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Il y a 2 ans et 357 jours

Les laboratoires béton

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Les laboratoires béton sont un maillon indispensable de l’acte de construire. D’une part, ils assistent les différents acteurs de la construction pour le contrôle qualité des ciments et des bétons mis en œuvre. D’autre part, ces laboratoires permettent de mettre au point de nouveaux produits. Présentation des acteurs qui composent ce secteur d’activité précis en France. Auto Béton Contrôles : Toujours en développement Suivi de coulage pour massif éolien. [©ABC] Récemment, Auto Béton Contrôles (ABC) a acquis une machine d’essais de traction-compression, de marque 3R, une façon de développer des prestations qui étaient jusqu’alors sous-traitées. « Cet investissement est une réelle plus-value, déclare Nicolas Flour, gérant du laboratoire. Cela nous a permis de démarcher de nouveaux clients et de davantage travailler à la demande, en fonction de leurs cahiers des charges. » En ce moment, le laboratoire intervient sur le chantier Mareterra, à Monaco, celui de la tour To-Lyon. Mais aussi sur les chantiers Eole ou du viaduc de Mantes-la-Jolie (78). En termes de tendance, comme beaucoup de ses confrères, le laboratoire suit les évolutions du béton bas carbone et des granulats recyclés. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 357 jours

L’AFGC sensibilise à une éco-conception intelligente

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Aménagement marin en béton, support de biodiversité. [©OEC/Alexandra Agostini] Au sein de l’Association française de génie civil (AFGC), un groupe de travail constitué de différents acteurs du secteur s’est réuni autour de la question de l’éco-conception. Le but ? Formuler une série de recommandations, de documents et autres outils d’aide à la conception des ouvrages de génie civil en béton. A l’origine de cette initiative, la volonté de donner une réponse à la tendance actuelle de mettre le bas carbone à toutes les sauces. « C’est une aberration que de se focaliser sur un unique critère, explique Patrick Guiraud, membre de l’AFGC et directeur du pôle travaux publics chez Cimbéton. L’éco-conception demande une démarche multi-étapes et multi-critères. Tous les acteurs sont concernés. Et ce, dès la conception. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 357 jours

Bas-Rhin : Kronimus lutte contre l’imperméabilisation des sols

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Les rues de Krautergersheim ont été rénovées avec des produits Kronimus. [©Kronimus] A Krautergersheim, plusieurs rues et trottoirs ont été rénovés avec diverses solutions Kronimus, pour permettre aux piétons, cyclistes et véhicules autorisés de circuler en toute sécurité. Une rénovation qui rentre dans le cadre d’un enjeu majeur pour la municipalité. A savoir, l’imperméabilisation des sols. « L’augmentation des surfaces imperméabilisées a des conséquences sur le cycle naturel de l’eau. En particulier, sur les nappes phréatiques plus difficiles à alimenter. C’est pourquoi près de 70 % des pavés en béton que nous proposons sont conçus de manière à lutter contre ce problème », insiste Martin Kronimus directeur du groupe Kronimus. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Grand-Est La gamme de pavés à infiltration Kronimus est complète en matière d’applications. « Chaque pavé a ses particularités et donc sa raison d’être. Les modèles K4, Pasero et Rompero permettent d’illustrer cette diversité. Pour qu’un aménagement soit durable, il faut aussi prendre en compte sa durée de vie, conclut Martin Kronimus. Le béton, tel que le conçoit et le fabrique notre groupe, présente des caractéristiques techniques qui garantissent une longévité certaine. » Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 358 jours

Bétons des Monts du Lyonnais : Des procédures adaptées à la gestion de 29 centrales

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine La qualité d’accès aux zones de chantier est indispensable à des livraisons en sécurité. [©BML] L’histoire de BML commence en 1960, avec la création de la société des Transports Ville, qui gère à l’origine du fret agricole. Les dirigeants créent, en 1969, Bétons de Monts du Lyonnais, avec une première centrale de BPE à Saint-Martin-en-Haut, à mi-chemin de Lyon et de Saint-Etienne. Aujourd’hui, BML compte 29 unités de production présentes dans toute l’Auvergne – Rhône-Alpes, réparties sur les départements de l’Ain, de l’Allier, du Cantal, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, du Rhône et des deux Savoie. Ces unités, très automatisées, emploient jusqu’à 3 opérateurs par centrale, auxquels il faut ajouter un responsable commercial. Les mesures de prévention se situent à trois niveaux : sur les sites des centrales, en phase de transport et lors de la livraison sur chantier. Les contraintes sont spécifiques à chaque situation et nécessitent des procédures adaptées. Pauline Mollo, responsable sécurité/environnement, précise : « Chaque salarié a son histoire, ses différentes expériences professionnelles. Mais globalement, chacun, avec plus ou moins de facilité, finit par s’adapter et respecter les différentes mesures de prévention et de sécurité que nous avons mises en place ». Gérer la prévention sur les sites de centrales Les risques se situent à plusieurs niveaux sur les sites de centrales de BPE. Le plus important reste la chute de plain-pied. En effet, les zones de travail et de déplacement sont souvent glissantes, du fait de la présence permanente d’eau liée à la fabrication du béton, aux opérations de rinçage et de nettoyage. Ces chutes de plain-pied sont souvent liées à une certaine précipitation des opérateurs, qui ne prennent pas assez en compte les conseils de prudence, sur les zones horizontales comme dans les escaliers. Les marches et revêtements anti-dérapants ne suffisent pas toujours. Ce qui impose des actions régulières de sensibilisation, ainsi que des procédures d’information pour les nouveaux arrivants dans l’entreprise. Ces procédures sont déclinées dans le livret d’accueil. Elles sont aussi rappelées dans le contrat qui lie le salarié à BML. La transmission de ces informations est assurée par le responsable hiérarchique direct. A droite, Pauline Mollo, responsable sécurité et environnement, et à gauche Stéphane Mazenod, responsable des transports. [©BML] Si l’ensemble de ces actions a permis de maintenir dans la durée un niveau de sécurité élevé, les dirigeants de BML ont dû renforcer les contrôles à la sortie de la période Covid et rapprocher l’espacement des “piqûres de rappel”. La raison est liée à une surcharge de travail engendrée par une forte reprise et par une pression accrue de la part des entreprises clientes. Une telle situation pousse le personnel à être moins vigilant et à accorder moins d’importance à la sécurité. La prévention sur les sites de centrales concerne aussi les chauffeurs, que l’on sensibilise sur les déplacements à pied. Tout nouvel arrivant reçoit un package complet de vêtements de travail et d’EPI. Le port de vêtements réfléchissants et de chaussures hautes est obligatoire. Les montées et descentes des camions doivent respecter 3 points d’appui. Le port des EPI doit être adapté aux tâches à exécuter. Par exemple, le port de lunettes et de bouchons auditifs lors du nettoyage à l’intérieur et à extérieur des toupies. Affiché dans chaque site et matérialisé au sol, un plan de circulation permet d’éviter toute co-activité entre les camions et le personnel à pied. Gérer le risque routier Stéphane Mazenod, responsable des transports, explique l’enjeu de la gestion du risque routier : « BML dispose de 170 toupies qui effectuent chacune en moyenne 25 000 km/an, soit plus de 4 Mkm/an pour l’ensemble de la flotte ». La direction sensibilise les chauffeurs, mais aussi les commerciaux, tout aussi concernés par ce sujet. Dès 2014, BML a anticipé la réglementation concernant les risques liés aux angles morts, avec des séances régulières de formation, d’information dans le magazine du groupe et/ou dans la feuille de paie. L’expérience montrant que les documents joints aux feuilles de paie étaient généralement bien lus. Dans les centrales, les zones de travail et de déplacement sont souvent glissantes et sources de chutes de plain-pied. [©BML] Des sensibilisations régulières sont aussi dispensées vis-à-vis de l’alcool et des drogues. L’usage du téléphone portable est interdit en l’absence de connexion Bluetooth, et surtout interdit en phase de manœuvres. Devant évoluer dans des régions au climat hivernal potentiellement difficile, certains camions sont équipés de pneus contact. Par ailleurs, les formations concernent le respect du code de la route, particulièrement sous l’angle des “interdictions poids lourds”, qui peuvent poser problème lorsqu’il faut approvisionner des chantiers situés dans des sites plus ou moins contraints. Les chauffeurs, qui livrent dans un périmètre de 20 à 30 km autour d’une centrale, connaissent bien leur territoire et peuvent être amenés à outrepasser la réglementation, pour donner satisfaction à leur client. Là encore, les commerciaux ont un rôle à jouer en amont, afin de vérifier la cohérence du parcours, en fonction du lieu de destination, mais surtout vis-à-vis de l’accès du chantier. Enfin, tant au niveau des centrales que des chantiers, le personnel est sensibilisé en cas d’incident ou d’accident, à réagir avec calme, en respectant une procédure “anti-panique”, avec des numéros d’urgence à leur disposition dans le livret d’accueil. Gérer la prévention sur les chantiers Pour le conducteur d’une toupie, la livraison sur chantier représente la phase la plus “à risques”, en termes de prévention, car il arrive dans un environnement nouveau, qui n’est pas toujours adapté au gabarit et au poids du camion. Là aussi, le rôle du commercial est primordial, c’est à lui que revient de vérifier avec son client la validité de l’accès. Soit par une vérification sur place, soit en s’appuyant sur les déclarations du client… qui n’a pas toujours, tout en étant de bonne foi, conscience des contraintes de manœuvre et de poids d’une toupie en charge… Vis-à-vis du risque électrique, tous les chauffeurs de véhicules pompes à béton ou tapis sont titulaires d’une AIPR. [©BML] En cas de situation critique, chaque chauffeur peut faire valoir son droit de retrait. Une situation critique peut être liée à la fragilité de l’accès, au devers, à l’impossibilité de manœuvrer en sécurité… L’usage fréquent d’une pompe à béton implique aussi que tous les chauffeurs conduisant ces engins soient titulaires d’une AIPR (Autorisation d’intervention à proximité des réseaux), vis-à-vis du risque électrique. « Nous devons convaincre les chauffeurs que le droit de retrait n’est pas un échec, mais un choix de sécurité, explique Stéphane Mazenod. Et Pauline Mollo, de préciser : « Certains peuvent être tentés d’assurer une livraison dans des conditions inappropriées, afin de satisfaire le client. Et nous devons absolument éviter cette configuration, qui peut mener jusqu’au renversement de la toupie ». Les chauffeurs ne sont jamais en grand déplacement. Pour leur pause de mi-journée, ils disposent d’une indemnité qui leur permet d’assurer un repas normal. Ou peuvent bénéficier des installations des centrales, lorsqu’ils se trouvent sur le site d’une unité à l’heure du déjeuner. Chaque centrale est pourvue d’un réfectoire et de sanitaires. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 358 jours

Comment se sentir bien chez soi ? 6 astuces

Une maison doit être un lieu calme et paisible où l’on vient se ressourcer et se reposer après une longue journée de travail. Afin d’améliorer le niveau de vie, il est primordial d’aménager l’habitation afin qu’elle reflète le cocon dont on a besoin. Pour ce faire, plusieurs possibilités d’aménagement et de décoration existent. Découvrez ici 6 astuces pour vous sentir bien chez vous. Épurer la décoration Votre maison doit être un havre de paix. Elle ne doit pas être surchargée de bibelots ou d’objets en tout genre. La décoration doit être épurée afin d’apporter de la sérénité. Vous pouvez utiliser des matières réconfortantes et des couleurs douces pour créer une bonne ambiance. Certaines pièces comme la chambre à coucher se doivent d’être dans un style minimaliste et chaleureux. Elles pourront ainsi vous procurer le réconfort recherché. Il est possible de trouver tout pour votre maison dans des magasins ou sur des sites spécialisés. Ainsi, vous pouvez avoir tous vos accessoires de décoration au même endroit. Avoir une ambiance lumineuse pour chaque pièce Pour se sentir bien chez soi, l’éclairage est très important. Un bon éclairage agit sur le bien-être du corps et de l’esprit. Il faut alors donner une ambiance lumineuse pour chaque pièce. En journée, il est conseillé d’utiliser au maximum la lumière naturelle. Pour faciliter son utilisation, vous pouvez placer des rideaux fins, des stores ou des paravents qui laissent passer les éclats du soleil. Pour la soirée, il est recommandé de choisir un éclairage adapté à chaque pièce. La cuisine doit disposer de lampes au plafond pour assurer un éclairage maximal. La salle de bain et le salon doivent disposer de plusieurs lampes assurant à la fois un bon éclairage, mais aussi une certaine intimité. Aussi, il est possible avec l’éclairage de mettre en exergue un détail architectural ou élément décoratif. Adopter un purificateur d’air La qualité de l’air qu’on respire est primordiale pour notre bien-être. En intérieur, il est encore plus important de veiller sur l’air qu’on respire. Il faut alors purifier l’air des impuretés, des résidus de produits chimiques et de la poussière. Pour ce faire, il y a quelques habitudes à adopter. Il faut éviter l’utilisation des produits corrosifs et chimiques et adopter les produits plus naturels et écologiques. Il faut également aérer les pièces de la maison chaque matin pendant 10 à 15 minutes. Toutefois, il est également possible d’installer un purificateur d’air et un diffuseur d’huiles essentielles. Ces éléments aident à avoir une bonne odeur et une ambiance zen dans toute la maison. Optimiser l’espace Pour se sentir bien chez soi et profiter du calme, le sentiment d’espace est essentiel. Il est important de ne pas se sentir à l’étroit, quelle que soit la superficie du logement. Optimiser l’espace permet de gagner de la place. C’est une manière de disposer les objets pour que chaque chose soit à sa place tout en ayant un sentiment de grandeur. Pour y arriver, certaines réalisations doivent être faites. Il faut notamment adapter la taille des meubles à celle de vos pièces. Ensuite, il est mieux d’opter pour des placards modulaires ou des caisses en bois comme lieux de rangement. L’utilisation de meubles convertibles ou multifonctions est également conseillée pour optimiser au mieux son espace.
Il y a 2 ans et 358 jours

