charpentes anciennes. Ce système de sous-toiture assure la pérennité du bâti, en neuf comme en rénovation, en le protégeant des défauts d’étanchéité qui peuvent survenir au fil des années à cause des conditions climatiques ou suite à l’altération des tuiles. ONDULINE FLEXOUTUILE Une pose simplifiée qui s’adapte parfaitement à la charpente existante Les plaques ONDULINE FLEXOUTUILE sont hautement perméables à l’eau et offrent une protection durable et totalement étanche de la toiture contre l’humidité, le vent et la condensation, même lorsqu’une tuile se casse. Très simples à manipuler, à découper et à installer, ces plaques de sous-toitures légères (2,9 Kg/m2) et flexibles s’adaptent à tous les types de charpentes y compris les charpentes anciennes qui peuvent être un peu déformées. Différents profils de plaques sont disponibles (largeur de tuiles allant de 17 à 23 cm) afin d’être installés sur tous types d’ouvrages : les bâtiments historiques, les Établissements Recevant du Public, les bâtiments agricoles, les maisons individuelles et les bâtiments commerciaux. Les bâtiments sont hors d’eau dès la mise en place des plaques et cette étanchéité est garantie 6 mois sans tuiles. La sous-toiture ONDULINE FLEXOUTUILE est dotée d’un système de marquage qui permet de positionner facilement et rapidement les tuiles, en assurant un alignement parfait. La pente de la couverture doit être de 18 % minimum. De plus, sa résistance accrue et sa grande rigidité permettent notamment de marcher sur les plaques, pour une pose facilitée et plus sûre. Un matériau fiable et respectueux de l’environnement Les plaques de sous-toiture ONDULINE FLEXOUTUILE contiennent environ 50 % de matières premières recyclées et leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement forte et visible. De plus, les émissions de CO² sont réduites grâce au poids allégé des matériaux qui limite l’impact lors du transport.
Il y a 2 ans et 323 jours

Dexamenes Seaside Hotel, de K-studio

Le numéro 449 d'AA « Architectures Méditerranéennes » présente une multitude de projets méditerranéens, d'un spa ...More about Cet article Dexamenes Seaside Hotel, de K-studio est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 323 jours

La France installera moins de capacités solaires en 2022 selon les représentants du secteur

La filière "espère atteindre" deux gigawatts de nouvelles capacités solaires en 2022, contre 2,8 GW l'an dernier, selon le président du syndicat Enerplan Daniel Bour."Cette année, tel que c'est parti, on va faire moins que l'année dernière," dit M. Bour, pour qui "si on fait 2 GW cette année, ce sera bien".Actuellement le secteur recense environ 4 GW de projets dotés d'un permis de raccordement mais qui ne peuvent être mis en chantier, car la hausse des coûts des matériaux les a rendus non rentables au regard des tarifs d'achat d'électricité fixés avant la flambée générale des prix.Le secteur a demandé des mesures d'urgence à l'Etat, et attend aussi un projet de loi sur "l'accélération des renouvelables" promis pour fin juillet par le gouvernement, avant les élections législatives.Les industriels aimeraient notamment y voir le solaire acquérir le statut d'"intérêt public majeur" (et non plus "intérêt collectif"). Ils demandent aussi des études d'impact différentes selon les terrains, que la taxe Ifer bénéficie aux communes plutôt qu'aux départements, que les préfets soient mobilisés...Dans un contexte énergétique tendu, le secteur estime qu'il pourrait fournir d'ici 2025 en France l'équivalent en énergie d'un à deux réacteurs nucléaires, soit 25 GW supplémentaires.Mais à ce jour la France n'en est qu'à 13 GW déjà installés - mélange de résidentiel, de toitures et de centrales au sol - quand l'objectif officiel est de 20 GW en 2023. Emmanuel Macron a pour sa part évoqué 100 GW en 2050, et la filière se dit à même de réaliser le double.Un rapport produit mardi par le think tank France territoire solaire avec EY, souligne ses avantages, en termes de capacité d'approvisionnement électrique mais aussi sur le plan économique.Depuis 2010, le coût de production du photovoltaïque a chuté de 85%. Et avec l'envolée générale des prix de marché de l'électricité depuis fin 2021, le secteur solaire, qui bénéficie d'une rémunération garantie, est devenu source de recettes nettes pour l'Etat, étant contraint de reverser le surplus perçu.