Didier Bourqui : « Je dirais même un pilier centrifugé »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©Losinger Marazzi] Si vous étiez un objet en béton ? Un pilier. Je dirais même un pilier centrifugé, une petite spécialité suisse. Un pilier est un élément d’apparence simple, avec une grande symbolique. Dans un ouvrage, il est le squelette du bâtiment. Dans sa réflexion globale, il peut être complexe : calcul de flambage, introduction d’effort ou poinçonnement. Bref, tout ce qu’aime un ingénieur ! Si vous étiez une œuvre du patrimoine mondial en béton ? Le barrage de la Grande Dixence, en Suisse. Il m’a fasciné dès l’enfance. Je pense avoir choisi mon métier le jour où je l’ai visité. Un ouvrage unique par sa taille : 285 m de haut, 210 m de large à sa base et 10 m au couronnement. Pour un total de 6 Mm3 de béton. Quand du haut de mes 10 ans, j’ai appris, qu’avec le volume de béton du barrage, il serait possible de faire un mur de 1 m de haut et 10 cm de large tout autour de la terre, j’en suis resté subjugué. Aujourd’hui encore, cet ouvrage me fascine, lorsque je vois les 100 km de galerie d’amenées d’eau. Hasard ou pas, c’est Losinger, mon employeur actuel, qui l’a construit dans les années 1950. Comment voyez-vous le futur de l’architecture en béton ? Depuis quelques années, la construction prend le chemin de la durabilité. Le potentiel est très important, environ un tiers des émissions de CO2 mondiales étant lié aux bâtiments. La réduction de ces émissions et l’économie circulaire font partie des réflexions. Ceci, de la conception à la déconstruction, en passant par la réalisation et l’exploitation. Cette évolution est passionnante et d’en être un acteur impliqué est important à mes yeux. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? “A la loupe, zoom sur…”. J’aime la façon dont les sujets sont traités. Cela donne une bonne vue du marché. Cette rubrique s’adresse autant au concepteur, qu’à l’utilisateur ou au producteur. Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Cimbat
Il y a 2 ans et 358 jours

Alain et Jean-Louis Albizati : « La construction en béton perdurera »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©Albizzati Pères & Fils] Si vous étiez une construction en béton ? La Fondation Jérôme Seydoux – Pathé conçue par RPBW dans le XIIIe de Paris. C’est une construction fonctionnelle, discrète, imaginée pour s’adapter à son environnement. Et faisant appel au meilleur de la technologie. Cette réalisation a été le fruit de tout le savoir-faire séculaire de notre entreprise. Nous avons réalisé la coque du bâtiment suivant une technique innovante de béton projeté sur une charpente métallique. Si vous étiez une œuvre du patrimoine mondial ? Sans hésiter, le binôme de la colline Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp : la chapelle de Le Corbusier et le monastère Sainte-Claire de Renzo Piano. Notre entreprise a eu la chance d’intervenir sur la construction du monastère et maintenant sur la rénovation complète de la chapelle. Ce sont des monuments chers à notre culture locale de bâtisseurs. Comment voyez-vous le futur de l’architecture en béton ? La construction en béton perdurera, mais devra se réinventer tant dans sa conception que dans la composition des matériaux. Ceci, pour rester en adéquation avec les aspirations de notre société. Nous vivons l’une des périodes les plus captivantes de l’histoire de la construction où naissent une multitude de pistes de réflexions et d’expérimentions. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? Une rubrique… Des rubriques. Nous lisons déjà “Béton d’antan” qui nous rappelle à notre savoir-faire ancestral et nous permettra d’être bons dans nos “Fondamentaux”, afin d’être armés pour intégrer toutes les pistes d’avenir développées par le reste du magazine. Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Il y a 2 ans et 358 jours

Les modèles numériques au service de l’éco-construction

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Le Bfup permet d’utiliser une bien moindre quantité de matériaux, tout en offrant les mêmes performances qu’un béton classique. Passerelle en Bfup menant au Mucem, s’articulant autour d’une structure en Bfup et habillée d’une résille en Bfup. Rudy Ricciotti, architecte. [©ACPresse] I – Pourquoi faut-il se méfier des fausses bonnes idées ? Le premier réflexe quand on associe éco-conception et construction en béton est de mettre l’accent sur la réduction de la quantité de ciment  afin de diminuer son empreinte carbone. Ce réflexe, qui peut paraître logique au regard du “bonnet d’âne” écologique dont est paré ce matériau, n’est pas si pertinent quand on réalise une analyse plus poussée sur le sujet. En effet, ce qui doit être évalué dans cette quête de l’éco-conception, n’est pas seulement le matériau utilisé, mais la construction elle-même, sur l’ensemble de son cycle de vie. Il faut donc la concevoir pour qu’elle remplisse ses fonctions d’usage, en respectant au mieux les règles de l’éco-conception. Ainsi, suivant le type de construction et les fonctions qui y sont rattachées, l’importance et l’impact du matériau béton seront plus ou moins conséquents. Utiliser moins de ciment conduit, en général, à un béton plus poreux, donc moins résistant et moins durable. Si, alors, la construction visée doit subir des sollicitations mécaniques importantes, on devra augmenter de manière significative la quantité de matériaux à utiliser. Dans ce contexte, il n’est pas évident qu’on aboutisse à un ouvrage plus “écologique”. De plus, si la durabilité de cette construction est un facteur essentiel, on peut avoir tout faux. En d’autres termes, dans le domaine de l’éco-conception des constructions en béton, il faut se méfier des fausses bonnes idées. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 358 jours

Giovanni Lelli : « Pier-Luigi Nervi a coulé les plus belles choses en béton »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©Lelli Architectures] Si vous étiez un type d’ouvrages en béton ? N’importe quelle construction du moment qu’elle est issue du dessin ou de l’écriture architecturale. De fait, ce sera une réalisation en béton coulé en place, en opposition à la préfabrication, par définition industrielle. Ou au parement, répétitif à l’infini… C’est en ça que le béton français, mais aussi espagnol ou suisse se distingue. Un peu comme les ouvrages de Pier-Luigi Nervi, qui a coulé sans doute les plus belles choses en béton, qui opposeraient au viaduc de Millau, qui est un mix issu de la logique de performances ces matériaux. Si vous étiez une œuvre, une figure de l’histoire du béton ? Oscar Niemeyer, Lina Bo Bardi ou Marcio Kogan. Le premier, pour avoir poussé le béton à ses limites. La deuxième, qui en a exploré sa vérité primaire. Le dernier, pour le côté brutaliste de l’œuvre. Leurs réalisations sont aussi empreintes du climat local. On y sent le hasard et la main de l’homme… Comment voyez-vous le futur de l’architecture en béton ? Le béton est à une bifurcation. Soit il va continuer à rester apparent, dévoilant ses qualités de résistance, de durabilité, bien plus que n’importe quel bardage. Soit il sera caché derrière un habillage et ne pourra plus se regarder que depuis l’intérieur des constructions. Alors, il faudra inventer de nouvelles formes d’expression. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? Les rubriques ayant trait aux bâtiments construits m’intéressent, car elles se situent au plus près de la vie de l’architecte. J’aime aussi les thèmes abordés par Esprit Béton, qui parlent des artistes et de leur travail sur le béton. C’est parfait pour montrer une image très positive du béton. Ce matériau n’en est qu’au début de son existence et en a encore beaucoup sous le pied ! Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Il y a 2 ans et 358 jours

Denis Charon : « Le béton a encore de très beaux jours devant lui »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©Conseil général de la Mayenne] Si vous étiez un ouvrage en béton ? Spontanément, je répondrais un barrage, un pont ou un tunnel. J’ai toujours aimé ce type d’ouvrages. Dans le détail, je pense au barrage de Roselend, en Savoie, réputé pour être le barrage le plus “esthétique” dans les années 1970. Il me rappelle ma jeunesse ! Et pour les ponts, j’aime ceux qui ont de l’envergure, comme celui que nous achevons actuellement : le viaduc sur la Mayenne avec ses 300 m de long. Et pour les tunnels, ceux en montagne ou plus urbains pour les métros, comme celui de Rennes, qui nécessitent l’usage de tunneliers. Si vous étiez une œuvre de l’histoire du béton ? Je pense au Mucem de Marseille. J’ai vraiment été surpris par l’esthétique et la légèreté du matériau utilisé, le Bfup. Comment voyez-vous le futur de l’architecture en béton ? Le béton évolue toujours. Je pense au bas carbone, à l’impression 3D. Le béton a encore de très beaux jours devant lui. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? Sans hésiter “En Région”. Cette rubrique permet de mettre en avant des opérations locales, proches de nous. Cela peut nous donner des références sur des techniques particulières, des retours d’expérience toujours bénéfiques et instructifs… Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Il y a 2 ans et 358 jours

François Toutlemonde : « J’opte pour le Bfup »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©François Toutlemonde] Si vous étiez une innovation béton ? Sans trop d’hésitation, j’opte pour le Bfup, car je suis, en quelque sorte, tombé dedans très tôt… C’est un matériau, dont j’ai suivi le développement. J’ai fait partie des personnes qui ont réfléchi à ses utilisations possibles. J’ai œuvré à sa définition et participé à la rédaction des normes le concernant pour qu’il devienne un matériau “traditionnel”. Si vous étiez une œuvre du patrimoine mondial en béton ? J’hésite entre l’église Saint-Joseph du Havre, une œuvre d’Auguste Perret et l’église Saint-Christophe-de-Javel, signée Charles-Henri Besnard. Ces deux édifices sont un bel exemple de l’alliance entre le langage architectural et l’économie de la construction. Une démarche qui doit continuer à guider la construction en béton d’aujourd’hui. Elles servent aussi de manière plus démonstrative l’image du béton que certaines barres d’habitation, dont personne ne peut être fier… Comment voyez-vous évoluer le béton dans le futur ? Nous sommes à la croisée des chemins. D’un côté, il y a la volonté de répondre aux besoins de gros volumes, avec une recherche d’économie, avec une utilisation accrue de matériaux décarbonés, avec l’intégration de produits issus de la valorisation. De l’autre, une autre voie, celle de bétons beaucoup plus techniques, beaucoup plus optimisés, à l’image des Bfup. Mais aucune de ces deux approches ne devrait exclure l’autre. Toujours le béton pour le bon usage. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? J’ai un faible pour la rubrique Laboratoire de la Matière. Elle répond au souci de rendre plus compréhensibles les aspects scientifiques du béton pour les mettre en face des besoins pratiques de la construction. Elle montre que le béton ne s’arrête pas à une démarche empirique, mais qu’il y a aussi beaucoup de recherche derrière. C’est quelque part de la vulgarisation, même si je n’aime pas ce terme. Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Il y a 2 ans et 358 jours

Campus de l’Université Française d’Égypte au Caire selon Jakob MacFarlane

L’agence d’architecture Jakob MacFarlane s’est vu attribuer en mars 2022 le contrat de conception du nouveau campus de l’Université Française d’Égypte. Ce projet de 32 000m² a été soumis en consortium avec le cabinet Raafat Miller Consulting basé au Caire. Communiqué. L’objet du concours était de définir une nouvelle ère pour l’Université Française d’Égypte (UFE) à […] L’article Campus de l’Université Française d’Égypte au Caire selon Jakob MacFarlane est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 358 jours

Building Partner Coffrages : Un mur de pierres transformé en matrice

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Pour le collège de Luçon, Building Partner Coffrages a fourni des matrices pour les voiles du rez-de-chaussée et du R+1. [©Building Partner Coffrages] En Vendée, la ville de Luçon comptait jusqu’à présent deux collèges. Chacun construit durant la seconde moitié du XXe siècle. Si l’un d’eux a été rénové il y a une dizaine d’années, les deux établissements souffraient d’une perte continue d’élèves… Le département a donc décidé de la construction d’un nouvel établissement, qui va regrouper les élèves des deux anciennes écoles en un même lieu. Ceci, afin d’assurer la pérennité de l’enseignement local et d’offrir des locaux modernes et adaptés aux nouveaux enjeux d’éducation. Le lieu choisi est un ancien site de la gendarmerie, en centre-ville. Il portera le nom d’Arnaud Beltrame, officier assassiné lors d’une attaque terroriste, à Trèbes, dans l’Aude, en 2018. Mandataire du projet, le cabinet d’architectes Ataub, accompagné du cabinet GDV, a trouvé à proximité du chantier son inspiration pour la réalisation des voiles de béton. Les architectes ont identifié un vieux mur en pierres locales, qui devait disparaître. Celui-ci a ainsi servi de modèle pour couler les voiles du rez-de-chaussée, du R+1 et de certaines faces sur toute la hauteur. C’est là qu’intervient Coffrage Gaillard, à travers son service de production de matrices. « Notre créneau est de proposer aux entreprises de gros œuvre des matrices sur mesure, et aux architectes, un motif unique et personnalisé, explique Corentin Boissinot, responsable développement commercial. Sur le chantier de Luçon, l’idée était de transformer le mur en pierres locales en une matrice pour les voiles du collège. Nous avons analysé, puis prélevé plusieurs pierres pour être inspirés dans la création du motif final. » Au total, Building Partner Coffrages a fabriqué, mais aussi posé 92 m2 de matrices, nécessaires au coulage de 1 790 m2 de voiles en béton. Chaque matrice peut être utilisée une cinquantaine de fois… Produites, puis installées par Coffrage Gaillard Autre particularité de l’opération, l’industriel a assuré la pose des matrices sur les banches « Pour cela, nous demandons que les coffrages soient couchés sur le sol, sur une zone dégagée et sécurisée. Et surtout qu’’ils soient propres, reprend Corentin Boissinot. Avant de poursuivre : « Pour assurer les opérations de pose, plusieurs équipes de techniciens se déplacent sur les chantiers, partout en France. En effet, par manque de main-d’œuvre, de temps ou de savoir-faire, de plus en plus d’entreprises préfèrent nous déléguer cette mission ». La matrice a été conçue à partir d’un mur en pierres locales, situé à proximité du chantier. [©Building Partner Coffrages]Building Partner Coffrages assure la mise en place de ses matrices sur chantier. [©Building Partner Coffrages]Pour l’entreprise, c’est un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans avoir besoin d’y retoucher. [©Building Partner Coffrages]C’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui a livré tous les bétons de parement. [©Building Partner Coffrages] Le service est apprécié par David Praud, conducteur de travaux de MRC Constructions, en charge des travaux de construction du nouvel établissement scolaire : « Pour nous, c’est d’abord un gain de temps, puisque les banches sont prêtes au coulage, sans que l’on ait à y toucher. En plus, la mise en place est de qualité, l’assurance pour nous d’une bonne mise en œuvre. Cela change un peu notre méthodologie d’installation des banches, mais c’est une simple adaptation. Enfin, c’est la centrale Bétons du Littoral Vendéen de Champagné-les-Marais qui nous a livrés un béton de parement classique. Il suffisait d’assurer une bonne vibration, comme sur les coffrages complexes ou les autres matrices ». Repère Maître d'ouvrage : Département de Vendée Maîtrise d’œuvre : Ataub Architectes BET “structure” : Area Entreprise : MRC Constructions BPE : Bétons du Littoral Vendéen Matrices : Building Partner Coffrages Délai : Ouverture rentrée 2023 Coût : 12,50 M€ Yann Butillon Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 358 jours

Somme : Capremib crée une forêt de poteaux pour un entrepôt

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Daylicer France fait construire son nouveau site de stockage à partir d’éléments préfabriqués de Capremib. [©Capremib] A Faverolles, une installation industrielle en remplace une autre. Souhaitant rapprocher son site de stockage de produits finis de son unité de fabrication, Daylicer France reconvertit la friche industrielle de l’ancienne usine Nutrimaine/Banania. Pour mener ce projet à bien, le maître d’ouvrage a confié à AConstruct la mission de réaliser un bâtiment de stockage de grande capacité (pour 41 000 palettes). Ce dernier est constitué de deux cellules attenantes de 4 230 m2, auxquelles s’ajoutent une cellule de transition transtockeur/expédition, appelée Buffer, haute de 26,40 m et se développant sur 1 650 m2. Mais aussi un bâtiment quais/expédition/bureau, haut de 11,80 m, pour de 955 m2 et un local technique, culminant à 11,80 m, d’une superficie de 420 m2. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Hauts-de-France D’une hauteur unitaire de 34,15 m, les poteaux sont constitués de deux éléments superposés : une partie basse de 12,50 m, rehaussée d’un segment de 23 m. L’ensemble est liaisonné à l’aide du système Bolda de Peikko, aussi utilisé pour fixer les poteaux sur les massifs de fondation. La hauteur plus faible de la cellule Buffer a permis à Capremib de réaliser des poteaux de 27,50 m (33 t) d’un seul tenant. Pour les parties verticales, c’est un béton armé C50/C60 qui a été mis en œuvre. Au total, la structure verticale du transtockeur compte 95 poteaux de 56 t chacun, en béton armé bas carbone. Cette ossature est complétée par des éléments de remplissage coupe-feu (2 h ou 4 h) en béton préfabriqués par TechniPrefa. En partie haute, une charpente béton (C6075 précontraint), toujours signée Capremib, supporte la couverture des bâtiments. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 358 jours

Les coffrages soutiennent la construction

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Les coffrages et les étaiements sont à la base de la construction. Mais si leur simplicité de conception est l’une de leurs qualités premières, il n’en reste pas moins que chaque pièce fait preuve d’une grande technicité. Tour d’horizon des différentes solutions du marché. Dossier réalisé par Yann Butillon Altrad : Légèreté comme maître-mot L’Altralight bénéficie d’un poids allégé et d’un montage en sécurité. [©Altrad] Durant la période Covid, Altrad Coffrage & Etaiement a lancé l’Altralight, une tour d’étaiement légère en aluminium et acier. Un mix matériau breveté par la marque. Mais la mise sur le marché initiale a été quelque peu perturbée, crise sanitaire oblige. Aujourd’hui, la filiale du groupe Altrad souhaite lancer son innovation… « L’argument majeur de ce produit est le poids de ses cadres et sa facilité de montage, explique Pauline Roques Simondi, responsable communication et marketing. Les cadres pèsent 9 kg en 1,25 m, tout juste 10,30 kg en 1,60 m, et 12 kg en 2,10 m, soit environ 30 % de moins que des cadres acier présents sur le marché. Ces faibles poids constituent une demande des majors du BTP, qui veulent réduire en permanence la pénibilité de la mise en place sur chantiers. » L’Altralight permet de reprendre une charge de 5,5 t par pied, à une hauteur de 6,40 m utile. L’extrémité du cadre est protégée par des cloches de connexion et une bague d’appuis de vérin en acier. « Sur Batimat en particulier, nous prévoyons de faire porter les cadres et monter la tour, la légèreté parle d’elle-même. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 358 jours

Demathieu Bard : « Le tournant “carbone” est nécessaire »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Jonathan Chemouil, directeur de l’innovation technique chez Demathieu Bard. [©Demathieu Bard] Créé en 1861, le groupe Demathieu Bard est présent en France et à l’étranger dans les secteurs du génie civil, de la construction et de l’immobilier. Forte de ses longues années de terrain, l’entreprise a su, au fil du temps, adapter son activité aux bouleversements sociétaux et réglementaires. En cette nouvelle phase de transformation que vit le monde de la construction avec la transition environnementale, Demathieu Bard a ouvert, en 2020, une direction dédiée à l’innovation technique. Avec à sa tête Jonathan Chemouil. « Nous ne pouvons plus construire de la même manière qu’il y a 50 ans… Le tournant “carbone” est nécessaire. » Cette nouvelle direction, qui couvre l’ensemble du groupe, se concentre sur trois volets majeurs. « L’objectif premier est de sourcer, détecter et cartographier les solutions, systèmes, industriels, start-up ou même les filiales du groupe. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 358 jours

A la manière des Nutriscore alimentaires…

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine La notation 360Score proposée par Lafarge pour ses bétons bas carbone. [©Lafarge] Pas facile de s’y retrouver dans la diversité des indicateurs d’empreinte carbone proposés par les bétonniers. Ceci, d’autant plus qu’il n’existe pas, à ce jour, de définition officielle du “béton bas carbone”… Ainsi, l’indicateur Edycem s’appelle Vitascore et se décline en 4 niveaux allant de C à A+. Même présentation pour Eqiom, mais avec des pourcentages de réductions différents. Cemex, lui, s’arrête à 3 paliers, exprimés en poids carbone équivalents, et rattachés à sa ligne Vertua. Deux seuils de réduction (Deca1 et Deca2) pour Vicat, complétés par une option “transport par toupie électrique”. Les seuils sont indiqués en pourcentages de réduction, mais aussi en poids carbone. Quant à Lafarge, il avait mis en place, dès 2020, sa notation 360Score, qui compte aujourd’hui 6 niveaux allant de D à Zéro, en passant par A et AA… Le tout, exprimé en pourcentages de réduction. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 358 jours

Saône-et-Loire : KP1 recycle son bois localement

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Grâce à l’association Tremplin, KP1 va pouvoir recycler 30 t de bois chaque année. [©KP1] KP1 travaille sur ses engagements RSE sur son site industriel de Ciel. Cette usine de 1 ha produit des dalles alvéolées, des prédalles et des pré-linteaux en béton précontraint. Pour faciliter le stockage, les produits sont disposés sur des palettes, des chevrons et des traverses, avant d’être empilés les uns sur les autres. Après plusieurs utilisations, ces éléments en bois s’abîment. Ils sont déclassés et doivent être recyclés. Afin de récupérer et revaloriser ces déchets, KP1 a conclu un partenariat avec Tremplin, une association d’insertion locale, située à Pierre-de-Bresse. Mis en place depuis fin 2021, cet accord permettra de recycler 30 t de bois chaque année. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bourgogne – Franche-Comté Trois bennes sont mises en place directement à l’usine pour le tri des palettes, des chevrons et des traverses. Elles sont enlevées par Tremplin toutes les trois semaines, en fonction des besoins. « Les déchets bois sont collectés par camion et revalorisés dans notre atelier par 11 de nos salariés en insertion professionnelle, indique Jean-Baptiste Bois, directeur de l’association. Les traverses en chêne sont réutilisées pour le bardage de cabanes dans le cadre d’éco-pâturage. Les chevrons en sapin sont broyés pour le paillage des espaces verts. Les palettes peuvent être démantelées pour les fagots d’allume-feu ou être utilisées en l’état pour créer des meubles. » Une démarche durable et humaine soulignée par Emmanuel Vernay, responsable technique de l’usine de Ciel. « Jusqu’alors ces éléments usagés étaient mélangés aux autres déchets. Aujourd’hui, nous réalisons de réelles économies sur ce poste. Le partenariat avec Tremplin est aussi un vivier pour le recrutement. » Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
GDA
Il y a 2 ans et 358 jours

Vendée : HGCT construit sa première centrale de R&D

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Hoffmann Green Cement vient de lancer la construction de sa première centrale à béton dédiée à la recherche. [©Hoffmann Green Cement] Hoffmann Green Cement poursuit sa politique de R&D en direction du béton prêt à l’emploi. En effet, l’industriel vendéen vient de lancer la construction de sa propre centrale sur son site de Bournezeau. Cette unité est destinée à la réalisation en interne d’essais liés aux futures technologies bétonnières. Mais aussi au développement de certaines formulations bétons spécifiques pour ses clients. En effet, il reste toujours difficile de mobiliser des unités de production tierces pour ce type de missions… Par contre, la vente de BPE n’est pas à l’ordre du jour. Avec un investissement estimé à 1,5 M€, cette centrale est financée par les fonds levés réalisés en novembre 2021. Dotée de panneaux solaires et de systèmes de traitements des eaux, cette centrale annoncée comme 4.0 alliera modernité et éco-responsabilité, à l’instar de l’ensemble des équipements de Hoffmann Green Cement. Sa mise en service est prévue dès juillet 2022. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire D’un point de vue technique, la centrale est signée Sipe CST, qui fournit l’ensemble de l’installation. A commencer par le malaxeur planétaire SP 2 250, d’une capacité de 1 500 l par gâchée. Ainsi, l’unité sera en mesure de produire jusqu’à 60 m3/h (avec un malaxage de 30 s). Côté ciments, 4 silos de 90 t et un de 60 t constituent la dotation de base. A quoi s’ajoute une petite trémie qui devrait permettre l’introduction d’additions particulières et/ou de ciments expérimentaux… Bien vu pour une centrale de R&D ! Les granulats, eux, bénéficient de 6 trémies de 20 m3, complétées par un stockage secondaire au sol. Enfin, le local à adjuvants est dimensionné pour recevoir jusqu’à 10 cuves, même si 5 sont prévues pour le moment. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 359 jours

Le “shopping” du béton bas carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Si la norme ne donne pas encore une définition claire du béton bas carbone, les industriels du secteur ont chacun pris les choses en main. Ces dernières années ont vu fleurir sur le marché des gammes et autres solutions proposant des réductions d’empreinte environnementale. Les industriels du secteur fabriquent du béton bas carbone et le font savoir. Pour ce “Shopping”, nous avons interrogé les industriels du secteur pour en comprendre l’offre. Difficile d’en faire une cartographie précise, tant la dimension locale, “à la demande” et formulée en fonction d’une performance ou d’une utilité visée, en fait un matériau presque sur mesure. Mais cette photographie – non exhaustive – dessine l’avènement d’une nouvelle “appellation” qui n’a pas fini d’évoluer… Cemex : Béton bas carbone avec options Cemex a fourni près de 3 000 m3 de Vertua Classic et 2 000 m3 de Vertua Plus sur le chantier du collège Voltaire, à Remoulins (30). [©Photothèque Cemex] La gamme Vertua rassemble les bétons à impact carbone réduit de Cemex. Elle se décompose en trois niveaux d’émissions de CO2. Vertua Classic, Vertua Plus et Vertua Ultra Zéro. Ce dernier est une technique sans clinker et hors champ normatif (pour le moment). Par exemple, pour un C25/30 XF1, le bilan carbone du premier palier se situe entre 200 à 170 kgeqCO2/m3, entre 170 à 100 kgeqCO2/m3 pour le deuxième et inférieur à 100 kgeqCO2/m3 pour le Vertua Ultra Zéro. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 359 jours

La FFB et l’OPPBTP renouvellent leur partenariat

La FFB et l’OPPBTP renouvellent leur partenariat. [©OPPBTP] La FFB et l’OPPBTP renouvellent leur partenariat. Dans le contexte du “Plan Santé Travail 4” et de la loi “Santé Travail”, la prévention des risques professionnels est primordiale. Les deux entités ont ainsi conclu un nouvel accord pour une durée de trois ans. Elles s’engagent à assurer la sécurité de tous les acteurs du bâtiment et à sensibiliser davantage sur la prévention. L’objectif ? Garantir de bonnes conditions de travail aux salariés et maintenir la production des entreprises. Le renouvellement de ce partenariat a aussi pour ambition de prolonger les efforts fournis depuis 2017, année de leur première collaboration. En effet, leurs initiatives ont permis d’identifier les besoins à satisfaire pour les professionnels. Ainsi, le bilan des actions menées depuis 2017 a mis en lumière plusieurs réussites. Parmi ces actions, la FFB et l’OPPBTP ont offert un meilleur pilotage des actions menées, au bénéfice des entreprises. Cela se caractérise grâce au renforcement des relations entre les partenaires, avec plus de 450 ateliers Duer1 et près de 3 000 entreprises accompagnées. Un partenariat en quatre axes De plus, la FFB a donné plus de visibilité aux thèmes de la prévention des risques professionnels. Elle a organisé plus de 1 000 réunions d’information sur des sujets d’actualités. Regroupant plus de 19 700 participants. Ainsi, le programme de la FFB et de l’OPPBTP s’articule autour de quatre axes de travail. Tout d’abord, le partenariat se focalise sur l’évaluation des risques professionnels. Le Duer et son plan d’action doivent être vus comme des outils de cadrage et de pilotage de la démarche en prévention des Lire aussi : L’OPPBTP rejoint le think tank Cinov’action entreprises. Dans ce cadre, la FFB participe à la promotion des outils et solutions conçus par l’OPPBTP pour les artisans et les entrepreneurs, avec une part croissante du digital. Ensuite, les deux collaborateurs s’engagent à accompagner les acteurs du bâtiment dans une meilleure prise en compte des risques propres à leur métier. Le partenariat devrait permettre de proposer des solutions adaptées pour chaque situation de travail. Pour ce faire, il prévoit la poursuite d’études métiers et techniques et, si besoin, la réalisation de nouvelles recherches. La promotion de la prévention Le troisième axe de travail tourne autour de la promotion de la prévention comme vecteur de modernité, d’innovation et d’attractivité. Il fait de cette dernière l’un des outils au service du changement dans le BTP. Les partenaires vont donc associer à leurs études liées au Lean construction2, à la transition écologique et aux nouvelles technologies digitales. Tout en déployant le principe de “prévention et performance”, qui porte une approche positive et incitative de la sécurité des professionnels. Enfin, la Lire aussi : RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier” FFB et l’OPPBTP aspirent à développer la culture prévention de tous les acteurs du bâtiment. En effet, les chefs d’entreprise, comme leurs salariés, doivent s’approprier les enjeux liés à la santé et à la sécurité au travail. Pour y parvenir, les entités organisent tous les ans la “Semaine de la prévention”. L’organisme mettra d’ailleurs à disposition de la FFB tous les contenus éditoriaux dans ses revues, sites et différents supports de communication. L’accord prévoit aussi de conduire des actions à destination de publics ciblés comme les intérimaires, les jeunes dirigeants ou les jeunes en formation initiales. 1Document unique d’évaluation des risques.2Système de production permettant la réduction systématique des gaspillages par tous les acteurs sur l’ensemble des activités.
Il y a 2 ans et 359 jours

Rhône : Demathieu Bard inaugure son nouveau siège social régional

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine C’est à Villeurbanne que Demathieu Bard vient d’installer son nouveau siège social régional. [©Jonathan Letoublon/Demathieu Bard] Le groupe Demathieu Bard vient d’inaugurer les locaux de son nouveau siège régional sur le Terrain des Sœurs, dans le quartier Buers/Croix-Luizet, à Villeurbanne. Le site avait été cédé à la Ville par une congrégation de religieuses en 1993. L’inauguration de ce nouveau bâtiment est importante pour le quartier, puisque l’entreprise qui s’y installe s’engage en faveur d’un développement économique durable. Demathieu Bard est ainsi signataire de la charte des 1000 en faveur de l’insertion économique sur le territoire de la métropole. L’entreprise possède dans son siège régional une salle qu’elle mettra à disposition d’associations du quartier. Quant à son rez-de-chaussée, il accueillera un laboratoire d’analyses biomédicales et peut-être un restaurant. Le bâtiment a été acquis par Foncière Inea en décembre 2019, auprès de Demathieu Bard Immobilier, dans le cadre d’une Vente en l’état futur d’achèvement. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Conçu par le cabinet d’architectes Z dans une architecture de béton élégante, contemporaine et fonctionnelle, l’ouvrage offre une surface locative de 5 000 m² et peut recevoir plus de 500 collaborateurs. Il a reçu le prix de l’immobilier d’entreprise lors de la cérémonie des Pyramides d’Argent 2021 de la région lyonnaise. Construit par les équipes Demathieu Bard Bâtiment Sud-Est, l’édifice intègre une forte dimension environnementale. A savoir, murs et planchers en béton bas carbone, toiture végétalisée, panneaux photovoltaïques, isolant naturel biosourcé en laine de coton et mise en œuvre de revêtements intérieurs sains et peu polluants. L’immeuble sera certifié Breeam “New Construction Very Good” et atteindra le niveau thermique RT 2012 – 40 %. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 359 jours

A Rio au Brésil, des potagers géants pour produire du bio en pleine ville

À première vue, ce n'est pas le cadre idéal pour planter des salades. Pourtant, c'est bien cette rue qui mène à un potager bio grand comme quatre terrains de football, "le plus vaste d'Amérique Latine" en zone urbaine, selon ses responsables.Une aubaine pour les quelque 800 familles pauvres qui bénéficient de légumes bon marché dans un pays où l'inflation fait grimper le prix des aliments à des niveaux vertigineux.Et surtout, pas besoin d'engrais chimiques ou autres pesticides, dont l'approvisionnement pourrait être compromis par la guerre en Ukraine, la Russie étant le premier fournisseur du Brésil.La première graine a été plantée en 2013, sur un terrain vague auparavant baptisé "Crackolandia", où erraient de nombreux toxicomanes.Carottes, choux, manioc et oignons y poussent sereinement et le projet est apprécié de tous, dans ce quartier où les narcotrafiquants imposent souvent leur loi par la violence.Quelque 2,5 tonnes de légumes sont produites tous les mois : la moitié est revendue au prix modique de deux réais le kilo (environ 40 centimes d'euros) en moyenne, et l'autre moitié donnée à des orphelinats ou maisons de retraite municipales."Pourquoi les pauvres seraient-ils condamnés à manger des aliments empoisonnés ? Mon but, c'est de faire en sorte que le bio ne soit pas réservé aux élites", dit à l'AFP un des responsables du potager, Julio César Barros.À Rio, la plupart des produits bio sont achetés à prix d'or par les familles des quartiers chics comme Ipanema ou Copacabana."Ça change tout"Les légumes bio de Manguinhos viennent du plus grand des 56 potagers du programme "Hortas Cariocas" (potagers de Rio), mis en place par la mairie à l'initiative de M. Barros.Ce programme a été reconnu comme l'un des meilleurs au monde par les signataires du Pacte de Milan sur la politique alimentaire urbaine, ratifié en 2015 par des maires de villes du monde entier, avec le soutien de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)."Ce potager a tout changé pour moi : ma façon de vivre, de manger", confie Dione Enedina Da Silva, arrière grand-mère de 73 ans qui porte une casquette pour se protéger du soleil pendant qu'elle arrache les mauvaises herbes.Elle est l'une des 25 personnes employées par le potager de Manguinhos, qui se répartissent la moitié du produit des ventes.Auparavant, elle travaillait comme femme de ménage dans des hôpitaux. Mais la plupart des autres employés étaient impliqués "dans des affaires de drogues", explique M. Barros."Travailler ici, c'est comme une thérapie. Je viens tous les jours, même quand il pleut", dit l'un de ces employés, un homme de 40 ans qui préfère garder l'anonymat et rester discret au sujet de ses activités passées."Maintenant, ma fille de 11 ans mange de tout", lance-t-il avec fierté.Restaurants gastronomiquesAu Brésil, le taux d'obésité des plus de 20 ans, qui s'élevait à 12,2% en 2002, est passé à 26,8% en 2019.Pour M. Barros, cela est dû entre autres à "l'éducation alimentaire déplorable" dans le plus grand pays d'Amérique Latine.Le programme "Hortas cariocas" comprend également des potagers en milieu scolaire."Quand un enfant rentre à la maison avec un légume qu'il a planté à l'école, il arrive à convaincre ses parents de mieux manger", poursuit le responsable."C'est important de manger des aliments sains, mais ils ne sont pas toujours vendus à des prix accessibles" dans les circuits traditionnels, renchérit Alesandra Almeira, 39 ans, habitante de Manguinhos, qui se fournit chaque semaine au potager.Julio César Barros révèle que la qualité des produits est telle qu'il fait face à un "dilemme" quand des restaurants gastronomiques veulent se fournir dans les potagers urbains du programme."Hortas Cariocas" est en pleine expansion : la mairie a annoncé la création d'un nouveau potager urbain qui serait "le plus grand au monde", avec 11 hectares près du Parc de Madureira, quartier populaire du nord de la ville.
Il y a 2 ans et 359 jours

Tendances : Sous les chantiers, l’éco-conception

Article paru dans le n° 100 dans Béton[s] le Magazine En France, plusieurs villes se sont engagées dans des politiques durables. La commande publique, et même les projets immobiliers, peuvent être soumis à des ambitions environnementales. Par exemple, la ville de Marseille vient d’être lauréate du label européen “100 villes neutres en carbone d’ici 2030”. Via des subventions européennes, cette labellisation offrira à la ville l’opportunité de travailler sur des projets concrets dans les prochains mois. Notamment sur la question du retour de la nature, sur les transports, sur la réhabilitation thermique du parc immobilier et des équipements publics, sur la production d’énergies renouvelables et durables, en passant par l’inclusion citoyenne et l’innovation… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 359 jours

Kompozite : Une vision multi-critères de la conception

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Boris Gusarov et Damien Cuny, les co-fondateurs de Kompozite. [©Kompozite] A travers sa plate-forme, Kompozite a souhaité rassembler dans un seul logiciel : une aide à la conception, une vision multi-critères produits et systèmes constructifs et une comptabilisation carbone. Après plus d’un an de R&D, les équipes de la start-up, fondée par Damien Cuny et Boris Gusarov, ont développé un langage algorithmique permettant aux utilisateurs d’avoir une vue croisée à plusieurs niveaux. « Notre plate-forme offre trois fonctions pour accompagner la conception, détaille Damien Cuny. La première se place à l’échelle du produit. » Ainsi, la matériauthèque recense 20 000 références, allant des isolants aux bardages, en passant par la structure en béton. Ici, chacun peut affiner ses recherches en fonction d’une performance voulue. « La deuxième fonction est le mode “projet”. Ce dernier permet d’analyser les impacts carbone à l’échelle du bâtiment. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 359 jours

Décarboner à tous les niveaux

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Perspective 3D de la future station hydrogène HYmpulsion, sur le site de Vicat, de Saint-Egrève (38). [©Vicat] En France, selon l’Agence internationale de l’énergie, le transport représentait 41 % des émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie en 2018. Si le béton prêt à l’emploi reste majoritairement local, qu’il soit bas carbone ou “classique”, il faut tout de même l’acheminer sur son lieu d’utilisation. Dès 2017, Vicat s’est équipé de la toupie Oxygène. Né d’un travail de près de 4 ans et de la collaboration entre Vicat, Cifa et Jacky Perrenot, le véhicule dispose d’un moteur à gaz naturel. Et d’une cuve à entraînement électrique Energya signée Cifa. Au programme : – 70 % de NOx, – 92 % de particules fines, – 96 % de rejet de CO2 et – 95 % de coûts sociaux des pollutions. Vicat s’engage aussi pour l’expansion de l’hydrogène. En effet, l’industriel français a pris part à la création de la société Genvia, propulsée par Shlumberger Energy, le CEA et plusieurs autres partenaires, tels que Vinci Construction. Située à Béziers, Genvia se concentrera sur le développement et le déploiement industriels d’une technologie de rupture de l’électrolyse pour la production d’hydrogène décarboné. Le groupe français accueillera aussi en septembre 2022, une station hydrogène sur son site de Saint-Egrève (38). « Nous sommes fiers de contribuer activement à l’émergence de la filière hydrogène et à l’indépendance énergétique, grâce à la production locale de nouveaux vecteurs décarbonés : les carburants de synthèse », explique Guy Sidos, Pdg de Vicat. Pour l’industriel, comme pour d’autres, cette énergie constitue un atout pour la décarbonation des transports et des process industriels. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l’ensemble du dossier : Béton et éco-construction #2
Il y a 2 ans et 359 jours

Au Sénégal, la gare de Diamniadio signée Fatiya Diene Mazza

L’architecte sénégalaise, Fatiya Diene Mazza, fondatrice en 2015 à Dakar du cabinet d’architecture ID+EA (Innovative Design Engineered Architecture) a livré en 2022 pour l’Etat du Sénégal la gare de la ville nouvelle de Diamniadio au Sénégal. Projet emblématique ? Communiqué. Contexte La Gare de Diamniadio est inscrite dans le projet TER ; le tout premier projet ferroviaire de […] L’article Au Sénégal, la gare de Diamniadio signée Fatiya Diene Mazza est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 359 jours

RGD : « Nous faisons tout pour le béton, sauf le béton »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Richard Guérin, président-fondateur de la société Recherche Gestion Développement. [©RGD/Pierre Ardouin] Qui est RGD ? Richard Guérin : C’est l’acronyme de Recherche Gestion Développement, une entreprise œuvrant à augmenter la durabilité des bétons armés. Le point de départ de RGD est un brevet sur un système de protection : un mortier aux micro-billes de type “anodes sacrificielles”. Aujourd’hui, cette spécialité constitue une bonne part de notre chiffre d’affaires… Vingt ans : quel bilan ? Malgré tout ce que nous avons traversé, je pense que je le referai. Mais sans doute d’une manière un peu différente, compte tenu de l’expérience accumulée. RGD fait tout pour le béton, sauf le béton ! Ainsi, nous assurons la revente exclusive de mortiers industriels de marques Ruredil, filiale de Chryso Italie, et Drizoro, d’origine espagnole. Ces produits permettent d’intervenir sur des marchés spécifiques de la réparation, du calage/scellement. Ils sont proposés en vente directe, car nous ne passons pas par le négoce. Drizoro, ce sont aussi des plats et des toiles carbone sous ATE, destinés aux renforcements structurels. Mais nous distribuons aussi, et ce depuis 2006, le système PBO, fabriqué par l’Italien Laterlite. Il s’agit d’une grille en kevlar à noyer dans une matrice cimentaire. Sa particularité est de pouvoir être appliquée sur support humide et d’être résistante au feu. Bien entendu, le cœur de l’activité reste la protection contre la corrosion. RGD importe les systèmes d’anodes sacrificielles CPT et Corrpre, complémentaires l’un de l’autre. A quoi s’ajoutent des solutions par courant imposé. Par ailleurs, nous distribuons la marque suisse Rascor. Celle-ci propose un système d’injection derrière les ouvrages de génie civil en vue de (re)créer une étanchéité. Enfin, RGD propose quelques adjuvants de type “accélérateurs pour mortiers et enduits”. Ou encore des agents de cure non filmogène, en phase aqueuse et sans solvants. RGD est-il aussi un fabricant de produits ? Tout à fait ! Nous bénéficions d’une unité de production de 1 000 m2, basée à Sérézin-sur-Rhône. Nous y fabriquons des peintures et des lasures pour bétons verticaux comme horizontaux. Ce sont des produits en phase aqueuse sur une base silicate. Les peintures sont, elles, surtout destinées à une utilisation en toitures, sur tuiles béton par exemple. Voire même sur tuiles amiantées, car permettant d’encapsuler les matériaux les constituant. Il y a dix ans, nous avons racheté la marque MP2, dont nous avons repris la fabrication des produits. Ces peintures vont du transparent à l’opaque, dans toutes les nuances Ral, y compris métallisées. Et nous sommes en mesure de répondre aux demandes “sur mesure”. Les produits MP2 sont proposés via un réseau de revendeurs de peintures spéciales. Toujours côté production, nous fabriquons des hydrofuges, des inhibiteurs de corrosion, des agents anti-mousse, tous disponibles en marque blanche. Comment voyez-vous les vingt ans à venir ? Je fais le vœu que RGD soit toujours là et qu’il ait consolidé sa place de spécialiste de spécialités que les autres ne proposent pas ! Quels sont les axes stratégiques du moment ? Nous en avons trois, tous centrés sur le développement durable. A travers des peintures réfléchissantes anti-UV et anti-infrarouge. Leur objectif est de permettre de lutter contre les îlots de chaleur, en réduisant de plus de 10 °C les températures ambiantes. Le deuxième axe est de proposer de solutions bas carbone de réparation d’ouvrage, sans solvants à base hydraulique. Enfin, nous continuons à travailler au développement de notre offre d’anodes sacrificielles. Notamment, des produits encore plus faciles à mettre en œuvre, de faible épaisseur ou faible encombrement. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 359 jours

Procédé GBE : Un monolithe bas carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Tel un monolithe sculpté, le groupe scolaire François de Ruffi se caractérise par son esthétisme et ses performances environnementales. [©Luc Boegly] Le groupe scolaire François de Ruffi, à Marseille, s’ouvre comme une ode à la minéralité, contrastant ainsi avec les tours, toutes de verre vêtues, de Jean Nouvel et de Zaha Hadid qui lui font face. S’imposant comme un monolithe, ses différentes façades, pourvues ou non de colonnades, de lignes brisées par des inserts obliques ou des respirations façon claustra, donnent un effet sculptural. Chacune porte un message vers l’extérieur. Tantôt protectrices, tantôt poreuses, dynamiques, résolument urbaines… Ici, le béton est laissé brut. Sa couleur claire oscille entre le blanc nacré et le beige du sable de calcaire coquillé. Comme un clin d’œil à l’ancrage méditerranéen du bâtiment. Le projet est signé par l’agence Tautem (architectes mandataires), avec BM2C (architectes associés) pour le compte d’Euroméditerranée. En plus de sa délicatesse architecturale, le groupe scolaire devait, dès la phase conception, répondre à une ambition environnementale. Aujourd’hui, la réalisation atteint le niveau E3C1 et a obtenu le label Bâtiment Durable. Pour cela, l’optimisation de sa géométrie, l’utilisation de matériaux biosourcés ou encore les systèmes constructifs mis en œuvre contribuent à sa résilience. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 359 jours

Mapei : « Nous allons poursuivre l’essor »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Christophe Jeauneau est le directeur général de Mapei France depuis 2015. [©ACPresse] L’année 2022 est celle du 85e anniversaire de la naissance de Mapei. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru par cette entreprise ? On pourrait dire que c’est vieux… Mais pour un groupe familial, c’est l’âge de la maturité, de l’engagement et de la pérennité. Rodolfo Squinzi a fondé Mapei, en 1937, à Milan et a développé le marché italien. Son fils Giorgio en a assuré l’internationalisation et la diversification. Au fil des ans sont apparues les gammes “Adjuvants”, “Chimie de la construction”, “Etanchéité” et “Sols industriels”. Aujourd’hui, la 3e génération à la tête de l’entreprise a pour objectif d’en poursuivre l’essor. Mapei reste une des rares entreprises familiales du secteur de la construction. Mais le véritable évènement ne sera-t-il pas le 40e anniversaire de la création de Mapei France, fêté en 2024 ? Depuis son arrivée sur le territoire français en 1984, puis en 1989, avec le siège et l’usine de Toulouse Saint-Alban, Mapei a connu un important développement. Pour moi, les 40 ans marqueront une étape où Mapei ne sera plus seulement vue comme un industriel de la colle et du carrelage. Mais comme un acteur légitime de l’ensemble des secteurs du gros œuvre et du second œuvre. Toutefois, il reste encore un peu de travail à accomplir… D’autant plus que nous devrions atteindre d’ici là les 150 M€ de chiffre d’affaires ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 359 jours

Joseph Bertrand Vicat : Capitaine d’industrie

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine En 1853, Joseph Vicat se lance dans la fabrication industrielle du ciment artificiel, avec la création de la cimenterie Vicat du Genevrey. [©Vicat] 1853, vallée de la Gresse près de Grenoble, en Isère. Sous la conduite du jeune ingénieur Joseph Vicat, âgé de 32 ans, des ouvriers construisent à flanc de montagne de petits fours d’essai, en forme de biberons. Ce jeune ingénieur entreprend de cuire dans ces fours les calcaires argileux qu’il a analysés. Ceci, pour lancer la fabrication industrielle du ciment artificiel. Invention de son illustre père, Louis Vicat. En 1857, les résultats sont concluants. L’histoire du groupe Vicat commence… Mais qui était Joseph Vicat ? De brillantes études Joseph Bertrand Vicat naît le 1er décembre 1821, à Souillac (46). Après de brillantes études, il réussit le concours d’entrée à Polytechnique en 1841. Sorti officier d’artillerie un an plus tard, il débute par une carrière juridique après avoir obtenu sa licence de droit en 1846. Mais rapidement, sur les conseils de son père Louis Vicat, il s’établit à Champoléon (05), dans le Haut Champsaur où il exploite des mines de cuivre gris argentifère. Il en cède ensuite la concession pour se consacrer à aider Louis Vicat dans ses recherches autour du ciment artificiel. Ceci le conduit en 1853 à se lancer dans la fabrication industrielle du matériau avec la création de l’usine de Genevrey-de-Vif (38). C’est dans cette unité qu’il met au point, en 1857, la méthode dite “de double cuisson”, dont il est l’inventeur. Ce process industriel par voie sèche consiste à cuire comme un ciment naturel le calcaire argileux, puis à le moudre. Et enfin, à mélanger ce produit cuit avec du calcaire à forte teneur en carbonate de chaux pour obtenir le dosage voulu. L’approche permet la fabrication d’un ciment très homogène et très régulier. Jusque-là, selon les régions, les filons des carrières exploitées ou les types de fours, les ciments présentaient souvent des variations notables d’un sac à l’autre. Variations qui étaient le cauchemar des maçons… Désormais, le ciment Vicat leur garantit une qualité et une homogénéité constantes. Un esprit entrepreneurial Joseph Vicat a construit à flanc de montagne des petits fours d’essai, en forme de biberons, toujours debout à ce jour. [©Etienne Leroux-Wikipedia] Joseph Vicat a l’âme d’un créateur d’entreprise. En 1867, avec Alphonse Rallet, Marcelin Brotte et Napoléon Nayral, ses nouveaux associés, il transforme son entreprise en société en nom collectif Joseph Vicat et Cie. En 1868, il obtient la concession de l’usine d’Uriage-les-Bains (38) qu’il développe pour produire du ciment artificiel et dont il augmente le capital en 1873. Petite anecdote : Alphonse Rallet était un jeune et brillant industriel qui, dans les années 1850, créa une société de fabrication de parfums. Le célèbre n° 5 de Chanel est issu d’une formule élaborée par sa société… En 1875, après de nombreuses recherches, Joseph Vicat découvre un banc de “pierre à prompt” dans le massif de la Chartreuse, ensemble montagneux des Préalpes, à la limite des départements de l’Isère et de la Savoie. Il construit alors l’usine de La Pérelle (38) destinée à la fabrication du ciment prompt. Joseph Vicat veut ainsi diversifier ses fabrications. La source importante de profits qu’est le ciment prompt à cette époque lui permet de résister à la crise économique de 1882. Et de poursuivre ses travaux sur la fabrication du ciment artificiel. Joseph Vicat fut reconnu de son vivant comme l’un des grands industriels du Dauphiné, avec la préoccupation toujours présente du développement économique de sa région. Il fut même président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Isère. Joseph Vicat a eu deux filles. A la fin de sa vie, il se consacre à aider son gendre Maurice Merceron-Vicat à assurer la continuité de son œuvre. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 359 jours

Plan d'investissement "massif" de La Compagnie nationale du Rhône (CNR) dans le photovoltaïque

La CNR va ainsi investir un milliard d'euros "d'ici 2030 pour multiplier par sept" sa capacité installée, qui devrait passer de 150 à 1.000 MWc (mégawatt crête), a expliqué Laurence Borie-Bancel, présidente du directoire, lors d'une conférence de presse. Soit la consommation annuelle d'une population de 550.000 habitantsDétenue par Engie (49,97% du capital), la Caisse des Dépôts (33,20%) et des collectivités locales (16,33%), ce concessionnaire chargé de l'aménagement et de la valorisation du Rhône depuis sa création en 1933 assure un quart de la production hydroélectrique du pays, avec 19 centrales.La CNR est aussi chargée de la navigation fluviale et de l'irrigation agricole dans le cadre de sa concession, récemment prolongée de 18 ans par le Parlement, jusqu'en 2041.En phase avec ses projets, une entreprise dédiée au développement photovoltaïque, Solarhona, a été créée, avec au démarrage une vingtaine de salariés, entre Lyon et Montpellier.Concrètement, deux tiers des capacités proviendraient de l'installation de panneaux sur des toitures ou sous la forme d'ombrières, et un tiers sur des terrains "dégradés, de petite taille, n'ayant pas d'utilité", a expliqué le président de Solarhona, Julien Marchal, également directeur des nouvelles énergies de CNR. Quelques "petits projets en solaire flottant sur des petits plans d'eau" sont aussi envisagés.Pour la CNR, tous ces projets répondent à la "rareté du foncier" et seront menés en collaboration avec les "territoires, qui pourront s'associer à leur gouvernance dans des +sociétés de projet+". Sont ainsi visés les 47 EPCI (établissement public de coopération intercommunale) de la vallée du Rhône, mais aussi des entreprises. Solarhona leur reversera une partie des revenus générés.Selon Mme Borie-Bancel, qui évoque un investissement "massif", "80 projets sont d'ores et déjà en développement". Ils devraient créer "600 emplois directs et indirects".Le plus avancé concerne le partenariat avec le logisticien Skipper, au Pouzin (Ardèche), où environ 20.000 m2 de toiture de la plate-forme logistique vont être "solarisés" début 2023."Notre seuil minimum est de 1.000 m2, nous ne visons pas les particuliers", précise M. Marchal, qui, outre les toitures d'entreprises, considère aussi celles des "bâtiments publics et de hangars agricoles" ou "des parkings".Pour les installations au sol, "les friches industrielles, les endroits de remblais ou les délaissés routiers" seraient appropriés. Sur ces surfaces, la CNR n'exclut pas d'installer des "panneaux verticaux bi-face", présentant l'avantage d'une double exposition, une technologie testée sur les berges du Rhône à Sablons (Isère).
Il y a 2 ans et 359 jours

Une année 2021 exceptionnelle pour la filière des appareils à granulés

L'augmentation de la part des importations sur le marché français constitue une tendance de fond qui semble amplifiée par la crise sanitaire : elle passe de 62% en 2020 à 74% en 2021. Dans le même temps, la part des exportations dans les productions françaises diminue (17% d'exportation en 2021). Par ailleurs, le taux d'appareils labellisés Flamme Verte progresse légèrement pour atteindre la barre des 80% et ce sont les appareils à bûches qui expliquent cette augmentation de 6%.Sur le plan financier, le chiffre d'affaires des industriels et importateurs est en hausse de 45% par rapport à 2020. Cet indicateur est évalué à 667 millions d'euros pour l'ensemble du marché. Dernier point notable, l'augmentation sensible des prix de vente observés sur l'ensemble des segments. Ces hausses s'échelonnent entre 6 et 10% pour les équipements et affichent une moyenne de 5% pour les prix de pose.Ces constats sont issus de l'étude 2022 d'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) sur le marché 2021 des appareils domestiques de chauffage au bois.L'intégralité de l'étude est disponible en téléchargement ici.
Il y a 2 ans et 359 jours

96% des Français veulent que les entreprises agissent pour avoir une consommation énergétique la plus basse possible

Quid des ampoules basse consommation ?Si elles sont de plus en plus prisées par les Français dans leur habitation, il semble que l’utilisation des ampoules basse consommation dans les entreprises et les usines ne soit pas encore une évidence. En effet, plus de 37% des Français déclarent que dans leur cadre professionnel ces ampoules ne sont pas utilisées ou alors ne savent pas si c’est le cas à 36%. Seulement 27% pensent que les éclairages ont effectivement été adaptés pour être moins énergivores. Inoccupés… mais quand même allumés ! Encore aujourd’hui, il semble que très peu d’entreprises ou d’usines soient sensibles aux gestes simples pour réduire leur consommation d’énergie. Ainsi, 38% des Français avouent que les espaces inoccupés dans leur société ou leur usine restent allumés continuellement et 41% seulement durant les heures de travail. Uniquement 21% déclarent que les espaces inoccupés sont éteints. « Grada…quoi ? » En fonction de la journée, les besoins en luminosité sont logiquement différents. Mais seulement 1% des personnes interrogées savent que leur entreprise a mis en place un système de gradation en fonction de la lumière naturelle et 3% seulement dans certains espaces. En revanche, 39% ignorent si c’est le cas et 57% savent que non. Éteindre : un geste compliqué ? Dans leur habitation, les Français semblent avoir de bons réflexes quant à la réduction de leur consommation d’énergie. En revanche, au travail, les gestes simples ne sont pas du tout automatiques. En effet, lorsqu’ils quittent un espace de travail, uniquement 11% des Français éteignent l’éclairage et 19% le font de temps en temps. De ce fait, plus de 54% des Français n’y pensent même pas. Heureusement, 16% disposent de détecteurs qui le font à leur place.71% des entreprises sont-elles énergivores ? A l’heure où les questions environnementales sont clairement vitales, il paraît aberrant que seulement 29% des entreprises et des usines aient une infrastructure globale non-énergivore. Ainsi, 26% des Français estiment que leur société est totalement énergivore et 45% modérément. 71% des Français estiment que leur entreprise est énergivore.On verra demain…Afin de résoudre cette problématique et réduire leur consommation d’énergie, 7% des entreprises ont déjà réalisé un audit ou une procédure et 26% sont en cours de le faire. Pour les autres, 38% des Français déclarent que rien n’a été fait mais que cette démarche est en prévision et 29% que ce n’est malheureusement pas du tout d’actualité… Halte au gaspillage ! Pourtant, l’avis des Français sur les entreprises ou les usines qui ont une politique laxiste ou inexistante sur leur consommation d’énergie et qui laissent leurs éclairages allumés est sans appel : 85% estiment que c’est un vrai gaspillage énergétique et 77% que c’est une pollution lumineuse. Seulement 36% pensent que cette pratique est nécessaire à leur activité et 22% que cela est un moyen complémentaire de communication. De plus, à la question « Pensez-vous que toutes les entreprises doivent agir pour avoir la consommation énergétique la plus basse possible ? », la très grande majorité des Français est sans appel : plus de 96 % des personnes interrogées répondent « oui » !* Méthodologie : enquête réalisée auprès 9 156 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 26 avril au 4 mai 2022. Répartitions des répondants par tailles des entreprises : 28% de TPE, 67% de PME, 4% de ETI et 1% de GE. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 2 ans et 359 jours

Bas-Rhin : Schwing Stetter, acteur au cœur de son territoire

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Dans le Bas-Rhin, Schwing Stetter est au cœur de l’un de ses principaux marchés. [©Schwing Stetter] Début avril, Schwing Stetter a livré à la société Kroely, installée en Alsace, un malaxeur-pompe de 24 m, assemblé dans les ateliers de Souffelweyersheim. « Notre atelier d’assemblage fournit l’ensemble des commandes pour les pays francophones, explique Pierre Bach, directeur général de Schwing Stetter. L’ensemble des pièces sont produites dans nos usines allemandes. Nous réalisons, dans nos murs, le carrossage et la mise aux normes pour les différentes réglementations françaises. Nous nous occupons de créer une machine sur mesure pour nos clients, en installant les options spécifiques à leur cahier des charges, ainsi que la peinture. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Grand-Est Dans l’atelier de 3 500 m2, une vingtaine de personnes œuvrent chaque année pour carrosser environ 350 à 400 machines sur les différentes lignes d’assemblage. « Bien entendu, nous avons les monteurs et les soudeurs. Ainsi que les équipes de soutien logistique et technique. Dans le même espace, il y a aussi celles du SAV, ce qui nous permet d’avoir une synergie et des échanges de compétence. Ce site constitue aussi notre siège social pour la France. Sur place, il y a donc les équipes de direction et commerciales. » Dans le Bas-Rhin, Schwing Stetter est au cœur de l’un de ses principaux marchés. « Ce n’est sans doute pas le bassin le plus actif, puisque nous travaillons beaucoup en Ile-de-France, mais le Grand Est, et l’Alsace en particulier, reste l’un de nos bassins d’activité privilégié. C’est aussi un laboratoire, car nous avons des liens étroits avec des clients historiques de la région, avec qui nous développons et testons des solutions. » Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 359 jours

Palmarès des premiers Trophées de l'Innovation du WinLab', l'incubateur du CCCA-BTP

Six trophées ont été officiellement remis et neuf lauréats (équipe ou individu) ont été récompensés lors de la soirée dédiée à l’innovation dans le secteur du BTP, organisée le 24 mai à Paris. Dédié à la formation professionnelle par l’apprentissage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, ce concours, ouvert à l’ensemble des apprentis et des formateurs au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, ainsi qu’aux entreprises formatrices, vise à mettre en lumière et diffuser leurs expériences et leurs pratiques les plus innovantes, développées en 2020 et 2021.Les Trophées de l'Innovation du WinLab' répondent à un triple objectif : explorer les gisements d’innovation issus des organismes de formation aux métiers du BTP, qualifier des solutions locales duplicables à grande échelle, au niveau national et valoriser les expérimentations menées au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, pour accroître l’efficience des solutions et des parcours de formation proposés.Les projets devaient s’inscrire dans le cadre d’une initiative innovante structurante, à même de transformer une organisation, un comportement ou un usage, par la mise en œuvre concrète d’une idée originale, utile et réplicable. Plus d’une centaine de projets ont été présentés, issus de toutes les régions françaises. 24 projets ont été présélectionnés, puis présentés au jury national qui a désigné les neuf lauréats finaux.Le palmarès des trophées par catégorie Catégorie « Le CFA de demain »Projet lauréat : « Artisans & Artistes, le CFA fait son bouillon de culture » Porteur du projet : Émilie Hébrard (BTP CFA Gard)Ce projet a réuni une équipe composée d’Émilie Hébrard, formatrice à BTP CFA Gard, Nathan Ranc, Enzo Soulier et Romain Martin, apprentis en seconde année de CAP Monteur en installations sanitaires et Attoumane Charfène, apprenti en seconde année de CAP Électricien(ne). À contre-courant du tout numérique, ce projet ambitionne de rapprocher le monde artistique et celui du secteur du BTP, de faire entrer l’art dans les CFA. Artistes et artisans produisent de la même manière des œuvres uniques. Leur rapprochement offre une vision novatrice et collaborative de l’apprentissage dans le BTP, porteuse d’enseignements, d’échanges culturels et d’ouverture d’esprit. Résidence d’artistes, bibliothèque, ateliers d’expression sont à leur disposition au CFA, pour échanger et laisser libre court à la création. Le projet, très facilement duplicable dans d’autres CFA, offre aussi à tous les jeunes l’envie de se projeter dans les métiers du BTP. Catégorie « Attractivité de mon CFA »Projet lauréat : « Les rencontres de Julien » Porteur du projet : Pascale Duhen (BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes)Pascale Duhen, coordinatrice du développement régional, Margaux, alternante en communication, et Dimitri, chargé de communication à BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes, ont imaginé, pour promouvoir les métiers du BTP et l’apprentissage pour s’y former, un projet s’appuyant sur les réseaux sociaux, mode d’expression favori des jeunes pour leur donner envie de rejoindre le secteur. Après avoir listé les principaux messages qu’ils souhaitaient porter auprès d’eux (des métiers concrets et porteurs d’avenir, ouverts aux femmes et aux hommes, qui évoluent et qui perpétuent de vrais savoir-faire…), ils ont choisi de missionner l’influenceur Julien Geloën pour les délivrer. Onze vidéos ont été réalisées dans les onze établissements de formation de la région et sur des chantiers et concernent onze métiers. Le projet a bénéficié d’un financement dans le cadre de l’appel à projets « Attractivité des métiers » du conseil régional. Son bilan est très positif, avec 6 000 vues générées par chaque vidéo et 18 000 vues pour la vidéo publiée par l’influenceur. Catégorie « Évolution des métiers »Projet lauréat : « Le QR code, une nouvelle pratique de chantier » Porteur du projet : Guillaume Mary (BTP CFA Ocquerre)Guillaume Mary, responsable du CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) à BTP CFA Ocquerre, Hervé Lambert, formateur en construction de canalisations et travaux publics, Abdulla Akbar, formateur en dessin technique et leurs apprentis en 2e année de CAP Constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics, ont conçu un projet permettant de remédier aux difficultés d’identification des vannes pour les entreprises de travaux publics. Pour repérer le plus rapidement possible une vanne, dans le cadre du suivi et de la traçabilité d’un chantier ou d’une situation d’urgence, ils ont élaboré un QR code des canalisations, qui intègre deux concepts : l'interdisciplinarité (entre l’atelier de dessin et le CRAF du CFA) et l'interopérabilité entre deux systèmes informatiques (logiciel AutoCAD et QR code). En scannant le QR code, l’ensemble du plan de réseaux s’affiche avec sa fiche technique et sa traçabilité. Reliant les techniques traditionnelles à celles du numérique, le projet a permis aux apprentis de se projeter vers le CFA et le chantier de demain et sera reproductible sur tous les types de réseaux de canalisations. Catégorie « Décloisonner pour innover »Projet lauréat : « Les déchets bois : une source d'économie et d'attractivité »Porteur du projet : Jean-Louis Pouly (BTP CFA Aube)Jean-Louis Pouly, formateur en menuiserie, et Éric Lefranc, directeur de BTP CFA Aube, ont imaginé un projet permettant de valoriser les déchets, en récupérant les copeaux et les morceaux de bois de l’atelier pour les transformer en bouchons de bois à fort pouvoir calorifique pour alimenter la chaudière à bois du CFA. Le broyeur, avec un filtre équipé d’un compacteur installé au CFA, permettra aussi aux entreprises de menuiserie et du BTP de la métropole Troyes-Champagne de venir broyer leurs déchets de bois (planches ou palettes), mais aussi à une entreprise de revalorisation des déchets située à cinq kilomètres, partenaire du projet, de venir brûler ses déchets ménagers. Pascal Landréat, maire de la commune de Pont-Sainte-Marie, et Georges Bell, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat, sont impliqués dans ce projet, qui offre à la collectivité l’opportunité de résoudre leurs problématiques de gestion des déchets. Les quatre lauréats du Prix Vision d’avenirProjet « Elles Go »Elvanie KAGWIZA, apprentie (en formation à l’ESITC Paris)Elvanie KAGWIZA, étudiante en 3e année à l’ESITC Paris et apprentie ingénieur travaux chez Colas France, a créé « Elles GO », pour répondre à la thématique de l’inclusion par la mixité dans les métiers du BTP. Son projet vise à inciter les femmes à s’orienter dans les métiers du BTP, grâce à des dessins animés non stéréotypées, leur permettant de se familiariser avec le monde de la construction dès leur plus jeune âge. « Elles GO » s’adapte à toutes les femmes et à toutes les tranches d'âge, au travers d’une plateforme d'échanges et d’ateliers, animée par des femmes, proposant un programme d’accompagnement pour la recherche d’emploi et la réinsertion professionnelle. Projet « Box Office »Camille CALLENS, apprentie (en formation au CFA Compagnons du Devoir et du Tour de France Hauts-de-France)Camille Callens, apprentie ébéniste au CFA des Compagnons du Devoir et du Tour de France à Villeneuve-d’Ascq, épaulée par deux membres de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille (ENSAPL) et par deux compagnons, respectivement menuisier et plâtrier, a conçu un projet pour répondre aux nouveaux enjeux d’économie des matériaux et des ressources. Réalisé dans le cadre du Défi de la réhabilitation, projet collaboratif des Compagnons du Devoir et de l’ENSAPL, le projet « Box Office » a permis de fabriquer un bureau d’architecte modulaire, ergonomique, esthétique et confortable pour le futur usager. Dès sa phase de conception, des économies de matières premières ont été réalisées, en limitant les matériaux neufs, en intégrant le recyclage et en réutilisant des chutes de bois. Le projet a permis de partager les connaissances de chaque métier sans cloisonner les compétences.Projet « Reconversion 2.0 »Pierre THOREL, apprenti (en formation à BTP CFA Lille Métropole)Pierre Thorel, 22 ans, apprenti en formation à BTP CFA de Lille Métropole, est un ancien étudiant infirmier qui s’est reconverti dans le secteur du bâtiment. Les réseaux sociaux, son terrain d’expression de prédilection, l’ont fait connaître sur Instagram sous le nom de « L’Apprenti 2.0 ». Il a créé le projet « Reconversion 2.0 » pour partager à travers ses stories son quotidien en CFA et en entreprise, donner des conseils, valoriser les métiers du BTP auprès des 2 700 jeunes et leur famille qui le suivent sur les réseaux, pour leur donner envie de rejoindre un secteur attractif et novateur qui le passionne.Projet « Du Bâtiment au terrain »Matthias MEURANT, apprenti (en formation à BTP CFA Arles)Matthias Meurant, 25 ans, est apprenti à BTP CFA Arles depuis trois ans. Après un BEP Froid, il est en formation en CAP d’électricien et envisage un BP Monteur installations de génie climatique et sanitaire. Rugbyman au club RC Saint-Gillois, il a souhaité relier ces deux passions et partager les valeurs communes d’équipe, d’entraide et de cohésion du BTP et du rugby, en réalisant le projet « Du bâtiment au terrain ». BTP CFA Arles, devenu le sponsor maillot du club, bénéficie ainsi d’une belle visibilité, avec son logo apposé sur les panneaux du stade pendant les matchs, ainsi que sur les maillots des joueurs. Ce partenariat gagnant a permis d’attirer de nouveaux talents vers les métiers du BTP, qui se sont inscrits au CFA, mais aussi à des entreprises de recruter des apprentis. Le Grand Prix du Jury Projet lauréat : « L@bConnect » Porteur du projet : Mikael Tassin (BTP CFA Centre-Val de Loire)L’équipe des cinq formateurs Sophie Grand, Florence Mousseau, Sandra Bisson, Emmanuel Romanet et leur capitaine Mikaël Tassin des BTP CFA Indre, Indre-et-Loire, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher et Loiret de BTP Centre-Val de Loire ont organisé le projet L@bConnect. Son objectif : transformer les CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) en L@b, des tiers lieux dédiés à l’innovation numérique, technologique, technique et pédagogique. Le L@bConnect est un projet systémique, dans lequel le CFA, son environnement et ses partenaires extérieurs peuvent interagir, apprendre et inventer. Facilement reproductible, ce projet collaboratif et régional vise à mutualiser les connaissances et les expériences. Des équipements (imprimante 3D, tablette tactile interactive, mobilier modulable…) ont été acquis pour favoriser l’interconnexion entre tous les apprenants, formateurs et partenaires. Vecteur de transmission, L@bConnect place l’innovation pédagogique au cœur de son dispositif, notamment par l'intégration de parcours de formation multimodaux au plus proche des besoins des usages. Les récompenses des lauréats Avec l’ambition de symboliser les enjeux de l’économie circulaire et de l’urgence climatique, WinLab’ a confié à l’association Sauvage Méditerranée la mission de créer des trophées originaux, pour récompenser les lauréats du concours. Entièrement fabriqués en France, ils ont été réalisés artisanalement à partir de centaines de fragments de plastiques ramassés en mer Méditerranée, mais aussi sur les plages et les côtes méditerranéennes.Plusieurs récompenses ont également été remises aux lauréats et aux finalistes des Trophées de l’innovation du WinLab’ des quatre catégories.Les lauréats du Grand prix du jury et des trophées Vision d’avenir bénéficieront d’une « Learning expedition » (voyage d’étude) du WinLab’, à Montréal, du 5 au 9 juillet 2022. Créé en 2017 par le CCCA-BTP pour relever le défi de la transformation du secteur de la construction et de ses nouveaux usages, l’incubateur WinLab’ aide les organismes de formation aux métiers du BTP à concevoir les formations aux métiers du BTP de demain. Il fédère une communauté de start-up et de partenaires pour anticiper et imaginer les métiers et services associés adaptées aux nouveaux enjeux de la filière.Véritable éclaireur de tendances, WinLab’ porte l’engagement du CCCA-BTP sur l’innovation et multiplie les passerelles entre formation et acteurs de la construction. En cinq ans, il a permis d’initier de nombreuses solutions portées par les organismes de formation aux métiers du BTP et entreprises formatrices d’apprentis.WinLab’ identifie les signaux faibles, les pratiques émergentes et les solutions innovantes. À travers les événements auxquels il participe et aux travaux de recherche qu’il mène chaque année, il contribue à créer des synergies et des applications opérationnelles au sein de l’écosystème du bâtiment et des travaux publics, mais aussi avec d’autres secteurs d’activité. Dans sa stratégie d’innovation, le CCCA-BTP, à travers les appels à projets qu’il organise, offre aux organismes de formation aux métiers du BTP, entreprises et start-up un terrain d’expérimentation privilégié sur quatre thématiques : le développement de l’apprentissage, la transition écologique et le développement durable, la transition numérique et le développement des compétences.
Il y a 2 ans et 360 jours

Il était une fois… le béton artistique

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Francesco Passaniti : La passion du béton Entrepreneur, architecte, peintre et sculpteur, Francesco Passaniti a eu envie d’utiliser le ciment et le sable comme matières premières de ses œuvres. Si le béton continue de sublimer l’espace de la cuisine et de la salle de bain, Francesco Passaniti l’invite aussi dans toutes les pièces de la maison. [©Concept Concrete] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 1. Milène Guermont : Rêves de béton « Avec sa présence, sa force, ses différentes formes et ses aspects, le béton m’apparaît comme le matériau le plus apte à concrétiser la nature dans la matière. […] Au contact du béton, j’ai ressenti une certaine fluidité, confie Milène Guermont, ingénieure-artiste-designer. Une fluidité que l’on retrouve dans la mer, l’océan ou la marée, dans l’élément “eau” qui m’a inspiré. » [©Milène Guermont] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 16. Patrice Fabre : Le joaillier du béton Patrice Fabre tient une place à part dans la joaillerie contemporaine. Sa ligne en or ou argent et béton se décline en bagues, boutons de manchettes et bracelets sertis de diamants. [©Patrice Fabre] Retrouvez l’intégralité de l’article Ora Ito : L’art en plein ciel C’est au sommet de La Cité radieuse de Le Corbusier, à Marseille que s’est installé le Mamo créé par le designer Ora Ito. Quand la passion pour l’architecte iconique devient tremplin de la création artistique contemporaine. [©Sébastien Véronèse] Retrouvez l’intégralité de l’article Caroline Leite : Madeleine de Proust Caroline Leite a passé son enfance à Saint-Quentin-en-Yvelines, ville nouvelle, ville champignon, ville bétonnée, mais berceau des origines d’une sensibilité d’enfant jouant dans un univers sans limites. Et le béton, peu à peu comme une racine, s’est imposé dans sa vie et dans son œuvre. [©Caroline Leite] Retrouvez la présentation vidéo de Caroline Leite Jace : Une histoire de Gouzou Le graffeur Jace a accepté de rendre plus doux le monde brut de Soreco-Sigemat. Résultat, une histoire de Gouzou, personnage fétiche de l’artiste, présent sur les murs et la centrale à béton du site de Saint-Pierre, à La Réunion. [©ACPresse] Retrouvez l’intégralité de l’article Jason deCaires Taylor : Pirate des Canaries Le Museo Atlántico, situé à Lanzarote (île des Canaries), est le premier musée d’art contemporain sous-marin, en Europe. Il est dédié aux sculptures de l’artiste écologiste Jason deCaires Taylor. Un hymne artistique… en béton à la protection de notre si fragile éco-système. [©Jason deCaires Taylor/Cact Lanzarote] Retrouvez l’intégralité de l’article Béton Solutions Mobiles : Jardin Minéral Afin de valoriser son offre de bétons esthétiques, Béton Solutions Mobiles a inauguré, en 2019, son Jardin Minéral. Le lieu s’étend sur 800 m2, au cœur de son unité de production de Lognes (77). [©ACPresse] Retrouvez l’intégralité de l’article Alphi – Lisa Ricciotti : Un autre regard sur l’étaiement Le monde du coffrage et de l’étaiement fait-il rêver ? Est-il judicieux de dévoiler les coulisses de la construction ? Par le truchement de son Pdg Alexandre Souvignet, Alphi en est convaincu. La photographe Lisa Ricciotti s’est prêtée au jeu du beau et a donné un sens à ces matériels. [©Lisa Ricciotti] Retrouvez l’intégralité de l’article Ben Young : L’homme qui sculptait les vagues L’océan, les vagues, les îles, le bleu azur, le sable blanc… La Nouvelle-Zélande dans tous ses états. Représentée par l’artiste Ben Young, qui réalise d’exceptionnelles sculptures de verre et de béton. [©Robert Gray Photography] Retrouvez l’intégralité de l’article Il faut sauver les sculptures de Joséphine Chevry Il y a le ciel, le soleil et la dune… Au début des années 1970, Joséphine Chevry a réalisé le Jardin Minéral de La Grande Motte, qui dépérit depuis sous les vents marins salés et corrosifs. Et qu’elle voudrait sauver. Le coffreur Alphi a répondu présent. Le groupe RGB France vient de le rejoindre. [©Magali Derrien] Retrouvez l’intégralité de l’article
Il y a 2 ans et 360 jours

Kone présente ses solutions pour réduire l'empreinte carbone du cycle de vie de l'ascenseur

Un mois seulement après sa mise en application, KONE, acteur majeur de la mobilité dans les villes, publie les performances de ses gammes d’ascenseurs KONE MonoSpace® 300 DX et 500 DX, dont les émissions carbone sont 43 % plus réduites par rapport au standard du marché*. Un défi rendu possible grâce à un approvisionnement méticuleux des matériaux dont le bilan carbone est présenté dans les fiches Profil Environnemental Produit (PEP). Cette nouvelle étape s’inscrit également dans l’avance de phase et l’engagement continu de l’entreprise en faveur de la réduction de l’impact environnemental de ses équipements et services. Ainsi, depuis 1990 la consommation énergétique du KONE MonoSpace® 500 DX a baissé de 90 % et KONE confirme un objectif de neutralité carbone à horizon 2030.Pour Cédric de la Chapelle, Directeur Modernisation de KONE France : « Aujourd’hui le bâtiment est « smart », en ceci qu’il peut s’adapter à nos usages, à un contexte unique comme celui de la crise sanitaire que nous traversons, dans une logique d’efficacité et de durabilité : il comprend les besoins, il évolue, déploie les services appropriés, avec une empreinte carbone réduite. Chez KONE, nous ne cessons d’innover pour réduire la consommation d’énergie de nos équipements en sélectionnant des matières premières dont l’impact environnemental est plus maîtrisé et en agissant en faveur de la réduction des déchets. Nous avons d’ailleurs été reconnus pour nos actions en faveur de la performance environnementale par le Carbon Disclosure Project (CDP) avec la note A. »* L’ascenseur KONE MonoSpace® 300 DX émet 43% de moins en empreinte carbone sur son cycle de vie que la solution PEP collective du marché (source base INIES)RE2020 : quelles implications pour les ascenseurs ?La RE2020 a pour objectif d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments neufs résidentiels et tertiaires en diminuant fortement leur impact carbone. Pour se faire, la nouvelle réglementation introduit un changement méthodologique qui oblige à calculer l’impact environnemental de tous les matériaux contribuant au fonctionnement du bâtiment, de sa construction jusqu’à sa démolition et ce sur tous ses équipements : ascenseurs, escalators et portes automatiques, éclairage et ventilation des parties communes…Leur impact environnemental est évalué au moyen d’une méthode européenne normalisée dont les informations sont fournies par les fabricants. Dans le cas des équipements techniques, il s’agit de fiches PEP qui répertorient les émissions carbone de l’ensemble du cycle de vie des matériaux utilisés : de l’extraction des matières premières à leur élimination.KONE publie la performance de ses ascenseurs : 43% de réduction de l’empreinte carboneAfin d’accompagner ses clients dans la transition du secteur, KONE s’est engagé dans un programme exigeant pour réduire l’impact environnemental de ses équipements. Précurseur en la matière, l’entreprise a d’ores et déjà fourni les Profils Environnementaux de Produits (PEP) de ses ascenseurs KONE MonoSpace® 300 DX et 500 DX, 43% plus économes en énergie par rapport au standard du marché.Ces fiches PEP disponibles en ligne sont certifiées par un organisme externe et publiées sur la base INIES. Elles permettent de rendre compte de l’impact environnemental d’un équipement en prenant en compte tous les matériaux et produits qui composent ces gammes d’ascenseurs et ce, tout au long de leur cycle de vie (fabrication, distribution, installation, consommation énergie, maintenance et démantèlement). Elles permettent aux professionnels du bâtiment et de l’immobilier d’accéder à toutes les informations nécessaires pour se conformer aux exigences de la RE2020.KONE, pionnier pour limiter l’impact environnemental des bâtimentsPlus globalement, la consommation d’énergie, la sélection de matières premières et la réduction des déchets sont au cœur des préoccupations de KONE. Dans une logique d’économie circulaire, les composants des produits sont conçus pour permettre un démontage, un tri et un recyclage facile. Ainsi, 55 % des composants des ascenseurs en fin de vie sont réutilisés et 90 % ont le potentiel d’être recyclés. KONE emploie par ailleurs 100 % d’électricité verte sur ses sites de production en Europe. Le développement de l’ascenseur connecté, sur lequel KONE a été pionnier dès 2020 avec sa gamme DX, est un autre axe de travail important dans cet objectif de durabilité des bâtiments. L’ascenseur devient une plateforme de services ouverte, qui s’interface avec toutes les autres applications du bâtiment pour un pilotage centralisé et optimisé de l’ensemble des consommations. L’ascenseur connecté est aussi plus évolutif et s’adapte aux besoins des occupants, ce qui permet de limiter les travaux dans le cadre d’un changement de propriétaire ou de destination (logique de réversibilité). Pour Cédric de la Chapelle, Directeur Modernisation de KONE France : « Avec ces engagements, KONE fait de la volonté d’un « smart and sustainable building » une réalité en contribuant à réduire l’impact carbone des bâtiments et en permettant aux professionnels de se conformer à la nouvelle réglementation environnementale. Associé à sa digitalisation, l’ascenseur se place comme véritable colonne vertébrale au service du smart building. »
Il y a 2 ans et 360 jours

Hérault : Cemex choisit du béton bas carbone pour un pôle médico-social

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Cemex a fourni 5 000 m3 de béton bas carbone Vertua Classic pour le nouveau centre médico-social d’APF France Handicap, à Béziers. [©Cemex] L’association APF France Handicap construit un nouveau pôle médico-social au cœur de la Zac de Mazeran, à Béziers. Destiné aux adultes en situation de handicap, atteints d’une déficience motrice importante, ce nouveau pôle se nomme la résidence “Belles Terres”. Cet établissement de 4 500 m2 remplacera l’actuelle maison d’accueil spécialisée “Château Saint-Pierre”, située à Montblanc, à 12 km de Béziers. La durabilité a été l’enjeu prégnant du projet. Et l’aspect social a été soutenu dès le début, puisque les résidents et le personnel ont été consultés durant les phases de programmation et de conception, aux côtés d’APF France Handicap. La phase de construction a aussi été le cadre de nombreux enjeux comme l’intégration à proximité d’un domaine viticole, et donc la forte attente d’un environnement paysager de qualité. Mais aussi la volonté de favoriser des matériaux de construction locaux et recyclés, d’optimiser la performance énergétique et de réduire les nuisances vis-à-vis des entreprises riveraines durant le chantier. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Occitanie Pour ce chantier, Cemex a fourni à l’entreprise Olacia, en charge du gros œuvre, 5 000 m3 de béton bas carbone Vertua Classic. Mais aussi 200 m3 de béton architectonique matricé effet pierre. Ces livraisons se sont effectuées depuis les unités de production voisines de Béziers et de Lignan-sur-Orb. Les bétons Vertua Classic permettent de diminuer le bilan carbone du béton au-delà de 60 %. Et, en option, de compenser les émissions restantes. A signaler enfin que ce projet a été reconnu “Bâtiment durable Occitanie”, niveau argent pour sa phase conception. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 360 jours

SNPB : Les collèges Ile-de-France et Normandie ont choisi leur président

De gauche à droite : Dimitri Ficheux et Hugo Morgado. [©SNPB] Le 18 mai dernier, les collèges Ile-de-France et Normandie du Syndicat national du pompage de béton (SNPB) ont procédé à l’élection de leur président respectif. Les adhérents ont ainsi renouvelé le mandat d’Hugo Morgado pour la région IDF. Gérant de la société Multipompage depuis 2012, ce dernier entend poursuivre ses démarches quant au déploiement de la certification Afaq, auprès des entreprises de pompage du béton. Lire aussi : Le portrait du pompage du béton en France Ses travaux se concentreront aussi sur les mesures d’accès au chantier à appliquer dans le cadre du dispositif Crit’Air1. En ce qui concerne le collège Normandie, Dimitri Ficheux prend la fonction de président. Ce dernier est spécialiste des transports, notamment dans la gestion des véhicules et engins dédiés au pompage du béton. Il s’attachera ainsi à la sécurité appliquée à la profession. Et développera un programme pédagogique auprès des écoles. 1 Certificat de qualité de l’air, qui permet de classer les véhicules en fonction de leur niveau de pollution.